OPEX Règles Pour Engagements Tactiques Modernes [PDF]

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Zitiervorschau

regles de jeu pour engagements tactiques modernes

Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

VBL avec équipe Anti-char

OPEX Engagements tactiques modernes Conception et developpement : Vincent Glaza Maquette : Quentin Munier pour guerres miniatures Photographie : guerres miniatures Photo de couverture : Cedric “Sir BlackBird” Malisz Pions : Quentin Munier

OPEX est édité par Guerres Miniatures, 25 Rue Jules, 57800 Freyming Merlebach [email protected] ISBN: 978-2-9542576-0-0 - Dépot légal: Août 2012 1ère Edition: Avril 2012 Toute reproduction totale ou partielle est interdite sauf autorisation préalable de l’éditeur. Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX

sommaire

AVANT-PROPOS

page

5

page page page page page page page page page page

6 8 9 10 11 12 14 15 16 17

Régles Matériel dont vous aurez besoin Principes de jeu Le tour de jeu Les ordres Mouvements Combat et tir Tableau récapitulatif des armes Equipement Les véhicules

Organisation d’une section de combat

page 19

Thêatres d’opérations Moyen-Orient Les Balkans Afghanistan Afrique

page page page page

20 22 26 28

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32 33 34 35 37 38 39

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42 43 44 45 46 47 48

Missions Notes Mission 1 : Protection de convoi Mission 2 : Escorte de V.I.P Mission 3 : Nettoyage Mission 4 : Soutien Mission 5 : Opération de combat Mission 6 : Embuscade

Forces spéciales Notes Mission 1 : Search & Rescue Mission 2 : Assaul et Neutralisation Mission 3 : Récupération Mission 4 : Illumination Mission 5 : Extraction Mission 6 : Destruction

Pions Note de conception et remerciements

REPOS ! Bonjour messieurs. Je suis l’adjudant-chef KARLSEN du 2ème R.E.P. Ma mission ici est de vous guider à travers ce livret et de vous donner le meilleur enseignement possible. ROMPEZ !

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page 49 page 50

OPEX avant-Propos Depuis le milieu des années 80, la France a déployé ses troupes dans de nombreux pays, le plus souvent sous l’égide de l’Organisation des Nations Unies. Principalement dans un rôle de force d’interposition ou pour des missions de protection de ses ressortissants à l’étranger, sans oublier les engagements contre des forces terroristes faisant suite aux évènement du 11 septembre 2001. Des Balkans, en passant par l’Afrique et pour terminer en Afghanistan, la France a déployé de nombreux soldats qui, par leur engagement, leur professionnalisme et leurs compétences, ont mené à bien des missions difficiles, dans un environnement hostile et sous une couverture médiatique omni-présente. OPEX est une manière de vous faire découvrir ces actions, ces hommes et ces femmes qui se sont engagés dans la défense de notre nation et la protection de nos valeurs. Notre but n’est pas de faire passer un quelconque message politique, simplement de vous fournir les moyens de simuler ces opérations militaires. Il ne nous appartient pas non plus de juger ces actes. Comme vous pourrez le constater dans les pages qui suivent,OPEX met en avant l’armée Française. C’est notre volonté car joueurs nous-mêmes, nous n’avions pas trouvé de règles en français qui nous convenaient. Pour combler ce manque, nous avons décidé de les créer. OPEX utilise un système de règles novateur pour vous proposer une expérience de jeu enrichissante. Se voulant simples et efficaces, ces règles sont également pour nous une base de travail, qui nous permettra de les décliner dans différentes époques, historiques ou plus fantastiques. Il est donc plus que probable que vous retrouviez cette base de règles dans nos futures publications. En effet, comme tout wargamer qui se respecte nos étagères croulent sous les livres de règles.Et à chaque fois que nous changeons d’époque de jeu, nous devons essayer de nous remémorer les règles correspondantes. Partis de ce constat, nous avons décidé de créer un système de règles «générique» qui sera déclinable à volonté selon le thème du jeu.

REMERCIEMENTS ET DEDICACE

Ce jeu est dédié à tous les personnels militaires engagés ou ayant été engagés dans des opérations extérieures. Votre courage et votre dévouement peuvent être vos grandes fiertés. Merci. Nous tenons également à remercier les personnes suivantes pour leur implication dans ce projet un peu fou et dont le soutien nous a donné la force de persévérer et d’aller de l’avant afin de vous proposer un jeu de qualité. Un grand merci donc à Cédric «Sir Blackbird» Malisz pour ses splendides photographies, à Quentin Munier pour son aide active dans le test de ces règles et l’élaboration des pions de ce jeu,à Nicolas Noble et Stephane Zockowski pour leur relecture attentive ainsi que toutes les personnes que nous avons pu rencontrer sur différentes manifestations. Merci à vous ! Je tiens aussi à remercier pour leurs précieux conseils Roland Cambon et Jérôme Dufour. Merci à vous messieurs, sans vous OPEX ne serait pas ce qu’il est ! Pour finir, je tiens également à remercier mon épouse pour sa confiance en ce projet et sa patience sans limite.

Vincent GLAZA - Novembre 2011

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OPEX MATERIEL DONT VOUS AUREZ BESOIN

OPEX est un jeu de simulation d’engagements tactiques avec figurines. Conçu pour être un jeu rapide et intense, il ne requiert pas beaucoup de préparation. Néanmoins, pour pouvoir jouer dans les meilleures conditions possibles, il vous faudra un petit peu de matériel. Si vous êtes un wargamer accompli ou débutant, bonne nouvelle: vous devez déjà posséder la plupart de ce matériel. LES FIGURINES

UNE SURFACE DE JEU

Bien sûr, qui dit jeu avec figurines dit : figurines. Ces figurines permettront de représenter les forces en présence. Initialement, cette règle à été conçue pour des figurines 28mm. Ceci pour une simple raison de goût. Toutefois rien ne vous empêche de jouer avec des figurines d’autres échelles. Le 20mm (1/72ème) est également très prisé des joueurs car on y retrouve un large choix de figurines et de véhicules. Quelle que soit l’échelle que vous choisirez, cela n’aura aucune incidence sur le jeu.

OPEX à été conçu en gardant à l’esprit un cahier des charges simplifié quant à la logistique à mettre en œuvre pour pouvoir jouer. Les scénarios présents dans ce livret ont été prévus pour être joués sur une surface de jeu de 60cm sur 60cm, ce qui permet de jouer sur une table de taille normale.

Lors de nos recherches préliminaires nous n’avons pas trouvé beaucoup de marques faisant des figurines de soldats français modernes de bonne qualité. Une de ces marques est Eureka Miniatures. Nous avons pris contact avec eux pour savoir s’ils pouvaient nous aider, et très gentiment, Nic Robson à accepté. Bien que basé en Nouvelle Zélande il saura vous proposer des figurines de soldats français de très bonne qualité. De plus, croyez-en notre expérience, son service client est irréprochable et ses délais de livraisons très courts. (http://www.eurekamin.com.au.)

DES DECORS OPEX, de par la nature des affrontements simulés et des équipements employés, nécessite une table avec un bon nombre de décors qui serviront à donner une couverture à vos troupes et à casser les lignes de vues. Gardez bien une chose à l’esprit : il n’y aura jamais trop de décors sur votre table ! Vous pouvez les fabriquer (c’est une occupation très plaisante mais assez gourmande en temps !), ou si vous n’avez pas l’âme d’un architecte, vous trouverez votre bonheur chez votre revendeur préféré ! (www.guerre-miniatures. com) Comme vous le verrez, l’action d’une partie d’OPEX se déroule aussi bien en extérieur qu’un interieur, alors faitevous plaisir et confectionnez-vous beaucoup de décors différents, votre expérience de jeu n’en sera que meilleure !

DES DES Comme la plupart des wargames, OPEX utilise des dés. Pour jouer, vous aurez besoin de dés à 6, 8, 10, 12 faces, abrégés D6, D8, D10 et D12. Ces dés serviront tout au long du jeu à résoudre les différentes actions entreprises par vos combattants. Vous trouverez ces dés très facilement chez votre revendeur habituel. Il vous est fortement conseillé de disposer de plusieurs dés de chaque type car souvent vous aurez à lancer plusieurs dés identiques. Bien que vous pouvez tout à fait jouer avec un seul dé, en avoir plusieurs sera pour vous plus confortable. OPEX est un jeu dit d’escarmouche, par conséquent vous n’aurez pas besoin de beaucoup de figurines pour pouvoir jouer. Considérez une quinzaine de figurines comme étant déjà une force conséquente. En effet l’échelle de jeu réduite et la nature des engagement modernes font que le nombre de combattants de chaque coté sera réduit.

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OPEX UN ADVERSAIRE

UN METRE

Bien que nous travaillons à développer des mécanismes de jeu en solo, ils ne sont pas dans ce livre. En conséquence de quoi, vous aurez besoin d’un adversaire pour exercer vos talents de stratège. Notez bien que nous parlons d’adversaire et non d’ennemi !

Les distances exprimées dans ce jeu le sont en centimètres. Il sera donc judicieux de vous munir d’un mètre ou de tout autre instrument vous permettant de mesurer les distances.

DES PIONS Vous trouverez à la fin de ce livret une planche comportant les pions utilisés dans le jeu. Vous pouvez les découper (ce qui serait dommage), les photocopier ou les télécharger sur le site www.guerres-miniatures.com. Ces pions vous permettront de vous souvenir des ordres donnés à vos troupes. Bien entendu, si vous préférez utiliser un autre moyen, libre à vous de le faire. Opex est votre jeu et toute liberté vous est laissée pour le façonner à votre convenance. Tant que votre adversaire est d’accord, bien sûr !

SANS OUBLIER LA LOGISTIQUE... Le but d’un jeu est de passer un moment d’une manière conviviale.Pensez donc à avoir par-devers vous quelques grignottes, boisson etc...

Voici une table de jeu bien sympathique ! Notez la malette de transport KR Multicase modèle Aquila 4.

Une des règles les plus importantes du jeu ! Le FAIR-PLAY ! OPEX est un jeu, pas un combat à mort donc s’il-vous-plait faites preuve de fair-play. Le but n’est pas forcément de gagner mais de passer du bon temps autour d’une table de jeu. Perdre avec fair-play fera de vous un adversaire avec lequel on aimera jouer à nouveau. Gagner avec fair-play fera de vous un adversaire avec lequel on aimera rejouer mais également vous rendra fier ! Comportez-vous avec vos adversaires comme vous aimeriez qu’ils se comportent avec vous. Votre plaisir de joueur n’en sera que décuplé !

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OPEX PRINCIPES DE JEU Peut-être avez-vous déjà entendu parler «d’engagements asymétriques». En terme militaire, cette expression désigne un engagement où les forces ne sont pas équilibrées et plus particulièrement ces dernières années, un engagement opposant des troupes militaires à des insurgés ou des civils en armes. OPEX à été conçu pour simuler des engagements sur une période de temps assez courte allant du milieu des années 80 à nos jours. Force est de constater que les engagements actuels sont pour la plupart des engagements asymétriques. Ne soyez donc pas étonnés d’avoir plus ou moins de troupes que votre adversaire, C’est normal ! La victoire ne se déclarera pas sur une annihilation totale de la force adverse, mais sur l’accomplissement d’une mission avec un objectif bien défini et une limite de temps. Certes le combat pourra sembler déséquilibré mais vous constaterez que ce n’est pas un problème.

Comme vous pourrez le constater, nous avons essayé de simplifier la chose au maximum et donc chaque arme est définie par son type, sa portée exprimée en cm, sa puissance de feu (exprimée en nombre de dés) et sa fiabilité. Par exemple un famas français ou un AK47 russe, bien que très différents dans leurs conceptions et leurs calibres sont classés comme des «fusils d’assaut». Il n’est pas important de comparer la fabrication, le calibre ou autre détail car à l’échelle du jeu, les deux sont tout aussi performants et la seule différence ne se fera que par l’utilisateur. C’est là que le dé de compétence entrera en jeu.

Equipement individuel De nos jours, le soldat ne va plus au combat uniquement avec son arme, il emporte tout un ensemble de matériels spécifique à la mission qu’il va devoir mener. Le matériel disponible pour chaque mission sera présenté dans la fiche de mission.

C’est même ce qui fait le «piquant» de ce jeu: Nous avons préféré baser notre jeu sur la stratégie à développer pour arriver à ses fins plutôt que sur un système peu réaliste de balance des forces.

LES UNITES Dans OPEX, chaque force est répartie en une ou plusieurs unités. Selon les forces représentées une unité pourra être constitué de une à plusieurs figurines. C’est la fiche de mission qui vous donnera le détail de la constitution des unités pouvant être engagées sur une mission. OPEX n’utilise quasiment pas de caractéristiques. Pour définir la force d’une unité, son endurance, son entrainement, son moral, nous n’utiliserons qu’un dé. Ce dé nous l’appelerons Dé de Qualité (DQ) auquel viendra s’adjoindre un Dé de Compétence (DC). Le briefing de chaque mission vous donnera donc les dés correspondants. Il existe 4 niveaux de qualité représentés chacun par un dé : Civil : D6 Milice : D8 Troupes régulières : D10 Forces spéciales : D12 De la même manière la compétence d’une unité s’exprime par un dé variant selon le niveau, de peu compétent (D6) à très compétent (D12)

LES ARMES En plus de ses dés de qualité et de compétence, une unité dans OPEX est également définie par son armement. Les armes disponibles pour chaque théâtre d’opération sont regroupées dans un tableau situé à la fin du chapitre correspondant.

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Ce petit joujou messieurs, c’est le fusil d’assaut français que l’on appelle FAMAS. Chambré en 5,56 OTAN, ce bijou saura prendre soin de vos ennemis .

OPEX Le tour de jeu

Comme vous pouvez le constater, nous avons volontairement décidé de faire simple. Simplifier les règles permet de pouvoir s’en détacher très vite, et de ne pas avoir à se référer constamment au livre de règles. Aux joueurs de mettre en avant leur sens tactique plutôt que leur capacité à éplucher un livre !

OPEX est un jeu se jouant en «tour par tour». A chaque tour, vous aurez la possibilité de donner des ordres à vos unités. Pour simuler la simultanéité des actions, chaque camp pourra activer une unité à tour de rôle jusqu’à ce que toutes les unités aient agi.

