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L’ANGUILLULOSE Christiane KIKI BARRO MCA de Parasitologie et Mycologie UFR SPB Université Félix Houphouët Boigny
PLAN DEFINITION ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE 1- Agent pathogène 2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
DEFINITION - HISTORIQUE • Anguillulose ou Strongyloïdose = parasitose intestinale →Strongyloides stercoralis. • Souvent bénigne mais peut revêtir allure grave liée à particularité biologique du ver qui lui permet de se
reproduire à l'intérieur même de l'organisme, à un rythme accéléré dans certaines circonstances, aboutissant à une hyperinfestation.
DEFINITION - HISTORIQUE - Découvert en 1876 / Normand au Vietnam chez des soldats
atteints de diarrhée; - Bavay nomma les formes fécales Anguillula stercoralis et les formes intestinales Anguillula intestinalis - En 1879, GRASSI montra que ces deux formes parasitaires constituaient une seule espèce.
PLAN DEFINITION ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE 1- Agent pathogène 2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
CLASSIFICATION PHYLUM CLASSE ORDRE
NEMATHELMINTHE SECERNENTEA RHABDITIDA
FAMILLE GENRE ESPECE
STRONGYLOIDIDAE STRONGYLOIDES STRONGYLOIDES STERCORALIS
MORPHOLOGIE Le parasite évolue sous plusieurs formes:
• Femelle parthénogénétique • Œuf
• Larve rhabditoïde • Larve strongyloïde • Adultes stercoraux libres mâle et femelle
MORPHOLOGIE Femelle parthénogénétique Ebauche d’oeuf
• Ver rond de 2-4mm/35-55µm • Extrémité antérieure effilée, munie d'une bouche avec 2
petites lèvres • Œsophage strongyloïde : 60µm (un seul renflement) •
Extrémité postérieure régulière et courte
•
Habitation : paroi du duodénum
• Ovovivipare hématophage
et
non
MORPHOLOGIE Œufs • Retrouvés dans le liquide du tubage duodénal et dans les diarrhées profuses • Forme ovulaire de 52-60µm/32-40µm
• Coque
mince
et
lisse,
incolore,
transparent
• Embryon épais replié une ou plusieurs fois sur lui-même
MORPHOLOGIE Larve rhabditoide • Taille: 200-300µm/15-18µm • Tube digestif comprend : cavité buccale courte, œsophage à 2 renflements, pore anal •
Ebauche génitale : masse réfringente bien développée arrondie située sur un bord
vers la moitié du corps, déforme le TD. • Localisation: lumière intestinale et les
selles • Evolue en larve strongyloïde
MORPHOLOGIE Larve rhabditoide
Cavité buccale courte
Cylindre
Bulbe 200-300µm
Ebauche génitale
Extrémité postérieure courte
MORPHOLOGIE Larve strongyloide
Etranglement
• Taille: 500-600µm/15-20µm. • Tube digestif comprend : - cavité buccale courte,
300-600µm
- œsophage long avec un seul renflement, - pore anal
Extrémité postérieure bifide
• Extrémité postérieure tronquée, bifide, fourche
• Absence de graine
-un renflement œsophagien -extrémité postérieur bifide -pas de gaine
MORPHOLOGIE Adultes libres Mâle • Taille: 0,7 mm/40µm • Œsophage rhabditoïde • Extrémité postérieure effilée,
recourbée avec spicules Femelle • Taille: 1 mm/50 µm • Œsophage rhabditoïde • Extrémité postérieurs effilée Habitat: extérieur (sol humide)
PLAN DEFINITION ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE 1- Agent pathogène 2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
CYCLE EVOLUTIF Comprend: - 2 cycles externes - 2 cycles internes
d'autoinfestation. Les œufs pondus par les
femelles éclosent dans l'intestin et donnent naissance à des larves rhabditoïdes mobiles éliminées dans les matières fécales.
CYCLE EVOLUTIF C.E. Indirect Sexué Température > 20°C et humidité suffisante - L. Rh. donnent adultes mâles et femelles qui s'accouplent dans
milieu extérieur. - Femelles pondent œufs qui éclosent pour donner L Rh. de 2ème génération → transforment en L.St. infestante
CYCLE EVOLUTIF C.E. Direct Asexué Température < à 20°C, humidité insuffisante, L.Rh. → directement
L.St infestante. L'homme se contamine par pénétration transcutanée active des larves strongyloides infestantes.
