Rapport de Stage Commune [PDF]

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Zitiervorschau

TCE 2ème Année

municipalité Chefchaouen

Thème sur : élaboration du budget et la gestion rémunération des salaires dans la municipalité Chefchaouen.

Encadrée par : Mr Kaddour Mohamed Réalisé par

:

Promotion

: 2013/2014 1

DEDICACE Je dédie ce mémoire

A la mémoire de mon père qui a fait tout son possible pour m’éduquer mon bonheur. A ma mère qui toujours était à mon aide. A mes sœurs qui entourent avec son amour et son soutien et mon petit fleure kawtar. A mon frère et ceux qui est il toujours a mon coté

2

Remerciements En premier lieu, je tiens à remercie Mr Kaddour Mohamed chef de service budgétaire, pour m’avoir permis d’effectuer ce stage au sein de municipalité de Chefchaouen.

Je remercie également Mr Chendodi Abdel Karim et son équipe pour les explications et les informations qu’ils ont pu me fournir sur tous ce qui concerne les travaux d’élaboration du budget et la gestion de rémunération des salaries dans la municipalité de Chefchaouen.

Enfin, je remercie tous mes formateurs et ainsi mes collègues.

3

SOMMAIRE Dédicace………………………………………………………………………………………………………….2 Remerciement…………………………………………………………………………………………………3 Plan générale de la municipalité de Chefchaouen…………………………………………….6 CHAPITRE 1 : INTRODUCTION GENERALE Définition des communes………………………………………………………………………………..8 1) Les communes……………………………………………………………………………….………….8 1-1) Attributions ………………………………………………………………………………..……….8 a-) Les compétences propres………………………………………………………………..………….. b-) Les compétences transférées……………………………………………………………………..11 2) Moyens……………………………………………………………………………………..…………11 2-1) Patrimoine……………………………………………………………………………………………….11 2-2) Administration…………………………………………………………………………………………12 2-3) Ressources fiscale…………………………………………………………………………………….12 CHAPITRE 2 : ELABORATION DU BUDGET I. 1)

2) 3)

b)

Organisation financier des collectivités locales……………………………………..17 Budget……………………………………………………………………………………………………..17 1-1) Les recettes…………………………………………………………………………………..17 1-2) Les dépenses…………………………………………………………………………………18 Principe budgétaires…………………………………………………………………………………18 Règle de présentation……………………………………………………………………………….19 Préparation de budget………………………………………………………………………………20 3-1) 1er partie le budget de fonctionnement………………………………………………20 a) Les recettes………………………………………………………………………………….20 Les dépenses……………………………………………………………………………………………..21 3-2) 2ème partie le budget d’équipement …………………………………………………..21 a) Les recettes……………………………………………………………………………………..21 Les dépenses……………………………………………………………………………………………..21 3-3) Récapitulations générale du budget……………………………………………………22 3-4) La balance…………………………………………………………………………………………..22 3-5) L’arrête du budget………………………………………………………………………………22 REMARQUE………………………………………………………………………………………………..23

Exemple de préparation de budget…………………………………………………………………...23 1er partie budget de fonctionnement en 2010…………………………………………………….23 4

2ème partie budget de d’équipement en 2010………………………………………………………..24 Les comptes spéciaux………………………………………………………………………………………….…24 a) Les comptes d’affectation spéciale en 2010……………………….……………………………...24 b) Comptes des dépenses dotation en 2010……………………………………………………….….25 RESUME DU BUDGET …………………………………………………………………………………………….25 BALANCE ……………………………………………………………………………………………………………….25 4) Elaboration et approbation des budget des collectivités locales………………………...26 4-1) Les orientation de la lettre de cadrage………………………………………………………….…26 4-2) Les prévisions des recettes……………………………………………………………………………...26 4-3) Les dépenses obligatoires……………………………………………………………………………..…26 4-4) Le vote et l’approbation du budget………………………………………………………………….27 5) Exécution de budget…………………………………………………………………………………………..27 CHAPITRE 3 : LA GESTION DE REMUNIRATION DES SALAIRES INTRODUCTIO : - Le salaire…………………………………………………………………………………………………..………....30 -Les preuves de paiement………………………………………………………………………………….……30 I. Le salaire de basse (traitement de basse)…………………………………………………………….30 1) Exemple…………………………………………………………………………………………………………..…31 II. La majoration de salaire……………………………………………………………………………………..31 1) Les heures supplémentaire………………………………………………………………………………...31 2) Les primes et gratifications ………………………………………………………………………………..31 2-1) Primes d’anciennetés…………………………………………………………………………………..….32 III. Les sommes n’ayant pas les caractères de salaire………………………………………….…..32 1) Les frais professionnels……………………………………………………………………………………….32 2) Les frais déplacement…………………………………………………………………………………….……32 3) Indemnités………………………………………………………………………………………………….………33 3-1) Indemnités des résidence…………………………………………………………………………….…..33 3-2)Indemnités de hiérarchie…………………………………………………………………………………..33 3-3) Indemnités se sujétion……………………………………………….…………………………………….33 3-4) Indemnités d’encadrements……………………………………………………………………….…….34 4) Les allocations familiales…………………………………..………………………………………………...34 IV. Les retenus sur salaires……………………………………………………………………………………….34 1) Caisse marocaine de retraite (CMR)…………………………………………………………………..…34 2) Assurance maladies obligatoire (AMO)…………………………………………………………………34 3) L’impôt sur le revenu (IR salariale)…………………………………………………………………….…35 3-1) La détermination de la base imposable……………………………………………………………..35 3-2) Le calcule d’IR…………………………………………………………………………………………………...35 V. Le salaire Net à payer……………………………………………………………………………………………36 LISTE DES REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE ………………………………………………………….…..37 LES ANNEXES…………………………………………………………………………………………………………….38 5

