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Leçon 1 : Bases fondamentales, fonctionnement et vocabulaire du trading forex Sous ce terme barbare se cache l’abréviation de «Foreign exchange» (For-Ex), qui désigne le marché des changes, ou la «bourse des devises» pour faire plus simple. On a tous eu affaire au Forex de manière détournée lors de voyages à l’étranger, en échangeant des devises, et on a également tous remarqué que les taux de change fluctuent. Ce sont justement ces variations que les traders sur le forex mettent à profit. La Forex est donc le lieu d’échange virtuel des devises, dont la valeur fluctue sans cesse, 5 jours sur 7 et 24 heures sur 24 (le forex est en effet le seul marché ouvert 24 heures sur 24, et il est donc possible de faire des opérations de trading la nuit). Avant d’aborder le trading sur le forex à proprement parler, et les techniques qui vous permettront de mener des opérations fructueuses, il faut comprendre le fonctionnement général de ce marché, ses spécificités, et se familiariser avec le vocabulaire utilisé. Nous allons donc passer ici en revue les principaux termes utilisés par les traders forex, en vous expliquant en détail les notions indispensables dans le trading de devises.
Particularité 1 : Les devises sont cotées par « paires » Contrairement aux autres actifs financiers, les devises sont cotées par paires. Il s’agit toujours de la valeur d’une devise exprimée dans une autre devise. Par conséquent que l’on achète ou qu’on vende une paire de devises, on en revient à parier sur la hausse d’une devise, mais également simultanément sur la baisse de l’autre devise. Exemple Lorsqu’on achète de l’EUR/USD, on parie sur la hausse de l’Euro par rapport au Dollar, ce qui signifie que l’on parie également sur la baisse du dollar par rapport à l’euro. Les motivations pour acheter de l’EUR/USD peuvent donc résulter soit d’un avis haussier sur l’Euro, soit d’un avis baissier sur le Dollar.
A l’inverse, quand on vend de l’EUR/USD, on parie sur une baisse de l’euro face au dollar, ce qui sous-entend que l’on parie également sur la hausse du dollar face à l’euro. Les motivations pour vendre EUR/USD peuvent donc résulter soit d’un avis baissier sur l’euro, soit d’un avis haussier sur le dollar.
Particularité 2 : On peut miser sur la baisse d’une paire de devises aussi facilement que sur la hausse Nous venons de parler de « vendre » de l’EUR/USD, ce qui sous-entend peutêtre pour vous qu’il faut en avoir préalablement acheté. Ce n’est cependant pas le cas. Sur le forex, il est possible de prendre une position vendeuse sur une paire de devises, sans avoir « en stock » cette paire de devises. Ce mécanisme est connu sur les marchés actions sous le nom de « vente à découvert ». Il s’agit en réalité d’un « jeu d’engagement ». En prenant une position vendeuse, vous vous engagez à « fournir » une paire de devise au cours du moment de votre prise de position, au moment où vous voudrez clôturer la position. Par conséquent, si vous prenez une position vendeuse sur EUR/USD à 1,20, et que vous la clôturez à 1,10, cela revient à acheter à 1,10 ce que vous vous êtes préalablement engagé à vendre à 1,20, la différence constituant votre bénéfice. Cependant, sur les plateformes de trading, parier à la baisse se résume à cliquer sur “vente” au lieu de “achat”, c’est tout aussi simple que cela!
Particularité 3 : Les performances sont comptées en pips et les quantités en lots Les traders forex calculent les variations en « pips », et non en pourcentages, et les devises s’achètent par « lots ». 1 pip équivaut à la dernière décimale de cotation d’une devise : Exemple EUR/USD passe de 1,2750 à 1,2800, ont dit qu’il a gagné « 50 pips » Cette méthode de calcul des variations est en effet privilégiée sur le forex car en pourcentages, les variations des devises sont difficilement lisibles en raison de leur faible volatilité nominale. Par exemple, lorsque l’euro passe de 1,2545 à 1,2565, la variation n’est que de 0,16% (hausse de 20 pips).
Il faut également savoir que les devises s’achètent par lots. La plupart des brokers proposent des lots de différentes tailles, allant de 1000 (micro lot) à 100 000 unités (lot standard). Il est également plus facile de calculer les pertes et profits avec les pips, car on connait la valeur de 1 pip en fonction de la taille du lot sur lequel on effectue des opérations de trading. Exemple : EUR/USD -Lot de 1000 unités : 1 pip = 0,1 USD -Lot de 10000 unités : 1 pip = 1 USD -Lot de 100000 unités : 1 pip = 10 USD Ainsi, quand on a gagné 20 pips en ayant tradé un lot de 1000 unités, on a gagné 2 dollars, 20 dollars avec un lot de 10000 unités, et 200 dollars avec un lot de 100000 unités.
Particularité 4 : On peut miser sur des montants bien supérieurs à son capital grâce à l’effet de levier Nous venons de voir que les lots minimums sur le forex sont des lots de 1000 unités, soit 1000 dollars en ce qui concerne l’EUR/USD, mais cela ne veut pas dire que vous devez avoir ce montant sur votre compte pour prendre la position. C’est en effet là qu’intervient le fameux « effet de levier », un des principaux avantages du trading forex. Pour faire simple, l’effet de levier vous permet de disposer de plus d’argent pour investir sur le forex que vous n’en avez sur votre compte. Par exemple, un effet de levier de 100 signifie que vous pouvez investir sur des montants 100 fois supérieurs à ce que vous avez déposé sur votre compte de trading. Avec 1000 dollars, vous pouvez donc investir sur un montant de 100.000 dollars, si vous disposez d’un effet de levier de 100. C’est en effet là que se situe l’un des principaux avantages du Forex, et c’est grâce à l’effet de levier que le Forex est un marché qui peut (sur le papier) vous rendre riche du jour au lendemain, même avec une mise de départ minime (extrêmement rare dans la réalité, mais théoriquement possible).
C’est aussi en raison de l’effet de levier très important que propose le forex que celui-ci est considéré comme un marché ultra spéculatif et très risqué pour les noninitiés. Exemple Avec un compte crédité de 1000 dollars et un effet de levier de 100 (les brokers proposent généralement de 50 à 500), on peut investir sur un montant de 100.000 dollars (1000 dollars X levier 100).
Particularité 5 : Le trading sur marge La marge désigne le montant à « mobiliser » pour réaliser une opération. En gros, il s’agit du montant de votre lot, divisé par l’effet de levier. Lorsque vous achetez un lot de 1000 dollars avec un effet de levier de 100, vous ne mobilisez que 10 dollars. En d’autres termes, vous ne mobilisez que le centième de la taille de votre opération (100 dollars / levier 100). Ces 10 dollars utilisés sont appelés la « marge ». Un petit calcul sera plus parlant : – Achat d’un lot de 10000 unités lorsque EUR/USD est à 1,3000 – Effet de levier de 100 – Capital mobilisé : 10000/100 = 100 dollars (vous devez avoir au minimum 100 dollars sur votre compte pour prendre cette position). – Si EUR/USD passe de 1,3000 à 1,3100 (variation courante en une journée), le gain est de 100 pips – 100 pips X 1 dollar (valeur de 1 pip sur un lot de 10000 unités EUR/USD) = 100 dollars En ayant réellement investi 100 dollars, le gain final est donc de 100 dollars, ce qui représente une performance de +100% par rapport à votre investissement réel (la marge mobilisée). Sachant que le Forex est un marché très volatile, et qu’il est courant de constater des variations journalières de plus de 100 pips, on comprend vite que les gains peuvent s’amonceler à une vitesse extraordinaire (tout comme les pertes d’ailleurs…).
Particularité 6 : Le spread au lieu des frais de transaction La cotation (le cours, le prix) d’une paire de devises à un moment précis diffère en fonction du sens de l’opération : Achat ou vente. La différence entre le prix d’achat (Ask) et le prix de vente (Bid) est appelée Spread.
Dans cet exemple, on dit donc que le spread de la paire EUR/USD est de 1 pip. Dans la pratique, cela signifie que si vous passez un achat, puis clôturez cette position immédiatement sans que le cou n’ait bougé, vous perdez 1 pip, de même que si vous passez une vente et la clôturez immédiatement. Cela veut également dire que dans le cadre d’un achat, votre position commence à être bénéficiaire après une hausse de 1 pip (et après une baisse de 1 pip si vous avez décidé de vendre). Cette différence, que l’on nomme spread, constitue la rémunération de votre broker. Chez FXCM par exemple, le spread sur EUR/USD passe régulièrement sous les 1 pips. Mais attention, certains brokers n’hésitent pas à appliquer un spread de 3 pips! N’oubliez pas, plus le spread est faible, mieux c’est!
Au final, un marché particulier, mais qui offre de nombreux avantages Même si certaines de ces notions se retrouvent sur d’autres marchés, on comprend bien que le Forex a ses spécificités, qui sont autant d’avantages. Cela peut impressionner les néophytes, mais on s’y fait très vite, et si tous les apprentis traders ne deviennent pas forcément de bons traders, tous parviennent très rapidement à comprendre et maitriser ces notions, ce vocabulaire et ce fonctionnement, pour pouvoir commencer à rentrer dans le vif du sujet et se mettre au trading en ligne sur un compte réel.
Leçon 2 : Savoir lire les graphiques des paires de devises Il existe différents types de graphiques : Graphiques en lignes, graphiques en bar chart, graphiques en points, etc… Cependant, il existe un type de graphique qui fait l’unanimité. Les graphiques en « chandeliers japonais » ou « candlesticks », que nous allons vous présenter dans cette leçon.
Les graphiques en chandeliers japonais sont constitués de « bougies » Bougie haussière et bougie baissière
Avec la méthode des chandeliers japonais, le graphique est donc constitué d’une succession de « bougies », chaque « bougie » (voir ci-dessus) représentant une période. Sur un graphique M5, chaque bougie représente une période de 5 minutes. Sur un graphique H1, chaque bougie représente une période de 1 heures, et ainsi de suite. Lorsque le cours de début de période est inférieur au cours de fin de période, cela signifie que les cours ont augmenté et la bougie est verte (ou autre en fonction de votre plateforme, l’important étant que les bougies baissières et haussières soient de couleurs différentes). Dans ce cas, le bas de la bougie représente le cours de début de période, tandis que le haut représente le cours au terme de la période. La « mèche » supérieure représente le cours le plus haut atteint au cours de la période, inversement pour la mèche basse. L’intérêt de ce type de graphique est donc de fournir un maximum d’informations. C’est sans conteste la méthode à privilégier, ne serait-ce que parce que 99,9% des traders n’utilisent QUE ce type de graphiques. L’autre intérêt des graphiques en chandeliers japonais est la possibilité d’analyser directement les différents types de bougies qui peuvent apparaitre sur les graphiques. Vous retrouverez à ce propos quelques exemples ci-dessous :
Ce type de bougie apparaît lorsque le cours de début de la période est égal au cours de fin de la période, et que les cours n’ont pas évolué au cours de la période. Interprétation : Calme plat
Cette bougie particulière (appelée « doji ») signifie que les cours ont évolué à la hausse et à la baisse au cours de la période, mais terminent la période au même cours qu’ils l’ont commencé. Interprétation : Hésitation, possibilité de retournement.
Cette bougie signifie que le cours de fin de période est le même que le cours de début de période, mais que les cours ont « tenté de baisser » au cours de la période. Interprétation : Possibilité de retournement haussier
Inversement, ici les cours ont « tenté de grimper », mais terminent au même niveau à la fin de la période. Interprétation : Possibilité de retournement baissier
Leçon 3 : Les Avantages du trading Forex par rapport aux autres marchés financiers Le Forex est le plus grand marché du monde, et rencontre depuis plusieurs années un succès incontestable auprès des traders particuliers, les traders qui mènent leur carrière en toute indépendance depuis chez eux avec leur compte personnel. Et s’ils sont si nombreux à se tourner vers le forex, c’est que les avantages du marché des devises sont nombreux et majeurs, surtout pour les traders qui ne sont pas embauchés par des banques dans des salles de marché.
Le forex est ouvert 24 heures sur 24 Contrairement au marché des actions, le forex est un marché ouvert 24h sur 24, du dimanche soir au vendredi soir (heures françaises). Cela signifie que vous pouvez trader absolument quand vous le voulez, ce qui se révèle très pratique si votre emploi du temps est chargé. C’est en effet un avantage majeur, puisque vous pouvez ainsi commencer à acquérir de l’expérience sur le forex tout en continuant à mener une activité professionnelle classique, pour peut-être passer au trading à plein temps lorsque vous serez prêt.
Le forex est un marché sans frais Les opérations sur le forex sont quasiment gratuites. Les brokers ne facturent en général aucun frais. Sur le forex, il n’existe pas de frais de courtage, de droits de garde, de frais de gestion de compte ou quoi que ce soit. La rémunération du broker provient du « spread », la différence entre le prix de vente et le prix d’achat d’une devise à l’instant T. Certains brokers facturent toutefois des commissions sur le volume de vos opérations, mais ce genre de broker propose des spreads très bas, voir nuls, ce qui revient au même si on fait le calcul (voire se révèle plus intéressant).
Le forex est un marché aux nombreuses opportunités Il y a toujours une bonne opportunité de trading sur le forex. En effet, l’effet de levier proposé par les brokers permet de gagner beaucoup d’argent sur de très petites variations, ce qui multiplie les possibilités de gains. Par ailleurs, il est assez rare qu’une paire de devise évolue sans tendance pendant une période prolongée, surtout en ce qui concerne l’EUR/USD. Et si vous tradez d’autres paires de devises que l’EUR/USD, vous serez assuré d’avoir à chaque jour et à chaque heure des opportunités intéressantes.
Le forex est un marché à l’abri des manipulations Le forex est également le plus gros marché du monde. Plus de 4000 milliards de dollars sont en effets échangés chaque jour sur le forex. Avec un tel volume, il devient donc difficile de manipuler les cours, même avec des positions de plusieurs millions de dollars, contrairement aux marchés des actions, qui sont souvent manipulés par les professionnels. Les seuls acteurs économiques capables de réellement influencer le Forex sont les banques Centrales, et les traders de salle de marché qui travaillent pour les banques ne sont pas plus informés que le trader lambda qui travaille chez lui en ce qui concerne l’action des banques centrales, contrairement à ce qui se passe sur les marchés actions, où la réussite dépend souvent de votre capacité à avoir les bons contacts, et les bonnes informations privilégiées…
Le forex est un marché « sans pièges » Souvent, lorsque l’on pratique le trading sur des actions, on se rend compte qu’une bonne analyse a été invalidée par des propos d’un dirigeant, ou par la signature de tel ou tel contrat, qui impacte le cours de l’action à laquelle on s’intéresse. Sur le forex, il existe un planning précis et prévu à l’avance des publications et déclarations qui pourraient influencer les devises (les calendriers économiques). Vous pouvez donc grâce aux calendriers économiques savoir quand une statistique importante va être publiée, et ainsi éviter les mauvaises surprises. A noter également que les résultats des statistiques sont disponibles au même moment, pour tout le monde, professionnels ou particuliers. Il suffit d’avoir une bonne source d’information, telle que l’Accès Premium ProfesseurForex.com.
On n’est certes pas à l’abri de déclarations surprises et influentes d’un patron de banque centrale, ou d’un homme politique, mais là encore, en étant rapidement informé, les dégâts peuvent être évités.
Le forex permet de gagner sur les hausses aussi facilement que sur les baisses Le forex permet en effet de miser sur la hausse ou sur la baisse d’une devise. Il est certes également possible de la faire sur le marché des actions, mais pas sur toutes les actions, et parfois uniquement via d’obscurs « produits dérivés ». Par ailleurs, dans les périodes de crise, la vente à découvert est souvent interdite sur les actions. Sur le forex, la seule différence entre miser sur une baisse et miser sur une hausse réside dans le fait que vous devez cliquer sur vendre au lieu de acheter, et que vous gagnez si cela baisse, au lieu de gagner si cela monte.
Leçon 4 : Les différents types d’analyse du Forex Lorsque l’on parle d’analyse du Forex, il faut apprendre à différencier les différents types d’analyses, et comprendre leurs particularités et leurs complémentarités. Il existe 3 principaux types d’analyse du Forex : *L’Analyse technique, qui se base essentiellement sur l’étude des graphiques *L’Analyse fondamentale, qui étudie le contexte macroéconomique et les statistiques *L’Analyse du sentiment, qui s’intéresse à l’analyse de la psychologie de marché
L’analyse Technique L’analyse technique est le pain quotidien du trader. Certains traders y ont recours plus que d’autres, mais cela reste un élément indispensable du travail de tout investisseurs à court terme. L’analyse technique part du postulat que les comportements passés sont susceptibles de se reproduire. Plus concrètement, l’analyse technique regroupe un ensemble de méthodes qui permettent d’analyser les graphiques et d’en tirer des conclusions. Il existe deux grands domaines au sein de l’analyse technique, avec d’un côté l’analyse graphique, qui s’intéresse directement aux mouvements des prix bruts, et de l’autre les indicateurs, qui se basent sur l’évolution des prix retraités via des formules mathématiques, et présentés sous forme de courbes indépendantes des cours sur les plateforme de trading. Pour les débutants, l’analyse technique peut paraître rebutante et compliquée. Il est vrai que ce domaine a son propre jargon, et que les méthodes et indicateurs se comptent par centaines, mais comme vous pourrez le voir plus loin dans cette formation, il s’agit de connaissances facilement assimilable. Par ailleurs, il n’est en aucun cas nécessaire de tout savoir ! Maitriser quelques indicateurs et techniques est largement suffisant, comme nous l’expliquons et l’enseignons dans notre formation en vidéo Université du Forex. Il faut aussi comprendre que l’analyse technique est soumise au phénomène de « l’auto réalisation » : Si tous les traders utilisent les mêmes techniques et
indicateurs, tout le monde voit les mêmes signaux, et donc tout le monde prend les mêmes positions, et le marché va ainsi dans le sens décrit par l’analyse… Il faut donc fuir l’originalité en terme d’analyse technique, et s’intéresser plutôt aux techniques et indicateurs anciens et largement répandus.
