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Encadré par : Professeur Mr. Mustapha CHAMI Maître de stage : Mr. Mohamed TATE Réalisé par : Majda SAFRI Lieu du stage : Direction Provinciale des impôts EL Jadida-Sidi Bennour Période du stage : 10/06/2019 au 10/07/2019.
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Remerciements En premier lieu, je tiens à remercier Mr. Abdellah HAMDACH le Directeur Provincial des Impôts d’El Jadida- Sidi bennour de m’avoir acceptée en tant que stagiaire au sein de la direction provinciale des impôts d’El Jadida-Sidi bennour. En gratitude et témoignage de ma reconnaissance je tiens à remercier mon maître de stage Monsieur Mohamed TATE Le chef du service provincial des ressources et du système d’information au sein de la direction provinciale des impôts d’El Jadida-Sidi bennour. De plus, je tiens à exprimer mon profond respect et ma haute considération au Professeur Monsieur Mustapha CHAMI qui m’a encadré tout au long de ce travail et qui n’a pas cessé de me fournir ses précieux aides et conseils. Je tiens également à remercier les responsables de la Direction provinciale des impôts d’El Jadida-Sidi bennour de m’avoir accompagné durant cette expérience professionnelle avec beaucoup de pédagogie et de patience.
Ma reconnaissance s’adresse à : Mr.Tachfine ROUHANI : Chef du bureau d’accueil et de coordination. Mr.Abdelhaq AIT ALLAL : Chef de subdivision des particuliers. Mr. Hicham ELMIFTAHI : Chef de subdivision des professionnels.
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Sommaire Remerciements………………………………………….……………………….2 Introduction……………………………………………………………….……..4 Historique de la fiscalité marocaine …………………………………………….5 Chapitre 1 : Aperçu global sur la Direction Générale Des Impôts Section 1 : Portefeuille représentative de la DGI ……………….………………6 Section 2 : Vision stratégique de la DGI …………………………..…..………..9 Chapitre 2 : Organisation de la Direction provinciale des impôts El Jadida Section 1 : Les services d’impôts de la DPI El Jadida …………………..……11 Section 2 : Organigrammes ……………………………………… .…………..19 Chapitre 3 : Le Bureau d’accueil et de coordination Section 1 : Missions du Bureau d’accueil et de coordination ………...………..21 Section 2 : Les tâches effectuées au sein du BAC…………………………...…22 Chapitre 4 : Le bilan Section 1 : Bilan professionnel…………………………………………………24 Section 2 : Bilan personnel……………… ..…………………………………...27
Conclusion……………………………….…………………………………...28
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Introduction Le système fiscal joue un rôle très important dans la croissance du pays et ce à travers la collecte et l’injection des flux fiscaux dans les rouages de l’économie. Dans ce cadre, le secteur des impôts entre autre joue un rôle notaire, à raison que les administrations fiscales doivent assurer les recettes nécessaires au financement des dépenses publiques En autre, la règle fiscale touche les personnes physiques ou morales, exercent des activités professionnelles ou particulières, ce qui obligatoirement impose du paiement une fraction du bénéfice à l’Etat. Ce que nous traduisent de définir le terme impôt qu’occupe une place importante dans la réalisation des objectives de la politique économique et sociale de l’Etat, ce dernier est devenir un prélèvement effectue sur le revenu du contribuable à cause de certains contrainte et sans contrepartie. L’administration fiscale vit actuellement un progrès remarquable tant au niveau de sa gestion interne qu’au niveau de la gestion de la matière imposable. En effet, l’administration cherche sans cesse d’adapter son organisation et renforcer ses moyens humains et matériels à fin d’évoluer avec son environnement.
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Historique de la fiscalité marocaine La fiscalité marocaine est à la fois l’expression et le résultat de son intégration l’économie de marché international. L'histoire de l'imposition au Maroc est dans une large mesure celle du développement de l'administration centrale. Adossés au départ sur des systèmes traditionnels, les impôts au Maroc ont connu différentes variantes pour se caler sur des systèmes plus modernes au cours du XXème siècle et aboutir suite à la grande réforme de 1984, à l’architecture fiscale telle qu’elle est connue Aujourd’hui. Fruit de plusieurs réformes tout au long du XXème siècle et qui se sont accélérées pendant les années 80 et 90, le système fiscal marocain peut aujourd’hui, dans son Architecture générale, être considéré Comme un système moderne, semblable à ce qui se pratique dans les pays à économie ouverte. L'année 2007, serait incontestablement considérée une étape très importante dans l'histoire du système Fiscal marocain. En effet, à compter du premier janvier, le Code Général des Impôts, tant attendu, est Mis en application. Depuis l'an 2000, la DGI, dans une démarche progressive, a lancé avec succès Plusieurs chantiers de réformes inspirés des : Directives royales exprimées dans l'allocution de sa Majesté Mohamed VI à Jorf Lasfar devant les présidents des chambres de commerce, d'industrie, des offices, des établissements publics et plusieurs opérateurs économiques. Recommandations issues des travaux des « assises nationales sur la fiscalité au Maroc », qui ont réunis des professionnels de l'administration fiscale, membres des institutions internationales, universitaires, juges, représentants d'organisations professionnelles et syndicales...
