Analyse Pestel Maroc [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

ANALYSE PESTEL MAROC REALISE PAR : •Chad Mohamed Amine •Ghassoub Hassan •Ihihi Reda •Houmid Bennani Mohamed

ENCADRE PAR : •M.Jebli Abdellatif

PESTEL En stratégie d'entreprise,

l'analyse PESTEL (Politique, Economique, Sociologique, Technologique, Ecologique, Légal) est un modèle permettant d'identifier l'influence (positive ou négative) que peuvent exercer, sur une organisation, les facteurs macro-environnementaux.

ANALYSE POLITIQUE La nature de l'Etat Monarchie constitutionnelle avec un parlement élu. Le pouvoir exécutif Le pouvoir exécutif est partagé entre le gouvernement et le roi. Le

Premier ministre est élevé au rang de chef du gouvernement et préside à ce titre le Conseil de gouvernement mais le Conseil des ministres continue d'être présidé par le roi. Le Conseil du gouvernement se compose de tous les ministres, ministres délégués et autres secrétaires d'État. Il délibère des politiques publiques et sectorielles, de l’engagement de la responsabilité du gouvernement devant la Chambre des représentants, des questions d’actualité liées aux Droits de l'homme et à l’ordre public, des projets de loi, décretslois, projets de décrets réglementaires et de la nomination des secrétaires généraux et des directeurs centraux des administrations publiques, des présidents d’universités, des doyens et des directeurs des écoles et instituts supérieurs.

ANALYSE POLITIQUE Le pouvoir législatif Le Parlement est composé de la Chambre des

Représentants (325 députés élu au suffrage universel direct pour 5 ans) et la Chambre des Conseillers (270 membres élu au suffrage universel indirect pour 9 ans).  Le Parlement vote la loi ; tout projet de loi doit être successivement examiné par les 2 chambres. Il partage en outre l'initiative des lois avec le Premier Ministre.

ANALYSE ECONOMIQUE Au cours des dernières années, l'économie marocaine a été

caractérisée par sa stabilité macro-économique couplée à une inflation basse. En 2015, le Maroc a jouit d'une croissance économique dynamique (4,9%), en progression par rapport à 2014. Ce résultat s'explique par une campagne agricole satisfaisante.  Cependant, les prévisions pour 2016 sont beaucoup moins optimistes. En effet, l'activité agricole devrait fléchir à cause d'une pluviométrie insuffisante. L'économie continuera toutefois d'être soutenue par  l'activité manufacturière et les services. L'économie marocaine est solide, reposant sur les exportations, l'essor des investissements privés et le tourisme (10% du PIB).

le FMI a salué en 2016 la gestion macroéconomique du

gouvernement. L'institution financière recommande au Maroc de poursuivre sur cette voie, notamment en réformant la caisse des retraites, qui est déficitaire.  Les subventions sur les produits de consommation courante diminuent régulièrement. La politique d'austérité en cours vise à réduire le déficit public. En 2015, la France, qui est le premier investisseur au Maroc et son second partenaire commercial après l'Espagne, a relancé son partenariat. Le Maroc déploie une stratégie de développement économique en Afrique subsaharienne. Ainsi, en 2014 le roi avait signé de nombreux accords économiques en Afrique occidentale. Par ailleurs, le Maroc organisera la COP22 en 2016. Le royaume chérifien entend utiliser 40% d'énergies renouvelables d'ici 2020. En février 2016, le Maroc a inauguré la centrale solaire de Noor

le Maroc a également lancé une stratégie industrielle

2014-2020 pour attirer des sociétés étrangères et lutter contre le chômage.  Le Maroc met en avant la faiblesse des salaires locaux et la création d'un fonds de 1,8 milliard EUR destiné aux entreprises s'installant dans le pays. Le chômage (10%), en hausse ces dernières années, touche particulièrement la tranche d'âge des 15-24 ans et les jeunes diplômés. Le taux de pauvreté reste l’un des plus importants de la zone méditerranéenne, 15% de la population vivant sous le seuil de pauvreté.  Il existe en outre de fortes disparités régionales en termes de développement. Dans ce contexte, la politique d'austérité peut faire craindre des mouvements sociaux. La société marocaine est divisée sur les questions sociales sur lesquelles s'affrontent conservateurs et progressistes.