L’analyse fondamentale L’analyse fondamentale étudie donc le contexte macroéconomique pour prévoir l’évolution d’une paire de devise. Par exemple, pour l’EUR/USD, on étudiera la situation économie en Europe et aux Etats-Unis. Pour faire simple, une économie US solide devrait profiter au dollar, et une économie européenne solide devrait profiter à l’Euro, mais dans le cadre des paires de devises, c’est une étude comparative qu’il faudra réaliser. Dans le cas de EUR/USD, la question à se poser est donc : Qui de l’économie US ou de l’économie européenne est en meilleure santé ? Si l’économie européenne est COMPARATIVEMENT en meilleure santé que l’économie US, EUR/USD devrait progresser, et inversement si l’économie US est en meilleure santé que l’économie européenne. Et pour « mesurer » les économies, il existe une foule d’indicateurs économiques à surveiller chaque jour : Taux de chômage, PIB, indices de confiance, indices manufacturiers, etc… Tous ces indicateurs et leurs horaires de publication sont répertoriés dans les nombreux calendriers économiques disponibles, dont vous retrouverez les meilleurs ICI. Il faut aussi savoir différencier l’analyse fondamentale de court terme, qui concerne surtout les réaction « à chaud » des paires de devises aux statistiques, et l’analyse fondamentale de moyen-long terme, qui s’attache à dépeindre un contexte de fond qui permet de tirer des conclusions à plus long terme. On pourrait donc croire qu’il est nécessaire d’avoir de solides notions d’économie et de finance pour maitriser l’analyse fondamentale, mais ce n’est pas le cas. En tant que trader, vous n’avez pas à maitriser l’ensemble des concepts macroéconomique, mais simplement savoir quels types de nouvelles sont susceptibles d’impact le marché à quel moment. Et pour cela, il suffit de lire la presse spécialisée, comme ProfesseurForex.com, pour obtenir des analyses qui vous indiquent quels sont les « sujets du moment » à surveiller, en vue d’un potentiel impact sur le forex.
Comment conjuguer l’analyse technique et l’analyse fondamentale ? Dans la pratique quotidienne, un trader se sert surtout de l’analyse technique. L’analyse fondamentale intervient cependant à plusieurs niveaux : *Pour connaître le sentiment général de fond : Contexte macroéconomique de fond baissier, haussier ou neutre ? Si le contexte macroéconomique de fond est haussier, il sera préférable de rechercher des opportunités haussières, et des opportunités baissières si le contexte de fond est baissier. *Pour savoir quand seront publiées les news à risques, et être prêt en cas de mouvements violents. On peut ainsi choisir de tenter de profiter de potentiels forts mouvements, ou au contraire veiller à sortir du marché pendant les périodes à risque.
Leçon 5 : Introduction à l’analyse technique du forex L’analyse technique désigne un ensemble de règles, de techniques et de principes très variés. On peut distinguer deux sous-disciplines dans l’analyse technique : le chartisme et l’analyse « mathématique », qui concerne les indicateurs. Le chartisme (ou analyse graphique) Le chartisme concerne les techniques qui étudient directement les graphiques, en traçant par exemples des droites (supports, résistances, lignes de tendance…) ou en tentant de repérer des « configurations graphiques » qui se répètent. L’analyse chartiste constitue le cœur et les origines de l’analyse technique. Les traders expérimentés considèrent que le chartisme est souvent plus fiable, plus efficace et plus utile que les indicateurs. Le principal avantage du chartisme est sa simplicité : Il est en effet très facile de maitriser les rudiments de l’analyse graphique, et ensuite tout est affaire d’expérience. Selon les experts, la valeur de l’analyse chartiste réside dans le fait qu’elle s’intéresse à la « matière brute », c’est à dire directement à l’évolution des prix sur les graphiques, contrairement aux indicateurs, qui passent cette information brute dans des « moulinettes mathématiques », comme pour les raffiner afin d’en tirer des informations supplémentaires. En effet, il ne faut pas oublier un vieil adage boursier qui stipule que « toute l’information nécessaire se trouve dans les prix »… Plusieurs leçons concernent l’analyse graphique dans le programme que vous êtes en train de lire, et nous vous invitons à les consulter : Etude de tendance et théorie de Dow Les supports et les résistances Les lignes et canaux de tendance Les figures graphiques
Les indicateurs et signaux de trading Les indicateurs regroupent quant à eux des techniques de retraitement mathématique des cours, avec la plupart du temps une courbe qui vient se placer sous le graphique des cours de la devise, et de laquelle vous pouvez extraire des « signaux » vous invitant à acheter ou vendre à un moment précis. Généralement, lorsqu’un débutant se forme à l’analyse technique, il a l’impression d’avoir trouvé le Graal du trading: Un ensemble de techniques à appliquer pour savoir quoi faire et quand! Mais tout n’est pas aussi simple, car il faut savoir interpréter correctement les signaux, il faut savoir éliminer les « faux signaux », sans compter le fait que l’analyse technique n’est pas une science exacte et que la meilleure analyse du monde n’aura jamais raison à 100%. Selon nous, l’analyse technique vise en effet plutôt à «mettre les probabilités dans son camp», en évaluant dans quelle direction la paire de devises a le plus de chance d’évoluer. A ce stade il est en effet primordial de bien comprendre que le trading comporte des risques, et que rien, absolument rien n’est jamais sûr à 100% lorsque l’on parle d’analyse technique.
Pourquoi et comment l’analyse technique fonctionne? Même si l’analyse technique ne fonctionne pas toujours aussi bien qu’on le souhaiterait, force est de constater que les résultats sont souvent là… Mais pourquoi cela fonctionne? La réponse est selon nous l’autoréalisation. L’analyse technique et les indicateurs sont en effet connus de TOUS les traders. Beaucoup de traders utilisent donc en même temps les mêmes techniques, et par conséquent voient les mêmes signaux aux mêmes moments. Si bien que beaucoup de traders passent les mêmes opérations au même instant, et font ainsi eux-mêmes bouger le marché (via la loi d’offre et de la demande) dans la direction donnée par les signaux. C’est en effet principalement pour cette raison que l’analyse technique fonctionne, lorsqu’elle fonctionne. On va donc pouvoir tirer de précieuses conclusions de ce constat, et s’en aider pour savoir pratiquer correctement l’analyse technique.
En effet, si l’analyse technique fonctionne par auto-réalisation, il faut que les outils que l’on utilise soient très répandus chez les traders. On évitera donc soigneusement les derniers indicateurs à la mode, au calcul parfois obscur si ce n’est complètement farfelu. C’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures confitures, et cela se confirme également en analyse technique et dans le trading. Il est donc également inutile de s’évertuer à trouver des signaux peu visibles, qui ne seront repérés que par quelques traders (qui peut être eux même ne les suivront pas puisqu’ils sauront que peu de monde va les suivre).
Trois principes doivent donc être retenus avant de commencer à étudier l’analyse technique:
Toujours utiliser les techniques les plus répandues (donc les plus simples et les plus anciennes)
Toujours privilégier les signaux et les constatations évidentes
Etre conscient que derrière l’analyse technique on retrouve la nature humaine, par essence imprévisible, donc rien n’est jamais sûr à 100%
Leçon 6 : Les Meilleurs Moments pour trader le forex COMMENT trader le Forex ou QUELLE paire de devise trader sont des questions qui reviennent souvent, mais il est également important de savoir QUAND trader… En effet, le Forex est un marché ouvert 24 heures sur 24, mais toutes les périodes ne se valent pas quand il s’agit de pratiquer le trading. Il existe en effet des périodes plus actives que d’autres, et moins le marché est actif, moins les opportunités sont nombreuses.
Les différentes “sessions” du Forex Une journée sur le forex peut être découpée en 3 sessions, en fonction de l’ouverture des principales places financière autour de la planète. Ces sessions ne sont ni officielles, ni clairement définies, puisque le Forex est un marché ouvert 24 heures sur 24, mais il s’agit de points de repères intéressants pour savoir quoi trader et surtout à quel moment. On peut donc repérer la session de Tokyo, la session de Londres et la session de New-York, et retenir leurs “horaires” approximatives : *Session de Tokyo : Minuit – 9h *Session de Londres : 8h – 17h *Session de New York : 13h-22h
Quels sont les meilleurs moments de la journée pour trader le Forex?
La première chose à remarquer est donc que des séances se chevauchent parfois : *La session de Londres et la session de Tokyo se chevauchent de 8h à 9h *La session de Londres et de New-York se chevauchent de 13h à 17h Ces périodes sont donc les périodes auxquelles les volumes sont censés être au maximum, puisqu’il y a alors les traders de plusieurs places différentes qui sont actifs sur le marché au même moment. Intéressons-nous désormais à la volatilité moyenne des principales paires de devises pour chacune des trois sessions du Forex :
Volatilité moyenne des paires de devises pas session
On remarque donc que la volatilité moyenne est au maximum pendant la session de Londres sur toutes les paires de devises les plus importantes, ce qui s’explique par le fait que sur les 9 heures de la session de Londres, 5 heures (de 8h à 9h et de 13h à 17h) correspondent à des périodes où deux sessions se chevauchent.
Quels sont les meilleurs jours de la semaine pour trader le Forex ? L’étude de la volatilité des principales paires de devises et le tableau ci-dessous permettent de conclure que les jours de la semaine les plus actifs, en moyenne, sont le mardi, mercredi et jeudi :
Cela ne veut pas dire que le trading est à proscrire le lundi et le vendredi, mais les opportunités seront moins nombreuses. Par ailleurs, les lundi et vendredi sont souvent plus délicats à trader, en raison des ajustements de portefeuilles de début de semaine, et des prises de bénéfices de fin de semaine.
A retenir
Il faut savoir bien choisir les paires de devises à trader en fonction de la session (pour plus de détail, voir votre étude sur la volatilité des différentes paires de devises). Les moments les plus actifs de la journée sont entre 8h et 9h, et entre 13h et 17h (chevauchement de sessions). Les jours de la semaine les plus actifs sont les mardi, mercredi et jeudi
Leçon 7 : Les différentes paires de devises du Forex et leur volatilité Dans cette leçon, nous allons donc nous intéresser aux différentes paires de devises du Forex et à leurs spécificités. Premièrement, le marché du forex est partagé en deux principaux groupes, avec les paires de devises majeures et les paires mineures.
Les paires de devises majeures Les paires majeures sont les paires qui mesurent une devise face au dollar (une paire qui contient USD) : EUR/USD (Euro Dollar) USD/JPY (Dollar Yen) GBP/USD (Livre Dollar) USD/CHF (Dollar Franc Suisse) USD/CAD (Dollar US Dollar Canadien) AUD/USD (Dollar Australie Dollar US) NZD/USD (Dollar Neo Zélandais Dollar US)
Les paires de devises mineures Les paires de devises mineures sont les paires de devises qui impliquent entre elles les devises qui font face au dollar sur les paires majeures (EUR, JPY, GBP, CHF, CAD, AUD et NZD) : EUR/CHF EUR/GBP EUR/JPY EUR/CAD EUR/AUD EUR/NZD GBP/JPY CHF/JPY CAD/JPY AUD/JPY NZD/JPY AUD/NZD GBP/CHF
Les autres paires de devises Il existe beaucoup d’autres paires de devises dites « exotiques », mais elles comportent souvent des inconvénients, notamment des spreads élevés, des variations erratiques etc., et nous recommandons aux débutant de se concentrer sur les paires de devises majeures. Quant aux traders expérimentés les paires majeures et mineures sont bien assez nombreuses pour éviter les paires trop exotiques !
Toutes les paires de devises ne sont pas égales face au spread et au volume Les spreads pratiqués par les brokers varient en fonction des paires de devises, et généralement, moins la paire de devise est traitée sur le forex, plus son spread est élevé. Et en ce qui concerne la part de chaque paire de devises dans le total des 4000 milliards de dollars de transactions quotidiens du forex, les inégalités sont énormes, et 3 paires de devises se démarquent : EUR/USD, USD/JPY et GBP/USD : EUR/USD : Environ 30-35% du volume du Forex USD/JPY : Environ 15-20% du volume du Forex GBP/USD : Environ 10-15% du volume du forex Au total, trois paires de devises représentent donc environ 55-70% des transactions sur le forex, et ce sont réellement les devises les plus intéressantes à trader, celles pour lesquelles l’actualité est la plus dense, et pour lesquelles la liquidité est la plus grande. En dehors de ces 3 paires les plus traitées, toutes les autres paires ne représentent guère plus de 5% du volume des transactions du forex, à part peut-être parfois pour USD/CHF et AUD/USD.
Toutes les devises ne sont pas égales face à la volatilité La volatilité est l’amplitude moyenne de variation d’une paire de devise. Plus la volatilité est élevés, plus cela bouge, et plus le potentiel de gains et de perte est important. Or, toutes les devises ne sont pas sur le même pied d’égalité à ce niveau. Vous pourrez donc consulter ci-dessous la volatilité journalière moyenne sur 2 ans des principales paires de devises (donnés à fin 2014). *La volatilité des paires majeures :
EUR/USD : 81,5 pips USD/JPY : 84,5 pips GBP/USD : 95 pips USD/CHF : 65 pips USD/CAD : 60 pips AUD/USD : 79,5 pips NZD/USD : 78 pips *Top 5 paires de devise les plus volatiles du forex : 1/ USD/MXN : 1070 pips 2/ EUR/NOK : 520 pips 3/ USD/NOK : 515 pips 4/ USD/PLN : 265 pips 5/ EUR/TRY : 180 pips *Top 5 des paires de devises les moins volatiles du Forex : 1/ USD/HKD : 15 pips 2/ EUR/CHF : 40 pips 3/ USD/INR : 47 pips 4/ EUR/GBP : 48 pips 5/ USD/CAD : 60 pips
Plus de détails sur les paires de devises majeures et leur volatilité EUR/USD *Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h *Jour de la semaine le plus volatile : mercredi *Tendance à long terme de la volatilité : Baissière USD/JPY *Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h *Jour de la semaine le plus volatile : mercredi *Tendance à long terme de la volatilité : Haussière GBP/USD *Heures de la journée les plus volatiles : 9-10h et 13-15h *Jour de la semaine le plus volatile : mardi *Tendance à long terme de la volatilité : Neutre USD/CHF *Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h
*Jour de la semaine le plus volatile : mercredi *Tendance à long terme de la volatilité : Baissière USD/CAD *Heures de la journée les plus volatiles : 13-14h et 15-16h *Jour de la semaine le plus volatile : jeudi *Tendance à long terme de la volatilité : Neutre AUD/USD *Heures de la journée les plus volatiles : 2-3h et 13-15h *Jour de la semaine le plus volatile : mercredi *Tendance à long terme de la volatilité : Baissière NZD/USD *Heures de la journée les plus volatiles : 13h-15h *Jour de la semaine le plus volatile : mercredi *Tendance à long terme de la volatilité : Neutre
Leçon 8 : Les différents intervenants sur le marché du Forex Il est de notoriété publique le forex représente un volume de transaction de « plus de 4000 milliards de dollars » par jour, mais quels sont les différents intervenants ? Quelles sont leurs « parts » respectives dans ce volume journalier de 4000 milliards de dollar ? Classement des différents types d’acteurs du marché du forex : Banques commerciales : 43% Investisseurs institutionnels : 30% Entreprises multinationales : 17% Banques Centrales : 8% Investisseurs particuliers (vous et nous) : 2% Maintenant que nous connaissons les différents intervenants du Forex, il convient de s’intéresser à leurs spécificités, et aux particularités de leurs interventions sur le Forex :
Les banques commerciales Les banques commerciales peuvent avoir plusieurs raisons d’intervenir sur le Forex. Elles peuvent effectuer des opérations de spéculation pour leur propre compte ou le compte de leur clients, ou elles peuvent également participer à des opérations de fusions acquisition nécessitant la conversion de montants très élevés (rachat d’entreprises, OPA internationales, etc). Les banques commerciales sont par ailleurs très actives dans l’analyse du marché du Forex, et vous pouvez d’ailleurs retrouver sur PFX Premium le portefeuille de leurs recommandations de trading.
Les Investisseurs institutionnels Il s’agit ici des fonds de pensions, hedge funds, ou encore compagnies d’assurance. Certains interviennent sur le forex par spéculation, ou pour des opérations de couverture contre le risque de change, dans le cas des compagnies d’assurance. Les investisseurs institutionnels représentent une proportion de plus en plus élevée des intervenants du Forex.
Les banques centrales Les banques centrales interviennent donc assez peu sur le forex. En effet, il est assez rare qu’une banque centrale achète directement des devises sur le marché. Certaines banques centrales le font plus que d’autres, comme notamment la BNS qui n’a parfois que cette option pour défendre le plancher EUR/CHF de 1,20. Mais les interventions limitées des banques centrales ne les empêchent pas d’avoir une influence considérable sur le marché du forex, puisque ce sont elles qui dirigent la politique monétaire, et parfois davantage. Apprenez tout sur les banques centrales et leur fonctionnement dans notre centre de formation à l’analyse fondamentale !
Les traders particuliers indépendants Enfin, ce sont les investisseurs particuliers, comme vous et nous, qui représentent le groupe le plus restreint d’investisseurs sur le Forex. Cependant, de plus en plus de particuliers s’intéressent au trading forex, et leur nombre est en pleine croissance, notamment en raison des nombreux avantages que présente ce marché pour les particuliers. Certains particuliers pratiquent le trading en « loisir » et en tirent des compléments de revenus, tandis que d’autres parviennent à en faire une activité professionnelle. Ce qu’il faut souligner, c’est que le fait que les particuliers représentent le plus petit groupe des intervenants sur le Forex ne veut en aucun cas dire qu’ils sont moins bien placés pour réussir ! L’information influente sur le forex est accessible à tous au même moment.