INITIATIVE Au début de chaque tour, les joueurs vont devoir déterminer à qui revient l’initiative. Pour ce faire, chaque joueur lance un dé correspondant à la qualité (DQ) de son leader. Celui qui obtient le résultat le plus élevé pourra choisir de commencer à activer une unité ou laissera ce choix à son adversaire. La force ayant l’initiative du premier tour est toujours spécifié dans la fiche de mission. Dans le cas d’une égalité de score (attention à bien appliquer d’éventuels modificateurs donnés dans la fiche de mission), le joueur ayant remporté l’initiative au tour précédent la conserve.

Les Grenadiers Voltigeurs A, B et C sont a moins de 5 centimètres les uns des autres. La cohésion de l’unité est respectée.

ACTIVER UNE UNITE Une fois l’initiative résolue, le joueur désigné doit activer une de ses unités. En termes simples, activer une unité consiste à lui donner un ordre et à la faire agir. Les ordres possibles pouvant être donnés à une unité sont au nombre de cinq :

- Mouvement tactique - Déplacement rapide - Tir de couverture - Tir ajusté - Attente

Légionnaire du 2éme REP à l’entrainement à Djibouti. ©DSI

Avant de voir à quoi correspondent ces cinq ordres, abordons une notion très importante du jeu.

COHESION D’UNITE La cohésion d’une unité doit toujours être respectée. Pour qu’une unité respecte sa cohésion, il ne doit pas y avoir plus de 5cm entre deux membres de la même unité. Dans le cas contraire, la plus petite partie de l’unité doit absolument utiliser son prochain tour pour rejoindre l’unité. Dans le cas où les deux parties seraient composées d’un nombre égal de combattants, on partira du principe que ce sont les combattants les plus proches de l’ennemi qui devront reculer pour rejoindre le reste de l’unité. Vous verrez que certains combattants ne sont pas soumis à cette règle. Il y a plus de 5 centimètres entre les Grenadiers Voltigeurs C et A , la cohésion de l’unité n’est pas respectée, ce placement est invalide.

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OPEX Les ordres LE MOUVEMENT TACTIQUE

TIR AJUSTE

Le mouvement tactique est l’ordre qui permet de bouger et tirer dans le même tour. Il correspond à un mouvement où les combattants progressent précautionneusement, observant les alentours et tirant parti de leur environnement pour bouger en étant exposé le moins possible. Et se tenant prêts à ouvrir le feu si nécessaire.

L’ordre de «tir ajusté» permet à une unité d’obtenir un bonus de +1 au tir. Elle ne pourra pas bouger.

En terme de jeu, cela permet à une unité de déplacer ses membres jusqu’à 10cm et d’ouvrir le feu sur l’ennemi. L’action de mouvement et de tir est simultanée, donc le joueur pourra décider à d’ouvrir le feu à n’importe quel moment de son déplacement. Il pourra ensuite terminer son déplacement s’il le souhaite. Il n’est pas obligé ni de bouger ni de tirer avec toutes les figurines de son unité mais il faudra tout de même qu’à la fin de son tour, l’unité respecte une certaine cohésion. Une unité se déplaçant en mouvement tactique utilise au maximum les couverts pour se dissimuler des yeux ou des tirs ennemis ! En conséquence, une unité en mouvement tactique bénéficie d’une couverture légère. (voir règles de tir p 12).

ATTENTE Une unité recevant l’ordre «attente» passe son action et pourra être déclenchée plus tard lors du tour. C’est un ordre important si votre adversaire a plus d’unités que vous ou si vous souhaitez coordonner une action entre plusieurs unités.

PIONS D’ORDRE Pour vous permettre de vous souvenir de qui a fait quoi, vous trouverez à la fin de ce livret une planche de pions d’ordres que vous pourrez utiliser dans vos partie. Rien ne vous empêche de confectionner vos propres marqueurs d’ordre, (cela vous permettra d’avoir une parties plus visuelle). Bien entendu, expliquez bien le rôle de chaque marqueur à votre adversaire.

MOUVEMENT RAPIDE Le mouvement rapide permet aux combattants de prendre rapidement une position. Par contre, contrairement au mouvement tactique, pour se déplacer rapidement, le combattant va s’exposera plus aux tirs adverses et ne bénéficie donc d’aucun bonus à la couverture. Le mouvement rapide permet de se déplacer de 15cm. Mais ne permet pas l’utilisation d’une arme. Bien sûr, la règle de cohésion s’applique également dans le cas d’un ordre de mouvement rapide.

TIR DE COUVERTURE L’ordre de tir de couverture va permettre à une unité d’agir durant le tour de votre adversaire. L’unité qui a reçu cet ordre ne bougera pas mais concentrera toute son attention à chercher une opportunité de tir. Concrètement, lorsqu’une unité ennemie pénètrera ou fera une action (mouvement ou tir) dans la ligne de vue de l’unité ayant reçu l’ordre «tir de couverture», le joueur aura la possibilité s’il le désire d’ouvrir le feu. L’unité pourra ouvrir le feu sur plusieurs unités adverses, par contre elle subira un malus de -1 à chaque tir après le premier (cela traduit l’action de rechercher une autre cible et de la verrouiller).

Faites bien attention avant d’activer une unité. Pensez à planifier votre action en gardant en tête votre mission. L’accomplissement de votre objectif est la clé de la victoire. Frappez vite, frappez fort mais surtout : REFLECHISSEZ AVANT DE FRAPPER ! Une bonne utilisation de vos unités et de leurs matériel spécifiques ainsi qu’une bonne coordination évitent bien souvent des fiascos !

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OPEX MOuvements Les différentes missions que vous trouverez dans ce livret vous emmèneront sur différents théâtres d’opération et dans des endroits variés, entre le combat en extérieur, en ville, voire sur des bateaux ou dans des bâtiments. Les règles qui suivent vont vous expliquer tout ce que vous avez à savoir sur les mouvements et leurs particularités.

OBSTACLES Rare sont les champ de bataille parfaitement dégagé. Des obstacles naturels ou construits peuvent gêner votre progression. Dans OPEX nous allons les classer en 3 types : Franchissable : Un obstacle franchissable comme son nom l’indique peut facilement être traversé. L’unité ne souffre donc d’aucune pénalité de mouvement. Parmi les obstacles franchissables on trouvera des fossés, des murets, des zones de végétation, éventuellement un cours d’eau peu profond. Difficile : Un obstacle qualifié de difficile sera un obstacle qui sera franchissable mais au prix d’un effort particulier. Par exemple, passer par une fenêtre, monter à une échelle, franchir une clôture assez haute, traverser un cours d’eau profond ou avec beaucoup de courant, escalader une montée abrupte.Une unité qui souhaite franchir un obstacle difficile verra son mouvement réduit de moitié.

Infranchissable : Comme l’indique son nom, un obstacle infranchissable ne pourra pas être franchi. Il est important qu’avant de commencer à jouer vous vous mettiez d’accord avec votre adversaire quant aux possibilités de franchissement de chaque obstacle en jeu. Cela évitera des désaccords en cours de partie. Le jeu en sera d’autant plus fluide.

MOUVEMENTs EN INTERIEUR Souvent, vos missions vous emmèneront à l’intérieur d’un bâtiment. Se déplacer dans un bâtiment implique une attention particulière. Par conséquent, tout mouvement dans un bâtiment se fera uniquement avec un ordre de mouvement tactique.

MONTER UN ESCALIER, ESCALADER UNE ECHELLE OPEX est un jeu en trois dimensions, il est possible que lors de certaines missions vous deviez monter dans les étages d’un bâtiment ou escalader une échelle afin de prendre position en hauteur. Tous ces mouvements seront considérés comme des mouvements tactiques en terrain difficile.

Qg taliban ( figurines eurecka miniatuers-decors architects of war )

11 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX Combat et Tir

Dans ce chapitre, vous apprendrez comment utiliser au mieux vos armes. Je vous apprendrai également quelques petits trucs qui pourront vous sauver la vie et vous simplifier un minimum le combat. Ne négligez aucune opportunité que pourrait vous laisser votre ennemi !

Comme vous pourrez le voir dans le tableau récapitulatif en fin de chapitre, les armes sont définies par 2 «caractéristiques»: leur usage et leur puissance de feu. Cette dernière est exprimée en dés qui correspondent aux dés de compétence de l’unité qui utilise l’arme.

LIGNE DE VUE Pour tirer, il est nécessaire de voir son ennemi, même partiellement. Un obstacle peut dissimuler une figurine. Tout dépend de sa position par rapport à l’obstacle.

COUVERTURES Le premier modificateur est fonction de la couverture de la cible visée. Dans OPEX on fera la différence entre 2 types de couvertures : La couverture légère et la couverture lourde. Le niveau de couverture est essentiellement basé sur les matériaux qui composent cet obstacle. Un combattant derrière un muret de pierre sera relativement mieux protégé que derrière une haie végétale. De même s’abriter dans un bâtiment ou derrière un véhicule est plus sûr.

MODIFICATEURS DE TIRS Les deux tableaux suivants vous permettent de calculer les modificateurs de tirs. 

Le tireur ...

Modificateur

La cible ...

Modificateur

Vient de se déplacer de moins de 5cm Vient de se déplacer de plus de 5cm

Dans l’exemple ci-dessus, le Grenadier Voltigeur pourra tirer sur la cible «A» car elle est contre l’obstacle. Elle reste donc atteignable mais bénéficiera d’un couvert (lourd ou léger). Par contre il ne pourra pas tirer sur «B» car l’obstacle est situé entre eux, la ligne de vue est coupée. «A» pourra tirer sur le Grenadier Voltigeur, «B» ne disposera pas de ligne de vue et donc ne pourra pas tirer.

TIRER Pour tirer, il suffit simplement de vérifier la portée de votre arme puis de lancer le nombre de dés de compétence (DC) correspondant à la puissance de feu de l’arme utilisée. La règle de base est d’obtenir un score de 4 ou plus sur au moins un des dés. Attention toutefois à prendre en compte les différents modificateurs qui peuvent influer sur le résultat à obtenir. Notez bien que les modificateurs s’appliquent au «4» et non au résultat des dés.

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Vient de faire un mouvement tactique Vient de faire un déplacement rapide Bénéficie d’une couverture lourde Bénéficie d’une couverture légère N’a pas bougé au tour précédent Est en position «Baisser la tête»

+1 +2

+1 -1 +3 +2 -1 +1

Par exemple : un grenadier voltigeur (GV) DQ D10 / DC D10, venant d’effectuer un mouvement tactique de 7,5 cm tirant sur un ennemi posté derrière une fenêtre (couvert lourd) et n’ayant pas bougé au tour précédent devra obtenir : 4 (score de base) + 2 (déplacement tactique > 5cm + 3 (cible derrière un couvert lourd) - 1 (n’ayant pas bougé) soit 8 sur au moins un de ses dés. Notre Grenadier Voltigeur utilise un FAMAS (puissance de feu 2D), il lancera donc ses 2 dés 10, un score de 8,9 ou 10 indiquera que son tir a réussi !

OPEX ARMES SPeCIALES Certaines armes permettent de réaliser des actions de tir spéciales. Ces règles sont détaillées dans le tableau récapitulatif des armes.

aux modificateurs éventuels. Une grenade à main a une portée de 10 cm et une puissance de feu de 1D. En cas de réussite, la grenade tombe à l’endroit voulu. En cas d’échec du tir, elle risque de dévier. Sa déviation sera de 1D8 cm dans la direction donnée par un autre D8 suivant le schéma suivant.

PENETRER DANS UN BATIMENT Au cours d’un engagement, il est possible que vos troupes aient à rentrer dans un bâtiment. Généralement ce type d’action est effectué avec une méthode destinée à sécuriser l’entrée des assaillants. Pour ce faire, un des membres de l’unité va pouvoir utiliser une grenade étourdissante (aussi appelée flashbang) avant que l’unité ne pénètre dans la pièce (car elle produit un violent éclat de lumière et une très forte détonation.) Cette grenade n’a aucune capacité létale. Son effet se borne à étourdir toutes les personnes présentes dans la pièce et permettant ainsi une entrée fracassante. En terme de jeu, un membre d’une unité devant lancer une grenade ne pourra pas utiliser d’autres armes que son pistolet automatique. Les personnes présentes dans la pièce seront étourdies et ne pourront rien faire à ce tour.

GRENADES Il existe de nos jours de nombreuses grenades différentes. En ce qui nous concerne, vous avez déjà vu la flashbang, voici les autres types de grenades utilisables.

La grenade «Offensive»

La grenade offensive est une grenade remplie d’explosifs, sa détonation va projeter tout autour d’elle une myriade d’éclats. Son effet premier est bien sûr destructeur mais oblige également les combattants dans un certain rayon à se protéger. Dans OPEX, voici la procédure pour lancer une grenade offensive et ses effets. Lancer une grenade est un tir, on appliquera donc les règles de tir quant Dans OPEX, lancer une grenade est considéré comme une action de tir. Par conséquent vous ne pouvez faire lancer une grenade qu’à une unité pouvant tirer, c’est à dire en mouvement tactique et en tir visé. Le tir de couverture ne se prête pas à l’utilisation d’une grenade, c’est que c’est dangereux ces bêtes-là !

La grenade a une zone d’effet circulaire de 5cm de diamètre. Toute figurine située entièrement ou partiellement dans cette zone risque une blessure. On lancera 1D8 pour chaque figurine. Sur un résultat de 4 ou plus celle-ci est mise hors de combat. De plus, toutes les figurines situées à moins de 10cm du point d’impact de la grenade sont obligées de «baisser la tête» et ne pourront agir pendant ce tour.

La grenade fumigène

La grenade fumigène n’a qu’un but, créer un nuage de fumée dense afin de bloquer la vue de l’ennemi et de pouvoir progresser sans être vu. En terme de jeu, une grenade fumigène se lance comme une grenade offensive (avec des risques de déviation identiques) Elle génèrera un nuage de fumée qui durera 2 tours avant d’être dissipé. La fumée produite bloque totalement la ligne de vue.

