3AS - Projet I - Séq 2 [PDF]

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Zitiervorschau

Projet I : Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire puis en faire une synthèse de l’information à mettre à la disposition des élèves dans la bibliothèque du lycée et/ou sur le site de l’établissement

Objet d’étude:

Textes et document d’Histoire Séquence 02 :

Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

A Professeur : ………………………

Lycée :………………………….

Activités 01

Evaluation diagnostique

02

Compréhension de l’oral

03

Production orale

04

Compréhension de l’écrit

05

Production écrite

06

Fait poétique

07

Evaluation sommative

Contenus

Objectifs

Durée

Support : -Vérifier que les pré-requis sont maitrisés « RECUEILLEMENT HIER À 1 par les élèves, dans le but d’aborder une heure TIZI OUZOU. Amirouche nouvelle notion. revient cette semaine » - Emettre des hypothèses sur le contenu du Support : message oral. « Algérie | Témoignage du fils du - Identifier les informations contenues 1 Colonel Si El Haouès à M'chounech / heure explicitement dans le message. Aurès » - Distinguer les éléments constitutifs de la situation de communication - S’exprimer librement Support iconique 1 - Exposer des faits en manifestant son Les manifestations du 17 heure esprit critique.Octobre 1961 - Lire et comprendre un document d’Histoire. - Distinguer entre acteur et témoin de Support 1: l’événement ; « Le 1er Novembre à - Déterminer la position de l’auteur par Khenchla » rapport aux faits historiques racontés ; - Déterminer le degré de subjectivité du discours. De 4 - Exploiter les informations relatives au à6 paratexte afin de formuler des hypothèses heures Supports 2: de sens. « Tébessa: La bataille d'El- Repérer la démarche d’analyse d’un fait Djorf, 62 ans après » historique - Identifier la subjectivité de l’auteur. - Repérer la démarche d’analyse d’un fait Support 3 : historique « Commémoration du 20 août 1955- Identifier la manifestation implicite du 1956 : les deux sursauts salvateurs » narrateur - - S’entrainer à la rédaction d’un texte Une Préparation à l’écrit heure d’histoire. Expression écrite

-

Compte-rendu de l’expression écrite Support : « Hymne national algérien » Support : Texte de Tahar Oussedik. Lala Fatma N'soumer

- Rédiger un texte d’histoire.

Une heure

- Réinvestir tous les moyens linguistiques de la séquence afin d’élaborer un texte démonstratif.

Une heure

- Etudier un poème

Une heure

- Tester les acquis des apprenants

Une heure

Prof………………….

Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire…… Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Evaluation diagnostique Objectifs : - Situer le niveau des élèves et mieux connaitre leurs compétences ou leurs difficultés. -Vérifier que les pré-requis sont maitrisés par les élèves, dans le but d’aborder une nouvelle notion. Support : « RECUEILLEMENT HIER À TIZI OUZOU. Amirouche revient cette semaine »

I – Compréhension de l’écrit : 1- Complétez la grille suivante Qui ? A qui ? Aomar MOHELLEBI

Aux lecteurs

De quoi ? La cérémonie de recueillement et les activités commémoratives du 59e anniversaire de la mort de Amirouche et Si El Haouès

Pourquoi ? Rendre hommage au colonel Amirouche

2- Comment est décrit le colonel Amirouche ? LE colonel Amirouche était humaniste envers les autres maquisards. 3- A quelle occasion ce texte a-t-il été écrit ? Ce texte a été écrit à l’occasion de la commémoration du 59e anniversaire de la mort de Amirouche et Si El Haouès 4- « Ces dernières ont démarré mardi dernier à Boussaâda, puis à El Alia et au village Bounaâmane, hier ». - A quels moment renvoie le mot souligné ? Hier : Vendredi 30 mars 2018. 5- L’auteur a fait parler un témoin. Qui est-i ? Le témoin : Ouali Aït Ahmed : officier de l'Armée de Libération nationale (ALN). 6- a) « Il nous a surtout exhortés à faire preuve de beaucoup de vigilance pour mener à terme notre combat pour l'indépendance de l'Algérie», a déclaré Ouali Aït Ahmed.

b) ….. Ouali Aït Ahmed qui a ajouté que c'etait la dernière fois que Amirouche avait foulé le sol de la Kabylie * Que représentent ces deux phrases. * Comparez les deux phrases. A quoi servent les deux verbes soulignés. Ces deux phrasent sont le discours du témoin rapporté par le journaliste. a) La phrase est au style direct b) La phrase est au style indirect. Les deux verbes (déclarer) et (ajouter) sont des verbes introducteurs. 7- Dans ce texte, l’auteur : a. Raconte un événement d’histoire b. Analyse un fait d’histoire c. Rapporte un témoignage Recopiez la bonne réponse

II – Production écrite : A l’occasion de la commémoration de la révolution algérienne, le journal El Moudjahid organise le concours du meilleur récit historique. Vous y participez. Rédigez un récit d’une vingtaine de lignes. Vous raconterez les faits et vous introduirez le témoignage d’un ancien Moudjahid.

