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SOMMAIRE Introduction……………………………………………………………………….3
Première partie : Cadre théorique des pratiques restrictives de la concurrence Chapitre I– Pratiques restrictives de la concurrence………….……………...................4 1234-
Aperçu historique ………………………………………………….4 Définition……………………………….……………….………....5 Cadre juridique et législation en vigueur...............................................5 Champ d’application……………………………………………….9
Chapitre II– Autorités compétentes et mesures coercitives…...................................9 1- Le Conseil de la concurrence….......................................................9 2- Contrôle et Sanctions….................................................................10 Deuxième partie : Cas pratique Affaire « Lesieur – Cristal » contre « Savola »……………………………………11
Conclusion……………………...….…………………………..…………….........14 Bibliographie ……………………………………………………….…..….……...15
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Introduction Grâce au jeu de la concurrence, les entreprises sont constamment sous pression pour fournir aux consommateurs les meilleures gammes de biens aux meilleurs prix. Sur un marché libre, les transactions doivent être un jeu compétitif avec les consommateurs en leur qualité de bénéficiaires. Parfois, les entreprises peuvent être tentées de prendre des mesures visant à réduire, restreindre ou même éliminer la concurrence. Par conséquent, pour préserver des marchés qui fonctionnent bien, les autorités de la concurrence doivent examiner, empêcher ou engager des poursuites en cas de comportements qui restreignent la concurrence.
Quelles sont donc ces pratiques qui impactent négativement la concurrence ? Et quelles sont les mesure mises en place par les autorités afin d’en limiter les dégâts ? C’est à ces deux questions que nous allons tenter de répondre à travers ce travail de recherche. Nous allons dans une première partie présenter à travers une revue de littérature une synthése historique ainsi qu’une définition des pratiques restrictives de la concurrence, en énumérer les types, leur champ d’application ainsi que les mesures restrictives mises en place par les autorités compétentes. Dans une seconde partie, nous allons présenter un cas pratique pour schématiser le sujet de recherche.
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Première partie : Cadre théorique des pratiques restrictives de la concurrence
Chapitre I – Pratiques restrictives de la concurrence 1- Aperçu Historique A travers les âges et les expériences économiques, le concept de concurrence a été défini et traité à la fois implicitement et explicitement depuis les physiocrates 1 en réaction au colbertisme 2, en passant par le libéralisme classique 3, fondement économique du droit de la concurrence qui prône la libre concurrence avec une intervention subtile de l’État à travers des penseurs notamment : •
Adam SMITH (1723-1790), avec la théorie de la main invisible et le libre échange par la théorie des avantages absolus;
•
David RICARDO (1772-1823), avec le libre échange par la théorie des avantages comparatifs ;
•
Jean Baptiste Say (1767-1832), avec la théorie de la libre concurrence et du libre échange ;
•
Léon Walras (1834-1910), avec la théorie de la libre concurrence organisée ;
Puis par le libéralisme moderne 4 ou les « néolibéraux » qui prônent l’idée que l’abstention de l’État ne suffit pas à promouvoir la concurrence et que seule l’État peut procéder à une planification institutionnelle permettant la liberté des agents économiques à travers les travaux de : •
Friedrich Hayek (1899-1992) aux origines du néo-libéralisme;
•
John Maurice Clark (1844-1963) et l’école de Harvard;
•
Jean Marchal (1905-1995), avec la théorie des prix et des situations de concurrences;
•
Maurice ALLAIS (1911-2010), avec la planification concurrentielle et le libre échange mondial.
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École de pensée économique, politique et juridique, née en France à la fin des années 1750 en réponse aux mercantilistes qui affirme que l'État n'a pas à intervenir dans la sphère économique 2 Doctrine économique apparue au XVIIe siècle assimilé à la doctrine du mercantilisme qui affirme que l'État doit intervenir dans la sphère économique 3 4
Fascicule : 18 penseurs libéraux classiques essentiels- IEDM 2019 Extrait d’ouvrage : Le “nouveau” libéralisme - Catherine Audard Dans L'Économie politique 2009
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2- Définition Les pratiques qui limitent la concurrence sont toutes les pratiques qui, exercées par l’entreprise, faussent la concurrence et déséquilibrent le marché. Au niveau du droit, il est nécessaire de distinguer entre les pratiques anticoncurrentielles et les pratiques restrictives de la concurrence. Bien que les deux pratiques portent atteinte au bon fonctionnement du marché, elles n’ont pas le même impact. En règle générale, les pratiques anticoncurrentielles impactent négativement la libre concurrence notamment à travers les ententes illicites ou les abus de position dominante, alors que les pratiques restrictives de la concurrence, impactent les libertés contractuelles. En cas de constat de l’infraction, ces dernières sont sanctionnées par les autorités compétentes en elles-mêmes même si elles n’ont pas d’incidence concrète établie.
