Parlons soso: langue et culture du peuple de la Guinée maritime
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Zitiervorschau

PARLONSSOSO Langue et Culture du Peuple de la Guinée Maritime

Parlons.. . Collection dirigée par Michel Malherbe

Déjà parus Parlons koumyk, Saodat DONIYOROV A, 2004 Parlons kirghiz, Rémy DOR, 2004. Parlons luxembourgeois, François SCHANEN, 2004. Parlons ossète, Lora ARYS-DJANAÏEV A, 2004. Parlons letton, Justyna et Daniel PETIT, 2004. Parlons cebuano, Marina POTTIER-QUlROLGICO, 2004. Parlons môn, Emmanuel GUILLON, 2003. Parlons chichewa,Pascal KISHINDO, Allan LIPENGA, 2003. Parlons lingala, Edouard ETSIO, 2003. Parlons singhalais, Jiinadasa LIY ANARA TAB, 2003. Parlons Purepecha, Claudine CHAMOREAU, 2003. Parlons Mandinka, Man Lafi DRAMÉ, 2003 Parlons Capverdien, Nicolas QUINT, 2003 Parlons navajo, Marie-Claude FEL TES-STRIGLER, 2002. Parlons sénoufo, Jacques RONGIER, 2002. Parlons russe (deuxième édition, revue, corrigée et augmentée), Michel CHICOUENE et Serguei SAKHNO, 2002. Parlons turc, Dominique HALBOUT et Gonen GÜZEY, 2002. Parlons schwytzertütsch, Dominique STICH, 2002. Parlons turkmène, Philippe-Schemerka BLACHER, 2002. Parlons avikam, Jacques RONGIERS, 2002. Parlons norvégien, Clémence GUILLOT et Sven STOREL V, 2002. Parlons karakalpak, Saodat DONIYOROV A, 2002. Parlons poular, Anne LEROY et Alpha Oumar Kona BALDE, 2002. Parlons arabe tunisien, M. QUITOUT, 2002. Parlons polonais, K. SIATKOWSKA-CALLEBAT, 2002. Parlons espéranto (deuxième édition, revue et corrigée), J. JOGUIN, 2002. Parlons bambara, I. MAIGA, 2001. Parlons arabe marocain, M.QUITOUT, 2001. Parlons bamoun, E. MATATEYOU, 2001. Parlons live, F. de SIVERS, 2001. Parlons yipunu, MABIK-ma-KOMBIL, 2001.

Aboubacar TOURÉ

PARLONSSOSO Langue et Culture du Peuple de la Guinée Maritime

L'Harmattan 5-7, rue de l'École-Polytechnique 75005 Paris FRANCE

L'Harmattan Hongrie Hargita u. 3 1026 Budapest HONGRIE

L'Harmattan Italia Via Degli Artisti 15 10124 Torino ITALlE

(Q L'Harmattan,

2004

ISBN: 2-7475-6764-8 EAN : 9782747567640

A Mariam Camara Directrice Générale de SOGUIPAH pour sa très grande générosité

---ÎO~

15 c;»Ouest o Nouakchott

I

0 ci,;,'"i: --

MAURITANIE \. \

- ---

o

,

IOOkm

o
m quand la consonne nasale consonne comme p, b.

est suivie

est elle-même

d'une

Exemples limbi lembe sEmb€ tamb£ tumbe pompt X:1m b:E

vêtement de circoncis partie la force la lance l'épine pompe sorte de coquillage

On peut bien faire l'économie d'une telle variation de la graphie des voyelles nasales, en ne considérant et en ne maintenant dans la graphie qu'un seuf symbole nasal. Cela veut tout simplement dire que, au lieu de faire varier la consonne nasale suivant une voyelle en n, g et m en tenant compte des consonnes qui apparaissent à la suite, nous convenons que n est largement suffisant car c'est elle qui change en 9 et en m sous l'influence de la nature des consonnes contiguës.

13

b ) Les consonnes Les consonnes qui s'associent énumérées ci-dessus sont les suivantes: p b t d k 9 gb m n p f s x y w 1 r h

dans dans dans dans dans dans dans dans dans dans dans dans dans dans dans

dans dans dans

aux voyelles

pal a bande tao de duba ku1e bage gbatin maakiti mm

salon le riz cuit cour bénir singe hutte cueillir marché

jle

chenille cadavre semense

fure sanS1 xale kuye wuJe

ombre, parapluie

écaille, coquille

atmosphère vieux

laa1i

hénné

ruu hanga

roue ancre

Il faut ajouter à tout cela, les unités qui apportent la musicalité à l'association des consonnes et des voyelles. Il s'agit des tons. En soso, il y a deux tons de base qui sont: le ton haut noté [ /]

Exemples

wé ...,

p£f:

d£f:

feu année bouche

14

et le ton bas noté [ \ ].

Exemples

làaki xabi kààm~ dàn~

seffure igname la faim avoir l'habitude

Il faut ajouter à tous ces tons de base, les combinaisons qu'ils produisent sur certaines voyelles pour donner les modulations:

- bas-haut, Exem

noté [ v ]

pies

tàa bài

village, ville

père chose entendre manche

~

see

...~ mEE

f£f:

- haut-bas,

noté [ V]

Exemples

bià mu kànoà bàtoà kàsaà ~.....

la mer la roue le canon le bateau le lézard

15

c ) Les syllabes La langue soso connaît plusieurs types de syllabes. Mais en général, tous les mots comprennent une succession de la syllabe de base ev (consonne + voyelle ). Ainsi, un mot comme duniya ( le monde ), comprend trois fois la structure syllabique ev. A côté de cette syllabe courante, le phénomène de l'emprunt a enrichi la langue soso de mots comprenant la syllabe à une voyelle notée V:

Exemples arnmE vendredi

divisé en

aI

ru I mE

c'est ce qui se passe dans:

aâdamà atà àlixamîs~£ àlimaaffi1~

l'humain Dieu) jeudi Imam

Aussi, parallèlement à ce type de syllabe, de type consonantique apparaît dans un seul mot:

un autre

n ( moi)

Exemple

fi bm xàràn

j'ai étudié

11-2 Les constituants immédiats la phrase simple

de

La phrase simple est constituée des éléments principaux: qui représentent celui qui fait l'action et celui qui exprime Itaction. Ainsi, il est donc possible de dire que dans une situation de communication, celui qui parle fait la combinaison d'un nom et d'un verbe, le nom exerçant la fonction de sujet et le verbe l'action ou l'état.

16

Nous allons d'abord passer nature et son fonctionnement

en revue la notion de nom, sa dans la langue soso.

a ) la notion de nom Est nom tout ce qui peut représenter une personne, se substituer à elle ou entrer dans la même catégorie qu'elle. Ainsi, quand on veut parler d'une personne faisant une action, on dit:

kàmarà bici

Camara est tombé est le nom de personne

kàmm birâ

est l'action

faite

ou subie

par

Camara On peut remplacer successivement kàmarn. par tààmi le pain, yèréé le lièvre, téébi1ii la table et la phrase énoncée garde toujours un sens. De ce fait, kàmarn., yèréé et téébi1ii constituent des noms parce qu'ils appartiennent à la même catégorie.

b ) La nature du nom Le nom en 50S0 se présente Il peut être simple ou complexe.

sous différentes

formes.

b-1 )- Le nom simple Le nom est dit simple quand dans sa forme il ne peut être réduit ou élargi sans altérer sa signification ou sa nature. C'est donc la forme de base du nom. Exemples

tùn£ tébl b61è lèngé

pluie bas ventre brindille calebasse

17

b5ns5 d5nm€

la lignée perdnx

b-2- Le nom complexe Le nom complexe est le résultat de l'adjonction élément supplémentaire à un nom simple. Les complexes sont sous la forme de noms composés noms dérivés.

d'un noms et de

Les noms dérivés

b-2-1)

Ce sont des unités qui sont constituées base auquel on peut associer un affixe: préfixé

- les dérivés

d'un mot de ou suffixé.

à suffixes

- le suffixe dt~: ce diminutif avec connotation péjorative a un ton variable. Il porte un ton bas après un ton haut, et un ton haut après un ton bas. Exemples

midi mm£m gioÉ:di kirldt xamédi xandf:dt~ On composés

comme

peut formés

deuxième

un enfant quelconque l'enfant la petite femme la petite peau l'homme quelconque le petit enclos ( toilette) ajouter

à cela

régulièrement

élément.

un groupe avec le nom

distinct

dii

de enfant

Par exemple:

l'enfant de la descendance d'une femme

giof:mi

18

xam~dh

~

l'enfant de la descendance d'un homme

que kiridi orphelin est issu par

Il est vraisemblable

glissement de sens de kiridi

- le suffixe

-

qui signifie

petite peau.

l'endroitoù

dé à valeur locative:

se déroule une activité

Exemples ba.lcidé dàndé d:1x~dé

l'embarcadère le point d'arrêt le lieu d'habitation, l'endroit où on s'asseoit l'endroit pour la descente

gàrodé kiicidé

le tribunal la sortie le lit l'entrée l'arrêt le lieu de travail la chambre à coucher l'école

mi ni dé

siidé

sô6dé tiidé watidé xii dé xàràndé

xàbùre"" forge et yam

Les mots

considérer l'hypothèse

comme relevant de cette formation que

-

ré est une variante

- le suffixe des habitants d'un lieu. espace géographique.

ua: Il situe

de

devant

sont à

en partant de

- de'"

il sert à former une personne

les noms dans un

Exemples

konâkiri + kaâ

> kônâkirikiâ

19

habitant de Conakry

>

barilla:

-lia

à valeur

béfà + kia

- le suffixe giibia h1iyilaa kânlaintia sàfààrllia s33bè€1ia

- les suffixes 11endroit habité

tùùrèlaa kàmàrà1ü sit sèliâ

dlagent

le coureur le pélerin le bègue le voyageur le travailleur sérieux l'ivrogne le bavard

stisttaa w3yÈnlia locatif:

originairede Boffa

-

lia

et

-

yai:

- le suffixe

-

mââ:

de

de personnes.

par une catégorie

/ tùùrèyaa I kàmàràyia / siisèyaa

à valeur

chez les Touré chez les Camara chez les Cissé à valeur

dlintégration,

de

classification.

ba8rénmaa dé£mia fUrémaâ gâltmaa gtn~aa kàOyinmiâ k331ààmaâ kiinkimiâ tànxùmia ...

..

le parent, le compatriote

le bavard le malade le gue"ier du genre féminin Je chasseur le gaucher, l'esclave le marin la marque, la preuve celui qui jeûne celui qui a de l'esprit tout animal qui a queue, le singe

.. JI"

sunmaa xaml1maâ xwiima3 "JI"

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- le suffixe qualité

nté:

-

à valeur

d'affectation

d'une

ou d'un défaut.

yànfànté millanté Jl3.ninté

le traitre l'envieux le prestigieux

- le suffixe -ciré d£étàré

de privatif

le muet, qui est sans bouche l'intrépide

gààxiitàré n35tàré

l'invincible l'édenté le pauvre, le démuni le faible, l'impuissant

.Pi ntàré

sèétàré sÉnb£tàré - le suffixe

: à valeur

-

15 . à valeur d'attribution d'une

qualité ou d'un défaut.

b3.niü15 danü15 fiiréci gbà1àci

le béni le maudit le malade celui qui cause des calamités l'affamé

kààmèci

b-2-2 Les noms composés Ils se présentent comme l'association de deux ou plusieurs mots de base. On distingue des composés compacts et des composés disjoints. Cette partie se consacre à l'étude des composés compacts. C'est morphologiquement une forme de mot par assemblage d'autres mots qui fait que les composés obtenus se répartissent en plusieurs types:

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Composés constitués de deux éléments a)- un premier type, très productif, est caractérisé par une structure des tons entièrement déterminée par celle du premier élément, pendant que la structure des tons du deuxième élément est neutralisée. Exemples dÉfurâbè (barbe) composé de dÉÉ ( bouche) et xàbé (poil)

mângàx3rî ( noyau de mangue) composé de mangà (mangue) et x:5rl ( os ) sààdèdiig1~ (drap de lit) composé de Sëia ( mettre) dé ( endroit) et dùg1 ( tissu) b)- un deuxième type regroupe des composés qui ont une valeur de nom d'agent ou une valeur apparentée. Exemples

doniti gààyànti

( dette - arrêter) l'emprunteur ( circoncire-a"êter)le circonciseur

gereso ( bagarre-entrer) ysnbemt fi ( tabac-boire) yirèünt£ ( endroit-garder) kiitisâ (jugement-mettre) JI'

le belliqueux Je fumeur le gardien le juge

Les composés constitués de plus de deux éléments: En règle générale, la formation de ces nominaux constitués de plus de deux éléments s'explique par l'application réitérée des règles de formation des unités complexes à deux éléments.

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Exem pie

saâ

V

saadé

-

dùg1



V

saadédiigi

Les composés à trois éléments Les mots suivants illustrent le cas très fréquent composés compacts dont le premier terme est lui-même composé ou un dérivé.

( bàa

..

mà)

> b8.amà . sèé

.. sèe""

bciâmàsé

de un

> bâamàsé

la chose qui se trouve en mer le bâtard le sorcier le sanglier l'animal à queue, la civette, /e singe

pangamàdi 1ci56mm wU1aajîx3sé xiiliimàsé

Il existe un autre groupe de composés à trois éléments à Ilintérieur desquels un nom est adjoint à un verbe à préfixe.

f5ri . ( ci

..

bââ)

> f5ricibià

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f5x1ràbaà ...

geremasoo yâayllin JI"

l'imitation la lutte la réparation, la fabrication la liberté, l'indépendance le fait de conseiller

JI'

y£~rà1iiù .1".1"

...

maaraStl

"'.....

b-3

Les groupes nominaux

Il est envisagé d'étudier dans cette partie le processus de formation des groupes nominaux à l'intérieur desquels les éléments entretiennent des rapports de déterm inatio n.

La détermination associative ou la notion d'appartenance Il existe en soso deux structures associatives. Dans la première construction, les éléments du groupe nominal sont reliés par une unité grammaticale, les mettant ainsi dans un rapport de déterminant à déterminé. C'est-à-dire que le premier élément du constituant est le déterminant et le second est le déterminé. Nous nommons cette structure la détermination associative complexe. La deuxième construction à laquelle nous donnons l'appelation de détermination associative simple, nécessite la juxtapositionde deux noms: le déterminant et le déterminé. La détermination associative complexe Les unités grammaticales qui servent à relier deux noms à l'intérieur de cette construction sont: ma et xa .

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Exemples

[ ii ma dànmaa bïirà b3 ] ( moi / ma / chemise / acc. / déchirer) ma chemise est déchirée [ l' xâ donmia b3.rà b3 ] ( toi/ ta / chemise / acc. / déchirer) ta chemise est déchirée Du point de vue du sens, il s'agit de la relation qui met en rapport un objet, une chose, une personne et son possesseur. C'est donc une détermination découlant d'une acquisition, d'une appartenance.

Exemples

[ fi ma xàràndiyè nàà xàrànfè ] ( moi/ mes / élèves / sont/ en train étudier) mes élèves sont en train d'étudier [ bàréé xa xiJ1éé barà fifi ] ( le chien / son / lait / acc. / verser) le lait du chien est versé Il est facile de constater que ma apparaît pour la première personne du singulier et la première personne du pluriel, tandis que xâ fonctionne pour les autres personnes. Cela veut dire que l'unité ma apparaît toujours dans l'environnement immédiat d'un élément nasal placé immédiatement avant l'unité grammaticale. Exemples

[ 163tààmixiyè fan ma màng£f; nan na Ici ] ( les malins / aussi / leur/ chef / qui / cela / façon ) voilale chef des malins

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[ ii bOOréfino fàxàxi yi nan ma féé rà ] ( moi / ami / deux / mourir / ceci / c'est / lui / chose / avec) mes deux amis sont morls pour cette chose ci

Par rapport à ma, xa est très instable. La consonne X de l'unité grammaticale xa peut disparaître en présence d'une voyelle. La disparition de cette consonne met en contact deux voyelles, et Ilune dlelles est assimilée par l'autre. Dans les cas présents, clest la voyelle a qui

assimile i , u , 0 . Pour le e, dans un premiertemps, ily a apparitiondlunson de soutien le y et dans le deuxième, le a est assimilé par e . Ainsi nous avons:

[ ginéé xa dùgii ] => [ginaa dùgii ] le pagne de la femme [ xàbwiî xa gin£~ ] = > [ xàbwai gin££ ] la femme du forgeron

[ s5x5 xa mângobilli barà hirà ] = > [ s5xàâ mangàbilii barà birà ] le manguier de mon oncle est tombé

[ tùoéé xa faa gbéégbèé mu fàn ] = > [ tùnââ fü gbéégbèé mu fin] la trop grande chute de pluie n'est pas bonne [ n biwny! xa xilliinyinan to ] = >

[ n biwoyâi xiiliinyi nan to ] c'est la fête de mon gendre aujourd'hui [ watoo xa kàsa.a.tt gbo ] = > [ wàtâa kàsaarŒ gbo ] l'auto fait trop d'accidents

[ 1~xa bùtuù barà b3 ] = > [ aa bùtûù harà b3 ] ton matelas est déchiré

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La détermination associative simple Cette construction est une banale juxtaposition d'un déterminant et d'un déterminé. On la retrouve dans l'expression de la relation de parenté: Exemples [ n bààba hm fàxà ] ( moi I père) acc. / mourir) mon père est mort [ 1'-xiinyàa nàà gèrèsoofè ] ( toi/ jeune frère / être / faire la baga"e ) ton jeune frère est en train de se bagarrer [ woon bôOrèé bârà fàà woon x£~bùdè ] ( nos / amis / acc. / venir / nous / saluer) nos amis sont venus nous saluer

Cette relation de parenté est comprise comme inhérente par les locuteurs soso, c'est comme

la relation

qui

unit un mari ou une épouse à sa belle famille, relation considérée du reste comme sacrée. Par le lien de mariage, les protagonistes sont intégrés dans une autre relation familiale identique à celle de la famille d'origine. Exemples

[ mixii binmà à xa à bitànyéè binyà ] ( la personne / devoir / lui / que / les gendres / respeceter ) nous devons respecter nos gendres [ n mm5x3 bam fàà bx€é ni fib£ ] ( moi / beau frère / acc. / poulet / avec / moi / pour) mon beau frère m'a apporté du poulet [ fààtii nandén nan bàndéé J1inmà to ] ( Fatou / marâtre / c'est / le riz / cuire / aujourd'hui) c'est la marâtre de Fafou qui fera cuire le riz aujourd'hui

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Il en va de même pour les relations d'amitié et de voisinage, considérées comme sacrées en milieu soso. Exemples

[ ndéndè fi b6ôréé b3nb3 à n fan b3nb5mà of: ] ( quiconque / moi / ami / battre / lui / moi / aussi / battre / certitude) quiconque bat mon ami me battra aussi [mÙXii d3x3boOrèé xa bàmr1i haci gàn ] ( notre / voisin / sa / maison / acc. / bruler) la maison de notre voisin a bruJé La relation d'appartenance d'un membre du corps humain au tout, est traduite aussi par cette construction par j uxtapositio n. Exemples

[ à bÈ:lsxsÉ birà glrà ] ( lui / bras / acc. / casser) son bras est cassé [ n xÙOyifi x5n:5mà ] ( moi / tête / moi / faire mal) ma tête me fait mal [foOdèé kankéé xùngbo ] ( Fodé / poitrine / être gros) la poitrine de Fodé est grosse [ wo sànyéè bèlèbèlè ] ( vous I, pieds / être grand) vos pieds sont grands Cela se généralise dans la langue pour l'expression de la relation d'un constituant au tout dans lequel il s'insère de par la nature des choses.

28

Exemples

[kUnkii bmài bm kànà ] ( pirogue / voile I acc. / être gâté) la vo/Je de la pirogue est gâtée [ bàmcii sàab1:i bm lw~ ] ( maison / clé / acc. / être perdu) la clé de la maison est perdue Parallèlement à tout ce qui précède, il est intéressant de noter que la notion d'appartenance est encore appréhendée à travers deux mots dans la structure de déterminé à déterminant. Cette relation est rendue par les mots kânyi propriétaire de et gbèé propriété de, part de Observons les exemples suivants:

[ ningéé lciny£' bm fà ] ( vache / propriétaire/ acc. / venir) le propriétairede la vache est arrivé [ ningèbinyi hm fà ] le propriétaire de vache est arrivé

[ bànxii onyi mu ram] ( maison / propriétaire / négation / venir) le propriétaire de la maison n'est pas venu [ bànx1 binyi mu faixi ] le propriétaire de maison n'est pas venu

Le mot kânyi ne peut fonctionner que lorsqu'il déterminative deux formes:

un énoncé est en position de déterminant. La structure dans laquelle elle apparaÎt se présente sous

1- la construction 2- la construction

dans

associative par juxtaposition de composé compact

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Du point de vue du sens, elles apportent une distinction de défini I indéfini à propos du déterminé à l'intérieur de la construction associative. On rencontre souvent dans la langue, le mot kinyi sous sa forme kân véhiculant le même sens et la même fonction dans la construction de composé compact. Exemples [ mixilcin nan mUDSa3.rà ] ( Moussa est propriétaire Moussa est populaire

de personne)

[ dùgi1cin jo6 fa à fà1à à bÉ téélà mû bè ] à tout propriétaire de pagne qui viendra, tu diras que le tailleur

n'est pas ici

Le mot gbèé à l'image de lcinyi ne peut fonctionner dans un énoncé qu'à l'intérieur d'une structure déterminative où il exerce la fonction de déterminant. Exemples

[ ii gbèé nan yi bànx1i rà ] ( moi / propriétaire / c'est / ceci / maison / avec) c'est moi le propriétaire de cette maison [yi ginéé gbèé nin yî dit rà ] ( cette / femme / propriétaire / c'est / ce / enfant / avec) cet enfant appartient à cette femme [ 1--gbèé cix~É: rà cixÉÉ gbèé à xà1f:~ rà ] ( toi / propriétaire / poule / avec / poule / propriétaire / lui/ oeuf/avec) la poule t'appartient, l'oeuf appartient à la poule

Le groupe nominal qualificatif Le groupe nominal que l'on range dans cette catégorie, comprend des mots qui entretiennent le rapport de déterminé à déterminant. Il existe un premier groupe de

30

groupe nominal composé disjoint.

qualificatif

qui se comporte

comme

un

Exemples

[pààrl

fiixf:É baci 'pÉn~f; sÙXÙ ]

( chat / blanc / acc. / souris / attraper) le chat blanc a attrapé la souris [bàrè gbééill wonwonmà ] ( chien / rouge / aboyer) le chien rouge aboie [séri x5nÈi" min x3n3 ] ( médicament / amer / boire / difficile)

amer est difficileà boire [ nlkè nÉnœ hïirà ti ] le médicament

( lune / nouvelle / acc. / arrêter) la nouvelle lune est arrivée Un

ensemble

deuxième

de

groupe nominal qualificatif existe, à l'intérieur duquel le déterminant peut être un mot à valeur de verbe et de nom, qui est rendu nominal par l'adjonction dlun suffixe nominal ou de la marque de Ilartcle. Exemples

[ mângà m35x1t'" 'p3xun mango xindéé b£ ] ( mangue / mûre / doux / mangue / verte / pour) la mangue mare est plus douce que la mangue verte [fààtii yo6kàa gànxit'" nan màtitmà ] ( Fatou / manioc / brûler / c'est / vendre ) Fatou, c'est du manioc braisé qu'elle vend On observe -

X1 ' dans

fonctionnent qualificatif.

la participation

la dérivation

comme

des

déterminants

31

du suffixe mots

de conjugaison

verbo-nominaux

dans le groupe

qui

nominal

Par ailleurs, un mot verbo-nominal complexe peut être déterminant dans un groupe nominal qualificatif quand il reçoit un marqueur nominal. Exemples

[giné wù1èfatéÉ mu bùûmà xâm~tà] ( femme / menteur / négation / durer / foyer conjugal) la menteuse ne reste pas longtemps chez son mari

[mm tinxinxit'" nan mÙXûxa màngœ rà ] ( personne / droit / c'est / notre / chef / avec ) notre chef est un homme juste [ ginf: xàcinxlt'" xa dii nan baa girimà ] ( femme / instruit / son / enfant / c'est / fleuve / traverser) c'est le fils de la battante qui traversera le fleuve

Le groupe nominal coordinat;f groupe simples

Le type de construction dont il est question ici est un nominal à l'intérieur duquel les unités lexicales ou complexes sont reliées par niÏn et, avec, yà et

bà et. Exemples 1- [ yo6kiàbùŒxéé nun kafisibÉÉrà nûn sanfwtl nun y£X~£ sWnà b5ti ] la feuille de manioc et la pâte d'arachide et la crevette et le poisson se mettent dans la sauce 2- [ dii yo bààb~f: yo'" è binn barà sàà gééfi ] et le fils et le père ils sont tous entrés en prison 3- [ batéé bà J1ààriî bà j1ÉnsÉ bà è binn

fàréébôr6n nÈ: ] et le rat, et le chat, et la souris, ilsont tous dansé

32

Signalons que dans l'exemple 1 les mots du groupe nominal existent dans un rapport fonctionnel qui autorise la permutation; c'est-à-dire qu'ils exercent la même fonction dans le groupe. Dans les exemples 2 et 3 la coordination des unités lexicales dans le groupe par yà et, bà et nécessite la reprise du groupe nominal par le pronom de la troisième

personne

è , faisant

du pluriel

ainsi

de ce groupe

de l'énoncé, car [ è bîcin hm soo gééti ] et [ è bicin fàréébômn n£ ] sont suffisants comme énoncé. Il n'est pas rare de retrouver dans la langue des groupes nominaux à l'intérieur desquels les éléments en coordination sont juxtaposés, de telle sorte qu'il y a réalisation manifeste de la structure d'énumération sans aucun élément de relation. une expansion

Exemple

[ konk6réè, cix3dîngéè, t3x3y:5réè è binn soomà nf:~ kWf;£ kwi ] les coqs, les poules, les poussins, ils entreront tous dans le poulailler

La marque associée

à à.

de coordination

nûn

peut fonctionner

avec, et puis,

Dans ce cas, il peut signifier

ensuite.