CYCLE EVOLUTIF C.I. d'AutoInfestation Exogène Transformation directe dans intestin des L Rh en L St qui vont atteindre avec matières
fécales la marge anale et pénétrer dans la
région anopérinéale.
CYCLE EVOLUTIF C.I. d'AutoInfestation Endogène Transformation directe dans intestin de l’homme contaminé des L Rh en L St lors de
transit intestinal ralentit.
CYCLE EVOLUTIF Suite des 4 cycles
Quelque
soit
les
modalités d'infestation (cycles
externes
et
cycles internes), la suite du cycle évolutif est identique : sang → cœur droit, →
l'artère pulmonaire et →capillaires pulmonaires.
CYCLE EVOLUTIF → traversée des
alvéoles / effraction → bronches, → remonte la trachée → déglutition au niveau du pharynx Evolution en adulte femelle
parthénogénétique dans le duodénum.
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REPARTITION GEOGRAPHIQUE Anguillulose = parasitose cosmopolite retrouvée dans les
régions chaudes et humides (pays tropicaux et sub-tropicaux) • Amérique centrale et du sud
• Afrique au sud du Sahara • Pays tempérés (sud de l’Europe) = zones de microclimat chaud et humide. • Asie du sud-est • Antilles
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DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
ETUDE CLINIQUE PHYSIOPATHOLOGIE Ce sont les larves et les adultes qui sont responsable de la maladie.
• Le passage des larves dans les poumons est à l'origine des signes pulmonaires
• L'enfouissement des adultes dans la muqueuse duodénale → • Phénomènes inflammatoires, douleurs abdominales qui peuvent simuler diverses affections, des troubles du transit à type
de
diarrhée.
ETUDE CLINIQUE PHYSIOPATHOLOGIE • La réaction de l'organisme contre les parasites provoque l'hyper-éosinophilie et l'augmentation des cytokines (IL4, IL5,
Il6), médiateurs de l'immunité contre le parasite • L'induction d'une hypoxie duodénale et jéjunale est à l'origine
d'un ralentissement du transit entrainant le cycle interne d'auto-infestation → manifestations cutanées allergiques (larva currens (urticaire linéaire, fugace, récidivante) • Immunodépression (médicamenteuse+++, rétrovirale+) → dissémination massive
ETUDE CLINIQUE MANIFESTATIONS CLINIQUES Symptomatologie classique
Signes cutanés Signes intestinaux
Signes pulmonaires Signes généraux
ETUDE CLINIQUE MANIFESTATIONS CLINIQUES Signes cutanés Les signes observés en phase d'invasion correspondent à la pénétration
cutanée
des
larves
strongyloïdes.
Cette
pénétration s'accompagne d'un prurit et d'une éruption papuleuse. A la phase d'état, on peut observer des urticaires et un
syndrome de larva currens = dermatite linéaire rampante = migration sous-cutanée des larves (fessier, péri-anal, périnéal, abdomen)
ETUDE CLINIQUE MANIFESTATIONS CLINIQUES Signes intestinaux Plus fréquents (50% des cas) : • Douleurs abdominales soit diffuses, soit localisées à la région péri-ombilicale, à type de brûlures pseudo ulcéreuses, ou bien de crampes sourdes et profondes. • Diarrhées apparaissant par crises aiguës (avec 3 à 20 selles par
jour, liquides ou grumeleuses) durant 2 à 3 semaines, cédant spontanément.
• Plus rarement, constipation, nausées, vomissements, lourdeur et pesanteur de la digestion sont observés.
ETUDE CLINIQUE MANIFESTATIONS CLINIQUES Signes pulmonaires Rares, correspondent à la phase de migration larvaire: Toux sèche rebelle de type irritatif
Crises d'asthme de type allergique Infiltrats pulmonaires à la radiographie réalisant un
véritable syndrome de Löffler, très labile Bronchopneumonie avec fièvre et quelques fois hémoptysies.
ETUDE CLINIQUE MANIFESTATIONS CLINIQUES Signes généraux Amaigrissement quelquefois important (10 Kg) Fièvre,
Arthralgie, myalgies et asthénie.
