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ROYAUME DU MAROC
OFPPT Office de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail DIRECTION RECHERCHE ET INGENIERIE DE FORMATION
RESUME THEORIQUE
MODULE N° :07
GESTION URBAINE.
SECTEUR : BATIMENT SPECIALITE : REHABILITATION DU BATIMENT TRADITIONNEL
NIVEAU : TECHNICIEN SECTEUR :BTP
REMERCIEMENT Pour la supervision : M. Khalid BAROUTI Mme Najat IGGOUT M. Abdelaziz EL ADAOUI
Chef projet BTP Directeur du CDC /BTP Chef de pôle du CDC/BTP
Pour la conception : MR BENSOUDA ABDELHADI.
FORMATEUR
A L’ISMTB/DRCN
Pour la validation : Mme Fatna GUNINA
Formatrice animatrice CDC /BTP
Les utilisateurs de ce document sont invités à communiquer à la DRIF toutes les remarques et suggestions afin de les prendre en considération pour l’enrichissement et l’amélioration de ce programme. DRIF
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Sommaire
Présentation du module : •
L’urbanisme : o
Définition
o
Décrets des différentes composantes et intervenants de l’urbanisme
•
Gestion urbaine
•
Schéma directeur d'aménagement urbain
•
Plan d'aménagement,
•
Plan de développement,
•
Plan de zonage.
•
Les agences urbaines
•
Les grands problèmes d’urbanisation
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GESTION URBAINE
MODULE : 07
DUREE 36H OBJECTIF OPERATIONNEL DE PREMIER NIVEAU DE COMPORTEMENT COMPORTEMENT ATTENDU Savoir les grandes lignes de l’urbanisation et sa gestion et de connaître les différents composants de la législatifs des lois et les décrets relative à la création, le développement et l’aménagement de territoire au niveau national et au niveau régional connaître les attribution et l’élaboration des schémas directeur et les plans : d’aménagement, développement, zonage etc. CONDITIONS D’EVALUATION • A partir de questions de cours écrites. • A partir des exercices (visites des agences urbaines ; les divisions techniques pour l’urbanisme et les communes urbaines et rurales ; …).
CRITERES GENERAUX DE PERFORMANCE • Bonne connaissance des différentes définitions • Bonne compréhension des principes attributions • D’être à jour avec les procédure d’avoir les permis de construire et de la création des groupements d’habitat ; morcellement etc…
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PRESENTATION DU MODULE : Ce module présente les différents composants de la gestion urbaine et les législatifs et l’histoire des lois relatives à l’urbanisation et de savoir toutes les circulaires relatives à la création des zones d’habitat, D’autre part savoir la création, le développement et l’aménagement de territoire au niveau national et au niveau régional connaître les attribution et l’élaboration des schémas directeur et les plans : d’aménagement, développement, zonage etc. D’autre part savoir les grandes lignes des objectifs du ministère de l’habitat et de l’urbanisme. Le module se déroulera sous forme d’un cours théorique ¾ 90% théorique ¾ 10% évaluation
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MODULE 07 :
RESUME THEORIQUE
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L’URBANISME : Définition de Le Corbusier : L’urbanisme est l’aménagement des lieux et des locaux divers qui doivent abriter le développement de Ia vie matérielle, sentimentale et spirituelle dans toutes ces manifestations individuelles ou collectives. Il embrasse ainsi bien les agglomérations urbaines que les groupements ruraux. Les trois fonctions fondamentales sont: habiter, travailler et se recréer. Ses objets sont: l’occupation des sols, organisation de Ia circulation, Ia législation.
ATTRIBUTIONS ET ORGANISATION DU MINISTERE D’HABITAT ET DE L’URBANISME. Décret n° 2-89-56 du 30 hija 1409 (3 Août 1989) portant création et organisation de l'Ecole nationale d'architecture Décret n° 2-91-69 du 10 ramadan 1411 (27 Mars 1991) portant création et organisation de l'Institut national d'aménagement et d'urbanisme Décret n° 2-94-830 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) fixant l'organisation et les attributions du ministère de l'habitat Décret n° 2-97-176 du 14 chaabane 1418 (15 décembre 1997) relatif aux attributions et à l'organisation du ministère de l'intérieur DECRET N° 2.02.853 DU 24 RAMADAN 1423(29 NOVEMBRE 2002) PORTANT DELEGATION DE POUVOIR AU MINISTRE DELEGUE AUPRES DU PREMIER MINISTRE CHARGE DE L'HABITAT ET DE L'URBANISME. ENVIRONNEMENT ET SANTE Dahir 3 chaoual 1332 (25 Août 1914) portant réglementation des établissements insalubres, incommodes ou dangereux (B.O. 7 septembre 1914). Dahir n°1-88-172 du 13 chaoual 1409(19 mai 1989) portant promulgation de la loi n°06-87 relative a l'education physique et aux sportS. Dahir n° 1-03-61 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n° 13-03 relative à la lutte contre la pollution de l'air Dahir n° 1-03-60 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n° 12-03 relative aux études d'impact sur l'environnement Dahir n° 1-03-59 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n° 11-03 relative à la protection et à la mise en valeur de l'environnement 7
FONCIER ET HABITAT Loi n° 07-03 relative à la révision du montant du loyer des locaux à usage d'habitation ou à usage professionnel, commercial, industriel ou artisanal, promulguée par le dahir n° 1-07-134 du 19 kaada 1428 (30 Novembre 2007) Décret n° 2-94-763 du 21 joumada II 1415 (25 Novembre 1994) pris pour l'application du décret-loi n° 2-94-498 du 16 rabii II 1415 (23 septembre 1994) portant création de l'Agence de logements et d'équipements militaires Décret loi n° 2-94-498 du 16 rabii II 1415 (23 Septembre 1994) portant création de l'Agence de logements et d'équipements militaires (B.O. 5 octobre 1994)LA LOI N° 18.00 RELATIVE AU STATUT DE LA COPROPRIETE DES IMMEUBLES BATIS. Rectificatif de la Loi n° 18-00 relative au statut de la copropriété des immeubles bâtis promulguée par le dahir du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002 Dahir n° 1-81-254 du 11 rejeb 1402 (6 mai 1982) portant promulgation de la loi n° 781 relative à l'expropriation pour cause d'utilité publique et à l'occupation temporaire DAHIR PORTANT LOI N°1-76-258 DU 24 CHAOUAL 1397 (8 OCTOBRE 1977) RELATIF A L'ENTRETIEN DES IMMEUBLES ET A L'INSTALATION DE CONCIERGERIES DANS LES IMMEUBLES D'HABITATION. DAHIR N° 1-03-202 du 16 RAMADAN 1424 PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N° 51-00 RELATIF A LA LOCATION - ACCESSION A LA PROPRIETE IMMOBILIERE. DAHIR PORTANT LOI N° 1-72-498 DU 28 REBIA II 1394 (21 MAI 1974) RELATIF A LA CREATION D'ETABLISSEMENTS PUBLICS DENOMMES" ETABLISSEMENTS REGIONAUX D'AMENAGEMENT ET DE CONSTRUCTION". Décret n° 2-06-313 du 19 joumada I 1427 (16 juin 2006) autorisant la société Holding d'aménagement Al Omrane à créer une filiale dénommée "Société d'aménagement Al Omrane Tamesna" Décret n° 2-05-874 du 2 joumada I 1426 (10 juin 2005) autorisant la société "Holding d'aménagement Al Omrane" à créer deux filiales dénommées "Société d'aménagement Al Omrane Al Boughaz S.A." et "Société d'aménagement Al Omrane Al Janoub Al Janoub S.A Dahir n° 1-02-309 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 44-00 complétant le dahir du 9 ramadan 1331 (12 août 1913) formant code des obligations et des contrats-( Loi vefa)
