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Zitiervorschau

LA NORMALISATION COMPTABLE INTERNATIONALE LES NORMES IAS/IFRS Animé par: Pr. ABOU EL JAOUAD Kamal

Année: 2018/2019

Déroulement du module Les normes comptables internationales IAS/IFRS constituent aujourd’hui le référentiel dominant dans le monde. Véritable langage commun, il permet une homogénéisation des pratiques comptables et une meilleure transcription économique des décisions de gestion. Ce cours vise la compréhension des principales normes comptables IFRS dans le but de : Contribuer efficacement à la préparation des données financières. Maîtriser pleinement les incidences de leurs décisions sur les états financiers des entreprises. Analyser les données publiées par les sociétés dans leur secteur d'activité (clients, fournisseurs, concurrents...). Se préparer à une éventuelle transition des états financiers aux IAS / IFRS.

Bibliographie • Pratique des normes IFRS Référentiel et guide d'application Auteur(s) : Robert Obert /Editeur(s) : Dunod / Collection : Fonctions de l'entreprise - Gestion, finance • L'essentiel des normes comptables internationales IFRS Auteur(s) : Eric Tort / Editeur(s) : Gualino/ Collection : Les carrés • Maîtriser les IFRS Inclut IFRS PME; Auteurs : Collectif Groupe Revue Fiduciaire; 2014 • Le petit IFRS Normes internationales de comptabilité et d’information financière – 2014; Auteur : Robert Obert • Introduction aux Normes Comptables inetrnationales IASIFRS Youssef El Housny&Salaheddine Alaoui Mhamedi / CAGEX Group • Les normes IAS-IFRS une nouvelle comptabilité financière Auteur(s) :Brunot Colmant, Pierre Armand Michel et Hubert Tondeur Editeur(s) : Pearson • Comptabilité et audit bancaires : Normes française et IFRS Auteur(s) : DovOgien /Editeur(s) : Dunod

La comptabilité: Pourquoi? et comment? • Technique d’organisation et de production d’informations financières indispensables pour la gestion d’une entreprise.

- Saisir, classer, enregistrer. - Fournir après traitement des informations à la fois utiles pour l’entreprise elle même que pour les tiers. • Technique normalisée respectant des règles et des principes imposées à toutes les entreprises. - Normalisation et respect des règles prévues par la loi comptable 9-88. - Langage presque universel, terminologie commune à toutes les entreprises. - Documents et procédures standardisés. • Moyen de preuve pour l’administration fiscale et les tribunaux. Une comptabilité normalisée, sincère et transparente est toujours consultée pour le détermination de l’impôt et l’appréciation de la situation financière de l’entreprise.

La comptabilité est indispensable pour la gestion d’une entreprise La comptabilité est une technique qui permet d’enregistrer toutes les opérations réalisées par l’entreprise et d’établir après traitement des états financiers à la fois utiles pour les dirigeants de l’entreprise que pour les tiers. La comptabilité présente donc une grande utilité pour le chef d’entreprise: - Elle lui permet de connaître ses résultats. Outil financier qui retrace les différentes opérations de l’entreprise, en vue d’établir le CPC qui dégage le résultat.

- Elle lui permet d’orienter ses choix: Instrument de prise de décisions. - Elle lui permet de mieux gérer son entreprise. Instrument de gestion. - Elle lui permet de faire des projections. projections. Instrument de prévision. prévision. - Elle lui permet d’acquitter ses obligations administratives ou autres. Moyen de preuve.

Evolutions des pratiques comptables La comptabilité a existé depuis fort longtemps, puis a évolué pour devenir enfin un langage universel: De la comptabilité rudimentaire à la comptabilité normalisée

Des traces de comptes avant JC Anciennes civilisations Absence de normalisation

Comptabilité à partie double: 15ème Siècle Normalisations nationales puis régionales

Recherche de comparabilité: Information financière crédible: Normalisation internationale

Evolution des normes comptables

La comptabilité, née dès l’antiquité, formalisée depuis le quinzième siècle, est devenue la source la plus sûre de l’information économique et financière. La mondialisation des économies, le décloisonnement des marchés économiques et financiers, le développement des marchés financiers et l’apparition de nouveaux instruments financiers, ont engendré plusieurs problèmes.

D’où l’intérêt de l’harmonisation comptable internationale

La comptabilité à tendance à devenir un langage universelle • Le capitalisme financier est planétaire bien avant la globalisation de l’ économie . • Les investisseurs ont besoin d’états financiers des entreprises reflétant leurs situations exacts d’une manière sincère et de comparer les situations d entreprises installées dans des pays différents. • L’utilisation de normes par pays ne permets d’avoir cette comparabilité. • La recherche d’un langage comptable universelle s’est fait sentir depuis longtemps .

Dates clés des normes comptables internationales • 1973: Création de l’ IASC • 1975: Publication de deux normes IAS 1 et IAS 2 • 1982: Octroi du rôle de normalisateur comptable international à l’IASC. • 1989: Publication du cadre conceptuel. • 2001: Réforme de l’IASC et apparition de l’IASB. • 2007 : Publication du projet IFRS pour les PME. • 2013: Progression notable dans l’adoption des IFRS au niveau mondial .

Normes IFRS: Normes récentes

Adoption par le Parlement et le Conseil Européens, en juillet 2002, d’un règlement sur l’adoption des normes internationales pour les comptes consolidés des groupes européens cotés en bourse, à partir de 2005. Un délai de grâce de deux années en France a été accordé aux entreprises concernées. Le premier janvier 2007: Obligation aux sociétés cotées en bourse de publier leurs états financiers retraités selon les normes IFRS.

Mise en place des IFRS A partir du 1er janvier 2005, des sociétés européennes cotées, et par extension leurs filiales, se sont conformées à l’application des normes comptables internationales IAS/IFRS et à partir de 2008 pour les établissements et entreprises publiques ayant opté pour la publication de leurs états financiers consolidés au format IFRS. Il en est de même à partir de 2007 pour les sociétés marocaines cotées. A partir de 2008, les banques marocaines se sont, également, conformées aux normes IFRS. Ce nouveau référentiel, commun et consensuel permettra d’harmoniser la présentation des états financiers, quel que soit le pays émetteur. La mise en place des normes IFRS est une révolution culturelle majeure, impactant non seulement les états financiers des entreprises, mais également leurs organisations (système d’information, formation,….)

Normes IFRS et pratiques comptable au Maroc

Le Maroc est à son tour concerné par ce mouvement d’harmonisation, les raisons en sont multiples

Effet « boule de neige » Multiples liaisons avec l’étranger.

Se mettre au diapason des évolutions comptables universelles.

Obligation de la bourse de Casablanca

- Volonté d’attirer les investisseurs étrangers. - Implantation de filiales étrangères sur le territoire marocain. - Cotation de quelques entités marocaines sur les marchés boursiers européens. - Lien d’intérêt avec des entreprises européennes ou autres.

Plan comptable face aux normes IFRS

Le Maroc, dans le cadre de sa décision de modernisation des systèmes d’information comptable et financiers et mise à niveau globale, s’est dressé un plan d’actions visant l’alignement par rapport aux standards internationaux.

Cependant, les réformes afférentes au droit comptable ne se sont pas faites au Maroc à un rythme aussi soutenu par rapport à d’autres domaines.

Dès lors, la nécessité de refonte du référentiel comptable marocain s’impose à nous eu égard à l’approche des diverses échéances et aux exigences de normes de qualité.

Plan comptable marocain ( historique ) • Sous le protectorat, la comptabilité était organisé selon le plan comptable de 1947. • A l indépendance, le Maroc a adopté le plan comptable de 1957. • Le premier plan comptable marocain a été mis en application en 1994.

Référentiel comptable marocain et normes IFRS

L’adoption des normes IFRS répond ainsi à une double raison: - Se mettre au diapason des normes internationales. - Améliorer la qualité de l’information financière.

Mais le passage aux normes IFRS est un processus relativement complexe.

Ou du moins le rapprochement du référentiel comptable marocain aux normes internationales s’impose.

Des divergences de fond et de forme existent entre les normes IFRS et le CGNC.

Retraitements multiples

Les modèles comptables Les pratiques comptables à travers le monde se sont développées à travers deux courants:

Les Courants comptables

Comptabilité anglo-saxonne.

La comptabilité de l’Europe continentale ou latinogermanique.

Les pratiques comptables à travers le monde peuvent être rangées en deux grands courants: - La comptabilité d’inspiration anglo-saxonne. - La comptabilité d’inspiration latino-germanique.

Le processus de normalisation comptable Pour publier des normes de qualité élevée, l’IASB a mis une procédure efficace basée sur la consultation de toutes les parties prenantes. Afin d’anticiper tous problèmes Ce processus est ainsi composé : Mise en place de l’agenda Projet de planification Développement et publication d’un paper discussion Développement et publication d’un exposure draft Développement et publication d’une norme Procédure après la publication de la norme

La normalisation comptable En France, le rôle de preuve de la comptabilité sera longtemps privilégié, comme en témoigne l’ordonnance de Colbert de 1673 ou la première rédaction du code de commerce de 1807, ainsi les sources du droit comptable pour les écoles latino germanique sont nombreuses et diverses: elles peuvent être législatives ou réglementaires, elles peuvent être également d’origine jurisprudentielle ou doctrinale. Aux Etats unis , les organismes professionnels constituent la source principale de la normalisation comptable avec notamment les travaux de l’ AICPA du FASB* Contrairement aux pays latino germanique, aux Etats unis il n’existe pas de plan comptable applicable à toutes les entités. Chacune d’entre elles doit donc établir un plan de compte qui corresponde à ses besoins American Institute of Certified Public Accountants Financial Accouting Standards Board.