RECUEILLEMENT HIER À TIZI OUZOU

Amirouche revient cette semaine L'humanisme du Colonel Amirouche envers les autres maquisards était sans commune mesure.

Le ministre des Moudjahidine, Tayeb Zitouni, présidera aujourd'hui au village Tassaft Ouguemoun, dans la wilaya de Tizi Ouzou, la cérémonie de recueillement et les activités commémoratives du 59e anniversaire de la mort de Amirouche et Si El Haouès. C'est aujourd'hui également, à Tassaft, que prendront fin les cérémonies commémoratives en question. Ces dernières ont démarré mardi dernier à Boussaâda, puis à El Alia et au village Bounaâmane, hier. Parmi les présents à cette grandiose cérémonie à Bounaâmane (commune de Zekri, près d'Azazga), qui était, pour rappel, le siège du poste de commandement de la wilaya III historique, il y a eu l'officier de l'Armée de Libération nationale (ALN), Ouali Aït Ahmed. Ce dernier a assisté au dernier discours, prononcé par le colonel Amirouche Aït Hamouda, chef de la wilaya III historique, le 12 octobre 1958. Ouali Ait Ahmed s'en souvient parfaitement. «Le colonel Amirouche Aït Hamouda avait pris la parole devant les maquisards pour la dernière fois. Il nous a surtout exhortés à faire preuve de beaucoup de vigilance pour mener à terme notre combat pour l'indépendance de l'Algérie», a déclaré Ouali Aït Ahmed qui a ajouté que c'etait la dernière fois que Amirouche avait foulé le sol de la Kabylie, puisque juste après, il avait pris la route vers la Tunisie. Et, en cours de route, à djebel Tameur, il est tombé au champ d'honneur en compagnie de l'autre grande figure de la Révolution algérienne, le colonel Si El Haouès. Par Aomar MOHELLEBI - Samedi 31 Mars 2018 http://www.lexpressiondz.com

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire…… Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Compréhension de l’oral Objectifs : - Emettre des hypothèses sur le contenu du message oral. - Identifier les informations contenues explicitement dans le message. - Distinguer les éléments constitutifs de la situation de communication. Support : « Algérie | Témoignage du fils du Colonel Si El Haouès à M'chounech / Aurès » www.youtube.com/watch?v=Svuc8dQF7no&t=10s

Durée : (3min 50) I – La pré-écoute : 1- Quel était le but de la Révolution algérienne 1954-1962 ? L’indépendance d'un « État algérien souverain démocratique et social dans le cadre des principes islamiques » 2- Citez quelques personnages célèbres qui ont participé à cette glorieuse Révoluition.

II – La première projection : Regardez la vidéo puis répondez aux questions suivantes : 1. Le type de document est un : a- Dialogue b- Reportage

c- Interview

2. De qui parle-t-on dans cette vidéo ? Relevez son vrai nomt. Dans cette vidéo, on parle du Colonel Si El Haouès. Son nom complet : Ahmad Ben Razak Hamouda 3. Quel est le lieu décrit au début de la vidéo ? A quoi est-il érigé ? Le lieu décrit est la maison familiale du Colonel Si El Haouès érigé en musée riche d’une zaouia, d’une école coranique et d’une Mosquée. 3. Chaabane Hamouda est : a- Le frère du Colonel Si El Haouès b- Le fils du Colonel Si El Haouès c- L’ami du Colonel Si El Haouès

4. Dans cette vidéo, Chaabane Hamouda est : a- Personnage principal b- Un témoin

c- Un reporter

III – La deuxième projection : Regardez la vidéo puis répondez aux questions suivantes : 1- Comment s’appelle l’épouse du Colonel Si El Haouès ? Combien d’enfant ils ont ? L’épouse du Colonel Si El Haouès est : Arab Yamina. Ils ont 5 enfants. 2- Qu’est ce qu’elle a subi par le colonisateur français avec ses enfants ? Ils ont été emprisonnés plusieurs fois. 3- Comment les responsables français traitaient-ils les femmes des moudjahidines lors des ratissages? Lors des ratissages, les responsables français ont pris les femmes des moudjahidines comme des hottages. 4- « Depuis que j’ai commencé à …………, je ne fus plus ma entre le salé et le sucré. Pour …………, le ………… et la ………… ; je suis prêt à sacrifier l’honneur de ma femme ». - A partir de la vidéo, Complétez le passage donné. distinction - militer - révolution - pays - Dieu -Qui a dit ce passage ? C’est le Colonel Si El Haouès qui a dit ce passage.

III – La troisième projection : Consigne : En reprenant vos prises de notes, faites un compte rendu oral du documentaire que vous veniez de regarder.

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire…… Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Expression orale Objectifs : - S’exprimer librement - Exposer des faits en manifestant son esprit critique.-

Mise en situation : Observez les images ci-dessus : Que représentent –elles ? Que représente la date du 17 octobre 1961 ?

