Gestion Des Stocks (PDFDrive) Trés Importantttttttttttttttttttt [PDF]

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Zitiervorschau

Module 1202 GESTION DES STOCKS IUT EVRY QLIO1

Denis GERELLI [email protected]

Plan du cours  1 - Les « STOCKS »  2 - La fonction stock dans une entreprise  3 - Le classement ABC

 4 - La quantité économique  5 - Les modes d’approvisionnements  6 - Le stock de sécurité

1- Les « STOCKS »

1.1- Préliminaires 1.2- Nécessité d’un stock 1.3- Types de stock

1.1 - Préliminaires  La fonction stock 

Le rôle de la fonction stock est 

1 - Les stocks





D’assurer la gestion des articles de l’entreprise De satisfaire, au moment opportun, la disponibilité et la délivrance de ceux-ci pour l’élaboration des produits.

Le stock : un mal nécessaire   

Objectif « ZERO stock » difficile à atteindre Génère de lourdes contraintes financières Conduire à des difficultés de production

1.1 - Préliminaires  Définition 

Article

1 - Les stocks







Un ARTICLE (ou PRODUIT) représente tout objet manufacturé clairement identifiable dans l’entreprise. Le STOCK est alors l’ensemble des articles détenus par l’entreprise

Référence article 

Chaque article est repéré par une référence qui le distingue de tous les autres et qui doit suffire pour retrouver  son identification,  ses caractéristiques.

1.1 - Préliminaires  Définition 

Disponibilité, délivrance

1 - Les stocks







Une bonne gestion des stocks est de pouvoir satisfaire la demande d’un client, aussi bien interne qu’externe dès l’expression de son besoin Il faudra approvisionner, au préalable, suffisamment de produits pour éviter toute rupture de stock au moment de la demande.

Rupture de stock 

Un produit est en rupture de stock lorsqu’il est impossible de satisfaire immédiatement une demande exprimée.  Un client commande un produit pour le 02/04/12. Mais le fournisseur va nous livrer que le 03/04/12. C’est une rupture de stock.



La quantité en stock est alors nulle.

1.2 - Nécessité d’un stock  Echange commercial Commande

1 - Les stocks

FOURNISSEUR

Facture

CLIENT

 Beaucoup de facteurs imposent un stock :   

Délai de mise à disposition des produits généralement inférieur au cycle de fabrication. Nombreuses matières premières non disponibles qu’avec des délais de livraison très supérieurs au cycle de fabrication. Facturation rarement simultanée (problème d’organisation interne) et législation comptable autorise un règlement différé des montants des factures (règlement à 60 et 90 jours fin de mois)

1.2 - Nécessité d’un stock  Echange commercial Stock produit

Produit

1 - Les stocks

FOURNISSEUR

O. d’appro

Entreprise

Finance

Produit

Commande

CLIENT

Finance

Stock financier



L’entreprise est perçue à travers deux stocks  



Un stock PRODUIT Un stock FINANCIER

Les deux stocks représentent l’actif circulant de l’entreprise

1.2 - Nécessité d’un stock

 A quoi sert un stock ?

1 - Les stocks





Un stock est la conséquence d’un écart entre le flux d’entrée et de sortie sur une période de temps.

Stock

Un stock joue un rôle nécessaire de régulation dans l’entreprise et lui permet d’assurer son activité principale

1.2 - Nécessité d’un stock  Mais …… 

1 - Les stocks



Un stock est également la traduction visible de beaucoup d’inefficacité. Cela peut être la conséquence de problème indépendant ou d’une somme de petits problèmes qui s’accumulent.

Stock

 Il faut trouver le stock « juste nécessaire » 

Image de l’iceberg  

Partie visible : stock JUSTE NECESSAIRE Partie cachée : stock PARASITE (servant à cacher une multitude de problèmes)

1.2 - Nécessité d’un stock Stock nécessaire Pallier aux pannes

Eviter les ruptures de flux

1 - Les stocks

Pallier aux rebuts

Limiter les manutentions

Pallier aux arrêts

Lisser la charge Pallier aux cycles trop longs Pallier aux temps de changements d’outils trop longs

Stock parasite

Pallier au manque de communication Pallier aux aléas de production

Pallier aux incertitudes de prévisions

1.3 - Types de stocks  1- Typologie en fonction de la nature 

Stock de produits finis (PF) 

1 - Les stocks





Stock de produits semi-finis (PSF ) 



Ce stock regroupe les produits immédiatement livrables à la clientèle. A ce stade, les produits peuvent, ou non, être emballés

Ce stock regroupe les ensembles prêts au montage, les rechanges ou les accessoires fabriqués aux fournisseurs

Stock de matière première (MP) 

Ce stock regroupe les matières premières, les ébauches, les composants achetés par l’entreprise aux fournisseurs.

1.3 - Types de stocks  1- Typologie en fonction de la nature 

Stock de maintenance

1 - Les stocks





Ce stock regroupe les pièces de rechange pour les machines outils ou les postes de travail.

Stock d’outils (ou d’outillages) 



Ce stock regroupe les outils et outillages nécessaires à la fabrication. Un outil (ou outillage) correspond aux dispositifs de tenues des pièces sur les postes de travail et les différents gabarits nécessaires à la fabrications (perçage, …..)

1.3 - Types de stocks  2- Typologie en fonction de la destination 

Stock affecté (ou réservé) 

1 - Les stocks





Stock commun 



La destination du matériel acheté pour le stock affecté, ou réservé, est connu dès son approvisionnement. Ce matériel est classé par activité ou par commande et ne peut être délivré qu’au titre de la commande ou activité concernée. Le matériel n’a pas de destination prédéfinie et peut être délivré à n’importe quel utilisateur ou pour n’importe quelle commande.

Le risque de différenciation 





Parfois possible de constater un besoin non satisfait de matériel du stock commun alors que celui-ci se trouve en stock affecté. Tentant de l’utiliser mais il y a risque de la pouvoir satisfaire la commande concernée. Procédure qui doit rester exceptionnelle.

2- La fonction stock dans une entreprise 2.1- Fonctions assurées 2.2- Types de gestion des stocks 2.3- L’unité de gestion 2.4- Suivi des stocks 2.5- Diminuer le niveau des stocks 2.6- Indicateurs liés à la gestion des stocks

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.1 – Fonctions assurées  La fonction STOCK se compose :  

Du suivi des stocks De la gestion des stocks

 Le suivi des stocks  

Connaître à tout moment les articles disponibles dans l’entreprise. Assurer une comptabilité physique et financière des articles

 La gestion des stocks  

 

Définir l’optimum d’articles différents à posséder dans l’entreprise Éliminer (ou épurer) les stocks « morts » ou inutiles. Réapprovisionner le mieux possible pour chaque article Distribuer les articles le mieux adapté pour chaque article

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.1 – Fonctions assurées : SUIVI GESTION DES STOCKS ACHATS

Flux physique Flux information

SUIVI DES STOCKS

FOURNISSEURS

PRODUCTION

STOCK  Comptabilité physique 

CLIENT

Prendre en compte les réceptions et les délivrances des articles (en nombre) pour pouvoir fournir, à tout moment, un état des stocks à jour..

