Patrlologia  Orientalis Tomus Vicesimus Secundus [PDF]

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Zitiervorschau

=

CNJ

5.1

\

PATROLOGIA ORIENTALIS TOMUS VICESIMUS SECUNDUS

kir^/iit

R.

GRAFFIN



F.

NA.U

ORIENTmS

PATROLOGIiV

TOMUS VIGESIMUS SECÜNDUS

I.



BASILE RADU. VOYAGE DU PaTRIARCHE MaCAIRE d'AnTIOCHE.

II.



IGNAZIO GUIDI. Les Homiliae Gatiiedrales de Severe d'antioche. Ues

III.



XCIX



ä CHI.

DE LACY O'LEARY. The Arabic

IV.

Home-

Lii-e

of S. Pisentius.

JEAN BAKOS. Gregoire Aboulfaradj dit Barhebraeus. Le Candelabre des Sanctuaires

V.



VAILLANT. Methode d'Olympe. Le De Autexusio.

A.

PARIS FIRMIN-DIDOT ET C'% IMPRIMEURS-EDITEURS LIBRAIRIE

DE

PARIS, 56,

1930

RUE JACOB

BR

VOYAGE DU P ATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE eb

TEXTE ARABE ET

TRA33UOTIO]Sr

FRANC AISE

PAR

Basile SUPERIEUR DE l'eGLISE

RADU ROUMAINE DE PARIS

Professeur ä la Faculte de Theologie de Chijinäu (Roumanie).

PATR. OR.



T.

XXII.



F. 1.

AVANT-PROPOS

entrepreiioiis de faire connailre contient les relations

Le texte que uous

de voyage du patriarche Macaire d'Antioche, ecrites par son

l'archidiacre

fils,

Paul d'Alep.

Le patriarche Macaire occupa au 12 juin 1672, apres par son predecesseur

le

le

patriarche

siege patriarcal du 12

Euthyme de Ghio. Les

enormes

etaieiit

novembre

troublaient

et

1647

dettes laissees

du noble

coeur

le

'

patriarche qui se preoccupait de ne pas laisser peser sur lui la responsabilitö

dune

teile Situation.

Comme

son

decrit

l'a

la Situation

fils,

etait

intolerable

:

les

empruntees augmentaient de plus en plus, par suite des interets

;

sommes

d'ailleurs

le

patriarche ne trouvait personne qui püt l'aidor ä resoudre ce probleme.

A

l'interieur de

donne

la

gouverneurs

ne Signale pas.

II

et

ne pouvait compter sur ses ouailles, etant

il

domination turque,

l'avidite des fils

son patriarcat

les

impöts eleves que

la

population payait,

des pachas, et d'autres motifs peut-etre que son

fallait

donc un secours urgent

et

considerable des

chretiens d'Europe, des princes qui excellaient encore par leur generosite issue de Tapplication de la doctrine chretienne, princes qui, nonibre de fois,

avaient soutenu l'Eglise d'Orient par l'envoi de patriarche devait s'adresser ä eux.

sommes importantes. Le

Mais pour cela

il

d'aller en Europe. Les princes et l'empereur dont

secours etaient

:

Basile Lupu,

prince

de

halman des Cosaques, Matthieu Bassarab, Michailovitch, empereur de Moscou. Pour arriver jusqu'ä eux, les

Damas,

et choisir

si

Moldavie,

etait necessaire

Bogdan

FImilnitzki,

prince de Valachie, et Alexis

afin d'assurer l'ordre

un interimaire digne de

lui

pouvait attendre un

entreprendre un träs long voyage,

lui fallait

mesures necessaires,

prendre

un

il

il

la

long sejour ä l'etranger. Autant de

durant son absence de

place qu'il devait occuper pendant

dilTicultös ä

surmonter. Macaire se

decida enfin ä partir et entreprit ce long voyage qui dura sept ans, de 1652 ä 1659; c'est II

1.

et

le recit

de ce voyage que nous publions.

semble opportun de donner au lecteur quelques Lire

:

12

novembre 7156

de geographie,

(1647),

non pas 12 decembre.

article Antioche, col. 700, qui

details. Cf.

Dicüonnaire d'hisloire

porte la date de 12 decembre.

W

AVANT-PROPOS.

4

Dans riutroduction, Paul d'Alep montre avec quelle ditriculte il s'est resolu ä prendre des uotes sur le voyage de son pere, le patriarche Macaire d'Antioche.

indique aussi

II

le

motif pour lequel ce distingue patriarche devait

recourir ä la generosite des princes de Moldavie, de Valachie et ä de Moscou les dettes laissees par le patriarche precedent etaient

rempereur si

lourdes,

:

qu'on ne pouvait les payer. Paul d'Alep donne ensuite un abrege de l'hiscomme metrotoire du patriarcat d'Antioche et decrit l'activite de son pere politain d'Alep et

comme

patriarche d'Antioche. La visite de son diocese. qua

avant son depart, est d'une grande importance, pour l'etude du christianisme h cette epoque. Ensuite, l'auteur donne un aper^u sur les dernieres annees du ministere de son pere et des renseignements sur lui-meme.

le

patriarche

II

fit

entre apres cela dans la description proprement dite

Le patriarche, accompagne de son

Damas il

fils

et

du voyage.

d'une suite nombreuse, partitde

jeudi soir 9 juillet 1652, et apres avoir traverse l'Asie Mineure,

le

arriva le

l"''

20 octobre.

11

septembre ä Bor, puis ä Gonstantinople le mercredi matin fit un sejour de quelques raois dans cette ville, puis il la

quitta le lundi soir apres l'EpipIianie,

ä midi ä Gonstantsa oü

il

il

debarqua avec

prit le les

bateau et arriva

le

dimanche

personnes qui l'accompagnaient.

Le mercredi matin 12 janvier 1653, il partit de Gonstantsa et se rendit pour aller ä ä Mäcin oü il s'arreta le dimanche. Le lundi, il loua un bateau Galatz oü il arriva dans l'apres-midi. Re?u par le representant du prince Basile Lupu, il fut conduit ä l'eglise de Saint-Demetrius

De

lä,

il

se dirigea le mercredi vers Jassy,



il

arriva

le

mardi

soir,

au couvent de Saint-Sabas. Quelques jours apres, dernier lundi de janvier, le patriarche eut une entrevue avec le prince

25 janvier le

'.

et descendit

Basile Lupu.

Le jeudi chez

lui.

avec

le

.'5

fevricr,

l'hegoumene du couvent de Golia

Le mardi matin 8

fövrier, le patriarche se

l'invitait

ä venir

rencontra de nouveau

prince.

Pendant son sejour en Moldavie, il visita les couvents des Trois llierardans ques, de Galata, de Barnowski; il celebra des offices et des raesses culte et dillörentes eglises et couvents, assista ä d'aulrcs ceremonies du participa ä des ßvenements tres importants pour l'histoire a

la

guerre entre Basile Lupu et Matthieu Bassarab. Le P' septembre

trouvait encore ä Jassy. 1.

du pays, surtout

Lire

:

Sainl-Nicolas. Paul d'Alep a

fall

une confusion.

il

se

AVANT-PROPOS.

[5]

A

cause des evenements

so deroulaient sous ses yeux,

qiii

au nouveau prince, Georges Etienne, mission de partir pour

ffoviste le

29 novembre 1653, par

regu

bieii

projet et

soii

le

per-

forcele

arriva ä TArfut tros

11

metropolitain Ignace.

le

aux funerailles du prince Matthieu

veau prince Constantiu.

la

passa an Valachie

il

au couvent de Stelea.

et descendit

prince Matthieu Bassarab et

le

assista plus tard

le

Russie du sud

la

traversa les villes de Rftmuic et de Buzäu,

11

demanda

il

successeur de Basile Lupu,

le

Les troubles de

momentaiiement

rent d'abandonner

22 novembre.

la Russie.

5

II

ä l'election du nou-

et

celebra la fete de Piques et partit pour la Moldavie

II

deuxieme dimanche apres

Pentecöte (27 mai).

la

Le G juin,

il

quitta Jassy pour se rendre en Russie, en traversant la

Moldavie dans

la

direction de Soroca. Le samedi 10 juin 1654,

il

passa

le

Dniester, qui formait la frontiere entre les Cosaques et la Moldavie.

II

et

entra dans la ville de Räscov oü

commandant

le

militaire de

pays des Cosaques,

il

vers

arriver,

gieuses ä celebrer la messe dans et le

samedi matin,

II

il

repartit le jour

De \ä, franchissant accompagne des

soldats du

il

se rencontra avec le

il

fut invite

couvent. Ce

le

par

meme

la

dans

II

visita,

mardi 3

il

visita la ville,

les

de

la

eveques

accompagne par

sur l'invitation de l'hegoumene, juillet, l'eglise

Dormition de

le

la

Trinite,

la

reli-

les morts.

les

et

il

fut regu

par

hegoumenes des

metropolitain et

le clerge.

le

couvent de Saint-Michel

la

Vierge.

Apres avoir parcouru un long chemin par des au couvent de

mardi avant

voiture de l'Archimandrite du couvent

la

du metropolitain Sylvestre,

frere

couvents. Puis

visita le

jour, apres les vöpres,

de Petcherka et arriva k l'eglise de Sainte-Sophie ä Kiev oü le

hatman qui

superieure des

y eut une ccremonie de requiem pour

meme

le

sud du

le

Le patriarche Macaire

crypte des reliques des saints,

la

des saints Apötres. Le vendredi,

fete

population

par les pretres,

Kiev,

se preparait ä faire la guerre ä la Pologne.

couvent de Petcherska et

la

fut regu

la citadelle.

se dirigea

hatman Hmilnitzki. Avant d'y

il

villes et villages,

il

et,

le

arriva

fondation de Basile Lupu, prince de Moldavie,

suivant ce que dit Paul d'Alep.

11

quitta ce couvent

le

lundi 17 juillet; le

mercredi, il atteignit Korop, frontiere entre les Cosaques et les Moscovites. Le jeudi matin, deux ans apres son depart d'Alep, en la fete du prophete Elie, il partit pour se rendre ä l'invitation de Ryr Nikita, gouverneur de Putivl,

qui

lui

avait

envoye des

messagers. Arrive

celebra des Services religieux selon l'usage

Moscovites et les Cosaques.

:

dans cette

ville,

il

Putivl etait la frontiere entre les

AVANT-PROPOS.

6

Le

quelques

villes

grande

tres

24

matiii

luiuli

juillet,

et villages,

ville

il

fleuve

Macaire

pour

fut

re^u dans la

famille imperiale.

la

entra,

le

De

appelee Kaluga.

Oka, le vendredi 1 pour Kalomna, oü il parvint

le

quitta

il

Putivl,

et

le

apres

avoir

traverse

mercredi matiu 2 aoüt, dans une lä,

bateau pour remonter

prit le

il

aoüt. Le jeudi suivaut,

1

il

bou matin

partit de

meme jour.

ville

par

le

clerge et les habitants et

y celebra,

II

[6]

le

29 aoüt,

la fete

de

fit

la

des prieres Decollation

de Saint Jean-Baptiste.

Le 1" septembre, on par

les

fit

memoire de

Simeon

saint

le Stylite,

qui fut fetee

Moscovites avec une pompe extraordinaire.

L'entree ä Moscou eut lieu

le

samedi 26 janvier 1655. Le patriarche y

resta longtemps, entoure des notables de la suite de l'empereur Alexis.

bra la fete de TEpiplianie avec les

memes

Paul d'Alep decrit ä cette occasion

evenements historiques le conflit

:

ofiices

coutumes du pays,

les

dun grand

apres son entree danä

Le patriarche y imperiale

et

raconte les

retour du premier ä Moscou,

le

interet qui eurent lieu le 3 fevrier,

deuxieme samedi

la capitale.

fut

regu par l'empereur, et chaque menibre de la famille

des cadeaux. Quelque temps apres, Macaire

lui offrit

cele-

siege de Smolensk, la guerre avec la Pologne,

le

du patriarche Nicon avec Fempereur,

övenements

11

qu'en Moldavie et enValachie.

fit

une

visito

au patriarche Nicon de Moscou.

Le 20 de

Macaire se rendirent ä l'eglise

fevrier, l'empereur et le patriarche

la Nativite

commemorer

de

la

la fete

Vierge

et

de sainte Catherine pour entendre

d'Eudocie,

fille

la

messe

et

ainee de l'empereur. L'archeveque serbe

participa ä ce service divin qui fut magnifique.

Le jeudi de l'abstinence du fromage',

patriarche Nicon invita Macaire

le

et l'archeveque serbe ä celebrer une messe dans la grande eglise en memoire

des defunts patriarches et mötropolitains de

des dötails sur

le

patriarche Nicon, sur l'origine de la famille imperiale russe

en commen^ant par

l'histoire

du tsar Ivan.

La guerre entre l'armee russe le

et l'armöe polonaise

commandce par

Radzivil,

siege de Mogliilev et d'autres faits occupent une tres grande place dans

son

r6cit.

Le 17 mars, l'ompereur celöbra et

Moscou. Paul d'Alep donne

la fete

on approchait de PAques. Macaire

l'ofTice

1.

du dinianelie des Mamcaux, puls

C'est-ä-dire le dernier jour avanl

le

de saint Alexis. Le temp.s s'dcoulait

fit

de

la fete

nombreuses

II, p.

celöbra

de PAques en grande solennite

jeüne du Caröme oü

de laitage. .Abel Couturicr, Cour.s de litiin^ne,

visitos,

les fideles

229, Paris, 1914.

peuvent user

AVANT-PROPOS.

[7]

avec

patriarche de Moscoii. Paul d'Alcp decrit minutieusement les

le

breuses eglises qu'il a vues, ainsi que

deuxieme samedi apres ä l'eglise des

de ses deux

Les invite eil

7

8,

fils,

religieuse des Moscovites.

la vie

la Pentecöte, le patriarche

Archanges, pour

la

nom-

de Moscou

commemoration de

la

Le

invita Macaire

mort du tsar Ivan

et

enterres du cöte droit du sanctuaire.

10, 11 et 12 juillet,

il

celebra des offices, et

le

19

juillet,

il

fut

par Nicoii ä l'eglise des Archanges pour une ceremonie de requiem

memoire du defunt empereur Michel. tres interessante Ici, nous trouvons une

description

du

couvent de

Saint-Sabas.

Apres 6tre reste

si

longtemps ä Moscou

et avoir visite la plus

partie des öglises et des couvents, Macaire partit

pour Novgorod

le

grande

samedi

4 aoüt, accompagne de l'archevüque serbe, d'un interprete, etc.. verstes II y fut tres bien regu. 11 visita le couvent de Saint-Georges, ä trois

au-devant du patriarche, ainsi que les pretres et les diacres, vetus de leurs ornements liturgiques. Macaire baisa les icones et bönit le peuple, puis il entra dans la ville et fut conduit ä l'eglise de Sainte-Sophie que Paul d'AIep decrit dans cette relation de hors de

la ville.

Le metropolitain

voyage. Comble d'honneurs,

il

sortit

visita le palais metropolitain et

hors de la

couvent de Saint-Antoine, que l'auteur decrit egalement. Apres avoir parcouru encore une verste, le patriarche visita un autre couvent dedie ä la

ville le

Vierge. Le mardi matin, franchissant encore quatre verstes, arriva au couvent de Saint- Barlaam, oü il celebra les matines, le 29 aoüt;

Dormition de il

puis

il

alla

la

au couvent de

la

Le 1" septembre 1655,

Resurrection et du Saint-Esprit. il

se trouvait ä

Novgorod.

A

cette occasion, la

on celebra en grande solennite les vepres de la fete de saint Simeon Stylite d'AIep. Paul d'AIep nous donne les details de cette ceremonie. A

veille, le

cet Office participerent

:

l'archeveque

serbe, le patriarche d'Antioche, les

archimandrites des couvents de Saint-Barlaam, de Saint-Nicolas, de SaintAntoine, du Saint-Esprit, chacun assiste de deux diacres. Apres le polychronion, on apporta de l'eau benite et notables et

le

le

patriarche Macaire aspergea les

peuple. Le lendemain matin, on celebra la messe.

Le jeudi 20 septembre, Macaire retourna ä Moscou d'oü il s'etait absente quarante-sept jours. Le mardi matin 1" octobre, fut celebröe la fete du jour. Paul d'AIep raconte la guerre du tsar avec les Polonais sous le commandement de Radzivil et la quatrieme victoire du tsar Alexis.

AVANT-PROPOS.

8

Le patriarche

feta

la

accompagne du clerge

et

et

Moscou

A

qua sa

dont

Le tsar recut

suite.

Smolensk quand Russie par

il

re?u par

fut

ambassadeurs du

les

decrit la rentree

II

le

le

du

tsar

clerge, les notables

Macaire ainsi

patriarche

Le tsar

roi des Francs.

etait ä

regut la visite d'un ambassadeur de Venise, arrive en

port Archangel et venu expres, etant donne

le

laquelle se trouvait sa patrie

Nicon invita

il

participa aussi

solennite

cette

Paul d'Alep.

ä

et la raaniere speciale

rarmee.

solennite,

en presence d'une nombreuse assistance. Aucun

evenement historique n'echappe ä

avec une tres grande

Nicolas

saint

[8]

Situation dans

guerres avec les Turcs, etc.. Le patriarche

les

:

la

patriarche Macaire ä une messe celebree dans la cathrdrale

le

en presence de l'empereur

et

de l'imperatrice. Sur Tinvitation de l'empe-

reur, Macaire benit Timperatrice. Paul d'Alep decrit le palais patriarcal bäti

par Saint Pierre,

du peuple

premier metropolitain de Moscou.

II

montre

la religiosite

depeint les vetements des moines et du clerge. L'inauguration

et

du nouveau

le

palais patriarcal fut I'occasion d'une tres grande ceremonie oü

l'empereur et

le

patriarche Nicon echangerent des cadeaux.

Moscou.

se trouvait encore ä

II

y

les

Noel, Macaire

participa avec le patriarche Nicon k la

messe celebree en presence de l'empereur Paul d'Alep decrit

A

et de l'imperatrice.

guerres entre les Moscovites

Polonais

et les

siege de Kamenetz, la prise de Lublin, la defaite de Potovski qui fut

:

le

lait

prisonnier, la defaite des Polonais ä Vilna, etc..

Le patriarche Macaire, avec l'empereur dans

le

l'aide

dun

nouveau couvent que

interprete, eut

une entrevue avec

avait

fonde ä quarante

celui-ci

verstes de Moscou, couvent dödiö ä saint Sabas le Petit. Les notables vinrent saluer

le

patriarche.

mandrite

le

A

l'entree de l'öglise, l'empereur

re9urent et

special ä l'issue

le

conduisirent dans

duquel l'empereur

l'invita

lui-mcme

l'eglise.

chez

lui,

diverses questions concernant la Situation du patriarcat et

Paul d'Alep

fait

il

un archi-

un oHice

pour l'entretenir de le

voyage en Russie.

une description detaillee du couvent. Le patriarche resta

encore ä Moscou oü

de l'empereur,

et

eut

y

II

il

celebra des messcs et des oillces, puis sur Finvilation

ofhcia liors de la ville.

Un

service divin fut celebrc

;\

Tocca-

sion de la Saint- Alexis, fete de l'empereur, qui y participa.

Le dimanche 23 mars 1656, faire ses

apres une

le

cinquieme dinianche du Can-nie, Macaire

alla

adieux au patriarche Nicon, son dejjart ne pouvant 6tre ajourne,

longue absence. Avec sa suite,

si

Bolkhov, oü

il

celebra

ä aller ä Putivl,

dans laqnollc

il

quand etait

la il

fiHe

de

Pi\(jues.

il

se rendit

;\

Le mardi suivaut,

Bielov, puis ä il

se preparait

rc^ut une lettre d'Alexis datee du soir du 4 avril,

invilö ü retourncr

ä.

Moscou, l'empereur ayant eu

le

AVANT-PROPOS.

[9]

vcudrcJi

dans l'eglise

saiiit

disciissioii

iiiie

Tattitude de ce dernier vis-ä-vis de

Macaire quitta Bolkhov

le

9

avcc

le

patriarclie Nicon, sur

lui.

mercredi apres Päques et descendit au couvent

de Saint-Cyrille qu'il avait liabite duraut son sejour ä Moscou.

s'y trouvait

II

ambassade d'Elienne, prince de Moldavie, pour faire acte de Tempereur de Moscou. Gelui-ci l'accepta, apres avoir cousulte

quaiul viut uiie

soumission ä le patriarclie

d'Antioche.

Le dimanche de

Samaritaine, Macaire, sur rinvitation du patriarclie

la

Nicon, se rendit ä la cathedrale pour participer ä

archeveque d'Astrahan. La messe de Nicon.

II

fiiiie,

participa plus tard ä

la

consecration de .Joseph,

retourna au couvent, accompagne

il

Moscou

ä

un synode oü

fut discutee la

question du bapteme des Polonais.

L'empereur,

demanda

devant partir

une expcdition

pour

contre

benediction du patriarohe Macaire. Apres avoir atteint une dis-

la

tance de quaranta verstes de son couvent

et

cinquante verstes de

l'empereur ecrivit au patriarche une lettre autographe qu'il signa

l'empereur Alexis

spirituel,

Polonais,

les

votre pere

«

».

Le dimanclie apres l'Ascension, Macaire celebra une messe dans drale avec le patriarche Nicon.

Le patriarche Macaire Selon

le rite

grec.

A

11

et le

en fut de

cette occasion,

Macaire

ses adieux ä Nicon, quitta

il

une messe

fut celebree

Le patriarche quitta

De

la

la cathe-

Pentecöte.

Moscou

le

lui avait fait

patriarche

le

jeudi 29 mai,

accompagne

cadeau. Le jeudi

arriva ä Putivl, distant de cinq cents verstes, quinze jours apres

son deparf. La cöte.

jour de

ornements sacres. Le mercredi suivant,

de soldats, dans une voiture dont l'empereur 12 juin,

le

echangerent des cadeaux consistant

ils

et

fit

meme

patriarche Nicon consacrerent une eglise

en images

en

la ville,

II fit

troisieme dimanche apres la Pente-

cette ville le 16 juin.

passant par Korop,

Putivl,

samedi 28 juin.

le

il

se dirigea vers

Kiev oü

arriva le

il

au metropolitain de Sophia qui s'y trouvait. Paul

visite

y vit le Portrait du patriarche Joachim d'Antioche. Le mardi, Macaire prit conge du metropolitain et se rendit le soir au couvent de Petcherska oü il resta

jusqu'au

lundi,

puis

il

partit

dans

la

direction de

la

Moldavie en

passant par differentes villes et de nombreux villages, dans lesquels

il

s'etait

arrete la premiere fois. II

arriva le vendredi 15 aoüt ä Räscov, qu'il quitta

Le jeudi 21 aoüt 1656, le

23 aoüt. Le lundi

Moldavie

etait

l''

le

patriarche traversa

seplembre,

il

etait

le

le

lundi suivant.

Dniester et entra ä Jassy

encore ä Jassy

(le

prince de

Georges Etienne). Macaire y resta jusqu'au mercredi 8 octobre,

jour de son depart pour la Valachie.

AVANT-PROPOS.

10

Le dimanche 19 octobre, Le vendredi 24 oclobre,

que

le

couvent de Stelea oü

arriva ä Focsaui et

il

lundi passa ä Rämnic.

le

metropolitain du pays, Etiemie (1648-1668), ainsi ä sa rencontre et eu cortege le conduisirent au

sortirent

boiars,

les

[10]

avait dejä ete regu pcndaiit son premier sejour ä

il

Tära:oviste.

Le patriarche tantes du pays

Cämpulung,

visita les couvents, les eglises et les villes les plus inipor-

couvent Curtea de Argech,

le

:

de Dintr'un

de Cozia,

couvents

les

couvent et

le

lemn,

de

ville

de

Bistrita,

de

la

Arnota, de Crasna, de Strehaia, de Gura-Motrului, de Täntäreni, palais de

le

la ville

et

couvents de Bucovät, de

de Craiova, les

Filias.

Po'iana, ^de

Jitianu, les villages de Brätäsani et de Bräncoveni. II

cel^bra la fete de Päques en Valachie.

Puis le

1

''

il

visita la

grande

ville

de Bucarest,

septembre 1657, ensuite

le village et le palais

couvent de Comana,

le

de Dobreni

le village et le palais

de Värästi, les couvents, de Negoesti, de Plätarästi, de Gäldärusani

et

de

Snagov. Macaire participa au plus grand evenement de Tepoque,

du prince Constantin ä

Cämpulung

et

le

detrönement

l'avenement au tröne du prince iMihnea.

ä la suite des

se retira

11

evenements qui se produisirent dans

le paj's

:

l'incendie de la ville de Tärgoviste, etc.

Le patriarche celebra ä Bucarest les

Päques, de TAscension

Pentecöte. Paul d'Alep decrit ensuite

fdtes de

les ditTerents endroits

subsides.

Le

1°'



le

et

de

la

patriarche et lui se sont rendus pour obtenir des

septembre 1658

le

patriarche etait ä Pitesti.

Le depart de Bucarest eut Heu

le

9 septembre. La description du cou-

vent de Slobozia lenachi, l'arrivee ä Galatz, et d'autres evenements historiques

comme

l'invasion des Tatares en Hongrie, la revolte de

sont decrits

septembre,

en detail. et

le

depart

L'arrivee le

ä Galatz

eut

Heu

Hassan Pacha, etc.. le

vendredi soir

17

13 octobre 1658.

Le patriarche arriva par bateau ä Ismail

et

de



par

la iner

Noire, passant

par Constantsa, Varna, etc.. atteignit Sinope (parcourant ainsi une distance

de

mille

quatre cents milles selon

jour du careme de Norl (16 novembre). ville le

11

y feta TEpiphanie.

au fleuve üjihau

et

dans

la ville

et,

de Zeitoun.

traversant 11

son voyage pour arriver ä üamas.

la ville et saluö

l'.Vsie

ne cclöbra pas

et arriva le jcudi soir 21 avril 1659 ä Alep oü

de

II

le

premier

([uitta cette

samedi matiu, dernier jour de janvier, passa pur Tocat, Sivas, Cosaröe,

quePaul d'Alep decrit minulieusomeiit, hätant

des gdographes)

le calcul

11 il

Mineure, la f6te

passa d'abord fut

re^u par

le

il

arriva

de Pi\ques, par

Kiliiz

metropolitain

par Ryr Melece, mötropolitain de Tripoli, Kyr Nicolas,

AVANT-PROPOS.

[11]

11

Kyr Neophyte, mötropolitain de Laodicee. Les habi-

metropolitain d'Akkar,

tants d'Alep portereut plainte contre leur metropolitain qui s'etait

mal coiiduit

ä leur ögard peiidant l'absence du patriarche.

Alep

iVJacaire quitta

re^u par

Hama, puis

21 juin et arriva ä

le

Homs

ä



metropolitain de cette ville (un second Ariiis. d'apres

le

de Paul d'Alep). Enfin

il

arriva le vendredi

juillet

l"'

fut

il

le

dire

lü^y ä Üamas oü

le

metropolitain de Sidon (Saida), celui de Beyrouth, celui de Baalbek et celui

de Tripoli viurent l''

septembre.

prepara

11

Le patriarche

le saluer.

saint

le

visita le

chreme pendant

couvent de Sednaya, la

le

semaine sainte. Paul

d'Alep donne la description detaillee de cette prcparation.

Un evenement

important eut Heu

destine ä juger le metropolitain de

ce fut la convocation d'un synode

:

Homs, Ibn Amich, pour

certains delits

graves. Melece, metropolitain de Tripoli, Philippe, metropolitain de Beyrouth,

Jeremie de Sidon, Nicolas d'Akkar, Neophyte de Laodicee, Gerasime de Zab-

Hauran

dani, Gregoire de

et

Damas y participerent. Damas (du 1°' juillet 1660 au

tous les pretres de

Apres un sejour d'un an

et

quatre jours ä

4 juillet 1661), Macaire se rendit le 3 juillet au couvent de Sednaya et visita le



diocese. il

II

revint ä Alep le 7 mai, apres avoir cel^bre les

Päques ä Hama,

consacra Neophyte conime metropolitain.

Le

de Paul d'Alep se termine ä la date du 15

recit

En

resurae

Macaire commenga

:

Partant de Damas,

dans cette

ville

il

le

voyage

juillet 1661.

jeudi soir 9 juillet 1652.

le

arriva ä Constantinople le 20 octobre 1652.

jusqu'au lundi soir apres l'Epiphanie, puis

arriva ä Constantsa le

il

11

resta

s'embarqua

dimanche apres midi. Le mercredi 12 janvier 1653

et il

quitta Constantsa et le lundi 17 janvier apres-midi arriva ä Galatz, qu'il quitta le

mercredi. II

arriva k Jassy le mardi soir 25 janvier, le 22

en Moldavie

chie, puis passa

se rendre le

le

27 mai 1654;

le

6 juin,

il

alla

en Vala-

quitta Jassy pour

il

pays des Cosaques. Le samedi matin 10 juin,

il

traversa

Dniester et debarqua ä Räscov. II

le

dans

le

novembre

passa ä Kiev, puis ä Moscou et retourna par

le

meme chemin

ä Räscov,

15 aoüt 1656.

Le 23 aoüt Focsani

antra ä Jassy.

il

et le lundi

partit par Galatz

Le dimanche 29 octobre 1656

passa ä Rämnic, visita la Valachiepour

en Orient,

13 octobre 1658.

le

traversa l'Asie Mineure et entra ä

Le reste du temps, qui etaient en retard

il

Damas

le

II

la

il

arriva ä

deuxieme

fois, et

s'embarqua pour Sinope,

vendredi

1"'

juillet

1659.

l'employa ä visiter son diocese et ä regier les affaires

par

le

fait

donne des relations jusqu'au 15

de sa longue absence. Le manuscrit en

juillet 1661.

AVANT-PROPOS.

12



Pour son par

le

Im Chronologie

recit,

et Ja

mois de septembre

la

compte

et

l"''

V septembre,

la

les

annees de

et

la creation

du nionde ä

la

creation jusqu'ä Jesus-Christ, plus les

naissance du Christ. Pour savoir

faut döduire des annees le

correspondance des heures.

Paul d'Alep emploie l'annee ecclesiastique qui commence

maniere grecque, 5508 ans de annees apres

[li

mentionnöes par

la

5508

lui,

date correspondaute,

s'agit d'une date avant

s'il

5509 pour une date qui depasse

il

le

1" septembre jusqu'au

decembre.

Pour

heures de

les

l'Eglise, enipruntee au

Voici

la

journee,

il

se sert de la

Nouveau Testament

tableau coraparatif des heures

le

en usage en Orient.

et

:

Les heures

Les heures

Les heures

occidentales

Orientales.

occidentales

6 matin 7

.

.

