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Epreuve d’étude de cas
BTS GPME-PMI
ROYAUME DU MAROC
Lycée MEHDI BENBARKA
Ministère d’Education et de l’Enseignement Supérieur
Centre des Classes Préparatoires
De la Formation des Cadres et de la Recherche Scientifique
Au Brevet Technicien Supérieur OUJDA
EXAMEN DE PASSAGE Session juin 2011
ETUDE DE CAS Classe : 1er BTS PME PMI
Dossier N°1 Dossier N°2 Dossier N°3
Durée : 4 heures
Thème Economie générale Economie et organisation d’entreprises Droit
Matériels autorisés : calculatrice, dictionnaire.
NB : un point sera soustrait de la note pour toute copie mal présentée
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Nombre de pages : 6
Epreuve d’étude de cas
BTS GPME-PMI
DOSSIER N°1: ECONOMIE GNERALE
Investissement étranger : 840 entreprises industrielles qui emploient 162 000 personnes
Le japonais Sumitomo emploie à lui seul 15 000 personnes dans ses 5 sites de fabrication. 8 000 emplois chez Yazaki, 6 000 chez l'américain Delphi et 6 000 autres chez l'allemand Leoni. 51 300 emplois dans le textile, 38 700 dans les industries électriques et électroniques et 30 000 dans l'agroalimentaire. Depuis que le Maroc est entré dans le club des pays les plus attractifs de la région pour les investissements étrangers, le nombre d’entreprises qui ont choisi de venir s’y installer est sans cesse en hausse. Selon la dernière enquête exhaustive du ministère de l’industrie (recoupée avec les chiffres de la CNSS), on dénombrait quelque 842 entreprises étrangères ou à participation étrangère opérant dans le seul secteur industriel au Maroc. A la même date, c’est-à-dire fin 2009, les chiffres de la CNUCED faisaient état d’un stock de 40 milliards de dollars au titre des investissements directs étrangers cumulés depuis 2000. Offshoring : 46 000 emplois à fin 2010 Si le plus souvent c’est le volume des fonds injectés dans le circuit qui a retenu l’attention des analystes, l’autre impact, non moins important, qui est la création d’emplois, est à ce jour encore mal appréhendé. Certes, à l’occasion de l’arrivée d’un investisseur étranger, d’une opération d’envergure ou de l’inauguration de nouveaux sites, l’impact en termes de création d’emplois est toujours mis en avant, mais souvent la mesure des réalisations effectives manque à l’appel. Combien les entreprises étrangères emploient-elles de personnes au Maroc ? Réponse très précise du ministère : 161 629 à fin 2009 rien que dans l’industrie. Le 5 mai, à l’occasion des IIe Assises de l’industrie, tenue à Casablanca, Ahmed Chami a dévoilé quelques exemples qui permettent de mesurer l’impact des IDE dans l’industrie. Le japonais Sumitomo, géant mondial du câblage destiné à l’automobile, emploie aujourd’hui 15 000 personnes à travers ses 5 sites de production implantés au Maroc. Ce n’est pas rien quand on sait que le groupe, toutes activités confondues, emploie 72 000 salariés à travers ses 36 filiales et 115 sites de production dans le monde, le Maroc étant manifestement devenu l’un des hubs stratégiques du conglomérat japonais. Un autre groupe japonais, lui aussi spécialisé dans le câblage, lui emboîte le pas. Il s’agit de Yazaki qui emploie aujourd’hui 8 000 personnes sur sa plateforme marocaine. En venant s’installer en 2000 à Tanger, Yazaki Corporation inaugurait sa présence sur le continent africain. En 2010, Yazaki Morocco SA a même ouvert un deuxième site de production en choisissant cette fois-ci de l’implanter à la toute nouvelle Automotive City de Kénitra. Et c’est à TFZ qu’on retrouve une autre success story en matière d’investissement étranger. Il s’agit de l’américain Delphi, géant mondial des équipements électroniques pour automobile, qui a ouvert sa première usine en 1999 puis une seconde en 2009 avec à la clé un effectif de 6 000 salariés. 6 000, c’est également le nombre d’employés de l’allemand Leoni lui aussi spécialisé dans la production de fibres optiques et câblage automobile qui possède trois sites de fabrication à Bouznika, Aïn-Sebaâ et Bouskoura. Parmi la liste des plus gros employeurs étrangers au Maroc, on trouve également le français Webhelp (relation client et call-centers) qui emploie 5 000 opérateurs, l’américain Dell avec 2 000 personnes ou encore le spécialiste anglais de l’outsourcing, Logica qui emploie 720 personnes.
