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Zitiervorschau

Filière : génie électrique

Sujet : Etude et mise en service de l’installation électrique de l’hôtel marina Fairmont de salé.

Réalisé par : BOUREGBA Hamza

Soutenu le

Encadré par : Monsieur MAACHI Moncef Monsieur CHERKAOUI Mohamed devant le jury composé de :

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2020/2021

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A ceux qui ont contribué à l’élaboration de ce travail Et ceux à qui je dois tant Ma plus grande gratitude et tout mon amour à mes parents, qui ont su me faire confiance, me soutenir et m’encourager au cours de ma vie. A ma sœur et A TOUS QUI M'AIMENT A tous mes amis en qui j’ai toujours trouvé le soutien et le réconfort

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Je tiens à exprimer mes remerciements à tous ceux qui ont rendu ce travail possible. Leurs aides précieuses, leurs conseils fructueux et leurs encouragements, tout au long de l’élaboration de ce projet de fin d’études, m’a permis de le réaliser dans la meilleure considération. Je veux rendre un hommage particulier à mes encadrants: Mr MAACHI Moncef & Mr CHETKAOUI Mohamed Pour leurs soutiens et leurs conseils précieux. Aux membres du jury qui ont bien voulu me honorer de leur présence d’évaluer notre travail. Un grand merci à toutes les personnes qui m’ont soutenue de près ou de loin au cours de la réalisation de ce modeste travail.

Merci pour tous Page 3

Dédicace……………………………………………………………………………………………………………....2 Remerciement………………………………………………………………………………………………………3 Table des matières…………………………………………………………………………………………...…..4 Introduction générale……………………………………………………………………………………...……6 Chapitre 1 : cadre général du projet……………………………………………………………………..7 1-presentation de l’organisme d’acceuil…………………………………………….8 2-presentation du projet……………………………………………………………...….11 Chapitre 2 : Règlementations et normes: ………………………………………………….………....14 1-objectifs :…………………………………………………………………………..………….15 2-Organismes de normalisations et normes internationales …………..…18 3-Décret et normes en France…………………………………………………………..19 Chapitre 3 : étude de l’installation électrique de l’hôtel marina Fairmont de salé....20 I.

Etude de l’éclairement…………………………………………………………………..……21 1-qu’est-ce qu’une étude d’éclairement……………………………………….……22 2-comment réaliser une étude d’éclairement………………………………….…24 3-exemple de plans issus d’une étude d’éclairement………………………...25

II.

Dimensionnement de l’installation basse tension28 1-Principales architectures de distribution BT….. ………………………………...29 2- Les fonctions de base de l’appareillage BT……………………………...…. ……. 31 3- L’appareillage BT………………………………………………………. ………. ……….… 32 4- Choix de l’appareillage BT………………………………………………………..……... 37 5-Dimentonnement du TD CLIM NORD sur Caneco BT…………………………..43 6-Bilan de puissance…………………………………………………………………………….45

III.

Alimentation du matériel BT…………………………………………….…………….... .46 1-exemple de calcul de la section des conducteurs sur caneco BT…………….57 2-Implantation des luminaires et prises de courant sur AutoCAD…………58

IV.

choix du transformateur HTA/BT59 1-Choix de la puissance du transformateur……………………………………….....59 2-Choix du diélectrique.. ………………………………………………………… …………60 3-Utilisation de plusieurs transformateurs …………………………………………..61 4-Détermination des sections des orifices de ventilation62……………………....4

V.

postes de livraison……………………………………………………………………………..63 1-Schémas d’alimentation ……………………………………………………………………..64 2-Appareillage à haute tension ………………………………….……………………………65 Page 4

3- Constitution des postes HTA/ BT (sous enveloppe métallique) à comptage en BT…………………………………………………………………………………………………………………………... 66 4-Protection du poste de livraison……………………………………………………… ….…....67 VI.

: mise à la terre…………………………………………………………………………………………………70 1-La prise de terre………………………………………………………………………………………71 2-Le conducteur de terre……………………………………………………………. …………..…72 3-La borne principale de terre et la barrette de mesure………………………….… .. 73 4-Les conducteurs de protection … ………………………………………………………….…74 5-Les liaisons équipotentielles ………………………………………………………………..…75

VII. schémas de liaison à la terre78 1-Mise en œuvre des SLT ………………………………………………………. …………... 81 2-Choix du SLT……………………………………………………………………. …………………83 3-Appareillages liés au choix du SLT …………………………………………………..…85 4- Protection du neutre selon le SLT………………………………………………………..85 Conclusion générale………………………………………………………………………………………………………..87 Références……………………………………………………………………………………………………………………...88

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Cadre General : Le dimensionnement d’une installation électrique est un art difficile dans la mesure où il nécessite de prendre en considération des impératifs techniques, normatifs, économiques, contractuels et stratégiques. Ces derniers sont définis par les 2 principales pièces d’un projet : Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP) Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP) L’étude d’une architecture complète présente 5 grandes fonctions élémentaires : la transformation, le transport, la distribution, la conversion et l’exploitation. Que ce soit dans le domaine tertiaire ou industriel, l’objectif final est de mettre à disposition les fonctionnalités électriques auprès de l’exploitant en garantissant la maintenabilité, l’évolutivité ainsi que la sécurité des biens et des personnes Travail demandé : Durant la phase de réalisation, l’intégrateur de solutions dans le domaine du Génie Electrique devra procéder aux opérations suivantes: 1. Réalisation de la prise de terre 2. Réalisation des incorporations 3. Pose des chemins de câbles 4. Pose des conduits et goulottes 5. Tirage des câbles 6. Installation des postes de livraison et de transformation (cellules MT, transformateur MT/BT) 7. Mise en œuvre des éléments de répartition et de dérivation 8. Installation des tableaux généraux, divisionnaires et terminaux (TGBT, TD) 9. Installations des sources autonomes (onduleurs, groupes) 10. Pose de l’appareillage

