Les Règles Du Droit Du Commerce International [PDF]

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Zitiervorschau

Les règles du droit du commerce international Opérations classiques du commerce international = achat et revente Mais avec la mondialisation, le domaine de la commercialité internationale est devenu très large : opérations effectuées par exemple par une banque, les prestataires de services (courtiers, transitaires, etc…), les opérations de distribution. Terminologie nouvelle : plutôt droit international des affaires, au lieu de droit du commerce international, toutes les opérations du commerce international sont caractérisées par deux spécificités : • La participation de plusieurs acteurs dans la réalisation de l’opération internationale : exemple La vente ----> Vendeur, acheteur, contrat de transport (assurance corps et assurance facultés), transitaire, contrat d’acconage (exemple au Maroc MARSA-MAROC), etc… Compte tenu de la participation de plusieurs acteurs, il va se poser un problème de conflit d’intérêts (conflits de lois) ---> Rares sont les opérations internationales qui se terminent sans litige. Problématique :Comment déterminer la loi applicable à un contentieux du commerce international (régime juridique applicable à un contentieux du commerce international) ? Les critères de qualification d’international d’un contrat : élément d’extranéité (approche juridique) ----> les éléments juridiques de qualification d’international d’un contrat est désuet. D’où l’importance de l’approche économique.Flux ou reflux de marchandises à travers les frontières (approche économique).

I ère PARTIE : Détermination du régime applicable à un contentieux du commerce international

NB :La sécurité juridique dans le commerce international est un facteur de développement pour un pays. De bonnes lois et une bonne justice attirent les investisseurs et déterminent leur choix d’investir dans tel ou tel autre pays.

Chapitre 1 : La méthode/système conflictualiste

Cette méthode repose sur le passage du juge ou de l’arbitre par cinq phases obligatoires : 1ère phase : La qualification du litige La qualification : est une opération intellectuelle ou un travail d’esprit par laquelle un juge localise une situation dans sa sphère juridique. C’est en fonction de la qualification retenue que dépendra la loi applicable. 2ème phase : Le rattachement

NB : • Chaque système juridique a ses propres règles de rattachement • Au Maroc, dans le DCC il y’a 20 règles de rattachement (Les 20 articles du DCC). • La clause Paramount 3ème phase : Le renvoi Le juge doit respecter la volonté des parties en ce qui concerne le choix de la loi applicable. 4ème phase : La preuve de la loi étrangère En matière juridique, la charge de la preuve incombe à la personne qui s’en réclame. Par contre, en matière judiciaire, la preuve de la loi étrangère incombe au juge : • Soit par la voie diplomatique ( Eu égard au principe de la réciprocité : les consulats étrangers dans un pays doivent être équipés des textes de loi du pays dans lequel ils se trouvent ) • Soit par la coopération juridique et judiciaire à l’échelle internationale ( échanges de document ). 5ème phase : Vérification de la conformité de la loi étrangère avec l’ordre public du juge L’ordre public :signifie en matière international, l’ensemble des principes et des valeurs politiques, économiques, juridiques, sociaux, moraux, religieux, éthiques…sur lesquelles repose la civilisation d’un Etat donné (définition doctrinale).Il a un effet relatif ; il varie d’un pays à un autre selon plusieurs paramètres : religieux, politique, moral, économique, social, etc…

Critiques du système conflictualiste en matière de commerce international:

1. C’est un système long. Et les relations commerciales internationales sont basées sur la rapidité. La règle conflictualiste a été critiquée du fait qu’elle est longue, elle prend trop de temps.

2. C’est un système complexe. 3. C’est un système caractérisé par l’insécurité juridique.

Ces 3 critiques nous permettent de dire que le système conflictualise en tant que méthode de règlement des contentieux du commerce international est un fiasco. Donc, d’où l’effort

déployé à l’échelle internationale pour proposer un autre système pour remédier aux défaillances du système conflictualiste. Il s’agit du système des règles matérielles. Chapitre 2 : Le système des règles matérielles I. Définition : Les règles matérielles : Ensemble de conventions internationales qui régissent les activités commerciales. Problématique : - Comment une convention internationale est-elle élaborée ? - Y’a-t-il un Parlement international ? - Y’a-t-il un organisme international habilité à imposer l’application des conventions internationales aux pays qui les ont ratifiées ? Malgré sa clarté et sa simplicité, ce système n’a pas été à l’abri de gravesproblèmes, qui ont occasionné l’échec de ce système.

