Exposé Communication [PDF]

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Zitiervorschau

République du Cameroun Ministère de l’Enseignement Supérieur

Institut PREPAVOGT Département de Communication

Exposé de Communication

Thème : Les comportements favorables à la communication Exposants : -BALLA Jacqueline Fortune -DIBANGO ENGA Michel Franck -KENFACK LEMOFOUET Gabrisson Georgelus -LAMINSI NZEFFO Silvere Igor -MOHAMAN Raïs -NKONDJIO ANTONIO Karl Ivan -SOB SIGNE Yvan Paul -TANKAM CHEDJOU Samory Joël

Sous la coordination de : Pr. MBOA Omer 1

Prépavogt 2020-2021

Plan de Travail Introduction

I-

Rappels sur la notion de communication

II-

Comportements appropriés pour bien communiquer 1- Pour la communication écrite 2- Pour la communication orale 3- Pour la communication électronique

III- Profil d’un bon communicateur 1- Définition 2- Conseils pour bien communiquer

Conclusion

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Introduction

De nos jours, nous avons quotidiennement recours à la communication : que ce soit à l’oral lorsque l’on s’adresse à un collègue ou un camarade de classe, à l’écrit lorsque nous rédigeons une lettre ou un document administratif, ou par l’électronique à travers les nombreux messages que nous envoyons à nos proches sur les réseaux sociaux. Il va s’en dire qu’il ne se passe pas une journée sans que nous ne communiquions. Toutefois, cette communication fait très souvent face à de nombreux obstacles qui empêchent l’échange entre les individus. Pour pallier à cela et rendre la communication effective, il y a donc lieu d’adopter certains comportements et de suivre certains conseils afin de bien pouvoir se faire comprendre , et aussi de bien pouvoir comprendre les autres dans la communication, qu’elle soit écrite, orale ou électronique. Dans le dessein de mieux appréhender cette notion, notre devoir consistera d’abord à présenter quelques rappels sur la notion de communication, ensuite à inventorier les comportements favorables aux communications orale, écrite et électronique, et enfin à mettre en exergue des conseils d’un bon communicateur pour améliorer sa communication.

I – Rappels sur la notion de la communication • DEFINITION 3

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La communication est l'action de communiquer, de transmettre des informations ou des connaissances à quelqu'un ou, s'il y a échange, de les mettre en commun (ex : le dialogue). Le mot communication désigne aussi le contenu de ce qui est communiqué (ex : avoir une communication urgente à faire) ou le fait d'être en relation avec quelqu'un (ex : couper une communication). En sociologie et en linguistique, la communication est l'ensemble des phénomènes qui peuvent intervenir lorsqu'un individu transmet une information à un ou plusieurs autres individus à l'aide du langage articulé ou d'autres codes (ton de la voix, gestuelle, regard, respiration...).

La science de la communication a pour objet de conceptualiser et de rationaliser les processus d'échange, de transmission d'information entre deux entités (individus, groupes d'individus ou machines). La chaîne de communication est constituée : De l'émetteur (ou expéditeur), Du récepteur (ou destinataire), Du message qui est transmis de l'un à l'autre, Du code qui sert à transmettre le message (ex : la langue) Le canal de transmission (ex: de vive voix, téléphone...), Le contexte. La même entité peut être alternativement émetteur ou récepteur. Dans une entreprise, la communication est l'ensemble des techniques et moyens lui servant à se présenter elle-même, son activité ou ses produits et services. Les objectifs peuvent être d'améliorer son image, d'accroître sa notoriété ou d'augmenter les contacts avec des clients potentiels.

La science de la communication (on parle parfois de théorie de l'information) fait intervenir les connaissances de plusieurs autres sciences : linguistique, techniques de télécommunication (comme la téléphonie), psychologie, sociologie, politique, anthropologie...

