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RAPPORT DE STAGE OUVRIER ENSIT2012 INTRODUCTION GENERALE Le stage d’ouvrier est une bonne occasion, non seulement pour

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RAPPORT DE STAGE OUVRIER

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INTRODUCTION GENERALE Le stage d’ouvrier est une bonne occasion, non seulement pour côtoyer la vie sur chantier de prés et connaitre les taches de chaque membre de l’équipe, mais aussi pour approfondir les connaissances et envisager des compétences techniques dans le domaine de Génie Civil. Cette expérience permet à l’élève ingénieur de faire les premiers pas dans le monde professionnel et d’améliorer ses connaissances et ses informations à travers l’observation des grands projets et des différents ouvrages. C’est dans ce contexte que je me suis amené à passer ce stage de première année dans un projet de bâtiment assez important au sein de la société Chaabane et Cie. J’avais même la chance d’être présente depuis la phase de fondation sur laquelle se base tout ouvrage. Ce présent rapport sera dédié aux différentes taches auxquelles j’ai assisté durant cette période de stage. Ce travail est donc scindé en deux parties : La première est une partie descriptive de l’organisme d’accueil : la société Chaabane et Cie; son historique, ses services et de son projet : INTERNATIONAL CITY CENTER. La seconde partie, la plus intense, présente elle même des sous parties concernant les travaux réalisés sur chantier. En effet ; la première sous partie est consacrée à la présentation des travaux de fondation dans le chantier : depuis les phases préparatifs de terrassement et de fouilles jusqu’à la réalisation de la chape. Alors que la deuxième, elle est réservée aux travaux de structures de réalisation d’un plancher haut RDC décrivant toutes les étapes nécessaires : le coffrage, le décoffrage, le ferraillage… La dernière sous partie présente un aperçu de la vie sur chantier décrivant les relations humaines entre les employés ainsi que certaines difficultés que rencontrent l’équipe, et critiquant quelques problèmes de sécurité. Ce travail a été achevé par une conclusion générale présentant les observations et les remarques tirées pendant la période du stage.

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L’ORGANISME D’ACCEUIL  1. Société Chaabane et Cie 1.1.

Présentation de la société

Chaabane et Cie est l’une des plus grandes ingénieries-construction de la Tunisie. Fondée en 1976, elle fournit les premières techniques de gestion et de services directement liés à : élaborer, gérer, concevoir, construire et exploiter des installations pour ses clients. Le capital de cette société est : 13.265.000 Dinars.

1.2.

Les services de la société

La société Chaabane et Cie apporte une expertise sur les marchés spécifiques qu’elle desserve, tout en appliquant des compétences essentielles à tout ses travaux. La conception, la construction, l’exploitation et le maintien des fonctions comprennent divers aspects des domaines suivants : -

Installations et fonctionnement des systèmes ; Bâtiments et entretien de l’infrastructure ; Construction et réparation mineure ; Motifs et routes de surface ; Conception des installations et de la planification ; Utilitaires systèmes ; Service de garde Marchés et des achats ; Service de transport.

Dans les constructions et les activités de génie civil, des solutions intéressantes sont proposées sur la base de l’expérience, la recherche et la connaissance. Le statut de la société est : « penser, résoudre, répéter ». La société a eu beaucoup de succès dans les bâtiments et est très impliquée dans tous les principaux secteurs publics-routes, autoroutes, canaux, voies ferrées, des viaducs et grands aéroports internationaux de sections importantes de l’infrastructure pour le système de transport et d’approvisionnement en eau et stations d’épuration. Bien que cette société était à l’origine essentiellement un spécialiste dans les bâtiments et d’autres projets, elle s’est diversifiée dans le secteur public en se concentrant sur de grands WIEM CHOUAYET

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complexes industriels, laboratoires de recherches, complexes commerciaux et résidentiels, hôpitaux, cinémas, parcs de stationnement, des amphithéâtres et les parcs d’agrément publics et a prouvé maintes de nouveau pour devenir un leader dans chaque nouveau défi. Les projets réalisés par la société ne sont pas seulement nombreux mais aussi très variés et touchant différents secteurs. Elle a construit plusieurs immeubles de bureaux, des majeurs sièges de banques, plusieurs écoles, lycées et centres de formation. De nombreux hôtels, centre de villégiature et condos ont été réalisés pour l’industrie du tourisme. La société a entrepris son premier projet dans le tourisme par la construction de l’hôtel 5étoile Mahdia Palace en 1995.

1.3.

