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Internes Révision 3 Cas cliniques Cas clinique n°1 : Femme âgée de 28 ans, journaliste, consulte pour diarrhée faite de 6 selles/jour, glairo-sanglantes diurnes et nocturnes évoluant depuis un mois, accompagnées de douleurs abdominales péri-ombilicales, un fébricule à 38°C et un amaigrissement de 2 kg. L’interrogatoire retrouve un antécédent d’arthrite du genou durant l’année précédente traitée par anti inflammatoires et une attelle antalgique. Elle a été opérée d’une appendicite à l’âge de 23 ans Elle n’a pas d’antécédent familial particulier L’examen clinique retrouve un abdomen globalement sensible ; sans masse palpable, l’examen proctologique est normal. Des aphtes sont retrouvés à l’examen de la cavité buccale. 1. Parmi les diagnostics suivants, lequel est improbable chez cette patiente ? A. Maladie de Crohn B. Yersiniose C. Tuberculose intestinale D. Colite ischémique E. Rectocolite hémorragique 2. Les examens complémentaires suivants sont à réaliser en première intention sauf un, lequel ? A. Abdomen debout sans préparation B. Bilan biologique comportant : NFS, CRP, taux d’albumine, urée, créatinine, fer sérique C. Parasitologie des selles D. Echographie abdominale E. Test au D-xylose Le taux d’hémoglobine= 9,7 gr/dl ; GB : normaux, CRP= 34 mg (normale à 30 gr/l 2. Taux de polynucléaires neutrophiles > 250/mm3 3. Présence d’un germe à la culture 4. Taux d’amylase > 10 fois la normale 5. pH < 7.3 A : 1,2 B : 2,3 C : 3,4 D : 4,5 E : 1,5 8. Le diagnostic retenu après un bilan étiologique est celui d’une cirrhose postvirale B. parmi les éléments suivants quel est celui qui conditionne l’indication du traitement antiviral ? A. Charge virale élevée B. Transaminases élevées C. Ascite D. L’ictère E. L’asthénie 9. Parmi ces médicaments, quels sont ceux qu’on peut prescrire chez ce malade ? 1. Entécavir 2. Ténofovir 3. Ribavirine 4. Interféron 5. Sofosbuvir A : 1,2 B : 2,3 C : 3,4 D : 1,4 E : 4,5 10.Quelle est la durée du traitement ? A. 6 mois B. 12 mois C. 24 mois D. 48 mois E. Indéterminée Cas clinique n°3 Un homme âgé de 42 ans consulte pour des douleurs épigastriques à type de crampes calmées partiellement par la prise alimentaire évoluant depuis 4 mois. Il rapporte un amaigrissement chiffré à 4 kg. L’examen clinique est sans particularité. 11.Quel examen demandez-vous en première intention ? A. ASP B. Transit baryté de l’œsophage C. Endoscopie digestive haute D. Echographie abdominale E. TDM abdominale
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12.Le bilan demandé permet de mettre en évidence un processus ulcéro-bourgeonnant de la petite courbure fundique de deux centimètres de diamètre situé à 4 centimètres du cardia correspondant à l’anapath à un adénocarcinome moyennement différencié. Le bilan préopératoire ne retrouve pas de métastases à distance. Les facteurs de mauvais pronostic d’un cancer de l’estomac comprennent : réponse fausse A. Age jeune < 50 ans B. Résection de type R1 C. Taille de la tumeur > 4 centimètres D. Un stade T4 de la tumeur E. La présence de cellules indépendantes en bague à chaton 13.Le traitement idéal chez ce patient comprend : association juste 1. Gastrectomie des 4/5 èmes avec anastomose gastro-jéjunale 2. Gastrectomie totale avec anastomose oeso-jéjunale 3. Une chimiothérapie périopératoire 4. Pas de chimiothérapie périopératoire 5. Un curage ganglionnaire de type D1 6. Un curage ganglionnaire de type D2 (D1,5) A : 1,3,5 B : 1,5,6 C : 2,3,5 D : 2,3,6
E : 2,4,6