La classification des systèmes comptables

La classification des systèmes comptables Système comptable

Latino-germanique

Anglo-saxons

Origine de financement

Secteur bancaire principalement

Marchés financiers principalement

Culture

Orientation étatique

Individualiste

Système juridique

- Dominé par le droit écrit -Dominé par la - La loi fournit des règles jurisprudence comptables détaillées - Les règles sont élaborées par des organisations

Système fiscal

Relation étroite entre comptabilité et fiscalité

La comptabilité est indépendante de la fiscalité

Objectifs de la comptabilité Système comptable

Latino-germanique

Anglo-saxons

Créanciers, autorités fiscales, investisseurs

Essentiellement les investisseurs

Principes comptables

- Domination du principe de prudence - Influence néfaste sur l’utilité décisionnelle de l’information comptable

- Juste présentation, image fidèle

Étendue de la publication

Tendance à une publication limitée

Tendance à une large publication

Utilisateurs principaux des états financiers

Latitude en Nombre considérable d’option matière comptable de comptabilisation

Peu d’option de comptabilisation .

Relation comptabilité fiscalité

Indépendance de la comptabilité et de la fiscalité

Influence réciproque de la comptabilité et de la fiscalité

Traits caractéristiques de l’école anglo-saxonne Ecole Anglo-Saxonne Prééminence des principes comptables fondamentaux et des méthodes d’évaluation ; Information destinée tout à la fois à l’usage interne de l’entreprise et à l’information des investisseurs boursiers ; Analyse de l’activité par fonctions, ce qui implique une quasi-intégration de la comptabilité analytique dans la comptabilité générale ; Primauté de l’économique sur le juridique; (Insertion en actif d’un bien acquis en crédit-Bail)

Principe d’image fidèle (True and Fair View). (Recours à la réévaluation et à la présentation des actifs et passifs à la juste valeur contrairement au principe du coût historique)

Traits caractéristiques de l’école anglo-saxonne Absence de cadre comptable et de nomenclature formelle des comptes (il n’existe pas de PLAN COMPTABLE GENERAL); Méthodes très souples pour la présentation des états de synthèse qui laissent une importance capitale aux notes explicatives; (Déconnexion de la comptabilité de la fiscalité)

En conclusion, du fait de la structure libérale de leur économie, les anglo-saxons privilégient les exigences de fond au détriment des impératifs de forme.

Traits caractéristiques de l’école Européenne ou franco-germanique Elle se caractérisait avant la mise en œuvre de la 4ème directive européenne (en 1978) par les éléments suivants : Principes comptables peu exploités et souvent IMPLICITES à travers le dispositif de forme ; Information comptable servant aussi bien l’entreprise que les agents économiques extérieurs. (Etat, comptabilité nationale, administration fiscale, tiers: Banques, fournisseurs, clients personnel etc.). La subordination des règles comptables aux dispositions fiscales. (Altération de l’image fidèle des comptes).

Traits caractéristiques de l’école européenne ou franco-germanique.

Analyse des produits et charges par nature en raison des nécessités d’agrégation de l’information comptable ; Utilisation de cadres comptables et des plans de comptes normalisés ; Modèles rigides pour la présentation des états de synthèse ; En résumé, à l’inverse de l’école anglo-saxonne, l’approche continentale imposait peu de contraintes de fond mais préconisait un grand formalisme, nécessaire dans le cadre de la finalité à la fois micro et macro-économique de la comptabilité normalisée.

Culture anglo-saxonne

Cultures européennes

Objectif premier de l'information financière

Informer les actionnaires Informer toutes les (shareholders) (Investisseurs) catégories d'utilisateurs et les marchés financiers (stakeholders) (Créanciers) et protéger avant tout les créanciers

Qui est concerné par les principes comptables ?

Entreprises cotées uniquement (États-Unis)

La réglementation comptable est applicable à toutes les entreprises

Cadre et nomenclatures des comptes

Absence d’un cadre rigide Liberté d’adaptation

Formalisme très poussé Plan des comptes à respecter

Lien avec la législation

Indépendance entre la comptabilité et la fiscalité. L'information financière et la déclaration fiscale obéissent à des règles différentes (Australie, États-Unis. Canada)

Adaptation de la comptabilité à la fiscalité. Influencer par le droit fiscal (France, Espagne, Italie) et par le droit commercial (Allemagne). Le résultat publié sert essentiellement de base d'imposition (Allemagne, France)

Orientations données par les normes nationales

Normes précises couvrant toutes les transactions et les activités (États- Unis)

Pas de normes précises pour certaines activités et grandes latitudes d'enregistrement pour certaines transactions (Allemagne, Japon)

Transparence

Notes et commentaires détaillés : choix et applications des méthodes comptables et d'évaluation (Australie, États-Unis, Canada)

Regroupement de nombreux postes, peu de notes explicatives sur les méthodes et les retraitements (Allemagne, France, Suisse)

Référentiels internationaux Les normes nationales ramènent à des états de synthèse notoirement différents et ne garantissent pas une information financière crédible sincère et transparente. Obligations des marchés financiers

Retraitements en US GAAP (United States Generally Accepted Accounting Principeles).

des comptes destinés à un marché financier exigeant ce référentiel: USA- Australie, Japon,…

Retraitement en IAS/IFRS des comptes destinés à un marché financier exigeant ce référentiel: Bourses européennes en grande partie

Le référentiel comptable Américain: US GAAP (United States Generally Accepted Accounting Principeles).

Contrairement aux normes IFRS, les normes US GAAP ne sont pas fondées essentiellement sur des principes mais sur un canevas de prescriptions et d’interdits très détaillés. Cela peut donner l’opportunité aux entreprises de mettre en œuvre une comptabilité « créative » (« abusive accounting ») autour de ce qui est interdit et limite la capacité d’intervention des auditeurs. Aux U.S.A, la loi Sarbanes-Oxley du 30 juillet 2002 accentue désormais le contrôle des activités des auditeurs et la responsabilité des chefs d’entreprises sans remettre en cause les fondements des normes US GAAP. Il apparaît que le scandale financier « Enron » apporte de l’eau au moulin des normes IFRS et montre clairement que l’adoption des normes US GAAP serait une erreur.

Le référentiel comptable Américain : US GAAP

Les normes US GAAP plus fiables en apparence sont aussi plus faciles à détourner. En effet, le 16 octobre 2001, une grande entreprise américaine, ENRON, annonce un milliard de dollars de pertes alors que les analystes financiers s’accordaient pour considérer cette société comme étant en bonne santé. Le 2 décembre 2001, ENRON se place sous la loi américaine sur les faillites. C’est la plus grosse faillite jamais enregistrée aux U.S.A. Les enquêteurs découvrent que la comptabilité « créative » menée par l’entreprise a conduit à des manœuvres peu recommandables: résultats tronqués, ventes fictives……………………….

Le cas ENRON •En 1985 création d’Enron à partir de la fusion entre deux sociétés exploitant des gazoducs : Houston Natural Gas et l’Internorth •En 1994, Enron s’introduit dans les marchés à terme en matière d’énergie en développant des produits dérivés (futures, forwards et les options). • En 1997, Enron développe des produits dérivés destinés à la couverture contre les aléas climatiques. •En 1999, Enron lance « Enron on Line » site de trading des matière première et s’introduit dans la bulle internet. •En 2000, Enron devient le sixième groupe énergétique mondiale et la septième entreprise américaine en matière de capitalisation boursière.

Les causes de la faillite ENRON

•L’engagement de la firme dans des produits dérivés qui ne relèvent pas de ses métiers historiques et qui sont associés à des zones géographiques dont elles n’a pas suffisamment la connaissance des marchés; • Le comportement suspicieux de la firme durant la crise californienne de l’énergie et la mise en place de la comptabilité créative qui ont nourri la méfiance des investisseurs; • La réintégration de certains actifs risqués dans les comptes sociaux qui a causé le retrait des investisseurs et a causé la chute du groupe.

Les manipulations utilisées par ERNON •Création des SPE ( entités ad hoc) pour y loger les actifs risqués et y transférer les engagements lourds de la société. • Enron a crée quelque 800 filiales (SPE) dans des paradis fiscaux comme les îles Caïmans et y a transféré ses dettes ainsi que ses actifs lourds et risqués. • En contre partie, les retours sur investissements devraient être remontés à la société mère. • Le bouclage des bilans des SPE s’est fait par des prêts bancaires garantis par Enron. • Les normes US GAAP prévoyaient que la consolidation de la filiale

n’est

pas

obligatoire

du

moment

que

l’investisseur

détenant 3% du capital, exerce un contrôle sur les actifs.

Le référentiel comptable Américain : US GAAP Le 10 janvier 2002, le cabinet d’audit Andersen reconnaît avoir détruit certaines pièces comptables de l’entreprise Enron. De plus, il apparaît que le phénomène Enron n’est plus un cas isolé et que d’autres sociétés, et pas des moindres (Worldcom, Tyco, Dynergy, ABB, Merck, Adelphia, KMart, Xerox,…), connaissent une situation comparable. L’affaire provoque un véritable cataclysme et il s’ensuit un krach boursier. La crédibilité des professionnels de la comptabilité et des auditeurs s’effondre. Les comptes de ces sociétés étaient pourtant passés au crible serré des pointilleuses normes US GAAP, réputées aux U.S.A, comme les meilleures au monde, ce qui n’a pas empêché ces entreprises d’abuser les investisseurs. Le mythe de l’infaillibilité et de la rigueur des normes comptables américaines s’écroule.

