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Zitiervorschau

Université HASSAN II FSJES Ain Shock PES S3 SEG Wassini ARRASSEN

PROBLEMES ECONOMIQUES ET SOCIAUX

Chapitre 1

Introduction

Objectifs du cours • Etude des grands déséquilibres macroéconomiques, leurs impacts socio-économiques et les implications en termes de politiques économiques. • Le problème de l’interdépendance des problèmes  Solution intégrée plutôt que recette miracle unique • Exemples de déséquilibres macroéconomiques : réforme des systèmes de retraite butte sur plusieurs : le chômage des jeunes, le vieillissement de la population, le système informel • Solution intégrée plutôt que recette miracle unique • Concepts : bien-être social, optimum de Pareto, rôle de l’Etat, etc.

Quelques distinctions • Pays avancés, pays émergents et pays en développement (# symptômes, conséquences, traitement, etc) • Court terme vs long terme  politique conjoncturelle, politique structurelle

Exemples : Court terme : inflation  politique monétaire (conjoncturelle) Long terme : chômage  politique structurelle (infrastructures, éducation, etc.) • Problèmes Exogène vs problèmes endogènes Exemples:

Exogènes : chocs pétroliers ; Endogènes : politique économique et déficits publics • Variable Nominale ou en valeur vs Variable Réelle ou en volume (taux d’intérêts , taux de croissance) • Variable de stock vs Variable de flux (déficit, dette, PIB, etc)

Principaux problèmes abordés Liste non exhaustive : I. II. III. IV.

La croissance Le chômage L’Inflation Interdépendance des problèmes

Chapitre 2

La croissance économique

La Croissance : Définition et précisions Définition : augmentation soutenue pendant une ou plusieurs périodes longues d’un indicateur de dimension, pour une nation, le produit global net en termes réels. • Pas forcément accompagnée de l’amélioration du bien être : peut être accompagnée de creusement des inégalités • Pas synonyme d’économie saine : croissance forte accompagnée de poussées inflationnistes, hausse des importations et un déséquilibre de la balance commerciale • Quand elle est de courte durée (quelques trimestres), on parle de d’expansion (phase d’un cycle). • Quand elle provient d’une simple hausse quantitative des facteurs de production (capital, travail), on parle de croissance extensive; • Quand elle provient d’une meilleure organisation du travail (fordisme) on parle de croissance intensive.

La Croissance : Définition et précisions • Les économistes parlent généralement de croissance équilibrée : Croissance telle que le taux d’accroissement de l’offre soit égal à celui de la demande sur le marché des biens et services. Les forces du marché seraient ainsi autorégulées, dès qu’une hausse des prix apparaît, la demande diminue, et l’offre s’ajuste. Une croissance équilibrée satisfait les conditions du carré magique : création d’emplois, faible niveau d’inflation, budget et balance commerciale équilibrés.

La Croissance : Définition et précisions • Un des indicateurs économiques les plus utilisés • Croissance du Produit Intérieur Brut (PIB) • PIB : total des valeurs ajoutées créées durant une période de temps • Variable de flux (# stock) • Croissance et cycles économiques • En tant que problème : croissance appréhendée à long terme : Ex. régime de croissance bas au Maroc.

La Croissance : Définition et précisions • Accroissement des ressources disponibles • possibilités de production • accroissement quantitatif et qualitatif de la population • accroissement des niveaux de vie • diffusion des connaissances

La Croissance : Mesure • Mesure de la croissance : taux de croissance en % • Augmentation de la quantité totale de biens et services produits sur une période de temps (un an, existe aussi par trimestre) ∆𝑌 𝑌𝑡 − 𝑌𝑡−1 = × 100 𝑌 𝑌𝑡−1 • Taux de croissance réelle (en volume, quantité)  Il faut éliminer ∆𝑃 l’inflation : 𝑃 ∆𝑄 ∆𝑌 ∆𝑃 = − 𝑄 𝑌 𝑃 • Taux de croissance du PIB/tête : croissance de la richesse par individu ; différence de développement entre pays ; Prise en compte des changements démographiques structurels et Productivité : ∆𝑞 ∆𝑄 ∆𝑝𝑜𝑝 = − 𝑞 𝑄 𝑝𝑜𝑝

