Comptabilite Nationale S5 ZAARAOUI [PDF]

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Zitiervorschau

Chap I : La comptabilité nationale C’est une représentation simplifiée et chiffrée de toutes les opérations économiques réalisées pendant une année à l’intérieur d’une économie ou bien avec le reste du monde, elle permet des comparaisons dans le temps et dans l’espace et constitue un instrument irremplaçable de prévision - Selon l’ONU : la CN se propose de saisir la structure d’un système économique à travers les transactions - Selon Bauchert : elle fournit une représentation simplifiée de la vie économique. - Selon Marczewski : la CN est une branche de la science économique, branche spécialisée dans l’étude quantitative des réseaux économiques intégrés. -

- Dans la même période BOIGUILBERT a fait une première tentative d’un tableau économique en introduisant la notion de flux dans l’analyse des choses économiques. - Les physiocrates au 18​ème siècle, recherche des principes explicatifs et les lois de fonctionnement économique au détriment du simple aspect quantitatif. (tableau économique de Quesnay) - Au 18​ème siècle la CN éprouve une éclipse presque totale est cela du à l’émergence des pensées économiques (pensée économique libérale) 2- La période comptable : - La naissance véritable de la CN a lieu dans les années 1930-1940 comme produit de la crise et de la révolution keynésienne. - La crise économique 1929 : insuffisance des mécanismes du marché pour régler l’économie. - Keynes est basé sur une logique des quantités globales, les agrégats selon lui, on peut donc penser l’économie comme un tout. Et l’apparition d’une approche macroéconomique qui cherche à déterminer les relations entre les différents agrégats. Cycle : P – R – D.

Les caractéristiques de la C.N : - Elle vise essentiellement l’activité économique : l’objet de la CN est de nature économique - C’est une représentation chiffrée de la vie économique : elle s’intéresse à la quantification et à l’élaboration des opérations effectuées par les agents économiques en les rassemblant sous forme des comptes de la nation d’une manière chiffrée et simplifiée Chap II : Les acteurs et opérations de l’économie - C’est une technique comptable : il s’intéresse nationale : au principe de la partie double pour établir les 1- La notion de l’unité institutionnelle : comptes en granitisant l’équilibre - Une unité institutionnelle est une entité - La CN vise l’analyse du circuit économique : elle économique dotée da la capacité autonome de analyse les relations entre les différentes grandeurs posséder des actifs, de souscrire des équipements économiques (le comportement des ménages, et d’exercer des activités économiques et de l’analyse de la production, le comportement des réaliser des opérations avec d’autres entités entreprises, le partage du marché intérieur, la place de - Une unité est dite institutionnelle lorsqu’elle jouit l’Etat dans l’économie. de l’autonomie de décision dans l’exercice de sa fonction principale et avoir une comptabilité Historique de la comptabilité nationale complète. 1- La période pré-comptable : - Un secteur institutionnel regroupe l’ensemble des - C’est une période ou les préoccupations étaient unités institutionnelles (même comportement stratégiques et fiscales relatives à l’élaboration des économique) statistiques économiques(les égyptiens, les - Les unités institutionnelles ont les mêmes babyloniens, les grecs.etc.) ressources principales - Le 16​ème ​- ​17​ème avec l’avènement des thèses Les concepts déterminant dans la définition d’UI : mercantilistes et l’émergence des Etats –Nations, - Le territoire économique​ : c’est la zone dépassement du simple stade de l’inventaire, (W. géographique administrée par les pouvoirs publics Petty, est la notion d’arithmétique politique) et à l’intérieur de laquelle les biens circule - Etat cité, Etat empire, Etat nation librement constitué par : 1