14.Quelle est votre attitude chez les apparentés au premier degré ? A. Endoscopie haute + biopsies gastriques systématiques B. radication systématique d’Hélicobacter pylori C. Gastrectomie prophylactique D. Traitement systématique par IPP au long cours E. Abstention 15.Après l’intervention le patient est perdu de vue. 5 ans plus tard il consulte pour asthénie et paresthésies des membres inférieurs. A la NFS le taux d’hémoglobine est à 8 gr/dl. Quel diagnostic évoquez-vous en premier ? A. Récidive tumorale B. Carence en vitamine B12 C. Syndrome paranéoplasique D. Carence en fer E. Métastases hépatiques Cas clinique n°4 Un jeune patient âgé de 36 ans sans antécédents pathologiques particuliers se présente aux urgences pour des douleurs abdominales aigues diffuses évoluant depuis 6 heures associées à des vomissements bilieux. Le transit est conservé. A l’examen de l’abdomen on note une tuméfaction ombilicale douloureuse, non impulsive à la toux et irréductible. Le reste de l’abdomen est souple et respire bien. 16.Devant une douleur abdominale aigue, quel élément de l’examen physique vous oriente d’emblée vers un abdomen aigu chirurgical ? A. Défense ou contracture abdominale B. Présence d’une cicatrice d’intervention C. L’intensité des douleurs abdominales D. Le caractère diffus des douleurs abdominales E. Une hépatomégalie associée 17.Quel élément de l’examen clinique essentiel à la prise en charge n’a pas été mentionné dans l’observation ? A. Toucher rectal B. Etat hémodynamique C. Auscultation de l’abdomen D. Percussion de l’abdomen E. Le périmètre abdominal
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18.Quel diagnostic évoquez-vous ? A. Occlusion sur bride B. Hernie de la ligne blanche C. Hernie ombilicale non compliquée D. Hernie ombilicale compliquée E. Tumeur de la paroi 19.Quel est le meilleur examen à préconiser en cas de doute diagnostique ? A. ASP (Abdomen Debout Sans préparation) B. Echographie C. TDM (Tomodensitométrie) D. Echoendoscopie endorectale E. Aucun des examens sus cités 20.Quelle est votre conduite à tenir ? A. Sonde nasogastrique + aspiration et intervention en cas de persistance des symptômes B. Abstention + surveillance en milieu chirurgical C. Dissection de la hernie, réintégration dans l’abdomen puis réparation pariétale D. Poches de glace sur l’abdomen E. Surveillance rapprochée par ASP et intervention en cas de niveaux hydro-aériques Cas clinique n°5 : Un homme âgé de 65 ans diabétique de type II depuis 5 ans, consulte pour une asthénie, anorexie et amaigrissement , l’examen clinique retrouve un syndrome de cholestase clinique et une masse piriforme de hypochondre droit mobile avec les mouvements respiratoires non douloureuse 21.Les éléments cliniques qui font partie du syndrome de cholestase biologique sont : association juste 1. Ictère cutanéo-muqueux 2. Prurit 3. Urines claires 4. Selles décolorées 5. Douleurs abdominales transfixiantes A : 1,2,4 B : 1,3,4 C : 1,2,5D : 3,4,5 E : 2,4,5 22.Cette masse piriforme et mobile de l’hypochondre droit correspond à : réponse juste A. Splénomégalie B. Hépatomégalie C. Vésicule biliaire palpable (loi de Courvoisier et Terrier) D. Tumeur pancréatique E. Magma d’adénopathies coeliomésentériques 23.Le bilan biologique retrouve une anémie ferriprive, bilirubine directe à 80 mg/l, glycémie à jeun à 1.6 gr/l, un bilan rénal normal. Une échographie abdominale retrouve une dilatation de la voie biliaire principale et des voies biliaires intrahépatiques sans visualisation d’obstacle ; la vésicule biliaire est alithiasique. A ce stade, quelles sont les hypothèses diagnostiques possibles ? 1. Tumeur du pancréas 2. Cholecystite aigue 3. Cholangiocarcinome intrahépatique 4. Pancréatite aigue 5. Ampullome Vatérien A : 1,3 B : 1,5 C : 2,3 D : 2,4 E : 3,5 24.Le cancer du pancréas exocrine : réponse fausse A. L’adénocarcinome est la forme histologique la plus fréquente B. Est souvent de localisation céphalique C. La chirurgie est le seul traitement curatif D. Le tabac, l’obésité et le diabète sont des facteurs prédisposant E. Le cystadénome séreux est une lésion précancéreuse
