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Analyse et Gestion des Risques des Crédits Bancaire Rapport de Projet de Fin d’Etudes
« Les bons travailleurs ont toujours le sentiment qu’ils pourraient travailler davantage »
André Gide
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DEDICACES Nous dédions ce travail A nos parents, Qui ont toujours nous soutenons pour leur amour, support, sacrifice et leurs prières, A nos frères sœurs, Pour leur soutien et leur présence au moment difficile, A toute nos familles, A nos amis, Pour leur amour et patience, A Lahcen OUBELLA le chef d’agence D’Albaridbanket Abdelhamid MOUTOUIKIL chargé de clientèle Pour leur confiance, soutien et leur précieuse aide A tous les gens qui ont cru en nous et qui nous donnent l’envie d’aller en avant, Nous vous remercions tous, votre soutien et vos encouragements nous donnent la force de continuer.
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Remerciements Avant tout développement, il apparaît important de commencer ce projet de fin d’étude par des remerciements, à ceux qui ont beaucoup nous appris au cours de ce projet, et même à ceux qui ont eu la gentillesse de faire de ce projet un moment très profitable. Nous tenons à exprimer nos remerciements au équipe de centre universitaire Guelmimet à tout le cadre administratif, son enseignement et ses professeurs, nous permet de relever les défis qui ont été confiés. Ce sont des moments qui nous rendent si fiers d'être parmi des lauréats de cette promotion 2016-2017 Nous tenons à remercier tout particulièrement notre ELKHOURCHI Baba qui nous inspirons le sujet de ce travail.
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encadrant Monsieur
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Table des matières DEDICACE………………………………………………………………………………………………………………………….…….3 REMERCIEMENT………………………………………………………………………………………………………………………4 INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………………………………….6 PREMIERE PARTIE: RISQUE DE CREDIT AU SEIN DES ENTREPRISE BANCAIRES…………………..……….7 I. LES CREDITS BANCAIRES…………………………………………………………………………………………..…………8 1. DEFENITIONS……………………………………………………………………………………………………..……9 2. TYPOLOGIE DES CREDITS BANCAIRES………………………………………………………………….…13 II. DEMARCHE D’ANALYSE DE LA FAISABILITE D’UN CREDITS……………. …………………………………14 1. LES INFORMATIONS D’IDENTIFICATION DE L’ENTREPRISE BANCAIRE………………...…14 2. LE PERSONNEL ET LES STRUCTURES DECISIONNELLES……..…………………………….…..…17 3. LES RELATIONS BANCAIRES…………………………………………………………………………….…....19 III. LES RISQUES DES CREDITS BANCAIRES…..………………………………………………………………….…..…20 1. DEFINITIONS……………………………………………………………………………………………………...…20 2. LA TYPOLOGIE DES RISQUES DE CREDIT…….………………………………………………………….20 3. LES FACTEURES DETERMINANTS DU RISQUE DE CREDIT……………………………………….23 4. PRINCIPALES CATEGORIES DU RISQUE DE CREDIT…………………………………………………24 2EME PARTIE: GESTION ET ANALYSE DU RISQUE DE CREDIT…………..………………………..…….………27 I. LA GESTION DU RISQUE DE CREDIT………………………………………………….………….……….………….28 1. INTRODUCTION………………………………………………………………….……………………...…………28 2. LA GESTION STRATEGIQUE DU RISQUE DE CREDIT…….……………………………….…………31 3. GESTION DES FONDS PROPRES BANCAIRES…………………………………………………………..32 II. L’ANALYSE DU RISQUE DE CREDIT AU SEIN DE LA FILIERE RISQUE D’UNE BANQUE……….….34 1. DEFINITION DES RISQUES DE CREDIT………………..……………..……………………………………35 2. METHODES D’ANALYSE DES RIQUES DE CREDIT……………….……………..…………………….36 3EME PARTIE: PARTIE PRATIQUE…….………………………………………………………………………………….….51 CONCLUSION…………………………..………………………………………………………………………………….………….57 BIBLIOGRAPHIE………..…………………………………………………………………………………………………………….58
Annexes
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Introduction générale Dans le cadre de notre préparation de licence fondamentale en gestion, nous avons effectuées un stage au sein de « BMCE » et « AL BARID BANK » (thème de bancarisation) , A partir de ce dernière nous avons proposé une recherche plus ou moins large dont on a analyser un ensemble des titres relative au crédit bancaire, ses typologies, son démarche de faisabilité on analysant toutes les informations d’indentification des entreprises bancaires ainsi que les relations de crédit entre les banque et les firme en fonction de rythme de répétition dans le temps des crédits. On a par la suite détaillé tous ce qui concerne les risques des crédits dont on met l’accent sur des statistiques faite par Bank Al-Maghrib présenter dans les rapports annuels des années 2013, 2014 et 2015. Notre recherche se concentre aussi sur les différents facteurs déterminants du risque d’après lesquels on va proposer des solutions théoriques plus précises dans la deuxième partie. Finalement comme une dernière étape on va conclure notre travail par une étude pratique sous forme de questionnaire à travers lequel on doit avoir un état statique sur le marché bancaire, ses concepts et sa démarche on matière de gestion des risques.
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Partie 1: Le risque du crédit au sien des entreprises bancaires
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I. les crédits bancaires 1. définitions : Les crédits bancaires sont des financements accordés aux différents agents économiques (personnes morales ou personnes physiques) par les établissements de crédit. Ils impliquent avant leur octroi, une analyse de risque, et aussi des prises de garanties. Ils peuvent être consentis pour des durées courtes (découvert) ou peuvent tout au contraire, être remboursés à long terme (30 ans et plus) Un crédit bancaire est une somme d'argent avancée par une banque. En contrepartie, vous vous engagez à la rembourser sur une période déterminée et à lui payer des intérêts. Il vous permet donc de réaliser des projets sans attendre d'avoir l'argent nécessaire, mais vous engage contractuellement avec une banque Le montant que vous prête la banque est déterminé à l'avance. Si vous avez ensuite besoin de plus d'argent, vous devrez négocier avec votre banque pour augmenter le capital emprunté ou souscrire un nouveau prêt. Le financement à crédit est devenu une opération courante pour les différents agents économiques. L'offre de crédit des banques est très complète et va du plus court terme au plus long terme. Les crédits sont l'une des sources de la rentabilité des banques, mais aussi, l'une de ses activités les plus risquées et potentiellement génératrices de pertes plus ou moins importantes.
A. le crédit : contexte & environnement : Le financement à crédit est devenu une opération courante et il fait désormais partie intégrante de la vie des consommateurs.
Figure 1 : Part de chaque région dans le total réseau, dépôts et crédits (en %)
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En 2014 La répartition régionale des crédits est restée globalement stable, en comparaison avec les années précédentes. Ainsi, la région du Grand Casablanca continue d’occuper la première position avec 64% des crédits, suivie par la région de Rabat-Salé-Zemmour-Zaër avec 13% des crédits. La région de l’Oriental se place toujours en 3ème rang avec 2% des crédits.
Figure 2 : Concentration des crédits (en %) Pour ce qui est de la distribution des crédits, la structure du marché est restée presque invariable. Les trois plus grandes banques ont concentré 65,2% de l’encours des crédits distribués, sensiblement au même niveau qu’en 2013. Les 5 premières banques se sont adjugé une part de 81,8%.
Figure 3 : Evolution de l’encours global des crédits octroyés par les banques à la clientèle Compte tenu de son ralentissement, l’encours global du crédit a dégagé un ratio de 82% du PIB, contre 83% un an auparavant. Par catégorie de clientèle, les crédits octroyés aux sociétés non financières (publiques et privées) se sont orientés à la hausse, soit près de 1,4%, après une stagnation l’an passé. Pour leur part, les crédits aux ménages, tirant bénéfice du bon comportement des prêts à l’habitat, se sont accrus de 6% à près de 239 milliards de dirhams, représentant 31% du total des crédits bancaires. Après une hausse de 3,5% en 2013, les crédits en faveur du secteur privé (entreprises et ménages) se sont inscrits en hausse de 1,8% à 691,3 milliards de dirhams,
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représentant 91% du total des crédits. Parallèlement, les crédits alloués au secteur public, qui avaient augmenté de 4,5% en 2013, ont affiché une croissance plus faible en 2014 à 1,6% pour se situer autour de 70 milliards de dirhams. Cette évolution, liée à la baisse des crédits à l’administration publique de 0,8%, couvre cependant, une hausse des financements des entreprises publiques de 4,1% pour accompagner leurs plans de développement.
Figure 4 : Crédits des banques au secteur public et privé Par secteur d’activité, la hausse des crédits a bénéficié essentiellement aux ménages et aux secteurs de l’industrie et du commerce. Les financements destinés au secteur du BTP ont, quant à eux, poursuivi leur trend baissier, impactés par le recul des prêts aux promoteurs immobiliers.
Figure 5 : Répartition sectorielle des crédits par décaissement octroyés par les banques Les crédits accordés au secteur primaire ont reculé de 1,1% à 30 milliards de dirhams et leur part dans le total des crédits s’est contractée de 0,2 point à 3,9%. Le secteur du commerce a bénéficié, quant à lui, d’un encours de 50,5 milliards, en hausse de 9,6% et sa part dans le total des crédits s’est renforcée de 0,4 point à 6,6%. Le secteur des industries, avec une part en progression de 0,7 point à 19,3%, a disposé d’un encours de crédit de 147,3 milliards de dirhams, marquant une hausse de 5,7%, avec toutefois des évolutions contrastées. Les crédits destinés aux sociétés opérant dans la
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production et la distribution de l’eau et de l’énergie ont marqué une progression de 31,4%, alors que ceux destinés aux autres industries ont accusé un repli de 3%.
Contexte : L’approche de la banque en matière de crédit comporte plusieurs aspects intégrant à la fois la relation commerciale et à la fois la maitrise de ses risques. Une banque doit donc avant tout cerner les besoins de sa clientèle pour être en mesure de les anticiper et également pour proposer des solutions adaptées. Lorsque le banquier réalise une opération de crédit, son analyse se fonde sur la maîtrise de son risque qui repose sur la capacité de remboursement du client et son possible nonremboursement. La banque prend aussi en compte la rémunération de ses autres risques (immobilisation des fonds, taux d’intérêt) et la rentabilité de l’opération de crédit.
Attentes: Plusieurs types de situations peuvent amener un client à solliciter un crédit. De façon générale, on observe trois grandes catégories de besoins chez un client.
Les besoins passagers du particulier Pour des besoins passagers, la banque peut apporter une réponse sous la forme d’un découvert ou d’une facilité de caisse. Ces crédits impliquent rarement une prise de garanties par la banque. La banque est surtout soucieuse pour ce type de financement de la régularité des entrées de trésorerie sur le compte de son client. L’équilibre de la trésorerie du client est donc importante mais aussi son niveau d’endettement.
Les besoins liés à un investissement immobilier du particulier La grande majorité des clients souhaitent accéder à la propriété et il est nécessaire dans la plupart des cas d’obtenir un crédit pour pouvoir y prétendre. Pour financer cet investissement à long terme, la banque a à sa disposition une large palette de prêt immobilier. Compte tenu de l’importance des sommes empruntées, la banque procède à une analyse de risques détaillée du dossier de crédit. Elle va le plus souvent prendre une garantie réelle, hypothèque ou privilège du prêteur de deniers, afin de se prémunir contre la défaillance de l’emprunteur.