13 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX tableau recapitulatif des armes Arme

Portée

Puissance de feu

Régles spéciales

Arme de poing

10cm

1D

Fusil

30cm

1D

Fusil à pompe

15cm

2D

Combat rapproché, modifiable

Pistolet-Mitrailleur

20cm

2D

Combat rapproché, modifiable

Fusil d’assaut

30cm

2D

Mitrailleuse légère

50cm

3D

Tirs à effet, rafale

Lance-grenade

20cm

1D

Aire d’effet, explosif

Lance-roquette anti-char

20cm

2D

Explosif, charge creuse, aire d’effet

Mitrailleuse lourde

60cm

3D

Tirs à effet, gros calibre

Mortier

100cm

1D

Aire d’effet, explosif

Missile Sol-Sol

60cm

1D

Aire d’effet, charge creuse, explosif

Fusil de précision

50cm

1D

Visée sûre, surprise

Fusil de sniper

75cm

1D

Visée sûre, gros calibre, surprise

Arme de poing : rentrent dans cette catégorie tous les pistolets et révolvers. Fusil : Du vénérable Lee Enfield, en passant par le fusil de chasse, cette catégorie regroupe les armes longues non automatiques. Fusil à pompe : grand classique, utilisé depuis 1917 pour nettoyer les tranchées, ces armes se révèlent redoutables en combat rapproché et sont couramment utilisées pour le combat en intérieur.

Combat rapproché, modifiable

Mitrailleuse lourde : ces armes sont maniées par plusieurs hommes, au minimum un tireur et un pourvoyeur en munitions. Souvent de calibre important, elles équipent aussi certains véhicules. Mortier : arme projetant un explosif à distance. Les mortiers ne peuvent faire que des tirs indirects. Missile Sol-Sol : ces armes sont utilisées par l’infanterie contre des blindés ou des fortifications. Certains, comme le missile «MILAN», sont guidés pour une précision accrue.

Pistolets-mitrailleurs : utilisés par toutes sortes de combattants, cette catégorie d’arme est particulièrement prisée pour le combat en milieu clos ou l’encombrement de l’arme peut poser problème.

Fusil de précision : fusil en dotation dans les unités d’infanterie, généralement les tireurs de précision servent à reconnaitre le terrain, tendre une embuscade ou appuyer une action d’infanterie.

Fusil d’assaut : du FAMAS à la Kalashnikov, en passant par le M16 et M4 américains ou par le G36 allemand, le fusil d’assaut est l’arme de base du soldat.

Fusil de sniper : fusil généralement de gros calibre permettant un tir précis à longue distance. L’avantage de l’utilisation de gros calibres est aussi de pouvoir tirer au travers d’obstacles.

Mitrailleuse légère : de la Minimi à la PK, ces armes sont généralement utilisées pour le soutien d’infanterie. D’un encombrement assez réduit, elle est maniée par un seul homme. Lance-grenade : ces armes permettent de projeter une grenade plus loin et plus précisément qu’un lanceur humain. Bien que de nombreux projectiles différents existent ici, on ne parlera que de grenades offensives. Lance-roquette antichar : ces armes projettent une roquette à charge creuse dans le but de percer le blindage d’un véhicule et de causer des dommages internes importants. AT-4 ou RPG rentrent dans cette catégorie.

14 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

Vu la distance d’engagement, une arme est toujours dangereuse. Ni son calibre, ni sa fabrication ne feront de différence !

OPEX Regles speciales des armes

Le tableau de la page précédente indique que certaines armes disposaient de règles spéciales, les voici en détail. Gardez-les bien en tête car la spécificité de chaque arme peut être importante pour la réussite de votre mission. Aire d’effet : une arme à aire d’effet peut mettre hors de combat plusieurs figurines situées dans un rayon variable selon l’arme utilisée. De par le coté aléatoire de l’explosion, on n’utilisera pas le dé de compétence mais un dé imposé à chaque arme. Lance grenade : 5cm, D8. Lance roquette antichar : 5cm, D8. Mortier : 7,5cm, D10. Missile sol-sol : 5cm, D12.

Tir à effet : l’utilisateur d’une arme concernée par cette règle peut aussi choisir entre un tir de neutralisation (afin de mettre hors de combat sa ou ses cibles) ou un tir de couverture qui «fera baisser la tête» à toutes les figurines sur un front de 7,5cm. Elles ne pourront pas agir à ce tour. Visée sure : cette règle annule le modificateur de tir cible en position à couvert et renforce la cible n’ayant pas bougé au tour précédent en faisant passer son bonus de -1 à -2).

De plus, lorsque le tir d’une arme à aire d’effet est raté, on utilisera également la règle de déviation (Voir grenades page) Charge creuse : les armes à charge creuse sont particulièrement utilisées contre les véhicules (voir véhicules pages 17-18) Combat rapproché : les armes dotées de cette règle sont particulièrement adaptées pour le combat à courte distance et donnent un bonus de -1 au(x) dé(s) de «Tir» lorsqu’elles sont utilisées à l’intérieur. Imaginons un opérateur de forces spéciales dans un couloir d’une habitation. Un ennemi se présente. Pour réussir son tir l’opérateur devra obtenir 3+ avec son dé. Viendront s’appliquer ensuite les modificateurs normaux de tir. Explosif : toutes les figurines situées à moins de 10cm du point d’impact sont obligées de «baisser la tête» et ne pourront agir à ce tour. Gros calibre : les armes possédant cette règle ignorent les modificateurs de tir «cible derrière un couvert léger» et «cible derrière un couvert lourd». Modifiable : les armes possédant cette caractéristique peuvent être améliorées avec des équipements tels que : lampe tactique, appareils de visée rapide, silencieux et autres. (voir dans la section équipement). Rafale : une arme utilisant cette règle peut toucher plusieurs cibles en un tir. (Jusqu’à trois à condition qu’elles soient à moins de 5cm de la cible initiale). Chaque dé de tir réussi peut s’appliquer à une cible différente. Surprise : les armes bénéficiant de cette règle ont pour effet secondaire de provoquer la surprise chez l’unité ciblée. Une fois le tir résolu, l’unité ayant été prise pour cible (nda: Ayant fait l’objet d’une attention particulière ! Celle là, elle est pour toi Roland !), doit «baisser la tête» et ne pourra donc rien faire

à ce tour.

Equipe de sniper avec fusil de Cal.50. ©DSI

15 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX eQUIPEMENT EQUIPEMENTS INDIVIDUELS Certaines unités peuvent être équipées de matériels supplémentaires ou avoir une dotation particulière. La liste et les règles suivantes vous donnent les caractéristiques de ces matériels. Charges d’effraction : sous ce nom barbare se cachent des explosifs spécialement conçus pour ouvrir une brèche dans une porte, un mur ou une cloison. L’utilisation de cette charge permet à l’unité qui l’utilise de se créer une porte au milieu d’un mur. L’action ne prend qu’un tour, par contre un membre de l’unité utilisant ce matériel passe un tour complet à le mettre en place (l’unité est considérée comme ayant accompli un mouvement tactique). Lors de la détonation, si des unités se trouvent dans un rayon de 2,5 cm du point d’explosion, elles sont considérées comme «baissant la tête» afin de se protéger de l’explosion et ne peuvent donc pas agir à ce tour. La figurine ayant placé la charge ne pourra utiliser que son pistolet lors du tour où la charge est activée. Drone de surveillance : depuis quelques années, les armées utilisent des drones. Ce sont de petits aéronefs sans pilote. Téléguidés depuis le sol ils permettent d’observer une zone de manière discrète .Il existe toutes sortes de drones, certains sont même armés. En terme de jeu, l’utilisation d’un drone donne un bonus de +1 au jet d’initiative.

Radio : Une figurine équipée d’une radio peut passer son tour à demander un soutien aérien ou d’artillerie. Le scénario précisera si de tels soutiens sont disponibles et en quelle quantité. (Voir les règles de ces soutiens dans la section règles optionnelles) . Dispositifs de vison nocturne : ces appareils permettent aux combattants de se battre dans de mauvaises conditions de visibilité. En terme de jeu, une unité équipée de la sorte ne sera pas concernée par les règles de tir de nuit. (voir règles optionelle combat nocturne).

EQUIPEMENTS D’ARMES Les armes bénéficiant de la règle «Modifiable» peuvent utiliser les dispositifs suivants. Leur disponibilité est indiquée dans la fiche de mission. Pointeur laser : ce dispositif projette un rayon laser afin d’indiquer au tireur où va précisément aller son projectile. C’est un dispositif utilisé essentiellement en intérieur car la luminosité ambiante est plus favorable qu’en extérieur et les distances de tir sont plus courtes. En terme de jeu, le tireur utilisant un tel dispositif annule les modificateurs «Tireur venant de se déplacer». Visée holographique : cette nouvelle génération de visée projette un réticule ou un point rouge à l’intérieur d’un optique. Son utilisation permet une acquisition rapide de la cible et accroit la précision du tir. En terme de jeu l’utilisation de cet équipement annule le modificateur de tir «La cible vient de faire un mouvement tactique» . Lampe tactique: une lampe montée sur l’arme qui permet d’éclairer la zone où pointe l’arme. Utile en cas de fouilles d’un local peu ou pas éclairé. En terme de jeu la lampe tactique permet d’annuler les modificateurs de tir de combat nocturne (voir règle optionnelle Combat Nocturne) .

Drône de surveillance déployé sur un aéroport.©DSI

Gilet Pare-balle ou pare-éclats : aussi connu pour leur surnom de «Flak Jackets». La plupart des armées équipent leurs hommes de ces protections balistiques. Bien qu’encombrantes, elles permettent d’éviter de nombreux morts sur le terrain. En termes de jeu, une unité équipée de gilets parre-balle bénéficie d’une sauvegarde de 5+ sur 1D6. On fera ce jet de sauvegarde après résolution des tirs. On lancera autant de jets de sauvegarde que de dés de tir réussis. Dans le cas où une figurine réussi à se sauvegarder, elle sera considérée comme baissant la tête et ne pourra plus agir à ce tour du fait du choc causé par l’impact des projectiles. Notez que la sauvegarde du gilet pare-balle est également efficace lors d’une explosion de grenade

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Lance-grenade: certaines armes peuvent se voir équipées d’un lance-grenade. De plus en plus utilisées ces armes permettent de doter le fantassin d’options supplémentaires quant à l’emploi de son arme. En terme de jeu, une arme ainsi équipée peut lancer une grenade comme s’il s’agissait d’un lance-grenade. C’est une action de tir.

Avec tout ça, vous avez de quoi voir venir ! Les possibilités d’utiliser ces équipements sont détaillées dans chaque fiche de mission. Si vous créez une mission de toute pièces, pensez à ne pas suréquiper vos hommes, ce ne serait pas très réaliste !

OPEX lES VEHICULES Comme vous avez pu le constater, OPEX est essentiellement basé sur les combats d’infanterie. Cependant de nos jours, l’infanterie se déplace en véhicule, escorte des convois (militaires, civils, personnalités) et est de plus en plus souvent déployée en milieu urbain. Cette section des règles va donc développer ce sujet, notamment en ce qui concerne les véhicules légers. Les chars d’assaut et autres gros engins feront peut-être partie d’un supplément.

CARACTERISTIQUES D’UN VEHICULE Dans un premier temps, on fera la distinction entre véhicule blindé et véhicule non blindé. Les véhicules non blindés n’offrent quasiment aucune protection à leurs occupants et sont vulnérables à tout tir d’arme. Les véhicules blindés offrent quant à eux une protection relative mais restent très vulnérables aux armes explosives. Dans OPEX, un véhicule est défini par 4 valeurs : La vitesse de déplacement : exprimée en centimètres. Cette vitesse est considérée comme étant la vitesse de croisière du véhicule.

VAB Solido en métal échelle 1/50 et figurine. Eureka Miniatures 28 mm

ORDRES POUR LES VEHICULES S’agissant d’unité à part entière, un véhicule pourra recevoir des ordres et agir comme toute autre unité du jeu. Par contre les ordres destinés aux véhicules ne sont pas exactement les mêmes que pour les unités d’infanterie. Ces ordres sont :

Le blindage : si le véhicule en dispose, celui-ci est exprimé par une valeur de dé allant du D6 au D12.

Mouvement Tactique : Le véhicule peut bouger jusqu’à sa vitesse maximale de déplacement et peut utiliser ses armes. C’est aussi l’ordre à utiliser pour débarquer ou embarquer des troupes.

Capacité de transport : si le véhicule peut transporter des troupes, le nombre de passagers sera indiqué, sinon on considère toujours qu’un véhicule dispose de 2 hommes d’équipage.

Tir de couverture : Le véhicule utilise ses armes pour couvrir une zone définie. Ce tir interviendra durant la phase de jeu de l’adversaire. Un ordre de tir de couverture implique que le véhicule ne pourra pas se déplacer à ce tour.

Arme : si le véhicule est équipé d’une ou plusieurs armes, elle seront indiquées dans cette rubrique.

Attente : Un véhicule recevant l’ordre «attente» passe son action et pourra être déclenchée plus tard lors du tour.

EMBARQUER OU DEBARQUER Embarquer ou débarquer d’un véhicule est toujours un mouvement tactique. Pour embarquer dans un véhicule, la figurine doit être à moins de 5cm d’une issue. (portes arrières d’un VAB par exemple). Lors du débarquement, les figurines ne pourront pas être déployées à plus de 5 cm de leur issue de sortie. Un véhicule peut bouger avant d’embarquer ou de débarquer ses occupants. Il est considéré comme une unité à part entière. L’action de monter ou descendre d’un véhicule doit se faire obligatoirement avant ou après le mouvement de celui-ci, mais pas au milieu d’un déplacement. Durant le débarquement ou l’embarquement, le véhicule et ses occupants sont considérés comme étant une seule unité. Ses occupants retrouveront le statut d’unité au tour suivant.

AMX 10 RC en embuscade. ©DSI

Avant que vous n’en fassiez la douloureuse expérience, n’imaginez pas un véhicule comme étant un abri sûr . Les troupes à l’intérieur sont très vulnérables ! Et vous pourrez le constater par vousmême, la seule présence d’un véhicule est un aimant à tirs ! Utilisez-les judicieusement pour déployer puis couvrir vos troupes, mais ne les croyez pas toutpuissants !

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OPEX TIRER DEPUIS UN VEHICULE Tirer depuis un véhicule est faisable de deux manières. Soit avec les armes dont le véhicule est équipé, soit avec les armes dont les occupants sont équipés, et seulement s’il est possible de tirer depuis le véhicule (par des trappes aménagées par exemple). Dans tous les cas, la procédure est la même que pour les tirs d’infanterie. Pour les armes propres du véhicule, on utilisera le dé de compétence de l’équipage. Les règles spéciales des armes de véhicules sont les mêmes que pour les armes d’infanterie.