II. Illustrations : • La convention de Vienne du 11 avril 1980 sur la vente internationale de marchandises : elle est venue après l’échec de 2 petites conventions : la LUVI (Loi Uniforme sur la Vente Internationale) et la LUFC (Loi Uniforme sur la Formation de Contrat) de 1964. LA convention de Vienne est venue pour unifier ces deux conventions. Elle comporte 108 articles. NB : - Toutes les conventions internationales peuvent être modifiées par un protocole - Non ratifiée par le Maroc • La convention de Bruxelles 1924 pour l’unification de certaines règles en matière de connaissement modifiée par deux protocoles, celui de 1968 et celui de 1979 NB : - Non ratifiée par le Maroc

• La convention de Hambourg de 1978 sur le contrat de transport de marchandises par mer ratifiée par le Maroc en 1981 et entrée en vigueur en 1991 • La convention des Nations Unies (de Rotterdam) sur le transport international de marchandises effectué entièrement ou partiellement par mer de 1991 • La convention de Varsovie 1929, ratifiée par le Maroc • La convention de Genève de 1956 sur le transport international par route. • La convention d’Ottawa de 1996 sur le crédit-bail international (non encore en vigueur) • La convention de Genève de 1931 sur le paiement par chèque ratifiée par le Maroc.

III. Comment élaborer une convention internationale : L’instance choisi la ville où devra se tenir le congrès ou la conférence internationale. Et la convention prendra le nom de la ville qui l’a abrité en l’honneur à cette ville(Exemple : La convention de Vienne, la Convention de Hambourg,…). Lors des congrès internationaux, chaque pays partie prenant doit envoyer deux experts (congressistes) dans les matières concernées par le congrès. - Les travaux préparatoires de la convention internationale ----> Les actes du congrès, les discussions du congrès ont pour but soit pour adopter, soit pour modifier, ou encore pour rejeter une disposition ou un article d’un projet de convention. Ces discussions sont faites par les congressistes. Une fois discutée et débattue au sein du congrès international, la convention doit être déposée auprès de l’ONU et on doit attendre les instruments de ratification des différents Etats. Lorsqu’un Etat voit qu’une convention n’est pas avantageuse pour ses ressortissants, il ne la ratifie pas (exemple de l’article 4 de la Convention de Bruxelles de 1924 qui prévoit 19 cas d’exonération du transporteur, dans la mesure où, par exemple un pays chargeur comme le Maroc, cette convention est très désavantageuse pour ses ressortissants). NB : Les contrats soumis au droit anglo-saxon sont plus volumineux que ceux soumis au système romano-germanique, du fait que dans le système anglo-saxon, qui repose sur la règle du précédent (les codes n’existent pas ce système), le contrat doit TOUT prévoir. Tandis que dans le système romano-germanique, le contrat repose sur les règles supplétives ou sur les règles impératives prévues par les codes. Critiques de cette méthode : • Défaut de ratification par les Etats. IV. Le contenu d’une convention internationale Toutes les conventions internationales ont la même architecture ou lemême contenu formel, le même plan. • Le glossaire :Toutes les conventions internationales commencent par un glossaire (cf. Tradition anglo-saxon de tout définir par ce qu’il n’y a pas de textes ou codes sur lesquels on peut s’appuyer). Le glossaire sert à garantir une bonne interprétation de la convention. L’article 7 de la convention de Vienne recommande aux Etats d’interpréter les dispositions de la convention de bonne foi. • Le champ ou domaine d’application de la convention : Chaque convention internationale précise les situations dans lesquelles elle sera applicable. Elle donne des indices de rattachement de la convention. Par exemple la convention de Vienne s’applique à toutes les ventes internationales entre deux parties ressortissant de deux Etats contractants, c’est-à-dire deux Etats ayant ratifié la convention. NB : En cas de conflit de convention, c’est la clause d’élection de for ou de compétence qui va déterminer la convention applicable. Plus précisément, c’est le juge saisi qui va déterminer la convention applicable

