Rapport de Stage de Conducteur Routier de Marchandises [PDF]

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Zitiervorschau

INSTITUT SPECIALISE DANS LES MATIERS DE TRANSPORT ROUTIER -AGADIR

RAPPORT DE STAGE DE FIN DE FORMATION

Dédicace

Je dédie ce modeste rapport en premier lieu A ‘mes chers parents dont je souhaite bonne et longue vie Incha-Allah. A ‘tous mes fidèles amis: XXXXXXXXX, .... à tous mes amis de C.R.M group A et B, et tous les stagiaires de

Remerciement

Je tiens à remercier en premier lieu la direction de L’INSTITUT SPECIALISE DANS LES METIERS DE TRANSPORT ROUTIER AGADIR, en particulier Mr. ABAKARIM Outhmane le directeur de l'établissement et les cadres administratifs, En suite j'ai essayé de profiter de cette unique occasion pour remercie mes formateur: • Mr. EL KHATTAB Farid • Mr. K.WAHID Hassan • Mr. ELHAMRI Je porte mes remerciements aussi à tous les membres de la société «XXXXX>> à leur tête monsieur le gérant: XXXXXXXXX, ainsi que l'équipe de la société qui m'ont porté assistance tant pratique que théorique tout au long de mon stage.

Avant-propos

Suit aux règlements suivies à l’établissement de la formation professionnelle, chaque stagiaire est tenue d'effectuer un stage pendant un an afin de compléter l'autre cote théorique. Etant stagiaire à L’INSTITUT SPECIALISE DANS LES METIERS DE TRANSPORT ROUTIER AGADIR, spécialité Conducteur Routier de Marchandises, j’étais affecté auprès de la société XXXXX pour passer ce stage d'une durée du 01/07/2021 au 31/07/2021. Qui m'a permis de connaître autant de choses sur le monde du travail. Mon rapport expose les travaux que j'ai réalisés durant mon stage à la société XXXX.

Introduction 

Le secteur

Les conducteurs routiers de marchandises travaillent dans le secteur des transports. Ils peuvent transporter des denrées alimentaires, tous types de marchandises inertes, ainsi que des produits dangereux. L'activité peut se distinguer en trois types, suivant la distance par courue transports locaux, régionaux ou internationaux.



Les fonctions

Les chauffeurs routiers conduisent des poids lourds de plus de 3,5t, voire pouvant même aller jusqu’à 44t, pour les véhicules avec remorque. Ils sont chargés, outre la conduite de leur véhicule, de le charger et le décharger, le bâcher et le débâcher, contrôler les marchandises, les livrer et organiser leur trajet. Ils doivent de plus veiller au contrôle et à l'entretien de leur véhicule. S’il a conduite occupe la plupart du temps de travail, il ne faut pas non plus négliger les fonctions commerciales, techniques et administratives, qui occupent de plus en plus de temps. Les conducteurs exercent leur activité dans le respect des règles de la sécurité, de manière relativement autonome dans un environnement technologique en pleine évolution (repérage par satellite, informatique embarqué) et en relation avec les opérateurs de leurs clients. Leurs horaires sont particulièrement irréguliers, et ils peuvent travailler de nuit ou être obligés de dormir dans leur camion.



Les profils

Le conducteur de poids lourds doit être titulaire du permis C ou EC. Il doit avoir le sens des responsabilités, être autonome, et capable de repérer une panne sur son véhicule, et, le cas. Échéant, la réparer si la panne est simple. Il doit avoir une bonne condition physique, être éventuellement capable de porter de lourdes charges et avoir une bonne résistance au stress lié aux impératifs de livraison.



Conditions de travail?

Les routiers travaillent de jour commende nuit à l'échelle nationale ou internationale ils doivent faire preuve d'endurance et être

particulièrement résistant nerveusement. Ils doivent être en parfaite santé (vue, audition, cœur ....)



Quelles qualités ?

Un goût conduite bien évidemment, une aisance relationnelle et le goût d'une certaine solitude car il peut passer des heures seul à son volant... Il doit bien connaître son véhicule et posséder de bonnes connaissances en mécanique pour éviter ou solutionner une panne



La formation

Ces derniers ans le inonde a connu des vastes changements au niveau de l'économie. Le transporte est l'un du domaine qui ont une influence directe sur cette économie (national et international). Dans ce but il y a lieu d'accrocher une attention à la mise au niveau du secteur de transporte, afin de permettre l’adaptation de ces réglementation aux nonnes exigées par le biais d l'O.F.P.P.T à la création des établissements disposant des formations ayant trait au secteur du transport routier. La formation au sein de ces établissements, s'étale sur une période d'un an, une attestation de conducteur routier de marchandises est délivrée à la fin de la formation.

