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Démographie – Ressources Humaines

L3 AES

Démographie Examen : deux questions, durée de 2 heures. 1 question de cours, 1 question exercice Complément de cours : cours de Monsieur Maserole (taper démographie économique sur google)

Partie I : Présentation générale de la démographie et les outils méthodologiques Partie II : Les doctrines de population Débat entre Malthus (quantité de population) et Marx (problème de sous consommation) Partie III : Démographie et développement

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Chapitre 1 : Présentation générale de la démographie et les outils méthodologiques I-

La démographie 1- Présentation générale a- Origine de la démographie

D’après les lectures le mot « démographie » aurait été employé pour la première fois au 19e siècle par Achille Guillard en 1855 dans un ouvrage intitulé « Eléments de statistiques humaines ou démographie comparée ». Ce que l’auteur dit : « la démographie étudie les variations quantitatives des populations vivant sur un territoire donné sous l’influence des naissances, des décès, des déplacements géographiques de population ou mouvements migratoires ». Qu’est-ce que l’Etat ? Qu’est-ce que la nation ? Qu’est-ce que l’Etat nation ? La notion de territoire est une notion d’identité. La démographie fait partie des sciences humaines. Jean Bodin : « Il n’y a de richesse que d’homme ». C’est la culture ou le souci du nombre, soucis quantitatif. Derrière toute naissance, tout être humain il y a des bras. Tout accroissement de la population permet d’apporter sa contribution à la croissance économique. La monnaie joue également un rôle dans la reconnaissance du pays. b- La démographie et ses liens avec les autres sciences

La démographie et les liens avec les sciences sociales Elle fournit des statistiques à ses autres sciences, exemple : l’histoire, et cela est intéressant pour connaitre l’effectif militaire à l’époque Napoléonienne. L’historien a besoin des données quantitatives. Autre lien avec la sociologie. Le démographe est utile pour le sociologue. Exemple : les phénomènes de consommation chez les jeunes et les phénomènes de consommation chez les personnes âgées. La masse accentue les phénomènes de consommation collective. La sociologue est très intéressé pour aborder les phénomènes de consommation selon que se soit des jeunes, des moins jeunes, des femmes ou des hommes, dans tel pays… Le sociologue utilise le démographe également pour aborder la question du mariage. Les mariages sont tout sauf du hasard, sauf de l’amour, c’est l’homogamie. Ils se font à l’intérieur des mêmes CSP. Pour cela le sociologue a besoin de données spatiales, de données démographiques. La démographie a des liens avec l’économie. Exemple : des données démographiques pour aborder le financement des retraites. Dans les années 1960, il y a avait quatre actifs pour un inactif. Un inactif est quelqu’un qui ne travaille pas et qui n’est pas au chômage. On y trouve les retraités, les enfants / élèves, les femmes/mères au foyer, services militaires. Aujourd’hui 1,5 actifs pour 1 inactif. Page | 2 A.Closse

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De facto la démographie a un lien avec la politique, les politiques économiques. Exemple je peux mettre en place une politique ou non des retraites, c’est un choix politique. Enfin, il y a un lien entre démographie, population actif et population au chômage. Les chômeurs font parti des actifs, ce sont des actifs inoccupés. L’économiste est intéressée par la croissance démographique. Plus la croissance démographique est faible plus le nombre de demandeurs d’emplois le sera également. A partir de 2020 la pression pour trouver un emploi sera plus faible. Derrière cela on peut penser que la démographie est au cœur d’un ensemble pluri disciplinaire. La démographie est au cœur des sciences humaines. Cette discipline, en lien avec les autres, influence les politiques de population. c- Les principales statistiques de la population mondiale

Année

Nombre d’habitants

An 0 An 1000 1800 1950 2000 2050

250 millions 257 millions 1 milliard 2,5 milliards Plus de 6 milliards 9 milliards

L’indice de fécondité diminue. Pour qu’une population se renouvelle l’indice de fécondité est de 2,1. En moyenne 100 femmes ont 100 filles à la naissance, et 100 femmes ont 105 garçons. Sur les 205 enfants, il y a un taux de mortalité infantile. Il faut un peu plus de deux naissances, donc 2,1. La perspective de 9 milliards habitants est un scénario avec pour hypothèse un indice de fécondité de 2,1. Or il y a aujourd’hui des pays dont l’indice de fécondité n’est pas égal à 2,1 mais, notamment dans les pays en développement, de 3, 4 voire 6. Au Niger, il n’est pas rare qu’une femme ait entre 5 ou 6 enfants. Si les taux de fécondité sont maintenus, en 2080 la population de ces pays dépasserait 35 milliards d’habitants. En 2300, l’Afrique compterait 115 milliards d’habitants. A la même période, l’Europe compterait 90 millions d’habitants. Et entre 90 et 100 millions aux USA. Y-aurait-il assez de ressources pour faire face à une telle population ? Autre problème : les disparités entre continents. L’Europe bascule dans une forme d’extrémisme, de populisme. Il y a un phénomène de rejet, la question de migration n’est pas simple. Il faut remettre en perspective les scénarios avec les difficultés de pouvoir combler un manque démographique avec le besoin d’émigration. Dans les questions relatives à ces projections, il y a deux phénomènes. Le fait que la mortalité recule avec beaucoup d’interrogations. Face à l’espérance de vie, il y a des craintes d’un phénomène de paupérisation.