• Les règles de formation de l’opération commerciale: NB : - La preuve par écrit peut être soit une preuve à fin de validité (ad validatem) ----> CDD, ou à fin de preuve (ad solimnitatem) ----> exemple le CDI - Depuis l’entrée en vigueur de la loi 53-05, les éléments informatiques peuvent être acceptés comme preuve, sauf dans deux cas : en matière de statut personnel, et matière de suretés réelles et personnelles. - La signature électronique a été aussi acceptée suite à la loi 53-05 Le droit du commerce international est moins rigoureux en ce qui concerne la forme desopérations du commerce international et ce pour deux raisons : ➢ Garantir la rapidité des transactions du commerce internationale ➢ La majorité des transactions du commerce international sont des transactions conclues à distance Les règles de capacité en matière de commerce international sont les règles contenues dans le droit national de chaque opérateur. • Les règles régissant l’exécution de l’opération du commerce international Exécution : la réglementation par la convention des obligations réciproques des parties intervenantes dans l’opération commerciale. Toutes les conventions internationales en matière de commerce international contiennent deux obligations réciproques (dénominateur commun, ou obligations d’ordre général) à la charge des parties quelle que soit l’opération commerciale : 1. Obligation de coopérer dans le cadre de l’exécution de l’opération commerciale. Coopérer = se mettre dans la peau de l’autre partie.Dans la jurisprudence, il y’a eu la condamnation de certains opérateurs pour défaut de coopération. 2. Obligation d’agir de bonne foi. La bonne foi existe presque dans tous les systèmes juridiques et dans tous les textes (art 231 du DOC). Aucun texte ne définit la notion de bonne foi. D’où les abus jurisprudentiels vu le pouvoir souverain reconnu au juge. La bonne foi souffre d’une définition consensuelle, reconnue par la communauté internationale commerciale. Les français définissent la bonne foi par la notion de ‘’bon père de famille’’. Pour les anglais, c’est la ‘’due diligence’’. Mais souvent la bonne foi peut être appréciée à travers plusieurs obligations accessoires : obligation d’informationet de conseil du partenaire. En l’absence de définition, on peut intégrer plusieurs éléments dans la notion de bonne foi. • La responsabilité des parties à travers la convention La question la plus épineuse lors de l’élaboration d’une convention c’est celle qui concerne la responsabilité des parties. Soit la convention adopte un système de responsabilité de plein droit ou un système de responsabilité fondée sur la faute prouvée. 1. Obligation de résultat = responsabilité de plein droit 2. Obligation ducroire = présomption de responsabilité. Les obligations ducroire : cela signifie que la personne sera déclarée responsable même en cas de force majeure (art 430 de la loi 1595, formant code de commerce marocain). Lorsqu’on est tenu à une obligation ducroire, cela veut dire qu’on peut être déclaré responsable pour un dommage d’origine inconnu.

- Obligation de moyen = responsabilité fondée sur la faute prouvée. • Dispositions diplomatiques C’est une partie qui s’impose dans les conventions internationales, car les conventions concernent les Etats. 1. Les délais et le quota :En ce qui concerne la ratification, toutes les conventions donnent un quota et un délai : exemple de la convention de Hambourg qui dit que : « la convention rentrera en vigueur jusqu’à ce que 20 Etats aient signé et ratifié la signature en envoyant ses instruments de ratification ». 2. La ratification :Lorsqu’un pays ratifie une convention internationale, cette ratification vaut dénonciation de l’ancienne convention. 3. Les réserves : les conventions internationales permettent aux Etats defaire des réserves sur l’application d’un chapitre, ou d’une partie de la convention internationale. 4. Les recommandations : que les rédacteurs de la convention font à la communauté internationale. NB : Notons que les recommandations diffèrent des dispositions dans la mesure où elles ne sont pas impératives. Les recommandations visent aussi l’interprétation des conventions. En effet, les conventions doivent être interprétées de bonne foi.