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25.Un scanner thoraco -abdomino- pelvien a été réalisé chez le patient et qui retrouve une tumeur hypo dense de 20 mm de la tête du pancréas, quelques adénopathies péri-pancréatiques, axe mésentérico-porte libre, pas de métastases à distance. Que proposez-vous à ce patient ? A. Une chimiothérapie palliative B. Une duodénopancréatectomie céphalique C. Une énucléation de la tumeur pancréatique D. Une dérivation bilio-digestive E. Une pancréatectomie gauche Cas clinique n°6: Un homme de 58 ans, éthylique sevré depuis 6 mois, présente depuis 20 jours une asthénie physique et une augmentation du volume de l’abdomen. A l’examen, on note : un ictère conjonctival, des angiomes stellaires au niveau de la face antérieure du thorax, une circulation veineuse collatérale abdominale, un foie augmenté de taille avec un bord inférieur tranchant, une splénomégalie stade II, une matité des flancs et des œdèmes des membres inférieurs. Le diagnostic de cirrhose hépatique est suspecté. Le bilan sanguin montre : Hb = 10 g/dl, GB =3200 éléments/mm3, , TP = 58%, plaquettes = 100 000/mm3ASAT = 115 Ul/I, ALAT = 90 Ul/I, Ygt = 32 Ul/I, Bilirubine totale = 15 mg/l, albumine= 28 g/l, Créatinine = 12 mg/l, Na+ = 130 meq/l, K+ = 3,4 meq/l. 26.Parmi les signes suivants, lesquels sont en faveur d’un syndrome d’hypertension portale ? 1. Angiomes stellaires 2. Circulation veineuse collatérale 3. Œdèmes des membres inférieurs 4. TP à 58% avec un rapport ASAT/ALAT élevé 5. Splénomégalie A : 1,2,3 B : 2,3,4 C : 2,3,5 D : 1,3,5 E : 2,4,5 27.Une ponction d’ascite est réalisée ; elle montre un taux de protides à 9 gr/l, des GB à 80éléments/mm3 sans cellules malignes. Quel est votre diagnostic ? A. Décompensation oedémato-ascitique de la cirrhose B. Décompensation ascitique avec infection du liquide d’ascite C. Suspicion d’une tuberculose péritonéale D. Syndrome hépato-rénal E. Myoedème 28.Quels sont les bases du traitement de cette complication ? 1. Expansion volémique 2. Régime hyposodé 3. Spironolactones à 75 mg/j puis augmentation des doses en fonction de l’efficacité 4. Norfloxacine 5. Déconnexion azygo-portale A : 1, 2, 3 B : 1, 2, 5 C : 2, 4, 5 D : 2, 3, 4 E : 3, 4, 5 29.Une endoscopie digestive haute est réalisée retrouvant 3 cordons variqueux grade 2 sans signes de prérupture. Quelle sera votre attitude en première intention ? A. Ligature des varices œsophagiennes B. Bétabloquants non cardiosélectifs à 160 mg en monothérapie C. Sclérothérapie D. Injection de colle biologique E. Déconnexion azygo-portale 30.Quelles sont les autres complications à redouter chez ce patient ? 1. Thrombose des veines sus hépatiques 2. Hyperplasie nodulaire focale 3. Carcinome hépato-cellulaire 4. Angiocholite 5. Encéphalopathie hépatique A : 1,2
B : 1,3
C : 2,3
D : 3,4
E : 3,5
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Cas clinique n°7 Patient âgé 65 ans sans antécédents familiaux et personnels particuliers se présente au pavillon des urgences pour douleurs abdominales diffuses évoluant depuis 15 jours prédominantes au niveau de la fosse iliaque droite avec troubles du transit à type de constipation et de vomissements alimentaires. Ce patient a consulté auparavant ou un traitement pour colopathie a été prescrit. L’examen clinique retrouve un patient avec OMS à 0 conscient, légère pâleur cutanéo-muqueuse ; TA 120/70mmHg, fréquence cardiaque à 90/mn, température à 39°C ; la palpation abdominale retrouve une masse dure mal limitée au niveau de la fosse iliaque droite remontant au niveau du flanc droit de 10 cm de grand axe, le reste de l’examen est sans particularité mise à part une légère distension abdominale diffuse.