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CHAPITRE 1 Introduction générale

7

Introduction : I. Définition des communes : 1 – Les communes : Les communes constituent la pierre angulaire de la décentralisation au Maroc. Les communes disposent de compétences étendues ; de la majeure partie des ressources affectées aux collectivités locales. Proches du citoyen ; elles interviennent dans les aspectes de la vie quotidienne qui les touchent : éclairage publique ; assainissement ; Depuis la réforme de 2002 ; ses prérogatives se sont développées et sa développement local. 1 – 1. Attributions : Les compétences et attributions du conseil communal sont fixées par les articles 35 à 37 de la charte Communale.il règle par délibération les affaires de la commune en vue d’assurer le développement économique ; social et culturel de la commune. Il exerce ses compétences propres et celles qui lui sont transférés. Il intervient sur les compétences de l’Etat qui ont une incidence sur la commune par des conseils et des suggestions. Pour l’accomplissement des missions qui lui sont imparties ; le conseil peut bénéficier du concours de l’Etat et des autres personnes morales de droit public. a) les compétences propres : _ Développement économique et social : Le conseil communal examine et vote le plan de développement économique et social de la commune ; conformément aux orientations et aux objectifs du plan national .Il initie toute action propre à favoriser 8

et à promouvoir le développement de l’économie locale et de l’emploi ; en terme de valorisation de son potentiel ; de promotion et d’encouragement des investissements privés ;d’implantation des zones d’activités économique ainsi que de la participation aux entreprises et sociétés d’économie mixte. Il décide également de la conclusion des accords de coopération avec les administrations publiques ; les collectivités locales ; les organismes publics ou privés et mes acteurs sociaux. Enfin ; il arrête les conditions de conservation ; d’exploitation et de mise en valeur du domaine forestier. _ Finances ; fiscalité et biens communaux : Le conseil communal examine et vote le budget et les comptes administratifs. Il fixe les taux des taxes ; les tarifs des redevances et des droits divers perçus au profit de la commune. Il décide des emprunts à contracter et des garanties à consentir. Il veille sur la gestion ; la conservation et l’entretien des biens communaux. _ Urbanisme et aménagement du territoire : Le conseil communal veille au respect des options et des prescriptions des schémas directeurs d’aménagement urbain ; des plans d’aménagement et de développement et de tous autres documents d’aménagement du territoire et d’urbanisme. Il décide de la réalisation ou de la participation aux programmes de structuration urbaine ; de la participation aux programmes d’habitats en veillant à la préservation et à la promotion du caractère de l’architecture locale. _ Services publics locaux et équipements collectifs : Le conseil communal décide de la création et de la gestion des services publics communaux, notamment dans les secteurs suivants  Approvisionnement et distribution d’eau potable, 9

 Distribution d’énergie électrique,  Assainissement liquide,  Collecte, transport, mise en décharge publique et traitement des ordures ménagères et des déchets assimilés,  Eclairage publique,  Transport public urbain,  Circulation, roulage et signalisation des voies publiques,  Transports des malades et des blessés,  Abattage et transport de viandes et poissons,  Cimetières et servies funéraires. Il décide de la réalisation et des modes de gestion des équipements à caractère industriel et commercial, notamment les marchés de gros, les marchés communaux, les abattoirs, les halles aux grains, les halles aux poissons, les gares et haltes routières, les campings et les centres d’estivage. _ Hygiène, salubrité et environnement : Le conseil communal veille à la préservation de l’hygiène, de la salubrité et de protection de l’environnement. _ Equipements et action socioculturels : Le conseil communal décide ou contribue à la réalisation, l’entretien et la gestion de l’équipement socioculturel et sportif. Il initie toutes actions nécessaires à la promotion des activités sociales, culturelles et sportives ou y participe. Il engage les actions d’assistance, de soutien et de solidarité et toute œuvre à caractère humanitaire et caritatif. Il participe à l’exécution des programmes nationaux, régionaux ou locaux de lutte contre l’analphabétisme. Il contribue à la préservation et la promotion des spécificités du patrimoine culturel locale, 10