3- Cadre juridique et législation en vigueur La législation sur la concurrence s’intéresse principalement au contrôle des pratiques anticoncurrentielles et de l’exploitation abusive de la position dominante. Par ailleurs, en vu de garantir la bonne marche des marchés, il est nécessaire de disposer des conditions de transparence et d’égalité de chances, pour permettre à chaque agent économique de faire valoir pleinement son rôle dans l’équilibre du marché. Pour ce faire, la loi n° 104-12 5 relative à la liberté des prix et de la concurrence, promulguée par le Dahir 1-14-116 du 2 Ramadan 1435 (30 juin 2014) a pour finalité de renforcer et de préserver les acquis de la loi 06-99 sur la liberté des prix et de la concurrence votée en juillet 2000, notamment en terme de pouvoirs accordés au Conseil de concurrence, qui était jusqu’à lors dénué du pouvoir décisionnel et de sanction le réduisant à un organe à caractère consultatif. Se voulant stratégique, la loi 104-12impose des obligations et interdit certaines pratiques garantissant ainsi la transparence dans les relations commerciales entre professionnels et interdisant le stockage clandestin. 5
CODE DE COMMERCE - Version consolidée en date du 19 décembre 2019 ;
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Les obligations et interdictions énumérées par le« Titre VI »sont comme suit : •
Obligation de présentation de facture avec les mentions obligatoires dans les relations entre professionnels 6 :
Le vendeur est tenu de délivrer la facture dès la réalisation de la vente ou de la prestation du service ou bien un document en tenant lieu au cas où ladite vente ou prestation du service entrerait dans le cadre de règlements mensuels à condition de délivrer la facture à la fin de chaque mois. La facture doit être rédigée en double exemplaire pré-numérotée et tirée d'une série continue ou éditée par un système informatique selon une série continue ; Le vendeur et l'acheteur doivent en conserver chacun un exemplaire, pendant cinq (5) ans à compter de la date d'établissement de la facture, et ce sans préjudice des dispositions prévues par la législation fiscale en vigueur. Sous réserve de l'application de toutes autres dispositions législatives ou réglementaires en vigueur, notamment les numéros d'immatriculation au registre de commerce, montant du capital social et adresse du siège social, numéro d'identification fiscale, numéro d'article à l'impôt des patentes, la facture doit mentionner : o Le nom, la dénomination ou raison sociale des parties ainsi que leur adresse ; o La date de la vente du produit ou de la prestation de service et, le cas échéant, la date de livraison ; o Les quantités et la dénomination précise des produits ou services ; o Les prix unitaires hors taxes ou toutes taxes comprises des biens ou produits vendus et des services rendus ; o Le cas échéant, les réductions accordées et leur montant chiffrable lors de la vente ou de la prestation de service, quelle que soit leur date de règlement ; o Le montant total toutes taxes comprises ; o Les modalités de paiement.