31.Quels diagnostics évoquez-vous ? 1. Appendicite aigue 2. Plastron appendiculaire 3. Abcès appendiculaire 4. Péritonite aigue généralisée 5. Tumeur du colon droit infectée A : 1,2,3 B : 1,2,4 C : 1,4,5
D : 2,3,4
E : 2,3,5
32.Quels examens morphologiques à visée diagnostique réalisez-vous dans le cadre de l’urgence ? 1. Abdomen sans préparation et téléthorax 2. Echographie abdominale 3. TDM abdominale avec injection de produit de contraste 4. Colonoscopie avec biopsies 5. Lavement baryté A : 1,3 B : 2,3 C : 3,4 D : 2,4 E : 2,5 Les explorations morphologiques ont objectivé une agglutination des anses intestinales inflammatoires autour d’un appendice à paroi épaissie, collection de 10 mm de grand axe péri lésionnelle un discret épanchement au niveau de la fosse iliaque droite légère distension des anses grêliques sans obstacle visible, bilan biologique : GB 22000/mm3, CRP à 229 mg/l, bilan rénal normal.
33.Au vu de ces résultats, quelle est votre conduite à tenir ? A. Antobiotiques à large spectre et appendicectomie en urgence B. Hospitalisation + antibiotiques à large spectre et appendicectomie le lendemain C. Hospitalisation + antibiotiques à large spectre et opérer au dixième jour D. Hospitalisation + antibiotiques à large spectre et dans deux mois E. Hospitalisation + antibiotiques +drainage radiologique de la collection périlésionnelle Le chirurgien a préféré hospitaliser le malade, au troisième jour de son hospitalisation aggravation de la douleur abdominale avec une hyperthermie à 40°C, état général conservé, fréquence cardiaque à 110/mn ; au niveau de l’abdomen une masse mal limitée au niveau de la fosse iliaque droite fluctuante remontant au niveau du flanc droit de 12 cm de grand axe, le reste de l’abdomen est sans particularité. A la biologie on retrouve des GB à 25000/mm3 et une CRP à 650mg/l.
34.Il s ‘agit probablement : réponse juste A. Abcès appendiculaire nécessitant un drainage chirurgical et appendicectomie à distance B. Abcès appendiculaire nécessitant un drainage radiologique et appendicectomie à distance C. Abcès appendiculaire pouvant nécessiter un drainage radiologique et appendicectomie à distance ou drainage chirurgical avec ou sans appendicectomie D. Péritonite appendiculaire nécessitant une chirurgie d’urgence E. Evolution normale suggérant la poursuite des antibiotiques avec surveillance et appendicectomie à distance Le malade a bénéficié d’un drainage de la collection guidée par une échographie qui a ramené un liquide purulent un prélèvement avec examen bactériologique, ATB adapté, bonne évolution, au 15ème jour la TDM abdominale effectuée note l’absence de collection intra abdominale, appendice non vu. Épaississement mésentérique avec de nombreuses adénopathies. 35.Que proposez-vous ? A. Sortie, surveillance clinique et radiologique puis appendicectomie 2 à 3 mois après B. Sortie, surveillance clinique et radiologique pendant un an et abstention en cas de bonne évolution C. TDM abdominale + coloscopie deux mois après la sortie D. Appendicectomie avant la sortie du malade E. TDM abdominale + lavement baryté avant la sortie du malade
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Cas clinique n°8 Une jeune étudiante de 22 ans est amenée au pavillon des urgences suite à une ingestion volontaire de décapant de four (base forte). A l’arrivée la patiente est agitée, sa TA est à 110/70 mmHG, fréquence cardiaque à 90 battements/mn. Elle est polypneïque. 36.L’ingestion d’une base forte : réponse fausse A. Le risque de diffusion extradigestive est élevé B. Entraine une nécrose de coagulation C. Entraine d’importantes lésions œsophagiennes D. Est responsable de lésions gastriques minimes E. Est plus grave que l’ingestion d’un acide fort 37.Devant ce tableau, quels gestes devez-vous éviter ? 1. Hospitalisation en réanimation 2. Mise en place d’une sonde nasogastrique 3. Administration d’un acide pour neutraliser le caustique 4. Faire un lavage gastrique 5. Faire une endoscopie en urgence A : 1,2,3 B : 2,3,4 C : 1,4,5 D : 2,4,5