• LES 3 FORMES DE COMMUNICATION

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On distingue généralement trois formes de communication : interpersonnelle, de groupe et de masse. La communication interpersonnelle se déroule entre deux individus. Elle se construit à partir des interactions au sein de l’échange. Elle peut être de type immédiat (oralement en présence de l’un et de l’autre), indirecte (téléphone, visioconférence,…) ou en différé (lettre, mail,…). exemples : un patron parlant à son employé, un commercial téléphonant à un client, un professeur donnant des cours particuliers à un élève par visioconférence, une mère envoyant une lettre à son fils,… La communication de groupe ou un émetteur s’adresse à un ensemble de récepteurs (des individus ayant un intérêt commun). Elle peut être orale ou verbale, médiate ou immédiate mais la rétroaction est limitée par rapport à la communication interpersonnelle. exemples : un professeur donnant des cours à une classe, Un entraîneur de basket parlant à son équipe durant un temps mort, un magasin envoyant une lettre d’information aux gens qui désiraient être tenus au courant des nouveautés du magasin… La communication de masse qui utilise les « mass media » (presse, internet, télévision, affiches, flyers, etc.) comme instruments. Il s’agit de l’ensemble des communications qui permettent à un émetteur ou un ensemble d’émetteurs de s’adresser au plus grand nombre possible de récepteurs (hétérogène, anonyme et ayant des intérêts divers). Exemples : une grande marque diffusant une publicité de son dernier produit à la télévision, une association caritative mettant en ligne ses dernières activités sur son site Internet, un commerçant diffusant ses flyers dans la rue…

II- Les comportements appropriés pour bien communiquer 1- Pour la communication écrite

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Une communication écrite efficace passe par une plume fine, alléchante et percutante. Trop en faire peut fausser le message à faire passer et même parfois produire l'effet inverse de celui escompté. Communiquer par écrit de manière opérationnelle et efficace requiert un minimum de préparation ainsi qu'une bonne connaissance de quelques bonnes pratiques en la matière : utilisation du bon support de communication, esprit de synthèse, rédaction adaptée, vocabulaire varié, etc. Ainsi les comportements à adopter pour effectuer une communication écrite sont : 

Construire et adapter son discours et son vocabulaire



Rendre ses écrits agréables à lire, aérés, colorés, concis et percutants

Pour être lu avec envie et surtout entendu, il est important de soigner non seulement le fond, mais également la forme de sa communication. Aussi, les textes seront aérés, les phrases et les paragraphes seront de longueur raisonnable et les potentielles illustrations en adéquation avec le texte. On veillera à ce que le tout soit compréhensible ! Les couleurs utilisées (tant pour les mots que pour les illustrations) ne sont pas anodines et devront être choisies avec attention. Par exemple, les pastels ont un impact moindre par rapport aux couleurs plus vives et plus fortes, qui, elles, seront accueillies avec plus d'enthousiasme. Attention toutefois à ne pas trop abuser du rouge (synonyme inconscient de danger). 

Par ailleurs, si l'on communique de manière internationale, il est essentiel de bien se renseigner quant aux us et coutumes et à la symbolique des couleurs dans le pays ciblent. Ce, afin d'éviter les écueils qui pourraient s'avérer fatals.

2- Pour la communication orale C'est indéniable : tout leader est confronté dans sa carrière au fait de devoir prendre la parole en public, ne serait-ce que devant ses employés lors d'une réunion, collègues ou supérieurs hiérarchiques. L'éloquence est un exercice délicat, néanmoins essentiel dès lors que l'on est amené à encadrer une équipe. En effet, pour un manager, maîtriser l'art oratoire est une qualité utile dans bien des circonstances : animer une réunion, motiver ses équipes, asseoir son leadership, présenter un projet/une idée novatrice à ses supérieurs, etc. 6

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L'enjeu est de taille : imposer ses idées et sa personnalité via ces prises de parole devant des interlocuteurs n'adhérant pas forcément d’emblée à ses positions permet de construire son crédit personnel et asseoir un certain leadership auprès de ses collaborateurs. Or tout le monde n'est pas forcément à l'aise dans ces moments-là. Pour communiquer efficacement, le discours en lui-même est, certes, important, mais les conférenciers le savent bien... la gestuelle, l'attitude, le ton employé sont autant d'éléments intrinsèques à une bonne communication orale. Ils concourent tout autant - sinon plus - à faire passer le message.