La Croissance au Maroc: Tendance PIB 8

Tendance

7,6 7,3

7 6

5,9

6

5,2 4,8

5

4,7 4,3

4,2 3,8

4

3,5

3,3

3,1

3

3 2,4 2

2,6

1,9

1

0 Source : HCP 2000

2002

2004

2006

2008

2010

2012

2014

2016P

La Croissance au Maroc : décomposition

VA Non Agricole

VA Agricole

40

30,4 30

21,7

20 10

4,9

5,3

25,3

24,1 8,1 2,1

5,2 4,1

4,8

18,7

16,3 6

4,7

6

4,1

13,2

5,6 0,8

4,2

5,2

4,3

1,6

2

2,5

3,1

0 -10

-20

-1,9

-30 2000

2002

2004

-1,7

-8,9

-13,5

-14

2006

-20,8

2008

2010

-2,6 2012

2014

2016P

La Croissance au Maroc : corrélation avec l’extérieur PIB non Agricole (en %)

PIB principaux partenaires

8

3

2 6

1 4 0

2

-1

-2 0

T1 2008

T2 2009

T3 2010

T4 2011

T1 2013

T2 2014

T3 2015 -3

-2 -4

-4

-5

La décomposition de la croissance OFFRE = DEMANDE EMPLOIS =RESSOURCES PIB = CONS + INV + DP + (X-M)

Les facteurs de la croissance économique: les grandes questions • D’où vient la croissance ? • Comment expliquer que la production de biens et de services augmente d’une période à l’autre ? • En fait, il existe plusieurs facteurs explicatifs :

Les facteurs de la croissance économique • Les facteurs liés à l’offre • Les facteurs liés à la demande • Les facteurs d’ordre psychologique • Le rôle de l’Etat

Les facteurs de la croissance économique • Les facteurs liés à l’offre Les raisonnements en terme d’offre se placent du côté de la structure productive. Comment expliquer qu’une entreprise par exemple puisse augmenter sa production ? En fait, cette augmentation peut s’expliquer : - soit par l’augmentation de la quantité de facteurs de production (capital et travail) utilisés par l’entreprise : on parle alors de croissance extensive - soit par l’amélioration de l’efficacité des facteurs de production utilisés, c’est-à-dire de leur productivité : on parle alors de croissance intensive.

Les facteurs de la croissance économique • Les facteurs liés à la demande Les raisonnements en terme de demande se placent cette fois-ci du côté des achats. Si une entreprise augmente sa production, c’est pour répondre à la demande qui lui est adressée.

Les facteurs de la croissance économique • Les facteurs liés à la demande Cette demande, comme le montre l’équilibre emplois/ressources, provient : •soit des consommateurs nationaux (via la consommation finale) •soit des consommateurs internationaux (via les échanges extérieurs) •soit des entreprises à des fins d’investissement (via la FBCF)

Les facteurs de la croissance économique • Les facteurs d’ordre psychologique L’évolution de la demande, ainsi que celle de la structure productive, dépendent en partie de facteurs plus psychologiques. Parmi ceux-ci, on met en avant :

Les facteurs de la croissance économique • Les facteurs d’ordre psychologique • la confiance des agents économiques, qui les pousse à consommer • le développement de la rationalité • le développement de l’esprit d’entreprise via le goût du risque et l’apparition d’entrepreneurs

Les sources de la croissance Facteur Travail Croissance de la population active

Facteur capital

Amélioration du niveau de qualification de la Main d’oeuvre

Augmentation du stock de capital fixe

Augmentation de la production = croissance économique

Modernisation des équipements

Le cas de la croissance fordiste Modernisation des équipements

Meilleure organisation du travail

Progrès technique

Gains de productivité Hausse des salaires baisse de la durée du travail

Baisse des prix

Hausse des profits

Hausse du pouvoir d’achat des ménages

Hausse des investissements

Consommation de masse

Production de masse

Qualification de la main d’oeuvre

Le cas de la croissance fordiste • La croissance fordiste caractérise la forte croissance économique des pays développés après la 2ème Guerre Mondiale • Méthode appliquée par Henry Ford dans ses usines dans les années 30 dont les principes :

• Distribuer aux salariés des salaires plus élevés que la concurrence ( 5 dollars / jour ). • Possible grâce aux gains de productivité grâce au travail à la chaîne

• Pour retenir les ouvriers car tâches pénibles • La hausse du pouvoir d’achat a bénéficié par ricochet à la société (demande

d’automobiles)

Les cycles économiques • La croissance économique correspond à l’augmentation à long terme de la production du pays, il s’agit donc d’une tendance (trend). • Cette tendance de long terme s’accompagne de cycles économiques marqués par des phases d’expansion et des phases de retournement, de récession, de dépression et de reprise