V. Appréciation ou évaluation du système matérielle C’est un système clair, facile, et simple. Cependant, malgré cela ce système souffre lui aussi de certains problèmes qu’on peut résumer en deux grandes critiques : 1ère critique :Avec le système des règles matérielles on est très loin de l’unification du droit du contentieux international. NB : Actuellement les conventions règlementant les relations du commerce international servent de modèle aux commerçants opérateurs du commerce international pour élaborer leurs contrats. C’est une sorte d’application indirecte des conventions internationales (ceci quand même l’un des pays des parties au contrat n’a pas ratifié la convention qui est la source d’inspiration des clauses du contrat ----> Voir notion de « Clause Paramount »). 2ème critique : C’est une critique typiquement marocaine, d’ordre constitutionnel : la primauté des conventions internationales sur le droit interne. L’article 55 de la Constitution française dispose que « les conventions légalement ratifié par la France ont une valeur suprême par rapport au droit interne ». NB : Un tel article n’existe pas dans toutes les constitutions marocaines. Ce qui faitque même si le Maroc ratifie une convention internationale rien ne garantit que les tribunaux du pays vont appliquer cette convention. …et dont l’article 11 du Pacte internationale pour les droits civiques et politiques de 1971 stipule que : « nul ne peut être emprisonné pour dette ». Il y’a une contradiction entre le dahir marocain de 1962 qui reconnait la contrainte par corps pour les débiteurs qui refusent de payer, et le Pacte qui interdit la contrainte par corps en cas de débiteur insolvable. La communauté internationale du commerce international va prendre les choses en main.

Chapitre 3 : Le système/méthode des règles anationales Ces règles ont été créées par et pour les commerçants.Les commerçants vont s’inspirer de la pratique et vont mettre en place un ensemble de règles qu’ils vont appeler lex mercatoria (new law of shippment). Lalex mercatoria, c’est l’ensemble des usages et des coutumesapplicables en matière de commerce international. L’usage c’est une pratique qui se répète dans le temps et qui finit par être accepté par un groupe. La différence entre l’usage et la coutume, c’est que l’usage a un domaine d’application restreint (petit groupe) alors que la coutume a un domaine d’application très large : local, régional, national ou encore international. Section 1 – Illustration 1ère illustration :Les incoterms (c’est la contraction de l’expression International Commercial Terms) Deux nouveaux incoterms ont été créés (DAP et DAT). Le plus vieux incoterms utilisé est le FOB. L’un problème en matière de commerce international c’est la gestion du risque. Le problème de l’étendue de la responsabilité (larupture de la responsabilité) des opérateurs du commerce international a été posé avec acuité. C’est pourquoi, les opérateurs du commerce international ont inventé des pratiques : les incoterms. FOB (au XVIIIème siècle) Prise en charge = assurance, fret, frais NB : * Lors un engin de mer transport des marchandises, on parle de navire. Lorsqu’il transporte des humains on parle de bateau. * Dans le cas de l’exportation, pendant le transfert de la marchandise d’un opérateur à un autre (le vendeur au transporteur routier, le transporteur routier au manutentionnaire, le manutentionnaire au transitaire), il y’a l’établissement d’un document appelé « bulletin de pointage ». * les conteneurs à standards internationaux sont soit à 20 pieds ou 40 pieds. * Empotage = charger un conteneur ; Dépotage = décharger un conteneur Les incoterms sont venus pour répondre à trois questions en matière du contentieux du commerce international : qui fait quoi ? Qui paye quoi ? Qui est responsable ? • QUI FAIT QUOI : les opérations du commerce international nécessitent l’accomplissement de plusieurs actions logistiques. La chaine logistique : conditionnement, emballage, chargement, acheminement (transport), entreposage, emmagasinage, dédouanement…= Le processus logistique d’une marchandise. NB : le prix de la marchandise dépend de cette question : qui fait quoi ? • QUI PAYE QUOI :l’assurance, le fret et les frais • QUI EST RESPONSABLE : les incoterms sont venus l’étendue de la responsabilité du vendeur et de l’acheteur dans la vente internationale.NB : Les entreprises au Maroc vendent