TIRER SUR UN VEHICULE Tir sur un véhicule non-blindé : Tirer sur un véhicule non blindé est considéré comme tirer sur une unité d’infanterie. Si le tir est réussi, le véhicule est considéré comme «hors service», les occupants sont mis hors de combat sur un 4+ en lançant 1D6 par occupant. Les survivants doivent descendre du véhicule et sont considérés comme ayant «baissé la tête» et donc ne pourront pas agir à ce tour.

Véhicule

Vitesse

VBL

15cm

D6

VAB

10cm

D8

BMP

10cm

D8

AMX 10

12cm

D8

4x4

15cm

-

Technicals

15cm

-

Tir sur un véhicule blindé : Seules les armes possédant les règles spéciales «gros calibre» ou «charge creuse» peuvent tirer sur un véhicule blindé (en fait les autres peuvent également tirer mais ne seront pas assez puissantes pour endommager sérieusement le véhicule). Le tireur effectue son jet normalement, mais le joueur contrôlant le véhicule pris pour cible lance également son dé de blindage pour chaque dé de puissance de feu de l’arme employée. Chaque dé de tir réussi est alors comparé aux dés de blindage. Si le score est supérieur alors le tir est passé et le véhicule et ses occupants risquent d’être mis hors de combat. Si un tir passe, sur un 4+ sur 1D6, le véhicule est mis hors de combat, sinon le tir n’a touché que le compartiment de transport et à ce moment-là on lance 1D6 par occupant du véhicule. Sur un résultat de 3+ ils sont mis hors de combat.

Blindage

Talibans prêts à faire feu sur un VAB à l’aide d’un RPG 7, figurines Eureka Miniatures 28mm

Arme

Portée

Puissance de feu

Régles spéciales

Mitrailleuse légère

50cm

3D

Tirs à effet, rafale

Mitrailleuse lourde

60cm

3D

Tirs à effet, gros calibre, rafale

Canon de 20mm

100cm

3D

Tirs à effet, gros calibre, rafale

Canon antichar

100cm

2D

Aire d’effet, charge creuse, explosif

18 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX Organisation d’une section de combat ORGANISATION THEORIQUE

Groupe de commandement

L’organisation et la composition théorique d’une section de combat française est la suivante :

Le rôle de ce groupe est d’amener un poste de commandement avancé, fournir aux troupes de combat un soutien et bien entendu de rester en contact constant avec la hiérarchie. Les 5 membres qui le composent sont des unités à part entière pour le jeu et peuvent donc agir séparément. Il leur est également possible de rejoindre et d’intégrer une autre unité.

1 Groupe de commandement: (5 personnes) -Chef de section (lieutenant) -Opérateur radio -Sous-officier adjoint -2 Tireurs de précision 1 Groupe d’appui -Chef de groupe -2 Tireurs LRAC (ou ERYX) -2 Pourvoyeurs / Servants 3 Groupes de combat -Chef de groupe -2 Chefs d’équipe (300m et 600m) -4 Grenadiers voltigeurs -4 Equipages d’engins blindés Chef Tireur de Véhicule d’Infanterie Conducteur Les personnels de la section se répartissent dans 4 véhicules (V.A.B., V.B.C.I., A.M.X. 10P voir chapitre suivant.) Mais depuis quelques temps, la doctrine d’organisation des troupes est plus axée sur une sélection de troupes adaptées à la mission à réaliser. Dans le cadre de certaines missions, un groupe de combat peut être renforcé d’éléments du Génie, d’équipes cynophiles, de véhicules spécialisés et de tout autre renfort nécessaire à l’accomplissement de sa mission (auxiliaire sanitaire et autres).

Groupe d’appui Son objectif est de fournir un soutien anti-char à la section. Il est composé de 3 unités : - Le chef de groupe - 2 équipes antichar composées chacune d’un tireur (Missile ERYX, LRAC,...) et d’un servant (Famas) Groupe de combat C’est le groupe de base dévolu à des missions de combat. il est composé de 3 unités : - 1 chef de groupe (Famas) - Equipe300 m (1 chef d’équipe, 2 grenadiers voltigeurs) équipés de Famas et grenades. Ils disposent également d’un lance missile antichar AT-4 - Equipe600 m (1 chef d’équipe, 2 grenadiers voltigeurs) équipés de Famas et de grenades. Un des grenadiers voltigeur est équipé d’une mitrailleuse légère Minimi.

EN TERME DE JEU Voici, en termes d’unités jouables, la composition d’une section. Notez bien que par son coté volontairement orienté «escarmouche», OPEX peut vous permettre de jouer non seulement une section complète (voire plus...), mais aussi des éléments de sections.

Groupe de parachutistes du 8éme RPIMA progressant de maniére sécurisée dans un village afghan. Figurine Eureka Miniatures 28mm. Décors Architects of War en résine.

Equipe LRAC d’un groupe d’appui de la Légion étrangére. Figurine Eureka Miniatures 28mm.

19 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX

Moyen-Orient

missions Finul Daman Salamandre Daguet: 1990-1991 Bouclier du desert : 1991-1992 Tempete du desert : 1991-1992

Equipe de mortier MO 120 Rt durant l’opération bouclier du désert. ©DSI

20 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX Guerre du Golfe (1990-1991): Operation Daguet L’opération «Daguet» succède à l’Opération «Salamandre» où des forces françaises sont déployées pour assurer la sécurité du golfe persique. Elle commence le 10 août 1990 avec l’envoi du porte-avion Clémenceau et d’autres navires de la marine nationale vers l’Arabie Saoudite. Elle atteindra plus de 14000 militaires en février 1991. Placés à l’extrémité du dispositif de la coalition lors du commencement de l’opération «Tempête du dèsert», leur mission est de prendre le noeud routier d’As Salman et sa base aérienne. Cette mission fut accomplie en 48 heures en écrasant la 45ème division d’infanterie de l’armée irakienne. En quatre jours d’offensive terrestre, le bilan fut de 2 956 prisonniers de guerre irakiens plus 6000 à 7 000 autres en fuite, 20 T-55, T-62 et Type 69 détruits, 2 T-72 capturés, 17 blindés légers détruits, 114 camions détruits et 7 capturés, 26 pièces d’artillerie (obusiers, canons antiaériens) détruites et 40 récupérées, 70 mortiers de 82 et 120mm ainsi que 700 tonnes de munitions capturées par les forces françaises. Le stock de munitions fut détruit sur la base aérienne irakienne d’As-Salman qui fut elle-même rendu inopérationnelle suite à de très importantes destructions.

solution 1701, qu’elle a franchi une ligne au-delà de laquelle la réponse militaire sera déterminée et sérieuse. Véritable outil de dissuasion, elle a pour vocation d’empêcher toute escalade de violence. En cas de crise, elle serait le moyen principal de réaction et de coercition du commandement de la Force, grâce à ses moyens uniques sur le théâtre, notamment en matière de veille radar ou d’appuis feu. Commandée à partir du poste UN 9.1 de Dayr Kifa ou d’un poste de commandement tactique très mobile, la FCR participe à de nombreuses missions de reconnaissance en mesure de mener, ponctuellement et localement, et au point de la zone FINUL, une action de démonstration voire d’usage de la force. Dans ses missions quotidiennes et en liaison étroite avec les autres contingents, elle a pour vocation de renforcer temporairement le dispositif des secteurs et/ou des bataillons de la FINUL. Ainsi, elle assure, en coopération régulière avec les Forces Armées Libanaises, des missions d’observation et de reconnaissance lors de patrouilles, de jour comme de nuit, partant du fleuve Litani à la Blue Line. Les soldats de la FCR apportent également leur aide pour des actions civilo-militaires (ACM) : initiation à la langue française, formation de secourisme, aides médicales, projets ciblés de reconstruction, reforestation…

LIBan Operation Daman La France est le deuxième pays contributeur de la Force Intérimaire des Nations Unies pour le Liban (FINUL) avec environ 1 300 soldats. Plus de 350 soldats sont affectés dans les états-majors de la FINUL à Naqoura. Près de 850 arment la Force Commander Reserve (FCR) et sont en mesure d’agir en moins de 3 heures au profit de tous les contingents déployés sur la zone d’action de l’ONU. Les militaires français au Liban sont déployés dans le cadre de l’opération Daman. La FCR est notamment équipés de véhicules blindés de combat d’infanterie (VBCI), de canons CAESAR, de radars COBRA, de postes de tirs de missiles MISTRAL et d’éléments d’intervention rapide en VBL avec des missiles MILAN.

AMX-10 RC, pendant l’opération bouclier du désert. ©DSI

Placée directement sous les ordres du commandant de la FINUL, le général de division espagnol ASARTA, la FCR est en mesure d’agir au profit de tous les contingents déployés sur la zone d’action de l’ONU, en moins de 3 heures. Définie dans le concept de réserve d’intervention de la force comme l’ultime recours du commandant de la FINUL, la FCR est le dernier échelon de combat dans les mains du Force Commander. Elle lui permet de signifier à toute personne ou toute partie ayant tenté de contrevenir à la ré-

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OPEX

LEs Balkans

missions Forpronu Kafor trident

Avenue de Sarajevo en ruine. ©DSI

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OPEX Entre les années 1991 et 2001, la zone des Balkans, constituée des 6 républiques issues de la dislocation de la République Fédérale Socialiste de Yougoslavie, est le théâtre de guerres fratricides. Elles opposèrent les différents groupes ethniques ou nations qui auparavant composaient la Yougoslavie. Cette série de guerres fut les plus meurtrières en Europe depuis la seconde guerre mondiale. Le bilan est édifiant : de 200 à 300 000 victimes et plus d’un million de personnes «Déplacées».

troupes, puis les Croates la quittèrent à leur tour. L’armée fédérale fut alors essentiellement composée de Serbes et de Monténégrins. Ses piètres performances en Slovénie puis en Croatie discréditèrent son commandement. Kadijević démissionna de son poste de ministre de la Défense en 1992 et Adžić se retira pour raisons médicales. Le concept initial de la Yougoslavie, un État unitaire slave, tombait en désuétude et le nouveau concept apporté par Milošević se cristallisa alors autour de l’idée : «Tous les Serbes dans un seul État», ce qui revint en fait à l’idée d’une «Grande Serbie».

Guerre de Slovenie (1991)

Guerre de Croatie

la Slovénie déclara officiellement son indépendance le 25 juin 1991 soit un jour avant la date prévue. Le même jour, la république de Croatie fit de même. Ce stratagème jouait un rôle important dans le plan slovène pour obtenir un avantage stratégique au début du conflit. En effet, le gouvernement slovène prévoyait que Belgrade répondrait avec force après la déclaration du 26 juin. De fait, Belgrade fut pris au dépourvu, permettant aux Slovènes de mieux préparer leurs positions.

La guerre de Croatie a opposé la République de Croatie nouvellement indépendante à l’Armée Federale yougoslave (JNA) et à une partie des Serbes de Croatie. En Croatie, la guerre est désignée par les expressions Guerre de la Patrie et l’agression de la grande Serbie. Dans les sources serbes, on parle de Guerre en Croatie.

S’en suivirent des opérations de combat entre le 26 Juin et le 7 Juillet. Elles consistaient pour la plupart pour l’armée Yougoslave à reprendre des positions stratégiques sur le territoire slovène. Le 7 juillet, la guerre fut officiellement terminée par les accords de Brioni dont les termes étaient assez favorables aux Slovènes. Un moratoire de trois mois sur l’indépendance de la Slovénie fut accordé bien que cela n’eût que peu d’effet dans la réalité puisque le gouvernement slovène œuvra à la création des institutions qui manquaient encore pour faire fonctionner le futur nouvel État. La souveraineté de la police et de l’armée Slovène fut reconnue sur le territoire de la Slovénie. Toutes les unités militaires yougoslaves devaient quitter la Slovénie avant la fin d’octobre 1991. La JNA devait en outre abandonner derrière elle la plupart de ses armes lourdes. Ces armes restèrent en Slovénie ou furent plus tard revendues aux autres républiques de Yougoslavie. Dans les faits, le retrait se termina totalement le 26 octobre. Au terme de la guerre, la Slovénie obtint sa scission avec la Yougoslavie. Elle fut reconnue comme un pays à part entière par tous les pays de la communauté européenne le 15 Janvier 1992 et elle put rejoindre l’Organisation des Nations Unies dès le 22 Mai 1992. Son économie déjà développée, son éloignement par rapport aux zones instables de Serbie et sa proximité avec d’anciens pays européens comme l’Autriche et l’Italie permirent au pays de rejoindre l’Union européenne dès le 1er Mai 2004. La JNA perdit rapidement la composante slovène de ses

Initialement, la guerre opposa les forces de police croates et les Serbes vivant dans la république socialiste de Croatie. Comme la JNA passait de plus en plus sous l’influence serbe de Belgrade, de nombreuses unités assistèrent les Serbes combattant en Croatie. Les Croates voulaient établir un état souverain indépendant de la Yougoslavie et les Serbes, soutenus par la Serbie s’opposaient à cette sécession et voulaient conserver la Croatie au sein de la Yougoslavie. Les Serbes voulaient annexer les territoires de Croatie avec au mieux une majorité, sinon une minorité forte, et tentèrent de conquérir le plus de territoires possible. Le principal objectif étant de rester dans le même état que le reste de la nation serbe, cela fut interprété comme une volonté de créer une “Grande Serbie” par les Croates et les Bosniaques. Au début de la guerre, la JNA tenta de mettre fin à la sécession de la Croatie en envahissant le territoire. La sécession ne fut pas écrasée et les forces serbes établirent la république auto-proclamée de Krajina (RSK) au sein du territoire croate. A la fin de l’année 1991, la plupart de la Croatie était impactée par la guerre avec de nombreuses villes et villages lourdement endommagés par les combats et les opérations militaires, Le reste du pays dut faire face à l’afflux de centaines de milliers de réfugiés. Après le cessez-le-feu de Janvier 1992 et la reconnaissance internationale de la Croatie, les lignes de front se stabilisèrent, la Force de protection des Nations Unies (UNPROFOR) fut déployée et les combats devinrent sporadiques dans les trois années suivantes. Durant cette période, la RSK contrôlait presque un quart de la Croatie. En 1995, la Croatie lança deux offensives majeures: les opérations «Éclair» et «Tempête» qui mirent fin à la guerre en sa faveur. La guerre se termina avec une victoire décisive de la Croatie qui avait rempli ses objectifs définis au début de la guerre : l’indépendance et la préservation de ses frontières.