_ Coopération, association et partenariat : Le conseil communal engage toutes actions de coopération, d’association ou de partenariat, de nature à promouvoir le développement économique, social et culturel de la commune, avec l’administration, les autres personnes morales de droits public, les acteurs économique et sociaux privés et avec toute autre collectivité ou organisation étrangère. b) Les compétences transférées : Le législateur a prévu la possibilité pour l’Etat de transférer des compétences aux communes, sous réserve d’un transfert concomitant de ressources. La liste indicative des transferts de compétence indique l’étendu de la prochaine étape de la dévolution des pouvoirs anticipée dans la décentralisation. L’Etat envisage de transférer la réalisation et l’entretien des écoles et des centres de santé, la réalisation des programme des reboisement, de petite et moyenne hydraulique, la réalisation et l’entretien des centres de formation ainsi que les infrastructures et équipement d’intérêt communaux. 2 – moyens : Très évidement, l’importance et la multiplicité des attributions des collectivités locales ont incité le législateur à lui accorder des moyens à la mesure des compétences. 2 – 1 Patrimoine : La commune dispose en propre d’un patrimoine, constitué de l’ensemble des équipements communaux (voieries, réseau d’assainissement, d’adduction d’eau potable,…).Elle dispose également d’un patrimoine foncier fait la différence dans la capacité des communes à rendre aux 11

besoins des citoyens. Le patrimoine n’est pas rendu visible par les budgets. Ces derniers ne restituent que les recettes et les dépenses programmées pour une année fiscale. Ils ne constituent pas un bilan, simplement un compte d’exploitation par analogie avec l’approche comptable commerciale. 2 – 2 Administration : La commune dispose d’une administration propre, relevant directement du président de la commune. Ce n’est pas le cas de l’administration des autres collectivités locales, qui relève du gouverneur. Ceci est important par ses implications sur les actions de la commune et sur le risque de dépenses de fonctionnement que la liberté de recrutement confère au président. 2 – 3 Ressources fiscales : Le tableau de la page suivante reprend les ressources des communes urbaines et rurales. Sa lecture est instructive à plus d’un titre : a) les communes concentrent l’essentiel des ressources des collectivités locales, en comparaison aux ressources des autres collectivités locales (4 fois le niveau des provinces et préfectures et 7 fois le niveau des ressources des régions). b) Trois types de ressources fiscales apparaissent dans les ressources des communes :  Une part dans la TVA, un impôt national dont le produit est affecté depuis 1988 pour un tiers aux collectivités locales. Cet impôt n’est pas relié au territoire de la commune, du moins le niveau qui lui est affecté. 12

 Des impôts locaux collectés par l’Etat. Il s’agit de la patente, de la taxe urbaine, de la taxe d’édilité. La taxe urbaine n’est collectée que dans les communes urbaines (et les centres autonomes des communes rurales). Toutes les trois sont assises sur la valeur locative des bâtiments (ainsi que sur la valeur des équipements des établissements industriels). Ces impôts locaux collectés par l’état .Il s’agit de la patente, de la taxe urbaine, de la taxe d’édilité. La taxe urbaine n’est collectée que dans les communes urbaines (et les centres autonomes des communes rurales). Toute les trois sont assises sur la valeur locative des bâtiments (ainsi que la valeur des équipements des établissements industriels). Ces impôts sont collectés par l’administration fiscale et non par les régisseurs de la commune. Une part des fonds collectés (10%) est retenue à la source par les services fiscaux pour compenser les dépenses encourues pour la collecte. Des impôts, des taxes et des redevances pour services rendus collectés par la commune. La liste des taxes est longue de manière à répondre aux besoins de recettes de communes très diverses dans leur assiette fiscales. Le conseil communal fixe, tout en respectant les textes législatifs, le niveau et le mode de recouvrement de ces taxes.

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Taxes & Redevances Locales

2003

2004

TVA Taxe d’édilité Impôt des patentes Taxe urbain Redevance sur les ventes dans les marchés de gros, halles aux poissons Taxe sur les opérations de construction Droits perçus sur les marchés et lieux de vente publics Taxe sur les terrains urbains son bâtis Taxe d’abattage et accessoires Surtaxe d’abattage Taxe sur l’extraction des produits des carrières Droits d’état civil Redevance d’occupation tempo dom pub pour usage lié à la construction Taxe de séjour Taxe sur les opérations de lotissement Taxe de légalisation des signatures Redevance occupation temporaire domaine publics par bien meubles et immeubles liés à l’exercice d’un commerce, une industrie ou une profession Taxe sur les débits de boisons Redevance occupation temporaire domaine Publics à usage commercial industriel/professionnel Droit de stationnement véhicules affectés à transport public de voyageurs