.

12

.

.

Les heures orientales.

6 soir.

1

7

.

2

8

.

.

.

.

.

.

.

1

2

9 nuit.

9

3 4

10

11

5

11

6

12 minuit

1

apres-midi

7

2

3

.

1

.

.

.

.

.

3

.

4

.

r.

.

... .

12

.

10

12 midi

methode employee par

.

6 7

8

8

9

9

4

.

10

10

5

.

11

11

Voici les

noms des mois employes par Paul d'Alep avec

dants dans notre calendrier Iloul

:

leurs correspon-

AVANT-PROPOS.

[13]

Le nonibre des jours de

;iO et

31 jours;

bissextile

est

compte romme dans

mois de fevrier de 28

le

13

et

le

calendrier Julien

29 jours

:

mois

selou quo l'ann^e est

ou non. 2° Les manuscrits et leur valeur.

Nous connaissons des copies en

du

entier et des Fragments de copies

voyage du patriarche Macaire d'Antioche, sans connaitre roriginal. Les copies sont

:

Le manuscrit de Paris, conserve k

i.

Bibliotheque Nationale sous

la

le

n»60I6. 2.

Le manuscrit de Londres, conserve au British

Museum

sous

le n"

802-

805.

Le manuscrit de

3.

sous

dans

le n" 33,

4.

la

1700, conserve au

Le manuscrit qui se trouve ä Moscou dans

des Affaires etrangcres, copie sur

le

du Ministere

les archives

manuscrit de 1700, en 1859.

Le manuscrit du Musee Asiatique de Leningrad, autrefois ä

5.

des Langues orientales, copie sur 6.

Musee Asiatique de Leningrad

coUection du patriarche Gregoire IV d'Antioche.

Le manuscrit de

le

l'Institut

manuscrit de 1700, en 1847.

Bibliotheque Publique de Leningrad, copie aussi

la

sur le manuscrit de 1700, en 1849.

Le manuscrit d'Alep, qui se trouve aujourd'hui ä Alep.

7. 8.

Le manuscrit incomplet appartenant

ä A. E. Krimski, qu'il a acquis

couvent de Sednaya, mentionne par Mourqos dans son ouvrage 9.

Le manuscrit vu par Senkovski ä Aintour dans

manuscrit ecrit en

caracteres syriaques,

comme

le

du

'

Liban, chez Arid,

c'est l'habitude

chez les

Maronites. Cette Information est donnee par Mourqos et par Archiva

Romä-

neascä.

De

ces neuf manuscrits nous en connaissons sept, les deux autres sont

sans grande importance

Fun

:

etant

vable, ecrit en caracteres syriaques.

un Fragment,

l'autre, d'ailleurs introu-

Des sept autres manuscrits,

trois etant

des copies du manuscrit de 1700, n'ont pas une grande valeur scientifique. II

reste

donc

manuscrit de Paris, celui de Londres et celui de 1700.

le

Etant donne que Mourqos a crit

Belfour

de 1700 sur lequel ä grand'chose. IlyTeuiTeoTuie

MocKBa 1896, V, 2.

sa traduction sur les trois copies

de 1700 et qu'il signale des lacunes qu'il comble d'apres

anglaise de

1.

fait

,

ils

les

trois

la

du manustraduction

donc sont incomplets. Celui

manuscrits

ont ete copies est aussi incomplet et ne peut servir

Nous avons compare aiiTioxiiicKaro

le

texte

naxpiapxa Manapia

bT)

du manuscrit de 1700 avec Pocoiro b^

iiojioBiin-fe

XVII BtKa.

p. 177 seq.

Belfour, The Travels of

Macarius palriarch ofAntioch, London, 1829-1836, 2

vol.

AVANT-PROPOS.

14

de

celui

Paris et

comparaison

cette

[14]

prouve

du manuscrit de

l'inferiorite

1700.

Le manuscrit de LonJres, d'uue tres belle ecriture neskhi, est aussi plein de lacunes, consistant en Tomission des textes grecs et arabes. D'apres la

comparaison que nous avons thographe, ce qui en rend

faite, le

la lecture difficile.

Le manuscrit de Paris raste serait trop long de faire ici

nous avons indiques. C'est

Le manuscrit

seul.

sert de base ä notre travail;

11

beaucoup de

croj^ons le plus complet et sans II

manuscrit a de nombreuses fautes d'or-

une comparaison

detaillee des raanuscrits

voyage du patriarche Macaire, forme un seul volume. La ornementations importantes, est moderne, qui date probablement de la

fin

du

ecriture neskhi sur papier ordinaire.

que

La

Paris, contenant le reliure en cuir, sans

faite plus tard

xvii" siecle.

que

manuscrit,

le

contient 311 folios en

II

comprend 22 centimetres de Le texte comprend 16 centimetres

feuille

long sur 15 centimetres et demi de large.

de long sur 11 centimetres un quart de large, avec 25 lignes ä

trois quarts la

le

l'objet d'un travail ä part'.

6016 dela Bibliotheque Nationale de

n"

nous

fautes.

page.

Au commencement, deux

avec

fois,

la

sur

la

premiere

feuille,

j^'

ySs:-]

:

signature probablement >—-^t*- ^_5A-=^, puis sur

numero du manuscrit 6016 ajoute par

folio, le

on trouve

la

le

iJ



premier

moment de

bibliotheque au

Tacquisition, et ä cöte quelques mots indechilTrables.

Le premier SM'"

finit

Selon

folio

commencc par

verso

les

mots

^=-|Jt jIM

:

^

et le folio

par Ujb aD ^^Ij. la

place que la description occupe dans

tager en plusieurs parties

le

manuscrit,

il

peut se par-

:

L'introduction et l'histoire abregec des patriarches d'Antioche depuis



Theodore Balsamon jusqu'ä Macaire, son ministere comme metropolitain d'Alep

et patriarche d'Antioche,

jusqu'ä son depart

pour

Constantinoplc

(fol. i'o-ir»).

2"

Le döpart d'Antioche,

la

traversee de TAsie Mineure, le sejour ä Cons-

tantinoplc, le depart et Farrivöe en Moldavie :}"

La description

4"

Le

5"

Lc voyage dans

röcit

detaillee de la Moldavie

du sejour en Valachie la petite

(fol.

(fol. (fol.

50'° 1.6

(fol.

1. Cf.

p.

64'"

1.

15



fol.

Basile Radu, Voyage

17 seq.

262"

iH'"



1.

1.

le

1.

6 —

fol. 64'"

Russic jusqu'ä Kiev et dans

jusqu'ä Moscou, Novgorod et leurs environs, davie

^— 28'"

12'"

5).

fol. 1.

la

50"

1.

5).

14).

grande Russic

retour ä Kiev et en

Mol-

8).

du patriarche Macaire, etude preliminaire,

Paris, 1927,

AVANT-PROPOS.

[15]

6° L'entree

en Moldavie que

description Je la Valachie

5

patriarche ue

le

(fol. ^262'°



9

1.

293^°

fol.

que traverser, puis

fait

l.

Le voyage de Galatz ä Sinope, puis ä Unieh,



Damas,

Mineure, l'arrivee ä

l'accueil

par

fait

1).

traversee de l'Asie

la

population et

la

la

dispositions prises ä cause de sa langue absence, la visite

le clerge, las

du diocese,

etc.

293'°-3H'").

(fol.

nom

manuscrit est de deux copistes, sans date et sans

l,e

de scribe.

Onne

saurait airirmer avec certitude que la premiere partie soit l'original ecrit par

Paul d'Alep. U reste ä en etablir

l'identite,

d'apres les textes ecrits par

lui,

qui se trouvent ä Leningrad ou ailleurs.

La premiere

partie

coinprend les folios r''-230'°,

deuxieme

la

les folios

231™-311"'.Les titresetles notes marginales sontecrits parle deuxieme copiste cela indique

que

ä Teuere rouge, 135''''

etc.

dans

la

le

premier n'avait pas mis

comme on

voit sur

le

Le deuxieme copiste a comble

premiere partie ä Teuere noire

Quant aux espaces

libres

les titres, se reservant

quelques pages

:

fol.

113'°, 134'",

cette lacune, en ecrivant les titres

et

dans

fol.

deuxieme ä Teuere rouge.

la

qu'on observe,

Separation des chapitres, par exemple

:

;

de les ecrire

uns doivent marquer

les

4'°, 11'°

4",

etc..

la

d'autres sont

;

reserves aux textes grecs ou russes que Tauteur avait Tintention de mettre et

dont

il

a donne la traduction, exemple

au haut

et

au bas de

la

:

noms propres sont ecrits

et les

La langue employee dans

le

manuscrit est

coup de fautes de grammaire

et

II

difficile

page,

ä Tencre rouge.

dialecte d'Alep, avec beau-

le

sens de Tepoque. C'est pourquoi

le

texte

ä lire et ä traduire. Le lexique est tres varie et tres interessant.

contient encore des mots turcs que Tauteur emploie pour certains termes

qui ont besoin d'etre expliques, des mots grecs en caracteres grecs, il

112''°

de syntaxe, des raots dialectaux, rares, d'au-

usites par Tauteur dans le

devient

la

page, 115'° au haut et au milieu de la page.

Les titres ä Tinterieur du texte

tres

111™ au bas de

fol. 81''°,

cite

quand

des phrases entieres, et en caracteres arabes, des raots parfois estropies,

des mots roumains pour lesquels drisyllabiques de la langue arabe pies, ex.

^^j5CjjjA.ieniicKiiM'b, nepeapaöcKaro MocKBa, 1896, d'apres les trois manuscrits de Russie

B'bKa, oniicaHHoe ero

Bo^-b

c'b

:

1847, 1849 et 1859. 3.

La traduction roumaine

du manuscrit de

XXIX,

faite

par G. Popescu-Ciocänel pour une partie

Paris, publice d'abord dans

celles qui sont

mentionnees par Mourqos, pour

partie concernant la Moldavie et la Valachie,

suivantes

«

An.

sur les traductions anglaise ou russe sont frag-

faites

En dehors de

mentaires.

faite

»

n" 2. Bucarest.

Les traductions

1.

Buletinul Geografic

«

nous avons

les

la

traductions

:

La traduction roumaine du premier voyage en Moldavie et en Valachie, d'apres Belfour, par l'historien roumain B. P. Häjdau, dans la Revue

Archiva Istoricä

»,

T, 59-111, Bucuresti, 1865.

La traduction de

2.

faite d'apres l'anglais

C. Negruzzi, d'apres Salaviev

— sous

hl

Ahp

«

Archiva Romäneascä

le titre

Moldova

hl Mosern, prin

»,

si

lasii,

:

«

ä

son tour

l'a

Cälätoria arabiilui patriarh Macaric de

Tara liomäneascä 1862,

— qui

»,

publice dans

la

Revue

editiunea a doua, p. 140-164, tres

incomplcto.

La traduction roumaine d Emilia Cioran, faite d'apres Belfour sous « Cäläloriile patriarchiilui Macarh de Antiochia hi Tnrüe Homane I6r>3titre 3.

le

1658

:

»,

Bucuresti, 1900. Cet ouvrage contient

le

premier voyage du patriar-

che en Moldavie et en Valachie, reproduit d'apres la traduction de B. P. Häjdau, avec certaincs correclions, et son deuxi6me voyage en Moldavie et en Valacliie, apres

le

retour de Moscou,

fait

sur

le

texte de Belfour.

AVANT-PROPOS.

[171

17

D'apres la comparaison que nous avons etablie, ces traductions n'ont pas

une trös grande valeur, parcc qu'elles sont

faites

seulement sur certains

manuscrits qui, eux-memes, n'out pas une valeur certaine.

La traduction de Belfour abonde en lacunes et en fautes de traduction, des noms propres, des termes ecclesiastiques eraployes par l'auteur assez frequemment pour la description qu'il fait en un concernant ridentification

:

mot,

il

et les

a laisse de cöte les difTicuItes serieuses qu'il rencontrait dans le texte

passages qui

paraissaieut inutiles.

lui

La traduction de Mourqos

meilleure

est

traducteur s'est efforce de reudre tout

manuscrits contenant des lacunes,

passages qui

les

lui

il

sous tous les

le texte; niais,

comme

rapports.

Le

utilisait

des

il

lüt oblige de traduire d'apres Belfour

manquaient, croyant que celui-ci donne dans certains

endroits la traduction entiere

du texte arabe. Ainsi s'explique pourquoi les la traduction de Mourqos sont aussi nom-

lacunes que nous trouvons dans

breuses que Celles de II

et 6,

traduction de Belfour.

a utilise seulement les manuscrits

manuscrits abreges, negligeant

de ses lacunes

pour

la

la

et

mentionnes par nous, sous

les n"' 4, 5

manuscrit de Londres qui, en depit

le

de ses fautes, represente un instrument de travail utile

comparaison, de

meme

le

manuscrit de Paris qui 6tant complet

et

bien ecrit est un instrument de travail plus precieux encore.

La traduction roumaine, cement du

recit,

faite

par G. Popescu-Giocänel, pour

le

commen-

jusqu'ä l'arrivee du patriarche ä Phanar dans la ville de

Constantinople, et pour la derniere partie du manuscrit concernant

voyage en Valachie, quand

le

la fin

du

patriarche fut de retour de Moscou, est sans

valeur, parce que l'auteur, sans parier de ses fautes de traduction, identifie tres

mal

les

noms propres

et ne connait pas les

d'Alep dans ses differentes descriptions.

11

termes employes par Paul

passe sur les difficultes d'une

maniere tres legere, de sorte que sa traduction ne peut etre d'aucun secours

aux historiens.

Le texte arabe de ce voyage n'a que Toriginal n'a ete trouve nulle

jaraais ete public, peut-etre part.

pour

le

motif

Les traducteurs, n'ayant eu que

des copies contenant des erreurs et des lacunes constatees par eux-memes, n'ont pas n'aurait eu

ose

entreprendre un travail qui, au point de vue scientifique,

aucune valeur.

Gonstantin Bacha a public un fragment du manuscrit de Paris, collationne avec celui d'Alep, dans un livre intitule PATR. OR.



T. XXII.



F. 1.

:

^-^=s^'

i^j'-j^^""

^^^^M'

'^j'^

ij^ 2

^^

AVANT-PROPOS.

18 «

[18]

du patriarche Macaire d'Alep

Extrait du voyage

premiere partie du voyage, selon

le

».

Ge

contient la

livre

manuscrit de Paris, onze

folios et la der-

patriarche retourna ä Damas, venant de Russie, selon folio 311'" 1. 10. le manuscrit de Paris, ä partir du folio 303" 1. 1 Le texte est plein de changements ä chaque page. L'auteur a voulu corriniere partie,

quand

le



les fautes d'arabe

ger

en ajouter d'autres.

11

de Paul d'Alep, supprimer certains mots inutiles et a eu tort, parce que pour donner toute sou importance

au manuscrit on doit

le

laisser tel

quel

au point de vue linguistique,

:

un document remarquable. Le texte que nous publions est celui du manuscrit de Paris, coUationne avec celui de Londres et celui de 1700. Les notes que nous donnons au bas des pages sont necessaires pour l'inc'est

telligence lio-ne

du texte

Celles

que

et

de

j'ai

la traduction.

trouvees

dans

Pour ces notes, les

j'ai utilise

en premiere

traductions susmentionnees,

d'autres tirees des ouvrages äcritsen roumain

et

et en frangais par M. N. lorga,

professeur ä l'Universite de Bucarest, et qui Ferment, pour la partie du voyage

en Moldavie et en Valachie, de precieux Instruments d'information. Basile Radu. Paris, 29 decembre

1926.

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LjI »Ul «-^

jTr^^

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L*:l_5

'^jif.

er^ J^ ^/s\

JJ

le

Dans une des copies conservees au Musee Asiatique sous le n" 932 on trouve 2. Lgrd 1700 om. \^jy *->. J^'^l JJ! ^^wJ-H3! p^lj ^^^'j

le

add.

:

jJiJ.

^\

nom du Dieu

kxi

Nous



commencement

eternel, sans

unique,

perpetuel.

et

demandons secours.

lui

INTRODUCTION I.

Louange etendu des

fils

ä

MOTIFS DU VOYA.GE.

üieu qui a orne

la terre et l'a faite

de notre pere

ciel et

le

eleve sans

l'a

pour l'habitation des hommes

Adam, de

et

colonnes,

pour

la

qui a

croissance

sorte qu'ils sont devenus des peuples

innom-

brables et s'y sont multiplies. Ils y ont construit des villages, des villes et des cites dans chaque climat, contree et region, au sud, au nord, ä l'orient et k l'occident.

Louange digne de

sa souverainete et qu'il convient de pre-

senter ä sa divinite toujours, en tout temps, continuellement, perpetuelle-

ment

et

dans tous

les siecles.

Ensuite, moi, humble serviteur, celui des

hommes

qui a

le

plus besoin

de la misericorde de Dieu raon Seigneur, Paul, appele archidiacre ou diacre

orthodoxe d'Alep, le tres

honore

j'etais fils legitime

et tres

estime Kyr,

V.

ij ^^li

ts^r'i

^i ^_^1 ^^yS^\

il

1

-^^^

"^

^:>\

^ü^vi 4,^kü ^yß\.

^i\^\ ücj

fol.

l5-^^

V^^J V^

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es*

Ü >^

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'

^^3

^J

J^

1>.»1

*

Le manuscrit de Lgrd de 1700 omet

L om. ^;oa^;

1.

titre.

-^UJi

V

l^isu^_

p;

'*^^ üi^

'-V-'J

^

•^'-*-'=-^

JUjLilj j_^ llu^ ^jli^Üj JjliJlj

jUjVl

^:

4)1

A>._jJl

l^-^.Vl

du pere

le

plus distingue,

Kyr Macaire,

le

plus saint,

patriarche d'Antioche,

fils

» foi.

1



VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

20 pJj

1a>

^^9

._odl

Cb

••L.

^Ij-Ol

^^

Ui

^Lill

SjaUI

^

d.alJi iiJVl

^.

CjU

1.

i~.Ä^l

(3^^ ö)_A^ -\

^jj:>Jlj

Qu

j^j^l

Paul,

prt'tre

de

avec

lui, et nulle

la famille

fils

J'ai ete öleve

autre compagiiie ne

pour moi bien des fatigues,

me

chagrin. Je

-^^

^[j

cJ

f^ju

*J

^^^J»!^

Aäj

rendu perplexe par cette Situation precaire

eprouva une inquietude intolerable, mais

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considerablement.

secours, ai

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21

voulait]

demander ä

l'excellence de leurs bienfaits et de leur

generosite d'acquitter ses dettes et de l'aider ä affermir la religion. J'ai vu

en ce temps-lä que je devais etre pour la fatigue et la

lui

un compagnon capable de partager

peine du voyage et de la route. Nous nous

avec I'aide de Dieu et nous nous C'est alors que tion et son amitie

Tun de mes pour moi,

unique de son temps

et

sommes decides

arais intimes,

le frere

sommes prepares

ä partir.

vraiment sincere dans son affec-

respecte,

cultive, excellent, honorable,

de son epoque, je veux dire

du defunt Constantin Assäyegh, d'une integrite

et

le

diacre Gabriel, fds

d'une education parfaite,

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

22

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voir coraposer une liistoire

qui contiendrait la relation de notre voyage jour par jour durant tonte notre

absence,

description des

la

diverses choses des

pays que

nous devrions

parcourir pour que tous pussent controler Texactitude des recits qu'ils entendraient ä ce sujet et des allusions qui

de

lui,

seraient faites. Je ra'excusai aupres

y

m'avouant incapable d'executer pareil

travail et

depourvu des qualites

qui convenaient ä ce but, c'est-ä-dire l'art de la syntaxe et du style et la

bonne ordonnance des phrases, que possedent seigneurs honorables. Je

lui

impossiblo, surtout parce que nous voyagions II

les ecrivains

avec fatigue

n'accepta pas de moi cette excuse, iasista dans sa

Alors je reveillai

mon

de talent, les

demandai de m'exerapter de ce qui m'etait

energie, je tendis

ma main

demande

vers

le

et

avec häte.

y persevera. but, non pour me et

classer dans la liste des bistoriens, mais pour allirmer les cboses noinbreuses

qu'on niait aux rapporteurs et que personne ne croyait, car on pensait que l'auteur,

les

rapporteurs

voulais constater de

de mes

orciiles.

De

en partie, mais tout

racontaient

mes propres yeux fait,

des

legendes qu'ils inventaient; je

la veritö

de leurs recits et ronlendre

cette v6ritö fut confirmee chez moi,

entifere, c'cst-A-dire

yeux quand nous partlmes pour

le

quo

je la

non seuloment

remarquai de mes propres

pays des cbretiens. Alors nous vimcs tout

ce que nous raconterons, c'est-ä-dire tout ce que nous constatümes dans

cours de

la

le

route et pendant notre söjour lä-bas, jusqu'ä notre relour dans

notre pays oü nous 6crivimes. Car cela avait toujours etd

ma

pr^occupation

INTRODUCTION.

[23J

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lire et recueillir

les

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comme

patriarche sur cette ville,

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en sera

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fait

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[24]

^_!^

Jüil

^[sl^

mention detaill^e par

les

nouvelles coniiues, je consultai tous les livres du palais patriarcal, puis ceux qui sont dans les maisons des notables chretiens, pour trouver les causes

du deplacement la ville

du patriarcat de

contentai pas

mon

ennes, poursuivant

de Dieu

ville

desir. Je passai alors ä

grande Antioche, ä

la

celebre d'Egypte

',

le roi

fit

les

Arabes sous

le

eile

En

et je

ne

motif et la cause, jusqu'ä

en Tan 666 de l'hegire,

l'ut

reconquise en 9ü9

passa dans les mains des

diffe-

puis eile fut conquise en 1084 par les Turcs seleucides qui la

perdirent pendant la premiere croisade, 3 janvier 1098.

sous Bohemond.

le

califeOmar en 635,

par les Byzantins sous Nicephore Phocas. Ehsuite rents chefs revoltes,

but

Az-Zäbir Bibars Al-Boundouqd;\ri, sultan

lorsqu'il se dirigea vers [Antioche]

La Syrie, conquise par

mon

l'examen des chroniques ancien-

but propose et recherchant

le

ce que m'apparüt ce que

1.

la

bien protegee de Damas. Mais je ne parvins pas ä

On

fonda

principaute d'Antioche

la

1187, le Sultan d'Eg-ypte Saladin conquit la plus grande partie de la

Syrio. Le 19 mai 1268, eile fut conquise par le sultan Bibars. Apres, eile passa sous la domination des Mamelouks qui reculerent devant l'invasion de Timourleng. Lc sultan Selim I conquit la Syrie, qui depuis cette data resta uns provincc turquc.

Le

territoire conquis par les Chevaliers de la premiere croisade

Jerusalem, la principaute d'Antioche,

le district

forma

d'Kdesse et de Tripoli.

le

royaume de

Au

patriarcat

d'Antioche apparlenaient

la

ajouta ä la conquete

de Chypre. Le premier patriarche latin elu vers 1100 fut Bern-

l'ile

principaute d'Antioche et les deu.K districts et en 1191 on

hard, eveque d' Athesie, originaire de Valence, et l'autel

le

dernier fut Christian qui inourut devant

en martyr quand Bibars conquit Antioche. La

ville

occupee

fut

et les

eglises

devastees. Lespatriarches latins continuerent seulement nominalement.

Les patriarches grecs, apres Jean IV, residaient a Constantinople ou dans un diocese quelconque du

jialriarcat.

Au

Michel Paleologue (12G1-1283)

xiii° sieclc ils

le

patriarche

residaient probablement en Bitliynio. Sous

Euthyme

Antioche eut de nouveau ses patriarches avec Christianiis,

Apres

II,

Apres 12ü8, Damas. Le Quien, Oriens

vint ä Constantinople.

la rösidence k

756-776.

conquöte de Bibars

le patriarcat d'Antioche fut transfere ä Damas. Pour un synode compose de chretiens et de 7 prelals les metropolitains de Ilauran, de Baälbek, et les cvöqucs de Zabdani, de Sednaya, de Ma'ahiula, Yabroud. de Qära et un tres graiid nombre de chretiens. Manu.*^'

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25

et

les echelles

voulut installer les balistes pour

le siege.

une annee

trois jours

devant

Les soldats dresserent

en bois contre les remparts et monterent, mais

ne trouve-

ils

rent personne ä combattre. Ils occuperent donc la ville pendant la nuit ä l'insu

de ses habitants.

chameaux,

les esclaves

Ils

pillerent les biens, les effets, les

[hommes

et

femmes] en quantite indescriptible

culable. Ils ne recueillirent nulle part

de quarante mille habitants.

monde

entier,

Ils

un butin aussi

riebe, et

ils

et incal-

tuerent plus

incendierent ses eglises celebres dans

detruisirent completement,

les

chevaux, les

reduisirent en esclavage

le le

emmenerent en Egypte oii ils trouverent l'ordre, bonheur. Une autre histoire dit ce qui arriva ä Antioche

reste de ses habitants et les la

protection et le

:

et ä ses habitants,

de dominage et de mallieur, les langues ne peuvent

le

vol. III, col. 635. Sur le transfert du patriarcat d'Antioche ä Damas, cf. Die Ueberträgung des griechischen Patriarchats von Antiochien nach Dainascus in XIV

geographie,

lahrhundert dans

la

Revue de Paderborn

379, cite dans le Dictionnaire d'hist. et

:

Theologie und Glaube, 1911,

de geogr.,

col. 631.

t.

III, p.

372-

VOYAGE DU PATRIARCH E MACAIRE D'ANTIOCHE.

26 ^ foi. 3 r».

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en ruinant les eglises

lä-dessus pour

la

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d'y retablir

le

parut evident que

la

t5^ Ci^>ii.

*

et

parce que eii

[vainqueurj a d^passe

le

en

la detruisant,

chassant ses

en rasant les vestiges, en dispersant

je

que

fus convaincu

siege du patriarcat

cause de ce

les chretiens n'eureiit

une autre decision

cherchai ä savoirqui fut

une histoire continue mais

j'ai

les

selou

l'usage

plus

habituel, et

le

il

la

me

deplacement provenait de cette Situation

troublee. Lorsque je fus arrive ä la certitude apres beaucoup de peine

titulaires et la

/«Ul

conviction du lecteur,

Pour ces raisons,

tree,

Jj^

en Egypte que dans d'autres pays. Nous en avons assez dit

cliretiens tant

travail,

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[26]

fut renouvclee

en moi

et je

et'

de

redoublai d'ardeur, je

premier des patriarches ä Damas. J'esp6rais trouver

et detaillee

oü serait mentionn^e

la

succession des divers

duree du sejour de chacun d'eux. Je ne Tai pas encore rencon-

vu des histoires separees dans leslivres anciens

et vöridiques,

qui contenaient la mention de tous, la duree du gouvernenienl de chacun d'eux

jusqu'änotre epoque,

et leur totalitö, je

l'annöe 7156 de la cröation du Je

me

veux dire de Tannee 6874 d'Adam ä

monde, l'annee oü mon pöre

fut elu patriarche.

suis efi'orcö de r6unir ces parties söparees, d'en faire

une

tinue et exacte. J'ai donc prcscnte avec soin dans le recueil

Premiers patriarches d'Antioclic depuis Elie et Christian 1.

Sur

',

patriarches

VA'ic et Cliristian, cf.

laliiis,

saiiit

la

histoire con-

nicntion des

Pierre, clief des apötres, jusipi'a

qui furenl patriarches

Le Quien, Oriens Chrisliamis,

i\

Anliochc, lors-

vol. III, col. 1161-1162.

_

I

INTRODUCTION.

[27]

L? CäI

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1.

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:

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2.

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qu'elle fut conquise par les

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3.

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add.

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"^.

europöens frangais en l'an 1274 de rincarnation

divine et dans l'an... de la creation du

musulmans conquirent

ö-u

a^-A5nJL

^j^^'-

:

Ajuj

i^Vy^

"»^ül

27

la ville

d'Antioche

de TEglise que nous avons traduites du

monde. Et apres eux, lorsque

comme latin,

les

mentionnent

les histoires

on n'a pas connu

les patriar-

le

ches qui y siegerent, exeepte quatre qui sont Theodore Balsamon', mentionne dans le code des canons grecs, d'abord diacre et bibllothecaire de :

Sainte-Sophie, la grande eglise de Constantinople, et apres un certain temps elu et consacre patriarche sur la tres

tout

rOrient,

Athanase en

puis Joachim en l'an..., l'an...

-

ni

avec

les

grecques, ni avec les arabes. Leur

comme nous

Depuis cette epoque, n'a pas paru la

ensuite Hierothee en l'an..., enfin

fin

chroniques europeennes, ni avec les eut lieu le jour de la conquete du roi

l'avons mentionne pour la ville d'Antioche. les informations

manquent completement, parce

religion chretienne, tout cela par suite des

de

la

misere qui frapperent

chim

I",

vol. III, col. 699.

Le Quien, op.



2.



Dans

et

cit.,

vol. III,

col.

763.

de

chagrins de

chretiens. J'ai vu cela ä la

II

lin

occupa

le

apres 1195. Diciionnaire d'histoire et

Hierothee, Le Quien, op.

cit., vol. II, col. 76.

qu'il

l'histoire des savants

nombreux soucis

les

Theodore IV Balsamon dans Le Quien, op.

siege du patriarcat d'Antioche entre 1185/1191

de geographie,

de Dieu, Antioche, et sur

un nouveau chroniqueur pour continuer

la captivite et

1.

ville

Apres ceux-lä nous n'avons pu retablir Thistoire des

patriarches d'Antioche,

Az-Zähir,

grande

le

cit., vol. II, col. 76.

Joa-

Dict. d'hist. et de geogr., ces trois

patriarches sont omis, parce qu'ils n'ontpas de dates (col. 699).

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

28

V

"^V i-Uai

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(j^

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1.

L

habet

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ecrite par le 3 v°.

6724

*

de

d'Antioche

di^i^iül

«

la

k

Damas, qui

qui correspond [dans

du

le

j'ai

pu röunir dans

Ulj

Co

Ä.>5^,LJ1

»

faisant partie des livres de Qärä,

l'avait

terminee

le

comput] des Arabes ä

18 avril de la fin

Tan

de Dhoul-

de l'Eglise

Ics livres d'histoire

et

fait

dans

un

livre ä part

et ce

que

des Latins.

les histoires

pour instruire tous ceux

rcproduire, de peur de sortir

ici le

HiSTOIRE DES PATIUARCHES d'AnTIOCIIE.

III.

qui concerne le premier patriarche qui a röside dans la ville de Syrie, j'ai vu dans certains livres

liistoire ecrite

par

le feu

du palais patriarcal une

patriarche Michel.