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Présentation CEGELEC est un groupe mondial intégré de services technologiques aux entreprises et aux collectivités. En 2006, le Groupe a réalisé 23.8% de son chiffre d'affaires dans l'industrie, 28.5% dans les infrastructures, 16.5% dans le tertiaire et 31.2% dans la maintenance. CEGELEC est présente sur tout le cycle du service au client, de la conception au sein de ses bureaux d'études jusqu'à l'installation des équipements et des infrastructures et leur maintenance, en s'appuyant sur ses propres équipes spécialisées. CEGELEC intervient dans 5 grands domaines : Energie et électricité  Automatisme  instrumentation et contrôle  Technologie d’information et de communication  Génie climatique  mécanique  Maintenance et services Le Groupe CEGELEC compte 26 000 collaborateurs et est présent dans plus de 30 pays, au travers de 200 agences ou centres de travaux et plus de 1 200 bureaux. Le Chiffre d’Affaires réalisé sur 9 mois3 s’est établi à 2.3 milliards d’euros, l’EBIT est de 92 millions d’euros et représente 4.1% du CA, la capacité de remboursement de la dette est en progression de 15 millions d’euros. Une croissance de 15% des commandes au premier semestre 2007 est enregistrée. VINCI Energies au Maroc Avec un effectif de 2342 collaborateurs et un chiffre d'affaires de 247 M€ (2020), VINCI Energies est présent sur l’ensemble du Royaume. VINCI Energies Maroc opère à travers 6 marques : 

Omexom



Actemium



Axians



Citeos



Cegelec



VINCI Facilities Page 8

Fort d’une présence au Maroc depuis 1946 et grâce à ses 52 entreprises en 2020, VINCI Energies au Maroc offre aujourd’hui à ses partenaires une large palette d’expertises (conception, réalisation et maintenance) dans l’énergie, l’industrie, le tertiaire et les télécommunications. VINCI Energies au Maroc accompagne ainsi le développement économique et social du Maroc en se basant sur les compétences de ses équipes pluridisciplinaires locales et en s’appuyant sur le réseau de marques de VINCI Energies. VINCI Energies au Maroc dispose des certifications suivantes : 

Certification ISO 9001



Certification ISO 45001



Certification ISO 14001

Chiffres clés VINCI Energies au Maroc en chiffres c’est : 

215,7 Millions d’euros en 2018



1250 Collaborateurs en 2018



51 entreprises en 2018

Tertiaire Rendre les bâtiments plus durables et plus intelligents. VINCI Energies propose des solutions qui combinent efficacité énergétique et avancées technologiques liées au bâtiment connecté. Réseaux d’énergie et de communication, chauffage, climatisation, plomberie, sécurité, détection et protection incendie ou encore gestion technique centralisée : VINCI Energies maîtrise l’ensemble des expertises permettant de réaliser des ouvrages « vertueux » conformes aux certifications et aux labels énergétiques les plus exigeants. Cegelec possède une expérience et une expertise solides en : Electricité Courants Forts 

Postes MT/BT



Groupes électrogènes



Éclairage classique, d’ambiance et de sécurité



Alimentation forces motrices



Distribution Page 9

Electricité Courants Faibles 

Détection incendie et extinction automatique



Contrôle d’accès, interphonie et gestion technique de la sécurité



Sonorisation et télédistribution

Fluides 

Fluides hôtellerie



Fluides ensemble immobilier



Des dizaines de références prestigieuses en Climatisation, Traitement de l’air, Distribution de fluides et Chauffage.

De nombreux contrats et projets multitechniques de l’activité Tertiaire au Maroc à savoir : 

La tour Maroc Télécom à Rabat



Le Complexe Immobilier Casablanca Marina



Le Complexe Casanearshore à Casablanca



L’hôtel Kenzi Tower à Casablanca



Gardiennage de l’hôtel Hilton (Qatari Dyar)



Gardiennage du parking Casa-port – CG PARK



Gardiennage du Ryad Center – Foncière Chellah



Maintenance des climatiseurs de la circonscription de la Cour d’Appel de Marrakech

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Placé entre les villes jumelées de Rabat et de Salé, sur les rives du fleuve du Bouregreg, le projet de construction de Bab Al Bahr établira un nouveau quartier faisant rayonner la capitale du Maroc. Bab Al Bahr complète le plan urbain, en formant un pont de jonction entre Rabat et Salé. Les nouveaux espaces tracent le tissu urbain de la région, une lecture aisée de l’espace public et de l’espace privé, tracé sur la ligne d’horizon de la ville de Rabat, constituants aux nouveaux résidents un réel espace pour célébrer leur ville. Conçu avec un respect de la culture marocaine, liant ainsi histoire et tradition contemporaine, ce projet rallie les villes jumelées par son échelle sensible et complexe, réinventant les différentes typologies de constructions traditionnelles, les adaptant pour les besoins d’aujourd’hui. Le projet de l’hôtel FAIRMONT, se trouve dans le quartier 2 du projet Bad Al Bahr, c’est un édifice scindé en deux parties. Le volume 1 et le volume 2 sont liés par un passage piéton «vert», accueillant des commerces en Rez-de-chaussée et des terrasses plantées en hauteur. L’hôtel FAIRMONT enveloppera 263 clés à l’étage, 15 commerces au niveau Rez-de-chaussée, et 167 places de parking au sous-sol. L’hôtel dispose d’équipements hôteliers (spa, salle de sport, piscine…), de restaurants à thèmes, d’un espace business et de zones paysagées.

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 Résidences et Hôtel Fairmont La Marina Rabat-Salé : Projet : Hôtel 5 étoiles de 186 chambres et 88 appartements signés et meublés Client : EAGLE HILLS – Émirats Arabes Unis Architecte : Cabinet Abdelouahed MOUNTASSIR – AWM Missions : Assistance à l’achèvement des travaux, coordination des travaux et contrôle qualité. Localisation : Rabat – Maroc Années : en cours Surface : 53 000 m² Budget : 65 000 000 USD  L’opération de construction d’un hôtel Fairmont comprenant : • Hôtel, • Appartements, • Boutiques, • Parking souterrain… Le bâtiment est situé à Salé, au Maroc.