Leçon 9 : Les différents types d’ordres dans le trading forex Les différents types d’ordres sur le forex ne se résument pas à « acheter » ou « vendre ». Il existe en effet plusieurs types d’ordres que vous pouvez utiliser en fonction de vos stratégies de trading ou des besoins de votre organisation. Vous retrouverez donc dans cette leçon un panorama exhaustif des différents types d’ordres que l’on peut utiliser dans le cadre du trading forex :
L’ordre au marché L’ordre au marché autrement appelé le « Market Order » en anglais consiste à acheter ou vendre une paire de devise au cours actuel.
Le « TakeProfit » Cet ordre vous sert à planifier un seuil de sortie en bénéfice de votre position, il indique à la plateforme que vous prendrez des bénéfices sur le niveau que vous souhaitez.
Le « Stoploss » Cet ordre vous sert à planifier un seuil de sortie en perte de votre position, il indique à la plateforme que vous souhaitez couper automatiquement votre position si elle atteint le niveau que vous souhaitez. L’utilisation de « stoploss » et de « takeprofit » est réellement indispensable au bon fonctionnement d’un plan de trading, cela vous permet de planifier vos potentielles pertes comme vos potentiels gains.
Les Ordres Conditionnels Sur votre plateforme de trading vous pouvez également planifier des « ordres conditionnels ». Ces ordres sont donc « à déclenchement » et on distingue 2 principaux types d’ordres conditionnels.
Les Ordres « Limit » Les Ordres « Limit » vous permettent de planifier un achat en-dessous du cours actuel ou une vente au-dessus du cours actuel. Exemple : *L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier un achat en-
dessous du cours actuel sur les 0,9600, je place donc un « Buy Limit » sur les 0,9600. *L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier une vente au-dessus du cours actuel sur les 0,9650, je place donc un « Sell Limit » sur les 0,9650.
Les Ordres « Stop » Les Ordres « Stop » vous permettent de planifier un achat au-dessus du cours actuel ou une vente en-dessous du cours actuel. Exemple : *L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier un achat audessus du cours actuel sur les 0,9645, je place donc un « Buy Stop » sur les 0,9645. *L’USD/CHF oscille actuellement sur les 0,9625, je souhaite planifier une vente en-dessous du cours actuel sur les 0,9610, je place donc un « Sell Stop » sur les 0,9610
Leçon 10 : Théorie de Dow et application au trading forex La théorie de Dow constitue la base de l’analyse graphique. Tous les principes et techniques de l’analyse graphique (ou chartisme) ne sont au final que des évolutions, des applications et des cas particuliers de la théorie de Dow. Élaborée pour l’analyse des marchés action à la fin du 19ème siècle, tout les éléments de cette théorie ne sont pas forcément directement applicables au Forex. Plutôt que de se contenter d’exposer la théorie originelle de Dow, nous allons présenter dans cette leçon les principes et techniques directement applicables au trading sur le marché des devises.
La définition d’une tendance selon la théorie de Dow Avant de définir les tendances selon la théorie de Dow, il convient de faire le point sur les notions de « pics » et de « creux », qui servent de base à la définition et à l’analyse des tendances. Quelle que soit l’échelle de temps, les paires de devises évoluent rarement longtemps en ligne droite. Les évolutions des devises sont ainsi constituées de petits mouvements haussiers et de petits mouvements baissiers, qui mis bout à bout constituent des tendances. Les pics et les creux, également appelés « plus hauts » et « plus bas » sont donc les points de retournements des « petits mouvements » qui constituent les tendances.
La définition des tendances selon la théorie de Dow se base donc sur l’étude de ces pics et creux successifs : Dans le cadre d’une tendance haussière, chaque nouveau «plus haut » doit être plus haut que le précédent, et chaque nouveau « plus bas » doit être plus haut que le précédent. Dans une tendance baissière, chaque nouveau « plus bas » doit être plus bas que le précédent, et chaque nouveau «plus haut» doit être plus bas que le précédent.
Charles Dow, qui a comme son nom l’indique jeté les bases de la théorie de Dow, utilisait une métaphore très intelligente pour expliquer ce principe, en comparant l’évolution des cours à la marée.
En effet, lorsque les vagues avancent successivement de plus en plus loin sur la plage, la marée est montante. A l’inverse, quand les vagues successives s’éloignent de plus en plus de la plage, la marée est descendante. Il en va de même avec les tendances graphiques, si les sommets sont toujours plus élevés, la tendance générale est haussière, si les creux sont de plus en plus profonds, la tendance générale est baissière.
Comment utiliser ce principe dans les faits ? Premièrement, une tendance respectant ces règles aura plus de probabilités de se poursuivre. Une tendance qui ne respecte pas ces règles envoie par conséquent des signaux avancés de fin de tendance, ou d’affaiblissement Si on a le choix entre deux opérations, on préférera donc suivre une tendance « saine », qui respecte cette règle. Ensuite, si on a pris position sur une tendance saine, qui ensuite respecte de moins en moins les principes évoqués plus haut, il peut être judicieux de sortir de la position, avant que les choses se corsent.
Le concept des « poupées russes », ou comment les tendances de termes différents s’imbriquent les unes dans les autres Le concept de base de Dow Dans sa théorie, Dow disait que « le marché a trois tendances », et qu’une tendance se décompose en trois parties : la tendance primaire, la tendance secondaire et la tendance mineure. Pour reprendre la métaphore de la marée, on peut considérer que la tendance primaire est le mouvement de la marée, les tendances secondaires sont les vagues, et les tendances mineures sont les clapotis qui se forment au-dessus des vagues. L’application au Forex Cependant, le forex est un marché où tout se passe très vite, et qui plus est qui n’existait pas lors de la formulation de la théorie de Dow, et cette vision de l’étude de tendance n’est pas très adaptée au trading sur le marché des devises.
Il est en effet plus pertinent de considérer les mouvements des paires de devises en faisant une comparaison avec les poupées russes, ces statues de différentes tailles qui s’imbriquent les unes dans les autres. Par exemple, lorsque vous repérez une tendance haussière sur un graphique journalier, vous pourrez constater en « zoomant » sur le graphique 4h ou 1h que la tendance générale haussière que vous aviez repéré est constituée de hausses et de baisses successives. Si vous isolez une de ces petites hausses ou petites baisse et que vous « zoomez » avec un graphique 15 min ou 5 minutes, vous constaterez que ce mouvement est lui-même composé de petites hausses et de petites baisses, et ainsi de suite. Il existe donc des tendances de plus ou moins long terme sur le forex. Certaines tendances de fond peuvent durer pendant des années sur les graphiques de très long terme, tandis que les plus courtes tendances sur les plus petits graphiques peuvent ne durer que quelques minutes. Il est donc intéressant de savoir dans quel contexte on s’inscrit lorsque l’on fait du trading à court terme : La tendance de fond est-elle haussière ou baissière? Vous devez en effet répondre à cette question avant même de chercher à vous positionner sur le marché, car comme vous l’avez certainement déjà entendu, IL EST PRÉFÉRABLE DE TRADER DANS LE SENS DE LA TENDANCE. Pourquoi? Parce que si vous vous trompez, si vous entrez en position trop tôt ou trop tard, la tendance générale jouera en votre faveur si vous vous êtes positionné dans son sens, tandis qu’elle ne fera que creuser vos pertes si vous avez navigué à contre-courant… Il ne faut cependant pas prendre trop de recul. En effet, si vous tradez par exemple sur des graphiques en 1 minute, il est peu utile de repérer la tendance générale visible sur le graphique journalier. L’idée est de repérer la tendance dans laquelle s’imbrique la tendance que vous souhaitez suivre, la tendance de « terme directement supérieur ».
Leçon 11 : Supports et résistances sur le forex Les supports et les résistances sont sans conteste les outils d’analyse graphique les plus répandus, les plus connus, et les plus utilisés. Aucun trader, même les plus « puristes » ne se passe des supports et des résistances. Cependant, beaucoup de traders débutants utilisent mal ou de façon incomplète les supports et les résistances, et nous allons donc entrer ici dans le détail de leur utilisation.
Définitions de base des supports et des résistances en analyse graphique Support Un support est un niveau de cours (représenté par une ligne horizontale sur les graphiques) sur lequel les prix ont tendance à buter à la baisse. C’est à dire que dans une baisse, si les cours rencontrent un support, ils auront tendance à stopper leur baisse et à rebondir à la hausse. Si les cours franchissent ce support, on dit qu’ils le « cassent », ce qui est annonciateur d’une accélération de la baisse. Résistance A l’inverse, une résistance est un niveau de cours sur lequel les prix ont tendance à buter à la hausse. C’est à dire que dans une hausse, si les cours rencontrent une résistance, ils auront tendance à stopper leur hausse et à repartir à la baisse. Si les cours franchissent cette résistance, on peut s’attendre à une accélération de la hausse.
Le lien avec la théorie de Dow
Comme nous l’avons précisé dans la leçon précédente, l’intégralité des principes et techniques de l’analyse graphique se repose de près ou de loin sur la théorie de Dow. Nous avons eu l’occasion de présenter le concept de « plus hauts » (pics) et de « plus bas » (creux), et c’est grâce à ce concept que nous pouvons repérer les supports et les résistances : → Un support est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs creux de même niveau. → Une résistance est donc une ligne horizontale qui passe par plusieurs pics de même niveau.
Pour tracer des supports et des résistances, vous n’avez donc qu’à : 1 / Repérer les pics et les creux les plus significatifs 2 / Repérer des pics et des creux de même niveau Vous remarquerez donc que les supports et les résistances ne sont que des « cas particuliers » de la règle des plus hauts / plus bas : Au lieu d’être croissants (hausse) ou décroissants (baisse), ceux-ci sont de même niveau.
Les supports et les résistances dans la pratique Il existe deux utilisations principales des supports et des résistances : On peut s’en servir pour positionner des objectifs, ou comme outil de décision de trading. Utiliser les Supports et les Résistances pour définir ses objectifs. Si vous repérez un signal de vente, et que vous pouvez également identifier un support, il peut être intéressant de placer un objectif juste avant le support, puisque les cours auront tendance à repartir à la hausse après leur contact avec le support. A l’inverse, si vous repérez une opportunité d’achat et également une résistance, il pourra être judicieux de placer un objectif juste avant la résistance puisque les cours auront tendance à stopper leur hausse dans la zone de la résistance. Utiliser les supports et les résistances pour faire des opérations de trading. Puisque les cours ont un comportement particulier à l’approche d’un support ou d’une résistance, il est possible d’utiliser ce comportement pour faire des opérations de trading.
Le cas du comportement normal des supports et résistances : Achat sur support et vente sur résistance On pourra ainsi prendre position à l’achat à l’approche d’un support, puisque l’on sait que les cours ont de bonnes chances de repartir à la hausse après avoir touché le support.
A l’inverse, on pourra placer un ordre de vente si les cours approchent d’une résistance, puisque ceux-ci auront à priori tendance à repartir à la baisse après avoir touché la résistance.
Le cas des cassures de supports et de résistances Les supports et les résistances ne sont pas éternels, et arrive donc un moment où ils sont cassés, ce qui peut également donner lieu à des opportunités de trading. En effet, lorsqu’une devise franchit une résistance, on assiste souvent à un mouvement violent, comme si les cours « relâchaient la pression » accumulée en étant bridés par la résistance. Il peut donc être opportun de se positionner à l’achat sur un franchissement de résistances.
L’inverse est également vrai pour les supports, dont la cassure peut offrir des opportunités de vente.
Les limites et les difficultés dans la pratique des supports et des résistances Dans la réalité, les principes théoriques des supports et des résistances sont malheureusement parfois difficiles à appliquer… Les supports et les résistances sont en effet rarement des niveaux précis, mais plus des « zones ». Il peut donc être difficile de repérer les vraies cassures et franchissements si on manque d’expérience, d’autant plus que les cours « testent » régulièrement les supports et les résistances pour ensuite immédiatement les respecter de nouveau… Il existe différentes techniques visant à confirmer ou infirmer ces cassures et franchissements, qui pour la plupart relèvent tout simplement du bon sens. Pour en savoir plus, nous vous conseillons de vous renseigner sur notre programme en vidéo l’Université du Forex, qui comporte des précisions très intéressantes, ainsi que des exemples concrets sur la mise en pratique des supports et des résistances.
Leçon 12 : Mettre en lumière les tendances du forex avec les lignes et canaux de tendances Les lignes de tendances sont en quelque sorte des supports et des résistances « obliques » ou « mobiles ». Les règles de traçage Une ligne de tendance haussière se trace en reliant des plus bas (creux) croissants et alignés à la hausse. Une ligne de tendance baissière se trace en reliant des plus hauts (sommets) à décroissants et alignés à la baisse.
Lien avec le théorie de Dow Rappel : Selon la théorie de Dow, une tendance haussière est constituée de pics et de creux croissants, et à l’inverse, une tendance baissière est composée de pics et de creux décroissants. Par conséquent, une ligne de tendance haussière met en lumière le respect d’une partie de cette règle « version hausse » (avec des plus bas croissants), et une ligne de tendance baissière met en lumière le respect d’une partie de cette règle « version baisse » (avec des plus hauts décroissants)
Utilisation en trading Comme nous l’avons vu ci-dessus, une ligne de tendance haussière est une ligne qui soutient la hausse des cours (en stoppant les « petites baisses » intermédiaires). A l’inverse, une ligne de tendance baissière est une ligne qui pousse les cours à la baisse (en bloquant les « petites hausses » intermédiaires). La première utilité des lignes de tendance est donc de permettre de mettre en lumière des tendances.
Acheter sur une ligne de tendance haussière et vendre sur une ligne de tendance baissière Puisque les « petites baisses » des tendances haussières sont stoppées par les lignes de tendances haussières, il peut être intéressant de se positionner à l’achat lorsque les cours approchent ou touchent cette ligne de tendance. A l’inverse, il peut être judicieux de se positionner à la vente lorsque les cours approchent une ligne de tendance baissière.
Jouer les cassures de lignes de tendances Il est également possible, comme pour les supports et les résistances de profiter des cassures et des franchissements de lignes de tendances. Une ligne de tendance haussière qui est cassée met en lumière un retournement de tendance à la baisse. Il peut donc dans ce cas être opportun de se positionner à la vente. A l’inverse, si une ligne de tendance baissière est franchie, cela veut dire que les cours se retournent à la hausse et qu’il pourrait donc être intéressant de se positionner à l’achat.
Précision sur les règles de traçage Nous avons évoqué plus haut les règles qui régissent le traçage des supports et des résistances. Maintenant que nous avons vu comment utiliser ces outils, il est possible d’expliquer les raisons de ces règles. En effet, si on traçait une ligne de tendance baissière en reliant des pics, celle-ci ne pourrait être utilisée que pour se positionner à l’achat, et donc dans le sens inverse de la tendance mise en lumière par la ligne. A l’inverse, si on traçait une ligne de tendance haussière en reliant des plus hauts, celle-ci ne pourrait nous fournir que des signaux de vente, nous incitant à nous positionner contre la tendance.
Les canaux de tendance Les canaux de tendances sont constitués de deux lignes parallèles encadrant l’évolution des cours, une ligne reliant des plus hauts (des pics) pendant que l’autre relie des plus bas (creux). Comme les tendances elles-mêmes, les canaux peuvent donc être haussiers, baissiers ou horizontaux.
Lien avec la théorie de Dow Le canal haussier met en lumière un respect parfait de la théorie de Dow (règle des plus hauts et des plus bas), version hausse, puisque non seulement les pics et le creux sont croissants, mais également parfaitement alignés. A noter ici qu’on peut également considérer qu’on se trouve devant une « évolution » de la ligne de tendance haussière. En effet, le canal haussier est tout simplement composé d’une ligne de tendance haussière, et de sa parallèle. Le canal baissier met en lumière un respect parfait de la théorie de Dow (règle des plus hauts et des plus bas), version baisse, puisque non seulement les pics et le creux sont décroissants, mais également parfaitement alignés. A noter ici qu’on peut également considérer qu’on se trouve devant une « évolution » de la ligne de tendance baissière. En effet, le canal baissier est tout simplement composé d’une ligne de tendance baissière, et de sa parallèle. Enfin, le canal de consolidation constitue un « cas particulier » de la règle des plus hauts et des plus bas, puisque l’on ne peut appliquer ni la règle des plus hauts et plus bas haussière, ni la baissière. On pourra ici relever que finalement, le canal de consolidation est composé d’un support et d’une résistance qui apparaissent simultanément.
Utilisation en trading Pour tous les canaux, on peut effectuer des « allers-retours » au sein du canal, en vendant près de la borne haute, pour acheter près de la borne basse. Par conséquent, on se retrouve parfois à se positionner dans le sens inverse de la tendance, et il faudra donc rester particulièrement vigilant dans les positions baissières prises au sein des canaux haussiers, et dans les positions haussières prises dans le cadre des canaux baissiers.
Leçon 13 : Principales figures graphiques utiles pour trader le forex Il existe des dizaines de figures graphiques, mais on en revient toujours à étudier les plus hauts et les plus bas via la théorie de Dow, et à conclure en conséquence soit à un avis haussier, soit à un avis baissier, soit à un avis neutre. Le principe de “décodage” des figures graphiques restant le même pour toutes les figures, nous vous proposons ici de nous intéresser aux principales figures graphiques et à leur interprétation.
Les Triangles Le triangle représente une configuration indécise du cours, il est assimilé à une phase de consolidation psychologique de la part des investisseurs. On distingue principalement 3 types de triangles : *Les triangles ascendants *Les triangles descendant *Les triangles symétriques Généralement, un triangle ascendant apparait suite à un mouvement haussier et inversement pour le triangle descendant. Quant au triangle symétrique, il peut apparaitre dans tout type de configuration. L’un des points communs de ces 3 triangles est que l’oscillation du cours diminue entre les deux bornes de la figure. Le Triangle ascendant :
Le triangle ascendant est représenté par une ligne de tendance haussière reliant les précédents points bas du cours à la hausse, cette droite fait office de support dynamique. La borne haute du triangle est représentée par une résistance reliant les points hauts de même niveau. Cette figure est considérée comme étant une phase de consolidation au sein d’un mouvement haussier, la pression reste donc haussière au sein de cette figure étant donné que la paire arrive à aligner une succession de points bas à la hausse. Le Triangle descendant :
Le triangle descendant est représenté par une ligne de tendance baissière reliant les précédents points hauts du cours à la baisse, cette droite fait office de résistance dynamique. La borne basse du triangle est un support reliant les précédents points bas du cours au même niveau. Ce triangle est considéré comme une phase de consolidation au sein d’un mouvement baissier, la pression reste donc baissière étant donné que le cours aligne une succession de points hauts à la baisse.