Il apparaît donc primordial pour développer son charisme et endosser pleinement son rôle de manager d'être capable de maîtriser son stress, surmonter ses peurs, structurer ses interventions et faire ainsi preuve d'une certaine aisance en public . Bonne nouvelle : tout cela se travaille ! Quelques astuces et un peu de pratique viendront à bout des plus introvertis. 

Développer sa confiance en soi

C'est le B.A.-BA, le fondement d'une certaine aisance relationnelle et plus généralement d'une communication interpersonnelle épanouie. Pour être à l'aise avec autrui, il faut avant tout être à l'aise avec vous-même.  Pour cela, il est nécessaire de savoir vous détacher du regard des autres et regagner votre propre confiance. Travailler votre affirmation de soi : quels sont vos points forts ? Quelles sont les qualités sur lesquelles vous pouvez vous appuyer sans hésiter ? Listez vos petites et grandes réussites : elles sont autant d'appuis qui vous aideront à regagner confiance en vous. Laissez-vous le droit à l'erreur : c'est ainsi que l'on apprend. Commencez par oser prendre la parole lorsque vous vous sentez à l'aise avec vos interlocuteurs. Procédez par petites touches. Vous apprécierez de plus ne plus le challenge et vous lancerez de plus gros défis oratoires. Dopez votre confiance en vous ! 

Apprendre à mieux gérer son stress

A la fois ennemi redouté et meilleur allié des comédiens et autres orateurs, le trac généré par une prise de parole en public est l’expression d’une appréhension, d’une peur de décevoir. Cela dénote donc un certain respect des personnes à qui l’on doit s’adresser. En d’autres termes : appréhender une présentation en public est plutôt bon signe ! Néanmoins, il est essentiel d’apprivoiser ses peurs afin de ne conserver que le "bon" stress, celui qui agit comme un moteur et non comme un frein. Identifiez les causes de votre anxiété, prenez du recul, organisez-vous dans votre travail, osez dire non, apprenez à déléguer, etc... 7

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Par ailleurs, il existe quelques techniques qui, si vous apprenez à les maîtriser et les pratiquez régulièrement, vous aideront à faire rapidement retomber la pression, comme les exercices de respiration, la relaxation ou encore la visualisation. 

Travailler son langage non verbal

La gestuelle, les attitudes, l'intonation, les regards et autres sont tout aussi importants que les mots employés dans un discours. Il est donc essentiel de savoir travailler votre communication non verbale avant de vous jeter dans la fosse aux lions ! 

Parfaire son expression orale

Maintenant que vous maîtrisez le langage non verbal, il est temps de vous pencher sur votre communication verbale : diction, vocabulaire, tournures de phrases, etc. Cela commence par une excellente élocution : faites quelques exercices afin de parfaire votre diction, apprenez à poser votre voix, bannir les mots parasites (euh, donc, alors, voilà, etc.). Apprivoisez les silences et faites-en une véritable arme de persuasion ! Utilisez un vocabulaire adapté à vos interlocuteurs. Parlez chiffres à des financiers, technique à des ingénieurs, adoptez le storytelling pour faire passer un message à vos clients, etc. Préférez les phrases courtes aux phrases à rallonges dont on perd rapidement le sens. Donnez du rythme et de la vie à votre intervention : un vocabulaire riche et varié, des mots en adéquation avec le ton employé, le sujet abordé et le contexte du message.

3- Pour la communication électronique On entend par communication électronique une communication dans laquelle les informations sont transmises à l'aide de signaux produits par des équipements électroniques. Le support physique peut être aussi bien un support métallique (communication basée sur la transmission de signaux électriques), une fibre optique (communication basée sur la transmission de signaux optiques), ou encore l'air ou le vide (transmission radio par ondes électromagnétiques). On l’appelle encore nétiquette. La nétiquette est au monde virtuel ce que les règles du savoir-vivre sont à la vie réelle, avec une différence notable : il n’est pas toujours facile de savoir ce qu’il faut faire ou éviter. Et, fatalement, des faux pas en ligne se produisent. S’il ne fallait qu’une seule règle… 8