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DESCRIPTION DU SITE Le projet est composé de 2 bâtiments reliés par un sous-sol commun : • La première partie du bâtiment est dédié à l’hôtel : E.R.P. (Etablissement Recevant du Public) du RDC au R+4, constitué notamment : - d’une zone technique (Sous-sol) ; - d’un parking (Sous-sol) ; - d’une zone SPA (Sous-sol) ; - du hall d’accueil ; - de deux restaurants (RDC) ; - d’une salle de dîner (RDC) ; - d’une zone administrative et poste de sécurité (RDC) - de chambres et suites (R+1 à R+4) - d’un bar (R+4) ; - d’une zone piscine (R+4) ; - etc… • La seconde partie du bâtiment est réparti sur deux entités l’hôtel ainsi qu’une partie habitation. La partie hôtel comprend notamment : - un ball-room (RDC) ; - des salles de réunion (RDC) ; - de boutiques ; - de chambres et suites… (R+1)… • La partie habitation se compose : - D’une zone accueil (RDC) ; - D’appartements (R+1 au R+4)…

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1-Objectifs Le dimensionnement d’une installation électrique est un art difficile dans la mesure où il nécessite de prendre en considération des impératifs techniques, normatifs, économiques, contractuels et stratégiques. Ces derniers sont définis par les 2 principales pièces marché d’un projet :  Le Cahier des Clauses Techniques Particulières (CCTP)  Le Cahier des Clauses Administratives Particulières (CCAP)

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L’étude d’une architecture complète présente 5 grandes fonctions élémentaires : la transformation, le transport, la distribution, la conversion et l’exploitation. Que ce soit dans le domaine tertiaire ou industriel, l’objectif final est de mettre à disposition les fonctionnalités électriques auprès de l’exploitant en garantissant la maintenabilité, l’évolutivité ainsi que la sécurité des biens et des personnes.

De façon systématique, nous distinguerons durant toutes les étapes de dimensionnement: Les courants forts (transformateur, onduleur, groupe électrogène, TGBT & TD, Ecl, PC, Force, etc…) Les courants faibles (VDI, contrôle d’accès, anti intrusion, SSI, etc...) Cette phase ‟ETUDES” aboutira à la production des documents suivants :  Bilan de puissance  Implantation CFO – CFA  Synoptique et distribution CFO – CFA Page 16

 Fiches techniques Ces derniers seront soumis pour validation auprès du Bureau d’Etudes techniques (BET) avant la phase d’exécution.

Durant la phase de réalisation, l’intégrateur de solutions dans le domaine du Génie Electrique devra procéder aux opérations suivantes: 1. Réalisation de la prise de terre 2. Réalisation des incorporations 3. Pose des chemins de câbles 4. Pose des conduits et goulottes 5. Tirage des câbles 6. Installation des postes de livraison et de transformation (cellules MT, transformateur MT/BT) 7. Mise en œuvre des éléments de répartition et de dérivation 8. Installation des tableaux généraux, divisionnaires et terminaux (TGBT, TD) 9. Installations des sources autonomes (onduleurs, groupes) 10. Pose de l’appareillage

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2-Organismes de normalisations et normes internationales : Dans le cadre du code du travail, les autorités ministérielles définissent les lignes de conduite à respecter afin de garantir l’hygiène et la sécurité des travailleurs et rédigent les décrets, les arrêtés et les lois votées par l’Assemblée nationale. Leur mise en application est garantie par un ensemble de règles et prescriptions définies par les organismes de normalisations

Les recommandations CEI ont pour objectif d’harmoniser sur le plan international les normes dans les pays concernés. Ces mesures sont établies par un comité d’experts dans les domaines de la médecine et de l’ingénierie

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Décret et normes en France: Le décret du 14 Novembre 1988 relatif à la protection des travailleurs est applicable à tout établissement industriel, commercial ou administratif, qu’il soit public ou privé, mettant en œuvre des courants électriques.

A travers la NF C 15‐100 et la NF C13‐200, les niveaux de tension sont définis comme suit:

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L’éclairage représente un poste de dépense majeur pour les entreprises tertiaires et industrielles. Toutefois, un éclairage efficace et adapté aux besoins réels permettrait de réaliser d’importantes économies d’énergie. En effet, la maîtrise des énergies consommées passe nécessairement par des études d’éclairement, étapes essentielles d’un projet d’éclairage. Et pourtant, elles sont bien trop souvent oubliées ce qui peut engendrer des sur-consommations pour les bâtiments, et donc, une hausse de la facture énergétique. Pour éviter

cela,

il

faut

systèmes d’éclairage industriel (luminaires,

optimiser alimentation…),

les les

systèmes de gestion et de régulation de puissance en fonction des besoins.

L'ÉCLAIRAGE, UN ÉLÉMENT ESSENTIEL POUR LES BÂTIMENTS

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Que ce soit pour un bâtiment tertiaire, industriel ou résidentiel, l’éclairage joue un rôle indispensable au quotidien : il contribue au confort des usagers, à la productivité des employés, à l’amélioration de la performance et à la sécurité des utilisateurs. Sans compter qu’il permet aussi de valoriser et de mettre en valeur les espaces et l’architecture du bâtiment. Cette dimension prend de plus en plus d'importance, surtout au regard des attentes des clients qui ont énormément évolués dans les années passées. Les environnements de travail (bureaux, ateliers, entrepôts...) se transforment et doivent répondre toujours mieux aux exigences des utilisateurs finaux. QU’EST-CE QU’UNE ÉTUDE D’ÉCLAIREMENT EN ÉLECTRICITÉ ? L'étude d'éclairement permet d’accompagner les clients dans leurs travaux de construction ou de rénovation. Cette dernière leur garantit ainsi la qualité d’éclairage et le confort visuel, la conformité aux normes d’éclairage en vigueur et le respect des budgets d’investissement et d’exploitation.

ÉTUDE D'ÉCLAIRAGE : QUELS BÉNÉFICES PEUT-ON EN TIRER ? Une étude d’éclairage permet : 

De dimensionner le nombre de luminaires nécessaires, la distance optimale entre deux pièces et donc d’installer uniquement les luminaires réellement utiles ;

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D’orienter le choix des équipements, les techniques d’éclairage (sources, luminaires, régulation…) pour diminuer la consommation ;



D’optimiser les performances des installations (en respect avec les réglementations, les codes du travail) ;



De calculer le coût global de l’éclairage et réaliser des économies sur l'éclairage (coût de l’investissement de départ, de l’installation, de l’énergie, de l’entretien, calcul d'amortissement, consommation théorique de l’installation, contribution à l’efficacité énergétique…) ;



De garantir l’accessibilité des lampes et luminaires pour la maintenance ;



De planifier la maintenance des équipements et produits électriques ;



D’optimiser la performance énergétique (éclairage naturel/artificiel, systèmes de gestion…) ;

Les luminaires décoratifs peuvent également y être inclus afin d'obtenir une image vraiment globale. Une étude d’éclairement permet alors d’installer correctement, et avec le bon nombre de luminaires, tout en ayant un rendu lumineux le plus homogène possible.