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Article 58 du titre VI de la loi 104-12
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Il est interdit de délivrer des factures comportant de faux renseignements quant aux prix, quantité et qualité des produits ou marchandises vendus ou des services rendus. Le refus de délivrer la facture peut être constaté par tout moyen, notamment par une mise en demeure sous forme de lettre recommandée ou par procès-verbal dressé par tout agent de la force publique. •
Obligation de présentation du barème de prix et ses conditions de vente 7 : 6F
Tout producteur, prestataire de services, importateur ou grossiste est tenu de communiquer à tout acheteur de produit ou demandeur de prestation de service pour une activité professionnelle, son barème de prix et ses conditions de vente. Celles-ci comprennent les conditions de règlement ou les garanties de paiement et, le cas échéant, les réductions accordées quelle que soit leur date de règlement. Cette communication s'effectue par tout moyen conforme aux usages de la profession. •
Interdiction d’imposition d’un caractère minimal au prix de revente d'un bien ou d'un produit ou au prix d'une prestation de service ou à une marge commerciale 8; 7F
•
Interdiction de pratique de conditions de vente discriminatoires non justifiées, du refus de vente et de la vente conditionnée 9; 8F
Il est interdit à tout producteur, importateur, grossiste ou prestataire de services de : o Pratiquer, à l'égard d'un partenaire économique ou d'obtenir de lui des prix, des délais de paiement, des conditions de vente ou des modalités de vente ou d'achat discriminatoires et non justifiés par des contreparties réelles en créant de ce fait, pour ce partenaire, un désavantage ou un avantage dans la concurrence ; o Refuser de satisfaire aux demandes des acheteurs de produits ou aux demandes de prestations de services, pour une activité professionnelle, lorsque ces demandes ne présentent aucun caractère anormal et qu'elles sont faites de bonne foi ;
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Article 59 du titre VI de la loi 104-12 Article 60 du titre VI de la loi 104-12 9 Article 61 du titre VI de la loi 104-12 8
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o Subordonner la vente d'un produit où la prestation d'un service pour une activité professionnelle, soit à l'achat concomitant d'autres produits, soit à l'achat d'une quantité imposée, soit à la prestation d'un autre service ; •
Obligation de passage par les marchés de gros de fruits et légumes et de poisson ;10
Dans les villes où existent des marchés de gros et des halles aux poissons, il est interdit de o Ravitailler les grossistes, semi-grossistes ou détaillants en fruits, légumes ou poissons destinés à la consommation et vendus en l'état et qui ne seraient pas passés par le carreau de ces marchés et de ces halles ; o Détenir, de mettre à la vente ou de vendre des fruits, légumes ou poissons destinés à la consommation et vendus en l'état et qui ne seraient pas passés par le carreau de ces marchés et de ces halles ; o Exception est faite pour les denrées susvisées importées ou destinées à l'exportation ou à l'industrie. •
Interdiction du stockage clandestin et sont interdites (article 62):
o La détention par des commerçants, industriels, artisans ou agriculteurs de stocks de marchandises ou de produits qui sont dissimulés par eux à des fins spéculatives et en quelque local que ce soit ; o La détention en vue de la vente d’un stock de marchandises ou de produits quelconques, par des personnes non inscrites au registre du commerce ou n’ayant pas la qualité d’artisan aux termes de la loi n° 18-09 formant statut des chambres d’artisanat promulguée par le dahir n° 1-11-89 du 16 ramadan 1432 (17 août 2011) ou qui ne peuvent justifier de la qualité de producteur agricole; o La détention, en vue de la vente, par des personnes inscrites au registre du commerce ou ayant la qualité d’artisan aux termes de la loi précitée, d’un stock de marchandises ou de produits étrangers à l’objet de leur industrie ou commerce ou activité tel que cet objet résulte de leur patente ou de leur inscription sur les listes électorales des chambres d'artisanat ;
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Article 62 du titre VI de la loi 104-12
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o La détention, en vue de la vente, par des producteurs agricoles d’un stock de marchandises ou de produits étrangers à leur exploitation. Sera considéré comme détenu en vue de la vente, tout stock de marchandises ou de produits non justifié par les besoins de l’activité professionnelle du détenteur et dont l'importance excède manifestement les besoins de l’approvisionnement familial appréciés selon les usages locaux.
4- Champ d’application La loi 104-12 relative à la liberté des prix et de la concurrence et régissant entre-autre les pratiques restrictives de la concurrence s’applique à : •
Toutes les personnes physiques ou morales qu'elles aient ou non leur siège ou des établissements au Maroc, dès lors que leurs opérations ou comportements ont un effet sur la concurrence sur le marché marocain ou une partie substantielle de celui-ci ;
•
Toutes les activités de production, de distribution et de services ;
•
Personnes publiques dans la mesure où elles interviennent dans les activités de production, de distribution et de services comme opérateurs économiques et non dans l'exercice de prérogatives de puissance publique ou de missions de service public ;
•
Accords à l'exportation dans la mesure où leur application a une incidence sur la concurrence sur le marché intérieur marocain.