II

dit ceci

tres

:

Const. Baclia donne quelques dates sur les trois patriarclics que l'aul d'Alep laissc

sans date

:

Balsamon resida ä Conslantinople

qu'aux croisades en

120'i,

1212, sous la protection

Nicee avec

ensuite

il

parlit

et iiiourul

pour

de l'Empereur grec

en 1202; .loachim de

Nicc-c, vint ä

Antioche

du prince Bohumond IV. Hiorothee

le roi et le patriiirche

de Constantinoplo.

avant Balsamon resida a (lonstantinople et vint

ä

Jjl

nous proposons.

sujet que nous

1.

le

consulteront, parce que je ne puis

ancienne

CuJi

IAs-

CiojL"



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reuni tout cela et an ai

En ce Damas de

Jaio

I

au temps du grand patriarche Simeon

c'est-ä-dire

l'an 604,

Voilä ce que

qui

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^Xc-

LS^Ji)

4J)A*)

grande Encyclopedie

nous avons trouve dans nos livres J'ai

^,^i

(»LiJi

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moine Pimen

d'Adam

Iliddjat

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«CUa-j «Ua».

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Jj.U:ir°.

:

d'uu ancien livre

fol.

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1.

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lui,

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13)^





:

Jj.Wr'.

:

patriarche Marc' de Constantinople k Damas.

le

Tan 6886 de

patriarche.

Niles- devint patriarche apres le

^}^

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^/fi^A)

:

Pacöme devint

Puis fut installe

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et niourut le 10 avril

deux ans

Apres

'

j;^j

(»i^li

:



depose aussi. Puis vint

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i_a-jo-^

i_^J ciüi

oUj ^^^^

^^gs

Lgrd 1700 habet fj'^\ quelques lignes plus bas, nous 5. L 4. L habet 3. L habet Jj'-^^r', S^}^^^.

2.

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iwi

Ji*u

[30]

II

lui. 11

mourut

le

mourut

le

dernier patriarche MicheP,

II

du monde.

la creation

9 decembre de Tan 6895.

Tan 6903.

11 janvier en llls

politain de Bosra, le dimanciie 7 fevrier de l'Enfant

de Michel

le

metro-

Prodigue en Tan 6903

du monde, seize jours apres la mort du patriarche Niles, six ans et un mois apres la mort de son pere Michel, metropolitain de Bosra, et vingt et un ans mort de son oncle Michel, patriarche d'Antioche. 11 est Tauteur de ces informations et las a ecrites de sa main. II a vu ce qui se passa sous

et

demi apres

la

pilla ses orneraents, las objets mobiliers et l'argent

Tamerlan qui 1.

Marc

I" occupa

naire d'histoire vol.

II,

et

col. 767.

de Mourqos.



le

siege du patriarcat au milieu de 1377-10 avril 1378. Diclion-

de geogr.,

On 2.

voit

Dans

de Teglise.

col.

donc les

631 et 699

;

cf.

I.eQuien, op.

qu'ici les dates sonl

deux nianuscrils,

eil.,

qui l'appellc

donnees d'apres

Marc

la traduction

II,

russe

y a une erreur de copiste, car nous

il

mal

place de J. II occupa le siege patriarcal au döbut de 1387, jusqu'ä la date indiquee par Paul d'Alep 11 janvier 1395, D/ji—rj

'»jUj'

2.

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1.

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iiJ__,iPaJI

Alf-

(dijijisi

[32]

^jJoC^II.

erreur du copiste.

au temps de Kyr Joseph patriarche de Gonstantiiiople, de Kyr Philothee

Kyr Theophile patriarche de Jerusalem. En l'an 6943 du monde, Kyr Dorothee de Sednäya la bien peuplee et öveque de patriarche d'Alexandrie et de

'

cette ville etait Fadministrateur le 8° concile

chez les Europeens dans

assisterent Jean,

prelats,

la ville

empereur de Gonstantinople

par les musulmans), les

du siege d'Antioche. Pendant sa

Kyr Joseph

de

Kyr Philothee

pays russes,

le

patriarche de Gonstantinople ainsi que tous

et Isidore metropolitain

de Kiev

representant du patriarche d'Antioche

raentionne, Dorothee de

monde

de

dejä

qui correspond k l'annee 1448

FIncarnation et ä Fan 843 de Fhegire. Ge patriarche est mort la Nativite

de tous les

et

Kyr Dorothee

Monemhasie representant de Kyr Joachim patriarche

de Jerusalem, — cn Fan G948 du

de

auquel

(qui n'etait pas encore conquise

Antoine metropolitain d'Heraclee representant du patriarche

d'Alexandrie

fete

Heu

vie, eut

Florence, — concile

la sainte

Vicrge

le

8 septembre G9(i0 de

le

la

de

jour de

la

cröation du

monde, qui correspond au 10 chaban de Fannee SöS de Fhegire. ID orothee 532

et

(39!).

I,

l'iS't/'Jö

— 8 septembre 1451. Dictionnaire d'histoire el

I'our les dötails

cf.

Le

(hiicn, op.

doit ßtre corrige en 1440. C'est une erreur

de I^ondres et celui de Paris. Mourqos op. CiL, p. 17 note.

et

eil., vol.

U, coL 778-770.

du copiste dans

les

de^eogr.,



2.

col.

L'an 1448

deux manuscrits

:

celui

Const. iJacha admettent 1440. Const. Uacha,

INTRODUCTION.

[33J

Ujj

Ö,X)I

jlji. li-«j i_yyjl>^«j

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L habet

1.



JjU^'.

5.

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L habet

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liabel



Jj^s^'.

:

La communaiile Syrie

2.

i>.



^•^h-'.

:

L habet

3.

Lgrd 1700 habet

comme

elut apres lui

commencement de

saiule Croix, au

presence des seigaeurs les prelats

4.

L habet

:

f^l-.j.i.

:

patriarche de la ville de

pere Kyr Marc, rcveque de Sednäya,

le



J)'^.".

:

4 v".

mardi, jour de

le

Damas de

la fete

de la

l'annee 6960 de la creation du monde, en

Joachim metropolitaiii de Bosra, Cyrille

:

metropolitaiu de Beyrouth, Marc metropolitaiii de Ilosn, Jean metropolitain

Ephrem metropolitain de Hama,

d'Eucliaites,

Joachim

En

l'an

le

comme nom

par Kyr Dorothee

7032 de

l'an

le

Arsene

Qärä,

eveque

de patriarche celui de Michel'.

mois de septembre,

connu sous

",

de

eveque de Zabdäni,

nom

le

le

siege patriarcal

de Ihn Säbouni.

creation du monde, Kyr Michel Ihn al-Mäwardi occupa

la

siege d'Antioche\ 1.

cf.

donnerent

Ils lui

7006 du monde, pendant

etait dirige

*En

Yabroud, Macaire eveque

eveque de

d'Akkar, etc..

Micliel

Michel

III.

14 septembre 1451/56. Diclionnaire d'hist. et de geogr., col. 633 et 700

Le Quien, op.

cit.,

vol. II,

770.

col.

Const. Bacha eile une lettre adressee par les

patriarchesMarc d'Alexandrie, Michel d'Aatioche

et

Joachim de Jerusalem au Pape Pie

par Fintei-mediaire de Moise Djabalat, en datc du mardi 11 avril 1459 note

1

.

— 2. Dorothee

de geogr.,

col.

II

Ibn As-säbouni, avant l'i84

636 et 700. Le Quien, op.

— apres

cii., vol. II, col.

\iy-~', p.

II,

20 et 21,

löOO. Diclionnaire d'hist. et

Bacha adlrme

770. Const.

qu'il a

trouve un evangeliaire arabe dans la bibliolheque du Saiut-Sepulcre sous le n° 11 ecrit

en l'an 7008 (1500) au temps du patriarche Dorothee d'Antioche

remarquons

la dillerence

[i^^.

de dates entre les donnees historiques et

la

22, note 1).

Nous

data de Paul d'AIep

7006 (1497).

La

Serie des patriarches est interrompue

Karalevskij donne les

col. 770.

Joachim 3.

II et

dans l'exposo de Paul d'AIep. Le Quien

Theodore V, Marc et Michel IV. Op. cit., vol. II, Dorothee I, Michel III, Marc 111, patriarches suivants

donne, apres Dorothee I", Michel

II,

:

Michel IV. Diclionnaire

d'hisl. el

de geogr.

Michel V, Ibn al-Mäwardi, vers 1523/1524

d'hist. et

de geogr.,

PATn. OB.



T.

col.

037 et 700;

XXU.



V.

1.

cf.

,



Le (^uien, op.

art.

Antioche,

col.

633-034 et 700.

apres juillet 1529. Diclionnaire

cit., vol. II,

col. 770. 3

loi.

'i

v°.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

34

JjXis^Vi

^3

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11

[341

1^^

C»ji-)l

JIS3

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UaIa

jeJl

l.LgrdLi)'.

En

7049 du moiide

l'an

Dorothöe'.

fut destitue

II

succede au siege d'Antioche

lui

dans

le

syuode qui out

chosesqu'il commit et des actesillicites.

Ils le

lieu k

Jerusalem pour des

remplacereut par Kvr Joachim.

Cela eut lieu au temps de Jert^raie [patriarchej de Gonstantinople, de

Joachim [patriarche] d'Alexandrie lem, quitinront un synode contre

En Tan 7062 du monde, et, ainsi

et

Kyr

patriarchc

le

Kyr

de Kyr Germanos patriarche de Jerusa-

lui, lorsqu'ils

le titulaire

visiterent Jerusalem

du siege d'Antioche

qu'on nous en a inforrae dernierenient dans

le

fiil

^.

Kyr Joachim

'

pays desciiretiens, on

a dit de lui qu'il resta patriarche soixaule-dix ans. Ici se

termiuont les renseignements historicpies sur les patriarclies

defiinls,

qui siegereut dans la ville de Dama«. Et ce fut avec une peine inou'ie que je Const. ßacha, en se basant sur deu.< manuscrits qu'il

Michel

al-Ma\vardi occupa

Ibii

d'Alep. Dans

le

un ancion

bibliollieque de Paris dans

la

citc,

coiulut que ce palriartlie

siege J'Anliocho avaiil la data livre

meiitionnee par Paul

arabe sous

le

n" J47,

on

du patriarche Michel d'Antioche au 19 mars 7030 (ir>22 ;, et dans la bibliollieque de Londres uu livre syriafjue 418 oii Ton Irouve le litre du patriarche Michel Michel patriarche de la ville de Dieu, la grande Antiocheet lout l'Oricnt, le 10 novembre li'ouve le noni

:

7042 (1533).

11

a

vecu apres celte dalc. Cela resuUe d'un livre ancion de llosn qui

Irouve par Louis Chcikho oü estla dato de 7047 1539i aloccasion d'unc dispute pour IV'te

de Päques (>ii—

1.

Dorothce

III,

,

'(

p. 22.



Cf. aussi Le Quien, op.

Bacha, 5»^—, l.")30/l.'")31

p. 2.3, -

Le Quien, op.

note

livre

1.Ö30/1531. Diclionndire d'hisloire el de genier., col. ü30 el 700. eil., vol. II, col.

nole

avanl nov.

1.



3.

1534.

cit., vol. II, col.

«

la

2).



770.

Counu sous

le

2.

nom

Pour

Je Joachim

Üictionnaire d'histoirc 770.

En

la visilc

et

de Jerusalem, Consl.

111,

compeliteurcn

ce qui concerue le leuips de son regne,

Voyage du patriarchc Macaire

»

1,')27,

de geogr., col. 630 et 700.

vraiment une confusion avec Joachim palriarche d'Alc.\andric,

dans son

l'ul

comme

il

exislc

observe Mour(|os

(cn russe), vol. V, p. 187.

IXTRODUCTION.

[35]

^

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Lgrd 1700 adJ. v.

1.

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3.

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1.



4.

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1

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il

(V-LijjV>

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fut

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:



2.

ili.

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J^l

-*J

jlS

.!.

uii

le saisit. II etait

qui est toute sagesse,

et

conduire tous daiis

le fils

veridique naitra pour

par

le

1a droiture

chemiu de

comme la vie et

les

c'est-ä-dire ses

fils,

adoptes et qu'il avait engendres par

dans

:

.,-.\''.

le

de son

la vertu.

frappa et

depuis sept mois au patriarcat, mais son espoir nc

vertueux et ses deux

et

/t'J

(_5JsLJl

Lord 1700

l'a

l'esprit,

deux endroits

il

comme

annonce Celui

de ses verLus on

recueillera les fruits de justice. Et cette parole fut accomplie

deux rangs

-V-iJl

J»->a*Jl

mallieur lui arriva, une maladie connue

pas deQU, pas plus que ses previsions, parce que,

ce pere

Ajc

L^J^^^

(_r4y.

|_$Ä)'



L»rd 1700 om. ^•^'.

W

^k. f^lij :^j

jLi

ujj;;-

^j^

>,J

D'ANTIOCIlli.

:

A_^ij

lit

et le firent et

en securite,

et

le

le

vcnait. Puls

il

revinf, ainsi

santtous

11

les

son habilete

le

l'en-

le

et

Kyr

dimanclic

et ses envi-

lui

permit de

le re(,nirent

avec

rcsta niötropolitain pendant douzc aus

uuc renomniee

conduisit les chretiens dans les jjAturages du salut, accompliscommandetnenis du Dien Trcs-Ilaut sans döfaul. II Ics dirigea par et soii liciireux

precede, ou micux encore,

par

LUj

que ses compagnons, ä

Les chrötiens l'accueillirent et

y

On

cntiers, suivant les traces des seigneurs anförieurs, qui onl

excellentc.

11s

palriarche

pays d'Amad

y

II

"0)1

catholicos, inspecteur de son diocese, cxar-

celebrer la messe

joie.

^)U"

en consideraliou du defunt son

siege du patriarcat, et ses environs.

et allegresse.

^J

d'Alep,

le

bonheur, respoct

jlsjj

jj^-3

accompagner de pretres

rons et sur Antioche, s'il

ce l'abondance arriva, tont devint ville

et

n'eut besoin de rien malgre les

nombreux

les

ville

de

nombres, jusqu'ä ce

drapeau de

la victoire et

Bagdad par

qu'il

de

y

milliers qui depassaient la

arrivät par sa puissance.

la gloire;

il

y

La

soldals qui raccompagnaient

qui ressemblaient par leur multitude ä la pluie tombante. Puis

gerent tous vers la

comme

fertile.

II

ils

se diri-

mesure

et

hissa sur eile le

resta quaranle jours, l'assiegeant

YOYAGE DU PATRIARCHE MACAlRE D'ANTIOCHE.

46 r„l.

7

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erreur du copiste.

:

7.

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copiste.



5.

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Jl^J

'



2.

1°.

:

aL

J,LJ'.

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JI

^

c^„

—3. Lgrd

a»/».



6.

JjU

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'

J.L

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^J- \jy 1700

L habet

J^^.

:

J^^,j,

:

.i^vA.s.

:

sans negligence et sans preoccupation, et loi. 7

-'.s^

^^

^'^^

J'^'

Lgrd 1700

Londres habet

Lgrd 17U0 habet

LL-T^

A=-

U^

lilj

,»jiU.=-

_i^l

[46]

la

il

conquit et s'en rendit niaitre de

la

main

fil

de l'epee. Les uouvelles heureuses qui annongaient la victoire se repaii-

*

deGuzel Pacha par

dirent dans tous les pays.

puis

il

aunee

reviat ä son et

En

Tous

le

Il fit

passer beaucoup de ses habitants au

resta ä Coiistautinople une

II

mon

pere,

seigneur patriarche Kyr Euthyme de Chio

l'rere

le

et

9

aoiit, vint ä

aprös

lui ses

Alep

amis.

le

pere

et

ordonna

II

eure Joseph d'Alep nietropolitain d'Akkar et de Ralibe et l'envoya dans

le

les

pays des chretiens habiles

uomniee Putivl

et

dans

la

1.

Apres

le

WaHdos,

ducats. Teile fut sa

nalitc^



2.

son temps,

cf.

Putivl etait la

le

celui-ci arriva

passa dans

le

sultan fut

fait

la

ii

une

misericorde du

la

dime,

il

en

sultan Ibrahim, qui n'a pu joucr i\

ville

Le seigneur patriarche resta

apres avoir pergu

cause de sa vio dcsordonnee.

Boustaiidgi-Bachis et TiO

et,

sultaiiMourad, occupaletröne a

il

sociöle de son Maitre.

Alep presque cent jours entiers

son predecesseur

Lorsque

et vastcs.

pres de Moscou et Korop,

^

Dieu Tres-Haut ä

demi-

regaa son

lui

joie,

'.

de Tepiscopat de

l'an cinq

une grande

feterent sept jours avec

siege victorieux.

mourut, devenant l'habitant de Teternite. Apres

Sultan Ibrahim

le

la Force.

la suite d'uiie

sortit le \c

rüh^de

conspiratioa enlre les

prisonnicr et executö etle bourreau regut



l'our les aulres details de son regne, sa cour, sa personlin. N. lorga, Gesrhichte des osinnnischen Reiches, vol. IV, p. 35-53.

douane entrc

les

Cosaques

et

Moscou. Quiuonque venait d'un pays

elranger devait y passer. Ihdetinul Coinisiuinei Mo/iiimeiUelor Istoricc, Bucuresli, an. Y, 1912, p. 113.

INTRODUCTIÜN.

[47]

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4jVc^

„Ujjl o>l->

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il

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^-.^jJl

quand

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ytj 1a>

juiir

Lgrd 1700 om. !j^.

surtout

^

v-w-lC.

^i^l

j_$iü

A.ÜL

JU

jUll

53

:

Li^U.

desir

sut la gravite de la maladie

lui

qiii



j*Ja«il

Jj_jÄd!

3.

lÄ*

_,LiJl I_^^>;^l

^

f.J^'V^

Lgrd 1700 habet: ^\.

causa une grande peine,

avait atteint le patriarchc

cnvoya ime reponse poiir s'excuser. Lorsque le il ue voulut pas partir patriarchc apprit son refus, il se courrou?a. Pendant qu'il (Mait ä Tagonie, et

il

ordonna de

oü il

il

lui

envoyer uue deuxieme

refuserait de veiiir,

serait interdit.

il

se crut oblige d'envoyer la reponse

se dirigea

malgre

lui

vers

lettre

*

A

ä la ville

qu'il arrivcrait

elle-meme, annongant pliant

Sa Grandeur

le

la

[lettre]

qu'au cas

deuxieme

lettre,

sans retard. Ainsi

le quittais

il

jamais.

de ilama, nous trouvämes un autre

troisieme eourrier avec une lettre pour nous

des notables de Damas,

lui faisant savoir,

l'arrivee de cette

Damas, avec moi qui ne

Lorsque nous arrivämes

et

en

demander de

conforme en substance ä

mort du patriarchc

la

la part la

des pretres

premiere lettre

nuit de 11 octobre et sup-

metropolitain de venir sans retard de peur qu'il ne restät

exclu du testament et



Dieu nous garde de ce grand danger!



qu'un

retard ne fit eclater des disputes, des querelles et des intrigues, etant donnc surtout qu'au moment de la mort du patriarchc, on avait obtenu le trunsfcrt du pouvoir et l'acte authentique au nom de Macaire conformcment au testament

du defunt Euthyme.

m.

s

v

VÜYAGR DU

54

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1;a3-3j

Lx^

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lä|y

A^LUVi ijjJI

•Cw

*oUj

L habet

1.

nale

llfX

:

,3-1^3

O.-

«jL-

._i>l

Damas

ctait

devint apres grand vizir.

avec

*-^.i;^

o'^-^'

cjir"*""

a la

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^—^'^.

jL?^

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^y-^^ "^^^ i^b J^jLJ Jt""

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forme correcte

:

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lS"

w



Lilj,X~.i.

»jj-^1 iU^-

^^-jj'^l«

ji__,i2^3

,__ya.o.5^

'--^u

J*--*-

^J>i

^^^^\ Lgrd 1700

:

^t-.UuJi

[54]

2.

L'j~^

jL'^

^j

jl/i" ij^^-i3

t?"'^

Ct.

La

nolc margi-

la

40—.

Alors ä

el qu'il

^^{:^Li

L^jb'li

L*^^ ^•^ L'^"

o'y-^y'y^ ^-^ j'^

MACAIRE D'ANTIOCHE.

PATRIy\rxCIIE

pacha Mahomed Paclia Kupruli

De peur

Hama, Melece,

metropolitain de

respectc, qui

Ic

aussi que ropiiiion publique ne se divisät

ne surgit de nouvelles complications,

lui le

'

ils

demanderent de

et le nietropolitain

faire venir

de Iloms, Phi-

Kyr Joseph, Damas de bon matin. Kyr Gregoirc,

lothee. Ils parlirent avec nous et nous trouvämes, ä Sednaya,

metropolitain deOärft.

Nous enträmes ä

metropolitain de Ilauran, y etait.

che

consacrerent pour

et le

IV, p.

ils

elurcnt [monperej patriar-

12

le

novembre

II

l'an

s'oleva et devint chet'

7156 de Texistence du

perissable".

Sur

1.

lunanimitc

diocese d'Antioclie.

le

par I'inspiration vraiment divinc

mondc

A

grand

le

8ii-i0(i.



vizir Kupruli, cf.

N. lorga, Geschichte des osmanischen Reiches, vol.

Nous reproduisons

2.

un resume qui nous donne une idee de

ici

la

valcur des ouvragcs composes jusqu'a present sur riiistoire des patriarclies d'Antioclie.

Le premier auleurd'une nase son

111

Dabbäs qui

syslematique des patriarclies melkites d'Antioclie est Atlia-

probablement en arabe vers

la fiu

du

xvn'' siecle et Iraduisit

des pntriarclujs dAnlioche en grec lilteraire en 1702. Cet ouvrage qui se

liisloirc

base sans

liste

ecrivit

le dire

sur Eutliycliius Yahyä, le patriarche Macairc

111

et

son

fils,

rarchi-

diacro Paul, est encore inedit et se conserve ä la bibliotheque nationale de Vienne sous le n" 71, l'onds

grec.

Le bollandiste Pierre van der Bosch Boscliius) a insere en tcte du tome IV de juillet des «.'Vota Sanctorum », Anvers, 1725, un Tnictaliis hislorico-chroitologicusde patriar'

chis Antiochensibus, dans lequel et lalins, jusqu'ii l'öpoque

il

discute la Chronologie des titulaires grecs, jacobites

de Jean IV inclusivemcnt, compose d'apres les soiirces con-

nues ä celle epocpie. Ce travail est depasse par

le

le

premier essai serieux de Chronologie.

dominicain LeQuien, dont

le

II

a ete

deuxieme volume de VOriens Christianus,

public a i^aris en 1740, renferme (col. (100-776) une serie aussi compicle que possible

depuis Saint Pierre jusqua Cyrille

Son

travail

dhist. et de g--iJ',

:



'•j-^j

»*:;=-l3

Ao

^3

^^^

ä.-**^



errcur du copiste.

le

diacrc Gabriel d'Alcp et lui donna

^.

4.

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:

I.

ls^^

^-A-J

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''

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JL^j

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habet

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'iS.jy,^\

^'j^V'^

i

jM;

(»LtJl

eS^^

|581

le

rang darcliimandritc, c"csl-ä-dirc

exarque, c'est-ä-dire son rcpresentant,

au pays de Georgie avec des persoiiuages en sa compaguie.

Le

()

monseigneur

jiiillet,

le

patriarclie sortit de

Damas pour

visiter

son

diocose, pour ramasser les dinies et pour voir l'etat de ses fideles en dehors

du pays de Damas, Cliouf.

U passa

c'est-ä-dire ^idoi} (Saida) et Bcj/rnuth, et dans le district de

dans

cette nuit

le

villago de Uiiiiäs; de lä

Qaroun, ä Maclir/aral, ä Kafar Milbi; de

un jeudi. Puis douzejours.

11

il

monta a



il

retourna ä Sidon

lliinih el h Ahnili et revint ä

se rendit a

il

(Sa'ida),

ou

Sidmi (Saida) oü

en sortit et vint ä Wadi Leimoun, puis ä Barnye

(=

.1(7«, il

ä

entra

il

resta

Berti?), ä

puis eucore A W((di Leinmun, et de lä aux villages de

Kiipir

Px'il,

lirrsi,

Anbei, lUhujUn, village de röuiir Millicni, et se rencontra avec lui. I']iisuile

il

h Kiifiir

revint ä Anbei,

iV(7if(,

l[(ilt(i.

biC.li

^\

(3'

1—

cUij

jlji

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Lx.li>3

1.

^Ul jL

J^VI

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INTRODUCTION.

[59]

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2.

^Ij ^_^ ^Ij

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L^^JI

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la description

jljj

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J3VI -v^VI

J-f^

(»Aljii

^^^'^r^b

59

manque

}ss.. .^

toute

pris par le patriarche Macaire, la

traversee de I'Asie Mineure, le sejour ä Const'antinople et la description de la

ville,

Zahalta, ä Bessine, ä Brili et ä Mii-Wazieh, ä Sainaqanich, k Ed-Deir et ä Clwueifat

oü II

il

celcbrala messe

le

neuvieme dimanche apres laPentecöte.

entra ä Beijronth la bien protegee

a Alcp,

j

y

restai

le

21 aoüt et je

un momeat, puis je revins

me

rendis apres Päques

ä Damas. Ensuite j'allai le rejoindrc

oü je me suis rencontre avec

lui. Nous en partimes le 21 septembre, montagne de Kesnran, puis arrives au villagc de Bekfaya et ä El-Ml>cndt('h, nous celebrAmes la messe dans son eglise le premier dimanche de Saint Luc. Nous arrivämes au couvent de Mar-EUas oü nous celebrfimes la messe et nous partimes pour le village de Clioner et pour Beskinta au pied du mont Liban oü nous celebr;\mes la messe dans l'eglise. De lä nous partimes

ä Beyroutli,

montämes

la

pour Kefcv Akab

et

iious

nous dimes

la

messe dans

la

nouvelle eglise apres sa con-

secration et la decoration de son sanctuaire et cela d'octobre.

deux autres le

le

premier dimanche

Nous retournämes ä El-Mhaidteh, oü nous 'celebrämos fois,

la

messe

puis nous arrivämes k Bekfaya et nous descendimes k Beyroutli

vendredi 16 octobre

et

nous sortimes de

la

ville

en compagnie de son

metropolitain Joseph.

Nous nous embarquämes le Tripoli

18 octobre et le matin nous arrivämes au port de

oü nous debarquämes. Et tous

les chretiens vinrent

en compagnie de leur metropolitain Kyr .Joachim

et

au-devant de nous

nous accueillirent avec

VOYAGE DU

60

MACAIRE D'ANTIOCIIE.

PATrxIARCIlE

[60]

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poursuit son recit avec

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nous y celebrämes la messe. Noiis partimes poiir Badiya et nous revinmes ä Bctram, de lä au village Atni'oun counu par ses savants et nous y restämes une semaine. Nous partimes pour Kafar Akka et de la Vierge du Ras pres de

lä et

couvent de Hamatourah. Le chemin qui y conduit est tres difllcile, il est creuse dans une montagne au sommet de laquelle on voit cncore le couvent de Saint-Georges. De lä, la route va vers le pays de

pour

Kt'sba, et le saint

Beharre.

Nous

sortinies et

nous arrivämes au village de Kafar Caher

vent de Saiiit-Elic pres du llcuve. Nous allämes au couvent de Natour, de lä ä

et

la ville d'Enfeh, ä

Hdindt et nous

tftmes ä Deir Saidat-en-Nouriye jusqu'ä Wijj-el-Hadjar, de lä ä Bordj et ä

Nous retournämes ä

Tripoli

prit

oü nous passämes

les

mon-

Hdmät.

fetes de Noel

et

de

descendimes ä Batroun ainsi qu'ä Abrin, ä Kafar On en Kefour au pied du mont Liban oü sont les nids des aigles.

TEpiphanie. Nous sortimes Heida, ä

au cou-

revinmes ä Deir Belmeiit, puis nous

et



pour nous un, dont nuus tirämes

Douma, ä Toula

le

village

du chef

la graisse.

Ali, ä Bekhaa:-,



De

lä,

[nous allämes] ä

ä Gherzouz-,

ä Chikhan, ä

nous revinmes ä Barbara. Nous retournämes ä Abrin et arrivämes au couvent de Kefloun, nous passämes le nähr Qadicha (le fleuve saint) et nous y cölebrämes la messe le mardi du careme. De lä nous retournämes Djhail, ä Ghaz-ir,

ä la ville de Tripoli, le lendemain mercredi.

Nous fimes nos adieux aux

Tripolitains et nous sortimes de chez eux

jeudi de la deuxieme semaine du careme.

Nous nous dirigeäraes vers

le

le

pays

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE

62

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source d'eau courante qui jailüt sous

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ä 'Anja, ä Djahrdil qui possede

oü nous restümcsdeux semaines. Nous v celebrämes

le

Ll-asj

-'o.l pro -l>,'.

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sanctuaire et coule ä l'exterieur et guärit les malades.

messe

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D'ANTIOCIlE.

du careme. Nous allämes ä

sortimes

et

Sisnidi. ä Boucida,

puis nous revinmes ä Saßta. nous y dimes la messe daus la grande cglise de

Saint-Michcl. dans ii.l.

iiir

Sisnielt i\

'

h

Rameaux Saint

Saiiit-Groy(/es

et le

messe

le

ä VJ-Uosii lä,

ä

cinquieme dimanche. Et nous allAmes

oü nous visitämes

ä Anaz.

Nous retonrnämes pour

Haminit. Nous celebrämes

lundi saint nous partimes pour

la

messe

le village

du malin

ri']loilc

le

la visite

du

dimanche des

de Wrlmli. Le mardi

nous enträmes ä Aphioitn.

Le mercrcdi la

Marmaiiita,

la

Venus), sa citadelle, et de

couvont de

Nous revinmes

celrbro Huurdj, le cinquieme samedi.

oü nous celebrAnies

Tainwiirhi,

(=

le

f(Hc

Atalah

saint,

de Päques qni

21 mars, nous enträmes ä Ihuiutli et nous celebrämes fnt

süperbe. Le jcudi

rAmadien m6tropolitain d'Amad

et

>')

de

aviil,

il

y consacra

ses environs et

il

le

prclre

l'appela

INTRODUCTION.

[63]

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Theodose, cela d'apres sou merite et sur tants, et

il

le

Quant ä

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le

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comme dans

commis,

CO qu'il avait

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[64]

ses torts. Alors

[le

patriarchej le benit, lui

donna

pardonua.

l'amena ä Alep et y entra le 1''' juin 7158 de untre pere Adam. II resta un certain temps jusqu'au retour complet du calme il en sortit le jour de Alors

il

;

la lutc le

1

1

de l'Entröe du Clirist au Teniplc et sc dirigea vers

fövrier.