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Qu’il s’agisse de conversations privées (courriel ou courrier électronique) ou de forums publics (clavardage), les risques d’agacer ou d’offusquer d’autres utilisateurs sont nombreux. À tel point que la politesse sur Internet et l’éthique des réseaux sociaux sont désormais matières d’enseignement. Dans ses contacts virtuels, un individu devrait respecter une règle générale : se comporter envers son interlocuteur comme il le ferait face à face. Pour que le courriel soit lu… La création d’un échange virtuel réussi entre deux personnes tient beaucoup à la qualité du courriel qui, par son contenu et sa présentation, dispose l’interlocuteur à le lire et à y répondre. Un secret : soigner la forme. D’abord, le sujet : rien de plus flou qu’un courriel qui indique en objet : bonjour, suivi ou urgent. Il faut un titre ciblé et précis tel que « Réunion du 30 janvier » ou « Dossier untel ». D’emblée, le lecteur peut anticiper le contenu du courriel. Ensuite, le style : il ne doit être ni sténographique ni fleuve. Les phrases impératives auxquelles il manque un verbe, un sujet ou un complément et les phrases surchargées d’adjectifs, d’adverbes et de compléments sont du plus mauvais effet. L’intérêt du courriel est de pouvoir communiquer rapidement. Pour un style concis, mieux vaut choisir un message percutant. Dire rapidement ce qu’on attend de son interlocuteur ou, s’il s’agit d’une réponse, rappeler brièvement le contexte du message. Séparer son message en paragraphes d’une ou deux phrases qui déclinent le sujet principal en ses principaux aspects, par exemple : informations importantes, personnes concernées, délai de réalisation. Question présentation, un courriel devrait comporter une formule de politesse au début et à la fin. Et il doit absolument être signé et indiquer les coordonnées de l’envoyeur!



Des irritants faciles à éviter

Une certaine sobriété est du meilleur goût en affaires. Les experts en nétiquette recommandent d’éviter, autant que possible, des artifices du genre polices de caractères non conventionnelles et difficiles à lire, couleurs, styles italique, gras ou souligné, majuscules et icônes telles les « binettes ». Ce qui est sympathique avec ses amis ne l’est pas nécessairement avec son patron ou ses collègues. De plus, même si l’envoi d’un courriel ne devrait pas exiger de réponse immédiate, un petit mot qui confirme sa réception est bienvenu. Il est de bon ton, lorsqu’on est au travail, de répondre dans les 24 heures qui suivent la réception d’un courriel. Si le courriel est envoyé à d’autres personnes, il est bon de préciser leur nom au bas du message et de respecter la confidentialité des adresses courriels en utilisant la fonction « cci » plutôt que « cc ». Il faut également éviter d’envoyer une pièce jointe trop lourde qui risque de surcharger l’ordinateur de son interlocuteur. 9

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Autres sources d’irritations : rediriger un courriel sans consentement, envoyer un courriel à toutes les personnes de sa liste d’envoi, réexpédier une légende urbaine et autres canulars au risque de propager un virus. Enfin, le courriel n’est pas le meilleur moyen de faire sa publicité et son autopromotion! 

Être bref ne veut pas dire être direct!

Il est déjà arrivé à tout le monde d’être un tantinet agacé par un collègue ou un client dont le style direct semble brutal ou manquer de tact. Un message court qui dit l’essentiel et qui va droit au but est un gain de temps appréciable au travail, sauf qu’il ne faut pas confondre « être bref » et « être direct ». Pour certains, le style direct est le moyen le plus rapide et le plus efficace de communiquer. Cependant, même si l’intention de l’envoyeur est seulement d’être bref, le destinataire un brin susceptible peut percevoir le message comme brutal. Rien de moins superflu que des salutations et des propos mesurés. Des formules de politesse courtes et adaptées telles que « Auriez-vous l’amabilité de…? », « J’apprécierais que… », « Salutations cordiales » n’alourdissent en rien le courriel. Enfin, rappelons, même si cela peut sembler évident, qu’on peut attiser un conflit et non le régler en prenant à témoin d’autres collègues. 