 Comptabilité financière 

Prendre en compte les entrées et les sorties du stock (en valeur) pour pouvoir fournir, à tout moment, la valeur de l’immobilisation financière.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.2 – Types de gestion des stocks  Gestion mono magasin  

Tous les produits de l’entreprise, quelque soit leur nature, sont gérés de manière unique en un lieu unique. Suivant le lieu de stockage, il y a une 

Gestion mono magasin/mono site  Les produits sont stockés en un lieu unique  Le magasin doit être localisé le plus prêt des lieux d’utilisation des pièces.  Besoin important en manutention de pièces



Gestion mono magasin / multi site  Permet de minimiser les manutentions des pièces car les lieux de magasinage peuvent être répartis aux endroits les plus propices de l’entreprise.  Une même pièce peut être stockée dans plusieurs endroits mais la quantité en stock est connue au lieu de gestion.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.2 – Types de gestion des stocks  Gestion multi magasin 

 

Les pièces de nature différentes sont gérées spécifiquement à différents lieux de l’entreprise avec des références de types différents. Ce type de gestion permet d’utiliser une codification adaptée à chaque regroupement de natures différentes. Suivant le lieu de stockage, il y a une 

Gestion multi magasin/mono site  Les produits d’une même nature sont stockés en un lieu unique



Gestion multi magasin / multi site  Les produits d’une même nature sont stockés dans des lieux de magasinage répartis aux endroits les plus propices de l’entreprise.  Une même pièce peut être identifiée différemment dans plusieurs gestions différentes : difficile d’avoir une vue globale du stock.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.3 – L’unité de gestion FOURNISSEURS

Produit Unité d’Achat UA

STOCK

Produit Unité de Gestion UG

CLIENTPRODUCTION

 Exemple :  

Achat d’un pack de 6 bouteilles d’eau ou achat de bouteille d’eau à l’unité. Doit on gérer ces produits par pack ou par bouteille ? 





Si la gestion se fait par pack, il faudra consommer par pack et en cas d’utilisation d’une bouteille, il va falloir gérer le reste avec une unité incompatible. Si la gestion se fait par bouteille, la consommation se fera par bouteille. Cette solution facilite la gestion des bouteilles mais il sera difficile de connaître le nombre de pack entier en stock.

Une solution consiste à gérer deux articles en stock pour le même produit : le pack de bouteille et la bouteille.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.3 – L’unité de gestion  Choix d’une unité de gestion 

Achat au kilogramme, à l’unité ; utilisation au mètre, ….

 Deux possibilités 

Unité de gestion = Unité d’achat 



L’UA est compatible avec une bonne utilisation dans la fabrication.

Unité de gestion ≠ Unité d’achat 

L’UG peut être obtenue par :  Regroupement d’articles ou utilisation d’une unité multiple de l’UA.  Eclatement de lots ou utilisation d’une unité sous-multiple de l’UA.  Utilisation d’une unité totalement différente de l’UA.



Problèmes liés à un mauvais choix de l’unité de gestion  



Difficultés de gestion des chutes et restes Augmenter le coût de conditionnement Risque de perte de produits périssables,…

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Suivi physique des stocks 

Réception des produits fabriqués ou achetés 





Délivrance des produits  





Prendre en compte les entrées des produits en magasin conformément au bon d’entrée. Mettre à jour les quantités pour le produit concerné Les produits sont affectés à des commandes clients Prendre en compte les sorties des produits conformément au bon de sortie. Mettre à jour les quantités pour le produit concerné

Etat des stocks (nécessité d’inventaires – trois types) 



A tout moment, le gestionnaire doit être capable de fournir l’état des stocks de l’entreprise. Cet état doit faire apparaître par produit, sa référence, la situation détaillée des mouvements, la quantité, son emplacement.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Suivi physique des stocks 

Réception des produits

Fabriqués

Achetés

Commande

Bon d'entrée

QUANTITE OK

CONTROLE

Bon d'admission

Quantité ? Qualité ?

Réactualisation des quantités

Entrée des articles en stock Entrée des articles en stock

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Suivi physique des stocks 

Délivrance des produits

CONTROLE avec Commande CLIENT

Réactualisation des quantités

Expéditions

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Inventaire 

Opération qui consiste à compter, pour chaque produit présent dans le stock, le nombre exact et d’en vérifier l’exactitude avec la comptabilité administrative.

 Trois types d’inventaires 

Inventaire intermittent (généralement annuel)  



Inventaire permanent 



Obligatoire par la loi une fois par an Grosse charge de travail perturbatrice pour l’entreprise Tenir à jour en permanence les quantités en stock de chaque article

Inventaire tournant 



Consiste à examiner le stock par groupe successif d’articles et à vérifier l’exactitude des quantités de ces produits. Période d’inventaire différente suivant l’importance des produits.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Suivi comptable des stocks 

Entrée en stock 





Opération consistant à prendre en compte dans les documents comptables une entrée en stock. La valorisation du mouvement se fait au prix d’achat réalisé.

Sortie en stock 



Opération consistant à prendre en compte dans les documents comptables une délivrance de produits. La valorisation du mouvement se fait suivant quatre techniques (FIFO, LIFO, CMUP, Prix standard) et à l’imputer au client destinaire.    

FIFO : First In, First Out LIFO : Last In, First Out CMUP : Coût Moyen unitaire Pondéré Prix standard

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks Entrée

 FIFO : First In, First Out  

Le premier produit entré est celui qui sort du stock en priorité. Cela permet de sortir en premier les articles les plus anciens

6 5 4 3 2

Entrée

1

Sortie 6 5

 LIFO : Last In, First Out 

4 3 2 1



Sortie

Le dernier produit entré est celui qui sort du stock en priorité. Cela permet d’appliquer les prix les plus près du marché actuel

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  CMUP : Coût Moyen unitaire Pondéré

le comptable calcule, à chaque entrée en stock, le CMUP en divisant la nouvelle valeur du stock par la quantité totale.

CMUP 

valeur en stock avant l' entrée  Montant de l' entrée Quantité en stock avant l' entrée  Quantité de l' entrée

 Prix standard  Prix fixé à priori en fonction de la connaissance des produits, des marchés et des possibilités d’approvisionnement.

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Valorisation d’un stock  La valorisation d’un stock ou de tout un stock consiste à déterminer la valeur de ce mouvement ou de l’ensemble du stock, c’est à dire la valeur :

Prix unitaire x Quantité  Cette valeur sera utilisée dans la prise en compte d’un mouvement de

stock ou dans la détermination des actifs de l’entreprise lors de l’établissement du bilan.  Exemple d’application : diapositive suivante  Quelle est la valeur du stock en 01/01/11 ?  Pour chacune des références, quelle est sa quantité en stock au 01/02/11 ?  Pour chacune des références, quel est son CMUP à chaque entrée ?  Quelle est la valeur du stock au 01/02/11 ?