FOB et achètent CAF. Ce qui occasionne une sortie dedevise. Ceci parce que les entreprises marocaines n’ont pas la capacité organisationnelle de proposer et d’imposer un incoterms plus rentable pour l’économie du pays. FOB : le vendeur est libre dès que la marchandise est arrimée (à bord). Le vendeur prend en charge la marchandise jusqu’au port de chargement et d’arrimage. CAF : dans la CAF, la responsabilité du vendeur a subit une extension. Le vendeur prend en charge la marchandise de l’usine jusqu’au port de l’acheteur (accostage, ou déchargement) ExW : le vendeur n’encoure aucune responsabilité. L’acheteur prend en charge la marchandise de puis l’usine du vendeur DDP : Le vendeur fait tout jusqu’au domicile de l’acheteur. Cet incoterms est très utilisé par les acheteurs qui n’ont pas d’expérience. Pour éviter d’acheter DDP, la pratique a créé des ETM (Entreprises de Transport Multimodal), également appelées dans la pratique, commissionnaires. Le commissionnaire est une entreprises qui se charge d’organiser une opération de bout à bout (de A à Z). L’ETM numéro 1 au Maroc aujourd’hui, c’est SNTL (la Société Nationale de Transport et de Logistique). Il pèse sur le commissionnaire une responsabilité ducroire. DAP : Les places logistiques -----> Port-sec = un entrepôt Plateforme (d’éclatement) = Le vendeur est responsable de la marchandise de l’usine jusqu’à une place convenue par les parties (port-sec, ou plateforme d’éclatement). Exemple : Vente, incoterms 2010, DAP, port sec Aïn Sebaa. NB : La différence entre un port-sec et une plateforme d’éclatement c’est qu’on peut avoir plusieurs port-sec, tandis qu’il n’y a qu’une seule plateforme. DAT (Delivered at Terminal) : LeTerminal est une zone spéciale pour l’entreposage de conteneurs. NB : L’opération de groupage : opération faite par le transitaire qui permet de transporter un conteneur à un prix réduit. A l’arrivée au port d’accostage, le transitaire effectue l’opération de dégroupage. Exemple : Vente, incoterms 2010, DAT, Terminal Tarek Casablanca, empotage/dépotage. Responsabilité : si le dommage se produit avant le dépôt du conteneur sur le terminal, la responsabilité du vendeur sera engagée. En revanche, si le dommage se produit après le dépôt du conteneur sur le terminal, c’est l’acheteur qui aura la garde. Cependant, le problème qui se pose dans la pratique est de savoir à quel moment le conteneur est considéré comme déposé. La loi ne l’a pas précisé. Mais la jurisprudence a produit un arrêt de principe qui voudrait que la responsabilité du transporteur cesse lorsque le crochet sort de l’anneau. A ce moment, il y’a transfert de risque, transfert de la garde et transfert de responsabilité à l’acheteur. 2ème Illustration : Les contrats-types Les chartes parties sont souvent des contrats-types. 3ème illustration : les règles de paiement à l’échelle internationale : le Credoc (crédit documentaire) C’est un moyen de paiement soumis à des règles internationales : Règles et Usances Uniformes (RUU 500)

