Analyses Microbiologies Et Physicochimiques Des Produits Laitiers [PDF]

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Zitiervorschau

A. U. ………………………

N°d’ordre……./2018

Département Sciences et Techniques Filière Licence professionnelle Sciences Agrobiologie et Environnement Parcours : agroalimentaire.

Rapport de stage de fin d’études : Sous le thème :

Analyses microbiologies et physicochimiques des produits laitiers Réalisé

par :

Soutenu le 11 juin 2018 devant la commission d’examen : M. B. EL AMRAOUI Professeur à la Faculté Poly disciplinaire de Taroudant

Président

M. H. ALILOU Professeur à la Faculté Poly disciplinaire de Taroudant

Examinateur

Mme Bouchra BOUFTILA Professeur à la Faculté Poly disciplinaire de Taroudant Encadrant

Dédicace A mes très chers parents, en reconnaissance de leur patience et de tous les sacrifices qu’ils ont consentis pendant mes longues années d’étude. Aucune dédicace ne saurait leur exprimer mon profond amour et mon attachement. Que Dieu leur procure santé, bonheur et longue vie afin que je puisse les combler à mon tour, sans jamais les décevoir ; A mes très chères sœurs, en preuve de l’amour, l’affection que j’ai pour elles et en témoignage de leur encouragement permanent et leur soutien sans faille. Qu’elles trouvent ici l’expression d’un attachement fraternel ; A tous mes amis A tous ceux qui me sont chers et que je n’ai pas pu citer, trouvez dans ce travail l’expression de ma gratitude et de mon attachement.

Remerciement Avant tout, je remercie Allah, le tout puissant, de m’avoir donné, la santé, la volonté et la patience pour mener à terme ce travail. Au terme de ce stage nous tenons à remercier particulièrement Mr. M’hamed LOULTITI président de la copirative qui a bien voulu nous accorder ce stage au sien de la comparative COPAG. U Nos remerciements vont tout naturellement à notre maître de stage Mme. Fatima ELBOUTOLY responsable du laboratoire central, qui a bien voulu m’encadrer et qui n’a ménagé aucun effort pour qu’on profite au maximum de ce stage. Sa disponibilité et son soutien nous ont permis d’élaborer le présent rapport dans les meilleures conditions. Nous remercions également tous les enseignants de ma faculté poly disciplinaire de Taroudant, pour tous les enseignements théoriques et pratiques que nous avons reçus au cours de cette année. Ils étaient tout le temps prêts pour intervenir quand on a besoin d’eux et plus particulièrement Madame Bouchra BOUFTILA. Nos remerciements vont également aux membres de jury d'avoir accepté d’évaluer ce travail. Nos remerciements vont également à nos enseignants qui nous ont accompagnés pendant notre cursus universitaire. Nos vifs remerciements vont également à tous les membres du laboratoire pour leur aide et leur collaboration malgré leurs préoccupations quotidiennes.

Liste des abréviations

UHT

: ultra haute température

HTST

: high temperature, short time

EXT

: extrait sec total exprimé en g/kg

ESD

: extrait sec dégraissé exprimée en g/l

NAOH : hydroxyde de sodium HOMO : homogénéisateur TR

: tank de réception

BL

: bac de lancement

TT

: tank de thermisation

TC

: tank du crème

MG

: matière grasse exprimée g/l

0%

: 0 gramme par litre de matière grasse

15%

:15 gramme par litre de matière grasse

30%

: 30 gramme par litre de matière grasse

PC

: point de congélation

N/9

: la soude NAOH

A.C

: acidité titrable



: température

°C

: degré Celsius

°Mc

: milli degré Celsius

D

: densité du lait

°D

: degré DORNIC

Liste des tableaux :

Les figures :

SOM

Introduction générale

Au Maroc, le secteur des industries agroalimentaires est l’un des piliers de l’économie nationale. La production du lait et des produits dérivés occupent un rang important vu le mode et les habitudes alimentaires de la population marocaine. Suite à des actions de l’état en faveur du secteur laitier et aux mesures prises par les industriels, la capacité de la production nationale connaît une croissance rapide durant ces dernières années ,avec l’apparition de certaines entreprises essentiellement des coopératives et l’augmentation des capacités d’autres, cette progression a pu suivre l’évolution des besoins

de

la population en lait et produits dérivés. La coopérative agricole COPAG, au sein de laquelle notre stage a eu lieu, est caractérisée par une production multivalente du lait qui grâce à la richesse de sa composition et la variété de ses constituants, donne naissance par transformation à une très vaste famille de produits : (fromage frais, lait UHT, yaourt…). C’est dans ce cadre que s’insert notre travail qui a pour objectif de mettre le point sur les processus de fabrication de fromage frais, et sur les différentes analyses physico-chimiques et microbiologiques utilisées, au sein du laboratoire de central. Ce dernier a pour objectif de garantir la sécurité de consommateur et la salubrité des produits laitiers. Il est primordial de contrôler la qualité, tout au long de la chaîne de fabrication. Par la suite, nous avons abordé les contrôles les plus fréquents.