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Valorisation d’un stock : exemple  Une entreprise constate au 1er janvier 2011, la situation des stocks suivants : Produit PU en euros au 01/01/11 Quantité en unité au 01/01/11



CHOSE

7,00

79

TRUC

18,00

9

Si cette entreprise constate les mouvements de stocks suivants, durant ce mois de janvier 2011 : Date

Produit

Mouvement

Quantité

Prix d’achat

03/01

CHOSE TRUC

Entrée Entrée

340 20

8,20 15,00

05/01

CHOSE TRUC

Sortie Sorite

120 15

12/01

CHOSE

Sortie

160

16/01

TRUC

Entrée

17

18/01

CHOSE TRUC

Sortie Sortie

110 25

21/01

CHOSE

Entrée

340

22/01

CHOSE

Sortie

190

26/01

CHOSE

Sortie

117

19,50

6,80

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Ordonnancement et paiement des factures Personnel de l’entreprise

PRODUCTION

ACHAT Bordereau de réception ---------------Etats des stocks

Commande d’achat

FOURNISSEURS

Bon de livraison

Bon de délivrance

MAGASIN Bulletin d’adhésion ---------------Bon de délivrance

Facture

DIRECTION FINANCIERE

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.4 – Suivi des stocks  Ordonnancement et paiement des factures 

Un des points de dysfonctionnement dans l’organisation de l’entreprise est dû à la répartition, entre trois fonctions, des tâches administratives concernant les stocks :   



Les ACHATS Le MAGASIN La DIRECTION FINANCIERE

Trois objectifs à atteindre : 

 

De rapprocher les factures, bons de livraison, bulletin d’admission et bulletins de contrôle à des commandes d’achat. Constater leur conformité De procéder à l’envoi au créancier des instruments de paiement

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.5 – Diminuer les niveaux des stocks  Objectif : maîtriser et optimiser le niveau du stock  

Epuration des articles en fin de vie Un stock est inutile et coûteux à partir du moment où les raisons qui justifient son existence n’ont plus cours.   



Dégager de l’argent Libérer de la place Éviter l’obsolescence de produits qui ne bougent plus

Identifier les produits « morts »  

Trier par date de péremption Trier par date de dernière sortie

 Classer les produits  

Si le nombre de produits est important, il est difficile d’apporter la même attention à chacun d’entre eux CLASSEMENT ABC et D (articles « morts »)

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.6 – Indicateurs liés à la gestion des stocks  Le taux de rotation des stocks  

C’est le nombre de fois que le stock se renouvelle au cours d’une période de référence (par exemple : le mois, l’année) Pour une entreprise donnée, il est obtenu en faisant le rapport entre les ventes, (consommation ou sorties du produit du stock) et le stock moyen correspondant.

La gestion des stocks est d’autant plus performante que le taux de rotation est élevé  Exemple 

Une entreprise possède un stock moyen de 500 000 €. Le chiffre d’affaires annuel est de 5 millions d’euros. 

Quel est le taux de rotation ?

2 – La fonction stock dans l’entreprise

2.6 – Indicateurs liés à la gestion des stocks  Le taux de rupture 



Il y a différentes façons de mesurer le taux de rupture. La mesure la plus simple est le pourcentage du nombre de demandes non satisfaites immédiatement à partir du stock par rapport au nombre de demandes à satisfaire. Le complément du taux de rupture est le taux de service, qui est la proportion de la demande qui est satisfaite sans rupture.

 Exemple 

Au service expédition, il y a 100 lignes de commandes enregistrées. Cinq n’ont pu être livrées à temps ou ont été livrées incomplètes. 

Quel est le taux de rupture ?

3- Le classement ABC

3.1- Introduction 3.2 - Classification ABC simple Critère 3.3 - Caractéristiques des systèmes ABC 3.4 - Méthodologie de classement 3.5 - Exemple 3.6 - La classification multi critères

3.1 – Introduction  Classification ABC ou loi 80-20 ou loi de PARETO Classe A : Éléments de forte importance  Classe B : Éléments de moyenne importance  Classe C : Éléments de faible importance Suivant un critère déterminé.

3 – Le classement ABC



Classe C Classe A Classe B

3.2 – Classification ABC simple critère  Les critères de classement

3 – Le classement ABC

     

La consommation physique des produits Les mouvements de trésorerie La valeur immobilisée en stock L'espace consommé Le volume ou le poids des articles La criticité des pièces

Le critère le plus fréquemment retenu en gestion des stocks est la valeur d’utilisation annuelle (ou valeur de consommation annuelle) de chaque article. Vu = Consommation annuelle x Coût unitaire

3.3 – Caractéristiques des systèmes ABC

3 – Le classement ABC

Classes Quantités % articles

Valeur Degré de utilisation % contrôle

Types de Stock de relevés sécurité

70-80

Rigoureux

Complet précis

Bas

10-30

15-20

Normal

Complet précis

Modéré

50-80

5-10

Simple

Simplifié

Important

A

10-20

B

C

procédures de commandes Soigneuses, précises. Révisions fréquentes

Normales expéditives

Périodiques 1 ou 2 fois par an

3.4 – Méthodologie de classement : 6 étapes

3 – Le classement ABC

 1- Etablir la liste des articles utilisés par exemple   

 

l'année précédente 2- Classer les articles par ordre décroisant suivant le critère choisi 3- Calculer la valeur cumulative du critère 4- Calculer éventuellement les pourcentages de la valeur cumulative et du nombre d’articles. 5- Tracer la courbe dans un carré (adapter les échelles) 6- Déterminer la classe des articles

3.5 – Classification ABC : Exemple

3 – Le classement ABC

 Etape 1 : Liste des articles utilisés  Prenons la gestion de 10 articles sur une année Références Articles M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10

Consom m ation annuelle en unités 1100 600 100 1300 100 10 100 1500 200 500

Coût unitaire (en euros) 200 4000 400 100 6000 2500 200 200 200 100

Total

5510

13900

3.5 – Classification ABC : Exemple

3 – Le classement ABC

 Etape 2 : Choix critère + Classement  Critère : valeur d’utilisation (ou valeur de consommation) Références Articles M1 M2 M3 M4 M5 M6 M7 M8 M9 M10 Total

Consom m ation Coût unitaire annuelle en (en euros) unités

Valeur d'utilisation annuelle -

Classem ent

3.5 – Classification ABC : Exemple  Etape 3 : Calcul de la valeur cumulative

3 – Le classement ABC

 Etape 4 : Calcul du pourcentage de la valeur cumulative

Références Articles M2 M5 M8 M1 M4 M10 M3 M9 M6 M7 Total

Consom m ation Coût unitaire annuelle en (en euros) unités 600 4 000 100 6 000 1 500 200 1 100 200 1 300 100 500 100 100 400 200 200 10 2 500 100 200