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DECRET N°2-64-445 DU 21 CHAABANE 1384 (26 DECEMBRE 1964) DEFINISSANT LES ZONES D'HABITAT ECONOMIQUE ET APPROUVANT LE REGLEMENT GENERAL DE CONSTRUCTION APPLICABLE A CES ZONES DECRET N°2-76-69 DU 24 CHAOUAL 1397(8 OCTOBRE 1977) PRIS POUR L'APPLICATION DU DAHIR PORTANT LOI N°1-76-258 DU 24 CHAOUAL 1397 (8 OCTOBRE 1977) RELATIF A L'ENTRETIEN DES IMMEUBLES ET A L'INSTALLATION DE CONCIERGERIES DANS LES IMMEUBLES D'HABITATION. DECRET N°2-04-143 DU 14 KAADA 1425 (27 DECEMBRE 2004) FIXANT LES TARIFS RELATIFS A L'ETABLISSEMENT DES ACTES CONCERNANTS LES CONTRATS PRELIMINAIRE ET DEFINITIF DE VENTE D'IMMEUBLES EN L'ETAT FUTUR D’ACHEVEMENT. DECRET N° 2-82-382 DU 2 REJEB 1403 (16 AVRIL 1983) PRIS POUR L’APPLICATION DE LA LOI N° 7-81 RELATIVE A L’EXPROPRIATION POUR CAUSE D’UTILITE PUBLIQUE ET A L’OCCUPATION TEMPORAIRE DECRET N° 2-03-852 DU 18 RABII Il 1425 (7 JUIN 2004) PRIS POUR L'APPLICAION DE L'ARTICLE 12 DE LA LOI N° 18-00 RELATIVE AU STATUT DE LA COPROPRIETE DES IMMEUBLES BATIS. DECRET N° 2-04-757 DU 14 kAADA 1425 (27 DECEMBRE 2004) PRIS POUR L'APPLICATION DES ARTICLES 4 ET 16 DE LA LOI N° 51-00 RELATIVE A LA LOCATION ACCESSION . DECRET N° 2-01-1011 DU 22 RABII I 1423 (4 JUIN 2002) PORTANT CREATION DU CONSEIL NATIONAL DE L'HABITAT. DECRET N° 2-03-853 DU 18 RABII II 1425 (7 JUIN 2004) PRIS POUR L'APPLICATION DES ARTICLES 618-3 et 618-16 DU DAHIR DU 9 RAMADAN 1331 (12 AOUT 1913) FORMANT CODE DES OBLIGATIONS ET DES CONTRATS . Décret n° 2-05-1601 du 13 kaada 1426 (15 décembre 2005) autorisant la création de la société "Idmaj Sakan" S.A. ARRETE VIZIRIEL DU 22 JOUMADA II 1372 (9 MARS 1953) PORTANT REGLEMENTATION DE LA HAUTEUR SOUS PLAFOND DES LOCAUX A USAGE D’HABITATION. Dahir n° 1-05-70 du 20 chaoual 1426 (23 novembre 2005) portant promulgation de la loi n° 16-04 relative à l'aménagement et à la mise en valeur de la vallée du Bouregreg Décret n° 2-05-1514 du 22 chaoual 1426 (25 novembre 2005) pris pour l'application de la loi n° 16-04 relatives à l'aménagement et à la mise en valeur de la vallée du Bouregreg 9
Dahir n° 1-07-50 du 28 rabii I 1428 (17 avril 2007) portant promulgation de la loi n° 27-03 portant transformation des établissements régionaux d'aménagement et de construction en sociétés anonymes régionales dénommées "Al Omrane" Décret n° 2-07-887 du 19 joumada I 1428 (5 juin 2007) fixant les modalités de transfert des éléments de l'actif et du passif des établissements régionaux d'aménagement et de construction (ERAC) à l'Etat et de l'Etat aux sociétés anonymes régionales dénommées "Al Omrane" AGENCES URBAINES DAHIR PORTANT LOI N°1.93.51 DU REBIA I 1414 (10 SEPTEMBRE 1993) INSTITUANT LES AGENCES URBAINES. Décret n° 2-93-67 du 4 rebia II 1414 (21 septembre 1993) pris pour l'application du dahir portant loi n° 1-93-51 du 22 rebia I 1414 (10 septembre 1993) instituant les agences urbaines Dahir portant loi n° 1-84-188 du 13 moharrem 1405 (9 octobre 1984) relatif à l'Agence urbaine de Casablanca Dahir portant loi n° 1-93-323 du 19 rebia II 1414 (6 octobre 1993) modifiant et complétant le dahir portant loi n° 1-84-188 du 13 moharrem 1405 (9 octobre 1984) relatif à l'Agence urbaine de Casablanca Dahir n° 1-89-225 du 13 joumada I 1413 (9 novembre 1992) portantpromulgation de la loi n° 20-88 instituant l'Agence urbaine d'Agadir portant promulgation de la loi n° (2000février 15) 1420kaada 9du 14-00-1Dahir n° Agadir'Agence urbaine d'instituant l 88-20modifiant et complétant la loi n° 99-60 Décret n° 2-88-584 du 24 rejeb 1413 (18 janvier 1993) pris pour l'application de la Agadir'urbaine d ecloi n° 20-88 instituant l'Agen modifiant le décret n° (1999er octobre 1) 1420joumada II 20du 711-99-2Décret n° 88-20application de la loi n° 'pris pour l (1993janvier 18) 1413rejeb 24du 584-88-2 Agadir'Agence urbaine d'instituant l Dahir n° 1-89-224 du 13 joumada I 1413 (9 novembre 1992) portant promulgation de la loi n° 19-88 instituant l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès Dahir n° 1-00-15 du 9 kaada 1420 (15 février 2000) portant promulgation de la loi n° 59-99 modifiant et complétant la loi n° 19-88 instituant l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès Décret n° 2-88-583 du 24 Rejeb 1413 (18 janvier 1993) pris pour l'application de la loi n° 19-88 instituant l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès 10
Décret n° 2-99-710 du 20 joumada II 1420 (1er octobre 1999) modifiant le décret n° 2-88-583 du 24 rejeb 1413 (18 janvier 1993) pris pour l'application de la loi n° 19-88 instituant l'Agence urbaine et de sauvegarde de Fès Décret n° 2-93-888 du 6 hija 1414 (17 mai 1994) relatif à l'agence urbaine de RabatSalé Décret n° 2-93-887 du 6 hija 1414 (17 mai 1994) relatif à l'Agence urbaine de Marrakech Décret n° 2-94-335 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) relatif à l'agence urbaine de Beni Mellal Décret n° 2-94-334 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) relatif à l'agence urbaine de Tanger
Décret n° 2-97-361 du 27 joumada II 1418 (30 octobre 1997) relatif aux agences urbaines de Laâyoune, Meknès, Tétouan, Oujda, Safi - El-Jadida, Kenitra - SidiKacem, Settat et Taza Décret n° 2-99-713 du 20 joumada II 1420 (1er octobre 1999) modifiant le décret n° 2-97-361 du 27 joumada II 1418 (30 octobre 1997) relatif aux agences urbaines de Laâyoune, Meknès, Tétouan, Oujda, Safi - El-Jadida, Kenitra - Sidi-Kacem, Settat et Taza. Décret n° 2-03-221 du 14 rabii I 1425 (4 mai 2004) relatif aux agences urbaines de Nador, AI Hoceima, Ouarzazate Zagora, Oued-Ed-Dahab - Aousserd, Errachidia et Guelmim - Es-Semara. Décret n° 2-06-166 du 26 ramadan 1427 (19 octobre 2006) relatif aux agences urbaines de Khémisset, Khénifra, Essaouira, El Kelâa-des-Sraghna et El-Jadida et modifiant le décret n° 2-97-361 du 27 joumada II 1418 (30 octobre 1997) relatif aux agences urbaines de Laâyoune, Meknès, Tétouan, Oujda, Safi-El-Jadida, KénitraSidi Kacem, Settat et Taza. PATRIMOINE ET EDIFICE DE CULTE Décret n° 2-08-74 du 5 rejeb 1429 (9 juillet 2008) pris pour l'application du dahir portant loi n° 1-84-150 du 6 moharrem 1405 (2 octobre 1984) relatif aux édifices affectés au culte musulman. DAHIR N°1-80-341 DU 17 SAFAR 1401 (25 DECEMBRE 1980) PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N°22-80 RELATIVE A LA CONSERVATION DES MONUMENTS HISTORIQUES ET DES SITES, DES INSCRIPTIONS, DES OBJETS D’ART ET D’ANTIQUITE
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Dahir n° 1-06-102 du 18 joumada I 1427 (15 juin 2006) portant promulgation de la loi n° 19-05 modifiant et complétant la loi n° 22-80 relative à la conservation des monuments historiques et des sites, des inscriptions, des objets d'art et d'antiquité DAHIR PORTANT LOI N°1-84-150 DU 6 MOHAREM 1405(2 OCTOBRE 1984) RELATIF AUX EDIFICES AFFECTES AU CULTE MUSULMAN. Dahir n° 1-07-56 du 3 rabii I 1428 (23 mars 2007) portant promulgation de la loi n° 29-04 modifiant et complétant le dahir portant loi n° 1-84-150 du 6 moharrem 1405 (2 octobre 1984) relatif aux édifices affectés au culte musulman DECRET N°2-81-25 DU 23 HIJA 1401 (22 OCTOBRE1981) PRIS POUR L'APPLICATION DE LA LOI N° 22-80 RELATIVE À LA CONSERVATION DES MONUMENTS HISTORIQUES ET DES SITES, DES INSCRIPTIONS, DES OBJETS D'ART ET D'ANTIQUITE. URBANISME, AMENAGEMENT DU TERRITOIRE ET ARCHITECTURE Décret n° 2-93-66 (14 rebia II 1414) (1er Octobre 1993)pris en application de la loi n° 016-89 relative à l'exercice de la profession d'architecte et à l'institution de l'ordre national des architectes Décision conjointe du ministre de l'habitat, de l'urbanisme et de l'aménagement de l'espace et du secrétaire général du gouvernement n° 2354-07 du 27 safar 1429 (6 Mars 2008) fixant le nombre de sièges réservés à chaque catégorie d'architectes LOI N°016-89 RELATIVE A L’EXERCICE DE LA PROFESSION D’ARCHITECTE ET A L’INSTITUTION DE L’ORDRE NATIONAL DES ARCHITECTES PROMULGUEE PAR DAHIR N°1-92-122 DU 22 REBIA I 1414 (10 SEPTEMBRE 1993). DAHIR DU 28 SAFAR 1357(AVRIL1938) PORTANT CREATION D’UNE ZONE D’ISOLEMENT AUTOUR DES CIMETIERES DANS LES VILLES NOUVELLES. DAHIR N° 1-92-7 DU 15 HIJA 1412 (17 JUIN 1992) PORTANT PROMULGATION DE LA LOI N°25-90 RELATIVE AUX LOTISSEMENTS, GROUPES D'HABITATIONS ET MORCELLEMENTS. DAHIR N°1.60.063 Du 30 HIJA 1379 (25 JUIN 1960) RELATIF AU DEVELOPPEMENT .DES AGGLOMERATIONS RURALES Dahir n° 1-92-31 du 15 hija 1412 (17 juin 1992) portant promulgation de la loi n° 1290 relative à l'urbanisme Décret n° 2-94-346 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) arrêtant la liste des schéma diDécret n° 2-94-346 du 18 chaabane 1415 (20 janvier 1995) arrêtant la 12