2412713236.00 1541638168.00 1080049409.00 484012065.00 306100283.00

2574918596.00 1693178824.00 1082890980.00 522459073.00 309026284.00

308990226.00

277626540.00

65822031.00

57595798.00

72538851.00

75614482.00

64399351.00 26165594.00 15806173.00

61256438.00 28018393.00 3173390.00

37597568.00 59666844.00

38855467.00 67061033.00

55223768.00 33481202.00

62026463.00 50368048.00

39929726.00 50896904.00

39867931.00 52696146.00

53801607.00 45711589.00

55844530.00 48860383.00

16211539.00

14682229.00

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Taxe sur les licences de taxis et de car de transports publics de voyageurs Droits de fourrière Taxe sur les eaux minérales et de table Taxe sur la dégradation des chaussées Taxe sur les opérations de morcellement Taxe pour fermetures tardives et ouvertures matinales Taxe sur les spectacles Taxe manifestations sportives et piscines privées ouvertes au public Taxe sur les colporteurs vendant sur la voie publique Contribution des riverains aux dépenses d’équipement et d’aménagement Taxes sur les établissements d’enseignement privé Taxe d’estampillage des tapis Taxe sur motocyclettes dont la cylindrée égale ou supérieure à 125 cm3 Total

19700384.00

21692310.00

14220204.00 101800.00

14420940.00 123025.00

4813235.00

6438239.00

5710957.00

10286001.00

5242558.00

4498733.00

5873327.00 1844873.00

3220196.00 1489285.00

2185174.00

2015940.00

4929736.00

1816338.00

2173851.00

1981233.00

309015.00 265 732.00

203771.00 282 499.00

4 429 380 603.00

4 612 302 870.00

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CHAPITRE 2 Elaboration du budget

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I. Organisation financière des collectivités locales : L’organisation financière des collectivités locales est régie par la loi. Celle-ci impose les principes et les règles qui permettent une transparence dans la dépense publique. Elle passe par le budget. En effet, selon les termes mêmes de la loi sur l’organisation financière des collectivités locales et de leur groupement, « le budget est l’acte par lequel est prévu et autorisé l’ensemble des charges et des ressources de la collectivité locale ou du groupement ». Autrement dit, toutes les interventions de la collectivité locale, à incidence financière y sont présentées, délibérées et votées. 1 – budget : Le budget est l’acte par lequel est prévu et autorise pour chaque année budgétaire l’ensemble des ressources et des charges des collectivités locales ou du groupement. L’année budgétaire commence le 1er janvier et se terminer le 31 décembre de la même année. Le budget comprend deux parties : - Le premier partie décrit les opérations de fonctionnement tant en recettes qu’en dépenses. - La deuxième partie est relative aux opérations d’équipement, elle présent l’ensemble des ressources affectées a l’équipement et l’emploi qui en est fait. Le budget peut comprend : en outre des budgets annexes et des comptes spéciaux. Le budget doit être équilibre dans chacune de ses parties. 1 – 1) Les recettes : Les recettes de commune urbaine comprennent. -Les impôts et taxe -Les redevances et rémunération pour service rendus 17

-Les ressources provenant du transfert de la part des impots et taxes de l’Etat affectée aux communes -Les subventions accordes par les l’Etat ou par d’autre personnes morales de droits public -Les produits des emprunts autorisent -Les revenus de la propriété et des participations -Les fonds de concours -Les dons et legs -Les recettes diverses et autres ressource diverses et autres ressources prévues par les lois et règlements. 1 – 2) Les dépenses : Les dépenses des communes urbaines comprennent - Les traitement et indemnités du personnel et les primes d’assurances - Les dettes exigibles - Les dépenses relatives à l’exercice des compétences mises à leur charge par la loi - Les contributions et transfert de ressource au profit des groupements des collectivités locales. Les dépenses et les recettes sont présentées par section et chapitre, subdivises en article, en paragraphe et en lignes budgétaires conformément a la nomenclature budgétaire établi par arrête conjoint du ministre de l’intérieur et du ministre charge des finances. 2 principes budgétaires : Quatre grands principes s’appliquent à l’élaboration du budget des collectivités locales. Le principe d’annualité, qui prescrit que le budget ne concerne qu’un exercice. Le principe d’universalité, qui consacre que toutes les recettes et toutes les dépenses sont inscrits.

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Le principe d’unité impose de retracer toutes les opérations financières dans le budget, sans contraction. Le dernier principe est celui de l’équilibre budgétaire qui impose à un budget d’être équilibré en recette et dépense. Règle de présentation : Les collectivités locales sont tenues, pour la présentation de leur budget, de respecter les règles relatives aux finances locales. Le budget doit être présenté en deux parties : une partie fonctionnement et une partie investissement. La première retrace les dépenses récurrentes de fonctionnement et la seconde les opérations d’investissement de la collectivité. Les deux parties doivent être équilibrées. Lorsqu’un excédent prévisionnel apparait dans la partie fonctionnement, il est obligatoirement inscrit en recette pour la partie investissement. Les comptes d’affectation spéciale (qui permette de spécialiser des ressources pour un projet) sont présentés et les crédits ouverts sont égaux au solde libre du compte, soit les recettes déjà réalisées. Les budgets annexes (qui traitent généralement du fonctionnement d’un service public local à caractère industriel battoires, marché de gros…- sont également présentés en recettes et emplois. En inscrit dans le budget général. En cas d’excédent, celui-ci est inscrit comme recette dans la partie investissement. Le budget est présenté selon la plan comptable normalisé (chapitre, article paragraphe et ligne). Cette normalisation permet d’obtenir un découpage des dépenses locales selon la nomenclature économique.