Présentation générale de l’organisme d’accueil

1. Historique et Création de coopérative La coopérative COPAG dont la dénomination est la « Coopérative des Primeurs et d’Agrumes », coopérative agricole « COPAG -TARAUDANT », a été crée par l’assemblée générale du 07 mai 1987, profitant de la politique de libéralisation des exportations amorcée par l’Etat marocain. 39 agriculteurs de la région de Taraudant ont senti le besoin et la nécessité de se grouper en coopérative pour être maîtres de leurs produits agricoles depuis la production jusqu’à un stade plus avancé de la distribution. Ceci est dans le but de promouvoir une mise en valeur efficace des produits agricoles. Ainsi est née la coopérative « COPAG », son capital social a été fixé à 4 600 000dhs divisé en 4 600 parts de 1000 Dhs chacune. Bien entendu avant que la coopérative COPAG arrive à sa situation actuelle, elle a dû passer par plusieurs étapes que nous allons citer ci – après :  1987 : Création de la COPAG et mise en place de la première unité de conditionnement d’agrumes et de primeurs.  1988 : Création de la coopérative SOUSS d’amélioration génétique bovine.  1993 : Création de l’unité de transformation du lait qui a connu plusieurs extensions par la suite avec création progressive de 15 agences commerciales à travers le royaume.  1996 : Acquisition d’une deuxième unité de conditionnement des agrumes et création du groupe PRIM’ATLAS pour la commercialisation des agrumes et des primeurs à l’export.  1998 : Lancement du conditionnement des primeurs Création de l’unité de fabrication d’aliments composés, pour les principales espèces animales.  2001 : Création de l’unité de jus de fruits.  2004 : Modernisation et extension de l’unité de conditionnement des agrumes AIT IAZZA.  2005 : Création d’une plateforme d’élevage en commun des génisses et taurillons.  2007 : Création de la station de traitement des eaux usées.  2008 : Restructuration industrielle de la laiterie et transfert de l’unité longue conservation  2009 : Automatisation de la laiterie et transfert de l’unité jus de fruits.  2010 : Poursuite de l’extension de la laiterie. Coopérative de primeurs et d’agrumes de

Raison sociale Forme juridique

Taroudant, par abréviation : C.O.P.A.G Coopérative agricole

Date de création

1987 Départ : 4 600 000 DHS divisé en 4600 parts

Capital social

(actuelle 140 000 000 DHS) 1700 .000.000 DHS  71 coopératives adhérentes

Chiffre d’affaire

 12 500 Producteurs  179 adhérents particuliers  soit : Nombre d’adhérents

- 79 producteurs filière animale. - 53 producteurs filière animale. - 47 producteurs mixtes. 5 000 emplois directs

Effectifs Exercice social

20 000 emplois indirects Du 1er Octobre au 30 Septembre

Locaux d’exploitation

47 700 m2 (zone Ait IAZZA)

N° d’agrément

3 170-87 daté du 09 Octobre 1988 Ait IAZZA – FREIJA Taroudant B.P : 1001

Siège social Site web Tél

www.copag.ma (+212) 528 53 62 52 / 53 61 82 (+212) 28 53 61 39

Fax Tableau 1 : fiche technique de la coopérative COPAG

.

Partie 1 : Revue bibliographique

I.

Généralité sur le lait :

1. Définition du lait : Le lait est un liquide physio liquide, blanc, opaque, légèrement sucré, sécrété par les glandes mammaires des femmes, des femelles de mammifères. C’est aussi un aliment pratiquement complet, il se rapproche le plus à un aliment idéal. Il peut couvrir tous les besoins de l’organisme durant les premiers mois de la vie d’un nourrisson.

2. Composition chimique du lait (lait de vache) : Les quantités des différents constituants, principaux du lait peuvent varier considérablement d’une race à l’autre et d’un individu à l’autre d’une même race. En générale, les compositions du lait sont : 

Eau L’eau majeur du lait. Elle contient en solution le lactose, les sels minéraux et des

protéines solubles. Elle est également l’élément dispersant des micelles de caséines et des globules de matière grasse. Minéraux La fraction minérale bien que mineure dans la composition du lait est considérée très importante tant d’un point de vue nutritionnel que technologique. Le lait et ses dérivés constituent dans la ration alimentaire le principal apport du calcium et du phosphore. Les sels minéraux du lait et des produits laitiers se repartissent schématiquement en deux groupes : o Les uns sont solubles dans la phase aqueuse du lait ou des produits laitiers o Les autres sont à l’état solide, cristallisé. 

Glucides

Le lait contient des glucides libres dont les principales sont le lactose et des glucides associés aux protéines. Les glucides sont essentiellement représentés, dans le lait, par le lactose, cependant le lait contient deux types de glucides : o les glucides libres et dialysables (oligoholosides). o les glucides combinés en glycoprotéines et non dialysables. 

Vitamines Elles sont présentées dans le lait et dérivés à l’état de traces (quelques mg). Le lait

constitue un apport intéressant en diverses vitamines. C’est une source notable en vitamines A, B12, B2, dans une moindre mesure en vitamines B1, B6, et PP. En revanche le lait contient que peu de vitamine E, d’acide folique et de biotine. Les vitamines sont classées en deux grandes catégories :

o les vitamines liposolubles associées à la matière grasse (vitamine : D, A, E, K…) o Les vitamines hydrosolubles de la phase aqueuse du lait (vitamine C, B….).



les matières azotées totales ou taux protéique (TP) :

Le TP est une caractéristique importante du lait, plus le TP est élevé par rapport à une référence, plus le lait est payé cher au producteur (payement du point de TP). En effet plus le taux protéique (TP) est élevé et plus le rendement de transformation fromagère sera bon. Les protéines du lait représentent 95% des matières azotées totales.  Le 5% restant sont constitués : - d'acides aminés libres et de petits peptides  - d'azote non protéique, essentiellement de l'urée (0,3 à 0,4 g/l) mais aussi de la créatinine, de l'acide urique,... Les protéines du lait forment un ensemble assez complexe constitué de : - 80% de caséines, c'est-à-dire l'ensemble de protéines précipitables à pH 4,6 ou sous l'action de la présure en présence de calcium. Les différentes caséines forment avec du phosphate de calcium, un complexe qui se présente sous la forme d’une micelle.  - protéines solubles : lactalbumines, lactoglobulines, sérum albumines, immunoglobulines.