E : 3,4,5
38.L’endoscopie digestive réalisée en urgence : réponse juste A. Permet de guider l’attitude thérapeutique B. Doit être réalisée après 24 heures de l’ingestion C. Doit être réalisée après intubation trachéale D. A pour but de rechercher une perforation E. Permet d’aspirer le caustique L’examen endoscopique retrouve une nécrose étendue de l’œsophage et quelques ulcérations linéaires gastriques avec une muqueuse congestive. 39.Cette lésion est classée ? A. Stade IIb œsophage et IIa gastrique B. Stade IIb œsophage et IIb gastrique C. Stade IIIa œsophage et IIa gastrique D. Stade IIIb œsophage et IIa gastrique E. Stade IIIb œsophage et IIb gastrique 40.Quelle est votre conduite à tenir ? A. Alimentation parentérale +contrôle endoscopique à J21 B. TDM thoraco-abdominale C. Opérer en urgence et faire un stripping de l’œsophage + oesophagostomie et gastrostomie d’alimentation D. Opérer en urgence et faire un stripping de l’œsophage + oesophagostomie et gastrostomie d’alimentation E. Opérer en urgence et faire un stripping de l’œsophage + coloplastie Cas clinique n°9 Patient B.K âgé de 54 ans aux antécédents d’un diabète de type II bien équilibré sous traitement oral, opéré à l’âge de 25 ans pour une appendicite aiguë compliquée d’une péritonite généralisée, suivi par un généraliste de ville depuis environ deux ans pour douleur abdominale diffuse sans trouble du transit contrôlée par un traitement symptomatique et une hygiène de vie. Le patient signale une constipation faite de 2 à 3 selles dures par semaine évoluant depuis un mois ; ces derniers jours les selles sont devenues noirâtres associées à une perte de poids de 5 kg en un mois, le patient vous a été orienté pour prise en charge. 41. D’après l’histoire clinique, quels éléments orientent vers une pathologie organique ? 1. Constipation récente 2. Coloration noirâtre des selles 3. Douleur abdominale diffuse 4. Antécédents d’une péritonite généralisée 5. Perte pondérale A : 1,2,3 B : 1,2,4 C : 1,2,5 D : 2,3,4 E : 2,4,5
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42. Quel est l’examen simple permet de confirmer le méléna ? A. Formule et numération sanguine (FNS) B. Sonde naso-gastrique C. Toucher rectal D. Anuscopie E. Recto-sigmoidoscopie 43. Le bilan fait retrouve Hb 10 g/dl ; GB 9000 mm3 ; plaquettes 230000/mm3 ; TP 82% ; INR 1.45; ASAT 35UI/ml ; ALAT 40 UI/ml ; GGT 24 UI/ml et une fonction rénale correcte. Quel examen réalisez-vous en première intention ? A. Rectosigmoidoscopie B. Endoscopie oeso-gastroduodénale C. Echographie abdominale D. Coloscopie E. TDM thoraco-abdomino-pelvienne (TDM TAP) 44. Si l’endoscopie haute est normale, quel examen réalisez-vous en deuxième intention ? A. Rectosigmoïdoscopie B. Endoscopie oeso-gastroduodénale C. Echographie abdominale D. Coloscopie E. TDM thoraco-abdomino-pelvienne (TDM TAP) 45. Une endoscopie haute faite est revenu en faveur d’une gastrite érythémateuse, l’échographie abdominale n’était pas concluante gênée par la présence de gaz ; la rectosigmoïdoscopie est sans anomalie, cette dernière est complétée par une coloscopie qui retrouve un processus ulcéro-bourgeonnant au niveau du colon ascendant avec à l’étude histologique un adénocarcinome moyennement différencié ; la TDM TAP retrouve : une métastase hépatique du segment IV de 15 mm de diamètre. Le patient OMS 2 est présenté en oncologie. Quelle est la conduite à tenir la plus appropriée pour notre patient ? A. B. C. D. E.