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Chapitre 1 : Aperçu global sur la Direction Générale Des Impôts Section 1 : Portefeuille représentative sur DGI 1- Informations générales : La direction Générale des impôts (DGI) est une direction du Ministère de l’économie et des finances. Sa principale mission consiste à assurer les recettes fiscales. À ce titre, elle détermine les bases sur lesquelles sont prélevés les impôts d’Etat (TVA, IS, IR, droits d’enregistrement), ainsi que certains impôts locaux gérés pour le compte des collectivités locales (notamment taxe d’habitation, taxe des services communaux, taxe professionnelle). La finalité de la direction générale des impôts est de veiller à la réalisation d’une politique économique et financière équitable à l’échelle du Royaume du Maroc à l’aide de l’ensemble des directions telle que la Trésorerie Générale du Royaume et l’Administration des Douanes et Impôts Directs. La Direction Générale Des Impôts est le cœur de Ministère de l’Economie et des Finances Fiscales à raison de ses missions qui sont majeurs mais on peut citer la principale celle de collecter les recettes de l’Etat en matière fiscale et considère une application de la loi de finance. La DGI compose de huit directions régionales distribuer sur la totalité du Royaume, classer selon le dernier projet adaptative par Le MAROC « La Régionalisation Avancée» dans le but de décentralisation les recettes de L’Etat et le développement économiques, celle : Tanger, Oujda, Agadir, Marrakech, Grand Casablanca, Rabat, Fès, Béni Mellal et celle de Meknès ou j’effectue mon stage. Avec que ses huit directions sont contrôlées, surveillées par la Direction Générale Des Impôts. Missions : Asseoir les impôts d’Etat, les recouvrer, veiller à la bonne application de la loi et gérer pour le compte des collectivités locales l’assiette de certains impôts locaux : telles sont les principales missions de la direction générale des impôts. Assiette de l’impôt Cette mission consiste à déterminer les bases sur lesquelles sont prélevés : les impôts d’Etat (taxe sur la valeur ajoutée, impôt sur les sociétés, impôt sur le revenu, droits d’enregistrement et de timbre) ; la taxe professionnelle, la taxe d’habitation et la taxe Page 6
de services communaux (impôts locaux). Les gestionnaires chargés de l’assiette instruisent également les réclamations des contribuables. Recouvrement Les recettes de l’administration fiscale (RAF) sont chargées du recouvrement de la taxe sur la valeur ajoutée, de l’impôt sur les sociétés, de l’impôt sur le revenu au titre des profits fonciers et des droits d’enregistrement et de timbre. Contrôle fiscal Le contrôle fiscal constitue la contrepartie du système déclaratif qui caractérise notre fiscalité. Ce contrôle s’opère dans le cadre d’une procédure stricte garantissant les droits des contribuables. Il a un rôle dissuasif et pédagogique. Il est exercé : Sur pièces : dans les locaux des services fiscaux, par les gestionnaires des dossiers des contribuables qui procèdent à l’examen des déclarations déposées, à travers le recours aux renseignements et documents qu’ils détiennent. Sur place : par les inspecteurs-vérificateurs qui se rendent auprès des contribuables pour vérifier la sincérité des éléments déclarés, en les rapprochant des écritures et documents comptables. 2- Ressources Tous nos chantiers de modernisation s’appuient sur une gestion efficace de notre capital humain. Notre volonté est de faire participer nos ressources humaines à la réalisation de nos objectifs stratégiques et de leur permettre de se sentir porteurs et bénéficiaires des mutations en cours. Gestion prévisionnelle La DGI a adopté une démarche de gestion prévisionnelle des ressources humaines qui lui permet d’effectuer un meilleur suivi de l’évolution des emplois et des carrières, servant de base à une meilleure gestion des effectifs et des compétences.
