Résumer (Droit Fiscal) [PDF]

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Zitiervorschau

Résumer (droit Fiscal) Professeur  : Aba Naima

Chapitre I  : La théorie générale de l’impôt Section I  : La notion d’impôt  : 1- Définition de l’impôt  : Les définitions classiques de l’impôt ne lui assignent pour vocation que la couverture des charges publiques, Alors que les définitions fonctionnelle considère l’impôt comme un prélèvement obligatoire non affecté, opéré par l’Etat ou les collectivités locales à titre définitif, sans contrepartie directe dans l’objectif d’assurer la couverture des dépenses publiques et de réaliser d’autres objectifs économiques et sociaux.

2- L’impôt est un Prélèvement  Cela signifie qu’il s’agit d’un transfert de fonds de l’agent qui paie (le contribuable ou redevable) vers l’entité le qui opère le prélèvement (L’Etat ou les collectivités locales). Ce transfert est irréversible et définitif. En ce sens il diffère des réquisitions en nature telles que l’obligation du service civil ou du service militaire.

3- Un prélèvement qui répond à des règles légales  : L'impôt ne peut être prélevé ou crée que par la loi; conformément à l’art 17 de la constitution « tous supportent en proportion de leurs facultés contributive, les charges publiques que seule la loi peut, dans des formes prévues par la présente constitution, créer et répartir». C'est le parlement ou le pouvoir législatif qui votent les lois fiscales à leur naissance (leur assiette, leur taux de recouvrement) et il vote la loi annuelle des finances qui rend applicable le régime fiscal en vigueur.

4- Le prélèvement est obligatoire  : Cette obligation tient à la légitimité de la puissance publique et au principe du consentement à l’impôt. La nature obligatoire de l’impôt entraine l’application de sanctions diverses en cas de retard, de faute de paiement ou de fraude dans la liquidation de l’impôt. En cela, l’impôt diffère de l’emprunt d’Etat qui n’est pas obligatoire et qui, en plus, fait l’objet de remboursement ultérieur.

5- L’impôt n’est pas affecté : Le montant de l’impôt collecté est destiné à financier le budget public sans affectation préalable. Il s’agit d’une gestion publique dans le cadre du principe de l’unité de caisse qui est un principe budgétaire de la comptabilité publique appelé souvent : universalité budgétaire.

6- L’impôt est sans contrepartie  : La personne physique ou morale acquittant l’impôt n’est pas en droit d’exiger des avantages directs ou des services immédiats en contrepartie des sommes acquittées. L’absence de toute notion de contrepartie directe en matière d’impôt, et précisément ce qui différencie l’impôt d’autres prélèvement tels que la taxe et les taxes parafiscales. La différence entre « l’impôt, taxe, redevances, taxe parafiscales » : -

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L’impôt : est un prélèvement pécuniaire effectué par voie d’autorité selon des règles légales, n’est pas affecté, sans contrepartie déterminée, en vue d’assurer la couverture des charges publiques. La redevance : Ce sont des sommes réclamées en contrepartie d’un service public rendu et de manière plus au moins proportionnelle à ce service. A titre d’exemple on cite la redevance audiovisuelle. La taxe : Ce sont aussi de services publics mais sans relation entre le service rendu et le montant des taxes payées. Les taxes sont payées par l’usager d’un service public à l’occasion d’une prestation déterminée. La taxe parafiscale : est un prélèvement pécuniaire, obligatoire, dans un but économique, social ou professionnel au profit des personnes morales publiques ou privées autres que l’Etat et les collectivités locales (La CNSS, les chambres professionnelles, les ordres, les mutuelles…).

Mais si le contribuable qui remplit son obligation fiscale ne reçoit pas, en échange, une contrepartie directe ou immédiate, il bénéfice néanmoins du fonctionnement des services publics.