23 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX Guerre de Bosnie Herzegovine (1992-1995) La guerre en Bosnie est une conséquence de la dislocation de la Yougoslavie, elle-même liée à la chute des régimes communistes en Europe de l’Est en 1989. La renaissance des idées nationalistes en Yougoslavie a fragilisé le rôle central du Parti Communiste. Les arrivées au pouvoir de Slobodan Miloševic en Serbie en 1987, et de Franjo Tuđman en Croatie en 1990, accentuent la crise. En Juin 1991, la Slovénie déclare son indépendance, et la Croatie en fait de même. Après un rapide conflit en Slovénie, la JNA, sous le commandement serbe,et appuyée par les para-milices serbes, et les serbes de Krajina en Croatie, attaquent la Croatie. Le symbole du début de cette guerre est certainement la bataille de Vukovar. La Bosnie, ne voulant pas participer à ce conflit contre la Croatie, décide de déclarer sa souveraineté en octobre 1991. Un référendum d’autodétermination est alors organisé le 29 Février 1992. Il est boycotté par la plupart des Serbes qui constituent 32% de la population. Les Croates et les Musulmans votent, à savoir 68% de la population. Le résultat du référendum est de 99% des voix en faveur de la Bosnie indépendante. Celle-ci est en conséquence proclamée par le parlement bosniaque le 5 Avril 1992. Suite à ce référendum, la Communauté Européenne reconnaît la Bosnie en tant qu’État indépendant, le 6 avril 1992. Cette reconnaissance est suivie de celle des États-Unis. La Bosnie adhère ainsi le 22 Mai 1992 à l’Organisation des Nations Unies, avec la Croatie et la Slovénie. En 1992, les Serbes de Bosnie, qui ont pris pour capitale Pale, à proximité de Sarajevo, entreprennent donc un long et violent siège de la ville, le plus long que l’Europe moderne ait connu. Les premiers bombardements des forces serbes frappent la ville le 6 Avril 1992, le lendemain de la déclaration d’indépendance. Sarajevo est soumise à un blocus complet. Les convois de nourriture et de médicaments sont bloqués sur les routes, l’eau et l’électricité coupées. Le siège de Sarajevo devient une guerre d’usure. L’armée des Serbes de Bosnie, commandée par Ratko Mladić, est principalement formée par les unités bosno-serbes de l’Armée fédérale yougoslave (JNA). Elle s’empare progressivement des principales villes (en dehors de Sarajevo) et des zones peuplées par des Serbes au début de la guerre et pratique une méthode dite d’épuration ethnique contre la population bosniaque.

d’un an, d’Avril 1992 (notamment lors des combats durant lesquels fut détruit le pont ottoman du XVe siècle de Mostar) à Mai 1993, les deux communautés forment dès lors un front commun contre les Serbes de Bosnie. Du 13 au 16 Juillet 1995, l’armée des Serbes de Bosnie, commandée par Ratko Mladić, s’empare de Srebrenica, une enclave bosniaque encerclée depuis le début du conflit où se sont réfugiés des milliers de personnes. Jusqu’à cette offensive serbe, Srebrenica était sous la protection des Casques Bleus. Les forces serbes commettent un massacre (8000 disparus). Devant l’inefficacité des Casques Bleus, les forces de l’OTAN sont alors intervenues en 1995 directement contre les milices serbes de Bosnie. En août de cette même année, la Croatie reconquiert la Krajina lors d’une opérationéclair de 3 jours, l’opération Tempête, appuyée par des bombardements de l’OTAN. 200 000 réfugiés Serbes sont déplacés, et 2000 meurent. Dans le même temps, les forces bosniaques et croates acculent les Serbes à la défensive et reprennent le contrôle d’importants territoires. Les Accords de Dayton signés le 21 Décembre 1995 par Izetbegovic (bosniaque), Tudjman (croate) et Milosevic (serbe), mettent fin au conflit. La Bosnie-Herzégovine devient une confédération de deux États, la Fédération Croato-Bosniaque (51 % du territoire, 65 % de la population) et la République Serbe de Bosnie (49 % du territoire, 35 % de la population). Le Tribunal Pénal International pour l’Ex-Yougoslavie créé durant la guerre a arrêté tous les dirigeants serbes incriminés, il a également jugé et condamné des criminels de guerre. Guerre du Kosovo (1999) Le conflit débute en 1996 avec la création de l’« Armée de Libération du Kosovo » (ou UCK), qui amorce une campagne de terrorisme en assassinant des dirigeants, des policiers et des gardes-frontières serbes, ainsi que les Albanais collaborant avec le régime. Les Serbes ont alors pris de sévères contre-mesures policières et militaires. Le moment charniére est survenu en Mars 1997, lorsque le gouvernement de l’Albanie s’est effondré à la suite d’opérations financières pyramidales ratées. Des arsenaux ont été pillés et ces armes se sont invariablement dirigées en grand nombre vers le Kosovo, où l’UCK naissante livrait aux autorités serbes une véritable guerre d’indépendance.

Les efforts de la communauté internationale pour mettre fin au conflit et protéger les populations civiles sont sans résultats, malgré l’envoi de plus de 38 000 militaires aux couleurs de l’ONU. 167 hommes de la Forpronu sont tués et plus de 700 d’entre eux sont blessés, dont environ la moitié appartenant à l’armée française.

La communauté internationale a réagi à la crise en 1998, en créant un «groupe de contact» composé de l’Allemagne, des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de la Russie qui firent d’ultimes efforts diplomatiques en Février 1999 lors de la conférence de Rambouillet suite à des allégations de massacres alors que les violences intercommunautaires se multipliaient.

En Mars 1994, un accord est signé entre les dirigeants croates et musulmans de Bosnie, sous la pression de la communauté internationale, surtout celle des États-Unis envers le président Croate Tudjman. Opposées depuis près

Certaines ONG ont estimé que les forces serbes avaient expulsé 862 979 Albanais du Kosovo vers la Macédoine et l’Albanie, et que plusieurs centaines de milliers de plus avaient été déplacés à l’intérieur de leur propre pays.

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OPEX Au total, plus de 80 % de toute la population du Kosovo 90 % des Albanais du Kosovo) ont été chassée de leurs foyers. Des rumeurs concernant un plan d’épuration ethnique à grande échelle mené au Kosovo circulèrent dans les médias occidentaux. L’échec des négociations à Rambouillet et l’éventuelle catastrophe humanitaire poussa l’OTAN à intervenir en effectuant une campagne aérienne de bombardement appelée «Opération Allied Force». Le général Wesley Clark dirigea les opérations qui ont commencé le 24 mars 1999. Celles-ci auraient dû se limiter à des bombardements symboliques durant 3 ou 4 jours pour ramener Belgrade à la table des négociations, comme cela s’était passé pour en terminer avec la guerre de Bosnie, mais ces bombardements ont finalement duré. 58 574 missions aériennes sur ces 78 jours d’opérations ont causé la perte de deux appareils américains au combat, plus de 800 missiles sol-air ont été tirés par la DCA serbe. On compte 4 397 missions anti-radar. Au sol, plusieurs unités de forces spéciales des nations de l’OTAN opéraient dans la discrétion. Des unités terrestres de l’OTAN se sont concentrées en Macédoine tandis qu’une brigade de l’US Army s’est déployée en Albanie. N’ayant pas participé aux combats, elles seront l’avant-garde de la future KFOR à la fin de ceux-ci.

Ahtisaari, et de la Russie, l’ancien premier ministre Viktor Tchernomyrdine, le 3 juin 1999. Ils étaient venus présenter les exigences du G8 pour mettre un terme au conflit du Kosovo à Miloševic. Le 10 juin 1999, les frappes s’arrêtent et les forces serbes commencent à se retirer du Kosovo investi par la force internationale mandatée par les Nations unies. (la KFOR) dans le cadre de l’ «Opération Joint Guardian». Le Kosovo placé depuis sous l’administration de la Mission intérimaire des Nations Unies au Kosovo en vertu de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies. Conflit en Macédoine (2001) Le conflit de 2001 en Macédoine est une insurrection armée menée par l’Armée de Libération Nationale (UÇK-M), organisation d’origine kosovare, contre le gouvernement de la République de Macédoine. Cette organisation manifestait ainsi la volonté des Albanais de Macédoine d’accéder à plus d’autonomie et de reconnaissance de la part de l’État. Il a debuté en janvier 2001, lorsque l’UÇK-M a commencé à attaquer des policiers et des soldats macédoniens, et s’est achevé en août 2001, après des accords entre les deux parties. Cependant, des hostilités ont persisté jusqu’en novembre de la même année. Le conflit a mobilisé des troupes de l’OTAN, chargées de rétablir l’ordre et de désarmer les insurgés albanais.

Une guerre de l’information eut lieu entre les parties en conflit. Les forces de l’OTAN avaient préservé les infrastructures du réseau Internet en ex-Yougoslavie tout en tentant de neutraliser les médias serbes, car un accès libre et ouvert à Internet ne pouvait qu’aider le peuple serbe à connaître la vérité au sujet des atrocités du régime de Miloševic. Ces frappes qui durèrent plus de 70 jours semblaient mener à une impasse jusqu’à la conclusion d’un accord entre la République Fédérative de Yougoslavie et les envoyés spéciaux de l’Union Européenne, le président finlandais Martti

Vue des 2 tours de Saravejo. ©DSI

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Afghanistan

missions Task force Lafayette

Combattants talibans. ©DSI

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OPEX Le dispositif militaire français engagé dans le cadre des opérations en Afghanistan est armé par environ 3 600 militaires qui opèrent sur le territoire afghan, depuis le Tadjikistan et dans l’océan Indien.

boul, Ce dernier arme des Police Operational Mentoring and Liaison Teams  (POMLT) déployées en Kapisa et Surobi auprès de la police afghane. 

La mission en Afghanistan est de : - Soutenir la montée en puissance de l’Armée Nationale e (ANA) pour lui permettre de reprendre à son compte la responsabilité de la sécurité de son pays. - Participer à la sécurisation du district de Surobi et de la province de Kapisa, zones placées sous responsabilité Française avec les Forces de Sécurité Afghanes (ANSF)et permettre que les opérations de développement, de reconstruction, ainsi que le déploiement des services de l’Etat se poursuivent. Dans le district de Surobi en particulier, mettre en œuvre le processus de transition avec le transfert de la responsabilité de la sécurité aux ANSF, les appuyer et les soutenir dans les missions de sécurisation dont elles auront désormais la charge. Task Force Lafayette La Task Force (TF) La Fayette constitue l’une des sept brigades de combat (Brigade Combat Team ) du Commandement Régional Est (RC-E). Elle a pour zone d’opération le district de Surobi et la province de Kapisa à l’est et au nord est de Kaboul. Déployée sur plusieurs bases et postes avancés, elle accompagne le déploiement et la montée en puissance de la 3ème brigade du 201ème corps de l’ANA, brigade partenaire de la brigade La Fayette. En appui de la 3ème brigade, la brigade française participe à la planification et à la conduite des opérations de sécurisation et de contrôle de zone. Elles a également des missions au profit de la population (neutralisation d’IED, soutien direct à la population avec des actions civilo-militaires). Elle comprend : - un état-major installé à Nijrab ; - deux groupements tactiques interarmes (GTIA) : le GTIA Kapisa et le GTIA Surobi ; - un bataillon d’hélicoptères positionné sur l’aéroport international de Kaboul, - des éléments d’appui organiques : composantes artillerie, transmission, renseignement, actions civilo-militaires ; - des équipes OMLT (Operational Mentoring and Liaison Teams) françaises, qui sont insérées dans les unités de la 3eme brigade afghane pour conseiller les commandants d’unité afghans au quotidien, les accompagner à l’instruction et en mission. Ce dispositif militaire s’inscrit dans le cadre d’une approche globale incluant par ailleurs : - un pôle de stabilité, il s’agit d’une équipe d’experts civils mise en place par le ministère des affaires étrangères et européennes auprès de la brigade La Fayette afin de coordonner les actions de gouvernance et de développement socio-économiques ; - un détachement de la Gendarmerie qui assure d’une part des missions de formation à Kunduz dans le Nord  de l’Afghanistan et dans la province du Wardak près de Ka-

Les groupements tactiques interarmes (GTIA) Les GTIA conduisent des opérations en soutien des forces de sécurité afghanes. Ces opérations visent à établir un environnement suffisamment sûr pour que les forces afghanes puissent reprendre possession et pour permettre la réalisation de programmes civils de reconstruction et de développement. Avec la montée en puissance et les progrès opérationnels des forces afghanes,les roles sont inversés et les GTIA sont aujourd’hui en appui des soldats afghans qui conduisent les opérations. Les GTIA leur apportent en particulier des capacités d’appui (renseignement, artillerie, santé etc.), de coordination avec les moyens de la coalition et de la brigade (avions de combat, artillerie, hélicoptères, drones), des forces de réserve, un appui à la planification et à la conduite (commandement), et une expertise dans les domaines du génie et des actions civilo-militaires. Avec les forces afghanes, les GTIA mènent des actions au profit de la population et contribuent au renforcement de la gouvernance. Ils contribuent également à la sécurité de la population par la récupération et la destruction de munitions non explosées, telles que des obus, roquettes ou mines. Le groupement tactique interarmes (GTIA) Kapisa Déployé en Kapisa, ce GTIA comprend un poste de commandement et un élément de soutien, des compagnies d’infanterie renforcés d’éléments blindés, génie, artillerie (mortiers de 120, canons Caesar) et santé répartis entre les bases opérationnelles avancées (FOB – Foward Operating Base en anglais) de Nijrab et de Tagab. Le groupement tactique interarmes (GTIA) Surobi Basé en Surobi, ce GTIA comprend un poste de commandement et un élément de soutien, des compagnies d’infanterie renforcés d’éléments blindés, ainsi que génie, artillerie (mortiers de 120, canons CAESAR) et santé qui opèrent en Surobi et dans le Sud de la Kapisa. Ses moyens sont principalement déployés sur la FOB Surobi (anciennement appelée FOB Tora) et Gwan (en Kapisa, anciennement appelée poste Hutnik).

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Afrique

missions Manta : 1983-1984 Epervier : 1986 Dorca : 2004 Noroit Turquoise Licorne : 2002-20??