Les projets de la société

Parmi les fameux projets de cette société, on peut citer à titre d’exemples : -

Les offices : le gouvernorat de Sfax (1994-1995) :

Le projet dont le client est le ministère de l’intérieur, consiste à la construction du nouveau siège du gouvernorat sur une superficie de 6000m 2. Le bâtiment est situé dans la zone Sfax el Jadida, composé d’un sous sol, un rez de chaussée et 4 étages. La durée de réalisation du projet était de l’ordre de 540jours. -

Les hôtels : hôtel l’Africa 5* (2001-2002) :

Le projet dont le client est : El Mouradi Hôtels, est un hôtel de vile situé dans l’Avenue Habib Bourguiba Tunis et constitué d’une tour, de bureaux, des salles de conférences, une annexe, un sous sol et un grand hall d’accueil. Les travaux ont duré presque 20 mois. -

Les banques : BIAT (2000-2002) :

Le projet dont le client est la banque internationale arabe de Tunisie, consiste à l’exécution des travaux de superstructure et revêtement de façade : bâtiment de bureaux, deux sous sols, un rez de chaussée et 6 étages sur une superficie de 32500 m 2. La durée nécessaire pour la réalisation des travaux était de l’ordre de 20 mois. -

Les écoles : la faculté de médecine de Tunis (2000-2002) :

Le projet dont le client était le ministère de l’enseignement supérieur est situé à Bab Saadoun, Tunis et composé d’amphithéâtres, administration, centre de documentation, laboratoires, locaux techniques et logements sur une superficie de 30000 m 2. La durée de l’exécution du projet était de 24 mois.

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1.4.

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Assurance Qualité / Contrôle Qualité

Chaabane & Cie exploite un système de gestion de la qualité selon les exigences des normes internationales qui garantissent que toutes les étapes d'un projet, y compris la portée des travaux de conception, d'approvisionnement et de construction sont contrôlées et vérifiées pour garantir la conformité avec le client, la société et l'Etat des obligations d’art.

1.5.

Travail de groupe

Chaabane & Cie présente des modalités de travail avec un certain nombre de partenaires hautement qualifiés et spécialisés et de consultants dans le domaine de ces activités pour mieux élargir une base de compétences de haute qualité [8].

2. Description du projet: « INTERNATIONAL CITY CENTRE » Le projet intitulé « INTERNATIONAL CITY CENTRE : SITS 3éme tranche » est un projet de bâtiment se situant au niveau du centre urbain nord.  Le projet consiste à la construction d’un immeuble résidentiel, bureautique et commercial. L’ouvrage renferme un rez de chaussé, un sous sol, un parking et sis étages. La décomposition des travaux sur chantier comporte 3 ailes : aile droite, joint central et aile gauche.  Le cout estimé pour ce projet est d’environ : 13.000.000 Dinars.  Le délai d’exécution du projet est de l’ordre de : 36mois.  La date du début des travaux : juillet 2012. Les travaux pour ce projet ont commencé réellement trois ans auparavant mais elles étaient arrêtées après la construction d’un sous sol pour des raisons politiques. Le mois de juillet 2012 était donc la date de la reprise des travaux pour ce projet. Les concepteurs du projet L’ingénieur conseil  de ce projet est : Maatouk Fraj et l’architecte réalisateur de tout les plans nécessaires est : Ayed Sriha. Le bureau de contrôle est : Veritas. Le promoteur est : société immobilière « INTERNATIONAL CITY CENTRE ».

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 Sur le terrain on trouve de nombreux engins utiles dans les travaux ; citons à titre d’exemple : -

Grue ; Pelle hydraulique ; Tractopelle ; Téléscopie ; Les camions ; Les toupies ;

On note aussi la disposition d’une centrale à béton facilitant tous les travaux de coulage de béton dans ce chantier ou même les chantiers voisins appartenant à la société Chaabane et Cie.

Figure1 : centrale à béton [3] Le chantier renferme un atelier de ferraillage équipé de tous le matériel nécessaire pour l’exécution des travaux de ferraillage, sous la direction d’un chef de ferrailleurs avec une équipe de trentaine de ferrailleurs. N’oublions pas la présence d’un chef chantier, deux chefs d’équipes avec un nombre assez important d’ouvrier partagé en deux équipes ; l’une s’occupant de la partie de fondation et l’autre des travaux de structure.

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LES TRAVAUX SUR CHANTIER 1. Travaux de fondations  1.1.

Introduction

Durant cette période du stage, j’avais l’opportunité d’être présente lors de l’exécution des travaux de fondations. J’ai pu voir toutes les étapes nécessaires. J’ai ainsi assisté aux travaux de terrassement, d’excavation de fouilles, de ferraillage des semelles, des radiers, des longrines et de la réalisation de la chape.

1.2.