Comportements à adopter suite à des piques

Il peut être tentant de répliquer spontanément à une pique ou à une méchanceté. Il ne faut pas! Qu’il s’agisse d’une parole caustique, d’un message agressif ou d’un courriel enflammé, il est préférable de ne pas répondre à chaud et de ne pas mettre par écrit ses sautes d’humeur. Il est suggéré d’écrire sa réponse et de l’enregistrer dans ses brouillons tant qu’on ne peut pas la relire à tête reposée. Il y a de fortes chances pour qu’on décide alors de changer le ton du courriel ou de nuancer ses propos. Par ailleurs, dans les forums de discussion, certains internautes provocateurs, surnommés «flingueurs», cherchent à attiser des réactions émotives. On peut tout simplement répondre par un commentaire centré sur le sujet et respectueux des opinions des autres. La meilleure parade, c’est la courtoisie.

III- Le profil d’un bon communicateur 1-

Définition

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Pendant très longtemps, on pensait qu’un bon communicateur, c’était une personne qui s’exprimait facilement. Ce n’est pas faux. Savoir parler en public constitue une aptitude essentielle en communication. Mais un bon communicateur est une personne qui exprime des idées claires, des messages à l'intention d'un destinataire, d'un groupe et ce sans ambiguïté. Un bon communicateur est donc doté de qualités qui favorisent une bonne communication.

2- Conseils d’un bon communicateur pour communiquer Ils peuvent être articulés autour de 20 principaux points.

1 - Écoutez. L’art de communiquer commence par l’écoute. Arrêtez de préjuger de ce que pensent les autres. Invitez-les à parler d’eux. Développez l’écoute active, par des mouvements de la tête, en reformulant le discours de votre interlocuteur, en rebondissant sur ce qu’il est en train de vous dire plutôt que de penser à votre prochain monologue. Laissez de la place à l’autre, mais sans vous effacer. Un dialogue sain se traduit par un temps de parole équilibré. Ne confondez pas écoute et complaisance ; n’hésitez pas à marquer votre désaccord sur certains points ou y poser des nuances, mais seulement après avoir écouté l’autre jusqu’au bout. Les personnes timides ont souvent du mal à écouter, tant elles sont focalisées sur leur propre prestation. En portant votre attention sur l’autre, vous vous libérez d’une pression et vous pouvez vous laisser porter par le flux de la conversation.

2 - Suscitez la discussion. Optez pour les questions ouvertes plutôt que les questions fermées qui laissent moins d’espace à la discussion. Si vous demandez : « Est-ce la première fois que vous venez à ce spectacle ? », votre interlocuteur risque de ne répondre que par oui ou par non. Ce qui mène la discussion à une impasse. Si vous interrogez : « Qu’est-ce qui vous a plu dans ce spectacle ? », vous ouvrez la porte à la discussion. Avant d’affronter une situation, préparez des sujets de conversation si ça peut vous aider.

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3 - Dites « je ». Impliquez-vous. Les timides aiment se rabattre sur les pronoms impersonnels qui ne les engagent pas. Lorsque votre conjoint vous demande si vous avez envie d’aller au cinéma et que vous répondez : « oui, on peut » ou « pourquoi pas », vous évitez de vous positionner. Soyez plus assertifs : « Oui, j’ai envie d’aller au cinéma, ça va me changer les idées ». Ou bien : « Je n’ai pas envie d’aller coucher trop tard. Je préférerais regarder simplement un film à la maison. Est-ce que ça te convient ? ». Ou encore : « Je n’ai pas d’envie particulière. Si ça te fait plaisir d’aller au cinéma, je t’accompagne ». Communiquez donc vos sentiments. Un conseil : n’hésitez pas à révéler que telle ou telle situation vous intimide, mais ne vous laisser pas définir par votre timidité, ce qui reviendrait à vous y enfermer.