Exemples

[ xàbw1t' bârà fàà ànûn à xa gmf: ] le forgeron est venu avec sa femme

[ mÙXû siga nf:f: maakîti ànûn mÙXii naxà sigà iigàà x£f:bùdè ] nous sommes allés au marché ensuite nous avons rendu visite à ma mère

Mais il nlest pas rare de constater locuteurs

ànûn

ne mettent

. C'est-à-dire

sign ificatio

aucune

différence

que

entre

que pour eux, les deux

n.

33

certains

nûn

et

ont la même

Il..3 La détermination simples

des noms

La notion d'article Sans entrer dans des discussions de théories -Yi.#'. Son linguistiques, l'article en soso est le suffixe absence ou sa présence à la fin d'un mot marque la distinction entre le défini et l'indéfini.

Distinction défini / indéfini forme

Plusieurs indéfinie

contraintes s'attachent à l'existence d'un mot dans un groupe nominal.

de la Il faut

cite r:

l'expression du général [.Pin ci1amà bé: nÈ: ] ( dent / Bffacher / ici / certitude) les dents s'arrachent ici

[ finE: sàràdéé hé: nân nà ] c'est ici qu'on achète les couteaux La traduction

faite de.Pin

les dents et de finE: les

couteaux est en rapport avec l'idée de globalité contenue dans l'indéfini.

34

l'opposition

spécifique I générique

Observons les exemples suivants: [ bàndéé mu sàramà bè ] ( le riz / nég. / acheter / ici) le riz ne s'achète pas ici [bàndé mu smmà bè ] ( du riz / nég. / acheter / ici) du riz ne s'achète pas ici [ f3t5nyi birà s~~ ] ( la forêt / acc. / couper) la forêt a été détruite [ f3t5n btirà s~ ] ( forêt / acc. / couper) de la forêt a été détruite

Le fonctionnement

de l'article

La formation du défini des mots entraîne des perturbations phonétiques qui sont recensées dans ce qui suit: Quand le mot est terminé par une voyelle - a , l'adjonction de la marque de l'article fait que le a final se transforme en .. :ta Généralement, le mot qui reçoit l'article est de nature verbo-nominale. si gâ partir birà tomber

yi

+

+

-

--->

>

yt'"

si gi É le départ bitig la chute

Quand le mot est terminé par -Î l'adjonction de l'article entraîne une répétition de la même voyelle.

kùn1

projectl1e +

~

>

yt'" ---

35

kùm1

le projectile

kiimî miel

+

Quand

> kÛmî1.A"le miel

yt'"

le mot est terminé

de l'article entraÎne la transformation t35r:.i

souffrir

par

de

- :> en

> t3:5rf:é m5tié f55r:.i être noir + yt'" --- > f:5rnf: m5r:.i masser

+

y-t'-

---

yt'-

, l'adjonction

-:)

>

-

f:

.

la souffrance le massage le noir

Quand le mot est terminé par une des voyelles U, l'adjonction de l'article donne les réalisations suivantes:

gààxii avoirpeur + YI gbàku suspendre +}ll soo entrer + yt'"

...

> ga'àxwi." ...

0 ,

la peur

>gbàkw11 la pendaison > swéé

le fait d'entrer

Quand un mot est terminé par une voyelle nasale, l'adjonction de l'article produit soit une banale suffixation sans aucune assimilation, soit une nasalisation du support

y -de la voyelle -i

-

Exemples: biirùn

brousse

+ yi

-- > bUrùnpi

ou bUrùn-yi" la brousse kUrûn être matinal + yî -- > kûriinpi ou kiirûn-yt'" le fait d'être matinal La formation du pluriel La marque du pluriel est le suffixe - yè . Il peut produire un phénomène d'assimilation, dans son contact avec les voyelles de fin de mot, entraînant ainsi dans la

36

langue l'apparition le suffixe - è .

d'une autre forme concurrencielle

qui est

Exemples

[ bàréé b8.rà fàxà ] donne

le chien est morl

au pluriel

[ bàréyè b8.rà fàxà]

les chiens sont morls

[ wûcii" bârà birà] donne

l'arbreest tombé

au pluriel

[ wiÎrii yè bârà hirà]

les arbres sont tombés

[ finÉ:É:bârà kànà ]

le couteau est abimé

donne

au pluriel

[ finÉ:€yè b8.rà kànà ] les couteaux sont abimés

[ bùtuû bârà b3 ]

le matelas est déchiré

donne au pluriel [ bùtiiiiyè bârà b3 ]

les matelas sont déchirés

[ b5t55 singanxi ]

le sac est suspendu

donne

au pluriel

[ b3t55yè singanxi ]

37

les sacs sont suspendus

[ kààloo singanxi ] donne

le caméléon est suspendu

au pluriel

[ k00160yè singanxi ] les caméléons sont suspendus [ gèyaa bârà WÙsù ]

(la montagne s'est effondrée

donne au pluriel [ gèyaayè barn wùSÙ ]

les montagnes se sont effondrées

[ gancinyi uixi Xf;~mà]

le piège est monté dans le champ

donne au pluriel [ gancinyè tiixi xÉ:£mà]

les pièges sont montés dans le champ

Toutes les formes du pluriel dans ces différents exemples sont en concurrence dans la langue avec les formes suivantes:

[ bàrééyè] [wiiriiyè] [ nnééyè] [ bùtiiiiyè] [ b3t5:5yè] [ kàlôoyè] [gèyâayè] [ gancinyi yè

/ / I I / J / ]I

[ bàréè ] [ wUréè ] [ finéè ] [ bùtwéè ] [ b3twéè ] [ kàlwéè ] [ gèyéè ] [gancinyéè ]

38

11-4 Les marqueurs -le marqueur Cette

ndé unité

qui fait son pluriel

ndéè a une signification quelque, constituant

nominaux

une portion nominal.

le rapprochant de

... " Il peut

[ ndé b3.rà fà ]

de

en ndéyè ou n un autre,

à lui seul

un autre est venu

Il faut ajouter cependant qu'il est la reprise nominal déjà évoqué ailleurs dans le discours. utilisation réelle est courante dans sa combinaison autre nominal qu'il contraint à se mettre à l'indéfini. Exemples

1-[ mm iidé barà fàà 1'-x5nyl ] ( personne / un autre / acc./ venir / toi / chez) quelqu'un est venu chez toi 2-[ di ndé bm. bàri ] ( enfant! un autre / ace. / naitre ) un autre enfant est né 3-[ tira ndé bm. s~È ] ( route / un autre I ace. / couper) une autre route a été faite 4-[ béérà ndé barà sàrà ] une autre hache a été achetée 5-[ yo6kà ndé bârà tà1à ] un autre manioc a été arraché 6-[ yiibà iidé barà sàà donmâa mà ] une autre poche a été cousue sur Je boubou

39

être

d'un Son à un

Remarques: 1- La contrainte présence l'indéfini,

du marqueur

après un nominal comme le montrent

ndé est si forte que sa fait que ce nominal se met à les exemples 3, 4, 5, 6.

2- La traduction en français des énoncés sos a cache souvent des subtilités de la langue qui sont appréhendées à travers des commentaires. En effet iidé n'a pas souvent la même nuance d'un énoncé à un autre. Par exemple dans 1 celui qui parle met en situation une personne qu'il ne peut pas identifier comme connue. Dans 2, l'enfant est rangé dans la catégorie des enfants sans identification particulière. C'est ce qui se produit pour 3, 4 et 6. Mais dans 5, il Y a non seulement appartenance à une catégorie, expression d'une généralité, mais aussi partition d'un tout. 3- Le marqueur ùdé placé après un mot à finale nasale présente des incertitudes: tantôt le mot est au défini, tantôt à l'indéfini; le plus souvent tout cela dépend soit de la nature du mot soit de l'intention du locuteur. Exemples

1- [ fûndényi ndé sàrimà tinà ] un peu de fonio sera acheté demain 2- [ fiindén ndé sàci.mà tinà ] un peu de fonio sera acheté demain Dans l'énoncé 1 le locuteur met en situation une espèce particulière de fonio de laquelle une partie sera prélevée pour le commerce. Dans 2, le choix est fait parmi toutes les variétés de fonio.

40

- Le marqueur

ytti

Il signifie soi-même et ne peut à lui seul constituer un constituant nominal. Il se place à la suite d'un mot nominal qui est toujours au défini. Exemples

[ màng££ y£w DaD diiiitit' maxt1i ] ( le chef / lui-même / c'est / impôt / réclamer) c'est le chef lui-même qui collecta l'impôt [ fààtii yf:té nan di j5Œ€ tOngo ] ( Fatou / elle-même / c'est / le bébé / prendre )

c'est Fatou elle-même qui prit le bébé Ce marqueur fonctionne avec la particule nan et se place toujours après un nominal. Mais la particule disparaÎt dans une structure narrative avec nixit.

c'est nain

[ màngÉÉy£w nuà diiiitù' maxtli ] ( le chef / lui-même / narr~/impôt / réclamer) le chef [ fààtii ( Fatou Fatou La constituant particule

lui-même collecta l'impôt y€tÉ nuà di j5ttt tOngo ] / elle-même / narr / le bébé / prendre ) elle-même prit le bébé

notion d'insistance peut nominal par la présence

être apportée au après yttf; de la

ya3.t1.

Exemples [ màngÉ:é y£w yiiti nan diiûti1' mixlli ] ( le chef / lui-même / lui-même / c'est / impôt / réclamer) c'est le chef lui-même qui collecta l'impôt

41

[ fààtii Yf:t8yait! nan dij5tif; tOngo ] ( Fatou / elle-même / elle-même / c'est / le bébé / prendre ) c'est Fatou elle-même qui prit le bébé Il est à noter que yaiti peut apparaître seul placé après n'importe quel nominal. Exemples [xàbw11~yaati faamà ] ( le forgeron Ilui-même / venir) même le forgeron viendra [ bàréé yaati woonwon fi£: ] ( le chien / lui-même / aboyer / certitude ) même le chien a aboyé - Le marqueur

kân

Il signifie lui-même et se place toujours après nominal désignant des animés avec lequel il entretient rapport de détermination.

un

un

Exemples

[ ii kin nan faamà dàmt"""màx11idè ] ( moi / même / c'est / venir / dette / réclamer) c'est moi-même qui viendrai réclamer la delte [ bàréé kân nan SÙbéé sÙXù ] ( le chien / même / c'est / la viande / attraper) c'est le chien même qui attrapa le gibier

kân peut s'associer d'insistance.

yaâtt

'"

Cette

. Il n'est

ces trois

à association

pas exclu

marqueurs

dans

ytlf:

qu'on

pour exprimer la notion est aussi possible avec

retrouve

un même

y£t£ nn yaân .

42

la combinaison

énoncé,

dans

de

l'ordre

Exemples

[ fi yÈw kin Dan fâamà domt" màxî1idè ] ( moi / même / c'est / venir / dette / réclamer) c'est moi-même qui viendrai réclamer la dette [ bàréé y£tt: Iain na.. sùbéé sÙXù ] ( le chien / même / c'est / la viande / attraper) c'est le chien même qui attrapa le gibier [ fi yètf: lain yaatt' nan faâmà doni1' màxitidè ( moi / même / c'est / venir / dette / réclamer) c'est moi-même qui viendrais reelamer la dette [ bàréé yrt£ lain yaâtt' nan sùbéé sÙXù ] ( le chien / même I c'est / la viande / attraper) c'est le chien même qui attrapa le gibier

- Le marqueur fàn Il signifie aussi. Il a la latitude de se placer: -directement après un élément nominal défini

Exemples [ bàréé fàn wonwôn n£ ] ( le chien / aussi / aboyer / cert. ) le chien aussi aboya [ 1cins11'fàn donmà ] ( l'arachide / aussi / manger) l'arachide aussi se mange -après

un mot déterminé

par un autre mot

[ yf:x~f;f1ixf:fàn barà fàxà ] ( le mouton / blanc / aussi / acc. / mourir) le mouton blanc aussi est mort [ 1cinst bém. fàn saamà b3ti ] ( l'arachide / moudre / aussi / mettre / sauce) la pâte d'arachide aussi se met dans la sauce

43

]

[ kiiki kànyi fàn barà slgà ] ( pirogue / propriétaire/ aussi / partir) le propriétairede la pirogue aussi est parti -après

d'autres

marqueurs

déterminant

un nominal

Exemples

[ di iidé fàn barn. hàrl ] ( bébé / un autre / aussi / acc./ naitre ) un autre enfant aussi est né [ màng££ yf;W fàn n3.xà duiitit' maxili ] ( le chef/lui-même / aussi / nart: / dette / réclamer) le chef lui-même aussi a collecté l'impôt [ fààtu yÈté yaati nao fàn di y5rnÉ tango] (Fatou / elle-même / c'est / aussi / le bébé / prendre) c'est Fatou elle -même aussi qui a pris le bébé

- Le marqueur nominal

Il signifie indéfini.

gb~Œ'" un autre

et se

place

après

Exemples

[ màngÈ:gbétf: bam d3x3 taiyl ] ( chef/un autre / acc. asseoir pays / dans) un autre chef a été intronisé dans le pays [ mix! gbétf: ham soo bànxi ] ( personne / un autre / ace. entrer / maison ) une autre personne est entrée dans la maison Il peut se placer à la suite dans un groupe nominal.

44

d'un mot déjà déterminé

un

Exemples

[ ginÉ: tOOfanyi gbttÈ bm fà ] ( femme / belle / une autre / acc. / venir) une autre belJe femme est arrivée [xàrànm nrné gbÉtè mu sOOmà bè ] ( élève / nouveau / un autre / négation / entrer / ici)

aucun autre nouvel élève n'entrera ici - Le marqueur

bmn

En S050 ce marqueur comme constituant monde.

nominal,

peut à lui tout seul fonctionner dans ce cas il signifie tout le

[ binn bàrà màà1éé sl ] ( tout le monde / acc. / le riz / semer) tout le monde a semé le riz [ binn bm fà ] ( tout le monde / acc. / venir) tout le monde est venu Il est aussi placé de la marque du pluriel

après

- yè

un élément

pour signifier

nominal

tout.

Exemples

[ ximéè binn sigëimà nÉÈ mààlânyi ] ( hommes / tout / partir / cert. / réunion) tous les hommes iront à la réunion [ xàbwéè bînn hm fùnumt' yéélàn ] ( forgerons / tout / acc. / fusil/fabriquer) tous les forgerons ont fabriqué le fusil

[ wà1ikéè bm n bm è yit' bà ] ( travailleurs

/ tout / acc. / eux / main / enlever)

tous les travailleurs ont cessé le travail

45

affecté

Une utilisation récente de binn lui donne la signification de total, exceptionnel. Exemples [ ginÉ:£ binn n8.n mmyamà rà ] ( la femme / parfaite / c'est / Mariama / avec ) Mariama est une femme exceptionnelle [ wot6à binn na yà ] ( auto / excellent / c'est / cela) ça, c'est une excellente voiture

- Le marqueur Cette

unité

tàn a une

valeur

contrastive.

Elle

apporte

seulement aux mots qu'elle détermine la notion d'insistance sur la participation d'un sujet dans un événement par opposition à un autre présent dans l'énoncé ou sousentendu.

Exemples [ kânsîi tàn birà tàlà, yo6kài nin liiiixi ] ( l'arachide / même / acc. a"Bcher / le manioc / c'est / rester) l'arachide a été clétérré, il ne reste que le manioc

[ kàràm5x5 bârà sigà a xàràndii yè tàn lùù bè ] ( le maitre / acc. / partir / lui / élèves / même / rester / ici) le maÎtre est parti en laissant les élèves eux à l'école - La marqueur

nin

Il ne peut être à lui seul un constituant nominal, mais il est placé après un nominal qui fonctionne avec "article, pour exprimer l'insistance. On peut l'assimiler au relatif français qui ou à c'est. On est souvent tenté de

46

considérer qu'il combine les deux notions générale il a une valeur sélective.

à la fois. De façon

Exemples

[ bàréé nan m551àâ rinxl ] ( chien / qui / Morlaye / mordre) c'est le chien qui a mordu Morlaye [ gin£É Daft bàndéé j1Înmà ] ( la femme / c'est / le riz / cuire) c'est la femme qui fait la cuisine [ tùnéé nan bàmcii ràb1ràxi ] ( la pluie / qui / la maison / faire tomber) c'est la pluie qui a fait tomber la maison - Le marqueur

yoci

Il signifie aucun quand il est suivi de la négation mu' ou n'importe qui dans une phrase positive. Il est toujours placé après un nominal à l'indéfini. Exemples

[mix! yoo mu fam béé to ] ( personne / aucune I nég. I venir / ici I aujourd'hui) aucune personne n'est venue ici aujourd'hui [ bànx1 yoo mu tiimà yi b5xii mà ] ( maison / aucune / nég. arrêter/ceci / terre / sur) aucune maison ne sera construite sur ce te"ain [ di mÉm yoo nixà soà bànxi ] ( enfant I aucun / na". I entrerI dans maison) qu'aucun enfant n'entre dans la maison

[ mix! yoo faa waà xiei ] ( personne / quiconque / venir / vous lui / attacher)

attachez toute personne qui viendra On rencontre aussi dans la langue une forme de redoublement du nominal, redoublement à l'intérieur duquel il y a insertion du marqueur yoo ~

47

Exemples

[ d1m~di yOO dimÈm fàà à xa cindèé maJci ] ( enfant / aucun / enfant / venir/ lui/ que / la cour/ balayer) quel que soit l'enfant qui vienne qu'il balaie la cour

[ xamg yoo xàmÈ; mini yi bàmcii kwi mù.prtii naarà ] ( homme / aucun / homme / sortir/ceci / maison / dans / voleur / c'est) tout homme qui sortirade cette maison est un voleur

- Le marqueur gbéégbè Avec une signification de beaucoup, trop, ce marqueur semble être formé par redoublement de gbéé qui a pour radical gb6é avec

le sens

de grossir.

Il est placé

après un nominal et il n'est jamais à lui seul un constituant nominal, bien que porteur de la marque de "article.

Exemples

[ mixi gbéégbèé faamà mwanyi ] ( personne / beaucoup / venir / réunion) beaucoup de personnes viendront à la réunion

[w3yÈn gbéégbèé mu fàn] ( parole / beaucoup / nég. / être bon) trop de paroles nuit

[ gbÈngbf: gbéégbèé nàà b3ti ] ( piment / beaucoup / être / sauce) il Ya trop de piment dans la sauce

48

- Le marqueur

gbansan I gbànsan

Plusieurs significations slattachent à ce marqueur qui se postpose à un nominal défini. Il peut à lui seul fonctionner comme constituantnominal.

Exemples [ gbansan mu 'p:)xùn fa fÙX~di1 sàà yi ] ( l'unicité / négation / être doux / sauf / un peu de sel/ mettre / dans) J'unicité n'est pas bonne, il faut y mettre un peu de sel Il signifie seul, seulement dans les énoncés suivants et dans ce cas il se prononce gbànsin. [ di y5ti£ gbànsan nan bànxii kwi ] ( le bébé / seul/c'est / maison / dans) c'est seul J'enfantqui est à la maison [ tiiréé gbànsan mu donmà ] ( l'huile / seul/négation / manger) l'huile seul ne se mange pas

Les deux prononciations sont acceptables dans les exemples suivants: [ 1ci:5birit'"gbànsân nân x511ii mà ] ( l'argent/ seulement / c'est / envie / moi / sur) [ 1ci:5birit'"gbansân nan x5ti fi mà ] ( l'argent / seulement / c'est / envie / moi / sur) c'est seulement l'argent que je veux Il a le sens de quelconque, n'importe quel quand il est prononcé gbànsan .

49

[mmt'" gbansan nan f66dèé rà ] ( personne / quelconque / c'est / Fodé I avec ) Fodé est un homme quelconque

[ wùréé gbâns3.n xa mu tîdimà bééràa rà ] ( le fer/quelconque / que / négation / devenir / hache /avec) ce n'est pas n'importe quel fer qui sert à fabriquer la hache Il est à noter que dans l'état actuel de la langue, tendance dominante chez les jeunes à prononcer kàns3.n au détriment de gbansan I gbànsan

Les démonstratifs yi fonctionner celui-ci.

comme

il y a une

1cinsin j

..YI" eL na ...

exprime

la proximité

constituant

nominal

et peut à lui seul avec

le sens

de

Exemples [ yi nan bàréé fàxixi ] ( celui-ci / c'est I chien / tuer ) c'est celui-ci qui a tué le chien [ yimii sig3.mà xàràndéé to ] ( celui-ci / négation / partir / école / aujourd'hui)

celui-ci n'irapas à l'école aujourd'hui Il est aussi placé avant le sens de ce, ceci .

un nominal

50

défini.

Dans ce cas il a

Exemples

[ yi ximéS Ran bàréé fàxaxi ] ( ceci / homme / c'est / chien / tuer) c'est cet homme qui a tué le chien [ yi mmà111" mû sig8mà xàràndéé tO ] ( ceci / enfant / négation / partir/école / aujourd'hui) cet enfant n'ira pas à l'école aujourd'hui Il fait son pluriel

comme constituant

en yéè

quand

il fonctionne

seul

nominal.

Exemples

[ yéè nan bàréé fàxaxi ] c'est ceux-ci qui ont tué le chien

[yéè mû slgamà xàràndéé to ] ceux-ci n'iront pas à l'école aujourd'hui Il ne reçoit pas la marque un nominal.

du pluriel quand

il précéde

[ yi xaméë nan bàréé fàxaxi ] c'est ces hommes qui ont tué Jechien

[yi mm£déè mu sigamà xàràndéé tà ] ces enfants n'iront pas à l'école aujourd'hui Quant à na , il exprime l'éloignement par opposition à yt". Il peut aussi fonctionner seul comme constituant nominal avec le sens de celui-là .

Exemples

[ na barà kànà ] ( cela / acc. / gâter) celui-là est gâté

51

[ na kél1xl mindén 1 ]

( cela Iveni, loù ? ) d'où vient celui-là ? Il est aussi placé avant avec la marque de l'article.

un nominal

qui fonctionne

Exemples

[ na lèngéé hm kànà ] ( cela / calebasse I acc~/ gâter) la calebasse là est gâtée [ na w3yényt"'kétixi mlndén 1 ] ( cela /parole / venir/ où ? ) d'OÙ vient cette parole là ?

comme

Il fait son pluriel en constituant nominal.

néè

quand

il fonctionne

seul

Exemples

[ néè bm kànà ] ceux-là sont gâtés [ néè kétixi mi ndén 1 ] d'où viennent ceux-là? auquel

Il perd la marque il est antéposé.

du pluriel

au profit

Exemples [

na lèngéèbârà kànà

]

les calebasses là est gâtées [ na w3yényéekétixi miodén 1 ] d'où viennent ces paroles là ?

52

du nominal

Les numéraux Ils se répartissent numéraux

en numéraux

ordinaux

et en

cardinaux.