liste des schéma directeurs d'aménagement urbain visée à l'article 89 de la loi n° 12-90 relative à l'urbanisme Dahir portant loi n° 1-84-17 du 21 rebia II 1404 (25 janvier 1984) relatif au schéma directeur d'aménagement urbain du Grand Casablanca DECRET N°2-92-832 DU 27 REBIA II 1414 (14 OCTOBRE 1993) PRIS POUR L'APPLICATION DE LA LOI N°12-90 RELATIVE A L'URBANISME. DECRET N° 2-92-833 DU 25 REBIA II 1414 (12 OCTOBRE 1993) PRIS POUR L'APPLICATION DE LA LOI N° 25.90 RELATIVE AUX LOTISSEMENTS, GROUPES D'HABITATIONS ET MORCELLEMENTS.
DECRET N°2-02-177 DU 9 HIJA 1422 (22 FEVRIER 2002) APPROUVANT LE REGLEMENT DE CONSTRUCTION PARASISMIQUE (R.P.S2000) APPLICABLE AUX BATIMENTS, FIXANT LES REGLES PARASISMIQUES ET INSTITUANT LE COMITE NATIONAL DU GENIE PARASISMIQUE. Décret n° 2-01-2331 du 27 ramadan 1422 (13 décembre 2001) portant création du Conseil supérieur de l'aménagement du territoire Dahir n° 1-03-58 du 10 rabii I 1424 (12 mai 2003) portant promulgation de la loi n° 10-03 relative aux accessibilités Arrêté du ministre de l'intérieur n° 491-93 du 24 chaabane 1413 (16 février 1993) fixant les attributions et l'organisation des services extérieurs chargés de l'urbanisme, de l'architecture et de l'aménagement du territoire Arrêté du ministre d'Etat chargé de l'intérieur et de l'information n° 118-94 du 10 joumada II 1414 (25 novembre 1993) modifiant l'arrêté du ministre de l'intérieur et de l'information n° 491-93 du 24 chaabane 1413 (16 février 1993) fixant les attributions et l'organisation des services extérieurs chargés de l'urbanisme, de l'architecture et de l'aménagement du territoire
TEXTES DIVERS Décret n° 2-04-161 du 14 joumada I 1425 (2 Juillet 2004) fixant les modalités d'exercice du pouvoir de substitution (B.O. n° 5230 du 15 juillet 2004). Loi n° 06-99 sur la liberté des prix et de la concurrence promulguée par le dahir n° 1-00-225 du 2 rabii I 1421 (5 Juin 2000) Décret n° 2-00-854 du 28 joumada Il 1422 (17 Septembre 2001) pris pour l'application de la loi n° 06-99 sur la liberté des prix et de la concurrence
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Décret n° 2-08-520 du 28 chaoual 1429 (28 octobre 2008) fixant la liste des cercles, des caïdats et des communes urbaines et rurales du Royaume ainsi que le nombre de conseillers à élire dans chaque commune Décret n° 2-05-1228 du 23 safar 1428 (13 mars 2007) instituant l'Instance centrale de prévention de la corruption DAHIR PORTANT LOI N°1-75-168 DU 25 SAFAR 1397(15 FEVRIER 1977) RELATIF AUX ATTRIBUTIONX DU GOUVERNEUR TEL QU'IL A ETE .MODIFIER OU COMPLETE Dahir n° 1-86-2 du 26 rebia II 1407 (29 décembre 1986) portant promulgation de la loi n° 34-85 complétant le dahir portant loi n° 1-75-168 du 25 safar 1397 (15 février 1977) relatif aux attributions du gouverneur Dahir n° 1-02-297 du 25 rejeb 1423 (3 octobre 2002) portant promulgation de la loi n° 78-00 portant charte communale Décret n° 2-06-388 du 16 moharrem 1428 (5 février 2007) fixant les conditions et de l'Etat ainsi que certaines règles relatives les formes de passation des marchés à leur gestion et à leur contrôle
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Gestion Urbaine Les défis croissants imposés par le processus d'urbanisation accéléré que connait notre pays et les déficits cumulés en matière d'offre de logements, ont incité le Ministère Délégué Chargé de l'Habitat et de l'Urbanisme à inscrire parmi ses priorités un programme global de mise à niveau de ces établissement sur le plan de la gestion à travers la réorientation de leurs activités vers une gestion dynamique et prospective de la ville et du développement urbain. A ce sujet le bilan d'activité des Agences Urbaines en matières de gestion Urbaine se résume comme suit: Projets de territoire: Agences Urbaines
Projets de développement régional
Projets d'agglomérations
Projets de villes
Projets urbains
Total
22
15
40
64
1. 2.
Une moyenne de 3 projets par Agence Urbaine mais une répartition déséquilibrée Des problèmes de concepts
Situation des études de restructuration ou de redressement Étapes
Nombre études (secteurs)
Nombre ménages concernés
Superficies couvertes (Ha)
Lancées en 2005
101
34021
1577,54
Lancées avant 2005 et en cours d’étude à fin 2005
310
116040
4058,35
Achevées en 2005
187
93762
3656,08
Total
598
243823
9291,97
1. Les ménages concernés par les études de restructuration achevées en 2005 ont connu un accroissement considérable par rapport à 2004 passant de 69 000 à 93700 ménages 2. Par contre le nombre de ménages concernés par les études lancées est passé de 66 000 à 34 000 d’une année à l’autre. Études spécifiques et générales:
Nature de l’étude
Nombre Lancées en 2005
Nombre Lancées avant 2005 et en cours d’étude à fin 2005
Nombre achevé en 2005
Études spécifiques
45
61
63
Études générales 24
20
14
Total
81
77
69
15
En 2004 les agences urbaines avaient lancé 64 études et achevé 50 Guichets uniques: Créés avant 2005
31
Créés en 2005
33
Total
64
Nombre de communes urbaines concernées
103
Nombre de communes rurales concernées
356
Total communes
467
Délai moyen avis
1 à 10 jours
1. 2. 3.
Les 103 communes urbaines couvertes par les Guichets uniques Les 356 communes rurales représentent 27% des communes rurales;
Au total environ un tiers des communes sont couvertes par les guichets uniques.
Situation des dossiers instruits : Volume Total Total surfaces investis. Types Total avis % avis dossiers (avis favorable) commissions favorables favorables (MDH)* instruits en m2 (AF)
Nbre moyen d’examens par dossier
Commission normale en dehors du guichet unique
13 420
8 049
60%
8 009 703,00
6 402,32
2,7
Commission accélérée en dehors du guichet unique
16 155
13 090
81%
1 856 474,00
2 721,51
1,49
Guichet unique
37 260
30 656
82%
99 727 407,00
9 946,03
1,04
710
389
55%
13 040 616,00
98 057,53
2,3
Commission dérogation Total
67 545
• • • •
52 184
77,26%
122 634 200,00
117127,39
De 2004 à 2005, le nombre de dossiers instruits est passé de 72 500 à 67 500 et le nombre d’avis favorables est passé de 55 500 à 52 000 Plus de la moitié des dossiers sont passés en guichet unique; Les avis favorables en guichet unique sont les plus élevées et le taux de retour le plus faible En terme de planchers, les guichets uniques représentent les 4/5 des surfaces autorisées. 16
Total des dossiers instruits par type : Type de Eco projet
Imm
Villas
Lotiss
Morc. ou GH
Equipt socio collectif
Equipt touris.