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3- préparation de budget : 3 – 1) 1er partie le budget fonctionnement : Cette partie comprend les recettes évaluatives et les dépenses ordinaires du fonctionnement a- les recettes : En plus d’être titre de budget est numérotes, et cela pour facilites l’analyse comptable du budget et permet ont traitement informatique. Le budget et divers en : -section -chapitre -article -paragraphe Les sections des recettes : -section 1 : impôts et taxes -section 2 : produit de service -section 3 : produit de redevance des biens -section 4 : les concessions -section 5 : recettes diverses accidentelles -section 6 : subvention et fonds de concours -section 7 : recettes diverses Les sections sont divisés en chapitre qui se divises en articles portent des numéros en série les articles sont finalement divises en paragraphe. Nature des recettes Impôts et taxes Impôts et taxes assimilée Taxe urbaine Taxe d’édilité

Paragraphe

Article

1 2

Chapitre Section 1 1 1 1 1 1 1

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b- les dépenses : La numérotation des dépenses est semblable e celle des recettes. Les sections des dépenses sont : Section 1 : le conseil communal Section 2 : dépense du personnel Section 3 : matériel de frais et de fonctionnement Section 4 : subvention Section 5 : dépense diverses et imprévues Section 6 : dettes communales amortissable Section 7 : dépense d’ordre Section 8 : versement de l’excédent prévisionnel a la 2eme partie de budget 3 – 2)2eme partie le budget d’équipement : La numérotation des titres est de la même façon que celle de 1er partie que ce soit pour les recettes on les dépenses a- les recettes : Section 1 : excédents des recettes Section 2 : produits et aliénation du domaine prive de la commune Section 3 : fonds et concours Section 4 : emprunts Section 5 : subvention b- les dépenses : Section 1 : subvention budget Section 2 : acquisition mobilier Section 3 : travaux neufs et grosses opérations Section 4 : acquisition immobiliers Section 5 : autres dépenses d’investissement Section 6 : emplois des fonds de concours

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3 -3) récapitulations générale du budget : Cette récapitulation enregistre l’ensemble des recettes et des dépenses proposées d’une part et d’autre part l’ensemble des recettes et des dépenses admises selon : -le budget principal -le budget annexe -les comptes spéciaux Récapitulation générale du budget Proposées Admises Désignation Recettes Dépenses Resettes Dépenses Budget 1er partie * * * * 2eme partie * * * * ** * * **

Total Budget annexe Comptes spéciaux Total général

** * * **

** * * **

** * * **

3 –4) La balance : Est enregistre l’ensemble de récapitulation générale avec l’indication de l’excèdent des recettes ou des dépenses (en principe cela ne se produire car l’équilibre du budget et une condition obligatoire) Désignation - Les recettes - Les dépenses L’excédent - Recettes - Dépenses

Proposées pour…….. * *

Admises …….. * *

3 – 5) L’arrête du budget : Le budget est arrête avec des numéros et des lettres par le président du conseil municipal et cela en ce qui concerne les recettes et les dépenses.

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Aussi le budget est arrête par les autorise tutelles en chiffres et en lettres. Pour l’ensemble des recettes et dépenses admises, puis il est vise par le ministre de l’intérieur après visa du ministre de finances. Remarque :

Si le budget n’est par le ministre de l’intérieur il est alors présent au premier ministre. Exemple de préparation de budget :

1er partie budget de fonctionnement en 2010 : Recettes Section 1 : recettes de fonctionnement -ch.10 : domaine d’administration générale -ch.20 : domaines des affaires sociales -ch.30 : domaines des affaires techniques -ch.40 : domaines des affaires économiques -ch.50 : domaine de soutien -ch.60 : domaines de consolidation des résultats

Dépenses Section 2 : dépenses de fonctionnement -ch.10 : domaine d’administration générale -ch.20 : domaine des affaires sociales -ch.30 : domaine des affaires techniques -ch.40 : domaine des affaires économiques -ch.50 : domaine de soutien -ch.60 : domaine de consolidation des résultats

Ch.10 :21427800.00 Ch.20 :331350.00 Ch.30 :6512550.00 Ch.40 :5246900.00 Ch.50 :348100.00 Ch.60 :00

Ch.10 : 21444200.00 Ch.20 : 1658500.00 Ch.30 : 5123600.00 Ch.40 : 00 Ch.50 : 2675400.00 Ch.60 : 296500.00