Définition et type de fondations

On appelle fondations : l’ensemble des ouvrages enterrés qui transmettent au sol le poids de la construction [2]. Elles assurent également la stabilité de l’habitation par une répartition correcte des charges. Il existe deux types de fondations :  Les fondations profondes : systèmes de fondation par puits ou pieux employés quand le bon sol est situé en profondeur. Le niveau de fond de fouille est à un niveau supérieur au sol d’assise de la fondation.  Les fondations superficielles : utilisées quand le bon sol est proche de la surface. Ce type de fondations comprend les semelles, les longrines et les plots. Le niveau de fond de fouille est le sol d’assise de la fondation [7].

 Pour notre chantier, la fondation étant superficielle : les profondeurs de toutes les fouilles ne dépassant pas les 3m. On a eu recours à des semelles, des radiers, des longrines… Les critères influant le choix d’une fondation sont : -

La qualité du sol ; Les charges amenées par la construction ; Le coût d’exécution.

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1.3.

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Travaux topographiques

La réalisation d’un ouvrage nécessite de le positionner sur le sol. Cela signifie qu’il faut situer l’ouvrage en altitude par rapport au niveau du terrain, et en plan par rapport à la surface du terrain. Pour cela, il est nécessaire d’effectuer des mesures en hauteur et des mesures en plan. La topographie permet d’effectuer ces mesures avec la précision nécessaire. Durant la période du stage, plusieurs taches d’implantation ont été réalisées : -

Suivi de l’épaisseur et de la largeur de chaque couche de terrassement. Travaux de mise à la cote en utilisant l’appareil niveau et une mire.

Figure2 : matériel de topographie [3] -

-

-

Mise en place des piquets d’implantation : ils permettent de repérer les alignements principaux ; ce sont des piquets en acier, plantés bien solidement dans le sol, à l’extérieur de la zone de construction. Il faut les conserver jusqu’à la fin des travaux de terrassement et de fondation. Mise en place d’un repère général de niveau : c’est un piquet en bois ou autres solidement fixé dans le sol avec du béton. La tète de clou plantée dans les piquets indique un niveau, une altitude qui servira de référence pendant toute la construction. Traçage des semelles : on projette puis on trace les axes directement sur le béton de propreté en utilisant les fils à plomb.

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1.4.

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Terrassement et excavation de fouilles

1.4.1. Le terrassement Le terrassement est l’ensemble des mouvements appliqués au sol pour modifier ses reliefs, afin de le rendre apte à l’implémentation d’un projet. Les travaux de terrassement ont pour objet de creuser le terrain (déblai) et de transporter la terre ainsi extraite et de le mettre en dépôt (remblai) et de l’utiliser. Déblai : consiste à abaisser le niveau du terrain par enlèvement des terres. Remblai : consiste à rapporter des terres afin de relever le niveau. 1.4.2. Les fouilles La fouille est une ouverture que l’on pratique dans la terre pour permettre à découvrir ce qui y est enfermé ou pour faire les fondations d’une maison, pour creuser une mine, un canal, etc. Le godet est choisi en fonction de la largeur de la fouille.

Figure3 : exécution d’une fouille [3]

1.5.

Rabattement de la nappe

C’est une méthode à la fois simple et efficace. Pratiquée dès que l’on se situe à une faible profondeur par rapport au niveau d’eau. On rabaisse le niveau de la nappe à la cote du chantier. Pour ce faire, on creuse des puits par forage (faible diamètre) que l’on équipe de pompes. On utilise aussi des pointes filtrantes enfoncées dans le sol. WIEM CHOUAYET

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Les capacités de pompage étant de nos jours « quasi » illimitées, on utilise le rabattement de la nappe dès que la situation le permet. 

Dans ce chantier, on a eu recours à des pompes de surface aspirant l’eau arrivant dans un puisard dans les coins des fouilles réalisées.

Figure4 : réalisation d’un puisard [3]

1.6.

Béton de propreté

C’est une couche de béton maigre : faiblement dosé en ciment : 250kg/m3 (dans le cas de notre chantier) mis en place au fond de la fouille et destiné, une fois durci, à protéger le béton des semelles de fondations des risques de souillures occasionnées par des matières terreuses et végétales [4]. Cette couche dite d’enrobage sert pour que les écarteurs qui tiennent le ferraillage ne puissent pas entrer dans la terre pendant la mise du béton.  Il est conseillé de faire le coulage du béton de propreté immédiatement après le terrassement pour empêcher la décompression du sol ce qui était bien le cas dans ce chantier.

1.7.

Les semelles

La charge est transmise sur le sol d’assise de fondation par l’intermédiaire des semelles. Dans ce chantier on distingue deux types de semelles [7] :  Semelles isolées : fondation des poteaux ;  Semelles filantes : fondation des voiles. WIEM CHOUAYET

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1.7.1. Ferraillage des semelles isolées Les armatures des semelles comportent deux couches d’acier superposées. L’une sert d’armature principale dans le sens longitudinal, l’autre sert à la répartition des charges dans le sens transversal [6]. Ce type de semelles travaille à la fois en compression et en flexion. Les armatures y sont incorporées afin de lutter contre la traction engendrée par cette flexion.