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Les indicateurs sur la problématique du vieillissement :  ÂGE MEDIAN PAR REGION DU MONDE : 1950 23,6 19 22

2000 26,4 18,3 26,1

TOTAL MONDIAL AFRIQUE ASIE AMERIQUE LATINE / 20,1 24,2 CARAIBES EUROPE 29,2 37,7 AMERIQUE DU 29,8 35,4 NORD La question migratoire est présente. Soit on l’organise, soit on l’a repousse.

2050 36,8 27,5 38,7 39,8 47,7 40,2

 VIEILLISSEMENT DE LA POPULATION FRANÇAISE : AGE AGE DONT 75 < 20 ANS [20,59] 60 ET + MOYEN MEDIAN ET + 1901 32,4 29 34,4 53 12,7 2,5 1950 35,3 34 30,2 53,6 16,2 3,8 1990 36,9 34 27,8 53,2 19 6,8 2000 38,7 37 25,6 53,8 20,6 7,2 2008 39,9 39 24,6 53,6 21,8 8,6 Un français sur quatre à moins de 20 ans mais un français sur 6 à plus de 75 ans. Et ce chiffre va continuer à croitre. ANNEE

 LA POPULATION DU MONDE PAR CONTINENT EN 2008 : Continents

Populations

Afrique Amériques Asie Europe Océanie TOTAL

945 millions 913 millions 3 995 millions 727 millions 33,8 millions 6 615 millions

% de la population mondiale 14,29 % 13,81 % 60,40 % 11 % 0,5 % 100 %

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 LES PAYS LES PLUS PEUPLES EN 2008 : Pays

Populations

Chine Inde UE à 27 Etats-Unis Indonésie Brésil Pakistan Bangladesh Nigéria Russie Japon Mexique

1 336 millions 1 186 millions 495 millions 309 millions 234 millions 194 millions 167 millions 161 millions 151 millions 142 millions 128 millions 108 millions

% de la population mondiale 20,2 % 18 % 7,5 % 4,7 % 3,5 %

2- Les méthodes de l’analyse démographique a- Les sources statistiques Dans la méthodologie du démographe, il a besoin de statistiques. Il y a les statistiques de l’état civil à supposer que ce soit bien recensé, que l’institut soit officiel, reconnu, non corrompu. Ensuite, les enquêtes par sondage. En ce qui concerne la France, il y a l’INSEE avec son tableau de l’économie française (TEF). Il y a aussi des dépliants que l’INSEE publie dont ‘démographie société’. Institut National des Etudes Démographiques (INED). b- Le classement des données démographiques L’observation via le recensement. Ensuite on a le classement des statistiques à travers le temps qui est l’analyse longitudinale, l’analyse transversale exemple : analyse de statistiques sur une seule année (située sur une période très limité). Quelles sont les variables qui nous intéressent ?  La naissance  Le décès  Mariage  Mouvement migratoire A partir de là on peut calculer le taux de natalité, le taux de mortalité… Quand on a des taux, il faut distinguer les taux bruts et les taux nets. c- L’analyse de la fécondité Il faut se préoccuper des naissances vivantes et le mariage avec les naissances légitimes. Les naissances vivantes et les naissances légitimes permettaient de calculer un indice de fécondité.

