Projet 3-Production Et Transformation Du Manioc [PDF]

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Zitiervorschau

R ÉPUBLIQUE

DE

C ÔTE D’I VOIRE

Union - Discipline – Travail ----------

REGION DU BELIER -------------

NOTE D'OPPORTUNITE DE PROJET (NOP)

INTITULE DU PROJET : CHARGÉ DU PROJET : ZONE D’INTERVENTION : SECTEUR D’ACTIVITÉ : SOUS-SECTEUR : COUT ESTIMÉ DU PROJET : STRATÉGIE DE MISE EN ŒUVRE : PARTENAIRES INSTITUTIONNELS :

Projet 3- Production et transformation du manioc DIRECTION DU DEVELOPPEMENT ET DE LA PLANIFICATION Téléphone : (225) 07 62 89 40 / (225) 41 98 08 12 Email : [email protected] Région du Bélier Agriculture Cultures vivrières 3,5 milliards de FCFA (5 335 716 euros ou 7 000 000 dollars EU) 1 Partenariat public - privé Ministère de l’Agriculture, Ministères en charge des PME et de l’Industrie Directions régionales de l’Agriculture, de l’Industrie et des PME, Direction régionale de l’Agriculture,

PARTENAIRES D’EXÉCUTION

Agence Nationale d’Appui au Développement Rural (ANADER), Centre National de Recherche

:

Agronomique (CNRA), Office d’Aide à la Commercialisation des Produits Vivriers (OCPV), Institut Ivoirien de l’Entreprise (INIE), Services techniques du Conseil Régional

GROUPES CIBLES : CONTRIBUTION DU CONSEIL RÉGIONAL : AUTRES CONTRIBUTIONS :

Mise à disposition des parcelles de terre (4000 ha) A rechercher

DÉMARRAGE DU PROJET PRÉVU :

premier trimestre 2017

DURÉE DU PROJET PRÉVUE :

cinq (5) ans

ETAT D’AVANCEMENT DU PROJET :

Stade d’avancement : Identification du Projet

PRINCIPAUX

EFFETS ESCOMPTÉS

:

1

Jeunes et femmes de la Région du Bélier

 Le chômage des jeunes se resserre deux après le démarrage du projet ;  Les conditions de vie des populations cibles connaissent une nette amélioration à partir de la deuxième année ;  La Région du Bélier devient la première productrice de manioc et de produits dérivés à l’intérieur du pays :  La filière manioc est développée, les PME y opérant prospèrent et contribuent fortement à la croissance de l’économie locale.

PRINCIPAUX RÉSULTATS D’EXTRANTS ATTENDUS :

 4 000 ha de nouvelles exploitations de manioc sont créés pour une production moyenne de 25 tonnes/ha  Des groupements d’intérêts économiques (GIE) sont créés et réalisent des chiffrent d’affaires de plus de 4 milliards de FCFA en moyenne à partir des 12 premiers mois.  Les unités de transformation I2T et CIVOMA produisent par an 10 000 tonnes d’attiéké et de farine dont plus de la moitié est exportée vers la sous-régionale et à l’extérieur  8 000 emplois directs

INTÉRÊTS ET OPPORTUNITÉS

 La valorisation de la production locale de manioc et la création d’emplois pour les jeunes femmes

Taux de change : 1 € = 655,957 FCFA et 1$EU = 500 FCFA.

Conseil Régional du Bélier Opportunité de Projet 3 - Production et transformation du manioc

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:

 La situation géographique de la région, zone carrefour à proximité des grands centres urbains (Abidjan, Yamoussoukro, Bouaké), offre des débouchés potentiels  La prédominance des cultures de rente dans les zones forestières de production agricole  L’utilisation des techniques culturales modernes va assurer la protection de la flore et de la nappe phréatique ;  Les atouts naturels offrant un cadre favorable au développement de toutes les spéculations agricoles

Conseil Régional du Bélier Opportunité de Projet 3 - Production et transformation du manioc

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DESCRIPTION SOMMAIRE DU PROJET I.1