Les besoins exceptionnels du particulier La banque proposera le plus souvent un crédit à la consommation avec un remboursement étalé dans le temps permettant alors au client de faire face à un imprévu.
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B.
caractéristiques du crédit :
La concurrence entre les établissements de crédit s’exerce largement en matière de taux de crédit. Le coût du crédit est un paramètre primordial que l’ensemble des clients étudient avec attention. Les caractéristiques du crédit proposé, notamment en termes de souplesse, peuvent être également déterminantes.
Taux de crédit Le niveau des taux de crédit, dans la limite des taux usuraires (la loi a prévu des taux maximum, applicables par le prêteur, appelés taux de l’usure), sont fixés librement par les banques. Ces dernières sont tenues de communiquer dans leurs offres de crédit le Taux Effectif Global qui est calculé manière identique par toutes les banques.
Conditions financières Les conditions financières du crédit à court terme varient selon le niveau des taux d’intérêts sur le marché monétaire entre banques qui correspond à leur coût de refinancement .Les taux interbancaires évoluent en fonction des niveaux des taux directeurs de la Banque Centrale. A long terme, le cout du refinancement des banques est directement sous l’influence du niveau des taux du marché obligataire. Le taux du crédit est donc fonction du cout de l’argent pour la banque, du risque de l’opération financé et de la qualité de l’emprunteur.
Annuités Les annuités correspondent à l’amortissement financier (part du capital remboursé) et aux intérêts (proportionnels à la durée du crédit, à son montant et à son taux).
Garanties Les garanties varient assez fortement selon la nature du financement demande, du montant, de la durée et du client lui-même. Pour des projets de court terme et de montant limité, la banque exige rarement des garanties.
Frais de dossier L’étude du dossier engendre des frais qui, selon les types de crédit et de banques, peuvent être fixes ou proportionnels au montant du prêt. Il existe généralement un minimum de perception. Toutefois, certains types de crédit (par exemple le prêt à taux zéro) ne comportent pas de frais de dossier.
Coût du crédit Il se calcule en prenant en compte la totalité des paiements effectués à la banque (avec les intérêts et l’assurance) ainsi que les frais de dossier et les frais liés aux garanties.
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2. Typologie des crédits bancaires : Les types de crédits bancaires sont les crédits qui englobent les diverses activités de prêt d'argent par les banques commerciales :
A. Crédit Immobilier : Plusieurs crédits peuvent être cumulés. le Prêt à 0%, le Prêt d'Accession Sociale, le Prêt Conventionné, le Prêt Epargne Logement (PEL), le Prêt Tout Habitat, le Prêt Relais, le crédit revente, le Prêt 1% logement, les Prêts aux fonctionnaires, l'aide personnalisée au logement (APL), l'allocation logement (AL), et les subventions à l'amélioration de l'habitat.
B. Crédit de la consommation : Le crédit à la consommation est nécessaire et utile, puisqu’il finance 10 % de la consommation des ménages. Aujourd'hui, la plupart des achats d'équipement importants (voiture, électro-ménager, audiovisuel, etc.) sont réalisés à crédit. Le montant max. du crédit à la consommation est de 5.000 €.
C. Crédit Permanent "Revolving" : Crédit reconstituable permettant à un emprunteur de disposer librement d'une certaine somme d'argent. Le montant du crédit est fonction de vos revenus, des autres crédits contractés et de votre relation avec votre banquier... La durée est de 1 an renouvelable par tacite reconduction. Les remboursements sont à définir avec votre banquier.
D. Crédit Classique "Amortissable" : Crédit consenti aux particuliers pour l'achat d'objet ou de services ou pour un prêt étudiant.
E. Crédit de Location avec Option d'Achat "LOA" : Ouvert aux particuliers et aux entreprises il vous permet de louer un véhicule neuf sur une durée allant de 12 à 60 mois avec option d'achat pour un prix fixé au départ de l'opération.
F. Crédit-Bail : Le Crédit-bail est une formule souple de location assortie d'une option d'achat en fin de contrat qui vous permet de financer des équipements professionnels en contrepartie de loyers. Tous les matériels professionnels ainsi que les véhicules peuvent bénéficier de ce type de financement. Pendant la durée du contrat, la banque reste le propriétaire du bien. Vous remboursez des loyers qui sont facturés selon un plan financier fixé à la signature du contrat.
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En fin de contrat, le demandeur du prêt peut y devenir propriétaire des biens en réglant le montant de la valeur résiduelle fixée au démarrage du contrat.
G. Le crédit relais : Le prêt relais (Crédit immobilier): Faire coïncider vente et achat d'un bien immobilier est naturellement la meilleure solution. Mais la revente peut durer plus longtemps que prévu. Une solution : le crédit-relais qui permet de ne pas laisser s’échapper le nouveau logement convoité. Deux types de crédit-relais existent: 1. le crédit-relais "sec", consenti pour un ou deux ans. 2. Le crédit-relais, jumelé à un prêt long terme, plus avantageux. La durée du prêt varie de 1 à 2 ans. Son montant représente entre 60 et 80% de la valeur du bien, la banque vous demandant alors une estimation soit d'une agence soit d'un notaire pour évaluer la qualité et la valeur du bien.
II. Démarche d’analyse de la faisabilité d’un crédit : L’étude de démarche de crédit bancaire, commence dés l’entrée en relation avec les clients on analysant leur besoins de financement, dont l’établissement bancaire met l’accent sur un ensemble des informations d’identification de l’entreprise bancaire ainsi que, les techniques et les relations bancaires.
1. Les informations d’identification de l’entreprise bancaire : Il s’agit d’un ensemble des informations d’identification qui ont pour le but de classifier le dossier bancaire en évitant toute confusion, elles sont présentées en deux grands axes
A. Les informations bancaires : les informations bancaires
L’agence
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Les numéros de compte
La date d’entrée en relation
La cotation interne
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L’agence :l’unité opérationnelle qui est en rapport avec l’affaire, ainsi que son rattachement à une direction dont la compétence sera définie Les numéros de compte :les classifications peuvent faire présenter des critères de segmentation par catégories en distinguant les clients par rapport à leur taille et statut juridique La date d’entrée en relation :il est important de savoir si l’entreprise a établi une longue relation avec la banque afin d’étudier l’historique et les frais généraux de cette longue La cotation interne :qui peut être rappelée s’il y a lieu pour attirer immédiatement l’attention du décideur lorsque cette cotation reflète un risque élevé du client
B.
Les informations sur l’entreprise :
les informations sur l'entreprise
La raison sociale
L’appartenance à un groupe
L’adresse
L’objet social
La date de création
L’immatriculation au registre de commerce
La raison sociale :qui permet une identification conjointe avec le numéro de compte, la mention du capital social et de la forme juridique compléteront l’identification de la société .
Exemple :
AL BARID BANK BMCE
• La raison social: AL BARID BANK
• La raison social: Bnaque Marocaine du Commerce Extérieur
L’appartenance à un groupe :portée à la connaissance de tous les agents de la banque ,elle peut jouer un rôle déterminant en matière de suivi du risque ou de tarification des conditions pratiquées , en effet , une entreprise qui fait partie d’un groupe bénéficie d’un soutien plus important et s’expose donc à des risques de défaillance plus faibles
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Exemple : L’appartenance D'AL BARID BANK à un groupe
appartenance au Groupe Barid Al Maghrib
L’appartenance de BMCE à un groupe
appartenance au Groupe FinanceCom
L’adresse :l’utilité la plus immédiate est celle du siège social, complétée, si nécessaire par
les coordonnées des responsables financiers.
Exemple : AL BARID BANK
BMCE
Angle Bd Brahim Roudani & Bd Ghandi n°798 Bd. Ghandi, 20100
140, Avenue Hassan2. Casablanca
L’objet social :doit être clairement défini, car il constitue un élément de suivi régulier des informations concernant la relation, un changement brusque de l’objet peut être un signe de difficultés liées à la rentabilité de l’affaire et implique donc une nécessité d’investigation pour découvrir les motifs de ce changement La date de création :cette information est importante dans la mesure où elle peut donner des indications pertinentes sur la santé financière de l’entreprise. En effet, une entreprise plus ancienne est une entreprise qui a réussi à survivre et à faire face aux difficultés du marché, au contraire d’une entreprise qui vient d’être créée et dont l’avenir est incertain.
Exemple :
AL BARID BANK
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8 JUIN 2010
BMCE
1959
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L’immatriculation au registre de commerce :qui constitue un élément indispensable pour l’identification de l’entreprise
Exemple :
AL BARID BANK
BMCE
• Registre de commerce n°:214379 • Registre de commerce n°: 27129
2. Le personnel et les structures décisionnelles : Cette partie s'occupe essentiellement des éléments suivants :
A. Un bref historique de la société : Cette rubrique a pour objet de résumer succinctement les événements les plus marquants de la vie de l'entreprise, et d'induire par conséquent son profil de risque. l'évolution de la forme juridique et du contrôle du capital : Les changements de la forme juridique traduisent l'évolution du degré de séparation entre le patrimoine personnel des dirigeants et celui de la société, ainsi que l'évolution de la taille de l'affaire. En effet, chaque forme juridique a ses propres caractéristiques et peut se différencier des autres selon plusieurs critères de distinction. L'importance des capitaux engagés par les actionnaires, traduit un soutien de l'affaire en cas d'augmentation continue du capital, ce soutien peut s'avérer décisif dans des périodes de crise. les changements d'implantation : Les modalités de ces transferts doivent être mentionnées et commentées dans la mesure où elles peuvent avoir des influences considérables sur divers domaines : · une incidence possible en amont : qui peut être décisive quant à la qualité et la continuité des relations avec les fournisseurs. · une incidence possible en aval : qui peut déterminer l'impact sur les relations commerciales, le volume des stocks, la qualité des débouchées etc. · les modifications de l'objet social : Le concept de « métier » de l'entreprise est une composante significative pour l'appréciation de son risque, tout changement de l'objet social et donc un facteur à surveiller, surtout lorsqu'il est la traduction d'un redéploiement radical de ces activités.