Section  II  : Le rôle de l’impôt 1- Le rôle financier  : C’est l’objectif classique de l’impôt, la fiscalité a pour objectif principal d’assurer le financement des services publics dont un pays veut se doter. Cette conception financière de l’impôt doit avoir pour objet premier de procurer des recettes pour Les pouvoirs publics. La couverture des charges publiques par l’impôt doit être organisée de manière à ce que cette dernière n’influence pas les contribuables dans leur choix juridique ou économique.

2- Le rôle social: Le rôle social de la fiscalité se reflète dans la redistribution du revenu qui vise à réduire les inégalités sociales. Mais il est difficile de passer des principes généraux de la justice sociale à des critères précis ou des indications chiffrées sur le degré d’inégalité. Cela signifie que l’objectif de réduction des inégalités par le biais de l’impôt reste assez vague. * La théorie générale de l’impôt propose plusieurs moyens pour redistribuer les revenus par la fiscalité :

A- La progressivité de l’impôt  : L’impôt progressif est un impôt dont le taux varie avec la matière imposable, le taux augmente à mesure que le volume de la base d’imposition s’accroit.

B- La sélectivité de l’impôt  : A ce niveau, on prend en considération l’origine des revenus, si les revenus proviennent du travail (manuel ou intellectuelle ou les deux) L’imposition doit être faible et très mesurée. Pour les revenus mixtes (travaillent plus capital) l’imposition doit être moyenne ou modérée. Pour les revenus du capital, l’imposition doit être lourde.

C- La personnalisation de l’impôt  : C’est-à-dire que l’impôt doit prendre en considération la personne du contribuable, ces charges familiales et professionnelles, l’exonération du revenu minimum ou vital.

D- La sélectivité des impôts indirects  : On doit opérer cette sélectivité en fonction de la nature des besoins (produits ou services) : -

En exonérant les consommations et les produits de première nécessité. Imposer a des taux modérés les consommations courantes ; Imposer a des taux importants les consommations de confort ; Imposer a des taux très élevés les consommations du grand luxe ostentatoire.

3- Le rôle économique  : C’est une caractéristique récente de l’impôt. En effet, l’impôt permet à l’Etat d’intervenir dans la vie économique et sociale d’un pays. Cela se fait par création ou annulation d’impôts, par augmentation ou diminution du poids des impôts et ce dans l’objectifs de favoriser ou de défavoriser un bien, un secteur d’activité, un groupe de personnes, etc. L’Etat, par l’instrument fiscal peut jouer un rôle très important dans le développement économique et ce à plusieurs niveaux :

Chapitre II  : Les modalités de l’impôt Section I: La Typologie des impôts 1- La typologie économique de l’impôt  : A- L’impôt sur le revenu  : La définition fiscale du revenu est plus large que celle qui est retenue par le droit civil selon laquelle le revenu est une somme d’argent. L’impôt sur le revenu est souvent annuel et progressif. Il est aussi dit personnel prend en considération les conditions particulière de chaque contribuable telle que personne à charges.

B- L’impôt sur la dépense  : Cet impôt frappe l’utilisation du revenu. Il s’agit de la taxe sur la valeur ajouté qualifiée d’impôt général sur la dépense et de la taxe intérieure sur la consommation. L’impôt sur la dépense est peu visible et d’application simple puisqu’il est incorporé au prix de vente. Ce type d’impôt est connu pour son bon rendement, grâce notamment à son application à la quasi-totalité des ventes de biens et des prestations de services.

C- L’impôt sur le capital  : Comme son nom l’indique, cet impôt est assis sur le capital. Il porte sur des éléments du patrimoine (immeubles, terrains, valeur mobilières) donnant naissance à des revenus. Mais

pour ne pas épuiser l’essence du capita, cet impôt peut aussi être prélevé sur le revenu de ce capital. Il frappe alors la richesse acquise. L’impôt sur le capital peut être permanent ou occasionnel. Il est permanent lorsqu’il touche une matière corporelle comme c’est le cas de la taxe d’habitation, la taxe de services communaux et la taxe professionnelle.