Valeur d'utilisation annuelle 2 400 000 600 000 300 000 220 000 130 000 50 000 40 000 40 000 25 000 20 000 3 825 000

Cum ul valeur d'utilisation 2 400 000 3 000 000 3 300 000 3 520 000 3 650 000 3 700 000 3 740 000 3 780 000 3 805 000 3 825 000 3 825 000

Pourcentage valeur d'utilisation

3.5 – Classification ABC : Exemple

100

A

Courbe extrême 2 80

% Valeur Cumulée

3 – Le classement ABC

 Etape 5 : Représentation graphique

Courbe extrême 1

C

60 40 20 0

B M2

M5

M8

M1

M4

M10 M9

Références

M3

M6

M7

3.5 – Classification ABC : Exemple

3 – Le classement ABC

 Etape 6 : Détermination des classes  Le rapport de discrimination s’écrit :

RD  

Longueur du segment CB Longueur du segment AB

RD correspond à la valeur lue pour le point d’intersection C sur l’axe des ordonnées La détermination des classes peut se faire à l’aide de la valeur du rapport de discrimination en utilisant le tableau ci-dessous :

Valeur de RD

Classe A

Classe B

Classe C

1>RD0.90

10

10

80

0.90>RD0.85

10

20

70

0.85>RD0.75

20

20

60

0.75>RD0.65

20

30

50

0.65>RD

Non interprétable

3.5 – Classification ABC : Exemple

3 – Le classement ABC

 Le rapport de discrimination s’écrit :

Longueur du segment CB RD Longueur du segment AB  RD est égal à

RD0.78  La répartition est 20, 20, 60 ce qui correspond à :   

Classe A : éléments M2 et M5 Classe B : éléments M8 et M1 Classe C : éléments M4, M10, M9, M3, M6 et M7

3.5 – Classification ABC : Exemple A

Courbe extrême 1 80

% Valeur Cumulée

3 – Le classement ABC

100

Courbe extrême 2

C Zone C

60 Zone B

40

20 0

Zone A

B M2

M5

M8

M1

M4

M10

Références

M9

M3

M6

M7

3.6 – La classification multi critères  On peut être amené à classer aussi les articles suivant

3 – Le classement ABC

des critères tels que :    

Le délai de livraison L'obsolescence La disponibilité La criticité

3.6 – La classification multi critères

3 – Le classement ABC

 La première étape est de partir de deux classifications ABC

simple critère.  Dans le tableau ci dessous est représenté La première classification d’après la valeur d’utilisation Classification sur la valeur d’utilisation Catégorie

Nombre d’articles

Pourcentage d’articles

Pourcentage de la valeur de consommation

A

M2, M5

20

78

B

M8, M1

20

14

C

M4, M10, M9, M3, M6, M7

60

08

Total

10

100

100

3.6 – La classification multi critères  Dans le tableau ci dessous est représenté la deuxième

3 – Le classement ABC

classification d’après la consommation annuelle

Classification sur la consommation annuelle Catégorie

Nombre d’articles

Pourcentage d’articles

Pourcentage de la valeur de consommation

A’

M8, M4

20

51

B’

M1, M2, M10

30

40

C’

M9, M3, M5, M7, M6

50

09

Total

10

100

100

3.6 – La classification multi critères

3 – Le classement ABC

 On rassemble les classifications sur la matrice suivante  Recoupement entre les deux précédentes classifications

Consommation annuelle A’ A Valeur d’utilisation

B’

C’

Total

M2

M5

20

B

M8

M1

C

M4

M10

M3, M6, M7, M9

20

30

50

Total

20 60

3 – Le classement ABC

3.6 – La classification multi critères  On détermine des catégories double-critères suivantes :  Classe AA : AA’, AB’, BA’ = M2, M8  Classe BB : AC’, BB’, CA’ = M1, M4, M5  Classe CC : BC’, CB’ CC’ = M3, M6, M7, M9, M10

 Les résultats de cette classification sont rassemblés dans le

tableau suivant :

Classe

Nombre Pourcentage d’articles d’articles

AA

2

20 %

BB

3

30 %

CC

5

50 %

Total

10

100 %

4- La quantité économique

4.1 - Définition 4.2 - Le coût de lancement 4.3 - Le coût de possession 4.4 - la quantité économique 4.5 - Remise sur quantité

4 – La quantité économique

4.1 - Définition  But : Commander ou fabriquer suffisamment de pièces

pour que le total des coûts de lancement et de possession, sur une période, soit minimal pour l’entreprise. 

Cette période est souvent d’un an car les documents comptables nous permettant de connaître les coûts sont annuels.

Notation  Les coûts liés au stock   

CL : coût annuel de lancement CP : coût annuel de possession CA : coût annuel d’acquisition

Coût total de gestion : CTG = CL + CP Coût total : CT = CL + CP + CA

4 – La quantité économique

4.2 – Le coût de lancement  Le coût de lancement 

Chaque fois qu’une commande d’achat ou un ordre de fabrication est lancé, cela coûte de l’argent à l’entreprise. 

Application aux approvisionnements  Ensemble de coûts liés à la passation d’une commande. Ces coûts dépendent principalement du nombre de commandes annuel.  Cela comprend :  Préparation de la commande  Rédaction du bon de commande  Relance éventuelle  Réception des produits  Entreposage  Emission et paiement de la facture



Notation :  N : nombre de commandes passées annuellement  L : coût d’une commande

4 – La quantité économique

4.2 – Le coût de lancement  Coût d’une commande : L 

Le coût d'une commande est obtenu en divisant le coût total de fonctionnement du service achat par le nombre de commandes passées annuellement. Il couvre : 

Constatation du besoin



Coût administratif lié au circuit de commande



Réception et contrôle à la livraison

+

+ Exemple d'évaluation

Entreprise moyenne

2à5€

Grande entreprise

30 à 80 €

Administration

80 à 200 €

4.2 – Le coût de lancement 4 – La quantité économique

 Le coût de lancement 

Chaque fois qu’une commande d’achat ou un ordre de fabrication est lancé, cela coûte de l’argent à l’entreprise. 

Application aux lancements en fabrication  Ces coûts dépendent principalement du nombre de lancements en fabrication annuel.