Formation
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Les programmes de formation ont pour objectif la valorisation des compétences et se déclinent en quatre cycles de formation : La formation initiale pour assurer l’enseignement théorique de base et une formation opérationnelle pour les nouvelles recrues. La formation continue pour renforcer le professionnalisme et les compétences des fonctionnaires dans leur domaine d’activités. La formation à l’étranger afin de développer le benchmark avec les systèmes fiscaux les plus performants au niveau international. Les séminaires en management et en communication en vue d’une appropriation des meilleurs techniques de gestion. La formation en déontologie. 3- Valeurs Engagement L’engagement est à la base de la gestion de la DGI. Elle adhère à toutes les voies de modernisation et d’innovation, pour accompagner les besoins et les mutations de l’environnement socioéconomique et juridique. Intégrité L’intégrité Représente la volonté de la DGI à réserver un même traitement à l’ensemble des contribuables, pour répondre aux principes d’équité et de transparence. Professionnalisme Il Illustre sa détermination à servir de manière efficace et adaptée. Service public Le service public constitue le fondement son rôle de « facilitateur ». Elle est au service et à l’écoute des contribuables, pour les assister et leur faciliter l’accomplissement des obligations fiscales.
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Section 2 : Vision stratégique de la DGI 1- Les orientations stratégiques de la DGI : La Direction Générale des Impôts s’inscrit dans une stratégie de performance et d’innovation pour assurer la mobilisation des ressources avec équité et garantir un service de qualité au citoyen. La Vision stratégique de la DGI exprime la détermination des femmes et des hommes qui la composent, à relever de nouveaux défis. Elle dresse la feuille de route qui guide leurs priorités et leurs actions. La DGI a mené d’importants chantiers de modernisation, tant au plan du dispositif législatif que de l’administration fiscale. Les efforts de réforme au niveau de la législation fiscale ont principalement concerné : La simplification des textes fiscaux. L’élargissement de l’assiette fiscale La baisse des tarifs fiscaux. Au plan de la gestion, les changements opérés ont porté en priorité sur : La réorganisation des structures et leur adaptation aux profils des contribuables et en réponse à leurs attentes. La généralisation de l’utilisation des nouvelles technologies de l’information. Le renforcement des ressources humaines. Après avoir établi un diagnostic qui a fait ressortir les attentes des contribuables et les défis et enjeux de l’administration, la DPI a élaboré Une vision au titre de laquelle elle se veut « une administration performante et innovante qui assure la mobilisation des ressources avec équité et garantit un service de qualité au citoyen». Cette vision se décline en quatre orientations stratégiques et repose sur trois prérequis fondamentaux. On peut donc dégager quatre stratégies principales : A. Construire une relation de partenariat et de confiance avec le contribuable Faciliter les différentes démarches et procédures liées au contribuable. Garantir au contribuable ses droits. Lutter contre la fraude et l’évasion fiscale. B. Devenir une administration numérique Page 9
Réussir le déploiement du SIT. Télé-déclaration et attribution de L’ICE (identifient commun de l’entreprise). Renforcer et sécuriser l’infrastructure informatique. C. Renforcer l’action de l’administration en matière de contrôle Disposer d'informations pertinentes, fiables et exploitables. Mettre en place les ressources et outils nécessaires à l’analyse des risques et au ciblage de la fraude. D. Développer une parfaite maîtrise du métier du recouvrement
Renforcer les structures et les ressources dédiées au recouvrement. Optimiser le recouvrement spontané. Améliorer le recouvrement forcé. Réviser le cadre législatif pour favoriser le recouvrement de l'impôt.
2- les Objectifs de la DGI : L’orientation « Construire une relation de partenariat et de confiance avec le contribuable » regroupe les 3 objectifs suivants : Faciliter les différentes démarches et procédures liées au contribuable. Garantir au contribuable ses droits. Lutter contre la corruption et la fraude fiscale. Deux objectifs sont à atteindre pour « Privilégier l’administration numérique » : 1. Réussir le déploiement du Système Intégré de Taxation (SIT). 2. Renforcer et sécuriser l’infrastructure informatique.
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Chapitre 2 : Organisation de la Direction provinciale des impôts El Jadida Section 1 : les services d’impôts de la DPI
La DGI est organisée par type et par taille de contribuable. Les services sont spécialisés pour gérer distinctement les dossiers des particuliers, des professionnels, des personnes morales et des grandes entreprises, dans le but de fournir un service de proximité adapté à chaque profil. Chaque contribuable s’adresse ainsi à un interlocuteur unique, polyvalent, qui traite son dossier au titre de ses différents impôts et reçoit éventuellement ses demandes et réclamations. 1- Organisation des services centraux L’administration centrale comprend trois Directions « Métier », une Direction « support » et une division de l’Audit et de l’Inspection. Les Directions « Métier » représentent les domaines d’expertise à travers : La Direction de la législation, des études et de la coopération internationale. La Direction de l’assiette, du recouvrement et des affaires juridiques La Direction du contrôle fiscal. La Direction des ressources et du système d’information fournit aux différentes entités de la Direction Générale des Impôts les ressources et l’infrastructure nécessaire au bon déroulement de leurs missions. 2- Organisation territoriale La Direction Régionale de la Wilaya du Grand Casablanca englobe 10 Directions Préfectorales et Inter Préfectorales. La Direction Régionale de la Wilaya de Rabat-Salé compte 3 Directions Préfectorales. Globalement, les Directions Régionales, Inter Préfectorales et Préfectorales sont organisées autour de trois fonctions principales : L’assiette de l’impôt et les affaires juridiques qui sont gérées au niveau des subdivisions d’assiettes spécialisées par type de contribuables. Le recouvrement des impôts effectué au niveau des recettes de l’administration fiscale (RAF). Le contrôle fiscal accompli par les brigades de vérification. Page 11
La Direction Générale des Impôts s’appuie sur une organisation territoriale déconcentrée regroupant 12 directions régionales des impôts.
