Optimisation de La Gestion de Stock de Ressources Halieutiques [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

OPTIMISATION DE LA GESTION DE STOCK DE RESSOURCES HALIEUTIQUES : CAS DES POISSONS FRAIS ET FRUITS DE MER

Sommaire Sommaire DEDICACE REMERCIEMENTS AVANT-PROPOS INTRODUCTION GENERALE Chapitre 1 : Revue critique de la littérature Section 1 : Objet Section 2 : Problématique Chapitre 2 : Objectifs Section 1 : Objectif général

Section 2 : Objectifs spécifiques Chapitre 3: Hypothèse de recherche Section 1 : méthodologie de recherche Section 2 : Analyse vérification et implication des hypothèses

INTRODUCTION GENERALE

Au Sénégal la pêche est devenue très vite le premier secteur économique après la détérioration des termes de l’échange suite au choc pétrolier et de nombreuses années de sécheresse. La pêche et la transformation du poisson sont des activités anciennes qui ont une grande importance sur le plan économique, social et culturel, sachant que le poisson couvre plus de la moitié des besoins en protéines. L’économie sénégalaise a, pendant longtemps, reposé sur l’arachide et les phosphates. La pêche occupe une place importante dans l’économie sénégalaise et est fortement intégré au reste de l’économie sénégalaise. En effet, elle constitue la principale source de devises du Sénégal. Elle génère une recette à l’exportation de l’ordre de 135 milliards de francs CFA. Le principal produit halieutique exporté est le poisson frais (79 %), suivi par les conserves (5 %), les produits transformés (4 %). La pêche au Sénégal est une activité importante pour la lutte contre la pauvreté, la sécurité alimentaire et l’entrée de devises. La gestion des pêches est l’ensemble des processus destinés à gérer les interactions au sein des systèmes productifs halieutiques et entre ces derniers et leur environnement économique, social ou naturel (FAO, 2005). Les mesures d’aménagement sont classées en mesures techniques, contrôles des moyens de production (effort) et de la production (captures), et tous les droits d’accès concernant les contrôles des moyens de production et de la production. Le secteur de la pêche regroupe trois branches d’activités : la pêche maritime, la pêche continentale et l’aquaculture. Toutefois, l’essentiel des activités porte sur la pêche maritime qui occupe une place prépondérante dans l’économie nationale. En effet, la pêche maritime génère près de 600 000 emplois directs et indirects, pour des mises à terre de l’ordre de 380 000 tonnes en 2001 (contre 450 000 tonnes en 1997). Cette production est à l’actif de près de 60 000 pêcheurs embarqués dans 10 700 pirogues et 241 navires (78 UE). La pêche artisanale, qui débarque plus de 80 pour cent des captures, assure 60 pour cent des besoins en matière première des entreprises exportatrices. Les exportations sont de 115 240 tonnes de produits halieutiques pour une valeur commerciale de 247 millions de $EU en 2001.

Le secteur de la pêche représente 12% du PIB du secteur primaire et 2,5 pour cent du PIB total. Cependant, au Sénégal, les ressources halieutiques connaissent une crise profonde marquée par une diminution des captures locales. La raréfaction du poisson à laquelle les ménages font face pourrait bien empirer dans les prochains jours. En effet,la surexploitation de certaines espèces a atteint un niveau

inquiétant.Thiof, crevettes, soles et pageots sont les espèces les plus touchées par cette surexploitation du fait d’une pression excessive.Avec le déclin des ressources marines dans l'Atlantique du Nord, la mer du Nord et la mer Méditerranéenne, les activités des pêcheurs européens se sont diversifiées et étendues vers le centre de l'Atlantique. Depuis les années 1980 les pays de l'Afrique de l'Ouest ont profité de ce développement. Leurs économies reposaient sur les entrées en devises. Pour une population de près de 8 000 000 d’habitants, la consommation moyenne en poissons du Sénégal est de 26 kg par habitant et par an pour l'ensemble du Sénégal (moyenne africaine de 8,2 kg/a/hab.), de 43 kg pour la seule région de Dakar. Depuis plusieurs années les indicateurs se multiplient et montrent que les ressources marines et côtières sont exploitées au maximum. En outre, les captures ont connu des baisses, les pronostics sur la croissance des stocks sont négatifs.Cela explique la surexplotation en Afrique de l’ouest dans l’ atlantique.

