Exercices Audit General Fsjes 20 21 [PDF]

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Université IBNOU ZOHR Faculté des Sciences Juridiques, Economiques et Sociales Agadir. AUDIT GENERAL Module : S6M1 Gestion - Pr AKRICH 2020/2021

CAS N° 1 Monsieur KARIMI est commissaire aux comptes de la société AGAPLAST dont le président est son oncle TALIBI. AGAPLAST prépare une offre à un donneur d'ordre (entreprise MAROPLAST). Afin de s'assurer de la fiabilité des comptes d'AGAPLAST, l'entreprise MAROPLAST a demandé un rapport d'audit des comptes. A cet effet, TALIBI a demandé au cabinet de Monsieur KARIMI d'établir un rapport détaillé des comptes de l'entreprise AGAPLAST présentés au 31/12/2010. Le montant du contrat est important, il s'agit d'un très gros marché et par conséquent le PDG a proposé au commissaire aux comptes une rémunération non seulement selon un honoraire fixe mais avec une prime substantielle si le donneur d'ordre maintenait ses commandes. Monsieur KARIMI qui vient de créer son cabinet, ne dispose pas de personnel suffisant à une mission de cette taille, d'autant plus que la mission doit être accomplie dans un délai très court (une semaine). Dans cette situation, KARIMI a essayé de demander de l'aide auprès de ces confrères sans vain. Il a donc décidé d'embaucher un étudiant Master "Audit et Contrôle de Gestion" afin d'effectuer cette mission. KARIMI a expliqué à l'étudiant ZAKI les travaux essentiels que l'on effectue en termes de vérification, de pointage de la balance et d'analyse du contenu des états. Une semaine plus tard, l'étudiant ZAKI est revenue en expliquant à Monsieur KARIMI que les états financiers étaient corrects, suite à la vérification du bilan et du compte de produits et charges, ces deux documents ne laissent pas apparaître d'éléments suspects. Monsieur KARIMI a donc établi un rapport sans réserve. Question Pourquoi les normes de l'audit n'ont pas été respectées ? Eléments de réponse : Cas AGAPLAST - Lien familial entre TALIBI, président de la société AGAPLAST et KARIMI commissaire aux comptes : TALIBI est l'oncle de KARIMI. - Le commissaire aux comptes n'a pas le droit de recevoir une prime : l’octroi d’une prime est interdit dans une mission d’audit ; Ces deux éléments remettent en cause le principe d’OBJECTIVITE / INDEPENDANCE - Le commissaire aux comptes a fait appel aux services d'un étudiant en Master Audit et Contrôle de Gestion (non-respect du principe de la compétence)

Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma - Le commissaire aux comptes doit respecter le principe de la mise en œuvre des moyens nécessaires à la réalisation d'une mission d'audit (KARIMI ne dispose pas de moyens nécessaires pour réaliser cette mission). - Le commissaire aux comptes n'a pas assez expliqué et programmé la mission. Le commissaire aux comptes n'a pas vérifié le travail de ZAKI (défaut de supervision). - Les documents mis à la disposition du CAC sont insuffisants : manque des annexes ; - Le commissaire aux comptes a établi un rapport sans réserve sans pouvoir disposer de preuves.

CAS N°2 Vous venez d’être recruté en tant qu'auditeur junior dans le cabinet d'audit AUDITPLUS situé à Agadir. Vous avez pour première mission l'audit de l'entreprise AMLY. Afin d'accomplir cette mission, nous mettons à votre disposition les informations ci-dessous : AMLY est une SARL, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des articles de sport. Son capital s'élève à 300 millions de dhs. Les principales fonctions de l'entreprise sont : - la direction générale; - la direction financière à laquelle est rattachée un chef comptable, un responsable de trésorerie et un contrôleur de gestion; - la direction commerciale à laquelle sont rattachée des chefs de produits et des commerciaux; - la direction de production à laquelle sont rattachés des responsables d'ateliers. Pour faire face à la forte croissance de son marché et augmenter sa capacité de production, l'entreprise AMLY envisage d'investir massivement en moyens de production. La fonction production présente un certain nombre de défaillances : rupture de stocks aussi bien de PF que de MP, pannes fréquentes, faible productivité... ce qui engendre l'augmentation du coût de production qui dépasse celui des concurrents de 10%. Le taux de croissance moyen du CA au cours de ces cinq dernières années dépasse 30% et le taux de rentabilité moyen du secteur est de 20%. AMLY réalise l'essentiel des ses achats de matières premières (85%) auprès du fournisseur AGATEX. Après l'épuisement de stocks de MP, le directeur de production FAHMI contacte AGATEX afin de commander la quantité nécessaire aux besoins de la production. Les prix sont négociés une fois par ans entre AMLY, représentée par FAHMI, et AGATEX représenté par son directeur commercial. Nous mettons également à votre disposition les documents comptables de l'exercice 2010 et ceux de 2011. Le tableau ci-dessous résume les principaux éléments nécessaires à la vérification de la fiabilité des informations comptables. Eléments Actif immobilisé Immobilisations corp. Immobilisations fin. (T.P) Actif circulant Clients Provisions Stocks de marchandises Trésorerie-Actif Banque Capital social Réserves légales Réserves statutaires Dettes auprès des établissements de crédit Fournisseurs CPC Ventes de marchandises