DRI CASABLANCA
DIRECTION PROVINCIALE DES IMPOTS DE EL JADIDA
La Direction Provinciale des Impôts d’EL Jadida fait partie de la Direction Régionale des Impôts de Casablanca dans le nouveau découpage territorial. La direction provinciale des impôts d’El Jadida est repartie en service d’assiette de la fiscalité des grandes entreprises, service d’assiette des autres personnes morales, service d’assiette de la fiscalité des particuliers (régime auto-entrepreneur), service d’assiette pour les professionnel (régime du revenu net réel, et le revenu net simplifie et enfin le régime forfaitaire). C’est dans cette même logique que la DGI avait décidé de rassembler les prérogatives de l’assiette fiscale et celles du contentieux pour mieux gérer la situation fiscale de ses usagers. Dorénavant, chaque usager a un dossier chez l’administration fiscale contenant toutes les informations le concernant, cette mesure consiste à éviter les gravitations induites par l’échange des dossiers entre les différents services.
3- Structure modèle d’une direction provinciale Les directions provinciales comprennent : Un service provincial d’assiette. Un service provincial des vérifications. Un service provincial des ressources et système d’information.
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1. Service provincial des ressources et du système d’information : Le service a pour attributions essentielles de : Planifier les besoins de la DPI en ressources humaines, matérielles et financières. Gérer ses ressources de façon rationnelle et efficiente en conformité avec la législation en vigueur. Assurer la communication interne et externe. Le service des Ressources Humaines a pour missions : Administrer le dossier du personnel de la DPI et en fait la mise à jour systématique. Assurer au personnel un milieu de travail adéquat. Veiller à l'application et à l'observation des règlements en rapport avec la discipline du personnel. Signaler après enquêtes effectuées auprès des chefs de service les noms des fonctionnaires de la DPI pouvant bénéficier des droits à l'avancement et à la retraite. Arbitrer tous conflits intervenus entre membres du personnel dans l'exercice de leurs fonctions. Coordonner la préparation et l'administration des programmes de perfectionnement, de stage et de formation. Applique les politiques et directives en matière de gestion du personnel. 2. Service provincial des vérifications : Le contrôle fiscal est le corollaire naturel du système déclaratif adopté par la législation fiscale marocaine essentiellement articulée autour de quatre impôts : L’impôt général sur le revenu, l’impôt sur les sociétés, la taxe sur la valeur ajoutée et les droits d’enregistrements. Le droit de contrôle est conçu de façon à concilier l’objectif de lutte contre la fraude fiscale avec celui de la garantie des droits des contribuables. Des actions ont été prises, au niveau organisationnel, dans le but d’améliorer la qualité de la vérification, tout en contribuant à l’élargissement de l’assiette et à la lutte contre la fraude et l’évasion fiscales :
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La réalisation d’études monographiques et fiches techniques portant sur les activités de transport de marchandises et de voyageurs, d’aviculture, d’exploitation de carrières, de boulangerie et pâtisserie ... La restructuration des brigades provinciales de vérification afin d’optimiser les performances du contrôle. Le renforcement de la production des supports documentaires, notamment des guides sectoriels pour une meilleure connaissance de l’environnement des entreprises à vérifier (le secteur de pêche par exemple). La mise en œuvre d’un projet de logiciel informatique pour un meilleur suivi a priori et a posteriori de toutes les phases du déroulement du contrôle. Par ailleurs, des brigades provinciales de contrôle ont été mises en place auprès de toutes les Directions provinciales dotées d’un système d’échange d’informations sur supports informatiques avec certains établissements et administrations. 3. Service provincial d’assiette : Subdivision des personnes morales Le secteur des personnes morales qui est inclue dans le service d’assiette s’occupe principalement de : 1. La réception des dossiers de création d’entreprise : Le secteur s’occupe du contrôle de la conformité des dossiers reçus et à cet effet la transmission d’un numéro de patente qui servira par la suite à l’immatriculation au registre de commerce pour que finalement le contribuable reçois un identifiant fiscale lui permettant de se faire reconnaitre par l’administration des impôts comme société de droit soumise à la loi. 2. Contrôle du paiement des impôts : Ceci engendre le contrôle régulier du respect des échéances par les sociétés imposables. En cas de non-paiement, le gestionnaire procède par l’envoie d’une première lettre de rappel. 30 jours après l’envoi de la première lettre, le contribuable reçoit une deuxième lettre de la part de l’administration contenant les bases d’imposition. Cette opération est finalement suivie par la taxation d’office.