La matière grasse

La matière grasse représentant environ 4% de la composition globale du lait de vache, y est présente sous forme de globules gras (Figure 1), d’un diamètre variant entre 0.2 et 15 microns. Ses dimensions dépendent de la race de l’animal et de son régime alimentaire. Ces globules gras formant une émulsion ont tendance à se regrouper pour former la crème. 

Figure 1: Structure d’un globule de matière grasse

 Autres constituants : o Le lait cru contient des gaz dissous qui peuvent modifier son volume de 5%. o Enzymes, synthétisés par les micro-organismes :

- Lipase - Protéase - Lactase

Propriétés physico-chimiques du lait Les principaux caractères physico-chimiques du lait sont présentés dans le tableau 4 suivant : Tableau 4 : caractéristiques physico-chimiques Caractéristiques

Normes

pH

6.5 à 6.7

Acidité

15 à 17 °D

Densité

(20°C) 1.028 à 1.036

Température de congélation

-0.51°C à -0.55°C

4. Différents types de lait : L’évolution des

processus

technologiques,

des

techniques

de

conservation

et de distribution a permis l’élaboration d’une large gamme de « laits de consommation» qui se distinguent par leur composition, leur qualité nutritionnelle, organoleptique et leur durée de conservation. Ils peuvent être classés en deux catégories ; – lait cru non traiter thermiquement. – lait traité thermiquement (science des aliments) Lait cru Le lait cru est un lait brut. Il n'a jamais subi aucun procédé de pasteurisation ou de stérilisation et possède encore toute sa crème. Dans les supermarchés, au rayon frais, sa production et sa commercialisation est très contrôlée, en raison des risques qu’il peut encore présenter pour la santé. Les laits doivent provenir : o D’animaux sains reconnus indemnes de brucellose et de tuberculose ; o D’exploitations labellisées, soumises à un contrôle vétérinaire strict ; o D’une préparation (traite, conditionnement, stockage) effectuée dans des conditions hygiéniques satisfaisantes. Lait traité thermiquement Selon l’intensité des traitements thermiques, on distingue :

- Le lait pasteurisé ; - Le lait stérilisé de longue conservation.  Lait pasteurisé conditionné : La pasteurisation a pour objectif la destruction de tous les micro-organismes pathogènes du lait. Les barèmes de pasteurisation sont définis par des couples température / temps. Deux types de traitement sont généralement pratiqués en laiterie :

- Pasteurisation haute (71-72 °C/15-40 s) ou HTST : elle est réservée aux laits crus de bonne qualité. Au plan organoleptique et nutritionnel, la pasteurisation haute n’a que peu d’effets car la phosphatase alcaline est détruite et la peroxyde reste active.

- Flash pasteurisation (85-90 °C/1-2 s) : elle est pratiquée sur les laits crus de mauvaise qualité. Le phosphate alcalin est détruit et la peroxyde est détruite. La destruction du bacille tuberculeux est souvent prise comme référence pour le choix du barème de pasteurisation.  Lait de longue conservation : Ce lait subi un traitement thermique de type stérilisation dont l’objectif est de détruire tous les micro-organismes ; en contrepartie, sa qualité organoleptique et nutritionnelle est altérée par rapport au lait pasteurisé.

- Lait

stérilisé : le lait est tout d’abord pré stérilisé (135-150 °C /3-10s) après

homogénéisation, dans le cas de lait contenant de la matière grasse puis, il est refroidi à 7080°C et mis en bouteille pour subir une seconde stérilisation (115 °C / 15-20 min) suivie d’un refroidissement rapide. Ce lait présente des défauts de couleur et de goût dus aux réactions de Maillard. La date limite d'utilisation optimale (DLUO) 150 jours. afin d’éviter l’oxydation des lipides, ce lait est stocké dans des récipients opaques. Sur le plan nutritionnel, on observe des pertes en thiamine, vitamines B12 et B6.

-Lait

UHT : le lait est traité à 135-150°C /1-6s. Ce traitement permet de mieux

préserver les qualités nutritionnelles et organoleptiques originales du lait. La rapidité du traitement thermique UHT permet de conserver des teneurs en vitamines presque identique (90%) au lait frais. Conservation : le lait UHT, non ouvert et dans son emballage d’origine, peut être conservé 6 mois hors du réfrigérateur. Le faire bouillir est inutile et ne favoriserait qu’une perte de vitamines sensibles l’action de la chaleur. Une fois ouvert, il se conserve trois jours au réfrigérateur.

II. Présentation de fromage frais 1. Définition fromage : L’appellation « fromage » (décret du 30/12/88) désigne tout produit fermenté ou non, affiné ou non, obtenu à partir de matières d’origine exclusivement laitière : lait, partiellement ou totalement écrémé, crème, matière grasse, beurre, utilisées seules ou en mélange et coagulées en tout ou en partie avant égouttage ou après élimination partielle de la partie aqueuse. les fromages sont des formes de conservation et report ancestrales de la matière utile du lait (protéines, matière grasse ainsi qu’une partie du calcium et phosphore). Le fromage blanc est un fromage à pâte fraiche, obtenu par une coagulation lactique, avec ou sans une action légère de la présure, faiblement égoutté et non affiné.