Groupe de combat sortant d’un VAB survolé par un Puma. ©DSI

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OPEX Tchad : Operations Manta (1983-1984), Epervier (1986) et Dorca (2004) L’opération Épervier au Tchad a été déclenchée début février 1986, à l’initiative de la France, après le franchissement du 16e parallèle par les forces armées libyennes,ses derniers étaient venues soutenir Goukouni Oueddei qui avait été renversé fin 1981 par Hissène Habré avec le soutien de la France et des États-Unis. Elle succède à l’opération Manta qui avaient été déclenchée pour les mêmes raison en 1983-1984. En 2004, l’opération Dorca est venue se greffer sur l’opération Épervier. Elle a été déclenchée à l’initiative de la France. Il s’agit d’une opération militaire ayant eu lieu du 31 juillet au 11 septembre 2004 au Tchad. Elle a pour but de soutenir l’UNHCR (le haut commissariat aux réfugiés des nations unies) et les ONG travaillant à la frontière au Tchad, le long de la frontière avec le Darfour (province située à l’ouest du Soudan). Ces organismes œuvrent pour assurer la sécurité des populations et l’accueil des réfugiés suite à la crise dans cette région. Cette crise a mis en fuite plus de 230 000 Soudanais, réfugiés dans 12 camps à l’est du Tchad. Rwanda : Operations Noroit(1990) et Turquoise (1994) L’opération «Noroit» est une opération militaire française déclenchée le 4 Octobre 1990 pour protéger et évacuer les ressortissants étrangers ,et notamment français, présents au Rwanda suite à l’entrée en force du FPR (Front Patriotique Rwandais) dans le Pays. L’opération «Turquoise» est une opération militaire organisée par la France au Rwanda pour mettre fin au génocide. Elle était dirigée par le général français Jean-Claude Lafourcade. C’est une opération de l’ONU décidée par la résolution n° 929 du Conseil de sécurité qui  : « ...donne son accord à ce qu’une opération multinationale puisse être mise sur pied au Rwanda à des fins humanitaires jusqu’à ce que la MINUAR soit dotée des effectifs nécessaires. » Elle doit être « ...une opération temporaire, placée sous commandement et contrôle nationaux, visant à contribuer, de manière impartiale, à la sécurité et à la protection des personnes déplacées, des réfugiés et des civils en danger au Rwanda. » Cette opération fut conduite à partir du Zaïre. L’ordre de mission de Turquoise du 22 juin 1994 dispose que l’armée française doit pénétrer au Rwanda à partir de Gisenyi, au nord-ouest du Rwanda, et par Cyangugu au sud-ouest du Rwanda. L’objectif affirmé était de protéger, dans une «zone humanitaire sûre», les «populations menacées» aussi bien par le génocide que par le conflit militaire entre le FPR et le GIR (Gouvernement Intérimaire Rwandais). Aucune hiérarchie n’était établie entre les personnes menacées par le génoNicolas Billot Mockli (Order #22231711)

cide et celles qui sont menacées par les effets collatéraux du conflit armé. Elles sont assimilées aux deux parties d’un conflit militaire. Le génocide était donc perçu comme un phénomène collatéral de la guerre. Il était ordonné de rester neutre entre ces parties. En particulier, il n’était pas question de procéder à des arrestations de responsables du génocide. La mission avait pour but de faire cesser les massacres en incitant les forces armées rwandaises (responsables du génocide) à rétablir leur autorité. Selon le mandat attribué par l’ONU, tout contact militaire hostile entre militaires de l’Opération Turquoise et FPR devait être évités. Cependant, des affrontements militaires ont eu lieu avec les soldats du FPR de Paul Kagame autour du 2 juillet 1994. Une zone humanitaire sûre fut créée au sud-ouest du Rwanda, visant à empêcher les affrontements entre les forces armées rwandaises du gouvernement génocidaire et le Front Patriotique Rwandais qui gagnait du terrain. Cette zone servit alors de refuge à plusieurs responsables du gouvernement intérimaire rwandais qui purent ensuite passer au Zaïre. En particulier, le 17 juillet 1994, un convoi civil s’arrête dans une villa de Cyangugu, sur les bords du lac Kivu, dans le sud de la ZHS (Zone Humanitaire Sûre) contrôlée par les Français. Le commandant du secteur, le lieutenant-colonel Jacques Hogard, s’assure de l’identité des personnalités présentes, avec un groupe de commandos du 2e REP (Régiment Etranger Parachutiste), et identifie deux responsables politiques du GIR: le président de la République par intérim, Théodore Sindikubwabo, et le ministre des Affaires étrangères, Jérôme Bicamumpaka. Les militaires français, sans informations et instructions sur le sort à réserver à ces personnalités, leur donnent 24 heures pour quitter la Zone Humanitaire Sûre et demandent des consignes à l’ONU. Les militaires français attendent toujours ces consignes ! Cote d’ivoire : Operation Licorne (2002-20??) Cette opération militaire débute en septembre 2002 (début de la crise politico-militaire en Côte d’Ivoire), indépendamment de l’opération des Nations Unies, dans le cadre des accords de défense signés entre les deux pays le 24 août 1961. La France, puis la CEDEAO (Communauté des États d’Afrique de l’Ouest), envoient d’importants contingents militaires pour séparer les belligérants (forces d’interposition). Selon les autorités françaises, soutenues par une résolution des Nations Unies, cette interposition aurait permis d’éviter une guerre civile et de nombreux massacres. Un accord entre toutes les forces politiques est signé en France, à Marcoussis, le 24 janvier 2003. Il prévoit simultanément le maintien du chef de l’État en exercice, le président Laurent Gbagbo, la mise en place d’un gouvernement de réconciliation nationale intégrant des représentants de la rébellion et la mise en œuvre d’un programme abordant les principaux sujets de fond à l’origine de la crise ivoirienne (nationalité, propriété foncière rurale, éligibilité, restructuration de l’armée, désarmement de la rébellion).

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OPEX L’objectif est la tenue d’élections démocratiques fin de l’année 2005 (fin octobre), mais celles-ci seront repoussées. Le Conseil de Sécurité des Nations Unies fait sien cet accord. Le 4 avril 2004, l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI, 6 240 hommes) prend le relais des contingents de la CEDEAO aux côtés de la force Licorne qui reste en soutien, sous commandement français (4 600 hommes). Le 6 novembre 2004, l’aviation gouvernementale ivoirienne effectue un raid aérien sur la position française de Bouaké. On déplore 9 morts et 37 blessés parmi les soldats français (2e régiment d’infanterie de marine, régiment d’infanteriechars de marine, 515eme régiment du train).

Les forces françaises ripostent quinze minutes après l’attaque, en neutralisant, sans les détruire, l’ensemble des forces aériennes ivoiriennes : deux Sukhoï Su-25 et des hélicoptères de combat sur la base de Yamoussoukro.

AMX 10 RC patrouillant sur les routes de Côte d’Ivoire. ©DSI

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Le président français Jacques Chirac donne l’ordre de destruction de tous les moyens aériens militaires ivoiriens, afin d’empêcher toute nouvelle attaque des Forces Armées Nationales de Côte d’Ivoire (FANCI) contre les « rebelles » des Forces armées des Forces Nouvelles, qui serait contraire aux Accords de Marcoussis, mais aussi de prévenir d’autres agressions contre les positions françaises. Au mois de février 2011, la Force Licorne a été renforcée et passant à 1 100 hommes. Crise ivoirienne de 2010-2011 La crise ivoirienne de 2010-2011 est une crise politique en Côte d’Ivoire qui débute après le second tour de l’élection présidentielle ivoirienne de 2010.C’est le premier scrutin depuis 10 ans, dont le résultat amène à un différend électoral à la suite de fraudes présumées. Les deux candidats, Laurent Gbagbo, président sortant et reconnu par le Conseil Constitutionnel, et Alassane Ouattara, reconnu par la Commission Electorale Indépendante et la Communauté Internationale, revendiquent chacun la victoire. En avril 2011 suite à la résolution 1975 du Conseil de Sécurité de l’ONU, la Force Licorne est redéployée dans le but de protéger les ressortissants français, d’apporter un soutien à l’ONUCI et de détruire les armes lourdes des forces pro-Gbagbo utilisées contre des civils. Depuis le 2 avril 2004, des éléments de commandement et trois compagnies, issues du 2e REP, du RMT et du 3e RPIMa, ont été projetées afin de renforcer les effectifs de la Force Licorne. on compte alors de 1 650 militaires français à Abidjan. Laurent Gbagbo est finalement arrêté le 11  avril  2011. Le dernier bastion pro-Gbagbo tombe le 4 mai suivant. Le même jour, Alassane Ouattara est proclamé chef de l’État.

OPEX

missions

Section d’infanterie française sécurisant un village. Vallée de la Kapisa 2011. Figurine Eureka Miniatures 28mm, décors Architect of War en résine

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OPEX Les pages suivantes contiennent 6 missions pour OPEX, Toutes sont déclinées sur les différents théâtres d’opérations vus précédemment. Certaines sont librement inspirées de faits réels, d’autres sont imaginées de toutes pièces, mais restent probables, et auraient pu exister. C’est une base qui vous permettra de développer vos propres missions en vous inspirant des actualités ou de la documentation historique; A ce niveau, les seules limites reste votre imagination et vos envies. De nouvelles missions officielles seront publiées ultérieurement. Ne manquez pas de visiter régulièrement notre site afin de vous tenir au courant des dernières sorties. N’oubliez pas : seules comptent les conditions de victoire et la stratégie à mettre en place pour les atteindre. Vous trouvez les forces déséquilibrées ? Oui elles le sont ! Plus d’un officier aurait aimé pouvoir gérer une bataille entre 2 forces parfaitement équilibrées... Malheureusement, sur le terrain, ça n’existe pas !

VBC de la FINUL au Liban. ©DSI

De plus, ces missions,conçues comme sont guides modifiables à volonté, le but étant de prendre du plaisir à jouer ! Développer une stratégie et contrecarrer les plans de son adversaire sont aussi de grandes sources de satisfaction ! N’hésitez pas non plus à nous faire partager les missions que vous aurez vous-même créées. Les meilleures seront publiées ! OPEX est votre jeu ! Appropriez-vous le, il ne vous donnera que plus de plaisir ! Bon jeu ! Troupes françaises et américaines de la Task Force Lafayette déployées en Afghanistan. ©DSI

Tireur de précision équipé d’un FRF2. Figurine Eureka Miniatures 28mm

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OPEX MISSION 1 : Protection de Convoi

Briefing de mission : Votre section a été assignée à l’escorte d’un convoi de véhicules qui doit traverser une zone située en territoire adverse. Comme il est possible que les alentours de la route prévue soient minés, il sera judicieux de respecter l’itinéraire.

Conditions de victoire : Forces Françaises : Le convoi doit réussir à sortir de la table par la route prévue. Forces d’opposition : Le convoi reste bloqué pendant plus de 5 tours consécutifs.

Composition des forces Forces Francaises : Le convoi est composé de 5 véhicules. Ces véhicules ne sont ni blindés, ni armés. Pour assurer la protection de ce convoi, vous disposez de 3 groupes de combat et d’un groupe de commandement. L’armement est standard. Les trois groupes de combat sont accompagnés de 3 VAB, ce sont les modèles standards (pas d’armes embarquées). Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

Forces d’opposition : 1 Balkans Région de Sarajevo - Février 1993 Le convoi est composé de véhicules appartenant à une ONG et devant ravitailler un camp de réfugiés dans la région de Sarajevo. Il s’est posé sur l’aéroport tenu par les forces des Nations Unies. La mission débute à la sortie de la zone sécurisée de l’aéroport. Les forces d’opposition attendues sont composées

d’éléments avancés de l’armée de la République Serbe de Bosnie. elles consistent en 2 sections complètes (20 hommes), Chacune de ces section contient 1 RPG et une mitrailleuse légère RPK. Ces deux sections peuvent prendre place dans 2 BMP. A noter aussi qu’un sniper est disponible. Soldat serbe : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

2 Moyen Orient Région de Beyrouth - Juillet 2006 Le convoi est composé de camions de l’ONU. Ils contiennent des ressortissants français évacuant la région autour de Beyrouth pour pouvoir prendre un ferry jusqu’à Chypre, pour être ensuite rapatriés en France. Les forces d’opposition attendues sont composées de groupes de miliciens du Hezbollah. (30 miliciens à répartir dans 5 groupes). Chaque groupe étant doté d’un RPG. Un sniper est également disponible. Milicien du Hezbollah Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D10

3 Afrique Région d’Abidjan - Avril 2011 Le convoi est composé d’autobus remplis de ressortissants occidentaux à destination de l’aéroport d’Abidjan, pour être évacués vers la France. Les forces du Président auto-proclamé Laurent Bagbo sont composées de 30 hommes (à répartir en 4 groupes). chaque groupe dipose d’une mitrailleuse RPK. Reguliers : Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D8

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OPEX

4 Afghanistan

Règles spéciales :

Région de la Kapisa - Juillet 2011 Le convoi est composé d’ambulances transportant des militaires blessés lors d’un affrontement avec un groupe de talibans. Les forces Talibans sont composées de 25 hommes répartis en 3 groupes. Chaque groupe dispose au choix d’un RPG ou d’une mitrailleuse RPK. Combattant Taliban : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

Mines : le joueur contrôlant les forces d’opposition dispose de 3 champs de mines. Ces zones font environ 10cm / 4cm. Avant le début de la partie, le joueur note secrètement où se situent ces champs. Ces mines ne peuvent pas être posées directement sur la route. Un fantassin français peut, au début de son déplacement, et à la place d’une action de tir, chercher à savoir si la zone où il se trouve est minée. Pour ce faire il lance un dé à six faces. S’il est dans une zone effectivement minée, il détectera les mines sur un résultat de 3 ou plus. Si un véhicule roule sur une mine non détectée, il sera automatiquement considéré comme hors d’usage. Déminer une zone prend 2 tours consécutifs et occupe un groupe de combat entier.

MISSION 2 : Escorte de V.I.P.

Briefing de mission : Votre section à été assignée à l’escorte de V.I.P. Il s’agit en fait d’une équipe de journalistes. Voilà un coup médiatique que nos adversaires vont s’efforcer d’exploiter...

Condition de victoire : Forces Françaises : Le VIP doit réussir à sortir de la table après 10 tours passés sur le terrain. Forces d’opposition : Le VIP est capturé ou tué.