II

Damas

oi'i il

entra

regia avec les pnHres, les notables et le clerg6 le couipte de

ce qu'il leur avait envoyö dans ce voyagc, ccla faisait plus de six niillc piashv's. 11s

payerent une part de

I.c r(!li(iuat

de

la detle

des eglises et aulrcs

Le Icndcmaiu de Iloms lui.

mv.

Olli

le

ne cessa d'augmenter au point d'cntrainor la perte

(!ili(ices

d(^ la

la dctte, capital et intörels.

iele

qui furent laissös aux gouvorueurs des villcs.

de Pentccotc,

le

)}

juin,

il

consacra metropolitain

— — ceci

pretre Ibrahim fds (rAmicli de Killiz et l'appela Atlianase

ete plus conviiiaiili' de le iionuner Arius,

*

cnnunc

je Tai döjä dit

il

INTRODUCTION.

[65]

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[66]

pour Timpöt foncier de Jerusalem

et

de sa province

et

susmentionnes ungraiid aga iiidependant, avec de nombreux cava-

rcclamant

les

impöts sous les nonis mentionnes. Los pauvres gens,

tous tant absents que presents,

iie

depassaient pas trente.

declarerent au

lls

patriarche leur pensee, qu'ils n'avaient personue qui s'apitoyät, diminuät et rcduisit ces

noms eu

exces, et que

abandonncraient leur domicile, l'avaient fait.

II

abandonnee par eux donc

quaranta et

et

il

ue tombat en

il

pas,

comme

d'autres

la

Porpliyrius sou raetropolitain, uc füt

possessiou d'autres peuples.

s'occuper de leur allaire

t\

decamperaient,

ils

eut peur que leur eglise aux autiqucs

bi\tie saint

commenga uu uoms de la liste

pitie d'eux,

le faisait

et quitteraient leur rcligiou

s'apitoya sur eux et

colonnes byzanliues, qu'avait

Von ne

si

et

il

11

eut

retrancba ccul

iusciile sur le registre imperial.

Aprös

cela,

il

leur remit unc lettre de rcconimandation pour le vizir Abcliir Pacha, parce (jue Ic paclia

de Syric etait cliarge de

impöts mobiliers suivant ce

espoir,

ils lui

Ils

reduction des inqjöts fonciers et des

qu'il jugnrait bon.

cette allaire et pour la reduction

6t6 dit anterieuremeut.

la

lui

Le

patriarclie

deux mille piastres, en

promirent quo

s'ils

se

depensa pour

gardant ce qui a

triomphaient dans leur

euverraient ce quil avait depensö pour eux, mais par la suite,

ils

])rouv6rent qu'ils ölaienl ingrats, parce qu'apres lui avoir euvoyc uno faible

1. Ici

manquG

uii innl.

INTRODUCTION.

[67]

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67

parce

qu'il

etait

ils

il

les

comme une

croyait.

se moiitraient

Dös

le

menteurs dans

leurs paroles.

Leshabitants de Daraas furent jaloux alors de ce bienfait et «

Le

raieux est

autfes.' »

II

que tu nous rendes service ä nous tes

s'interessa ainsi ä eux,

vingt* noms; et quinze

il

fideles ä

ils lui

dirent

:

Texclusion des

s'elTorga et s'appliqua et deduisit cent

noms des habitants de Qärä

et aussi des habitants de

Ma'arouniye, trente des habitants de Yabroud, trente-cinq des habitants de Deir Atiye. Cela coüta de quatre ä cinq mille piastres. partie de cela et laisserent le reste ä la charge lui fut

demande comme une bonne

oeuvre.

II

Ils

ramasserent une

du seigneur patriarche

et cela

remercia Dieu de l'avoir rendu

digne de ce bienfait par une haute faveur du Donateur. Et ces charges nouvelles aggraverent sa dette et

il

eprouva beaucoup de soucis de l'accroisse-

ment des interets. Le dimanche 13 octobre de Tan 7159, thin metropolitain de Beyrouth,

sur leur

demande;

Le jour de patriarcale de

il

avec

il

le

ordonna

le

pretre Farah le Beyrou-

consentement de ses

fideles

et

l'appela Philippe suivant leur choix et le leur envoya.

la fete

Damas

de l'Epiphanie, le

pretre

il

consacra catholicos de

Salomon

fils

la

residence

du pretre Fardjallah

l'Alepin,

*

foi. ii i»

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE

68 ^J._iJ..J^^

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:

PREMIERE PARTIE

LIVRE PREMIER

VOYAGE EN ORIENT



I.

Avec fol.

i2r".

les meilleures

pensees

et les intentions les plus justes,

monsei-

pcrsövera dans sa resolution de se rendre ä Constanti-

'^ patriarclie

S"^""" nople.

Depart d'Alep.

Nous fimes donc nos

preparatifs, nous

emportämes des cadeaux

et tout

ce dont nous aurions besoin, et nous plagämes notre confiance dans l'appui

Tres-Haut. Le patriarclie d'Alep

dimcs et

le

— que

jeudi soir 9 juillet

et revenir ä

'

Dieu

accorde une longue vie

lui

pour Lftdaqiye

Antiochc. Je

sortis —

nous arrivAmcs avant

Taube nous nous levAmes dans

le

messe

visiter le

1.

II

nous arrivämcs

le

Nous entrAnies

septii-mo diiiianclie aprrs la

faul corriger coli,

:

mardi de

le

le

bord d'Al-Asi,

22

8 juillel, d'apros le

juillet et

Pentecöte.

Tluuimaturgo,

du palriarche Gregoirc IV,

la feie

du

ä lUtrim et k Glidtnirin,

ä Aiitioclie le jeudi

couventdo Saint-Siuieon

arabe n" 17,

le

le

du

partit los



jiropiictc

ä un village appele Ma'nvretaku-än.

voisinage de Djiasr EI-Djadid sur

si\mes la nuit. ä la

et

le soir

!

de percevoir

moi, son humblc Iiistoriographe

nos aulres compagnons, au point du jour

Elie, et

et Djebcl afin



un

A

villaa:c

nous y pasnous assistämes et

Nous partimos pour

Marin, sur ranciennect

man. de Leningrad. Mus^e Asialique, fonds fol. 3, aulographe de l*aul d'Alep.



PREMIKRE PARTIE.

[71]



LIVRE

71

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nous sortimes de

lä, la veille

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jours et cclebra six fois la messe.

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Nous louAmes pour Adana uue monture

au soir du jeudi 5 aoüt. Nous arrivämes

le

et

matin

k Beylän et dans Tapres-midi ä Alexandrette, c'etait la veille de la fiMe de la

Transfiguration. Les Chj'priotes nous regurent avec les plus grands honneurs.

Nous assistämes aux '

loi. i-2v°.

*

vigiles

dans leur cglise

et

au moment de

l'entree

«

»

tout le clerge s'avanga, regut la benediction, se vetit et se se plaga en cercle

ä l'entree suivant ses habitudes en chantant

monseigneur

le

patriarche c6le])ra la messe.

:

«

lumiere eclatante

Nous partimcs de

».

Le

matiii

lä le soir et le

samedi matin nous arrivämes ä Pdyds oü monseigneur le patriarclie c6lebra la messe le huitieme dimanche apres la Pentecöte aiusi que le lundi et le mercredi.

Nous partimes de

lä le soir, et le

nous arrivämes apres ä Qarn Qapou. Le (ihemin est

et

döfile etroit et redoutablc. «

matin nous nous arriMäines

l'oreille

de loup

»,

Le matin nous arrivämes

ainsi

nommde

parce

(pie

ä Dji.sr

cffraj^ant,

Alhanids c'cst

un

ä l'aubcrge Qourt Qoläq ou

dans Tauberge existe une

mosquee avec denx coupoles ressemblant exactemcnt ä des oreilles. Nous partimes ä minuit en compagnie de dix-huit fusiliers chretiens de Päyäs. Au pointdu jour nous cnträmes droitc. qiii

Nous en partimes

s'appelle TcliiliAn.

nous descendimes dans

une grandc

ville

ä Missisa, ayant la forteresse de

ä minuit et traversämes le pont

Nous arrivämes les jardins

dans laquellc

il

ä Addiio

le

Hayyät ä notre

du fleuve

Djiliäii

samedi matin 14 aoüt

chez les nnircs du

rite grec.

y a beaucoup de jardins

et

et

[Adana] est

chaquo jardin.

PREMERR PARTIE. - LIVRR

[73]

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contient plus de trois ou quatre Cents orangers semblables k des möriers. La locatiou Je chaqiie arbre etait d'un quart de piastre. et

aux orangers,

ils

Monseigneur

le

pafriarchepartit pour Tarsons et pour

pour Dj'afar Pächa

et

percevoir ses dimes. nuit de 29 aoüt

Quant aux limons doux

sont tres nombreux.

pour II

les villages

revint ensuite

t\

le

village de Timor,

chypriotes qui les entourent, afin de

Adana

de

et

nous partimes pendaiit



Turcomans de Syrie. Nous arrivämes avant midi ä l'auberge Bairam Pächa et nous campämes sur le bord de la riviere Djäqot. Nous partimes le soir et nous marchAmes toute la nuit ä travers des bois et des terrains pierreux. La nuit etait sombre et nous eprouvAmes de grandes terreurs et le matin nous arrivämes ä la forteresse de Kolak. la

eii

compagnie de

l'aga des

Puis nous traversämes Qozloq Khan, c'est-ä-dire

l'auberge desnoyers

il

ä

notre droite la forteresse d'Anä-

chah. Nous passämes sur Agh Koprou, c'est-ä-dire limite entre les rois circassiens et les ottomans.

Kädjy, c'est-ä-dire

«

quarante gues

Avant midi nous arrivämes

marie

». II

parce

a de

nous traversämes Soultdn Khan, laissant

fois.

»,

nombreux noyers. Nous fimes halte avant midi ä Täkir y celebre Aylat de ibn Ramadan. Ensuite nous partimes le matin et

que tout autour qui est la

«

est certain

»,

« le

De

pont blanc

lä,

». C'etait la

nous traversämes

Q/rr/

parce que nous passämes ä gue quarante

k Djiftä Khan, c'est-ä-dire « l'auberge

que ces chemins sont impraticables pendant

l'liiver

du par

suitede leur etroitesse, du grand nombre deruisseaux et de rivieres. Nous nous

arretämes pendant deux heures

et,

apres, nous nous levämes pour nousdirigcr

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

74

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jour en largeur et

longueur,

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qiii il

n'y avail

brülec el noirc. Pendant celle journee, nous

cndurAmes une grandc fatigue jusqu'A ce que nous arrivassions !o soir. G'est joli village oii la vie est bon marche, dont les caux sont abondantes et les

uu füi. i:ii

".

vignes nombreuses. Toute cliose y est bon marche et*

le

rat!

de viande en

poids d'Alep coüte quatre osmani, uu ratl de pain trois, uu ratP de vin vieux

superieur cinq osmani et de vin nouveau un osmani. a aussi

une raerveilleusc

i'abrique de

II y a beaucoup de verjus. poudre avec des roues semblables a

y de grandes norias mucs par l'eau; les vis se relövent et des marteaux desccn11

dcnt sur des augcs cn bois raugees et pilcut

la

pour manceuvrer pendaut

aiitre

belle iuvention d'ici

1

jouruec

el

un

poudre.

Uu

pendant

seul

liomme suHil

la nuil.

C'esl une

avec des resultats heurcux et peu de fatigue. Les clirclicns

parleut turc;

Bor on arabc

la

ils

sont tres pienx.

sijjnifie

Ils

un Heu non cuUivö.

nous



2.

firent

doscondre ehez eux

Ratl correspond h 2564

grammes.

et

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SjIjU JjAji

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empereurs sont nombreuses.

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en argent

edifices extraordinaires; les chandeliers soat

prises dans le tre~or des

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77

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en or, les lampes

et

seul chandelier [orne]

de toules sortes de fleurs pese quatre-vingt-dix oqqas d'argeat et d'or. Les inarches pour monter k sou tombeau sont en argent. Pres de cc tombeau est

'

du moine son compagnon qui porte lui vetement et un grand turban noir. La balustrade de cet escalier est un morceau de raarbre transparent et ajoure celui

tout intact

semblable

',

t\

des ciselures d'argent. [En voyant ces splendeurs]

tous ceux qui entrent dans cet endroit sont stupefaits. Le chef (däda) et les autres derviches aiment beaucoup les chretiens et les meines. Ils nous ont fait entrer et nous avons regarde eile

est

non sans

crainte.

nous partimes en leur compagnie qui estappele dans

les

cet endroit vcrs le soir, et le

y

A

sa sortie se trouve le

a l'eau froide.

le

jeudi et

une caravane de

Ensuite, nous

Nous partimes Salimi

:



ville,

y a une grande eglise dediec beaucoup d'eglises. Nous partimes de

le soir et

nous arrivämes.

sens inconnu.

meme

matin a Lädäk

matin nous arrivämes dans un bourg appele Albain Qaploudja, d'eau thermale, et ä sa proximile

Nous partimes

le soir et

la

le

il

nous arrivämes

18 septembre au vlUage de Aq Chehr connu par

1.

race desTurcomans,

nous arrivämes

synaxaires Lycaonie. La,

ä Saint Michel, des edifices byzantins et

il

la

niaudite, c'est pourquoi on ne les laisse pas entrer.

etant rassembles avec le juge d'Alep et avec

gham.

Quant ä

2.

le

la

tombe

matin ä Saqlah,

le

samedi matin

du celebrc Djoha'.

le

C'estle Khodja Nasser Eddin.

premier dimanche



foi.

isv

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

78

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Nous partimes

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k Beläidon consiste en

nous passAmes l'etape de Khan

Lj,'^

IIä-^Ij

jJajia—.Jl

Bcijaz-

pendant

melons jaunes

ponts.eten la nuit,

puis le

Nous en partimes pendant

la

trös doux.

servent jusqu'ä l'hiver.

mcme

nous ar-

matin ä l'auberge de Kliosrcf Päclul d'oü nous partimes

Le mercredi nous arrivämes ä Seyyid

du

«uix.

1^

(ilidzy.

connu

soiree et nous arrivämes le jeudi 24 septembre ä Eslaj Chehr,

soir

Lu U^j

A...i,c-

ä mliiuit et le matin suivant

Le cliemin de Saqlah

ße/«?f/o//.

une Chaussee.

soir.

LiL

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A;>-V' jLi

J3JI

l^st^.

apres la fete de

rivämes ä

Js- Axj

,_ü-a)l

[78]

On

suspend

los

et ä

Nous y sejournämes

le

cause de leur durete vendredi

et,

jour, nous arrivämes le matin ä ßo; Hciiijuk.

iLs

pur ses se cou-

nous etant leves

le

Nous en sortimes

lesamedisoir et nous arrivämes le lendemain ä /}f(;of//w/i,ledeuxiemedinianclie Croix. Le cliemin du

apres la fete de

la

elroit, ä droite

y a une montagne

il

dangereux. Nous partimes Chehr.

Nous passämes

quittämes

la

et

le soir et

la nuit

une

village prospere dont

cliemin entre

le

nom

Yenky Chehr

forrt, et ä gauclie

nous arrivämes

quittämes

la

est et

et

le

et ä

un cours d'eau

.

Ensuile nous

la nuit

dans

l'au-

midi nous arrivions dans un

Bä Zdwenk. [Ce village se trouve

Brousse. Nous y avons goüte du II

fui est

lundi matin ä Ycnlaj

nous passämes

d'un goüt inelTablc, du pain et des melons. douce, froide, cxcellente.

jusqu'ä la

par l'etape du Khän-Aq-Bezeuqa

caravane de Constantinople

berge. Le mardi matin nous

commencement

y

ä]

moitiö

lait turc,

a aussi une fontaine d'eau

PREMIERE PARTIE.

(79]

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HI.

Brousse.

Nous enträmes ä Brousse le soir du meme jour, mardi, c'est-ä-dire le 28 septembre. Nous descendimes ä Fe/iAi/ A'/irf«, chez les Alepins nos coeurs se rejouirent de les trouver, Nous passämes cette nuit chez eux. Le mercredi nuitin le clerge et les notables de Brousse arriverent au klian et nous mene;

rent au quartier de l'eglise de

Qaya

restauree ainsi que toutes les eglises.

mandyas des

le

commencement de

la

Bacluj dediee ä

On

revctit

rue;

le

Notre-Dame

monseigneur

dans Teglise.

[chretiens], puis celui

On

eile est

patriarche du

clerge et les diacres nous regu-

rent avec des cierges et des enccnsements. Les chantres

notre entree

le



mentiouna d'abord

du patriarche d'Antioche

le

chauterent jusqu'ä

nom

des empereurs

et de tout l'Orient

deux

fois,

*

nous logea dans une maison prcs de Teglise. Le samedi matin 2 octobre, on nous emmena avec les Alepius au bain Esky Quploudja oü nous nous baignämes dans son eau chaude naturelle. De la nous

puis on termina la litanie.

On

ailämes au jardin des chtUaigniers. Nous revinmes

le soir

et

chantämes

vepres la veille du troisieme dimanche apres la fete de la Croix, dans

les

l'eglise

mentionnee.

De Brousse

ä Constanlinople,

ensuite dans le

pays de Valachie

et

de

pays voisins, on n'a pas l'habitude de chanter les vigiles comme dans notre pays, mais quand il y a une grande föte, on les c6lebre pendantla iiuit avant le Service de minuit. On retarda l'encensement jusqu'ä

Moldavie

et

dans

les

*

lui.iir

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

80

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le

pain benit de la main du prelat

et les enfauts vers lesquels

il

sort

pour leur en

distribiier.

Le samedi 9 octobre, on nous comtne Bohräm Pächti la

et

iuvita

aux

baiiis

de Yenky Qaplondja, qui sont

Moustafa Pächä ä Damas

et ä Alep.

source de cette eau bouillaute. Elle sort d'uu rocher

jusqu'au

ciel,

son odeur est sulfureuse

et

il

et ses

Nous avons vu

vapeurs s'elevent

est impossible d'y plonger la

peul y echauder une poule et y faire cuire des-oeufs, comme nous en avons ete temoins. Pour les bains on y ni6lange trois quarts d'eau froide afiu

main.

On

dela temperer. Cebain est spacieux. Le quatrieme dimanche matin, lespretres et les

grands du quartier Baliq Bäzar inviterent monseigneur

le

patriarche ä

celebrer la messe dans leur eglise dediee ä saint Jean TEvangeliste.

cclebrer la messe tants du

bra

*



Feglise est aussi rcstaurce.

La

veille

du mardi,

quartier de Damir Qapou Finviterent aussi ä leur eglise et

l'office

de l'eau benite seulcment et

il

passa

la nuit

II

y

alla

les habiil

y

cele-

chez eux.

Le mercredi 12 octobre, c'est-ä-dire le seizieme jour de nolre sejour ä Brousse, nous en sortimes. Les grands, apres nous avoir

fait

leurs adieux, vin-

rent avec nous jusqu'ä Moudania. Les habitants vinrent tous ä la rencontre de

monseigneur PATR. OR.

le



patriarche ä une grando distance. T.

XXII.



F.

1.

Ils

nous regurent dans leur 6

' i'oi. r. v°.

VOYAGE DU PATUIARCFIE MACAIRE D'ANTIOCHE.

82

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l'ile

le

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les

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synaxaires et dans

», et soii

nom maintcnaat

cimetiere des patriarches de Constan-

y a aussi trois eglises dediees t\ la sainto Vierge, k saint Georges. Nous partimes ä minuit et arrivames le II

et

Kamm

deporte saint Jean Chrysostonie. Jusqu'ä present eile

uno prosqu'ile

^^. I*'

C*^"

matin ä Scutari. Nous nous dirigeämes vers Ghalcedoine Tut

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d'ilc Prot)', oii « la

tinopole jusqu'aujourd'iiui.

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Tinterieur se trouvc

ü Saint Demetrius et

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du patriarche. Lorsqu'il cntra par

Tuu avec

l'icone selon l'usage, et le diacre rcncensa.

une Crosse d'argent

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la porte.

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PREISIIKRE PARTIE.

[85]

«

l'jVxion

»

lui

donna

jusqu'ä leur entrce

Georges.

qu'il baisait les icones qui sont sur

les portes

du sanctuaire,

le

mandyas patriarche dans un trönc

patriarche de Coustantinople descendit, entra dans l'eglise vetu du et se

pla?a sur son tröne.

vis-ä-visde

lui et le

misericorde.

» Ils

On

diacre dit

plaga monseigneur :

»

Ayez

pitie

le

de nous, Dieu, selon Votre grandc

mcntionnerent Alexis, l'erapereur des Moscovites, Timpera-

trice Marie, Basile prince

de Moldavie, son epouse Catherine, Matthieu princc

de Valachie et son epouse Helene, ensuite

Kyr Paisios patriarche de Coustanti-

nople et Kyr Macaire patriarche d'Antioche. Les chantres chanterent pour

chacun

«

Seigneur, ayez pitie de nous

Le pretrc termina se serrerent la

le

»

trois fois.

Service et les patriarches desccndirent de leurs tröne~,

main reciproquement

et

marcherent ensemble. Devant eux

marchaient deux personnages portant de grands chandeliers d'argent avec des cierges de cire blanche

;

les

divan (salon) du patriarche.

metropolitains les suivaient et Ils

se mirent

ä table,

ils

tmdis que

monterent au les chantres

chantaient. Le patriarche de Gonstantinople se comporta vis-ä-vis du patriarche

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

86 •

ful.

15v».

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d'Antioche avec une grande solennitö et beaucoup d'honneurs et de sentiment. fül.

i5v". *

On nous

presenta tant d'ospeces de plats et de sortes de vins qu'on ne peut

Ics decrire.

Ce

un grand jour

fut

seigneur

doiit

on se souviendra toute

la vie!

Vers

patriarchc se rendit ä la metochie avec des metropolitains

le

des pretres devant

le

chanterent les vepres et nous firent leurs adicux, Mon-

soir, ils desceiidircnt,

et dcrriere lui

avec les Qapi Kehaia

'

de Moldavie et celui

de Valachie et d'autres encore, jusqu'ä ce qu'il les eüt benis. Alors retournerent. Les notables des chretiens venaient et

du dimauche des Gadarenicns, monscigneur

le

cl

le

ils

La

saluaicnt.

s'en

veillc

patriarche partil pour Feglisc

patriarcale ä la suite d'une invitation qui lui avait ete adressce selon la cou-

L'un

tunie.

revetirent le

et l'autrc

mandyas

et fircnt leurs priores.

Devant

chacun se tenait debout une pcrsoiuie porlant un chandelier avec un cicrge decire blanche, depuis d(!

psaumes

de

la «

ful lu par

le

commencement du

un diacre place entre

(Iloirc » les pretres firent

fk'xions,

une prciniere

fois,

Service jusqu'ä laiin. les

Jji-

dcux patriarches.

Au moment

au patriarclie de Constantinople

une deuxieme

l'ois,

kalhisma-

i

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Alt

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1.

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i_,oi-i)l



la

mandyas, puis

entrerent dcvant et derriere

ils

cour de la niaison,

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1^

i «..—)

ä reglisc

vers

allerciit lui

jjlJ_jiVi

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^~l~i»Ji

L om.

3.

Ce meme dimanche au malin, nous revinmes en sortirent vers

dljLi j

[88"

lui

:

les mctropolitains

et Ic rev(Mircnt

du

daiisreglise, uu chandelierle

precedant, jusqu'ä co qu'il cüt bcni son peuple et se füt assis sur son tröne.

Apres fui.ic.i-.

Tout ce qui respire

«

* les

baisa

«,

iconcs, benit Ic peuple, puis le palriarclie d'Antioclie

ensuitc deux ä dcux, les prdlats et

pays de q)ii

rite grcc,

Moldavic

la

ne halse les icones

benit,

pays

meme

dcux beurcs

ä son tröiic, eiisuite

encensc

rcvangeliaire de

i\

il

les la

le reste

et la

matin.

A

du peuple

Valachie,

la fin

femmes

de

la

— car

ne reste pas une personnc

il

messe, apres avoir pris celle-ci est l'liabitude

il

», aliii

ils

le

paiu

dans nos

sortcnt tous

apre.'^.

pour eaceuser

alleluia, le diaere deseciid

rcQoit de lui la benödiction

portes

du sanctuaire

main du pretre

et

pour

les

de donner au diacre

vient pr6s du palriarclie pour

lui

le

«

la

le

patriarche

leclurc de rKvari-

icones,

et sort par la porle

qui estdccecötö. Les cliantres clianteul loiiguoment

Seigueur

;

de nirme,

fit

parce que daus tous les

messe. Apres les raatines

l'eglise apres la

Quand ou cncense II

le

les enfants et les

— on sort de

et reviennent

gilo.

patriarche de Constantinople dcscendit,

le

entrc et

du nord vers

prend

la chaire

pour beaucoup d'annecs,

lemps de descendre de

presentcr l'evaiigöliairo.

la chaire. Ils

Alors

los diacresl



PRKMIEUR PARTIE.

89]

i^Ul

^UVl

jaLs^l

Üal

üs^lj

j.!>l._;

I*j^iAj

catechumenes, sortez

i.MJl

cette saiute

patriarche et pour les empereurs et pour leur aide

AjcJ

ic*



» et «

öl^^

Ij-ijw

(C^ju

fiii

:

le

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^

^IaöJI

-^^ •»-^l^j

cncore demandons au Scigneiir la paix, pour son aide, pour

monde, pour

4rLr^''

j!>l£-Vl

», c'est la

c'est-ä-dire lorsqu'on prononce la

Saintete. pour le salut de tout le

\^^

ö^i

li^j A^lj d^UI J>1 J.J

iJr-i

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LIVRE

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moitie de la «

encorc et

salut de

demeure, pour avec sagesse

Sa le

», et

tout cela pour quo le pretre puisse lire la priere.

Apres

la

la salubrite

conclusion

de

l'air,

l'aide » et « avec

:

«

pour ccux qui voyagent sur

sagesse

»,

Leur attitude reservee

messe, priiicipalement au

prononce

distribucnt

du

la

tout ceci se dit pour que le pretre finisse la priere. et leur humilite sont

grandcs, leurs genuflexions

le

nom du

pain benit,

moment de

la

patriarche.

A

le

meme La

les

jour,

veille

de

il

chacun d'un cöt6. A leur

y

eut encore

un repas

ä la

sortie de l'eglise, les porteurs le soir, et les

precedent continuellement avec des...

la feto

officietrt

communion. Le diacre portant le saiiit la fin de la messe les deux patriarches

de chandeliers disent egalement ce qu'ils avaient dit

du patriarche

mer, pour notre salut et

sont frequentes, je parle des pretres grecs qui

jiisqu'ä terre

Corps

encore et encore en paix, pour cette eglise, pour

et

Janissaires

et des bätons.

nous nous cn retournämes

Dans

le soir.

de saint Demetrius, nous assistämes aux vepres dans

Teglisc de la metochie de Saint-Georges. Le matin, le patriarche envoya chez

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

90

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casion de la saint Demetrius, depuis

jours.

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deux de ses metropolitains,

diiire ä l'eglise

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2.

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[90]

novembre, c'est-ä-dire pendant huit

jeünent pour beaucoup d'autres saints dont nous parlerons

si

volonte du Dieu Tres-Ilaut.

Voici la description de l'eglise patriarcale de Constantinople, dedice ä

y a la cour d'une maison autour de lacjuelle sont des arcades du cöte du nord; les secretaires du patriarche ont lä leur habitasaint Georges.

tion.

Devant

Devant

l'eglise

Fille [l'eglise]

il

elles ont

et est imposante. la

il

y a un grand peristyle

est catholique,

deaxieme porte dans

femmes;

eile

le

peristyle

une porte de Les

Stalles

011 l'on

deseendpar des marciies.

avec trois parties, toutc cn voiUes avec unc

du

du nord. Dans

cette partie se tiennent les

sortie sur la rue. L'6glise a trois sanctuaires clioeur

depuis

le

devant du sanctuairejus([u'ä

porte de l'öglise sont sur d'autres rangs egaux, et derriere

«rautres rangs, et de

rang de droite dos d'un Iravail tres

mcme

Stalles,

fin.

il

y a encorc tont autour. Le tröne du patriarche est dans le est trcs cicve, avec dos uiarches;

Vis-ä-vis, dans le rang de gauche,

il

il

il

est incrustö

y a un tröne pareil

PREMIKRK PARTIE. - LIVRE

[91]

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L'iconostase est vaste. Les icones

des portes du sanctuairc sout tres grandes, dies ont ete peintes ä Moscou. L'icone de saint Georges, d'un travail artistique, est placee ä droite de la sainte Vierge. Les chandeliers sont grands.

ouvrage

est en cuivre jaune,

Le

cisele, travail

lustre, qui s'appelle « choros »,

de Venisß, qui ressemble ä celui

du Saint-Sepulcre. Les sanctuaires sont vastes. Derriere lä

le

sanctuaire ä gauche,

on sort derriere

rendre service

Dans

il

y

a

une porte pour

dans une cour qui aboutit ä

l'eglise

aux pretres qui ainsi n'ont pas k

l'arc cintre

la

du sanctuaire meridioual sont

sortir

les

bibliotheque; de la

rue, cela pour

devant les gens.

iconces d'Abraham et

de Melchisedek;

la barbe de celui-ci est blanche et plus longue que celle d'Abraham, sa tüte est enveloppee de rouge comme le prophete Daniel et ses cheveux sont tombants. 11 est vetu d'une chasuble comme saint Gregoire,

eveque d'Armenie, d'apres d'or.

II

tient entre ses

rouge comme du vin.

le rite

armcnien,

il

porte des ornements brodes

mains une sorte de navire blaue rempli d'une liqueur

II

y a

lä aussi

comme

trois pains blancs

ronds qui por-

tent des croix, c'est-ä-dire sur le pain et sur le vin qu'il a offerts ä Dieu.

dessus on

lit

Finscription

:

«

lejuste Melchisedek

».

Au-

Au-dessus du sanctuaire

sont les peintures du patriarche d'Alexandrie, le Christ se tenant devant

sous

la

lui

forme d'un jeune gargon sous une coupole portee par des colonnes,

avec son vetement dechire.

II

lui dit

:

«

O

Seigneur, qui a dechire ton vete-

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

92

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[92]

pieds nous les avons baises. Ensuite le mere des sept Macchaböcs, femme äg6e, dans

vetements boutonnös ä

la

fat^on

des vetements

troisicme chAsse, le corps de la sainte martyre Euphi-mic,

mais saus

dont l'entn'c

osl

tcte.