Cela comprend :       



Préparation du lancement Edition de l’ordre de fabrication et de la liste à servir Ordonnancement détaillé Temps de réglage de la machine Montage des nouveaux outils Période d’apprentissage du personnel Rebut éventuel durant le démarrage

Notation :  N : nombre de lancements passés annuellement  L : coût moyen d’un lancement

4 – La quantité économique

4.2 – Le coût de lancement  Coût d’un lancement en fabrication    



Etant donné les coûts annuels suivants, nous pouvons évaluer le coût moyen d’un lancement en fabrication. Salaires annuels nécessaires au service lancements : 50 000 € Fournitures nécessaires au service lancement : 8 000 € Coût moyen de mise en route d’une machine pour un ordre de fabrication : 100 € Nombre d’ordres de fabrication lancés dans l’année : 2 000

Le coût moyen d’un lancement sera L = (50 000+8 000)/2 000+100=129 €

4 – La quantité économique

4.3 – Le coût de possession  Le coût de possession 



Ensemble des coûts issus du maintien d’un article en stock. Lorsque le stock augmente, ces coûts augmentent proportionnellement. Ils peuvent être classés en trois catégories : Coût d’immobilisation du capital

Coût d’entreposage Coût de dépréciation du stock

4.3 – Le coût de possession 4 – La quantité économique

Coût d’immobilisation du capital

 L’argent investi dans le stock, dans l’achat ou la

fabrication des articles représentent un besoin en fond de roulement qui doit être financé en puisant dans la trésorerie ou en contractant un emprunt bancaire.  On peut donc estimer le coût d’immobilisation par :  

La perte des intérêts du capital équivalent investi Le coût d’opportunité (coût le plus élevé), c’est à dire la manque à gagner attribuable au fait de ne pas investir ce capital dans un activité rentable.

4.3 – Le coût de possession 4 – La quantité économique

Coût d’entreposage

 Il est principalement constitué :    



du coût de matériel de manutention, du coût d’amortissement ou de location de l’entrepôt, du coût du personnel du magasin, des primes d’assurances, du coût de l’énergie de fonctionnement.

4 – La quantité économique

4.3 – Le coût de possession Coût de dépréciation du stock

 Les risques liés au stockage sont :     

L’obsolescence due à un changement de modèle, de style ou de technologie La détérioration due à la manipulation La péremption d’articles périssables, Les pertes dues au vol, …

4.3 – Le coût de possession 4 – La quantité économique

 



Le coût de possession d’un article représente 20 à 40% de sa valeur. Le coût de possession des stocks est habituellement exprimé selon un pourcentage de la valeur de l’article sur une période donnée (généralement un an). Notation : 



Tp : Taux de possession

Exemple :   



Un article (Cu = 100 €) reste en stock durant un an Le taux de possession est estimé à 30 % Nous pouvons dire que le coût de possession de cet article en stock coûte 30 € Au bout d’un an, cet article coûtera 130 €

4 – La quantité économique

4.3 – Le coût de possession  Le coût de possession : 

 

Immobilisation des capitaux Les locaux Le personnel

+

  

+

La détérioration L'obsolescence Le matériel

+

...

Exemple d'évaluation

Coût du capital Frais de magasinage Détérioration total

mini

maxi

13%

24%

3%

25%

2%

5%

18%

54%

4 – La quantité économique

4.3 – Le coût de possession  Le coût de possession : Exemple 



Une entreprise possède un stock annuel moyen de 310 000 €. Si elle estime le coût d’immobilisation du capital à 10%, le coût d’entreposage à 7% et le coût de dépréciation à 6%, Le taux de possession est alors de :

Tp= 10+7+6 = 23% 

Le coût annuel de possession du stock est de :

0,23 x 310 000 = 71 300 €

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  La quantité économique est le résultat d'un équilibre

entre le coût annuel de possession (CP) et le coût annuel de Lancement (CL).

Coût annuel de Lancement - CL -

Coût annuel de possession - CP -

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Présentation du modèle de WILSON :  Hypothèse de calcul :      

On gère un seul article La demande est stable et linéaire (constante par unité de temps ) La livraison est reçue en une seule fois pour chaque commande Le prix est fixe quelle que soit la quantité commandée Le délai de livraison est connu et fixe On n’admet pas de rupture de stock

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Modèle de base : Niveau De stock

Q

Intervalle entre deux commandes P

Q

Q

Q

Consommation

Stock moyen Q/2

0

Temps Livraison

Livraison

Livraison

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Calcul du coût annuel de lancement : CL 



Définition : Sur un an il est égal au coût de lancement d'une commande (ou de fabrication) multiplié par le nombre de commandes par an. Soit :   



la quantité approvisionnée par commande : Q le coût d’une commande :L le nombre d’unités consommées par an :C

Le nombre de commandes par an est :

NcC Q 

Le coût de passation de commande est :

CLC L Q

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Calcul du coût annuel de lancement : CL  Représentation graphique : coûts

Coût annuel de lancement : CL

quantité commandée : Q

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Calcul du coût annuel de possession : CP 



Définition : Sur un an, le coût de possession s'exprime par le produit de la quantité moyenne annuelle en stock, du coût unitaire et du taux de possession. Soit :  

: Cu coût unitaire taux de possession : Tp



Quantité moyenne en stock : Q 2



Valeur du stock :



Coût annuel de possession :

QCu 2

CP QCuTp 2

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Calcul du coût annuel de possession : CP  Représentation graphique : coûts

Coût annuel de possession : CP

quantité commandée : Q

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Le coût total de gestion : CTG 



Définition : Le coût total de gestion du stock est la somme du coût de passation d'une commande et le coût de possession du stock CTG(Q)CP CL Soit :     

Cu : coût unitaire Tp : taux de possession Q : la quantité approvisionnée par commande L : le coût d’une commande C : Le nombre d’unités consommées par an

CTG(Q)( QCuTp)( C L) 2 Q

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Le coût total de gestion : CTG  Représentation graphique : coûts Coût total de gestion des stocks : CTG

Coût mini

Coût annuel de possession

Coût annuel de lancement

Qe

quantité commandée : Q

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Le coût total annuel : CT  Représentation graphique : coûts Coût total annuel : CT Coût mini Coût annuel de possession

Coût annuel de lancement

Coût d’acquisition

Qe

quantité commandée : Q

4.4 – La quantité économique 4 – La quantité économique

 Exemple : 

M. Roux est responsable des approvisionnements chez un détaillant d’articles de sports. La demande annuelle d’une des références de ballon de rugby est de 1000 unités, le taux de possession est de 20%, le coût d’une commande est de 24 € et le coût unitaire est de 30 €. La quantité approvisionnée est 600 unités. 

Le coût annuel de passation de commande est :

CLNcxLC L1000 2440€ Q 600



Le coût annuel de possession est :



Le coût annuel de gestion des stock :

CP QTpCu600 0.2301800€ 2 2

CTG1800401840€ 

Le coût annuel total :

CT CTGCA18403000031840€

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Calcul de la quantité économique  

Définition : Elle correspond au coût de gestion du stock minimal. Pour la déterminer on annule la dérivée du coût total de gestion par rapport à Q 

La dérivée du coût total de gestion par rapport à Q est :



La dérivée du coût total de gestion par rapport à Q est :





dCTG 1  CuTp  C L  dQ 2  Q² 





dCT  1  CuTp  C L 0 dQ 2  Q² 



la valeur de Qe est :

Qe 2CL CuTp

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Nombre économique de lancement : Ne  

Définition : On peut déterminer par le même raisonnement le nombre économique de commandes ou de lancement, Ne : Le nombre de commandes est lié à la quantité commandée par la relation :

NcC Q





Le coût annuel de gestion des stocks en fonction du nombre de commandes ou de lancements s’exprime par : CTG(Nc)( C CuTp)(NcL) 2Nc En annulant la dérivée, on détermine le nombre économique de commandes ou de lancements qui est égal à :

Ne

CCuTp 2L

4 – La quantité économique

4.4 – La quantité économique  Exemple - suite - : 

En utilisant la formule de Wilson, on obtient la quantité économique suivante :

Qe 2CL  2100024 89,4489unités TpCu 0.230



Pour cette quantité approvisionnée le coût de gestion de stock est alors de :

CTG(Qe)89 300.21000 24267 269,66536.7€ 2 89



On vérifie bien que le coût de passation de commande et le coût de possession sont égaux pour la quantité économique soit

CP CL268€



Le nombre économique de commandes est égal à :

Ne

CCuTp  1000300.2 11.18 commandes 2L 224

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité  Il est fréquent que le fournisseur propose un rabais

uniforme lorsque la quantité commandée dépasse un certain seuil Cu

50 40 30 20 10

La somme des coûts de gestion des stocks et des coûts d'acquisition serat-elle diminuée ?