2. Processus de fabrication de fromage frais 

Réception du lait cru : La réception fait la première étape de la chaine de fabrication des produits laitiers.

A cette étape, La société COPAG reçoit du lait cru de ses fournisseurs des grandes fermes de la région de SOUSS, Taroudant, Tiznit …, dans des citernes isothermes. Les citernes sont composées de plusieurs compartiments, chaque compartiment correspond à un centre de collecte ou un fournisseur donné. A ce stade, le lait de chaque compartiment subit les différentes analyses pour vérifier sa conformité aux critères d'acceptation. Le lait doit répondre à des normes bien définies, c’est pour cela qu’à la réception, le lait subit une série d’analyses physico-chimiques se rapportant à sa qualité de production. Les critères d’acception sont présentés dans le tableau 5 ci-dessous : Tableau 5 : Les caractéristiques du lait cru à la réception Critère

Cible

Zone conforme

Matière grasse

35

Entre 30 et 40

Acidité (°D)

15

Entre 14 et 17

Test d’alcool

79°

79°

PH

6,60

Entre 6,50 et 6,80

Point de congélation

6,60

Entre 505 et 530

Test inhibiteur

Négatif

Négatif

Une fois accepté, on enchaîne le processus de traitement. Ce dernier se déroule en plusieurs étapes (figure 4): 1- Le dégazage Le lait passé dans le dégazeur dans le but d’éliminer toutes les odeurs et les bulles de gaz trouvés dans le lait.

Figure 2 : Schéma résumant les étapes: la réception et la filtration 2 -Filtration Après le dégazage, le lait est pompé vers un filtre dans le but d'éliminer certaines impuretés et corps étrangers du lait tel que les poils d’animaux…

3-Refroidissement Le lait est refroidi dans des échangeurs thermiques à plaques traversés par l'eau glacée à contre courant avec le lait. Ce refroidissement a pour but de stopper l’activité microbienne. 4-Stockage dans tanks de réception (TR) (figure 3) Le stockage se fait dans des tanks à double paroi équipé d’un agitateur. Il ne doit pas dépasser 48h pour éviter toute réaction de dégradation du lait, telle que l’augmentation de la population microbienne ce qui sera la cause d’une glycolyse, une protéolyse et une lipolyse.

Figure 3: cuve de stockage avec son agitateur.

Figure 4 : Etapes depuis la réception de lait jusqu’au stockage temporaire 5-Séparation de la matière grasse L’écrémeuse permet la séparation de la matière grasse sous l’effet d’une force centrifuge d’une grandeur d’environ 4700 tours / min. On obtient d’un coté un lait à environ 0% MG et de l’autre coté un concentré de MG appelé crème qui sera acheminée vers un bac de lancement relié à une pompe, ensuite vers un échangeur thermique pour la refroidir et enfin elle sera stockée dans une cuve de 6000l.

Figure5 : Principe de fonctionnement d’un séparateur centrifuge 6-poudrage de lait écrémé C’est une action correctionnelle par laquelle on corrige le taux de mouillage du lait pour le ramener à un niveau acceptable. Le circuit de poudrage est lié aux tanks de stockage. Il y a une corrélation entre le volume d’eau mouillant le lait et le nombre de kg ou de sacs de poudre de lait 0% MG à ajouter. 7- Pasteurisation 8- Le caillage Est l’une des étapes essentielles de la fabrication des fromages. Le but est de laisser le lait coaguler grâce à l’action de la présure et de ferments lactiques.

 coagulation mixte : Elle résulte de l’action conjuguée de présure et de l’acidification. o Coagulation acide Elle consiste à précipiter les caséines à leur point isoélectrique (phi=4,6) par acidification biologique à l’aide de ferments lactiques qui transforment le lactose en acide lactique. o Coagulation par voie enzymatique Elle consiste à transformer le lait de l’état liquide à l’état de gel par action d’enzymes protéolytique, le plus souvent d’origine animale. On distingue trois phases : -

Phase primaire ou enzymatique, décrite précédemment et correspondant à l’hydrolyse de la caséine k au niveau de la liaison phénylalanine et méthionine ;

-

Phase secondaire ou d’agrégation des micelles déstabilisées, qui, à pH 6,6, Commence lorsque 80 à 90 % de la caséine k est hydrolysée ;

-

Phase tertiaire ou phase de réticulation conduisant à la formation du gel.

10- Le coupage du lait caillé ou égouttage : À la fin de la phase de maturation, quand le pH désiré a été atteint (4,50 ; 4,45), Il permet la séparation du caillé (phase solide) et du lactosérum (phase liquide composée d’eau et de matières solubles comme le lactose, les sels minéraux et les protéines solubles).