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Exemple : Historique d’AL BARID BANK
Historique de BMCE
Al Barid Bank est une banque marocaine filiale du groupe Poste Maroc, la banque est opérationnelle depuis le 8 juin2010. Cette filiale de Poste Maroc, spécialisée dans les services financiers, devrait démarrer avec 4 millions de clients pour atteindre en 2013 quelque 6 millions de clients. Selon l'ex-directeur général de Poste Maroc,AnassHouir Alami, Al Barid Bank démarrera son activité avec 900 agences parmi les 1800 du réseau Poste Maroc. Il a aussi précisé, lors d'une interview avec le journal marocain L'Économiste1, que cette filiale ne sera -dans un premier temps- ni une banque d’entreprises, ni une banque de marché, mais uniquement une banque de particuliers qui collecte les dépôts et distribue les crédits
BMCE Bank (anciennement Banque marocaine du Commerce extérieur) est une banque commerciale marocaine filiale de l'assureur RMA Watanya ; c'est la troisième banque du pays en termes de résultat et produit net bancaire. En 2015, le nombre d'agences a dépassé 1230 agences dans 31 pays, dont 697 agences au Maroc et près de 560 agences en Afrique subsaharienne. Fondée en 1959 en tant que banque publique, la BMCE est la première banque marocaine à s’installer à l’étranger, en ouvrant une agence à Paris en 1972. Deux ans plus tard, elle s'introduit en bourse de Casablanca. En 1959, la banque est privatisée et devient filiale du groupe Finance Com ; une année plus tard, elle devient la première banque marocaine à être cotée à la bourse de Londres.En 1998, la banque crée BMCE Capital, une banque d’affaires et d’investissement
B. L'actionnariat : Les renseignements sur les principaux associés : Dans cette rubrique le banquier se concentrera surtout sur la moralité en affaires des dirigeants, plus que la relation entre la banque et l'entreprise exige une pleine confiance entre les parties, cette confiance sera naturellement mise à l'épreuve en cas de pratiques frauduleuses des dirigeants. Il est aussi important de mentionner tous les éléments qui permettront de prévoir un possible rupture de l'équilibre actuel entre les associés : maladie, retraite, divorce affectant les dirigeants et les associés un retrait de certains hommes clés sur lesquels repose la notoriété de l'affaire etc. la surface des associés : La surface des associés est constituée par leur patrimoine, en effet, l'existence dans le patrimoine des associés de biens à forte valeur de cession, est un atout en terme de renforcement potentiel des fonds propres, à condition que ces biens soient suffisamment liquides, et que la volonté d'engagement des associés existe effectivement.
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C. L'organisation : L'organigramme fonctionnel : L'organigramme donnera des informations sur de possibles incohérences et fragilités au niveau de l'organisation de l'entreprise en question. La répartition des responsabilités : Afin de compléter la lecture de l'organigramme, il sera utile aux banquiers d'avoir des informations précises sur le degré de centralisation des pouvoirs, du système de délégations, de la cohérence des équipes de direction etc.
D. Les capacités humaines : Cette étude permettra de déceler certaines difficultés pouvant affecter la structure de l'emploi, et qui peuvent avoir comme source un climat social tendu, ou une politique de personnel et de formation inadaptée. Le climat social : Sa prise en compte sera déterminante pour savoir les efforts qui peuvent être fournis par le personnel en période de crise. Le degré de fidélité des cadres dirigeants qui occupent les postes clés, et des agents exerçant des fonctions importantes au sein de l'entreprise doit être spécialement prise en considération. La politique du personnel : Elle à surtout l'utilité d'appréciation du degré de fidélité du personnel, en analysant la politique de rémunération est de motivation exercée par la direction. La formation : La connaissance de la politique de formation donnera des indications sur le degré de fidélité du personnel, et de la qualité des produits qui a une forte corrélation avec la formation des salariés.
3. Les relations bancaires : D’une façon générale, nous définissons ici une relation de crédit entre une banque et une firme comme une répétition dans le temps d’offres et de demandes de crédit émanant respectivement de la banque et de la firme pour le financement des projets d’investissement successifs de cette dernière Il est important de souligner que c’est la répétition dans le temps des relations de crédit entre une banque et un emprunteur qui donne naissance à la relation de long terme entre les deux agents, dont la banque essaiera de déterminer sa position concurrentielle à travers les mouvements d'affaires que les clients leur confient, ainsi, l'attribution de conditions trop favorables afin de fidéliser les clients peut pousser la banque a courir des risques importants.
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Les banques peuvent réaliser un certain nombre d’actions pour leur clientèle en offrant les meilleurs taux d’intérêts ou encore en réduisant les frais de gestion. Mais avant de mettre en œuvre toutes ces politiques spécifiques, il est nécessaire de prendre du recul pour comprendre exactement les vraies attentes du client. Une bonne expérience client signifie que le client a vu ses besoins satisfaits avec un minimum d’efforts déployés. La relation client repose également sur la confiance, qui doit se construire au fur et à mesure des échanges et des transactions. Il s’agit principalement d’activités ayant trait à :
l’accueil,
la connaissance du client,
l’information du client,
le conseil,
la formalisation de la vente,
le suivi de la relation.
III. Les risques des crédits bancaires : 1. Définition : Le risque de crédit est le risque qu'un emprunteur ne rembourse pas tout ou une partie de son crédit aux échéances prévues par le contrat signé entre lui et l'organisme préteur (généralement une banque). La maitrise du risque de crédit est au cœur du métier du banquier car il détermine la rentabilité des opérations effectuées. Si l'établissement financier sous-évalue ce risque, le montant prêté et les intérêts dus ne seront pas perçus et viendront s'inscrire en perte. L'évaluation du risque de crédit passe par une bonne connaissance du client et, si c'est une entreprise, par une bonne évaluation de son projet et du secteur dans laquelle elle exerce son activité. La banque s'appuie pour son évaluation du risque de crédit sur son expérience et éventuellement sur des outils statistiques (scores ou systèmes experts). Pour une opération donnée le risque de crédit peut être minoré par la prise de garanties (cautions d'une personne ou d'une société de cautionnement ; suretés réelles comme des hypothèques...) mais également en incorporant dans le taux d’intérêt une marge dont la valeur dépend du niveau de risque. Lorsque l'opération concerne une grande entreprise la banque peut également réduire ce risque en limitant sa participation à hauteur d'une partie de la somme empruntée grâce à la mise en place d'un pool bancaire. Le risque de crédit est le risque que le débiteur ne réponde pas à son obligation initiale qui est de rembourser un crédit. En fait, dès que le client rend son compte débiteur, la banque est appelée à supporter un risque de crédit. Ce qui né du fait que la banque collecte des fonds auprès du public qu'elle doit être en mesure de restituer en tout temps ou selon les conditions de retrait fixées. Puisque les banques ne sont pas à l'abri des fluctuations économiques, elles doivent jauger les demandes de crédit avec minutie pour minimiser le risque de crédit.
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2. La Typologie des risques de crédit : A. Le risque de crédit : Le crédit est une opération qui consiste pour un prêteur ou un créancier à mettre à disposition d'un emprunteur ou débiteur, une certaine somme d'argent moyennant un engagement de remboursement à une date déterminée à l'avance. Le risque de crédit est le risque que ce débiteur ou emprunteur fasse défaut ou que sa situation économique se dégrade au point de dévaluer la créance que l'établissement bancaire détient sur lui. Très prosaïquement, il existe donc un risque pour la banque dès lors qu'elle se met en situation d'attendre une entrée de fonds de la part d'un client ou d'une contrepartie de marché. La banque doit faire face à tout type de risque de faillite pour les sociétés ou d'insolvabilité pour les particuliers et professionnels. Elle se doit par conséquent de les connaître, les identifier le moment venu de la manière la plus rapide possible, et les anticiper au maximum. Le cas échéant, il convient également de sortir du crédit avec un minimum de pertes. Le risque de crédit pour une banque est de très loin le plus important puisqu'il représente 75 à 85% du risque chez les établissements bancaires. Le provisionnement, plus communément appelé « coût du risque », coûte cher aux banques en termes de bénéfices. Paradoxalement, la gestion du risque de crédit, dont les procédures de gestion sont classiques et bien connues, est sans doute celle qui est appelée à évoluer le plus aujourd'hui. De multiples facteurs concourent à cette évolution. En premier lieu, les mesures du risque de crédit sur des portefeuilles de prêts ont considérablement progressé. Les modèles d'analyse de crédit sont nombreux et commencent à être mis en application par les banques notamment grâce à une gestion informatique et automatisée plus performante (calcul de scores, notations etc......). Cependant, nous verrons que le facteur humain de l'analyse de ce risque reste toujours un élément clé. Ensuite, l'environnement bancaire en très forte évolution ces deux dernières décennies influence beaucoup ce risque qui a tendance à évoluer en s'intensifiant. C'est pourquoi l'appréhension de ce risque par les banques est un enjeu important.
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B. Le risque de marché : C’est le risque de perte qui peut résulter des fluctuations des prix des instruments financiers qui composent un portefeuille. Le risque peut porter sur le cours des actions, les taux d'intérêts, les taux de change, les cours de matières premières, etc… Par extension, c'est le risque des activités économiques directement ou indirectement liées à un tel marché (par exemple un exportateur est soumis aux taux de change, un constructeur automobile au prix de l'acier…) Il est dû à l'évolution de l'ensemble de l'économie, de la fiscalité, des taux d'intérêt, de l'inflation, et aussi du sentiment des investisseurs vis-à-vis des évolutions futures… Il affecte plus ou moins tous les titres financiers. Dans la théorie moderne du portefeuille, ce risque est généralement mesuré par la volatilité du marché, une donnée statistique, laquelle ne peut toutefois totalement traduire toutes les incertitudes propres aux marchés et encore moins à l'économie en général. Pour un actif donné, le risque de cet actif se compose d'un risque intrinsèque et du risque du marché. Le risque de marché est exprimé par la prime de risque pour le marché en général et par le coefficient bêta pour l'évolution des cours d'un actif en particulier par rapport au marché.
C. Le risque de contrepartie : c'est le risque que la partie avec laquelle un contrat a été conclu ne tienne pas ses engagements (livraison, paiement, remboursement,.). Pour une banque, c'est le risque que ses clients soient dans l'incapacité de rembourser leurs emprunts, ou qu'une autre banque avec laquelle elle a des opérations en cours (correspondant bancaire) sur le marché interbancaire soit défaillante.
D. Le risque de taux : c'est le risque des prêts-emprunts. C'est le risque que les taux de crédit évoluent défavorablement. Ainsi, un emprunteur à taux variable subit un risque de taux lorsque les taux augmentent car il doit payer plus cher. À l'inverse, un prêteur subit un risque lorsque les taux baissent car il perd des revenus. Pour une banque, c'est le risque que l'évolution des taux du marché conduise à un coût de rémunération des dépôts supérieur aux gains générés par les intérêts des prêts accordés.
E. Le risque de liquidité : Le risque de liquidité, ou plus précisément d'absence de liquidité donc d'illiquidité, est le fait pour une banque de ne pouvoir faire face à ses engagements par l'impossibilité de ce procurer les fonds dont elle a besoin. La défaillance due à l'illiquidité, plus qu'une cause, est un effet. Elle est souvent la conséquence de l'appréciation que portent le marché et les déposants sur la capacité de l'établissement à rembourser les dépôts qui lui ont été confiés. Cette appréciation peut être objective mais aussi parfois subjective. Un autre aspect du risque de liquidité est celui de ne pas pouvoir trouver, à un instant donné, des instruments financiers destinés à couvrir une position, ou de devoir les acheter ou les vendre à un prix anormal, du fait de l'insuffisance ou de l'absence de liquidité sur le marché.