- En grand Bretagne (1688-1691)​, King dresse un ● Le territoire géographique du pays tableau récapitulatif dans lequel il distingue deux ● L’espace aérienne variables : le revenu national, la dépense nationale, ● Les enclaves territoriales c.à.d. les territoires et la diminution annuelle de la richesse nationale situés dans le reste du monde telles que les due à la guerre. embrassades et consulats. - En France, le premier essai de comptabilité National - La notion de la résidence : ​une U.I est dite est celui de VAUBAN qui fut inspiré par la résidente lorsque son centre d’intérêt économique préoccupation de connaitre le revenu national afin se trouve sur le territoire économique du pays. d’améliorer le rendement du system fiscale. 5 - La production Selon le SCNM : la production est l’activité - Centre d’intérêt économique​ : on dit que une U.I est socialement organisé destinée à créer des biens et réputée avoir un centre d’intérêt économique dans services. (production marchande, non marchande) un pays lorsqu’il existe à l’intérieur du territoire P=CF+CI+FBCF+ΔS économique de ce pays un endroit (domicile, lieu de Formation brute de capital fixe production) dans le quel il exerce et à l’intention variation de stock d’exercer des activités pendant une période nsommation intermédiaire supérieur à une année. onsommation final - Une U.I est résidente sur le territoire économique, 5-1​ ​évaluations de la production c.à.d. sur l’aspect spécial (P : il faut produire et ● Prix du marché :​ deux variantes à distingué : création de la valeur ajoutée, R : distribution des ✔ Prix départ usine (PDU)​ : revenu et la redistribution, D : sous forme de PDU= CI+ RS+EBE+ (ILP-SE) dépense) RS : rémunération des salariés Les secteurs institutionnels : ILP : impôts liés à la production ● SQSNF : (Sociétés et Quasi- sociétés non SE : subventions d’exploitation Financières) ✔ Prix d’acquisition (PA)​ : - Ils regroupent l’ensemble des U.I dont la fonction principale est la production de biens et services PA= PDU + MC marchands.et dont les ressources principales se MC : marge commerciale ● Cout des facteurs : composent du produit de ventes de biens et services. - On distingue les SQSNF publiques contrôlés par les CF= PDU -​ ​(ILP-SE) pouvoirs publics et les SQSNF privées non contrôlés ● La production des intermédiaires financières : par les pouvoirs publics (sauf entreprise - Les banques rémunèrent leurs activités sous deux individuelles) formes : - les SQSNF (capital publique, capital privé, à capital ✔ Frais directement facturés au mixte). consommateur (frais de compte, carte bancaire) ● Le secteur des ménages : ✔ Les marges sur intérêts = services - La fonction principale est la consommation d’intermédiations financières indirectement - Y compris les entreprises individuelles mesurés (SIFIM) + dividendes reçus pour - Ménages ordinaires, population des institutions placement de fonds ou de dépôts. (internats, maison des vieillards), EINC (non classés) - Le PISB = ​intérêts et dividendes reçus – intérêts versés ● Le secteur de l’administration publique (APU) : B : la production imputée des services bancaires - Il regroupe l’ensemble des U.I dont la fonction ● La production des services principal est la production du service non marchand d’assurance-dommages destiné à la collectivité. 2

- Administration centrale, locales, sécurité sociale. - Elle est évaluée par la différence entre le montant ● Les institutions financières : des primes brutes acquises et le montant des - Il regroupe l’ensemble des U.I dont la fonction indemnités services pour sinistres. principal est l’intermédiation financière. (collecter les P= PBA - IS fonds et accorder des crédits), les banques, ● La production des services d’assurance-vie organismes d’assurance, services mutuelles, caisses= (​prime acquise par la société assurance + revenus de de retraite. placement) – (Indemnités versés + variation des ● Les institutions privées sans but lucratif : réserves mathématiques) - Il regroupe l’ensemble des U.I qui produisent des ● La production des mutuels et des caisses de services non marchands destinés aux ménages retraite (associations, clubs, syndicats, parties politiques…) P= ​cout de gestion – subventions d’exploitation ● Le reste du monde : ● Evaluation de la production marchande (PM) - Il regroupe l’ensemble des unités économiques non - La PM est évalué par prix base et non prix résidents d’acquisition - Le prix de base est la recette effective du 4​- les branches d’activités - La branche est le regroupement d’établissement producteur par unité produite produisant des produits homogènes - Le prix de base = montant payé par l’acheteur - Une entreprise fabriquant plusieurs produits peut pour chaque unité de produit – les impôts sur figurer dans différents branches mais elle ne peut les produits + les subventions sur les produits. appartenir qu’un seul secteur institutionnel selon sa les importations fonction principale. - Le fret : cout de transport des marchandises 5-2​ ​Impôts et subventions sur les produits et sur la par mer et par extension, par air ou par route, production = le cout du transport des marchandises. - En CN on distingue deux types d’impôts : - Les importations ne comprennent pas : ✔ Les impôts sur les revenus ✔ Biens en transit direct ✔ Les impôts sur la production et les ✔ Biens entrant à titre provisoire importations (P et M) ✔ Les effets personnels des touristes - Les impôts sur les produits qui se rattache au prix de ✔ Les ventes de travaux en bâtiment ou vente (TVA, taxes sur tabac) génie civil par des entreprises - Les autres impôts sur la production dont l’assiette ne étrangères dépend pas des entités produites mais les facteurs ✔ Les échanges effectués entre filiales de production (taxe professionnelle, taxe d’une firme multinationale foncière.etc.) - Les importations tout comme les exportations - Les subventions sur les produits versées aux peuvent être estimées soit Franco à bord producteurs par unité produite et ajoutées au prix de (FAB) soit cout Assurance fret (CAF). vente pour obtenir le prix de base. les dépenses de consommation finales (DCF) - Les subventions d’exploitation dont l’attribution - Ils représentent la valeur des biens et services n’est pas directement reliées et qui ne font partie du utilisés pour la satisfaction directe des besoins prix de base. humains que ce besoin soit individuel ou Production pour emploi final propre collectif. - C’est la production destinée à la consommation - Seuls les 3 SI ont une DCF ; Ménages, APU, finale ou à la FBCF de l’argent qui la produit. ISBLM. - Il comprend pour les ménages : 5-6-1 les DCF des ménages : ✔ La production agricole autoconsommée - Toutes les dépenses en biens et services des ménages. 3