PRINCIPAUX RESSOURCES ECONOMIQUES le secteur agricole y est prédominant : près de 40% de la population

active est employée dans ce secteur qui contribue à près de 15% du PIB, son poids ayant légèrement diminué, La croissance économique est excessivement dépendante de ce secteur. Le Maroc a peu de ressources minérales ; les phosphates sont sa richesse principale. L'industrie contribue à près de 30% du PIB et emploie 21% de la population active. De nouveaux secteurs sont tout de même en plein essor, et tentent ainsi de diminuer la dépendance du royaume à son secteur agricole : chimie, équipements automobiles, informatiques, électronique, industrie aéronautique. Le secteur tertiaire contribue à plus de 55% du PIB et emploie 40% de la population active. Il dépend exclusivement du tourisme qui reste dynamique, malgré le ralentissement causé par plusieurs attentats durant les années 2000.

ANALYSE JURIDIQUE La langue de la justice La langue judiciaire est l'arabe, mais le français est souvent utilisé dans le milieu des affaires ainsi qu'au niveau du gouvernement. Le recours à un interprète Possible

Les similarités du droit La principale source de la loi est la constitution de 1972 (révisée en 1992 et 1996). Le système légal est basé sur la loi islamique ainsi que sur les systèmes de droit civil français et espagnol. Les différents codes juridiques : Code de Commerce Loi n° 15-95

Code de la Famille Loi n° 70-03 Code Pénal Dahir n°1-59-413

Code du Travail Loi n° 65-99

Les différents codes juridiques

   Code de Commerce  Loi n° 15-95 Code de la Famille 

Loi n° 70-03

Code Pénal  Dahir n°1-59-413 Code du Travail 

Loi n° 65-99

 Tribunal de première instance

Affaires civiles et commerciale, en première instance ou appel

Tribunal de commerce

Affaires entre commerçants, entre associés en première instance

Tribunal communal et de district

Affaires foncières et immobilières de moins de 1000 MAD

Cour d'appel

Affaires criminelles et appel des affaires jugées en première instance

Cour suprême

Cassation, annulation des décisions du Premier Ministre, révocation des juges

Cour administrative

Annulation de décisions administratives, dommages et intérêts, contrats administratifs

Cour de justice spéciale

Affaires impliquant des magistrats ou des employés du gouvernement (corruption, etc.)

Haute Cour de Justice

Cour des Forces Armées Royales

Cour d'audit

Affaires impliquant des membres de gouvernement au cours de leur fonction Affaires de port illégal d'arme à feu et celles impliquant les soldats Supervision l'implémentation du budget

L'arbitrage Possible sauf pour les dons ou legs, les questions concernant l'état des personnes et intéressant l'ordre

public. Nécessite l'accord entre les 2 parties directement dans le contrat commercial (clause d'arbitrage) ou a posteriori(compromis d'arbitrage).

La loi d'arbitrage Article 306 à 327 du Code de procédure civile marocain, abrogé par la loi n°08-05 du 6 décembre 2007.

Un code d'arbitrage commercial est à l'étude.

La conformité aux règles internationales d'arbitrage Membre de la Convention de New York pour la reconnaissance et l’exécution des sentences arbitrales

étrangères.

La nomination des arbitres La loi établit une liste par cour d'appel.

La procédure d'arbitrage Les parties soumettent par voie contractuelle un litige à un arbitre ou un tribunal arbitral.

L'arbitre rend une sentence, définitive ou avant dire droit (préparatoire ou provisoire), selon le droit. Cette sentence doit être signée par chacun des arbitres et motivée. Elle s'impose aux 2 parties.

La Cour permanente d'arbitrage Cour méditerranéenne d'arbitrage (secteurs couverts : Différends internationaux)

Cour marocaine d'arbitrage (secteurs couverts : Différends internationaux)

La procédure d'arbitrage Les parties soumettent par voie contractuelle un litige à un arbitre ou un tribunal arbitral. L'arbitre rend une sentence, définitive ou avant dire droit (préparatoire ou provisoire), selon le droit. Cette sentence doit être signée par chacun des arbitres et motivée. Elle s'impose aux 2 parties. La Cour permanente d'arbitrage Cour méditerranéenne d'arbitrage (secteurs couverts : Différends internationaux) Cour marocaine d'arbitrage (secteurs couverts : Différends internationaux)

ANALYSE ENVIRONMENTALE Le Maroc a adopté dans sa stratégie de développement le concept

de développement durable qui favorise l'équilibre entre les dimensions environnementales, économiques et sociales, avec pour objectifs l'amélioration du cadre de vie des citoyens, le renforcement de la gestion durable des ressources naturelles et la promotion des activités économiques respectueuses de l'environnement. Conformément à ses engagements au niveau international dans le cadre des sommets de la Terre de Rio de Janeiro (1992) et de Johannesburg (2002) et des conventions pertinentes, le Maroc a mis en place les fondements visant à instaurer le développement durable dans le pays. la mise en œuvre de la Stratégie de Mise à Niveau de l'Environnement (MANE) et de l'Initiative Nationale de Développement Humain (INDH).