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3. La gestion des attestations :
La certification des bilans L’identification fiscale Gestion des contentieux La régularité fiscale Attestation du chiffre d’affaire, attestation de début d’activité et attestation de patente…
4. Contrôle du respect des obligations fiscales : Du fait que les sociétés de droit bénéficient de plusieurs avantages et protections offert par la loi, il est évident qu’elles soient ainsi soumises à plusieurs obligations à savoir l’inscription au rôle de la taxe professionnelle : La personne désirant créer son entreprise se présente à la direction régionale ides Impôts, dans un délai maximum de trente (30) jours suivant la date de début de l'activité, munis des documents cités ci-dessous, et remplit la déclaration d'existence. Ensuite, elle présente le dossier complet au secteur de la fiscalité des professionnels concerné pour qu'il soit enregistré et on lui crée son dossier unique (bulletin de contrôle de l'impôt des patentes). Les dits documents sont:
Demande d'inscription à la TP. Attestation d'inscription à la TP. Déclaration d'inscription au rôle de la TP. Demande d'autorisation. Acte de propriété/acte de location/ consentement du propriétaire. Déclaration d'existence. Déclaration des éléments imposables: au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle du début d’activité. Affichage du numéro d’identification à la taxe professionnelle et présentation des pièces justifiant l’inscription. Déclaration de chômage d’établissement: au plus tard le 31 janvier de l’année suivant celle du chômage de l’établissement. Déclaration de cession, cessation, transfert d’activité ou transformation de la forme juridique de l’établissement.
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Déclaration du résultat fiscale dans un délai de trois mois après la clôture de l’exercice. Déclaration des traitements et des salaires le mois qui suit la date de la retenue à la source.
Traitement des déclarations déposées en fin de vie de l’entreprise : Déclaration de cessation, cession, fusion, scission ou transformation de l’entreprise. Travaux de régularisation. Relance de sociétés défaillantes (1ere lettre de relance et 2eme lettre de relance.) La taxation d’office (TO). Gestion du contentieux. Autres travaux de gestion courante (classement, enquêtes,…). Travaux de contrôle d’assiette. Contrôle des déclarations. Contrôle de la déclaration de résultat fiscal. Subdivision des professionnels Il s’agit notamment d’un service de l’assiette fiscale la TVA, l’IR, TP il prend la charge d’un ensemble de tâches à savoir : L’accueil des contribuables, Accueil physique ou téléphonique, à l’initiative du contribuable ou accueil suite à une convocation. Questions liées à la législation et aux éléments du dossier fiscal. Travaux de saisie et de contrôle préliminaire (déclaration et autres documents). Contrôles préliminaires spécifiques aux différentes déclarations. Exploitation des déclarations déposées lors de la création d’entreprise et déclarations déposés au cours de la vie de la société. Inscription à la taxe professionnelle « TP ». Déclaration de la TVA. Déclaration des éléments imposables en matière de TP et de TSC : mise à jour des valeurs locatives. Traitement des transferts.
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Recettes de l’administration fiscale (RAF) La comptabilité publique des receveurs est une comptabilité à partie double, chaque opération est retracée par deux écritures de sens contraires, égales, simultanées et corrélatives à deux comptes dont l’un est débité tandis qu’en même temps l’autre est crédité d’une valeur égale au débit. Cette double écriture a pour effet d’équilibrer à tout moment les débits et crédits constatés. La nomenclature comptable comprend neuf comptes qui retracent les opérations de recettes et dépenses effectuées pour le compte de l’Etat ou divers bénéficiaires, ces comptes sont intégrés dans la nomenclature générale du trésor. Ces neuf comptes se répartissent en quatre catégories : 1. Les comptes financiers. 2. Les comptes d’opérations à transférer dont l’imputation est définitive chez le receveur de l’enregistrement. 3. Les comptes d’imputation provisoire qui s’apurent à l’initiative du receveur de l’enregistrement. 4. Un compte de livraison avec le comptable de rattachement. Chaque jour, les reports des totaux par compte dégagés sur chacun des journaux divisionnaires de premières écritures. Ces reports sont effectués sous forme d’articles collectifs.