NB : La CCI est la juridiction qui protège les droits des opérateurs du commerce international à l’échelle internationale. C’est elle qui rédige et codifie les incoterms. Elle les a rédigés dans le RUU 500. Il implique l’engagement de paiement d’une banque contre la remise de documents ayant l’apparence de conformité (exemple : leconnaissement). NB : En matière de transport de pétrole, tous les pétroliers doivent être équipés d’une double coque. C’est une exigence internationale. Acte 1 : La demande d’ouverture de crédit documentaire Acte 2 : L’ouverture de crédit documentaire Acte 3 : La notification du crédit documentaire Acte 4 : Expédition/Embarquement des marchandises Acte 5 : Emission du document de transport Acte 6 : Remise des documents à la banque nidificatrice/confirmante Acte 7 : Paiement des documents au bénéficiaire Acte 8 : Transmission des documents à la banque émettrice Acte 9 : Remboursement de la banque notificatrice/confirmante Acte 10 : Levée des documents Acte 11 : Enregistrement du débit au compte du client Acte 12 : Réclamation Acte 13 : Remise des marchandises Il y’a 4 types de Credoc : - Le Credoc révocable : annulable à tout moment de façon unilatérale (Par l’importateur, la banque émettrice, l’exportateur) ; Risques exportateur (non-paiement, non-maitrise des marchandises) ; Représente moins de 0,01% des Credoc (utilisé généralement entre maisonmère et filiales). - Le Credoc irrévocable : non annulable sans accord de toutes les parties (A savoir, l’exportateur -l’importateur – la banque émettrice) ; risques couverts (annulation abusive de marché) ; tout Credoc est irrévocable (sauf avis contraire) ; possibilité d’être confirmé par une banque. NB : plus de 95 % du contentieux international est régi par les règles anationales 4ème illustration : Les principes du droit du commerce international 1er principe :Rebus sic stantibus (la possibilité pour les commerçants à l’échelle international de renégocier un contrat encas de changement de circonstances rendant le contrat impossible à être exécuté par une partie -----> traduit en anglais par la clause de hardship) 2ème principe :Le principe de la freinte de route (les transporteurs ne sont pas responsables à hauteur de 4 % de manquant pour les céréales en général). En matière internationale, toute personne est responsable de la chose dont elle a la garde. Aujourd’hui en matière de transport international, tout mode de transport confondu. Les céréales (riz, blé, maïs, …) perdent leur poids à cause de la freinte de route (pertes au niveau

du chargement, du stockage en cales, du déchargement). Par conséquent, en matière de transport de céréales, la communauté internationale des commerçants a établi le principe selon lequel le transporteur n’est pas responsable des pertes dues à la freinte de route à hauteur de 4%. Pour les autres marchandises, c’est le pouvoir souverain du juge. 3ème principe :L’obligation de coopérer dans l’exécution des opérations commerciales Obligation de coopérer = se mettre dans la peau de l’autre. 4ème principe :L’obligation d’exécuter les obligations du contrat de bonne foi 5ème principe :L’obligation d’information et de conseil La problématique en matière de contentieux international est de trouver un organe compétent à appliquer les règles en matière de règlement de conflit. Par conséquent, les commerçants ont créé leur propre justice pour appliquer leurs propres règles de droit. D’où la création des Modes Alternatifs de Règlement de Conflit (MARC). Pour le règlement d’un conflit à l’échelle internationale, les commerçants ont le choix entre les modesjudiciaires de règlement de conflit ou les modes alternatifs de règlement de litiges. Chapitre 4 : Le règlement du contentieux en matière de commerce international Ce chapitre constitue le cœur de la matière. Section 1 : Architecture du contentieux du commerce international Tout litige en matière international nécessite une confrontation. 1) Le litige : se produisant entre deux parties : Le demandeur et le défendeur 2) Le domaine du litige : un litige en matière internationale peut porter sur trois choses : la perte (totale ou partielle) de la marchandise, l’avarie, ou le retard 3) Constitution du dossier : toutes les opérations du commerce international en matière de contentieux nécessitent : 1. Constatation du dommage par un expert :dans ce cas le recours à un expert est devenu une nécessité en matière de contentieux international. L’expert, étant un spécialiste doit dresser un procès-verbal (PV). C’est un document composé de trois parties : 1ère partie : La source du dommage :(ex : mauvais emballage, bué de cale, problème d’aération.) 2ème partie : La nature du dommage : (ex : dommage prouvé, dommage apparent=l’expert décrit ce qu’il voit) = avarie, perte partielle, manquant 3ème partie : La valeur du dommage :A combien le dommage s’élève ? Le rapport d’expert est une pièce maitresse en matière de contentieux international. L’expertise : il y en a deux types : l’expertise contradictoire (l’expertise faite en présence des deux parties au litige) et l’expertise par défaut. NB : A ne pas confondre avec la contre-expertise qui est la deuxième expertise demandée par

lapartie mécontente d’un premier rapport d’expert. 2. Rédaction d’une requête :c’est un document judiciaire composé de trois parties : 1ère partie : Le préambule :les mentions identifiant les parties au litige (le demandeur, et le défendeur) : nom, adresse et qualité. 2ème partie : Les faits et les moyens invoqués :Les faits c’est l’ensemble des événements qui ont donné naissance à un litige. NB : L’avocat doit invoquer les faits pertinents 3ème partie : Les annexes (les pièces jointes) : Une copie du rapport d’expert, une copie du contrat commercial, une copie du connaissement, une copie de l’assurance facultés,…

Section 2 : Le règlement des contentieux par la voie des MARC Il y’a 4 MARC : La conciliation, la médiation, l’expertise et l’arbitrage.