2- La typologie fiscale  : A- impôt directs-impôt indirects La distinction entre les impôts directs et les impôts indirects n’est pas fixée par la loi. Elle résulte simplement de la jurisprudence. De nos jours, cette distinction n’est ni claire ni pertinente Mais pour distinguer un impôt direct d’un impôt indirect, trois critères sont souvent utilisés :

a- Critère économique  : Selon ce critère, L’impôt direct est celui qui est supporté définitivement par le contribuable lui-même (cas de l’impôt sur le revenue) et l’impôt indirect est celui qui est répercuté par le redevable sur une autre personne (cas de la taxe sur la valeur ajoutée).

b- Critère technique  : Au niveau de la technique fiscale, L’impôt direct frappe une situation durable par sa nature. Tel est le cas, par exemple, de l’impôt sur le revenu. On n’impose pas un revenu instantané, mais le revenu de toute une période imposable, en général une année. L’impôt indirect est établi, en revanche, sur des situations qui ne sont pas durable par nature. Il est fondé sur des faits juridiques ou économiques émanant des contribuables

c- Critère juridique  : Ce critère tient à la modalité de perception de l’impôt. Serait de ce point de vue un impôt direct, tout impôt perçu par voie de rôle nominatif. On entend par rôle un document établi par l’administration (décision administrative) au nom de chaque contribuable. L’impôt indirect serait par contre tout impôt liquidé par le contribuable et payé spontanément par lui-même par la simple constatation du fait générateur de l’impôt.

B- Impôt réel-impôt personnel  : L’impôt réel est impôt qui atteint un bien abstraction faite de la situation personnelle de son détendeur (personnes à charges, situation financière, etc.).On cite toujours les timbres fiscaux ou la TVA comme exemple des impôts réels. L’impôt personnel est, par contre, censé prendre en compte l’ensemble des conditions économiques, financières et sociales du contribuable. L’impôt sur le revenu répond parfaitement à cette définition.

Section II  : L’assiette de L’impôt L’assiette de l’impôt est la base, la matière sur laquelle repose l’impôt. Asseoir L’impôt consiste alors à déterminer les éléments constituant la matière imposable (bénéfices, chiffre d’affaires, revenus, etc.) et à fixer les règles d’évaluations correspondantes. Les législations fiscales prévoient deux méthodes d’évaluation de la matière imposable : L’évaluation directe, l’évaluation indirecte

1- La méthode de l’évaluation directe  : Elle consiste à déterminer le montant réel de la matière imposable. Cette évaluation se fait sur la base de la collaboration des contribuables et sur leur bonne foi : c’est le système déclaratif. Ce mode d’évaluation, de plus en plus prôné par les législations fiscales, est appliqué en matière de l’impôt sur le revenu des entreprises et de la TVA. -

Le système déclaratif  : La loi exige du contribuable une déclaration de ses revenus ou matières imposables. Ce système se base sur la bonne volonté, la sincérité, et la bonne foi du contribuable.

2- La méthode de l’évaluation indirecte : C’est une évaluation qui revient aux agents de l’administration qui cherchent à connaître la valeur monétaire de la matière imposable par le recours à certains éléments qui peuvent révéler son importance. A ce niveau on est conforté à deux types de procédés :

A- Système indiciaire  : Ce système se base sur le recours aux indices ou signes extérieurs pour déterminer la valeur de la matière imposable tels que le montant du loyer, le nombre de fenêtres, le nombre de machines, le nombre d'employés... Etc.

B- Système Forfaitaire  : Est un système d'évaluation de la matière imposable qui met l'accent sur un ou plusieurs éléments liés à cette matière imposable pour évaluer l'assiette fiscale. Ce système revêt deux formes : Le forfait légal et le forfait conventionnel.