2010

2011

3 000 000 400 000

3 000 000 40 000

3 000 000 90 000 150 000

4 900 000 100 000 140 000

800 000 300 000 000 30 000 000 800 000 1 400 000 1 900 000

300 000 300 000 000 31 000 000 1 000 000 3 800 000 1 800 000

8 800 000

10 200 000

Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma Achats de marchandises Charges externes Dotations aux amortissements Intérêts Résultat

6 000 000 1 590 000 320 000 70 000 1 100 000

8 200 000 1 730 000 320 000 72 000 900 000

Question En poursuivant la démarche de l'audit, nous vous demandons de dégager les principales incohérences et anomalies. Eléments de réponse : 1. Informations d’ordre général : AMLY est une SARL, spécialisée dans la fabrication et la commercialisation des articles de sport. Son capital s'élève à 300 millions de dhs. Les principales fonctions de l'entreprise sont : - la direction générale; - la direction financière à laquelle est rattachée un chef comptable, un responsable de trésorerie et un contrôleur de gestion; - la direction commerciale à laquelle sont rattachée des chefs de produits et des commerciaux; - la direction de production à laquelle sont rattachés des responsables d'ateliers. A ce niveau RAS, à part l’absence d’une fonction Achats, Ressources Humaines et Recherche et Développement. Par ailleurs, la fonction production présente un certain nombre de défaillances : rupture de stocks aussi bien de PF que de MP, pannes fréquentes, faible productivité... ce qui engendre l'augmentation du coût de production qui dépasse celui des concurrents de 10%. Le taux de croissance moyen du CA au cours de ces cinq dernières années dépasse 30% et le taux de rentabilité moyen du secteur est de 20%. Dépendance vis-à-vis d’un seul fournisseur : AMLY réalise l'essentiel des ses achats de matières premières (85%) auprès du fournisseur AGATEX. 2. Contrôle interne Défaillance de la procédure d’achat : Après l'épuisement de stocks de MP, le directeur de production FAHMI contacte AGATEX afin de commander la quantité nécessaire aux besoins de la production. Les prix sont négociés une fois par ans entre AMLY, représentée par FAHMI, et AGATEX représenté par son directeur commercial. 3. Examen Analytique. La lecture des informations comptables nous permet de soulever les constatations suivantes : 

Le taux de croissance du chiffre d’affaires était de 16% alors que le taux moyen de croissance au cours des cinq dernières années était de 30%.



Le taux de rentabilité réalisé par AMLY est inférieur à 1% alors que le taux de rentabilité moyen du secteur est de 20%.



La baisse du niveau des immobilisations financières et la détérioration du niveau de la trésorerie entre 2010 et 2011 méritent d’être expliquées.



L’évolution des créances clients et celle des provisions pour dépréciations ne sont pas proportionnelles.



Les réserves ont augmenté 1 200 K dhs en 2011, tandis que le résultat net réalisé en 2010 n’était que de 1 100 K dhs.



Les dettes auprès d’établissements de crédit ont augmenté de 2 400 K dhs soit une augmentation de 171%, alors que l’actif immobilisé n’a pas évolué : non respect du principe selon lequel les ressources stables doivent financer les emplois stables.



De même, l’augmentation des dettes de financement aurait dû engendrer une augmentation conséquente des charges d’intérêt qui n’ont évolué que de 2,85%

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Le chiffre d’affaires a enregistré une augmentation de 16% mais en même temps nous constatons une diminution du résultat net de 18%.