Sujets : - Le 17 octobre, le FLN organise une manifestation non violente contre le couvre-feu qui leur était imposé. - Massacres de dizaines d’Algériens par les fonctionnaires de la police française. - Ségrégation au moment des crimes : les Kabyles étaient sauvés grâce à la couleur de leur peau. En vous appuyant sur les photos et ces informations, relatez à vos camarades les atrocités commises par les français à l’encontre des algériens le 17octobre 1961

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Compréhension de l’écrit Objectifs : - Lire et comprendre un document d’Histoire. - Distinguer entre acteur et témoin de l’événement ; - Déterminer la position de l’auteur par rapport aux faits historiques racontés ; - Déterminer le degré de subjectivité du discours. Support : « Le 1er Novembre à Khenchla »

I- Observation: Observez le titre et les références du texte. Pouvez-vous dire à quel genre de document il appartient ? L’observation du titre et des références du texte nous permet de dire qu’il s’agit d’un document d’Histoire.

II- Lecture analytique : 1- Qui est le narrateur dans ce texte ? Justifiez votre réponse. Le narrateur dans ce texte est S. Boubakeur, désigné par le pronom personnel « nous » qui est un nous inclusif et qui inclut donc le « je » du narrateur. Le deuxième indice est le pronom « moi ». 2- Le narrateur parle d’une réunion. Quel est l’objet de cette réunion ? Où a-t-elle lieu ? Quelles sont les personnes qui ont assisté à cette réunion ? L’objet de cette réunion est d’informer à propos d’une autre réunion qui s’est déroulée à Batna et sur les actions des combattants du F.L.N et les dernières instructions. Cette réunion a lieu chez le narrateur, donc chez l’un des membres de la réunion. (« chez moi »). Les personnes qui ont assisté à cette réunion sont Laghrour, Abbès, Ougad et Benabbès. 3- Quels sont les noms de personnes citées dans le texte ? Que représentent pour vous les personnes citées ? Les noms de personnes citées dans le texte sont Benboulaid et Chihani, Ils sont des combattants de la guerre de la libération nationale.

4- Ces personnes sont en train de vivre un grand moment. Lequel ? Ces personnes sont en train de vivre un grand moment : la veille du 1 er novembre 1954, déclenchement de la guerre de libération nationale. 5- Ces personnes ont-elles conscience de vivre un grand moment ? Relevez les expressions du texte qui permettent de justifier la réponse. Ces personnes ont conscience de vivre un grand moment. Plusieurs expressions le montrent. Nous pouvons relever : « Nous étions tous très émus » ; « Ougad avait les larmes aux yeux » ; « Ben Abbès disait sans cesse : Allah Akabr » ; « Le grand jour est enfin arrivé » ; « d’un ton solennel, Laghrour nous informa officiellement que le jour « J »….1 heure du matin. » 6- Justifiez, dans l’avant dernier paragraphe, l’emploi du futur simple de l’indicatif : « Les attaques auront lieu… » « Les attaques auront lieu… » : L’emploi du futur simple est justifié par rapport au moment de l’énonciation (le 29 octobre 1954). 7- « D’un ton solennel, Laghrour informa… ». Cherchez dans le dictionnaire le sens du mot souligné. Expliquez ensuite son emploi en t’appuyant sur ce que vous savez de la date indiquée dans le titre. Solennel : accompagné de formalités qui lui donnent une importance particulière ; officiel, grave, cérémonieux. D’ailleurs, le terme « officiellement » est aussi employé dans le passage. L’emploi de l’adjectif « solennel » est justifié par l’importance de l’événement. Il s’agit d’une date et d’un événement très importants, graves et décisifs quant à l’avenir de l’Algérie : «déclencher la guerre pour la libération nationale ». 8- Ce texte est-il l’œuvre d’un historien, d’un écrivain ou d’un témoin de l’événement ? Ce texte est l’œuvre d’un témoin de l’événement. 9- Dans ce texte : - le narrateur est absent ; - le narrateur est seulement témoin ; - le narrateur est personnage (auteur/ acteur) Relevez la bonne réponse. 6- a) Quant à Benabès, il disait sans cesse : « Allahou akbar (Dieu est grand), le grand jour est enfin arrivé ! ». b) Laghrour nous informa officiellement que le jour « J » était fixé pour la nuit du dimanche 31 octobre 1954 au lundi 1 er novembre 1954. * Que représentent ces deux phrases. * Comparez les deux phrases. A quoi servent les deux verbes soulignés ? Ces deux phrasent sont des discours rapportés par le narrateur. a) La phrase est au style direct b) La phrase est au style indirect. Les deux verbes (dire) et (informer) sont des verbes introducteurs.

III- Synthèse : Lorsqu’il s’agit de relater le témoignage d’une personne qui a participé à l’événement rapporté, le narrateur le fait à la première personne. Dans ce cas, le témoin n’est plus narrateur : il devient un personnage impliqué.