Figure5 : détails des semelles [3]  Pour quelques semelles sur chantier on a eu recours à des films de polyane; remplaçant le béton de propreté pour empêcher le mélange du sol avec les matériaux lors du remplissage du béton. Sur le chantier, les semelles réalisées présentent deux nappes l’une dite supérieure et l’autre dite inférieure.

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Figure6 : ferraillage d’une semelle isolée [3] 1.7.2. Ferraillage des semelles filantes Le ferraillage se fait directement en place et après l’arrivé des barres déjà coupés au nombre adéquat (précisé dans le cahier de ferraillage) [6]. On relie les barres longitudinales et transversales à l’aide des fils d’attaches. Les armatures transversales s'opposent à la traction du béton engendrée par la flexion. Les armatures longitudinales assurent le chaînage de l'ensemble.

Figure7  : ferraillage d’une semelle filante [3]

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Ferraillage des voiles Cette opération consiste à couper les barres longitudinales et transversales et de les relier ensemble à l’aide des fils d’attaches.

Figure8 : ferraillage du voile extérieur [3] Le nombre et la longueur de ces barres est précisé dans le cahier de ferraillage.

1.8.

Le radier

Lorsque les semelles deviennent trop importantes et que l'on ne veut pas aller fonder en profondeur, il est intéressant de construire un radier général. Le bâtiment est alors posé sur une sorte de plancher. Le radier est une plate forme maçonnée qui est la base de départ d’un bâtiment et qui sert d’assise stable à l’ensemble de la construction [4]. Une première nappe d’armatures est positionnée sur des cales servant à assurer l’enrobage des aciers. Des écarteurs en acier sont placés sur la première nappe pour en supporter une deuxième. L’ensemble est ligaturé à l’aide des liens en acier.

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Figure9 : ferraillage du radier général [3]  Les cales d’armatures : les armatures sont maintenues éloignées du coffrage, du sol ou des bordures par la mise en place de cales, pour limiter leur déplacement lors du coulage du béton [5].

Figure10.1  : les cales 5cm

Figure10.2 : les cales 2.5cm

Figure10 : les cales d’armatures [3] WIEM CHOUAYET

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1.9.

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Les longrines

Mécaniquement ce sont des éléments de fondations qui fonctionnent comme des poutres. Elles sont généralement préfabriqués en béton armé ou en béton précontraint [5]. Le principe de ferraillage est identique à celui des éléments fléchis. L’enrobage des armatures est celui des semelles. La longrine permet : -

La liaison entre les poteaux ; De supporter la charge des murs ; De diminuer des risques de fissuration des cloisons suite à un tassement du sol ; D’assurer la stabilité de construction.

Figure11  : ferraillage d’une longrine [3]  Sur chantier, vu que la nappe d’eau était assez forte, les barres d’acier ont été renversées : ceux présentant le diamètre inférieur sont en bas alors que ceux présentant le diamètre supérieur sont en haut pour assurer la résistance à la traction.  Recouvrement : les barres se chevauchent sur une longueur suffisante pour assurer la transmission des efforts de l’une à l’autre. Le recouvrement des armatures se fait généralement suivant la formule suivante : ɸacier * 50.

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1.10. Les joints 1.10.1. Joint de rupture Un joint de rupture doit être prévu entre deux ouvrages voisins, lorsqu’ils subissent des différences importantes de charge, s’appuient sur des sols de natures différentes ou possèdent des fondations de natures différentes (cas d’un ouvrage à construire contre un ouvrage ancien). Un joint de rupture sépare complètement les deux ouvrages, y compris les fondations. Ce type de joint est, la plupart du temps, réalisé à l’aide de polystyrène [4].

Figure12: joint de rupture [4]

1.10.2. Joint de dilatation Un ouvrage soumis à de grandes différences de température va subir des dilatations d’autant plus importantes que cet ouvrage est long. En régions tempérées il est donc prévu de disposer des joints de dilatation tous les 30 m. Un joint de dilatation sépare complètement les 2 ouvrages, hormis leurs fondations. Ce type de joint est, la plupart du temps, réalisé à l’aide de polystyrène [4].

Figure13: joint de dilatation [4] WIEM CHOUAYET

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1.11. La chape La chape est une couche épaisse ne servant pas uniquement à couvrir les conduites mais aussi a pour but de niveler le support, d’assurer l’étanchéité, l’isolation thermique et parfois l’isolation acoustique.