Q1

Q2

Q3

Q4

Quantité commandée

Acheteur

 Les deux rabais possibles :  

Rabais uniformes Rabais incrémentaux

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité  Rabais uniformes : Le rabais porte sur la totalité de la commande Montant d’une commande

Cu3 Cu2

Si 0  Q < S1 : aucune remise - Cu1 Si S1  Q < S2 : remise de x% - Cu2 Si S2  Q : remise de y% - Cu3 -

Cu1

S1

S2

Quantités commandées -Q-

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité  Rabais incrémentaux : non développé en cours Le rabais porte sur les quantités dépassants le seuil Montant d’une commande

S1

S2

Quantités commandées -Q-

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité  Rabais uniforme : représentation graphique Coût total

CT1 (Cu1) CT2 (Cu2) CT3 (Cu3)

CT mini Qe1

Qe2

S1

Qe3

S2

Quantité commandée

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité La somme des coûts de gestion des stocks et des coûts d'acquisition sera-t-elle diminuée ?  Cas où le seuil de remise est inférieur à la nouvelle quantité économique  Soit :  

 

Qe1 : quantité économique avec prix initial Qe2 : quantité économique avec remise S : seuil de remise Coût total si Qe1 < S < Qe2

La quantité à commander correspondant au coût minimum est la quantité Qe2

CT mini

S Qe1

Qe2

Quantité commandée

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité La somme des coûts de gestion des stocks et des coûts d'acquisition sera-t-elle diminuée ?  Cas où le seuil de remise est supérieur à la nouvelle quantité économique  Soit :  

 

Qe1 : quantité économique avec prix initial Qe2 : quantité économique avec remise Coût total S : seuil de remise si S > Qe1 et Qe2

La quantité à commander sera soit S soit Qe1 Nous devrons comparer les valeurs de : CT(Qe1) et CT(S) et choisir la quantité correspondant au coût minimum

CT(Qe1) CT(S)

Qe1

Qe2

Quantité commandée S

4 – La quantité économique

4.5 - Remise sur quantité  Exemple :  Le fournisseur auquel Mme Géromieu achète les boîtes de papier offre les remises sur quantités suivantes :    

Propositions

0 à 29 = aucune remise 29 à 59 = remise de 10% 59 à 149 = remise de 14 % Au dessus de 150 = remise de 16 % Seuil de remise

1

Coût unitaire

   

le coût de commande est de 7 €, le taux de stockage annuel est de 25% , le prix d’achat unitaire est de 6 €, la consommation annuelle est de 200 unités. 

L=7€, Tp=0.25, Cu1=6€, C=200

Quantité Coût annuel de Coût annuel de Coût économique lancement possession d'acquisition

6

43

2

30

5,4

45

3

60

5,16

46

4

150

5,04

47

CT=CTG+CA

5- Les modes d’approvisionnements 5.1 - Systèmes de gestion des stocks 5.2 - Demande indépendante 5.3 - Système à point de commande 5.4 - Système à recomplètement périodique 5.5 - Système mixte

5 – Les modes d’approvisionnements

5.1 - Systèmes de gestion des stocks  L'objectif du gestionnaire des stocks est de définir

des règles de gestion pour chaque groupe de références , en répondant à deux questions fondamentales : COMBIEN COMMANDER ?

QUAND COMMANDER?

5 – Les modes d’approvisionnements

5.1 - Systèmes de gestion des stocks : Typologie  Quand commander ? 

La période entre deux commandes peut être fixe ou variable

 Combien commander ? 

La quantité commandée à chaque commande peut être fixe ou variable. période fixe quantité fixe

quantité variable

réapprovisionnement simple

méthode de recomplètement

période variable méthode du point de commande

réapprovisionnement complexe

5 – Les modes d’approvisionnements

5.1 - Systèmes de gestion des stocks : Domaine d'application  Les systèmes de gestion des stocks à point de

commande et à recomplètement périodique sont les plus répandus notamment pour les stocks de distribution et s’appuient sur les hypothèses suivantes :  

 

La durée de vie est suffisamment longue pour permettre plusieurs approvisionnements. La demande présente des variations limitées autour d'une moyenne. Le délai de réapprovisionnement présente des variations autour d'une moyenne. La demande des articles est indépendante.

5 – Les modes d’approvisionnements

5.2 - Demande indépendante Les articles à demande indépendante sont 

les articles dont la demande n'est pas liée à la demande d'autres articles.

Cette demande est déterminée par des prévisions. 

Elle est principalement influencée par des facteurs extérieurs.

Les articles à demande dépendante sont 

des articles dont la demande résulte du programme d'autres articles. Une telle demande est donc calculée.

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Le système à point de commande  Le principe de ce système consiste à passer une

commande ou à lancer une fabrication d ’une quantité fixe (par exemple la quantité économique) dès que le niveau de stock disponible atteint un niveau prédéterminé appelé « point de commande ».  Le point de commande est alors la quantité nécessaire

en stock au moment de la commande pour satisfaire la consommation pendant le délai de réapprovisionnement.

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Le système à point de commande

STOCK

Consommation moyenne

QE

Première livraison

QE

Première commande

D

D Point de commande

PC

Stock de sécurité

TEMPS

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Le système à point de commande  Soient :    

Cm : la demande moyenne D : le délai de réapprovisionnement Ss : le stock de sécurité Q : la quantité fixe réapprovisionnée à chaque commande

 Les paramètres de gestion des stocks du système à point

de commande sont : 

le point de commande Pc exprimé par la relation :

PcCmDSs 

la quantité fixe de commande Q qui sera le plus souvent

Qe

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Domaine d'application  L ’intervalle entre deux approvisionnements est variable

et dépend de la demande réelle. 





Le système à point de commande requiert un suivi précis et fréquent du niveau de stock. Il sera donc utilisé de préférence pour les articles à forte valeur d ’utilisation (classe A) Il permet une certaine variabilité de la demande en déclenchant les demandes d’approvisionnement plus tôt ou plus tard en cas de hausse ou de baisse de cette demande avant le point de commande. Le stock de sécurité protège d’une augmentation de la demande pendant le délai de réapprovisionnement.