Journal de caisse des recettes et des dépenses. Journal des recettes et dépenses par chèques postaux, bancaires et Journal des opérations diverses. Journal des ventes timbres, papiers timbrés formules timbrées et vignettes automobiles. Bureau d’enregistrement et timbre :
L’enregistrement est une formalité à laquelle la loi soumet certains actes et conventions. Il consiste en l’analyse, par l’inspecteur des impôts chargé de l’enregistrement, des actes et conventions présentés à cette formalité pour en déterminer la nature juridique et percevoir un impôt dit "droit d’enregistrement". Il a un but essentiellement fiscal. Toutefois, en vertu de l’article 1er, la formalité de l’enregistrement produit un effet juridique qui consiste à donner date certaine aux
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actes et conventions sous seings privés (S.S.P.), par leur inscription sur un registre dit "registre des entrées". Par ailleurs, l’accomplissement de la formalité de l’enregistrement n’est pas une condition de validité des actes qui restent soumis aux règles de droit qui les régissent. Bureau d’accueil et de coordination Le bureau d’accueil et de coordination est un service intermédiaire car Le développement de la qualité du service dans une administration de proximité s’est concrétisé par la création des bureaux d’accueil et de coordination au sein de la direction les afin de répondre aux besoins exprimés par les usagers. Les tâches de ces bureaux consistent à prendre en charge les contribuables et à leur offrir un service personnalisé, notamment en : Leur facilitant les démarches administratives (délivrances des attestations administratives). Leur fournissant les informations demandées. En les assistants dans l’accomplissement de leurs Renseignements, fourniture d’information et orientation. Réception des demandes et livraison des attestations. Dépôts des dossiers de bourse. Réception des dossiers de création d’entreprise.
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Section 2 : Organigrammes 1- La Direction générale des impôts
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2-La Direction provinciale des impôts d’El Jadida :
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Chapitre 3 : Le Bureau d’accueil et de coordination
Section 1 : Les Missions du bureau d’accueil et de coordination 1- Renseignement et informations des usagers Toutes demandes de renseignement se rapportant aux procédures, formulaires et toutes autres demandes relatives aux impôts et aux taxes gérés par la DGI, sont traites par le personnel chargé des BAC. 2- Gestion des rendez-vous des usagers avec les gestionnaires Dans le cas où les demandes ne peuvent pas être satisfaites au niveau du BAC, il faut orienter les usagers vers les gestionnaire en tenant compte la gestion des rendez-vous. 3- Gestion du courrier Tout le courrier entrant et sortant doit être pris en charge au niveau du BAC s’agissant des remboursements et des achats en exonération, les demandes étaient directement disposées auprès des entités chargées de leur traitement. 4- Traitement des demandes d’attestations La réception et l’affectation des demandes par le biais de l’application informatiques. Le suivi des différentes étapes de traitement. La délivrance des attestations et des états certifiés. 5- Gestion des réclamations Prendre en charge les requêtes du contribuable. Monter les contentieux à traiter au niveau du BAC. Transmettre les réclamations dont le traitement se fera au niveau des gestionnaires aux services aux services d’assiette concernes pour instruction. Informer le réclamant quant au sort des requêtes déjà déposées le cas échéant. Réceptionner les dossiers contentieux après liquidation par les services d’assiette pour notification des décisions aux contribuables. Assurer le suivi des mises à jour du système d’information suite aux décisions prises et l’établissement des statistiques.
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Section 2 : Les tâches effectuées au sein du BAC Durant mon stage au sein de la DPI d’El Jadida et plus précisément au bureau d’accueil et de coordination, j’ai pu effectuer plusieurs tâches non seulement des tâches de responsabilité comme celles exercées par les fonctionnaires de ce service mais j'ai aussi effectué des tâches périphériques mais intéressantes en même temps. 1- La délivrance des attestations administratives : Les demandes d’attestations sont déposées par le redevables au bureau d’accueil et de coordination qui les transmet au service compétent. Une fois établies et visées, les contribuables reçoivent leurs attestations demandées. Ce service présente deux types de demande des attestations : Attestations de particulier qui se compose de :
Attestation de Revenu. Attestation de logement social (de non-imposition à la taxe d’habitation, TSC) Attestation de non-imposition concernant la région. Attestation d’imposition (TH, TSC) Attestation de loyer ou de la valeur locative. Attestation hors zone de périmètre urbain (par exemple les militaires) Attestation de résidence fiscale (pour les étrangers). Attestation de percepteur (exemple : les prisonniers…)
Attestations des professionnels qui contiennent :
Demande d’inscription à la TP. Demande de renseignements. Attestation de revenu global. Bulletin de notification d’identifiant fiscale. Bulletin de notification du chiffre d’affaires. Attestation de début d’activité.