Le discours rapporté : Lors de la transformation du discours direct au discours indirect : . Les pronoms je / nous > il . Quand le verbe introducteur est au présent ou au futur > pas de changement. . Quand le verbe introducteur est au passé > la conjugaison change : discours direct Présent de l’indicatif futur simple futur antérieur passé simple / passé composé subjonctif présent impératif

discours indirect imparfait conditionnel présent conditionnel passé plus que parfait subjonctif imparfait infinitif

> Les adverbes et les indicateurs de temps changent : discours direct aujourd’hui demain après demain hier ici / là dans quelques jours

discours indirect ce jour-là le lendemain le surlendemain la veille là-bas quelques jours plus tard

Le 1 er novembre 1954 à Khenchela Le 29 octobre 1954, Laghrour Abbès rentra de Batna où il venait d’assister à une réunion présidée par Benboulaïd et Chihani. Nous nous sommes réunis chez moi à 21 heures. Après l’ouverture de la séance, Laghrour me confia la lecture en français de deux textes. L’un n’était formé que d’un seul feuillet ronéotypé : c’était un tract provenant de l’Armée de Libération Nationale, court, simple et devant être largement diffusé au sein de la population. L’autre, composé de deux feuillets, était une proclamation du Front de Libération Nationale définissant clairement la plateforme politique du F.L.N. Les deux tracts avaient en entête deux petits drapeaux vert et blanc entrecroisés et frappés du croissant et de l’étoile rouges. C’est la première fois que l’on entendit parler de ce mouvement révolutionnaire. Nous étions tous très émus à la lecture de ces tracts. Laghrour, plongé dans de profondes pensées, ne disait rien. Ougad avait les larmes aux yeux. Quant à Benabès, il disait sans cesse : « Allahou akbar (Dieu est grand), le grand jour est enfin arrivé ! ». D’un ton solennel, Laghrour nous informa officiellement que le jour « J » était fixé pour la nuit du dimanche 31 octobre 1954 au lundi 1 er novembre 1954. L’heure « H » : 1 heure du matin. Les attaques auront lieu simultanément dans toute l’Algérie à la même heure – les mots de passe pour les opérations de cette nuit étaient « Khaled » et « Okba »n – Laghrour nous recommanda de garder pour nous la date et l’heure et de ne les communiquer à nos combattants que le dimanche. Ensuite, on procéda à la répartition des tâches. Salem Boubaker, « Le 1 er novembre à Khenchela », dans Récits de feu, présentés par Mahfoud Kaddache, éd. SNED, 1976.

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire…… Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Compréhension de l’écrit Objectifs : - Exploiter les informations relatives au paratexte afin de formuler des hypothèses de sens. - Repérer la démarche d’analyse d’un fait historique - Identifier la subjectivité de l’auteur. - Etablir le plan du texte puis faire son compte rendu objectif. Supports : « Tébessa: La bataille d'El-Djorf, 62 ans après », Ali Chabana, Le Quotidien d’Oran, 20-09-2017.

I - Observation du texte : Identifiez les éléments du paratexte. - Le titre : « Tébessa: La bataille d'El-Djorf, 62 ans après » - L’auteur : Ali Chabana - La source : Le Quotidien d’Oran

- Ce texte comprend 04 § II - Hypothèses de sens : D’après ces éléments, sans oublier l’intitulé du projet et de la séquence, pouvez-vous dire de quoi peut-il s’agir dans le texte ?

III - Lecture silencieuse avec consigne : Pour assimiler le contexte exposé par l’auteur, entamez la lecture tout en soulignant les dates.

IV - Vérification des hypothèses de sens : Relevez l’hypothèse la plus pertinente relative au texte.

V - Lecture analytique : 1- Par quel type de phrase s’ouvre le texte ? A qui s’adresse le journaliste ? Le texte s’ouvre par une phrase interrogative. LE journaliste s’adresse aux lecteurs (tous les algériens)

2- Dans le 1er§, le journaliste cite plusieurs événements. a) Relevez les sur un axe de temps Aout 1955

Septembre 1955

+ + La bataille d'Oum K'Makme La bataille du Nord-Constantinois

+ la bataille d’El Djorf

b) Par quel terme décrit- t-il la bataille d’El Djorf ? c) Expliquez ce terme Une épopée : Suite d'actions extraordinaires, merveilleuses, étonnantes ou héroïques 3- Qu’est ce qui rend de la bataille d’ ElDjorf un événement sublime ? C’était une bataille de 400 djoundi de l'ALN, devant une armada française. 4- Sur quels témoignages s’appuie le journaliste pour relater les faits ? Dans quel but le fait-il ? Il s’appuie sur le témoignage du moudjahid Ouardi Gattel afin d’apportent une preuve et plus de vérité au texte. 5- Le témoin nous rapporte une scène de barbarie commise par l’armée française. Laquelle ? Quel lexique emploie-il pour décrire cette scène ? Justifiez son emploie. La scène : « L'un des prisonniers sera même exécuté et décapité et sa tête accrochée à un blindé en trophée. Un geste barbare en représailles devant l'héroïsme des hommes de la liberté retranchés dans l'oued ». Pour décrire cette scène, le témoin exploite un lexique péjoratif afin de dénoncer cet acte. 6- Quelle est d’après le témoin les circonstances de cette bataille ? Elle était après moins d'un an du déclenchement de la révolution de libération nationale du 1er novembre 1954 Les services de renseignement français propageaient que la révolution étaient une action terroriste. 7- Quelle est d’après le témoin la conséquence de cette bataille ? L'image de la lutte du peuple algérien prenait une autre dimension chez l'ennemi et l'ami