Le référentiel comptable Américain : US GAAP

La naissance des normes IAS/IFRS Les principaux pays anglo-saxons (les USA compris) accompagnés des autres pays économiquement forts de l’OCDE ( tels que la France, l’Allemagne) , le Japon et le Mexique, se sont regroupés en 1973, pour constituer l’Organisation Mondiale des Normes Comptables soit l’IASC ( International Accounting Standards Committee ) : naissance des normes IAS. En parallèle, les USA ont souhaité se démarquer en maintenant dans leur propre pays, les normes US GAAP qui s’imposent depuis une bonne partie du 20ème siècle aux sociétés cotées en bourse aux USA ou qui désirent être inscrites à une Bourse américaine.

Les deux référentiels internationaux Il en résulte, une prédominance des normes anglo-saxonnes articulées sur les deux normes, au niveau mondial : IAS/IFRS: (International Accouting Standards) (International Financial Reporting Standards): Ce sont des normes élaborées par un organisme privé composé de professionnels comptables de différents pays. Ces normes comptables sont en application dans plusieurs pays du monde) . et US GAAP: (United States Generally Accepted Accounting Principeles). Elles s’appliquent uniquement aux USA et sont adoptées par les grandes entreprises internationales qui sont déjà cotées auprès d’une bourse américaine ou qui sans être encore cotées ont des intérêts élevés aux USA : sièges sociaux, filiales, partenaires, relations financières, projets d’investissement…).

Objectifs de l’harmonisation comptable internationale

L’harmonisation comptable internationale apparaît actuellement comme une nécessité absolue

Image fidèle et réaliste fournie par les états financiers Comparaison des informations comptables

Compréhension des comptabilités et de leur contrôle

Le passage des normes nationales aux normes internationales Il n’est pas rare de voir des grandes entreprises pratiquées deux normes comptables ou plus : les normes comptables propres à leur pays (par exemple, La France, …), les normes IAS/IFRS (au niveau européen) et les normes US GAAP ( au niveau des USA). Comment se conformer aux obligations comptables et financières

Tenue de comptabilité en respectant le référentiel national: Obligation fiscale

Retraitements pour parvenir à des états financiers conformes aux normes IFRS ou US GAAP

Application des normes IAS/IFRS

APE et Entreprises établissant des comptes consolidés et soumises au double commissariat

Entreprises non soumises à l’obligation de désigner un commissaire aux comptes

Autres entreprises

FULL IFRS

IFRS PME

Système simplifié

Enjeux et difficultés des normes IFRS

En plus des difficultés susmentionnées, les normes IFRS ne seront pas forcément la meilleure solution pour toutes les entreprises (PME-PMI).

Plusieurs instances financières internationales, dont la Banque Mondiale, ont exprimé leur intérêt pour la mise en place d’une version simplifiée des normes IFRS qui sera adoptée par les PME.

Les organes de création et de suivie des normes IAS/IFRS

Les normes comptables internationales IFRS sont publiées par (International Accounting Standards Board). L’IASB est le comité exécutif de l‘IASCF (International Accoundng Standards Commttee Foundation), organisme privé à but non lucratif, et donc non gouvernemental. C'est en 2001 que l'IASC, fondé en 1973, est devenu l’IASB et que l'appellation IFRS a supplanté l’appellation IAS

L’organisme chargé des normes IAS/IFRS

L’IASC (désormais IASCF: International Accounting Standards Committee Foundation) C'est un organisme privé à but non lucratif, et donc non gouvernemental. C’est une organisation privée créée en date du 29 juin 1973 par les organisations professionnelles comptables de pays industrialisés dont le siège est établi à Londres. Il regroupe une centaine d’organisations membres installées dans environ quatre vingt pays. L’objectif de l’IASCF consiste à contribuer au développement de normes comptables internationales et de favoriser leur application dans la présentation des états financiers

Les organes de l’IASCF La restructuration de l’IASCF a été clôturée le 1er avril 2001, date à laquelle l’IASB, nouvellement créé, s’est vu confier la responsabilité exclusive du développement des nouvelles normes. Depuis cette date, l’IASC connaît désormais une structure fondée sur quatre organes : Le conseil de surveillance « IASC Foundation » : Le conseil des normes comptables internationales « IAS Board » Le conseil consultatif des normes « Standards Advisory Council » (SAC) Le comité d’interprétation des normes comptables internationales « International Financial Reporting Interpretations Committee » (IFRIC)

Conseil de surveillance de l’IASCF

Le conseil de surveillance « IASC Foundation » : est un organisme indépendant géré par un conseil de surveillance (appelé « Trustees »). Ce conseil est composé de 19 membres (trustees) représentant l’ensemble de la communauté comptable. Il a pour principales fonctions l’établissement de la stratégie d’organisation, de la politique générale et l’amendement de la constitution des normes.

Le conseil des normes comptables: IASB

Le conseil des normes comptables internationales « IAS Board » : est composé de 14 membres. Il a pour objet : D’assumer la préparation, l’émission et l’interprétation des normes et des exposés de travail y afférents ; De publier les discussions et les exposés sondages ; De sous-traiter les travaux techniques et de consulter le comité technique ;

Le Conseil consultatif: (SAC) Le conseil consultatif des normes « Standards Advisory Council » (SAC) : est un comité de réflexion qui a un rôle consultatif sur l’agenda des travaux de l’IASB et les projets en cours. Son rôle est triple : Il donne son avis sur l’établissement d’un calendrier des décisions et les travaux à mener en priorité ; Il informe le « Board » sur les différents points de vue des régulateurs comptables nationaux et des instances financières des différents pays ; Et enfin, il informe et assiste le conseil et les membres.

Le Comité d’interprétation des normes: IFRIC Le comité d’interprétation des normes comptables internationales « International Financial Reporting Interpretations Committee » (IFRIC) : c’est un comité technique de travail composé de 12 membres. Le travail de l’IFRIC consiste à : Interpréter les normes IFRS et fournir un guide de travail sur l’établissement du reporting financier ; Assurer l’objectivité et la convergence entre les référentiels comptables internationaux et nationaux ; Publier une note d’interprétation sur une norme en cours de discussion ; Fournir une interprétation finale sur une norme au conseil.

Le cadre conceptuel de l’IASB Le cadre conceptuel (framework) de l’IASB a été approuvé en avril 1989 pour publication en juillet 1989. C’est un système cohérent d’objectifs et de principes fondamentaux liés entre eux qui a pour objet de donner une représentation utile de l’entreprise. C’est un préambule à la préparation et à la présentation des états financiers qui, à ce jour, prend appui sur les normes IFRS publiées ». Ce cadre prévoit principalement la nature des documents et les destinataires des états financiers, les hypothèses de base de la comptabilité, les principes ou objectifs devant être respectés et les définitions ainsi que les règles d’évaluation. Il y a lieu de distinguer entre les normes IFRS et leurs interprétations.

Le cadre conceptuel de l’IASB Le cadre conceptuel de l'IASB : indique à qui s'adressent les états financiers et précise leur contenu, précise quels sont leurs objectifs ; donne la liste des principes comptables à respecter; donne des définitions ; fixe des règles de comptabilisation ; fixe des règles d'évaluation ; traite du concept de capital et de maintien du capital.

Contrairement aux textes français, il n'est pas prévu de plan de comptes, ni de modèles de présentation des états Financiers.

Processus d’élaboration d’une norme

L’élaboration d’une norme internationale est soumise à une procédure prédéfinie et encadrée, intitulée « Due process ». Cette procédure est cependant légèrement longue (2 à 3 ans) et fait appel à de nombreuses consultations tant au niveau du SAC (Standards Advisory Council) qu’au niveau des organisations en liaison avec l’IASB.

Conseil

Constitution d’un groupe de travail

Groupe de travail

Comite consultatif et autre organisation

Public

Etudes des problèmes

Approbation Projet de déclaration des principes Approbation

Commentaires Déclaration des principes

Approbation Exposé sondage Approbation (majorité 2/3) Commentaires

Projet de norme Approbation (majorité ¾)

NORME

Processus d’élaboration d’une norme

1.

2. 3. 4.

Réflexion initiale du personnel technique de l’IASB pour étudier les difficultés liées au thème traité notamment en liaison avec le cadre conceptuel, identifier ce qui existe et les pratiques nationales relatives aux difficultés identifiées et échange des points de vue avec les normalisateurs nationaux. Etude comparée des pratiques et des standards nationaux et échange de vues avec les normalisateurs concernés. Consultation du SAC sur l’opportunité d’inscrire ce thème à l’agenda des travaux de l’IASB. Constitution d’un comité consultatif « advisory group » pour conseiller l’IASB dans ses travaux.

Processus d’élaboration d’une norme 5.

Publication d’un document de discussion (discussion paper ou DSOP:Draft Statement Of Principles) avec appel à commentaires.

6.

Publication d’un projet de norme ou de révision de norme (exposé sondage ou exposure draft) pour recueillir les commentaires du public avec dans certains cas, un « basis for conclusion » qui constitue en quelque sorte le résumé des conclusions du normalisateur mais reprend également ses réflexions et ses intentions. Ce projet devrait être approuvé au moins par 8 voix (sur 14 –majorité qualifiée–) de l’IASB et doit comprendre les avis contraires émis par certains membres du Board. Toutes les organisations membres de l’IASB et les parties intéressées sont appelées à commenter ce projet (durée de commentaires : 3 mois minimum).

Processus d’élaboration d’une norme 7.

Analyse et prise en considération des commentaires reçus sur les documents de discussion et du projet.

8.