Le Triangle symétrique :
Le triangle symétrique est également une figure de consolidation et d’indécision cependant il est difficile d’établir le biais psychologique des investisseurs au sein de la figure étant donné que le cours aligne une succession de points hauts à la baisse et une succession de points bas à la hausse. Il est tout de même considéré que le cours a plus de probabilité de sortir de ce triangle dans le sens où il y est entré. Autrement dit, si le mouvement était baissier avant la formation de ce triangle, le cours aura plus de chance de sortir de cette figure par le bas.
Comment trader les Triangles ? La première chose à rappeler est qu’en matière de trading le plus opportun est de se positionner dans le sens de la tendance dans le cadre d’une configuration saine et directionnelle. La théorie de dow consiste à évaluer la « crédibilité » d’une tendance à l’instant T. Si le cours aligne une succession de points hauts et bas à la hausse, la tendance est haussière et « saine » selon la théorie de dow. Si le cours aligne une succession de points hauts et bas à la baisse, la tendance est baissière et « saine » selon la théorie de dow.
En référence à cette théorie on remarque qu’aucune configuration n’est « saine » selon la théorie de dow dans le cas d’un triangle étant donné que le cours n’aligne pas les points hauts & bas dans le même sens. La situation la moins risquée consiste donc à attendre la sortie du triangle pour se positionner dans le sens de la sortie. Il est important de savoir qu’une sortie d’un triangle engendre très souvent de la volatilité et il est donc opportun de se positionner dans ce cas de figure. L’espérance de votre take-profit sur ce type de scénario peut atteindre l’amplitude relevée entre les points hauts et bas les plus éloignés du triangle. Après avoir relevé une sortie de triangle il est également judicieux d’anticiper un correctif en retour sur la précédente borne haute ou basse du triangle afin de planifier un potentiel « pullback/throwback » sur cette résistance devenue support ou sur ce support devenu résistance.
L’Epaule-Tête-Epaule (ETE) L’Epaule-Tête-Epaule est une figure chartiste très connue, elle est très souvent significative de retournement de tendance. Cette figure sera différente selon la configuration de la tendance, en cas de tendance haussière nous évoquerons l’’Epaule-Tête-Epaule « classique » (ETE) alors qu’au sein d’une tendance baissière nous parlerons d’Epaule-Tête-Epaule « inversée » (ETEI). Epaule-Tête-Epaule « classique » (ETE) :
Epaule-Tête-Epaule « inversée » (ETEI) :
L’ETE est une figure chartiste qui se forme la plupart du temps en fin de tendance, elle offre alors une forte probabilité d’inverser la tendance qui a précédé sa formation. Mise en garde Il reste néanmoins possible de trouver une ETE au sein d’un mouvement baissier comme il est également possible de constater une ETEI au sein d’un mouvement haussier. Ces cas sont véritablement très rares mais il est important de le savoir étant donné que la signification est tout autre. Dans ces deux cas la figure sera interprétée comme étant une figure continuation de tendance et non pas de retournement. L’ETE se compose de trois sommets successifs. Le deuxième sommet est appelé la « Tête » et il doit toujours être plus haut que les deux autres sommets correspondants aux « Epaules ». Les « Epaules » de la figure doivent dans l’idéal atteindre le même niveau cependant si la seconde épaule (celle de droite) est de hauteur inférieur à la première, la figure reste valide.
A contrario, si la seconde épaule a une amplitude supérieure à la première il est souhaitable de prendre ses précautions. En effet, admettons que nous relevions une ETE dans une configuration haussière, si la hauteur de l’épaule droite est égale ou moins importante que celle de l’épaule gauche cela signifie que les traders éprouvent des difficultés à poursuivre leurs achats au cours actuel et cela renforce donc la crédibilité de la figure.
Comment Trader une ETE ou une ETEI ? Dans le cas d’une ETE, les points bas atteints entre les sommets permettent de matérialiser un support horizontal nommé « Ligne de cou ». La cassure de cette « Ligne de cou » fera office d’alerte de vente, l’objectif est déterminé en reportant la hauteur de la tête à partir de la ligne de cou. Notons que les retours sur cassure et franchissement sont assez fréquents (Pullback pour l’ETE et Throwback pour l’ETEI). L’investisseur pourra en profiter pour renforcer sa position. Le délai de réalisation de l’objectif correspond généralement à la moitié de la durée de formation de la figure.
Le Double Top / Triple Top Le double top est une figure graphique de retournement de tendance qui intervient à la fin d’un mouvement haussier. Cette configuration graphique illustre une invalidation de la tendance haussière étant donné que le cours aligne désormais ses précédents points hauts au même niveau sur une zone de résistance. Psychologiquement cette figure montre que le biais s’inverse puisque les haussiers ne parviennent plus à poursuivre leurs achats au niveau du dernier sommet atteint. L’incapacité que rencontre le cours à franchir le dernier point haut traduit une faiblesse générale des acheteurs et cela indique un potentiel retournement baissier à venir.
Le Double Top est représenté par 2 sommets à peu près identiques en termes de durée et d’amplitude. Il est judicieux de noter que Le 2e sommet peut être légèrement moins haut que le premier. Cette nuance renforce la crédibilité de la figure étant donné que le deuxième sommet nous dévoile un indice supplémentaire à propos de la faiblesse des acheteurs au cours actuel. Le point bas atteint entre les « 2 tops » permet de représenter une zone de support nommée « Ligne de Cou ». La cassure de cette Ligne de Cou dévoilera la formation de cette figure et le « Pullback » sur cette Ligne de Cou confirmera le retournement de tendance. L’étude du volume sur la figure : Le volume diminue généralement sur l’ensemble de la figure. Les périodes de baisse sont souvent soutenues par un volume plus important que les périodes de hausse. Les sommets de la figure sont souvent représentés par des « pics de volume » et le 2e sommet est habituellement moins soutenu par les volumes que le 1er. La cassure de la Ligne de Cou est souvent accompagnée d’un volume important.
La variante : Le Triple Top
Le Triple Top est plus rare, cette figure est un dérivé du double top avec un sommet en plus. Son interprétation psychologique et graphique est exactement identique à celle du double-top. L’analyse des volumes est également similaire à celle du Double-Top.
Application en Trading & Représentation Graphique du Double-Top
Méthode : 1/ Attendre la cassure de la ligne de cou de la figure 2/ Anticiper un Pullback sur cette ligne de cou 3/ Se positionner à la vente après formation du Pullback 4/ Ajuster son stoploss au-dessus du dernier point haut 5/ Ajuster son takeprofit selon la méthode de « la balançoire » en comptabilisant l’écart en pips entre les sommets et la ligne de cou.
Le V-Top Le « V » top est une représentation graphique que l’on constate à terme d’un mouvement haussier sur un sommet. Cette configuration traduit une accélération de la tendance haussière amenant les investisseurs à finalement poursuivre des achats sur des niveaux qui ne sont plus justifiés. Les traders ont été pris par l’engouement de la hausse et « l’effet moutonnier » permet au marché d’atteindre des niveaux importants qu’il va s’empresser de corriger. La formation de cette figure résulte donc de la cupidité des intervenants qui se traduit par une frénésie acheteuse sur le marché. Les volumes sont généralement en forte hausse lors de cette configuration, il peut être judicieux de les surveiller pour confirmer la formation de cette figure. Représentation graphique :
Comment trader le V-Top ? La prise de position la plus prudente consiste à attendre la formation du « pullback » pour confirmer la figure. L’entrée en position se fait donc sur le rebond, le trader utilisera la méthode de la « balançoire » pour déterminer son objectif. Il faudra donc comptabiliser le nombre de pips entre la ligne de cou et le sommet pour ensuite positionner votre takeprofit en fonction de ce chiffre. Le stoploss peut être placé légèrement au-dessus de la ligne de cou, cette opportunité vous offrira souvent un ratio « risk/reward » intéressant.
Lecon 14 : Utiliser les moyennes mobiles pour confirmer les tendances et trouver des signaux Les moyennes mobiles sont également un des outils les plus répandus dans l’analyse technique. Concrètement, ce sont des courbes découlant de calculs de moyennes glissantes de cours. Par exemple, pour calculer une Moyenne Mobile 20 périodes, on calcule la moyenne pondérée des 20 derniers cours de clôture de chaque période, ce qui nous donne un cours. Pour calculer le cours suivant, on refait cette moyenne en intégrant le cours de clôture de la dernière bougie apparue (la 21 ème) et on exclue le cours de la C’est peut-être un peu flou pour les non matheux, mais intéressons-nous surtout à la pratique! Car il est évident que vous n’aurez jamais à calculer ces moyennes mobiles vous-même, tous les logiciels d’analyse et les plateformes de trading les proposent. Les moyennes mobiles ont trois grandes utilités : Elles permettent de confirmer les tendances, dans certains cas de prévoir les retournements (signaux), et de repérer des niveaux de support ou de résistance. Intéressons-nous d’abord aux moyennes mobiles comme outil de confirmation de tendance.
Un outil de confirmation de tendance Avec une moyenne mobile longue
Cette image présente un graphique horaire de l’ EUR/USD, auquel on a ajouté en bleu une moyenne mobile à 100 périodes (MM100). Les règles d’analyse sont très simples : Lorsque les cours évoluent en dessous de leur moyenne mobile et que la moyenne mobile est orientée à la baisse, la tendance baissière est confirmée. Lorsque les cours évoluent au-dessus de leur moyenne mobile et que la moyenne mobile est orientée à la hausse, la tendance haussière est confirmée. Lorsque les cours passent alternativement au-dessus et en dessous de leur moyenne mobile, il n’y a pas de tendance forte, et un retournement est à envisager. Il faudra donc être particulièrement vigilant dans ce cas. Avec deux moyennes mobiles (moyenne et courte) Un autre manière de confirmer les tendances est d’étudier les positions relatives de deux moyennes mobiles de périodes différentes, par exemple une MM20 (rouge) et une MM50 (verte), comme sur le graphique ci-dessous :
Règles d’interprétation Lorsque la moyenne mobile courte (ici la MM20 en rouge) est au-dessus de la moyenne mobile longue (ici la MM50 en vert), et que leur espacement s’accroit, la tendance haussière est confirmée. Lorsque la moyenne mobile longue (MM50 en vert) est au-dessus de la moyenne mobile courte (MM20 en rouge), et que leur espacement s’accroit, on est en présence d’une tendance baissière.
Un outil pour prévoir les retournements et obtenir des signaux de trading Il est utile de disposer d’un outil permettant de confirmer les tendances repérées, mais c’est encore mieux si cet outil permet également de prendre de réelles décisions d’investissement, en prévoyant les retournements, et donc en fournissant des signaux de trading. C’est ce que nous allons voir ici. En effet, l’étude des croisements de moyennes mobiles longues et courtes peut permettre de déceler des « signaux de trading », c’est-à-dire de repérer les moments où il faut acheter et les moments où il faut vendre. Règles d’interprétation Lorsque la moyenne mobile courte (ici la MM20 en rouge) passe au dessus de la moyenne mobile longue (ici MM50 en vert), il s’agit d’un signal d’achat. C’est-àdire qu’après un tel croisement, il est probable que les cours entament une phase haussière.
Lorsque la moyenne mobile longue (ici la MM50 en vert) passe au-dessus de la moyenne mobile courte (ici la MM20 en rouge), il s’agit d’un signal de vente. Il faudra donc se positionner à la vente après un tel croisement. On voit bien avec la pratique que ces signaux sont très efficaces. Ils ne permettent certes pas de se positionner au début de la tendance (c’est pourquoi on dit que les croisements de signaux de moyennes mobiles sont des signaux «retardés»), mais ils restent très pertinents. Une petite astuce pour valider la force du signal est de regarder l’angle de croisement des moyennes mobiles. Généralement, plus l’angle de croisement est important, plus le signal est valable.
Un outil pour identifier des niveaux de support et de résistance et des objectifs Les moyennes mobiles peuvent également être utilisées comme des supports et des résistances, ou plutôt comme des lignes de tendance. En effet, on constate que certaines moyennes mobiles jouent réellement avec précision ce rôle, et dans ce cas, leur utilisation en trading est similaire aux supports et aux résistances. Par ailleurs, les moyennes mobiles longues sont parfois difficiles à franchir, et on peut donc s’en servir pour positionner des objectifs : Si on est en position, et qu’une moyenne mobile longue se trouve sur le chemin, les cours auront de bonnes chances de rencontrer un « point de friction » au contact de la MM, qui peut donc servir d’objectif de sortie
Les moyennes mobiles : Des outils complets avec plusieurs applications Les moyennes mobiles sont donc des outils particulièrement complets, qui, bien utilisés, peuvent couvrir tous les aspects d’une opération de trading : Etude de tendance, prise de position et définition des objectifs. Nous vous invitons donc avec insistance à en faire usage ! Il est également important de noter que les « réglages » efficaces de moyennes mobiles varient d’une période à l’autre, et d’une paire de devises à une autre et la seule méthode efficace pour trouver ce qui fonctionne à un moment donné est le tâtonnement.
Leçon 15 : Les différents types d’indicateurs pour l’analyse technique du Forex Nous avons déjà fait la distinction entre l’analyse graphique (chartisme) et les indicateurs. Dans cette leçon, nous allons préciser cette classification en vous présentant les différents types d’indicateurs techniques que l’on peut utiliser dans le cadre du trading forex.
Les oscillateurs Il faut avant tout comprendre l’interprétation psychologique de ces indicateurs. Le principe de base des oscillateurs est de partir du principe qu’il existe un point équilibre à chaque instant et que lorsque les cours vont avoir tendance à trop s’en éloigner, ils vont avoir de forte chance de venir s’en rapprocher. On peut considérer que ce « point d’équilibre » est comme le centre de gravité du cours. L’oscillateur est un indicateur borné qui évolue entre deux seuils distincts. En effet, on peut y définir des zones dites de « surachats » et des zones dites de « surventes ». Lorsque le cours sera représenté dans la zone de sur-achat d’un oscillateur, c’est que selon l’indicateur, le cours est trop éloigné à la hausse de son point d’équilibre. On aura coutume à dire que généralement, les représentations en zone de survente vont inciter l’investisseur à se positionner à l’achat, et à contrario, lorsque l’indicateur représente le cours en zone de surachats, les traders vont être encouragés à se positionner à la vente. Exemple d’oscillateurs : CCI, RSI
Les indicateurs de suivi de tendance Ces indicateurs vont vous livrer des informations sur l’état de la tendance actuelle, vous allez pouvoir la déterminer mais vous allez également pouvoir évaluer la force du mouvement en cours. En toute logique, ils servent généralement à filtrer les bruits sur les cours afin d’en tirer un mouvement clair. Il est coutume de les jumeler eux même avec un autre filtre afin d’obtenir un signal d’entrée.
Le plus connu des indicateurs de suivi de tendance reste la moyenne mobile. Cet indicateur s’applique directement sur les cours et permet de tirer de nombreuses informations. Les moyennes mobiles peuvent vous servir à déterminer de potentiels points hauts et bas du cours, elles peuvent également aider à l’anticipation des essoufflements de tendance.
Les indicateurs de volatilité Ces indicateurs vont vous aider à anticiper des accélérations ou à tout simplement déterminer que le marché est trop « calme » pour pouvoir se positionner. Il est important de retenir une chose fondamentale : Ne pas trader, c’est également trader. L’idée est claire, sans volatilité vous pouvez passer sur un autre graphique, les signaux constatés sur d’autres indicateurs n’auront que très peu d’impact sur le cours étant donné que sans volatilité, le cours n’oscillera pas assez pour vous permettre de réaliser des profits. Exemple d’indicateur de volatilité : Les Bandes de Bollinger
Les indicateurs de volume Ces indicateurs vont vous permettre d’évaluer la force du mouvement en cours de par son volume de transactions. Plus on constate de volume lors d’une oscillation, plus le mouvement en cours sera « fort » et donc difficile à détourner.
Leçon 16 : L’indicateur RSI (Relative Strenght Index) Développé par J. Welles Wilder et introduit dans son livre «New Concept in Technical Trading Systems » en 1978, Le RSI est désormais l’un des indicateurs les plus utilisés sur les marchés financiers en général et le forex en particulier. Cet indicateur permet de mesurer la dynamique du marché en comparant les gains et les pertes sur une période définie. Le RSI est indicateur faisant partie de la famille des oscillateurs, avec une zone de surachat et une zone de survente. J. Welles Wilder recommande l’utilisation du RSI avec une période de 14 cependant la période 21 respecte bien plus les zones de sur-achat et de survente. Les périodes 9 et 5 sont également pertinentes à court terme. Les bornes du RSI Sur-achat : 70 Survente : 30 Zone de neutralité : 50
Méthodologie de prise de position avec le RSI 1/ Définir la tendance sur le timeframe 2/ Interpréter le RSI selon la tendance constaté sur le même timeframe Etant donné que nous allons nous fier à la tendance pour interpréter le RSI, il va alors exister 3 principales utilisations du RSI, comme il existe 3 types de tendances.