8- « Quel enseignement peut-on tirer de cette mémorable bataille ? » Qui est désigné par le pronom « on » dans le dernier § ? Le pronom « on » désigne tous les algériens. 9- Dans le dernier paragraphe, l’auteur veut :  Relater les faits ?  Donner son point de vue ?  Donner des exemples ? 10- A quel vocabulaire (péjoratif ou mélioratif) recourt le témoin dans le dernier § pour parler de cette bataille ? Justifiez votre réponse en relevant les termes qui le montrent. Le témoin a employé un lexique mélioratif : lutte -remémorer - valeur

11- « De nos jours, il faudra remémorer cette date, en lui rendant toute sa valeur historique, auprès de nos jeunes » Réécrivez cette phrase en utilisant un articulateur exprimant le but. « De nos jours, il faudra remémorer cette date afin de lui rendant toute sa valeur historique, auprès de nos jeunes » VI - Synthèse : 1- Dans ce texte, l’auteur a  Décris l’événement ?  Donné seulement son point de vue ?  Relaté et commenté l’événement ? 2- Votre camarade a été absent. Vous voulez lui parler de la bataille d’El Djorf. Rédigez le compte-rendu objectif de cet texte.

Tébessa: La bataille d'El-Djorf, 62 ans après Qui se souvient encore de la bataille d'El Djorf parmi les générations actuelles ? « Une épopée » à propos de laquelle Larbi Ben M'Hidi disait en s'adressant aux colonisateurs lors de son procès : «On vous a inculqué une leçon à El Djorf ! ». Soixante-deux ans plus tard, le moment historique reste vivace dans la mémoire de nombreux moudjahidine de la région AurèsNememcha. La bataille d'Oum K'Makme, puis celle du Nord-Constantinois en août 1955, menée par le stratège militaire, Youcef Zighoud. Vint donc, durant une semaine (22-29 septembre 1955), l'épopée de quelque 400 djoundi de l'ALN, devant une armada française ameutée de toutes les régions pour venir à bout de la résistance héroïque des combattants de la liberté. Conduite de main de maitre par le chahid Bachir Chihani, secondé par ses lieutenants. Le moudjahid Ouardi Gattel, encore en vie, décrit l'affrontement dans un témoignage accordé à la revue El Djeich en 1985. La bataille se déroula dans Oued El Djorf, à une centaine de kilomètres au sud-ouest de Tébessa, là où l'armée coloniale avait concentré des milliers de soldats, engins blindés et avions. Des armements disproportionnés, sauf que les djounoud déterminés tinrent tête à l'ennemi et lui administrèrent une leçon de bravoure qui fera le tour du monde. Même les officiers français reconnurent la justesse de la stratégie adoptée par les chefs militaires de la révolution. Encerclés par des unités appuyées par l'aviation, les moudjahidine préférèrent le harcèlement les forces coloniales par de petits groupes de combattants. L'administration coloniale avait eu vent d'une réunion regroupant plusieurs chefs de la révolution à El Djorf qui était en plus un entrepôt d'armes. Le regroupement des chefs politiques et militaires avait comme objet de faire le point sur la révolution. Le bombardement systématique de la citadelle naturelle d'El Djorf à l'aide de l'artillerie lourde et des chars positionnés autour, permettront finalement aux forces coloniales de prendre la position. L'un des prisonniers sera même exécuté et décapité et sa tête accrochée à un blindé en trophée. Un geste barbare en représailles devant l'héroïsme des hommes de la liberté retranchés dans l'oued. (…..) Quel enseignement peut-on tirer de cette mémorable bataille ? Sûrement pas seulement une date à commémorer, un tournant décisif, après moins d'un an du déclenchement de la révolution de libération nationale du 1er novembre 1954. Ce qui avait prouvé à la nation colonisatrice que les actes de bravoure n'étaient nullement des actions terroristes, comme le propageaient ses services de renseignement, mais un engagement écrit en sang et en feu pour l'indépendance de l'Algérie. L'image de la lutte du peuple algérien prenait une autre dimension chez l'ennemi et l'ami. De nos jours, il faudra remémorer cette date, en lui rendant toute sa valeur historique, auprès de nos jeunes.