Equipt industr
Commer.
Autres
1421
791
946
1718
3415
66 714
1,19%
1,42%
2,58%
5,12%
100%
Total
49 500 3 337 3 804
1 176
606
%
74% 5%
1,76%
0,91%
5,7%
2,13%
Total
Les ¾ des projets traités au niveau des Agences sont constitués d’habitat économique.
Commissions de contrôle Nbre total de chantiers visités en 2005
Nbre d’infractions relevées en 2005 Nbre de sorties en 2005
12 718
7 411
1. 2.
3155
9613 visites de chantiers avaient été effectuées en 2004 pour 6658 infractions relevées Les chiffres de 2005 représentent en moyenne 2,3 chantiers visités par jour et par Agence
Commissions mixtes de vigilance Nbre de tissus non réglementaires identifiés Nbre de logements Nbre de ménages Superficie (Ha)
265
97 473
100 462
3 913
Requêtes:
Type de requérant Organismes publics Promoteurs et coopératives Professionnels Publics RME Autres Total
Type de requête doc. Gestion d’urbanisme urbaine
Total
Autres
49
143
21
213
27 2 826 63
82 53 1 324 40 11 1 653
24 6 517 12 8 588
133 61 2 667 115 19 3 208
967
17
Les documents d’urbanisme sont des outils de planification urbaine qui ont pour objectifs de planifier l’espace territorial aussi bien pour les agglomérations urbaines que rurales. Ils sont définis par les schémas directeurs d’aménagement urbain, le plan de zonage, le plan d’aménagement et le plan de développement des agglomérations rurales. Conformément aux dispositions de la loi 12/90 relative à l’urbanisme et du dahir de 1960 relatif au développement des agglomérations rurales, les objectifs majeurs de ces outils peuvent être résumés comme suit : • • • • • • • • • •
• • • •
Déterminer le choix et les options d’aménagement qui doivent régir le développement économique et social du territoire concerné ; Déterminer les zones nouvelles d’urbanisation ; Fixer la destination générale des sols ; Préserver les orientations du SDAU en instance de l’élaboration d’un plan d’aménagement ; L’affectation des différentes zones suivant l’usage principal qui doit en être fait ou la nature des activité dominantes qui peuvent y être exercées. Les zones dans lesquelles toute construction est interdite ; Les emplacements réservés aux équipements publics, collectifs et d’intérêt général Les règles d’utilisation des sols et les règles applicable à la construction ; Les zones à ouvrir à l’urbanisation ; Les zones réservées à l’habitat des agriculteurs composant l’installation de bâtiment d’exploitation agricole ;
Schéma directeur d'aménagement urbain Plan d'aménagement, Plan de développement, Plan de zonage.
18
Schéma directeur d'aménagement urbain (S.D.A.U): (Procédure d'élaboration) SON BUT: ¾ Servir de "cadre de référence " à la planification du développement urbain d’un territoire donnée; à cet effet, le schéma directeur d’aménagement urbain (S.D.A.U): ¾ Déterminer les choix et les options d’aménagement; ¾ Déterminer les zones nouvelles d’urbanisation; ¾ Fixer la destination des sols en localisant les différentes zones; ¾ Fixer les secteurs à restructurer et / ou à rénover; ¾ Définir les principes d’assainissement et les principaux de sa mise en oeuvre et les actions prioritaires à mener. SON CHAMP D'APPLICATION: ¾ Une ou plusieurs communes urbaines et / ou ¾ Un ou plusieurs centre délimités et, éventuellement, partie ou totalité d’une ou plusieurs communes rurales avoisinantes. SA CONSISTANCE: Il comprend: ¾ Des documents graphiques: cartes d’utilisation des sols dont celles définissent les zones agricoles et forestières et éventuellement un plan de sauvegarde et de mise en valeur du patrimoine historique; ¾ un rapport justificatif des cartes d’utilisation des sols indiquant les moyens à mettre en oeuvre pour la réalisation des objectifs arrêtés et leurs phases d’exécution. SON UTILITE PRATIQUE: Pour les Communes et les autres Administrations Publiques : Le S.D.A.U. est l’instrument de référence indispensable pour la détermination: des zones à doter de plan de zonages, plan d’aménagement et plan de développement; les nouvelles zones d’urbanisation; la destination générale des sols. Il constitue une charte d’aménagement et d’équipement d’un territoire donnée, qui s’impose à elles. Pour la population : il donne les premières indications sur l’utilisation qui peut être faite des terrains. SON ETUDE: Le S.D.A.U. est établi par l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme avec la participation des : Elus; Services communaux; Services extérieurs des différents départements ministériels; L’Agence urbaine s’il y a lieu; Le suivi de cette étude est assuré à l’échelon central par comité central de suivi de l’élaboration du S.D.A.U. chargé d’examiner et d’orienter les études réalisées. 19
SON INSTRUCTION: Le projet de S.D.A.U. est soumis par l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme : A l’avis d’un comité local qui doit transmettre la synthèse et le procès-verbal de ses travaux, au comité central, dans les 15 jours qui suivent la clôture desdits travaux, pour décision; Aux délibérations du ou des conseils communaux concernés et le cas échéant à celui du conseil de la communauté urbaine pour leur permettre de formuler éventuellement, dans un délai de 3 mois, des propositions qui sont étudiées par l’Administration en liaison avec les conseils communaux intéressés. SON APPROBATION: Le S.D.A.U. est approuvé par DÉCRET : Pris sur proposition de l’autorité gouvernementale chargée de l’urbanisme; Après avis : 9 Du Ministre de l’Intérieur; 9 Du Ministre des Finances; 9 Du Ministre des Travaux Publics; 9 Du Ministre chargé de l’Agriculture. SES EFFETS: Les dispositions du S.D.A.U, sont opposables aussi bien aux particuliers qu’aux administrations publiques, établissements publics et sociétés dont le capital est détenu par ces personnes publiques. Le S.D.A.U. produit les effets suivants : Les actions de l’État, des collectivités locales, des établissements publics et des sociétés dont le capital est détenu par ces personnes publiques, doivent être guidées par les orientations arrêtées par ce document ; Les plans de zonage, les plans d’aménagement et les plans de développement doivent respecter ses dispositions. Pour qu’un projet de lotissement, de groupe d’habitations ou de construction puisse être autorisé, en l’absence d’un plan d’aménagement ou d’un plan de zonage, il doit être compatible avec les dispositions du S.D.A.U relatives aux zones nouvelles d’urbanisation et à la destination générale des sols.