4 - Exprimez des opinions et des demandes précises. Si vous dites : « On perd son temps à ces réunions », vous ne donnez pas beaucoup d’indications sur votre ressenti ni sur votre désir. En disant : « C’est la troisième réunion qui commence avec une demi-heure de retard et qui s’égare en discussions peu consistantes. Je suis embêté, car j’ai beaucoup de travail en ce moment et ces retards me font perdre un temps précieux. Que pensez-vous d’insister pour qu’on démarre à l’heure la prochaine fois et qu’on fixe un ordre du jour ? »,… vous vous montrez plus concrets, plus précis, plus constructifs. Exprimez une idée à la fois. En dissociant les faits du sentiment et de la demande qu’ils engendrent, plutôt que de globaliser et de vous laisser submerger par le flot des pensées.

5 - Réconciliez-vous avec les silences. Ce n’est pas parce qu’un blanc se produit dans une conversation que vous passerez tout de suite pour quelqu’un d’insipide. Vous n’êtes pas là pour effectuer une performance. Qui donc peut se targuer d’exprimer des pensées intéressantes à chaque seconde ? Si un tel personnage existait, il serait d’ailleurs bien assommant. Les silences sont des moments nécessaires pour laisser place à l’autre et à soi-même.

6 - Modulez votre voix. Quelle est l’intensité de votre voix ? Parlez-vous plus fort ou plus faiblement que vos interlocuteurs ? L’idéal étant d’atteindre un équilibre entre une voix qui serait trop effacée et une voix qui serait trop imposante. Les personnes timides pourront avoir tendance à parler entre les dents. Quel est votre débit ? Parlez-vous lentement ou rapidement ? Sous l’effet de la timidité, certaines personnes seront anesthésiées ou, au contraire, parleront précipitamment comme pour en finir au plus vite. Quelles sont vos intonations ? De manière générale, les personnes timides seront moins expressives et marqueront moins de nuances dans la voix. 12

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Pour prendre conscience de votre voix, rien de tel que d’interroger de tierces personnes (d’où l’intérêt des thérapies de groupe). Il est, en effet, difficile de se rendre compte de ses propres tics d’expression et de langage. L’idéal est d’arriver à poser sa voix, de manière affirmée et expressive, mais sans précipitation ni agressivité.

7 - Communiquez avec le corps. Une grande partie des messages passent de manière non verbale. Votre interlocuteur sera très sensible à votre regard, vos mimiques, la position de votre corps, et l’amplitude de vos mouvements. Le corps dit parfois l’inverse de ce que disent les mots. Si vous déclarez : « Je suis très confiant dans l’avenir de ce projet » et que vous vous faites petit, recroquevillé, les bras croisés et le regard baissé, vous émettez des messages contradictoires. Un point commun chez les timides, c’est leur difficulté à regarder l’interlocuteur dans les yeux. Une bonne communication implique pourtant ce regard. En particulier lorsque vous écoutez, lorsque vous prenez la parole ou lorsque vous terminez de parler, il est conseillé de regarder votre interlocuteur dans les yeux. Le sourire, quant à lui, reste un allié universel. Les gestes de la main et du corps viendront soutenir votre discours.

8 - Cultivez la familiarité. Les timides se sentent parfois obligés de briller d’intelligence et de profondeur à la moindre de leurs interventions. Sachez rester léger. Sachez parler de la pluie et du beau temps. Sachez poser une question anodine, dont le but est simplement d’engager la relation. Cultivez la convivialité. Accordez de l’importance aux conversations banales. Rendez-vous disponibles. Entraînez-vous à converser avec le voisin, le collègue, l’inconnu ou le commerçant du coin. L’esprit souple, délié, modeste. Sans autre but que le contact. Pour les jeunes et les moins jeunes, la familiarité, aujourd’hui, ça se cultive aussi sur les médias sociaux.

9 - Privilégiez les messages positifs. Les personnes timides ont tendance à se dévaloriser. Or, les gens se tournent volontiers vers les personnes assertives et positives. Il est important aussi de pouvoir accepter un compliment. Si l’on vous félicite pour cette robe qui vous va si bien, vous pourrez simplement répondre : « Merci. Ça me fait plaisir que tu trouves qu’elle me va bien. ». Là où une personne timide cherchera souvent à compenser ou à évacuer le compliment : « Ah bon ? Mais elle commence à s’user ».