Les cycles économiques

Production

Tendance

Cycle

Temps

• Un cycle économique est un mouvement périodique de l’activité économique représenté par la variation d’une grandeur économique (prix, production) qui alterne des phases d’expansion, de retournement, de récession, de dépression et de reprise. • L’expansion correspond à une augmentation de la production sur une courte période • Le retournement correspond à un ralentissement du rythme de hausse de la production • La récession à une baisse de la production, • La dépression à une stagnation de la production • La reprise à une hausse nouvelle de la productionf

Les cycles économiques • On peut distinguer des cycles en fonction de leur durée de réalisation

Les cycles courts : la conjoncture est rythmée par des cycles économiques constitués d’une alternance de phases d’expansion et de récession dont la durée peut aller de 3 à 10 ans (cycles juglar et cycle kitchin) Les cycles longs : mouvements réguliers d’expansion longue dite « phase A » du cycle et de dépression longue dite « phase B » du cycle d’une cinquantaine d’année au total (cycle kondratieff) : crise des années 30 vs trente glorieuse

Les cycles économiques • L’interprétation des cycles Kitchin: anticipations et production :comportement de stockage et de destockage des entreprises. Quand elles sont optimistes elles produisent trop et les stocks s’accumulent quand la demande n’est plus au rendez conduisant à une moindre production à la phase suivante (destockage : excès d’optimisme en période d’expansion et excès de pessimisme lors des phases de récession Juglar : anticipation et investissement. L’excès d’optimisme conduit à un surinvestissement pour étendre les capacités de production et chute brutal lorsque le surinvestissement est révélé (taux d’utilisation des capacités) (demande aux entreprises de biens d’équipement) Kondratieff : cycle économique débute avec une innovation majeure (chemin de fer et métallurgie) grappes d’innovations (électronique et mécanique)le cycle entier dure 50 ans (durée de vie de la technologie) procesus de destruction créatrice Cycles sectoriels et effets d’entrainement sur l’économie : immobilier : emballement des prix … Cycles saisonniers : conditions météorologiques : agriculture tourisme

Les cycles économiques • L’interprétation des cycles

Kitchin: anticipations et production :comportement de stockage et de destockage des entreprises. Quand elles sont optimistes elles produisent trop et les stocks s’accumulent quand la demande n’est plus au rendez conduisant à une moindre production à la phase suivante (destockage : excès d’optimisme en période d’expansion et excès de pessimisme lors des phases de récession

Les cycles économiques • L’interprétation des cycles

Juglar : anticipation et investissement. L’excès d’optimisme conduit à un surinvestissement pour étendre les capacités de production et chute brutal lorsque le surinvestissement est révélé (taux d’utilisation des capacités) (demande aux entreprises de biens d’équipement)

Les cycles économiques • L’interprétation des cycles

Kondratieff : cycle économique débute avec une innovation majeure (chemin de fer et métallurgie) grappes d’innovations (électronique et mécanique)le cycle entier dure 50 ans (durée de vie de la technologie) procesus de destruction créatrice Cycles sectoriels et effets d’entrainement sur l’économie : immobilier : emballement des prix … Cycles saisonniers : conditions météorologiques : agriculture tourisme

Les facteurs de la croissance économique • Le rôle de l’Etat L’Etat, par son action, peut contribuer à la croissance économique en : •mettant en place des infrastructures •mettant en place des mesures visant à internaliser les externalités •promouvant la concurrence en luttant contre les monopoles

Les facteurs de la croissance économique •formant la population pour augmenter le capital humain •mettant en place des pôles de compétitivité •contribuant à la relance de la demande via ses dépenses publiques •contribuant au « moral » des agents économiques afin de relancer la confiance • Politiques conjoncturelles, politiques structurelles …

Les limites de la croissance • Un indicateur pas toujours pertinent • Le PIB est-il un bon indicateur du bonheur ? • Croissance et écologie: la croissance induit-elle un épuisement des ressources naturelles?

Les limites de la croissance • Un indicateur pas toujours pertinent Le PIB n’est pas un indicateur sans limites. En particulier, il ne prend pas en compte, dans l’activité productive : • Le travail domestique • Le travail bénévole • L’activité souterraine

Les limites de la croissance • Un indicateur pas toujours pertinent De plus, c’est un instrument quantitatif, et non qualitatif, qui compte POSITIVEMENT des activités économiques qui ne contribuent pas en tant que telles à l’accroissement de la quantité de biens et de services disponibles.