- Les numéraux ordinaux

Indéfini 1- kérén 2- fin n 3-sàxan

4- naim 5- soo' 6- sénm' 7- solofèré 8- solomasàxin 9- solomanaam 10- fuu 20- m3x3J1f;o 100- ksm£ 1000- wwù

défini

un deux trois quatre cinq six sept huit neuf dix vingt cent mille

kérényi

ftri oy1 , , ..

saxanyt naami sOOi"

, ,,,. sen011 solofèréé

solomàsàxânyt

~

soloman3an11'

Entre chaque dizaine, à partir de dix, les numéraux entrent dans un rapport de coordination marqué par l'introduction de nun (et) entre deux numéraux. Exemples

[ fùii nUn kérén] = ( dix / et / un ) [ m~x5Jlœ nitn sàxàn] ( vingt / et / trois)

53

11 ( onze)

-

23 ( vingt-trois)

A la suite de vingt, toutes les dizaines jusqu'à quatrevingt-dix se forment à travers une structure de détermination. En effet, le locuteur Soso place toujours avant le numéral, un mot verbo-nominal tàngô (prendre) qui doit être compris comme n la prise d'une dizaine n. Ainsi: [ tàngo sàxan ] ( prendre / trois)

trente ( 30 )

peut être appréhendé comme la multiplication d'une dizaine par un nombre comme l'indiquent les exemples suivans:

[tàngonaam"'] = [ tàngosiih'" ] [tàngOsénm"'] == [tàngosOlofèré] [tàngosOlomasàxan]= [tongosolomanüm'" ]= Dans un énoncé, seuls

comme

quarante cinquante soixante soixante-dix quatre-vingt quatre-vingt-dix

ces numéraux

constituants

peuvent

(40 ) (50 ) ( 60) (70 ) (80 ) (90 )

fonctionner

nominaux.

Exem pies [ ficin barà fà ] [ naam'" sànimà ] Ils peuvent met à l'indéfini.

deux sont venus quatre seront achetés

aussi se placer

après

un nominal

Exemples

[ min kérén faamà tinà ] une personne viendra demain [ wiiri finn DaO birâxi kxÉ~ ci ] deux arbres sont tombés la nuit

54

qui se

Les nominaux peuvent se mettre à l'indéfini ou au défini avec la postposition de kérén ( un ) pour exprimer différentes significations:

Exemples [ giné; térén bam. slgà ] une femme est partie [giné£ kérén b3rà sigà] la femme est partie seule [ ginf: kérényt"'b3rà sigà ] l'unique femme est partie Cette détermination qu'apportent les numéraux aux nominaux se retrouve dans la structure nominal + numéral. Quand il s'agit de multiplier la centaine par les unités en commençant par deux cents, il Y a une simple apposition

de numéraux,

dans

l'ordre

cent + numéral.

Exemples [ k£mÉ ficin] ( cent / deux) [ kÈmÉ sàxàn ] ( cel1t / trois) [ kemi niam'" ] ( cent / quatre) [ wU1ù kéren ] ( mille / un ) [ wUtù ficin] ( mille / deux) S'il est possible dire

mlï/e un,

n'existe pas dans simplement.

deux cents

(200)

trois cents

( 300 )

quatre cents (400) mille

( 1000 )

deux mille

( 2000 )

de dire

kgmé kérén la langue.

wU1ù kéren

mille, c'est-à-

cent, c'est-à-dire

Il est remplacé

par

cent un k£m£ tout

Il existe une autre structure dans laquelle, le nominal recevant la détermination que lui apporte le numéral, se met au défini ou au pluriel.

S5

Exemples

ou

ou

- Les

[ diméè finn nan sigà xàràndè ] ( les enfants / deux / qui / partir / école) les enfants sont allés à deux à l'école deux enfants seulement sont allés à l'école [ fààtUyè niam nan sigà miakiti ] ( Fatou / quatre / qui / partir / marché) les Fatou sont allées au marché Fatou et trois autres filles sont allées ensemble au marché

numéraux

ordinaux

Ils ont la possibilité et au pluriel.

de se mettre

à l'indéfini,

au défini

défini

indéfini

si ngè premier si ngée le premier fin ndè deuxième firîndèé le deuxième sàxandè troisième sàxandèé le troisième naanindè quatrième naant ndèe le quatrième soondè cinquième siitîndèé le cinquième sénmndè sixième sénn1ndèé le sixième so16fèréndè septième soléfèréndèé le septième solénîsàxandè huitième solomasàxadèé le huitième solômaniamndè neuvième solomanWint dèé le neuvième fùUndè dixième fùuyàndè

fùundèé le dixième fùuyàndèé

56

Mis à part singè tous les autres numéraux ordinaux sont formés par composition avec l'adjonction du marqueur ndé à un numéral. Dans l'emploi, le numéral singè a aussi le sens de dans le passé, avant, certains J

locuteurs, à travers

une variation

de tons, font la distinction

entre;

[ singè ] [ singé]

premier dans Jepassé

Exemples [ singéé nÙOmm£adii singè nan fOrii xÈ£biimà ] dans le passé c'est Jejeune qui le premier saluait l'aÎné Les personnels: Ces unités ne sont pas des simplement des référents nominaux. ensemble de sept formes qui sont:

marqueurs. Ce sont Elles constituent un

singulier

pluriel

n moi

1;0

toi

à lui

woo

nous inclusif

mÙXii

nous exclusif

wo ....

e

.-

vous eux

Elles peuvent d'objet

comme

assumer les fonctions de sujet un nom de personne dans un énoncé.

[ fi b8.ràfàà l' xa dùgii rà ] ( moi / acc. / venir/ toi/ ton / pagne / avec ) j'ai apporté ton pagne

57

et

[ mùxii b8rà wo banb~ ] ( nous / acc. / vous / battre) nous vous avons battus N.B. Le nous inclusif signifie que le locuteur dans

son discours, introduitl'interlocuteurdans le procès; alors que pour le nous exclusif ilen est totalement exclu.

11-5 La morphologie nominaux

des

verbo-

Il est question ici des unités qui peuvent être à la fois des verbes et des noms, en rapport avec les affixes qui sont susceptibles de les accompagnent.

Les verbo-nominaux simples Ce sont des unités qui ne sont augmentées

d'aucun

affixe. Elles sont sous leur forme nue et ne peuvent être reduites dans leur structure morphologique sans altérer les unités en question.

Exemples

baa bü ran ë5, ,. n:)~

tèé don biki

cueillir, puiser, raser, sarcler

être bon ramasser pouvoir monter manger s'embarquer

58

ôter

Les verbo-nominaux complexes Les dérivés par préfixation C'est

d'un verba-nominal dérivatif pour la création d'un d'une nouvelle signification.

la combinaison

simple et d'une unité appelée nouveau mot et l'expression Ainsi, il existe en soso:

- Les dérivés

en i- :

Le dérivatif i- apporte au mot auquel il s'adjoint l'idée de répétition d'une action exercée à l'intérieur d'une chose, d'un objet ou sur un événement. Exemples

ibaà idôn iféè igbÉÈ ibolàn " 1S00 ,.

....

19oro ,. .... '"

1S£QE isWrù 1xara ".

'"

'"

vider, expliquer mâcher, ruminer vanner examiner découper raccourcir abaisser découper ralentir sécher

- Les dérivés

en ma-:

Le dérivatif ma- traduit l'idée de répétition de l'action initiale sur un objet, une personne ou sur une chose.

Exemples

màbià màb53 màk53

découvrir, éplucher balayer

nettoyer

59

",....

mason màtOà màdôn màl6n màg6rà màyélè masara mastga màs:5ci ....

.J"

....

.J"

rapprocher, habiller regarder, examiner faire manger, faire paÎtre lécher abaisser, s'asseoir se moquer de, être drôle échanger, transformer éloigner, reculer, déplacer recevoir, obtenir, posséder

- Les dérivés en ra-: Le dérivatif de

faire

ou de faire

au nouveau mot créé l'idéé en sorie que l'action se passe

ra- confère

Exemples

ràbëià ràb5:. ràfià ",

ram£t

....

,.....

rasoo ràfân rà1ân ràtiiù ràf31à ragoro ,. ....

....

J"

ragtrt

.J"....

ramt m

faire entailler, éventrer faire venir écouter faire entrer aimer rencontre, rassembler rappeler, éteindre préparer, arranger faire descendre faire traverser faire sortir, baptiser

11-5-2-2 Les dérivés par suffixation

- Le dérivatif -yaa

:

Le dérivatif -yaa signifie être dans l'état de . Il s'associe à un groupe très restreint de mots pour la formation de nouveaux mots.

60

Exemples

bànnàyai dùgùtÈgÈyaa fomkéyaa h56ya8. ... ~

ytglyaa yù1£yaa konytyaa lamrayâa

être riche être confiant se rajeunir

être libre héberger vendre une marchandise être dans l'état d'esclave mourir

Les verbo- nominaux composés Les verbes composés sont en fait plus exactement des locutions verbales formées par juxtaposition de deux mots qui conservent chacun sa forme de base. Le fige ment de ces combinaisons est claire au plan sémantique, par contre morphologiquement rien ne les distinguent du groupe objet + verbe. L'élément verbal de tels composés fonctionne comme un verbe simple. Exemples

dtlbari dsman ds£géé dùgîtongo fééfà1â fUtixlri ~~É:~x5 seexaa xilikàna xiinsàra

enfanter être ami manger exciser parler célébrer tisser laver

le mariage

calomnier délivrer

61

Les verbo-nominaux à structure de redou blement Ces unités ne sont ni des dérivés ni des composés. Elles ont pour particularité de reprendre dans la structure morphologique les deux premières syllabes. Ce sont:

barabara biribîri firifiri gbélégbélé ..

J"

éboul1/anter

passer à tabac tournoyer crier agiter, secouer être doux, être sucré être fanfaron

J"

yug1tYU9u JI"

...

JI'

m&x:£mIDIgn ...

m~mf::tt

JI'

J"

bàgènbâgén tùgàntûgan

errer sautiller

Une partie de ces unités à structure de redoublement conserve l'enveloppe consonantique des syllabes en changeant les noyaux vocaliques. Elles peuvent se présenter sous la forme de quatre syllabes ou de six syllabes.

Ce sont:

ftitlfaitâ poràtOpâcitâ

bouleverser divaguer

62

La conjugaison

11-6 Il est

conjugaison examiner véritables nécessité,

étudié dans cette partie le système de du soso. Cela veut dire que nous allons les unités qui font des mots verbo-nominaux, de verbes dans un énoncé en insistant, en cas de sur la valeur sémantique de chaque unité.

Le parfait toutes

Sont regroupées le procès comme

ici quatre formes achevé. Ce sont:

qui présentent

Le parfait à marqueur zéro: formel,

Cette structure aucun élément

est particulière car du point n'affecte la base verbale.

de vue

Exemples

[ mméè siga ] les enfants sont partis

[ à b3tié imàxa ] il a remué la sauce [ è ya6kàa ibà16n ] ils ont découpé le manioc [ ginÉÉ dùgii masàni ] le femme a échangé le pagne Quand le sémantisme de la base verbale le permet, un énoncé fonctionnant sous cette forme peut présenter le procès:

63

a )-

comme achevé

Exemples [ bànxîi bici ] ( maison / tomber) la maison est tombée [ è xÈ:Èmaa miiJl£ ] ( eux / or / voler ) ils ont volé l'or Dans ce cas, le locuteur, tout en se prononçant sur le caractère achevé du procès, exprime en même temps son sentiment vis à vis de l'événement. Cela peut être la joie, l'amertume ou le regret, en fonction des situations. b)-

comme projeté

Quand on a rendu visite à une personne et qu'on s'apprête à se retirer, on dit habituellement en soso: [ ri sigi ] ( moi / partir) je suis parti c)-

en cours

Le parfait à marqueur zéro est largement utilisé dans certaines situations pour exprimer la surprise, l'étonnement. Exemple [ tùnÉÉfâ ] ( pluis / venir) il a plu

64

L'action de pleuvoir a commencé dans le passé, le locuteur le constate à son déroulement en exprimant sa satisfaction, sa surprise ou son étonnement à propos de l'événement encore en cours. Souvent, les locuteurs utilisent le parfait à marqueur zéro pour marquer que l'action est achevée dans le passé. Dans ce cas, des indicateurs de temps accompagnent la base verbale. Exemples

locuteur [bànxîî nàxân où yi kûrii xanbl~ à birii 1 ]

( la maison / qui / part. / ceci / cuisine / derrière / lui / tomber) la maison

qui était derrière

cette cuisine

est tombée

?

interlocuteur [îyàn ii mâ dii, à kânyi fàxâ kàbi yàlââ b60rè ] ( oui / moi / mon / enfant / lui / propriétaire / mourir / depuis / J'année dernière) oui mon fils, le propriétaire est mort depuis l'année dernière Dans les énoncés affirmatifs positifs, la base verbale peut être suivie du focalisateur nÉ~ . Par rapport au procès, il indique que Ilaction a été effectuée et que locuteur peut en assurer le témoignage. Exemple

[1 xa glnÉÉfa ] ( toi / ta / femme / venir) ta femme est Bffivée !

65

Ici, le locuteur informe l'interlocuteur de l'arrivée de la femme de celui-ci d'une part, et de l'autre il peut traduire sa surprise de constater que la femme de son interlocuteur est arrivée. Quand l'interlocuteur répond:

[îyàn à fiâ nÉÈxOrà ] ( oui / elle / venir / foc.1 hier) oui, elle est venue hier il peut donner sa femme.

des preuves

à propos

de l'arrivée

de

Cependant, il faut noter que le focalisateur n££ peut être postposé à l'indicateur de temps. Dans ce cas l'information qu'apporte le locuteur concerne plus le moment de l'arrivée que l'arrivée elle-même. [ 1yàn à fàà xén) nÉÈ ]

( oui / elle / venir / hier I foc. ) oui, c'est hier qu'eUe est arrivée De ces explications, il faut retenir que le parfait à marqueur zéro à valeur de passé, peut présenter le procès comme achevé, en cours de réalisation ou projeté. Le parlait à marqueur

-

XI

:J"

Cet aspect est rendu par le marqueur - xi qui s'adjoint à une base verbale pour situer le procès d'un énoncé comme accompli par rapport au moment de l'énonciation. Exemples

[ gÈmi:f:birâxi béé nÉÈ] ( pierre / tomber / ici / foc. ) c'est ici que la pie"e est tombée [fààtû dùg1ixiâxi xùréé nÉs] ( Fatou / pagne / laver / marigot / foc ) c'est au marigot que Fatou a lavé le linge

66

[ m551àâ fiicixt à sââxi 1àbitââni ] ( Morlaye / être malade / lui / coucher / hôpital) Marlaye est malade, il est couché à l'hôpital

Comme on peut le constater à travers ces exemples, le procès est présenté comme achevé mais les conséquences sont encore présentes, ne serait-ce qu'à travers le témoignage du locuteur ou des preuves qu'il peut fournir. Aussi, le marqueur - xi participe à la nominalisation des mots verbo-nominaux comme il a été indiqué à propos de la détermination qualitative. Observons les énoncés suivants: [ginÉÉ xàrânxl yi bànxii nÉÈ] ( la femme / étudier / cette / maison / foc. ) c'est dans cette maison qu'a étudié la femme [yi mixii tinxinxi âloo 1cinyi ] ( cette / personne / droite / comme / hameçon) cette personne est droite comme le hameçon Ici, les formes xàrânxi et tinxinxi sont présentées comme des verbes ayant pour sujets respectivement ginÉÉ et mixii . En nominalisation, la marque de l'article yi des sujets est transférée sur le verbe, et l'ensemble entre dans une structure déterminative.

-

Exemples

[ ginÉ xàcinxh ] ( femme / instruite) la femme instruite, la brave femme [mixî tinxinxit'] ( personne / droite) le juste [ mângà m~5xi1'] ( mangue / mûre) la mangue mûre ~

67

[yôôkàà jÛnxil~] ( manioc / cuit ) le manioc cuit [xânfOrl tâginxi1~] ( vieillard / fatigué) le vieillard fatigué

Le parfait à marqueur bm Dans cette construction, le marqueur placé entre le sujet et le verbe.

b3rà

est

Exemples [ il kàràm5x5 bm fà ] ( moi / maitre / acc. / venir) mon maitre est arrivé [ bàréé hm fàxà ] ( chien / acc. / mourir) le chien est mort [ è bm wûrii s£gÈ] ( eux / acc. / arbre / couper) ils ont coupé l'arbre Dans les énoncés où figure ce marqueur, le procès est accompli et l'action est appréhendée dans la phase finale, achevée.

Le parfait à marqueur mix-à Dans la narration d'un événement passé ou d'un conte, les locuteurs 5050 utilisent le marqueur nuà placé après le sujet ou son substitut dans des énoncés.

68

Exemples

[ na kùyéébaà, fÉÉjlÉns55pwil ' naxà bàlàn à111'mixà à xa wàtOO tàngà à naxà fàà à béOréé rinyi ] le lendemain, toute la journée la boutique prit sa voiture et se rendit chez son ami

fut fermée.

Ali

On retrouve les formes

à rappeler

le même marqueur dans les énoncés sous et nuèf; quand le locuteur est amené les propos d'un autre.

nuàa

Exemples

[ à naxÈÈ" fi fUJlàa1 mààmà " ] il dit" bonjour mon ami" [ bé6rèé mixÈÈ" kOri hÉÉrl1 " ] l'autre dit" n'est-ce pas le bonheur" qu'est-ce qu'il y a ? [ à n8.xÈÈ" aadè, n ram nÉÈwonxa rà sùmùn " ] il dit" rien, je suis venu pour qu'on s'amuse"

Le parfait négatif La négation du parfait avec le marqueur zéro et avec le marqueur xi se forme par l'introduction du marqueur de la négation mu, entre le sujet et le verbe.

-

Exemples

[ à xa wàtOàkàrui]

son auto est gâtée

son auton'est pas gâtée

[ à xi wàtOOmu una]

[ ginÉÉdty5riÉ bànba]

la femme a mis l'enfant sur son dos [ginÉÉmu dty5rÈÉbànba ] la femme n'a pas mis l'enfant sur son dos [tiindéé d:3x5xitÉÉmà ] la marmite est sur le feu [tiindéé mu d3x5xitÉÉmà] la marmite n'est pas sur le feu

69

Notons que quand la base verbale fait appel nécessairement à un complément d'objet qui se place entre elle et le sujet, le marqueur de la négation se met immédiatement après le sujet, comme le montrent les exemples qui précèdent. le parfait à marqueur b8rà et le parfait à marqueur nuà dans la formation de la négation. En effet, contrairement aux deux précedénts, le marqueur de la négation se substitut à b8.rà et nuà. Il y a une affinité

entre

Exemples [ x5JlÉÉbm siga xàrO] l'étranger est parti hier [ x5.pÉÉmu siga xàrà] l'étranger n'est pas parti hier [ kidéè b3rà xÉÉkànà] les singes ont détruit le champ [ kidéè mu xÉÉkànà ] les singes n'ont pas détruit le champ

L'inaccompli Sont regroupés dans cette partie, les marqueurs verbaux qui présentent le procès comme projeté ou en voie d'accomplissement. Le progressif Le marqueur -féè postposé à une base verbale, sert à exprimer que le procès est commencé dans un passé proche ou autour du moment de l'énonciation, et qu'il est en cours. Ici, l'action est appréhendée dans son évolution.

70

[ à sigàféè xàràndè ] il est en train de partir à l'école [ ginœ giriféè fà1éé mà ] la femme est en train de passer sur le pont [xaméè xÉÉbiîféè ] les hommes sont en train de cultiver le champ Au négatif, ces énoncés admettent négation mû placé après le sujet.

le marqueur

de

Exemples

[ à mû sigàféè xàràndè ] il n'est pas en train de partir à l'école [ginœ mu giriféè fà1éé mà ] la femme n'est pas en train de passer sur le pont [xaméè mu xÉSbiiféè] les hommes ne sont pas en train de cultiver le champ

Le prospectif Le marqueur -mà est la marque de Adjoint à un verbe, il exprime que le procès est qu'il va se réaliser dans un futur proche ou valeur sémantique de ce marqueur dans son projectif est renforcé par les mots exprimant

cet aspect. envisagé et lointain. La emploi de le temps

yàà1ci5si dans un instant, tout de suite, tOo aujourd'hui, ttna demain. Exemples [ è kôtéè ràsôômà bèé D£Èyààk55si ] ils rentreront les bagages ici dans un instant [ à fââmà x££bùtiidè tO ] il viendra dire bonjour aujourd'hui [ binn wâ11mànÉÈtinà ] tout le monde travaillera demain

71

A la forme négative, ces énoncés acceptent la présence du marqueur de la négation mu placé après le sujet. Exemples [è mû kotéè ràsoomà bèé nÉ£yàà1ci5si ] ils ne rentreront pas les bagages ici dans un instant [ a mu fââmà xÈÈbùtiidè tO ] il ne viendra pas dire bonjour aujourd'hui [binn mû wâlimà nÉÈttnà ] tout le monde ne travaillera pas demain

L'habituel C'est une construction similaire à celle du prospectif. Le marqueur -mà ]suffixé à une base verbale, présente le procès comme permanent, habituel.

Exemples [ ri wâlimà yi bànxîi nân kwi ] je travaille dans cette maison même [yi dÎméè wlliéé fmamà à gbéé rà ] ces enfants mentent beaucoup [ m551àabèèréé mInmà moo yè ] Marlaye boit l'alcool comme de l'eau A la forme négative, placé après le sujet.

le marqueur

de la négation

Exemples

[n mû wwmà yi bànxîî nan kwi ] je ne travaille pas dans cette maison même [yi d1méè mû wû1éé fàlâmà à gbéé cà ] ces enfants ne mentent pas beaucoup [ m55làâ mû bèèréé minmà 3làà yè ] Mar/aye ne boit pas l'alcool comme de l'eau

72

mu est

L'inactuel L'optatif Le marqueur qui sert à exprimer le souhait est la particule xa placée après le sujet. Ce marqueur est largement utilisé par les locuteurs Soso dans la formulation de la bénédiction. Exemples

[ âlà xa diy5ci:f;bà1à ] ( que Dieu fasse vivre le bébé)

[ kûnkii xi

fâ.â.

wonxâ sigà nààkirii mà ]

que la pirogue anive pour que nous partions sur l'autre rive [mùxii tan xâ yègéé fén wô tan xi màà1éé din âlàkô kûrii xâ soo mààfUrèn ] que nous nous cherchions du bois, que vous vous piliez le riz pour que la cuisine soit vite faite

Le conditionnel Pour l'expression particule



du

conditionnel,

qu'on peut rendre en français

par

une Il

si ", est

placée en début d'énoncé. Cette particule est compatible avec tous les marqueurs verbaux déjà étudiés, exception faite de celui du narratif et de J'optatif. Exemples

[xà dtxméè sigà è xa fàà yègéé cà ] si les enfants partent, qu'ils ramènent du bois de chauffage [xà tùnÉÉfââ î dùgéé rasà ] s'il pleut, tu fais rentrer les habits [ xà wUcii b1râxi béé Df;£à kôlonmà nÉÈnùn ] si l'arbre était tombé ici, on l'aurait su

73

Nous retiendrons que la formulation du conditionnel par l'emploi du marqueur xà conduit à la construction d'un énoncé comprenant au moins deux propositions, comme le montrent les exemples ci-dessus.

Le problème du marqueur où Le marqueur nù peut être utilisé dans bien des contextes pour l'expression du conditionnel. Mais ce marqueur, contrairement à xà, se place immédiatement après le sujet. Exemples

[ xà dÎméè sigà è xa fàà yègéé cà ] si les enfants partent, qu'ils rapportent du bois de chauffage Cet énoncé

est sensiblement

l'équivalent

sémantique

de:

[dÎméè nù sigà è Kafàà yègéé cà ] si les enfants parlent, qu'ils ramènent du bois de chauffage C'est ce qui se produit

entre les exemples

suivants:

[ xà tùnÉÉ fââ i dùgéè cisà ] s'il pleut, tu fais rentrer le linge [tùnÉE nu fâi i dùgéè rasà ] S'I~pleut, tu fais rentrer le linge

Apparemment,

le marqueur

nù: s'associe à une base verbale nue pour exprimer le conditionnel. Mais il peut être compatible avec tous les marqueurs verbaux pour véhiculer diverses significations.