✔ La production agricole dans les potagers ou les jardins familiaux ✔ La production liée à l’emploi du personnel (femme de ménage) ✔ Les propriétaires du logement dans lequel effectuent un service de logement qu’ils se rendent à eux même Pour les SQSNF et APU : la PEFP comprend tout bien capital produit pour être utilisés dans leur propre unité de production La production non marchande - La PNM est la production fournie à d’autre unités soit à titre gratuit, soit à un prix significatif (un prix courant moins de 50% des couts de production) comprend les services assurées par les administrations publiques et les ISBLSM. - Deux grands types de SNM : ✔ ceux qui ne peuvent faire l’objet d’échange marchands et qui profitent à l’ensemble des SI (activités régaliennes de l’Etat), consommation collective ✔ ceux qui sont non marchands par choix politique et bénéficient exclusivement au SI des ménages, consommation individualisable l’évaluation de la PSNM PSNM = Consommation intermédiaires + rémunération des salariés + autres impôts sur la production nets des subventions d’exploitation + consommation de capital fixe (Amortissement) ces services sont produits sans rémunération du capital - la DCF des APU = PSNM des APU – paiement partiel des autres SI (surtout les ménages) + prestations sociales en nature au service des ménages. - On distingue dans les DCF des APU, les DCF individualisables (santé, éducation) et DCF collectives des APU, ce qui permet de calculer un autre indicateur de consommation des ménages, la consommation finale effective (CFE) des ménages qui intègre la PSNM individualisable des APU.

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Dépenses faites sur le marché, achat de bien et service marchand (même le cout effectif n’est pas supporté par les ménages : Exp, achat de médicament qu’on se fait rembourser) - Dépenses réalisés lors de la consommation de service non marchand (part à charge pour le ménage d’un service produit par l’administration, Exp, Santé) - La DCF des ménages est enregistrée au prix d’acquisition (Hors TVA déductible) - Le prix d’acquisition des DCF des ménages comprend tous les impôts sur les produits (TVA (non déductible) et taxe sur la consommation.etc.) et la marge commerciale et de transport. 5-6-2 les DCF des APU et des ISBSLM : - Les APU ont une activité de PSNM comme cette production n’est pas vendue(ou à un prix n’est pas significatif) ; p il est difficile de savoir à qui attribuer cette consommation. - Par convention on suppose que les PSNM des APU est consommée par les APU elles mêmes et il faut soustraire la part de la PSNM qui a été payés par les ménages. - Les APU effectuent des dépenses pour supporter le cout effectif d’une consommation réalisés par les ménages (remboursement des médicaments ou allocation de logement) Seule l’acquisition de logement neuf est enregistrée dans la FBCF des ménages hors entreprises individuels. La FBCF ne comprend pas les dépenses de recherche et développement et les dépenses de publicité. Evaluée au prix d’acquisition hors TVA déductible en revanche les impôts et taxes liés à l’achat de ces biens sont inclus : frais de notaire ; droit d’enregistrement...etc. 5-9 les variations des stocks