Les limites de la croissance • Croissance et écologie Il existe un constat indéniable : l’activité économique a un impact néfaste sur l’environnement naturel (destruction de la couche d’ozone, réchauffement climatique, atteinte à la biodiversité, épuisement des ressources naturelles…)

Chapitre 3

La politique économique

La politique économique • Les principes fondamentaux La politique économique : ensemble de décisions prises par les pouvoirs publics visant à atteindre des objectifs relatifs à la situation économique d’un pays, à l’aide de divers instruments, et en tenant compte d’un certain nomre de contraintes. Les objectifs sont censés traduire des finalités politiques.

finalités

objectifs

Moyens

Contraintes

Résultats

La politique économique • Les principes fondamentaux Les politiques économiques conjoncturelles ont pour objet de maintenir ou de rétablir les grands équilibres économiques et financiers à court terme (marché du travail, marché des biens et services, équilibre extérieur, etc.) Les politiques économiques structurelles visent à adapter, préparer orienter les structures de l’économie à long terme pour suivre l’évolution du changement économique

La politique économique • Les principes fondamentaux Une politique conjoncturelle de relance : politique économique qui a pour but de relancer l’activité économique, c’est-à-dire la croissance de la production, et donc l’emploi, par un soutien de la demande des ménages et des entreprises. Elle repose sur des politiques monétaires et budgétaires expansionnistes Une politique conjoncturelle de stabilisation : politique économique qui vise à freiner l’activité économique et donc le niveaux des prix et des salaires par des des politiques monétaires ert budgétaires restrictives Une politique structurelle : ensemble de mesures que les autorité mettent en œuvre pour modifier la structure d el’économie pour qu’elle s’adapte au mouvement économique : politique industrielle, politique agricole, aménagement du territoire, recherche et développement emploi, etc.

La politique économique • Grands objectifs de la politique économique Les cibles de de toute politique économique : • La croissance de la production • Le plein emploi des facteurs de production : absence de chômage et pleine utilisation des capacités de production • La stabilité des prix (inflation maîtrisée) • L’équilibre extérieur (balance des transactions courantes équilibrée) • Stabilité du taux de change quand le régime de change est flottant

La politique économique • Grands objectifs de la politique économique Le carré magique de Kaldor Il permet de visualiser la situation économique d’un pays d’étudier son évolution dans le temps et/ou de la comparer avec d’autres pays similaires. Générateur de carré magique : http://www.ses.ac-versailles.fr/extras/bd/carre/carre.html

La politique économique • Grands objectifs de la politique économique Le carré magique de Kaldor

La politique économique • Les instruments traditionnels de la politique économique Ce sont les instruments qui permettent la réalisation des objectifs. Selon le principe de cohérence de Jan Tinbergen, une politique économique doit avoir autant d’instruments que d’objectifs. La politique monétaire : elle vise à réguler la croissance de la masse monétaire de manière à ce que la quantité de de monnaie en circulation ne soit pas trop importante pour éviter l’inflation, mais suffisante pour assurer le volume de transactions et ne pas freiner l’activité économique. La principale source de création monétaire étant le crédit, la politique monétaire consiste essentiellement à agir sur le niveau des taux d’intérêt. Elle est définie et conduite par la banque centrale (Bank al Maghrib) M*V = P*T La politique budgétaire : elle consite en la prévision de l’ensemble des recettes et des dépenses de l’Etat sur une année. Dans une optique jkeynesienne, le déficit budgétaire permet un soutien de la demande interne et donc une relance de la croissance économique. La croissance étant à posteriori source d enouvelles recettes pour le budget de l’Etat. La politique des revenus : il s’agit de l’action des pouvoirs publics sur le formation des revenus des agents économiques. Elle permet de soutenir ou de freiner la demande, d’alléger les coûts des entreprises. Elle s’appuie sur les transferts sociaux, les allocations du budget de l’ Etat, les modifications du SMIG et des impôts

La politique de change: son objet est de limiter le risque de change auquel sont soumis les agents économiques, voire de renforcer la compétitivité-prix des entreprises nationales par rapport à leurs concurrents étrangers.