 Diagramme de fabrication fromage frais Arrivée de la citerne

Echantillonnage

Dégazage Réception de lait cru

Filtration

cru

Refroidissement Stockage dans les TR

Remplissage de bac de lancement

Séparation de la matière grasse

La crème

Lait écrémé 0% de matière grasse

Refroidissement Poudrage pour évaluer de l’extrait sec Dégraissé

Stockage dans la TC

Pasteurisation de lait écrémé 90°C

L’ensemencement de lait écrémé : ferment lactique, Présure, calcium  Injection la crème sucré 20% et la pate maigre 80% le cas de fromage sucré Stockage dans les silos

Pate maigre

Coagulation : donc la fermentation 6h à 18 h Le coupage du lait caillé ou égouttage  Lactosérum en rejet

Produit fini

Partie 2 : Travaux effectués au niveau de laboratoire

III. Les analyses effectuées au sein du laboratoire Le lait est un produit facilement altérable et sensible aux conditions d’hygiène. Afin de s’assurer de la bonne qualité hygiénique et marchande du lait, des contrôles rigoureux de la matière première au produit fini sont nécessaires. En effet, au sein du laboratoire de COPAG, avant le dépotage il y a une présélection du lait. Les échantillons pris au cours de la chaîne de fabrication subissent : des analyses physico-chimiques et des analyses microbiologiques. 1-Analyses physico-chimiques: Mesure de pH du lait

 Définition Le pH du lait évalue sa concentration en ions hydronium libres. Mathématiquement le pH est déterminé comme étant l'opposé du logarithme décimal: pH = - log [H3O+], [H3O+] étant en mol/l. La détermination de l'acidité ionique ou pH se fait au moyen d'un pH mètre dont l'électrode pH est combinée à une sonde de température.

 Le mode opératoire · Enlever le capuchon de l'électrode pH. · Rincer l'électrode par l'eau distillée et sécher avec le papier. · Plonger l'électrode dans l'échantillon à analyser.

Figure 7: pH-mètre

· Attendre quelques secondes et lire la valeur affichée sur le cadran du pH mètre. · Rincer l'électrode pH avec de l'eau distillée, sécher et faire la mesure du pH de l'échantillon suivant.  Remarque Il faut toujours vérifier l'étalonnage de l'appareil avec des solutions tampons de référence.  Interprétation a- La valeur du pH du lait renseigne sur l'état de fraîcheur de lait et sur l'état sanitaire de la vache. En effet : Un lait normal a un pH de 6,5 à 6,7. b- La valeur du pH des produits laitiers (Ghilal, Grec…) doit être comprise entre 4,40 et 4,75. Détermination de l'acidité titrable (Acidité Dornic)  Principe et réaction

L’acidité titrable est exprimé en degré dornic (D°): équivalence à 0.1 gramme d’acide lactique par litre, c’est aussi le nombre de dixièmes de ml de soude dornic N/9 nécessaire pour titrer 10ml de lait en présence de phénol phtaléine qui vire de l’incolore au rose à PH=8,4. Le lait juste après la traite, le lait frais, a une acidité de 15 à 18°D. Celle-ci, sous l’action des bactéries lactiques, peut progressivement augmenter. Détermination de l’acidité d’un lait est

donc un moyen simple pour déterminer si l’activité bactérienne (fermentation) a débuté et si le lait est frais. Détermination volumétrique de l’acidité titrable ou apparente des produits laitiers. Réaction principale : CH3 – CHOH-COOH + NaOH

CH3 – CHOH – COO Na + H2O

 Appareillage et réactifs 

Balance de précision 0,01g.



Burette graduée en 0,1 ml.



Bêcher 100 ml.



Pipette jaugée 10 ml



Compte goutte contenant du Phénol phtaléine 1%.



Soude dormic N/9.



1 cuillère ou seringue.

 Mode opératoire - Cas des laits : cru, pasteurisé et stérilisé. 

Prélever 10 ml de l’échantillon dans un bêcher 100 ml.



Ajouter 1 à 2 gouttes de phénol phtaléine.



Titrer avec la solution d’Hydroxyde de Sodium N/9 jusqu’à virage au rose qui persiste une dizaine de secondes.

- Cas des produits fermentés : 

Bien mélanger l’échantillon à la cuillère ou avec seringue avant la pesée.



Prises d’essais : par pesée à 0,01g près correspondant à un volume de 10 ml soit 10 ml x densité du produit.



Ajouter 1 à .3 gouttes de phénol phtaléine.



Titrer comme dans le cas des laits.

 Expression des résultats 

Exprimée en degré DORNIC, l’acidité est égale à : A𝑇 = V × 10(D°)

AT: Acidité titrable V = volume en ml de solution d’hydroxyde de Sodium 0,111 N nécessaire La matière grasse :

 objet : Déterminer le taux de la matière grasse par méthode acido-butymétrique.

 Principe : Après dissolution des éléments des laits autres que la matière grasse par l’acide sulfurique, et extraction de la matière grasse par l’alcool iso amylique et l’action d’une force centrifuge. La lecture d’un volume de matière grasse et la détermination de la teneur en graisse est très importante parce que :

- Ce paramètre impacte sur le prix payé par litre de lait. - Il est utilisé pour déterminer si un échantillon de lait ou de fromage est conforme avec les valeurs juridiques établies.

- Il est nécessaire de connaître la valeur pour classer le lait, pour la préparation de dérivés.  Appareillage : 

Butyromètre à lait 0 à 7%



Bouchon pour Butyromètre à lait



Support pour Butyromètre à lait



Pipette à un trait de 11 ml



Distributeur à acide sulfurique 10 ml plus au moins 0.2 ml



Distributeur à alcool iso-amylique 1 ml plus au moins 0.05ml



Bain marie 65 plus au moins 2°C équipé d’un portoir Butyromètre



Centrifugeuse

 Mode opératoire 

Introduire 10 ml d’acide sulfurique dans le butyromètre.



Ensuite, mettre 11 ml de lait en évitant de mélanger avec l’acide pour ne pas augmenter la température du butyromètre, et veiller à ne pas souffler dans la pipette.



Introduire ensuite 1 ml d’alcool iso-amylique.



Bien boucher les butyromètres avec des bouchons secs et non détériorés



Agiter le butyromètre par retournement successif sans interruption jusqu’à ce que la caséine qui se coagule soit entièrement dissoute.