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COMMENT RÉALISER UNE ÉTUDE D’ÉCLAIRAGE ? Parce que les enjeux et les contraintes de chaque projet d’éclairage sont différents, seul un bureau d’études en électricité expérimenté sera en mesure d’optimiser vos systèmes d’éclairage en fonction de vos besoins. Il est en effet indispensable d’avoir une parfaite connaissance des locaux et du type de travail à réaliser pour effectuer un audit adapté et définir précisément les produits d’éclairage à solliciter. Durant cette phase, de nombreux points doivent être pris en compte : niveau d’éclairage, distribution homogène de la luminosité, gestion des reflets, rendus des couleurs, lumière naturelle, ambiance d’éclairage, gestion de la consommation d’énergie, contrôle de la lumière éblouissante, angle d’incidence, etc. Par exemple, chez Idelec Plus, nous réalisons ces études d’éclairage naturel et artificiel (bâtiment complet, bureaux, lumière du jour, éclairage de sécurité, systèmes de gestion en lumière du jour…) avec le logiciel DIALUX. Ce dernier nous permet par exemple de pouvoir importer des plans CAO en divers formats (ex : DXF, DWG) et de connaître ainsi les différents encombrements qui peuvent avoir une influence directe sur l’éclairage (escaliers, zones d’ombre, machines…). Dans le cadre d’une construction, l’étude d’éclairage naturel doit être effectuée le plus en amont possible du projet pour orienter les choix constructifs. Elle doit ensuite être mise à jour tout au long du projet.

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EXEMPLE DE PLANS ISSUS D'UNE ÉTUDE D’ÉCLAIREMENT

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Les circuits Basse -Tension sont alimentés (par le réseau public ou le poste de transformation privé) via des tableaux électriques. Ces derniers ont pour rôle la répartition des circuits et leur protection contre les chocs électriques, les surcharges, les courts-circuits, les surtensions et les baisses de tension … Plusieurs tableaux de répartition peuvent être prévus. Ils sont reliés par des câbles de raccordement au Tableau Général de toute l’installation. Ce dernier est relié également à l’origine de l’installation ( poste de livraison ou réseau BT) en passant par le système de comptage BT.

1-Principales architectures de distribution BT Deux architectures de distributions sont possibles: Distribution radiale arborescente et distribution radiale pure ( dite en peigne) :  Distribution radiale arborescente

T1

C1

Circuit1

Q1 Tableau7

B7 Q8

Q9

Circuit8

C8

C9 Tableau15

B15 Q16

Circuit16

C16.1

V16

Circuit16

Circuit9

C11

Tableau10 Q18

K17

C18

Circuit17

Circuit11

B10

Q17

C17

C16.2

Q11

Q14

Circuit18

C14

Circuit14

L18

x1

M17

x1

M16

x1

Utilisation

Avantages

Inconvénients

La plus utilisée. Elle peut - Seul le circuit en Un défaut au niveau Page 28

être réalisée par des défaut est mis hors conducteur ou par des service. canalisations - localisation facile préfabriquées. du défaut.

des départs principaux affecte les niveaux des départs divisionnaires et des départs terminaux.

 Distribution radiale pure ( en peigne) T1

Circ uit1

C1

Q1 Tableau7

B7 Q6

Q5

C6

Circ uit6 C5

L6

Q4

Circ uit5

L5

x1

Q2

Circ uit4 C2. 1

C4. 1

V4

Circ uit2 C3. 1

V2

Circ uit3

V3

x1 Circ uit4 C2. 2

C4. 2

M4

Circ uit2 C3. 2

M2

x1

Utilisations

Q3

Utilisée pour la Sur défaut, commande centralisée coupure d’un seul de process ou dédiées à circuit. une application précise, leur gestion, leur maintenance et leur surveillance.

M3

x1

Avantages

Circ uit3

x1

Inconvénients - surabondance du cuivre due à la multiplicité des circuits -caractéristiques de l’appareillage de protection des départs doivent être élevées.

Quelque soit l’architecture de la distribution BT, le point de départ de l’implantation géographique des tableaux généraux BT est la répartition géographique des puissance d’utilisation, représentée sur le plan du bâtiment. Le poste HT/BT, les sources de remplacement et le TGBT ont intérêt à être placés au centre de gravité des points de consommation de l’énergie. 2- Les fonctions de base de l’appareillage BT Le rôle de l’appareillage électrique est d’assurer la protection électrique, le sectionnement et la commande des circuits. Page 29

La protection électrique  Protection contre les surintensités C’est la protection des canalisations et équipements contre :  les surcharges, les surintensités se produisant dans un circuits électriquement sain.  Les courants de court-circuit consécutifs à un défaut dans un circuit entre plusieurs conducteurs. Ces protections sont généralement assurés par des disjoncteurs ou des fusibles ( de plus en plus rarement) et doivent être installés à l’origine de chaque circuits.  Protection contre les défauts d’isolement : C’est la protection des personnes. Selon le schéma de liaison à la terre ( voir chapitre VI), la protection est réalisée par disjoncteurs, dispositifs différentiels ou contrôleur d’isolement.  Protection contre les risques d’échauffement des moteurs : Ces risques sont dus par exemple à une surcharge prolongée ou à une marche en monophasé. La détection des surcharges est en général confiée à un relais thermique, la protection des court-circuits Le sectionnement Son but est d’isoler un circuit ou un appareil du reste de l’installation électrique afin de garantir la sécurité des personnes ayant à intervenir sur l’installation électrique pour entretien et réparation. La norme NC 15-100 ( Article 462-1) impose que tout circuit électrique d’une installation puisse être sectionné. ( à l’origine de toute installation et de tout circuit terminal et de distribution) Cette fonction peut être réalisée par un interrupteur – sectionneur. Des dispositions peuvent être prises pour le sectionnement d’un ensemble de circuits par un même dispositif.

Commande des circuits : C’est l’ensemble de fonctions qui permettent à l’exploitant d’intervenir volontairement à des niveaux différents de l’installation sur des circuits en charge. Telle que la commande fonctionnelle ( Page 30

mise en et hors tension de l’installation) , coupure d’urgence-arrêt d’urgence et coupure pour entretien mécanique. La commande fonctionnelle peut, par exemple, être réalisée au moyen de :interrupteurs ; dispositifs à semi-conducteurs ; disjoncteurs ; contacteurs ; télérupteurs; prises de courant de courant assigné au plus égal à 16 A.