20
Procédure d'élaboration d’un schéma directeur d’aménagement urbain
21
Plan d’aménagement (P.A) (Procédure d'élaboration) CHAMPS D'APPLICATION : Le plan d'aménagement est établi : Pour tout ou partie d'un des territoires désignés au premier alinéa de l'article premier ci-dessus. Toutefois un plan d'aménagement ne pourra être établi pour partie d'un groupement d'urbanisme que si ledit groupement est doté D'un schéma directeur d'aménagement urbain. Pour tout ou partie du territoire d'une ou plusieurs communes rurales, ayant une vocation spécifique telle que touristique, industrielle ou minière et dont le développement urbain prévisible justifie un aménagement contrôlé par l'administration ; ces zones sont délimitées par l'administration (1) sur proposition des conseils communaux compétents ou à défaut, à la demande du gouverneur de la préfecture ou de la province concerné. Objet du plan d'aménagement : Le plan d'aménagement a pour objet de définir tout ou partie des éléments énumérés ci-après: L'affectation des différentes zones suivant l'usage principal qui doit en être fait ou la nature des activités dominantes qui peuvent y être exercées telles que zone d'habitat, zone industrielle, zone commerciale, zone touristique, zone maraîchère, zone agricole et zone forestière; Les zones dans lesquelles toute construction est interdite; Les limites de la voirie (voies, places, parkings) à conserver, à modifier ou à créer ; Les limites des espaces verts publics (boisement, parcs, jardins), des terrains de jeux et des espaces libres divers tels que les espaces destinés aux manifestations culturelles et Folkloriques, à conserver, à modifier ou à créer ; Les limites des espaces destinés aux activités sportives à créer conformément aux dispositions de l'article 61 de la loi n° 06.87 relative à l'éducation physique et aux sports promulguée par le dahir n°1.88.172 du 13 chaoûal 1409 (19 mai 1989)(2), et les limites des mêmes espaces à conserver ou à modifier ; Les emplacements réservés aux équipements publics tels que les équipements ferroviaires et leurs dépendances, les équipements sanitaires, culturels et d'enseignement ainsi que les bâtiments administratifs, les mosquées et les cimetières ; Les emplacements réservés aux équipements collectifs et installations d'intérêt général dont la réalisation incombe au secteur privé tels que centres commerciaux, centres de loisirs, Les quartiers, monuments, sites historiques ou archéologiques, Sites et zones naturelles telles que zones vertes publiques ou privées à protéger ou à mettre en valeur pour des motifs d'ordre esthétique, Historique, culturel, et éventuellement les règles qui leur sont applicables ; Les règles d'utilisation des sols et les règles applicables à la construction, notamment les hauteurs minima ou maxima du bâtiment et de chacune des 22
parties, le mode de clôture. les conditions d'implantation et d'orientation des immeubles, les parkings couverts ou non, les distances des bâtiments entre eux, le rapport entre la surface constructible et la surface totale du terrain, les servitudes architecturales Les servitudes établies dans l'intérêt de l'hygiène, de la circulation, de l'esthétique, de la sécurité et de la salubrité publique et éventuellement les servitudes découlant de législations particulières ; Les zones à ouvrir à l'urbanisation suivant une périodicité déterminée Les périmètres des secteurs à restructurer et des secteurs à rénover ; Les zones dont l'aménagement fait l'objet d'un régime juridique particulier. Le plan d'aménagement indique éventuellement celles de ses dispositions prévues en application des paragraphes 1°, 9° et 11° du présent article qui peuvent à l'occasion d'une demande de création d'un lotissement ou d'un groupe d'habitations, faire l'objet d'une modification particulière. Il fixe à cet effet les conditions dans lesquelles cette modification peut être apportée.
Le plan d'aménagement comprend : Un ou plusieurs documents graphiques ; Un règlement définissant les règles d'utilisation du sol, les servitudes et autres obligations imposées en vue de la réalisation d'un aménagement ordonné et cohérent ainsi que les règles de construction applicables à la zone concernée
23
Procédure d'élaboration
24
Plan de développement (Procédure d'élaboration) Définition Le plan de développement qui est, à la fois un document graphique et juridique, est institué par le Dahir n° 1-60-063 du 30 Hija 1379 (25 Juin 1960). Ce Dahir est une législation simple et efficace dont la réglementation adaptée est suffisamment souple pour faciliter et stimuler le développement des agglomérations rurales. Son objectif est double: *Créer et organiser des noyaux attractifs ruraux tout en orientant leur extension. *Etre un moyen de contrôle pour toute demande d'autorisation de construire et de lotir dans les agglomérations rurales. Champ d'application : (art. du Dahir du 25 Juin 1960) Le plan de développement est le document qui définit le droit d’utilisation des sols et qui est opposable à l’administration et aux administrés dans les agglomérations rurales situées en dehors des périmètres définis à l’article 18 de la loi n° 12-90 relative à l’urbanisme promulguée par dahir n° 1-92-31 du 15 Hija 1412 ( 17 Juin 1992). C’est-àdire en dehors: 9 des communes urbaines; 9 des centres délimités; 9 des zones périphériques des communes urbaines et des centres délimités; 9 des groupements d’urbanisme; 9 des zones à vocation spécifiques. Cadre juridique : (art.2 du Dahir du 25 Juin 1960) Le plan de développement est un instrument d’urbanisme qui résoud correctement les problèmes que pose à la collectivité le développement des agglomérations rurales. Il a pour objet de délimiter : 1- Les zones réservées à l’habitat des agriculteurs comportant l’installation de bâtiments d’exploitation agricole; 2- Les zones réservées à l’habitat de type non agricole, au commerce, à l’artisanat et à l’industrie; 3- Les zones dans lesquelles toute construction est interdite. 4- Le tracé des principales voies de circulation; 5-Les emplacement réservés aux places publiques, aux espaces libres et aux plantations; 6- Les emplacements réservés aux édifices et services publics ainsi qu‘aux installations de la vie sociale et notamment le Souk et ses annexes. La circulaire interministérielle n° 1257/4-222/DCL/D. PAT/2 du 17 Novembre 1980 relative aux plans de développement des agglomérations rurales explique les dispositions législatives et réglementaires ainsi que le mode d’élaboration du plan et la procédure de son homologation. A partir de sa publication au Bulletin Officiel, le plan de développement produit ses effets pendant 10 ans pour la voirie, les espaces libres, les espaces verts publics et les installations de la vie sociale. Par contre, le zonage et les servitudes telle que la servitude d’interdiction de construire (non aedificandi) sont d’une validité illimitée sauf modification du plan. 25
Le plan de développement peut être prorogé pour une durée de 10 ans. Outre le plan de développement, le Dahir de 25 Juin 1960 a introduit des moyens de contrôle de l’évolution de la construction dans les agglomérations rurales. Ainsi la dotation d’une agglomération rurale d’un plan de développement entraîne notamment: 9 Pour entreprendre toute construction, l’autorisation de construire est devenue obligatoire dans les agglomérations dotées de plans de développement. 9 Pour créer ou développer un lotissement, l’application des règles prévues en la matière par le Dahir du 25 Juin 1960 relatif au développement des agglomérations rurales sont plus souples que celles prévues par la loi n° 25-90 relative aux lotissements, groupes d’habitations et morcellements qui détermine également le champ d’application de l’obligation de l’autorisation de morceler (article 58 de la loi 25-90). 9 L’obligation d’obtenir une autorisation de morceler pour : 9 Toute vente en indivision d’une propriété foncière qui aurait pour effet d’attribuer à l’un au moins des acquéreurs des droits de copropriété dont l’équivalence en superficie serait inférieure à la superficie prévue pour les lots de terrain par les documents d’urbanisme et à défaut de superficie ainsi prévue à 2500 m2. 9 Toute opération de vente ou de partage ayant pour objet ou pour effet la division d’une propriété foncière en deux ou plusieurs lots non destinés à la construction. Procédure d'établissement d'un plan de développement (art. 3 du Dahir du 25 Juin 1960) La circulaire interministérielle n° 1257/4-222/DCL/D. PAT/2 du 17 Novembre 1980 relative aux plans de développement des agglomérations rurales explique les dispositions législatives et réglementaires contenues dans le Dahir précité ainsi que le mode d’élaboration du plan et la procédure de son homologation. Il s’agit d’une procédure simple qui a le mérite d’alléger les circuits d’élaboration des plans de développement pour ne pas constituer une entrave au développement des agglomérations. En application de l’article 3 du Dahir du 25 Juin 1960, le plan de développement est une sorte de plan d’aménagement adapté à l’agglomération rurale. Une fois le projet du plan de développement établi, il est instruit sur les plans techniques et juridiques au niveau provincial et central après avoir recueilli l’accord du représentant local du Ministère de l’Agriculture et de la Mise en Valeur Agricole (ORMVA) et le représentant local du Ministère des Travaux Publics. Il est ensuite visé par le Directeur de l’Urbanisme puis transmis à la province ou préfecture concernée pour engager la procédure réglementaire d’homologation (consultation du conseil communal et enquête publique). Le plan est homologué ensuite par arrêté du Gouverneur de la province de la Préfecture. Ledit arrêté est approuvé par arrêté du Ministre d’Etat chargé de l’Intérieur. Les deux arrêtés sont publiés au Bulletin Officiel (cf. Annexe n° 8). Cette homologation vaut déclaration d’utilité publique pour les travaux et opérations nécessaires à la réalisation du plan. a) Choix des agglomérations La détermination des agglomérations rurales à doter de plan de développement se fait sur la base des orientations des schémas de développement et d’aménagement régional, des schémas d’armature rurale et des schémas Directeurs d’Aménagement 26