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F. Le risque opérationnel : Le risque opérationnel peut être défini comme le risque de perte liée à des processus opérationnels, des personnes ou des systèmes inadéquats ou défaillants ou à des événements externes. Par exemple, l'utilisation de l'informatique fait courir des risques supplémentaires aux établissements de crédit :
Perte de données et de programmes en cas de dispositifs de sécurité inadéquats, Défaillances de l'équipement ou des systèmes et des procédures de sauvegarde et de récupération des données ; Informations de gestion erronées résultant de procédures imparfaites de développement de systèmes ; Absence d'installations de remplacement compatibles dans le cas d'interruptions prolongées de fonctionnement des équipements. De telles pertes et interruptions peuvent entraîner de graves difficultés pour un établissement. Le danger que ses décisions soient fondées sur des informations non fiables ou trompeuses produites par des systèmes d'information mal conçus ou insuffisamment contrôlés est vraisemblablement plus grave. Ce risque n'était, pendant longtemps, pas ou peu pris en compte par les banques dans la gestion de leurs risques. Des études ont cependant montré que le risque opérationnel était une source non négligeable de pertes pour les banques. C'est pourquoi ce risque est désormais pris en compte dans le nouveau ratio de solvabilité Mac Donough pour une meilleure appréhension de tous les risques bancaires.
G. Le risque de solvabilité : Si le risque de contrepartie désigne le risque de dégradation de la solvabilité des contreparties et non pas de l’établissement prêteur, le risque de solvabilité se manifeste pour un établissement à travers l’absence de fonds propres suffisants pour absorber des pertes éventuelles. Ce risque résulte du montant des fonds propres disponibles d’une part, et des risques encourus d’autre part. La réglementation prudentielle fixe des seuils minimaux de fonds propres en fonction des risques auxquels les établissements sont exposés.
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H. Le risque stratégique : La stratégie adoptée par un établissement de crédit dans différents domaines engage des ressources toujours signification. A titre d'exemple ces stratégies peuvent être : la pénétration d'un marché, le lancement de nouvelles activités, le refonte du système d'information, une croissance externe par fusion ou acquisition. Un échec peut s'avérer lourd de conséquence car les ressources engagées deviennent sans valeur et la perte de substance signification.
3. Les facteurs déterminants du risque de crédit : Le risque de défaut d'une entreprise est très difficile à cerner en totalité, compte tenu du nombre élevé de paramètres desquels il dépend. Ces facteurs peuvent être internes à l'entreprise comme ils peuvent faire partie de son environnement externe. Les facteurs liés à l'entreprise elle-même : Ce sont les paramètres propres à chaque entreprise, qui donnent des indications sur la probabilité de défaillance pendant la durée de crédit, plusieurs facteurs entrent en jeu pour déterminer le degré de risque, ces facteurs sont liés à la gestion, au profil des dirigeants, aux procédés de fabrication, à la qualité des produits, à l'équilibre financier, etc. Les facteurs liés à l'environnement de l'entreprise : Ces paramètres sont les plus difficiles à cerner et à prévoir, ils sont liés à des facteurs externes à l'entreprise et qui peuvent influencer négativement la bonne marche de ces activités. En effet, un secteur dont les barrières à l'entrée (barrières administratives, investissements lourds, technologie avancée etc.) ne sont pas suffisantes pour empêcher d'éventuels nouveaux entrants d'apparaître sur le marché est un secteur risqué. Les relations en amont de l'entreprise donne des indications sur une éventuelle hausse des prix, la dégradation de la qualité des produits fournis, ou même une rupture de stock causée par un pouvoir de négociation des fournisseurs trop important, vu leur nombre réduit, ou leur taille importante. Les relations en aval de l'affaire sont aussi à prendre en considération, notamment le pouvoir de négociation des clients qui sera un facteur déterminant des prix pratiqués, des délais de paiement, et des conditions de vente de façon générale qui peuvent influencer négativement la rentabilité de l'entreprise. Il est aussi pertinent d'étudier la taille de la clientèle de l'entreprise afin d'évaluer sa solvabilité et la qualité du portefeuille de ces créances. Ainsi une entreprise qui contracte une assurance sur ses clients s'avère beaucoup moins risquée qu'une entreprise qui n'a aucune sûreté sur ses créances. Il est nécessaire d'étudier tous les facteurs externes qui pourront avoir une influence directe ou indirecte sur la rentabilité afin de déterminer le degré de risque lié à ces facteurs, et de tenter de se prémunir contre ces risques par des mesures plus sévères au niveau des garanties demandées, et par la réduction des lignes de crédit.
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4. Principales catégories du risque de crédit : Les opérations de crédit comportent plusieurs formes de risque : les risques liés aux relations des banques avec les entreprises clientes et les particuliers, et les risques inhérents à la politique commerciale des banques.
A. Les risques liés aux relations bancaires entreprises : La relation entre la banque et ses clients peut dégénérer négativement dans les cas où le débiteur ne peut faire face à ces obligations dans les délais prévus (risque d'immobilisation des fonds prêtés) ou lorsqu'ils refusent ou ne peut effectuer le remboursement (risque de non-paiement). Les conséquences entraînées par ses risques peuvent être graves, « le simple retard dans un remboursement peut être préjudiciable pour un établissement qui travaille avec des fonds empruntés, car comme tout commerçant ou industriel, il doit faire face de son côté, à ses propres échéances et, compter sur les rentrées nécessaires à l'équilibre de sa trésorerie ». La réalisation de ces différents risques peut-être une conséquence de la conjoncture (risque général), de l'activité du client (risque professionnel), ou de la situation est la personnalité de celui-ci (risque particulier). Le risque général : Causé par la conjoncture politique, économique, sociale ou par des événements naturels graves, il est difficile à prévoir. Les crises politiques peuvent entraîner des crises économiques comme les suspensions de paiement, les suspensions de fourniture de matières de produits etc., les crises économiques peuvent provoquer l'asphyxie des entreprises financièrement fragiles par le ralentissement des échanges ; les troubles sociaux peuvent causer la paralysie de l'activité économique globale ou particulière à certains secteurs où entreprises, des événements naturels graves peuvent aussi frapper durement l'économie d'une ou plusieurs régions (tremblements de terre, inondations, sécheresse etc.) Le risque professionnel : Lié à l'activité de la clientèle, il peut apparaître lors des modifications brusques affectant les caractéristiques d'un secteur donné, par exemple les découvertes et les révolutions des techniques ou des procédés de production, la fermeture de marchés extérieurs, ou les variations importantes dans les prix mondiaux, dans les cours des devises, dans la fourniture des matières premières, des produits finis etc.
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Le risque particulier : Lié à l'activité de chaque entreprise à part, ce risque est fonction de la personnalité des dirigeants (leur expérience, leur moralité, leur surface, etc.), de la structure financière de l'affaire (structure d'endettement, suffisance du fonds de roulement, la rentabilité de l'affaire etc.), de l'activité commerciale (dynamisme des ventes, rotation des sortes, les délais accordés à la clientèle, etc.), de l'adaptation de l'entreprise aux contraintes économiques : l'évolution des techniques, investissements, amélioration des procédures etc.
B. Les risques résultants de la politique commerciale des banques : Ce sont tous les risques liés à la concurrence bancaire et à l'importance de la distribution des crédits par une banque. Les risques liés à la concurrence bancaire : Ce sont des risques courus par la banque en ayant pour objectif de faire face à une concurrence qui offre de meilleures conditions de crédit, cette concurrence peut devenir préjudiciable non seulement à la banque qui octroie le crédit mais aussi au client lui-même en lui causant de graves difficultés de remboursement. Les risques liés à la distribution du crédit : En recherchant l'accroissement du volume de ses concours avec ses possibilités de trésorerie, et l'obtention du maximum de profit, la banque peut, avec une mauvaise prévision dans l'évolution de la distribution des crédits, engendrer un déficit commercial (risque commercial) ou provoquer la pénalisation de la banque par les autorités monétaires (risque de pénalisation).
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2éme partie : Gestion et analyse du risque de crédit
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I. La gestion du risque de crédit: 1. Introduction Les banques exercent plusieurs métiers forts différents. Banque commercial domestique et internationale de crédit et dépôt des entreprises et des particuliers banque de marche le facteur commun à toutes ces activités est le risque de manières simplifiée la banque est constituée d'hommes et de capitaux et la prise de risque se traduit par des gains et de pertes dont la différence doit permettre la rémunération des uns et des autres Les banques se sont dotées dès l'origine de règles de gestion de ces risques destinées à garantir leur sécurité et leur pérennité Dans tous les pays, les autorités monétaires ont cherché de leur cote, depuis longtemps à imposer des contraintes fortes à l'activité bancaire pour assurer la sécurité des différentes places soumises à leur contrôle respectif.
A. La perception du risque par les banques Marocaines Le système bancaire marocain demeure encore dominé par le poids de la banque de détail, et de ce fait la perception du risque par le banquier marocain se focalise plus sur la prévention et la gestion du risque crédit .En effet, le risque crédit est au cœur de l’activité des banques marocaines. Les charges de recouvrement des créances en souffrance, ainsi que les créances passées en perte représentent des coûts énormes pour plusieurs organismes bancaires. Le moyen le plus efficace de limiter ces coûts consiste à identifier, par anticipation, les créances présentant une probabilité de défaillance, puis entreprendre les actions permettant d’éviter que cela ne survienne (refus ou limitation du crédit, demande de garanties…). La gestion des risques est un processus qui concerne toutes les fonctions d’une banque dont les objectifs globaux sont : Une compréhension et une évaluation appropriées des risques, qui doivent correspondre au profil de risque recherché par la Banque. Une adéquation entre les fonds propres et le profil des risques courus. Une optimisation des rendements par rapport aux risques pris. Ainsi, la perception de la notion du risque par la banque marocaine se base sur les 8 principes suivants :
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La banque prend des risques de crédit et des risques de marché dans le but de générer une plus-value. La banque cherche à minimiser son exposition aux risques opérationnels. Toute prise de risque s’inscrit clairement dans l’exercice des métiers de la banque. La banque s’assure de la transparence des risques pris .Elle n’engage une transaction que lorsqu’elle sait gérer les risques qui en découlent. La gestion des risques de la banque considère, de façon cohérente, l’ensemble des sources de risque et surveille leur impact potentiel. La banque applique dans la gestion des risques des définitions, des fondements méthodologiques et des principes organisationnels uniformes. Elle améliore de façon continue sa gestion des risques. Le niveau maximal de prise de risque doit être en adéquation avec les fonds propres disponibles, en tenant compte de l’ensemble des risques auxquels la banque est exposée, et en allant au-delà des exigences strictement réglementaires. D’autre part dans pratiquement toutes les banques marocaines les risques sont analysés et gérés en fonction de leur impact potentiel. Trois types d’impact sont distingués : L’impact financier :c’est-à-dire la logique de la performance, selon laquelle l’approche risque doit être abordée par la banque sans pour autant négliger l’essence de sa mission qui consiste à réaliser des bénéfices en vue de rémunérer valablement le capital. Donc toute gestion de risque doit prendre en compte l’impact sur le bénéfice net, sur la valeur des fonds propres et/ou sur le cours de l’action. L’impact régulateur : consiste à concilier l’impact précédent avec la contrainte de se conformer aux exigences réglementaires imposées par les autorités de tutelle, en prenant en compte les spécificités d’un environnement socio-économique très particulier tant en ce qui concerne le niveau de la culture financière de la population, que la réalité de l’entreprise nationale. L’impact sur la réputation : Une politique de gestion de risque trop rigoureuse peu ternir l’image commerciale de la banque auprès de sa clientèle, et ses partenaires extérieurs. Aussi, toute politique de gestion de risque doit-elle intégrer la dimension de notoriété de la banque.