Réflexion sur l’opportunité d’organiser des auditions publiques ou de faire des tests d’application sur le terrain.

9.

Approbation de la norme par au moins 8 voix de l’IASB.

10. Publication de la norme définitive et de ses compléments (annexes, conclusions du normalisateur et guide d’application le cas échéant.

Les normes IFRS

Normes Cadres

Normes Spécifiques

Normes Métiers

Les normes IFRS 1. Les Normes Cadres : 1.1. Normes d’évaluation 1.2. Normes d’information 1.3. Normes de présentation 1.4. Normes de consolidation 2. Les Normes Spécifiques : 2.1. Normes spécifiques au Bilan 2.2. Normes spécifiques au Compte de Résultat 3. Les Normes Métiers : 3.1. Les régimes de retraite 3.2. Les banques et les institutions financières 3.3. L’agriculture

Les normes IFRS

Norme cadres relatives à

L’évaluation

L’information

La présentation

La consolidation

IAS 8, IAS 10, , IAS 18, IAS 21

IAS 7, IAS 14, IAS 15, IAS 24, IAS 29, IAS 33 IAS 34

IAS 1

IAS 27, IAS 28, IAS 31

Les normes IFRS

Norme spécifiques concernant Le Bilan IAS 2, IAS 12, IAS 16, IAS 17, IAS 19, IAS 20, IAS 22, IAS 23, IAS 32, IAS 36 IAS 37, IAS 38, IAS 39, IAS 40

Le Compte de Résultat IAS 33, IAS 35

Les normes IFRS

Norme métiers orientées sur Les régimes de retraite IAS 26

Les banques et les institutions financières IAS 30

L’agriculture IAS 41

N° Norme IFRS pour les PME

Libellé IFRS pour les PME

IAS 1

Présentation des états financiers

IAS 2

Stocks

IAS 7

Etat des flux de trésorerie

IAS 8

Méthodes comptables, changements d'estimations comptables et erreurs

IAS 10

Evènements postérieurs à la période de reporting

IAS 11

Contrats de construction

IAS 12

Impôts sur le résultat

IAS 14 Remplacée par IFRS 8 "Segments opérationnels".

Information sectorielle

IAS 16

Immobilisations corporelles

IAS 17

Contrats de location

IAS 18

Produits des activités ordinaires

IAS 19

Avantages du personnel

IAS 20

Comptabilisation des subventions publiques et informations à fournir sur l'aide publique

IAS 21

Effets des variations des cours des monnaies étrangères

IAS 23

Coûts d'emprunt

IAS 24

Information relative aux parties liées

IAS 26

Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite

IAS 27

Etats financiers consolidés et individuels

IAS 28

Participations dans des entreprises associées

IAS 29

Information financière dans les économies hyper-inflationnistes

IAS 31

Participations dans des coentreprises

IAS 32

Instruments financiers : Présentation

Amendements à IAS 32 et à IAS 1 Amendement à IAS 32

Instruments financiers remboursables au gré du porteur et obligations à la suite d'une liquidation Classement des émissions de droits

IAS 33

Résultat par action

IAS 34

Information financière intermédiaire

IAS 36

Dépréciation d’actifs

IAS 37

Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels

IAS 38

Immobilisations incorporelles

IAS 39

Instruments financiers : comptabilisation et évaluation

Amendements IAS 39

Eléments éligibles à la couverture

Amendements à IAS 39 et à IFRS 7

Reclassement d'actifs financiers

Amendements à IAS 39 et à IFRIC 9

Dérivés incorporés

IAS 40

Immeubles de placement

IAS 41

Agriculture

IFRS 1 Amendements à IFRS 1 Amendement à IFRS 1 IFRS 2 Amendement à IFRS 2 Amendements à IFRS 2

Première adoption des IFRS Exemptions additionnelles pour les premiers adoptants Exemption limitée à la présentation d'informations comparatives relatives à IFRS 7 par les premiers adoptants Paiement fondé sur des actions Conditions d'acquisition et annulations Transactions intragroupe dont le paiement est fondé sur des actions et qui sont réglées en trésorerie

IFRS 3

Regroupements d'entreprises

IFRS 4

Contrats d'assurance

Amendements à IFRS 4 et à IFRS 7

Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers

IFRS 5

Actifs non courants détenus en vue de la vente et activités abandonnées

IFRS 6

Prospection et évaluation de ressources minérales

IFRS 7

Instruments financiers: informations à fournir

Amendements à IFRS 7 et à IFRS 4

Amélioration des informations à fournir sur les instruments financiers

IFRS 8

Secteurs opérationnels

IFRS 9

Instruments financiers (phase 1 : classification et évaluation des actifs financiers)

Enjeux et difficultés des normes IFRS

Les normes IFRS

ENJEUX La nécessité d’un langage commun crédible ;

DIFFICULTES Communication financière et les systèmes d'information ; Information sectorielle ;

Un langage comptable tourné essentiellement vers les investisseurs ; Une révolution culturelle pour les entreprises;

L'approche par « composants » ; La dépréciation d'actifs; La création des UGT ; Un nouveau système de reporting.

Principes des normes IFRS Code générale de normalisation comptable CGNC

DIVERGENCES

Ce qui explique les différents points de similitude entre les normes marocaines et les normes internationales

Divergences d’objectifs et de présentation des comptes ; Divergences des principes comptables fondamentaux ; Divergences des règles applicables pour la présentation des états financiers.

Principes des normes IFRS

Les principes comptables fondamentaux retenus par la norme générale comptable marocaine sont assez proches des principes IFRS. En effet, le cadre conceptuel des IFRS précise qu’afin de répondre à leurs objectifs, les états financiers doivent être préparés selon une comptabilité d’engagement et en respectant l’hypothèse suivant laquelle l’entité est en situation de continuité d’exploitation. Il reste donc à chaque entreprise marocaine qui opte à la reconfiguration de ses états financiers de procéder à des retraitements qui agissent sur la présentation de ses états et sur sa situation financière.

Principes des normes IFRS Les caractéristiques qualitatives des états financiers reconnues par les normes IFRS peuvent être classées en trois sous ensembles : Les caractéristiques qualitatives fondamentales : l’image fidèle, la prééminence de la substance sur la forme ; Les caractéristiques qualitatives dérivées (qui permettent d’atteindre les objectifs fondamentaux) : importance relative, la prudence, la neutralité, l’exhaustivité, et la non compensation ; Les caractéristiques qualitatives de base (qui permettent la réalisation des caractéristiques fondamentales et dérivées) : l’intelligibilité, la pertinence, la fiabilité et la comparabilité.

Principes des normes IFRS Caractéristiques qualitatives fondamentales L’image fidèle : L'image fidèle apparaît comme une finalité de la comptabilité normalisée : les états de synthèse doivent donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l'entreprise. La prééminence de la substance sur la forme : les informations doivent être comptabilisées et présentées conformément à leur substance et leur réalité économique et non pas seulement selon leur forme juridique, et ce, afin de présenter une image fidèle des transactions et autres événements qu’elle vise à présenter. Ce concept était déjà développé dans la norme IAS 1 relative à la publicité des méthodes comptables en 1975 sous le terme de « prééminence de la réalité sur l’apparence ».

Principes des normes IFRS Caractéristiques qualitatives dérivées Prudence : Le cadre conceptuel de l’IASB définit ce principe comme étant «la prise en compte d’un certain degré de précaution dans l’exercice des jugements nécessaires pour préparer les estimations dans les conditions d’incertitude, pour faire en sorte que les actifs et produits ne soient pas surévalués et que les passifs et les charges ne soient pas sous-évalués ». Neutralité : Pour être fiable, l’information contenue dans les états financiers doit être neutre, c'est-à-dire sans parti pris. En effet, les états financiers ne sont pas neutres si, par la sélection ou la présentation de l’information, ils influencent les prises de décisions ou le jugement afin d’obtenir un résultat ou une issue prédéterminée.

Principes des normes IFRS

Exhaustivité : Selon les normes IFRS, l’information contenue dans les

états financiers doit être exhaustive, autant que le permettent le souci de l’importance relative et celui du coût historique. Une omission peut rendre l’information fausse ou trompeuse et en conséquence, non fiable et insuffisamment pertinente.

Non compensation : La norme IAS 1 précise que les actifs et les passifs,

d’une part, les éléments de produits et charges, d’autre part ne doivent pas être compensés sauf si la compensation est imposée ou autorisée par une autre norme comptable internationale ; ou si les profits, les pertes et charges liés résultant de transactions et d’événements identiques ou similaires ne sont pas significatifs.

Principes des normes IFRS Importance relative : Pour le cadre conceptuel, une information est considérée comme significative si son omission ou son inexactitude peut influencer les décisions économiques que les utilisateurs prennent sur la base des états financiers. Tout élément significatif doit faire l’objet d’une présentation séparée dans les états financiers. Les montants non significatifs doivent être regroupés avec les montants d’éléments de nature ou de fonction similaire.

Principes des normes IFRS Caractéristiques qualitatives de base Intelligibilité : L’information financière fournie dans les états financiers doit être compréhensible immédiatement par les différents utilisateurs. Toutefois, l’information relative à des sujets complexes, qui doit être incluse dans les états financiers, ne doit pas être exclue au seul motif qu’elle serait trop difficile à comprendre par certains utilisateurs. Pertinence : L’information possède la qualité de pertinence lorsqu’elle influence les décisions économiques des utilisateurs en les aidant à évaluer les événements passés, présents ou futurs ou en confirmant ou corrigeant leurs évaluations passées.