10 - Sachez conclure. 13

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Si vous parvenez à engager la conversation, c’est bien. Mais il faut aussi pouvoir y mettre fin. Les personnes timides ont tendance à laisser la préséance à leur interlocuteur. Elles seront plus facilement la proie de quelqu’un de loquace qui ne les lâchera pas. Terminer une conversation n’est pas un manque de respect. Mais il y a des manières de le faire. Du genre : « Cet échange m’a bien plu. On continuera notre passionnante discussion une prochaine fois. A présent, je vais reprendre mon travail. À bientôt. »

11 - se faire bien comprendre L’essentiel est de ne pas oublier le proverbe « ce qui se conçoit bien, s’énonce clairement ». Il ne s’agit pas tant ici de faire attention à sa diction qu’aux mots employés pour faire passer son idée, demande ou envie. Pour la psychologue Marie Andersen, auteure de Tout s’arrange avec des mots (HugoDoc) nous supposons à tort, surtout dans les relations de couple, que celui qui nous écoute reçoit notre message oral exactement tel que nous souhaitons lui transmettre. « Bien souvent, nous parlons sans réfléchir à ce que nous disons vraiment. Au quotidien, cela se révèle bien pratique pour la plupart des échanges, mais en cas de problème ou lors d’une relation tendue, il faut absolument peser nos mots et redoubler d’attention.» Il convient alors d’adapter notre discours suivant 3 niveaux d’attention : Niveau 0 : Dans le contexte de discussion quotidienne, nous laissons librement notre parole s’écouler. La communication n’a pas d’autre but que de créer du lien social. Niveau 1 : Face à un problème ou à la nécessité de prendre une décision commune, il convient de s’interroger « Qu’est-ce que je veux dire exactement ? Quel est mon souhait exact ? ». Cette réflexion permet d’organiser nos pensées, chose essentielle dans un échange plus complexe. Niveau 2 : Une fois déterminé ce que nous voulons dire exactement, encore faut-il s’interroger sur la façon dont nous allons faire passer le message à notre interlocuteur. Le discours doit alors s’adapter en fonction de ce que nous savons de lui et de sa propre façon de communiquer. Si nous nous trouvons en face de quelqu’un de susceptible, par exemple, si nous souhaitons que cette personne comprenne notre message il faudra veiller à ne pas la vexer.

12 - Accepter nos différences La communication est un jeu à deux (au minimum) qui nécessite de savoir faire des compromis et ne pas oublier que le but d’un dialogue est d’être enrichissant. Il ne s’agit donc pas d’une bataille d’ego dont l’objectif serait de faire accepter de gré ou de force à l’autre nos envies, opinions ou désirs. Cela est d’autant plus vrai dans le cadre d’une dispute où la recherche d’une concorde mutuelle s’efface bien vite pour laisser place à une lutte sans merci 14

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pour définir qui a raison. Pour éviter cet écueil, l’humilité est un partenaire indispensable dans la communication : « Il y a de nombreuses façon de faire du « terrorisme relationnel » : exprimer sa colère sans retenue, nier l’expression de l’autre, le culpabiliser, lui refuser l’écoute… Dans tous les cas, adopter cette posture revient à dégrader la communication à une simple domination de l’autre, une technique que les manipulateurs aiment par-dessus tout ! Une clé pour éviter cela, c’est d’accepter de se remettre en question, être capable de dire « Je comprends ta position » le plus sincèrement possible. L’important, même dans un échange tendu, est toujours d’exprimer sa position à l’autre et d’entendre la sienne. S’il est déjà difficile en temps normal de parvenir à la concorde, quand l’énervement est présent, il faut avoir l’intelligence de faire un pas de côté pour calmer le jeu. »