74

a) où + parlait à marqueur zéro: Dans ce contexte,

il signifie

et il exprime

le

conditionnel. [tùnéÉ où faa won sig:imà nÉÈx££ mà ] s'il pleut, nous irons au champ [î nù xàrân ri niî yÈnsÉmà ] si tu étudies, je te ferai des cadeaux [ yi wiicii nû bw ii nâà sÈgÉmànÉÈii nâà finm yègéé ci ] si cet arbre tombe, je le découperai, j'en ferai du bois de chauffe b) où

+ parlait à marqueur Xl--

Cette combinaison le passé

et qu'il

référence

passé.

indique

est achevé

qu'un procès

a duré dans

par rapport à un moment

de

Exemples

[gônyi nù d55xi béé nœ ndé à tôngôxi 1 ] le siège était posé ici, qui l'a pris. ? [kansîî nù siixi yi xÉÉ mâ k3n3 kméè bm à kànà ] il Yavait de l'arachide planté dans ce champ, mais les singes Ibnt détruit

c) où + parlait à marqueur

ban;

Ici aussi, la combinaison de ces deux marqueurs présente le procès comme achevé et antérieur à un moment de référence passé. Exemples

[ n kàràm5x5où hm fàà béénùn mm xàràntÉÉmwl] mon maitre était venu avant notre période de classe [bàréé nù hm fàxà mm fà à w31i:] le chien était mort quand nous l'avons jeté

75

d)

où + parlait à marqueur

La combinaison

mixà

de ces deux marqueurs

situe

le

procès comme achevé dans le passé. En plus; nù apporte dans cette construction une idée de permanence ou de conti

nu ité.

[ ilii nâxà où à xa wàtOOtOngOà naxà où fàà à booréé x5nyl ] Ali continuait à prendre sa voiture, il continuait à venir chez son ami

e) nù + le marqueur du progessif féè Aussi, la particule nù situe le caractère progressif d'un procès dans le passé, dans sa combinaison avec le marqueur du progressif.

[ à nù sigàféè wâJidé nSi:wàtOOnâxà à cib?JnbwÈ] il allait au travail quand l'auto le heurta [sànm nù sàfiféè n£È è tô à tàlà ] la plante germait quand on l'affacha f ) où + le prospectif



nù est utilisé avec le prospectif mà pour exprimer que la décision ou l'intention de faire une action a été prise dans le passé, mais que cela n'a pas été réalisé. [fi où biyààsîmà ttni hènre fi barn à râgbilèn ] j'avais l'intention de voyager demain, mais je l'ai annulé [à où wâ1imà nÉs tà k5n~ tùnÉÉbarn fà ] il avait l'intention de travailler aujourd'hui, il a plu g) nù + le l'habituel



En plus de l'antériorité d'une action par rapport au moment de référence passé que véhicule nù, la

76

combinaison des deux continuité

marqueurs

introduit

l'idée

de

et de permanence.

[ mÙXÛnù dàngimà yi kirââ nan nà, k3n3 jléôgéé bm à don] on passait par ce chemin, mais les herbes l'ont envahi [ fi où w:i:imà yi giDŒ nân d3x3féè Jcin3 à xâ m1xéè mû tin ] je voulu épouser cette femme, mais ses parents n'ont pas accepté

h) où + l'optatif

.ni

La particule nù appparait devant xa dans: [âlà xi d1y5rii; bâlé ] que Dieu fasse vivre l'enfant qui devient

[âlà xa nù diy5rÈÉbâlé ] que Dieu continue à faire vivre l'enfant

ou dans [ à xa nù wâli won tan xa où won mâ1àbù ] qu'il continue à travailler, que nous nous continuons à nous reposer

ou aussi dans [ kunkiî X3.fiâ won xa Sigà ] que la pirogue vinne pour que l'on parte qui devient:

[kunkiî xa nù fââ won xâ nù sigà ] que la pirogue continue à venir pour que l'on continue à partir

77

Remaraues: 1- Dans un seul cas nu exprime le conditionnel et il peut être concurrentiel avec xa J quand l'énoncé comprend une base verbale non affixée 2- Dans les autres cas, il situe le procès comme achevé et il apporte quelque fois l'idée de continuité ou de durée de l'action dans le passé par rapport à un moment de référence passé. 11-7-

Structure de la phrase simple

La relation sujet-verbe Dans ce chapitre nous examinons les fonctions syntaxiques que peuvent exercer les nominaux du soso par rapport au verbe dans un énoncé.

La fonction sujet Exercent la fonction sujet, tous les nominaux ou les verbo-nominaux placés en position N1 dans un énoncé simple, globalement formalisé comme suit: N1 (N NB: la parenthèse entre parenthèses

2 ) V (N

indique que est facultative.

l'apparition

Exemples

[ fà1éé bm girà ] ( le pont / acc. / briser) le pont s'est effondré [ foyéé miniféè ] ( le vent / souffler) le vent est en train de souffler

78

2)

( PP ) de l'élément

[ximfi bâti à xâ ginÉÉb~nb3 ] ( l'homme / acc. / lui / sa / femme / frapper) l'homme a battu sa femme

La fonction objet Dans un énoncé simple en soso, l'objet en tant que nominal peut se placer avant ou après le verbe. La place de l'objet dans ce cas est fonction du sémantisme de la base verbale. Exemples

[ è bm mângwèé bà ] ( eux / acc. / mangue / enlever) ils ont cueilli les mangues [ glnéé tândèè màk55xi nÉÈ] ( les femmes / cour / balayer / foc. ) les femmes ont balayé la cour [ it bm ii mâ màà1éé si] ( moi / acc / moi / mon / riz / semer) j'ai semé mon riz Dans

d'objet à la gauche de la base verbale. Ils ne sont introduits par aucune unité grammaticale, ce qui en fait des compléments d'objet direct, et les bases verbales, des verbes transitifs directs.

mângwèé,

ces

exemples.

les

compléments

!ândèè et fi mâ mààléé sont placés

Exemples

[fôodèé sigà f1nÈÉcà ] ( Fodé / partir / couteau / avec) Fodé est parti avec le couteau [dtméè bm yéé sàà tÉÉri ] ( enfants / acc. / eau / mettre / feu / avec) les enfants ont mis l'eau sur le feu

79

Ici) les compléments d'objet nnÈi et thi sont reliés au reste de l'énoncé par la particule postposée rà faisant du verbe) un verbe transitif indirect.

La fonction circonstant En partant

du schéma

de l'énoncé

minimal

ainsi

formalisé:

N1 ( N2 ) V ( N2 ) ( pp ) la position la séquence N2 pp n'est pas seulement occupée par le complément d'objet. C'est aussi la place à laquelle peuvent figurer tous les compléments circonstantiels de la grammaire traditionnelle) introduits ou non par une unité grammaticale.

Les circonstants non marqués La position N2 pp peut être occupée par catégorie de mots qui n'ont pas besoin d'être introduits une particule postposée. Ce sont en particulier:

- les noms propres de lieu Exemples [ à xûnyàà bm sigà kô6bà ] ( lui / jeune frère / acc. / pattir / Koba ) son jeune frère est parti à Koba [è hm sàbàti kônââkîri ] ( eux / acc. / demeurer / Conakry ) ils se sont installés à Conakry

80

une par

-

les mots spécialisés pour désigner la période, le moment, le temps, le lieu. Exemples [x5J1éè slgâmà nÉÈtinà ] ( étrangers / partir / demain) les étrangers parliront demain [à xa dii xi fûtii Kiri nÉÈyàJâà ] le mariage de son enfant s'est fait l'année dernière

figurer altérer

Dans ces énoncés, en position initiale le sens du message.

les mots ou finale

tinà, yà1aà dlun

énoncé,

peuvent sans

Exemples [ tinà x5péè sigâmà n£f: _]

demain les étrangers iront [yâlaà à xa dii xi rûtti xm nÉi:] l'année dernière le mariage de son enfant s'est fait Aussi, g£~è

dans les exemples fonctionnent

suivants

tinà

comme

les mots et

nunmàre et

yà1ià

[ ii fiâmà nûnmàrè ] je viendrai le soir [ mùxû biyààsîmà nÉÈgÈÈsÉgÈ] nous voyagerons le matin Passons maintenant en revue d'autres permettent en 5050, l'emploi des circonstant5 énoncé.

81

unités qui dans un

Les circonstants marqués par -les postpositions spécialisées: i à valeur locative introduit

un complément

de lieu.

Exemples

[dîméè bm soà bànxii ] / acc. / entrer / maison / dans)

( enfants les enfants

sont

dans la maison

entrés

[gbÈngbÉÉ nàà b3rÉÈ ] ( piment / exister / sauce / dans) le piment est dans la sauce

Cette unité est souvent assimilée par la finale des nominaux auxquels elle se postpose. Elle marque toutefois sa présence par une modulation du ton quand le ton final du mot est haut. Par exemple,

b5ti£

s'explique



YI

~

ci

à valeur locative, l'emploi des compléments d'accompagnement.

comme

=article

b5ti + YI' + i et

d'accompagnement de lieu, de

Exemples [ à hm à d88gèè à bÈlrorf;g rà ] ( lui / acc. / lui / manger / sa / main / avec) il a mangé avec sa main [b31éé hm soo ylJii ci ] ( rat / acc. / entrer

/ trou / dans)

le rat est entré dans le trou

[ è sèèpam fàxâx1 wûriÎ nan nà ] ( eux / serpent / tuer / bois / c'est / avec) c'est avec le baton qu'ils ont tué le serpent

82

i = dans permet moyen,

Le support consonantique toujours

assimilé mà

en contact

à valeur

de la postposition ra est avec une consonne nasale

locative

introduit

le complément

de

lie u . Exemples:

[ diméè bèrèféè cindèé mà ] ( enfants / jouer / cour / dans) les enfants s'amusent dans la cour [ kiÏDkuméènàà bâà mà ] ( piroguiers / être / mer / sur) les piroguiers sont en mer [wà11kéè bm sigà xÉÉ mà ] ( travailleurs / acc. / partir / champ / sur) les travailleurs sont allés au champ

.. les nomimaux

aptes

à faire fonction

de

postposition bûn

If

SOUS

Il

[bàréé sâax1 wotôà bûn ] le chien est couché sous l'auto [à barn tE: nisàà tnndéé bûn ] il a rentré le feu sous la marmite [yi xùréé dàngîmà gèyâa nan bÛD] ce marigot passe sous la montagne Le mot boo peut s'associer à la postposition figurer à la même position sans que cela n'affecte du message.

83

mà et le sens

Exemples

[bàréé sam wotOoboo mà ] le chien est couché sous l'auto [à bm tÉÉrasoo tûndéé hûn mà ] il a rentré le feu sous la marmite [yi xùréé dàngîmà gèyââ nan boo mà] ce marigot passe sous la montagne kw1t'

n

dans , à l'intérieur de

n

[ màà1éé nàà lèngéé kwii ] le riz est dans la marmite [ è hm kôtéé ràsoo bànxii kwii ] ils ont rentré le bagage dans la maison [ ndé fi ma bàndéé sââxi yi pâânit..mi1 ] qui a mis mon nz dans cette assiette?

1cin

Il

sur , à , de"

[kù1éé d3x5xi wûri{. bn ] le singe est assis sur l'arbre [ à bm hirà tûgil~t6n ] il est tombé de l'arbre [bOgi yoo mû yi mângwèé 16n ] il n'y a aucun fruit sur ce manguier Ce mot peut se combiner avec ra et ma pour exercer la même fonction et véhiculer le même sens. Mais il est difficile de formuler des règles d'apparition de ci ou de ma car certains verbes acceptent seulement Ilun à l'exclusion de l'autre. Exemples [ klliéé d3xID Wiiril~I6n mà ] le singe est assis sur l'arbre [ à bm hirà tiigî1~k5nnà ] il est tombé de l'arbre

84

[bOgi yoo mû yi mângwèé k5n nà ] iln'y a aucun fruit sur ce manguier Signalons cependant les exemples suivants:

l'emploi

particulier

de 160 dans

[xâmÉÉ bâti dty5m; d5x5 à k5n ] ou [xâmÉÉ bâti diy5rÈÊd~x3 à lcin mà ]

l'homme a fait asseoir le bébé sur ses épaules [ à b3.rà k3nmàgôréé sàà glnÉÉJ6n ] ou [ à b3.rà tcinmàgôréé sàà ginÉÉJ6n mà ] il a mis le collier au cou de la femme Dans ces énoncés il n'y a aucun mot désignant les épaules et le cou, mais les locuteurs Soso les comprennent ainsi par convention. ....

xun

tt

sur, dessus, au dessus, à propos de n

[ ndé w-ûléésââxi fôôdèé xûn 1 ] qui a menti sur Fodé ? [î lânmà î xa ndé sàà Jci:5birlî xûn ] tu dois mettre un peu sur l'argent [xrentyè l1ntànféè xÉÉron ]

les oiseaux sont en trainde survoler le champ xÛD s'associe à mà pour exercer et véhiculer le même sens.

la même

fonction

[ ndé wiiléé sââxi fOOdèéxûn mà 1 ] qui a menti sur Fodé ? [i tânmà î xâ ndé sàà k55bîrli xÜnmà ] tu dois mettre un peu sur l'argent [x~nîyè llntànféè xÉÉxûn mà ] les oiseaux sont en train de survoler le champ

85

x5nyi

Il

chez, la demeure de

Il

[mixi yoô mû nàà màngs£ x5nyi ] il n'y a personne chez le chef [màà1ânyi ràbââmà màng£ginÉÉnân x5nyi ] la réunion se fait chez le chef des femmes

x3nyt'" I x5n

..

Ie long de"

[ginéè nan tÈÈtÉÉtÎÎmàbâà x~nyi ] ce sont les femmes qui pêchent à la nasse le long de la mer [ yaayéè bm fàà fi xun x:,n ] ( les larmes me viennent le long de la tête) j'ai les larmes aux yeux [sèèpââxi saâxi wûri x5nyi ] le serpent est étalé tout au long de l'arbre

..Les postpositions composées Ce sont des unités constituées d'un nominal et d'une unité grammaticale spécialisée. Elles sont très nombreuses dans la langue. En voici quelques unes:

yaama

Il

parmi, entre,

dans

Il

[ dÎméè mu sôômà fàriyè yaamà ] les enfants ne doivent pas être parmi les adultes [ri mû wââmà i xâ sOnmÙJIiixa bèréé yaâmà ] je ne veux pas que tu sois dans notre jeu

yaayi I yÉ£ "dans, parmi, en face de " [ mùxû nàà j1ôôgéé baâféè màà1éé yââyi ] nous sommes en train d'enlever l'herbe du riz [ mùnférà i tUn wàtOOyââyi 1] pourquoi es- tu B"êté devant la voiture?

86

yürà

devant, en face de,

Il

Il

[è bârà kânstl sii fi mà bànxtl yaarà ] ils ont semé l'arachide devant ma maison [wo donséè d3x?1wà11kéèyaarà ] gardez de la nourriture pour les travailleurs [yi kiciâ dàngîmà à xâ bàmûi nân yâârà ] cette route passe devant sa maison

défD

Il

devant, à la porte de

Il

[mixi ndé tUn î xâ bàmûi dÉ£rà ] quelqu'un est affêté devant ta porte [kiinkii 1ci15nxibâki dÉÉrà ] la pirogue est accostée au bord du wharf

tàg1i

Il

entre, parmi, dans,

autour de U

[ ii mâ bànxii clixl mângObili ficin nân tàgîl ] c'est entre deux manguiers qu'est construite ma maison [wûri bèlèbélèé ttlxi xùréé tàgtl ] un gros arbre est planté au milieu du mangot [ à tin à xâ lânpwii singânmà à xi bànxii nân tàgîi ] lui, c'est au milieu de la maison qu'il suspend sa lampe ..

f5xn

après, deffière, à la suite de Il

[à hm sigà à xûnyàâ f5x3rà ] il est parti à la suite de son frère cadet [ginÉÉ xa m5rii hârà fàà à f5xarà ] le mari de la femme est venu la chercher

fttmà

Il

à côté de

Il

[à sam my5rÈsfÉÈmàsââdéé mà] ou [à sâm sââdéé mà diy5rÈÉfÉÈmà] il est couché dans le lit à côté du bébé

87

[ fàà béé î xâ fà d3x3 ri fÉÈmà ] viens ici t'asseoir à côté de moi

x3rirà I x3r5rà.I x55rà

II

dans, au fond de ..

[ fi bm à fà1à wô bÉ wô xâ tèè yéé xarirà ] je vous ai dit de sortir de l'eau [ itdé à bÈIÈxÉÉràsînxi b5tiÉ x3cirà 1 ] qui a trempé sa main dans la sauce?

x8.nbirà

It

derrière

Il

[ ii où mô6tOOsm î tànâo d3x5mà ri xanbÎrà ] quand j'acheterai la moto, c'est toi qui t'asseoiras derrière moi [ndé màà1éé dinféè kiirtl xanb1rà 1 ] qui est celui qui pile le riz derrière la cuisine? fmmà

"en dehors de, sur le dos de Il

[ è gayânyi ilixi nÉf:tàà fmmà ] ils ont fait la circoncision en dehors du village [ ii mi k55bîrii bm sàà ribÈIÈxÈfârimà ] mon argent m'a échappé ,

....

sanna

Il

à côté de, auprès de

[ kiléé sââxi wii1ùnyi sannà ] le pilon est posé à côté du marlier [ ndé d~x5mà giyanyéè sânnà 1 ] qui s'asseoira auprès des circoncis?

88

n

Transitivite et intransitivite

Dans la partie consacrée au groupe du verbe, il a été signalé que certains verbes peuvent être à la fois transitifs et intransitifs. Cela n'est possible que lorsque le sémantisme du verbe le permet. Exemples [ è hm mwéé mn ] ils ont pilé le riz

[ mwéé bm din ] le riz est pilé [à bànx1i tlimà tàmÜnà ] il construira la maison l'année prochaine [bànxii tUmà tàmunà ] la maison sera construite l'an prochain [ foédèé xÉi: gàn ] Fodé a brûlé le champ [ féédèé gàn ] Fodé a brûlé [ xÉi gàn ] le champ a brûlé

Dans le passage d'une construction transitive à une construction intransitive, on aboutit souvent à omettre dans

un énoncé, le sujet ou l'objet. Exemples [ fé6dèé xÉi:gàn ] [ féédèé gàn ] [ xÉi gàn ]

Fodé a brûlé le champ Fodé a brûlé le champ a brûlé

Une autre façon de marquer le passage du transitif à l'intransitif est en rapport avec la forme de la base verbale. En effet, certains verbes possibilité de se séparer

préfixés en m- et en mà- ont la du préfixe, qui se met à la fin de

89

"énoncé transitif

ou

après

"objet,

dans

"opposition

I intransitif.

Exemples [ à bm dùg1îbàà kôtéé mà ] il a enlevé le linge du bagage [ kôtéé hm mâbà ] le bagage est découvert [ à hm bùnséè yènsèn b5xii mà ] il a éparpillé les perles sur le sol [birnséè bm mâyènsèn ] les perles sont éparpillées [ ginŒ bm fàà flnÈÉrà ] la femme est venue avec /e couteau [unÈÉ bm râfà ] le couteau est ramené [m551àâ wilimà dÈgÈmââci 1 Morlaye travaille avec le coupe-coupe [ dÈgÈmaâràwâ1imà ] le coupe-coupe sera sera mis en service Certains verbes simples .pour se mettre à l'intransitif

[ ginÉÉsiga ] [ginÉÉ sigà diy5rÈÉcà ] [ kÙléé singinxi ] [ klliéé singânxi wûrii cà]

ont

besoin

du marqueur

la femme est partie la femme a emporté le bébé le singe est suspendu le singe est suspendu à l'arbre

Le reflechi L'expression du réfléchi en soso est la reprise du sujet par un personnel dans l'énoncé. Ce pronom réfléchi exerce dans ce cas la fonction d'objet.

90

....

ra

Exemples

[ yÈxÉÈhm à fù1ùn ]

le mouton

[ fibm n mixà ] [ dîméè bm è n:3xùn]

les enfants

s'est détaché je me suis lavé se sont cachés

Dans le cas où cette structure est défaillante ou prête à confusion, le pronom réfléchi est accompagné des marqueurs nominaux yÈtÉ, kân , ou yÈtÈ kân . [ yi glnÉ£ min à yÈt€ b31ômà ]

cette femme se nourrit elle-même [ ii hm fi yitt kân mX:Jn:Jbèrèdè ] je me suis blessé

en jouant

[ dly5rÈ~ DaDà un màyanfàfèè ] l'enfant

est en train de se distraire

Le réciproque Le mot bOOrà apparenté

à boirè

( l'autre)

s'ajoute aux pronoms réfléchis du pluriel en fonction complément d'objet pour exprimer la réciprocité. Exemples

[ s55réè bm è béOrà fàxà ] les soldats se sont entre-tués [ kilémaayè hm è boom m81iwWii ràbaidè ] Jes membres du groupe de J'entente de sont entraidés dans Jetravail

91

de

Le causatif Le causatif peut être exprimé par les verbes traduisent par" faire" en français. Ce sont:

qui se

,

D1Jla '"

1-

[ à nt'pa dl méè Di sigà xàràndè ] fais que les enfants partent à l'école [ atà xa à n1J1atùnÉÉxa fai tà ] que Dieu fasse qu'il pleuve aujourd'hui [ xà wâlii kànà i tànin à D1.pm ] si le travail se gâte, c'est toi qui l'auras fait

maa

2-

[ wâlii bm nihàà ] le travail est fait [ i wumà i yÈti ràbaâféé dii 1 ] qu'est-ce que tu veux faire de toi? 3-

commission

xÉÉ, ayant pour sens premier envoyer en ce mot peut signifier faire en sorte que. f

[i tànin à xÉÉxitÉÉbm xùbèn ]

c'est toi qui as fait que le feu s'est éteint [ atà bm à xÉÉwOnxa nu nilàn ] Dieu a fait qu'on se rencontre 4peuvent

Beaucoup aussi exprimer

de verbes le causatif.

dérivé

en

Exemples

[ginÉÉ bm dty5ri:É nlxi ] la femme a fait dormir J'enfant [ sééni bm à Di wètOOnifà1à ] Séni a fait réparer sa voiture [ diméè bm yhéè dÉÉmadon ] les enfants ont faire paÎtre Jes moutons

92

rà ,mà

et 1

[ sOOfÉÉrii bm wàtôà .lsÙXÙ ] Je chauffeur a fait ralentir la voiture

[ Iibm n ma dànmaa 1mini ] j'ai fait agrandir

ma chemise

5Il en va de même pour le verbe biui s'efforcer, se débrouiller, et màti aider qui peuvent servir à exprimer le causatif.

Exemples

[ Ialti fi xi fi ma tci5bmi 5313] débrouille-toi

pour que je reçoive

mon argent

[ii matt won xa yi kànkinia nisà] aide-moi

à rentrer

cette caisse

Les mises en relief La topicalisation C'est la mise en relief d'une expression nominale en début d'un énoncé. Cette mise en relief est souvent accompagnée d'une élévation de la mélodie ou de l'intonation. C'est généralement le phénomène qu'on appelle en français l'accent d'intensité, qui dans une langue exerce la fonction expressive. Exemples

[ 1 xa yinÉi7 ii n8à tOOn€Èxùréè ] ta femme, je l'ai vue au marigot [ sùbéé7bàréé hm à dOn ] la viande, le chien l'a mangée [ fé6dèé xa wàtôà tOOfanyi7mÙJlÈtiiyèb8rà à tàngà ] la belle voiture de Fodé, les voleurs l'ont prise

93

On remarque que l'expression nominale topicalisée est reprise par un pronom personnel dans la deuxième partie de l'énoncé. Certains mots peuvent participer à la topicalisation en s'antéposant ou en se postposant à l'expression nominale topicalisée. Nous traitons ici de ceux qui n'ont pas été étudiés dans les chapitres précédents.

Exemples

[ x8.fifàà~ à fàréébOrOnnÉÈ] même Fatou, elle a dansé [x8.fi cixÉÉ,.à mu à yii rà ] même le poulet, il n'en a pas La focalisation Le 5050

possède

deux

unités

fonctionnent de façon complémentaire. . D'une part c'est le nÉÈ qui focalise constituant placé après Je verbe.

de focalisation

qui

Ce sont nÉÈ et Dan le verbe ou tout autre

Exemples [ ginÉÉ sip nÉÈ xàrà ]

1-

la femme est effectivement partie hier

2-

[ ginÉÉsigà xàrO nÉÈ]

c'est hier que la femme est partie D'autre part, c'est nan qui focalise nominal

le nominal

sujet et

objet. Exemples [ginÉÉ nan siga xàrà ]

1-

c'est la femme qui est partie hier

2-

[ ginÉÉd1y5tiÉ nan tàngà bànxii ] C'est l'enfant que la femme a pris dans la maison

94

Dans l'énoncé 1, c'est le sujet ginÉÉ qui est focalisé alors que que dans 2, c'est l'objet diy5rÈÉ qui reçoit la marque de l'insistance.