3 – L’ appareillage BT Les appareils BT sont : sectionneur, interrupteur, télérupteur, contacteur, discontacteur, fusibles, interrupteur fusible, sectionneurfusible+ discontacteur , contacteur-disjoncteur et discontacteur – disjoncteur, dispositif de protection à c ( voir les symboles : figure III2-a) : - sectionneur : c’est un appareil de connexion à commande manuelle et à 2 position stables (dont la coupure et la fermeture à distance d’un circuit en service normal. - discontacteur : c’est un contacteur équipé d’un relais thermique destiné à assurer la protection contre les surcharges. - fusibles : c’est un appareillage de protection dont la fonction est d’ouvrir tout ou une partie du circuit ( par fusion d’un ou plusieurs fusibles) lorsque le courant dépasse une valeur donnée pendant un temps déterminé. Les normes définissent 2 types : coupe circuit à usage domestique permettant de recevoir des cartouches type B( calibres : 20, 25, 32 A pouvoir de coupure 8kA sous 380v) et coupe circuit à usage industriel permettant de recevoir des cartouches de type gl ou aM ( tous les calibres existent sous 380v leur pouvoir de coupure est 20kA) - disjoncteur : c’est un appareillage de protection, de commande et certains sont aptes au sectionnement par conformité à leurs normes sans marquage explicite ( NF C 61 –410) ils peuvent être domestiques ou industriels. Ces derniers intègrent de nombreuses fonctions d’électronique et de communication. - interrupteur-fusible: on distingue d’une part ceux dont la fusion du fusible entraîne automatiquement l’ouverture automatique de l’interrupteur. Ils sont dotés d’un système d’asservissement et destinés Page 31

à des importantes et d’autre part ceux qui sont simplement constitués d’interrupteur et de fusible juxtaposés sans asservissement sur un même châssis. - sectionneur-fusible+ discontacteur : un discontacteur n’assure pas la protection contre les courants de court-circuit . on lui adjoint des fusibles. Il est utilisé pour les circuits d’alimentation des moteurs. - contacteur-disjoncteur et discontacteur – disjoncteur : ces associations utilisées en en distribution télécommandée à grande cadence ou en commande et protection des circuits d’alimentation des moteurs. -dispositif différentiel résiduel (DDR) : c’est un appareillage de protection contre les courants de défauts associés aux contacts directs et indirects et qui ne reviennent pas à la source par des conducteurs actifs. Sa fonction est de détecter les courants différentiels résiduels. De plus il surveille l’isolement des câbles et des récepteurs électriques. Il est employé dans les installations électriques domestiques et industriels. Leur usage dépend principalement de la norme NF C15-100. Celle ci impose l’utilisation d’un DDR haute sensibilité ( 30mA) comme mesure de protection contre les contacts directs pour les prises de courants jusqu’à 32A et au delà si il sont installés dans des endroits humides ainsi que pour l’alimentation de luminaires et d'appareils de chauffage dans des salles d'eau…

4 - Choix de l’appareillage BT Le choix du dispositif de protection doit se faire en fonction :  Les fonctions réalisées  Des caractéristiques du réseau sur lequel il est installé : tension, fréquence, intensité, pouvoir de coupure, nombre de pôles.  Continuité de service désirée.  Les diverses règles de protection à respecter. 4 -1-Les fonctions réalisées Certains appareils réalisent plusieurs fonctions en même temps. Une récapitulation des fonctions remplies par les différents appareils et leur principe général d’installation est présentée dans le tableau IV-4a. Page 32

Protection électrique commande surcharge Court- différentiel Sectionnement fonctionnelle Coupure Arrêt Coupure circuit d’urgence d’urgence entretien A A Selon NF A l’origine de Partout ou A Au niveau Au niveau Principe l’origine l’origine C15-100 chaque circuit pour des l’origine des des général de de Section raisons de circuits circuits d’installation chaque chaque 410 d’exploitation chaque alimentant alimentant circuit circuit Et article il faut tableau des des 532-2 pouvoir machines machines interrompre l’exploitation sectionneur  interrupteur      Interrupteur       différentiels contacteur  (1)     télérupteur    fusible    disjoncteur       Disjoncteur        /sectionneur Disjoncteur         différentiel Appareils

s’il est associé à un relais thermique( l’ensemble contacteur + relais est souvent appelé discontacteur) les disjoncteurs-sectionneurs remplissent toutes les fonctions de base de l’appareillage et offrent de nombreuses possibilités grâce à des auxiliaires 4 -2-Caractéristiques du réseau :  La tension nominale du dispositif doit être supérieure ou égale à la tension entre phases du réseau.  La fréquence nominale du dispositif doit correspondre à la fréquence du réseau.  L’intensité de réglage du dispositif de protection diffère selon le dispositif : Cas de protection contre les surintensités Le courant nominal (ou de réglage) du dispositif de protection doit être choisi conformément à l'article 4.3.3.2 de la norme C15-100 ainsi il doit être supérieur au courant permanent véhiculé par Page 33

l’artère sur laquelle il est installé et doit être inférieur au courant admissible par cette artère :IB ≤ In ≤ Iz IB Courant d'emploi du circuit, Iz Courant admissible de la canalisation, In Courant assigné du dispositif de protection, Le courant d’emploi IB est soit donné par le constructeur ou simplement calculé à partir de la puissance nominale et la tension d’utilisation : Ib(A)= Pn ( w)/ U(v). cos en monophasé et Ib(A)= Pn ( w)/ 3 U(v). cos en triphasé. Utilisation des disjoncteurs : le courant du disjoncteur In peut être choisit immédiatement supérieur au courant d’emploi Ib dans la liste des calibres existant fournis par les constructeurs  Utilisation des fusibles : Le tableau VI-2-1-a indique courants assignés des fusibles protégeant les canalisations contre les surcharges (en ampères). 

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Cas de protection contre les défauts d’isolement la valeur du courant différentiel-résiduel assigné I▲n d'un dispositif DR ne doit pas être supérieure à celle correspondant à la valeur maximale de la résistance de prise de terre des masses de la partie d'installation protégée par ce dispositif. ( NF C15-100. sous paragraphe : 53.2.2.4.2) Le tableau VI-2-1-b indique pour les différentes valeurs normales de courant différentiel assigné de fonctionnement des dispositifs DR, la valeur maximale de la résistance de prise de terre des masses pour que le potentiel des masses ne puisse être supérieur à UL = 50V. Ces valeurs doivent être divisées par 2

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lorsque la tension limite conventionnelle est réduite à 25V (voir l’article 4.8.1.3 de la NF C15-100).