Totale = 33866700.00

Totale = 33866700.00

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2eme partie budget d’équipement en 2010 : Recettes Section1 : recettes d’équipement -ch.10 : domaine d’administration générale -ch.20 : domaines des affaires sociales -ch.30 : domaines des affaires techniques -ch.40 : domaines des affaires économiques -ch.50 : domaine de soutien -ch.60 : domaines de consolidation des résultats Ch.10 : 00 Ch.20 : 00 Ch.30 :.00 Ch.40 : 00 Ch.50 :2965000.00 Ch.60 : 00

Dépenses Section2: dépenses d’équipement -ch.10 : domaine d’administration générale -ch.20 : domaines des affaires sociales -ch.30 : domaines des affaires techniques -ch.40 : domaines des affaires économiques -ch.50 : domaines de soutien -ch.60 : domaines de consolidation des résultats Ch.10: 2036000.00 Ch.20: 00 Ch.30:929000.00 Ch.40:00 Ch.50:00 Ch.60:00

Total : 2965000.00

Total : 2965000.00

Les comptes spéciaux A- Les Comptes d’affectation spéciale en 2010 : Comptes d’affectation spéciale Travaux d’entreprises à la demande des particuliers Comptes de l INDH Totale des comptes d’affectation spéciale

Recettes 150000.00 150000.00

Dépenses 150000.00 150000.00

150000.00 1800000.00

150000.00 1800000.00

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B- Comptes de dépenses sur dotation en 2010 : Eclairages publics (redevances) Points d’eaux publiques (redevances Total des comptes de dépenses/dotation Totale des comptes d’affectation spéciale Total des comptes spéciaux

Recettes 1500000.00 500000.00 2000000.00

Dépenses 1500000.00 500000.00 2000000.00

1800000.00

1800000.00

3800000.00

3800000.00

RESUME DU BUDGET : Récapitulation du budget 2010 Désignation

Propose Recettes Dépenses

Admis Recettes dépenses

Budget 1er partie

33866700.00 33866700.00

--

--

2eme partie

2965000.00

2965000.00

--

--

Total budget

36831700.00 3683700.00

--

--

Compte spéciaux

3800000.00

--

--

Total général

40631700.00 40631700.00

--

--

3800000.00

Balance Désignation Recettes Dépenses Excédent

Crédit proposes pour l’année 2010 40631700.00 40631700.00 00.00

Crédit proposes pour l’année…… -------

25

4- Elaboration et approbation des budgets des collectivités locales : 4 – 1 Les orientations de la lettre de cadrage : Le ministre de l’intérieur initie le processus d’élaboration par une lettre de cadrage qui définit les grandes orientations dans l’élaboration du budget des collectivités. C’est l’occasion de rappeler les principes et d’insister sur les choix politiques de l’Etat qu’il souhaiterait voir traduit dans les budgets de communes. 4 – 2 Les prévisions des recettes : L’obligatoire de présenter un budget équilibré dans ses deux parties suppose une prévision préalable aux inscriptions de dépenses des recettes des deux parties. Cette prévision est faite à la fois par les services des finances en ce qui concerne les impôts recouvrés par eux et par le régisseur de la commune en ce qui concerne les impôts recouvrés par les communes. 4 – 3 Les dépenses obligatoires : La législation sur l’organisation financière des collectivités locales impose d’inscrire obligatoirement un certain nombre de dépenses dans le budget. Ces dépenses comprennent les dépenses de personnel, le remboursement des échéances de la dette, l’entretien de la voirie, et… Cette disposition assure que le budget qui soit présenté ne soit équilibré que grâce aux arriérés sur les dépenses obligatoires. En cas de manquement, le ministre de l’intérieur peut procéder à des inscriptions d’office de ces dépenses et supprimer des programmes non obligatoires.

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4 – 4 Le vote et l’approbation du budget : Le projet de budget des communs est présenté aux délibérations et au vote des assemblées compétentes au débit de la session du mois d’octobre. L’approbation formelle, après débat, par le conseil est indispensable pour donner au budget sa portée juridique. Après le vote, le budget doit pour devenir exécutoire, être transmis à l’autorité de tutelle qui en contrôle la légalité. Le pouvoir de la tutelle (Walis et gouverneurs) est limité à contrôler la légalité du budget, c’est-à-dire, l’inscription des dépenses obligatoires et l’équilibre des parties. Ils doivent respecter les choix budgétaires légaux de la commune. Une fois cette étape franchie, le budget est transmis aux ministères de l’Intérieur et des finances. C’est eux qui visent les budgets des collectivités locales, à l’exception des communes rurales dont le budget est visé par le gouverneur. 5- Exécution de budget : Le budget est un document évaluatif de l’ensemble des recettes et des dépenses. Il est joue le rôle d’une autorisation qui permet en fonctionnaire d’extraire les recettes et de payes les dépenses écrits dans ce document donc n’importe que l’opération qui ce produit or le document du budget sera considère comme un acte illégal. Sur cette base on peut dire que la comptabilité locale est un ensemble de règle juridique qui détermine les devoir et les responsabilités des personnes chargées d’exécute le budget qui sont, les ordonnateurs et le comptable générale. 27