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B. Les Moyens de couverture des Risques de Crédit : Il existe plusieurs moyens pour limiter les risques de crédit bancaire, ces moyens variaient en fonction des suggestions des différents acteurs, a titre d’exemple on a 4 moyens pour limiter les risques de Crédit Bancaire :
La diversification du portefeuille de Crédit Les études approfondies du futur débiteur La Surveillance constante de la solvabilité La prise de garanties
La diversification du portefeuille de crédit La banque peut et doit diversifier ses crédits. En effet, il est périlleux pour une banque de concentrer ces crédit sur quelques gros Bénéficiaires. Plus les crédits sont répartis entre un grand nombre de bénéficiaires et d’émetteurs, plus la probabilité de non remboursement est faible. C’est la division des risques qui constitue l’un des fondements de la fonction d’intermédiaire financier. De même, le financement exclusif d’un seul secteur de l’activité économique et/ou une zone géographique expose la banque à des difficultés élevées en cas de récession du secteur ou de la zone.
Surveillance et contrôle du futur débiteur La banque réduira les risques du crédit en décidant de n’octroyer des prêts qu’aux personnes présentant un faible risque de défaillance. La banque doit vérifier que le montant des remboursements et intérêts demandés est en correspondance avec les revenus actuels et futur du débiteur. Elle doit également s’assurer que le client a le réel désir d’honorer ses engagements. Pour cela, elle peut consulter les fichiers d’’incidents de paiement et de remboursement des confrères ou de la banque centrale. La banque a également la possibilité de sélectionner ses clients à partir de leur situation familiale, de leur niveau de revenu et de tous autres éléments servant à différencier les clients défaillants de non défaillants. La décision d’octroyer ou non un crédit à une entreprise est prise après des études de conjoncture du secteur économique et examen de sa situation financière
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La surveillance constante de la solvabilité La soudabilité est une chose qu’il faut surveiller continuellement. Il y a des personnes solvables à un moment donné et qui ne le sont plus ensuite. Cette solvabilité se rattache souvent à la notion du patrimoine. Elle peut dépendre aussi des sûretés stipulées. En effet, faute de sûreté particulière, c’est l’ensemble du patrimoine du débiteur qui constituera sa garantie. Le créancier prudent ne dormira tranquille que si biens de son débiteur sont disponibles, faciles à saisir. Il comparera les disponibilités avec les exigibilités pour savoir si d’autres créances ne mettent pas son débiteur en difficulté. Il sait enfin que certains biens comme le fonds de commerce sont susceptible de s’évanouir d’euxmêmes si le débiteur relâche ses efforts.
La prise de garanties Pour améliorer la sécurité de ces engagements, et surtout pour se couvrir du risque de non remboursement, il faut que le banquier prenne des garanties soit des garanties réelles soit garanties personnelles :
Garanties réelles :ce genre de garantie est juridiquement appelé « cautionnement réel ». la garantie réelle est un engagement qu’une entreprise met à la disposition de sa banque sous forme d’un bien mobilier ou immobilier.
Garanties personnelles : appelés aussi « sûretés personnelles », elles consistent en l’engagement d’une personne de répondre de l’obligation du débiteur principal en cas de défaillance de celui-ci ou à première demande du bénéficiaire de la dette.
2. La gestion stratégique du risque de crédit La gestion stratégique du crédit fait appel aux choix faits par l'institution en ce qui concerne le contexte de travail et la clientèle qu'elle se propose de servir quel est le profil risque des clients et des différents services financiers de crédit utilisés! L'analyse et la gestion stratégique du risque consistent à définir les axes de développement principaux de l'IMF sur ses marchés actuels ou à venir. Elle constitue une démarche de positionnement pour laquelle le risque relatif à chaque client et à chaque segment de la clientèle doit être analysé et maitriser.
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A. Gestion opérationnelle La gestion opérationnelle du risque de crédit est la résultante des orientations stratégiques arrêtées par la direction d'une institution, en termes d'actions concrètes Elle consiste à définir et à mettre en œuvre des outils de gestion du risque appropriés aux choix stratégique faits et en cohérence avec la politique de maitriser des risques
B. Gestion curative Elle consiste l'ensemble des dispositions ou de dispositifs mis de dispositifs mis en place par l'IMF par la récupération du crédit Trois piliers sont nécessaires pour qu'une action de recouvrement soit efficace:
La réactivité dans le déclenchement des actions
La continuité dans les actions
La progressivité dans les différentes actions
3. Gestion des fonds propres bancaires : Dans le secteur bancaire, le concept de « fonds propres » joue un rôle essentiel et conditionne la mesure de la performance et la représentation de la valeur. Mais de quels fonds propres s’agit-il ? Les banques utilisent différentes notions de fonds propres (comptables, prudentiels, normatifs, en valeur de marché, etc.) et le concept est loin d’être homogène. Cette chronique vise à rappeler pourquoi les fonds propres occupent une place centrale dans le secteur bancaire, les difficultés pour faire « cohabiter » ces différentes définitions et l’absence de véritable cadre alternatif. Tout d’abord, la notion de fonds propres est fondamentale dans le secteur bancaire, parce que la banque est un secteur régulé, et que c’est principalement par des contraintes de fonds propres que s’est exercée la pression du régulateur. À l’origine, en imposant une norme de fonds propres « prudentiels », le régulateur avait deux objectifs majeurs : a) les banques devaient générer une croissance rentable (dégager de manière récurrente des fonds propres), sous peine de ne plus pouvoir continuer à se développer ; b) les fonds propres devaient permettre d’absorber des pertes exceptionnelles et permettre aux banques de résister à des crises. Déterminée à partir des fonds propres comptables, la notion de fonds propres prudentiels a été précisée et a évolué en fonction des changements réglementaires. Dans le cadre de Bâle III, le niveau nécessaire de fonds propres a été renforcé, imposant aux banques de réduire le total de bilan ou encore d’augmenter le capital.
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Depuis trois décennies, les banques ont organisé leur système de gestion des risques et de décision pour faire face aux contraintes réglementaires. Elles définissent des fonds propres « normatifs », qui sont utilisés pour mesurer la rentabilité des différentes unités de gestion et des opérations au sens large. Ces fonds propres normatifs ne sont ni les fonds propres comptables ni les fonds propres prudentiels, mais sont définis et affectés de manière « normative » (ou « analytique ») à une activité pour en évaluer la performance. COMMENT LES BANQUES CONSTITUENT ET GÈRENT LEURS FONDS PROPRES ? On pourrait penser que les banques appliquent une stratégie dynamique, en optimisant le niveau des fonds propres à constituer. C’est-à-dire en ajoutant des fonds propres lorsqu’elles octroient de nouveaux prêts, tout en les réduisant lors des remboursements. Leur but étant de ne pas disposer de trop de fonds propres pour ne pas trop peser sur leur rentabilité. En réalité, l’approche est bien différente et convient de distinguer la partie constitution de la partie gestion.
La constitution des fonds propres Les banques souhaitant se constituer un montant de fonds propres supplémentaires disposent de plusieurs mécanismes :
A. Mise en Réserve : Conservation de la totalité ou d’une partie des bénéfices (dividendes non distribués).
B. Cession d’actifs : En cédant des actifs comme des filiales, participations, ceci a pour effet de réduire la taille du bilan.
Le montant des fonds propres reste
inchangé, mais étant donné que la
taille du bilan
diminue, la part des fonds propres dans le bilan augmente mécaniquement
C. Augmentation de capital (émission d’actifs) : Cette solution n’est jamais privilégiée car elle réduit la rentabilité des banques. Le régulateur, qui a un
droit de regard, peut obliger une banque
à procéder à une augmentation de
considère que les fonds propres sont insuffisants par rapport aux engagements.
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capital s’il
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D. Apport de capital et de titres hybrides : Certains produits financiers sont acceptés dans le calcul des fonds propres, comme les titres de dettes non remboursables ou les obligations convertibles en actions. Les actionnaires peuvent également si nécessaire apporter eux-mêmes du capital.
E. La gestion des fonds propres Si la banque a constitué assez de fonds propres, elle se contentera de suivre l’évolution du montant à conserver. La méthode la plus simple est de se constituer une marge de fonds propres supplémentaire en début d’année, ce qui en facilitera la gestion tout au long de l’année. Les banques préfèrent toujours mettre un peu plus de fonds propres de côté afin de bénéficier d’une plus grande flexibilité (cette marge représente un coût important et varie en fonction des banques, mais on peut estimer que 2% des fonds propres immobilisés peuvent répondre à ce besoin de flexibilité).Pour gérer leurs fonds propres, les banques sont limitées dans leurs possibilités. C’est pourquoi, elles préfèrent jouer sur leurs niveaux de crédit et marché opérationnel afin de réduire le montant des fonds propres à immobiliser. En début d’année, des objectifs de rentabilité et des enveloppes de crédit et de marché sont attribués aux différents pôles et sous-pôles d’activités. Tout au long de l’année, les banques vont suivre l’évolution de leur bilan de manière mensuelle et trimestrielle à travers l’évolution de leurs encours, du crédit global et de leur rentabilité. Ainsi elles pourront procéder à des ajustements.
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II. L’analyse du risque de crédit au sein de la filière risque d’une banque Le risque est présent dans toutes les activités de l'économie, selon l'activité il est tantôt important, tantôt il peut être négligé en effet, si dans l'activité concentrée elle a des effets néfastes notamment ici (activité bancaire Alors il faut réfléchir sur une définition et son évaluation Dans ce chapitre, nous allons dans une première section définir le risque de crédit également nous allons voir la relation qu'il Ya entre le risque de crédit et d'autres risques principaux dans l'activité bancaire que sont le risque de marché et le risque de liquidité.
1. Définition des risques de crédit Le risque de crédit est défini comme étant:
Le risque résultant de l'incertitude qu'à la possibilité ou la volonté des contreparties ou des clients de remplir leurs obligations très prosaïquement, il existe donc un risque pour la banque dès lors qu'elle se met en situation d'attendre un entrée de fonds de la part d'un client ou d'une contrepartie de marché
Le risque de crédit est le risque que le débiteur ne réponde pas à son obligation initiale qui est de rembourser un crédit fait dès que le client rend son compte débiteur, la banque est appelée à supporter un risque de crédit ,ce qui né du fait que la banque collecte des fonds auprès du public qu'elle doit être en mesure de restituer en tout temps ou selon les conditions de retrait fixées, puisque les banques ne sont pas à l'abri des fluctuations économiques, elles doivent jauger les demandes de crédit avec minutie pour minimiser le risque de crédit
Il faut noter que dans les affaires de crédit les banques sont tenues de respecter «la règle d'or des banques". Cette règle dite 'principe de l'adossement' stipule que les banques financent les prêts à court avec des fonds à court terme et les prêts à long terme avec des passifs à long terme. Des lors que la banque dans ces transactions avec la clientèle ne prend pas en compte cette règle elle doit faire à des risques notamment le risque de crédit qui se présente sous diverses forme.