Centrifuger durant 5 min.



Placer les butyromètres

sur un support,

bouchons vers le bas puis incuber au Bain marie à 65°C ±2 pendant 5 min. Figure8 : Centrifuger et butyromètre

 Expression des résultats : La teneur de la matière grasse est exprimé en g /l : (B-A)*10 A : la valeur atteinte par le niveau inferieur de la colonne de la matière grasse. B : la valeur atteinte par le niveau supérieur de la colonne de la matière grasse L’extrait sec dégraissé (ESD) :  Définition : L’extrait sec dégraissé (ESD) : est un paramètre qui détermine la qualité du lait. En effet, la mesure de l’ESD permet de calculer le pourcentage de l’eau dans le lait frais. Cet extrait (ESD) est obtenu par soustraction de la teneur en matière grasse de la teneur en matière sèche (ESD = MS – MG). ESD : extrait sec dégraissée. EST ou MS : extrait sec total. MG : matière grasse.  Principe Détermination de la matière sèche non grasse par calcul à partir des analyses suivantes : 

Extrait sec total du lait.



Taux de la matière grasse.

Puisque le lait est moins visqueux que les yaourts, on utilise le Milko Scan pour effectuer ces analyses. Mode opératoire : Verser dans un bêcher un échantillon du lait puis l'Introduire dans un bain-marie à 48°C pendants 10 minutes ensuite l'Incuber dans Milko scan jusqu’à émettre un bip de fin d’opération enfin lire le résultat sur un ordinateur.  Cas du lait Matière sèche non grasse (M.S.N.G.) ou encore extrait sec dégraissé  ESD est calculé de la façon suivante par formule :

ESD = (EST x d – MG) 1 – MG / 920

 Cas du fromage ESD = (EST x d – MG) 1 – (MG / 920)/1.035

Détermination de la teneur en matières sèches  C’est la détermination de la matière sèche du lait (de la crème, du lait concentré non sucré et du mixte poudrée cru ou pasteurisée). On désigne la totalité de ses éléments constitutifs non volatils après dessiccation par évaporation.

 principe Il consiste à faire subir à une quantité du lait une dessiccation par évaporation puis à peser le résidu. La détermination de l’EST se fait par deux méthodes, l’une officielle ou par la méthode rapide.  Méthode officielle Mode opératoire -

Dans une capsule séchée et tarée, introduire 5ml de l’échantillon d’essai à l’aide

de la Pipette ou peser environ 5g de lait. - Placer la capsule découverte pendant 30 minutes dans le bain-marie bouillant puis L’introduire dans l’étuve réglée à 103°C ±2 °C pendant 3 heures dans le cas du lait et 15 heures pour le yaourt. - Mettre ensuite la capsule dans le dessiccateur et laisser refroidir jusqu’à la température ambiante. - Peser, effectuer au moins deux déterminations sur le même échantillon préparé.  Méthode rapide Mode opératoire Prendre deux demi boites de pétri et noter le poids de chacune Tarer la balance. Introduire une quantité du lait ou du yaourt dans la demi boite de pétri et prendre le maximum du poids affiché sur la balance. Mettre les 2 demi boites dans le micro-onde pendant 12 min à 420 w pour Ghani Chocolat, Grec… et 7 min pour le lait. Faire sortir l'échantillon et l’introduire dans un dessiccateur jusqu'au refroidissement. Prendre le poids des 2 demi-boites après le passage au dessiccateur. Le pourcentage de la matière sèche est calculé selon la formule suivante : MS (%) = (m2-m0/m1-m0)*100 --- Avec : m0: Masse en gramme de la capsule vide m1: Masse de la capsule en gramme + prise d'essai; m2: Masse en gramme de la capsule + prise d'essai après dessiccation et refroidissement. La matière sèche du lait est exprimée en g/kg. Test délvo test

Le délvo test est un test microbiologique, il a pour objet, la détection des résidus d’antibiotiques dans le lait grâce à une souche bactérienne (Bacillus searothermophilus). Celle-ci est inhibée en cas de présence d’un antibiotique dans le lait.

 Mode opératoire -

Introduire 0.1 ml du lait dans l’ampoule.

-

allumer l’incubateur et fixer la température à 64°c.

-

incuber les tests pendant 3h.

 Lecture Les résultats doivent être lus dans la partie inférieure de l’ampoule :

- Un test jaune est négatif : l’échantillon analysé ne contient pas d’antibiotique ou en

Figure9:l’aspect du test après l’incubation

contient à une concentration inférieure à la sensibilité de détection.

- Un test entièrement violet est positif : l’échantillon de lait analysé contient des antibiotiques en quantité supérieure à la sensibilité de détection. Test charm Le test qualitatif Charm ROSA QUAD est un test d'écoulement latéral qui détecte la présence de bêta-lactame et de tétracycline dans du lait cru. Ce test est utilisé dans le laboratoire d'analyse du lait en raison de leur rapidité (3 minutes), de leur facilité d’utilisation.

 Mode opératoire - déposer à plat une bandelette dans un incubateur à 64 °C. - puis distribuer l’échantillon dans une logette destinée à cet effet. - après 3 minutes, l’incubateur émet un bip de fin d’opération.

 Lecture les résultats peuvent alors être lus par l’œil nu ou à l’aide d’un lecteur des bandelettes de CHARM.

 Résultats - Si la bande T (témoin) est plus intense que la bande C (contrôle), le test est donc négatif. - Si les 2 bandes ont le même degré d’intensité, le test est alors négatif. - Si la bande C (contrôle) est plus intense que la bande T (témoin), le test est positif.