Composition des forces Forces Francaises : Le groupe de protection du VIP est composé d’un groupe de commandement et de 2 groupes de combat. Les déplacements s’effectueront à pieds. Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

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Forces d’opposition : 1 Balkans Pont Ouest de Mitrovica - Février 2000 L’équipe de journalistes à décidé de se rendre sur le pont pour un reportage en direct... Et il a fallu que ça tombe en pleine émeute... Les forces d’opposition attendues sont composées au choix de miliciens serbes ou albanais. 30 miliciens répartis en 2 groupes, aucune arme lourde, uniquement des armes légères (fusil, fusil d’assaut et pistolet) Milicien : Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D6

OPEX

2 Moyen Orient Frontière Irak / Koweit - Janvier 1991 Plus de 1000 puits de pétrole sont incendiés par les troupes de Saddam Hussein. Une équipe de journalistes français tient un bon reportage. Malheureusement, leur groupe est pris à parti par des éléments de la garde prétorienne de Saddam Hussein, une vingtaine d’hommes restés en arrière pour un baroud d’honneur... 18 soldats irakiens sont repartis en 3 groupes. Uniquement équipés de fusils d’assaut, pas d’arme lourde disponible. Soldats Irakien Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D6

3 Afrique Rwanda - Juin 1994 Une équipe de journalistes effectue un reportage sur les violences qui ont déchiré récemment le pays. Soudain un

groupe de partisans du FPR fait irruption dans le village et prend à parti les journalistes. il y a une trentaine de miliciens, dépourvus d’armes lourdes. Miliciens du FPR : Dé de Qualité : D6 Dé de Compétence : D8 4 Afghanistan Kaboul - Mars 2011 Un groupe de journaliste faisant un reportage sur la condition féminine en Afghanistan est pris à parti par une bande de sympathisants talibans. Une vingtaine d’homme aux ordres d’un seigneur de guerre local. Les forces Talibans sont composés de 20 hommes répartis en 3 groupes. Aucune arme lourde disponible. Combattant Taliban : Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D8

MISSION 3 : Nettoyage

Briefing de mission : Un groupe de combattants ennemis est stationné dans une zone urbaine, a l’encontre des directives reçues par leur commandement, et menace la sécurité de nos opérations dans la zone. Votre section est déployée afin de mettre un terme a leurs agissements.

Condition de victoire : Forces Françaises : les forces d’opposition doivent être neutralisées ou mises en déroute à la fin du 15ème tour de jeu Forces d’opposition : S’il reste un groupe potentiellement actif sur la table après 15 tours de jeu.

Composition des forces Forces Francaises : La section française comprendra 1 groupe de commandement et 3 groupes de combats. Aucun véhicule ne sera utilisé. Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

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OPEX

Forces d’opposition : 1 Balkans

Sarajevo - Septembre 1992 Le siège de la ville a commencé quelques mois tôt, et les forces de l’ONU sont harcelées par les snipers. Les serbes tiennent une bonne majorité de la ville. Un petit groupe d’habitation semble servir de base a des soldats serbes. 15 Soldats serbes en 3 groupes. Chaque groupe possède une mitrailleuse RPK et 1 sniper est disponible. Miliciens Serbes : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

2 Moyen Orient Al Salman Irak - Février 1991 Opération Tempête du Désert. La prise de l’aéroport d’Al Salman est une priorité pour les troupes à l’ouest du dispositif allié. Une division d’infanterie Irakienne tient la zone. Sur ce scénario, les forces Irakiennes sont composées de 30 fantassins, répartis en 3 groupes. Chaque groupe dispose d’une mitrailleuse RPK. Soldats Irakiens : Dé de Qualité : D6 Dé de Compétence : D8

3 Afrique Tchad - Septembre 1987 L’armée Tchadienne vient de faire un raid sur la base de Maaten es-Sara. En représailles, des troupes Libyennes viennent de passer la frontière et occupent un petit village proche. Il va falloir les déloger et ainsi faire respecter les frontières. Les forces libyennes sont composés de 20 hommes, repartis en 3 groupes. Les soldats lybiens disposent également d’une mitrailleuse RPK. Miliciens du FPR : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

4 Afghanistan Vallée de la Kapisa - décembre 2011 Depuis plusieurs jours, la base d’observation avancée les troupes françaises sont stationnées subit de nombreuses attaques, tirs de mortiers, tirs de snipers. Il a donc été décidé par le commandement de mener une opération de combat dans un hameau proche qui servirait de base arrière aux talibans. Les drones de reconnaissance ont pu nous donner une idée assez précise de la menace. Il s’agirait d’un groupe d’une quinzaine de combattants lourdement équipés. Les forces Talibans sont composées de 15 hommes répartis en 3 groupes. Chaque groupe peut disposer d’un RPG et d’une mitrailleuse RPK.1 sniper est disponible. Combattant Taliban : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

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OPEX MISSION 4 : Soutien

Briefing de mission : Votre section porte assistance à un élément avancé pris sous le feu ennemi. Ils sera bientôt à cours de munition. La situation presse.

Condition de victoire : Forces Françaises : les forces d’opposition doivent être neutralisées ou mises en déroute avant la fin du 20ème tour de jeu. Forces d’opposition : les forces françaises doivent être neutralisées ou mises en déroute avant la fin du 20eme tour de jeu.

Composition des forces Forces Francaises : 1 groupe de commandement et 3 groupes de combat participeront à cette mission. Ils seront véhiculés en 3 VAB. Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

Forces d’opposition : 1 Balkans Biach - Août 1994 Le siège de la ville s’intensifie, bien qu’uniquement présents à des fins d’observation et de secours, une patrouille de combat est dépêchée pour porter assistance à un quartier de la ville pris sous le feu ennemi. 40 soldats serbes répartis en 4 groupes. Chaque groupe possède une mitrailleuse RPK et un RPG. Si les joueurs le désirent, il est possible de doter ces troupes de 2 BMP.

Soldat Serbes Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

2 Moyen Orient Plaine de la Beqqa - Août 2006 Un groupe de casques bleus espagnols de la FINUL est pris à parti par un groupe de combattants armés. Retranchés dans leur QG de campagne, il leur est impossible d’échapper à l’ennemi. Votre section est envoyée en soutien. Sur ce scénario, les forces du Hezbollah sont composées de 25 miliciens repartis en 5 groupes. Chaque groupe dispose d’une mitrailleuse RPK. Il est possible de doter chaque groupe d’un RPG. Milicien du Hezbollah Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D8

3 Afrique Frontière Malienne - Mars 2011 Un groupe d’observateurs de l’ONU est pris à parti par un groupe de combattants d’AQMI (Al Queda au Maghreb Islamique). Votre section est deployée pour une mission d’assistance. Les forces rebelles sont composées de 30 hommes, repartis en 3 groupes. Les combattants terroristes disposent de 2 mitrailleuses RPK. Terroristes AQMI : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D6

37 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX 4 Afghanistan Environs de Kaboul - Camp Wharehouse - Septembre 2010 Une patrouille de combat à été engagée par l’ennemi sur la route principale de la vallée de Surobi. Ils ont souffert de lourdes pertes. Votre section a été déployée pour leur porter assistance. Les forces Taliban sont composées de 30 hommes répartis en 3 groupes. Chaque groupe peut disposer d’un RPG et d’une mitrailleuse RPK. Combattant Taliban : Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D8

MISSION 5 : Operation de combat

Briefing de mission : On est sur la ligne de front si tant est qu’elle soit clairement définie. Bref ; il s’agit d’un engagement classique...

Condition de victoire : Forces Françaises : les forces d’opposition doivent être neutralisées ou mises en déroute avant la fin du 20ème tour de jeu. Forces d’opposition : les forces françaises doivent être neutralisées ou mises en déroute avant la fin du 20ème tour de jeu.

Composition des forces Forces Francaises : La section française sera utilisée entiérement, (les 5 groupes qui la composent). Si les joueurs le désirent, il est possible d’utiliser des véhicules (4 VAB)

38 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

Soldats Français Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

Forces d’opposition : 1 Balkans Biach - Août 1994 Le siège de la ville s’intensifie. Bien qu’uniquement présente à des fins d’observation et de secours, une patrouille de combat est dépêchée pour porter assistance à un quartier de la ville pris sous le feu ennemi 40 soldats serbes répartis en 4 groupes. Chaque groupe possède une mitrailleuse RPK et un RPG. Si les joueurs le désirent, il est possible de doter ces troupes de 2 BMP . Soldats Serbes Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

OPEX

2 Moyen Orient Frontière Irakienne - Février 1991 Opération tempête du désert. Votre section est partie prenante du dispositif français devant prendre l’objectif désigné : Rochambeaud. Sur ce scénario, les forces Irakiennes sont composées de 40 fantassins, répartis en 3 groupes. Chaque groupe dispose d’une mitrailleuse RPK. Il est possible de les doter de 3 BMP. Soldats Irakien Dé de Qualité : D6 Dé de Compétence : D8

3 Afrique Cote d’ivoire - Août 2010 Une section de combat de la force Licorne est déployée pour neutraliser un camp de soldats rebelles quelque part au nord d’Abidjan. Les forces rebelles sont composées de 40 hommes, répar-

tis en 4 groupes. Les soldats Ivoiriens disposent également d’une mitrailleuse RPK. Il est possible de leur faire utiliser 2 4x4. Miliciens du FPR : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

4 Afghanistan Vallée de la Kapisa FOB Gwan - Février 2012 Une patrouille de combat est organisé au départ de la FOB. La mission est simple, engager des rebelles talibans qui tiennent un village sous leur joug. Les forces Talibans sont composés de 35 hommes répartis en 6 groupes. chaque groupe peut disposer d’un RPG et d’une mitrailleuse RPK. Si les joueurs le souhaitent, il est possible d’utiliser 2 technicals. Combattant Taliban : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D8

MISSION 6 : Embuscade

Briefing de mission : Un convoi est tombé dans une embuscade. Les véhicules ont été très vite mis hors de combat. Il va falloir assurer la défense et la sécurité des personnels le temps que de l’aide arrive...

Condition de victoire : Forces Françaises : s’il reste au moins une unité française potentiellement active après 10 tours de jeu. Forces d’opposition : s’il ne reste plus d’unités françaises potentiellement active à la fin du 10ème tour de jeu. Nous considérerons que pour ce scénario, des renforts sont en route et interviendront à la fin du 10ème tour de jeu. Ces renforts sont soit un petit détachement blindé soit un support aérien d’hélicoptères...

Composition des forces Forces Francaises : La section française comprendra 1 groupe de commandement et 2 groupes de combats. Aucun véhicule ne sera utilisé en tant que tel, mais ils pourront servir de couverts. Soldats Français Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D10

39 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX

Forces d’opposition : 1 Balkans

Environs de Srebenica - Bosnie Herzégovine - Juillet 1994 Quelques éléments incontrôlables de l’armée serbe décident de casser du casque bleu... 20 soldats serbes en 3 groupes. Chaque groupe possède une mitrailleuse RPK,1 sniper est disponible. Soldats Serbes : Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D8

2 Moyen Orient Beyrouth - Juillet 2006 Une milice Libanaise profite de l’attaque perpétrée par l’IDF pour tendre une embuscade à une section alors Française qu’elle rejoignait ses quartiers à Beyrouth. Sur ce scénario, les miliciens sont composées de 15 fantassins, repartis en 3 groupes. Chaque groupe dispose d’une mitrailleuse RPK. Milicien Libannais Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D8

40 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

3 Afrique Frontière Malienne - Juillet 2006 Des partisans d’AQMI tendent une embuscade à une section de retour de mission d’observation. Les forces d’AQMI sont composées de 20 hommes, répartis en 3 groupes. Les combattants terroristes disposent de 2 mitrailleuses RPK. Combattants AQMI : Dé de Qualité : D6 Dé de Compétence : D8

4 Afghanistan Vallée d’Uzbin - Août 2008 Une patrouille est prise à parti près d’un village. Manifestement les Talibans les attendaient. Les forces Talibans sont composées de 16 hommes répartis en 4 groupes. Chaque groupe peut disposer d’une mitrailleuse RPK. Combattant Taliban : Dé de Qualité : D10 Dé de Compétence : D10

OPEX

Commandement des opérations spéciales

41 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX Les opérations spéciales sont des actions militaires menées par des unités des forces armées spécialement désignées, organisées, entraînées et équipées, pour atteindre des objectifs stratégiques définis par le CEMA. Utilisant des techniques opérationnelles et des modes d’action inhabituels aux forces conventionnelles, ces actions sont menées en temps de paix, de crise ou de guerre, indépendamment des opérations conventionnelles ou en coordination avec cellesci. Ce sont des opérations militaires ouvertes ou couvertes commandées par le CEMA. Ce ne sont pas des opérations clandestines. Elles se distinguent des opérations conventionnelles par un cadre espace-temps différent, la nature de leurs objectifs, des modes opératoires particuliers et la discrétion qui entoure leur préparation et leur exécution.

Missions :  Il existe trois grands types de missions réalisées par le COS : les missions de renseignement, d’action et d’environnement. - Missions de renseignement : Renseignement sur les milieux physique et humain. Renseignement sur les forces en présence et en particulier au-delà de la zone de déploiement du dispositif français ou allié. Renseignement sur les objectifs humains ou d’infrastructure, et participation éventuelle à la désignation d’un objectif. - Missions d’action : Attaque d’objectifs (centre de gravité ou point décisif), Neutralisation d’installations, de réseaux ou des lignes de communication, Capture ou récupération de personnel ou de matériel, Actions de diversion ou de déception, Contre-terrorisme (libération, reprise de contrôle), Fourniture d’appuis spéciaux (commandement, transport, feu).

de transport POITOU (ET POITOU), basés à Orléans, l’escadrille spéciale Hélicoptères (ESH) basée à Cazaux. Dans OPEX, nous avons pris le parti de gérer les Forces Spéciales d’une manière un peu différente des autres unités. En terme de jeu, chaque opérateur est potentiellement une unité. Ceci étant le reflet de l’utilisation de moyen radio personnels, d’un entrainement spécifique et de l’utilisation de stratégies adaptées à la mission. Le joueur pourra donc à son tour décider du nombre d’opérateurs qui agiront. Ce nombre restera variable et pourra changer de tour en tour. Par exemple, pour pénétrer dans un bâtiment, il sera peut-être plus simple de constituer un groupe de 3 ou 4.Lun pourra lancer une grenade alors que les 2 autres pourront utiliser un mouvement tactique pour pénétrer. Quant au dernier, une position avantageuse lui permettra de couvrir ses camarades.