Principes des normes IFRS Fiabilité : En normes IFRS, la fiabilité d’une information est sa qualité à être exempte d’erreurs et de biais significatifs. Les utilisateurs peuvent lui faire confiance pour présenter une image fidèle de ce qu’elle est censée présenter ou de ce qu’on pourrait s’attendre raisonnablement à la voir présenter. Comparabilité : L’effet financier des informations doit être évalué et présenté de façon cohérente et permanente pour une ou plusieurs entités. Selon la norme IAS 1, la présentation et la classification des postes dans les états financiers doivent être conservées d’un exercice à l’autre.

Principes des normes IFRS

En plus des caractéristiques qualitatives citées ci-dessus, les normes IFRS accordent une très grande importance pour le concept de JUSTE VALEUR. La notion de coût historique chère au droit comptable marocain est appelée à disparaître. C’est le concept de juste valeur («fair value») qui va progressivement s’imposer, non seulement aux instruments financiers mais à l’ensemble des éléments d’actif.

Principes des normes IFRS Le coût historique représente la valeur d’acquisition des éléments d’actifs. L’enregistrement des actifs à cette valeur déterminée à l’entrée ne garantit pas un bilan correctement évalué . Avec le temps, d’importantes différences peuvent exister entre le coût historique et la valeur marchande du bien sur le marché. Pour éviter ces écarts, les normes IFRS imposent l’évaluation des actifs à la juste valeur, c'est-à-dire à la valeur du marché ou valeur d’utilité, et ce, à chaque clôture d’exercice. Ce principe est a priori séduisant car enfin, l’actif net comptable deviendrait proche de l’actif net économique, aspect fondamental en matière de transparence financière.

Principes des normes IFRS Toutefois, l’application du concept de juste valeur se heurte à des difficultés: Un grand nombre d’éléments figurant à l’actif du bilan, matériels ou immatériels, n’ont pas de valeur de marché connue. L’obligation de fournir une juste valeur peut conduire à des conventions favorisant davantage encore les comptabilités « créatives ». La volatilité des valeurs de marché : suivant les tendances des marchés, les actifs peuvent subir d’importantes variations de valeur. Cet aspect pourrait amplifier l’effet des cycles économiques en gonflant les résultats des entreprises en phase d’expansion et en accroissant leurs difficultés lorsque l’activité globale faiblit.

Contenu des états financiers

Pour une bonne information, un jeu complet d'états financiers comprend cinq documents : Un bilan (balance sheet) ; Un compte de résultat (income statment) ; Un état de variation des capitaux propres (changes in equity statement) ; Un tableau des flux de trésorerie (cash flow statement IAS 7) ; Une annexe (accounting policies and notes).

BILAN La norme IAS 1 n'impose pas de présentation formelle du bilan. Cependant, le bilan doit être présenté en distinguant actifs et passifs courants et non courants, ou à défaut actifs et passifs court terme et long terme. Certains postes doivent obligatoirement figurer au bilan. La présentation du bilan suivant le référentiel national est très proche des recommandations des normes IFRS, cependant une reconversion et un reclassement des postes du bilan s’imposent.

BILAN Un actif est une ressource contrôlée par l'entreprise dont on attend des avantages économiques futurs. Lorsqu'il s'agit d'un actif généré en interne, son coût de production doit être identifiable. Ainsi, un matériel industriel acquis par l'entreprise constitue un actif, tandis qu'un fichier clients généré en interne par l'entreprise n'en est pas un. Un passif est une obligation actuelle de l'entreprise dont l'extinction devrait se traduire par une sortie de ressources pour l’entreprise. Ainsi, une dette constitue un passif. La décision d'acquérir une immobilisation ne constitue pas un passif puisqu'il ne s'agit pas d'une obligation actuelle.

BILAN Un actif est considéré comme courant dans les cas suivants : Il est destiné à être utilisé ou vendu dans le cadre du cycle d'exploitation de l'entreprise; ce sont, par exemple, les stocks; Il est un actif de trésorerie librement négociable par l'entreprise ; ce sont, par exemple, des valeurs mobilières de placement. Les actifs n'intervenant pas dans le cycle normal d'exploitation, ou dont le délai de recouvrement excède 12 mois sont considérés comme non courants. Il s'agit essentiellement des immobilisations et des créances de longue durée.

BILAN Un passif est considéré comme courant dans les cas suivants : Il sera réglé dans le cadre du cycle normal de l'exploitation; c'est le cas des dettes fournisseurs dont l'échéance est inférieure à 12 mois; Il sera réglé dans les 12 mois; c'est le cas des dettes financières dont l'échéance est inférieure à 12 mois. Les passifs non liés au cycle normal d'exploitation ou donc l'échéance excède 12 mois sont considérés comme des passifs non courants. C’est le cas des dettes financières dont l'échéance excède 12 mois.

BILAN Les informations suivantes doivent obligatoirement être présentées sur une ligne distincte au bilan : les immobilisations incorporelles ; les immobilisations corporelles ; les immobilisations financières ; les actifs destinés à être vendus dans les 12 mois ; les stocks ; les créances; les trésoreries et les équivalents de trésorerie, les dettes fournisseurs; les dettes financières portant intérêt ; les provisions; les actifs et passifs d'impôt; le capital émis et les réserves ; les intérêts minoritaires,

BILAN MODELE DE BILAN CONFORME A L’IAS 1 Actifs non courants Immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles Titres de participations Prêts Actifs courants Stocks Créances clients et autres créances Trésorerie

Capitaux Propres Capital émis Réserves et résultat Passifs non courants Emprunt Provisions Passifs courants Dettes fournisseurs Provisions Emprunts et découverts

Présentation du bilan Bilan au format IFRS Actifs non courants:

Capitaux propres:

Immobilisations incorporelles

Capital émis

Immeubles de placement

Réserves: Ajustements de valeurs

Autres immobilisations corporelles

Réserves: Affectation des résultats

Actifs biologiques

Résultat

Participations dans les entreprises associées

Intérêts minoritaires

Autres actifs financiers

Passifs non courants Provisions Emprunts portant intérêts Impôts différés Autres passifs financiers

Actifs courants:

Passifs courants:

Stock

Provisions

Clients et autre débiteurs

Partie des emprunts portant intérêts

Trésorerie et équivalents de trésorerie

Impôts différés Fournisseurs et autres créditeurs Dettes directement associées avec les actifs disponibles à la vente

Le compte de résultat Le compte de résultat récapitule les produits et charges de l'exercice. Aucun format de présentation du compte de résultat n’est imposé. Il peut être présenté par nature de charges ou par destination.

Le compte de résultat Un produit constitue un accroissement d'avantages économiques, intervenu au cours de l’exercice, ayant pour conséquence une augmentation des capitaux propres. Les apports des actionnaires ne constituent pas les produits. Les produits les plus courants sont les ventes, les redevances, les loyers, des intérêts, les produits de cessions d’actifs.... Une charge constitue une diminution d'avantages économiques, intervenue au cours de l’exercice, ayant pour conséquence la diminution des capitaux propres.

Le compte de résultat Les distributions de dividendes ne constituent pas des charges. Les charges les plus courantes sont celles liées aux ventes (le coût des ventes), les salaires, les amortissements, les charges financières, les dotations aux provisions. L'intitulé « exceptionnel » ne doit plus apparaître dans un compte de résultat IFRS. Les charges et produis « exceptionnels » sont désormais rattachés aux activités ordinaires de l’entreprise.

Le tableau de flux de trésorerie Le tableau de flux de trésorerie est obligatoire et fait partie intégrante des états financiers décrits par IAS 1. Son contenu est précisé par la norme IAS 7. Ce document est essentiel pour les dirigeants, les analystes financiers et les actionnaires, car il synthétise les entrées et les sorties d'argent, durant un exercice. Par ce tableau, il est facile comprendre quelles ont été les ressources et comment elles ont été employées. Les flux de trésorerie retenus par IAS 7 sont de trois natures : opérationnel, investissement et financement

Le tableau de flux de trésorerie Les flux de trésorerie opérationnelle représentent la différence entre les produits et les charges liés aux activités opérationnelles encaissés ou décaissés durant l'année N; quelle que soit la date de leur engagement. Le flux de trésorerie lié aux activités opérationnelles est déterminé par la méthode directe ou par la méthode indirecte. Méthode directe : on détermine les encaissements et les décaissements. Cette méthode directe est préférable, selon le paragraphe 19 de la norme IAS 7, mais elle est en fait peu appliquée. Méthode indirecte : on part du bénéfice que l'on ajuste en tenant compte des charges et des produits calculés et des variations de certains postes du besoin en fonds de roulement (stocks,Clients, fournisseurs...).

Le tableau de flux de trésorerie Les flux provenant des activités d'investissement représentent les acquisitions et les sorties d'actifs à long terme. Les placements à court terme figurant dans les équivalents de trésorerie ne font pas partie des flux d'investissement.

Les flux provenant des activités de financement représentent les changements dans la composition des capitaux propres et des emprunts de l'entreprise.

L’état des changements de capitaux propres

L’état de variation des capitaux propres inclut les changements de capitaux propres et les changements autres que ceux qui résultent de transactions avec les détenteurs de parts ou d’actions agissant en tant que tels.

Etude des principales normes

Immobilisations incorporelles IAS 38 Les immobilisations incorporelles comprennent les brevets, les droits, les logiciels, les licences, marques de fabrique, les franchises, les frais d’établissement, les frais de recherche développement, le fonds commercial, le droit au bail, le goodwill,……..; La norme IAS 38 prévoit l’évaluation et la comptabilisation des immobilisations incorporelles sauf celles traitées par des normes spécifiques: Goodwill IFRS 3. La norme IAS 38 a été approuvée en juillet 1998 et révisée en mars 2004, elle annule et remplace la norme IAS 4 en ce qui concerne l’amortissement des immobilisations incorporelles et l’IAS 9, relative aux frais de recherche et de développement.