urbain conformément à l’article 11 de la loi 12-90 relative à l’urbanisme qui stipule que le plan de développement doit respecter impérativement les dispositions des SDAU prévues en application des alinéas, 2,3 et 4 de l’article 4 de ladite loi. Le SDAU, le SDAR et le SAR définissent un programme et les priorités d’étude; leur objectif est la mise en oeuvre d’une stratégie globale visant à consolider et à régulariser le développement des agglomérations dans le territoire national; ce qui permettrait une répartition plus équilibrée des équipements publics. A cet effet, les SDAU, les SDAR et les SAR définissent les centres ruraux existants ou en formation et établissent la liste des centres à développer en priorité. b) Etablissement du plan de développement : L’étude et la présentation d’un plan de développement se composent de deux phases: 1. Phase d’enquête socio-économique : Le résultat de l’enquête socio-économique est rapporté dans des fiches. Celles-ci doivent être remplies auprès des différentes sources d’information (autorité locale, conseillers communaux, services administratifs). Elles doivent nous renseigner sur le taux d’accroissement de la population, sur sa provenance et ses migrations, sur ses activités et ses revenus. Elles doivent aussi déterminer les caractéristiques de son habitat et nous renseigner sur les actions économiques projetées ou prévisibles ainsi que sur la propriété des terrains (habous, communaux, collectif, privés, etc...). 2. Phase d’étude : La conception du plan est établie sur un fond de plan comportant l’orientation, les courbes de niveau et éventuellement les limites du parcellaire actuelles. La conception doit répondre judicieusement aux éléments de l’enquête. Le plan doit être l’ouverture contrôlée vers une évolution et non le relevé d’un village abouti. Il prévoira d’une part les équipements nécessaires à la vie de l’agglomération (infrastructures, équipement sociaux et administratifs, installations de la vie sociale) et d’autre part les zones réservées à l’habitat, au commerce, à l’artisanat et à l’industrie et les zones non aedificandi. Toutefois, la confection d’un plan de développement ne suffit pas à elle seule pour en garantir l’opérationnalité. En effet, ce doucement une fois approuvé, est mis à la disposition et la commune concernée en vue de le gérer; d’où la nécessité d’une bonne gestion pour garantir au plan de développement un maximum de réussite. Ce plan gagne à être accompagné d’un règlement de construction et d’hygiène qui fixe les conditions auxquelles doivent satisfaire les constructions dans l’intérêt de l’hygiène, de l’esthétique, de la sécurité ou de la commodité publique, ainsi que la forme et des conditions de la délivrance des autorisations de construire et de lotir. Conclusion : Le plan de développement doit respecter impérativement les orientations fondamentales du SDAU (art.11 de la loi n° 12-90). Il serait donc plus judicieux que les études des SDAU, des SDAR et des SAR se complètent pour constituer effectivement une base pour le choix des centres à développer en priorité. Par conséquent, une coordination entre les documents précités serait souhaitable dans toute programmation des nouvelles études. 27
D’autre part, les lois sues indiquées évoquent à l’article 12, le cas des plans de développement homologués à la date d’approbation du SDAU lorsque les territoires concernés par lesdits plans sont compris dans l’aire d’étude d’un SDAU. Ces plans continuent à produire leurs effets sous réserve que leurs dispositions soient compatibles avec les options dégagées par le SDAU. Par ailleurs, suite au nouveau découpage administratif du Royaume, certaines agglomérations rurales se sont trouvées érigées en municipalités. Ainsi, de part leur nouvelle situation, ces agglomérations ne peuvent plus être dotées de plans de développement mais plutôt de plans d’aménagement (art. 18 de la loi n° 12-90). Il en est de même pour : 9 Les plans de développement déjà homologués des agglomérations rurales situées dans les zones périphériques des nouvelles municipalités, ces plans ne peuvent plus avoir effet et doivent, par conséquent, être reconvertis en plans d’aménagement. 9 Les agglomérations rurales sises dans lesdites zones, dont les plans de développement sont en cours d’étude, d’approbation et d’homologation.
28
Procédure d'élaboration d’un plan de développement
29
Plan de zonage (Procédure d'élaboration) Devenu un document d'urbanisme plus complet que celui prévu par le dahir du 30 Juillet 1952, le plan de zonage est désormais soumis à un nouveau régime juridique. Ce plan qui est destiné à sauvegarder les orientations du SDAU en attendant l'établissement du plan d'aménagement, définit, outre l'affectation des différentes zones et la localisation des emplacements réservés aux principaux équipements, les zones à l'intérieur desquelles un sursis à statuer peut être opposé par l’Administration à toute demande d'autorisation de lotir ou de créer un groupe d'habitations ainsi qu'à toute demande de permis de construire. Ce document est établi par l’Agence Urbaine ou, à défaut, par le département chargé de l’Urbanisme avec la participation des communes et, le cas échéant, de la communauté urbaine concernée. Il est soumis par ledit département ou l'agence urbaine, selon le cas, à l'avis d'une commission locale qui est composée et qui fonctionne comme il est prévu pour le comité local chargé d'examiner les projets de S.D.A.U. Le plan de zonage est soumis également à l'examen du ou des conseils communaux intéressés et, le cas échéant, à celui du conseil de la communauté urbaine. Un délai maximum de deux mois est imparti à ces conseils pour délibérer. Les éventuelles propositions du ou des conseils susvisés sont étudiées par l’Administration chargée de l’Urbanisme ou l’Agence Urbaine, suivant le cas, en liaison avec les communes intéressées. Le plan de zonage n'est plus approuvé par un décret. Son approbation fait l'objet d'un arrêté de l'autorité gouvernementale chargée de l'Urbanisme. Ce plan produit ses effets pendant une durée de deux ans.
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Procédure d'élaboration d’un plan de zonage
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Les Agences Urbaines PRESENTATION : HISTORIQUE DE CREATION 1984 création de l’Agence Urbaine de Casablanca (AUC), à l’occasion de l’approbation du Schéma Directeur d’Aménagement Urbain (SDAU) de la Wilaya du Grand Casablanca, dont l’AUC devait être l’outil technique de mise en œuvre et de suivi ; 1992 création des deux Agences : l’Agence Urbaine et de Sauvegarde de Fès et l’Agence Urbaine d’Agadir ; 1993 promulgation de la loi n°1.93.51 du 22 Rebia I 1414 (10 Septembre 1993) instituant les Agences Urbaines ; 1994, création de deux Agences : l’Agence Urbaine de Rabat-Salé et l’Agence Urbaine de Marrakech ; 1995 création de deux Agences : l’Agence Urbaine de Tanger et l’Agence Urbaine de Béni Mellal ; 1997 création de huit nouvelles Agences Urbaines : Mèknes, Tétouan, Laâyoune, TazaAl Hoceima-Taounate, Safi-El Jadida, Oujda, Kénitra-Sidi Kacem et Setta ; 2004 création de six Agences : Les Agences Urbaines de Nador, Al Hoceima, Errachidia, Ouarzazate, Guelmim Smara, Oued Eddahab Aousserd. STATUT JURIDIQUE L’Agence Urbaine est un établissement public doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière, elle est instituée et régie par la loi n°1.93.51 du 10 Septembre 1993 et placée sous la tutelle du Ministère Délégué Chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. L’Agence Urbaine est administrée par un Conseil d’Administration et gérée par un Directeur. Le conseil d’administration comprend, sous la présidence du Premier Ministre ou du Ministre Chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme délégué par lui à cet effet, les représentants de l’Etat, les walis et gouverneurs des provinces et préfectures concernés, les élus et les présidents des chambres professionnelles.
32
CONTEXTE DE CREATION DES AGENCES URBAINES Tout au long du XX siècle, le Maroc a connu un très fort accroissement de la population urbaine dû simultanément à la croissance démographique et à l’exode rural. Quelques chiffres permettent de l’illustrer :
Années
Population urbaine
% de la population totale
1900
450 000
8
1960
3 386 613
29.1
1994
13 407 836
51.4
2004
16 463 634
55
Mais le phénomène urbain ne se circonscrit pas au seul croît démographique. Il faut y ajouter un dynamisme important touchant au réseau urbain lui-même impliquant un grand développement de l’urbanisation C’est ainsi que le pays qui comptait 29 municipalités en 1971 et 45 en 1982 est passé aujourd’hui à plus de 240 communes urbaines. Il faut noter par ailleurs que cette vitalité des villes d’abord concentrées dans l’axe El Jadida - Kénitra a gagné , au cours des dernières années, l’intérieur du pays ou de nombreux centres, petits et moyens, voient leur population s’accroître à des taux supérieurs à ceux des zones littorales. Cette urbanisation introduisant des phénomènes urbains assez complexes a généré une multitude de problèmes. En plus de la consommation de territoires parfois à forte valeur agricole, on peut citer : 9 9 9 9 9 9 9
La difficulté à maîtriser la planification des villes ; Les problèmes de l’insalubrité dans l’habitat ; La carence en équipements d’infrastructure comme en équipement sociaux ; Les problèmes de la circulation et du transport ; Les dégradations de l’environnement ; Les embarras de la gestion urbaine ; La perte des valeurs de l’urbanité et de la solidarité sociale.