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Le taux brut de natalité pour l’année N = naissances vivantes en N / (population au 1er janvier N + population au 1er janvier N+1 / 2)

1980 2000

France 14,9 (pour 1 000 habitants) 13,2

Allemagne 10 (en 1999) [Brésil = 21]

La fécondité : femme en âge d’avoir des enfants, cet âge doit avoir des limites : 15 à 49 ans. Il y a le taux de fécondité général, le taux de fécondité légitime et le taux de fécondité hors mariage. Taux de fécondité à l’année N = naissances vivantes / (population féminine 15-49 ans au 1er janvier N + population féminine 15-49 ans au 1er janvier N+1 / 2) La notion de fertilité est opposée à la notion de stérilité. C’est une capacité physiologique pour une femme d’avoir un enfant. Quelles sont les tendances des indices de fécondité dans les pays occidentaux ? Ces taux sont à la baisse. Cela est dû à la contraception, interruption volontaire de grossesse. d- L’analyse de la mortalité Taux brut de mortalité = décès durant l’année N / (population au 1er janvier N + population année N+1 / 2) En France, le taux brut de mortalité en 2000 est de 9,1 pour 1 000 habitants. On peut calculer le taux de mortalité infantile. Taux de mortalité infantile en 1998 = décès à 0 an en 1998 / 0,8 N1998 + 0,2 N1997 Les démographes considèrent que 80 % des décès à l’âge 0 an appartiennent à la génération de la même année et 20 % des décès appartiennent à la génération précédente. A côté de cela il y a l’indicateur de l’espérance de vie. Souvent l’espérance de vie est donnée à la naissance et c’est un excellent indicateur de l’état de la mortalité d’un pays. Les critères qui jouent sur la mortalité sont l’âge, le lieu d’habitat, le métier, qualité de vie et la nationalité. e- L’Espérance de vie Ea = EW.Dx.x /Sa +0.5 x=a

W : l’âge ultime où la génération est étreinte Ea : l’espérance de vie à l’âge a Sa : survivants à l’âge dans la table de mortalité pour la population étudiée Page | 6 A.Closse

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Dx : décès à l’âge X dans la table de mortalité pour la population étudiée Le calcul de l’espérance de vie, Ea, se fait grâce au quotient de mortalité. C’est la probabilité de décédés à chaque âge. (Exemple : quotient de mortalité à 10 ans sera calculé par rapport au nombre de personne dans une génération donné (exemple : génération de 2005). Encore vivante à 10 ans. On voit donc que plus la probabilité de décédés est faible plus l’espérance de vie est élevé. Si les facteurs de mortalité sont les mêmes ou pas ? Donc l’espérance de vie est-elle le même ? Il existe des différences d’espérance de vie entre chaque pays. En France, il y a des catégories socio professionnelles qui vivent plus longtemps que d’autres. Autres facteurs : le sexe (femme>homme), les régions, l’environnement (ville-campagne). La première cause de décès en France est les maladies cardio vasculaire. Après viennent les maladies professionnelles (maladie reconnue ou pas), les maladies infectieuses, parasitaires (exemple : SIDA). Ensuite les maladies mentales (la France est le premier pays consommateur de tranquillisant). PIGOU économiste s’est intéressé a la théorie du bien être. Les suicides sont aussi une cause de décès en France notamment chez les jeunes. Pour la période 1982-1996 un cadre de la fonction publique (profession intellectuelle ou artistique) à 35 ans, l’espérance de vie était de 46 ans (environ 81 ans), les cadres d’entreprises 43.5 ans, les ouvriers qualifiés 37 ans, le personnel qui accorde des soins aux particuliers 36.5 ans. Et pour l’ensemble de la population 40 ans. Il existe des causes endogènes et exogènes. f- Analyse de la nuptialité et divortialité Taux brut de nuptialité en N = Mariages célébrés en N / pop au 1.1.N + pop au 1.1.N+1 / 2 Taux brut de divortialité en N = nombre de divorce prononcé à l’année n / pop au 1.1.N + pop 1.1.N+1 / 2 En 1998, on avait un taux de 384.7 pour 1000. Les raisons du divorce sont les plus souvent des raisons financières, culturelles et religieux ou encore sociales. Aujourd’hui les femmes sont plus autonomes car elles travaillent.

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g- La pyramide des âges C’est un histogramme.

Il y a aussi une pyramide en forme de parasol :

Une base large, c'est-à-dire un taux de natalité élevé, plus on avance plus la natalité est élevée. On trouve ce modèle dans les pays en développement.

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Pyramide en forme de Toupie :