 Remarque : Les bandelettes sont dotées d’un emballage plastique qui protège la partie du test, afin d’éviter toute contamination par les mains de l’opérateur, et ainsi influencer le résultat; pas de faux positifs. Test de stabilité à l’alcool Sélectionner les laits et les poudres de lait selon leur stabilité à la chaleur.

 Le test consiste à observer si le mélange à un volume égal d’alcool provoque ou non une floculation des protéines.  Il existe une corrélation entre la stabilité des protéines du lait aux traitements thermiques et leur stabilité à des concentrations plus ou moins élevées d’alcool.

 Mode opératoire - verser 2 ml du lait dans une boite de pétri. - Ajouter la même quantité de l’alcool 79°, 78°, 76°, 72°, 69°. - Agiter manuellement la boite de pétri. - Mélanger le contenu pendant 30 s.

 Résultat Lecture: Réaction + : présence de floculation des protéines Réaction - : absence de floculation des protéines Le test est réalisé en premier lieu avec un degré d’alcool défini 79°. S’il est positif, on fait le test avec un degré d’alcool moindre ainsi de suite jusqu’à définir le degré d’alcool qui donne une réaction négative. Point de congélation  Le point de congélation est utilisé pour estimer la proportion d’eau étrangère dans le lait (cru, pasteurisé, stérilisé UHT, écrémé et partiellement écrémé). Les traitements thermiques de pasteurisation et de stérilisation UHT affectent le point de congélation par rapport au lait cru respectivement de l’ordre de –0,002°C et –0.005° C.



Principe  :

Refroidissement d’une prise d’essai, la température approprié, et induction de la cristallisation par une vibration mécanique entraînant une augmentation rapide de température. L’appareil utilisé, est un cryoscope à thermistance (The advanced, Hear-transferfluid, USA) dans lequel un bain contrôlé thermo statiquement est refroidi par un réfrigérant électrique. Le point de congélation d’un lait normal est –0,520°C.

 Mode opératoire - Introduire 2 à 2,5 ml du lait dans un tube et le mettre dans le cryoscope. - Lire le résultat après le bip du cryoscope.

 Appareillage

Figure 11 : Appareil "Cryoscopie» 

2. Analyses microbiologiques En raison de leur richesse en nutriments, le lait, le yaourt et le fromage frais constituent un milieu favorable à la croissance microbienne. Cette dernière peut être responsable de l’altération des caractères organoleptique du produit ou même présenter un danger pour la santé du consommateur lorsqu’il s’agit de souches pathogènes. Les analyses microbiologiques ont pour but de détecter une contamination des produits finis afin de protéger le consommateur contre les germes pathogènes. 2.1-Précautions nécessaires durant la manipulation en microbiologie : - Laver les mains d’une façon minutieuse avec brossage des ongles avant et après les manipulations et les désinfecter par un antiseptique. - Eviter de porter les doigts ou tout objet à la bouche, au visage, de toucher des objets personnels... - Interdiction formelle de boire, de manger pendant les manipulations - Désinfecter la paillasse avec l’alcool. - flammé le bec bunsen. - Travailler dans une zone de 15 cm autour de bec bunsen. - Avant chaque prélèvement, flamber la pipette ou l’anse et les laisser refroidir, extrémité ou pointe en bas. - Flamber l’orifice du récipient débouché avant et après chaque prélèvement ou ensemencement…. Etc. 2.2-Dénombrement des bactéries coliformes :

 Principe : Ensemencement en profondeur d’un milieu de culture solide (gélose au Désoxycholate Lactose) avec une quantité déterminée de l’échantillon (produit s’il est liquide, une suspension s’il ne l’est pas et / ou une dilution, obtenue à partir de l’échantillon).

 Domaine d’utilisation : La gélose au lactose désoxycholate est un milieu sélectif utilisé pour le dénombrement des coliformes dans les produits laitiers.

 Mode d’emploi : - Refroidir et maintenir le milieu à 44-47°C. - Transférer 1 ml du produit à analyser et de ses dilutions décimales dans des boîtes de Pétri stériles.

- Couler 12 ml de milieu. - Homogénéiser parfaitement. - Laisser solidifier sur une surface froide. - Couler à nouveau 4 ml de milieu, de façon à former une deuxième couche. - Laisser solidifier.

- Faire une boîte témoin sans inoculum pour contrôler la stérilité du milieu.  Cas des produits finis : Yaourt, Fromage Prélever 25 g d’échantillon est dilué à 50 % avec trypton-sel. Dans le cas des produits difficiles à pipeter tels que les fromages :

- Peser stérilement 25 g de l’échantillon à tester dans un flacon stérile contenant 25 ml de trypton-sel. La suspension ainsi obtenue est homogénéisée par retournements successifs.  Les ensemencements Les ensemencements sont effectués simultanément sur deux boîtes de pétri stériles. Un ml est prélevé aseptiquement à l’aide d’une pipette stérile en ayant soin de ne pas plonger la pipette de plus de 1 à 2 cm.

 Incubation Après solidification complète du contenu des boîtes de Pétri, placer ces dernières couvercles en dessous : A l’étuve à 30°C ± 2°C pendant 24 heures pour les coliformes totaux. A l’étuve à 44°C ± 2°C pendant 24 heures pour les coliformes fécaux. Ne pas faire des piles de plus de 6 boîtesRefrodissement 3à4 °C

 Lecture  -

Prendre en compte les boîtes contenant entre 15 et 150 colonies.

