Obstacle Communication [PDF]

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Zitiervorschau

Les obstacles à la communication

Des perturbations peuvent altérer la qualité du message: les bruits .Ceux-ci des «maladies» de l'information: le message peut être dénaturé, difficilement perceptible et compréhensible ; il peut se perdre partiellement ou totalement. Les bruits : 1.Techniques : ce sont des bruits liés inséparablement et nécessairement au canal de transmission. Exemple: friture ou grésillement sur une ligne téléphonique (effet Larsen) pendant une émission radio (écho), coupure pendant une émission de télévision ou lors d'une communication téléphonique. 2.Organisationnels : perturbations liées automatiquement au fonctionnement des réseaux d'informations. Exemple: dans une entreprise certaines informations ont du mal à remonter ou sont systématiquement déformées 3. Sémantiques (sens, signification) : bruits liés au message ou au code. - Message peu claire ; explications confuses, imprécises, incomplètes. - Code langage trop spécialisé, emploi de mots à double sens, mauvaise définition des termes de base.

4. Sémiologiques : bruits nécessairement liés à l'attitude et à la conduite, c'est-àdire au comportement du récepteur et / ou de l'émetteur : Le récepteur ne s'intéresse pas au message ; il n'écoute pas. Obstacles liés à la qualité de la transmission: 1. Canal mal choisi : si le canal est mal choisi, l'information ne passe pas ou passe mal. Il est des messages qui passent mieux oralement que par écrit ; certaines informations passent mieux par un schéma que par des phrases dictées au téléphone ; un document vu est bien mieux mémorisé qu'un autre décrit. 2. Les réseaux peuvent être complexes : -Si le nombre de relais est trop important ou saturé (cas des relais téléphoniques), l'information est lente à arriver à destination, est déformée (cas des messages arrivant par Internet, surtout s'il y a des virus)... -Dans les organisations aux organigrammes complexes, l'information a du mal à monter ou à descendre ( lenteur de la voie hiérarchique, par exemple)... Certains obstacles peuvent venir de la situation de communication ellemême, indépendamment du message transmis. Ces obstacles sont, en général, liés à l'émetteur et / ou au récepteur. Certains obstacles sont d'ordre culturel et sociologique : les modes de pensée, les valeurs reconnues et acceptées, les opinions, les préoccupations, le langage, vont différer selon: 1. La culture de l'émetteur et du récepteur généralement liée à la région ou au pays d'origine ou à une différence d'éducation. 2. Le milieu socio-économique : suivant l'origine sociale des individus, les préoccupations peuvent être différentes. 3. Le niveau de connaissance et l'outillage intellectuel très souvent lié aux études, quelquefois au milieu socio-économique. 4.L'âge, les générations, les niveaux de langage peuvent être différents ; il peut être difficile de trouver des sujets de conversation communs de communiquer. D'autres obstacles sont d'ordre psychologique et affectif. On ne communique pas vraiment, sinon mal.

a) Attitudes subjectives de sympathie ou d'antipathie (relations entre personnes qui, ayant des affinités, se conviennent, se plaisent spontanément: amitié, bienveillance, cordialité, estime, considération, ou au contraire, aversion instinctive, irraisonnée pour une personne. La sympathie se voit dans le dialogue (ou se comprend: sourire et gestes de sympathie, etc.); L'antipathie est marquée par le refus du contact et du dialogue. b) Crainte ou mépris de l'autre. c) Méconnaissance des problèmes mutuels : une personne de 50 ans peut avoir du mal à comprendre les problèmes ou les préoccupations d'une personne plus jeune; l'inverse est également vrai. Ici l'empathie peut résoudre le problème. d) Manque ou insuffisance d'écoute: les interlocuteurs ont du mal à s'écouter, chacun veut exprimer ses idées sans réellement porter attention à celles de l'autre. e) Peur du silence : le silence est parfois nécessaire (moments de réflexion, communication non verbale). Si l'on a peur du silence, on parle pour ne rien dire, le dialogue reste superficiel. Dégâts : médisances, rumeurs, calomnies.... f) Rapports de force : chacun des interlocuteurs va chercher à imposer son point de vue en faisant pression sur son interlocuteur, ce qui entraîne des blocages ou des résistances. g) Peur de l'autre et des jugements : les interlocuteurs peuvent hésiter à communiquer réellement, de peur de révéler des aspects de leur personnalité qui donneraient un certain pouvoir à l'autre, ils peuvent avoir peur du jugement de l'autre. h) Mauvaise préparation du récepteur à recevoir le message : état de fatigue, de stress... Il est indispensable de savoir que ces obstacles peuvent exister, afin d'adopter des solutions techniques ou de lever les blocages affectifs dans le but de réaliser une communication efficace. Les comportements négatifs: certaines attitudes ou certains gestes des membres d'un groupe peuvent nuire à la progression du travail et à la réalisation des objectifs. Ce sont principalement des interventions qui projettent les

participants dans la sphère affective (niveau des processus) et induisent des sentiments de malaise, d'agacement ou d'agressivité pouvant conduire au conflit. Ce sont principalement: -L'agression, -Le blocage systématique, -L'opposition rivale, -Les jugements indirects, -L'ironie, -La distraction systématique du groupe à des moments inopportuns, -La recherche systématique d'attention, -La recherche de sympathie, -Le retrait (silence, mutisme).