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A. Le rôle du responsable de la filière «risques» -
Chaque établissement désigne un responsable de la filière «risques» dont elle considère qu’il
possède l’expérience et les compétences nécessaires compte tenu de la nature et la complexité des opérations traitées par l’établissement. Lorsque la taille de l’établissement ne justifie pas de confier à une personne dédiée la responsabilité de la filière « risques » celle-ci peut être assurée par le responsable du contrôle interne selon le rattachement déjà existant. Dans le cadre d’un groupe, un responsable est désigné pour l’ensemble du groupe
-
Il doit être directement rattaché à l’organe exécutif. L’organe délibérant ou, le cas échéant,
le comité spécialisé, ont la possibilité de l’entendre directement. Il doit être indépendant et n’est pas impliqué dans les activités commerciales, financières ou comptables. Il agit cependant en coopération avec les unités en charge de ces activités et a accès aux informations nécessaires à l’accomplissement de sa mission -
Il joue un rôle essentiel dans le processus de prise de décision en matière de prise de risque.
Il est aussi consulté sur les décisions de développement et les processus d’élaboration budgétaire, de planification et, plus généralement, de la définition de la stratégie de l’entreprise. Le rôle du responsable de la filière « risques » doit intégrer les fonctions de conseil, de contrôle et de surveillance des risques décrites ci-après: Analyser et informer l’organe exécutif sur les risques encourus par l’établissement, avoir pour ce faire une vision aussi exhaustive, transversale et prospective que possible de ces risques, notamment par une approche à la fois quantitative et qualitative ; identifier les risques émergents, ceux liés au développement des nouveaux produits, les concentrations et autres développements adverses Participer à la mise en œuvre de politiques, procédures, systèmes de mesure, d’analyse et de suivi des risques Veiller à ce que les risques encourus par l’entreprise ainsi que ses activités soient cohérents avec les objectifs fixés, la politique de l’entreprise et les dispositions réglementaires relatives à la gestion des risques Évaluer et contrôler le niveau du risque à l’échelle du groupe Alerter les responsables des services opérationnels, les responsables des autres services de contrôle, l’organe exécutif de toute situation susceptible d’avoir des répercussions significatives sur la gestion des risques ou d’être en contradiction avec les objectifs généraux ou la politique de risques de l’établissement ou avec les dispositions réglementaires.
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B. Les phases de Processus de la filière risque crédit : -
Phase 1 : entré en relation, demande de crédit
-
Phase 2 : L'analyse du crédit et évaluation des risques
-
Phase 3 : La décision
-
Phase 4 : Le suivi du crédit
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Phase 5 : La sortie du crédit
2. Méthodes d'analyse des risques de crédit : Nous allons voir dans cette partie les différentes étapes de la filière risque permettant en principe de limiter le risque de crédit sur l'ensemble du portefeuille d'une banque ainsi que la démarche idéal de gestion bancaire.
A. L’entrée en relation : L'entrée en relation est extrêmement importante. Pour différentes raisons que nous allons voir, il se peut qu'une demande de crédit ne soit pas possible ou fasse l'objet d'une plus grande attention dès la prise de contact. Ce travail est effectué par le chargé d'affaire entreprise ou le chargé de clientèle pour les particuliers. L'examen initial de tout client demandant un crédit implique de respecter quelques principes généraux assez identiques dans toutes les banques. Examen du profil du client : toutes les entrées en relation ne sont pas possibles car elles présentent par nature de risque
Les entreprises en création : Par ailleurs, les établissements de crédit se montrent très sélectifs pour les concours sollicités par des entreprises en création. Les critères de compétence ou de notoriété des dirigeants sont particulièrement déterminants en sus des équilibres financiers qui devront nécessairement être toujours respectés. Le chargé d'affaires aura l'obligation dès le départ d'obtenir les informations spécifiques à ce type de client plus risqué.
Le secteur d'activité :Il peut exister des dispositions particulières concernent certains secteurs d'activités plus sensibles. En effet, outre les règles de vigilance s'appliquant aux entreprises en création, ou dont la cotation est dégradée, certains secteurs font l'objet d'une surveillance particulière.
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Actuellement, les secteurs qui présentent aux yeux de la profession bancaire un risque accru sont : · Les entreprises de promotion immobilière, · Les entreprises de bâtiment et de travaux publics. · Les entreprises de transport. · L'hôtellerie ou plus globalement les cafés, hôtels, restaurants. · Les services (agences immobilières, conseils en informatique, centres sportifs ou de Loisirs). · Les discothèques.
La notion de groupe de société : L'examen initial de tout client demandant un crédit implique de respecter quelques principes généraux parmi lesquels il faut citer la notion de groupe. Le risque sur la clientèle doit être appréhendé selon une notion de groupe conformément à la définition édictée dans le règlement du Comité de la Réglementation Bancaire. Le risque de contagion entre sociétés du même groupe peut être en effet important et dangereux pour la banque. Ainsi, le principe de contagion implique, lorsqu'un risque est avéré, de l'étendre à l'ensemble des associés.
La clientèle particulière : Les risques sur la clientèle particulière sont quand même d'une importance moins conséquente pour la banque que pour le secteur des entreprises, ne serait-ce que par les montants en jeu. Un client ne représente à lui seul qu'une part infime des crédits octroyés sur tout le secteur. L'impact d'une défaillance sur la banque est réparti sur des dizaines de milliers de clients particuliers que peuvent compter les grandes banques. Le risque est, par contre, important s'il se réalise globalement souvent et sur un grand nombre de clients. Pour les établissements bancaires, il convient d'avoir surtout une bonne stratégie de sélection des clients dans la procédure d'octroi de crédits aux particuliers. Le chargé d'affaire doit se tourner vers une cible de clients définit au préalable par la banque. Pour permettre une décision plus rapide dans l'octroi de crédit et une meilleure appréhension du risque, les particuliers et les professionnels font l'objet, comme les entreprises, d'une cotation interne.
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La clientèle professionnelle : L'entrée en relation est légèrement différente sur la clientèle professionnelle notamment en ce qui concerne leurs revenus. On peut dire que le professionnel est dans une situation intermédiaire entre analyse du risque entreprise et analyse du risque sur particulier. Il convient notamment d'évaluer ses revenus tirés de son activité de professionnelle et d'évaluer son revenu en tant que particulier (évaluation du patrimoine).
Limitation géographique : Au sein des réseaux mutualistes, les établissements de crédit se voient limiter dans leur intervention géographique et doivent s'en tenir au strict respect des règles édictées par le groupe central concernant la territorialité et leur zone de compétence. Ces contraintes de limitation géographique risquent d'être fortement amplifiées par le phénomène de fusion qui s'étend actuellement dans le monde bancaire. En l'espèce, le récent regroupement des mutualistes Crédit Mutuel et CIC amène l'organe exécutif à se poser la délicate question de la compétence territoriale.
B. L’analyse de crédit et évaluation des risques : Nous allons étudier l'analyse des risques inhérents au crédit. Comme nous l'avons vu, l'analyse intervient dans un processus bien définit dans la filière risque. L'analyse des risques suit également une méthode qu'il convient d'étudier afin de comprendre comment l'analyste arrive à porter un avis sur la faisabilité d'un crédit ou d'une opération. Le schéma ci-dessous concernant le secteur des entreprises présentes de manière globale le processus d'analyse puis de décision. Ce processus est quasiment le même pour le secteur des particuliers et des entreprises.
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Schéma : L'analyse crédit entreprise On peut ainsi voir qu'une bonne information au préalable est nécessaire avant toute analyse.
Les informations disponibles pour l'analyste crédit :
Les informations provenant du client :
Parmi les informations provenant du client, il y a bien sûr les documents comptables et financiers obligatoires. Les documents prévisionnels sont également très appréciés par les banquiers car ils permettent d'évaluer les perspectives des dirigeants. Ces prévisionnels permettront ensuite d'être confrontés avec la réalité et donneront une indication sur la crédibilité du client et de la confiance à lui accorder. Certains éléments de communication peuvent également être très utiles (plaquettes, sites Internet, publicité...) afin de mieux connaître un secteur d'activité parfois très spécifique. Enfin, il y a les « impressions » que peut avoir le banquier avec son client. Ces informations quoique subjectives sont évoquées dans les analyses afin de rendre compte des relations qu'entretiennent les clients vis-à-vis de la banque. Ces relations peuvent être opaques et floues, délibérément ou non, ou apparaître au contraire très transparent. Ce sont également des éléments déterminant de la confiance, contribuant à se forger une opinion générale notamment sur toute la durée de la relation. On peut en effet tromper la confiance d'un banquier une fois mais, en principe, pas deux fois.
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-Les
informations
disponibles
chez
le
banquier
et
les
informations
professionnelles : Le banquier peut étoffer les données transmises par l'agence par diverses informations d'origine interne et externe. Le système d'information interne : On l'a vu, un système d'information performant peut faire gagner des gains de productivité ou de coûts, dans l'optique de l'abaissement du coefficient d'exploitation d'une banque. Un bon système d'information améliore également la quantité et la qualité de l'information disponible. Ainsi, l'analyste peut, via l'informatique de la banque, consulter toute sorte de données commerciales très utiles, notamment pour l'élaboration de contrats, ou la compréhension et le suivi quotidien d'un compte bancaire. Les données financières (bilans et compte de résultat, gestion des effets...) sont également largement retraitées de façon à perdre le moins de temps possible. Les informations comptables et les ratios financiers sont automatiquement gérés par le système informatique et l'analyste n'a alors plus qu'à les interpréter. L'essentiel du travail de l'analyste étant de trouver les causes d'éventuelles anomalies financières et les sources de risques au sein du dossier.
La cotation interne :
Chaque grande banque établit une cotation interne de ses clients. Cette cotation remise à jour très régulièrement (chaque mois) évolue selon la nature des risques et des événements survenant dans la vie de la société. Elle donne également une bonne information sur l'ensemble d'un groupe. Ainsi, une société peut se trouver en bonne santé financière et commerciale et pourtant obtenir une cotation interne dégradée. Ce décalage pousse l'analyste à s'interroger sur les raisons d'une telle cotation. La raison la plus courante étant l'existence de liens avec des sociétés ou un groupe plus risqué.
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Le dossier de la relation : Le dossier de la relation est également une source très précieuse d'informations. Tout au long de la relation et à l'occasion de chaque révision de dossier, toutes les informations importantes recueillies sont archivées. Au moment d'une révision d'une demande de crédit ou d'une opération plus complexe, ce dossier contient le passé de la relation et peut éclairer l'analyste sur certains points importants. Ces informations peuvent l'aider à voir plus clair sur la nature de la relation sur le long terme, notamment la lecture des prévisionnels passés et la confrontation avec ce qui a été effectivement réalisé.