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Le forfait légal : C'est le législateur qui détermine les frais professionnels à déduire de la matière imposable (17 % des salariés, 25 % pour les employeurs imprimerie qui travaillent la nuit, 35 % pour les artistes). Le forfait conventionnel : il permet au contribuable de négocier avec le fisc l'évaluation de la matière imposable. Cette négociation n’est pas un contrat mais seulement une entente qui sera valable pour une année fiscale.

Section III  : La liquidation de l’impôt  La liquidation de l’impôt, c'est-à-dire, calculer le montant net de l’impôt, appliquer le taux sur le revenu ou sur la matière imposable. A ce propos, il y a lieu de signaler l’existence de plusieurs taux :

1- Le Taux de proportionnel  : L’impôt est proportionnel lorsque son taux reste constant quelle que soit la qualité et la valeur de la matière imposable. C’est un taux uniforme qu’on applique à tous les revenus sans discrimination.

2- Le taux progressif  : C’est celui qui augmente au fur et à mesure que le volume et la quantité de la matière imposable augmentent. C’est un taux qui vise l’équité et la justice fiscale. Mais, là on doit faire la distinction entre deux modalités de progressivité.

A- Progressivité par classe  : Les contribuables sont répartis en classes selon leurs revenus et pour chaque classe déterminé on applique un taux déterminé, ce taux est croissant à chaque fois qu’on passe d’une tranche à une autre. La tranche du revenu annuel Moins de 30 000 DH De 30 001 à 50 000 DH De 50 001 à 60 000 DH De 60 001 à 80 000 DH De 80 001 à 180 000 DH Plus de 180 001 DH

Taux 0% 10% 20% 30% 34% 38%

L’impôt est injuste selon cette méthode car l’impôt sursaute chaque fois que le revenu augmente et passe à une tranche supérieure. * Exemple ou l’impôt sursaute :

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pour un revenu de 49000, le taux est de 10% (49000 x 10)/100 = 4900 Pour un revenu de 51000, le taux est de 20% (51000 x 20)/100 = 10200

Lorsque le revenu augmente de 2000 DH l’impôt a sursauté c'est-à-dire ; lorsque le revenu cette injustice, on a pensé à la progressivité par tranches.

B- Progressivité par tranche  : On divise la matière en plusieurs tranches et chaque tranche subit un taux propre de plus en plus élevé jusqu'à ce qu’on atteigne la tranche supérieure. On calcule séparément l’impôt pour chaque tranche et on additionne ces impôts pour chaque tranche pour avoir l’impôt global. La tranche du revenu annuel Moins de 30 000 DH De 30 001 à 50 000 DH De 50 001 à 60 000 DH De 60 001 à 80 000 DH De 80 001 à 180 000 DH Plus de 180 001 DH

Taux 0% 10% 20% 30% 34% 38%

La progressivité selon ce schéma est juste à condition qu’elle soit accompagné par l’exonération d’un minimum vital acceptable et avec la prise en considération des charges familiales bien étudies selon notre culture.

Section VI  : Le recouvrement de l’impôt  Le recouvrement est l’ensemble des procédés et opérations qui aboutissent au versement du produit des impôts dans les caisses du trésor public.

1- Les modalités qui sont liées à la date du paiement  : •

les droits au comptant : leur paiement se fait immédiatement et sur place, c’est le cas des impôts indirects, les droits d’enregistrement et de timbre.



Les droits constatés : selon cette technique, le recouvrement implique l’introduction de certains délais pour couvrir l’impôt : généralement, les impôts dus pour les revenus de l’année 2000 ne sont exigibles qu’en 2001 ; c’est la règle générale, mais le législateur peut prévoir des acomptes provisionnels (paiement partiel à valeur sur le montant d’une somme à payer), de l’impôt sur les sociétés, quatre fois par an à hauteur de 25% du montant du dernier exercice financier clos.