Chapitre II –Autorités compétentes et mesures coercitives 1- Le Conseil de la concurrence Au Maroc, le contrôle des pratiques restrictives de la concurrence en même titre que les pratiques anticoncurrentielle est assuré par le conseil de la concurrence, dont le statut est régi depuis 2014 par la loi 20-1330, qui vient en renforcement de la loi 06-99. N’étant plus adaptée aux réalités économiques nationales et internationales, la loi n°06-99 du droit de la concurrence Marocain, promulguée par le Dahir du 5 juin 2000 relative à la liberté des prix et de la concurrence ne conférait au Conseil de la Concurrence qu'un statut d'organe consultatif dénué de tout pouvoir décisionnel et de sanction, attribué jusqu’à lors à la Direction des Prix et de la Concurrence rattachée au Chef du Gouvernement.
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Ceci étant, grâce à la réforme du droit de la concurrence en Aout 2014, qui a crée une convergence avec le droit Européen en matière de concurrence, le rôle du conseil de concurrence ainsi que ses prérogatives ont été renforcés. Conformément aux dispositions de l’article 166 de la Constitution, le Conseil de la Concurrence, est une institution indépendante chargée, dans le cadre de l’organisation d’une concurrence libre et loyale, d’assurer la transparence et l’équité dans les relations économiques, notamment à travers l’analyse et la régulation de la concurrence sur les marchés, le contrôle des pratiques anticoncurrentielles, des pratiques commerciales déloyales et des opérations de concentration économique et de monopole.
2 - Contrôle et Sanctions Pour l’application des dispositions de la présente loi, le conseil de la concurrence exerce son pouvoir de contrôle à travers des enquêtes 11 effectuées par des fonctionnaires de l'administration habilités spécialement à cet effet ainsi que des agents du corps des contrôleurs des prix. Les enquêtes peuvent donner lieu à l'établissement de procès-verbaux et le cas échéant de rapports d'enquête qui sont transmis à l'autorité qui les a demandés ou encore au procureur du Roi compétent 12. Les constats relevés donnent lieu à des sanctions civiles ou pénales. Les sanctions d’ordre civil, sont prononcées par des juridictions civiles telles que le tribunal de commerce ou le conseil de la concurrence notamment : blocage provisoire 13, saisie de documents 14…. Les sanctions d’ordre civil, sont prononcées par des juridictions civiles telles que le tribunal de commerce ou le conseil de la concurrence notamment le blocage provisoire 15, saisie de documents 16…. Les sanctions d’ordre pénal, sont prononcées par des juridictions répressives notamment, les amendes ou les peines d’emprisonnement 17
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Article 61 de la loi 06-99 Article 62 de la loi 06-99 13 Article 63 de la loi 06-99 14 Article 65 de la loi 06-99 15 Article 63 de la loi 06-99 16 Article 65 de la loi 06-99 17 Article 67 de la loi 06-99 12
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Deuxième partie : CAS PRATIQUE
VerSus
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Contexte et problématique de l’affaire « Lesieur – Cristal » contre « Savola »
Le secteur des huiles de table a connu une période assez mouvementée entre 2004 et 2007. Cette période correspond à l’arrivée de SAVOLA sur le marché, qui représente l’entrée d’un nouveau concurrent. Pendant les trois années qui ont suivi cette entrée, LESIEUR-CRISTAL craignait que sa position de leader ne soit remise en cause, SAVOLA s’étant montrée très agressive! Ces deux entreprises en sont arrivées à des procédures d’actions en justice, pour cause de pratique anticoncurrentielle et pratiques restrictives à la concurrence. Les pratiques restrictives à la concurrence ont été classées selon le dossier d’information de LESIEUR CRISTAL relatif au
«
PROGRAMME D’EMISSION DE BILLETS
DE
TRESORERIE » élaboré en 2005 par BMCI Finance, agissant en qualité d’Organisme Conseil de la société Lesieur Cristal S.A., comme suit : •
Concurrence déloyale
L’affaire concerne la commercialisation par SAVOLA de l’huile mélangée « Afia », composée en grande majorité d’huile de soja (70 %), et d’un complément de maïs en petite proportion (30 %), présentée au consommateur, de par son emballage et son étiquetage, comme étant une huile 100 % Maïs. Suite à l’action initiée par LESIEUR-CRISTAL, le tribunal de Commerce a condamné SAVOLA à l’arrêt immédiat de l’usage de l’étiquette litigieuse. SAVOLA ayant interjeté appel de ce jugement, l’affaire est en cours devant la Cour d’Appel. •
Dénigrement de produit
L’affaire concerne la diffusion par LESIEUR-CRISTAL d’une publicité TV jugée comparative entre le produit « Cristal Maïs », et celui de SAVOLA « Afia ». Une procédure en référé a été introduite le 31/03/2005, et a abouti au jugement prononcé le 29 juin ordonnant l’arrêt de la publicité de LESIEUR-CRISTAL.