Notons qu'à la forme

négative, le focalisateur nÉÈ devient xÉÈ. Cette transformation est fonction, semble t-il, de la présence du marqueur de la négation mû. C'est cette même alternance qui existe entre DaD et xa Exemples [ ginÉÉsiga nÉÈxàrà] I [ginÉÉ mu siga xÉÈxàrà ]

[ ginÉ£ siga xèrO nÉÈ] I [ginÉÉ mu siga xèn) xÉÈ ]

Aussi, cette particule est utilisée dans un énoncé à la forme négative qu'accompagne une courbe mélodique montante. Cet énoncé alors prend la forme interrogative et sert à formuler une demande d'explication.

[ ginŒ mu siga xÉÈxàrà 1 ] n'est-ce

pas que la femme

est partie hier?

[ ginÉÉmu siga xèrOxÉÈ 1 ] n'est-ce

pas que c'est hier que la femme est partie?

Une autre spécificité de DaO est qu'il se combine à d'autres unités pour fonctionner avec elles comme un tout, en vue de l'expression de l'identification. Ces combinaisons sont les suivantes:

1nan c'est, qui + a lui + ni avec donne phonétiquement nam. On constate bien à ce niveau la chute de la nasale intervocalique qui provoque l'allongement du a découlant de la mise en contact immédiate des deux a.

95

Exemples [ bàréé na8rà ] c'est le chien

[ wiitéé rniarà ] c'est du mensonge = c'est faux [yi mixii batéé n&arà ] cette personne est un rat = c'est un voleur La locution d'identification ainsi présentée fonctionne aussi dans des cas où le locuteur est amené à répondre à des questions du genre:

- [ ildé sùbéé tàngOxi1 ] - [ bàréé

na8rà]

qui a pris la viande? c'est le chien

ou

- [ i bm

w:JyÉnyi mÈÈnàxân fà1B.féè1 ] as-tu appris ce qu'on raconte? - [ iyOn , k3td wiitéé rniarà ] oui, mais c'est du mensonge 2-

La particule

DaD c'est, qui entre aussi

en combinaison avec d'autres unités pour exprimer la notion de présentation, à la seule différence que ces constructions sont phonétiquement moins compactes. Ce sont:

a -) phonétiquement

ceci + kii yi Id voici,c'est.

DaO + yi DaD

façon

b-) DaD + na cela + phonétiquement donne Ran na Id voilà,c'est c- ) voici,c'est

Dan + yàa

donnant

kii façon

maintenant prononcé RaR yà

96

Exemples. [ Ii ma kùnkûm.ài BaB nâ ki ] voilà ma baraque [J15x5méè xs. dOnséè nan yi kt ] ceci est le manger des chameaux

[ i xa 1ci5birlî BaD yà ] voici ton argent A la forme

miirà

négative,

dire mu à ni avec assimilation

devient

de u par a

.

m&.arà,

c'est-à-

Exemples [ bàréé mairà ] [ wUléé mairà ]

ce n'est pas le chien ce n'est pas du mensonge

La deuxième forme est celle dans laquelle le marqueur de la négation est précédé d'une autre particule

xa I'

Exemples [ Ii ma kùnkUmài xa mu yi lei ] ce n'est pas ma baraque [ mm bèrèdéé xa mu yà ] ici n'est pas notre lieu de distraction

La première construction semble être la forme réduite de la deuxième après la chute de xa . Alors on peut émettre l'hypothèse selon de la focalisation, la formation processus suivant: - au premier présence de mu

laquelle, dans le cas précis de la négation a suivi le

stade, ily a eu à ta suite de DaD, précédé de xa .

97

la

Exemple [ fi ma kùnkUmàa min xa mu na kt ] ce n'est pas ma baraque

- au deuxième stade, l'énoncé surchargé de la marque de focalisation et de celle de la négation, s'est débarrassé d'une unité: Exemple [ fi ma kùnkfunàa xa mu na Ici.] ce n'est pas ma baraque - au troisième

stade,

seul [ mu ] est resté:

Exemple [ fi ma kùnkUmàa mu na kt ] Ce n'est pas ma baraque Notons que toutes ces constructions se retrouvent la langue avec un emploi plus fréquent de mu par

dans rapport

à

xa mu

La re/ativisation L'unité qui sert de marqueur du relatif est

nàxân

. Il peut

déterminer

un nominal

en soso comme il peut

fonctionner pour remplacer un nominal sujet ou un nominal objet déjà mentionnés quelque part dans un énoncé a plus d'une proposition. Il a alors la latitude de figurer soit dans la première proposition, soit dans ta deuxième proposition. Ce marqueur du relatif a son pluriel en nàx8.nyè ou nàxée' .

98

1- Cas où nà.râo figure dans la première proposition Quand la proposition relativisée est antéposée principale, deux cas de figure se présentent:

à la

a -) dans un premier temps, le marqueur du relatif peut se placer immédiatement après le mot dont il est la reprise. Exemples

[ mini nàxân fu xàrà, à fàbi tUgis~Èdè ] la personne qui est venue hier, elle sait récolter le palmiste [ fàréé nàxân tiimà tà, ginÈmùnyi mi8rà ] la fête qui se tiendra aujourd'hui, c'est la fête des femmes b -) dans un second cas, il peut fonctionner dans la première propositiion sans qu'il renvoie à un référent. Exemples [ nàxân fà1à, â bm nibà ] ce qui a été dit a été fait [ nàxânyè fàà, è bànxîi nifà1a nÉÈ] ceux qui sont venus ont réparé la maison

2- Cas où nà.rao figure dans la deuxième proposition Soient

deux énoncés

indépendants:

A1- [à sigixi bumin féndè ] il est allé chercher de la liane 2 - [à lùùtU f331imà baam! nyi cà] il fait de la corde avec de la liane

99

Ces deux propositions peuvent être intégrées dans un seul énoncé par le biais du marqueur relatif nàxân

3- [à sigUt baâmin féndè, à tùùt1i f33Iimà nàxân nà ]

il est allé chercher de la liane avec laquelle il fait de la corde Dans ces exemples, nàxân reprend un nominal déjà énoncé dans la première partie de l'énoncé 3. En effet, pour éviter de repéter le même nominal dans la proposition subordonnée, nàxân se met à la place que devrait occuper ce nominal dans la subordonnée.

résultant

Il est aussi possible d'une relativisation

de rencontrer des constructions et d'une topicalisation.

Exemples

[ yi ingilisi15:Jkaayè, à na mixlfiixÈÉyè, won nàxânyè rnà àngi.l€Éyè,yéè fan naxà sà fà ] ces gens d'Angleterre, les blancs, ceux que nous nommons les Anglais, vinrent aussi

Les interrogatifs Un certain nombre de marqueurs sont utilisés cette langue pour poser des questions. Ce sont:

itdé constituant

signifie

qui,

il peut constituer

nominal.

Exemples

[ iidé mUJlittiixi wc x5nyl1 ] qui a volé chez vous? [ ùdé sigâmà yéé baàdè 1 ] qui va puiser de l'eau?

100

dans

à lui seul un

mun I mùnsé signifie lequel, quoi, qu'est-ce peut aussi être à lui seul un constituant nominal.

que.

Il

Exemples [ mùnsé n1j1m 1 ]

qu'est-ce qui se passe? [:i mùnsé sàri.xi maak1tll 1] qu'est-ce que tu as acheté au marché? [ mün nàbam wo x5nyl tà 1 ] qu'est-ce qui s'est passé chez vous aujourd'hui?

yèri

signifie

comme constituant constituant nominal.

combien. Il peut fonctionner nominal

ou être déterminant

seul

d'un

Exemples

[yèri nu yi donmaacà ?] combien est cette chemise? [:i dànmaa yèri sànixi to 1] combien de chemises as-tu achetées aujourd'hui?

dil d'un énoncé nominale.

signifie comment. Il se place toujours à la fin et ne se combine pas avec une base

Exemples

[yi W.111ràbaamà dii 1 ] comment fait on ce travail ? [:i sigamà xàràndéé dii 1 ] comment iras -tu à l'école?

101

mindên

signifie

où.

Il peut se placer

au début

d'un énoncé, au milieu ou à la fin. Exemples [ mindên 1 x5n5mà 1 ]

où est-ce que tu as mal? [ i fârlî niindên i x:JD5mà1 ]

quelle partie de ton dos te fait mal? [i sigàféè mindên 1 ] où est-que tu vas?

mùndûn il signifie lequel, laquelle, quel, Il peut fonctionner seul comme constituant nominal et peut être aussi déterminant

d'une base nominale.

Exemples [ginÉ mùndûn.nâfan i ma i xa ginéè tàgi 1] laquelle de tes femmes aimes-tu? [ min mùndûn sooxi bànxii 1 ] quelle est la personne quiest entrée dans la maison?

mùnférà pourquoi, pour quel but semble être compose de moo + ré chose, affaire + rà. Il peut être placé au début ou à la fin dlun énoncé. Exemples

[ i yi wa1jf ràbiixi mùnférà 1 ] pourquoi as tu fais ce travail? [ mùnfécà i mu sigamà xàràndè 1 ]

pourquoi ne vas tu pas à l'école?

102

L'interrogation Il est envisagé ici l'étude des formes interrogatives dont les réponses peuvent être oui ou non. La première forme qui satisfait à cette condition est une courbe mélodique montante accompagnant l'énoncé:, une réalisation de l'énoncé qui est globalement relativemement haute, avec une modulation vers le haut sur la dernière syllabe.

Exemples 1- [ wo bm bàndéé don 1 ] est-ce que vous avez mangé du riz ? r:f:[WQ bm bàndéé don! ] vous avez mangé du riz !

1:- [ wo hm bàndéé don] vous avez mangé du riz

2-[ unsii hm titi 1 ] est-ce que l'arachide est récolté?

:/. [Ialnsii bm titi ! ] l'arachide est récolté!

:# [ mosii bm tà1à] l'arachide est récolté D'autres façons de formuler l'interrogation est de particules qui sont différentes de celles déjà étudiées. Elles sont en rapport avec les situations suivantes: l'emploi

103

a- )

la demande d'explication

La particule kàri n'est-ce pas est antéposée à un nominal pour la formulation d'une demande d'explication dans diverses situations. Exemples [ kàri mixi mu mwn2] 1 ] n'est-ce pas que personne n'est blessé?

[ tàri tà.tWimu wc s:3b btyaw

kwi? ]

n'est-ce pas que vous n'avez pas eu de malheur dans le voyage?

mophologiquement identique

Une autre particule,

mais différente en matière de ton [ tari] fonctionne de la même façon, et elle n'existe que dans un seul énoncé à notre connaissance.

[tOri hm 1]

qu'est-ce qui se passe?

n'est-ce pas la paix?

b- )

la demande d'assertion

Les particules bà n'est-ce pas et k8.à ou bien se placent à la fin d'énoncés pour la formulation d'une demande d'assertion. Exemples [ tùnÉÉnan faâréè bà 1] n'est-ce pas que c'est la pluie qui tombe? [1 xs. yÈxÉÈ xâ mû na kii bà ] n'est-ce pas cela ton mouton? [ 1 biyààsimà nÉÈ tinà taà 1 ] tu voyageras demain oui ou non?

[nù.xiyè mu bàndéé dooxi taà 1 ] les gens n'ont pas mangé le riz, ou bien?

104

En ce qui concerne précisément l'emploi de "à, il est évident que les énoncés ici présentés sont des formes économiques que l'on observe le plus souvent chez les locuteurs. En effet, à la suite de "à, c'est une proposition ou des propositions qui sont éliminées. En rétablissant la structure normale de ces énoncés, on peut avoir aussi:

[î biyààsimà nÉÈtinà blà i mu hiyààsimà 1] tu voyageras

demain

ou bien tu ne voyageras

pas?

[mixiyè mu bàndéé dom bià è bm bàndéé dàn 1] les gens n'ont pas mangé le riz ?

le riz, ou bien ils ont mangé

Les adjoints Sont étudiées dans ce chapitre les unités qui marquent la proposition. Elles peuvent se placer au début, à l'intérieur ou à la fin d'un énoncé. Ensuite nous verrons les unités fonctionnant à l'intersection de la proposition ou couvrant plusieurs propositions.

8- )

Unités

marquant une

proposition:

Ce sont d'abord

toutes les unités qui ont été étudiées à propos de l'interrogation et en plus, celles qui vont suivre.

sindén "d'abord ", se place à la fin d'un énoncé Exemples

[ maak1tii mu nù nibii sindén ] le marché n'est pas encore ouvert [ nààdÉÉ mu ràfilàxi sindén ] la porte n'est pas encore réparée [ kù1Èmàtiîbm. sigi sindén ] le mendiant est parti d'abord

105

On peut

avoir

aussi

cette

unité

placée

en début

d'énoncé. Exemples

[sindén wOnsigimà i x5nyl nÉÈ] d'abord on ira chez toi [sindén yi wa111nan nàb8.8.mà ] d'abord c'est ce travail qui se fera

mân Ce mot signifie encore. Il se postpose aux mots définis, mais il n'a pas la latitude de constituer à lui seul un constituant information nouvelle

nominal.

Il apporte

plutôt

une

sur Je procès en cours.

Exemples

[ ginÉ tOOfanylmân bm fà ] la belle femme est encore arrivée [ xàlùmà 18mnàà mân nâXà sùbéé tàngà ] la petite hyène prit encore la viande

Cette particule sans entraîner

peut aussi se placer un changement de sens.

après

le verbe

Exemples

[ ginÉ témaoyi bm fà mân ] la belle femme est arrivée encore [ xà1ùmà hinmàà Daxà sùbéé tàngà mân ]

la petite hyène prit la viande encore ou [ xà1ùmà binmàà nâxà sùbéé mân tàngà ] la petite hyène encore prit la viande La particule mân peut se placer aussi en début d'énoncé sous la forme d'une topicalisation. Une fois de plus, cela n'entraÎne aucun changement de sens.

106

Exemples [ mân, glnÉ 160finyi hârà là ] I mân, xà1ùmà binmàà nm sùbéé tàngà ]

yà8. combinaison

ou t55si

tout de suite des deux

yààlci5si'

tout

tout de suite de suite,

ou la

maintenant

qui se place au début ou à Ja fin de J'énoncé. Exemples [yààc5~,wonfwreébmDn] maintenant, dansons

[ k55si diméè hinn sig8.màxàràndè ] à présent, tous les enfants vont à l'école [ yàa nùxi yôe mu xiimà kààm€É cà ] aujourd'hui, personne ne dort être affamé [ mùxii sigimà nÉÈxÉ€ ma yàà1ci5si ] nous irons tout de suite au champ [ yi bwreé wonwonmà à gbéérà xààk55si ] ce chien aboie trop à présent

l6Œ

"plus

jamais

", se place

d'énoncé. Exemples [ fi mu yÈnbÉÉmïnmà k3rÈ ] je ne fumerai plus le tabac [ min yoo mu sOOmà béé k3rÈ ] jamais personne n'entrera ici [ â-i i xàninmà bànxii nEf: ]

désormais tu étudieras

à la maison

[ k3ti bèrèdéé nàà héé nan nà ] désormais c'est ici l'aire de jeux

107

au début

ou en fin

kàbi I kàft" un mot temporel dans un énoncé.

depuis se place au début ou précède ou locatif final dont il est le déterminant

[ kàfi xàrà à naxà ràà ] il est venu depuis

hier

[ à mu ràà wodéé

kàb1 yà1ià ]

il n'est pas venu au travail

depuis l'année dernière

[ yi ginÉÉké1ixi ubi koobà ] cette femme

vient de Koba

81ào' comme, il semble )se place au début ou à la fin d'un énoncé. [ 8100 tùnÉÉ nan filléè ] il semble qu'il pleut [ atoo.l xi dit wéaréè bànx1i kwi ] il semble que ton enfant est en train de pleurer la chambre

dans

Il faut noter qu'à ce niveau, les énoncés subissent la

disparition d'une partie initiale à luux:f il semble, il parait. De façon facultative,

les locuteurs

[ à1uUxi 8.100tùnÉÉ nan filléè

peuvent

dire:

]

ou [ moo tùnÉÉ DaOfilléè

]

C'est dire que, dans les emplois où la proposition à liiUx! ne figure pas, 81àà cristalise la signification de il semble que. Mais à l'intérieur d'un énoncé, il prend le sens d'un comparatif. [ yi xamÉÉ wWimà ilàà bàxatwèè ] cet homme

travaille

comme

un baudet [ndé w:)yÈnféè ilàà niadiyéà 1] qui parle comme un poste radio?

108

taRi peut se traduire par mais. Cependant, il exprime une insistance, un rappel. Ilse place généralement en début d'énoncé. [ kéoi slgà yéé baadè ] va puiser de l'eau [ tom yi wiirlbOgit' mu dOnmà ] ce fruit n'est pas comestible Cette particule stemploie dans des situations où le

locuteur donne des conseils ou insiste sur un événement à propos duquel il a déjà donné son avis. kÈnÉ / kàni comme kom, il est difficile de donner une signification à ces particules. Nous notons qu'elles se

placent en début d'énoncé pour exprimer un constat ou une demande d'assertion. Cet énoncé peut être à la forme interrogative ou non.

Exemples [ kÈnÈdty:)rÈÉhm xii 1 ] n'est-ce pas que l'enfant dort ? [ kàoi i sigi nÉf:xàràndéé 1 ] n'est-ce pas que tu as été à l'école? [ kÈnÈwUléé fà1amà yi hànxîî kwi ] le mensonge se dit dans cette maison Souvent,

utilisent

dans le langage Co.£) qui dans signifie" mais ".

plutôt

complexes

3.amànÉÉ

quotidien,

d'autres

les locuteurs

constructions

comme,semble être, parait ête . cette

de 1 toi + à lui + ma sur, à propos de + nÉE'" focalisateur. Cette particule, à partir d'une traduction littérale signifie" tu diras à son propos ". particule

est l'amalgame

Elle se place souvent comparaison.

après

109

le verbe

pour

exprimer

la

[yi xamÉÉw3yÉnmà aamànÈÈ nidi yOO ] cet homme

parle comme

une radio

[ à xa dii à dÉigéémà aamànÈÈ k11èfOri ] son enfant b- )

mange

comme

un vieux pilon

Unités marquant plusieurs propositions

Ce sont des particules qui permettent la mise en relation de deux ou plusieurs propositions. Certaines ont été déjà étudiées dans le chapitre consacré aux marqueurs verbaux. Celles qui sont objets d'études ici sont les suivantes:

haD jusqu'à

ce que,

présente

une

réalisation

tonale ultra haute. [ à bârà à.pm han à bârà tàgàn ] il a marché jusqu'à ce qu'il se soit fatigué [ fOyéé bârà mini luin à bârà bànxiiyè nibirà ] le vent a soufflé jusqu'à ce qu'il ait fait tomber les maisons Cette particule peut aussi marquer une seule proposition en précédent le mot final d'un énoncé. Dans ce cas, elle signifie jusqu'à

[ à bârà sigà han dun1.padàndè ] il est parti jusqu'au bout du monde [ yi xSÉ sÈgÉmànÉÈhan na tiigii ]

ce champ sera débroussaillé jusqu'à ce palmier béénùn avant se place au début d'un énoncé ou à l'intérieur de celui-ci pour relier plusieurs propositions. [ béénùn sOgééxs. tèè won sigamà nÉÈ] nous partirons avant le lever du soleil [ i faamà nÉÈbéénùn fi xa gÈÈyi watii cà ] tu viendras avant que je finisse ce travail

110

.....

saanun béénÙO ..""

Elle fonctionne exactement

comme

[sâânùn ginÉÉxâ kè1i xùréè, à xa dii bârà tÉÉsà ] avant que la femme monte du marigot, son enfant avait fait le feu [î tâdèé mà1ci5mà nÉs sâânùn î xa sigà mââkitl ] tu balaieras la cour avant d'aller au marché particules béénùn et sünÙO peuvent avec la signification de au lieu de

Ces deux aussi fonctionner

[béénùn à xâ xàràn à sigà bèrèdéé nÉÈ] au lieu d'étudier, il alla s'amuser [à sigà mângo bààdéé nÉÈbéénÙtt a xâ d:;x3 bànxîî sin nà ] il alla cueillir des mangues au lieu de garder la maison [sianûn à xâ wâJi à nû kû1ÉÉnan màtiimà ] au lieu de tavailler, il se mit à mendier [i sigti nan s:iâmà sâânùn i xâ sâIi 1 ] tu chantes au lieu de faire ta prière?

kàbi d'énoncé propositions.

I kàfi depuis~ Elle peut se mettre en début ou

à

l'intérieur

pour

marquer

plusieurs

[ubi xà1ùmââ son ciiyi sùbé yoo mû mini à xa f5nrnss ci ] depuis que l'hyène est entrée au village, aucun animal n'est sorti de sa tanière [ wâli yoo mû rabàà béé kàbî wô naxà sigà ] aucun travaN n'a été fait ici depuis que vous êtes partis

16n5 mais, elle peut être au début ou à l'intérieur d'un énoncé.

[16n:J i tô siâxi i mû xarânmà tôô 1] comme tu es couché, tu n'étudies pas aujourd'hui? [ ri bârà bàndéé dôn ~n3 kààmÉÉ mân nàà fi mà ] j'ai mangé mais j'ai encore faim

111

âlàko pour que, afin que, l'intersection de deux propositions.

elle se place à

[ ri bm fàà âIàkà i xi fi ma doni! ill ] je suis venu pour que tu payes ma dette [ diy5nÉ wiaréè aiàko i xâ à tango] le bébé pleure pour que tu le prennes

tO puisque, quand, se place après le nominal et son emploi propositions.

nécessite

la succession

sujet

de plusieurs

[ à tô nààdsÉ kànà à nâxà soo bànxtl â cidi yôà tàngà ] quand il défonça la porte: il entra dans la maison et prit la radio [ fààtû t6 willéé fàlà à Dgâ nâxà à b3nb2J ] quand Fatou mentit, sa mère la frappa

dànmi

tant que se place

au début

ou à l'intérieur

d'un énoncé à plusieurs propositions. [dànmi n ma glnÉÉmû fââ fi mû sigâmà ] je n'irai pas tant que ma femme n'est pas arrivée [mangwèé mu bâimà dànmi à mû m33 ] la mangue ne sera pas cueillie tant qu'elle n'est pas mûre fé Sa signification varie selon les contextes. Elle se place au début ou à l'intérieur d'un énoncé à plusieurs propositions.

[ fô tùnÉÉfaa â fà dùgi! xàà ] il faut qu'il pleLNe pour qu'elle lave le linge [ n mû sèésè dÔDmàfô i nàxân jIÎnx1 ] je ne mange rien d'autre que ce que tu as cuisiné

112

hükÈ I hààkÉ

tellement, se place au début et à

l'intersection de deux propositions d'un énoncé. [ à bam. tàgàn hââkÈ à barn wà1i ] il est fatigué tellement il a travaillé [ ri xwîi bâti r:isàà hààkÉÉ fi bâti w3yÈn ] j'ai la voix prise tellement j'ai parlé [ hààki: tùnÉÉbarn fàà miD yoo miniri to ] il a tellement plu que personne n'est sorli aujourd'hui

kààtiigii l'intersection

parce que, à cause de , se place

à

de deux propositions.

[ à bmmà nÉs kààtûgû à xâ kûnkii nâà ci ] il s'embarquera parce que c'est sa pirogue [ binn màlâ.nxî wUrî buoy! kààtîigû rôôdèé xi rfuii nin xirlféè ] tout le moncle est rassemblé sous l'arbre parce que le mariage de Fodé est en train d'être célébré fà

Nous

choisissons

finalement. Elle peut apparaître

de le traduire

immédiatement

par

donc, après le

sujet, le verbe ou le complément. [ è bàndéé dôn nÉ;;é fà slgà ] ils ont mangé avant cie partir [lùùiif55Jiî naxà ké1i fà à nâxà yi k55birli n:;xùn ] le cordier le leva donc, il cacha cet argent [ à nâxà SOObànxii fà a sà kérli mm! m ] il entra dans la maison donc, il fit sortir la houe

113

Les adverbes: Ce sont des unités qui ont une signification d'insistance. Elles ont la particularité de se postposer chacune à des verbes auxquels elles sont sémantiquement liées. Ces unités se répartissent en: B- ) Les adverbes

simples

Ils sont très nombreux et variables d'une localité à une autre et d'un individu à un autre. Nous présentons ici ceux qui sont les plus employés ou qui retiennent l'attention. Ces unités sont tonalement et morphologiquement différentes des autres adverbes, en ce sens qu'elles portent un ton super haut et certaines d'entre elles peuvent se terminer par une consonne autre que nasale.