Chapitre 1 : Revue critique de la littérature

Dans ce Chapitre est consacrée la revue de la littérature consultée sur les différents ouvrages spécialisés sur les definitions et carastéristiques de la peche artisanale et industrielle au Sénégal. Pourquoi la gestion de stock des ressources halieutiques doivent être optimisé et comment y proceder.

Dans les années 1950, les pêcheries sénégalaises, tout particulièrement les pêcheries artisanales qui assurent près de 80% des captures se sont modernisées et diversifiées, avec la motorisation, et l’adoption de filets tournants. Les techniques de pêche ont évolué. La pirogue sénégalaise considérée comme une embarcation traditionnelle, a connu une véritable évolution à l’échelle historique sous l’effet d’une dynamique technologique endogène répondant aux multiples usages attendus (Kébé, 1994). Les principales mutations ont concerné l’amélioration de la pirogue, avec l’introduction des moteurs hors bord à partir de 1950, et la conservation de prises à bord. Le CRODT a recensé 291 pirogues équipées de cales à glace en 1990 contre 131 en 1983 (CRODT, 1993). Les captures des pirogues glacières ont connu une croissance spectaculaire entre 1982 et 1990. Vers 1970, la diffusion de la senne tournante et coulissante constitue la plus importante innovation en matière d’engins et de technique de pêche artisanale. Cette innovation a donc permis l’augmentation de la puissance de pêche, l’extension des zones de pêche et l’accroissement des rendements. A l’inverse des activités liées à l’agronomie, à la zootechnie, à l’aquaculture ou pour partie à la foresterie, la pêche est une activité de cueillette qui concerne une ressource aux caractéristiques spécifiques.

En effet, cette ressource est vivante, sauvage, non appropriée et de dimension finie. Elle est en outre accessible à plusieurs types d’engins de pêche et diverses formes d’exploitation. Ces particularités vont donc sous-tendre une double préoccupation des recherches halieutiques : la gestion rationnelle du potentiel halieutique et l’aménagement d’un secteur d’activité caractérisé par l’intervention de multiples acteurs.

Dans la gestion classique des pêches, les théoriciens ont prôné une gestion rationnelle du secteur de la pêche en se basant sur des modèles biologiques et bioéconomiques. L upwelling Upwelling = remontée d’eaux froides profondes des océans le long de certains littoraux

L’activité de pêche est une activité ancienne qui remonterait au paléolithique. Il fut très un temps où les océans abritaient de telles quantités de poissons, qu’il semblait impossible de penser que l’homme pût affaiblir encore moins, menacer cette ressource. Les et ressources étaient donc considérées comme inépuisables. L’on saitdans que le et l’ampleur du prélèvement humain le rythme milieu marin ont entraîné un déséquilibre qui a conduit à la réduction ou même à la disparition des principaux stocks de poisson. Il faut noter également que les pêcheurs littoraux étaient conscients du caractère limité des ressources halieutiques. Ainsi, les sociétés humaines se sont toujours intéressées à l’aménagement des pêches. Toutefois, leurs préoccupations pour la gestion ont évolué avec la progression de l’activité de pêche, ainsi qu’avec l’histoire de leur développement économique et de leur organisation sociale. La mer est un espace libre car, les ressources de la mer non seulement étaient considérées comme inépuisables, mais comme insusceptibles d’appropriation, sauf dans la frange mince des eaux territoriales ourlant les côtes des Etats. La pêche est une activité dont 90% de la population tire son revenu. Nous avons donc réalisé un premier échantillonnage qui tienne compte du milieu de la ressource, nous nous sommes inspirés de l’enquête de Lesage (2003), sur la localisation des zones de pêche sur la petite côte. Nous avons ciblé les techniques de pêche suivante : les lignes à main, les filets dormants, les casiers et les palangres. Ces types de pêche ont une activité bien localisable.