2- Le traitement des réclamations Les réclamations sont en principe triées par le bureau d'accueil qui procède à un dispatching entre réclamations qui doivent être adressées au contentieux et celles qui doivent être instruites par le secteur concerné. Page 22
Lorsqu’il s'agit d'une erreur matérielle, un double emploi ou un faux emploi, il y a lieu d'accorder un dégrèvement d'office : L’inspecteur mentionne l'origine de l’erreur, signale l’impôt à dégrever (c’est toujours la cote erronée qui doit être dégrevée) et envoi le dossier au chef de service d'assiette. Si par contre il s'agit d'une contestation des bases de l'imposition ou du montant de l'impôt émis, la réclamation est envoyée au service du contentieux pour instruction. 3- Informations et Renseignement des contribuables Toutes demandes de renseignement se rapportant aux procédures, formulaires et toutes autres demandes relatives aux impôts et aux taxes gérées par la DGI sont traites par le personnel chargé du BAC et j’ai eu l’opportunité de participer à cette démarche d’orientation. 4- Mettre à la disposition des contribuables le “ code SIT ” Le code SIT permet aux contribuables d’accéder à un espace particuliers qui se trouve désormais sur le portail www.tax.gov.com c’est un espace qui leurs donne la possibilité d’adhérer aux services électroniques et de déposer l’ensemble des déclarations du profit foncier et du revenu annuel.
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Chapitre 4 : Le bilan Section 1 : Bilan professionnel 1- les problèmes rencontrés : Parmi les anomalies qui caractérisent la gestion de l’assiette, les limites qui pèsent sur l’application informatique existante (SIT) en matière de saisie des informations sur les contribuables ou sur leurs opérations. Certaines applications ne sont utilisées que pour les besoins de liquidation et/ou de versement des impôts et taxes, ce qui a un impact négatif sur la fiabilité des bases de données et aussi l’efficacité du contrôle. Une lente gestion du projet du système d’information SIT : la gestion de ce chantier a connu plusieurs difficultés depuis son lancement, engendrant la non maîtrise des coûts et des délais pour un projet qui devait en principe se concrétiser vers 2009, et surtout la non maîtrise de la qualité dé livrable applicatif. La contrainte temps du gestionnaire rend difficile l’exécution de certaines tâches, notamment les travaux de cabinet proprement dits. Un manque de rotation dans les fonctions ce qui aura des conséquences négatives sur la notion de la polyvalence de l’inspecteur. Une défaillance en matière de formation dans les domaines de l’analyse financiers. 2- Les recommandations : Mesures d’amélioration des relations entre administration et contribuables : Deux contribuables sur cinq ont chaque année au moins un contact avec l’administration. Les Contribuables privilégient les déplacements dans les services pour effectuer leurs démarches qui ont Généralement pour objet de retirer des imprimés de déclarations et de demander la rectification D’erreurs, les contribuables se disent satisfaits de ces contacts. Toutefois, ils regrettent que l’administration soit difficile à joindre, que les dossiers ne soient pas traités rapidement, par la même Personne, et que les situations personnelles ne soient pas suffisamment prises en compte. Page 24
Pour cela il Faut clarifier que l’administration a entamé des mesures pour améliorer cette relation par l’institution Du régime de l’auto-liquidation en matière de TVA, la prorogation du délai d’exonération pour les entreprises installées dans la zone franche du port de Tanger du 1er janvier 2014 au 31 Mars 2014, l’institution de l’obligation de télé déclaration et télépaiement pour les professions libérales ; un délai De 6 mois pour notifier le contribuable, un PV attestant le commencement de l’opération de contrôle Fiscal et la suppression de l’obligation pour les bailleurs de logements sociaux de joindre le cahier de Charges à leur déclaration. Mesures consacrant la compétitivité des entreprises : La compétitivité des entreprises se caractérise sur plusieurs éléments en citant dans lesquelles : 1. la Poursuite de la réforme de la TVA à travers la suppression de la règle de décalage D’un mois ;le remboursement du crédit cumulé pour 2013 et 2014 et l’appréhension ou le relèvement Des taux de certains produits précédemment exonérés ou soumis à des taux réduits, 2. la Modification du prix de vente et superficie du logement destiné à la classe moyenne (6000.00DHS /m entre 80 et 150 m). 3. l’exonération des exploitations agricoles réalisant un CA supérieur ou égal à 5 millions DHS sur la plus-value nette réalisée suite à apport de L’ensemble des éléments de l’actif et passif de leurs exploitations agricoles à une société soumise à l’IS Au titre revenus agricoles qu’elles créent entre le 1er janvier 2015 et le 31 décembre 2016. 4. la déductibilité des indemnités de retard de paiement recouvrées à compter du 1erjanvier 2014. Mesures d’ordre général : Passer d’un système de dépense fiscal à un système de dépense Budgétaire Mettre en place un mécanisme de crédit impôt recherche. Associer le traitement de la couverture sociale pour pouvoir mieux Appréhender la base fiscale, pour les professions libérales les Commerçants et les agriculteurs. Passer le seuil d’exonération des coopératives agricoles à 10 millions de DH de chiffre D’affaire au lieu de 5 millions actuellement.