Exemples [fùntB.arli barn billà poà ] le fusil a éclaté po.! [ féodèé wWimà haD] Fodé travaille beaucoup [ à barn bàndéé don féwii ] il a entièrement mangé le riz [yi dùgii llixÉ twÉn ] ce tissu est d'un blanc éclatant

[ à xa mangwèé gbéti swéé

]

sa mangue est très rouge = très mûre [ à barn gÈmÉ£ woo -pan] il a lancé la pierre très loin

[ à barn dùndù Qbiidii] il s'est tu complètement [ yéè barn donséè birl D dim Qb1ki ] ceux-ci ont entièrement mangé toute la nourriture [yéé xinbé1i Qbi1ili ] l'eau est très froide

114

[ à tan w3yÉnmà

nÉÈ -pÉsÉ ]

lui, il parle verlement [yi dùgîî f5ci di1ci] ce tissu est très noir [ à hârà tànm kOOsi] il a totalement refusé [ î wû1é fûs ] tu mens en bloc [ di}ciliÉ tô gbélégbélé à iiga nâxà kèll his ] quand l'enfant cria, sa mère se leva soudain [ à bààbâ nâxÈÉ â fo à xâ sigâ DŒ tékii ] son père dit qu'il faut qu'# parte obligatoirement [ ii hârà lùgà ~ I tÉpû ] je suis complètement rassasié Leur

liste

est ouverte car ils sont

très

productifs.

Ce

qui est très remarquable, c'est que certains de ces adverbes sont devenus dans l'état actuel de la langue de purs nominaux. Exemples

[ yi ginÉÉtan -pÉsÉÉruin fà1imà mm yè bÈ ] ( cette / femme / même / vérité / c'est / dire / personne / pour) cette femme dit la franche vérité aux gens [won tékwiî nan bâimà to ] ( nous / obligation / c'est / fournir / aujourd'hui) c'est la fourniture obligatoire que nous donnerons aujourd'hui

b-) Adverbes à caractère onomatopéique Ce sont:

[à w3yÉnmà pÔrÔtôpâcici] il parle n'importe comment [ bànaanii nàà mââkitii pOtété ] il Ya de la banane au marché en très grande quantité

115

[ à à gîimà bUQûbÛQÛ ] il court en catastrophe [à bm bàndéé.Pin pOOpâsâ ] elle a cuit du nz en très grande quantité

Certains de ces adverbes ont donné des noms et des verbes: [ndé pàrOtOpàràtàféè bànx1i kwi 1] qui est en train de divaguer dans la maison? [mùxû pOOpwéé sââmà nf;f;to ] nous ferons bombance aujourd'hui c-) Adverbes

de types divers

Dans le chapitre consacré aux pronoms personnels, nous avons signalé deux emplois particuliers de la troisième personne du singulier. En effet, dans la formation de certains adverbes nous constatons l'association à+ nominal + cà

Exemples [yi glnÉÉwâlimà àQbéérà ] cette femme travaille beaucoup [à mixii ràlânmà àfânvirà] il reçoit très bien les gens [ màngs£ bm mààsényl tii àfiîxÈÈrà ] le chef a prononcé clairement le discours Certains comme

par

adjoints exemple

manière + fany{ le bon ,

sont

formés

composition, de kii qui peut aussi être augmenté de

kitfànyi J

ra .

Exemple

[yi xàbwii wâJîmà k1ifanyirà ] ce forgeron travaille très bien

116

par

qui provient

d-) Adverbes

spécialisés

[ wo fàà mààfUrèn ] venez

rapidement

[ tOOn kén nÉÈsinnàn aujourd'hui

je me

]

suis levé

[ i xa gin€f: mu fumà ~n2tn ta femme

ne viendra

très

plus jamais

[ xà i Jl€~mà d5vi 1 mu uiwlf1mà si tu marches

tôt

]

lentement

]

tu ne te fatigueras

pas

La translation verbale Dans un énoncé, deux verbes peuvent fonctionner dans un rapport de succession de telle sorte que le succédé

reçoit

une

des

marques

de

conjugaison

mà, xi, féè, tandis que le succédant est élargi de Ii Dans ce contexte, le rapport de succédé à succédant peut être considéré comme analogue participe présent du français.

à celui

qu'exprime

le

Exemples

[ dtméè sigàféè sigiisààrà xàràndè ] les enfants

vont à l'école

en chantant

[ à faimà wim 81àoaè nu b:>nb3] il vient en pleurant comme si on l'avait battu [à xiixi yélérà nÉ£ kwÉÈbirin] il a dormi en riant toute la nuit le succédant peut aussi être affecté de de~. Le mot ainsi élargi, exprime dans ce contexte le même type de relation que celui que véhicule l'infinitif du français, dans une construction analogue. N'oublions que le marqueur dé a une valeur locative dans d'autres contextes.

117

.

Exemples

[ mixiiyè farn sâlidé î xa gbùntiinyi ci ] les gens sont venus prier sur ta véranda [diméè bm fàà bèrèdé tândèé mà ] les enfants sont venus jouer dans la cour [tàâ mlxéè binn mlrà slgà wâlidé xÉÉmà ] toute la population du village est partie travailler au

champ

- Le translateur

mati

Il s'adjoint aux verbes pour la formation d'une construction du type gérondif. Exemples [ è sigàmââ xàràndéé mméè mângwèé bââ nÉÈ] en allant à l'école, les enfants cueillirent des mangues [ à tèèmââ xùréè ginÉÉnâxà nââ râ1àn yèréé ci ] en montant du marigot la femme rencontra le lièvre [ ii fââmââ wâlidéé fi dàngi nÉÈri bààbâ xÈÈbûci ] en venant au travail je suis passé dire bonjour à mon père Ces énoncés peuvent être formulés d'une autre façon de telle sorte que le segment qui comprend la forme gérondive se retrouve dans le deuxième membre.

[dÎméè mângwèé baa nÉÈè sigàmâi xàràndéé] [ginÉs naxà nââ râlàn yèréé cà à tèèmai xùréè ]

[ii dàngi nÉsit bààbâ xÈÈbûrà rifââmââ wâJîdéé ] Très souvent, les locuteurs présentent redoublée du verbe qui est élargi du translateur que cela n'entratnè un changement de sens.

118

une forme maa. sans

[ è sigàsigàmââ xàràndéé mméè mângwèé bâi n@ ] [ à tèètèèmiâ xùréè ginÉf; nâxà n:iâ r31ànyèréé ci ] [ n fââfââmââ wâJidéé ii dàngi nÉÈn bààbâ xÈÈbûci ] Ce rapport de succession peut entraîner la formation d'une locution analogue à la locution infinitive du français. La particularité de cette construction est que le mot succédant est verbe spécialisé sigi ou sa forme réduite sà, tandis que le succédé peut être n'importe quel verbe.

Exemples [ ri nâxà sigà fàà yéé ri ] je suis allé chercher de l'eau [ yi mixi finn mân naxà sà kèli è nâxà fàà lùùtif551iî x5nyi ] ces deux personnes se levèrent encore, elles vinrent chez Ie cordier [ à nâxà sà sOOyi sèèlâgl dèbéé bûn mà ]

il alla de mettre sous ce panier de son =

=

ilalla soulever ce panier de son

Il est aisé de reconnaître

sà comme étant la

réductionde sigà , car la substitutionde l'unpar l'autredans un énoncé, n'entraîne aucun changement de sens. Exemples [ à nâXà sigà fàà yéé cà ]

[à nâxà sà fàà yéé ci ] == [ à Daxà sigà soo yi sèèlâgiî bûn mà ] == [ à nâà sà sOO xi sèèlâgii

bûn mà ]

[ wo sigà gîrimà fâléé nin mà to ] [ wo sà girimà fà1éé nin mà to ]

119

Aussi sà peut combinersigà suivid'un autre verbe,

donnant ainsi dans un énoncé la succession de trois unités verbales. Exemples [ mângwèé tô hirà, à

~ sigà sàà il sànyi nan fÉÉmà ]

quand la mangue tomba, elle alla se mettre à côté de mon pied [ à sà slgà kânsîî matli lûûmà nÉÈ] c'est au marché hebdomadaire qu'il alla vendre l'arachide [x5J1éè sà sigà gin fà1é nan mà ] c'est sur le pont en bois que traversèrent les étrangers Les

mots

sigà

entraÎner un changement

et



peuvent

permuter

sans

de sens.

[mângwèé tô hirà, à sigà sà sàà ii sànyi nan fÉÉmà ] [ à sigà sà kânsîi mâtli lûûmà nÉÈ] [x5péè sigà sà girl fà1é nin mà ]

120

Les phrases nominales Il n'est pas rare de rencontrer en soso, des énoncés totalement dépourvus de verbe, mais sémantiquement et syntaxiquement achevés. Le premier type est la construction que montrent les exemples suivants: [1 xa dii bé ] ( toi / ton / enfant / ici) ton enfant est ici [ fàréé tU kwi ] ( danse / vi//age / dans) i/ Y a fête au vii/age [dtméè xàràndéé ] ( enfants / école ) les enfants sont à l'école Il n'existe aucun verbe dans aucun de ces énoncés. Cependant, on constate qu'ils sont le résultat de la transformation de phrases verbales. Ainsi, [ 1 xa dii bé]

provient de [1 xl. dU nàà bé ]

[ fàréé tàai kwi ]

[ fàréé nàà tU kwi ]

[mméè xàràndéé ]

[diméè nàà xàràndéé ]

Alors, la disparition de nàà signifiant exister, avoir, être, demeurer est logiquement la cause de la transformation de telles phrases. De ce point de vue, on peut énumérer un nombre élevé de phrases nominales découlant de cette transformation. Exemples

[ sèé ndé yi gÈmÉÉboo mà ] il Y a quelque chose sous

[xinbè1ii à mà ] il a froid

121

cette pierre

[ nààfii1iî yi xamss yU ] cet homme a de l'argent [kààmÉÉ x5pÉÉmà ] l'étranger a faim A ('intérieur de ce type d'énoncé non verbal, nous pouvons faire une catégorisation en rapport avec la nature des éléments constitutifs de telles phrases. Nous aurons:

1- Juxtaposition de deux nominaux, le second étant un locatif ou un quasi nominal Exemples [ fi hé ] ( moi / ici) je suis ici [ fàréé tàâ kwi ] ( fête / village / dans) il Ya fête au village [sèé ndé yi gÈm£Ébûn ] ( chose / quelque / ceci / pierre / sous) il Ya quelque chose sous cette pierre [x3nîi bàgéé fan ] ( oiseau / hutte / sur) l'eau est sur la hutte

2- Juxtapositon d'un nominal et d'un interrogatif Exemples [y1ft! mtodên 1 ] ( trou / où ) où est le trou? [wâJiî béé dii 1 ] ( travail/ici / comment) comment va le travail ici? [ mààléé yérî 1 ] ( riz / combien) combien coûte le riz ?

122

3- Juxtapositon d'un nominal et d'un focalisateur Exemples [pÈmss nâarà ] ( hivernage / c'est) c'est l'hivernage [xàràndiî nan yi rà ] ( élève / c'est / celui-ci) celui-ci est un élève

4- Juxtaposition d'un pronom e d'un nominal On retrouve cette construction dans "expression de la salutation et de l'injure. Exemples [wô nûnmàréé ] ( vous / soir) bonsoir [ won tîna ] ( nous / demain) à demain [ won gÈÈsÉgÈ ]

( nous / matin) à demain / au revoir [ i fÉÉpsn ] ( toi/ journée) comment ça va ? [ î .J1ângâmàdîi ] ( toi / batard ) espèce de batard

123

Dans cette catégorie se rangent traduisant la confirmation et le démenti.

aussi

des énoncés

Exemples

[î n5nm ] ( toi/ vérité) tu as raison [ à wû1é ] ( lui/ mensonge) il ment On peut salutation

aussi

ajouter

des

Exemples

[tànâi mu i mâ 1] ( malheur / négatif / toi / sur) as-tu la paix?

= bonjour

Ou tout simplement [tànââ mu 1 ]

124

énoncés

négatifs

de

111-Conversation xaranyt 1 ( lecture)

courante

n ma banxi ngf:nf; ( moi / ma / maison / neuve) ( ma nouvelle maison)

hanxi fiix££ naxan sa tiixi geyaa kankee, ( maison/ blanche/ qui / partir / arrêter / montagne / poitrine) ( la maison blanche qui est construite au flanc de la montagne) n ma banxii nan a t'a. (moi / ma / maison/ qui / lui / avec.) ( c'est ma maison) hanxi toofanyi nan a t'a. ( maison / belle / qui / lui / avec.) (c'est une belle maison.) n g££Xi a tiide ya1aa D:E£. ( moi finir/ lui / construire / l'an passé / foc. ) ( J'ai fini de la construire l'année dernière) beenun fi xa a tii, ( avant / moi / que / lui / construire,) ( avant de la construire) fi b:)biri gbeegbee nan malanxi ( moi / argent! beaucoup! qui / rassembler/ mais (j'ai rassemblé beaucoup d'argent Mais) k:>n:>banxitii k:.):)birii mu malanma. ( construction maison / argent! pas / rassembler) ( l'argent pour la construction d'une maison on ne se rassemble pas ) mixii nu naxan S:)b i na nan nawalima... ( personne / quand / lui / qui / obtenir/ toi / lui / qui / faire travailler/) ( On dépense ce qu'on gagne)

125

n mu banxi saree fiima bŒ. ( moi / pas / maison/ prix / donner/ plus jamais) (je ne paierai plus de loyer) n ma banxii tiixi forete daax:ii fif:£. ( moi / ma / maison / construire / européen / façon /

foc) ( ma maison est construite à l'européenne) kwi naani nan naa a ma. (chambre! quatre/ qui! est / lui / sur.) ( Elle a quatre chambres) xiide saxan anun maa1abude keren ( chambre à coucher/ trois / et / salon / un )

( les toilettes sont construites à part) suturadee tan tiixi a xatima n~£. ( toilette Ilui / construite / lui / à part I foc) ( trois chambres à coucher et un sa/on) f~~Œ to mu naa fi bf:,

( moyen / puique / pas / être / moi / pour) ( puisque je n'ai pas les moyens)

fi xa yee rasoo yi banxii kwi, ( moi que / eau / faire rentrer / cette / maison I dans) ( pour faire rentrer l'eau dans cette maison)

n bl:>nyi nan geexi tandee ma. ( moi / puits / qui / creuser / cours / sur) (j'ai creusé un puits dans /a cours)

n ma denbayaa nun n d:)x:)booree birin ( moi / ma / fami/Ie / et / moi / voisins / tous) ( Ma famille et mes voisins) yee baama na bl:)nyi nan kwi. ( eau / puiser / cela / puits / qui / dans) ( viendront puiser J'eaudans ce puits) ala xa f£~ fii won birin ma, ( Dieu / que / moyen / offrir / nous / tous / sur) ( que Dieu à nous tous donne les moyens) won xa banxii ti. ( nous / que / maison / constriure ) ( pour construire une maison)

126

xaranY12 ( lecture)

x£mW1 ( salutation)

soosotaa x~£bwi mu X:}f:)X:). ( pays soso / salutations / pas / difficile) ( /a salutations n'est pas difficile en pays soso) xa kuye barn. ibaa, dim€diye fariye x£f:buma nee ( si / jour / ace / vider/ les enfants / anciens / saluer / foc) ( S'H fait jour les enfants saluent les adultes) aloo fmiye fan to dimEdiye x€Ebuma ( comme / anciens / aussi / puisque / les enfants / saluer) ( comme les adultes doivent aussi sa/uer les enfants) bn::> naxan naa landcs ra, gïnS:E nan a xa m~ri xe£buma, (mais Icelui qui /être / règle / avec / femme / qui / elle / son / mari/ saluer) ( mais ce qui est de coutume, c'est la femme qui salue son mari) dimcediye fan e xa foriye xc£bu. ( les enfants / aussi / eux / leur / anciens / saluer) ( les enfants saluent leurs parents) awa gEE~g:E nu a ID, ( alors / le matin / quand / lui/ atteindre) a a m~~ma ner; xandc~ birin kwi: ( toi / lui / entendre / foc / cours / tous / dans) ( alors quand le matin a"ive tu entendras dans toutes les cours) -

n baaba i maama

( moi / père / toi / bonjour) ( bonjour mon père) -

iyoo, abudu, tanaa mu xii 1

( oui / Abdou / malheur / pas / dormir? ) ( oui Abdou, as-tu bien dormi? )

127

-

tanaa yoo mu

( malheur / aucun / pas) ( il n'y a eu aucun malheur) xa na mu a fa gin££ nun xam££ ( si / cela / pas / lui / avec / la femme / et / l'homme) ( sinon la femme et l'homme) x£~bwi masarama yi kii n££: ( salutation / échanger / ceci / façon / foe ) ( échangent la salutation comme ceci) - muxu xa m:)ri i k~£na ( nous / notre / mari / bonjour) ( bonjour notre mari ) -

iyao, faatu, tanaa mu xii

( oui / Fatou / malheur / pas / dormir? ) ( oui Fatou, as-tu bien dormi? ) - ala tanta, i billE Jim î ( Dieu / remercier / toi / coucher / paix? ) ( Dieu merci, as-tu dormi en paix? ) -

ala nu wati

( Dieu / que / remercier) ( Dieu merci) xa sogee bara faa han koree tagii, ( si / soleil / acc. / venir / jusqu'à / ciel/milieu) ( si le soleil arrive jusqu'au milieu du ciel) y€nyii bara a ill, (journée / ace / lui / atteindre ( lajournée commence) na Œ:tmwi tan xE£bwii tiima kEEJ1aa gb£œ nEE. ( cela / moment / même / salutation / affêter / façon / autre / foc) ( en ce moment la salutation se fait autrement) i nu naara1an mixi naxan na, a a falama n£E: ( toi / quand / rencontrer /personne / qui / avec / toi / lui / dire / foc) ( Si tu rencontres une personne, tu lui dis) -

i maama, tanaa mu f£f;pf:n ï

( toi / bonjour / malheur / pas / passer la journée? ) ( bonjjour, as-tu passé une bonne journée? )

128

i mixi naxan xgEbuxi na fan a ratio ( toi / personne / qui / saluer / cela / aussi / lui/ répondre) ( la personne que tu as saluée répond) -

ala tantu, tanaa yoo mu

( Dieu / louer / malheur / aucun / pas ) ( Dieu merci, ça va bien) xa kw~~ barn. SOO,x~~butii a falama ng£: ( si / nuit / ace / entrer / celui qui salue / lui/ dire / foc) ( quand il fait nuit, celui qui salue dit: ) -

wo nunmare

( vous / soir) ( bonsoir) bn~ w:}y~n finn naa birin naxan falama mafuren na ( mais / parole / deux / être / tous / qui / dire / rapidement / avec ) ( mais il y a deux expressions que les gens prononcent le pilus souvent) mixiye nwi x££bwi tiima, a tan w:)y£nyi nan ya: ( personnes / quand / salutation / arrêter / lui / parole / qui / maintenant ) ( quand les gens saluent, voici cette parole) -

wo maama

( vous / merci) (je vous salue) -

wo nu wali

(vous / soyez remercié) (je vous remercie de votre travail de la journée) moo nwi a j1unguma a a fatama nge: ( personne / quand / lui / dire aurevoir / lui Ilui / dire / foc) ( quand quelqu'un doit s'en aller il dit ) -won g££SEgg ( nous / matin) ( au revoir) ( à demain)

129

xa na mu a ra ( si / cela / pas / lui/ avec) ( sinon) - won tioa ( nous / demain) ( à demain)

xaranyi 3 ( lecture)

. ytremasenyt ( montrer un endroit )

x:.}ny€~ bam soo taayi ( étranger / acc / entrer / village dans) ( l'étranger est arrivé au village) hn:) a mu a yaatigi X:1oyi kalon ( mais / lui / pas / lui / hôte / chez / connaître) ( mais il ne connaît chez son hôte) a naxa naa ralan sagatala ode ra, ( iVna". / endroit / rencontrer / jeune homme) ( il rencontra un jeune homme) a naxa na max:JnD ( quelque / lui / na". / cela / demander) ( à qui il demanda) -

n baaba i maama

( moi / père / toi / bonjour) ( bonjour jeune homme) -

iyao, tanaa mu xii

( oui / malheur / pas / dormir? ) ( oui, as-tu passé une bonne nuit? ) - tanaa YODmu.

( malheur/aucun I pas) ( aucun malheur.) n baaba haka to n b~ , ( moi / père I péché / laisser / moi / pour) ( excuse-moi jeune homme) fi moo nde nan x:.1nyi fenfente, ( moi / personne / quelque / chercher) ( je cherele la maison de quelqu'un)

130

a xi1i smsan

kamara,

s:):)riforii nan a ra

( lui / nom / sergent / Camara / ancien combattant / qui / lui / avec) (il s'appelle Sergent Camara, c'est un ancien combattant)

i tan kelixi minden 1 ( toi / même / debout / où ? ) ( d'où viens-tu, toi? ) -

-

n ke1ixi fo firiya,

( moi / debout / depuis / Fria) ( je viens de Fria) n s:)x:) nan scrisan kamara fa.