Contexte et enjeux

La culture du manioc a connu une forte progression en Côte d’Ivoire depuis la fin des années 90 grâce aux résultats de recherche et à la création d’un centre de bouturage par le Centre national de recherche agronomique (CNRA). Au niveau de la région du Bélier, l’installation de deux usines de transformation I2T en 1984 et plus tard CIVOMA dans le département de Toumodi à constituer un élément catalyseur du développement de cette culture. Malheureusement, la fermeture de ces unités industrielles a occasionné le resserrement des débouchés et par voie de conséquence une forte réduction drastique des exploitations en terme de superficies (environ -30% entre 2011 et 2013). En initiant le projet de développement de la production et de la transformation du manioc qui représente aujourd’hui une production de 65 tonnes par an de racines, le Conseil régional du Bélier entend contribuer à la valorisation de cette culture et au développement de la filière et offrir ainsi de l’emploi aux jeunes et aux femmes, particulièrement touchés par le chômage (plus de 4,5% 2). En effet, la Région du Bélier qui comprend les Départements de TOUMODI, DJEKANOU, DIDIEVI et TIEBISSOU, avec une superficie globale de 6 809 km², est à cheval sur la forêt et la savane arborée, avec d’importants cours d’eau, de nombreuses retenues d’eau (environ une trentaine de lacs naturels et artificiels) et une bonne pluviosité (la pluviométrie moyenne se situe entre 900 et 1 200 mm par an) ; elle présente ainsi des avantages naturels lui offrant la possibilité de développement de toutes les spéculations agricoles en Côte d’Ivoire ainsi que le développement des ressources animales et aquacoles. Vu la forte demande d’attiéké, devenu une des premières denrées d’alimentaires, et très prisée dans la sous-région, la réouverture des deux unités de transformation, permettra de relancer la culture du manioc et son expansion dans la région. La culture et la transformation artisanale du manioc occupant plus de la moitié des jeunes filles rurales, un tel projet favorisera une meilleure maitrise de la filière et contribuera à rendre l’économie locale plus dynamique. Ainsi, le projet se présente comme une opportunité pour résorber le chômage et à lutter contre la pauvreté, en améliorant substantiellement les revenus de cette frange de la population et en participant à la sécurité alimentaire. Par ailleurs, au-delà des avantages exposés plus haut, des raisons essentielles militent en faveur de la réouverture des unités I2T et CIVOMA. En effet, les racines de manioc contiennent 65-70 p. 100 d'humidité et sont encombrantes : la localisation d'une unité de transformation à proximité des lieux de production réduit les coûts de transport. En second lieu, les racines ne peuvent pas être stockées, même pour quelques jours, sans qu'elles subissent de sérieuses détériorations ; la proximité des lieux de récolte réduit donc la durée entre la récolte et la transformation. En somme, il est fortement conseillé d’associer les unités de transformation du manioc d'un groupement de producteurs ou d'une plantation industrielle capables d'assurer au moins 50 p. 100 des approvisionnements en racines. Aussi, le projet d’appui au développement de la culture du manioc et de création d’unités de transformation constitue un projet intégré de lutte contre la pauvreté, catalytique du développement de la filière dans la Région du Bélier. I.2

Objectifs du projet

Le projet vise à lutter contre la pauvreté. De façon spécifique, il a pour objectifs de : créer des emplois pour des jeunes, notamment des femmes, améliorer les revenus des groupes bénéficiaires, - répondre à la forte demande en attiéké et en farine du marché local, - développer un circuit d’exportation dans la sous-région. I.3

Contenu du projet

Pour réaliser ces objectifs, les activités du projet porteront sur : - le recensement des parcelles disponibles dans les différents départements, et préparer les plateformes ; - l’identification, la formation et l’installation de jeunes et de femmes, - la réalisation d’une étude de faisabilité pour la transformation et la valorisation des dérivés du manioc ; - l’organisation des agriculteurs en groupements coopératifs, - la sélection de variétés à haut rendement et la mise en place de centres de bouturage au niveau local ; - la prise de mesures incitatives pour la réouverture des unités de Toumodi ainsi que la création d’autres unités ; - le développement d’un circuit de commercialisation de l’attiéké, de la farine et des autres produits dérivés. I.4

Montage institutionnel

Le cadre institutionnel de mise en œuvre du projet s’articulera autour de trois principaux organes : le comité de pilotage, organe de supervision, présidé par le Conseil régional, maître d’ouvrage, l’Unité de coordination du projet, organe de gestion opérationnel, le comité de suivi de la mise en œuvre. La maîtrise d’œuvre opérationnelle, assurée par les partenaires techniques de mise en œuvre (ANADER, CNRA, OCPV, I2T, partenaires extérieurs, Services techniques du Conseil Régional), sera sous la responsabilité de l’Unité de coordination. I.5

Durée, coût, plan de financement

La durée, le coût et le plan de financement seront précisés par une étude de faisabilité de projet.

2

Données de l’enquête sur l’emploi de 2012 réalisée par l’AGEPE.

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