Dans un coin de

au milieu de

la

cetle

chambre, ily a une cage

colonne, c'est

1j\

qu'a 6te attache et

PREMIERE PARTIE. - LIVRE

[93]

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D'ANTIOCHEl.

le

Walide

Tawouk Bazar

troisieme Dikili Tdclt qui est dans

et le

Klian des ambassadeurs. Ce sont

et s'elevant fort haut,

pour cela qu'on

dans

le ciel,

les a cerclees

mais

de

Ter.

elles

On

pres

des niargelles

ont 6te fendues par

pretend qu'un certain

un certain sultan ottoman que des ompereurs grecs y avaient caclie des tresors, alors il ordonna de l'incendier et robclisque se i'cndit. On craignit qu'il ne tombAt, c'est pourquoi on le cercla de fer de haut en bas.

juif a döclare ä

Les Grecs nous apprirent reur Constantin ot certaiiies

le

Grand

([ue cet

et qu'il

obölisque est celni que

deposa dans

dresser l'empe-

les fondations

douzc

ori\ncs

rcliques de iXotrc-Scigneur .lesus-Chrisl.

Ensuite nous virnes

la

tour Ariel

nifnlionnr-es; eile est oonstruite en ciiti.v,

fit

des anges

Elle est situ6c

llaz-ar,

l'une des plus

grandes des tours

marbre blanc sculpt6 oü

l'oii

voit des

et des prötrcs depuis le haut jusqu'en bas. Elle est creuse.

dans

le

quartier d'Assamala.

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Nous demandames aux Grecs oü nous repondirent qu'elle

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trouvait reglise des saints Apötres.

se

etait ä l'interieur

d'Esky

Serail, reservee

aux

femmes. Nous avions vu cette eglise quand nous etions an mer, *pres dc»ioi. Galata, aux environs de Scutari. Elle est haute et reniarquable par ses douze coupoles. Elle est pres de la

mais lorsque

je vins

pour

la

mosquee de Soleinian; nous

des sept coUines de l'interieur de Gonstantinople,

haut de cette eglise dopuis Galata (jue la

Ibis

et

en entrant ä Gonstantinople est

demeure en

c'est

le

mur

sonimet d'une

puurquoi on voit

le

de Scutari. Elle est peut-etre plus haute

coupole de Sainte-Sophie, ainsi

que l'interieur en

distinguions,

retrouver, je la perdis de vue ä cause du

eleve du susdit Serail. Cette eglise est au milieu sur

tres

la

'.

nous

(jue

la

vimes pour

J'appris par le tailleur de

Ijon etat,

que

la

premiere

Esky

Serail

les peintures et les icones

en mosaique existent encore sur les murs et que personne n'ose entrer au Serail l'eglise

sans un g:uide de connaissance.

de Ghalcopratia.

On nous

Nous demandämes

repondit

([u'elle

aussi



etait

se trouvait sur la place

de la mosquee du sultan liayazid.

V.

Nous partimes



Mosquee de Soleiman.

eniln pour voir la

grande

uns des merveilles du monde ä cause de 1.

Six niuls douteux.

la

et celebre indsqin'-e de Soleiman,

multitude de ses colonnes de por-

lui

VOYAGE DU PATRIARCllE MACAIRE

102

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de couleur vert pistache,

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beaucoup de raaisons de

juils et

Parasceve.

visitämes son eglise dediee ä sainte

patriarche ä prior sur la tombe de Pavlachi iJasile,

Mohammed

du Sultan

On

de chretiens. Nous

invita

qui etait le

'

monseigneur

dcmeure, quo

sa

dis-j(>,

öituc au milieu de la mer, construit sur de

des constructions de (]onstaiitinoplc.

chäteaux qui rayissent

l'csprit, uii

A

N. lorga,

m

Vasile Ltipu

loin

de la Corno d'Or, au-dessus

de Moldavie.

II

y avail aussi

dans des voyagcs a Uli

grands

l'interieur

pilotis suivant il

y

loin de

Bugdan

dit

.\ ciMii

Serail

de Valachie, avee une pelite

il

Thabitudu

a des cndroits et des

et

ügalement

al inipura/idir de rasdril, liiieurcsti,

Moldavie ä Constantinople avaient quartier de lialala dans

le

lein-

l'.)!.'-!,

residence non

Boydan-Serail ou palais

residence dos princes de V'alachic souvent menlionneu

(loiislaiiliuoplo el

SU Irouvail ce palais.

Non

la

di"

tuer.

bain tont en marbre, des jardins agreablt^s

iiriiin.'or

pag. 28. Les ministres des priiiccs

le

duns son palais merveilleux

ä voir, une conduite d'eau en mosaique de dillercnlcs coulcurs

1.

lo

Qapou Kehaia de

prince de Moldavie. Lorsqu'il l'eut trahi, le priuce envoya

On nous mena dans

nous

de ce

grAcc a ces mcnlions nous connaissons l'endroit

p:iiais

il

y avait

une pelile egliso en style byzantin.

y avait Vlali Serail la residence des envoyes des princes

ej^lise.

Buleliniil

Com. Mon.

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lOKi, p.

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PREMIKRK PARTIK.

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20

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disciples Fenlerrorent. Noiis entrftmes dans Teglise, l'uiie des plus grandes

eglises orthodoxes

de l'empire, qui est maintenant en

la

possession des

Jesuites fran^ais. Elle est ancienne, tres haute, toutes ses peintures sout en

mosaique coloree,

les fetes

de Notre-Seigiieur sont expUquees en grec.

y a un clocher eleve et ancien. Nous partimes ensuite vers la quatrieme II

eglise, voisine de la precedente,

Jesus-Christ, ä l'interieur de laquelle

dediee ä Notre-Seigneur

il

y a uns Fon-

Nous nous dirigeämes ensuite vers une cinquieme, dediee ä saint Üemetrius. Sur le mur de la porte est peint « Tout ce qui respire », c'est-ä-dire

taine sacree.

:

glorifiez le et la

neige

Dien du etc...

ciel,

toutes les creatures, les animaux, le ciel,

le froid

'.

Nous visitämes une sixieme eglise, dediee ä la sainte Vierge, situee aussi pres du rempart. Une septieme eglise est dediee ä saint Jean-Baptiste; ä l'interieur il s'v trouve une fontaine sacree. Une huitieme eglise est dediee une neuvieme

ä saint Nicolas, ensuite

Toutes sont en poutres avec des

est dediee ä saint Jean

toits

ornes de symboles,

dore ä l'interieur et ä l'exterieur. Nous vimes qui avait ete incendiee.

*

Chrysostome. le

lustre

ensuite l'eglise des

est

Frangais

Elle egale Sainte-Sophie par sa hauteur, sa grandeur,

sa forme, ses peintures ä Tinterieur et ä l'exterieur en mosaique doree ainsi

que

1.

les

I^s,

fetes

de Notre-Seigneur. Au-dessus de

cxLviii,

1

et seq.

la

porte est l'icone de la

* fol.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

106

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barque. Nous cütnes ä supporter bien des terreurs chaque fois que

uous nous rendioies par mer ä cet endroit-lä derriere

nom de

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[108]

de ses prieres. Nous partimes avcc cux tlimanche matin par mcr

l'efficacite

dans

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D'ANTIOCIIE.

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Serail coiiim sous

La mer y est elTrayante* ä cause du courant de la mer Noire qui arrive par le drtroit dans la Mediterranee. Combien en elFet de

foi.2ov«. le

navires

Bournou

y ont

fait

Serail.

naufrage!

regurent en grande procession

Lorsque nous arrivämes chez eux, :

ils

nous

on celebra ensuite une grand'raesse. Nous

reslämes chez eux jusqu'au inercredi U) novnmbrc et nous retournAmes ä notre quartier.

Nous demandc\mes oü

etait l'eglisc

Pammacaristos', c'cst-ä-dire

la

Merc

de Dieu on trois personncs, la bienhcureuse qui est relatee dans la clironiquc

grecque que nous avons traduilc en arabc

:

eglise qu'ils

ont trausrormcc

en un palais patriarcal, apres Teglise des saints Apötres. Elle est sur unc colline

en haut du quarlii

ce quartier et la

r

du Pliauar

mosquee du Sultan

el

i'ii

haut du

|)alriarciit. I^lle est

iMoliaianiod ä lui-clu'iniii.

entrc

La mosquee

y a de nonibreuscs sources aneiennes. Beaiicoup nous ont appris (|ue dcrriöro Onzoun Tcliarehi, pres de KliAn

aujourd'hui est belle

el ä

rintericur

il

y a une pelile mosquee, une ancienne eglise, uvec une haulc conpolc carröc, au-dessus de laqucUe il y a une croix qui tanlcH se voll, tantot Wiilidi',

il

SB cachr (Icpuis On/.onn 'rdiarclii

1.

(iiiarlcs iJioliI.

/'An

:

je n'ai

hi/zaiiiiii, V(j1.

II,

pas cessr de

ludox,

p. ',(10.

la

eherclier

el j'airivai

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pres d'elle. L'eglise est encore en son etat pritnitif; j'ai vu cette croix en

nombreuse compagnie

^

et

Le nUAUTIEH d'AsS.VMATA.

VIII.

Jeudi, missioii

les

de

nous nous en retournämes emerveilles.

pretres et les notables du quartier d'Assamata, avec la per-

leur

celcbrer la messe

patriarche,

chez eux.

vinrent inviter

monseigueur

Nous partimes eu

leur

patriarche ä

Ic

compagnie dans une

barque par mer, ä enviroii seize milles de leur quartier; quant au peri-

metre de Constantinoplc, on pretend langue de terre qui s'avance dans

la

qu'il

e.st

de dix-liuit milles. C'est une

mer, c'est pour cela que les trois quarts

sout maritimes. L'autre quart va de la porte d'Andrinople jusque derriere

Phanar. Tous ces tcrraius sont en vignes, en jardins et en pistachiers.

nous regut en processio^i

et

nous celebrämes

les

vepres chez eux

le

— On du

la veille

prcmicr dinianche du careme de Noel. Le lendemain matin, nous celebrämes

messe dans

la

l'eglise

de l'empereur Constantin

le

Grand. Cette eglise est

tres anoienne, tres viineree, haute, en pierre, avec voüte, et ä l'interieur

une iconc de Notrc-Seigneur Jesus-Christ

et

une de

la sainte

Saint Nicolas et celle de saint Jean-Baptiste, toutes tres

On

y a

Vierge, celle de

grandes

et anciennes.

pretend qu'elles datent du temps de l'empereur Constantin. Ce jour

out une messe, une la

il

il

y grande solennite etl'ordination d'un diacro. Nous baisämes

main droite de rompereur Constantin qui

est

en os jaune

comme

de

l'or.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

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1>11EMIKRE PARTIE.

[inj

les

novembre,

sept tours.

II

11

y

murs

nous

a dans

dans ses tours, rien de mieux construit

consistent en tröis

et

et

les

de plus

conceulriques. Nous sortimes de

Top

y a une source miraculeuse, uonimee dans les synaxaires Zoodohopigi, ou la source de la vie, appartonant en propre ä la Mere de Dieu, dont la fete se termine le premier veudredi apres Päques. On l'appelle maintenant la source miraculeuse de

Qapou pour

aller

au cimetiere cliretien oü

il

Nous descendimes pres de la source, nous bümes de son eau sainte qui guerit les malades. La les chretiens fetent le lundi de la Resurrection, en mangeant, en buvant et en se divertissant. Nous passämes par MIonrjli.

la

porte d'Andrinople et revinmes ä notre quartier du Phanar.

pour

visiler la source

dans

le

quartier

de Blacliernes;

Baläta vis-ä-vis de

eile est

Je partis

maintenant ignoree, se trouvant

Khäs Keuy, au-dessus du

quartier du

Phanar. J'entrai dans une maison habitee par des bohemiens. C'etait Teglise,

mais de ses tracos on ne voyait que peu de choscs

;

la

source sortait d'un

VOYAGE DU PATKI ARCHE MACAIRK ü ANTIOCHE.

112 jv-üJi

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119

II.

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en benissant d'abord

l'eglise dit

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PREMIF.RR PARTIE.

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copiste.

Gonstantinople est un ouvrage neuf

du patriarcho de

brodes et entoures

du bas

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I^jLj^ IjJo

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123

II.

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[124]

^^1

ij-lAiül

'L»^i

^ij

^1

jL».iA)

Ls-»^!, erreur du copiste.

:

Nous allämes ä la porte du sanctuaire et nous nous inclinämes aussi devant les prelats. Deux d'entre eux sortirent ensemble et, les precedant, nous nous approcliämes des patriarches eux.

11s

nous fimes une inclination de tete avec

et

baiserent la main droite des patriarches et s'arreterent chacun d'un

cüte; puls nous nous inclinämes encore et allämes en chercher deux autres et ainsi

de suito, jusqu'au dernier. Chaque groupe

main droite du

patriarclie

de Constantinople

et

ä

de cinq s'arreta ä la

gauche da

patriarclie

d'Antioche et tous etaient revctus de chasuble saus icone pectorale. Ensuitc les sept pretres sortirent et s'arreterent plus

haut d'un cötc et de l'autre.

Ils

ne se rangerent pas en cercle, mais en long jusqu'aupres des chandeliers

et

nous nous arretAmes au-dessus d'eux, pres des portes du sanctuaire, tenant les

chandeliers ä trois brauches,

et

nos compagnons

portaient les croix,

jusqu'ä ce que les chantres eussent acheve lours chants.

Les patriarches benirent pour bcnediction. litanie.

Ce

la

deuxieme

L'archidiacre du patriarclie

fut lui aussi qui dit l'livangile et

fois.

Nous

rc(;'umes aussi leur

de Constantinople dit porta

le saint

la

grande

corps.

C'est riiabitudc* dans tous ces pays et les pays de l'iuterieur, avant quo

fui. 2'ir

de

messe,

nuo

le

diacre rccile les litanies jusqu'ä

III

tenant le chandelier ä trois branciies dans la main gauche, l'orarion dans

main droite reur de

et la face

Moscou,

et

fln

la

qu'il

reste tele

la

nom

de rcmpc-

de l'imperatrice Marie, de Basile

prince de

lournee vers

Alexis,

la

le

nord.

II

mcntionna

le

PREMIERE PARTIE.

[125]

"Eti /.%'.

Ssofz-efia

äp-(^UTCi5X0TC0u

"Eti

Ju-p-LlVl

et

'Eti

,-»Y'i''^3



2.

L om.

patriarche de Gonstantinople,

dit

:

«

Macaire d'Antioche.

il

OjLkJl

lÜli^

J'

"Kti

^^^

(.s~-~*J

A_„oL»Ji

» II

Ale-

o^l>

_..JjJ

Sso'fxsöa...

waTpiapyou

x.otl

pere et notre archeveque Paisios.

d'Antioche

^i

-.'.la.'Ja..ili

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j-ju

«ÜaJa^äÜj ^jlkjJl

L om.

Moldavie

J'

C-^Uji

LIVRE

riaiiyioi»'.

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ij.3jL"

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1.

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^sojieOa ÜTrep toö irarpo;

Jy>- ^pc ^,w-..=-

Lj-J

Jj_I)

L om.

Apres

-aTcizpyou t^?

i^y.nr,^

L?^



2.

L habet

:

127

II.

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jj-ey^Ari;

jjSl-VJijl Jlj

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• '

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^

^iljJi

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-;iV«->—ji

l'archidiacre

lui

'AvaroX^?

-Ctj ^liaiVl

U5»->^js

Maxapt'üu...

1.-3



äJL'X

3.

JjL. j^^Si.^'Vl

Um^

"..-..LäJi

L om.

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'U^l^l

du patriarche d'Antioche

dit

Ijiai^l

Ai.Ls



iroXXi...

«

:

(V

(v'

Ajuj

L habet

4.

:

lyils

cj«?

/v^^'

^^^JI.

De Macaire

le

patriarche de la graiide ville de Dieu, Antioche, et de tout»|o|.24^

*

bienheiireux

*

LIVRR

rOrient. » Puis le metropolitaiu d'IIeraclee, qui se tenait debout ä la droite

du patriarche d'Antioche, legerement

Quand

le dit aussi.

et Ic beult aussi

avec

eut

il

chandelier ä trois brauches, de

le

les autres metropolitains et prctres qui etaient k

Coastantinople.

II

se souleva

patriarche se leva

fini, le

memo

gauche du patriarche de

legerement de son tröne

et les benit, puis les

autres metropolitains et pretres qui etaient ä la droite du patriarche d'Antioche. Et les «

il

fit

de meme. tls donnerent

les

omophorions aux archidiacres qui

mirent sur leurs epaules selon l'usage. Et

avec sagesse

soyons

», «

de FEpitre, puis

«

toujours ainsi dans

attentil's

avec sagessc le

»,

»

ils

avant que

dirent le

soyons attentifs

a

apres « soyons attentifs

pays des Moscovites. Et

»,

lecteur dise la pericope », ils les

disent

patriarche de Gonstantinople

le

ne mentionna pas les noms des empereurs suivant notre habitude et les metropolitains ainsi

patriarche

,

la

1

».

que

les pretres

Celui qui

lit

ne dirent pas

l'Evangile,

s'il

:

est archidiacre

il

sort par la porte

dejä mentionnö, vers la chaire, et apres avoir

'

beaucoup ä diro le

boaucoup d'annces pour

:

«

la

du nord comme nous l'avons fini,

les

pour beaucoup d'annees, Seigneur!

diacre soit descendu et ait donne

lo

ou diacre, encense

porte imperiale et prend l'evangeliaire des mains du pretre. Apres

benediction du patriarche,

j

«

chantrcs s'attardent »

en attendant que

l'övangcliaire au pretre.

Le deuxieme

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

128

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C^_l

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li^j^j

1.

L habet

diacre dit

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:

«

:

Lj'Iäjj

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j»r

^ *—«L-iJl

L>?V''^~'

», et

l'archidiacre

Seigneur

le

du patriarche d'Antioche

Le troisiöme

».

dit

:

sortit ensuite et s'arrcHa dit

de l'interieur, avec

chandelier ätrois branches ä la main suivant l'habitude, du conimencemcut

le

jusqu'ä la

de

fin

la

messe

Vous qui

«

:

diacre dit pour la deuxieme

tourne vers

le

menes, sortez. ici.

»

de

ia

dit

«

:

litauie,

l'interieur dit

Encore

secourez-nous

Encore

»

et «

,

encore

».

cliaque fois que

»,

et

«

:

«

le

les

.

O

«

:

Qu'il ne restc pas de

Mais vous tous

»

Et l'archi-

et

»,

des

etant

cateclm-

catechumenes

lideles ».

Seigneur

»

Et celui du

puis

le reste

empereurs

et

Puis un aulre entra et sortit en disant

pour cette eglise, pour

pour notre delivrancc

la salubrite

», et «

de

:

l'air et

secourez-nous

»,

et

C'est l'habitude que les diacrcs ne sortent pas tous, mais

Tun

dit la litanie,

dernier. Et le patriarche

SOS

«

avec sagesse ensuite

pour ccux qui voyagent avec sagesse

:

repondit du dehors

lui

encore prions en paix

et

»

Vous, catechumenes, sortez

mention des noms des patriarches

la

«

etes catechumenes, sortez. «

:

Et celui du dehors dit

»

«

et

fois

dehors. Le troisieme

Et celui de

dehors

ticiit

le

un autre entrc

chandelier

;\

et

trois

un autre branches

sort, jusqu'au et la

croix et

mains benissent comme d'habitude. Le patriarche de Constantinople

encensa ä l'exterieur de 11

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i^l^^l

üäa Jö-I

4_wJ501

du patriarche de Constantinople

deliors. L'archidiacre

«

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^jj

OjlLJl

^

c)j.LJl

erreur du copiste.

Disons tous

Catechuinönes, priez

«

-Cic-lj

^jj^_LJlj

j^

A=-Ij

(^ki>-A~j

A:'l>v«

r^y>z.~-'J

jjac-lj

Li^^-sj

(v'

[128]

se l.iva les

la porte,

puis tous ceux qui sont dans

le

sanctuajre.

mains dans un bassin en se scrvanl d'uno aiguiere d'argent,

mit ronuiphorioii et alla

fi

la

prothese;

prolongea jusqu'au momcnt de Icvcr

il

fit

le voilc

beaucoup de genullexions qu'il

et les

donua A rarohidiacrc.

Oii



PRRMIKRE PARTI K.

[129]

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LIVRE

129

11.

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fol.

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L habet

IjvS'J,

:

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1.

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25

Ajuj Lii-

js^Uii

|»j;oyj

erreur du copiste.

mentionna premieremeiit notre patriarche

que

et les metropolitains ainsi

les

pretres presents, les empereurs [chretiens] et le reste du peuple. Et moi, je sortis d'iin

devant

saint corps avec le chandelier ä trois branches,

le

deuxieme diaore avec un chandelier pareil

et

ligne avec des croix. Les pretres sortirent chacun avec

du patriarche de Constantinople, *

moi

je

mentionnai

patriarche ou

le

le

un evangeliaire ou

ou autre chose. Des que

voile d'un calice, uiie cuillere

nom du

il

mentionna

nom

le

accompagne

deux diacres en troisieme

sortit l'archidiacre

de son patriarche

notre, puis chacun des pretres

mentionna

peuple. Les fideles s'inclinerent jusqu'ä terre pendant

passage du Corpus Domini devant eux

et [cela est ä

le

et le le

remarquer] surtout en

Valachie, chez les Cosaques et ä Moscou.

Lorsque de

la

patriarche

le

porte du sanctuaire,

il

de

Constantinople

regut le saint corps et nous mentionnämes les

des deux patriarches. Le patriarche d'Antioche prit

avec

marche

arriva k la derniere

le calice.

On

noms

n'eventa pas,

porte par le diacre, les tetes des patriarches selon l'usage.

le voile

Apres l'encensement du patriarche,

firent

ils

beaucoup de signes de croix

sur leurs visages. Apres leur priere, la benediction sur le peuple et sur nous, je sortis, le chandelier ä trois «

Completons notre priere au Seigneur.

pas sa mitre (couronne). la

branches ä

posa sur

l'autel,

ceci... », puis 1.

Litt.

:

«

il

fit

II

»

la

main, selon l'habitude, et

Lorsqu'il benit les pains,

mit l'omophorion, enleva

en disant

un signe de

la

main sur

le saint

tandis qu'elle est benie, debout noii benie

PATR. OR.



T. XXII.



F.

1.

».

:

n'enleva

mitre (couronne) et

la

les paroles sacramentelles

il

je dis

:

«

pain et

prencz, le

benit

mangez '.

Apres

C'est un texte douteux. 9

foi.

25r°.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

130

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et les saints

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ils

mysteres

'^J^.

personnes ä

J^

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i^gAc

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^J^\ i>" J\

*^(->^

iv^^

j^jÜVl

le saint

beaucoup de

terre, faisant

;

il

donna

la

communion des

ils

la

saints mysteres k trois per-

etc. los

mains

et

la

communion

k

sortirent et se placerent sur Icurs tröncs, les archidiacres devant

les

chandeliers ä trois branches, puis chaque patriarche distribua

prccödes par uous, daus la

donna

porte du nord.

du pain benit [au peuple]. Lorsqu'ils eurent tcrinine

d'argent

i_.»>t^l

ly^J^'i

-*—>J1

I^^J

demanderent pardon longuement.

Le patriarche d'Antioche se lava encore

omporla

i-P

jv^'Va.

genoux jusqu'ä

sonnes hors de laportc imperiale,

eux avec

J^r-"^'

(n'-S^i

patriarche de Constantinople se lava d'abord les mains et on lui mit

le

Enlin

^^

donna ä ceux du cöte gauche. Ainsi tous

et les

flechirent les

sa mitre (couronne)

trois

l=»

>_-'

aux diacres. Le patriarche d'Antioche communia avec

s'humilierent et

Puis

JU-lJI

vJl^t^lSo^L;.

et

genuflexions;

^-Oj

(j*;-f

jj.^ ^5CJ1

:C^^

[132]

le

le

scrvice,

ils

entrerent,

sanctuaire et sc devetirent de leurs ornements.

On

mitre (couronne) du patriarche de Constantinople, sur un plateau

recouverl d'un mouclioir [brode]

monterent au refectoire preparö pour tous les notables.

Ils

y

restferent

la

d'or,

au

palais patriarcal.

Ils

reception des mdtropolitains et de

jusqu'au soir, puis descendirent pour

les

vrpres, c'est-JI

Vjl

^^-Ül

Lii-i

.Li

L habet

1.

J

le

patriarche

lui

Constantinople ä l'eglise et

du palais

et

jl^

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133

II.

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9j-U=.

Le SYNODE DE CoNSTANTINOPLE QUI EUT LIEU PENDANT NOTHE

XIV.

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Ij.

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PREMIERE PARTIE.

[135]

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venerable et humble.

n'est pas orgueilleuse.

äge qui travaillait contre

chez

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dans son temps. C'est un

j'allai

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L,^»^

des petits, modeste, son

dun homme

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LLs-Ls

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[136]

ami des grands

et

resta dans cette Situa-

maison

habitait dans la

patriarche depose Joanuice lui

Et moi, humble historiographe,

habitait cache et coilfe d'un turban l)lanc. Les prelats

un synode

et pronoiicerent sur

I'anatheme

kii

et

la

malediction parce qu'il avait commis des actes abominables qu'on enregistra

dans

du patriarcat de Constantinople.

les archives

Le protonotaire ou publique dans tantinople

fit

la

:



premier des secretaires alors en donna lecture

chaire sur la töte des notables. Apres,

un sermon ä ce

anterieurement..." ravir

le

contre

en siibstance

sujet, et dit

metropolitain de

le

son siege; 2° pour occuper aussi

le

mais avcc

la

Chalcedoine par 1.

II

est

la

puissance des gouverneurs;

''i"

le iiorn

de Cyrille

cxilium missus.

Qum

:?,[Ji£pa?

— Ce patriarclie n'esl

Mol doutoux dans

les

Ce

Cyrille

'

il

j)as

le

deux manuscrils.

le

siege

de

devint aussi mötropolitain

111,

Tarnobi iiielrojjolitam. KOpiX/o;

Dosilhcus vcro liunc

menlionne par Le Quieii

Le Quien, op.

lui

cello epoque,

occupa aussi

loannicio siibrogalur Cyi illus

eixost,

appele

la tue pour

et

cit.,

II,

;'i

col.

quem

h

Tapvo-

Coriiillii

quon-

vero episcopi translatioiieni ejus pi-obarenl, ejeclus

a Chalcedoine, mais seulemeiit a TArnova. 2.

:

fert l'uisse(]uc

6ou evxXriv 2i:avo

p^j^l;

jU

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C.lj

«c—wJl

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Ai-L

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de Tärnova; 5°il devint patriarche.

Le

^j

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_^J "Ulj Ül^l

C«3^5>M

fait qu'il fut la

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^^ -^.-^1

Ai-l

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cause du meurtre de

du temps du sultan Mourad, obligea ä prononcer Tauarexcommunication contre lui, parce que le saint synode ne l'avait

Cyrille d'Alexandrie

theme

»

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p^j

lt:.j

Ijj^^

137

11.

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U c^

iß ^

'J\

j^l Ulj C^J^. ^;.^^

LIVRR

-^

et

'

pas approuve.

parmi

L'usage

prelats de Constantinople

les

que

est

siege et

depose,

si il

dans ce temps-lä

il

tombe au rang d'arkhiereus

et

il

devient

comme

s'il

et c'est

siege,

comme pour

le

s'il

est

un autre mariage

devient patriarche et occupe un quatrieme siege,

femme

qui epouserait une quatrieme

celui

d'entre

pour un autre

n'a pas le droit d'occuper



siege conformement aux nouvelles lois

dans leurs idees. Et

un troisieme

arrive qu'il prenne

Tun

si

eux devient d'abord metropolitain dans uiie ville, puis est elu

;

il

il

est alors ana-

thematise et excommunie.

Apres que

1.

On

le lecteur fut

descendu de

la chaire, le

Lucaren 1594 comme

trouve Cyrille

appuyer Basile Oslrog contre

les uniates.

II

patriarche de Constan-

syncelle dans la Russie polonaise pour fut

en relation avec

les

orthodoxes de

Lembcrg qui se grouperent autour de l'eglise de la Dormition, fondation d'Alexandre Läpusneanu, rebätie par Pierre le Boiteux et les boiars Stroici, continuee par Jeremie Movila.

Pour

la

deuxieme

fois

nous

le

trouvons

comme exarque

Valachie atlaquant les catiioliques sur les deux points le

Purgatoire. Pour son entretien.

district Dolj.

En 1622

il

le

Prince

lui

:

donna

en 1599.

En 1620

le

grand village de Segarcea du

etait patriarche de Constantinople, chef de l'orthodoxie qu" il a

teur diplomatique. N. lorga, Istoria Bisericii

osmanischen Reiches,

foi,

Romane,

vol.

fit

I,

sur les protectcurs de Cyrille Lucai\

vo\. IV, p. 23-29.

A

la suite

deposer

le 7 juillet 1638, le fit

mer. Enfin un synode eondamna sa profession de

son protec-

p.

254-257.

cf.

N. lorga, Geschichte des

de l'intervention de Bairam Pacha qui

voulait mettre fin ä cette crise, en profitant de l'absence

trouvait en Asie, le

en

etait

procession du Saint-Esprit et

troujjlee plus tard par ses opinions calvinistes resultant de ses relations avec

Sur sa profession de

il

la

du guerrier sultan Mourad qui

se

dans

la

executer et

foi.

N.

fit

jeter son corps

lorga, ibid., p. 29.

VOYAGE DU PATRl ARCHE MACAIRR D'ANTIOCHE.

138 fol.

2Gv'. LAfr

JUi-

^ji='=—

'

^UajVi

d)_;iiJl

ij^_^lj

Uj^^

SJaJ!i\

-Kc-

,Ji-tJl

L'a^

Lire

:

V.

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I^^AJs

,j~-^

J'

yij.

V

jl^

jjjIj

"^^JJ

(»Aj

03^,

C.j^,Ä^

vJU-iai-l

liit

richesse et la V. tous.

disant

eii

sera anathematise.

:

«

conformement

travaille ä notre ruine etä notre perte; »

Ensuite on demanda ä monseigiieur II

prononga un sermon

prete expliqua, cela pendant une heure.

II

ä

une

feuille

I

le

Cyrille

Tun apres

I'autre, vetus

eii

quiconque le

arabe, qu'uu

cites.

messe toute l'annee

On donna

II

mauquait le

le

si

patriarche.

permission ä plusicurs prelats d'ordonner d'apres leurs encore trois

autres prelats.