ETUDE CLINIQUE MANIFESTATIONS CLINIQUES Anguillulose maligne Formes graves, quelquefois mortelles, septicémiques et disséminées, neuroméningées, survenant sur un terrain débilité ou immuno-déprimé (corticothérapie à forte dose,
infection
virale,
hémopathie
maligne…..)
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3- Répartition géographique ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Contexte diagnostic • Diarrhée • Manifestation cutanée • Prurit • Notion de séjour en zone d’endémie
Affection à rechercher systématiquement chez tout patient immunodéprimé ou devant être traité par corticoïde
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Biologie • Polynucléose entre 10 000 et 20 000 leucocytes/µl • HES de 30 à 70%, plus importante à la phase
initiale et évolue en dents de scie en décroissant
donnant la courbe de Barbier
Hyperéosinophilie en dent de scie très évocateur
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Diagnostic direct Basés sur la découverte dans les selles d'œufs (exceptionnel), de larves ou d'adultes d'anguillules. Larves = forme observée dans les selles Juste après émission des selles, on a les L Rh → à la
coproculture des larves St qui se transforment à leur tour en adulte.
• L'examen direct donne de bons résultats. • La technique spéciale de concentration est la technique de BAERMANN.
Méthode de Baermann Principe • Les larves d’anguillule ont un thermotropisme et un hygrotropisme positifs. • En mettant en contact des selles contenant des larves avec de
l’eau chaude, celles-ci seront attirées vers l’eau où elles seront facilement repérées. 37
Méthode de Baermann • Disposer 1 carré de gaze double dans 1 passoire à fond conique (type chinois)
• Y déposer une noix de selle et la recouvrir • Poser la passoire dans un entonnoir muni d’un robinet. On pourra aussi
employer un entonnoir ordinaire se terminant par un tuyau de caoutchouc fermé d’une pince de Mohr • Y mettre de l’eau tiède (40°C) jusqu’à immerger le fond de la passoire. L’eau doit effleurer la selle
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Méthode de Baermann • Laisser en contact pendant 3 h (24h au maximum) à la température du laboratoire • Les larves quittent la selle pour se retrouver dans l’eau tiède
• Ouvrir le robinet ou la pince de Mohr pour recueillir le liquide dans un tube à centrifuger à fond conique
• Centrifuge à 1500 tr/min pendant 5 min. • Examiner le culot entre lame et lamelle
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Schéma d’un montage de la technique de Baermann
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Description de la technique originale de Baermann
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Description de la technique originale de Baermann
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Description de la technique originale de Baermann
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MISE AU POINT
Baermann adaptée
Baermann Originale
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Méthode de Baermann • Intérêts • Recherche des larves d’anguillules • Eventuellement larves d’ankylostomidés (si examen différé).
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DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Diagnostic direct ♦ La coproculture : • En boîte de Pétri sur lame • En boîte de Pétri sur charbon • En boîte de Pétri sur gélose
• Culture en tube (technique en tube), permet de détecter les faibles infestations et de reproduire le cycle du parasite
Coproculture des helminthes S’applique à des vers capables d’avoir une évolution larvaire dans milieu extérieur. Indication
principale
=
diagnostic
différentiel
des
larves
d’ankylostomidés : Necator americanus, Ancylostoma duodenale, Trychostrongylus sp. Permet d’obtenir en grande quantité des larves infestantes pour essais thérapeutiques.
Favoriser le diagnostic biologique de l’anguillulose en cas de pauciinfestation donnant un test de Baermann négatif. 47
Culture sur charbon en boîte de Pétri Mélanger dans un verre à pied une même quantité de selles et de poudre de charbon Ajouter progressivement 1 peu d’eau stérile => pâte molle Verser pâte dans boîte de Pétri en respectant les bords de la boîte et en faisant au centre un petit monticule qui touche le couvercle de la boîte Mettre à l’étuve 25°C pendant 48h. 2 modalités de lecture : • Retourner couvercle et examiner à la loupe les gouttelettes de liquide présentes sur le couvercle ; • Ajouter 1 à 2 ml d’eau distillée stérile. Prélever liquide. Centrifuger à 2500 tours / min. pendant 5 min. Examiner culot.