L`analyse financière et évaluation des risques : Les dossiers de crédits entreprises arrivant dans le service analyse des risques ou service des engagements, sont toujours hors délégation agence (montants importants) ou parfois risqués par nature (opérations spécifiques comme des rachats de parts etc.). Le chargé d'affaire ou son directeur d'agence n'ont alors pas la délégation pour donner un accord. L'analyste reçoit donc le plus souvent un dossier déjà constitué par le chargé de clientèle, comportant les informations commerciales, financières et comptables de l'entreprise et une première analyse reposant sur toutes les informations vues précédemment. Sur cette base, il effectue son expertise dans un service « engagements » ou « risques » du siège ou d'une agence importante. Les relations avec l'extérieur (les clients) sont plutôt rares. Dans toutes les banques, quel que soit le cas, l'analyste crédit examine la situation financière des clients pour évaluer la recevabilité de leur demande, leur solvabilité, l'existence de garanties suffisantes. Il analyse les documents financiers en examinant l'évolution des comptes d'exploitation et en établissant un certain nombre de ratios à partir du bilan. Ce travail, qu'il faut toujours faire, ne doit pas forcément être commenté dans la note finale. Le but final n'étant pas de faire un commentaire descriptif et donner une succession de chiffres ou ratios mais de mettre en exergue les risques à partir de ces évolutions.
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Le compte de résultat :
L'analyste doit évaluer la société à travers l'évolution de son activité et de sa rentabilité constatée dans le compte de résultat. Il regarde l'aptitude des dirigeants dans leur gestion et dans leur maîtrise des SIG. Le travail de l'analyste est de chercher, autant que possible, chacune des causes ayant entraîné les grandes évolutions de SIG. Il évalue aussi la capacité de l'affaire à générer des bénéfices sur plusieurs années. Ce résultat permet ainsi de calculer la Capacité d'autofinancement. Cette CAF est un élément essentiel pour les banquiers car elle montre la capacité de remboursement des emprunts à chaque exercice. Il confronte cette CAF avec les tombées financières à moins d'un an (Remboursements d'emprunt annuels : intérêts+ capital).
Le bilan :
L'analyste crédit évalue également la structure financière à travers le bilan. Il convient ainsi de rapprocher la demande de crédit avec le niveau d'endettement. Il regarde le niveau d'endettement et le niveau de fonds propres afin d'évaluer si un nouvel endettement est raisonnable ou s'il existe encore une marge de manœuvre possible ou une marge de sécurité, en cas d'endettement trop important, la société obère sa capacité d'investissement futur. En cas de fonds propres très faible, la société n'a plus aucune marge de sécurité avant une éventuelle mise en faillite si la situation ne s'améliore pas. L'étude patrimoniale doit évaluer le risque de défaillance.
La trésorerie :
Les problèmes de trésorerie sont des signes avant-coureurs de problèmes au niveau de l'équilibre financier. L'analyste fait un tour d'horizon de la trésorerie et une étude des mouvements du compte en banque. Ce suivi peut donner une idée des habitudes de paiement et d'encaissement et permettre d'apprécier le besoin en fonds de roulement et les solutions bancaires adéquates par rapport aux demandes. Ainsi, certaines demandes ne posent pas de problèmes au regard de la société mais paraissent excessives ou inutiles par rapport à ses besoins.
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La recherche des risques inhérents au dossier. Le banquier résume enfin dans sa note tous les risques inhérents à l'ensemble du dossier en expliquant les problèmes ou les succès d'une société. L'analyste doit en conséquence étudier toute autre information importante plus spécifique à chaque dossier tels que le changement de capital, l'analyse de groupe, des fournisseurs et clients, l'étude sectorielle, l'évaluation de fonds de commerce, des apporteurs de parts dans un LBO etc. Au sein de la BAM et sans doute dans chaque outil d'aide à la décision, il y a un rappel de l'ensemble des points et risques à voir lors de chaque dossier : -Objet de la demande :
Risque lié à la géographie du capital. Risque lié à l'activité. Risque clients, fournisseurs, sous-traitants. . Risque lié à la rentabilité. Risque lié à la structure financière. Risque lié à la politique d'investissement. Exercice en cours et en prévisions. Qualité des relations bancaires.
Malgré les multiples analyses aux différents niveaux du processus d'octroi de crédit, il se peut, pour certains dossiers sensibles, que les risques soient importants mais n'empêchent pas leurs faisabilités. Certains crédits peuvent être accordés sous réserve de garanties.
L'étude des garanties : L'analyse des comptes annuels est bien insuffisante dans certains cas pour avoir une idée du devenir d'une société ou d'un dossier. Il n'y a pas ou peu de méfiance vis-à-vis d'une société présentant d'excellents résultats sur plusieurs années avec une structure financière satisfaisante. Réciproquement, il faut tenter de sortir d'une affaire qui tourne très mal. Se pose le problème des sociétés, particulièrement nombreuses, au devenir incertain ou présentant certains risques inhérents au dossier. Après une étude financière et comptable, il s'avère que les comptes d'une société n'offrent pas suffisamment de garanties dans l'octroi d'un crédit et la capacité de l'entreprise à le rembourser. La banque cherche donc des garanties lui permettant, si le risque se concrétise, de pouvoir sortir de l'affaire à tout moment sans trop de pertes. Les banquiers ont donc l'habitude de demander alors des garanties ou des gages à leurs clients les plus difficiles. Ces demandes sont toutefois commercialement délicates car certaines sociétés ou dirigeants sont parfois réticents.
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· Schéma : Les différentes garanties.
Les garanties personnelles : Le cautionnement simple ou solidaire :
Le cautionnement est un engagement pris par un tiers, la caution, de s`exécuter en cas de défaillance du débiteur. Il ne peut excéder ce qui est dû par le débiteur. Le cautionnement est unilatéral c'est à dire que seule la caution prend un engagement.
L'aval :
L'aval est l'engagement apporté par un tiers appelé « donneur d'ordre » ou avaliste sur un effet de commerce pour en garantir le paiement. L'avaliste est donc solidaire du débiteur principal. Cette opération s'apparente donc à un cautionnement.
La lettre d'intention :
La lettre d'intention est un document écrit adressé par une société mère à un établissement de crédit pour garantir les engagements pris par sa société filiale. Selon les termes employés dans cette lettre, ce document crée un engagement moral et une véritable obligation de moyens ou de résultat.
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Les garanties réelles : ·Le nantissement :
Le nantissement est l'acte par lequel le débiteur remet au créancier un bien en garantie de sa créance. Si le bien remis en garantie est meuble, on parle de gage. Il existe plusieurs types de garanties : le nantissement du fonds de commerce, le nantissement du matériel et véhicule, le gage sur véhicule et le nantissement de parts sociales.
L'hypothèque :
C'est l'acte par lequel le débiteur accorde au créancier un droit sur un immeuble sans dessaisissement et avec publicité (inscription au registre de la conservation des hypothèques du lieu de situation de l'immeuble). Elle peut être légale, conventionnelle (à la suite d'un contrat) ou judiciaire (résultant d'un jugement). En cas de non-paiement et de poursuites, le créancier procède à la réalisation du bien par vente forcée de l'immeuble saisi, aux enchères publiques. De même, le débiteur ne peut vendre le bien sans avoir rembourser au préalable le créancier car la garantie est attachée à l'immeuble. La durée de l'hypothèque diffère selon le type de crédit à garantir. Une hypothèque est assortie d'un rang, critère fondamental qui détermine les priorités lors de la vente de l'immeuble en présence de plusieurs créanciers. Une hypothèque offre donc une bonne garantie si le rang est bon.
C. La décision : Selon les cas, le chargé d'affaires est habilité à prendre lui-même la décision si les critères d'analyse sont respectés et qu'il a la délégation pour le faire (il dispose d'un montant de crédit plafonné). Au-dessus d'un certain montant d'engagements, il transmet la demande avec un avis motivé à son supérieur ou à un comité risque (un service de direction des risques). Ces derniers donnent un avis, comme vus précédemment, sur l'opportunité d'accorder le crédit ou des lignes de fonctionnement court terme (crédits de caisse, de trésorerie etc.) en se référant également aux différents critères d'analyse déjà évoqués et repris dans une analyse complète et synthétique du dossier. Il existe par conséquent plusieurs niveaux de délégations.
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Les délégations de pouvoir : Aujourd'hui, les établissements de crédit recourent la plupart du temps à un système décisionnaire décentralisé en matière d'octroi de crédit. Ce mode de fonctionnement permet une plus forte réactivité au moment où la concurrence accrue incite les banques à vouloir donner une réponse rapide à leur client sur l'acceptation ou le refus d'une demande de prêt. Dès lors, une procédure de délégation clairement formalisée doit être mise en place dans une banque. Cette procédure repose sur deux acteurs : le délégant et le délégataire. Dans un premier temps, l'organe délibérant, le Conseil d'Administration, délègue à l'organe exécutif un pouvoir de décision pour accorder des dossiers de crédits à concurrence d'un certain montant ainsi que la faculté de déléguer à son tour tout ou partie de ses pouvoirs. Ensuite, le délégataire reçoit délégation écrite d'un supérieur hiérarchique pour octroyer lui même des dossiers de crédits. On peut donc distinguer plusieurs grands niveaux de délégations plutôt similaires dans l'ensemble des grandes banques marocaines et allantes dans l'ordre croissant de pouvoir d'octroi de crédit :
Délégation chargé d'affaires entreprises à hauteur d'un certains montant.
Délégation directeur d'agence.
Délégation comité direction régionale.
Délégation directeur du service analyse crédit.
Délégation directeur des risques.
Délégation de comité de crédit.
Les comités de crédits : Pour les opérations importantes ou particulières, la décision d'octroi de crédit doit être prise par plusieurs personnes après l'avis de l'analyste. Cette unité composée de plusieurs personnes est appelée comité de crédit. D'une manière générale la composition d'un comité de crédit requiert au moins trois personnes parmi cette liste :
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· Le président directeur général.
· Le directeur général.
· Le directeur des risques.
· Le directeur commercial.
· Le responsable du département analyse crédit.
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Ces comités de crédit sont une pratique courante dans la plupart des établissements de crédit où des cellules d'analystes crédit, indépendantes des unités opérationnelles, étudient les dossiers qui ne relèvent pas du système de délégation traditionnel. (Montants ou groupes importants, affaires sensibles etc.) La notion de comité des crédits est par extension le principe de décision collégiale en invitant les établissements de crédit à opérer une double signature sur les engagements significatifs. Bien souvent, le système de délégation des établissements de crédit impose une double analyse lorsque la nature et l'importance des opérations le rendent nécessaire. De plus, certaines formes de financement plus spécifiques, de type plan d'apurement ou consolidation, relèvent spécialement des comités des crédits.
D. Le suivi du crédit : Le crédit est suivi par une assistance sur le compte en banque de la société. Une société qui va mal verra sa situation financière et bancaire se dégrader alertant le banquier sur le risque de nonpaiement du crédit ou sur la solvabilité de la société. Le banquier est d'abord alerté avec les dépassements d'autorisation de découverts. Il' informe ainsi des raisons du dépassement et peut ainsi connaître certaines difficultés delà société au jour le jour et peut prendre par exemple la décision d'effectuer le rejet d'un effet important présenté au paiement. Le suivi de crédit s'effectue également par le suivi de la cote externe et interne de la société. Si cette cote se dégrade brutalement et dans de fortes proportions, les banquiers en seront avertis. Enfin, plus périodiquement, à l'occasion des renouvellements des lignes courtes termes, l'analyste reprendra le dossier et évaluera plusieurs paramètres comme le taux de sortie des emprunts c'est à dire la capacité d'autofinancement à pouvoir rembourser les annuités d'emprunts (capital+ intérêts et charges de crédit-bail). Des impasses de remboursements sont alors possibles et montrent une dégradation de la situation par rapport au moment de l'octroi de crédit. Plus généralement, ce qui contribue le plus à la dégradation de la note sur l'entreprise est l'endettement et son niveau de fonds propres (la marge de sécurité de la société). Ce sont ces éléments qui, s'ils sont mal orientés, sont synonymes de grands dangers et conduisent parfois à des refus sur de nouveaux prêts, des classements en dossiers sensibles ou dénonciations de prêts puis contentieux.