 Pouvoir de coupure : il doit être au moins égal au courant de court circuit triphasé susceptible de se produire à l’endroit ou il est installé.  Pour les disjoncteur généraux et principaux: le tableau II-4-b donne directement le courant de court-circuit en aval d’un transformateur HTA/BT. Dans le cas de plusieurs transformateurs , les courants de courtcircuits maximum que doivent pouvoir couper les disjoncteurs généraux (en amont du jeu de barres) et principaux (immédiatement en aval du jeu de barres) sont indiqués dans le tableau : IV-4-c. Nombre x puissance Pouvoir de coupure Pouvoir de coupure (kVA) des mini du disjoncteur mini du disjoncteur transformateurs Général ( kA) principal ( kA) 20kV/400V 2x 400 14 27 3x 400 27 40 2x 630 22 42 3x 630 43 64 2x 800 24 48 3x 800 48 71 Page 36

2x 1000 3x 1000 2x 1250 3x 1250 2x 1600 3x 1600 2x 2000 3x 2000

27 54 31 62 36 72 39 77

54 80 60 91 70 105 75 112

Pour les disjoncteurs divisionnaires et terminaux : le tableau IV-4-d ( voir la partie annexe) donne rapidement une évaluation de l’intensité de court circuit en un point d’installation connaissant l’intensité de court-circuit amont, la longueur, la section et la constitution des câbles amont. Il suffit ensuite de choisir le disjoncteur ayant un pouvoir de coupure supérieur au courant de court-circuit au point considéré. Pour obtenir des valeurs plus précises, il est. nécessaire de faire un calcul détaillé comme il est indiqué dans la partie annexe. 

NB : lorsque l’installation est alimentée par le réseau de distribution publique à basse tension par un branchement à puissance limitée, compte tenu des protections amont, un pouvoir de coupure de 3kA est suffisant pour les dispositifs de protection contre les court-circuits en aval du point de livraison. La protection des personnes conte les contacts indirects est réalisée par un disjoncteur de branchement différentiel 500mA type S ou un ou plusieurs disjoncteurs différentiels ou interrupteurs différentiels 300mA  Nombre de pôles : le schéma des liaisons à la terre ( TT, TN ou IT voir chapitre VI) détermine le nombre de pôles. Le dispositif de protection aval du transformateur est :  Tétra polaire pour IT avec neutre distribué et TNS  Tripolaire pour IT avec neutre non distribué et TNC. Page 37

La figure montre quels types de disjoncteurs utiliser en fonction du schéma de liaison à la terre ( SLT) . Il est à remarquer que TT et TN peuvent utiliser les mêmes appareils avec bloc différentiel en plus en TT

4-3: Continuité de service désirée : En fonction des impératifs de continuité de service (règlement de sécurité, contraintes d’exploitation), l’installateur peut, pour un réseau donné, être amené à choisir des disjoncteurs assurant la sélectivité càd la coordination des dispositifs de coupure automatique de telle sorte qu’un défaut, survenant en un point quelconque du réseau, soit éliminé par le disjoncteur placé Page 38

immédiatement en amont du défaut et par lui seul (NF C 15-100 article 5.3.6.1).

Ouverture de D1 et D2  Non sélectivité : énergie non disponible pour les départs sain

Ouverture de D2 et D1 reste fermé  Non sélectivité : énergie non disponible pour les départs sain

En pratique, la sélectivité entre deux dispositifs de protection de même nature (par exemple deux coupe-circuit à fusibles du type g) peut être considérée comme assurée si le rapport de leurs courants assignés est au moins égal à 2,5. En ce qui concerne les dispositifs à courant différentiel-résiduel (DDR), une coordination entre les dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel s’impose :Lorsque plusieurs dispositifs DR sont prévus dans une même installation, ils peuvent être disposés selon l'une des méthodes suivantes : a) soit les appareils sont placés en tête de chaque partie d'installation en sélectionnant celle-ci en autant de parties qu'il convient. Dans ce cas, l'installation ne comporte à son origine aucun dispositif DR mais tous les départs doivent être protégés (individuellement ou par groupes) par des dispositifs DR à moyenne ou à haute sensibilité suivant les risques considérés. b) soit les appareils sont placés en série. Dans ce dernier cas, on doit s'assurer de la sélectivité entre les appareils situés en série. La sélectivité entre dispositifs de protection à courant différentielrésiduel peut être totale ou partielle : - sélectivité totale : Cette sélectivité peut être obtenue par le choix et la mise en oeuvre des dispositifs de protection à courant différentielrésiduel qui, tout en assurant la protection requise aux différentes Page 39

parties de l'installation, interrompent seulement l'alimentation des parties de l'installation en aval du dispositif installé en amont de l'emplacement du défaut et proche de celui-ci. Pour assurer la sélectivité de deux dispositifs de protection à courant différentiel-résiduel en série, ces dispositifs doivent satisfaire simultanément aux deux conditions suivantes : c) la caractéristique de non fonctionnement temps/courant du dispositif placé en amont doit se trouver au-dessus de la caractéristique de fonctionnement temps/courant du dispositif placé en aval, d) le courant différentiel-résiduel de fonctionnement assigné du dispositif placé en amont doit être supérieur à celui du dispositif placé en aval. sélectivité partielle : Si l'une des conditions c et d ci-dessus (sélectivité totale) n'est pas satisfaite, la sélectivité est partielle. Dans ce cas plusieurs dispositifs peuvent déclencher simultanément pour certaines valeurs de courant de défaut. IV-4-4 : Règles de protection contre les contacts indirects Les mesures de protection contre les contacts indirects par coupure automatique de l’alimentation dépendent du choix du régime du neutre ( voir les schéma dans le chapitre V)  En régime TT, la protection est assurée par les dispositifs différentiels à courant résiduel  En régime TN ou IT la protection est en général assurée par les dispositifs de protection contre les court-circuits. Le courant de réglage détermine compte tenu des règlements en vigueur, la longueur maximale des câbles en fonction de leur section. En régime IT , le réseau doit être surveillé par un contrôleur permanent d’isolement.