La politique économique • Les contraintes de la politique économique L’incompatibilité des objectifs: la politique économique consiste à faire des choix ou plus exactement à établir une hiérarchie entre les objectifs car il est souvent difficile de les atteindre tous en même temps, en raison des contraintes internes et externes Les contraintes internes: - Arbitrage entre l’inflation et le chômage : en luttant contre le chômage par une relance budgétaire (soutien de la demande, hausse des salaires) on encourage l’inflation par la demande et par les coûts. Inversement, en luttant contre l’inflation (hausse du taux d’intérêt pour limiter le recours au crédit) on limite les possibilités de croissance et créations d’emplois - Le finance de la protection sociale : le développement du chôamge, le vieillissement de la population et les progrès en médecine conduisent à une hausse des prestations sociales et donc des cotisations sociales. Cette hausse renchérit le coût du travail et freine l’embauche; - Les capacités de production des entreprises : à court terme, une hausse de la demande, alors que les capacités de production des entreprises sont saturés génère des tensions inflationnistes

La politique économique • Les contraintes de la politique économique Les contraintes extérieures - L’arbitrage entre la croissance et les équilibres extérieurs : la relance de l’activité économique pour favoriser la croissance débouche sur une hausse des importations (biens de consommation et biens d’équipement) préjudiciable à l’équilibre extérieur. Ce phénomène dépend de la propension marginale à importer (rapport entre la variation des importations et la variation du PIB) ainsi que du niveau d’activité à l’étranger - Taux d’intérêt et taux de change: une biasse des taux d’intérets pour favoriser la croissance dans un pays, peut engendre une fuite des capitaux et une dépréciation de la monnaie. Cette dépréciation est incompatible avec la stabilisation du taux de change.

La politique économique • Les contraintes de la politique économique Les autres acteurs de la politique économique - La banque centrale qui est indépendante du pouvoir politique - Les collectivités locales qui œuvrent pour améliorer l’attractivité de leur territoire - Les organismes supranationaux (FMI, BM, etc.) - Les professions organisées (syndicat, patronat, lobbies) Concilier les différents intérêts politiques, économiques et sociaux (parfois antagonistes) Etat chef d’orchestre

Politique conjoncturelle vs politique structurelle

Politique budgétaire (restrictive vs expansionniste) Politique monétaire (restrictive vs expansionniste) Politique de relance

Chapitre 4

Le Chômage

Concepts et définitions

Visite guidée du site du HCP et du BIT

https://www.hcp.ma/glossary/Activite-emploi-etchomage_gi2090.html https://www.ilo.org/global/about-the-ilo/who-we-are/internationallabour-office/lang--fr/index.htm

CHOMAGE CLASSIQUE • Dans la logique Classique, le mécanisme du marché fondé sur le libre ajustement de l’offre et de la demande en fonction des prix : le chômage ne peut être que Volontaire. • En effet, s’il y a chômage, c’est parce que les demandeurs d’emploi (offreur de travail) refuse de travailler à un salaire plus faible quand bien même c’est le salaire d’équilibre ; • La rigidité à la baisse du salaire s’explique par l’existence d’un salaire minimum par convention tri partite : Patronat - Syndicat et Etat.

53

CHOMAGE CLASSIQUE Salaire réel

Demande

Offre

Chômage

Production

Production

Travail

54

Chômage keynésien • Une économie peut être durablement en situation de sous-emploi si la demande globale est inférieure à l’offre globale. • Dans ce cas, les entreprises sont désireuses de produire plus, mais ne le font pas par suite d’une insuffisance de la demande. L’équilibre ainsi réalisé est régressif et contribue à créer du chômage (on parle de chômage involontaire). •Dans la mesure où le chômage keynésien est caractérisé par l’existence de capacités de production inemployées, il peut être diagnostiqué par l’analyse des taux d’utilisation des équipements. Plus les équipements sont utilisés, plus le chômage keynésien est faible (toutes choses égales par ailleurs).

56

Schéma de la demande effective Revenu des ménages

×

Propension à Importer

Importations -

Exportations Dépenses publiques : consommation et investissement publics

Etat de Confiance

Relation taux d’intérêt- et valeur d’un actif • •

Il existe une relation inverse entre le taux d’intérêt et le prix de l’obligation). Le taux d’intérêt c’est le prix de la renonciation à la consommation.

Si j’anticipe une hausse du taux d’intérêt, ça veut dire que les obligations qui seraient émises dans le futur seraient plus rentables que celles qui sont en circulation.  Le prix des obligations en circulation va baisser car moins rémunératrices. Donc elles « doivent » être vendues.  Demande de liquidités au détriment des titres Si j’anticipe une baisse du taux d’intérêt, ça veut dire que les obligations qui seraient émises dans le futur seraient moins rentables que celles qui sont en circulation.  Le prix des obligations en circulation va augmenter car plus rémunératrices. Donc elles « doivent » être achetées  Demande des titres au détriment de la liquidité