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•
Dumping
L’affaire opposant LESIEUR-CRISTAL à SAVOLA pour baisse excessive des prix et s’est traduite par une prise de position en faveur de Lesieur.
Bien qu’Aujourd’hui le secteur connaisse une certaine accalmie, ces actions en justice sont une preuve de l’intensification de la concurrence connue au sein de l’activité, suite à l’entrée de SAVOLAsur le marché des huiles de table.
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CONCLUSION
Le droit des pratiques restrictives de la concurrence repose sur un ensemble de règles assez hétéroclites et évoluant au gré des réformes visant à protéger les acteurs des marchés. En appréhendant l’abus de dépendance économique, le droit des pratiques anticoncurrentielles empiète sur la finalité poursuivie par le droit des pratiques restrictives de concurrence. Ce dernier, en raison d’une évolution jurisprudentielle lui conférant un objectif de protection du marché et de la concurrence, s’immisce également dans une finalité qui ne lui est propre. Ainsi, même si le droit de la concurrence est divisé, en deux branches à savoir les pratiques anticoncurrentielles et les pratiques restrictives de la concurrence, la tendance actuelle semble regrouper ces deux branches sous le couvert de la première uniquement avec une première limite qui serait le risque d’interprétations de la loi aussi diverses que variées.
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Bibliographie •
Thèse de doctorat -Droits des pratiques anticoncurrentielles et des pratiques restrictives de concurrence- Lénaic Godard, 2019 -Université Paris-Saclay;
•
Thèse de doctorat - Clauses et pratiques restrictives de concurrence - Aurelien Fortunato, 2016 – Université de Lille 2 Droit et Santé ;
•
Ouvrage, Droit de la concurrence de Yvan Auguet, Cheik Galokho, Alexandre Riéra aux éditions Ellips, 2020 ;
•
Extrait d’ouvrage : Le “nouveau” libéralisme - Catherine Audard Dans L'Économie politique 2009 ;
•
Article : Le régime Juridique des pratiques restrictives de concurrences en question Frédéric Jenny, Février 2019 ;
•
CODE DE COMMERCE - Version consolidée en date du 19 décembre 2019 ;
•
Guide pratique : de la chambre de commerce internationale –L’organisation mondiale des entreprises, Avril 2013 ;
•
Guide pratique : Autorité de la concurrence Direction de la communication- Mieux comprendre la concurrence, Décembre 2019 ;
•
Revue : Quid Juris ?- le Droit de la concurrence marocain en transition,Février 2018 ;
•
Fascicule : 18 penseurs libéraux classiques essentiels- IEDM 2019 ;
•
http://www.khidmat-almostahlik.ma/portal/fr/actualites/erreur-d’affichage-de-prix-quelssont-les-droits-de-l’acheteur
•
https://www.droit-afrique.com/upload/doc/maroc/Maroc-Loi-1999-06-concurrence.pdf
•
https://adala.justice.gov.ma/production/legislation/fr/nouveautes/liberté%20des%20prix%20 et%20de%20la%20concurrence.pdf
•
http://www.mag.gov.ma/index.php/fr/2012-10-08-16-53-15/2014-11-19-14-51-21.html
•
https://www.village-justice.com/articles/lutte-contre-les-pratiques-anticoncurrentiellesmaroc,29730.html
•
http://www.cfcim.org/wp-content/uploads/2020/01/Presentation-par-Maitre-AbbesSEKKAT-Loi-104-12-Commission-juridique-CFCIM-decembre-2019.pdf
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