( moi / oncle / qui / sergent / Camara / avec) ( Sergent Camara est mon oncle) n sa a m:f;ex1

nEE

( moi / aller / lui entendre/ cert.) (j'ai appris) a a xa gin~£ bara dii bari ( que / lui / femme I acc. / enfant / accoucher) que sa femme a accouché d'un enfant) n faxi na nan x££butiide ( moi / venir / cela / c'est / saluer) (je suis venu pour cette présentation de voeux) -

na bara fan.

r cela / acc. / bon) ( c'est bien) s:):.}rifori n baaba nan a ra ( ancien combattant / moi / père / c'est / lui / avec ) ( ancien combattant est mon père) bo::> baa n sigafee xc~yaa ra, ( mais / puisque / moi / partir / commission / avec) ( mais puisque je suis chargéde commission) n xa muxu x:)nyi mabnxuma i bE ( moi / que / nous / chez / indiquer / toi / pour) (je vais t'indiquer chez nous)

131

- iyaQ n baaba na fanma n£E:kiifaoyi ra

( voila / moi / père / cela / bien / cerl. / beaucoup / avec) ( voila! cela sera très bien jeune homme) -awa, i yi kiraa kerenyi nan suxuma talon; ( d'accord / toi / ceci / chemin / un / c'est / attraper / tout droit ) ( alors c'est cette unique route que tu suis tout droit ) i nu taode belebele ill d~£d£ i yirefanyi ma, ( toi/ quand / cour / grande / atteindre / endroit / toi / côté droit / avec ) ( quand tu arrives à une grande cour à ta droite) i soo f:)x~ ra i maax:)rinyi tii ( toi/ entrer / concession / avec / toi / demande I arrêter) ( tu entres dans la concession et tu demandes) - yi kira tinxinyi') n nu tande belebele 1ii fi maax:)rinyi ill; ( ceci / route / droit / moi / cour / grand / atteindre / moi / demande / a"êter ) ( cette route, tout droit, quand j'affive à une grande cour, je demande ) -

yaati') naa kolon mu x:)n~;

( exactement / là-bas / connaÎtre / nég./ amer) (c'est exactement cela, l'endroit n'est pas difficile à connaÎtre) n nii llima na Œ£mwi ( moi / toi I atteindre / cela / période) ( à tout à l'heure) -

awa i nu wa1i, i n fuma

( d'accord I toi I que / travail/toi / moi / atteindre) ( d'accord, merci à tout à l'heure)

132

xaranyi 4 ( lecture)

walli ( travail)

wali yoo mu naa yi dUnijlE ma naxan b:)f:)x:J, ( travail/aucun / nég. / être / ceci / monde / sur / qui / souple) (il ny a aucun travail facile en ce monde) walli birin x:)r:JX:), ( travail/tout / amer) ( tout travail est difficile) a findi xaaxili wafu ra, ( lui / devenir I esprit / travail I avec ) ( que se soit le travail intellectuel) yii rawalli ra ( main / travail/avec) ( le travail manuel) xa na mu a ra senbE rawalii, ( si / cela I nég. I lui I avec / force I travail) ( ou bien le travail physique) wati yoo mu naa naxan j1:)xun ( travail/aucun I nég. / être / qui I doux) ( il n'y a aucun travail facile) mm nwi walii rabaama, ( personne I quand / travail/faire) ( quand quelqu'un fait un travail) i kuyefure nan tirindinma ( toi / sueur / qui / racler) ( tu essuies de la sueur) xa i mu na rabaa, ( si / toi / nég ./ lui / faire) ( si tu ne fais pas cela) bDt£: naxan naa walii kwi ( avantage / qui / être I travail/dans) ( l'avantage qu'il y a dans le travail) i mu na nan tooma (toi / nég. I cela / c'est Ivoir ) ( c'est ce que tu n'auras pas)

133

xaranyi 5

maakitii ( au marché)

sareswo ode nan faaxi bx:) sarade, bo:) b:Jbiri gbegbe (acheteur / un / c'est Ivenir I poulet / acheter / mais / argent / beaucoup) (un acheteur est venu acheter un poulet, mais il n'a pas beaucoup d'argent) mu a yii ra. e dangixi naxan yi na nan ya : ( pas / lui / main / avec)( eux / passer / qui / dans / cela / c'est / ici) (voici ce qui s'est passé)

sareswee ( acheteur)

sarematii ( vendeur)

-

bx~

kanyi i maama

( poulet / propriétaire / toi / bonjour) ( bonjour propriétaire de poulet) -

i maama, tanaa mu xii 1

( toi / bonjour / malheur / pas / dormir? ) ( bonjour, as-tu bien dormi? )

sareswee - tanaa yoo mu .. i xa bx££ ( acheteur) yeci a ra 1 ( malheur / aucun / pas / toi / ton / poulet / combien / lui / avec) ( bien dormi. C'est combien ton poulet? ) sarematii - a saree mu X:)f:)X:},faran ( vendeur) wulu suu1i nan a ra ( lui / pnx / pas / pénible / franc / mille / cinq / c'est / lui / avec) (ce n'est pas cher. C'est cinq mille francs) sareswee - eh , bx:) keren saree wulu ( acheteur) suuli ï ( eh ! poulet / un / prix / mille / cinq ) ( eh ! un poulet à cinq mille francs? )

134

sarematii ( vendeur)

sareswee ( acheteur)

sarematii ( vendeur) sareswee ( acheteur)

sarematii ( vendeur)

sareswee ( acheteur)

sarematii ( vendeur)

sareswee ( acheteur)

sarematii

n tan gbe na nan a ra ( moi / pour / cela / c'est / lui/ avec) (c'est le prix du mien) -

- k:)D:) n n:>:)ma

a

xunmafalade kaa î ( mais / moi / pouvoir / lui / marchander / ou bien) ( mais on peut discuter le prix n'est-ce pas? ) -tyon ( oui) -

awa nde baa a saree ra

( alors / un peu / enlever / prix / avec) ( alors diminues le prix) -

i tan waama n xa a luu yeci

raî ( toi / même / vouloir / moi / que / laisser / combien / avec ) ( tu veux que je le laisse à combien? ) - a lu fi b£ wulu saxan na ( toi / laisser / lui/ moi / pour / mille / trois / avec) ( laisse le moi à trois mUle) -

ade na xuurun, faa wu1u

naam ra ( non / cela / petit / amèner / mille / quatre / avec) ( non c'est pas suffisant, donne quatre mille) -

na mu naa n yu ra

( cela / pas / être / moi / main / avec) (je n'ai pas ce montant) - i fa waama yeci Me 1

135

( vendeur) sareswee ( acheteur)

sarematii ( vendeur) sareswee ( acheteur) sarematii ( vendeur) sareswee ( acheteur) sarematii ( vendeur)

( toi / donc / vouloir / combien / offrir) ( combien veux-tu donc offrir? ) - wnlu saxan k£m~ suu1i nan gbansan n yii ta ( mille / trois / cent / cinq / c'est / seulement / moi / main / avec ) (je n'ai que trois mille cinq cent seulement) -

awa faa na fa

( alors / donne / cela / avec ) ( a/ors donne ça ) -

i nu wa1i

( toi / que / remercier) ( merci) - n ko i xa bX£E ra ( tiens / toi / ton / poulet / avec) ( prends ton poulet) - awa won g£t~ ( alors / nous / demain) ( au revoir) -

awa won man l~x:) nde

( alors / nous / encore / jour / quelque) ( alors à plus tard)

136

xaranyi 6 ( lecture)

xarandi DEEO£E ( élève / nouveau) ( le nouvel élève)

abu waama xaranfee. a booree bara siga xarande. ( Abou /veut / étudier)( lui / copins / acc. / parlir / école) ( Abou veut étudier) ( ses amis sont allés à l'école) abu bara luu banxi yi.. a mu walima. ( Abou / acc. / rester / maison / dans) ( lui / pas I travailler) ( Abou est resté à la maison). ( il ne travaille pas) a berefee t£Emu birin. abu naxa x:Jn:J. (lui Ijouer /temps Itout)( Abou I narr. Ifâcher) ( iljoue à tout moment) ( Abou se fâcha) a naxa a fata a baaba bE:: ( lui / na". / lui / dire / lui/ père / pour) ( il dit à son père) - n baaba fi waama xaranfee ( moi / père / moi / vouloir / étudier) ( mon père je veux étudier) a baaba naxa a fala: ( lui / père / na". / lui/ dire) ( son père lui dit ) -

awa, k:)o:) i xurun sinden.

( d'accord / mais / toi / petit / d'abord) (d'accord, mais tu es petit encore) i pEE: mu a llixi sinden ( toi / âge / pas / lui / atteindre / d'abord) (tu n'as encore l'âge) abu naxa a fala: ( Abou / na". lui/ dire) (Abou dit) - fi baaba, fi boore alii bara soo xarande. ( moi / père / moi / ami / Ali / acc. / entrer / école) ( mon père, mon ami Ali est à l'école)

137

fi keren nan naa banxii yi ( moi / seul/c'est / être / maison / dans) (je suis seul à la maison) abu baaba naxa a fala: ( Abou / père / nan: / lui/ dire) ( le père de Abou dit) -

n sigama karam~x:) yire.

( moi / partir/maitre / endroit) (j'irai voir le maitre) n w:>YEnma a b£. ( moi / parler / lui/ pour) (je lui parlerai) na Œ£mwii i fan sigama xarande. ( cela / moment / toi / aussi / partir / école) ( en ce moment tu iras aussi à récole) abu naxa jlrlrnn. a naxa a fala a baaba b~: ( Abou / na". / content) ( lui / nary. / lui / dire / lui / père / pour) ( Abou était content) ( /1dit à son père) - fi baaba i nu will ( moi / père / toi / que / travailler) ( merci mon père) xii ficin naxa dangi. abu mu sigaxi xarande. ( jour / trois / narr. / passer) ( Abou / pas / aller / école) (trois jours passèrent) ( Abou n'alla pas à l'école) abu naxa x:)n:), a naxa a baaba max:.}rin ( Abou / na" / fâchar, lui / nary. lui/ père / demander) ( Abou était fâcher, il demanda à son père) . -

n baaba,

fi sigama

xarandee

bx:.) mundun

( moi / père / moi / pariir / école / jour / quel) ( mon père quel jour irai-je à récole? ) a baaba naxa a fala a bg: ( lui / père / narr. / lui / lui/ pour) ( son père lui dit ) -

abu, n xa n:Jndii fala i bE.

( Abou / moi / que / vérité / dire / toi / pour) ( Abou, il faut que je te dise la vérité)

138

1.

karam:)x:) bara a fala n bf:, ( maitre / acc. / lui / dire / moi / pour) ( le maitre m'a dit dit) a xarandiye gbo a yii ra toofare. ( lui/ élèves / beaucoup / lui / main / avec / cette année) ( qu'il a beaucoup d'élèves cette année ) tamuna., i fan sigama xarande. ( année prochaine / toi / aussi / aller / école ) ( l'année prochaine, tu iras aussi à l'école) abu mUj1a1axin na w~y£nyi fa. ( Abou / pas / content / cela / parole / avec) ( cette parole ne donna pas satisfaction à Abou) abu naxa waa han. abu nga naxa faa. ( Abou / narr. / pleurer / très) ( Abou / narr. / venir) ( Abou peura beaucoup) ( la mère de Abou arriva) abu nga naxa a madundu. ( Abou / mère / narr. / lui/ faire taire) ( la mère de Abou le consola)

139

IV- La culture soso Le peuple soso possède un fonds culturel qui est inséparable de la culture Manding et de celles des communautés environnantes. Il a ajouté à son fonds Manding des emprunts faits aux peuples de la Sierra Léone, aux Bagas et à la colonisation, des pas de danse, des rythmes musicaux, des façons de s'habiller. Tout cela lui permet de posséder une large ouverture d'esprit et une grande facilité d'adaptation.

Le système social L'organisation sociale est de type patriarcal basée sur la famille élargie. Le patriarche ou le fondateur d'un village exerce les fonctions de chef de village pour tous les habitants. Il est assisté dans l'exercice de son pouvoir d'un conseil de sages constitué de toutes les chefs de famille de la communauté. Les habitants sont organisés en rassemblement des femmes et en celui dèS hommes. A l'intérieur de chaque groupe il y a une répartition en classe d'âge. C'est à travers ces différentes organisations que le travail s'effectue dans la commauté. Ainsi sont créées des associations d'entr-aide sociale appelées lanyi ( l'entente ).

Les religions Anciemment animistes, les Soso pratiquent aujourd'hui en majorité l'Islam. Le christianisme est la religion d'une miniroté ayant reçu l'influence de la culture étrangère. Mais, en général, on assiste à travers ces différentes pratiques à l'émergence d'un syncrétisme religieux., faisant le brassage entre l'Islam et l'animisme d'une part, et de l'autre entre le christianisme et l'adoration des fétiches.

140

La cuisine La cuisine soso est très variée. Elle va du plus simple en conception et en réalisation au plus complexe. Au départ il ya le kânbânyi qui est constitué de riz cuit sans sauce accompagné d'un ingrédient formé de piment et de crevettes ou de poisson séché, le tout pilé et formant une seule pâte assaisonnée de citron. Cette cuisine a deux autres variétés qui sont: le mààràxû1ânyî, le mààdûkwî et le mààgânyi venant probablement des malinké. C'est généralement le mets de la période de soudure; période au cours de laquelle les paysans ont tout mis en terre et attendent impatiemment la récolte. Ensuite vient le yéétinsè comprenant le riz cuit accompagné d'un ensemble constitué de poisson frais ou séché, de tomate, d'oignon, de piment, de sel, d'huile de palme ou d'arachide ou à défaut de l'huile de karité, le tout cuit ensemble. Cette sauce est It généralement connue sous l'appelation de sauce tomate ". Elle se diversifie en rapport avec la qualité et la nature du poisson utilisé dans la préparation de la sauce. Ainsi, nous pouvons rencontrer: le konkwé tûrégbé1i, le pf;pÈsUpwi , le xùtib5ci: , etc. Puis vient toute une gamme de sauces aux feuilles appelées bÛrÉxÉbândè ( le riz à la sauce feuilles J. C'est une gamme dans la mesure où plusieurs variétés de feuilles entrent dans cette cuisson. Ainsi, il yale tààdÉbÙCÈxÉ (sauce feuille à base de feuilles de manioc), le wûrèbÙrÈxÉ ( sauce feui/le à base de feui/le de patate J, b1ÎrÉxÉfÎÎxÈ ( sauce feuille à base d'épinard blanc), sâtambùrÈxi: (sauce feuille à base de laitue J, soàré ( sauce feuille à base d'épinare rouge J sàntùbûrÈxÉ ( sauce à base de feuilles d'oseille J. Enfin vient une autre catégorie de sauce à base d'agrumes. Il yale kânsiyè ( sauce à base d'arachide), le Glàb5ffi , le silonb5rS, le gb5ntwÉ, sàntùb5ri:, 16b316b3b5œ. Il faut ajouter à tout cela une autre variété qu'on peut classer dans la catégorie des petits plats. Ce sont: bànamfùk~, wiÏrèfùkÉ, sééràfâlàxi ( ragout de banane, J

de patate, de taro, ou un mélange de tout cela). Il ya aussi faits à d'autres cultures comme y51ùfÈbàndé

des emprunts

141

( riz gras emprunté aux Sénégalais ), yiâsâ ( sauce aux oignons empruntée aux Sénégalais), le fùÙfii (met à base de manioc emprunté aux Léonais), le tôDri ( mets à base de manioc emprunté aux Malinkés).

La parenté En tant que telle, la famille nucléaire n'existe pas chez les Soso. Les relations parentales qui se rencontrent dans ce milieu viennent du côté de la mère et de celui du père. L'enfant porte toujours le nom de famille de son père. Ainsi, tous les frères de son père sont placés sur le même rang que le vrai père. Seules les soeurs du papa présentent un statut spécial. Elles sont appelées ii tÉnÈn ( ma tante) et les relations qui existent entre les enfants et leurs tantes sont sacrées. Les enfants d'un père et ceux de sa soeur entretiennent une relation de cousinage. Le cousin est

appelé :fidSÉx:, ( mon cousin) ou it dinbô6rè~ Ô.tâniin et ii mààma désignent respectivement le grand-père et la grandmère des deux côtés

Du côté de la mère, les n s:Jx?J( mon oncle) par les enfants. En retour, ils reçoivent l'appelation de nœgâân"' (neveu)~ Les soeurs de la mère sont placées au même registre de l'échelle sociale que les propres mama ns.

frères

des parents.

(grand ou petit) sont appelés

Les noms de famille Il est aujourd'hui très difficile de se prononcer sur l'authenticité des noms de famille 5050, à cause du brassage ethnique qui s'est opéré depuis très longtemps déjà. Il arrive que, même des locuteurs reconnaissables par leur nom de famille comme originaire d'une ethnie donnée, ont pour langue maternelle le soso. Ainsi, on peut rencontrer des Diallo, des Tonguiano, des Diakité ou Sylla se reconnaissant membres de la communauté, alors que ces noms de famille indiquent qu'ils sont respectivement Peul, Kissien, Malinké et Sarakolé. De ce point de vue, il est sage de considérer les noms de famille dont les porteurs se réclament appartenir à la communauté 50S0,

142

comme Soumah

noms de famille 5050. Cependant, les Camara, et Sangoura se réclament authentiquement Soso.

les prénoms arabe.

Les prénoms en soso sont en majorité d'origine Ce sont pour les plus courants chez les hommes:

1- Mohamed qui se transforme selon les familles en: Mamadou, Mamadouba, Momo, Mamadi, Moodou 2- Abou-bekr qui se transforme en: Aboubacar, Abou, Bakar, Bokary, Souba, Babou, Kara 3- Ali devient: Aliya, Aliou 4- Omar devient:Oumar, Oumarou 5- Ousmane devient: Ousoumani, Oussou 6- El hadj devient un prénom par l'usage et se transforme en: Alayi, Layi 7- Ahmed devient: Amadou 8- Ibrahim donne: Ibourama, Souraama, Soura 9- AI-Houssein donne: Alisééni, Sééni 10- AI-Hassane donne Lansana, Sana Il existe d'autres non moins fréquents provenant aussi de la culture islamique. Ce sont: Mousitapha, Sori, Soriba, Soulémaani, Anmara, Aboulayi, Aboudou, Abdourahamaani, Doura, Daouda, Yibirila, Yibi, Sèdouba, Sèèdou, etc. Certains prénoms proviennent du christianisme. Ce sont )l~~n1 pour John pour Pierre plYSrt pour Paul p~~lu duwarti pour Eduard pour Antoine ant~ ni Du côté féminin, toujours en rapport avec l'Islam, les prénoms qu'on peut signaler comme provenant de l'arabe sont les suivants:

143

1- Khadiatou, Khadi, Maakhadi, Yatou pour Kadidja 2- Aminata, Ami, M'mami, Mina, Minata, M'mi pour Aminata 3- Mariama, Marie pour Marie 4- Ayissata, Assata, Assi, Aata, Tata, Mamaata pour Aïcha 5- Fatoumata, pour Fatoumata

Fatou, Fifi, Atou, Varie, Yaariyatou

D'autres aussi existent, sans qu'on puisse se prononcer sur leur origine. Ce sont: Bountou, Bountouraby, Binta, Oumou, TOmbO, Mbalia, Mbalou, etc. Des prénoms pronevant du français ou de Ilanglais, nous observons: - Séti de Elisabeth - Nènsi de Nancy - Sousani de Suzane - Lusi de Lucy

144

V- Vocabulaire soso-français Aa-" ....

a

abadâ âbiy~n âdirttsi mmaan1 âlimÉ£t1 àd55 à1élàtûûrù âlà âlàko à1àxâmûsf: aIaa â6gîyââmà âlimÉstt à1igûrâanà à1ikaâbà à1imââmi armlna àngiJÉ ànnâbi àciahÈ àniidi yo ....

"'JI

JI~

Dieu afin que, pour que jeudi comme, de même, ainsi que au-delà < fr. allumette Coran Kaaba imam, grand chef de province amen, ainsi soit-il

anglais prophète mercredi

f50 f5nm£ f5n5ri

couteau hypocrite verser enrouler devenir tusH éventer, attiser évantail pharaon < fr. français liane tourner, tournoyer, tromper deux deux à deux deuxièmement, deuxième fois aller mieux, être meilleur que par eH, égal

ingrat rabattre crépuscule porter un habit de J'endroit à J'envers offrir, plaie cicatrice tonneau, barrique être blanc, être propre

blanc personne

de teint clair,

Européen lande, steppe trace, marque après, à la suite de imiter imitateur habitation appartenant à un chef de famille commencer abattre ( arbre) grotte, caverne entonnoir

152

f~6nyi f5r5kwii f55fiyà f~2»fiyàblli f~2txÉÉ

f55ci f55ri: fa fOgôtâri folèé fôlàgwé fondwèé fônîké fônikéyaà fômsiré fontsiréyaà

rm fOrii fôiiyâà fOrôntOn fôyé fàOré fOOtè fààtèm3ri foOtèui foo fiiu I fiiÛfààfûii fùii fùga fùgéé fiigéé fUlâ fÛlâyâ fiilâwâà fUlÈÉ fiÎ1Ètài fiÎ1ÈxwÎ fùxÉÉ fùxÈsaasè fuyanté

forêt bouchon papaye papayer bourse enveloppant les testicules être obscur, être noir noir, obscur il faut que, à moins que pigeon sauvage ravin, grande excavation

idiot raison, esprit

jeune jeunesse être généreux générosité devenir vieux, devenir âgé ancien, vieux, patriarche vieillesse, aÎnesse délirer vent caoutchouc, fruit acide européen missionnaire de l'église Europe dix pour rien déféquer fleurir, blanchir des cheveux fleur, cheveux blancs haut effleurer, manquer une cible beurre de lait de vache agglomération peul personne de l'ethnie peul pays peul langue pular

sel salière vaurien

153

fupà fiiitPÈ {ûoy! fùxààrî

fùxâirii fiixi fÛlun fùûndè fûndény! fUnfûn fiinfiiré fûnnÉ funtû fûci fiirèé fùréé fûrét:wé fiirémâ3. fùrii fùrU fUni fÙCÙtru fùrùpâUwi fùrùpaUwil-fùci ng£ fùciràj1ÉrÈ fùtâ futii fuiitâ fûiiti fùùti fiÏti fiitixirlt'" fùtûn fùtûny!

ami ananas poudre, munition s'appauvrir pauvre, appauvrissement pus délier, détacher dixième fonio saupoudrer, répandre herbe courte et tenue champignon, moisissure enfler, se tuméfier chauffer, être malade chaud, maladie cadavre maladif malade ventre tomber en grossesse, éconder, être en grain cesser ( pluie) essuyer, frotter gourmand gourmandise intestin diarhée percer mariage territoire de l'ethnie peul éponge faire sortir de, tirer de marier cérémonie de mariage fouetter, flage/ler flagellation

154

Ggâbè I gànbÉ gâbûri gâdânin gâdâsi gilà gàJinbùnyi gàlânhwi gàtànbû gâlinyî gâ1î gan ganyanyt gâncinyi ....

ganyt

'"

~

~

garange gann

frapper indigo teinturier avoir le pouvoir de réussir

'"

garE '" ".

interdit

" '" gaSt gàtôà gààJî gââyan

< fr. gateau

...

gaayanyt ...... " geyaa génba gere geregtn ,

'"

,"'".

...

geregLn'" ...

,.

geree91n J"" ...

gerun ...

gee '"

pantalon court cordon de culotte aisselle mésentente être en désaccord tonnerre, foudre troupe, grand nombre de personnes brûler côte piège, trappe brûlure cordonnier

".

...

" garEswe " ". gasa

pigeon tombe être solide

-"

annuler circoncire circoncision montagne crabe bataille provocateur provocation

provoquer avaler creuser

155

,

-'

cancrelat gagner le gain prison pnsonnier pierre caillou

geege, ,1/1,1/1

geem ,1/1,1/1

....

geem gééJi gèèfimààni gÈmÉ , ,,, " ggmEX:>n , , gESE ,... -', gESES:JXE ,,,. gEt

fil tisserand finir griller, rôtir

yifin, gtR£

femme

yinÉtàre ,

célibataire

casser, briser courir coureur tabouret descendre cogner paturage hanche

gtra

911 giilâ "',

,1/1

....

gonyt ... , gom, ...

g:>n:> , g:1 :):ffi ".

,1/1

gungt gùba ".

grand boubou

ravin

gù1ùnba ,1/1

,,.

,

....

'" guWEffiDEEn

< fr~gouverneur

Hhmiâ1È

hafi haD hingà hàcàmii haâyi: bŒr! hroi h556yà h55ffi

bien privé, en propre même si, bien que jusque ancre interdire verset louer bonheur liberté J'affranchi

156

11

ibÎÎ ibàgàn ibôlôn idÉnxsl1 idôn ifîfi ifuii ifUrà igbsÉ 19bôô i géli 191ra 19om ~

"

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lxara iIar. 1maxa ink! ink! sààsé '"

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.....

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itâ1à itéé itîî iyâtàn lyan ~

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~

tyon '"

pronom personnel, 2ème pers~ sing ouvrir transvaser découper, diviser presser fortement ruminer verser confondre accélérer, réchauffer examiner, regarder avec attention élargir, agrandir rendre vide briser, casser, rompre abaisser broyer laver l'intérieur d'un récipient rendre sec égaliser, aligner secouer, remuer, agiter encre encrier plier battre en pressant retrécir ralentir, soutenir partager étendre, étaler, déployer élever, soulever s'arrêter, cesser éclairer étaler, déployer oui

157

Kkâbânyî kàbi kàfû kàf\g15xÉ kàwàndî 1ci1âbânté kà1ààmii kà1ânyi kà1éé lcilèè kà1i kà1ù.kâ1ii kàmàJi kânbânyî kamùdm kànâ kànàsé Jcind£ lainké kànkirii kânsi kinsim kântâ laintâmââ kàntinyi kânyi kàràfwé kàràfii lŒrâxân kàràm5x5 kàràgbi: kàrànkànbé

kàrààsii ni kàràti; kàsâa kàsan

van depuis aider, s'associer à associé, l'égal prêcher canaille se plaindre de grenier haute herbe forte, plume à écrire graphite jurer être espiègle compléter, être mature riz cuit sans sauce menuisier gâter chose fragile chef de village poitrine, pintade caisse, malle arachide sopposerà,con~eœffi garder, conserver, protéger gardien, protecteur sorte de prune du pays propriétaire bride, mors s'agripper à forcer, obliger maitre enseignant à lire et à écrire pou blanc du corps favori, barbe poussant le long de lajoue pétrole natte en grosse paille tressée grand lézard gicler, fair jaillir avec force

158

kâsangé kàsàra kàsii katâ kâtwéé kâyéè kâà kàillâ k3âb£ 1Œ:iha 1WIfiri kààmÉ k3.amîlwi kààpÉ kààpÈgtnf; kààkûn kâëikùnbôosî kàatwèé kààri kâmn kààsi nÉÉti kiripn 16misÉÉn kébèlé kèbèti kèlé kéli kénfé kéndâ kènkényi kérén kéri kérî kètiin kééfwi kf1mÉ kÈms kÉndili

linceul détruire, endommager gale s'efforcer à, essayer, tâcher petite sauterelle < fI: cahier ou bien variole maïs admirer, s'émervei/ler, s'étonner insoumis faim

Coran deuil veuve bailler concombre peraquet pou noir de la tête avoir de l'audace épervier, fi/et de pêche n '"

X~nYE ...

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x~sEglns '"

jour sommeil maladie du sommeil rosée hier avant-hier étranger, hôte envie, désir manger( terme respectueux) urine

....

rouiller rouille coquillage chez haïr haine venin, colère, douleur oiseau plume d'oiseau nid se fâcher, être douloureux, amer saluer salutation le coude repas servi après Je travail demeure, chez soi le fond, le derrière, fesses fesse os, noyau, grain, pépin dessécher, assécher, tarir écureuil, rat palmiste gratter, griffer être dur, difficile, pénible gêner, procurer de la difficulté à affranchir, rendre la liberté à liberté porc, cochon truie

165

X:>SI. x3?Jbi:

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JI''' X;]::JŒ

"JI' " x;];]sa

xùhé xubén xùnfâ xùnfÉ ~.. :KW11

xwimàdângi xwimàdângi xillé xii1i xû1îfûri xillôn xÙlûoyi xiÎ1ûnyi ..