QCM Q1. L'audit est : A- Un examen professionnel. B- Une sorte de vérification. C- Un type de contrôle de gestion. D- Un processus méthodologique. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-D Q 2. Un auditeur interne peut être un : A- Salarié de l’entreprise. B- Commissaire aux comptes. C- Intervenant externe. D- Etudiant. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A Q3. Les normes générales de l’audit A- Sont fictives. B- Sont optionnelles. C- Sont obligatoires. D- Sont de nature comptable. E- Aucune réponse. Réponse (s) : C Q4. Nous pouvons parler de risque dans les situations suivantes : A- Absence d’une répartition des tâches. B- Confusion des tâches. C- Evaluation forfaitaire des stocks. D- Sous-effectif du personnel comptable. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-C-D Q5. Un auditeur est forcément un : A - Commissaire aux comptes. B - Inspecteur. C - Expert-comptable. D - Professionnel de traitement de l'information. Réponse (s) : D Q6. L'audit légal est : A- Un audit optionnel. B- Un audit obligatoire. C- Un audit interne. D- Un audit externe. Réponse (s) : B-D

Q7. Le mandat d’un commissaire aux comptes doit durer : A- Une année. B- 2 années. C3 années. D- 4 années. E- Aucune réponse. Réponse (s) : E Q8. En matière d'audit légal, l'auditeur est tenu d’une : A- Obligation de détection de fraudes. B- Obligation d'amélioration de la gestion. C- Obligation de moyens. D- Obligation de résultats. Réponse (s) : C Q9. Le contrôle interne est un ensemble des politiques et procédures mises en œuvre par la direction en vue : A- De protéger le patrimoine de l’organisation. B- De publier les comptes. C- De contribuer au bon fonctionnement de l’organisation. D- D’éviter complètement les erreurs et les fraudes, E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-C Q10. Lors de l’accomplissement d’une mission d’audit, un auditeur n’est pas tenu de : A- Tout contrôler. B- Revoir toutes les opérations passées au niveau comptable. C- Planifier et orienter le travail de l’auditeur interne. D- Mettre en place tous les moyens nécessaires à la réalisation de sa mission. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-C Q11. Pour détecter les anomalies, l'auditeur peut faire appel aux outils suivants : A- Des contrôles physiques. B- Des impressions personnelles. C- La Revue de vraisemblance. D- La technique du sondage. Réponse (s) : A-C-D

Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma Q12. Lesquels des éléments ci-dessous, peuvent faire l’objet de confirmation : A- Les créances clients. B- Les provisions pour créances clients. C- Les dettes fournisseurs. D- Les amortissements d’immobilisations corporelles. Réponse (s) : A-C Q13. Au cours de son mandat, un commissaire aux comptes : A- Peut toujours émettre des opinions sans réserve. B- Doit toujours exercer sa mission jusqu'à son terme. C- A toujours la possibilité de démissionner pour motif légitime. D- Ne peut jamais démissionner. Réponse (s) : A-C Q14. Le principe de propriété peut stipuler que : A- Un bien acquis par crédit-bail ne doit pas figurer dans l’actif d’une entreprise. B- Le patrimoine d’une entreprise est constitué des actifs qui lui appartiennent. C- Toutes les opérations doivent être enregistrées et réelles. D- Aucune réponse Réponse (s) : A-B Q15. Dans un processus d’achat, la mise en concurrence de fournisseurs permet : A- D’identifier les avances aux fournisseurs non récupérées. B- De rechercher le meilleur rapport qualité-prix. C- De faire jouer la concurrence entre les fournisseurs. D- Aucune réponse. Réponse (s) : B-C Q16. Un auditeur des achats peut : A- Mettre en évidence le risque de forte dépendance d’un seul fournisseur. B- Mettre en évidence le risque de non mise en concurrence des fournisseurs. C- Remettre en cause l’existence d’une procédure d’achat bien élaborée et non respectée. D- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-C

Q17. Lors de l’accomplissement d’une mission d’audit, un auditeur est tenu de : A- Planifier et orienter la mission de chaque salarié au sein de l’entreprise. B- Tout vérifier. C- Sélectionner les éléments à contrôler. D- Faire appel à un expert dans un domaine que lui ne maîtrise pas. E- De licencier l’auditeur interne en cas d’incompétence. Réponse (s) : C-D Q18. Afin de détecter les anomalies, l'auditeur financier peut croiser les informations issues de : A- L'actif et du passif du bilan. B- Bilan et du CPC. C- Bilan et du patrimoine personnel du dirigeant. D- CPC et des orientations stratégiques de l’entreprise. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-D Q19. Dans le domaine de l’audit, l’auditeur peut faire appel à un certain nombre de techniques de contrôle et de vérifications, parmi lesquelles nous pouvons citer : A- La vérification des actifs corporels au sein de l’entreprise. B- La demande (collecte) d’information en interne et en externe de l’entreprise. C- La vérification d’un calcul. D- L’observation sur le terrain. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-C-D Q20. Le montant des provisions constatées attire l'attention de l'auditeur parce que : A- La constatation des provisions est une obligation légale. B- Il existe des méthodes de calcul précises. C- Il s'agit d'une simple estimation. D- Les provisions figurent aussi bien à l’actif qu’au passif du bilan. E- les provisions peuvent avoir une influence significative sur le patrimoine de l’entreprise Réponse (s) : C-E Q21. Dans quel (s) cas parle-t-on d’une fraude ? A- Une erreur sur la date d’enregistrement d’une opération. B- Une erreur sur le calcul arithmétique d’une opération. C- Le non enregistrement d’une sortie de stock. D- L’enregistrement d’opérations fictives.