ANALYSE TECHNOLOGIQUE On va tenir compte que le vrai départ officiel de la

mutation technologique au Maroc est la déclaration du Feu sa Majesté le Roi Hassan II en s'adressant aux participants aux deuxième journées nationales de Télécommunications tenue en 1994. Effectivement, ce mouvement est étroitement lié à des transformations économiques radicales qui résultent notamment de l'accélération de la compétition internationale*, de la mondialisation des condamné à s'adapter, à s'ouvrir à la nouvelle société émergente de l'information et du savoir, à se positionner dans les nouvelles technologies et à s'imprégner des idées et valeurs universelles.

Reflétant cette tendance, le gouvernement doit conduire

une politique permettant l'entrée du Maroc dans la société d'information en généralisant l'usage des technologie d'information et de communication (TIC) et en en maîtrisant la libération de ce secteur cette volonté gouvernementale se concrétise à plusieurs niveaux de choix stratégiques. Dans cette voie, l'état a crée en 2002 l'institut marocain de l'information scientifique et technique ((IMIST) ayant pour but de renforcer la politique de développement de l'information et de la documentation scientifique afin de rendre connues toutes les innovation pour les entrepreneurs. Cependant, l'intégration des TIC au Maroc n'est qu'à ses débuts,il nécessitera l'existence d'une ressource humaine qualifiée, ce qui met en question l'enseignement marocain dont une reforme en matière d'intégration des TIC, entre autres, s'avère indispensable.

Si les grandes entreprises

semblent avoir déjà fait leur révolution technologique, les PME/PMI Marocaines, poumon de l'économie nationale, restent fortement souséquipées en TIC. Cette situation doit être corrigée au plus tôt si nous voulons que le Maroc conserve et développe sa place dans l'économie mondiale. Ce qui permet aux PME-PMI un double enjeu : gagner des parts de marché sur les marchés internationaux en profitant de sa croissance, mais également et peut-être surtout rester compétitives sur le marché domestique

ANALYSE SOCIALE Avec une densité de 70 habitants au km2 , la population

résidente au Maroc est estimée à 31,5 millions d’habitants en 2009. Les principales dates de la transition démographique durant les deux dernières décennies, qui se caractérise par un régime démographique modéré sont les suivantes : • 23,3 millions d’habitants en 1988 ; • 27,7 millions d’habitants en 1998 (soit 4,3 millions de plus) ; • 29,8 millions d’habitants en 2004 (soit 2,1 millions de plus) ; • 31,2 millions d’habitants en 2008 (soit 1,4 millions de plus) En termes d’accroissement démographique, après la baisse considérable du taux d’accroissement annuel moyen relevée depuis le début des années 60 celui-ci est passé de 2.1 % par an entre 1982 et 1988 à 1.5 % par an entre 1988 et 1998, puis s’est stabilisé autour de 1,1 % durant les dix dernières années

Par milieu de résidence, le rythme d’accroissement

démographique est nettement plus élevé dans les zones urbaines que dans les zones rurales. Les statistiques récentes montrent que la population marocaine est une population qui est extrêmement jeune, puisque en 2009 plus de 28% des personnes sont âgées de moins de quinze ans, contre 64% pour les personnes en âge d’activité et 8,3%9 pour les seniors (personnes âgés de 60 ans et plus). L’âge médian pour la population totale est de 26,5 ans, il est plus élevé pour les femmes que pour les hommes, respectivement 27 ans et 26 ans. Le taux d’alphabétisation, pour la population âgée de 10 ans et plus, s’établit à près de 60,3% en 2009 contre 57% en 2004 et 49,8% en 1999, soit un gain de plus d’un demipoint par an en moyenne. Le gouvernement marocain s’est engagé dans une vaste réforme du secteur de la santé en vue de permettre l’accès des populations démunies aux infrastructures sanitaires de base et l’amélioration de l’efficacité des services.