ä

savoir

:

nietro-

ce n'est cinq ou six

Le patriarche ne celebra pas la fois; lorsque a lieu une Ordination de prelat ou d'högoumene ou de avait

iiiter-

lurent et anathematiserent

politain d'AgathopouIos. Ils ne cesserent pas d'liabiter clicz

y

l'aidera,

de leurs etoles et omopliorions, au nombre

de douze, ainsi que les dix que nous avons dejä

II

la

patriarche d'An-

etole et Tomopliorion.

papier aux metropolitains presents qui le

ensuite

la

de

I'anatliematisa, lui et tous ceux qui

preteraient leur aide, tandis qu'il portait

donne

^-^•^

Moi, je ne suis pas devenu patriarche par

tioche de ranatliematiscr aussi.

lui

(ni^^

j^j

puissance des gouverneurs, mais par votre consentement a

Ce miserable

*

^y

^vJJi.

papier qu'il

2(1

l;^^^_Ä-j_5

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tinople pronoriQa l'anathemecontre lui (C3'rille)

* tüi

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j»jil

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ä

table.

Nous restämes

le patriarclie

Monseigneur

de

cbantres para-

la

polychronion pour les deux patriarches. Apres la de Teaii benite en se servant selon l'habitude d'un aspcrgea l'eglise et le sanctuaire. Ensuite il vint pres

fit il

le

ils

s'aspergerent reciproquement.

patriarche, debout ä son tröne, aspergea tous les grands

prelats et le reste du peuple. allerent ensuite au

diwan

— Tous

etaient dans le calme le plus grand.

(salon) et firent

de Noel en buvant des coupes de vin

eut sonne la dixieme heure de la nuit, l'eglise et

et les

firent suivant l'ordre

qu'ils

du patriarche de Constantinople et

la

^

es*

et aussi le

vase de porcelaine et

veille

>_;y:

^>

palais patriarcal jusqu'au mercredi tnatin, paramonie' de l'Epiphanie.

commeiicerent roflice des heures

Ils

-?-\^^

^^> l/^

Les deux patriarches descendirent dans Teglise de bon matin

messe,

'3M>-^ ^r^ f

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^

^Ul

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erreurdu copiste.

..y .j^t,

mentionnes.

les prelats

dans

l_^j

v^.-^

^jj

Ljj ^«^

"CjiCjl

139

II.

commencereut

premiere heure

un

service d'apres l'ordre de la

en faisant des voeux. Quand patriarches descendirent dans

et

les

le service de l'eau benite, apres que le prelat eut

et lesmatines.

Avant

avec quatre pretres, deux par deux.'

Ils

«



Dieu saint regurent la

»,

fini

quatre diacres sortirent

benediction des deux pa-

de leurs ornements. Ensuite l'ecclesiarque mit pres des trones des patriarches une table couverte d'une nappe brodee d'or et dessus un vase de porcelaine contenant de Teau, comme triarches, puis

ils

avaient 1.

monie

ils

entrerent et se revetirent

fait la veille.

Le jour de jeüne qui precede »

^

iiapa|jiow^.

les

A. Couturier, op.

fMes de Noel et de lEpiphanie est appele

cit., vol. I,

p. 119.

«

para-

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

140

j_5--_,^l

«>yij

jsJLo

jJL^

Jaul

^i

fol.

27 r.

(.'

^



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2.

f^"*^

\- J^ J^

^

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Note marginale.

XV.

'

^^-r üi^l

a^^j, apres ^rpwTolaXTric

Rite de L'EpIPHA^IE et office de l\.

benite a Constantinopi.e.

'j

plaga devant la table trois chandeliers d'argent avec des cierges de cire blanche. Les quatre diacres sortirent du sanctuaire, les premiers tenant des croix ä la main et le troisieme l'encensoir. Ils se rangerent ä droite du

Ou

tröne du patriarche de Gonstantinople,

main

l'omophorion

et

avec l'euciiologe

et

droite

o-auclie,

teuaient devant ensuite

de

un bouquet de

l'eau benite.

11s

protopsaltc

«

m6lodie douce

et ils les repeterent.

diacre enccnsa au

»,

moment de

ä

chanta d'abord

c'est-ä-dire le

la

Les

cliasubles. le

trois pretres se

11s

commencerent

patriarche de Gonstan-

mit aussi son latieh'. Le cano-

il

commenga

chantres

basilic.

revötirent

tinople de l'etole et de l'omophorion; lui

narque ou chef des

Le quatrieme se tenait ä

deployes.

laissant trainer leurs

l'eau,

l'oirice

l'etole

deuxieme diacre tenant dans sa

le

chanter. les

Le premier cliantre,

morceaux connus sur unc

C'est lui qui dit les prophelies. L'archi-

premierc

«

Gloire

»

les portes

du sanctuaire

suivant l'usage et vint pour encenser l'eau de tous les cöt6s trois fui.27r°.

denx patriarches

les

meiropolitains et

du

selou l'liabitude,

clerg(5

chreur jus(iu'i\ l'autre.

1.



le

*

il

Le

latieh est

un

neul'

fois

fois,

ensuite

chacun d'eux, puis

les

seulement qui se tenait debout depuis un hont 11

se tourna vers Ic ponple, l'cncensa ä droite et

voile noirtres leger qui couvre le kallous et descend sur

se partage en trois bandes. Abel Couturier, Coitrs de lilurgie, vol.

1,

le

p. 7S.

dos,

-

PREMIERE PARTIE.

[141]

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J,L V C^b

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Orir^^

LIVRE

141

II.

j^l.x^,Vl ^A^^ c^^ i^ ^^' '^' cf^ ^-^ djl ^iJl ^IJ ^jy^jjbj J-:^Vi lyj .Ul (.U-

4ri^^ ^-^!j

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-^-5 ^-^

-'^^^'-'

ä gauche de loin ainsi qu'ä la

fin

^^' ^"^'^

^

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^

'^^^

^"^'

[de la lecture de la pericope] de l'epistolier.

L'archidiacre encensa de nouveau Feau unc deuxieme fois

Le

ä l'alleluia.

patriarche descendit de son tröne et se tint debout devant l'eau, lut l'Evangile tete si

et benit ensuite le peuple.

nue

monseigneur

le

saient ensemble.

ne

le

benissait pas ordinairemcnt

patriarche ne levait pas la main droite avec

Pendant que l'archidiacre

benisse cette eau, etc.

»,

ensuite la grande priere et ä

sont merveilleuses

»,

recitait la litanie

«

;

trois fois,

il

fois.

Puis, apres la coiiclusion,

dans

l'eau, ensuite le reste, et la :

«

Dans

le

plongea une deuxieme plongea une troisieme

il

Jourdain

»,

fois et ils

fois et ils

benis-

pour qu'on

«

:

ils

II

dit

Vous etes grand, Seigneur, et Vos oeuvres il benit encore trois fois le peuple. Et ä :

prit la croix, fit

sortir

»,

il

les benit

encore trois

en plongea d'abord

une premiere

en psalmodiant jusqu'ä

le

fois et les

sommet chantres

la fin. Ensuite,

psalmodierent une deuxieme

fois,

puis

il

il

la

la

chanterent une troisieme fois. Pendant ce

main un vase d'argent pour recueillir l'eau lorsqu'il la sortait de l'eau. II aspergea en forme de

temps, Tarchidiacre tenait ä qui tombait de la croix,

et

benissait le peuple trois fois.

Preserve tes serviteurs nos empereurs croyants

chanterent

liii,

patriarche faisait le signe de la croix au-dessus

le

de l'eau du bout des doigts trois fois et

«

II

la

croix avec le basilic. d'abord dans la direction de l'orient vers le sanctuairc, puis vers l'occident, puis vers le sud et vers le nord. II entra ensuite, aspergea le

sanctuaire, l'acathiste et

le

depöt des corps saints;

il

sortit

en se dirigemt

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIKE D'ANTIOCHE.

142

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1.

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^

[142]

'^

Le manuscrit de Leningrad de 1700 commence

ici.

monta ä

il

et s'assit, tandis

commen^a

ä asperger les prelats, les pretres, le clerge et le reste

teiiait le

^U^

Ȋt

:

son tröne

le

'—'JjJ

/»-^v«

vers le patriarche d'Antioche, Tasporgea et l'autre aussi. Puis

avec

ljll_;iJJ

L?'^

(C-''

Note marginale. Lgrd 1700 habet

quo l'archidiacre

olJ_^Vl

vase avec de l'eau.

II

du penple

plus grand calme, avec de l'eau de ce vase. Ensuite les deux patriarclies

vinrent, baiserent les icones et sortirent par la porte du chceur du uord.

Pendant

la

messe

et

avant

la fin

de

la

procession du saint corps,

prötre avec co vase pour asperger les femmes.

messe pour

et

la

devant

monterent au refectoire vers midi.

troisieme lui, les

l'ois.

11s

envova un

il

sortirent cnsuitc de la

se fircnt des adieux

mutuels

Le patriarche de Constanlinople envoya ses

rapidjis

Ils

diacres et les prelats, au bord de la mcr.

adieux et s'en retournerent. Nous partimes daiis

la

Ils

barque

nous

et

firent leurs

uous passAmes

par Yenkij Kcmj et arrriv;\mes k Tlievapia, en nous liAtant parce (jue

sud

dtait träs l'avorablc.

Nous assistAmes

;\

la

messe

le

le

ventdu

dcuxiemc vendredi

de TEpiphanie.

XVI.



Emi'1,\cement dv hktikut l'All

Le navire lova (lui

l'ancre apres midi et

jctrronl raucre pres

i;t

cki.m oii

iiit

cukuse

Al.KXANIIHK.

du Phanar,

nous arrivftmes avec



c'est

les autres navires

un endroit connu. C'est

ici

j\



PREMIERS PARTIE.

[143J

^1^1

IfJl

r-^1 iÄA

jUaiJl

1.

*

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-^e^lj

jl^b

^1

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Lgrd 1700 a

la

note marginale

a creuse

Mediterranee.

la

huniain.

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l^-.;.

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II.

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I'RKMIKRR PARTIE.

[145]

1^.

V

^kü' V l?*'

^r"^

'.^.b.

et

du Khan.

notro gauclie etaient la Turquio d'Europeet la Silistrie, puis la Dobroiidja,

pays oü noiis etions entres. Tous ses ha])itants sont des Tatars

c'cst-ä-dire le

musulmaiis, car

le

Mohammed,

sultan

expulse los chretiens et

l'a

apres avoir conquis

ce pa3's,

en a

peiiple de Tatars, pciiple haissant les chretieiis.

Beaucoup d'entre eux sont de Qaramanie et de notrc pays; et cela pour döfendre les bords du Danube contra leurs ennemis chretiens, parce qua c'est tili

pavs de plaines qui se trouvo ä

Danube, de

la

Moldavie

sur le bord du

et

de

la

la

frontlerc de Tiirquic

d'Rurope

o\\

face

du

Valachie. Tous ont leurs maisons construites

Danube en chaume

en bois. Nous

et

resti'imes

deux jours dans

chameaux ä deux bosses. Les chameaux de ce pavs sont commc cela, nus, saus bäls, l'ete et Thiver. Nous primes en locatiou aussi une voilure ä un clieval pour monseigueur le patriarcho. La locatiou de cliaque voiture jusqu'au Danube etait de quatre le

susdit port et louämes cinq voitures et

di.\

Cents osmani.

Nous quittämes Constantza

le

mercredi matin 12 janvicr

sämes des terrains bas sans voir de voitures prrs d'un village ou en

cailloux. i^e soir,

i'aso

011.



T.

XXtl.



F.

1.

nous traverles

campagne jusqu'au samedi matin. Nous

arrivämes ä un village de Bulgares chretiens appele PATR.

et

nous doruiimes dans

lylilsa

au milieu du 10

VOYAC.E

140

lol.

Jsr.

ixl

Jli

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^.Jui-

Ajj.-^;^

LL^jj

Lrl

l,;^

jv'

jLLaJl

^,^

-LJIj

i^lüj

\u>-J\

4.

»,

ayant pour ri'sidence

cfc. Ils

le

Nicolas, qui possedail des donations faites par

rempcreur de Uussio,

Inloria Bis. lin/ini/ip, vol.

V.f.

33:i-;H9,

p.

I.

2',)(1,

Convorhiri l.ilcrnn-, an.



l'atellarios.

rallirmalioii

.i.

de

II

parlit

pour

,'>l'i-.il.").

WIM.

la llussic

p.

resliis,

lerriie

Paul d'Alep n'est pas

li»12,

Moldavino

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-^"^3^.

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iVJoi.hwie

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k.n

V.vlaciiii;.

Les maisons de ce pays, depuis Muciii jusqu'ea Moldavie, Valachie, lo pays desCosaques jusqu'ä Moscoii, sunt conslruites en poutrcset en planches.

Le

toit est

en double appentis

l'interieur des

dans

les

maisons

il

y

et

baut puur

neige n"y reste pas.

qut' la

a des chaiscs tout autour et

maisons des Europecus, dressee sur un pied

une

central.

table,

A

comme

Le mobilier se

compose exclusivement de tapis et de carpettes deployes contre les murs. et en dehors de ce four une espece de Dans cbaque niaison il y a un four mur carre d'argile verte ou rouge, de faience cbez les riclies, pour empecher



lafumee, s'appuyant sur deux colonnes



nommee dans

leur langue couptor.

et II

y a une poutre en fer de nombreux l'ours. Pendant

au-dessus

y a

il

maisons sont plus cbaudos que les bains. femmes de Moldavie et de Valachie sont vetues d'un costume

l'hiver les

Les

cheveux tresses, roulcs sur leur tete en forme de gimblette, et recuuverts d'une coilfe blanche, et chez les riches d'une coiffe rose et par-dessus d'un volle egalement blaue. Toutes

comme

celui des Europeennes.. Elles portent les

portent des manteaux-voiles bleus d'Alep et les riches des manteaux-voiles

VOYAGE DU PATRTARCUR MACAIRE D ANTIOCHE.

152

^^'

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^

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fol

2!1|-.

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UaIa

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2.

sollt laves

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tii-_j

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mais sans

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^1

LiJl



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matin la

.!.

coilfes, et ccla

ohaudc

neige. Toutes les

haliel

pour

faire

ont leurs bonnets

29 r.

:

wL_-!>lj

J

JijLkJ

^bl j^lS

.^~j.

,.

;

les jours

femmes ont

iiiie

distinctiou

les liabille pas

le

et scs

du

do neige on les

visage decouvert,

environs, portent sur lcurs tetes un

bonnet jaune-orango. Les veuves de Moldavie, de Valachic

fol.

Lrlj

-u.

I.

fc-iv«^

^

la princessc.

Les veuves, ä Constantinople

elles

r^^^j jL^!

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Aj

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portcnt cgalcment les chcvcux cn

fillcs

et soir ä l'eau

->—

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[.grd 170(1 add.

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t«*^'»^

Jj^'^J

fommes. Les enfants sont nus, on ne

frotte souvent avec de

meme



lS^ ^y^^-* jy^"

«-.«f-j ''(n-'i-' ^^**^

A^U-Ü

Hoiu iioiro, et(\ Lcurs

eiitre les filles et Ics ils

(y-'ji-'

\A^ ij^} p^Lr

A-jtlj

trcsscs, roules sur latclc,

luut,

ij^J

_j-f^.

A,^

^

y^^

i_5^

[152]

et

comme

leurs vetements noirs

et

des Cosaques

des religieuscs.

A Moscou

portent des vetements de lainc noire tres ampli^s et longs, avec des

manches tres Rfvonons

larges. ä notro sujet.

vingt-quatre districts est la ville

du

et

La juridiclion

*

du prince de Moldavie comprend

chaqiie clief-lien de ccux quo nous avons mentionnes

district. III.



Vasi.li.

Nous quittämes BArlad, apres avoir re^u de nouveau des voitures et des clievaux, le samcdi matin vingt-deux janvicr. Nous arrivämes le soir k unc .

aulre grande ville appelci' Vaslui ou la residcnce du prinoe', parce que c'clait

1.

I,c

lldrliiu.

prince de Moldavie avait encore d'aulres residences

Mclcliisedec, Cro/iicn llnsilor, p. 17.

;

ä llusi, ä

Roman

et ä

DEUXIEMR PARTIE.

[1531

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Lgrd 1700 habet

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Lgrd 170Ü om.

:!.

La construction en

A

du tröne du prince.

voit aussi la place

-V.i

csl

belle.

l'interieur de la

a uae graiidc cloche.

est hors des portes, reservee

mur

A^Ji«^

J^^i

a la peintiire de Notre-Scigneiir Jcsus-

Les eglises de ce pays se composent de

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...

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L'interieur de l'eglise est rcmpli de peiiiturcs.

Sur

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dcux coupoles

froid intense qui gcla la tcrre et la

nous nous enfoncions. Le

^

construclion dos eglises daus

ricoiiostase et

raatin;

155

^\ ^fr JUl Jo

C^Si.U

i^ksalj

ä sainte Parasceve' avoe

dcux croix dorecs. violeut avec

(vlij"

|V

I.IVRK 1^

4„..Asä]l



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IJj^^y^.

...

USj

ami dos bonnes cpuvres, qui aime

Nous



DKUXIKMK PARTIK.

1155]

et toute la glaise



tomba sur nous uue neige

il

abondante. C'est une ctape rüde et bien connue, })arce qu'il u"y a qu'une seule roule *

ä lrav(>rs

eiifonces

uue foret immense

dans

la

enfoncions dans

et

daugereuse. L'apres-midi, apres nous

neige, la clialeur commencja et la

boue jusqu'au

poitrail des

jaunc. C'etait la derniere etape et la plus

apres un

immense

vivier appele

ellort.

dans leur

la

neige

foiidit.

Nous nous

chevaux dans uu terrain saun

dillicile.

Los chevaux s'arrelerent

Nous arrivämes dans Tapres-midi pres dun grand langue helesteu'-. 11 a ete construit par la main des

liommes, par les voivodes et les princes, pour elever du poisson.

comme un

etri'

1!

a ete allectc

legs pieux au couvent de la Saiute-Vierge, counu sous

le

nom

de

Barnowski. Les boiars avec des chevaux vinrent chez nous. Nous

1.

faire

montämes

[ä cheval,] et

ils

cliez

C'est l'eglise des Saints-Archanges de Scänteia.

un elang qui porle sou

liomnniei

seil

nom

monseigneur

le

patriarehc et

nous conduisireiit pres

jusrju'aujourd'iiui.



2.

L«;

dun moulin

VoTvode Barnowski a

iMichail Kogälniceanu,

Lcinpisetele Moldnviei si Viilahid, Bucuresci, 1872.

I,

p. 284,

l'ait

('ronicele

'

l'ul.-29v"

VOYAGE DT PATlüARClIK MACAIRE D'ANTIOCHE.

156

'Wi]l

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V'^f- jU-a!lj

1.

I^jL^o

Lgrd 1700 om.

qui est aussi

gneur moi,

le

|v*Uji

^^_



un legs

'y.»

au susdit couveiit. De

fait

patriarche dans uno

assis

Le representant du princc, Jean

langue oassab-baclii du princc,

accompagnes dopuis Jerusalem fut

envoye par

le

ui'i

somuie nientionnec. Sa Graiideur

ä

le

ül^

>*J

170U habet

la

n'etait

pas ä

la

portierr

la

De

ti'(^s

dettos

les il

coupoles des eglises arrlv;\mes

sonna 1.

i:.

tenaiit

la

residence.

11

il

erossc

il

nons avait lorsqu'il

du Saint-Sepulcre

et

cunnu du pavsl avec

s'ctait la

rendn

;'i

le

la

les

patriarche.

Sucoava pour

faire

Pologne'. Lorsqu'il refut de

envoya des ordres pour nous recevoir ;\

sa rencontre avec des

rcjouissaut les spectateurs, on peut apercevoir les

et les

croix etincelantes des couvents. Lorsque nous

au ccl^bre couvent de Galata

les cloches petites

[,e 7

pro

passa cliez nous a Alep avec

ol tous les licgonnienes sortircnl loin,

'^^'^'^

montor monsci-

rencontre, car

nu-tropolitain

le

Galatz la nuuvelle de notre ariivee,

voitures.

^UOl

Sloudjer, c'(>st-ä-dirf daus Icur

paix entre llmilnitzki el les (^osaques avec

en grande ponipc

Jlij

J^»-^'^

-i,

:

autres boiars et l'armee allerenl a la rencontre de nionseigneur

Le princc

U

^J: \^/^^ jL^loj

nous uous etions rcncontres,

pour calculer

princc

^viJl

lä, ils firent

ä notrc

vint

du couvent de Suint-Micliel. Kulin

Celles

^>

'^Ulj

voituro princiero ä six «^hovaux blaues, et

liumble historiograplie, j'ctais

d'argeiit.

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2.

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^UU^r, erreur du

möme

sion des moines

devant

jL^aiJl

le

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copiste.



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DEUXIEME PARTIE.

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1.

Lgrd 1700 habet

:

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2.

Lgrd 1700 habet

:

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sainte Vierge et saiut Jean sont autour de

est tres spacieux.

de hauts barreaux'de

sculptee.

'*jlL«s'

L-^i^ij vJ-UÄS j_^jL»jii

avec des proplietes de cliaque cöte et

le

ctL-iLi;

mais toujours l'image de

Au-dessus de cette

dans

-^'^1

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iV ^b^r^ J'^

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de Saint Pierre ä sa droite;

et

aJj

«d.lo'

couronne, assis sur un trone, ayant ä sa droite et ä sa gauche

las apötres debout,

lui.

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1.

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[162J

pour il

des los

survicn-

une terreur.

Daus

lo

mur

barreaux de fer

meridioiial de reglise,

il

y a Irois griindi's reutMr(^s avec dos

et des lucarnes rondcs. Pres

de

la

porte oü est

le

tombean de

Icnachi qui la construisit avec art, est uuc fcurtre bouchöe par des icoucs et

un cierge consacre

Üaus

le

([ui

brüle.

mur du uord

il

y a ciuq l'ouölres avec dos hicaruos rundes.

Le

sol

est pave avec des carreaux de briques, car depuis Brousse jusqu'ä IMoscou, l;i

plupart des cglises sont pavees en briques. Les icones sont sur los portes

du sancluaire. C'osl unc habitudo dans tous ccs pays de represenler NotreScigneur au iniliiu rt, ^ul• un vasle tableau, louto la Passion, ou bion les

c—

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DEUXIEME PARTIR.

[163]

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LIVRE

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apötres aiitour de lui et autour de Tiniage de la sainte Vierge, vingt-quatre

strophes de l'ucathiste, ou les prophetes, et toujours l'icone de saint Nicolas et

de ses miracles, Celles de saint Sabas et saint Michel patrons de l'eglise,

gauche

ä sa

La place oü du fond de Leur

l'icone de

Notre-Dame

se tiennent les femnies

une porte de

l'eglise

meue

des Trois Ilierarques.

l'icone

dans

eile est

treillis

Le clocher est contigu qui

— car

garnie de

l'eglise et est

sortie se fait par

et aussi

en bois dans

ä la porte de l'eglise.

mur. a

deux portes

:

k l'exterieur de l'eglise et l'autre au couvent. C'est

tour carree, tres haute, tres solide, toute en pierre.

plus haute

— a aussi une iconostase.

le II

la partie la

Au

milieu,

il

y

la

premierc

une grande a de petites

ouvertures ou chambres, des cachettes pour les provisions dans les temps de

y a beaucoup de marches; tout en haut de grandes arcades en surplomb. Les cloches au nombre de cinq sont suspendues ä son plafond.

detresse;

il

La plus grande a

ete

Toutes

du couvent

les cellules

conime dans tous

La

veille

les

fondue ä Dantzig; toutes ont leurs battants en et

couvents de ce pays.

du dimanche du Pharisien

et

du Publicain

la fete

des Trois Ilierarques, reservee pour

qui

bätir le couvent ä leur

fit

nom;

le

la fete

vepres dans

— qui coincide

avec

onomastique du prince

jour de leur fete, on

princier aux riches et aux pauvres reunis ensemble l'eglise

fer.

de ce qui l'entoure sont construites en bois



oll're

un repas

nous cliantftmes

les

du couvent. Nous assistämes egalement aux matines.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE

164



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Lgrd 1700 om.

1.

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Oll retarde le baiseraent de rövangeliaire jusqu'ä la septleine ode et aussl

du synaxaire. Ensuite nous sortimes des nialinies, seloii Tusagc, apres avoir baise toutes les icones. Nous retournämes ä la messe. Pour la lecture de rRvangile que le diacre fait avec elegance, on place sous Ic lustre la lecture

triskelioa, au-dessus

un uiet

uii

tapis

brode d'or. [Le diacre]

son etole, au-dessus du tapis, sous l'evangeliaire,

signe «

duquel on raet

de

la

croix.

cheroubicon

».

C'est

lui

([iii

En Moldavie

et

caceuse

la

porte

trois fois le

et fait

imperiale

pendant

le

en Valacbie, les pauvres retourneut daus

Teglise le soir des dimanciies et fetes, lorsqu'ils entcudcnt la graude cloclic. Rptnairiue.

Quand on

cliante les « lieatitudes »,

ainsi qu'ä laneuvieme ode, ä et ä la messe. «

colybes

»

l'Axion

»,

ä la

la

grandc

cloclie

messe tonjours, puis aux matincs

La princesse, femmo du piince, envoya ce jour des plateaux de

princicrs ä chaque couvenl, dos olTrandos, des cierges et du vin

en riionneur du prince. Apres que nionseigneur

])Our la fete

eut dislribnö du pain los oH'randes

los assistanls

le

b(''nit,

cüulcnues daus

avec du miel, puis

les

Monseigneur

olTcrl cos

dons.

les

plats et les vascs de vin,

le patriarclie

le

le palriaiiln'

pretrc et le diacre descendirent, cncensercnt

plateaux du prince, enfin monseigneur

vaut l'usagc, et mentionna Mui avaient

«

on sonne

iioni

recita la prioi-o

du prince, de

la

du

les « colybes le «

»

patriarclie et

colybe

»

princesse et de lour

suilils,

DEUXIKME

[165]

3

j»AiJju

"VjMj

^«.»-1

^

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Lgrd 1700 habet

1.

ginale qui

Quant ä

la föte

jUaiJl

oU

:>Jj

(_JI



»jU.

:

manque dans

le

des

PARTIi:.

oJaJl

le

originaire de

Saint de la fete, sur le

Grand

»

et celui

Trois Etoiles

pour

zele ardent

d'une autre religion.

«

II

accorda

la

la

et qu'il

— 4.

3.

i.iL_Jl

Note mar-

Lgrd 1700 om.

une



le

nom

manifeste pour ceux

de son patron Basile,

et Clirysostome, parce qu'il s'appelle

Son Altesse

la ville, et le soir

Prince et on sonna

le il

fit

prevenir monsei-

recevrait chez lui le lendemain.

Entrevue du

du prince, qui

liostilite

a des milliers dans les pays de Moldavie et de

y en

patri.vrciie

Ce lundi matin qui tombait ä lieuteiiant



(_5Ä)I

qu'on appelle Basile et qui portait

foi,

ceux de Gregoire

patriarche qu'il

VII.

LUV

c>.i>J

celebre dans le couvent de

», oii la

Valachie. L'apres-midi, nous vimes arriver

le

^lAiL«

de Leningrad.

preference au

cn son honneur toutes les cloches de

gneur

A.ä>o

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un manteaii avec de eglisc;

il

la

teaii

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fourrure de zibeline et tient dans sa main la susdite

presente ä Notro- Seigneur qui

Derriere

lui.

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JJ-W-J

|AjA=-

4i_^l

Öj--^

[174]

le

anges autoiir de

benit, ayant les

femme, uae princesse circassienne, vetue d'un mande zibeline avec ses bijoux d'or, portant un calpac de

lui est sa

de brocart d'or et

zibeline. Derriere eile se trouvent ses filles, l'une nui est en Pologne, Tautre

qui a ete mariee au

fils

de Hmilnitzki

Plus bas qn'elles se trouve

le

le

'

Gosaque depuis peu de

Voivode Eticnne^

moururent en Russie, tous ricliement habilles; on personne. Ensuite nous sortimes de l'eglise pour nous levämes

et

moutAmes dans

majestucux

le

et ses trois freres qui

dirait

et

tenips.

que ce sont eux en

aller ä

table. Puis

vieux clocher,

tel

nous qu'il

n'y en a pas, en Moldavie ni ailleurs, de plus haut, de plus large, ni de plus

Nous retournämes au couvent

est tres eleve et etroit.

vaste.

11

t;\mes

aux vepres. Le dimanche de

l'lMifant

et

nous assis-

Prodigue nous entendimes

la

messe dans notre couvent. Le rapport de l'ambassadeur Dell Ilayc sur le iiiariago de la (illo du VoivoJc Basile avec Ic lils du liatman des Cosaques en dale de 14 oct. 1().")2, se Irouve dans Ilurmuzaki, V-, p. 2. I.c mariage eut lieu le 1"' septembre 10r)2. Sa Gräco le llospodar 1.

donna niillc

suppl.

Kn avec

ä sa fille

une doldc vingt mille

sans compter

le

trousscau

et

on onlre denx

fevrier 1045, Movila, selon les invitations failcs au

les prelats

calviniste,

1" novcmbre 1G44, arriva

lille

du Voivode Basile, avec lanus Rad/iwill,

r,4nie

les boi'ars picux,

comme

les freres

do Tepouse el indigne pour

N. lorga, Lstoria Bixcricü liontänc,

Le Voivode Ktienne

p.

I,

etail le seul

mourut ä Conslanlinople en

Iß.'59.

11

le

le

princo litiuianion

Cantacuzenes, csliniaicnl

prcslige orthodoxe

du pays.

avec Basile. Lautre

lils,

.il.i.

lils

de

(,!atliorino

elail trrs

aime de ses

islorice si (irclu'ologicc, p. 171-173.

de Jean,

cf.

Kog, Lelopisete,

\,

p.

.'SO'.).

Jean,

|)arenls. \'oir l'inscription

slavc sur la clu\sse de la sainle l'arascevc reproduilc par Melchisedec dans

la niorl

et

inoldaves ainsi qu'avec Ktienne, metropolitain de Valacliie, benit Ic

mariage que

dangercux pour

Pour

111,

p. 33 seq.

II,

mariage de Marie,

2.

tlialers

ducals, un carrosse et beaucoup de cliariots el d'autres objols. Iliirinuzaki, vol.

:

Notite

1

DEUXIEME PARTIE.

[175]

jvAiÜI

1.

habet

«Iq^L

t

jlJa^ ^yjijuX-

Note marginale qui manque dans

IIeNCOMRE du

A.l.io'U. ..oll

iT>

'CjA.«

"y^



!s



K-=>-.5

U)

(3"ä>-

I.grd 1700

2.

fevrier, fete de saint

AVEC BaSILE, PRINCE DE MOLDAVIE.

Theodore

Prince euvoya faire dire ä monseigaeur

Vers midi

venir le voir. roues, etait

1".

manuscrit de Leningrad.

le

P.VTRI.VRCHE d'AnTIOCIIE

Le mardi matiii 8

.