Ali Chabana, lequotidien-oran20/09/2017

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire…… Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Compréhension de l’écrit Objectifs : - Repérer la démarche d’analyse d’un fait historique - Identifier la manifestation implicite du narrateur Support : « Commémoration du 20 août 1955-1956 : les deux sursauts salvateurs »

I - Lecture analytique : 1- De quels événements parle-t-on dans ce texte ? 20 Aout 1955 : L’offensive du nord constantinois. 20 Aout 1956 : Le congrès de la Soummam. 2- Expliquez l’expression (les deux sursauts salvateurs). Ces deux événements ont été menés brusquement afin de sauver la révolution. 3- Comment a décrit l’auteur ces deux événements dans le chapeau ? « L’offensive du nord constantinois et le congrès de la Soummam sont indéniablement les deux ingrédients de la victoire du peuple contre le colonialisme français ». 4- L’auteur énumère 4 conséquences de l’offensive du nord constantinois. Relevez-les. Les conséquences de l’offensive du nord constantinois : - Revivifier la lutte - Renforcer les rangs des combattants - Mettre en échec les tentatives de la France coloniale visant à opérer une rupture entre le FLN et le peuple. - Il était un tournant décisif dans le combat du peuple algérien contre l’oppresseur 5- Pourquoi les combattants algériens ont préparé l’offensive du nord constantinois ? L’offensive du nord Constantinois était une réponse aux cris des Aurès encerclés dans un contexte marqué par une répression aveugle du colonisateur.

6- Quel était l’objectif du congrès de la Soummam ? Ce Congrès visait à ‘mettre de l’ordre dans l’organisation du Front de libération nationale (FLN) et de structurer les institutions de la Révolution’ 7- Quelle est la différence entre ces 2 événements ? L’offensive du nord constantinois : action militaire. Le congrès de la Soummam : acte politique 8- Comment ont servi ces deux événements la révolution algérienne sur le niveau extérieur ? L’impact des deux événements a servi l’internationalisation de la question algérienne 9- Dans ce texte, le narrateur : a- se manifeste explicitement b- ne se manifeste pas c- se manifeste implicitement 8- Pour raconter ces faits historiques, quelle démarche a suivi l’auteur ? Pour raconter ces faits historiques, l’auteur a analysé leurs causes et conséquences. II - Synthèse :

- Un narrateur peut s’impliquer dans la narration d’un fait historique, non pas au moyen de pronom personnel le désignant mais en utilisant des modalités appréciatives. Dans ce cas, le narrateur et l’auteur ne forment qu’une seule personne. - Tout en racontant un fait historique, l’auteur et le narrateur adopte l’attitude d’un analyste : il analyse l’évènement historique, commentant les évènements, en présente les causes et les conséquences.

Commémoration du 20 août 1955-1956 : les deux sursauts salvateurs Les Algériens célèbrent aujourd’hui le double anniversaire du 20 août (1955-1956). Au-delà de leur symbolique, ces deux dates qui avaient marqué l’histoire du mouvement national, étaient d’un apport déterminant. En effet, l’offensive du nord constantinois et le congrès de la Soummam sont indéniablement les deux ingrédients de la victoire du peuple contre le colonialisme français. L’offensive du nord constantinois avait permis, non seulement, de revivifier la lutte et renforcer les rangs des combattants, mais surtout de mettre en échec les tentatives de la France coloniale visant à opérer une rupture entre le FLN et le peuple. Véritable étincelle d’une Révolution lancée quelques mois auparavant, le 1er novembre 1954, l’offensive du 20 août 1955 a constitué un tournant décisif dans le combat du peuple algérien contre l’oppresseur et, par ricochet, une réponse du nord-Constantinois aux cris des Aurès encerclés. C'est, en effet, dans un contexte marqué par une répression aveugle du colonisateur que l'offensive du 20 août 1955 a été préparée afin de donner un grand éclat à la révolution naissante et renverser la tendance au profit de la lutte pour l'indépendance et sa continuité. La seconde date, marquant la tenue du Congrès de la Soummam en 1956, constitue un événement politique majeur dans la consolidation de la guerre de libération nationale et la fondation de l’Etat algérien indépendant. Ce Congrès visait à ‘mettre de l’ordre dans l’organisation du Front de libération nationale (FLN) et de structurer les institutions de la Révolution’. Il avait également donné une ‘assise importante’ au FLN dont il a élargi la base de soutien, aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays. Le congrès a été, en outre, marqué par des ‘tentatives de clarifications importantes sur les objectifs de la Révolution et de l'Etat algérien’, et a constitué un tournant ‘extrêmement important’ dans le parcours de la lutte armée. L’impact des deux événements a servi l’internationalisation de la question algérienne, l’offensive du 20 août 1955 a été menée en coordination avec des actions menées par l’ALN au Maroc, le 20 août étant "une date symbole de la déposition de Mohamed V en 1953 par les autorités françaises", de même qu’avec les Tunisiens avec lesquels il y a eu une tentative de mise sur pied d’une armée de libération maghrébine en 1955. Dans le contexte international, la Conférence de Bandung (Indonésie) a permis de faire connaître le FLN en même temps que la cause algérienne, et de porter celle-ci à l’Assemblée générale de l’ONU. Article publié le 19-08-2017 sur le site : http://www.radioalgerie.dz