Utilisation du RSI en tendance haussière En configuration de tendance haussière saine selon la théorie de dow, nous nous intéressons soit à la sortie du RSI de sa zone de survente, soit à un rebond sur l’entrée de sa zone de survente ou encore au franchissement ou rebond sur sa zone de neutralité. Signaux d’achat dans le cas d’une tendance haussière *Sortie de zone de sur-achat *Rebond sur l’entrée en zone de sur-achat *Franchissement de sa zone de neutralité *Rebond haussier sur sa zone de neutralité
Utilisation du RSI en tendance baissière En configuration de tendance baissière saine selon la théorie de dow, nous nous intéressons soit à la sortie du RSI de sa zone de sur-achat, soit à un rebond sur l’entrée de sa zone de sur-achat ou encore à la cassure ou rebond sur sa zone de neutralité. Signaux de vente dans le cadre d’une tendance baissière *Sortie de zone de survente *Rebond sur l’entrée en zone de survente *Cassure de sa zone de neutralité *Rebond baissier sur sa zone de neutralité
Utilisation du RSI en tendance neutre En configuration de tendance « neutre », nous pouvons nous concentrer sur toutes les indications, l’idée est de retrouver des arguments acheteurs sur le RSI lorsque le cours est sur un support ou des arguments vendeurs sur le RSI lorsque le cours est sur une résistance. Signaux pour acheter et/ou vendre en cas de tendance neutre *L’ensemble des arguments précédents corrélé à un support ou une résistance
Nous verrons par la suite que les divergences vont venir complémenter et corréler ces utilisations pour nous donner davantage d’informations.
Leçon 17 : L’indicateur Stochastique Le stochastique est un indicateur des plus populaires de nos jours, il a fait son apparition sur les marchés financiers dans les années 50 par l’intermédiaire de Georges Lane et est très utilisé sur tout type de marché : actions, futures, CFD, forex etc. Le stochastique est donc composé de deux courbes et de deux bornes (80 et 20). La courbe rouge n’est qu’une simple moyenne mobile servant de courbe de signal, on l’appelle le %D. La courbe bleue représente le calcul essentiel de l’indicateur. On l’appelle le %K. Il va donc falloir s’intéresser à deux facteurs : *Les croisements entre les lignes %D et %R *Les passages en surachat et sur vente
Comment repérer des signaux de trading stochastiques? Signal acheteur : Lorsque la ligne %K passe au-dessus de la ligne %D DANS LA ZONE DE SURVENTE Signal vendeur : Lorsque la ligne %K passe en dessous de la ligne %D DANS LA ZONE DE SURACHAT
Exemples de signaux stochastiques
Leçon 18 : L’indicateur CCI (Commodity Channel Index) Le Commodity Channel Index est un indicateur technique de la famille des oscillateurs développé par Donald Lambert. À son origine, cet indicateur a été conçu pour identifier les retournements cycliques sur les matières premières cependant son utilisation a été étendue aux marchés action puis aux autres tels que le forex par la suite. Le CCI mesure la variation des cours autour de la moyenne des prix « typiques ». Cet indicateur estime que le cours évolue en cycle avec des hauts et des bas qui apparaissent à des intervalles réguliers. Donald Lambert recommande d’utiliser pour la période de calcul du CCI 1/3 de cycle complet. Plus la période du CCI sera courte, plus l’indicateur sera nerveux et volatil. Enfin, notons que le CCI se compose d’une courbe et de deux bornes (+100 et 100).
Les signaux de trading du CCI Comme pour la plupart des indicateurs à bornes, les principaux signaux de CCI vont concerner les surachats et les surventes. Signal d’achat : Lorsque le CCI casse sous la borne des -100, puis repasse audessus. Le signal acheteur est validé au moment où le CCI repasse au-dessus de la borne des -100. Signal de vente : Lorsque le CCI passe au-dessus de la borne des +100, puis repasse au-dessous. Le signal vendeur est validé au moment où le CCI repasse audessous de la borne des +100.
Exemples de signaux de CCI
Leçon 19 : L’indicateur MACD (Moving Average Convergence Divergence) Le MACD est un indicateur dont le calcul découle du principe des moyennes mobiles. Il est constitué de deux courbes qui se croisent périodiquement : La ligne de MACD et la ligne de signal. Ce sont donc ces croisements que nous allons étudier pour obtenir des signaux d’achat ou de vente.
Trouver les signaux de trading du MACD Signal de vente : Lorsque la ligne de MACD passe sous la ligne de signal. Signal d’achat : Lorsque la ligne de MACD passe au-dessus de la ligne de signal.
Exemples de signaux de trading de MACD
On remarque donc que certains signaux fonctionnent mieux que d’autres, mais que globalement, le MACD permet effectivement d’effectuer des opérations judicieuses. Plusieurs principes vous permettent d’ailleurs de faire le tri entre faux signaux et signaux que l’on peut suivre en toute confiance, un thème largement abordé dans notre formation professionnelle Université du Forex.
Leçon 20 : Trouver des signaux de divergence sur tous les indicateurs Les divergences sont des signaux de trading que l’on peut repérer sur la plupart des indicateurs. Une fois que vous savez repérer les divergences sur 1 indicateur, vous savez le faire pour tous les indicateurs. L’idée générale est de repérer des « différences de comportement » entre le graphique et son indicateur. Lorsque vous voyez que le cours aligne une succession de points hauts alignés à la hausse et que ces mêmes points hauts sont alignés à la baisse sur l’indicateur, il s’agit alors d’une divergence. L’interprétation de cette divergence varie en fonction de la tendance en cours. Il est donc essentiel de ne pas se tromper sur son analyse graphique pour correctement interpréter les divergences. Il existe 2 principales catégories de divergences, les divergences de continuation de tendance et les divergences d’essoufflement.
Les divergences de continuation de tendance
Divergence de continuation de tendance haussière
En tendance haussière, lorsque le cours marque des points bas de plus en plus haut et que l’oscillateur aligne ces mêmes points bas à la baisse : Signal d’achat (continuation de tendance)
Divergence de continuation de tendance baissière
En tendance baissière, lorsque le cours marque des points hauts de plus en plus bas et que l’oscillateur aligne ces mêmes points hauts à la hausse : Signal de vente (continuation de tendance)
Les divergences d’essoufflement de tendance Divergence d’essoufflement de tendance haussière
En tendance haussière, lorsque le cours marque des points hauts de plus en plus haut et que l’oscillateur aligne ces mêmes points hauts à la baisse : Signal d’essoufflement du mouvement haussier Divergence d’essoufflement de tendance baissière
En tendance baissière, lorsque le cours marque des points bas de plus en plus bas et que l’oscillateur aligne ces mêmes points bas à la hausse : Signal d’essoufflement du mouvement baissier Attention! Les divergences d’essoufflement de tendance ne sont pas des signaux d’achat ou de vente à contre tendance, ce ne sont que des signaux d’essoufflement devant servir à solder vos positions sur des niveaux d’indécision.
Leçon 21 : Identifier les seuils importants et choisir ses objectifs Il est certes très important de savoir étudier des tendances et obtenir des signaux de trading, mais il peut être également primordial de savoir positionner ses objectifs. Pour cela, il peut être très utile de pouvoir « baliser » vos graphiques avec des seuils potentiellement importants, qui sont autant de points de retournement ou de friction (pause) possibles. Identifier les niveaux importants est en effet le préalable indispensable au positionnement des objectifs, et c’est donc une compétence dont un trader digne de ce nom ne peut se passer. Il existe diverses techniques pour repérer les niveaux importants, et vous connaissez d’ailleurs déjà les deux premières : Les supports et les résistances et les moyennes mobiles. Comme nous l’avons vu, ces outils peuvent entre autres servir à définir des objectifs, mais nous allons résumer ici les principes déjà vus, que nous compléterons par deux outils également très utiles pour repérer les seuils importants : Les retracements de Fibonacci et les points pivots.
Les supports et les résistances Puisque les supports et les résistances ont tendance à arrêter ou ralentir des mouvements, ils peuvent selon toute logique être de bons outils pour positionner ses objectifs. -Si on suit une position acheteuse et qu’une résistance se trouve sur notre chemin, il peut être judicieux de placer sa limite (son objectif) juste avant la résistance. -A l’inverse, si on suit une position vendeuse et qu’un support se trouve en ligne de mire, on pourra placer l’objectif juste avant ce support, pour éviter d’entamer les gains en cas de rebond depuis le support.
Les moyennes mobiles Tout comme les supports et les résistances, les moyennes mobiles peuvent constituer des « points de friction », et peuvent donc par conséquent être aussi utilisées pour positionner des objectifs.
-Lorsque l’on suit une position et qu’une moyenne mobile importante se trouve sur notre chemin, il peut être judicieux de placer sa limite (son objectif) juste avant la moyenne mobile.
Les retracements de Fibonacci Les retracements de Fibonacci découlent de la suite de Fibonacci, célèbre suite numérique élaborée par un mathématicien italien du 13 ème siècle. Souvent appliquée dans les sciences et notamment dans la biologie, des techniques de trading se basant sur cette suite ont également été élaborées. Peu importe les sous-jacent mathématiques de cette méthode, l’important est que beaucoup de traders l’utilisent, et que les niveaux qu’elle permet de repérer seront par conséquent significatifs pour beaucoup de monde. Concrètement, il s’agit de « découper » une tendance terminée, afin d’en déduire des niveaux importants pour la tendance qui suit la tendance terminée. Dans la pratique, vous n’avez presque rien à faire, si ce n’est glisser votre souris du point le plus haut au point le plus bas si vous retracez une tendance baissière, et du bas vers le haut si vous retracez une tendance haussière.
Comme on peut le constater sur cet exemple, les niveaux de Fibonnacci correspondent souvent à des points de retournement, et servent parfois de supports ou de résistances. Cela ne fonctionne pas à tous les coups, ni avec une extrême
précision mais on pourra confirmer les niveaux repérés avec les supports ou résistances, ou avec les points pivots, technique que nous allons étudier ci-dessous.
Les points pivots La technique des points pivots permet de repérer 9 niveaux importants (1 point pivot, et 4 supports et 4 résistances) automatiquement calculés par les plateformes de trading. Encore une fois, nous ferons l’impasse sur le calcul, qui n’a aucun intérêt, pour se concentrer sur l’utilisation en trading. Parmi les 9 niveaux calculés, le plus important est le Point Pivot (celui du milieu). La règle d’utilisation est très simple : Globalement, si les cours évoluent au-dessus du point pivot, on considérera que la tendance est positive. A l’inverse, si les cours évoluent au-dessous du point pivot, on analysera la tendance comme baissière. Si on mise sur une baisse, on pourra donc se servir des niveaux inférieurs au point pivot central comme objectifs. A l’inverse, dans le cadre d’une opération d’achat, on pourra viser les niveaux supérieurs au point pivot central comme objectifs.
Les derniers pics et creux majeurs Les derniers pics et creux majeurs sont également à considérer comme des seuils importants. Il peut s’agir des derniers pics et creux d’une tendance, des bornes d’un canal (seuils graphiques), ou des cours maximum atteints sur une période donnée (seuils numéraires), par exemple : *Plus haut / Plus bas sur 52 semaines (1 an) *Plus haut / Plus bas annuels, mensuels, hebdomadaires, journaliers
Les seuils psychologiques Les seuils psychologiques sont les seuils importants et potentiels objectifs les plus faciles à repérer. Il s’agit essentiellement des seuils ronds, et à ce niveau, il y a une règle immuable : Plus il y a de « zéros », plus le seuil est psychologique ! Plus il y a de « zéros », mieux c’est ! Le seuil rond par excellence est donc la parité, que une devise a une valeur également à la devise face à laquelle elle est cotée, c’est à dire que le cours est égal à 1,0000.
En dehors des parités, il y a les seuils psychologiques à « trois zéros », 0,8000, 0,9000, 1,2000, 1,3000, 1,4000 sont quelques exemples. Comme vous l’aurez compris, on retrouve donc ces seuils psychologiques majeurs tous les 1000 pips. Il y a ensuite les seuils psychologique à « deux zéros », tous les 100 pips donc, et on peut descendre plus bas, avec les cours terminant à 20, 50 et 80, qui sont également souvent des seuils psychologiques utiles à court terme
Méthode de positionnement des objectifs Vous avez donc à votre disposition différents outils pour repérer des seuils importants grâce à diverses techniques et principes. Comme souvent dans le trading forex, la suite du travail consiste donc à trouver des confirmations. En effet, si plusieurs techniques différentes pointent vers le même seuil important (ou à peu près), l’importance de ce seuil en sera renforcée. L’idéal est donc de prendre le temps de repérer TOUS les seuils importants sur vos graphiques, pour au final ne garder que les plus confirmés. Et pour positionner vos objectifs, il suffira ensuite de de « piocher » votre stop et votre limite parmi les seuils importants de vos graphiques, en prenant garde de tenir compte des notions de gestion du risque !
Leçon 22 : Introduction à la Gestion du Risque sur le forex Nous attaquons ici la première leçon de ce que nous appelons « le travail du trader », c’est à dire tout ce qui ne concerne pas à proprement parler l’analyse… Si vous vous demandez ce que le trading peut bien demander comme compétence à part l’analyse, vous êtes donc au bon endroit.
Qu’est-ce que la gestion du risque ? La gestion du risque, également appelée money management, désigne un ensemble de règles et de principes qui vous permettront de maximiser l’efficacité de vos opérations, et d’éviter de prendre trop de risques, ou tout du moins des risques non maitrisés. Pour certaines personnes, ces principes sembleront évidents. Cependant, il faut garder en tête que lorsqu’on investit réellement son argent, on ne réfléchit plus aussi lucidement. On est gagné par le stress, la peur, et l’espoir, ce qui peut parfois « polluer » notre capacité à prendre des décisions rationnelles et efficaces. C’est donc là que la que la gestion du risque intervient. En effet, en se fixant à l’avance des règles strictes, on parvient à s’affranchir des difficultés causées par les émotions telles que la peur ou l’espoir, deux de vos plus grands ennemis lorsqu’il s’agit de trader sur le Forex. La gestion du risque étant un concept quelque peu fourre-tout, nous allons vous inculquer ici les notions les plus indispensables, celles dont vous aurez directement besoin au début de votre carrière de trader
La gestion de votre capital Première règle : ne pas utiliser une part trop importante de votre capital Ici, la notion de marge disponible est primordiale. Pour rappel, la marge disponible est le montant sur lequel vous pouvez intervenir, en tenant compte de l’effet de levier. Par exemple, si vous avez effectué un dépôt de 1000 dollars sur votre compte et que vous utilisez un effet de levier de 100, votre marge disponible est de 100 000 dollars. Cependant, il ne faut jamais utiliser une part trop importante de votre marge disponible, il faut se méfier de l’effet de levier autorisé.
Par exemple, dans le cas précédent, si vous prenez une grosse position au regard de votre capital, par exemple sur 50000 unités, chaque variation de 1 pip représentera 5 dollars. Ainsi, avec une évolution de 100 pips dans le sens inverse de votre prise de position, vous perdez déjà 500 dollars, soit la moitié de votre capital. Et une fois arrivé à 200 pips perdus, votre capital s’est envolé, et vous subissez ce qu’on appelle un « appel de marge », ce qui signifie que le broker coupe automatiquement votre position et que votre compte est à zéro… Il n’y a pas de règles précises pour savoir quelle proportion de sa marge disponible on doit utiliser, mais dans le cas présent (dépôt de 1000 dollars, effet de levier de 100), il semble judicieux de se limiter à des positions de 10000 unités, où la valeur du pip est de 1 dollar sur EUR/USD. En utilisant prudemment votre capital, vous serez ainsi capable de faire face en cas d’une évolution passagère inverse à votre position. Vous pourrez ainsi tenir la position le temps que la tendance vous redevienne favorable (si vous avez de bonnes raisons de penser que votre prise de position est toujours judicieuse et que vous avez simplement fait une erreur de timing). Pour conclure, il ne faut donc pas être trop gourmand. Certes, plus la prise de position est grosse, plus les gains sont rapides et élevés, mais il ne faut pas oublier que cela marche également avec les pertes ! Encaissez patiemment des gains sur des positions raisonnables, faites grossir votre capital, puis ensuite augmentez la taille de vos positions, c’est le meilleur chemin à suivre pour être sur de durer dans le trading.
La gestion du risque des positions avec les stops et les limites Nous avons précédemment appris à gérer notre capital, apprenons désormais à gérer nos positions. Dans ce domaine, les notions de Stops et de Limites sont primordiales. Commençons par les définitions : Stop : On appelle stop la limite de perte latente maximale qu’on se fixe. C’est le seuil à partir duquel nous considérons que nous avons eu tort dans notre prise de position, et que notre analyse est fausse. C’est à dire que nous coupons nos positions dès que le stop est atteint. Par exemple, vous achetez de l’EUR/USD à 1,3060 : Si votre stop est à 10 pips, vous le fixerez donc à 1,3050, et couperez votre position à ce cours.
Limite : Une limite est l’opposé d’un stop. C’est donc l’objectif de gain que l’on se fixe. C’est le seuil à partir duquel nous considérons qu’il est plus sage d’encaisser ses gains que de tenir la position. Concrètement, avec une limite à 10 pips, si vous achetez de l’EUR/USD à 1,3060, vous vendrez à 1,3070. Les stops et les limites peuvent être définis « oralement » ou automatiquement, ce que nous recommandons. Vous pouvez en effet passer automatiquement les ordres des stops et limites sur vos plateformes, pour que les positions soient automatiquement fermées si elles ont atteint le stop ou la limite.
L’utilité des stops et des limites L’intérêt est évident dans le cas des stops : Éviter de se laisser prendre au jeu du « c’est bon, ça va remonter », car en agissant ainsi, vous trainerez longtemps des positions perdantes, qui entamerons votre marge et donc votre capacité d’investissement. Notre avis est que si les cours partent dans le mauvais sens, mieux vaut l’accepter et passer à autre chose. Les choses bougent très vite sur le Forex, et il vaut mieux accepter d’avoir eu tort que d’attendre que les cours remontent et de laisser passer des opportunités. Pour les limites, il s’agira d’éviter d’être « trop gourmand » en attendant trop longtemps avant de prendre ses gains sur une position gagnante. Beaucoup de traders agissant ainsi ont été surpris par la vitesse à laquelle les cours redescendent après un pic… Un vieil adage boursier dit que les arbres ne montent jamais jusqu’au ciel, et il vaut mieux prendre ses bénéfices trop tôt que d’attendre trop et de faire face à un retournement brutal qui anéantira vos gains. Nous vous conseillons vivement de placer vos ordres stops et limites à déclenchement automatique juste après votre prise de position, et de ne plus y toucher. Une fois la position prise, on n’est plus aussi lucide, et on peut être tenté de ne pas respecter les règles que l’on s’est fixé, ce qui est généralement une mauvaise idée. Par ailleurs, avec des stops et des limites automatiques, vous n’aurez pas à surveiller la position de près, ce qui est plus confortable.