Chimiothérapie préopératoire pendant 6 mois puis hémicolectomie droite et métastasectomie Colectomie totale puis chimiothérapie puis métastasectomie secondaire Résection segmentaire colique droite + métastasectomie puis chimiothérapie Hémicolectomie droite et métastectomie puis chimiothérapie adjuvante Prothèse colique + métastectomie + Chimiothérapie post opératoire+hémicolectomie droite
Cas clinique n°10 Un homme âgé de 54 ans consulte aux urgences pour douleurs abdominales intenses à type de coliques associées à des vomissements avec arrêt des matières et des gaz. 46. Les éléments suivants en rapport avec le tableau clinique devraient être recherchés à l’interrogatoire sauf un lequel ? A. Antécédents personnels médico-chirugicaux B. Antécédents familiaux de cancer colorectal C. Notion d’épisodes similaires D. Evolution de la symptomatologie E. Intoxication alcoolique Le patient a des antécédents personnels d’hypertension artérielle bien équilibrée, des antécédents familiaux de cancer colorectal ; il s’est plaint d’une constipation depuis 5mois traitée par des laxatifs et le tableau actuel dure depuis 24 heures. Il n’a pas la notion d’éthylisme. 47. Parmi les examens paracliniques suivants les quels demandez-vous en première intention ? 1. Ionogramme sanguin 2. PET scanner 3. Abdomen debout sans préparation 4. Echographie abdominale 5. Coloscopie A : 1,2 B : 1,3 C : 3,4 D : 1,5 E : 2,5
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Ionogramme sanguin : Na+ 130mmol/l, K+ 3,4mmol/l ; ASP : niveaux hydro-aériques périphériques plus hauts que larges, échographie abdominale gênée par l’abondance des gaz, coloscopie gênée par une mauvaise préparation ; pet scan non disponible aux urgences. 48. Parmi les diagnostics suivants lesquels évoquez-vous en premier ? 1. Sténose tumorale du grêle 2. Fécalome 3. Tumeur du rectum ou du colon gauche 4. Hernie crurale étranglée 5. Infactus entéromésentérique A : 1,2 B : 2,3 C : 3,4 D : 1,5 E : 2,5 D’autres explorations complémentaires ont été réalisées objectivant une tumeur sténosante du colon sigmoïde étendue sur 3 centimètres sans métastases hépatiques. 49. Quelle est votre conduite à tenir après la mise en condition du malade ? A. Mise en place d’une prothèse colique B. Chimiothérapie néoadjuvante C. Colectomie totale D. Intervention de HARTMANN E. Résection segmentaire et anastomose colo-rectale 50. Vous préconisez un dépistage familial aux apparentés au premier degré, quel est l’examen adéquat ? A. Test Hémoccult pour recherche de sang dans les selles puis coloscopie en cas de positivité B. Test immunologique pour recherche de sang dans les selles puis coloscopie en cas de positivité C. Echographie abdominale périodique D. Coloscopie systématique E. Coloscopie en cas de symptômes digestifs Dossier Clinique Un homme de 38 ans est admis aux urgences pour un premier épisode de méléna évoluant depuis 24 heures, l’interrogatoire ne révèle pas de prise récente de médicaments gastro-toxiques ou d’anticoagulants ni de notion d’éthylisme. Par contre, il rapporte la notion de suivi chez un interniste de ville pour une rectocolite hémorragique diagnostiquée il y a dix ans, quiescente sous 5 ASA ; et un léger ictère apparus 5 ans auparavant s’accentuant parfois amenant le patient à recourir à la médecine traditionnelle(Hidjama). A l’examen : pâleur cutanéo muqueuse marquée, ictère franc, angiomes stellaires, pouls à 120/min, et TA=80/60 mmHg. Inspection de l’abdomen : circulation veineuse collatérale au niveau des flancs, la palpation retrouve un foie à bord inférieur tranchant une flèche hépatique à 13 cm, une splénomégalie type 2, une légère matité des flancs. 