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Production écrite

1ere Séance : I) La préparation à l’écrit Objectifs : - S’entrainer à la rédaction d’un texte démonstratif. - Compléter des syllogismes en reliant deux propositions à une conclusion. Activité 01 : Classez les phrases suivantes dans le tableau 1- La volonté de venger la sanglante répression des manifestations du 8 mai 1945. 2- La déclaration d'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. 3- L'échec de la résistance pacifique dans la réalisation de l'indépendance de l'Algérie. 4- Le désir des Algériens de se libérer et de vivre dans une dignité 5- Plusieurs accords ont été conclus, tels que la convention d'Evian. 6- Les efforts des occupants français pour effacer les monuments arabes des villes algériennes 7- La lutter des français contre l'islam et ses enseignements 8-1 500 000 martyrs algériens, 9- La faiblesse de la de la France à cause de la deuxième Guerre Mondiale. 10- La croissance des mouvements de libération du colonialisme dans le monde arabe 11- LA mort de 28 500 soldats français Les causes de la révolution algérienne

Les conséquences de la révolution algérienne

1-3-4-6-7-9-10

2-5-8-11

Activité 02 : Classez les événements suivants dans le tableau - Début de la « bataille d'Alger » - La déclaration de l'indépendance de l'Algérie. - Manifestation sévèrement réprimée à Paris - Congrès de la Soummam - Signature des accords d'Évian donnant l'indépendance à l'Algérie - Déclenchement de l'insurrection armée par le F.L.N. - Formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne - L'offensive du nord constantinois Date 1 novembre 1954 20 Aout 1955 20 août 1956 7 janvier 1957 19 septembre 1958 17 octobre 1961 18 mars 1962 5 juillet 1962 er

Evénement Déclenchement de l'insurrection armée par le F.L.N. L'offensive du nord constantinois Congrès de la Soummam Début de la « bataille d'Alger » Formation du Gouvernement provisoire de la République algérienne Manifestation sévèrement réprimée à Paris Signature des accords d'Évian donnant l'indépendance à l'Algérie La déclaration de l'indépendance de l'Algérie.

II) La production écrite Sujet : (A préparer à domicile) Vous etes journaliste dans le journal El Watan. Dans le cadre de la commémoration du 1er Novembre 1954 ; votre directeur vous a demandé de rédiger un article sur cet événement. Rédigez un texte pour présenter les conditions sociales et économiques des Algériens à la veille du déclenchement de la glorieuse révolution du 1er novembre 1954. Présentation de la grille d’évaluation : Critères Volume de la production Pertinence des idées

Indicateurs - Une quinzaine de lignes au maximum.

- raconter des faits d'histoire en respectant l'ordre chronologique - Subjectivité du discours (présence implicite de l’énonciateur). - Structure des phrases (enchainements logiques : la cause, la Cohérence conséquence). - Employer le lexique approprié Correction de la - Utiliser les modalisateurs langue - Ponctuer la production - Lisibilité. Mise en page / Perfectionnement - Soin.

2eme Séance : La production écrite à l’écrit (en classe) 3eme Séance : Le compte-rendu de la production écrite à l’écrit Objectif : - Améliorer le contenu d’une production écrite Déroulement de la séance : 1- Rappel du sujet 2- Commentaire des erreurs 3- Amélioration collective d’une copie d’un apprenant ou d’un texte fabriqué par le prof

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Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Fait poétique

Support : « Hymne national algérien »

Histoire du Kassaman : Moufdi Zakaria, militant nationaliste pendant la guerre d'Algérie, est approché en 1955 par Rebah Lakhdar à la demande d'Abane Ramdane et Benyoucef Benkhedda, qui lui demandent d'écrire un hymne national. Zakaria propose très vite un poème, Fach’hadou (« Témoignez-en ! »), qu'il aurait, selon une version répandue, écrit avec son sang sur les murs de la cellule 69 de la prison Barberousse, le 25 avril 1955 ; celuici est immédiatement adopté, puis renommé Kassaman (« Nous jurons ! »). La première composition musicale de l'hymne est écrite par l'Algérien Mohamed Touri, à Alger. Cette composition n'étant pas jugée satisfaisante, on demande alors au Tunisien Mohamed Triki de composer la musique, avec l'aide d'une chorale algérienne, à Tunis. Son résultat n'ayant lui aussi pas été retenu, on demande finalement à Mohamed Fawzi, compositeur égyptien, d'écrire la partition musicale de l'hymne. Cette dernière composition reste, aujourd'hui, la musique de l'hymne algérien. Kassaman a été officiellement adopté comme hymne national peu après l'indépendance de l'Algérie, en 1963.