Ce document a été téléchargé gratuitement sur : www.marolet.ma E- Aucune réponse. Réponse (s) : C-D Q22. Les dirigeants d’une entreprise ont arrêté les comptes annuels de l’exercice après avoir procédé à une majoration importante de la valeur des stocks et une minoration significative des dépréciations ainsi que des provisions. Dans ce cas on peut parler : A- Du respect du principe de prudence. B- D’une dissimulation de la situation financière de l’entreprise. C- D’une fraude. D- D’une erreur. E- Aucune réponse Réponse (s) : B-C GAMA est une entreprise qui opère dans le secteur de l’électroménager. Suite à la forte concurrence, le niveau de commande ne cesse de diminuer à cause des prix de vente compétitifs proposés par les concurrents. Dans le tableau ci-dessous, on note les éléments liés à la situation financière de l’entreprise GAMA (en milliers): PASSIF 2014 2013 Capital social 375 000 375 000 Réserves 8 000 8 000 Report à nouveau Résultat 8 000 20 000 Provisions pour risques et 380 380 charges (1) Dettes de financement 550 000 350 000 (1) : Indemnité de licenciement. CPC 2014 2013 Résultat d’exploitation 32 000 40 200 Résultat financier (2) -28 000 -28 000 Résultat net 8 000 20 000 CA 740 000 890 000 (2) : Produits financiers = 0 dhs pour les deux exercices.

Q23. A la lecture des informations ci-dessus, en tant qu’auditeur, vous pouvez mette en évidence les risques de : A- Capitaux propres négatifs. B- Surendettement. C- Importance des produits financiers. D- détérioration du niveau de rentabilité. E- Aucune réponse. Réponse (s) : B-D

Q24. Entant qu’auditeur, quelle (s) situation (s) présente (ent) pour vous une anomalie (incohérence) : A- Report à nouveau = 0. B- Provisions pour risques et ch. = 380 C- Capital social stable entre 2013 et 2014 D- Réserves stables entre 2013 et 2014. E- Aucune réponse. Réponse (s) : D Q25. Sur la base des informations financières de l’entreprise Gama, nous pouvons avancer que : A- Le niveau des emprunts et celui des frais financiers sont proportionnels. B- Le niveau des emprunts et celui du résultat sont cohérents. C- La stagnation du niveau des provisions est normale. D- Le niveau des emprunts est justifié. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A Q26. La dégradation du niveau de commandes en 2014 présente : A- Un risque de sur-activité. B- Un risque de sous-activité. C- Un risque de crédit clients. D- Un risque éventuel de conflit. E- Aucune réponse. Réponse (s) : B-D Q27. En 2014, les dirigeants ont arrêté les comptes annuels de l’exercice après avoir procédé à une réduction importante de la valeur des stocks et des provisions. Dans ce cas on peut parler : A- Du respect du principe de prudence. B- Du respect du principe de propriété. C- Du respect du principe de réalité. D- Du respect du principe d’évaluation correcte. E- Aucune réponse. Réponse (s) : E Q28. Lors de la rédaction de son rapport de fin de mission, le CAC peut éventuellement formuler pour l’entreprise Gama, les recommandations suivantes : A- L’augmentation des prix de vente. B- La diminution des prix de vente. C- La diminution des réserves. D- L’annulation des provisions pour risques et charges. E- Aucune réponse. Réponse (s) : E

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Q29. Un auditeur social s'intéresse à : A- Evaluer la procédure de recrutement. B- Décider des augmentations de salaires. C- Décider le licenciement de salariés non productifs. D- Vérifier le respect d'une procédure de recrutement. Réponse (s) : A-D Q30. L’audit social peut porter sur : A- La politique de motivation. B- Les salaires. C- Les conditions de travail. D- L’effectif du personnel. E- Aucune réponse. Réponse (s) : A-B-C-D