- L’ordonnateur : C’est le président du conseil municipal. Auquel la loi permet de prendre toute les discisions administratives pour les recettes et les dépenses, aussi il autoriser à donner les ordres pour exécuter ces décision. Finalement il peut avoir l’initiative de charges le budget pendent l’année financier dans ce cas il présent ces chargement devant le conseil et les autorités locales. - Le comptable générale : Toute personne qualifie juridiquement pour contrôler et viser toutes sortes d’ordre de payement soit de recettes aux dépenses émises par les ordonnateurs. Ont peut classer les comptable généraux en. - Le trésorerie générale du royaume : Il est considère comme le plus grand comptable général du royaume, il contrôle tous les comptable.il est l’exécutif principal des budgets générale de l’Etat en plus il présente les résultats des compte de gestion devant la autre cour des comptes. - Le trésorerie provinciale : C’est un nouveau poste, il est concéder comme un comptable générale il s’agit sous l’ordre du trésorerie générale est exécutes l’opération financier au niveau de la province. - Le receveur des finance : C’est un comptable générale poste qui est entrain de disposition. - Les percepteurs et les receveurs communaux : Sa mission se limite dans l’exécution de l’opération financière en relation avec le budget des communes et leurs groupements la un double rôle, le premier c’est de recevoir les recettes de l’Etat ou de la commune, le deuxième c’est de règle les dépenses ordonnées par les ordonnateurs.

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CHAPITRE 3 La gestion de rémunération des salaries

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INTRODUCTION :

-Le salaire : Le salaire : c’est une somme d’argents qui prends la salarier en contre partie de travail effectue. -Les preuves de paiement : La législation du travail a prévu des moyens spécifiques en la matière qui sont : La carte de travail : A défaut d’un contrat écrit ou d’une lettre d’engagement, l’employeur est tenu de délivrer une carte de travail à chaque salarié. Le bulletin de paie : Sa délivrance au salarié est imposée par la loi. C’est un document comportant un certain nombre de mentions qui permet de renseigner le salarié sur les modalités de calcul de sa rémunération, la période de travail, primes, déductions,… Le livre de paie : Ou carnet de paie est un registre qui est obligatoirement tenu dans chaque entreprise, il doit reproduire proprement et par ordre de date toutes les montions portées sur le bulletin de paie. Il doit être présenté, sur leur demande, aux inspecteurs de travail et ceux de la caisse nationale de sécurité sociale. I- Le salaire de basse (traitement de basse) Le salaire de base constitue la rémunération perçue par le salarié en contrepartie de sa prestation de travail. Il correspond généralement à un montant mensuel, il est donc calculé en fonction du temps effectif travaillé. Salair de base = nombre d’heurs normales X taux horaire normal 30

1-Exemple : Indice Du 1 au 100 Du 101 au 150 Du 151 au plus

Valeur 98,85 79,62 50,92

Indice * valeur 9885 3981 1527,6

II- Les majorations de salaire : 1-Les heures supplémentaires : L’heure supplémentaire est celle effectuée au-delà de lé duré légale du travail. A l’occasion de l’accomplissement d’heures supplémentaires ou de période de travail la nuit, les dimanches et jours fériés, les salaires peuvent percevoir des majorations de salaire. Certaines de ces majorations sont prévues par la loi. Elles peuvent aussi résulter des accords collectifs ou les cas échéant, du contrat de travail. Les heures supplémentaires sont payées avec majoration de : -25% le jour, -50% la nuit (de 22 heures à 5 heures du matin) Ces taux sont portés à 50% le jour et 100% la nuit si les heures supplémentaires sont effectuées pendant les repos hebdomadaires et les jours fériés 2-Les primes et gratifications : Les primes et les gratifications sont des sommes d’argent remises par l’employeur à ses salariés. 2-1Prime d’ancienneté : Prime ajoutée au salaire d’un employé ayant les conditions d’ancienneté Requises :

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La prime est de : 5% du salaire de base (plus les heures supplémentaires) si service entre 2 à 5 ans. 10% si service entre 5 et 12 ans. 15% si service entre 12 et 20 ans. 20% si service est supérieur de 20 ans

III-

Les sommes n’ayant pas les caractères de salaire :

Seules les sommes versées en contrepartie de la prestation de travail ont le caractère de salaire. Les remboursements de frais professionnels, les indemnités, les allocations familiales versées par l’Etat n’ont pas le caractère de salaire. 1-Les frais professionnels : Taux pour les besoins de calcul est 20% du traitement de base plafond 2333,33dh mensuelle et 28000 annuelle. 2 - Les frais déplacement : Les frais de déplacement englobent le prix des titres de transport et de l’hébergement ainsi que les dépenses supplémentaires encourues pour les repas. 3- Les indemnités : Les indemnités sont des sommes d’argent attribuées à un salarié en réparation d’un dommage ou un préjudice, en compensation de certains frais, ou encore pour tenir compte de la valeur ou de la durée des services rendus.