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La norme NF C15-100 définit les dispositifs de protection à utiliser dans chaque type de schéma de liaison à la terre ( article 5.3.2) ainsi pour : schéma TN : Les dispositifs de protection contre les surintensités doivent être choisis et mis en œuvre. Toutefois, sur les circuits alimentés entre phases et dans lesquels le conducteur neutre n'est pas distribué, la détection de surintensité peut ne pas être prévue sur l'un des conducteurs de phase, sous réserve que les conditions suivantes soient simultanément remplies : a) il existe, en amont ou au même niveau, une protection différentielle devant provoquer la coupure de tous les conducteurs de phase ; b) il ne doit pas être distribué de conducteur neutre à partir d'un point neutre artificiel sur les circuits situés en aval du dispositif de protection différentielle visé en a). schéma TT : L'emploi de dispositifs de protection à maximum de courant dans le schéma TT n'est possible en pratique que si la résistance R de la prise de terre des masses est au plus égale à : RA < 50/Ia;Ia étant le courant de fonctionnement du dispositif de protection en 5 secondes au plus. Si une installation est protégée par un seul dispositif de protection à courant différentiel-résiduel, celui-ci doit être placé à l'origine de l'installation, à moins que la partie d'installation comprise entre l'origine et le dispositif satisfasse à la mesure de protection par emploi de matériel de la classe II ou par isolation équivalente NB: Lorsque l'installation comporte plusieurs origines, cette prescription s'applique à chaque origine. Et lorsque l'installation comporte plusieurs dispositifs de protection à courant différentielrésiduel, ils peuvent être disposés selon l'une des méthodes suivantes :

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a) soit les appareils sont placés en tête de chaque partie d'installation en sélectionnant celle-ci en autant de parties qu'il convient b) soit les appareils sont placés en série. Dans ce dernier cas, on doit s'assurer de la sélectivité entre les appareils situés en série schéma IT : Lorsque les masses sont interconnectées, les dispositifs de protection contre les surintensités assurant la protection au deuxième défaut doivent être choisis dans les conditions indiquées pour le cas des schémas TN. Lorsque, dans une installation, toutes les masses ne sont pas interconnectées, un dispositif DR doit protéger chaque groupe de masses interconnectées. Des dispositifs DR ne possédant que les fonctions de détection et de mesure (tels que tores installés à poste fixe sur les différents circuits de l'installation ou pinces mobiles associées à des appareils de mesure) peuvent être utilisés pour la localisation des défauts d'isolement. Le tableau présente les différents DDR régime du neutre.

en fonction du choix du

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5-Dimentionnement du TD CLIM NORD sur caneco BT :

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6-Bilan de puissance

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Division des installations Toute installation doit être divisée en plusieurs circuits selon les besoin (NF C 15-100 section 3.1.4.1), afin : - d'éviter tout danger et limiter les conséquences d'un défaut et donc permettre une utilisation optimale des DDR à plus égal à 30mA vis à vis du besoin de continuité de service; - de faciliter les vérifications, les essais et l'entretien; - de tenir compte des dangers qui pourraient résulter d'une défaillance d'un seul circuit tel qu'un circuit d'éclairage. Des circuits distincts doivent être prévus pour les parties de l'installation qu'il est nécessaire de commander séparément, de telle sorte que ces circuits ne soient pas affectés par la défaillance d'autres circuits. Les circuits terminaux sont généralement spécialisés par la fonction des appareils qu'ils desservent. Des circuits terminaux distincts sont alors prévus pour l'éclairage, pour les socles de prises de courant, pour les appareils de chauffage et de climatisation, pour la force motrice, pour l’alimentation des auxiliaires (circuits de contrôles, commandes), pour les circuits de sécurité... Circuits terminaux. Une installation électrique doit pouvoir présenter un nombre suffisant des points d’utilisation pour assurer les besoins normaux des usagers : Prises de courant. Le nombre de socles de prises 16A alimenté par un même circuit est limité ( NF C15-100, 771.553) : à 5 lorsque la section du circuit est de 1.5mm² et à 8 lorsque la section est 2.5mm² Lorsque des socles de prises sont montés dans un même boîtier, ils sont décomptés selon le tableau IV-5-2a suivant : Page 46

Nombre de socles par 1 2 3 4 >4 ensemble Nombre de socles décomptés 1 1 2 2 3 tableau IV-5-2a Les socles de prises de courant installés dans les sols doivent posséder des degrés de protection IP 24 et IK08 . En revanche, celles fixées sur les parois des locaux à une hauteur d’au moins 50 mm au dessus du col fini pour un courant assigné inférieur à 20A. Cette hauteur est portée à 120mm pour un courant assigne de la prise au moins égal à 20A. Les prises sont interdites à proximité d’un bac d’évier, plaques de cuisson et dans les salles d’eau aux emplacements suivants : sol, volume 0, 1 et 2 (voir le chapitre V) , dans le volume 3 elle sont admises à condition d’être alimentées par des transformateurs de séparation ou protégé par des DDR de 30mA. Dans les logements, elles doivent être réparties comme suit (NF C15100, 7771.314.2.1) : - pour une chambre : 3 socles de prises de courant répartis en périphérie - pour le séjour : un socle de prise par tranche de 4m² - pour une cuisine : 6 socles non spécialisés à répartir au dessus du plan de travail. - pour les autres locaux de superficie >4m² et les circulations : un socle au moins Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des prises de courant 16A sont résumés dans le tableau IV-5-2-b : Section Nombre minimale des maximal conducteurs en socles cuivre circuit 1.5 mm² 5 2.5 mm² 8

Courant maximal du dispositif de des protection (A) par Disjoncteur fusible 16 20

Non autorisé 16

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Eclairage Chaque local doit comporter au minimum un point d’éclairage point d’éclairage alimenté par un circuit d’éclairage (NF C15-100, 771.314.2.3). Il en est de même pour chaque entrée principale ou de service. Le nombre de points d’éclairage alimentés par un même circuit est limité à huit ( NF C 15 -100.771.314 .2.3) sauf dans le cas de spots lumineux, on compte un point d’éclairage par tranche de 300VA dans la même pièce. Dans les logements, le nombre minimal de sources lumineuses fixes sont : - pour une chambre : 1 - pour le séjour, salon, bureau, salle à manger : 1 - pour une cuisine : 2 - salle d’eau : 2 - WC, cellier, entrée, dégagement :1 Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des circuits d’éclairage sont résumés dans le tableau IV-5-2-c : Section Nombre Courant maximal du dispositif de minimale des maximal des protection (A) conducteurs en socles par Disjoncteur fusible cuivre circuit 1.5 mm² 8 16 10 Tableau IV-5-2-c Circuits spécialisés Chaque appareil électroménager doit être alimenté par un circuit spécialisé( NF C15-100, 7771.314.2.2). Dans un logement, 4 circuits spécialisés au moins doivent être prévus : - 1 circuit pour l’alimentation de la cuisinière, une prise de courant de32 A en monophasé et 20A en triphasé sont donc nécessaires. - 3 circuits spécialisés 16 A au moins en prévision de l’alimentation d’appareils de type : Machine à laver, four , lave-vaisselle, sèche – linge, congélateur ( auquel doit être prévu un DDR 30mA)…