Comment choisir les stops et les limites ? Premièrement, il faut savoir que plus on investit à court terme, plus nos stops et limites devront être serrés. Ensuite, tout dépend de votre stratégie, tout dépend des risques que vous voulez prendre… Cependant, il faudra veiller à ce que vos limites soient toujours plus larges que vos stops. Il faut que vos positions gagnantes vous rapportent plus que ce que vous font perdre vos positions perdantes. Mais ce principe seul ne suffit pas à bien positionner ses stops et ses limites. En effet, la gestion du risque intervient dans le choix des niveaux sur lesquels on positionnera ses stops et ses limites, mais l’analyse intervient également. Conclusion Pour conclure, la gestion du risque vise à vous aider à pallier aux erreurs psychologiques, aux erreurs que peuvent vous amener à faire vos émotions. Mais pour cela, il est également indispensable de bien se connaître, de bien connaître les biais psychologiques auxquels sont souvent soumis les traders : C’est l’objet de la leçon suivante.
Leçon 23 : Quelle unité de temps choisir? Commet trader avec plusieurs unités de temps? Une question que l’on est immanquablement appelé à se poser lorsque l’on débute le trading forex est : Sur quel unité de temps trader? Comme nous l’avons vu précédemment, il existe plusieurs “unités de temps” : Un graphique d’unité de temps 5 minutes sera composé de bougies représentant des périodes de 5 minutes, et un graphique journalier sera composé de bougies représentant chacune une journée de variation.
Ni trop, ni trop peu… Quelles unités de temps de préférence pour les débutants? En tant que débutant, il est souvent tentant de foncer vers les unités de temps les plus courtes, 1 minutes et 5 minutes, parce qu’on y a l’impression que “cela bouge beaucoup” et que l’on peut gagner de l’argent rapidement. Cependant, c’est une erreur de se diriger vers les unités de temps les plus courtes en tant que débutant. En effet, plus l’unité de temps est courte, et plus les signaux à analyser sont nombreux et rapides, et il convient d’avoir une certaine expérience pour pouvoir faire le tri à temps et décider d’une position en toute connaissance de cause! A l’inverse, les unités de temps trop longues ne sont pas non plus adaptées aux débutants, car les signaux et les opportunités y sont moins fréquentes, et ce n’est pas avec 1 Trade par semaine que l’on acquiert efficacement de l’expérience! Selon nous, les débutants devraient au début se concentrer sur les unités de temps 15 minutes et 1h.
Ensuite, avec l’expérience, tout est question de préférences Une fois une certaine expérience acquise, on peut s’exercer sur les unités de temps les plus courtes comme les plus longues, et vos préférences naturelles vous orienteront sans doute davantage vers un côté qu’un autre.
Quelles sont les principales échelles de temps utilisées par les traders forex? Toutes les échelles de temps ne sont pas égales au niveau de leur popularité, et il existe des unités de temps plus communes que d’autres, auxquelles il sera préférable de se conformer : Graphique 1 minutes Graphique 5 minutes Graphique 15 minutes Graphique 1 heure Graphique 4 heures Graphique 1 journée
Comment trader en utilisant plusieurs unités de temps? Bien que vous deviez choisir votre “unité de temps favorite”, ce n’est pas le seul graphique que vous aurez à utiliser dans le cadre de votre trading. En effet, il est possible, et même conseillé de se reposer sur plusieurs unités de temps pour la même décision de trading. L’idée est d’utiliser une “unité de temps de positionnement” (la plus courte des 2), et une “unité de temps de définition de la tendance” (la plus longue des deux). L’unité de temps de positionnement L’unité de temps de positionnement, la plus courte des 2 à utiliser, servira à se positionner précisément sur le marché. C’est sur cette unité de temps que l’on poussera plus en avant l’étude des signaux des indicateurs techniques et des prix, avec de trouver l’exact bon moment auquel se positionner. L’unité de temps de définition de la tendance L’unité de temps de définition de la tendance permet de “prendre du recul”, afin de vérifier que est le sens de la tendance générale, ou à quel moment on se trouve dans une tendance (accélération? Correction intermédiaire?). Bien sûr, dans l’idéal, vos deux graphiques “vous disent la même chose”. Quels sont les “couples” d’unités de temps à choisir? Il faudra tout d’abord choisir deux unités de temps assez éloignés pour que les deux graphiques ne “racontent pas la même histoire”. Il faut en effet pouvoir prendre un certain recul pour répondre à la question suivante : Dans quel mouvement de plus grande ampleur se situe le mouvement que le vois actuellement sur mon graphique de positionnement?
Nous vous recommandons donc les couples suivants : 1 minute et 15 minutes 5 minutes et 15 minutes 5 minutes et 1 heure 15 minutes et 1 heure 15 minutes et 4 heures 1 heure et 4 heures 1 heure et journalier 4 heures et journalier
Utiliser plus de 2 unités de temps? Certains conseillent de trader avec 3 unités de temps, et bien que nous pensons que 2 suffisent, il est possible que vous vous sentiez plus à l’aise en utilisant 3 unités de temps dans vos décisions de de trader. Cependant, il s’agit d’une limite à ne pas dépasser. En effet, multiplier les unités de temps ouvre la boite de Pandore, en vous incitant en cas de position malheureuse à rechercher une unité de temps qui justifiera le maintien de votre position. Par ailleurs, si il ne faut pas utiliser des unités de temps trop proches, il ne faut pas non plus utiliser des unités de temps trop éloignées. En effet, quel intérêt de consulter le graphique journalier pour une décision de trading prise à très court terme sur un graphique 1 minute? Or, multiplier les unités de temps vous conduira forcément à utiliser des unités de temps très éloignées, si vous vous cantonnez aux unités de temps les plus utilisées présentées plus haut, comme nous le conseillons.
Quel nombre de bougies afficher sur les graphiques? Il est utile de connaître les principales unités de temps à utiliser, mais il y a un autre paramètre fondamental dans l’affichage des graphiques que vous allez utiliser pour prendre vos décisions de trading : Quel nombre de bougies afficher sur le graphique? En effet, ici aussi la règle du “ni trop ni trop peu” s’applique : Trop de bougies polluera l’analyse, avec des données anciennes et inutiles, tandis que trop peu de bougies ne permettront pas d’avoir assez d’informations pour prendre une décision de trading correct.
Pour savoir quoi faire, il faut tout d’abord savoir que chaque unité de temps à une “mémoire” différente : Plus l’unité de temps est longue, plus les observations que l’on peut y faire sont valables longtemps, ce qui est logique. Et le meilleur moyen d’évaluer la “mémoire” d’une unité de temps est de s’intéresser aux supports et aux résistances majeurs : Sur les graphiques journaliers, des supports et résistances peuvent rester valables des mois, tandis que sur un graphique 5 minute, il pourra n’être valable qu’une demi-journée. Quelle est la mémoire des différentes unités de temps? Vous retrouverez ci-dessous la durée de la “mémoire” des unités de temps, selon nos observations : Graphique journalier : 1 an Graphique horaire : 2 à 3 semaines Graphique 15 minutes : 3 à 5 jours Graphique 5 minutes et 1 minute : 24 heures maximum
Leçon 24: Introduction à l’analyse fondamentale du forex L’essentiel de cette formation s’est pour l’instant concentré sur l’analyse technique et graphique. Il existe cependant une toute autre approche dans l’analyse du Forex : L’analyse fondamentale. Et même si cette facette de l’analyse est bien moins facilement applicable au trading, il convient toutefois d’avoir des bases. Concrètement, l’analyse fondamentale s’attache à étudier les fondamentaux économiques du forex, c’est à dire la situation économique des différents pays de la planète. Pour cela, on se base sur plusieurs facteurs : Essentiellement les taux d’intérêt des banques centrales, et les statistiques économiques. Théoriquement, si une économie se porte bien, les investisseurs devraient être incités à investir sur sa devise, ce qui fait augmenter son cours.
Influence des taux des banques centrales (les taux directeurs) Les taux d’intérêt des banques centrales sont les fondements de l’économie mondiale. Ce sont en effet sur le taux des banques centrales qu’on se base pour calculer le taux des emprunts des particuliers et des entreprises, ce qui a une grande influence sur l’économie. Les taux d’intérêt ont deux influences inverses sur le forex : L’une à court terme, l’autre à long terme Influence à long terme Si les taux d’intérêt sont bas, le crédit est peu cher. Les entreprises sont donc incitées à investir, et les ménages sont incités à dépenser, d’autant plus que si les taux sont bas, épargner devient moins intéressant. Cette situation est généralement génératrice de croissance, et c’est pour cela que les banques centrales baissent leurs taux pendant les crises. Si les taux d’intérêt sont élevés, le crédit est plus cher et moins accessible. Il est donc moins rentable d’investir pour les entreprises, et la consommation des
ménages est bridée. Par ailleurs, la forte rémunération de l’épargne les incitent alors à l’épargne plutôt qu’à la dépense. Cette situation a en général tendance à brider la croissance et la hausse des prix. C’est donc pour cela que les banques centrales augmentent leurs taux face aux risques d’inflation. Les taux d’intérêt ont donc une influence sur les économies, et donc sur le forex. Influence à court terme Mais les taux d’intérêt ont également une influence plus directe sur le forex. En effet, lorsque le taux d’une banque centrale est élevé, sa devise devient plus attractive puisque les dépôts dans cette devise sont mieux rémunérés. A l’inverse, des taux bas entrainent une rémunération basse des dépôt, et fait que détenir la devise est moins intéressant. Dans ce contexte, une baisse des taux de la BCE par exemple aura un impact baissier sur l’EUR/USD au moment de l’annonce, de même pour une hausse du taux de la Fed. A l’inverse, une hausse des taux de la BCE aura un impact de court terme haussier sur l’EUR/USD, de même qu’une baisse des taux de la Fed. Il faut également noter que dans la mesure où les devises sont cotées par paires, il faut s’intéresser au différentiel de taux entre les deux devises, celle bénéficiant du meilleur taux ayant un avantage comparatif. Des taux plus élevés aux Etats-Unis qu’en Europe devraient donc avoir une influence négative sur la paire EUR/USD, tandis que des taux européens plus élevés profiteraient à l’Euro et donc entraineraient une hausse de la paire EUR/USD. Les taux d’intérêt sont donc les piliers économiques du forex, les bases de l’économie mondiale. Cependant, les taux ne sont pas modifiés souvent, et les opérateurs se reposent donc également sur d’autres données pour analyser et prévoir l’évolution des devises. C’est ce que nous allons voir ci-dessous.
Influence des statistiques économiques De très nombreuses statistiques économiques sont publiées tous les jours : Taux de chômage, PIB, indices manufacturiers, commandes à l’industrie, moral des consommateurs, , etc…
Il s’agit donc de mesurer tous les facteurs ayant une influence sur l’économie. Normalement, si une statistique est satisfaisante, elle devrait profiter à la devise correspondante. Il faut également noter que certaines statistiques sont plus influentes que d’autres. Par exemple, les statistiques hebdomadaires sont moins importantes que les statistiques mensuelles qui elles-mêmes sont moins importantes que les statistiques trimestrielles. Pour savoir si une statistique est influente ou pas, n’oubliez pas de consulter notre calendrier économique forex. Nous attirons également votre attention sur le fait que les publications de statistiques sont souvent l’occasion de mouvements violents. Il faudra donc rester prudent face à ces chiffres. La notion de consensus La notion de consensus est primordiale lorsque l’on tente de prévoir l’influence d’une statistique sur une devise. En effet, plusieurs agences effectuent des sondages avant les publications de statistiques, pour savoir ce que les économistes et les traders anticipent. Ainsi, une statistique très mauvaise ou très bonne n’aura que peu d’influence si le consensus l’avait anticipé. A l’inverse, une statistique qui peut paraître satisfaisante pourra avoir un impact négatif si le marché avait espéré encore mieux!
Comment prendre en compte l’analyse fondamentale en tant que trader forex débutant? On comprend donc rapidement qu’il peut être difficile de se baser sur l’analyse fondamentale pour prendre des décisions de trading de court terme… Cependant, quelques conseils sont à déduire de ces notions. Ce qu’il faut retenir absolument : Les statistiques et les taux d’intérêt peuvent être très influents sur le forex. Il convient donc de rester prudent lors de leur publication. Deux solutions
Soit soigneusement évité de prendre position avant une publication de statistique, ce qui est selon nous plus sage! Soit tenter de profiter de l’influence de la statistique, ce qui est selon nous très risqué!
Leçon 25 : Scalping, Day Trading, ou Swing Trading? Il existe différentes manières d’aborder le trading, notamment en fonction des différents horizons de temps. Par ailleurs, le temps que vous souhaiterez accorder au trading conditionnera en grande partie le type de trader que vous représenterez.
Le scalping Le scalping consiste à spéculer sur de petites variations des cours des devises, généralement de 3 à 10 pips, parfois 20 ou 30 quand la volatilité est très forte. Les « scalpeurs » ne prennent pas en compte l’analyse fondamentale, mais peuvent prendre des positions consécutives à des réactions violentes des devises face à des publications de statistiques ou à des déclarations influentes. La stratégie du scalpeur se base donc essentiellement sur l’analyse technique du forex, généralement sur des graphiques de 1 à 5 minutes. Le nombre d’ordres passés dans la journée est très élevé, et l’effet de levier important, pour que les objectifs réduits en terme de pips débouchent sur des gains en capital importants. Le scalping est considéré comme le type de trading le plus risqué sur le marché des devises, et demande beaucoup de réactivité et d’attention pour couper les pertes rapidement, et est par conséquent plutôt réservé aux traders expérimentés. Le suivi intense et de chaque instant que demande le scalping nécessite d’avoir les yeux rivés sur l’écran tout au long des prises de position, ce qui peu se révéler très stressant. Toutefois, cette technique peut être adaptée à ceux qui veulent trader quelques heures par jour, et terminer leur séance de trading sans positions ouvertes. Résumé Graphiques à utiliser : 1M, 5M, 15M Nombre de positions : de 10 à 50 par jour Objectifs de gains : de 3 à 20 pips
Le Day trading Le Day trading consiste à conserver ses positions de 15 minutes à 1 journée, parfois 2 jours. Les Day traders se basent eux aussi essentiellement sur l’analyse
technique, mais prennent en compte l’analyse fondamentale et l’actualité dans leurs décisions. Les days traders étudient des graphiques de 15M à 4H, et leurs objectifs de gains tournent autour de 50 pips en général. Les days traders sont moins obligés de suivre intensément leurs positions que les scalpeurs, et utilisent généralement des stops et des limites, ce qui leur permet de passer leurs ordres, puis de passer à autre chose, en laissant la sortie de positions être dictée par les stops et les limites. C’est le type de trading le plus répandu parmi les traders indépendants, et c’est le type de trading par lequel devraient commencer les débutants. Résumé Graphiques a utiliser : 15M, 1H, 4H Nombre de position : 3 à 5 par jour Objectifs de gains : de 50 à 100 pips
Le Swing Trading Dans le trading de position, on cherche à conserver les positions de plusieurs jours à quelques semaines. Si l’analyse technique intervient comme toujours dans le processus de décision, le trader de position accorde une grande importance à l’analyse fondamentale, à l’actualité et à la psychologie de marché, ainsi qu’à « l’ambiance du moment ». Les graphiques étudiés sont généralement des graphiques journaliers, bien que des graphiques horaires puissent être utilisés pour parfaire les entrées en position, et les graphiques hebdomadaires pour prendre du recul sur la tendance de fond. Les objectifs de gains sont ici très élevés, et se comptent en centaines de pips. Ce type de trading est à déconseiller aux débutants. Tout d’abord, il peut être difficile de bien appréhender le contexte fondamental et la psychologie des investisseurs quand on n’a pas d’expérience. Ensuite, le peu de positions qu’implique ce type de trading induit une acquisition de l’expérience plus lente (moins on prend de positions, moins on acquiert d’expérience, c’est mathématique). Résumé Graphiques étudiés : 1H, 1D, 1W Nombre de positions : 1 à 10 par mois Objectifs de gains : de 100 à 1000 pips
Pour conclure, on notera que le premier contact d’un débutant avec le trading devrait se faire via le day trading. Le scalping, bien que risqué et nécessitant une grande résistance au stress, peu également convenir aux débutants si toutefois les positions prises restent modestes. En effet, le premier but du débutant est d’acquérir de l’expérience, et plus on passe d’ordres, plus vite on acquiert de l’expérience. Par ailleurs, le suivi constant des positions qu’implique le scalping permet de s’imprégner des réactions de marché, ce qui aide également grandement à l’acquisition de l’expérience. Enfin, le trading de position, qui demande peu de temps pour des gains élevés, semble peu adapté au forex. En effet, le marché des devises est un marché sur lequel tout évolue très vite, et penser pouvoir conserver des positions plusieurs semaines demande de s’appuyer sur une dose d’incertitude considérable. Il n’est par ailleurs pas indispensable de « choisir son camp », vous pouvez très bien avoir en même temps des positions de day trading, et « scalper » le marché de temps en temps, tout en prenant un « pari » sur le long terme avec le trading de position.
Leçon 26 : Construire une méthode de trading forex On entend souvent parler de « méthodes de trading ». Certains en vendent même! Mais sous cette expression qui peut impressionner les novices se cache en réalité quelque chose de très simple. Nous avons étudié tout au long de la formation différentes techniques d’analyse. Cependant, nous avons étudié ces techniques isolément, sans les inscrire dans un ordre précis ou une démarche logique. Les méthodes de trading visent donc à mettre de l’ordre dans tout ceci. Pour faire simple, l’idée est de se construire un plan d’action, un tutoriel pas à pas pour effectuer une opération de trading. Vous devrez donc choisir quoi faire et dans quel ordre, depuis l’ouverture de votre graphique à la clôture de la position. Nous allons donc vous présenter ci-dessous une méthode de trading basique, mais tout à fait applicable, que vous pourrez modifier et adapter à vos besoins.