La base est étroite, la mortalité est moins élevée. On trouve ce modèle dans les pays développés. La vie en couple reste la norme mais on peut constater qu’il y a de plus en plus de personnes isolées ou monoparentales. Les personnes vivant seules (célibataire ou personne âgés). Il y a une forte augmentation des familles monoparentales, c’est le plus souvent la mère qui reste avec l’enfant et ils vivent sous le seuil de rentabilité. Il y a de la solitude voulu ou subit. La 2ème grande révolution est le nombre de familles recomposés. La 3ème révolution est la diminution du nombre de mariage dans les années 1990-2000 mais maintenant le nombre semble repartir à la hausse. Il semble que face à la montée de l’individualisme, le dernier refuge est la famille (solidarité économique, social). Les familles nucléaires vont-ils exploser ? Actif permanent ou autres = mobilité sociale / économique. 3- Les mouvements migratoires Yves COPPENS a dit « Il n’y a qu’une seule race, la race Humaine ». Un démographe analyse les flux migratoires et se demande pourquoi ce flux ? Il cherche des explications. A l’horizon des 30 ou 40 années, on ne peut passer à coté du problème de l’immigration. Deux questions se posent alors : la taille démographique ? La question du flux est un rapport entre actif et inactif. Et le vieillissement démographique ? Il y a aussi des questions de flux migratoire intérieur. Il n’est pas sûr que ce que l’on vit à l’heure actuelle en France n’ait pas un lien avec les élections à venir ? a- Les indicateurs de migration Le taux d’immigration : nombre d’immigré entrant / population moyenne total.

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Taux d’émigration : nombre d’émigré sortant / population moyenne. Taux d’immigration net : entrant –sortant/ population moyenne total. Taux d’émigration net : sortant – entrant / population moyenne total. Le taux d’émigrer en France est d’environ 8%. b- Les facteurs de migration Les migrations internes L’exode rural est un facteur rural. Les raisons sont souvent des raisons géographiques par rapport au climat ou a des raisons économiques. Les migrations internationales Il existe 3 facteurs : - Facteurs traditionnels : c’est tout sauf une vie sédentaire, représente l’attrait de la ville. Les excédents démographiques, la colonisation a eu des effets très importants sur les flux de migration. - Facteurs d’ordre politiques, militaires et religieux : nouvelle migration. Aujourd’hui engendre des phénomènes migratoires. - Facteurs socio culturels : l’accès à la santé, cadre de vie, les infrastructures, l’architecture, la culture Française.

II-

Analyse économique des migrations

Une démarche qui peut être microéconomique ou macroéconomique. La démarche microéconomique est de l’ordre de l’individu, la raison est la migration. Le problème qui se pose est qu’on peut avoir une perception limitée de ces migrations. D’un point de vue macroéconomique c’est l’impact tant sur le pays d’origine que sur le pays d’accueil. Dans la frontière entre l’analyse économique il y a des questions politiques et économiques. On peut facilement imaginer que pour l’individu comme pour les pays d’origines et d’accueil il y a des interrogations qui tournent autour du chômage. Le pays qui mettra en place une politique migratoire est un pays qui n’a pas de taux de chômage élevé à priori. Il y a également l’idée d’un vieillissement démographique. Face à cela on va plutôt demander une migration jeune qui peut être une migration de main d’œuvre. Il y a également des questions à propos des persécutions politiques. Il y a également des questions qui touchent la souveraineté nationale. 1- L’approche microéconomique des migrations Soit la migration est un choix, soit c’est une contrainte. Pour un certains nombre d’économistes, ceux qui relèvent de la théorie standard, néo classique ou la nouvelle école classique, ce qui Page | 10 A.Closse

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prédomine c’est le comportement individuel qu’on ramène à l’homo economicus1. Il y a l’idée que dans tous les actes il y a un calcul coût-avantage. La migration est un comportement individuel. Il y a des incitations monétaires ou non monétaires mais on doit faire face à des contraintes. Une des contraintes est de quitter son pays, sa famille. Il y a un coût linguistique également. Au-delà de cela il y a le mode de vie, de consommation. On doit faire un calcul entre le coût et les avantages de la migration. Ce calcul est fait par un être rationnel. Chacun d’entre nous est rationnel (pauvre ou riche). Cela veut dire que selon l’information dont on dispose on fait un choix. Aujourd’hui, nous n’avons pas forcément toutes les informations. On peut avoir un calcul rationnel qui n’est pas forcément bon. L’essentiel est d’obtenir le maximum d’information et surtout la bonne information. Il n’y a pas de fait migratoire qui soit dû au hasard. La touche politique est que l’individu est responsable de ses actes et on ne peut pas rejeter la responsabilité à l’Etat, il n’y a pas de place pour l’état. Il y a de la place pour chaque individu. On est dans une dimension où l’individu prend du poids. Il faut que chacun puisse agir dans un espace libre à condition que cette liberté soit respectée. Tout problème qui vient troubler cet ordre doit être sanctionné. L’état doit s’occuper du cadre dans lequel l’individu fait son choix. 2- L’approche macroéconomique des migrations L’un des points essentiel est l’influence sur le pays d’origine. Si on prend deux pays X et Y. si le pays X voit une partie de sa population partir vers le pays Y. La main d’œuvre disponible diminue dans le pays X. Les salaires du pays X vont augmenter. Le mouvement migratoire doit être important. Sur ce marché d’origine il faut voir qui part. Quand ce sont les plus jeunes qui partent on a plus de chances qu’ils soient alphabétisés. Derrière les jeunes qui partent il peut y avoir des jeunes qui partent dotés d’un capital humain qualifié. C’est une perte pour le pays d’origine. Mais un avantage pour le pays d’accueil. Nous sommes au cœur de la fuite des cerveaux. Il y a des questions qui relèvent du cercle vicieux de la pauvreté. Il y a un pillage du capital humain. Pour les pays d’accueil le point de départ des migrations est l’offre du travail, de main d’œuvre supérieure. Les salaires tirent vers le bas. On a une dénonciation politique mais on est content d’avoir une main d’œuvre moins cher. Qui dit formation au salarié clandestin dit manque de contrat. 3- Démographie européenne et politique d’immigration On est dans un cadre européen qui confirme un vieillissement de la population. La part des 60 ans augmente. Derrière la baisse de la population comme en Allemagne il y a un vieillissement démographique. Comment cette tendance va rejaillir sur le marché du travail ? A l’heure actuelle le marché du travail est déséquilibré du fait du chômage notamment avec le chômage des jeunes et des séniors. En 2020 le marché du travail va se retrouver en déséquilibre car on va se retrouver en 1