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Exemple  La demande moyenne de courroies pour l’entretien

des véhicules dans un garage automobile est de 20 unités par semaine. Monsieur Quiger, chargé de l’approvisionnement en pièces détachées, a un stock de sécurité de 20 unités. Le coût unitaire d’une courroie est de 15,24 €, le coût de commande est de 6 €, le taux de possession annuel est de 20% et le délai de réapprovisionnement est de 1 semaine. Il y a 52 semaines ouvrables dans l’année. Les paramètres de gestion du stock de courroies par point de commande sont :  

le point de commande : Pc=20x1+20=40 unités la quantité fixe de réapprovisionnement est la quantité économique soit : Qe=64 unités

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Exemple (suite) Stock initial = 53 Dates

Stock Sorties Entrées Commandes

16-sept

3

17-sept

3

18-sept

2

19-sept

3

20-sept

3

23-sept

4

24-sept

3

25-sept

2

26-sept

4

27-sept

0

30-sept

3

01-oct

5

02-oct

3

03-oct

1

04-oct

4

Stock

64

Pc 64

0

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Point de commande  Dans cette situation, la quantité réapprovisionnée ne permet pas au stock

de remonter au-dessus du point de commande et donc de déclencher une nouvelle commande comme le montre la figure ci-dessous. On se retrouve alors dans une situation de rupture. STOCK

Demande

D Point de commande

PC

QE

Stock de sécurité TEMPS Commande

Livraison

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Point de commande Pour éviter cette situation, il faut tenir compte du stock disponible et non du stock réel. Le stock disponible est égal au stock physique plus les quantités en cours d’approvisionnement. C’est lorsque le stock disponible franchit le point de commande, qu’une nouvelle commande est passée comme l’illustre la figure ci-dessous. STOCK

Stock disponible

Demande

D Point de commande

PC

D

Stock de sécurité

D

QE QE

1ere Commande

1 ère Livraison 2eme Commande

TEMPS 2 ème Livraison

3eme Commande

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Exercice  Dans le garage automobile, la demande moyenne de

plaquettes de freins est de 60 unités par semaine. Monsieur Dantan estime qu’un stock de sécurité de 30 unités permet d’assurer un taux de service satisfaisant. Le coût unitaire d’un filtre et de 30 €, le coût de commande est de 6 €, le taux de possession annuel est de 20% et le délai de réapprovisionnement est de 2 semaines. Il y a 52 semaines ouvrables dans l’année.  Les paramètres de gestion du stock de courroies par point de commande sont :  

le point de commande : Pc= 60x2+30= 150 unités la quantité fixe de réapprovisionnement est la quantité économique soit : Qe=79 unités

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Exercice Une commande a été lancée le 10 septembre, elle sera réceptionnée le 24 Le stock initial est de 91 unités Dates

Stock physique

Stock disponible

Sorties

16-sept

11

17-sept

7

18-sept

6

19-sept

7

20-sept

7

23-sept

10

24-sept

7

25-sept

6

26-sept

10

27-sept

5

30-sept

7

01-oct

10

02-oct

7

03-oct

3

04-oct

10

Entrées

Commandes

Commentaires

Dates

Stock physique

Stock disponible

Sorties

16-sept250

80

159

11

17-sept

73

152

7

18-sept

67

225

6

19-sept

60

218

7

20-sept

53

211

7

43

201

10

24-sept

115

194

7

25-sept

109

188

6

26-sept100

99

178

10

27-sept

94

173

5

30-sept

87

166

7

01-oct 50

77

156

10

02-oct

149

228

7

03-oct

146

225

3

136

215

10

200

23-sept

Entrées

Commandes

Stock disponible

Commentaires

79

Stock physique

79

Réception de la commande du 21/02

79

79

04-oct.

03-oct.

02-oct.

01-oct.

30-sept.

27-sept.

Réception de la commande du 01/03 26-sept.

25-sept.

24-sept.

23-sept.

20-sept.

19-sept.

0

16-sept.

04-oct

18-sept.

150

17-sept.

Quantité en stock

5 – Les modes d’approvisionnements

5.3 - Exercice

5 – Les modes d’approvisionnements

5.4 - Système à recomplètement périodique  Le principe de ce système consiste à examiner le

niveau de stocks à intervalle régulier et à commander ou à lancer en fabrication une quantité égale à la quantité consommée pendant la dernière période.  On définit alors un niveau de recomplètement qui est la quantité correspondant à la demande moyenne pendant une période plus le délai de réapprovisionnement. La quantité variable commandée sera la différence entre le niveau de recomplètement et le stock disponible au moment de la commande.

5 – Les modes d’approvisionnements

5.4 - Système à recomplètement périodique  Représentation graphique

STOCK

Niveau de recomplètement Q2

Q1

Q3

Q1

Q2

D

D

D

Q3

Stock de sécurité

P1

P2

P3

TEMPS

5 – Les modes d’approvisionnements

5.4 - Système à recomplètement périodique  Soient :      

Cm : la demande moyenne P : période fixe entre deux commandes D : le délai de réapprovisionnement Ss : le stock de sécurité Sd : le stock disponible au moment de la commande Q : la quantité variable de réapprovisionnement

 Les paramètres de gestion des stocks du système à

recomplètement périodique sont : 



Le niveau de recomplètement exprimé par la relation :

NrPériode DCmSs

Q, la quantité variable de réapprovisionnement calculée à chaque commande par la relation :

QNrSd

5 – Les modes d’approvisionnements

5.4 - Domaine d'application  La quantité réapprovisionnée est variable et dépend de

la demande réelle. 





La demande et le délai d'approvisionnement sont à faible variabilité. Le système à recomplètement périodique ne requiert pas un suivi précis et fréquent du niveau de stock. Il suffit d’un comptage du stock au moment de la commande. Il sera donc utilisé de préférence pour les articles à faible valeur d’utilisation (classe B ou C). Il nécessite un stock de sécurité qui doit protéger d ’une augmentation de la demande pendant le délai de réapprovisionnement plus une période entre deux commandes.