Exemple de méthode de trading Etape 1 : Choisir ses graphiques pour du trading à très court terme, nous prendrons 2 graphiques. Le graphique en 5 minutes (chaque bougie représente 5 minutes) pour le prise de position, et le graphique 15 minutes (voire 1 heure) pour définir la tendance générale. Etape 2 : Etudier les sommets et les creux sur le graphique le plus long. A cette étape, il convient de pointer les pics et les creux sur votre graphique. Comme nous l’avons vu, les pics et les creux interviendront en effet lors du traçage de toutes les figures graphiques. Par ailleurs, l’étude des pics et des creux peut à elle seule donner une bonne idée du sens et de la qualité de la tendance en cours. Etape 3 : Repérer les figures graphiques sur le graphique le plus long. Il s’agira ici d’approfondir les observations que l’on a pu effectuer à l’étape précédente. On se servira donc des pics et des creux pour identifier des supports, des résistances, des lignes de tendance, des canaux ou des figures particulières. Etape 4 : Confirmer la tendance avec des moyennes mobiles sur le graphique le plus long Il s’agira ici de confirmer les observations de l’étape 3 grâce à l’étude des
moyennes mobiles. A la fin de cette étape, nous avons donc définit la tendance générale, et savons donc dans quel sens il est préférable de se positionner. Etape 5 : Etudier les pics et les creux sur le graphique le plus court. Maintenant que nous avons définit la tendance générale, il convient de regarder plus précisément à quel moment il faut prendre position. Dans un premier temps, on reprendra donc le travail effectué en étape 2 sur le graphique le plus court. Etape 6 : Identifier les figures graphiques sur le graph le plus court Comme à l’étape 3, on identifiera ici des figures graphiques grâce aux plus hauts et au plus bas pointés précédemment. A ce stade, on pourra donc commencer à trouver des signaux de trading graphiques (chartistes). Pour les plus prudents, on ne tiendra compte que des signaux allant dans le sens de la tendance générale repérée sur le graphique le plus long. Etape 7 : Etudier les indicateurs sur le graphique le plus court. A cette étape, on relèvera les signaux que peuvent-nous fournir les indicateurs, de préférence en les confirmant entre eux. A la fin de cette étape, nous pouvons donc comparer les signaux graphiques et les signaux techniques, ce qui nous permettra de confirmer une nouvelle fois la prise de position. Ici aussi les plus prudents ne tiendront compte que des signaux allant dans le sens de la tendance générale repérée sur le graphique le plus long. Etape 8 : Choisir son stop et sa limite. A ce stade, la prise de position est décidée, et il convient donc de positionner ses stops et ses limites. Pour cela, on tiendra compte des principes vu au cours de la leçon sur la gestion du risque, et on s’aidera également des niveaux importants que l’on pourra repérer avec les supports, les résistances, les points pivots et les retracements de Fibonacci.
L’utilité des méthodes de trading En définissant à l’avance ce que vous allez étudier, ce que vous allez prendre en compte, vous arriverez à extraire une grande partie des erreurs émotionnelles. Vous « rationaliserez » ainsi le trading, en évitant de laisser une quelconque place au flou, ou à des choix qui ne reposeraient pas sur un raisonnement logique ou analytique. Mais suivre une méthode de trading n’est qu’une partie du travail du trader. Il faut en effet également savoir évaluer cette méthode, suivre ses résultats, et savoir comment la modifier pour la rendre plus efficace. Par ailleurs, la méthode présentée ici n’est qu’un exemple, et demande à être largement précisée.
Leçon 27 : Tenir un journal de trading pour améliorer sa stratégie de trading On le répète souvent, tenir un journal de trading est un exercice indispensable pour tout trader, débutant ou expérimenté. Tenir un journal permet en effet de repérer ses forces et ses faiblesses, et surtout, d’évaluer scientifiquement la validité de votre stratégie de trading, pour pouvoir la modifier et l’améliorer.
Comment construire un journal de trading en pratique ? Dans le mesure où les journaux de trading servent à évaluer et améliorer les stratégies de trading, le premier prérequis est d’avoir établi une stratégie précise, et de scrupuleusement s’y tenir. Vous devez avoir définit les signaux et facteurs qui régissent vos ouvertures et fermetures de positions. Généralement, on peut considérer qu’une stratégie de trading comporte 3 volets : Les signaux d’entrée en position, les éléments de choix des stops et limites (gestion du risque) et les signaux d’invalidation. Une fois la stratégie de trading définie, il faut ensuite l’appliquer scrupuleusement à chaque opération, et en tenir l’historique dans le journal de trading, qui se présente le plus fréquemment sous la forme d’un tableur regroupant le plus d’informations possibles pour chaque opération : Date/heure d’entrée et de sortie, sens, devise, signaux d’entrée, signaux de sortie, etc.
Comment tirer des informations utiles de votre journal de trading ? Le but premier d’un journal de trading est de repérer des « schémas », gagnants ou perdants. En d’autres termes, des situations dans lesquelles vous gagnez la majorité des trades, et des situations dans lesquelles la majorité se révèlent perdants. Les conclusions que l’on peut tirer de ces observations peuvent être très simples Par exemple, vous pouvez constater que certaines heures ou certains jours ne conviennent pas à votre stratégie, ou que la stratégie fonctionne moins bien pour certaines paires que pour d’autres. Les conclusions peuvent être aussi plus techniques, et concerner les signaux et confirmations que vous utilisez. L’idée générale est d’accentuer sur ce qui marche, et de supprimer ce qui ne fonctionne pas, ou pas assez bien.
La persévérance et la discipline sont essentiels pour que le journal de trading soit valide En effet, si vous n’appliquez pas scrupuleusement la même méthode à chaque Trade, vous ne pourrez pas évaluer votre stratégie de trading. Vous devez « standardiser » et découper vos décisions de trading étape par étape pour pouvoir agir exactement de la même manière à chaque Trade, et ainsi pouvoir précisément repérer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas. Il faut donc également « laisser le temps au temps », et attendre un certain volume de trades avant d’évaluer une stratégie et de penser à la modifier. Nous estimons de notre côté que 25 à 30 trades au minimum sont nécessaires pour pouvoir évaluer une stratégie de trading, et commencer à lui apporter des améliorations.
L’avantage d’aborder le trading de façon scientifique Lorsque l’on suit une stratégie de trading précise et méthodique évaluée par un journal de trading, on dispose d’une feuille de route qui nous indique quoi faire à chaque étape, et également d’une méthode pour surveiller la performance de cette méthode. Le « flou artistique » n’existe donc plus dans ce cas. Plus votre raisonnement et vos décisions seront « scientifiques » et reposeront sur des facteurs précis et concrets, moins les émotions influenceront votre trading.
Mais qu’est-ce qu’un raisonnement scientifique ? On peut raisonner comme un scientifique sans avoir aucune expérience en science : Le raisonnement scientifique est un raisonnement empirique, fondé sur l’observation. On définit une méthode précise (théorisation), on l’applique scrupuleusement (expérimentation), on en surveille les résultats (analyse), et on en tire des conclusions (amélioration de la méthode), pour ensuite appliquer scrupuleusement ces modifications, expérimenter de nouveau, et évaluer les nouveaux résultats. On expérimente, on observe, on améliore, on expérimente de nouveau, et ainsi de suite.
Leçon 28: Psychologie du trader forex Vous en avez certainement déjà entendu parler si vous avez pu écouter des traders expérimentés : La psychologie est la gestion des émotions est une des plus grandes difficultés que peut rencontrer un trader. En investissant son propre argent et en prenant des risques, on fait immanquablement intervenir beaucoup d’émotions : L’avidité, l’espoir, la peur, voire même la panique! Quand on commence à trader en conditions réelles, on se rend vite compte que ce sont ces émotions qui sont la source des plus grandes pertes et des plus mauvaises opérations. La plupart du temps, vos émotions vous conduiront en effet à prendre la mauvaise décision. Plutôt que de vous détailler les erreurs que peuvent engendrer les émotions, nous avons décidé de nous appuyer sur les propos d’un célèbre trader, Jesse Livermore, qui opérait au début du 20 ème siècle, en vous présentant et en vous expliquant des extraits de sa biographie, Mémoires d’un spéculateur.
« En fait, j’ai toujours gagné de l’argent lorsque j’étais certain d’avoir raison avant même de prendre position. Ce qui me perdait c’était de vouloir prendre sans cesse de nouvelles positions » « C’est le besoin d’agir sans cesse et sans raison valable qui est la cause de tant de pertes à Wall Street, même chez les professionnels » « Personne ne peut disposer de raisons valables pour acheter ou vendre tous les jours » Ici, le trader met en lumière un biais courant chez beaucoup de traders : Ne pas être capable de rester à l’écart du marché. Si on a toutes les bonnes raisons de prendre une position, on y va. Sinon, on s’abstient, tout simplement… Parce qu’il est impensable que des opportunités réellement profitables se présentent tous les jours, à moins d’avoir vraiment l’œil sur tous les marchés et toutes les paires de devises…
Parfois, le marché est très indécis, et attend des évènements importants avant de se décider, et dans ce cas, les variations peuvent être irrationnelles, et il faut dans ces cas savoir s’abstenir pour préserver son capital, et ses nerfs !
«Celui qui a raison a toujours deux alliés à ses côtés : les conditions de base et tous ceux qui ont tort» Avec cette phrase, Livermore résume les raisons pour lesquelles certains « vents de panique » sur les marchés peuvent être extrêmement profitables pour certains… Par « conditions de base », l’auteur entend « fondamentaux », c’est à dire les bilans et résultats pour les entreprises par exemple. Ainsi, si un vent de panique fait chuter le cours d’une action en dessous de sa « valeur réelle » (valeur réelle de la société / nombre d’actions), cela crée de grosses opportunités pour ceux qui ont su rester de marbre, et se fier à des éléments tangibles au lieu de céder à la panique. Car une fois la panique passée, tous les « moutons » voudront racheter aussi vite qu’ils ont voulu vendre (et donc faire rapidement monter les cours), mais pour eux, il sera trop tard. C’est la même chose pour les devises, parfois, certaines paires montent ou chutent de façon irrationnelle, et ceux qui ont su faire confiance aux fondamentaux s’en sortent remarquablement bien.
« Sans confiance dans son propre jugement, personne ne peut aller bien loin. » Là, on rejoint ce qu’on disait juste avant : Pour ne pas céder aux paniques injustifiées, il faut avoir confiance en soi et en son jugement, et avoir des certitudes assez fortes pour ne pas être perturbé par les avis contraires. Il peut cependant être difficile de se faire confiance, une fois la position prise, et les meilleurs outils pour pallier à ce problème sont les stops et les limites.
« La seule chose qu’on ait à faire quand on réalise qu’on se trompe, c’est d’avoir raison en cessant d’avoir tort. » Un trader peut parfois être orgueilleux, et l’orgueil sur les marchés accentue les pertes… Si on réalise que l’on s’est trompé, mieux vaut couper les positions et passer à autre chose. Savoir admettre que l’on s’est trompé dans le trading peut permettre d’éviter de lourdes pertes, et ouvre la voie à de gros gains.
« C’est le fait d’avoir tort, pas le fait de perdre, qui nuit le plus à votre portefeuille et à votre âme. » Jesse Livermore explique ici que ce n’est pas grave d’accuser des pertes, l’important étant de ne pas les laisser enfler. On peut avoir tort, mais comme il disait dans la citation précédente, on a raison dès qu’on sait qu’on a eu tort… L’important n’est donc pas de gagner à chaque fois, mais d’avoir assez souvent raison pour que le bilan soit positif. Le trader met également ici en lumière le défaut de beaucoup de traders dont on parlait précédemment : l’orgueil.
« J’ai fait exactement ce qu’il ne fallait pas faire. Je perdais sur le coton et j’ai conservé ma position. Je gagnais sur le blé et j’ai vendu ma position » « Il faut toujours vendre la position qui est perdante et garder celle qui est gagnante » Avec ces deux citations, Livermore souligne l’erreur la plus commune dans le trading : Vendre trop tôt une position gagnante, et conserver trop longtemps une position perdante. Un trader qui garde trop longtemps une position perdante ne veut pas admettre qu’il a eu tort, il se dit que le vent va tourner en se basant uniquement sur l’espoir. Un trader qui coupe trop tôt une position gagnante manque de confiance en lui, et s’étonne presque d’avoir eu raison. Alors il coupe, en se disant que ce qu’il a gagné c’est déjà bien, pour ensuite se rendre compte qu’il avait vraiment raison et qu’il aurait pu gagner trois fois plus, quand ce n’est pas dix fois plus.
« De toutes les erreurs de la spéculation, il n’y en a pas de plus grave que d’essayer de moyenner une position perdante. » On rejoint encore une fois le principe selon lequel il faut rapidement admettre qu’on a eu tort quand c’est le cas. L’auteur met donc en lumière une erreur courante : augmenter la taille d’une position perdante afin de faire baisser mathématiquement son prix d’achat moyen, dans l’espoir d’une remontée future.
Cela peut être judicieux dans certains cas, mais il faut être certain d’avoir raison quand la majorité a tort… Cependant, d’une manière générale, il vaut mieux couper tôt, et passer à autre chose, surtout quand on trade à court terme.
« Aucune personne raisonnable ne peut se plaindre de payer pour ses erreurs » Les erreurs forgent l’expérience, c’est ce que Livermore semble vouloir dire ici. Une erreur serait en effet moins marquante si elle n’occasionnait pas une perte financière… On peut aussi penser que l’auteur paraphrase simplement l’expression populaire « on ne peut s’en prendre qu’à soi-même », ce qui est particulièrement pertinent quand on parle d’erreur de trading…
« Tout ce qui se produit sur les marchés aujourd’hui s’est déjà produit dans le passé et se produira dans l’avenir » Par cette phrase, l’auteur met en lumière le postulat de base de l’analyse technique « originelle » : Ce qui s’est produit dans le passé se reproduira à l’avenir. C’est le principe sous-jacent de toute la doctrine de l’analyse technique : Par exemple, une résistance est fondée sur le fait que si les cours ont échoué a franchir un seuil plusieurs fois, il y a de fortes probabilités pour que la situation perdure.
« Dans la pratique, on doit se méfier de beaucoup de chose, et surtout de soi-même, c’est à dire de la nature humaine » L’ennemi numéro 1 du trader est sa psychologie, ses émotions. L’avidité, la peur ou encore l’espoir, peuvent en effet pousser les investisseurs à prendre des décisions irrationnelles.
« Une grande partie des désastres réalisés par des hommes brillants peuvent être directement attribués à la prétention, une maladie très couteuse partout et pour tout le monde, particulièrement pour un spéculateur » Comme nous l’avons déjà souligné, un défaut qui peut faire perdre beaucoup d’argent est l’orgueil. Rien n’est plus pénalisant que de ne pas admettre qu’on a pris une mauvaise décision, de se croire forcément plus fort que le marché.
Il faut faire preuve d’humilité et savoir rapidement admettre qu’on a tort pour réussir en trading…
« Il n’existe personne à Wall Street qui n’a pas perdu de l’argent en essayant de faire payer par la bourse qui une voiture, qui un bijou, un bateau ou un tableau » « Que fait un homme quand il se met en tête de faire payer par la bourse une nécessité pressante ? Et bien il ne fait qu’espérer : il parie » « Bien sûr, il m’arrivait de me laisser gagner par l’excitation du jeu, et je perdais alors tout jugement » L’avidité, que l’auteur évoque directement avec ces phrases est également un défaut qui peut être préjudiciable… Lorsque l’on est pressé, on prend le risque de faire des erreurs, ou de prendre des positions avec une conviction douteuse, tout simplement parce qu’on veut se donner le maximum de chances de gagner vite. Et tout ce qu’on arrive a faire au final en agissant ainsi, c’est perdre de l’argent au moins aussi rapidement qu’on espérait en gagner…
« Vous trouverez beaucoup de gens, réputés intelligents, qui sont haussiers simplement parce qu’ils ont des actions » Jesse Livermore pointe ici un biais courant chez certains investisseurs, qui essaient de se rassurer en se persuadant que le marché va aller dans le bon sens. Il est en effet bien plus confortable psychologiquement de penser que ça va monter quand on a acheté… Mais encore une fois, on ne fait rien de bon en agissant ainsi, on reste aveugle et sourd aux évolutions du marché, et lorsque l’erreur devient impossible à occulter, il est trop tard et on a déjà beaucoup perdu…
« S’emporter contre le marché parce qu’il ne réagit pas comme vous vous y attendiez, ou parce qu’il évolue irrationnellement contre vous, n’a pas plus de sens que de reprocher à vos poumons une pneumonie » L’auteur rappelle ici un principe qui lui est cher : « On ne peut s’en prendre qu’à soi-même » quand on a eu tort…
« Lorsque vous avez compris ce qu’il faut faire pour ne pas perdre d’argent, vous commencez à comprendre ce qu’il faut faire pour en gagner » Lorsqu’on arrive à limiter ses pertes, lorsqu’on sait abandonner vite de mauvaises positions et ne pas prendre de positions à tout prix, on a parcouru 90% du chemin qui mène à la réussite en trading. Ensuite, tout est question d’optimisation et de gestion du risque.
« Se retrouver sur la paille est une excellente école » De la même manière qu’un boxeur apprendra bien plus vite à monter sa garde s’il prend des coups, un trader apprendra bien plus de ses erreurs si celles-ci font mal au portefeuille…
A propos des interventions virtuelles sur le marché, et citant un duelliste devant se battre le lendemain et prétendant pouvoir atteindre le pied d’un verre à vin à vingt mètres: « Pouvez-vous atteindre le pied d’un verre à vin, si ce même verre à vin vous met en joue ? » Ici, on parle d’une situation que beaucoup ont connue sur le Forex. En effet, la plupart des brokers proposent des « comptes de démonstration », qui permettent de trader de l’argent virtuel en situation de marché réelle. Et beaucoup de traders très profitables en démo deviennent des machines à perdre de l’argent en passant au réel… Tout simplement parce que de l’argent est en jeu, et que les émotions interviennent.