Immobilisations incorporelles IAS 38 IAS 38 s'applique à la comptabilisation des immobilisations incorporelles, à l'exception: des immobilisations incorporelles entrant dans le champ d'application d'une autre norme des actifs financiers, tels que définis dans IAS 32 "Instruments financiers : présentation » de la comptabilisation et de l'évaluation des actifs d'exploration et d'évaluation (IFRS 6 "Prospection et évaluation de ressources minérales" ), et des dépenses relatives aux droits miniers, à la prospection et à l'extraction de minerais, de pétrole, de gaz naturel et d'autres ressources similaires non renouvelables.

Immobilisations incorporelles IAS 38 L’IAS 38 impose de comptabiliser une immobilisation incorporelle si: Il est probable que les avantages économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entité. Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.

Immobilisations incorporelles IAS 38 Pour activer les immobilisations incorporelles en cours 6 conditions doivent être observées: •Faisabilité technique pour l’achèvement de l’immobilisation incorporelle. •Intention de l’entité d’achever le projet. •Capacité de l’entité de mettre en service l’immobilisation ou de la vendre. •Enumérer la façon dont le projet va générer des avantages futures économiques. •Disponibilité des ressources nécessaires pour achever le projet. •Capacité de l’entité à évaluer d’une façon fiable les couts liés à l’immobilisation incorporelle

Immobilisations incorporelles IAS 38 ACTIFS INCORPORELS ACQUIS PAR L'ENTREPRISE : Lorsqu'ils sont acquis séparément, c'est-à-dire en dehors d'un regroupement d'entreprises, l’identification des actifs incorporels ne pose pas de problèmes. Dans certains cas, cependant, il n'est pas aisé de distinguer une immobilisation incorporelle d'une immobilisation corporelle. Par exemple, un logiciel permettant le fonctionnement d'une machine sera considéré comme partie intégrante de l'actif corporel et non comme un actif incorporel.

Immobilisations incorporelles IAS 38 ACTIFS INCORPORELS ACQUIS SUITE A UN REGROUPEMENT : En cas de regroupements d'entreprises, la société acheteuse doit identifier les actifs incorporels de la société achetée, lesquels ne figurent pas toujours au bilan de cette dernière. II s'agit donc d'actifs générés en interne par la société achetée. Les actifs suivants peuvent ainsi être identifiés lors d’un rachat (marques, fichier clients, base de données ; etc). Toute somme payée par la société acheteuse mais non affectée à un actif identifiable sera considérée comme un écart d'acquisition ou goodwill, lui aussi considéré comme un actif incorporel (IFRS 3).

IFRS 3 Regroupements d'entreprises IFRS 3 s'applique à une transaction ou à un autre évènement qui répond à la définition d'un regroupement d'entreprises. En revanche, elle ne s'applique pas : La formation d’une coentreprise . L’acquisition d’un actif ou d’un groupe d’actifs qui ne constitue pas une entreprise. Dans de tels cas, l’acquéreur doit identifier et comptabiliser les actifs individuels identifiables acquis (y compris les actifs qui répondent à la définition et qui satisfont aux critères - d’immobilisations incorporelles dans IAS 38 "Immobilisations incorporelles" ) et les passifs repris. une combinaison d’entités ou d’entreprises sous contrôle commun.

IFRS 3 Regroupements d'entreprises

L’acquéreur doit comptabiliser le goodwill à la date d’acquisition, évalué comme étant l’excédent de (a) par rapport à (b) ci-dessous : a) le total de : La contrepartie transférée, évaluée selon la présente norme, qui impose généralement le recours à la juste valeur à la date d’acquisition . Le montant d’une participation ne donnant pas le contrôle dans l’entreprise acquise évaluée selon la présente norme . b) le solde net des montants, à la date d’acquisition, des actifs identifiables acquis et des passifs repris, évaluées selon la présente norme.

Notion de Goodwill La société A a absorbé la société B le 01/04/N sur la base d’une réévaluation de son patrimoine. L’actif net comptable corrigé : 2 582 000 La société A a remis aux associés de la société B 20 000 Actions de valeur réelle 175 Dh. 20 0000 x 175 = Actif net acquis=

3 500 000 Dh 2 582 000 Dh 918 000 Dh Le prix payé par A à B correspond donc à l’acquisition des actifs nets de la société et une prime payé en plus pour se procurer les avantages attendus de l’absorption de cette société ( accroissement du CA, maitrise de l’ approvisionnement, économies d’échelle….)

Application: Good Will La société « ABS » a absorbé le 01/04/N la société « HLM », le bilan de la société « absorbée « HLM » au 31/03/N était le suivant: (En milliers de Dh)

Actif

VB

Terrains Constructions Installations techniques Matériel et outillage Mobiliers et matériel de Bureau Stocks Clients et comptes rattachés Etat débiteur Disponibilités

1 200 3 400 6 500 650 1 240 1 008 460 302

Total

14 760

A ou Dep 1 445 3 415 275 120 210

5 465

VN 1 200 1 955 3 085 375 1 120 798 460 302 9 295

Passif

VN

Capital social( 20 000 actions) Réserves Résultat Dettes de financement Fournisseurs et comptes rattachés Etat créditeurs Autres créanciers Total

2 000 2 650 243 2 400 1098 255 649 9 295

D’un commun accord, les actifs de la société « HLM » ont été évalués comme suit: - Terrain: 2 500 - Constructions 3 000 - Installations techniques ,Matériel et outillage 3 200 - Mobiliers , matériel de bureau 300 - Les clients seront repris à 750 - Un fonds de commerce créé par la société « HLM » est évalué à 200 - Les autres éléments d’actif et du passif exigible sont repris pour leurs valeurs au bilan. La société « ABS » a rémunéré les associés de la société « HLM » par l’émission de 50 000 nouvelles actions au prix d’émission de 160 Dh La valeur nominale des actions étant de 100 Dh. Les frais de fusion d’élèvent à 25 000 Dh payé par chèque bancaire. Travail à faire: Evaluer l’Actif net comptable corrigé de la société « HLM » Déterminer la valeur du Good Will Enregistrer la réception des actifs et des passifs de « HLM » chez la société absorbante: « ABS »

Notion de goodwill Tous les éléments incorporels ne peuvent pas être totalement pris en compte dans l’évaluation patrimoniale classique. Le goodwill (ou le badwill) est une valeur résiduelle s'ajoutant (ou se déduisant) à la valeur des éléments incorporels évalués directement.

Le goodwill matérialise la sur-rentabilité d'une entreprise résultant, •soit d'une capacité distinctive (supériorité technologique …), •soit d'une rente de situation (monopole géographique...) •Soit de la non prise en compte de certains actifs

Mais, lorsque l'entreprise n'est pas suffisamment performante et qu'elle accumule les erreurs et les défaillances, nous obtenons un badwill qui témoigne d'une insuffisance de rentabilité de l'entreprise.

Calcul de goodwill

Calcul de goodwill

Calcul de goodwill L'application des principes comptables en vigueur, et notamment celui des coûts historiques, conduit à la présentation d'un bilan ne permettant pas d'apprécier une entreprise à sa valeur réelle. On apporte donc certaines corrections directement à l' actif net comptable (ANC) calculé ci-dessus : - Réestimation à leur valeur réelle de certains postes d'actif, - Reclassement de certaines provisions pour risques et charges, - Prise en compte de la fiscalité différée active ou passive.

Calcul de goodwill Le goodwill s’analyse comme un surprix payé en contrepartie d’avantages économiques reçus. Il trouve sa raison d’être dans un ensemble de droits incorporels acquis (parts de marché, portefeuille clients, approvisionnements, débouchés, localisation des unités de production,...).

Selon le référentiel IFRS, et la norme IFRS 3 applicable aux groupés côtés, le goodwill n’est plus amortissable. Il fait l’objet d’un test de dépréciation au moins une fois par an

Immobilisations incorporelles IAS 38 La norme IAS 38 prescrit la comptabilisation et les informations à fournir pour les immobilisations incorporelles qui ne sont pas traitées par d’autres normes. Le Goodwill est traité par la norme IFRS 3. Selon la norme IAS 38: Une immobilisation incorporelle est un actif non monétaire identifiable sans substance physique. ». L’IAS 38 impose de comptabiliser une immobilisation incorporelle si et seulement si: Il est probable que les avantages économiques futurs attribuables à l’actif iront à l’entité. Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.

Immobilisations incorporelles IAS 38

Le coût comprend: Le prix d’acquisition, les droits d’importation et taxes non récupérables, déduction faite des remises, rabais, ristournes, escomptes et augmenté de toute dépense directement imputable à la préparation de cet actif à l’utilisation. Si le paiement est différé au-delà des durées normales de crédit, le coût est l’équivalent du prix comptant, la différence entre le total des paiements et le coût représente un intérêt.(IAS 23) IAS 23 autorise les entreprises à intégrer au cout de l’immobilisation acquise aux intérêts à payer au fournisseurs

IAS 23 Coûts d'emprunt Les entités doivent appliquer IAS 23 pour les périodes annuelles ouvertes à compter du 1er janvier 2009. Une application anticipée est autorisée. Si une entité applique IAS 23 à compter d'une date antérieure au 1er janvier 2009, elle doit l'indiquer dans les annexes. Les entités doivent appliquer IAS 23 pour la comptabilisation des coûts d'emprunt. Les coûts d'emprunt sont les intérêts et autres coûts qu'une entité encourt dans le cadre d'un emprunt de fonds. Un actif qualifié est un actif qui exige une longue période de préparation avant de pouvoir être utilisé ou vendu.