\^

LIVRE

j\jjij\iK

:

X.

le

_3 LjI



appelce

dans

leur

le

le

langue

tombe beaucoup de neige

ä roues ne pouvaient circuler,

et

sanie »,

lui

celle-ci

nous

avec une

c'est-ä-dire

avait gele.

il

Son Altesse

patriarche de se preparcr

Sloudjer vint chez «

Stratelate,

trainait

voiture sans

traineau,

Tandis que

ii

car

il

voitures

les

rapidemcnt

et

saus

Isecousses. Les gardes marchaient devant nous. Nous enträmes au palais et arrivämes chez [le prince], qui etait seul dans l'appartement. [Le patriarche] lui

donna des

lettres de

uople, de Joannice le

Ghaque

fois

se levait lui le

*

que

le

recommandaliou de PaTsios patriarche de Constantipatriarche

depose

et

grand logothete avait üni

de son siege

donna uu cadeau de

et

otait

du patriarche de .Jerusalem.

la lecture

son calpac. Et monseigneur

prix, ä savoir

:

le

[le prince]

patriarche

la mächoire inferieure de saint Basile

Grand, jaune, dure et lourde, brillante

comme

de Tor et dont l'odeur est

plus parfumee que l'ambre; ses dents et ses molaires

Sans s'ebranler.

d'une lettre,

y etaient restees

fixees

Nous avions acquis avec peiue cette relique ä ConstantiKyr Gregoire, ancien metropolitain de Cesaree. Nous

nople des parents de

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33

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VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE

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dans

le

somme dargent

et d'or ainsi

que

les autres ä diffe-

noinbre des choses veiierables, des reliques de Nolrc-

Seigneur Jesus-Christ, des reliques des saints

et illustres apötres,

car

oii

pout

tout trouver dans la reine des villes.

Voici

de

l'or

la liste

des reliques que uous avons acquises u Gonslantiuoplc conlrc

un peu d'huile suintee par

:

corps de saint Demetrius, un peu de

le

sang de saint Georges, un fragment du front du saint apötre Philippe, dos vertebres de inolaire

le

mart^'re Anastasie qui delivra les homnies de la niagie, une

du martyr Ilermolaüs,

pagnons, par

la

la

corps

le

doigl de saint Auxence Tun des ciuq com-

müchoire de saint Basile de saint Anloine

le

le

Grand, une partie d'huile suiutöe

Grand, du sang de saint Anastase

Persan, du front de saint Cyprien et de

la

le

martyre Parascöve, une des cötes

dos (juaraiitc martyrs, des reliques de saint Severianus de Sei'djar de notre pays, uu doigt de rarchidiacro Etienne, un doigt de saint Theodore Stratelate,

du sang de saint Blaise cveque de Sebaste

martyr, un doigt du martyr (]alvairc, teints

du sang de

Croix, de couleur noire

Nous uous

les

les

Mama, quohjues morccaux de

Jesus-Clirist, quelques debris

comme :

Eusthate

picrre

du bois de

le

du saint la vi'aie

l'eböne lourd.

avons essayees au

en avons sorties

et de saint

feu,

et cllcs

devinrent coninie elles sont;

elles se rcfroidirent et revinrent

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Icur rlal.

Nous

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enfermees dans une

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et

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Elles etaient

de Finde, artistement sculptee,

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enveloppöe de coton,

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avaient bu un

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nionseigncnr

le

verre, tous les

d'/ihniiitio,

lui,

prince

le

l'essuyait

la

et il

le

son

u

crislal

il

y avait

lui

des verres cn

vcrsait ä boire au prince

patriarche dans un aulre. Chaqn(> fois

convives

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levaient; les autres buvaieul

geste cncore en usnge dans les Etats barbaresques.

DKIJXIEME PARTIE. - LIVRE

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PAIITIE.

fer est

bord de

la

la ville.

L'eglise est au milieii du couvent'; eile est toute en pierres de taille et

1.

Voici l'etat actuel de l'eglise L'eglise des

«

remarquable par avec

la

:

Trois Hierarques

«

la richesse et

»

peut elre consideree

comme le

par ses ornementalions. Neanmoins,

sombre elegance des eglises de

epoquo,

la belle

la

chef-d'ceuvre le plus eile

murailles sont couvertes d'ornements indique une decadence du goiit.

cependant sont harmonieuses

et

ne peut rivaliser

maniere exuberante dont ses l.cs

proportions

plus reus.sies que Celles des öglises des cinquante annees

qui l'ont precedee. «

Les dispositions exterieures de l'eglise ne different guere de Celles que nous connais-

sons des

la belle

epoque de notre archilecture,

une «

etoile ä

meme

si

cc n'est Tadjcnction d'une

du naos et ä socles douze pointes reposant sur un soubassement carre.

tour sur le pronaos, de

hauleur que

celle

memes fcnetres, petites au naos, plus grandes au pronaos et surlout ä möme corniche en cäble qu'ä Dragomirna. Ce qui fait l'originalite de la

Autrement,

l'exonarthex,

n'y a pas

une pierre qui ne

coudoient

:

Motifs

inolifs renaissance,

soil travaillee.

geometriques,

Les motH's

motifs

floraux,

profusion qu'il

les plus divers s'y

rencontront et

rinceaux

ornements arabes, byzanlins, persans

creux sont colores en azur et les ä Sujets tous ilifTercnts se

reliei's

une

teile

bätisse, c'est la decoration sculptee qui la revet en cntier avcc

s'y

deuxieme

pareils, c'est-ä-dire

et

d'allure

surtout

occidentale,

caucasiens. Les

sont dores. Plus de vingt bandes decoratives

superposent du socle ä

la

corniche superieure et couvre

comme

dcux rangees de petites niches ä arcades trilobees et en accolades couronnent ce parement; le rang inferieur est Supporte par de pelites colonneltes renilees, pareilles aux colonnettes russes du une passenienterie continue toute

XVI



n

la faijade.

Sous

la corniche,

Le champ des niches est orne de vases persans garnis de Heurs. Deux larges bandes de marbre noir a rinceaux graves en creux et dores acoom-

siegle.

pagnent

ä la

hauteur de

la

naissance des voütes

le

cable tors de la corniche mediane.

«

A

«

L'eglise possede les trois compartiments, exonarthex, pronaos et naos, ces

linterieur la paroi de l'exonarthex est pareillement couverte d'ornements sculptcs.

deux

derniers separes par une paroi ä trois arcades supportees par deux piliers ä soction octogonale.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.

184

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tout son exterieur sculpte avec art, qui stupefait Tesprit du visiteur.

pas l'espace d'un doigt qui ne porte de sculpture et

les

Cr*

II

n'y a

corniches au-dessous

de Tauvent avec deux bandes de pierre noire sont aussi sculptees. Elle a deux coupoles tres hautes. Ou entre dans Töglise par deux portes suivant

rhabitude du pays, une au sud il

V aune fenetre haute

l'ouest,

est la

il

une

y

et etroite

a deux autres fenetres avec des lucarnes semblables; cet endroit

voiite

en croix. Dans

porte de l'ouest,

«

une au nord. Au-dessus de chaque porte, avec des lucarnes rondes. Dans le mur de

et

il

y

le

haut,

il

a la peinture

du jugement dernier plus

Les absides sont eclairees chacune par

egalement des plus riches. Dans les oöles

sud et nord abritent

le

belle

quo

celle

trois fenetres. 1,'ornementation interieure est

pronaos, quatre niches ä baldaquin placees sur

les pierres

naos, abritee par une construction

a l'image de la Trinite. Au-dessus de

y

tombales de la famille princiere

dune grande

et ä l'entree

richesse, se trouve la cliässe

du

de sainte

Parasceve. «

L'eglise a ete entierement restauree sous le regne

du

roi

Card

I" par rarcbitecte

frangais Leconte de Xoüy qui a aussi restaure Teglise episcopale d'Arges de Yalacbie, dont l'eglise des Trois Hierarques est le digne pendant en Moldavie. «

Tandis que

la tradition

les

grandes lignes d'architecturc

moldave, rornementation

et

des parties conslruclives respectenl

par contre nous montre des intluences toutes

nouvelles et oü nous ne pourrons meconnaitre ni rinilucuce Orientale venue du sud, ni linfluence russe qui sc traduit surlout par les colonneltes des petites arcades qui se

trouvent sous la corniche. "

Larcliitecte de ce bei edifice est connu,

Conslanlinople. l'arcbitecte

On

se trouvait

de Dragomirna.

il

se

nommait lenachc ou lonasco)

donc devant un probleme du

Un

maitre

meridional

rOrienl musulman ainsi que celle du Caucase

et

mömc

Etisi

de

ordre que pour Dima,

connaissant rornementation

de

rornementation russe se servait pour-

tant encore de maitres ma(;ons ou tailleurs de pierre au courant de la tccbnique gotiiique.

Los nombreux signes lapidaires rjaon Irouve aux Trois Saints en sont une preuvc. « L'intluence russe s'est traduile surlout dans la döcoration peinle. Basilc Lupu avait

demande au grand prince de Russie de

lui

envoyer des decoraleurs

peinlres du corps imperial de peinture qui vinrent dans ce but ä Jassy.

noms,

ils

appartiennent aux premiers de celte

reusemcnl disparu.

»

etile.

et ce sont

On

des

connait les

Celle peinture primitive a malheu-

N. lorga et G. Rals, /'Art Roumain,

i'aris, l'J22. p. 3(j4-3ü7.

DRUXIKME PARTIE.

[185]

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2.

que nous avons vue ä Vaslui,

et

des Turcs avec leurs vetemonts de difTerentes

1.

Lgrd 1700 habet

:

Lgrd 1700 habet

:

—3. Lgrd

IhUj.

1700 om.

coldeurs, coifFes de leurs turbans et de leurs hauts bounets.

Sur les

les autres

murs,

monde

creatures du

il

y a des peinturesde eutier, depuis

tiques, betes sauvages, des oiseaux,

quoi emerveiller les visiteurs. Easuite les

cymbales

et les iifres, les

genre humain « les

jeunes

et les

jeunes

musiciens

lilles et les

»,

«

Tout ce qui respire

Thomme

»

et toutes

jusqu'aux animaux domcs-

des arbres et toutes les plantes, de « gloriliez

hommes

Dieu dans ses saints, avec

et les

jeunes

d'apres leur rang, et

de

«

filles

et tout le

toi se rejouit »,

rois et les juges » seien leur rang; tout est

en or

et

en lapis-lazuli.

A l'entree,

au-dessus de

Trois Hiörarques d'art. les

Par

eile



eile est

la

porte de Touest de l'eglise sont representes les

bardee de

fer,

couverte de sculptures

on accede au narthex. Dans ses murs, ily a des

tombeaux des

fds

du prince

et

de sa premiere i'emme,

*

verts de rideaux d'etolTc de soie brodee et de brocart d'or

lampes en argenl consacrees qui brülent jour des cierges.

II

y

et nuit ainsi

la ;

et

de travaux

niclies

oü sont

princesse, recou-

au-dessus ily a des

que des chandeliers et

a quatre fcnetres avec des lucarnes rondes, deux dans chaquc

mur. [On y trouve aussi] le portrait du prince et de la princesse defunte qui a ete peinte de son vivant, puis ceux de trois fds morts successivement en Russie, VL'tus richement et coifTes de leurs calpacs ornes de zibeline et d'aigrettes.

A

gauche de

celui qui sort par la

porte dans

le

mur,

est peinte

* ini.

34

v

VOYAGE DU

ISO

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Lgrd 1700 habet

1.

l'eglise

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la

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MACAIRE D'ANTIOCHE.

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main du prince sur laquelle sont representes

Dans

rares, surprenantes, telles qu'il elTorts.

On

entre vers

octogonaux sculptes

Nous

citons

ici

le

et peints

pierre verte; cnlro elles,

1.

v^.!/^

il

anges

les

Trois

de ses

et

haute codpole du narlhcx est suspendu uu lustro

la

en cuivre, tres grand, artistique. Dans cet endroit

mes

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Ji^a J,l.

llierarqiies qui rolTrent ä Jcsus-Clirlst, qui, enloure de ses

apötres, le benit.

[186]

m'a

il

a aussi des

y

images

ete impossible de le retenir en depit de

deux colonnes, deux pilastres

choeur entre

en vert pistache, qui ne different pas de

rameaux

y a des

(?)

la

d'or de haut en ba.s'.

du voyageur Analole Demidov, pour donncr une idöo de monument.

l'opinion

ce que pensaient les etrangers de ce «

Jassy n'est point

comme

Bukliarest, riclie

ori

eglises; soit que los hoyars nioldaves

des temps passes eussenl moins de mefaits a cxpier quo ceux de

manquc,

la N'alacliie, soit

que

la

compte pas un grand nomljre d'ödiliccs religieux, mais encore. parmi ceux qui existent, faut-il rcmarquer une elegante oglise, monument trop ciiricux pour qu'un voyageur puisse oul)licr d'cii faire monlion. I>

Doamnei Tudosca,

fasc. 32, Bucuresti, 1915.

ne reste presque rien de ce que le pieux les meilleurs artistes de Russie pour avec fondateur a fait en depensant tanl d'argent glorifier en Moldavie son nom, comme le Voevode Neagoe la fait en Valachie. Son epouse, artiste, s'est appliquee a faire des tapis et des rideaux d'un aspect merveilleux i>

A

comme

la suite

de

la

restauralion recente,

aujourd'bui on n'en

fait

il

presque plus.

»

N. lorga, ibid.

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRR

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Lo.

une seiTurc merveillouse qu'on ouvrit devant nous. Nous nous prostcrnüincs baisämes

et

le

corps de sainte Parasceve'

la

Bulgare,

la

Nouvelle, qui a etc

transportee de Gonstantinople de l'eglise du patriarcat, du depöt des corps

des saintes, dont nous avons baise les reliques,

On

a paye du patriarcat plus de deux ou

les remettre

en bon etat

vie, couverte

de volles en tissubrode

et d'aulres

Lorsque

son transport par

les

le

sa

choses. Au-dessus d'cUe sont

Heu oü

eile

Sur

mar

le

fut enterree, et le

Turcs jusque-Iu. C'est une reuvre artistiquc.

prelats apporterent son corps,

les

pour Taccompagner par

dit.

comme pendant

et d'argent qui brülcut jour et nuit.

de l'arcade sont representes son supplice, detail de

l'avons dejä

cent mille [piastres] pour

impossible. Elle est,

et ccla fut

suspendues des lampes d'or

comme nous

trois

le

prince designa ses capidjis

surcroit d'honneur et pour se rendre pnr cc'a plus

glorieux.

Le choeur, comme

deux absides rondes au nord ebene, sont artisliques, le

premier. Dans

1.

s.iinle

("f.

\.

Parasceve, qui a souiferl

patrai.

:

le

;

II,

est

p.

un

lutrin

150-15.'5,

Rucuresfi,

parmi

en cy[)rcs

et

en

dos

et

d'ebeue

lOOS. Les reliques de la

martyre en Scrhie, fureul appjrlees de C-onslanlifut

Joanniee de Ilcraclee, Parliiene d'Andrinople et

princessc, forme

trönc episcopal est

le

incrusle

du palriarclie Parlhenc. La cliasse

Le prince lui-meme

la

les trones ajoures,

de ('onstantinoplc;

choeur

hirga, Inscriptii, vol.

melropolilains

au sud

et

travail

cliaque

iiople avec la henrdiction

du couvent de

celui de l'eglise

les prelats

acconipagnee par

el

du pays Euloge de Roman

et

Georges de

Husi sortirent ä la rcnconlre des reliques ä Galalz el ä Ismail. Basile lui-iiirme derriire ellcs. \. lorga, Istorin Biscricii Itomiinc, vol.

I,

Irois

Thcopliane de Palaio-

p. 1507-308,

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DEUXIEME PARTIE.

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rondes

Au sommet

et les

il

y a

Dans

rents arcs entremeles pour ronier, tous dores en feuilles d'or.

miere place

ij-iy.

diffe-

la pre-

colonnettes

de la voüte

il

qiii

y a l'icone

Vierge. Les peintures et les Images ä l'intörieur du sanctuaire et

la sainte

ä l'exterieur sur les

murs sont en

incomparable. Devant

la

porte du sanctuaire

monde

d'argent. Tout le

est d'accord

Valachie, ni cliez les Cosaques,

rornementation, ni par

la

feuilles d'or et

il

il

en lapis-lazuli, d'une beaute

y

une tres grandc lampe

a

pour dire que

ni

en Moldavie

ni

en

n'y a une eglise qui egale celle-ci, ni par

beaute, car eile emerveille

serve jusqu'ä la consummation des siecles!

le

visiteur.

Dieu

la

con-

Ses chandeliers d'argent, ses

retournent chcz nous, car par la gräcc de Dieu, l'eglise est achevee et nous altendons seu-

lement pour

l'orner, les

ornementalions qu'on execule dans ton empire orthodoxe tres

les icones etaient a Jassy, ou tout au moins une partie. La peinture de l'eglise fut execulee par des peintres de Moscou. En 1648 le prince Eustrathic s'adressa pour la deuxieme fois aü Tzar par rinlermediaire des messagcrs peintre Micolai, afin de boTars moldaves, avcc le moine Silvestre et deux le Mitnin,

grand.

»

Le 29 decembre 1039

:

A la suile de la lettre du inois de mai quo Basile avait envoyöe au Tzar, sa demande fut Sidor Prospeev et Jacob Gavriluv. Au salisfaile et renipereur lui cnvoya deux peintres commenccmenl de juillet les peintres se trouvaient Jassy, conime nous le savons par

demunder des

|)eintrcs

pour executer

la

peinlure

di3

l'öglise des Trois llierarques.

:

ii

la lettre

du 19

juillet.

Lc travail comnaenga

l't^te

de 1641.

Le promier peintre est connu comme un des meiUeurs de l'epoquc, le deuxii'ine Test moins. f^e deuxieme peintre mourut et Basile domanda en döccrnbre ip'on lui on envoyät un autre. I>e Tzar lui en cnvoya encure deux. Ils commencerent le travail en fcvrier 1042 et retournerenl avcc son il

la fronliure

Pour «

messager, Michel Ivanov;

le

17 aoüt

ils

se trouvaient

moscovile.

les delails

cf.

Annales de PAcndeniie Rouniaine,

Iconografi rusipenlru bisericilc moldovene

rcsti, p. 110-114.

»,

p.

t.

.\\XI\',

Mem.

See.

ist.

1081-1092 et Bulelinul, An. V, Uucu-

DEUXIEIME PARTIR.

[191]

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grand

les cliaml)res

:

il

et

entoure

fait plaisir

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Lire

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:

des anges

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de

et

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le singulier.

la sainte

Vierge, les benit. Lo choeur est en forme de deux

absides, au nord et au sud. Le sanctuaire est grand

*

avec trois fenetres

surmontees de lucarnes rondes coloriees. Les deux choeurs ont six lucarnes rondes. Au-dessus de l'autel est un baldaquin en bois avec des colonnettes, ä l'interieur et ä l'exterieur fleurs et des lis, tout

en

y a des ornementations de Pologne avec des d'un aspect magnifique. Une lampe suspendue on ne peut la distinguer d'un travail

il

feuilles d'or,

egalement en bois dore y est

;

d'orfevrerie veritable tant eile est bien faite. Le

seulement la

la

:

deuxieme,

des nimbes tuaire le

il

choeur

y il

premiere comprend les fetes

:

les apotres

symbole a deux

avec

le

series [d'icones]

Seigneur au milieu d'eux,

de Notre-Seigneur surmontees de crucifix et au-dessus

Tun en argent,

en er. Devant les portes du sanc-

l'autre

a quatre chandeliers en bois dore d'un merveilleux travail'.

Dans

y a deux lutrins ajoures, sculptes, dores. Entre les colonnettes, du prince,

y a deuxgrandes icones moscovites magnifiques. La premiere est celle de saint Demetrius et sa jument foulant aux pieds le cheval de Lios, le sang sort de ses narines comrae du feu, la lance du saint derriere le tröne

il

un glaive dans sa main. Le verso est entierement peint avec l'inscription « Verbe de Dieu, fils unique,

est brisee

en morceaux;

il

tient

:

eternel,

1.

immortel

»,

choses trop subtiles pour que l'intelligence les puisse

Notre mobilier religieux dans ses exemplaires simples a des formes populaires et

originales, tandis que les frontons et les trones charges d'ornementations et de dorures

sont d'origine Orientale byzantine. Buletinul C^ n. PATR. OR.



T.

XXII.



F. 1.

Mon.

Ist.,

An. 1915,

p. 55-68 et 69. 13

»foi. ssv.

VOYAGE DU PATRIAHCHE MACAIRE D'ANTIOCHR.

194

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Note marginale. Lgrd 1"

embrasser.

L'autre icone qui

est

en face est celle de saint Georges

derriere eile est celle de la Nativite.

anges, les saints, et et

[194]

Vierge tient

la sainte

long au milieu duquel est

soleil.

Dans

haut

et

y a les choeurs des sur ses genoux un vase blanc le

il

Seigneur entoure de beaucoup de rayons de

le

Ensuite nous celebrämes les vepres.

Nous retournämes

ä notre couvent et les cloches ne cesserent de sonner

jusqu'ä ce que nous nous eloignassions d'elles. Le clocher est au-dessus de la

porte du couvent.

XIII.

Le jeudi de couvent de

la



Couvent de Barnowski.

semaine de l'abstinence du froraage, l'hcgoumene du

la Dorraition

de

la

Vierge, connu sous

sanie

1.

»

avec des chevaux ä

lui.

Le prince Barnowski conslruisit

Vierge qui

diffcre aussi

noni du Voivode Bar-

Nous partimes chez lui en Moi, j'accompagnais toujours monseigneur

nowski', vint inviter monseigneur «

le

le

patriarche.

ä Jassy

en 1627 l'eglisc de

la

Dormition de

la

tolalement du type moldave. L'eglise est lange et relativement

trapue; eile a deux tours basscs dont l'une est placee au-dessus de l'entree. Les voütes

sonten calotles spheriques. L'exonarthex supporte par des

piliers est ouvert.

niches ornementales ont perdu leur caractere moldave, de

m6me

Les petites

les feniHres qui ont

encore des moulures gotliiques, mais leur forme generale ne Fest plus ni celle des petits motifs orncmentaux qui s'y sont ajoutös. N. longa et G. Bals,

1922, p. 364.

On

conserve ä

Barnowski

Inscriptü, p. 129, Bucuresti, 190iS.

le portrait

FArt Roumain,

Paris,

du fondateur et de sa fenime. N. lorga,

du

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[196]

un autre bain

de marbre voitures.

un bain en carreaux de faience, elegant pour son usage personnel et le sien avec beaucoup

tres

et aussi

Quand

il

maison de

la

la

princesse,

des bassins. L'eau y etait apportee de l'etang par des fut vaincu par ses ennemis, la troisieme fois, alors que le

du Tresor. Nous y avons pris De Constantinople et en degä on chautTe le bain

palais 6tait vide, on chaufTa ce bain pour l'aga

des bains plusieurs

fois.

avec du bois. foi.

36

*

r°.

L'eglise a une porte a Toucst.

Elle a trois parties. Elle est toute en pierre blanchie ä la

chaux k

l'intörieur

La premiere partie est pour les tombes. Le narthex a une autre porte. La, sont les tombes des princes et des boiars. Un lustre ölcgant

et k l'ext^rieur.

y

est

suspendu

icones.

ainsi

Au-dessus

que des lampes, des chandeliers, des cierges

est la place

oi'i

se tiennent les feninies.

ün

et

des

entre ensuite

dans le cho:!ur. Au-dessus est le portrait du Voivodc Harnowski, fondateur de cc couvent. 11 est repröscnte mont6 sur un cheval blanc. Lorsque le Sultan Mourad le fit tuer, le portrait öclala. Au-dessous de ce portrait est son tröne, oü

il

suspendu ä clioeur de

la

se

tenait

debout, eutiörement dorä.

voüte du choeur

niöme

el

Uu

lustre artistique

est

renfermc un petit lustre de prix en cuivre. Le

a des absides (Mrculaircs. L'iconostase est trös

grande

et les

DKUXIKME PARTI K.

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icones sont entierement moscovites, d'une grande valeur. Les elegantes colon-

du sanctuaire ressemblent ä des ceps de vigne sculptös, dont branches sont d'or et les grappes vertes. Le dallage est rouge comrne

nettes des portes les

brique.

la

dans

La porte du sanctuaire

Le baldaquin de

les autres eglises.

de Galata. Le pave de

ment

l'eglise est

comme

l'autel est

— Ordre

mengaient toujours par boire ä

Les invitös, ä chaque table, com-

refectoire. la sante

du prince. Monseigneur

SB levait, tenant la coupe ä la main, et disait la

Vierge, toujours Vierge Marie

la croix

»

et ils

et les legions

tous repondaient

», et

repondaient de meme. Et

des saints et des martyrs

»

:

«

par leur intercession

qu'ä sa

femme

et ä

le

son

»

jusqu'ä

la fin.

Christ, le

comme

fils! » 11

Ensuite

il

Voivode Basile,

pria

patriarche

par

«

:

la

par leur

a

puissance

par les prieres des anges il

dit la

beaucoup pour

:

«

specific

est

missel, ä l'office de la prothese. Lorsqu'il en disait une,

souverain qui aime

le

par l'intercession de Notre-

«

:

intercession, ayez pitie et sauvez-nous, Seigneur », puis

«

du couvent

de la friere qu'on dit pour le prince a chaque repas.

Nous montämes ensuite au

de

celui

en dalles noires. Le clocher, extreme-

solide, est tres haut.

XIV.

Dame

comme

est entierement ajouree, doree

ils

dans

repondaient

le :

Que Dieu accorde au

sante et la gräce ainsi

lui,

puis

il

but

la

coupe,

VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRR D'ANTIOCHE.

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travaux de la perfection, desire

la dignite

veut revßtir la pelisse episcopale

bonnes oeuvres. Gar, eil

partie; et, les ayant

oeuvres

memes,

il

comme une peau

dabord pratiquees

serait purifie

;

et,

une

|laSL^«l>C^

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d'eveque, ilest cerlaiii que celui-lä

desirait oelles-ci,

s'il

)l|-.^flp

il

les

de liou et ne desire pas les aurait d'abord pratiquees

et etant ä

fois purifie,

son tour il

saisi

par ces

ne dcsirerait pas un

5

simple honneur sans action.

Gar moi,

Ton

bi\tit,

j'affirnie

que

la dignite

episcopale ressemble ä une maison ipie

qui s'eleve en hauteur, qui est bientot pres d'etre achev6e et qui

va etre couverte de solives et de planches. bi\tit

De menie donc que

celui qui

une maison, qui arrivc ü la partie superieure et qui luonte peu ä peu,

ne deracine pas et ne brise pas ses fondations, mais prend grand soin

pour celles-ci

et

forte et solide,

pour

la

conslruction qui (avance) peu ä peu

pour qu'elle puisse soutenir

Ic

et la

lo

et

rend bien

poids qui va reposer sur eile;

möme celui qui arrive ä la diguitö d'öveque doit prendre soin des premiers degrös, comme des fondations et de la construction, (et cela) par les ceuvres

de

elles-niemcs et non par

la

parolc sculenieut, de sorte qu'il cliante avec les

ir.

211

IIOMELIE XCIX.

[11]

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qui devient chef doit faire la fonction de ceux qui lui sont subordonnes, en Sorte qu'il leur serve de modele, pourqu'ils sacheiit etre S'il

vous

plait,

en

effet,

laissons

subordonnes au chef.

un peu de cote l'evöque,

au ffeneral dans notre discours. Pourra-t-il convaincre 5

donnant seulement par

fait

par

les convaincra-t-il pas

ou plutöt (ne et

la parole et

le

s'il

s'arme en

ce qui est propre au soldat, decochant les

en leur

les soldats

commandement

mieux)

et arrivons aussi

l'ordre de s'arnier,

meme temps

fleches,

qu'eux

tantöt couraut

(ä leur tetc), tantöt courant avec eux, et entrant siniultanement dans le

bat contre les ennemis, 10

dans

les

rangs

partie? Gar,

s'il

et,

pour

le

dire simplement, etant leur

partageant cgalement leurs dangers

et

ne

fait pas cela,

mais

s'il

com-

compagnon

(xivr^uvoO

en grande

donne ses ordres avec un

esprit

süperbe et dominateur, se servant de sa langue, parlant peut-etre elegamment (ä-cTHcws),

(yTiaps), 15

faisant retentir ses paroles, mais cachant ses

ses

mains sous sa chlarayde

subordonnes se moqueront bien de son ordre,

envie ä'son salut qui est sans danger et ils s'enfuiront.

Et

s'ils le

(xivSuvo?) et

voyaient menacer

meprisable,

et ajouter

ils

ils

porteront

s'eloigneront

quelqu'une de toutes

SEVERE D'ANTIOCHK.

214

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manieres qui sont (rapanage) de i'autorite, c'est peut-etre contre liii, au lieu des barbares, qu'ils tireraient leur epee, ne consentant pas ä sc soumettre

les

ä

un orgueil vain Et corament

qui conduit assis

le

et

non militaire

et ä

une audace qui ne preiid pas

les

serait-il

supporte par les vaÜTn; ou matelots ou par

navire,

ce

ou proprietaire

vaüitV/ipo;

sur la ivpwpa ou extremite du

navire, et

armes.

le pilote

du uavire qui raste

commence

5

donner) ses



ordres ä haute voix sans toucher avec eux aux cordagcs ou au gouvernail, ni soulever avec eux le bois du müt (äp(A£vov), ni aller et venir partout sur le est

douc certain

exactement tous ses soins,

son navire

navire, ni (faire) tout ce que doivent faire ses subordonnös I, fui.

'""•

220

pour tous que, sombrera dans

Tambarras salut.

et

s'il

la

ne prend pas

mar;

et

sans aucun

ces

merce; ou,

jugent agreablc de vivre la

:

salut,

ou bian

mar.

il

sera

(cette) vie

il

? 11

sur le

conficront aux flots leur propre perira lui-mßme avec son navire,

du com-

un de ceux qui naviguent sur

l'eau, qui

et

10

pont daiis

profit

supporter celte perta

enfin, lui aussi,

angoisses sur

matelots, Tayant laissö

moyen de

Et de daux choses l'une

ne pouvant pas

'

s'attacliant

sans espoir

et qui

au

endurent de frequentas

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Apres avoir entendu ces que

le

sous

5

lui,

saus dedaigner ni

dinaire et etrangere. Tel est

Lorsque

(offices)

comme

donc notre

fuyant

piege les hymnes

^.>--®

och

|ä^;

propres ä ceux qui sont ranges lui

sont soumis,

quand on

le

compare

(l'etat)

et

qu'on

navire).

de cliacun, plutöt

parmi

ete inscrit

et l'office lit

de

la nuit,

les

lecteurs,

ne croit-il pas avoir

toute la nuit et qu'il dit

:

«

Je

lever maintenant », tandis qu'il laisse echapper le ronflement de sa

gorge? Et

cet

diacres, fait-il 1^'

^^io

je suis le premier.

du groupe des chantres, a

comme un

me

"^'üo»;

'j-a^j

d'une chose partiellement extraor-

etat,

trouve la liberte, parce qu'il est sur son vais

)Vio'o;,

0/

voots; ^-^oi :-oioK-./

veux parier de

que de celui d'un grand nombre, dont

lu

oisKs

^

la condilion (du general et du proprietaire d'un

je dis « notre (etat) », je

Celui qui,

)iQ-.o,-oj

mepriser les degres de ceux qui

sans se tenir loin de leur travail

rexamine avec

)K-a.j»Jil

ne reconnaissez-vous pas clairement

(paroles),

chef doit faire et accomplir les

^o

clS. -.^Jib.