Dans toute situation on essaye de maximiser la situation, obtenir le plus possible dans tous les domaines.

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pénurie de main d’œuvre. Il y a plusieurs solutions pour résoudre ce problème : augmenter le départ à la retraite des séniors, agir sur les taux d’activité et en l’occurrence le taux d’activité féminin. Inciter les femmes à travailler, ça va inciter les femmes à ne pas avoir d’enfants. Le problème se pose au niveau national. Là où les taux d’activités sont élevés ça ne peut pas être mis en place. Il reste la variable de l’immigration. Il faut chercher à l’extérieur des frontières la main d’œuvre dont on a besoin. Si aucune des variables n’est suffisante, en terme économique on aura des externalités négatives. Tout d’abord, le coût de la main d’œuvre augmenterait. Le coût de production aussi. 4- Vieillissement démographique : retraite et protection sociales En ce qui concerne les retraites. Il faut regarder du côté du financement des retraites. Aujourd’hui chaque français actif doit financer beaucoup plus d’inactifs qu’il y a 30 ans. Combien peut-on sur les épaules d’un actif financer les inactifs ? Il faut renvoyer aux inactifs leur propre financement de leur retraite. C’est le principe d’une retraite par capitalisation. A l’heure actuelle nous sommes dans un système de répartition mais depuis quelques années il y a des tentatives de cofinancement. On incite les français à cotiser au-delà des cotisations obligatoires (Plan d’Epargne Retraite). Une population qui vieillit coût plus cher à la sécurité sociale. Deux nouvelles dépenses : dépenses d’autonomie. Il faut une politique d’aide à domicile. Ça devient une dépendance on passe donc d’une autonomie à une dépendance. La question des dépenses de santé, la branche maladie et à côté les dépenses de dépendances et d’autonomies vont exploser. Les conseils régionaux financent les dépenses d’autonomies. Cela explose, ils se demandent comment ils vont continuer à financer. Ils vont donc chercher des financements dans la taxe d’habitation et la taxe foncière. Si l’on devait se diriger vers un système de retraite par capitalisation, est-ce que la même question peut être posée pour financer la santé ? La question est légitime. Il n’est pas interdit de penser qu’il y ait des évolutions. Faut-il une efficacité ou une équité des dépenses publiques ?

BOURDIEU, « Ce que parler veut dire » / « Les héritiers » Il y a environ 50, 55 % d’ouvriers – employés. A l’assemblée nationale, il y a moins de 5 % issus d’ouvriers - employés. Référence théorique sur la question du financement : Pour pouvoir financer, il faut épargner. La théorie du cycle de vie de Modigliani, approche développée dans les années 1950. Le comportement d’épargne dépend de l’âge ou de la position de l’individu dans son cycle de vie. Save S => âge => Position de l’individu dans son cycle de vie Cycle de vie : 3 périodes  Jeune => épargne négative  Age adule => épargne positive Page | 12 A.Closse

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Vieillesse => désépargner

En termes de comportements, est-ce que les pauvres n’épargnent pas ? Si, ils épargnent. Les très pauvres peuvent épargner. Keynes considérait que le revenu se décomposé entre épargne et consommation. Y = C + S | 1000 € = 800 + 200 ∆Y = ∆C + ∆S | 2 000 € = 1 000 + 1 000 Propension moyenne : C/Y = 800 / 1 000 | S/Y = 200 / 1 000 C = 0, 8 | S = 0,2 C+S=1 Propension marginale : Yx2 C = 0,5 | S = 0,5 Toute augmentation de revenu va entrainer une augmentation proportionnelle de mon épargne.