Si vous vous reconnaissez dans certaines des erreurs citées ci-dessus, bravo! Vous êtes un trader tout à fait normal! Seul un surhomme pourrait en effet éluder totalement ses émotions face aux risques de pertes. Cependant, rien que le fait de connaître ces erreurs répandues peut vous permettre de les éviter. Mais il existe des outils pour se prémunir de certaines erreurs psychologiques, comme les stops et les limites que nous avons déjà vues.
Leçon 29: Bien choisir son broker forex Pour devenir un bon trader, il faut connaître les bases théoriques, et c’est là-dessus que vous être en train de travailler grâce à cette formation. Une fois ces bases acquises, l’étape la plus primordiale de votre progression commence : L’acquisition de l’expérience. Pour cela, vous allez avoir besoin de travailler dans les meilleures conditions possibles, être matériellement bien équipé, choisir un bon broker, continuer à vous former, et être bien informé.
Choisir un broker Il existe des centaines de brokers forex. Désormais la plupart proposent également des CFD, ce qui vous permet de diversifier vos investissements sur d’autres actifs (indices, matières premières, etc…). Cependant, il n’est pas facile de bien choisir son broker quand on ne s’y connait pas… Critère 1 : Choisissez un broker qui parle votre langue. En tant que francophone, il convient déjà de choisir un broker parlant votre langue, et si possible disposant de bureaux en France, c’est plus sécurisant que la meilleure des régulation, et de toutes façon, tous les brokers disposant de bureaux en France sont strictement régulés Critère 2 : Choisissez un broker avec une bonne plateforme de trading. Quand on choisit un broker, il est également important de tester sa plateforme. C’est en effet sur cette plateforme que seront réalisées vos analyses, et que vous passerez et suivrez vos trades. La plus répandue et la plus appréciée est la célèbre plateforme MT4, qui saura satisfaire tous les traders, du débutant à l’expert. Critère 3 : Choisissez un broker « No Dealing Desk »Ensuite, il faut savoir qu’il existe différents types de brokers : Les brokers « Market Makers », et les brokers « No Dealing Desk ». Pour les raisons que nous expliquons dans les vidéos que vous trouverez ici (avec l’explication de « Market Maker » et « No Dealing Desk »), il est fortement conseillé de choisir un broker « No Dealing Desk ». Encore une fois, FXCM remplit cette condition.
Leçon 30 : Stratégie de trading des chandeliers japonais Vous savez déjà lire les graphiques en chandeliers japonais, mais savez-vous que les chandeliers japonais eux-mêmes peuvent être interprétés en tant que méthode d’analyse à part entière? C’est ce que nous allons expliquer dans cette leçon.
Comment lire une bougie ? A la clôture d’une bougie, une nouvelle bougie apparait. Cette nouvelle bougie apparait sur son seuil d’ouverture. Durant la période de temps nécessaire à la clôture de cette bougie, le cours va osciller et l’empreinte de cette variation est mémorisée par les mèches de la bougie. Si au terme du temps imparti à la formation de la bougie le cours est en dessous du seuil d’ouverture, la bougie sera donc baissière et inversement.
Taille des corps et ombres Plus le corps de la bougie est grand, plus la pression du marché est importante, les bougies avec des corps importants et des mèches inférieures à la taille de leur corps sont révélatrice de mouvement directeur. A l’opposé de ce type de bougie, il en existe aussi, formées de petits corps et de longues ombres, ces bougies induisent une phase d’hésitation des cours, on les appelle des toupies. Deux interprétations sont possibles, soit on prépare un retournement, soit on se trouve en phase de consolidation. Dans les deux cas, on retiendra une certaine incertitude.
Les dojis Le point commun à tous les dojis, et par ailleurs ce qui en fait aussi leur distinction, c’est que ces bougies ont leur cours d’ouverture exactement placé au même endroit que leur cours de clôture.
Tous traduisant une forte hésitation, il en existe pourtant quelques-uns présentant certaines particularités, voici quelques représentations
Le porteur d’eau Il est simplement formé par une barre horizontale située au milieu du segment vertical, en quelque sorte il représente l’hésitation la plus complète puisque ni les haussiers ni les baissiers ne remportent quoi que ce soit sur cette bougie. Doji dragon Dépourvu de mèche haute, cette bougie assez rare est composée par une longue mèche basse et un seuil d’ouverture/clôture situé au plus haut. Dans une phase baissière il sera signal de retournement haussier, la force du signal sera d’autant plus accru que la mèche basse sera longue. La pierre tombale Exacte opposée du dragon, la pierre tombale sera dépourvue de mèche basse, dans une phase haussière elle marquera un signal baissier. Doji en croix Le doji en croix possède une mèche basse au moins deux fois plus grande que sa mèche haute. Signe général d’hésitation, placé dans une hausse il sera un signal baissier. Doji en croix inversé Comme son nom l’indique, il est l’inverse du doji en croix, son ombre haute sera au moins deux fois plus grande que son ombre basse. De la même manière, c’est une bougie d’hésitation mais placée dans une baisse elle constitue un signal haussier.
Autres bougies particulières Les marobozu Ce sont des bougies sans mèches et avec un grand corps. Dans le cas d’un marobozu blanc, on remarque que les haussiers ont exercé leurs pressions du début à la fin de la séance sans en laisser une miette aux vendeurs. Par conséquent qu’il soit blanc ou noir c’est un très fort signal de tendance.
Marteaux et pendus Le marteau et le pendu sont les mêmes figures, leurs couleurs n’a que peu d’importance. Caractérisé par un petit corps sans ombre haute (ou très courte) et par une longue ombre basse.
Bien que le pendu et le marteau soient parfaitement similaires, on peut les différencier en pratique par rapport à leur position dans un mouvement.
Le marteau Situé nécessairement dans une phase baissière, il représente un bon signal de retournement haussier. Marteaux inversés et étoiles filantes Ce sont les figures opposées aux pendus et aux marteaux. Ils possèdent un petit corps, n’ont aucune ombre basse (ou très courte) et sont pourvus d’une grande ombre haute.
De la même manière que précédemment, même s’ils se ressemblent, nous pouvons les différencier par rapport à leur position relative dans un mouvement. L’étoile filante Placée dans une phase haussière, elle constitue un signal baissier.
Figures constituées de deux bougies L’avalement ou englobante Figure simplement formée en deux bougies, sa caractéristique étant que la première bougie est inclue dans la seconde. La couleur de la première bougie n’a pas d’importance, c’est celle de la seconde qui détermine le sens. Cette figure donne d’excellents signaux d’entrées.
Le Harami Figure opposée à l’avalement, elle se caractérise par une deuxième bougie inclue dans la première. Comme précédemment, la couleur de la première bougie importe peu. Cette figure est moins fiable que l’avalement.
Figures de trois bougies L’étoile du soir Figure très connue, constituée de trois bougies, elle forme en quelques sorte un pic. Un schéma fera meilleure office d’explication qu’un paragraphe.
Comme vous le voyez, la couleur de la bougie centrale n’a pas d’importance. C’est une bonne figure de retournement baissier. L’étoile du matin Figure, une fois encore opposée à la précédente. Elle constitue un signal haussier.
NB: Concernant tout autant les étoiles du soir que les étoiles du matin, un doji sur la deuxième bougie renforce clairement le pouvoir de prévision de la figure. Les trois soldats blancs Ils sont caractérisés par une succession de trois bougies blanches aux corps relativement importants et aux ombres les plus faibles possibles.
Plus précisément la deuxième bougie doit nécessairement être plus grande que la première pour que la figure reste valide. Les trois corbeaux noirs À l’opposé des 3 soldats blancs, ils reprennent les mêmes caractéristiques techniques hormis le fait que les bougies sont noires.
NB: La première bougie de ces figures, appelée « bougie de retournement » validera d’autant plus la figure s’il appartient à un avalement. Conclusion sur les figures de chandeliers japonais En conclusion de ce cours nous avons fait une première approche de l’analyse graphique à travers la lecture des chandeliers japonais. Aussi simple cela paraît, la bonne lecture d’un chandelier peut vous conduire à réaliser de belles performances. Les bougies reflètent aux mieux le sentiment du marché. En maitrisant les différentes figures vous serez à même de prévoir tout type de scénario, allant d’une simple consolidation jusqu’à l’inversion de tendance, rien ne vous échappera. Malgré la présence d’un nombre incalculable d’outils forex en analyse technique, la lecture des chandeliers reste assez souvent un des outils privilégiés par les plus grands traders.
Leçon 31 : Comment utiliser l’indicateur Ichimoku en tant que système de trading complet « Ichimoku » est un mot qui peut sembler barbare, mais qui est actuellement très à la mode. Il s’agit d’un indicateur nous venant du Japon, comme son nom le laisse deviner, et qui a la particularité de pouvoir être utilisé sous forme de système de trading complet : L’indicateur Ichimoku bien maitrisé suffit en effet à ses adeptes pour pratiquer leur trading au quotidien, de la prise de décision de trading à la définition des objectifs. Cependant, quand on commence à s’intéresser à cet indicateur, on est souvent repoussé par sa complexité graphique apparente (beaucoup de lignes sur le graphique). Mais une fois les choses abordées par bon bout, il n’y a réellement rien de compliqué, et l’utilisation de l’indicateur Ichimoku reste à la portée de quiconque prend le temps de l’étudier.
Les différents éléments qui composent l’indicateur Ichimoku L’indicateur Ichimoku, de son nom complet Ichimoku Kinko Hyo, a été mis au point par le japonais Goichi Hosoda. C’est un système simple et complet qui contient plusieurs informations. L’indicateur se compose de 5 lignes et permet de déceler trois types d’informations : la tendance, les supports et résistances, et les signaux de trading. Les 5 lignes qui composent l’indicateur peuvent être réparties en 3 groupes : La Tenkan-Sen et la Kijun-Sen Ce sont des lignes qui correspondent au niveau médian entre le plus bas et le plus haut d’une certaine période, elles peuvent être apparentées à des moyennes mobiles mais elles en n’ont sont pas. La formule de calcul est comme suit :(Plus haut + Plus bas)/2. La division se fait sur 2 et non pas sur le nombre de périodes comme pour une moyenne mobile. En plus de la différence mathématique, sur le graphique, elles forment des paliers (lignes droites horizontales) s’il n’y a pas de nouveaux points bas ou hauts sur la période, ce qui, on le verra plus tard, représente des niveaux de supports et résistances très utiles.
La Tenkan se calcule sur 9 périodes et la Kijun sur 26 périodes. La Senkou Span A et la Senkou Span B La particularité de ces deux lignes est qu’elles sont projetées dans le futur et comme la Tenkan et la Kijun, elles forment également des paliers. Elles fonctionnent ensemble mais leurs modes de calcul sont différents. La Senkou Span A, dite SSA, est une moyenne des lignes Tenkan et Kijun projetée 26 périodes en avant, sous forme d’extension. La formule de calcul est comme suit : (Tenkan + Kijun)/2. La Senkou Span B, dite SSB, est la médiane du plus haut et du plus bas des 52 dernières périodes, et projetée 26 périodes dans le futur, sous forme d’extension. La formule de calcul est comme suit : (Plus haut + Plus bas)/2. Elle se calcule comme la Tenkan et la Kijun mais sur 52 périodes et elle est projetée 26 périodes en avant. La zone entre ces deux lignes représente ce qu’on appelle le nuage, qui est généralement colorié sur le graphique. La Chikou Span Plus couramment appelée Lagging Span (Lag pour retard en anglais) car elle représente tout simplement la ligne des prix retardés de 26 périodes (le graphique du cours avec 26 périodes de retard, une “photo” du passé).
Interprétation et application au trading de l’Ichimoku Premièrement, il est d’usage dans la présentation de l’indicateur d’indiquer que le croisement de la Tenkan et de la Kijun donne un signal de trading comme sur des moyennes mobiles, mais ces deux lignes ne sont PAS des moyennes mobiles et de tels signaux sont souvent trompeurs, particulièrement sur les unités de temps courtes. Sur Ichimoku, l’intérêt est ailleurs, c’est la ligne des prix qu’il faudra surveiller. Pour analyser et suivre la tendance Le nuage entre la SSA et la SSB indique un niveau d’équilibre des prix. Il est alors difficile d’anticiper une tendance lorsque les prix évoluent à l’intérieure du nuage. Lorsque les prix évoluent au-dessus du nuage, la tendance est donc haussière. Et lorsqu’ils évoluent en-dessous du nuage, la tendance est baissière. La traversée du nuage d’un coté à l’autre indique alors un changement de tendance dans l’unité de temps étudiée. Plus le nuage sera fin, plus la tendance est susceptible de se renverser facilement, et inversement.
Pour repérer les supports et résistances Chacune des 4 lignes, mis à part la Lagging Span, représente un niveau de support ou de résistance potentiel. Si la courbe forme une ligne horizontale, le niveau sera plus fort et plus difficile à passer, et plus la ligne est longue plus cela sera vrai. En plus des niveaux directement en-dessous ou au-dessus du prix actuels, les paliers formés précédemment sont aussi susceptibles de représenter des niveaux de support ou de résistance. Pour obtenir des signaux de trading Les signaux de trading sont donnés par la cassure des différentes lignes. La cassure de la Tenkan est une première alerte que la tendance pourrait se renverser, la Kijun confirmera si cela est un réel retournement ou seulement un rebond. Par la suite, la confirmation définitive est donnée par la traversée du nuage. La Lagging Span entre ici en jeu pour apporter une confirmation supplémentaire ou pour appeler à la prudence si elle risque de rencontrer des supports ou des résistances. On regarde d’abord ou se situent les prix et ensuite on confirme avec la Lagging Span. Par exemple on peut avoir une configuration dans laquelle les prix sortent du nuage mais bloquent sans obstacle apparent, et il sera alors intéressant de voir ou se situe la Lagging Span qui sera probablement sous résistance. Les objectifs et les stops peuvent être mis sur les différents niveaux de paliers.
Conseils pratiques Parmi les 4 courbes, la Kijun et la SSB sont les plus résistantes et les plus susceptibles de tenir. Leur cassure donne par conséquent les signaux les plus fiables. On pourra par exemple les mettre en plus épais sur les graphiques pour plus facilement les identifier en plus des codes couleurs. L’analyse sur Ichimoku doit être multi-temporelle, l’étude d’une seule unité de temps ne donne pas assez d’information pour optimiser son trading. Il serait utile d’analyser 3 unités de temps différentes selon l’horizon d’investissement. En swing, retenir D1, H4 et H1, et en intraday prendre H1, M15 et M5, tout en gardant H4 – pour le swing – et M15 – pour l’intraday – comme fils directeurs car c’est sur ces deux unités de temps que les signaux de trading sont les plus fiables sur Ichimoku.
Bonus : Utiliser le Market Scanner FXCM pour trouver des idées de trading Le Market Scanner de FXCM scanne les opportunités de trading sur le Forex et/ou les CFD et indices, en prenant en compte les indicateurs techniques les plus répandus, et vous propose les signaux de trading les plus forts sur lesquels vous pourrez vous baser pour réaliser vos trades sur le Forex. Cet outil d’aide à la décision vous permet également de choisir l’horizon de temps sur lequel vous souhaitez recherchez des opportunités de trading : court (M15), moyen (H1) ou long (D1). Voici la liste des indicateurs techniques sur lesquels vous pouvez vous baser pour scanner le marché avec le Market Scaner FXCM : les moyennes mobiles exponentielles à 200 et 30 périodes, le stochastique, le RSI, le CCI, le MACD et le SSI. Il ne s’agit pas à proprement parler d’un outil de signaux de trading (pas d’indications de seuils d’entrée, de stop ou de limte), mais plutôt d’un outils vous permettant de repérer les paires de devises pour lesquelles des opportunités de trading peuvent être étudiées de façon plus approfondie.
Bonus : Utiliser l’Indicateur SSI (Speculative Sentiment Index) de FXCM Le Speculative Sentiment Index (SSI) est un indicateur de positionnement développé par FXCM pour aider les traders dans leurs prises de positions sur forex et indices.
Qu’est ce que le SSI ? Le Speculative Sentiment Index (SSI) est un outil proposé par FXCM. Contrairement à beaucoup d’autres indicateurs qui utilisent des données passées pour essayer de comprendre les tendances, le SSI analyse les données actuelles et est considéré comme un indicateur avancé, pouvant souvent prédire un changement dans la direction du marché avant que le mouvement ne se déclenche.
Les acheteurs et les vendeurs Le SSI se focalise sur les acheteurs et les vendeurs, en produisant un ratio pour indiquer comment les traders se comportent sur une paire particulière et à un moment donné. Un ratio positif indique plus d’acheteurs que de vendeurs, alors qu’un ratio négatif montre l’inverse. Par exemple, si l’indicateur est à -4.59, cela veut dire qu’il 4.59 vendeurs sur le marché pour 1 acheteur, et montre qu’il a globalement une préférence pour la vente en ce moment précis. Chaque trader est pris en compte une seule fois, quelle que soit la taille de sa position. Généralement, le SSI donne un fort signal quand il s’affiche au-dessus de 2 ou en dessous de -2. Les lectures inférieures à cet écart sont considérées comme faibles. Un indicateur de contre tendance Le SSI est considéré comme un indicateur « contrariant », ce qui veut dire que le trader doit trader à l’opposé de la direction que pointe l’indicateur. Donc, si l’indicateur montre qu’il y a plus d’acheteurs que de vendeurs, cela peut être considéré comme un signal de surachat, et qu’il pourrait donc y avoir des pressions à la baisse. L’évolution du SSI Une autre méthode d’utiliser le SSI consiste à surveiller son évolution. Par exemple, si le SSI passe de 5.6 à 1.6, cela pourrait signaler un changement de tendance et que les traders vont se mettre à acheter. De même, si le SSI passe de 4.2 à -2.2, le trader peut considérer cela comme un signal de vente.