JI' xumaa "

XÛI1màfâlà

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xûnmmn

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xùngbé rimgbilényi xùngbô ,. ", xunxaa , " xunxaa ~, xunxun " xûnlàn xùn1:inyi xiinnàgboo XÙOOàgbwé

xûoManà xunsaa xùnsaadè xunsaase "

-" -"

"

dépérir poisson genre carpe goitre le libre, le noble céréale blanche poussière s'éteindre écumer écume voix, parole, langue, idiome interpréter interprète flûte la queue, la canne nombril se presser, être rapide rapidité fête genre paon défendre, intercéder, marchander avoir le vertige, des éblouissements rassembler, réunir augmenter, ajouter hibou être prompt, expéditif grand, immense anniversaire être gros, énorme baptiser baptème mouchoir de tête rassembler, égaliser le pareil, l'égal être fier, être orgueHleux l'orgueilleux détériorer, abimer se diriger vers

chevet oreiller

166

xunsara.

racheter, déliver, affranchir

" " xunsare xùnsââsèdùgî

prix du rachat

'"

'"

" " xuns£x£ " " xunsoo xûntàré xùntâgÎ xùntûnyi xiinu

xunya" xunyt , ....

" xure xùrègûti xuun " " xûUridU ,

xuru, '" xurun KÙrÙndim , ........

xurusee '" xiiriitàré ,1#

" " XUUJ1E

taie d'oreiller cheveux aboutissement, synthèse étourdi sommet souche d'arbre fondre, se reveiller frère cadet tête fleuve, rivière source du fleuve petit tout petit éduquer, élever, apprivoiser être petit, sermonner rontler, rugir animal domestique sans éducation, mal élevé crapaud

Llâbéé labUndÈ 1âgî

làgî làhââli; làkiriÈ Imbârè làxatl làxàns3rà làriixÈ lànban lànbanyi lànbé lààbâà

le bas, en bas parfum enveloppe de rouge gorge aspect, présentation < tr» la craie

chacal dimanche période en rapport avec le moment de prière chez les musulmans (vers 17 heures) véritable, clair

être bas le bas nom de famille, le circoncis aigrette

167

lànfââ lânpwi lànmâa Ian 1ànyi lândÈ lântàn lântûmaâ lâslrl làti làâ lààhi di lâa1â lââ1âa lâa1ââbâà làà1ààb:iâ lâ~1i

lââxirà lââxîci.yââ làâmi lààréè là:iti lààtÉgÈ lèbwi légéré lénbé lèngé lèèfââ lèèfiirè lêélé lééti lÈb£rÉÉ lÉnfÉtÉn IÉÉ/lwsÉ lingî 1ingirà 1100nyi 1intân

égal lampe petit s'entendre, s'unir entente, union règle, principe

lanterne clou, pointe aborigène, autochtone péril, danger croire, s'étendre, s'étaler promesse oser, avoir le courage rame, aviron ramer rameur henné au-delà mourir arbre à beu"e cartilage tronde calamité liée au destin pêcheur à la renverse pan, calebasse dessus de plat en jonc ou en paille tressée

orange hangar, paillotte être en retard bonnet, coiffure

aplatir pet substance visqueuse, gluante domaine, enclos d'habitation, d'une propneté sole11ardent balancer, rôder

168

fiS8n 1îsî fisaà ni lôngôrî lOOlwéé lôntônyi l?>b~t5 15xÉÉ 15xÉxÛnyi

lûga lûgan lùgànmÉ liixùré lûgiici lÛXWi lÙXÙsûnyi lûn1tâ

lùii lùùtî

asperger, arroser faner, flétrir foulard ou turban que les vieilles personnes mettent autour du cou atteindre, toucher, rattraper parmi, entre, endroit étoile, comète boue, fange être flasque jour jour anniversaire, semaine être rassasié teffBsser, renverser pierre à aiguiser genre de prune à fruit comestible reste de nourriture qui s'attache au fond de la marmite après cuisson nuage fouet écraser, moudre, réduire en poudre rester, demeurer, cesser, abandonner corde, lien

Mmâ màbaa màbâlàn màbâràntàn màbÉn màbii màbili fi màb55 màb5nb:> màbôtàn màbôlônyi

à, sur, dessus découvrir, nettoyer fermer hermétiquement manquer, échouer, faire à moitié estropier raser, sarcler, ouvrir ( yeux) contourner, faire le tour éplucher, enlever l'écorce frapper plusieurs fois, passer à tabac découper amputation

169

màbôrôn màdângl màdÉgÈ màdâ1in màdÉnxÈn màdin màdâgotin màd5x:. màdon màdûkù màdÛDdù màdonxùn ..

..

piétiner, fouler aux pieds traduire, transvaser, faire passer racommoder, rapiécer des habits rendre torlueux, torlueux presser, appuyer sur, masser piler plusieurs fois pincer plusieurs fois raconter, conter faire paÎtre, ruminer couvrir pour faire murir faire taire, demander pardon à celui qui pleure pour qu'il se taise sucer

grande marée mayenyt màfââ raprocher, avancer màfâ1à médire, diffamer màfân se rendre aimable màféé vanner màfiixÈ rendre blanc, contrarier ( sentiment) màfi1in enrouler, envelopper retourner, changer d'état mmnd1 màfintàn éventer màfÛlÙrt délier, détacher màfûnfùn saupoudrer, répandre en pluie màfiirà accélérer, se presser, se dépêcher màfUrùkù essuyer, frotter, nettoyer JOJO " magaaga économiser, râler, agoniser croiser, entreméler màgâlànbù épouvanter, effrayer magaaxu , ~~

...

magan ~

....

maganyt .......

magann màgbÉn màgbilèn ......

magee màgéfi ,

...

magerun ..... " ma91t maJ13aXU" JO

....

magtrn

brûler brûlure frapper, gifler (joue) purifier ( huile), reculer, renvoyer à une autre fois creuser, arracher nu, rendre nu avaler de façon précipitée dénoncer, courir à tort et à travers rendre impopulaire couper, rompre

170

...

,

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maJl:>xun màyélèXÙD .,.

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maJ11ngt , ...

Magon:) '"

.,.

...

magoro '" mààgOrOdè

penser, réfléchir chatouiller écrire de façon désordonnée et illisible lapider abaisser, s'asseoir (respectueux) siège ( respectueux) ajouter, augmenter gaspHler garder, retenir rendre clair, exposer pourchasser, venir au secours, aider

màkâfù màkânà màkânkàn màkÉnf:n màkéri mm niki Di être pitoyable, s'apitoyer sur millisi râcler, nettoyer en râclant màIci5 balayer màk.5n lécher approcher, mettre plus près màlcici: màkôsi écorcher, écosser couvrir, protéger màkôtà màkoyèn dénuder, déshabiller, se dépouiller màkû1à mendier, demander avec déférence geindre, se plaindre d'un mal màkûtùn éloigner, rendre lointain màkûyà chuchoter, parler à l'oreille de màk5yilciyi ... " maxaa laver éplucher avec un couteau màxâbà , ...

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maxan '" .J1I.J1I

mUEE '"

màx55Jin , ... ... max:>n:> ...

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max:>nn màlâbù mà1in mwi mà1ééki: màtîsàn , ... ... man:>xun ...

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marnEE ... ..... manunn mamaxa .J1I'"

'"

transporter, emporter demander pardon, implorer la grâce charger quelqu'un contre un autre

gratter blesser demander, poser des questions se reposer, reposer rassembler hippopotame ange, bébé, asperger, saupoudrer cacher à plusieurs endroits attendre, patienter rendre prestigieux, avoir de l'aura remuer, ébranler

171

"'.... " mam:Jr:J

man mangE" màngÈd5xÈ ....

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màs5ci masuxu màsûnbù màtâ1à màtaâJi màtéé màtëindî màtii màtinxin mâtinxin màtôô màt5x~ ...

...

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mawaa mawoyen mawuu "-

~

JI'

màyatàn

masser encore, en plus che~ roi intronisation chefferie, royauté

attendre se promener ressembler à, mesurer, essayer salir insulter gerçure, crevasse de la peau aux orteils devenir méconnaissable changer, échanger, troquer, transformer faire bouillir couper, débrousailler montrer, dire ( respectueux) danger, péril

éloigner, reculer, faire place allumette approcher, rapprocher, ( s' ) habiller, enduire, crépir obtenir, acquérir, parvenir à avoir tenir, entretenir, prendre soin, tâter mélanger, mêler affacher, récolter raconter, expliquer élever, surélever, contredire, contester, refuser d'admettre accompagner, conduire, vendre rendre droit, aligner, éduquer adroit, droit regarder, examiner, considérer faire des louanges, complimenter, honorer, vanter ramasser, cueillir se lamenter, se plaindre décortiquer nager, se baigner dans une grande quantité d'eau clair, sain, bien porlant

172

màyândi màyânfà

imp/orer, supplier tromper, distraire, détourner mayee fibre de raphia choisir, trier màyégèti màyélè être ridicule, risible màyélèXÙD chatouiller tromper, séduire màyéndèn marée haute mayenyt JI'

J'attention

JI' JI'

JI'

JI'

màyîlèn mày5nGn mààbÉnyî mubiri mààbô1ônyi maaganyt

JO

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maage mààginÈ mââkîti màà1âbwi mààl1 màà1é màà1èx5ri màà1èxÉÉtà maangl mààx3rlnti , maama'" mààmààdi JI'JI'

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" maapErE mààJ15xùnyi , "JI' maasenyt , JI'JI'

maaSl.lM

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mààtândi mààt5xÈ mààyândi maayaaya mààyéléXÙDyi JI' JI'

JI'

mààyéndèyî mààyi1ènyî màày5nGnyi m£E ''''

mÈyÉnyi I mÈrnyi

briller, luire

détendre, apaiser l'estropié vers, côté, partie

l'amputé le brûlé rhume, morve soeur marché repos aide, secours riz grain de riz riz non décortiqué maitre, seigneur interrogateur grand-mère petit fils promenade pensée, réflexion parole, message ( respectueux) x:> '" "

ombre, parapluie navette du tisserand saleté

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miDi "'~

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D11n

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n~XEE ~

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salir, sou/11er, être sale

n5ndi n~:> ,

vérité pouvoir

".". n~x:s

auréole, vénérabilité

'"

n:>:>Sl nunmàré

sangsue soir

pàtàpâtâ pantâ15n pàcicin

frétiller

"',.

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ppaam paam pààti ''''

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'"

'"

pédé I péré

< fr. pantalon < fr. patron tôle galvanisée récipient en fer, fer émaillé ceinture en perles, couvre la nudité des petites fi/les jeu des enfants consistant à taper des mains de son copain l'aliment qu'il détient < fr président

pérési dân péti pikini pi kiiri pi1àntôn I pà1àntoo pîlântâs3n

seulement tout petit piqure nyt

"

ràké1i ràxttrn

raccourcir,

abréger,

rendre court

noyer, submerger rendre ttouble faire taire, imposer le silence faire, préparer, arranger, fabriquer

aimer séparer, désunir faire venir, ramener étendre, exposer à J'airou au soleil renverser, mettre à l'envers remplir, attiser en soufflant sur nettoyer, rendre propre blanchir, rendre propre, blanc verser, répandre prévenir, averlir rendre noir, noircir délier, détacher gonfler, faire enfler rendre malade mettre enceinte fermer souffleter, gifler garder, conserver rendre vide, nu avaler épier, surveiller faire traverser, fait par la volonté divine conduire, faire fuir faire descendre, abaisser faire concourir, mettre dans l'empressement rendre rouge faire en sorte que la personne parte contenter, faire plaisir détester, hair rendre doux, délicieux finir, terminer, achever la fin, à la fin soulever, relever, mettre debout resserer, comprimer, contraindre, gêner

178

ràkîsi ràkîsî maâ rà1ci5 rà1ci5tà ràkOti ràxUtù ràkûyà raxaa ràxâbà ..

~ ~

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raxan ,. ..

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raxara rixâti, ..

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ràxinbèli , ...

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raxuurun rà1in rà1éé rà1ii rà1wÉ£ ràtûgàn ..

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ramaxa ram£E ràméélùn ..

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ram:>:> ràmûlàn ràmÛliixùn ràmûrùt.È ranEn ramnnsa ,. .. ... ramx:> , .. rasaa rasEgE ràsÉnÈ , ...

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..

...

raSEnt YEn

sauver, tirer d'embarras

sauveur ramasser, enlever rendre malin nouer, mettre dans un noeud rendre étroit, fermer, allonger, éloigner laver proprement

couper supporter, stabiliser décider, fixer, arrêter, stabiliser retenir, arrêter, briser la force endormir, faire dormir rendre froid, rafraÎchir mordiller, mordre à couper mettre en colère éteindre rendre gros, grossir rapetisser, amoindrire rencontrer, ajuster, mettre ensemble étendre suffire faire perdre, égarer

aiguiser remuer, provoquer écouter rendre pointu faire boire, allaiter baptiser, présenter, faire sortir faire mûrir, élever, engraisser pétrir, mélanger rendre aigre, acide rendre désobéissant, inciter à la révolte faire bouillir attrister, consterner rendre sale, salir étaler, coucher, teffasser couper, éclore, faire éclore souhaiter la bienvenue rendre propre, purifier

179

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"" rassnssn " "" raSSEW3 JI'J/I " raSt t

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" " rastt SI. " "" rasoo

ràs551i ràsOli .11'

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.11'". " " rasuunu ràtâgàn ràci1à ràcingà ràtéé

ràtii ràtin ràti son ràtOofàn ràcin ràtôri ràtuu ràtuûbÎ ràtûnù ràtûrà ràtûotùn ràtûiirù ràwâIi rnw611 ràwUyàà ràyaabù " """ cayaagt ràyilàn ràycrf:bt ràyélè J/I " " rayensen rày610n

filtrer rendre joyeux, faire plaisir conseiller, prévenir rendre ivre, enivrer faire entrer

égouter faire germer mettre en garde, éveiller l'attention recevoir, accueillir, reprendre faire couler goutte par goutte boucher attrister, contrister fatiguer, accabler, épuiser a"acher, étaler préserver, mettre à l'abri élever, rehausser, aider à mettre un bagage sur la tête de quelqu'un, extraire arrêter, retenir répondre, accepter faire éternuer enjoliver, rendre joli interdire émousser, épuiser éteindre, rappeler au souvenir de amener à se soumettre faire déménager, changer de place engraisser pousser, faire pousser devant soi enfumer faire travailler, envouter jeter, lancer multiplier être plaisant, faire la cour faire honte, humilier

guérir humilier faire rire éparpiller faire tomber

180

~ , ronpo

racommoder, rapiécer

ssaban sàbàti sâgaté sâgâta sag3tâ1â sago saxan sâlâxiin s3lâxwi ~

~

sâ11 SID sâLonyi sànba sànbàsé samE san sandényi sanyt sânfwl sânxâl&nâ santé sànkiri sànkôbè , , sansaDyt sanStl sànti sàntîgi sàntwi ....... sapoo sara sarna saa saibi saabwl saâdé sââdédûgi

être calme, patienter, faire silence ( s') installer, se stabiliser porc-épie rejoindre, poursuivre jeune homme, l'adolescent gré, trois être gluant, glisser plante gluante pour assaisonnement prier prière, fête religieuse branche, membre apporier un présent, un cadeau cadeau, présent échelle ne pas reconnaÎtre, confondre antichambre, véranda pied écrevisse, crevette canon racine chaussure talon clôture, haie semence, plante en général peigner conseiller du che~ ministre oseille < fr. chapeau acheter trompette mettre, poser, déposer, ( se )coucher clef moyen, aide lit, endroit où on met des objets drap de lit

181

savon

sààfiinyî JO,

JO

saaga sààrâyÈIÉ saree JOJO

"-

sareswe sàrèmàti sàtun sààfiinyi "-

"-

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sââta sââ1È saayaa segerenyt segen sèkiin sèkiinyî .l'

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JO'

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JO

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semaa sènègââli séngétén , .l'

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sengi , ,

senm , , sen sécib:ii sèribiâ JO,

see see séédè seese sèèt:ianà ssbÉ sÉbÉJ1 sÈbÈa1iti sÉbÈ sÈbÈrÉ .il"JO

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JI'

SSgE "-

sEgE sÈgf:ti , ....

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.il"

SEXE sÈnbs

prix, salaire

convention,

JO

"- "-

les grains

araignée l'acheteur vendeur bouillir savon avant que moustique parier

--

" saanun .l'

grand panier pour conserver

pari

la mort van varan avoir le hoquet

hoquet surveillant des circoncis grosse gale marcher à cloche pied arc-en-ciel

six médicament soigner soigneur être à maturité chose, objet témoin rien satan écrire écriture écrivain amulette,

gri-gri

fouet couper épervier balai paille, herbe

aiguille

182

S£mYED

force, puissance faible, impuissant rendre propre, purifier

sm:ki

requin

ssnbÉ sÉnhstàré '"

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" SErSXE "" '"

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siks sikééfi silaa silii siJin si nbéé SIntns£ simmt1 ....

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Singan SInge ...

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sitâat1 si6wâiri Si1'" ,'" Sit

partir chant chanteur chanter hésiter balanee espèce, modèle, variété, sarie éléphant soie enclume arbre genre cai1cédrat

....

"" S1mtm Si rmnyt

sacrifice, offrande trembler tremblement hypothèque chaine scie côté, flanc hUÎtre

ciment nom du premier né des jumeaux sorie de poivre du pays samedi < fr. chemise masque baga faire tomber avec force état de santé d'abord suspendre premier tôt, de bonne heure loi, règle amidon < fr~ histoire

vie planter

183

( querelle)

........

chèvre asthme, emphysème ciseaux

Sit ....... S1tsaa " ,. .... S11SEC1 ,. SitS! ,.~ S1iSt1 ,.,.

être ivre, s'enivrer

sogee

s6gôfùré sôgétéédè ,. " sogt

sô1i sôlÔfèré sOlômânââni sôlômasàxân sondônyi sonsôlon ....

,.

soo soôdÉs sààfâLè ,. " soore "" sonsee sààsÉÉt1 sôosÉÉtt ,.

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~DEyaa S:J~ , " s:Jmnyt , S:1D:Jn , ... S3Dyt S:JX:J

.... S:JpUS:1pU ,.

s:]~n

s3t5

s5tws£ s5~bÉ s3~ti sûbâxà sùbéé sÙ9àndi sûkà, suxu

s'accroupir

cheval entrer aiguille âne

" swee

...

poitrine soleil saison sèche l'orient,le levant se douter de, s'apercevoir germer sept neuf huit coeur

sorte d'épinard habit en général < fr. société ( association) < fr. chaussette rendre expéditi~ accélérer crier, se disputer, faire du bruit ficelle de fibre de branche de palmier plus jamais caractère oncle corosol enfoncer, planter, piqueter avoir, percevoir période champêtre en vérité, en réalité encastrer, faire rentrer dans

aurore viande élire, choisir

sucre attraper, saisir

184

sùgûli , suxunmE "" sùxùkûyè sÛlè sÙlônyi sùnbû siinbwii sun sûnm sûngiitiin sûngiitûnyi , ..., sunx~n , " sunsa sùntwi sUny! sûpôrofg ...

....

SUPWl ..., " sont

sûrûngbâ sùtùri ... ",.... suwaaree sùtùràdé ...

suuge siiû11 J" J" suUnWtl " ...

....

suun suurun ... "" suunu suusa, ...

".

...". SUUSU

.... J"'" suusu

sûûté sûûti

,

genre d'aubergine amère tenaille blennoragie doigt, bout

gombo mélanger, embrasser plomb, grand récipient en métal jeûner ver de terre, ver intestinal être mature ( femme) jeune femme non mariée mois de carême boucher lieu engraissé de détritus et servant de jardin potager

jeûne sous préfet soupe, sauce tomate ile moule protéger, couvrir la nudité de, soirée ( bal dansant) toilette, cabinet, w.c espèce de prune cinq tristesse furoncle glisser être triste être audacieux, avoir du toupet faire couler en grande quantité xâls cix~xâbè cix~y5rÈ t5x5màn Gnf: Gmcinyi t3x38x~ya bxûn cixûnyi t5nbili

soixante-dix quatre-vingt quatre-vingt-dix

sabot aujourd'hui voir, apercevoir beau, joli, admirable cette année être laid poulet oeuf plume de poulet poussin homonyme avantage coude papillon tousser toux veffe à boire

188

t5nt5riJ1551ù cioy! t33J1É~ t55r5 ci5r5mîxi tùrùnnaadÈ tùriiti tiigin

tô# tûgiyéè tûgiimî tùlŒÈ

tùximy! tùnÉÉ tOOi

tûtimàsôô tûJiogÈf: tùfiràswéé tûûlùséè tûJitiré tûmârânké tûndé tûnx3ri tûnnàbfuù tùntU tùtûn tùnu tûrâ tûréé tûriixUn tùû tùùbî tûûni tùùri tùùrû

< 'r» teinture d'iode interdiction, réglement accuser à tort souffrir,

faire souffrir

pauvre,

malheureux

tornade route sauter, s'envoler palmier vin de palme criquet voyageur petite roussette petite butte

pluie oreille assourdir tympan boucle d'orel1le outils sourd émigré, étranger marmite amende de palme être patient, persévérer assaillir en groupe

pousser déménager devenir gras, s'engraisser huile, graisse frotter, moudre éteindre, mourir demander pardon, s'agenouiller tuyère de forge avec soufflet fumée enfumer,

189

wwàx3ti wà1âxi; wà1ân wâli wàlii si

période,

< fr~ volant travailler < fr. valise

wà1ihaa wà1iks wàntinyi .. " wasa

" wasasoo wàsâtàré ....

waSt ".

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waya" .JI'

waa wâ:ikili w~~~nyt waapE': ".'"

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W££n1" WOll wonwon ".JI' " woronyt " '" WOSl wàtOO woôtéè .JI'

" W~Y;f;n

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wuganyt

". .JI'

wU1ââ wû1é wiiléfà1â wù1èfâlÉ wOOî wÛlù wù1ùxûn wù1ÙXÛnyi

moment

planche à écrire

dix heures du matin travailleur, ouvrier culotte, pantanlon se contenter de, se réjouir se résigner, se consoler insatisfait montre sarcler, a"acher les mauvaises herbes fil de fer vouloir, désirer, pleurer s'efforcer, se résigner arbuste à glu chasser vin jeter, lancer aboyer gorge, gosier suer, transpirer n hÉnxÉ,. JI'''

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mois année saison des pluies saison sèche feu charbon cendre arbre feuille racine branche tronc fruit fleur épine herbe sol boue poussière forêt

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puce moustique mouche abeille miel grenouille écureuil vache taureau chèvre bouc brebis bélier cheval jument âne antilope lièvre poule coq pintade souris rat pigeon canard dindon chien chat oiseau plume d'oiseau plume de poule aile oeuf

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bâton lance sabre tamtam natte arc flèche couteau ciseaux hache corde calebasse pot chose langage travail fonio pomme de terre guerre sommeil

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mort cadavre vie maladie toux fièvre plaie trou vérité mensonge place, endroit temps monnaie marché fardeau, charge pirogue faim soif ombre lumière pagne habit chaussure chapeau lourd

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Adjectifsêtre être être être être être être être être être être

léger blanc noir rouge vert jaune bleu grand gros petit nombreux

yèlèfii fixÉ f5ci gbéJî xindé nèrlfiinyi bÙ1û kUyâ xùngbô xurun gbôô

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être être être être être être être être

dur mou doux amer aigre profond long court

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être mauvais

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propre maigre cher bon marché coupant émoussé beau laid chaud froid fort faible sourd muet aveugle

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aujourd'hui

hier demain où? quand? comment? pourquoi? qui? quoi? ici là celui-ci celui-là donc chacun

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rien dedans, à l'intérieur sur sous dehors derrière à gauche à droite entre, au milieu de

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Verbes manger

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boire avaler uriner déféquer faire aller venir revenir entrer sortir marcher monter descendre courir,fuir voir entendre sentir toucher, palper goûter heurier

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frapper, battre

tuer insulter tirer pousser emporter apporter

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soulever déposer être couché dormir

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rêver

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se reposer être fatigué ouvrir fermer enterrer lire écrire réunir accompagner brûler bouillir chanter dire causer raconter questionner répondre refuser trancher déchirer bâtir, construire cacher

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màd5x~ max:>nn yààbi tônm xâbâ ib55 tii ' '" D:JXUD

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aider tomber penser savoir oublier labourer enseigner

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étudier crier

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rire chasser, éloigner saisir

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