IAS 23 Coûts d'emprunt La norme IAS 23 s’applique pour la comptabilisation des coûts d’emprunts. Son application n’est pas obligatoire pour les cas ci-après : •Actifs qualifiés évalués à la juste valeur tels que les actifs biologiques. •Les stocks produits en grandes quantités et de façon répétitive. •Actifs financiers.

IAS 23 Coûts d'emprunt

Les entités doivent inscrire à l'actif les coûts d'emprunt qui sont directement attribuables à l'acquisition, la construction ou la production d'un actif qualifié, comme un élément du coût de cet actif. Elles doivent comptabiliser les autres coûts d'emprunt en charges dans la période au cours de laquelle elles les encourent.

IAS 23 Coûts d'emprunt Les couts d’emprunts sont les charges d’intérêts et autres coûts supportés dans le cadre d’un emprunt: • Intérêts sur emprunts longs et moyens termes mais également les découverts bancaires. •Amortissement des primes d’émission ou de remboursement des emprunts. • Amortissement des coûts engagés pour l’obtention des emprunts. •Les différences de change relatives aux emprunts en devises étrangères.

IAS 23 Coûts d'emprunt

Les entités doivent fournir les informations suivantes : Le taux utilisé pour déterminer le montant des coûts d'emprunt pouvant être incorporés dans le coût d'actifs. Le montant des coûts d'emprunt incorporés dans le coût d'actifs au cours de la période.

IAS 23 Coûts d'emprunt Les coûts d’emprunts doivent être intégrés dans le coût de tous les actifs qualifiés. Cette disposition est devenue obligatoire à compter du 01/01/2009 (avant cette date l’intégration de ces coûts était une option). Le coût d’emprunt doit être intégré dans le coût de l’immobilisation , cette incorporation doit se faire à une date de satisfaction de 3 conditions : L’entité commence à engager des couts relatifs à l’actif. L’entité commence à engager des couts d’emprunts. L’entité commence des activités indispensables à la préparation de l’actif qualifié ( travaux administratifs préalables, travaux techniques…) L’incorporation des couts d’emprunts est interrompue lors des arrêts du développement d’un actif pendant une longue période. L’entité cesse d’intégrer les couts d’emprunts dans le coût d’un actif qualifié lorsque celui-ci est prêt à être utilisé ou vendu.

IAS 23 Coûts d'emprunt Exercice : La société ENCG a contracté au 01/01/N , un emprunt pour financer le projet d’extension de ses unités de production . Le montant global de l’emprunt est de 2 000 000 Dh avec un taux de 7%, remboursable sur 4 ans . Le projet commencera le 01/01/N durée de réalisation 3 ans TAF: Passer les écritures nécessaires en IFRS au 31/12/N. 2392 73971

Immobilisation corporelles en cours Transferts charges d’intérêts

140 000 140 000

Immobilisations incorporelles IAS 23 Exemple: Une société a acquis le 1/1/N, un brevet, amortissable sur 15 ans. Un versement initial par virement bancaire de 20 000 Dh a été effectué. Une redevance de 1% du CA de l’activité couverte par le brevet sera due à la fin de chaque année durant 15 ans. Le CA estimatif sera de 500 000 Dh. Des honoraires d’installation de 3 000 Dh (HT). À crédit Avec un taux d’actualisation de 6% quel sera le coût du brevet? •Passer l’écriture sans traitement de l’IAS 23. •Passer l’écriture en utilisant le traitement prévu par l’IAS 23. •Enregistrer le paiement de la redevance en N et N+1 ( Paiement : Banque) . Taux d’intérêt 6%.

Immobilisations incorporelles générées en interne

Frais de recherche et développement: La recherche: L’IAS 38 définit la recherche comme une investigation originale et programmée en vue d’acquérir une compréhension et des connaissances scientifiques et techniques nouvelles. Le développement: c’est l’application des résultats de la recherche ou des connaissances à un plan ou à modèle en vue d’améliorer les systèmes existants. Dépenses de recherche doivent être comptabilisées en charges lorsqu’elles sont encourues, par contre les dépenses en développement doivent être imputées en immobilisations incorporelles.

Immobilisations incorporelles générées en interne

Frais de recherche et développement: Les frais de recherche et développement sans contrepartie spécifique doivent être immobilisées si des conditions précisées par la norme IAS 38 sont réunies.

Les frais sont individualisés

Chances de réussir

Immo incorporelle selon IAS 38

Dépenses de recherche et de développement avec contrepartie spécifique.

Sont à intégrer aux coûts des immobilisations concernées

Immobilisations incorporelles générées en interne

Exemple: La société « MATEX » a établit le tableau suivant relatif à ses frais de recherche et de développement se rapportant à la production de logiciel pour l’année N: Total

Recherche fondamentale

Recherche appliquée

Développement

Dépenses de recherche et de développement sans contrepartie spécifique.

66 000

12 000

17 000

37 000

Dépenses de recherche et de développement avec contrepartie spécifique.

82 000

------------

10 000

72 000

Difficultés comptables relatives aux logiciels Différents types de logiciels:

Les logiciels peuvent avoir deux origines

Création

Acquisition Logiciels destinés à la vente: Traités comme Une marchandise

Logiciels destinés à des usages internes Immobilisations

Destinés à la vente Production

Destinés aux usages Internes: Immobilisations

Brevets droits….. Commande d’un client: Dépenses à inscrire en Charges, à la fin de l’Exce Les travaux non facturés à Inscrire au débit du compte:

En-cours de production de services

Brevets et droits

Logiciels standards en série: Dépenses engagées à inscrire En charges. A la fin de l’Exce: Logiciels non vendus à inscrire au débit du compte:

Stocks de produits finis

Procès de création d’un logiciel

Etude préalable

Conception générale

Tests et jeux d’essais

Programmation

Documentation technique pour la conception

Conception détaillée

Formation de l’utilisateur

Maintenance

Exemple:

Une entreprise disposant d’informaticiens qualifiés a décidé de créer son propre logiciel de gestion de stocks, la date de mise en service est prévu pour le 1er avril N. Les conditions requises pour immobiliser les dépenses pour la création de ce logiciel étant remplies au 31/12/N-1: Voici le détail des dépenses engagées en N-1: - Etude préalable et analyse fonctionnelle 8 000 Dh - Conception détaillée 9 000 Dh Au cours du 1er trimestre N l’achèvement du logiciel a nécessité les frais suivants: - Programmation, tests et jeux d’essais 12 500 Dh - Documentations et fournitures diverses 6 500 Dh Le suivi du logiciel et les frais de maintenance pour l’année sont estimés à 5 000 Dh Toutes ces charges ont été normalement comptabilisées.

Travail à faire: 1/ Passer les écritures relatives à ce logiciel au 31/12/N-1 2/ Passer les écritures relatives à ce logiciel au 31/12/N (Durée d’utilisation 5 ans)

Traitement comptable de l’acquisition des nouvelles versions de logiciels Deux situations à distinguer: Deux Cas

Modification du fond du logiciel: Simple actualisation du logiciel existant:

Les dépenses engagées sont à comptabiliser en charges Charges de maintenance

Nouvelle version qui se substitue à l’ancienne. La dépense constitue alors une nouvelle Immobilisation: à enregistrer en débit Du compte: Brevets et droits similaires L’ancienne version doit être sortie de l’actif On pratique alors un amortissement pour solde et on contrepasse ensuite l’amortissement par le compte du logiciel

Cas particuliers des immobilisions incorporelles :Sites Internet Le mode de traitement comptables et les règles d’évaluation des création des sites Internet sont similaires à ceux des logiciels.

Sites Internet

SIC 32 « Immobilisations incorporelles - Coûts liés aux sites web » Standing Interpretation Committee Lors de la comptabilisation des frais internes encourus par l'entité dans le développement et l'exploitation de son propre site web en vue d'un accès interne ou externe, les questions sont : de savoir si le site web est une immobilisation incorporelle générée en interne soumise aux dispositions d'IAS 38 . quel est le traitement comptable approprié de ces frais. ( charges ou immobilisations)

Les coûts de création de sites internet peuvent être inscrits à l'actif s'ils remplissent les conditions générales et spécifiques évoquées précédemment pour les logiciels. Cependant, les dépenses de création de sites internet « passifs » (sites de présentation) doivent être comptabilisées en charges (ces sites ne générant pas d' avantages économiques futurs). En ce qui concerne les sites internet « actifs » (exemple : sites d' enregistrement de commandes, d’achats en ligne …), les coûts de création sont classés en trois catégories : 1 . Recherche préalable (études de faisabilité. . .) . 2. Développement et production (obtention d'un nom de domaine, conception des graphiques, acquisition ou développement du matériel et du logiciel d'exploitation . . . ). 3. Exploitation du site après son achèvement (formation des salariés, enregistrement du site auprès des moteurs de recherche . . . ) .

Sites Internet Deux types à distinguer

Sites acquis clés en main Ils sont assimilés aux Logiciels (2220)

Sites crées par l’entreprise Dispositions particulières: Règlement du 03-05 du CRC

Sites Internet actifs: Sites Internet passifs: Simples sites de présentation de l’entreprise: Vocation publicitaire: Charge (6144)

Sites interactifs de commerce électronique. La plupart de leurs coûts sont à immobiliser: Brevets droits similaires (2220)

Les règles d’évaluation des création des sites Internet actifs sont similaires à celles des logiciels.