Paragraphe 1 :L’arbitrage commercial international L’arbitrage, en tant que MARL est une justice privée prenant la forme d’une convention conclue entre deux commerçants et par laquelle ils décident de soustraire le litige à la compétence de la justice étatique et de le soumettre à la justice arbitrale. NB : En matière juridique, il est interdit de porter le litige devant un arbitre, sauf en matière commerciale. I. Quels sont les différents types d’arbitrage ? Dans le domaine du commerce international, il y’a deux types d’arbitrage : 1. L’arbitrage ad hoc (ad hoc = pour cette mission) Soit un vendeur (V) et un acheteur (A) à un contrat de vente de marchandises à l’internationale. Le vendeur choisi son arbitre, et l’acheteur choisi aussi le sien. Et les deux arbitres choisissent un troisième arbitresuper arbitre. L’arbitre est un professionnel du domaine commercial qui a exercé entre 15 et 25 ans. NB : On parle d’arbitrage ad hoc, parce que les trois arbitres, une fois la sentence rendue, perdent leur qualité d’arbitre. 2. L’arbitrage institutionnel Le terme institutionnel fait référence à l’arbitrage qui se déroule au sein d’une chambre de commerce internationale.La CCI est un véritable tribunal privé.Les chambres de commerce international les plus connues dans le monde, où l’on pratique l’arbitrage sont : la CCI de Paris, la CCI de Londres et la CCI de New-York. NB : La Chambre maritime d’arbitrage de Casablanca créée en 1981. II. Comment se référer à l’arbitrage ? Pour se référer à l’arbitrage, il y’a deux procédés :

1er procédé : La clause compromissoire C’est la clause par laquelle les commerçants prévoient lors de la négociation de leur contrat de faire l’arbitrage en cas de litige. Elle se présente de la manière suivante : « Tout litige naissant de l’exécution du présent contrat sera soumis à l’arbitrage commercial de la CCI de Paris». En anglais « Any dispute about this contract to be refered to arbitration to CCI Paris». NB : La clause compromissoire est autonome par rapport au contrat. Sa nullité n’entraine pas nullité du contrat. 2ème procédé : Le compromis d’arbitrage C’est un contrat indépendant du contrat principal dans lequel les commerçants vont décider de se référer à un arbitrage soit ad hoc, soit institutionnel. Et ce compromis d’arbitrage doit être annexé au contrat principal. Un arbitre c’est un professionnelle exerçant t pendant de longue années allant de 15 à 25 ansd’expériences dans le domaine touché par le litige ;

III. Quels sont les avantages de l’arbitrage commercial international ?

• La rapidité de l’arbitrage par rapport a la justice normale ,dans l’arbitrage le CPC prévoit que les arbitre doivent rendre leur sentence dans un délai de 3 mois ;

• L’arbitrage demeure secret ; mais les sentences arbitrale peuvent être publier dans des revue dans le cadre de la préservation de l’anonymat des deux parties ;

• L’arbitrage permet la possibilité de trancher le litige en amiable compositaire Le juge peut se référer a la loi choisie par les deux parties ou a l’équité • L’arbitrage demeure moins couteux par rapport à la justice normale • VI les inconvénients de l’arbitrage : Le nombre d’arbitre active dans la cci sont des étranger et non arabe

VII / LA PROCEDURE D’ARBITRAGE : La constitution d’un dossier déposer au secrétaire greffier de la cci qui doit être enregistre par le greffier qui doit le transfert au président de la chambre qui pares une lecture rapide des faits

nome des arbitre compétent en fonction de la nature du litige Les pouvoirs des arbitres lors de l’instruction du dossier ;La convocation des partie s du litige ; Interroger les parties ;Les entendre de même il ont le droit d’ordonner l’expertise éventuellement faire des déplacement pour constater les dégât. Délibération et rédaction des sentences : Architecture de la sentence arbitrale [pic]