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Inciter les coopératives agricoles à séparer leurs activités de formation de leurs activités agricoles ou de collecte de produits Agricoles pour leur éviter une taxation de leur chiffre d’affaire global. Donner la possibilité aux producteurs nationaux de recourir aux Mécanismes de production sous douane, les intrants étant soumis aux conditions Maximum aux conditions douanières et fiscales (TVA) qui concernent leurs produits finis. Simplifier le régime des admissions temporaires. Prévoir un échange avec le système bancaire afin que la catégorisation Puisse être un critère de notation. Les bonnes entreprises doivent Bénéficier d’un meilleur rating, et par conséquent d’une meilleure tarification et d’une meilleure prime de risque. Transférer une partie du financement de la couverture sociale sur l’impôt Pour ne pas alourdir trop le coût du travail. Uniformiser les systèmes d’information des différents organes de l’Etat: Impôt, Douane, CNSS, Office des Changes, TGR par un identifiant, Unique. Assurer la neutralité de la fiscalité en fonction de la nature juridique de Celui qui possède le bien (personne physique ou morale).
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Section 2 : Bilan personnel Ainsi, j’ai effectué mon stage d’application au sein de la direction provinciale des impôts d’El Jadida-Sidi bennour, lors de ce stage de 4 semaines j’ai pu mettre en pratique mes connaissances théoriques acquises durant ma formation à l’école nationale de commerce et de gestion de Settat, de plus, je me suis confronté aux difficultés réelles du monde du travail. Après ma rapide intégration dans l’équipe, j’ai eu l’occasion de réaliser plusieurs tâches qui ont constitué une mission de stage globale. Chacune de ces tâches, utiles au service et au bon déroulement de l’activité de la DGI, se sont inscrites dans la stratégie de celle-ci. Je pense que cette expérience professionnelle m’a offert une bonne préparation à mon insertion professionnelle car elle fut pour moi une expérience enrichissante, valorisante, encourageante et complète qui conforte mon désir d’exercer mon futur métier et qui m’a offert l’opportunité de découvrir un univers que je ne connaissais pas, finalement que très peu mais pour lequel je porte un immense intérêt Enfin, je tiens à exprimer ma satisfaction d’avoir pu travailler dans de bonnes conditions matérielles et un environnement agréable et je tiens également à féliciter tous les fonctionnaires de la DPI El Jadida-Sidi Bennour pour leurs savoir-faire, leurs compétences et leurs actions conjuguées pour une meilleure efficacité.
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Conclusion La DGI dispose d'un pouvoir légal de contrôle qui constitue la contrepartie du système déclaratif vu qu'il se traduit par une liberté accordée au contribuable. Toutefois, face aux pouvoirs étendus de contrôle et de rectification reconnus à l'administration fiscale, les contribuables bénéficient d'un certain nombre de droits et garanties. Le procès fiscal n’est pas un procès ordinaire puisque le contribuable trouve en face de lui un contradicteur qui est, le plus souvent, lui-même à l’origine de la règle de droit qu’il applique, dont il « impose » l’application aux juridictions et qu’il se réserve le droit de modifier ou de faire modifier par le législateur. Le procès fiscal est donc un procès nécessairement déséquilibré eu égard aux intérêts qui se confrontent. Dans ce contexte, le droit du contribuable à un procès équitable se traduit, non pas par une forme d’égalité de traitement entre intérêts antagonistes qui serait impromptue, mais plutôt par la recherche d’un certain équilibre qui se manifeste davantage dans la conduite même de l’instance que dans son issue. L’équité ne peut résulter en outre que de l’application d’une règle de droit stable et claire, mais aussi d’une règle qui ne privilégie pas outrageusement l’une des parties. Davantage que des règles concernant le déroulement de la procédure juridictionnelle qui garantissent une transparence du débat et protègent contre des moyens dilatoires du fait de l’une ou de l’autre partie, c’est sans doute des règles de fond, régissant la stabilité de la règle de droit applicable, que l’on peut encore attendre une amélioration des droits des contribuables.
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Bibliographie Brochures et dépliants : Présentation de la Direction Générale des Impôts Orientations stratégiques Rapports de la DGI : Rapport d’activité 2018 Ouvrages de référence : "La Douane marocaine à travers l’histoire", publié par l’ADII. Code Général des Impôts 2018 Internet : Site de la DGI marocaine : www.tax.gov.ma
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