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Culture sur papier buvard en boîte de Pétri • Envelopper 3 lames porte-objets dans papier buvard ou papier filtre sur plusieurs épaisseurs • Déposer dispositif dans boîte de Pétri • Etaler en couche mince 1 à 2 gr. de selles sur face supérieure du papier
• Ajouter 10 ml d’eau distillée stérile dans boîte de Pétri sans noyer selle • Recouvrir boîte et mettre à l’étuve à 25°C pendant 48 h. • Lecture : 2 modes • Enlever couvercle et rechercher à l’aide d’une loupe les larves dans eau • Pipetter et centrifuger à 2500 tours / min. pendant 5 min. Remettre surnageant dans la boîte de Pétri et la porter à l’étuve. Lire culot au microscope.
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Culture sur papier buvard en tube à essai Découper languettes de papier buvard adaptées à tube à essai Étaler une fine couche de selles 1-2 g sur toute la longueur du papier sauf aux extrémités (laisser 2-3 cm sur chaque extrémité)
Introduire papier dans tube à essai contenant 5 ml d’eau distillée stérile sans noyer selle Mettre à l’étuve à 25°C en prenant soin de fermer le tube pour éviter la
dessication lecture au bout de 48 h : • retirer le papier buvard • verser totalité du liquide dans un tube à fond conique • centrifuger et examiner culot. 50
Coproculture des helminthes en tube ou en boîte de Pétri 51
Résultats des coprocultures des helminthes • 2ème jour (48h): - larves rhabditoïdes d’ankylostomidés - larves strongyloïdes infestantes d’anguillule (cycle externe direct ou cycle court). • Aux 3ème, 4ème et 5ème jours : - larves strongyloïdes d’ankylostomidés - larves strongyloïdes d’anguillule (cycle court) - adultes mâles et femelles d’anguillule (cycle externe indirect).
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Résultats des coprocultures des helminthes
• 6ème au 9ème jour : • larves strongyloïdes infestantes (enkystées) d’ankylostomidés • larves rhabditoïdes d’anguillule (2ème génération) • larves strongyloïdes infestantes d’anguillule (2ème génération) • adultes stercoraires d’anguillules.
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Avantages et inconvénients des différentes techniques de coproculture des helminthes
Buvard Boîte de Pétri
Avantages
Inconvénients
Liquide clair
Risque d’assèchement
Grande quantité de selles
Risque d’assèchement
Lecture rapide
Lecture
Charbon gênée
par
le
charbon : larves « sales »
Tube à
Larves propres
essai
Faire plusieurs tubes pour examiner
Liquide propre
une
quantité
notable de selles
Faible risque de séchage 54
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE Diagnostic immunologique (indirect) Il est utilisé quand la coprologie n'est pas concluant, malgré la forte suspicion et se fait zone non endémique. Basé sur la détection des anticorps par l'utilisation d'antigènes.
Techniques: - Immunofluorescence indirecte (IFI)+++ : antigènes entiers
(larves rhabditoïdes ou strongyloïdes) - ELISA : utilise des extraits de lipides de larves de Strongyloides ratti
Spécificité modéré 70% : réaction croisée avec d’autre nématodes
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
Ankylostome
Anguillule
Larves rhabditoides
Diagnose des larves strongyloïdes
PLAN DEFINITION ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE 1- Agent pathogène 2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
TRAITEMENT Albendazole 400mg/j pendant 3 jours (anguillulose commune) 800mg/j pendant 3 jours (anguillulose maligne) Thiabendazole (MINTEZOL®) comprimé dosé à 125mg et à
200mg, suspension buvable à 125mg/cuillère-mesure 25 mg/Kg/j pdt 3-4 jours ou 50mg/Kg/j en PU après repas Ivermectine (STROMECTOL®) C'est le plus utilisé et le plus conseillé (85-90% de taux de guérison) 200µg/Kg/j en cure unique 200µg/Kg/j pendant 2-3 jours (anguillulose rebelle).
PLAN DEFINITION ETUDE EPIDEMIOLOGIQUE 1- Agent pathogène 2- Cycle évolutif
3- Répartition géographique ETUDE CLINIQUE
DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE TRAITEMENT PREVENTION CONCLUSION
PREVENTION Lutter contre le péril fécal - Amélioration hygiène, éducation sanitaire - Assainissement (élimination des déjections humaine et eaux usées)
• Porter de chaussures fermées • Eviter la marche dans la boue
Porter de bottes dans rizières et collections d'eau Eviter les bains dans les eaux suspectes • Faire examen parasitologique des selles avant tout traitement immunosuppresseur (corticoïdes, anticancéreux)