Enoncé : 4

Les APU assurent un service de santé publique, le cout annuel de ce service s »explique par la rémunération des ménages médecins (170), le paiement des fournitures (120), l’usure naturelle des locaux (amortissement) évaluée à 110, les ménages versent cependant un montant s’élèvent au total à 130. Dans cette économie, des services de santé sont uniquement gérés par des médecins libéraux. Les recettes de ceux auprès des ménages s’élèvent à 150 chaque année mais une partie (140) est prise en charge par la sécurité sociale, organisme rattaché aux APU 1- Calculer la production marchande et non marchande de cette économie. 2- Calculer les DCF des ménages et des APU. Réponse : 1- La PNM et PM: - 170+120+110= 400 donc la PNM= 400 – 130 = 270 - la PM= 150 – 140 = 10 - la PT = PM + ¨SNM = (130+10) + (270+140) 2- la DCFM et DCF des APU : - DCFM = 130+10 = 140 - DCF des APU = 270+140= 410 - DCFT = 140+410 = 550

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5-7 la consommation intermédiaire - Se sont les biens entrant dans un processus productif et dont la durée de vie est inferieur à un an ; y compris les biens durables de faible valeur (les petites fournitures). - La CI est une consommation productive et seuls les agents producteurs peuvent donc effectuer des CI. - L’usure du capital (amortissement) ne fait parti des CI mais du poste consommateur de capital fixe. - La valeur des CI est estimée au cout d’acquisition hors TVA déductible ; si une entreprise achète des fournitures, elle paye la TVA mais celle-ci sera déduite de la TVA.

Les stocks sont constitués de biens intermédiaires, de produits semi finis ou finis. On décompose les variations de stock en deux postes : ✔ Les sorties de stocks : qui participent à l’offre de biens et devraient à ce titre figurer coté « ressources » ✔ Les entrées en stocks : ​qui correspondent à des biens produits mais qui n’ont pas trouvé d’emploi correspondant. En comptabilité n’évalue ni les entrées ni les sorties mais seulement les évolutions de stock qui sont enregistrées coté « emploi » quel que soit leur signe Si les entrés > sorties variation est positive. production non employé sinon le contraire donc on à un déstockage, la production n’a pas suffi à répondre à la demande. Les variations sont évaluées au prix de base

5-10 les acquisitions nettes d’objets de valeur - Ils concernent l’acquisition de biens de valeur (bijoux et antiquité..etc.) qui ne sont ni consommés ni intégré à un processus productif mais détenus comme réserve de valeur.

- FBC = FBCF + VS + ANOV

5-11 de la production au PIB Equilibre Emplois – Ressources :au niveau d’un produit En principe, on doit avoir une égalité entre les emplois (DCF, CI, FBCF, etc.) et les ressources (P, IM). Problème: ressources et emplois ne sont pas estimés, valorisés de la même façon : la production est valorisée au prix de base tandis que la plupart des emplois sont valorisés au prix d’acquisition. Comment passer du prix de base au prix d’acquisition ? Le prix de base ne comprend pas : 5-8 la FBCF ● les impôts sur les produits (IP) de type - Actifs corporels ou incorporels issus de TVA (non perçus par le producteur mais payé par processus de production et utilisés de façon répétée l’acheteur) ; en revanche, ce prix intègre les ou continue dans d’autres processus de production subventions sur les produits (SP) perçues par le pendant au moins d’un an. producteur mais non payées par l’acheteur. ● les marges commerciales (MC) et de transport (MT), non perçues par le

On a donc : PIB = P – CI + (IP – SP) 5

producteur mais payées par le consommateur final Il faut donc ajouter aux ressources ce qui est payé par les acheteurs mais non inclus dans le prix de base (IP + MC + MT) et déduire ce qui n’est pas payé par l’acheteur mais inclus dans le prix de base (SP).

Par conséquent, on a :

Equilibre Emplois – Ressources du bien i

Pi + IMi + (IPi – SPi) + (MCi + MTi) = + DCFi + FBCFi +∆Stocksi + EXi (1)

Dans la section précédente, on a vu que : P + IM + (IP – SP) = CI + DCF + FBCF +∆Stocks + EX Soit : P –CI+ (IP –SP) = DCF + FBCF +∆Stocks + EX –IM PIB = DCF + FBCF +∆Stocks + EX – IM