13 - Mettre son téléphone de côté Chaque jour, nous multiplions les échanges par mails ou sms. Cette nouvelle forme de communication, quasi-compulsive, est paradoxale puisqu’elle crée à la fois une fatigue communicationnelle mais aussi un besoin de retrouver un vrai dialogue constructif et enrichissant au sein de son couple, auprès des enfants ou des amis. D’où la nécessité de s’aménager des espaces sans téléphone. A table ou en terrasse, laissez votre téléphone dans votre sac. Vous avez tout à y gagner : une meilleure attention sur ce qui se dit mais aussi sur les émotions que le discours de l’autre fait naître en vous. Marie Andersen rappelle que, bien souvent, les messages ou mails ne sont pas prioritaires sur une conversation en direct : « On ne choisit pas toujours quand l’autre sera disposé à nous parler. C’est surtout vrai avec les enfants. Si l’on ne pose pas son téléphone pour écouter les plus petits quand ils souhaitent s’exprimer, il y a de fortes chances que cette occasion ne se reproduise plus, alors qu’un texto ou un mail est stocké. Nous pourrons toujours y revenir plus tard. S’aménager des temps sans communication téléphonique ou numérique permet également de retrouver une énergie propice au dialogue pour que celui-ci retrouve du sens et de l’intérêt. »

14 - Choisissez vos mots Vous n’êtes pas sans savoir que les mots que vous employez ont un impact. Pour bien communiquer avec les autres, vous devez donc systématiquement choisir les mots que vous utilisez, les anecdotes, les métaphores… Tout cela vous confère un certain charisme

15 - Adopter la positive attitude

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A quoi sert d’avoir une attitude positive ? C’est un moyen efficace pour évacuer les pensées négatives en se concentrant sur le positif, et devenir un aimant à ondes positives vous-mêmes. En effet, le positif attire le positif : on attire ce à quoi l’on pense !  Par exemple, vous voyez toujours les enseignements d’une épreuve, vous essayez d’amener le positif à une difficulté, vous apporterez des ondes positives autour de vous et deviendrez charismatique. Comment vous sentez-vous face à une personne qui n’arrête pas de critiquer ou de se plaindre ? Cela donne plutôt envie de fuir car malheureusement, le négatif est contagieux aussi. Des études ont même montré que ceux qui adoptent la positive attitude ont plus d’amis. C’est aussi valable pour étendre votre réseau professionnel ! À l’inverse, à trop penser à l’échec ou à ses difficultés, on en oublie nos capacités, on doute, on se sous-estime…et on échoue. 3 astuces pour adopter la positive attitude : Prenez conscience de vos côtés négatifs (je critique toujours cela, je ne supporte pas, je me plains…) Acceptez-les et essayez de les tourner du côté positif (ex : il pleut ce matin, mais c’est bon pour la terre, pour les agriculteurs, etc…) Trouvez 5 choses positives dans votre journée et notez-les.

16 - Les expressions du visage Une étude de l’Université de Preston aux États-Unis a démontré qu’un sourire est assimilé inconsciemment à un signe de compétence. En plus d’être agréable, c’est un signe d’assurance et de confiance en soi. 17 - Contrôlez la cadence et le volume de paroles Si vous parlez trop vite, cela peut signifier un manque de confiance en vous. À l’inverse, parler trop lentement peut démontrer un manque de réactivité et de mollesse.

18 - Pensez aux interprétations de votre langage corporel et soyez cohérent Si vous voulez que les autres vous comprennent sans aucune confusion, vous devez vous assurer que l’expression de votre visage, votre posture et vos autres signaux non verbaux soient en harmonie avec votre message.

19 - Adoptez la posture du miroir 

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En réunion ou lors de négociations, tâchez de copier le langage corporel de votre interlocuteur, cela pourra inconsciemment le rassurer et vous rapprocher intuitivement pour créer une sorte de “connexion” implicite.

20 -Maintenez le contact visuel  Pour être en phase et démontrer votre intérêt en pleine conscience. Cela facilite énormément la communication.

Conclusion En un mot comme en cent, nous avons pu tout au long de ce devoir présenter les comportements favorables à la communication et les conseils d’un bon communicateur pour le devenir à notre tour. Il ressort de notre travail que de nombreuses compétences sont requises pour bien communiquer qui peuvent varier en fonction de notre support de communication (à l’oral, à l’écrit ou par l’électronique). Nous pouvons ainsi agréer avec Didier Court, entrepreneur et écrivain français du XXe siècle, lorsqu’il affirme : « Le meilleur moyen d’assurer une bonne communication c’est l’écoute, la compréhension et le partage ».

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Prépavogt 2020-2021