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E. La sortie du crédit : La sortie du crédit ne pose aucun problème quand il va à son terme normalement après remboursement du capital et des intérêts. Cependant, il arrive qu'une société voit sa situation financière se dégrader considérablement et ne puisse plus rembourser son crédit. Dans d'autres cas encore plus graves, la société peut subitement disparaître sans avoir remboursé ses crédits.
Schéma : Traitement de 1er et 2nd niveau : Les affaires spéciales. Cette entité est, comme son nom l'indique, « l'antichambre » du contentieux avec la recherche de solutions amiables. L'agence conserve le compte dans son portefeuille et le département des affaires spéciales informe le directeur d'agence (DRA) de tout évènement de nature à aggraver le risque et à accélérer le recouvrement. En revanche, le dossier sort du réseau et le DRA ne pilote plus la relation ni ne décide des opérations. A la réception du dossier, les membres du département des affaires spéciales analysent la situation et définissent une stratégie en accord avec le client. Ensuite, elle veille au suivi de cette stratégie et accompagne le client jusqu'à la régularisation complète de l'exigible. Une fois la relation recadrée, le dossier retourne à l'agence qui retrouve alors toutes ses prérogatives de gestion à l'égard du client.
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Si les négociations amiables se soldent par un échec, le DRA consolide les garanties et envoie le dossier au contentieux avec un historique de toutes les interventions précédentes.
Traitement judiciaire : Le contentieux : Le service contentieux est la dernière étape de la filière risque de la banque. Il est composé de spécialistes du siège (des juristes essentiellement) qui s'appuient sur des intervenants extérieurs (avocats, huissiers,...). La prise en charge par ce service s'impose, entre autres, dès la survenance du jugement ouvrant la procédure en cas de redressement judiciaire ou de liquidation judiciaire.
La dénonciation du crédit : Le banquier peut également souhaiter se séparer d'un client pour de multiples raisons : incidents de paiements, risques particuliers ou compte jugé non rentable. Pour dénoncer ses concours, le banquier doit informer son client de sa décision par lettre recommandée avec accusé de réception et lui laisser un certain délai pour s'organiser et retrouver un banquier. La loi bancaire a fixé ce préavis à 60 jours minimum en cas de découvert et à 30 jours minimum en cas de crédits de mobilisation. En cas de comportement gravement répréhensible de la part du client (actes délictueux, engagements non tenus,...) ou de situation irrémédiablement compromise, le préavis n'est pas obligatoire. Dans ce cas, après consultation du service contentieux, le DRA procède immédiatement à la dénonciation des concours.
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3éme partie :
Partie pratique
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L’analyse du questionnaire: Q 01) : Étude des demandes des crédits accordés aux entreprises Al baridbank Oui a)Estimer vous que pour l’ensemble des pièces demandées pour les dossiers de crédit, les entreprises répondent –ils a vos besoins en terme d’information ?
Non
Crédit du Maroc Oui Non
+
+
b) existant-il au niveau de votre agence un service d’étude de marché ?
+
Attijariwafa banque Oui Non
+
BMCE Oui
Non
+
+
+
CAM Oui
Non
+
Société Général Oui Non
+
+
+
On constate d’après le tableau que l’ensemble des directeur des banques traités ont confirmés que les entreprises répondent a leur besoins en tant que l’ensemble des pièces demandés pour les dossiers des crédits et qu’il n’existe pas au niveau de leur agence un service d’étude de marché alors que la décision n’existe pas chez les agence mais il est décidé par la délégation de pouvoir par montant.
Q 02) : Evaluation des demandes des crédits 1. A. Quel sont les critères d’appréciation de la demande de crédit des entreprises sur le plan économique ? Al baridbank Crédit d’emploi Produit stratégique Produit exportable Substitution a l’importation
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+
Crédit du Maroc +
Attijariwafa BMCE banque +
CAM + + + +
Société Général +
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l’agence BMCE et la société général ont confirmé que le crédit d’emploi est un critère d’appréciation de la demande de crédit des entreprises sur le plan économique c’est la même chose pour la CAM qui a rajouté le produit exportable, produit stratégique et substitution a l’importation comme autre critère , mais le crédit du Maroc et Al barid bank ont annoncé que le produit stratégique est la seul critère d’appréciation de la demande de crédit des entreprise sur le plan d’analyse économique.
B. les critères d’appréciation de la demande de crédit des entreprises sur le plan financier
Valeur actuel net Indice de profitabilité Taux de rentabilité Duré de récupération
Al baridbank +
Crédit du Maroc + +
Attijariwafabank BMCE +
CAM +
Société Général +
+
On constate que 5 sur 6 agences ont confirmé que pour un nouveau projet la valeur actuel net et le critère le plus utilisé par leur banque, le taux de rentabilité est un autre critère pour la CAM on outre l’indice de profitabilité pour le crédit du Maroc, mais chargée de clientèle de Attijariwafabank a négligée ces critères .
C. Pour une entreprise cliente ou déjà existante, l’analyse s’appuie sur quels indicateur ?
Equilibre financière Fonds de roulement Besoins en fond de roulement Trésorerie Autre ratio
Al baridbank +
Crédit du Maroc + + +
Attijariwafabank BMCE
CAM
+ + +
+ + +
+ + +
+ +
+
+ +
Société Général +
+
Les trois banques « Attijariwafabank , CAM ,BMCE » ont convenu que l’analyse d’octroi des crédits s’appuie sur tous les indicateurs, sauf la BMCE qui a éliminé l’indicateur « autre ratio » Le crédit du Maroc s’appuie sur les trois indicateurs « équilibre financière, fonds de roulement, besoins en fond de roulement » La société générale est choisi les deux indicateurs « fonds de roulement, trésorerie »
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Al barid bank est choisi l’équilibre financière comme indicateur On remarque que la totalité des banques ont basée sur l’indicateur de fonds de roulement.
2. Quels sont les motifs avancés par l’agence pour rejeter les demandes de crédit ? Al baridbank Etude technoéconomique non fiable manque de garantie Investissement risqué Autre
Crédit du Maroc
Attijariwafabank
BMCE
Société Général
CAM
+ +
+
+ + +
+ + +
+ +
+ +
L’étude techno-économique non fiable est le motif avancé par Attijariwafabank et société général. La totalité des banques ont convenu sur le motif manque de garantie. Toutes les banques ont choisi l’investissement risqué comme un motif sauf le crédit du Maroc.
Q 03 : l’usage du contrat révélateur par la banque 1. Une entreprise accepte un taux d’intérêt est : Al baridbank Bonne entreprise
Crédit De Maroc
Attejari wafabank
+
+
BMCE
CAM
Société Général
+
+
Entreprise mal gérer Entreprise Risqué
+
La plupart des banques ont confirmé que la bonne entreprise est l’entreprise qui accepte un taux d’intérêt sauf al barid bank qui est choisi l’entreprise risqué
2. Une entreprise acceptant d’offre des garanties important est :
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Analyse et Gestion des Risques des Crédits Bancaire Rapport de Projet de Fin d’Etudes Al baridbank
Crédit De Maroc
Attejari wafabank
+
+
+
Une bonne entreprise
BMCE
CAM
Société Général
+
+
Entreprise mal gérer Entreprise Risqué
Tout dossier de crédit accordé par ces agences bancaires doit comprendre comme première chose des garanties afin de l’accepter.
3. Comment détecte-il le risque : Al baridbank
Crédit De Maroc
Attejari wafabank
Caractère du client
CAM
Société Général
+
+
+
Mode de paiement du client Etat financière du client
BMCE
+ +
+
+
+
+
Autre
+
+
A partir de la comparaison entre les choix bancaires on distingue que la plupart des banque utilisent les trois critères pour détecter le risque
Q 04 : le signal de l’entreprise sur le marché de crédit : Al baridbank
oui La taille de l’entreprise est-elle un déterminant dans la décision d’octroi de crédit
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+
Non
Crédit De Maroc
oui
+
non
Attejari wafabank
oui
+
non
BMCE
oui
CAM
Non
oui
+
+
non
Société Général
Oui
+
non
Analyse et Gestion des Risques des Crédits Bancaire Rapport de Projet de Fin d’Etudes La structure financière de l’entreprise est-il un déterminant pour vous
+
+
+
+
+
+
Ici on constate l’importance de la taille et la structure financière de l’entreprise cliente pour les banques afin d’accorder un crédit. Dont plusieurs agent nous explique que avant de faire accepter une demande de crédit, ils font une étude globale sur l’environnement de l’entreprise sa part de marché, sa réputation sa position financière. Al baridbank
important Degré De confiance
Moyen
Crédit De Maroc
AttejariWafabank
+ +
BMCE
CAM
+
+
+
Pas important
Les agences bancaires en matière de relation avec sa clientèle il accorde en degré Important et Moyen sa confiance à ses clients dont ils gardent toujours une phase de risque.
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Société Général
+
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Conclusion: Dans ce travail de recherche nous avons essayé de mettre en évidence la relation entre certains déterminants du choix du risque bancaire et performance des banques Maitriser et gérer les risques est une tâche importante pour les responsables des banques; moyennant des différentes méthodes de gestion classiques et: ou nouvelles les responsables peuvent atténuer ces risques et faire accroitre la performance de leurs établissements Pendant notre recherche nous rencontrons beaucoup des difficultés parmi elles :
l’absence des sièges bancaire puisque l'analyse et la gestion des risque des crédits se traite dans un département de risque au niveau de siège
le refus des certain agences bancaires de nos donner des informations et de répondre a notre questionnaire
Par ailleurs on a trouvé des agents qui nous a accordés leur temps pour nous expliquons brièvement leurs techniques
concernant la gestion des crédits ainsi que des informations
générales on matière des risques.
Le plus pour nous, c’était le fait de pratiquer notre recherche par un questionnaire proposer aux agences bancaires pour mieux analyser leurs démarche de gestion des crédits. Et selon lequel on a modélisés cette étude en fin de compte par des rencontres avec des chefs d’agence bancaires de Guelmim pour avoir une perception réelle sur le marché bancaire.
Finalement, cette expérience nous offert une bonne préparation à notre insertion professionnelle car elle fut pour nous une expérience enrichissante et complète. Une question se pose: pourquoi les méthodes de gestion n'influencent pas la performance vu la diversité et les différences qui existent entre eux!
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Bibliographie: Rapport annuel de Bmce Bank 2013 Rapport annuel de Bank Al-Maghrib 2014 www.gbp.ma http://www.cdm.co.ma http://www.lesclesdelabanque.com https://fr.wikipedia.org/wiki/Types_de_cr%C3%A9dits_bancaires https://www.google.com www.albaridbank.ma www.memoireonline.com
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