51. Votre conduite à tenir dans l’immédiat est : réponse juste 1. Un abord veineux avec perfusion de macro molécules 2. Une sonde naso gastrique 3. Une endoscopie oesogastro duodénale dans l’immédiat 4. Une administration d’IPP en IV 5. Un bilan biologique comprenant : groupage sanguin, glycémie, ionogramme, TP, bilan rénal et hépatique A : 1,3 B : 1,2 C : 2,4 D : 3,4 E : 1,5 52. Parmi les examens que vous avez demandé en urgence, le bilan montre : groupage A rhésus positif, un taux d’hématocrite à 19% le TP à 53%, ALAT à 60 UI. Vous préconisez : réponse juste 1. Une transfusion iso groupe iso rhésus en maintenant l’hématocrite à plus de 25% 2. Une transfusion iso groupe iso rhésus sans dépasser un taux d’hématocrite de 25% 3. Administration des IPP 4. Administration des drogues vaso actives (octréotide…) 5. Administration du plasma frais congelé pour corriger les troubles d’hémostase A : 1,3 B : 1,5 C : 2,4 D : 3,4 E : 3,5 53. Après les mesures de réanimation, une endoscopie œsogastro-duodénale est pratiquée, elle montre : trois varices œsophagiennes grade II avec signes rouges mais sans stigmates de saignement récent, le lac muqueux est hématique, on note la présence d’une grosse varice sous cardiale versant grande courbure, polylobées siège d’une ulcération. Votre attitude thérapeutique : réponse juste 1. Ligature élastique des varices œsophagiennes 2. Ligature élastique de la varice sous cardiale 3. Mise en place d’une sonde de tamponnement et la garder jusqu’à disparition du méléna 4. Embolisation de la varice gastrique par injection d’histoacryl lipiodolé 5. Mise en place d’un clip hémostatique sur l’ulcération A : 1,2 B : 1,4 C : 2,3 D : 3,4 E : 4,5
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54. Dans l’immédiat, la complication à prévenir chez ce patient est : réponse juste 1. Le carcinome hépato cellulaire 2. L’infection du liquide d’ascite 3. L’encéphalopathie hépatique 4. La récidive hémorragique 5. L’hypersplénisme A : 1,2,3 B : 2,3,4 C : 1,3,4 D : 1,4,5 E : 1,2,5 55. Après maitrise de l’hémorragie digestive, le diagnostic de cirrhose est posé, un bilan étiologique est demandé. Toutes ces explorations sont justifiées en première intention sauf une, laquelle ? A. Sérologies virales B et C B. Bilan d’auto immunité C. Bili-IRM D. Bilan cuprique E. Bilan martial 56. Les résultats du bilan demandé montre : sérologies virales B et C négatives, bilan d’auto immunité négatif, bilan cuprique et martial sans anomalies, la bili IRM montre des voies biliaires grêles présentant par endroits des sténoses moniliformes entrecoupées par des voies biliaires tantôt de calibre normal tantôt dilatées. Le diagnostic le plus probable est : cochez la réponse juste? A. Cholangite biliaire primitive B. Cirrhose biliaire primitive C. Cholangite sclérosante primitive D. Hépatite auto immune au stade de cirrhose E. Cirrhose cryptogénétique 57. Chez notre patient, toutes ces complications sont à dépister: cochez la réponse juste ? 1. Carcinome hépato-cellulaire 2. Cholangio carcinome 3. Cancer colorectal 4. Cancer de la vésicule biliaire 5. Hépatoblastome A : 1,2,3 B : 1,2,5 C : 3,4,5 D : 1,2,4 E : 2,4,5 58. Tous ces moyens sont utiles au dépistage de ces complications sauf un lequel ? A. Bili IRM B. Scanner tri phasique C. Echographie hépatique D. Dosage du CA19.9 E. Coloscopie 59. Trois mois plus tard, la patiente présente un accès d’angiocholite avec prurit généralisé, une bili IRM faite a montré les mêmes images que la précédente mais avec une sténose focale au niveau du segment moyen de la voie biliaire principale, quelle est votre attitude ? 1. CPRE avec dilatation au ballonnet 2. Traitement chirurgical de la sténose 3. Cytobrossage et étude histologique pour éliminer un cholangiocarcinome 4. Transplantation hépatique 5. Biopsies canalaires et étude histologique pour éliminer un cholangiocarcinome A : 1,2,5 B : 1,3,4 C : 1,3,5 D : 2,4,5 E : 2,3,4 60. Malgré un traitement efficace de la sténose, le patient continue à faire des accès d’angiocholite de plus en plus rapprochés associés à un prurit réfractaire à toute thérapeutique. Le patient est classé MELD 13, CHILD B8 ; quelle est votre attitude : repose juste ? A. Antibiothérapie séquentielle B. Continuer le traitement instrumental des sténoses C. Transplantation hépatique D. Rechercher une étiologie extra hépatique du prurit E. Changer le traitement médical de la maladie hépatique, en attente d’inscription sur la liste de transplantation hépatique
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