2- Les modalités qui sont liée à la formalité de paiement  : 

Le recouvrement par voie de rôle  : Le contribuable est appelé par l’administration à payer. Il reçoit un avis d’imposition émanant de la perception chargée du recouvrement qui désigne souvent sur ledit document la date limite de paiement.



Le recouvrement par voie de retenue à la source  : La retenue à la source est une technique de prélèvement de l'impôt. Elle est réalisée pour l'État par un tiers payeur tel qu'un employeur (pour les revenus provenant d'une activité salariée) ou encore une banque (pour les revenus découlant de valeurs mobilières).

Chapitre III  : Contrôle fiscal au Maroc  : Définition du contentieux : Le contentieux fiscal est un désaccord entre le contribuable et l’administration fiscale sur la base de l’impôt, sur sa liquidation ou sur son recouvrement conduisant à un litige en absence de compromis. Ce litige fait l’objet de recours à des pouvoirs qui permettent à L’administration fiscale de vérifier l’exactitude des impôts et d’assurer le recouvrement de ces impôts. Ces pouvoirs sont :

1- Le droit de communication  : Le droit de communication est un droit d’information de l’administration fiscale sur les documents ou renseignements concernant le contribuable même en dehors de la procédure de contrôle.

2- Le droit de contrôle  : Selon l’article 210 du code général des impôts : L’administration fiscale dispose d’un droit de contrôle des déclarations fiscales, que les contribuables doivent les accepter pour assurer l’équité fiscale. Le contrôle de l’administration fiscale peut revêtir deux formes : un contrôle sur pièces et un contrôle sur place. -

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Un contrôle sur pièces : Il s’agit de s’assurer, d’une part, que toutes les obligations déclaratives ont été remplis par les contribuable, dans les formes et délais prévus par la loi et d’autre part, que les déclarations souscrites ne comportent pas d’erreurs ou incohérences. Un contrôle sur place : Selon l’article 212 du CGI : Le contrôle sur place est défini, comme étant un ensemble d’opération, effectuées et dans les locaux professionnels de l’entreprise, qui ont pour but d’examiner la comptabilité et de la confronter à

certaines données matérielles ou de fait, en vue de s’assurer de l’exactitude de la déclaration souscrite et de l’existence matérielle des éléments déclarés.

3- Le droit de procéder à des rectifications  : Selon la procédure normale de rectification (articles 11 du L.P.F) l’inspecteur des impôts est amené à rectifier : -

Les bases d’imposition. Les montants des retenues en matière de revenus salariaux. Les prix ou déclarations estimatives.

La procédure à suivre est suivante : -

L’inspecteur notifie au contribuable le montant détaillé des redressements envisagés et la base d’imposition retenue (l’article 10 L.P.F).

4- Le droit d’examen au sens de l’article 3 du L.P.F  : Est une procédure moins lourde, elle vient à l’issue d’un contrôle ou d’une taxation d’office et permet à l’administration fiscale de faire « un nouvel examen des écritures déjà vérifiées sans que ce nouvel examen, même lorsqu’il concerne d’autres impôts et taxes, puisse entraîner une modification des bases d’imposition retenues au terme du premier contrôle » Le terme « Examen » possède dans cet article le sens de « révision ».

5- Le droit d’examen au sens de l’article 7 du L.P.F  : Selon l’article 7 du L.P.F L’administration fiscal possède d’un droit d’évaluation des recettes du contribuable d’après ses dépenses personnelles : frais afférents à la résidence principale et secondaire, frais de fonctionnement et d’entretien des véhicules de personne, des loyers réels acquittés par le contribuable…

6- Le pouvoir d’appréciation  : Dans le cadre du pouvoir de contrôle dont dispose l’administration fiscale, celle-ci est investie également d’un pouvoir d’appréciation en matière :   

De tenue de comptabilité. De sociétés ayant des liens de dépendance avec des entreprises (situés ou non au Maroc) Des dépenses supportées à l’étranger par des sociétés étrangères ayant une activité permanente au Maroc.