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Chapitre 2 : Les doctrines de population Deux doctrines s’opposent : thèse populationniste et les thèses anti populationnistes. Dans les premières, c’est l’approche malthusienne de l’auteur Malthus. Dans la seconde il s’agit de l’approche de Marx.

I-

Les thèses populationnistes

Formule de Boden : « il n’y a de richesse que d’homme », 1568. Argument à la fois économique parce que plus il y a d’homme plus de capacité de production mais aussi d’arguments politiques. A l’époque de l’Antiquité Romaine, puissance militaire de Rome => nombre d’hommes. Arguments religieux : 1224 – 1274, Saint Thomas d’Aquin c’est une conception morale de respect de la vie et une conception morale qui fait penser à Christine Boutin. Il condamne l’infanticide, l’avortement et toute autre action qui diminue les naissances. 1- L’approche Malthusienne Pasteur britannique, professeur, écrit en 1798 un essai sur le principe de population. Il développe la misère humaine. Cela est dû à une population trop nombreuse en raison d’une croissance géométrique supérieure aux subsistances dont la croissance est arithmétique. Population croissance géométrique r = 2 | 1 2 4 16 196 Subsistance arithmétique 12345 Il est dans l’état d’esprit u 18ème siècle des auteurs classiques libéraux. Smith considère que le problème est un problème de capacité productif face à la croissance démographique. Il reprend une idée de Ricardo de l’état stationnaire. Si on aide les plus pauvres, le risque c’est qu’ils fassent des enfants. Compte tenu que par ailleurs, il n’est pas pour limiter les naissances (médicalement), il va développer l’appel à la chasteté avant et après le mariage. L’auteur conclu qu’il ne faut pas encourager les pauvres. Aggravation des conditions de vie. 2- Les prolongements de l’œuvre de Malthus Le peuple de Rome a publié un ouvrage « Halte à la croissance » en 1972. Plus la population augmente plus elle pèse sur les ressources naturelles. Conviction de l’état stationnaire. Les institutions internationales sont-elles légitimes pour nous donner des ordres sur les questions démographiques ? Objet du débat malthusien et anti malthusien : il faut considérer que si il y a moins d’enfants, ils se feraient plus plaisir.

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II-

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Les thèses anti populationniste et marxistes 1- Les thèses anti populationnistes

Platon (428-347 avant J-C), Aristote (385-322 avant J-C), Thomas More (16ème siècle) Il y a un souci de l’équilibre l’effectif d’une cité était fixé avec un effectif idéal. C’est la conception de la république de Platon. On retrouve la problématique des hommes, des femmes, des enfants et des esclaves. Aristote reprend cela et considère que la population doit être contenue dans certaines limites. Thomas More considère que le nombre d’enfants doit être limité par famille. Hobbes n’hésite pas à évoquer le fait que la guerre pourrait être un moyen de limiter la taille de la population quand celle-ci est trop grande. Celui qui tente de mettre à plat toutes ces approches est Marx. 2- La théorie marxiste Il y a un apport dans la problématique marxiste. L’auteur constate un excès de population. La question est de savoir si c’est une loi naturelle ou s’il y a d’autres variables qui peuvent expliquer cela. La problématique est responsable de la paupérisation ou de la misère. La question de la population doit être abordée sous son angle quantitatif mais aussi de l’aspect qualitatif (derrière l’excès de la population ce qui importe le plus c’est qu’une partie soit confronté soit à la pauvreté soit à la misère). On retrouve chez Marx un concept essentiel qui est d’une part le matérialisme historique et d’autre part le matérialisme dialectique. « Matérialisme » : ce qui compte se sont les conditions matérielles dans lesquelles on vit. « Matérialisme historique » : pour comprendre les sociétés on ne peut pas échapper à l’Histoire. Dans toute société il y a plusieurs classes sociales mais il y en a deux essentiellement qui sont antagonistes. Il y a la bourgeoisie et le prolétariat. L’objectif du patron est de maximiser son taux de profit. La création de valeur est le profit. L’origine même du profit est l’humain. Or qui reçoit la valeur de l’humain ? Une partie de ce qui est créé revient au salarié sous forme de salaires, l’autre partie aux bourgeois sous forme de profit. L’objectif de la classe bourgeoise est d’accaparer le plus de profits. Là où c’est injuste c’est que ceux qui sont bourgeois font des enfants qui seront bourgeois et les prolétaires feront des enfants qui seront eux aussi des prolétaires. Il y a du déterminisme et ça s’inscrit dans l’histoire. Taux de profit p : p = Plus Value / Capital fixe + Capital Variable Plus Value/Capital Variable / Capital fixe/Capital Variable + Capital Variable/Capital Variable => Plus Value/Capital Variable / Capital fixe/Capital Variable + 1 Pour augmenter leurs profits, la bourgeoisie cherche à accroitre le numérateur. Au numérateur c’est la composition organique du capital (Capital fixe/Capital Variable). Si l’objectif est d’augmenter la plus valeur ou le numérateur, ça va se faire au détriment du capital variable. Les salariés au lieu de s’enrichir vont s’appauvrir et les plus pauvres d’entre eux peuvent donc tomber dans la paupérisation. Le capitalisme n’est pas un système qui permet de réduire à néant la paupérisation, c’est un système qui s’accompagne de la paupérisation. Le chômage Page | 15 A.Closse