Hymne national algérien Par les foudres qui anéantissent, Par les flots de sang pure et sans tache, Par les drapeaux flottants qui flottent Sur les hauts montagne orgueilleux et fiers, Nous jurons nous être révoltés pour vivre ou pour mourir, Et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie ! Refrain : Témoignez ! Témoignez ! Témoignez ! Nous sommes des soldats pour la justice, révoltés, Et pour notre indépendance nous avons engagé le combat, Nous n'avons obéi à nulle injonction en nous soulevant. Le bruit de la poudre a été notre mesure Et le crépitement des mitrailleuses notre chant favori. Et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie ! Refrain : Témoignez ! Témoignez ! Témoignez ! Ô France ! Le temps des palabres est révolu Nous l'avons clos comme on ferme un livre Ô France ! Voici venu le jour où il faut rendre des comptes! Prépare-toi ! Voici notre réponse! Le verdict, notre Révolution le rendra Et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie ! Refrain : Témoignez ! Témoignez ! Témoignez ! Sur nos héros nous bâtirons une gloire Et sur nos corps nous monterons à l'immortalité, Sur nos âmes, nous construirons une armée Et de notre espoir nous lèverons l'étendard. Front de la Libération, nous t'avons prêté serment Et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie ! Refrain : Témoignez ! Témoignez ! Témoignez ! Le cri de la patrie monte des champs de bataille. Écoutez-le et répondez à l'appel. Écrivez-le dans le sang des martyrs Et dictez-le aux générations futures. Nous t'avons donné la main, ô gloire, Et nous avons juré de mourir pour que vive l'Algérie ! Refrain : Témoignez ! Témoignez ! Témoignez !

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Niveau : 3 A.S Projet I: Dans le cadre la commémoration d’une date historique, réaliser une recherche documentaire…… Objet d’étude : Les textes et documents d’histoire

Séquence 02 : Produire un texte pour présenter un fait d’histoire en y introduisant des commentaires et/ou des témoignages

Activité : Evaluation sommative

Objectif : - Tester les acquis des apprenants Support : - Texte de Tahar Oussedik. Lala Fatma N'soumer Ed. ENAL 1- Qui parle dans ce texte ? C'est Tahar Oussedik qui parle dans ce texte. 2- Qui est –il ? Un écrivain algérien 3- De quoi parle –t- il dans ce texte ? De la pénétration française en Algérie 4- Complétez le tableau suivant : Qui parle? Tahar Oussedik

De quoi ? La pénétration française en Algérie

Texte Réel Fictif ×

Nature du texte Récit historique

Temps dominants Imparfait + Passé simple

5- Relevez dans un tableau les éléments du texte qui vous renvoient à la réalité (tems – lieuxnoms de personnes ...) Temps Lieux Personnages historiques Mois de juin 1830 - Les plages de Sidi Fredj - L'armée française - Alger - L'administration turque Le 14 juin 1830 et la chute - Le Dey Hussein d'Alger le 5 juillet de la Staoueli - Son gendre Ali même année - Des Français La Turquie via Naples Janissaires

6- Quel est le point de vue de l'auteur affiché dans ce texte ? Il (Le Dey) ne se décida à contre attaquer que bien plus tard accordant à l'ennemi lui était nécessaire pour se regrouper et s’organiser.

tout le temps qui

7- Quelle est la phrase qui le montre ? La question (Que pouvait-on espérer ................... des affaires de l'état ?) 8- Que représente le 3ème paragraphe à ce qui le précède ? Réponse à la question posée par l'auteur. 9- Quelle est cette réponse ? D'après l’auteur, le Dey abandonna l'Algérie sans le moindre remord car il n'a rien à perdre.

Texte : Débarquant sur les plages de Sidi Fredj dans la première semaine du mois de Juin 1830, l'armée française ne rencontra aucune opposition de la part de l'administration Turque qui n'avait qu'un souci: oppresser et pressurer Alger et ses environs immédiats. Le Dey Hussein aurait du alors de la refouler à la mer car il disposait d'un corps de cavalerie placé sous le commandement de son gendre Ali et d'une troupe d'élite composée de janissaires bien entraînés et aguerris. Il ne se décida à contre attaquer que bien plus tard accordant à l'ennemi tout le temps qui lui était nécessaire pour se regrouper et s'organiser. Que pouvait-on espérer et attendre d'un occupant qui gouvernait au détriment d'un peuple spolié, soumis et tenu à l'écart des affaires de l'état ? Qu'il cédât la place à l'envahisseur plus fort qui s'annonçait et frappait à sa porte. C'est d'ailleurs ce qu'il fera sans réticence après la honteuse défaite de Staoueli le 14 juin 1830 et la chute d'Alger le 5 juillet de la même année. Chassé de la capitale après son (baroude d'honneur), le Dey emportant un trésor inestimable et accompagné d'une suite nombreuse, s'embarqua pour la Turquie via Naples. Sans le moindre remord, il abandonna l'Algérie aux mains des Français qui entreprirent aussitôt d'enfoncer leurs griffes. Que perdait-il ? A peu pré rien puisque le pays n'était pas le sien, c'est-à-dire la terre de ses pères. Tahar Oussedik. Lala Fatma N'soumer Ed. ENAL

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