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Les sections des conducteurs d’alimentation et les protections contre les surintensités des circuits spécialisés sont résumés dans le tableau IV-5-2-d : Sections Courant assigné minimale maximal du dispositif Nature du circuit des de protection (A) conducteurs Disjoncteur fusible 20 16 Machine à laver, four , lave- 2.5 mm² vaisselle, sèche – linge.. En 6 mm² 32 32 Cuisinière, plaques de monophasé cuisson : En triphasé 2.5 mm² 20 16 1.5 mm² 16 10 Volets roulants 1.5 mm² 2 Non VMC autorisé 2.5 20 16 Chauffe eau électrique non instantané tableau IV-5-2-d Canalisations : Deux types de distribution sont possibles : - distribution par conducteurs isolés et câbles : les canalisations comportent les conducteurs isolés( ou câbles) ainsi que leur mode de fixation et de protection mécanique. - distribution par canalisation préfabriquée : les canalisations préfabriquées se distinguent par leur mise en œuvre , facilité, flexibilité et le nombre de points de raccordement possible. Mode de pose : Les tableaux 52A de la NF C 15-100 indiquent les modes de pose autorisés en fonction du type de conducteur ou câble, type de fixation ou de canalisation : Mode de pose Page 49

Conducteurs et Sans Fixati Condu Goulot Profil Chemi câbles fixati on its tes és ns de on direct câbles plinthe e s Conducteurs nus Conducteurs admis admis admi isolés s Câble Multi- admi admis admis admis admi admis s conduct s s eurs Mono- admis admis admis admi admis conduct s eurs Conduits : Deux types de désignation coexistent actuellement : - celui conforme à la normalisation française. Exemple: - ICT : conduits isolants transversalement élastique - ICD : conduits isolants Déformable - IRO : conduits isolants rigide ordinaire. - celui conforme aux nouvelles publications CEI.

Sur isolate urs admis admis -

-

Câbles : C’est un ensemble de conducteurs électriquement distincts et mécaniquement solidaires sous un revêtement de protection. Un conducteur est toujours unipolaire et regroupe l’âme conductrice et son enveloppe isolante. Deux codes sont actuellement en vigueur :  code UTE traditionnel : Exemple :  U1000RO2V : câble UTE tension nominale 1000v-âme rigide en cuivre- isolant en polyéthylène réticulé-gaine interne épaisse, gaine extérieure en PVC  Autres câbles rigides isolés en polyéthylène réticulé (PR): U1000R12N, U 1000RVFV Page 50



code harmonisé CENELEC qui remplace progressivement le précédent. Exemple :  H07VU : câble harmonisé - tension de service entre conducteurs 750v maxi -isolant en PVC- âme conductrice masse rigide unique.  Autres câbles isolés en PVC : H07VR, H07VK  Câbles rigides sans halogène : FRN1x1x2 ; FRN1x1x2…  Conducteurs isolés en polychlorure de vinyle : H05VV-F, FRN 05VVU

Détermination des sections des câbles Pour obtenir la section des conducteurs de phases, il faut 1) déterminer le coefficient K qui caractérise l’influence des différentes conditions d’installation. K= K4 x K5 x K6 x K7 x Kn x Ks Avec  K4 facteur de correction qui prend en compte le mode de pose : Type de pose Espace entre Nombre de conduits ou de des câbles conduits ou circuits enterrés circuits 1 2 3 4 5 6 1 Pose sous seul fourreaux 1 Posés seul directement seul 1 dans le sol 0.76 0.64 0.57 0.52 0.49 jointif 0.79 0.67 0.61 0.56 0.53 Un diamètre 0.8 0.74 0.69 0.65 0.6 0.25 m 0.88 0.79 0.75 0.71 0.69 0.5 m 0.92 0.85 0.82 0.8 0.78 1.0 m K5 facteur de correction prenant compte l’influence mutuelle des circuits placés côté à coté : 

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Influen Dispositio Nombre de câbles multiconducteurs ou de ce ns des circuits mutuell câbles 1 2 3 4 5 6 7 8 9 12 16 e des jointifs circuits dans un même conduit 1 0.7 0.5 0. 0.4 0.4 0.3 0.3 0.3 0.2 0.2 K5 seul 1 8 5 5 1 8 5 3 9 5 Lorsque les câbles sont disposés en plusieurs couches, multiplier K5 par : - 0.8 pour 2 couches. - 0.73 pour 3 couches. - 0.70 pour 4 ou 5 couches. - 0.68 pour 6 ou 8 couches. - 0.8 pour 2 couches. - 0.66 pour 9 couches et plus. K6 facteur de correction prenant compte l’influence et la nature du sol : Pour un sol très humide : K6 = 1.21 Pour un sol humide : K6 = 1.13 Pour un sol normal : K6 = 1.05 Pour un sol sec : K6 = 1 Pour un sol très sec : K6 = 0.86 

K7 facteur de correction prenant compte la température ambiante et la nature de l’isolant : 

Température isolation du sol PVC PR ou (°C) EPR 10 1.1 1.07 15 1.05 10.4 Page 52

20 25 30 35 40 45 50 55 60

1 0.95 0.86 0.84 0.77 0.71 0.63 0.55 0.45

1 0.96 0.93 0.89 0.85 0.8 0.76 0.71 0.65

Kn facteur de correction du neutre chargé selon la norme NF C15100 paragraphe : 523.5.2. Kn = 0.84 

Ks facteur de correction selon dit de symétrie Ks selon la norme C15-105 section B 5.2 : Ks = 1 pour 2 et 4 câbles par phase avec le respect de la symétrie Ks = 0.8 pour 2, 3 et 4 câbles par phase si non respect de la symétrie. 

2) Déterminer l’intensité assignée In du dispositif de protection prise juste supérieure à l’intensité d’emploi : In IB et déduire le courant admissible dans la canalisation Iz : Iz= In dans le cas ou la protection est réalisée par un disjoncteur. Iz= 1.31 In si In dans le cas ou la protection est assurée par un fusible = 1.21 In si 10 A