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Plus de la moitié des emplois occupés par des femmes : Pour ces trois derniers cas particulièrement, on notera qu’ils opèrent tous dans les nouvelles technologies et l’offshoring, nouveau métier mondial du Maroc qui semble le plus avancé aujourd’hui. A fin 2010, l’offshoring ne comptait pas moins de 46 000 emplois déjà. Une ascension fulgurante quand on la compare aux autres secteurs industriels. Ainsi, sur les 161 629 emplois créés aujourd’hui par les entreprises étrangères au Maroc, 51 300 sont dans le secteur du textile-habillement et cuir contre 38 700 dans les industries électriques et électroniques et 30 400 dans le secteur de l’agroalimentaire. Le reste est réparti entre les industries chimiques et parachimiques, pour 21 400 emplois, et les industries métallurgiques et mécaniques pour 19 800 emplois. Détail intéressant à relever : sur les 161 700 emplois, 90 000, soit plus de la moitié, sont des femmes. Pour ce qui est des secteurs de prédilection, les chiffres du ministère de l’industrie montrent que l’investissement étranger dans l’industrie va essentiellement dans trois secteurs que sont le textile (246 entreprises), les industries mécaniques (211) et la chimie et parachimie (201). Evidemment, il ne s’agit là que de l’investissement industriel auquel il faut rajouter les projets portés par des groupes étrangers dans les services, notamment le tourisme, depuis quelques années les BTP et plus récemment l’agriculture, avec le Plan Maroc vert.
Emplois perdus et emplois créés A l’occasion de la tenue des Assises de l’industrie, Ahmed Chami a dévoilé 15 000 emplois qui ont été créés en 2010 par les quatre nouveaux métiers du Maroc que sont l’aéronautique, l’offshoring, l’automobile et l’électronique. A fin 2010, ces secteurs employaient environ 115 000 personnes contre 100 000 en 2009 et 44 000 seulement en 2004. Quelques jours auparavant, le HCP, lui, fait état, dans ses chiffres du chômage, d’une situation pas très reluisante pour l’industrie qui aurait détruit 33 000 emplois entre fin mars 2010 et fin mars 2011. Contradiction entre les chiffres ? En fait, tout est question de lecture. Les quatre métiers mondiaux du Maroc ont bien créé 15 000 emplois, mais l’industrie, dans son ensemble, a détruit 33 000 emplois nets, ce qui correspond au solde entre les créations d’emplois et les destructions. Il est naturel que des secteurs dits classiques ou d’autres secteurs où le Maroc ne dispose plus d’avantages comparatifs perdent des emplois. Maintenant, tout l’enjeu consiste à faire en sorte que les nouveaux métiers en créent suffisamment pour compenser. Source : la vie Eco 18-05-2011 Questions Sur la base de document et de vos connaissances personnelles répondez aux questions suivantes : 12345-
Définir le terme : IDE Quels sont les mesures prises par l’Etat pour attirer les IDE comment les IDE peuvent-ils modifier la structure de l’économie marocaine ? développer le paragraphe souligné. Dans un développement structuré, montrer les impacts des IDE sur l’économie marocaine. 3
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DOSSIER N°2 : ECONOMIE ET ORGANISATION DES ENREPRISES
L’entreprise « CASA-VETEMENT » est une entreprise de confection de prêt à porter, située à CASABLANCA. La direction de l’entreprise a dû réagir à une détérioration de la rentabilité en raison d’une baisse des prix, consécutive à l’augmentation de la concurrence sur le marché. Elle a décidé de réduire tous les coûts qui peuvent l’être. Notamment, le service achats a reçu la mission de réduire le coût du stockage des matières premières, matières consommables et produits intermédiaires. L’entreprise travaillant à la commande, les produits finis n’ont pas être stockés. Le responsable du service achats a entrepris une enquête préparatoire à la mise en place d’une gestion optimale des stocks au début de l’année 2010. Il a d’abord dressé la liste des articles stockés avec l’indication du coût unitaire et de la quantité annuelle consommée (voir annexe). Il classe ensuite en catégories en fonction de l’intensité de surveillance qu’ils requièrent. Questions : 1- Identifier le système de production de l’entreprise et monter ses avantages. 2- Quelle est l’action entamée par l’entreprise pour faire face à la concurrence ? 3- Quels sont les différents coûts de gestion de stock ? 4- Classement des articles en catégorie : (annexe 1) 4-1 : classer les articles par ordre décroissant de la valeur de la consommation annuelle 4-2 : classer les articles trois catégories en utilisant la méthode des ABC. 4-3 : conclure 5- Déterminer la quantité optimale de stock pour l’article J. (annexe 2) 6- Dans un texte structuré, montrer l’impact de gestion de stock de l’entreprise sur sa compétitivité.
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Dossier N°3 :
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Droit
Mr DERFOUFI est un commerçant qui exploite un fonds de commerce à Casablanca. Mr DERFOUFI a conclu un contrat de gérance libre avec Mr AHMADI la premier février 2004. Ce contrat prend fin 2010.
Questions : 1- Définir les termes soulignés. 2- Identifier et expliquer brièvement les éléments constitutifs du fonds de commerce 3- Quelles sont les formalités consécutives à cette opération ? 4- Déterminer et justifier les qualités de Mr AHMADI et de Mr DERFOUFI après la conclusion du contrat.
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Annexes : Annexe 1 : Consommation des articles Référence de l’article
Coût unitaire en DH
Quantités annuelle consommée (en unités)
A
7,14
2800
B
2,80
3600
C
51,40
7200
D
3,34
6000
E
9,40
3200
F
5,50
3600
G
7,82
6400
H
12,50
3200
I
7,10
2800
J
350,00
1200
Annexe 2 : renseignement relatifs à l’article J -
Coût de passation d’une commande : 600 DH
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Taux de possession annuel : 21%
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Coût unitaire : 38 DH
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