Figure14 : la chape [3]  On exécutait des travaux de remblayage sous chape par le remblai provenant des fouilles puis on couvrait tout l’espace par des films de polyane pour éviter les remontés capillaires.

Figure15 : mise en place des ployanes [3] WIEM CHOUAYET

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Ferraillage de la chape Le ferraillage est réalisé sur place par des ferrailleurs suivant le plan de ferraillage. Ce ferraillage est composé par deux nappes : -

Nappe inférieure Nappe supérieure

Chaque nappe est composée par un quadrillage des armatures à haute adhérence de diamètre variable suivant le plan. Pour assurer l’espacement entre les deux nappes, on utilise des chaises.

Figure16 : ferraillage de la chape [3]

1.12. Le gros béton C’est un béton dont les granulats sont de grandes dimensions (25/40). Il est utilisé pour la réalisation d’ouvrages volumineux (semelles de fondations, murs pour le soutènement des terres). Il est dosé à 350 kg/m  3 de ciment HRS et on le coule en couches successives avec vibration jusqu’à un niveau bien déterminé.  Le béton est transporté de la centrale par des camions toupies et le coulage se fait en utilisant des sceaux.

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Figure17 : sceau à béton [3]  A chaque coulage du béton, les responsables du chantier prélèvent des éprouvettes cylindriques d’essai de diamètre 16 cm et de hauteur 32cm et les envoient vers les laboratoires spécialisés pour assurer l’écrasement du béton afin de vérifier les résistances demandées par les cahiers de charge.

Figure18 : les éprouvettes d’essai [3]

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REMARQUE : LES SCELLEMNETS Un scellement doit fixer une pièce dans un mur en béton Pour résister à l’arrachement, les opérations suivantes étaient réalisées : -

Exécuter des percements en queue d’aronde : la cavité est évasée vers l’intérieur pour empêcher l’écrasement de la pièce. Serrer les produits Sika sikadur 30 autour de la pièce à sceller [5].

Figure19 : exécution du scellement [3]  On exécutait des scellements pour relier les longrines de l’aile gauche avec le sous sol déjà réalisé.

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2. Travaux de structure 2.1.

Introduction

En même temps avec les travaux de fondation, j’assistais aux travaux d’exécution du plancher haut RDC. J’étais présente depuis la réalisation des poteaux allant par le coffrage et le ferraillage jusqu’au coulage de la dalle pleine.

2.2.

Le coffrage

2.2.1. Définition Le coffrage est une structure provisoire, utile pour maintenir le matériau en place, en attendant sa prise puis son durcissement. Il a pour rôle de donner la forme souhaitée au béton, de maintenir du béton pendant la période de séchage et de donner un état de surface au béton. Il doit être rigide et résiste sans déformations aux chocs et aux charges qu’ils pourront subir au cours des travaux. Il doit être étanche pour éviter toutes fuites de laitance. Le coffrage est constitué d’une peau en contact avec le béton, d’une ossature qui supporte la peau et des équipements de sécurité. -

La peau : c’est la surface qui est en contact avec le béton et qui va lui laisser son empreinte d’où la forme. L’ossature : elle assure le maintien de la peau et doit résister aux efforts engendrés par la mise en œuvre du béton (poids propre, poussée du béton, surcharges éventuelles, effets dus au vent…) [5].

2.2.2. Matériaux de coffrage utilisés dans le chantier    

Des planches ; Une ossature en madriers ; Un support en madriers et en étais métalliques ; Tours d’étaiement ;

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Figure20 : réalisation du coffrage plancher haut RDC [3] 2.2.3. Coffrage des poteaux Le coffrage des poteaux était réalisé par des panneaux composés par des madriers. Les deux parois de coffrages étaient assemblées par des tiges filetées et des écrous papillons [1]. Pour assurer la verticalité et la stabilité des panneaux de coffrage, on utilisait des étais avec bracon réglable ou fixe et pour fixer notre étais on utilisait une barre encastrée dans la dalle. Le coffrage sera parfaitement vertical, calé et étayé de telle sorte qu’il ne puisse subir aucun mouvement ou déplacement lors du coulage et du vibrage éventuel.  Sur chantier, on a eu recours à de nombreux poteaux cylindriques présentant de grandes dimensions ce qui a rendu la tache de coffrage par les planches de bois difficile voire même impossible, d’où l’utilisation des panneaux métalliques de formes cylindriques.

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Figure21 : panneau cylindrique de coffrage de poteaux [3]  De même lors du coffrage des cages ascenseur et escalier on a eu recours à des panneaux métalliques pour renforcer le coffrage avec les planches de bois.