Exemple: Une entreprise disposant d’informaticiens qualifiés a décidé de créer son site internet de présentation , les travaux se sont étalés sur deux exercices : Voici le détail des dépenses engagées en N-1: - Etude préalable 12 000 Dh Au cours du premier mois de N , on a activé les frais suivants: - Programmation 38 000 Dh -Elle a également créer un autre site de vente de biens , ce dernier a nécessité les frais suivants : En N-1 : Etude de faisabilité 3 500 Dh Obtention du nom de site et conception graphique 24 500 Dh En N : Salaire mensuel des informaticiens qui ont programmé le site en question 12 000 Dh Salaire mensuel des informaticiens qui ont formé les salariés sur le site en question 9 000 Dh Le site a été opérationnel le 04/03/N Travail à faire: 1/ Passer les écritures relatives à ces sites internet au 31/12/N-1 2/ Passer les écritures relatives à ces sites internet au 31/12/N (Durée d’utilisation 8 ans et 4 mois)

Evaluation postérieures à l’entrée d’une immobilisation incorporelle

L’IAS 38 prévoit deux traitements possibles: Deux traitements prévus par l’IAS 38

Modèle de coût ( normal) Après la comptabilisation initiale, le coût de l’immobilisation doit être diminué du cumul des amortissements et des cumul des pertes de valeur.

Modèle de la juste valeur: L’IAS 38 autorise de comptabiliser l’immobilisation incorporelle à un montant réévalué à sa juste valeur. Un écart de réévaluation sera alors constaté en cas d’augmentation de la valeur et une dépréciation sera comptabilisée en cas de baisse de la valeur

Amortissement et dépréciation des immobilisations incorporelles Après sa comptabilisation initiale, l’immobilisation incorporelle peut faire l’objet d’un amortissement lorsqu’elle a une durée d’utilité définie et éventuellement d’une dépréciation.

Correction de la valeur de l’immobilisation incorporelle

Amortissement:

Dépréciation:

-Durée d’utilité définie: Amortissement sur cette durée en tenant compte de la valeur résiduelle éventuelle. - Aucun mode d’amortissement n’est prévu par la norme IAS 38. L’amortissement doit traduire le rythme de consommation des avantages économiques futurs

- Pour déterminer la dépréciation d’une immobilisation, l’entité doit appliqué l’IAS 36 « Dépréciation d’actifs ». - Comparaison de la valeur nette comptable par rapport à sa valeur recouvrable.

Amortissement et dépréciation des immobilisations incorporelles

Amortissement de l’immo incorporelle selon la normes IAS 36

2 1

Correction de la dépréciation par rapport aux coef réel de dépréciation

Correction de la valeur . Coef de dépréciation = Donnée de l’année N Total des données de la durée d’utilisation d’immobilisation Coût de l’immobilisation HT – Valeur résiduelle + Frais de démantèlement

Application: Amortissement d’une immobilisation incorporelle La société « FAN » a acquis le 01/01/N un brevet au coût (HT) de : 1 500 000 Dh, protégé pour une durée de 10 ans. La société prévoit que le brevet acquis lui procurera des chiffres d’affaires additionnels comme suit: Année

CA additionnel/année

N N1, N2 et N3 N4, N5 et N6 N7 et N8 N9

300 000 350 000 450 000 390 000 270 000

Total

3 750 000

Travail à faire: 1/ Première hypothèse: Valeur résiduelle du brevet après 10 ans : 0 Calculer les amortissements à constater chaque année. Passer les retraitements IFRS en N, N+1 et N6. 2/ Deuxième hypothèse: Le Brevet peut être cédé à 75 000 Dh. Calculer les amortissements à constater chaque année.

Modèle de la juste valeur L’IAS 38 autorise la comptabilisation d’immobilisation incorporelle pour un montant réévalué à sa juste valeur. (Montant pour lequel l’actif pourrait être échangé entre deux parties informées consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale). Si une immobilisation incorporelle ne peut être réévaluée parce qu’il n’existe pas un marché actif, cette immobilisation doit être comptabilisée à son coût, diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur. La différence entre la valeur historique et la valeur réelle est comptabilisée dans le compte 1130 écarts de réévaluation

Exemples : Modèle de la juste valeur

Exemple N° 1: La société « BARRIO » a acquis le 01/04/N une licence au coût de 300 000 Dh, le 31/12/N, sa juste valeur est de 340 000 Dh.( Durée 6 ans et 8 mois) Exemple N° 2: La société « LORENZO » a acquis une franchise , le 01/01/N , en payant par virement bancaire : 200 000 Dh et en s’engageant à payer annuellement une redevance représentant: 5% du CA, la durée du contrat est de 10 ans, le CA annuel attendu de l’exploitation de cette franchise est de 800 000 Dh . Le taux actuariel est de 6%. La société envisage d’amortir linéairement le coût sur la durée de 10 ans La juste valeur de cette franchise au 31/12/N est de 400 000 Dh. TAF: Passer les retraitements IFRS nécessaires au 31/12/N

Les immobilisations en non valeurs et les IFRS Il convient de faire une distinction entre les dépenses devant être portées en charge et celles devant être comptabilisées en tant qu’immobilisations. Les immobilisations constituent des investissements qui augmentent le patrimoine d’une entreprise et qui ont un potentiel de générer des avantages économiques futurs. Les charges sont consommées durant l'exercice comptable et ne procurent pas des avantages futurs. Ainsi et dans l’optique général des normes comptables internationales, les immobilisations en non valeurs doivent êtres annulés afin de donner l’image fidèle des comptes.

Frais d’établissement et charges à répartir Les normes IFRS ne prévoient pas l’inscription à l’actif des frais d’établissement et de toutes les charges activables par décision de gestion ou par disposition fiscale. Généralement, les entreprises comptabilisent selon le PCG, ces dépenses en immobilisations incorporelles (En France) ou en immobilisations en non valeur (au Maroc) pour les étaler sur plusieurs exercices. En retraitement, ces actifs incorporelles doivent être éliminés et leurs amortissements annulés.

Exemple: Le 1er janvier N, la société « RADEX » a comptabilisé en frais de constitution: 120 000 Dh, elle a amorti cette dépense linéairement sur 5 ans. Passer les écritures de retraitement au 31/12/N. Hypothèse supposons que en 1er janvier N-3 , la société « RADEX » a comptabilisé en frais de constitution: 120 000 Dh, elle a amorti cette dépenses linéairement sur 5 ans.

Traitement des immobilisations en non valeur En plan comptable marocain, les frais préliminaires, les charges à répartir sur plusieurs exercices sont enregistrés en immobilisations en non valeur. Les normes IFRS les considèrent comme des charges.

Différents types des immobilisations en non valeur

Immobilisations en non valeur ne correspondant pas à un actif ou à un passif déterminé: -A éliminer l’immobilisation en non valeur. - A éliminer son amortissement -A éliminer sa DEA.

Immobilisations en non valeur se rapportant à un passif déterminé: A imputer sut l’élément du passif concerné.

Immobilisations en non valeur se rapportant aux frais d’acquisition d’un actif: -A incorporer au coût de l’immobilisation concernée. - A éliminer les amortissements pratiqués de l’Immo en non valeur. - A corriger les amortissements de l’immobilisation réelle concernée.

Applications Exemple 1: La société « KALON » a engagé le 12/06/ N- 2, 345 000 Dh en frais de prospection. Elle les a comptabilisé en immobilisations en non valeur et les a amorti sur 5 ans.

Exemple 2: La société « ORACLE » a augmenté son capital le 01/04/N-2 par l’émission de 10 000 nouvelles actions souscrites en numéraire au prix d’émission de 140 Dh l’action, la valeur nominale est de 100 Dh. Le total des charges engagées pour l’opération d’augmentation du capital s’est élevé à 124 600 Dh.

Exemple 3: La société « GODIN » a acquis le 01/04/N un ensemble immobilier composé de: - Un terrain au prix de : 1 000 000 Dh - Un bâtiment au prix de: 1 500 000 Dh - Les frais divers d’acquisition se sont chiffrés à 210 000 Dh, ils ont été imputés en Frais d’acquisition d’immobilisation amortissables sur 5 ans. - Les bâtiments sont amortissables sur 20 ans Travail à faire: Passer les écritures de retraitement pour corriger le bilan et le CPC au 31/12/N.

Comparatif de l’activation des éléments incorporels selon le référentiel national et les normes IFRS Type d’élément incorporel

Normes nationales

Normes IFRS

GOODWILL

Acquis: Activable – Amortissement sur la durée de vie

Activable - Non amortissable-Tests de dépréciation

MARQUES

Acquises: Activable Créées: Activable

Activable Activable

PARTS DE MARCHE

Acquises: Activables non amortissables

Non activables

Créées: Activable non amortissables

Non activables

FICHIERS CLIENTS

Acquis: Activables Créés: Activables

Activables activables

BREVETS

Acquis: Activables – Amortissement sur la durée de protection ou durée d’utilisation. Créés: Activables

Activables

FONDS COMMERCIAL

Acquis : Activable non amortissable sauf pour les éléments du fonds à durée limitées. Créé : Non activable

Activable

Créés: activables usage interne, ou à usage commercial. charges s’ils sont conçus pour un client. Acquis: charges s’ils sont achetés pour être vendus Usage interne: activables

Activation obligatoire dès lors que les conditions sont remplies.

Frais de recherche

Frais de recherche appliquée sont activables lorsque les conditions sont remplies

Non activable

Frais de développement

Activables: Conditions réunies

Obligatoirement activables

Logiciels

Non activable

Charges: revente Activables: usage interne