L'histoire du transporte routière de marchandises La route est l'infrastructure de transport terrestre la plus souple car c'est une infrastructure banalisée, c'est-à-dire est utilisable par des usagers de types différents. Les routes ont été rarement créées néant (Sauf à une époque toute récente). A partir de la simple piste d'origine, elle est prise progressivement des formes de plus en plus évoluées sur les mêmes itinéraires (chemins de terre, puis routes dallées ou empierrées, enfin macadamisées et goudronnées). En outre, la route peut grimper de fortes pentes (18% en principe, mais afin de ne pas trop ralentir la circulation, on limite aujourd'hui les déclivités à 5-9% sur les grandes routes). Sur les versants raides, les virages peuvent être très serrés, notamment en montagne (lacets), mais ils tendent de nos jours à s'élargir en raison de l'accroissement de la taille des véhicules: le rayon n'est jamais inférieur à 40m. Enfin, la route, qui n'est pas close, ne crée pas une rupture dans l'espace qu'elle traverse. La route est bordée de maisons et d'activités en tout genre: elle constitue un trait d'union. Le trafic routier ne s'est véritablement développé qu'avec la mise au point du moteur à essence, d'abord utilisé pour l'automobile, mais celle-ci est demeurée long temps très marginale et peu adapter au transport des marchandises. Ce n'est donc pas elle qui a concurrencé d'abord le chemin de fer, mais seulement ses dérivés que sont l'autocar pour les voyageurs et le camion pour les marchandises. L'un et l'autre démultiplièrent leur activité avec l'utilisation du moteur diesel (inventé en 1893), mais que les véhicules utilitaires et les autocars n'utilisèrent que dans l'entre-deux-guerres. Cependant, si le camion est conçu pour le transport de marchandises, son action fut longtemps (jusqu'aux années 1960) limitée aux distances courtes. Mais, de nos jours, les transports routiers de marchandises, tout comme les automobiles, assurent généralement plus des trois quarts des trafics totaux.

Réseau routier du royaume 1. Importance du réseau Le Royaume du Maroc a accordé une grande importance aux infrastructures routières, vu leurs impacts sur le développement économique, social et touristique du pays. Elles participent également à l’aménagement équilibré du territoire et permettent de soutenir les investissements et le désenclavement des populations rurales. Le réseau routier assure ainsi 90% des déplacements des personnes et 75% du transport de marchandises.  Le Ministère gère un linéaire de 57 334 km de routes dont 44 180 km revêtu. Le réseau routier revêtu a nettement évolué durant les dernières années sachant qu’au lendemain de l’indépendance, ce linéaire n’était que de 10.348 km.

Pour accompagner le développement que connaît le réseau routier en termes d’amélioration de niveau de service, de linéaire, et de circulation, le Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau (METLE) avait lancé en 2015 une opération de reclassement qui, a été couronnée par la publication dans le BO du 28 mai 2018, du nouveau réseau routier national et régional, sachant que l’opération de définition du nouveau réseau provincial est entamée. Le nouveau réseau national atteint actuellement 15 639 km dont 13 683 revêtu, quant au nouveau réseau régional, il atteint actuellement 11 182 km dont 9 813 km revêtu.

2. Etat du réseau routier La Direction des Routes suit l’évolution de l’état de santé du réseau routier à l’aide de ses services présents sur toutes les provinces du royaume et au Centre National d’Etudes et de Recherches Routières qui utilise les moyens et les méthodes appropriés offrant une évaluation objective de l’état du réseau routier. Parmi les indicateurs qui donnent une idée sur l’évolution de l’état des routes, citons l’indicateur de surface (ISU). Cet indicateur donne quatre niveaux A, B, C et D :  A : Signifie qu’une section de route est en bon état, cas d’une route neuve ou  d’un renforcement.  B : Acceptable.  C : Mauvais.  D : Très mauvais.  Pour donner un aperçu global sur l’état du réseau routier, nous utilisons comme indicateur le pourcentage des routes à l’état A+B (acceptable à bon).  Le tableau et le graphe ci-après relatent cet indicateur depuis 1992 :

L’état ISU (A+B) du réseau routier a connu deux phases d’évolution :  1990 – 2000 : Phase de progression évaluée à 1,3 point par an ;  2000 – 2010 : Phase de régression évaluée à 1,17 point par an.  Cette régression peut s’expliquer par :  La mise en œuvre du programme de voies express qui est un grand consommateur de budget et qui partage les mêmes rubriques que celles de la maintenance routière, ceci a affecté sérieusement la maintenance du réseau routier et notamment les routes provinciales ;  Les saisons hivernales 2008/2009 et 2009/2010 qui ont connu des chutes de pluies exceptionnelles causant des dégâts importants du réseau routier ;  L’agressivité du trafic qui connait une augmentation considérable pendant les dix dernières années.  Les résultats de la compagne de mesure de l’ISU de 2018 ont montré que 60,90% du réseau routier est dans un état bon à moyen d’une amélioration de 7% par rapport à l’année 2012.

3. Trafic Routier Le trafic routier est une donnée importante qui intervient dans toutes les étapes d'un projet routier, depuis son étude de faisabilité, jusqu'à son exploitation en passant par ses études de conception technique et de dimensionnement des structures de chaussées. La maîtrise de ce paramètre, de son évolution et de sa composition se place au centre des préoccupations de la Direction des Routes. Ainsi, la D.R a mis en place, depuis les années soixante-dix, un système de comptage routier afin de répondre à ce besoin. Deux types de comptages sont mis en œuvre pour le recensement de ladite circulation, à savoir : les comptages permanents implantés dans des postes fixes du réseau et les comptages périodiques réalisés à l'aide de compteurs mobiles. La circulation routière sur l'ensemble du réseau routier ou autoroutier relevant du Ministère de l’Equipement, du Transport, de la Logistique et de l’Eau a été évaluée en 2017 à 102,33 Millions de véhicules kilomètres par jour contre 99,35 durant l’année 2016, soit un accroissement de 3,00%.

Ces résultats tiennent compte de l'estimation par type de réseau de la circulation routière sur la partie du réseau revêtue non soumise au comptage, et sur la partie du réseau non revêtue.