Figure22 : coffrage du voile de la cage ascenseur [3] WIEM CHOUAYET

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2.2.4. Coffrage des poutres Le coffrage des poutres comprend deux parties : le fond de poutre et les cotés appelés jouées. Le fond des poutres était établi en madriers pour éviter toute déformation. Les jouées étaient constituées par des panneaux de planches que l’on raidit par fois par une planche clouée extérieurement. Il existe deux façons d’établir le coffrage des poutres :  On exécute le fond de la largeur exacte de la poutre et on plaque les jouées contre le fond.  Les jouées ont la hauteur de la poutre et seront posées sur un fond plus large. 2.2.5. Coffrage des planchers Selon les matériaux employés et les techniques mises en œuvre, les planchers en béton armé sont des porteurs horizontaux, qui supportent les surcharges de chaque étage, tel qu’ils ont trois fonctions [1] : -

Fonction structurale (structure, ossature) ; Fonction contrôle du milieu (capable d’assurer l’isolation thermique, phonique et l’étanchéité) ; Fonction de support (revêtement de sol, plafond ou équipement).

La dalle pleine est un plancher en béton armé coulé sur un coffrage plat. Le diamètre des armatures incorporées et leur nombre varient suivant les dimensions de la dalle et l’importance des charges qu’elle supporte. Le coffrage de la dalle pleine est un coffrage horizontale composé d’un ensemble d’étais métalliques dont la distance entre l’une et l’autre ne dépasse pas 1.5 cm, des poutrelles principales (primaires), des poutrelles transversales (secondaires) et des panneaux de coffrages. Dans la première étape, on fixe les madriers contre les murs et les béquilles. Par suite, on range les planches de façon que les distances entre elles soient de 20cm. Enfin, on fait tourner le plancher par les madriers pour donner la forme finale à la dalle.

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Figure23 : coffrage de la dalle pleine [3]

2.3.

Le décoffrage

Le décoffrage doit être effectué avec le plus grand soin de manière à ne pas endommager la résistance des ouvrages. Au moment du décoffrage, le béton devra avoir une solidité telle que les surfaces des ouvrages ne risquent aucun endommagement. Le béton doit durcir suffisamment pour supporter son propre poids, ainsi que les charges qui y seront appliquées. A une température normale et sans accord du bureau d’études et du bureau de contrôle, le délai de décoffrage est de 48 heures pour les parois verticales : les pièces préfabriquées et les éléments non porteurs et de 21 jours pour les parois horizontales : les éléments porteurs comme les poutres ou les planchers [1].

2.4.

Le ferraillage

2.4.1. Généralités Le rôle du ferraillage est de renforcer le béton pour assurer la résistance du plancher. Les aciers renforce la zone de traction ; toutefois, le béton résiste bien à la compression mais ne résiste pas à la traction.

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L’enrobage des aciers est de 2cm minimum pour des ouvrages intérieurs et peut aller jusqu’à 5cm pour des ouvrages extérieurs en bord de mer. L’enrobage est mentionné au plan. 2.4.2. Le matériel de ferraillage disponible dans le chantier       

Des cisailles à levier ; Une codeuse à levier ; Un banc préparé sur lequel seront fixés les aciers ; Une machine à étriers ; Des griffes à couder pour exécuter les ancrages d’acier ; Des pinces à ferrailler ; Des outils de mesures.

Le type de l’acier à haute adhérence est signalé dans le cahier de ferraillage.  2.4.3. Nettoyage Tous les aciers de ferraillage étaient nettoyés à fond avec inclusion dans les ouvrages, par élimination de la calamine au marteau, grattage et brossage à la brosse métallique pour enlever toutes traces de rouille et corps étrangères nuisibles.  On note que le chef chantier insistait souvent sur le fait de nettoyer l’acier de la dalle avant le coulage du béton vu que les taches de rouille peuvent apparaître dans le bâtiment ultérieurement. 2.4.4. Façonnage Les armatures étaient façonnées de manière à présenter exactement les longueurs et les formes prévues par les dessins d’exécution. 2.4.5. Ferraillage des poteaux Le poteau est une pièce de charpente servant à supporter ou à maintenir. Le ferraillage des poteaux se fait à l’aide de barres longitudinales et de barres transversales sous forme de cadres, des épingles et des étriers rassemblées entre elles avec des fils d’attaches.

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Figure24  : ferraillage des poteaux [3] Le cahier de ferraillage ou le plan du béton armé précise le diamètre et la longueur des armatures longitudinales ainsi que le diamètre, les espacements et les dimensions des armatures transversales. 2.4.6. Ferraillage des poutres Une poutre est une pièce de forme allongée en béton armé servant de support de plancher, d’élément de charpente, dans la construction. Le ferraillage de la poutre se fait à l’aide de barres longitudinales et de barres transversales sous formes de cadres rassemblées entre elles avec les fils d’attaches.