Notes sur les missions Forces Spéciales Les six missions présentées ci-après sont des missions génériques spécialement dévolues aux groupes de Forces Spéciales. Aucune indication géographique n’est donnée pour vous laisser la liberté du background. Des règles de «micro-gestion» sont actuellement en développement afin de mieux simuler ces opérations spéciales et feront l’objet d’une parution séparée. En effet, un prochain supplément d’OPEX sera entièrement dédié à ces hommes et leurs à missions. Leur équipement sera plus détaillé ainsi que leur mode opératoire. Sans vouloir vous dévoiler la surprise, imaginez des actions contre des pirates au nord de la corne de l’Afrique, des assauts contre des terroristes retranchés, et peut être même un chapitre dédié au GIGN et autres groupes d’intervention susceptibles d’agir sur le territoire national. Mais bon, ne le répétez pas, c’est classé secret défense !

- Missions d’environnement : Formation, conseil et encadrement d’unités militaires étrangères dans le cadre d’une assistance à des forces amies, Participation au processus d’évaluation et d’aide à la décision, notamment lors de l’ouverture d’un théâtre d’opérations, Protection de personnalités.

Les unités de forces spéciales. 11 unités des trois armées sont dédiées au COS : Unités des forces spéciales de l’armée de terre (BFST) : le 1er RPIMa de Bayonne, le 13ème RDP de Dieuze et le Détachement ALAT des Opérations Spéciales (DAOS) situé à Pau. Unités des forces spéciales de la Marine (ALFUSCO) : les commandos Trépel, Jaubert, de Penfentenyo et de Montfort, basés à Lorient, et le commando Hubert à Saint-Mandrier. Unités des forces spéciales de l’armée de l’air (BFS) : le commando parachutiste de l’Air n°10 (CPA10) et l’escadron

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Headshot !

OPEX MISSION 1 : Search & Rescue

Briefing de mission : Un avion de l’OTAN a été abattu derrière les lignes ennemies. Votre groupe va être héliporté aux abords des lieu du crash. Nous savons que le pilote à pu s’éjecter et a survécu. Il a déclenché sa balise de détresse mais nous avons perdu le signal quelques temps après. Nos drones de reconnaissance ont remarqué une activité ennemie assez fournie dans le zone, il est possible que le pilote ait été capturé. Votre groupe va devoir le retrouver et l’emmener à la zone d’extraction.

Regles speciales : Drone d’observation : Un drone de reconnaissance est déployé au dessus de la zone. Sa présence confère un bonus de +1 à l’initiative du joueur Forces Spéciales.

Condition de victoire : Forces Françaises : le pilote est ramené à la zone d’extraction a temps (12 tours) Passé ce délai, l’hélicoptère rejoindra son porte avion. La mission sera un échec cuisant.

Composition des forces Forces Speciales : Le commando de Forces Spéciales est composé de 6 opérateurs dont 1 sniper. Dé de Qualité : D12 Dé de Compétence : D12

Forces d’opposition : Le pilote est gardé par 3 hommes équipés de fusils d’assaut dans un bâtiment. Les alentours sont gardés par 10 hommes équipés de fusils d’assaut. Aucune arme lourde. Dé de Qualité : D8 Dé de Compétence : D10

Groupe de Forces Spéciales à l’entrainement. ©DSI

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OPEX

MISSION 2 : Assaut & Neutralisation

Briefing de mission :

Regles speciales :

Un leader charismatique ennemi est actuellement en train de tenir une réunion avec ses lieutenants dans un petit village de montagne. Votre groupe a été chargé d’intervenir pour le neutraliser. Bien sûr, cet homme important ne se déplace jamais sans une bonne escorte composée de ses meilleurs combattants. Attendez vous à une résistance farouche.

Sentinelles :

Condition de victoire : Forces Françaises : le leader est neutralisé dans la limite de 10 tours. Passé ce délai, il aura réussi à prendre la fuite.

Composition des forces Forces Speciales : Le commando de Forces Spéciales est composé de 6 opérateurs dont 1 sniper. Dé de Qualité : D12 Dé de Compétence : D12

Forces d’opposition : Le leader (DC : 12, DQ : 12) est toujours accompagné de 2 gardes du corps (DC : 10, DQ : 12) équipés de fusils d’assaut. Sa garde se compose de 12 hommes choisis parmi l’élite de ses combattants (DC : 12, DQ : 12), équipés de fusils d’assaut. Ces 12 hommes sont répartis en 3 unités.

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Chaque unité de gardes détache une sentinelle. Tant que l’alarme n’a pas été donnée,seule la sentinelle peut agir. La sentinelle à une portée de vue de 20 cm sur un angle de 90° devant lui. Il donnera l’alarme lorsque il «verra» un opérateur de Forces Spéciales dans son angle de vision ou si une arme est utilisée sans silencieux dans un rayon de 30cm autour de lui. S’il fait l’objet d’un tir réussi ou d’un lancer de grenade (incapacitante ou létale), il est bien entendu réduit au silence. Il ne donnera pas l’alarme mais la grenade risque d’être entendue par d’autres sentinelles. Une fois l’alarme donnée par une sentinelle, toutes les unités sont au courant qu’il se passe quelque chose d’anormal et pourront donc agir normalement pendant leur tour.

OPEX MISSION 3 : Recuperation

Briefing de mission :

Regles speciales :

Un drone de reconnaissance a subi une avarie et s’est écrasé en plein territoire hostile. Votre groupe va être déployé pour retrouver la carcasse et récupérer les enregistrements qu’elle contient. Par contre, vue la nature des informations contenues dans les mémoires de l’appareil, il y a fort à penser que l’ennemi soit également très intéressé par l’épave. Vous serez déployés non loin du lieu du crash et devrez à tout prix récupérer l’enregistreur de vol.

Fouille Pour retrouver l’enregistreur de vol et l’extraire de la carcasse du drone, un operateur doit passer 1 tour complet à coté du drone et ne peut rien faire d’autre. S’il est pris pour cible, il sera obligé de se protéger et ne pourra pas fouiller.

Condition de victoire : Forces Françaises : vous disposez de 12 tours pour récupérer l’enregistreur de vol et vous rendre sur la zone d’extraction (Sortir de la table).

Composition des forces Forces Speciales : Le commando de Forces Spéciales est composé de 5 opérateurs. Dé de Qualité : D12 Dé de Compétence : D12

Forces d’opposition : 2 groupes ennemis sont également à la recherche du drone. Chacun est composé de 9 hommes (DC : 10, DQ : 10) équipés de fusil d’assaut. Chaque groupe comprend également 1 mitrailleuse légère.

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OPEX MISSION 4 : Illumination

Briefing de mission : Nos troupes sont engagées dans un conflit majeur, et un relais de communication vital pour l’ennemi doit être détruit. Par contre, sa localisation en plein milieu d’une zone civile empêche une frappe à distance dont l’impact en cas d’échec pourrait se révéler être un désastre vis à vis des médias. La seule solution envisageable est de déployer une équipe de Forces Spéciales pour «illuminer» la cible. Cette action permettra d’offrir une solution de tir à nos avions.

Condition de victoire : La cible doit être illuminée pendant 3 tours complets avant que l’escadrille désignée pour la frappe aérienne puisse arriver sur zone et utiliser ses missiles. La durée de la mission est fixée à 15 tours. Au delà, les renforts ennemis empêcheront toute action des Forces Spéciales.

Composition des forces Forces Speciales : Le commando de Forces Spéciales est composé de 6 opérateurs dont 1 équipe du désignateur laser. Dé de Qualité : D12 Dé de Compétence : D12

46 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

Forces d’opposition : Le bâtiment cible est dans une zone urbaine peuplée de civils sympathisants (20 combattants à répartir en 5 groupes, correspondant à des milices d’autodéfense. DC : D6 : DQ : D6 ) Ils sont équipés de fusils et pistolets. La «garnison» du centre de communication est constituée de 3 patrouilles de 5 hommes pouvant être motorisés (Technicals) et équipés de fusils d’assaut. Si des véhicules sont engagés, 1 véhicule pourra etre muni d’une mitrailleuse lourde. (DC : 10, DQ : D8)

Regles speciales : Désignateur laser : Le désignateur laser est un objet permettant d’illuminer une cible avec un rayon laser, son point d’impact servant à guider une bombe ou un missile. L’opérateur qui utilise ce dispositif est armé de manière normale mais ne pourra faire aucune action durant la mise en oeuvre de l’engin. Combat de nuit : La nuit, les distance et les portées sont réduites de moitié. Les lignes de vue sont réduites à 30cm.

OPEX MISSION 5 : Extraction

Briefing de mission : Suite à une mission périlleuse, votre groupe doit s’échapper de la zone de combat afin de rejoindre la zone d’extraction. Il faudra bien sûr la sécuriser.

Condition de victoire : Forces Spéciales : le groupe doit pouvoir rejoindre la zone d’extraction en moins de 10 tours et devra la défendre pendant 2 tours, le temps que les hélicoptères arrivent pour les exfiltrer. La durée maximale de la partie est donc de 12 tours.

Composition des forces Forces Speciales : Le commando de Forces Spéciales est composé de 5 opérateurs. Dé de Qualité : D12 Dé de Compétence : D12

Forces d’opposition : Les poursuivants sont assez nombreux, ils comptent 25 hommes dans leurs rangs, équipés de fusils d’assaut. (DC : 10, DQ : 10). Ils sont répartis en 5 groupes.

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OPEX MISSION 6 : Destruction

Briefing de mission :

Regles speciales :

Une cargaison de missiles anti-aériens Stinger à été récupérée par un dangereux groupe terroriste, votre groupe a été déployé pour détruire ces armes avant qu’elles ne soient utilisées pour commettre de nombreux attentats.

Fouille : Dans le 1er bâtiment fouillé, les missiles seront retrouvés sur un jet de 6 sur 1d6. 5-6 dans le second bâtiment. 4-5-6 pour le troisième. Et ainsi de suite.

Condition de victoire : Forces Spéciales : Le groupe doit localiser le bâtiment contenant les missiles. Une fois localisé, il faudra y placer des charges explosives et rejoindre la zone de repli avant de les activer.

Composition des forces Forces Speciales : Le commando de Forces Spéciales est composé de 10 opérateurs dont 2 snipers. Dé de Qualité : D12 Dé de Compétence : D12

Forces d’opposition : Les hommes gardant le quartier où sont cachés les missiles sont des combattants terroristes aguerris. Ils sont équipés de fusils d’assaut. (DC : 10, DQ : 10). Ils sont au nombre de 30 répartis en 6 équipes.

48 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX PIONS

Pions course

Pions a terre

pions Tir ajuste

pions Mvt tactique

Pions en attente

PIONS TETE BAISSEE

Pions flash bang

49 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX

notes de conceptions

Bon, si vous en êtes arrivé à cette page c’est que soit vous venez de finir le livre ou alors, vous n’avez pu vous empêcher de chercher ce chapitre avec avidité (rassurez vous, je fais de même). J’espère que la lecture d’OPEX vous aura plu, et que ce jeu vous donnera au moins autant de plaisir à jouer que nous en avons eu à le concevoir et l’écrire. Concevoir un jeu est une expérience vraiment enrichissante, devoir faire des recherches, rencontrer des gens et finalement voir des joueurs le pratiquer. Nous avons bien conscience que la perfection n’est pas de ce monde mais avons essayé d’y tendre. Bien sûr, il est possible que certains mécanismes ne vous conviennent pas, c’est normal, nous sommes tous différents et nos attentes ne sont forcément pas les mêmes. Sachez qu’OPEX est votre jeu, si vous souhaitez y apporter des modifications, ne vous privez pas, assurez-vous juste que vos partenaires de jeu soient d’accord ! Et n’hésitez pas non plus à nous faire part de ces modifications, avoir un retour de vos expériences sera pour nous un plaisir et il est même possible que nous prenions la peine d’intégrer vos modifications dans une édition ultérieure. J’espere également qu’OPEX vous aura permis de découvir un petit peu plus en détails les missions de l’armée française sur l’échiquier international.

Le futur OPEX ne restera pas sans suites... En effet, sont déjà prévus 2 livrets complémentaires (au jour où j’écris ces lignes, je ne sais pas encore quelles formes ils vont adopter... Fichiers PDF, Livrets ?). Le premier sera dédié à l’époque «d’aprèsguerre» en commençant par la guerre d’Indochine, les opération à Suez, la guerre d’Algérie etc. Le second sera dédié aux Forces Spéciales du C.O.S et aux differents groupes d’intervention. D’autres projets sont également dans les cartons mais bon... Patience est mère de vertue !

Remerciements En plus des personnes citées au début de ce livret, je me devais de remercier d’autres personnes pour leur aide et leur soutien dans cette aventure qui fut titanesque et qui est loin de se terminer. Nic Robson d’Eureka Miniatures (www.eurekamin.com.au), fabricant de figurines australien, qui a su créer une gamme de figurines de soldats français de toute beauté ! Merci Nic pour ta patience et ta gentillesse. Daryl Elms de KR Multicase (www.krmulticase.com), fabricant de solution de transport et de stockage de figurines dont la patience, la gentillesse et le professionnalisme semblent sans limites ! Daryl : You’re the man ! Merci aux joueurs curieux présents lors des conventions et manifestations ce fut un plaisir que de vous initier à OPEX. Et encore un grand merci et l’assurance de notre soutien à tous les personnels militaires ayant participé ou participant à des opérations exterieures, votre courage et votre dévouement est un exemple pour nous tous. Nous souhaitons aussi rendre hommage aux personnels bléssés, à ceux qui ont donné leur vie et leurs familles. Il n’y pas de jours ou nous ne pensions pas à vous.

50 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)

OPEX Regles de jeu pour engagements tactiques modernes avec figurines .

Opex est une regle de jeu de strategie avec figurines qui vous permettra de simuler des operations de comBat menees par l’armee Francaise . A l’interieur de ce livret vous retrouverez des informations concernant les principales zones du globes ou la France a deployee des troupes : Les Balkans, l’Afrique, LE moyen-Orient et L’afghanistan . Vous retrouverez egalement des regles permettant de reproduire les missions à hauts risques accomplies par l’élite des forces francaises : LE C.O.S . Dote d’un systeme de jeu extrement facile a comprendre, simple a mettre en oeuvre, ce jeu vous mettra a la tete d’un groupe de soldats Francais et seul votre sens tactique vous permettra de mener a Bien votre mission . Opex est une publication de guerres miniatures .

EAN 9782954257600 Nicolas Billot Mockli (Order #22231711)