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permet d’avoir une pression à tirer à la baisse les salaires. Il faut que les ouvriers soient interchangeables. L’armée industrielle de réserve (chômeurs) est une caractéristique clé du système. Au lieu de penser que la population est trop importante, la vraie question est le fait que la distribution des revenus est inégalitaire. Il faut revoir le régime de la propriété privée. Prix Nobel d’économie, Amarcia Sen, économiste du Bungal. Sans être marxiste il reconnait à travers l’étude réalisée sur la famine il revient à considérer que la famine n’est pas un problème de production alimentaire. La production existe. Le problème de la famine c’est que soit on a accès à la nourriture soit on n’y a pas accès. On n’y a pas accès car il y a des problèmes de répartition. Le modèle de développement que l’auteur propose est un modèle qui se voudrait être plus juste.

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Chapitre 3 : Démographie et développement En quoi il y a des liens, des corrélations entre démographie et développement ? La majorité de la population habite dans les villes en développement. On peut mesurer le développement à travers l’indicateur de développement humain. Pour Malthus et à l’opposé pour Marx, la question démographique ne se pose pas dans les mêmes termes. Est-ce que la taille d’une population peut être un facteur de sous développement ou est-ce que c’est un facteur de développement ?

I-

La croissance démographique dans les pays en développement 1- Projection de la population mondiale

Projection réalisée par l’institut national des études démographiques. En milliard

1950 1990 MONDE 2,158 5292 Groupe 1 : 752 millions 1,089 Europe Amérique du Nord Océanie Ex URSS Groupe 2 : 1,766 4,203 Afrique 222 millions 642 millions Amérique Latine 166 millions 448 millions Chine 555 millions 1,139 Inde 358 millions 853 millions Asie, Autres 465 millions 1,121 pays Un habitant sur deux est un habitant d’origine asiatique.

2000 6261 1,143

2050 + 10 000 1,233

5,118 867 millions 538 millions 1,299 1,042 1,372

8,786 2,2265 922 millions 1,521 1,699 2,379

2- La transition démographique dans les pays en développement Derrière un pays en développement on pense que c’est une situation où les taux de natalité, taux de fécondité sont très élevés sans qu’il y ait de contre tendance. Cela a évolué. Il y a une transition démographique : un pays passe à des taux de natalité et de mortalité élevé à des taux plus faibles. Landry : on peut distinguer trois régimes qu’il appelle régime primitif, période intermédiaire (transition démographique) puis un régime démographique de maturité. Dans le régime primitif, il y a une forte fécondité, proche de la fécondité naturelle et forte mortalité dû à des conditions de vie difficiles plus des problèmes d’hygiène plus des guerres plus des épidémies. Page | 17 A.Closse