5 – Les modes d’approvisionnements

5.4 - Exemple  Dans le garage automobile de l’exemple précédent, M

Dantan s’approvisionne en joints de vidange par un système de recomplètement périodique. Pour des raisons de transport, M Dantan s’est entendu avec son fournisseur sur un réapprovisionnement toutes les deux semaines. La demande moyenne hebdomadaire est de 50 unités. Le jour de la commande, le stock disponible est de 65 unités. Le stock de sécurité est de 18 unités, le délai de réapprovisionnement est de 1 semaine. Les paramètres de gestion du stock sont : 

le niveau de recomplètement :

 Nr=(2+1)x50+18 = 168 unités 

la quantité à commander :

 Q=168-65 = 103 unités

5 – Les modes d’approvisionnements

5.4 - Exemple (suite) Stock initial =125 127 Dates

Stock Sorties Entrées Commandes

16-sept

12

17-sept

14

18-sept

12

19-sept

12

20-sept

10

23-sept

11

24-sept

12

25-sept

14

26-sept

10

27-sept

12

30-sept

14

01-oct

14

02-oct

10

03-oct

16

04-oct

10

07-oct

12

Stock

0

5 – Les modes d’approvisionnements

5.5 - Systèmes mixtes  D’autres systèmes de réapprovisionnement ont été

imaginés à partir des deux systèmes de base que nous venons de voir. Nous présenterons les deux systèmes mixtes les plus fréquemment utilisés qui sont :  

Le système à recomplètement périodique avec seuil de commande Le système à recomplètement périodique et à point de commande

5 – Les modes d’approvisionnements

5.5 - Système à recomplètement périodique avec seuil de commande  Le principe de ce système énonce qu’une commande ne peut

être passée que si deux conditions sont réunies :  

le niveau de stock est examiné périodiquement avec un intervalle fixe la commande est passée si le niveau de stock est inférieur au point de commande

 Le principal intérêt de ce système est d’éviter de passer des

commandes de trop faibles quantités

5 – Les modes d’approvisionnements

5.5 - Système à recomplètement périodique avec seuil de commande STOCK

Niveau de recomplètement

Q1

Q2 D

D

Pc Stock de sécurité

P1

P2

P3

TEMPS

5 – Les modes d’approvisionnements

5.5 - Système à recomplètement périodique et à point de commande  Dans ce système, une commande de quantité fixe est

passée si le niveau de stock atteint le point de commande à l’intérieur de l’intervalle fixe de commande. Il permet d’éviter une rupture de stock si la demande augmente rapidement entre deux commandes programmées.  Les paramètres de gestion sont les suivants : 

le niveau de recomplètement :



le point de commande :

NrPériode DCmSs

Pc(CmD)Ss 

la quantité commandée :

QNrSd

5 – Les modes d’approvisionnements

5.5 - Système à recomplètement périodique et à point de commande

STOCK Niveau de recomplètement

Q2

Q3

Q1 D

D

D

Pc Stock de sécurité

TEMPS

P1

P2

P3

6- Le stock de sécurité 6.1 - Les stocks de sécurité 6.2 - Les aléas 6.3 - Niveau de service ou cout de rupture 6.4 – La demande suit une loi normale 6.5 - Délais de protection 6.6 - Méthodologie 6.7 - Exemple

6.1 - Les stocks de sécurité

6 – Le stock de sécurité

 Dans de nombreuses situations, le système de

gestion des stocks doit faire face à des aléas de plusieurs nature. Les plus fréquents sont : La demande aléatoire (variation non connue de la demande)  Le délai de livraison non respecté. 

6.2 - Les aléas

6 – Le stock de sécurité

Niveau de stock

Q Q Seuil de commande

Stock de sécurité

Demande supérieure à la demande moyenne

D

D

Délai supérieur au délai moyen

Temps

6 – Le stock de sécurité

6.3 - Niveau de service ou coût de rupture

 Pour fixer le stock de sécurité, on peut partir :  

Soit d’une évaluation du coût de rupture et rechercher le minimum des coûts de rupture et des coûts de possession Soit d’un objectif de niveau de service au client ou du risque de rupture qui peut s’exprimer sur une période de référence par : Nombre d'articles livrés immédiatement TS= Nombre d'articles à livrer



La relation entre le niveau (ou taux) de service et le risque de rupture est :

TS = 1 - RR

6.4 - La demande suit une loi normale

6 – Le stock de sécurité

 La loi de distribution la plus fréquemment utilisée est

la loi normale ou répartition de GAUSS. Cette loi de distribution est caractérisée par une variation symétrique de la demande et/ou de délai autour d ’une valeur moyenne, mesurée par un écart-type. Stock

Stock de sécurité

Ecart type

Délai de protection

Risque de rupture

Temps

6.5 - Délai de protection  L’intervalle de protection correspond à une période ou il

6 – Le stock de sécurité

y a un risque de rupture 

L’intervalle de protection est la période pendant laquelle le stock de sécurité doit jouer son rôle de protection contre les aléas.

 Cet intervalle est variable suivant le type de système de

réapprovisionnement choisi. 

Pour le système à point de commande 



Délai de protection = Délai fournisseur

Pour le système à recomplétement périodique 

Délai de protection = Période entre deux commandes + Délai fournisseur

6.6 - Méthodologie

6 – Le stock de sécurité

 Les étapes principales de détermination du stock de

sécurité sont les suivantes :    

Evaluation par le gestionnaire des stocks, du risque de rupture admissible Recherche de la variable réduite (z) associée au risque de rupture Calcul de l’écart type ( D ) de la variation de la demande sur la période de protection. Détermination du stock de sécurité (Ss) par la relation :



Ss  z  σD  z  σ1 unitéde temps  Délai de protection

6.7 - Exemple 1

6 – Le stock de sécurité

 Supposons que la variation de la demande d’un

article suive une loi normale caractérisée par une demande moyenne quotidienne de 10 unités avec un écart type de 2. Le délai fixe d’approvisionnement est de 3 jours et la période entre deux commandes est de 13 jours. Le gestionnaire des stocks souhaite un risque de rupture inférieur à 3%.  La protection contre le risque de rupture dans un

système à recomplètement périodique doit s’effectuer de la commande à chaque période jusqu’à la livraison de la commande suivante, soit un délai de protection égal à une période entre deux commandes plus un délai de réapprovisionnement.

6.7 - Exemple 1

6 – Le stock de sécurité

 En appliquant la propriété de l’additivité des

variances, l’écart type de la variation de la demande pendant ce délai de protection est alors de :

σDσ1 jour PD σDécart type pour16 jours

6.7 - Exemple 1

6 – Le stock de sécurité

 Un risque de rupture inférieur à 3% implique une

couverture de 97% de la répartition gaussienne de la variation de la demande, soit une valeur de z trouvée dans la table de la variable réduite :

z1,88  Le stock de sécurité nécessaire

est alors de :  Ss=1,88x

σ

D

σD2 133 z1

Z

 Ss=1,88x8=15 unités

6.7 - Exemple 2

6 – Le stock de sécurité

 Supposons que la variation de la demande d’un

article suive une loi normale caractérisée par une demande moyenne hebdomadaire de 100 unités avec un écart type ( 1 semaine )de 20.





On suppose qu’il y a 5 jours ouvrables dans la semaine. Le délai d’approvisionnement est de 4 semaines.

 Le délai de protection dans le cas du système à point

de commande se limite au délai de livraison. σD  écart type pour 4 semaines σD  σ1

semaine



D

 Le Ss pour un risque de rupture inférieur à 3% est  D   1 semaine D  20  4  40 alors : Ss  z. D  1,88  40  76 unités

Bibliographie / Références

Bibliographie / Références



Support de cours QLIO M223 de Gestion des approvisionnements (F. Leven)