Pour faire face à cette situation illustrant parfaitement la problématique urbaine au Maroc, la dimension des problèmes liés à l’urbanisme et à l’habitat a été porté à son plus haut niveau de perception ouvrant des perspectives résolument nouvelles et fondamentales pour le redressement du contexte urbain du pays. C’est ainsi que les Agences Urbaines ont été créées pour maîtriser, d’une part, l’essor des villes à travers l’établissement des documents d’urbanisme et contrôler, d’autre part, les constructions aussi bien au niveau des plans qu’à celui de la réalisation.
33
Les Agences Urbaines : Seuls organismes au plan provincial ou régional dotés de compétences assurant une ingénierie territoriale, sont devenus partout des interlocuteurs incontournables. Néanmoins, le bilan de l’activité de ces établissements établi, il y a un peu plus de 2 ans, pour une expérience d’une dizaine d’année, a montré des lignes de force mais également des faiblesses. En conséquence, on a pu constater que : 9 Les questions relatives à la planification des villes étaient loin d’être réglées, les plans d’urbanisme établis étant rendus obsolètes avant même leur homologation et devenant parfois des freins au développement de la « ville légale ». 9 L’habitat non réglementaire continuait à prospérer malgré les contrôles sur le terrain. Ces lacunes ont conduit le Ministère de tutelle à édicter en 2003 de nouvelles orientations visant l’adoption de nouveaux modes d’aménagement et de gestion des espaces urbains par la réadaptation du rôle des Agences Urbaines dont l’objectif consiste, notamment, à : 9 Asseoir une politique de proximité et d’ouverture privilégiant la communication et la concertation avec les autorités et les collectivités locales, les professionnels et les citoyens ; 9 Simplifier les procédures et réduire les délais d’autorisation en prônant des mesures d’assouplissement permettant de traiter les dossiers avec célérité ; 9 Rapprocher l’administration des citoyens par la mise en place des guichets uniques permettant de délivrer les autorisations de construire en moins de 10 jours voire en 1 journée. Cette expérience est en train de faire ses preuves et montre que sa généralisation à travers les régions fait que la cause d’un service public citoyen progresse ; 9 Adopter des démarches visant, dans un cadre de participation et de coordination, l’établissement de projets de développement global des territoires (région, province, préfecture, agglomération) de leur ressort en prenant en compte leurs atouts potentiels (situation dans le contexte international, grandes infrastructures existantes ou à créer, sites exceptionnels, forêts, agriculture, industrie, qualité des villes, main d’œuvre qualifiée…). Ces projets de territoire, inscrits dans une vision stratégique doivent permettre à travers la négociation d’établir un dessein, de mobiliser des énergies, de fixer des échéances, de prévoir des financements, des partenariats…. A cette échelle, ces projets sont souvent au point de rencontre de politiques nationales (tourisme, zones irriguées, grandes infrastructures…) et de volontés régionales, voire locales. Ils doivent permettre de conjuguer les dynamismes, d’amplifier les 34
résultats et de créer des solidarités territoriales et d’organiser le développement de manière équilibrée et durable ; 9 Sortir du cadre de la planification urbaine classique dominée par le caractère réglementaire pour s’impliquer dans l’établissement de projets d’agglomération ou projets de ville définissant un horizon et résultant d’une négociation des acteurs (État, collectivités territoriales, grands établissements publics, acteurs du secteur privé), ces projets d’agglomération devant se décliner à travers quelques mesures réglementaires, mais surtout à travers la mise en place ordonnée de projets urbains impliquant financièrement et techniquement de larges réseaux de partenaires devant en assurer le succès
PRSENTATION DES AGENCES URBAINES :
AU/Oueddahab.pdf AU/Tetouan.pdf AU/Tanger.pdf
AU/Safi AlJadida.pdf
AU/Ouarzazate Zagora.pdf
AU/Nador.pdf
AU/Meknes.pdf AU/Marrakech.pdf AU/Agadir.pdf
AU/Laayoune.pdf
AU/kenitra sidikacem.pdf
AU/Guelmim EsSmarra.pdf
AU/Benimellal.pdf AU/Hocaima.pdf
AU/Rabat Sale.pdf
AU/Taza.pdf
AU Errachidia.pdf
AUsettat.pdf
AU Fes.pdf
AU oujda.pdf
Activités ATTRIBUTIONS ET MISSIONS :
9 9 9 9 9
Dans son champ territorial, l’Agence Urbaine est investie de cinq missions principales : Mission d’études de planification et d’aménagement urbains ; Mission de gestion urbaine et de contrôle ; Mission d’assistance et de conseil technique ; Mission de collecte et de communication d’informations relatives au développement urbanistique du territoire d’intervention; Mission d’aménageur foncier (seule l’Agence Urbaine de Casablanca exerce cette mission).
35
Le Dahir portant loi n° 1.93.51 du 22 Rebia I 1414 (10 Septembre 1993) instituant les Agences Urbaines, notamment son article 3, définit les missions des Agences Urbaines comme suit : Dans les limites territoriales de son ressort, l’Agence Urbaine est chargée de : 1. 2. 3.
Réaliser les études nécessaires à l’établissement des Schémas Directeurs d’Aménagement Urbain et suivre l’exécution des orientations qui y sont définies ; Programmer les projets d’aménagement inhérents à la réalisation des objectifs des Schémas Directeurs ; Préparer les projets de documents d’urbanisme réglementaires, notamment les plans de zonage, les plans d’aménagement et les plans de développement ;
4.
Donner un avis conforme dans un délai de 1 mois sur tous les projets de lotissements, groupes d’habitations, morcellements et constructions, qui doivent lui être transmis, à cet effet, par les autorités compétentes ;
5.
Contrôler la conformité des lotissements, groupes d’habitations, morcellements et constructions en cours de réalisation avec les dispositions législatives et réglementaires en vigueur et avec les autorisations de lotir, de morceler, de créer des groupes d’habitation ou de construire accordées ;
6.
Réaliser les études de projets d’aménagement de secteurs particuliers et exécuter tous projets de travaux édilitaires ou d’aménagement pour le compte de l’Etat, des collectivités locales ou pour le compte de toute autre personne publique ou privée qui ferait la demande lorsque le projet est d’utilité publique ;
7.
Promouvoir et réaliser des opérations de réhabilitation urbaine, de rénovation immobilière et de restructuration de quartiers dépourvus d’équipements d’infrastructure et à cette fin, réaliser les études et acquérir les immeubles nécessaires à ces opérations ;
8.
Prendre des participations dans toute entreprise dont l’activité correspond aux objectifs et aux missions qui lui sont assignés ;
9.
Promouvoir avec l’assistance des corps élus concernés, la constitution et le développement des groupements de propriétaires en mettant à leur disposition les cadres nécessaires en vue de faciliter la mise en œuvre des documents d’urbanisme et notamment, susciter la création d’associations syndicales en application de la législation en vigueur en la matière et veiller au suivi des opérations menées par lesdites associations en coordination avec les conseils communaux précités ;
10.
Fournir son assistance technique aux collectivités locales en matière d’urbanisme et d’aménagement ainsi qu’aux opérateurs publics et privés qui en feraient la demande , dans leurs actions d’aménagement ;
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11. Collecter et diffuser toutes informations relatives au développement urbanistique des préfectures et ou provinces situées dans le ressort territorial de l’Agence. AUTRES CHAMPS D’INTERVENTION DES AGENCES URBAINES · · · · · · · · ·
Restructuration de l’habitat non réglementaire ; L’identification des sites d’intérêt touristiques et industriels ; Incitation et promotion de l’investissement ; Elaboration de banque de projets et de données urbaines ; Etudes sur le patrimoine architectural et urbanistique ; Elaboration de règlements communaux de construction ; Encadrement et assistance techniques aux communes ; Etablissement de supports cartographiques ; Identification et recensement du patrimoine foncier : terrains pouvant accueillir les grands projets urbains, et les zones d’urbanisation nouvelles ; · Identification des zones à risque ; · Assistance architecturale en milieu rural ; · Assistance technique en cas de catastrophes naturelles ; · Réhabilitation des tissus anciens et amélioration de l’habitat ; · Intégration de la dimension environnementale dans le processus d’aménagement et de développement urbain ; · Amélioration de la qualité des services rendus aux citoyens sur la base de pratiques privilégiant la transparence, l’ouverture et la concertation ; · Etablissement de contrat ville dans un cadre de partenariat visant à améliorer les conditions de vie des habitants ; · Adoption de nouvelles méthodes de concertation et de négociation en matière d’urbanisme et d’aménagement urbain ; · Promotion d’un urbanisme opérationnel privilégiant l’habitat social en tant que priorité nationale ; · Organisation de forums en tant que plateforme de rencontre et d’information pour l’ensemble des intervenants dans les domaines de l’urbanisme et de l’habitat ; · Etablissement de projets d’agglomération dans un cadre partenarial (Etat, collectivités territoriales, acteurs économiques et sociaux). REORIENTATION DES AGENCES URBAINES Les Agences Urbaines jouent un rôle stratégique dans la mise en œuvre de la politique engagée par le Ministère Délégué Chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme. En effet, fortes d’un capital d’expérience et d’expertise de plus de deux décennies, les Agences urbaines constituent aujourd’hui un interlocuteur incontournable des acteurs locaux (autorités locales, communes, investisseurs, etc…) dans les domaines se rapportant à l’urbanisme et à l’aménagement et contribuent d’une manière significative et concrète à l’organisation spatiale et au redressement des agglomérations urbaines et rurales se trouvant dans leurs ressorts territoriaux..