CIi Plaçons nous, pour simplifier, dans une économie

fermée. On a alors : PIB = DCF + FBC On l’exprime à la date t et t+1 : PIBt+1= DCFt+1+ FBCt+1 Soit PIBt = DCFt + FBCt Pi + IMi + (IPi – SPi) + (MCi + MTi) = CIi On peut donc écrire : (PIBt+1– PIBt) = (DCFt+1 – DCFt) + (FBCt+1–FBCt) + DCFi + FBCi + EXi (2) On divise alors les deux côtés de l’égalité par PIBt et - Cette égalité est valable pour tous les produits on obtient : sauf 2: le commerce et le transport, pour lesquels on a PIBt+1– PIBt) / PIBt) = (DCFt+1 – DCFt) / PIBt) + par définition : (FBCt+1–FBCt) / PIBt) mmerce : PC= MC (3) = DCFt / PIBt (DCFt+1 – DCFt / DCFt) + FBCt ansport : PT= MT (4) / PIBt (FBCt+1–FBCt / FBCt) Equilibre Emplois – Ressources : au niveau agrégé Considérons tous les secteurs indexés par i hors ∆ PIBt / PIBt = α (∆DCFt / DCFt) + 1-α commerce et transport L’équation (2) s’écrit alors : (∆FBCt / FBCt) ∑ Pi + ∑ IMi + ∑ (IPi – SPi) + ∑ (MCi + MTi) = - Le taux de croissance du PIB entre t et t+1est ∑ CIi + ∑ DCFi + ∑ FBCi + ∑ EXi la moyenne pondérée des postes composant le PIB, Or, par définition, la somme des MC sur tous les les pondérations correspondant au poids de chacun produits i correspond exactement à la production (aux de ces postes dans le PIB à la date t(initiale). recettes) de la branche commerce. Même principe - Cette démonstration est menée à partir d’un pour les MT. On a donc : équilibre en valeur. Néanmoins, on montre sans mmerce : PC= ∑ ​ ​MC (3) difficulté que, si on décompose la croissance du PIB ansport : PT= ∑ ​ ​MT (4) en volume, les variables de taux croissance sont en On peut donc réécrire (2’) en y substituant les valeurs volume, tandis que les poids restent en valeur. de (3) et (4) :

∑ Pi + ∑ IMi + ∑ (IPi – SPi) + PC + PT = CIi + ∑ DCFi + ∑ FBCi + ∑ EXi

5-12 Détermination des variables : valeur/volume

∑ Quand on étudie l’évolution d’une grandeur en

5-12 De la VAB au PIB • Les productions sont estimées au prix de base et les CI, au prix d’acquisition, c’est-à-dire hors TVA (déductible). • Donc la VAB est enregistrée « au prix de base », c’est-à-dire hors IP (TVA, etc.) mais SP comprises. • Comme on cherche à estimer le PIB (la richesse produite) non au prix de base mais au prix d’acquisition, on doit penser à ajouter les IP (non compris dans les VAB) et à déduire les SP (comprises dans les VAB) : 6

valeur, on mesure l’évolution de deux éléments bien distincts: – l’évolution des quantités produites – l’évolution des prix, à savoir l’inflation. Lien entre variable en valeur et variable en volume : Variable en valeur x= Variable en volume y* Niveau des prix z • Soient trois variables x, y et z telles que x = y*z. On a : Xt=Yt*Zt à la date t Xt+1=Yt+1*Zt+1 en t+1 Donc Le coefficient multiplicateur: Xt+1 / Xt ​= Yt+1 / Yt * Zt+1 / Zt

PIB = ΣVAB + (IP – SP)

● Le CM de la variable en valeur est égal au produit des CM de la variable en volume et des prix ● On appelle indice (d’une variable) base 1 pour l’année n la série des coefficients multiplicateurs de cette variable pour toutes les dates considérées mais toujours par rapport à l’année de référence n. • Un indice en base 100 est l’indice base 1 multiplié par 100. • Un indice base 100 répond à la question : si une variable avait une valeur de 100 l’année n, quelle est sa valeur en n+t, ou n-t? Le lien entre coefficient multiplicateur (CM) et taux de croissance • Taux de croissance de x en % = Xt+1 - Xt / Xt * 100 ​=​ ( Xt+1/ Xt -1 )​ ​*100 D’où :

Taux de croissance en % = ​(CM – 1)*100

● Un indice base 100 pour l’année de base est un CM (multiplié par 100), mais uniquement par rapport à l’année de base, jamais par rapport à une autre année. • Par exemple, on ne peut pas connaître sans calcul l’évolution du prix du PIB entre 2007 et 2008 en regardant l’indice de prix base 100 en 2005. • Pour calculer l’évolution des prix entre 2007 et 2008, il suffit de rapporter l’indice de prix en 2008 à l’indice de prix en 2007 : on obtient alors le CM des prix entre ces deux dates, et on en déduit facilement le taux de variation des prix entre ces deux dates (inflation en 2008).

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