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La période intermédiaire : il existe des progrès techniques, développement économique, amélioration des conditions de vie et des conditions d’hygiène. Tout cela permet de faire baisser la mortalité. Ensuite les mentalités évoluent vers un nombre d’enfants plus limités. La somme de ces deux phénomènes (baisse de la mortalité puis moindre fécondité) aboutie à une forte croissance démographique. Ce schéma est le schéma européen jusqu’au début du 20ème siècle. Régime démographique de maturité : ce sont les pays industrialisés ou développés d’aujourd’hui. Taux de mortalité qui a continué de baisser mais un taux de natalité qui lui aussi chute au point où dans certains pays l’indice de fécondité n’est plus égal à 2,1. Il y a une croissance démographique faible voire négative. Cela abouti au vieillissement démographique. Les pays en développement sont entrés dans la phase 2. Il reste toutefois des disparités notamment du fait que certains pays ont un taux d’alphabétisation différent et un recours à la contraception plus ou moins important. En Afrique il y a encore un nombre élevé d’enfant par femme. On est encore aux alentours de 7 au Niger. 1 % des femmes utilisent les moyens de contraceptions. Il y a des contre exemples : 1950-1955 1990-1995 2002-2009 Algérie 7,28 3,85 2,1 Egypte 6,56 3,88 2,1 Maroc 7,17 3,75 2,1 Tunisie 6,87 3,15 2,1 Vieillissement démographique : Au début du 20ème les plus de 60 ans représentaient 8 % de la population totale des pays en développement. En 2050 se sera 20 % c'est-à-dire le taux actuel des pays industrialisé. Cela tient au faite que la mortalité va continuer, sauf indicateurs contraires2, à baisser mais on va aussi constater la poursuite de la baisse de la fécondité. C’est en Afrique que le vieillissement reste le moins fort parce que la fécondité reste encore élevée. On doit s’attendre à des migrations de dizaines d’individus. Il n’est pas impossible que les personnes âgées migrent. Ce qui est à craindre c’est une nouvelle forme de paupérisation. Doit-on craindre une population de nouveau trop nombreuse ? Oui et c’est des personnes âgées. Pour éviter cela il faut de la natalité.

II-

L’analyse comparée de la Chine et de l’Inde 1- La politique de l’enfant unique en Chine

Le premier recensement moderne en Chine se fait en 1953 c'est-à-dire quatre ans après la révolution de Mao Zeitung. La Chine est peuplée de 582 millions d’habitants. Le premier ministre Chou En Lai décide de mettre en place la politique de l’enfant unique. Un couple qui décide d’avoir un enfant doit avertir les autorités. Il faut qu’il y ait un accord. Si on donne un 2

Le SIDA, les conflits armés

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accord positif on s’engage à ne pas avoir de deuxième enfant. Si jamais on a d’autres enfants, on supprime les allocations dont on peut bénéficier et on abaisse les salaires, on nous appauvris. Il y a donc une augmentation du nombre d’avortements. Il y a un infanticide vis-à-vis des filles. Aujourd’hui, il y a un déséquilibre entre les garçons et les filles. Cela pose des questions sur les mariages. Ce déséquilibre a eu des conséquences sur l’homosexualité. L’indice de fécondité est passé de 5,8 en 1970 à 2,2 en 1992 et à 1,8 en 2000. Il y a une augmentation régulière de l’espérance de vie.

Homme Femme

L’espérance de vie en Chine 1950-1955 1990-1995 39,9 66,7 42,3 73,9

2020-2025 72,6 79,4

Les conséquences du vieillissement en Chine : Il y a des problèmes de l’emploi. Cela va poser un problème de croissance économique. Il y a aussi la question du vieillissement de la population dans les zones rurales. Il y a donc une problématique alimentaire, agricole. La question qui se pose c’est le financement des retraites. Financement des dépenses de santé. Enfin, plus la Chine importe, plus elle pèse sur les réserves mondiales. 2- Le cas de l’Inde L’Inde a une tradition démocratique. Elle est indépendante depuis 1948. Il y a de nombreux états autonomes. Il y a un régime de multipartismes. Dès les années 1960 il y a des premières méthodes de contraception proposées, notamment la stérilisation chez les femmes et chez les hommes. L’utilisation de la contraception est en partie liée à l’éducation. La baisse de la fécondité est plus lente en Inde qu’en Chine.

1950-1955 5,97

Homme Femme

Indice de fécondité 1990-1995 3,75 L’espérance de vie en Inde 1950-1955 1990-1995 39,4 60,3 38 60,4

2020-2025 2,1

2020-2025 70,5 70,3

D’après les projections démographiques, la stabilisation de la population est fixée dans la deuxième moitié du 20ème siècle.

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III-

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Croissance démographique et problème d’environnement

1- La question des ressources naturelles Il y a deux problèmes qui se posent :  Va-t-on ou non vers un épuisement des ressources naturelles ? ça comprend la terre, l’eau, l’atmosphère, toutes les ressources dans les sous sols ou sous les mers  La concentration des richesses et la concentration des populations. Quelle est la probabilité d’avoir accès à ces ressources ? Va-t-il y avoir des problèmes à propos de la faim ?

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Le graphique de Lexis Diagramme qui permet de classer les phénomènes démographiques dans le temps. En abscisse, on a le temps représenté par sa durée calendaire. En ordonné, l’âge de l’individu ou du groupe d’individus. Il y a des lignes horizontales qui représentent les anniversaires. Le diagramme a pour avantage de pouvoir analyser l’évolution d’une génération c'est-à-dire en telle année est née telle personne. On peut ainsi faire une approche comparative entre ces générations successives.

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