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3-1 Indemnités de résidence : Le royaume e été divis en 3 zones A, B, C : - Idm1 :25% du traitement de base (concernant tous les personnels) - Idm2 : 10% du traitement de base (concernent les personnels d’échèle 5 a 6) 15% du traitement de base (concernent les personnels d’échèle 7 a 11) - Idm3 : 10% du traitement de base (concernant tout les personnels) 3-2 Indemnités de hiérarchie : Cette indemnité a été prise par le décret 2-77-68 le 01/07/2009 comme suit : Echelle 5 : 21288 par ans Echelle 6 : 22512 par ans Echelle 7 : 25536 par ans Echelle 8 : 28596 par ans

Echelle 9 : 30960 par ans Echelle 10 : rien Echelle 11 : rien

3-3 Indemnités de sujétion : Cette indemnité a été précise par le décret 2-94-505 le 1/07/2009 Echelle 5 a 9 le montent d’indemnité et 3660 dh par ans Echelle 10 le montant d’indemnité est 17400 dh par ans Echelle 11 le montent et aussi 17400 dh par ans

3-4 Indemnités d’encadrements : Selon le décret 2-89-40 le 26/01/1989 les échelles bénéficiant de cette un sont décrites dans le tableau suivant : 33

Echelle 10 Echelle 11

-d’échelant 1 a 5 : rien -d’échelant 6 est plus : 10596 par ans -d’échelant 1 a 5 : 18780 par ans -d’échelant 6 est plus : 55800 par ans

4-Les allocations familiales : Ce sont des prestations servies aux salariés ayant des enfants à charge. Le montant des allocations familiales est de 200 Dh. Par mois pour chacun des 3 premiers enfants et de 36 Dh. Par mois pour chacun des 3 suivants. (Avec un maximum de 708 Dh.) IV- Les retenues sur salaires : 1-caisse marocaine de retraite(CMR) Le montant de CMR ce calcule comme suit : CMR= (traitement de base+indemnité de résidence (T.Bx10%) +indemnité de hiérarchie+ indemnité de sujétion+indemnité encadre) x 10% /12 mois.

2-assurance maladies obligatoire (AMO) Assurance maladies obligatoires est prévois par CNOPS pour le secteur publique le régulation de la couverture médicale est obligatoire par l’agence national de l’assurance national de l’assurance maladie (ANAM) Le montant d’AMO calcule comme suite : AMO= (Traitement de base+indemnité de résidence (T.Bx10%) +indemnité de hiérarchie+indemnité de sujétion) x 2.50%/12mois.

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3-L’impôt sur le revenu (IR salariale) : 3-1 La détermination de la base imposable : Salaire brut global(SBG) -Elément Exonérés = Salaire brut imposable (SBI) -Eléments déductibles = Salaire Net imposable (SNI) ou base imposable

_ Elément exonérés : -Toutes les indemnités réparatrices justifiées _ Elément déductibles : -Les frais professionnels (taux retenu pour besoins de calcul est 20% plafond 2333.33 dh mensuelle et 28000 annuelle). -Les cotisations à la CMR. -Les cotisations aux Mutuelles (AMO) 4-2 Le calcul d’IR : - L’impôt avant déduction pour charges de famille L’impôt avant déduction est calculé en appliquant au S.N.I. un barème de taux de taux progressifs. Tranches du S.N.I (en dh) 0 – 30000 30001 – 50000 50001 – 60000 60001 – 80000 80001 – 180000 Au-delà de 180001

Taux en % 0% 10% 20% 30% 34% 38%

Somme à déduire (en dh) 0 3000 8000 14000 17200 24400

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- L’impôt après déduction pour charges de famille (Impôt du) Les salaries ayant des charges de famille bénéficiant de la déduction d’une somme égale à 30 dh par mois et par personne à charge (épouse, enfants) dans la limite de 180 dh par mois. Impôt exigible = impôt avant déduction – déduction pour charge famille.

V- Le salaire Net à payer : Total des gains -Total des retenues

Salaire de base + Heures supplémentaires + Primes + Indemnités -Cotisation salariales (CMR, Mutuelle) -IR

= Salaire Net Payer

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Listes des références bibliographiques - Bulletin officiel dahir n 1-09-02 du 22 safar 1430(18 février 2009) portant la promulgation de la loi 45-08 relatives à l’organisation des finances des collectivités locales 45-08 relatives à l’organisation des finances des collectivités locales. - Dahir n 1-02-297 du 25 rajab 1423 (3 octobre 2002) portant la promulgation de la loi n 78-00 relatives à la droit communal. - Dahir n 2-09-441 du 17 muharram 1431(3 janvier 2010) relative a la comptabilité publique des collectivités locales. - Etude comparative des capacités de financement des collectivités locales des provinces Nord par l’agence de promotion et de développement Nord. - Le plan comptable générale des collectivités locales ou Maroc (Rachid boubakry) - Paie et déclaration fiscal et sociale OFPPT. - Organisation territorial au Maroc. - Le salaire des communes ministres de finance et de privatisation.

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