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Les défis croissants imposés par le processus d’urbanisation accélérée que connaît notre pays et les déficits cumulés en matière d’offre de logements, ont incité le Ministère Délégué Chargé de l’Habitat et de l’Urbanisme à inscrire de ces parmi ses priorités un programme global de mise à niveau établissements sur les plans : 1. Institutionnel : à travers la modernisation et la rationalisation de leurs méthodes d’administration et de management. 2. Financier
: à travers le renforcement et la diversification de leurs ressources de financement visant l’allègement de la subvention de l’Etat et l’amélioration de leurs capacités d’autofinancement.
3. Attributions et missions : à travers : ·
la réorientation de leurs activités d’une gestion urbaine passive : «contrôle de légalité des projets» vers une gestion dynamique et prospective de la ville et du développement urbain : « accompagnement du développement » et le redressement urbain des villes et des groupements urbains permettant un développement équilibré dans le temps et dans l’espace à travers de véritables projets de villes et projets urbains ;
·
La généralisation du guichet unique en matière de gestion des demandes d’autorisation de construire, de lotir et de morceler ;
·
La simplification des procédures ;
·
L’adoption d’une démarche plus souple et plus opérationnelle pour le monde rural ;
·
L implication plus responsable des professionnels concernés par l’acte de construire ou de lotir ;
·
Le renforcement et l’amélioration des mécanismes de contrôle à posteriori et de suivi des projets en coordination avec les professionnels.
4. Présence sur le territoire : à travers un plan global de redéploiement et de création en prenant en considération : ·
La nécessité de l’encadrement global et de proximité de l’ensemble du territoire national ;
·
La nécessité d’accompagnement de la nouvelle politique d’Unité de la ville, notamment en ce qui concerne les grandes métropoles nationales (Casablanca, Rabat-Salé, Marrakech, Fès, Tanger) qui constituent les locomotives du développement économique de tout le pays ;
·
Le renforcement des missions d’assistance au profit des collectivités locales et divers partenaires ;
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·
La promotion des agglomérations de la région à travers les mécanismes liés au marketing- ville et marketing territorial ;
·
La définition de projets d’agglomération, de projets urbains et leur et mise en œuvre en concertation avec les opérateurs publics privés ;
·
L’établissement d’un lien privilégié avec les Centres Régionaux d’Investissement dans les domaines se rapportant au développement des villes et territoires et à la promotion de l’investissement ;
·
Le développement des synergies opérationnelles entre les Agences Urbaines et les différents partenaires.
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LES GRANDS PROBLEMES D’URBANISATION Habitat menaçant ruine : Etude concernant la définition communications menaçant ruine:
et
la
conception
d'une
stratégie
de
IDENTIFICATION DE LA PROBLEMATIQUE
Ce rapport traite des points suivants : 1. Terminologie et notions techniques pour présenter le phénomène de l’habitat à risques, 2. Les différentes pratiques expérimentées au Maroc, 3. Relevé des différentes difficultés qui entravent le processus de réparation. PRESENTATION DU PHENOMENE DE L’HABITAT A RISQUES : A- La notion d’habitat à risques englobe les constructions dégradées ou en souffrance, celles qui menacent ruine et celles en souffrance ultime, il touche toutes les régions du Maroc (11.5% du parc logement national soit à peu près 348 000 logements dont 75% dans les bidonvilles, le rural et les villas). Il est à noter la nécessité d’instaurer une politique de lutte contre ce type d’habitat pour pallier à : 9 L’insuffisance de documents d’information géographique sur les sites à risques, 9 L’insuffisance d’unités destinées aux couches défavorisées, 9 La défaillance dans la mise en place des plans de sauvegarde des médinas, 9 L’absence d’une politique de rénovation urbaine.
L’enquête logement a fait ressortir six degrés d’insalubrités dont le menaçant ruine est classé en premier degré et à pathologies et souffrances multiples notamment les souffrances par rapport: 9 Aux types de dégradation (fissures des murs et poteaux, humidité des murs,…) ; 9 A la qualité des matériaux (simplifications abusives ou maladresses de mise en œuvre), 9 A la protection de la construction (absence de revêtement des façades, d’étanchéité,…) ; 9 A l’entretien de la construction (négligence en cas de location, manque de moyens,…). B- le phénomène des constructions menaçant ruine est spécifique à chaque tissu :
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Les médinas : selon l’enquête logement 2001, 50% des constructions du parc historique sont dégradées et moins de 10% menacent ruine. Et les principales caractéristiques de ces tissus urbains peuvent se résumer en : Tissu irrégulier, voies étroites et dégradées, problèmes d’assainissement, surélévations, étanchéités et extensions abusives, dégradations sur la maçonnerie qui résiste mal aux efforts de traction et de vieillissement avec l’humidité. Les nouvelles médinas : ce parc a été produit pendant le protectorat (138 000 logements dont 76% de type maisons marocaines modernes), les utilisateurs de ce type d’habitat n’ont pas de notion d’entretien et les souffrances peuvent se résumer comme suit : carences d’étanchéité et les défauts de plomberie au niveau de l’évacuation des eaux pluviales. L’habitat clandestin : constitue le foyer préoccupant des constructions menaçant ruine compte tenu des défaillances qui y sont rencontrées à l’instar des terrains accidentés, des infrastructures de base défaillantes, des constructions sans aucune étude technique et la médiocrité des qualités de réalisation. Synthèse : l’enquête logement fait ressortir des familles organisées par pathologies mais pas forcément disjointes. Une connaissance de la juxtaposition de plusieurs pathologies est nécessaire pour réduire le taux de présence du phénomène. On ne peut pas penser à des critères de définition d’une construction menaçant ruine dans la mesure où la pathologie est différente d’un quartier à l’autre voire d’une construction à l’autre et les renseignements visuels doivent être complétés par des expertises souvent coûteuses. D’où la nécessité de hiérarchiser les objectifs et avancer au cas par cas pour rendre les chiffres plus fiables, graduer le risque, et arrêter la méthodologie d’approche.
PRATIQUES ET DIFFICULTES : Les approches des acteurs en présence : en l’absence d’une stratégie globale d’intervention, l’Etat doit démontre la faisabilité de certains cas pour que la population puisse prendre le relais, mais pour que ces cette action puisse être reproductible, il faut : 9 Sensibiliser la population et l’ensemble des acteurs, 9 Instaurer une pédagogie "multidirectionnelle" sur le phénomène, 9 Prévoir les aides nécessaires en moyens techniques et financiers pour assister la population. Le volet technique : devra englober la gestion du risque, le suivi des désordres, le soutènement de sécurité par une cellule technique et la réparation des désordres et le confortement des structures. Cependant, les difficultés rencontrées résident en l’absence de profils spécialisés dans le confortement et la réhabilitation, la complexité des travaux et le manque d’expériences, l’absence de capitalisation du savoir pour le bâti traditionnel… Le volet social : traite du comportement de la population vis-à-vis du phénomène : grande émotion de la population au lendemain d’un sinistre, les décisions d’évacuation sont souvent considérées comme une injustice et un déracinement, et l’incapacité des ménages à appréhender seuls le phénomène (absence d’une assistance technique et des revenus limités).
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Le volet financier : concerne les coûts d’intervention élevés, les moyens financiers limités, et l’aide à la population. Toutefois, certaines difficultés sont à soulever à savoir les moyens colossaux indispensables, le micro crédit n’étant pas encore prêt et la lenteur de passation des marchés qui ralentissent les actions d’urgence. Le volet juridique : a mis le point sur les textes juridiques en vigueur, et les problèmes rencontrés (chiffres gonflés, absence de jurisprudence dans les tissus anciens et les QHNR, le statut foncier et le statut d’occupation qui constituent des entraves aux interventions). Conclusion : Nécessité d’une campagne d’information sur le phénomène des constructions menaçant ruine ayant pour principaux objectifs : - Sensibiliser et responsabiliser toutes les parties concernées, - Dédramatiser en effaçant les psychoses qui s’installent à la suite de chaque sinistre, - Expliquer les causes d’instabilité, leur détection, les erreurs à éviter,…
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