Figure25 : ferraillage d’une poutre [3]

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Les armatures longitudinales sont placées dans les zones tendues des sections des poutres. Les aciers transversaux sont montés perpendiculairement aux aciers longitudinaux pour s’opposer aux efforts de cisaillement et de torsion.

Figure26.1  : les étriers

Figure26.2 : les cadres

Figure26 : les éléments du ferraillage [3]  Il est à noter que l’ingénieur et le chef chantier contrôlaient souvent le respect des cahiers de ferraillage lors de l’exécution de toutes taches de ferraillage. 2.4.7. Ferraillage de la dalle pleine Le ferraillage des dalles pleines est réalisé sur place suivant le plan de ferraillage. Les aciers porteurs forment le premier lit inférieur : ils travaillent à la traction. Les aciers de répartition sont placés perpendiculairement et forment le deuxième lit inférieur. Ces deux lits forment une nappe. Ce ferraillage est composé par deux nappes : -

Nappe inférieure ; Nappe supérieure.

Chaque nappe est composée par un quadrillage des armatures à haute adhérence de diamètres variables suivant le plan.

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Figure27  : ferraillage de la dalle pleine [3] Pour assurer l’espacement entre les deux nappes, on utilise des chaises.

Figure28 : photo d’une chaise [3]  Les écarteurs de nappes (chaises) maintiennent l’acier en place. La hauteur de l’écarteur de nappe est calculée en fonction de l’épaisseur des lits d’acier et de l’enrobage nécessaire. WIEM CHOUAYET

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 Avant tout coulage du béton des dalles pleines, des semelles, des longrines…, une réception des ferraillages doit avoir lieu. J’ai assisté ainsi à de nombreuses réceptions des ferraillages pendant ce mois de stage. En effet, l’ingénieur du bureau de contrôle doit vérifier les points suivants : -

Vérification de la conformité des aciers au plan(le nombre de barres, l’espacement entre les barres, le diamètre des barres…) ; Vérification de la verticalité des pré-poteaux et fûts de voiles ; Les cales à béton(le nombre, l’endroit ou elles sont mises)  Demander que les semelles soient nettoyées.

 On peut noter la compétence de l’équipe de ferrailleurs de telle façon que l’ingénieur du bureau de contrôle ne trouvait souvent ni problèmes ni remarques à signaler lors de sa réception.

2.5.

Les gaines et les skydomes

Lors du coffrage de la dalle pleine, des gaines et des skydomes sont tracés et coffrés suivant le plan du coffrage du plancher haut RDC. Ceux-ci, sont utilisés pour l’électricité, le stockage des fluides et des gaz et même pour la protection et l’aération lors des problèmes et des incendies.

Figure29 : coffrage d’une gaine [3]

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2.6.

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Coulage du béton

Le béton utilisé lors du coulage du plancher haut RDC et des poteaux est un béton de type CEM 1 de classe 42.5 (CPA). Le dosage du béton est de l’ordre de 400 kg/m 3.

Figure30 : coulage de la dalle pleine [3] Le béton est transporté de la centrale par des camions toupies et le coulage se fait en utilisant une pompe à béton. On utilise aussi un vibreur pour la bien répartition du béton sur la dalle.

Figure31 : vibreur [3] WIEM CHOUAYET

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3. La vie sur chantier 3.1.

Introduction

Mon stage a été très instructif. Au cours de ce mois, j’ai pu observer le déroulement des activités envisagées. On peut donc admettre que les objectifs visés par ce stage d’ouvrier ont été atteints. Ainsi, de nombreuses observations peuvent être tirées.

3.2.

Les relations entre toute l’équipe

Les relations humaines entre les différents employés indépendamment de l’activité exercée par chacun d’eux, m’ont orienté sur le comportement à avoir en toute circonstance. Tous les jours, les actualités étaient diffusées à toute l’équipe, de manière à ce qu’ils soient impliqués tout le temps dans les changements envisagés vu que les plans changent quotidiennement pour éviter tout type de problème et de retard. La circulation de l’information est ainsi l’un des points forts que j’ai retenu de ce chantier tant au niveau du travail collaboratif que dans l’implication de tous les intervenants dans le bon fonctionnement du chantier. L’atmosphère au sein du chantier était très ambiante. J’ai ainsi constaté que la hiérarchie des fonctions était négligée dans les rapports entre toute l’équipe favorisant par là un bon travail collectif. A travers cette convivialité, j’ai pu comprendre que l’activité d’un chantier est plus performante dans une atmosphère chaleureuse et bien veillante.

3.3.