-

Dénombrer les colonies caractéristiques rouges foncées

d’un diamètre supérieur à 0,5 mm.

Figure12: Les colonies des coliformes

2.3-Dénombrement des germes totaux : Micro-organismes mésophiles aérobies : bactéries, levures et moisissures formant des colonies comptables à 30 +/- 2°C en aérobiose, appelés : Germes totaux : GT.

 Le milieu utilisé : La gélose glucosée à l’extrait de levure ou Plate Count Agar (PCA)

 Domaine d’utilisation : Le milieu PCA est utilisé pour le dénombrement des bactéries aérobies psychrophiles, mésophiles et thermophiles dans les produits laitiers.

 Mode d’emploi : - Transférer 1 ml du produit à analyser et de ses dilutions décimales successives dans des boîtes de Pétri stériles.

- Couler 10 à 15 ml de milieu. - Homogénéiser parfaitement. - Laisser solidifier sur une surface froide. - Couler éventuellement 4 ml de gélose blanche stérile (Agar bactériologique type A à 15 g/L). - Laisser solidifier à nouveau.

 Incubation : - à 30°C pendant 72 heures pour la recherche des microorganismes mésophiles. - à 55°C pour les microorganismes thermophiles. - à 6,5°C pendant 10 jours pour les microorganismes psychrophiles

.

 Lecture : Compter les colonies à partir de chaque boîte Contenant entre 10 au minimum et 300 colonies au maximum, suivant les normes appliquées. Lorsqu’elles sont cultivées sur PCA additionné de lait, les bactéries caséolytiques forment un halo plus clair autour de chaque colonie (protéolyse de la caséine du lait).

2.4-Coloration au bleu de méthylène :

Figure13: les colonies des germes totaux

 But : La coloration au bleu de méthylène est utilisée pour déterminer la morphologie des bactéries, leur structure et pour observer la forme et le mode d'association des bactéries qui sont colorées en bleu.

 Mode d’emploi : -

Prélever une petite quantité de l’échantillon avec l’anse bouclée et étalée sur une lame propre.

-

Sécher lentement à l’aide de la veilleuse du bec benzène.

-

Colorer une minute en recouvrant la lame avec le bleu de méthylène.

-

Laver ensuite à l’eau.

-

Sécher et examiner la préparation à l’aide d’un objectif à immersion

 Lecture : Les bactéries sont colorées en bleu sous frome de coques ou bien de diplocoques.

Conclusion Le lait et ses dérivés frais sont classés parmi les aliments les plus importants dans la nutrition humaine, en raison de sa composition en nutriments énergétiques (les lipides, les glucides..) et non énergétiques (les vitamines, les sels minéraux..). Le stage effectué au sein de la coopérative agricole COPAG nous a permis de découvrir l'industrie laitière où des technologies modernes. Ce modeste travail réalisé, a porté sur le suivi du processus de fabrication du fromage frais et les différentes analyses physicochimiques et microbiologiques utilisées à des produits laitiers au sien du laboratoire central. Ces analyses sont appliquées pour surveiller et garantir la qualité hygiénique du lait et par conséquent préserver la santé des consommateurs. Ce stage reste une bonne expérience car tout au long de cette période, nous avons vécu des choses qui confirment la théorie que nous avons acquis à la faculté poly disciplinaire Taroudant.

Références bibliographiques  Site web : http://www.copag.ma/notre-cooperative/histoire-de-copag/ http://leconomiste.com/article/copag-lascension-dune-petite-cooperative-soussie http://www.agrimaroc.ma/la-cooperative-agricole-copag/ http://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/lait/45975 http://ww.cnrtl.fr/definition/fromagew http://www.memoirepfe.fst-usmba.ac.ma/get/pdf/1347 http://www.cnrtl.fr/definition/lait file:///C:/Users/Dell/Downloads/Documents/80-2015.pdf file:///C:/Users/Dell/Downloads/Documents/1207.pdf file:///C:/Users/Dell/Downloads/Documents/chapitre_livre_tecnologie_des_services_light.pdf https://www.produits-laitiers.com/le-circuit-de-fabrication-du-lait/ https://fr.scribd.com/doc/135272831/9-Chapitre-1-Le-Lait-UHT-Vrai http://fromagestalbert.com/nos-produits/processus-de-fabrication/ https://www.produits-laitiers.com/le-circuit-de-fabrication-du-fromage/ https://www.gea.com/fr/productgroups/centrifuges-separation_equipment/centrifugalseparator/index.jsp https://www.spxflow.com/en/assets/pdf/SST_Separation_Dairy_101_03_04_2015_FR_tcm11 -9914.pdf http://vietech2.free.fr/Le%20lait.pdf https://www.dsm.com/markets/foodandbeverages/fr_FR/products/tests/delvotest/delvotestfor-farmers.html https://www.dsm.com/markets/foodandbeverages/fr_FR/products/tests/delvotest.html https://www.memoireonline.com/03/12/5537/m_Contribution--l-evaluation-des-pratiquesfrauduleuses-dans-le-lait--la-reception12.html http://www.etudier.com/dissertations/Dosage-Du-Lait/557694.html http://www.memoirepfe.fst-usmba.ac.ma/get/pdf/2550 https://www.charm.com/rosa-lateral-flow-antibiotic-strips/250-rosa-quad

Documents: Livre science des aliments (les coordonnateurs Romain Jeant et Thomas Croguennec et Pierre Schuck Gérarad Brulé coordonnateurs) chapitre 1 du lait et produits laitiers.