La sécurité sur chantier

Les travaux sur chantier peuvent être soumis à de nombreux risques. La sécurité est donc l’une des choses les plus importantes à garantir pour le bon déroulement des travaux. C’est pourquoi, il me semblait indispensable d’étudier les problèmes liés à la protection sanitaire et à la sécurité des personnes travaillant sur chantier. La contrainte la plus remarquable durant ce mois de stage était d’une part que le matériel de sécurité n’était pas disponible pour toutes les personnes et d’autant plus que la majorité des ouvriers refusaient même de porter ni casques ni gants ni chaussures spécialisées. Ils avaient pourtant des souliers usés, ne protégeant pas les pieds ce qui rendait leurs travails un peu pénibles. Ils prétendaient que ce sont plus à l’aise en utilisant leurs propres outils. On notait aussi un manque dans la boite pharmaceutique. Les raisons que trouvaient les responsables pour expliquer cette situation était que ce ne sont que les premiers jours du chantier et que cela n’était que temporaire.

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3.4.

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Les difficultés et les problèmes

Les travaux sur chantier s’accompagnent souvent de nombreuses contraintes. A chaque instant, on s’attendait à avoir un problème qu’on doit résoudre le plus tôt possible. Durant cette période du stage, j’ai assisté à de nombreuses difficultés et problèmes surtout ceux liés aux engins malgré les entretiens réguliers que pratique la société pour ces machines. Il y avait eu aussi à un certain moment des manques en matériaux de construction comme les madriers et les planches de coffrage. Cela pourra provoquer d’énormes retards. Notons aussi que le mois de juillet était un peu dure pour les ouvriers vu non seulement les conditions climatiques ; la température allait jusqu’à 45° mais aussi le mois de ramadan qui était assez fatiguant ce qui affecte normalement négativement le rendement des ouvriers. Mais l’avantage que j’ai constaté chez la société Chaabane et Cie est que la majorité des ouvriers travaillaient régulièrement et assuraient même des heures de plus pour résoudre les problèmes de retard et arriver aux niveaux des échéances signalées dans les cahiers de charges. Cet effort a permis de respecter toujours les plannings des travaux. On peut aussi signaler la compétence de toute l’équipe indépendament des taches de chacun d’entre eux ; ce qui a permis de travailler souvent dans les normes et de respecter les règles d’art.

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Conclusion gé né rale

Ce stage a été une bonne expérience et une grande découverte. En fait, avant d’y entrer, je n’avais qu’une idée superficielle sur ce que représente le domaine du Génie Civil, aussi bien qu’une simple vision sur le déroulement d’un chantier, et je dirais que j’en suis sorti riche de savoir et d’expérience que se soit sur le plan professionnel ou relationnel. En effet, pour un ingénieur, comprendre l’ouvrier, c’est déjà bien pouvoir gérer ses ressources humaines, et leur réserver un cadre de travail serein conduisant au plein rendement. Il est souhaitable de signaler l’efficacité de l’organisation et les relations entre les différents membres du chantier. Un aspect qui s’avère non négligeable au bon déroulement d’un projet de construction. Notons aussi que la réalité du travail sur le terrain est bien souvent plus complexe que la planification. En effet ; malgré la bonne organisation que j’ai notée pendant la période du stage et bien que la supervision et les réunions de chantier soient quotidiennes dans ce projet, les retards et les problèmes peuvent prendre lieu. En conclusion ; la responsabilité, la bonne gestion, la réflexion bien orientée vers le point sensible, l’assiduité, l’échange des idées et l’éloquence sont des critères primordiaux pour qu’un ingénieur soit capable de réussir sa mission sur chantier. N’oublions pas finalement que le secteur du bâtiment n’est qu’un parmi de nombreux secteurs que l’élève ingénieur pourrait y accéder. Toutefois, le domine du génie civil est très varié. On trouve souvent des chantiers de routes ou d’ouvrage d’art que j’espère bien avoir la chance d’y participer vu que ces secteurs sont riches en connaissances et en découvertes et présentent toujours les nouveautés pouvant être bien utile dans la formation de l’ingénieur.

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Références bibliographiques [1]  : Cahier des prescriptions techniques particulières (CPTP) [2]  : D.T.U 13.2 [3]  : photo prise lors de la période du stage [4]  : Gaudier Brzeska- Saint Jean de Braye : Orléans, cours de technologie : les fondations superficielles. Lycée du B.T.P. [5]  : Jean-Luc Larcher- Thiery Gelgon : Aménagement des espaces verts urbains et du paysage végétal : les principes de construction. [6]  : Le béton armé – Principe et dispositions constructives Fondations superficielles – Semelles filantes et isolées : EDC construction. [7]  : Lucas de Nehou : technologie de construction 1ére STI [8]  : site officiel de la société chaabane et Cie : www.chaabaneecie.com.tn.

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