);Oi.J>

:)iQJL5^;lkio loDbwJ^jo |laau,v-o jlo^-^'S.o

et

215

IIOMELIE XCIX.

[15]

autre qui,

des

ou des chantres,

lecteurs

quelque cas du chant ou de

la lecture?

hypocritement les fonctions du diaconat, pour

Ne

le (seul)

est

passe

aux

recherclie-t-il pas

fait qu'il soit

revetu

d'une tunique splendide et qu'il soit orne et resplendissant d'un vetement

de

lin

somptueux

et

remarquable que

(le

diacre) porte sur l'epaule

? II

oublie

SEVERE D'ANTIOCHE.

216



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que cela

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symbole des

est le

.-ji.,^«^;

alles qui

|vy> no

);oi

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denotent

JKjl^aaI %2l^^

6(J^;

l'agilite,

la

|ju';

^»-o;

rapidite et la

mobilite des armöes (ang^liques) qui servent' et qui sont incorporelles. Je

connais aussi beaucoup de sous-diacres

degre

;

lampes de L

foi. '

''

la

ils

fuiraient,

maison

comme un deshonneur,

sainte. Ils ne

rois sur la terre et portent les

220 les

plissent

un

ventre!

la

charge d'allumer

songent pas ä ce que,

lampes

si

a

ceux qui servent

en leurs mains

(\ix^.t:x(;)

les

*

ou acconi-

service quelconque, (pris) parmi ceux qui ne sont pas en vue et

qui sont vulgaires le

pas pour leur nourrituro qui leur vient des distributions

et si ce n'elait

journalieres",

qui rougissent de ce

(Ü7uo5iz-/.ovoc)



et

combien de

— sont röputös

heureux,

pour but que de

fois n'a-t-il et,

satisfaire

pour ceux qui sont au dehors, sont

n'

resplendissants et tres beaux, parce qu'ils ont part ü l'honueur qui est attaclie ä la rois

maison royale, ceux qui servent le Cröateur de Tunivers et on ne pcut jouissent d'un honneur beaucoup plus grand



dire ä quel Intervalle et ä quelle distance



et ils jouiront

in'ande, lorsque,

en öchange de ce service

dans l'Eglise,

recevront une autrc place dcvant

tion,

1.

ils

dans ce temple Cf. Jli'bi.,

I,

l'i.



2.

et

de

spirituel, qui est saint (et)

N'ole marginale

ilc

regoivenl üo la comaiuuaute (xoivöv) du l'öglise.

L



:

'i.

la

Roi des

möme

pas

d'une gloire plus

place (occup6e) ici-bas

jugc de toule

admirable par

Les diaria sonl Cf. Ps. lxiv,

le

le

la

cr^a-

la justice

les doiis (|ue les clercs (xXripixoi)

5-(J.

i.'>

IIOMliLlE XCIX.

[17J

^pcü^i

ooi

v2L^O»-io

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j-iaoj

oöi

jJj»-««;

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)-:)0-X-3;

J..>..>

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jjoi

>n°>'«>

oC^>j

^3

au sujet duquel David chaute maisoii, (fue tu

te (jlovlßc.ront

ils

as conduit ;

Et qiie 5

(la cliarge)

eii

duns

tes

et

portiqucs

^^

.voioi/

^-Q-S;

I^lsl./

^^

'^^^

^^;

'^;

^öi

reliii

cuoi

dans

ta

quo tu as choisi

et

'.

d'allumer les lampes du teraple de üieu u'appartienne

ä ceux qui sont petits noii plus qu'ä ceux qui sont meprisables,

nuUement

Livres sacres. Car c'est

montrerai clairement ä I'aide des

je le

'.J-^-^

cni.r (jui habitent

Heureux

:

Uq-^

).^a^L^ .oKji ^öio

)öi.^aA

Ueurcux

:

;

]i;

l^po

j-jüLtuoS.



-JlS^iui^iLl;

Jisaut

eternellement'

liahitera

il

•.j^aiLoa.K^jJo

•.>ä.^^o )lo«ao>_flD

""^o^ ss/

vQl-iöi

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Ja.^r>rf. -o>/«^

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[18]

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loJ^;

)l^i.

10

L

1.

L

foi.



'^-

220

in

aussi

il

miirgine

o-xo^auTr);.

:

ceux qui sont

ä l'eglise,

il

se

la'iques

nomme

;

et si

par hasard quelqu'uii

ou perseverant,

Tyo'XxaT-/);

de cette appellation, tandis quo iious ne

le

et

voyoiis

il

'

cntre freqiiemmcnt

meme

ne va jamais avec uoiis aux oratoires des martyrs, des fait

et se

s'enfle

pas

prevaut

la nuit et qu'il

qu'il

a seulemeul

avec nous les priores du soir.

s

Mais tu diras en tout cas que tu chautes en ton particulier. Sors douc de preuve de force parfaitemcnt

la ville, fais

et

conformemcut ä

la loi, et appli-

que-toi au depart philosopliique. Pourquoi inelauges-tu ensemble les deux

genres de ville,

vie, celui qui est

tenu de venir ä l'eglise pour ne pas

reiiier la

compositiou

coordinatiou des membres, pour rendre complet en tout temps

Christ', lequel est rassemblöe des fidcles, pour ne pas rompre

auqucl subsiste l'union du Saint-ßsprit, conime dit Paul. Lu

pas dire

:

Un

seul mri)s

{rt]

im

sciil rspril,

commc

Üu

le

es-tu pas aussi prolitabie par ton excmpb'?

er.

i':pli..

IV. in.



2. Kpli.,

n,

'1.

'"

et

corps du

le lien

grAce

bien ne Tentends-

aussi voiis avcz clr appclvs

ä unc seale esperance de votre vnnüioii-? Pourquoi, en te monlrunl.

1.

la

qu'on ne peut pas confondre dans les oeuvresPCar taut que tu es dans

la ville, tu es la

propre au nioiiaslere et celui qui est propre ä

Ne penses-Ui pas

iic

ä inon

nous

eganl

i"»

HOMELIE XCIX.

[19]

'^i.NSv^

)L«/

^iö

JJ

uJ^

).JLioj

jl/ ..j-^JI^jL-s; |Kju,i_3o )K..JL^;

i^"^

i^o

-.Ulsjo

)K«iii.=> .2 o jif^l^o

^t^/o

.j.Jüo

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.'Viö/;

.

jjLio

219

y^

s^»Q.jo

jJ

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K_o

^V^L;>ieL^

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oiS.

^Q-.tJ

l^'C^o

vOJoi jJ^iCLulj )-^'j; J~.»a2L0 )lo

vju/

[20]

)?ot-=>

'^l'

•'^^'

)i"»-2^ lt-=^'^

:äxooU/ ,^»Kjs ^^j

.\>.tO)Oo

och

oi^ y^-Al^ jis/o •.^o-.I^ooj

.°>ff)o j...b«^p.

10

"^s-^^io Jis/o .jjjLiojLio y~>-sl

'^.;o .-«.^'po)

oöi

et

nou

archeveque

«

oi^

o6i

)oi

.'llot

"^j./

on couperait

(lont

les

t

)iaJOia\



.•K'a..floo,ll/i

(äij^ieTitdx.oTro;)

retranche de moi ces deux syllabes

»

»

ou

extremites des

)U^; ^-io

)I«i>n««v^«

J^^.^v>^ii

patriarche (xaTpizo/vi;)

«

(cuA'XaSx;)

s^öi

oot

v\..,.'f>;

',

membres

j'en souffre

s'il

»,

comine quolqu'uu

principaiix et necessaires de

son Corps. Maissi je savais que, lorsqu'on desire ladigiiite d'cvöquc, oiidesiro de belles ceuvres, et que raugmentation d'honneur est une auymentatiou de travaux et non une reuoiicialioii aux degres auterieurs de

necessairement

diacre aussi saurait (jue, lorsqu'on desire

le

dösire une belle ojuvre, et

ögalement, en sorte que

cn

il

irait

l'onctions

les

de

la

la hiöiarcliii^

le

diaconat, ou

nieme maniöre pour

honorifiques

pretre

le

qui viennent s'ajoutcr

ensuite et l'ölevation dans l'ordre sacerdotal ne depouillcnt pas colui qui est

honore 11

et

ne

le

privcnt ni

le

mais nous

voiiloDs

/Kis

rii-iir)-.

Car ce n'est ni parce

(Irilouiller,

revetir

:

pdr-dcssiis

que nous avons revetu

Pairc inw ilc

le

non plus parce

s'en est alle et cela,

1.

le

que

le

ministörc du diaconat a

:

ip/i

ajoutö,

ou

äp>;ri;.



2.

II Cui'.,

V,

ix

'i.

tout.

Et

si

ante-

ministere de

que

la

a disparu, le

cliantre

lecteur s'est öleint. Cetle seule (personne) est

obligöc d'accomplir l'ceuvrc propre I,es doiix sjihibes

cte

innis ne

viHement

prßtrise par-dessus le degre precedent, que voici que le diacre ni



vident des degros anterieurs.

faut dire, en efVet, aussi ä ce sujet la (parolc) de Paul iioiis

r>

lout

(celte pensce) ötait

ij

IIOMEI.IK XC.IX.

[21]



^,^SJ^

^-i>

^.ODoll^Oo

)ooi

.j^.a_./

)-^')-3

Ju/

aj» )i.io)Kio

^i.

.sAJU^b^S

CHJL-AO

)—.*JLiOj

V-H

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jlö-s^i;

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^*J5 -S^'^l ^^^'J

^io

^3 .•,~a.^ vOouVl

v-^SJlJ; )jLa-/

^

^-^OJ^O

jj^-l^^JL^;

I—.iwaiL .•^... i'tv»; l-^^OA

^ ,^^

:

et

paix du

la

Quant ä

(Uirist

auditeurs

de

ÖEta)

la

et les

Couiez apres


-oioK-| joovJ;

1

vj

10

.j^»/

^-)-,-fla>jJj

yCiJÖC^

)jL*iaA

^6| t—

|-sjJ;



)ooj

D-Jlä)

v-o(oK-/

Avec ceux qui luüssent

daiis vos coeurs

avec tout

la pai.v

In

paix ä TEglise de Dieu,

la

la

faire

faire).

11

reprrsonte, en

par

liommes'', celui 7»/ a pacifie lerre,

snil

ee

le

eilet, Ic

mii

fjui

et

Christ,

les coeurs

calnie

le

:

dans

le

r,

de

(sücTä-

grand prclre

le

est mediateitr eiitre

sang de sa rmi.r. conimc est

et

est teuu d'ötre

il

que dans

la tranquillite

paix,

momlc ;

le

^.

selon la parole de l'economie, celui

ce (pii est siir hi

sdit

:

annonce

puisse

il

maniere (de

supreme%

:

o/

^.-.3

^J

^^Oi^ K_0

jjjLlisa^o .'w^'»

David

loi-lViö^

.^-iili. .|1

paisible, niais encore pacifique, afin

non seulement scs

demeure

celui qui

|

encore suivant ce qui est dit par Paul par maniere

de conseil ou d'avcrtissemeut

Que



j^iäiai.

jJiJi;

parole) qui est chantee par le prophete

paix, fetais jjaisible'

-U**.

)-^J^ «hVa^

K-)j)j;o )jLS,-a^ s-otoN-/;

.

jof^j )i^^!

.|-O0JuS;

.laSs

)^-,o

jl^iw

»I^

;-,JLi6

-.JJL**

K-ooi w.K*7 U~ß-x

.JjL^ljLio

JuLOl

Q.^Ot;

)^*!— ^oioK-/ ;a,J^^ U^jl^ o^

[22]

Üieu

dit l'Apötre,

10

est sur la

eiel"; « er qui

terre », d'une part, parce qu'il a reuni les autrcs pcuples ä Israel et qu'il a fait des deux (categories) une scule Egiise, appelaut egalemont et avec un egal

lionneur ceux qui (faisaicnt partie) de ces deux (categories); et

dans

le

cid

»,

d'autre pari, parce qu'il a reconcilie

gcnre liumain tout entier, qui 1. 5.

Ps. cxix,

Gol.,

I,

20.

7.



-2.

Hol)!-..

XU,

l'i;

ötait

Col.

m,

son adversaire

I."..



:).

t:r.

Ilebr.,

le

et

iv.

«

ce qui est

P6re cöicste avec

le

qui iHait justcmcnt

\ii.



't.

I

TiiM..

ii,

:..



is

HüMRLIE XCIX.

123]



t-^/

.jooi

J.J06.

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)ji^)L-s

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JÜLfici."-.

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223

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10

)l|:L

)K>.ö;

^

.flO

"^^o

:|^ö(!^

)^*^^* jlaä»

odieux, et qu'il a tire du ciel les anges qui hauteurs

les

pourquoi, place, 5

il

et

eii

paLc sur

la terre, boniie volonte

faisant connaitre

disait

:

:

«

glorifient

riie

paci/lque''

aulres, lorsque je n'ai pas

{vAokm) panni

ressembleront.

la

Coinmeut

ferai-je

chair

sans pouvoir

dement des vers

les

passions,

vaincre, de sorte qu'il est

la

plaisirs

*

ä üieu dans

Iwinnies

les

'.

C'est

et qu'il se

leurs sceurs?

laisse



rarcheveque? Que son earaclere de

aller ä

est

ciicf sc

le

'-,

et

que je

rhomme

les

cliez

n'ai

iuterieiir,

en Opposition contre

submerge par

la

colere

le

la

debor-

et qu'il incline

Oü est en son temps! Que son

patriarche en

nionlre

de Dien

flls

paix

la

procure cette paix ä moi-meme,

chair convoitant contre l'esprit, et l'esprit etant '

V,]oire

»

pas cucore obtcuu que riiomme exterieur soit en paix avec

10

:

que ceux qui sont pacifiques tiennent sa propre

Parce qu'ils

suis-je

^«^^^ ^oioK*/

)J.!iO;o

pacißques, parre f/uils seront appeles

IIciireiLv les

comme s'il avait dit Comment douc

(le)

^_io

cela?

caractere de chef domine les passions honteuses, et qu'il ne soit pas domine 15

par elles servilement! Qu'il se soigne lui-meme tout qui soigne los aulres

comme un

serviteur, lui

!

Vous voyez combien nous sommes

loin de la designation de pacifique;

cette (designation) est tres vaste et pleiue de

beaucoup de sens divins

et eile

exige beaucoup de sueurs et de grands combats pour etre expliquee correc1.

Luc, n,

14.



2.

Matth., v,

9.



S.

Gf. Gal., v, 17.

l

foi.

rb.

221

SEVERE D'ANTIOCIIE.

224

jooM vJO^s loL^;

.•ts-,)jL^^jL5o vju/ ^a„«_flD

.t

'

paliJ

^j ^'v ;

:K-.jju.

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^».'i.i.N

oj^ ^a^^^oo

|->Or-^

Jjoi^o :v^oiq^N.aJ Jlai^;oKjLao\o :^^.^; oöi^ )^o;V |>viv>m->

jjj

et eile

peu ardue ä comprendre. Car

est, iin

seulement dans

parole,

la

regard et dans Tatlitude

aux autres. En le

elTet,

mais (encore)

et

le

dans

10

pacifique qui Test non

la

conduite et dans

en ce qu'il dislinguc quelle est

et

{nyliJ.T^},

veritable et quelle est celle

ce liest pas

j^^V

vO-JÖi

.jjf^jjo

v*^ Q^

s-öi

^cojQJo

K_)v-~i>

^otöjf^a:»

-.JÜilmv

•>'!

V

[24]

Ic

paix

la

qui ne Test pas, prend soin de donncr la paix

avoir des scntiments paisibles envers tout le

Comment ? Mais nuUemcnt. Car le

propre du pacifique.

monde,

fait

s

de ne

pas nous cmouvoir et de ne pas nous elever .d'uue maniere vive et brusquc contre celui qui vit dans

debauelic,

la

si

cela arrive, mais de fermer et de

dctourner les yeux et de tulcrer les aniours pernicicux de

du pacifique, mais, au contraire, de

n'est pas le propre et niiiltiplie le

combat de

complete

la perte.

le

et ä

1.

siiit,

N(jle

iii.-irginjile

poiir la

forrp

lui)

de

du

Mais

le

:

la

pliiase qui dil

mels scIon

ne pas nous clever contre celui coucupisci'Mce n'esl pas

le

',

ce

augmenle

de reprendre celui qui est tombc, de

fait

:

« ol

sens, la ntigallon M qui

saclies oc qui est dil, je le le et ile

celui qui

le

conduire äla connaissance,

de celte faeon, d'etcindrc rinoendic de

L La

passion

passion, et livre ce malheureux ä unc corruption

piquer ä laide de remedes qui linstniiscnt, de

d "avoir pitic (de

de

la

la

picjprc

la

(|ui

concupiscence,

les amouis pcrnicieiix de la concupiscence » devant >»'|t^ (nous t-niouvoii); et pour que lu

de tulerer

est

lon-e de son sens

vil

la

ilaiis

du pacilique

la n.

:

«

debauche

car et

le fait

de ne pas nous öniouvoii'

de lolever

los

auiours pernicieux

n

HOMKIJK XCIX.

[25]

)la^ot-i ya.^£a.Jo

I

>o

^r.Y

^

I

"

c*-K-/

|j>a--V

v-^

^^..^^io

'^ÜO.o

-.^j >o^i5a^

jjODJoS JJ;;

L

1.

de

('n

marginc

OCH

:

.1-^^^^!

JJL^OA;

Jloj^jo

^j

yoj/

).3lL-j

le

sauver de

la folie, et

Car

la

^^

•.JJ „Q. 'tv> o

)t—^

.-j-^-oi

)lQ.aS.io

Joi^jJ

°^!

It-«*-^

^oo^^^

|jl2u/ iojoKaI.

och;

de meltre



jij

'*'^-

misericorde et

saire contre les passions

calme dans son äme,

le

du pacifiquc.

Avant en vue cette pensee, David chantail reprimamle aix'c nüsericurde, mais (jue VkuHe

tele'.

ooij

ch.j>

j.^/ v*oioK_/;

l-St-o;

^j

.UiOA; -ex

-o«

^s

I~—"-^ .v—unaJo

^jj?

^iö

.

ia^

)»oi

|.Ä)V'aao

jjLÜtaiiciio

.|lQ_ov!Äi.io s^ota^ ^'^l.o |;»i

cela est bien veritablement l'oeuvre

tue

jJ

jK-^U

»')—

7^V°

l-^'-

delivrer et

le

j^Jo 0^-^'? öt-^oCi^QJ^

|oo»

.v-wi.3u"ä1

)jL*Aj ..Jj/

fp

)

^o^^l

}->^i-'^

jJsVK^o

:|JLw^ vOOt\ "^11

.oj-N-/ jJ^^n n s-oi

.«^!

J!««

jK^Ä-aJ^K.^ )K-«.äLjLio

^oia^öiÄJo

po"po ^oj

-Joot

^-JL.;i-i

-;j

^

•)l.a.«n>

225

Qkp

:

le jiistr

me reprennc

paix consistent en co quo tu viennes

la

pour

les

retrancher

;

pas

des peclieurs ii'ui(/»c

que

*

et

ma

en adver'^J^*'^"'

tu soulüettes l'arrogant et

Torgueilleux par des procedes qui humilient et quo par des raoyens et par des artificcs reniplis d'instruction et de sagesse, doucement et non tont a coup, tu lui fasses courber son In

coup, en une seulefois, pour tu lui parles sur les ot

le

les

indigents,

royaume des

lui

procedes

en extraies la matiere

avcc

15

haut front; que tu ne reprennes pas l'avare, d'un

cieux.

et

(ilV/i)

quo

enseigner

le

renoncement, mais que d'abord

et les profits justes et qu'ensuite tu

de sa passion, tu

lui

Mais donner

fasses le

et

en

tires

que tu Texhortes ä partager

entrevoir

profit

le

pouvoir aux passions et

spirituel, les

passer

toutes sous silence, pour les cacher en soi, c'est le propre d'une paix negative qui ne connait pas Dieu, de la (paix) qui est la

1.

Ps. CXL,

5.

mere de

la

guerre et de

la

SEVERE D'ANTIOCHE.

226

)jO) ^^i^JUiCL^

JJL-Jl

.K^ooi ))lw ).A^^^;

.'00(1> I^OlS^;

J^iLl

^3

^ .-)^.fiDÖ^aj,

jJLiUL

oC^ ts^l

jooiJ

).v> •>«>/;

mI^oo/ .^^.^oi Jv^-w^o

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v^/ ^o;

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[26]

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|KS.bo

-m

discorde, qui nepeutpas nepasetre divisee et nepas chancelerelle-memed'iuu' certaine maniere; car rien encoro (11

ii'est

bien ferme

na

t|ui

pas de fondements

Dien. C'est contre une pareille paix quo David se prömiiuissait cn disant

Je portais rnvir

aii.r

votjant la pdij' des jwclinirs'. C'est ä cela qiic

nieclutiits,

iious conduisent aussi les parolos de notrc Dieu Clirist qui a dit

monde

la

(jar

donne, je

roii.s

des pcrsonnes

Taccoption

üuios des spectateurs stir

l'obslacle et ä los

ou hypocrisie

vers

la

pousser

Icrre, rn

tu

que

les hiiips

1. I's,

la li.irbc et

lAXU,

:j.

bieus

de IWraliif'



2.

(cy-fiii-y.)

sullil

que tu baisscs

{'7yr,ij.x)

les

Jc:iii,

pai.c; iion miiimc

s

Ir

eonrormc aux oeuvres. a

iinplaiitcr

dans

los

.

d'aulrui

commc

XIV, 27.



J.

et

le dit

quo In

llah. (1,.\X),

tu

de piöte

(sucESeta) et cpie

es

(pii ii'existe

plus ])t(Mnpt

j)as,

a

les

tandis ravir

parole du pi'opliete, et tandis que

l,

«.

lo

paupieres et que tu legardcs

prcnant une appareuee de tristesse

coMVüites los

(pie

iiia

un faux air {'lyr.^a.) de combat, ii los faire toniher mcncr daus la fosse. Car, ö un tel, lorsque tu nioiitres

par des vetcments noirs une fausse apparence tu laisses

de nolre Sauveur Jesus-

In dmine'-.

pacilique doit avoir egalemcut uiie lenue

I^e

et

Je vous laissc la paix, je vuus donm-

:

:

ij

llOMKLIE XCIX.

[27]

^^oi lo^ |Kii_Ki.

5

1^'

:)K.>A;nt |ts.*^VN»i

y-./;

\^ö>,l.j

Iol^^jo .'ItJ^J

oötjo -.JJL**

k-).io.Js^o K-)j^.\ci3j»

^-ioo '^VJ^.Äiio

);,:-«

*^/ »^Jo

jjLio

227

vSoKj

t-=L!iwj

^o{

|.-».i)-3;

j^JsJi.

j-iL^

^-/

..o^ajo o^i^

chef ?

Au

*

contraire quelle

tion en ce qui concerne la

savamment

et

guerre ne jelteras-tu pas parmi eux?

(doctrines) de l'Ancien les

cordes differentes

Symphonie,

non seulement de s'ingenier ä enseigner

est

un

et

ferment

la

mains, les heresies

unes contre

Mais

(Aia6r;/,-/i)

les

tirer

le

d'Arius, celle d'Eutyches

dechus

et

la

c'est

d'accorder les

des deux Testaments

Dieu

et (celle)

par les paroles de

comme

de Manes, la

verite,

le

helle

(AiaO-/)V.a;)

miserable

comme

par les

detachent de chaque cöte et surgissent les

et celle

voie intermediairc de la

tombes,

sacres

Livres

opposees qui se dressent en adversaires

les autres et «lui se

etlesmener ä

predica-

qui produisenL une seule

unes des autres par des opinions qui se heurtent, par cxemple et celle

la

avec celles du Nouveau,

seule cithare

(atpeaets)

dans

monient des contradictions,

Testament d'une

(questions) qui,

beuche athee de Marcion

pere des Manicheens. les

ä tout

les

montrent que

et qui

* i-

mauiere de sc conduire, mais encore de resoudre

convenablement

sont censees presenter

15

ooo«

es avide d'amasser de rargent, quelle paix donncras-tu ä ceux dont tu es

integralement et convenablement ce qui a trait ä reiiseigneiuent de

in

J^-»

)»V*?

Ms. >*»>^o-

C'est le propre du pacifique

.-.

^ ^s

,^

celle

de Sabellius

de Neslorius, les trainer de-ci de-lä

foi

orthodoxe dont, aveugles,

encore Tceuvre du pacifique

et

ils

sont

de celui qui sait reunir

1""'-

2-'

SEVERE D'ANTIOCIIE.

228

^)^-»;

"^^^ioo ..^alo

^6j

.•j-.^.flp)^,Ji.a\

jooi

r

o>0;

Ju*.»

oö».^

j.io

joi!S.)J

jjLioS

l\.j>.°i*

.jL3i;S.as

)L3ci^o/

..,^;

C)t-.tJLli

Jts!^l;

)).I-«

p

[28]

jji.VJ

.v.*xl».o

^0 |J

^; pal-Kj

gaoo-.»/

-oi ^3 -ojo

•.|_«JOo/;

^-*»-io vaoa-io-^^jnj; ),^V

a.

•:«ö|.^K^/

1.

confusion devant

de

v*'^^u^;

o:^ -.^^«^l^;

vOJÖ^

|^./

Ms. »-»

sagement ceux qui sont

et

JLL.OJL

apporte en vain

la

rimagination

Verbe qui

Sabellius, en

elTet,

de la divinite qui n'existe pas

la division

des trois hypostases qu'il

(oü-riz),

((pavTa-rix),

n'apporte pas

n'cst pas divise par la

et,

la

soit

couvert de

Qu'Arius lougissc

!

parce qu'il y a une seule

confusion!

Qu ßutyches

aiiimce

jjar

une

;Time

laqucUe est de

la

et

rejollc

en voyant qu'on confesse une seule nature de Dicu

s'est incarnc (en prenant) la chair

(o'j'jta)quc la n('>tre cl est

et qu'il se

Que

seule essence (oOat«) de la Sainte Trinitc, et qu'il pretexle

la belle distinclion

meine essence

divises.

'>

lo

mcnie essence

raisonnable et intellectuelleetqui

dualite des natures apres l'union Qu'il s'approche aussi !

rennisse ä l'liglisc celui qui trem])lo et d^raisonne dans les raison-

nements horribles de Neslorius, en voyant que Dicua soullcrt dans et que il est clair que c'est dans la chair capable de soull'rir

lo

cc qui etait





Ce sont

est resle impassible! I,

loi.

222 iiiatiscr

manque

*

seulemcnt

parier en

crier

maitre comnie

autres saus tendre

niarques des paciiiqucs. Car anatlie-

non raisonnable par ignorance et par en orthodoxes, s'exalter avec de grands mols,

tles

la inain

les

meme

manicre

(l'unc

d'inslruction,

(\ä)

le

f>

reniparts d'unc ville et ncgliger

le

salut des

coux qui sont dans l'erreur, cela n'est pas propre

aux paciiiqucs. Parce que moi je suis depourvu de toutes ces heiles qualites qui ont 6te

i:«

MüMKLIR XCIX.

[20]

»SliüsK^o ..j-i^^v^

jlgSonm

:^:)a>i.Lo

>-)^*/

).//

229 «.'ri/;

)^Vl Kj>.i 1q\j yOJÖCix

Nn

'

)K2^^.>c

^^oi^

1.

L

yaai»^3 loS. i—^x

in

miirfjiiir

enumerees

(et)

propylees de

:

.)iK^..io

^^i^;

.Jo)^«J

(et)

des priores, afin qu'on ue

deficitaire

de chacun,

eu retard,

j'aie

iiisigne conversion.

et afin

li

en

mes regards

Gar

risque

elTet,

c'est

et la

(xi'v^uvo;)

vous recevrez

puissions-nous tous

du Üieu grand

|j/

laS>o |lQ_i-.l

io^

«öC^

.).-«'^>a-«^?

)i.QJt^^ico

me demande

(tounies) vers

pour cette raison que

pas de rendre uu

je

le

repentir et vers unc

me

suis servi differem-

ete dites, parce

que

c'est sur

des choses qui vous concernent tous. la

l'obtenir

recompense d'en haut par

me

que, ä quelque niomeut que ce soit et

meut envers vous tous des choses qui ont cela,

jooiij

bw

episcopale, je vöus prie tous et je vous supplie de

la digiiite

(iiK'mcj

le

jÄbv-^oji

•.yon

qui doivent se trouver en ceux qui se lieiinent devant les

compte

que repose

^m.qi>oo

|j/

>=^'/;

preter des larines

5

v-.JLJa3jolj

|;oi ^''^^-^^io

jio^Lj..^^^

K-icu-.V^o

jlajLj/

jia^, .)^iö;

li'i'l

jJ;

la

grAce et

et le

Eu

moi

faisaut

royaumc des cieux;

par la charite

(o-.XxvOpw-ia)

et notre Sauveur Jesus-Christ, ä qui sied la louange, la gloire

puissance ainsi qu'au Pere et ä l'Esprit saint et bon et vivilicateur,

mainlenant ettoujours

et

Jans

les siecles

des siecles. Ainsi

soit-il!

Ulio

\\»f

L

1.

margine

in

:

dpoTi;.

HOMELIE C Sun LA

M.VRTYRK

(d'aPRES LEQUEL) IL

ciboriltin)

A

la

ceux qui poscnt

LA FIN

LX

EST

AI'l'EL

TOUH ACHKVKU

T

DU SAINT AUTEL.

question

:

«

Quelle est la puissance de la parole

Rcpcntcz-vutis, le roijaunic des cieii.r

:

l'hOMKLIE

DE

FAUT QIE CHACUN OlERE CE Qu'lL PEl

LA COUVERTIRE (lE

divine qui dit

A

SAINTE DrOSIS'.

.s'cst

apiivoilH''? »

il

est

bon

de leur inontrer la tres vaillante vierge Drosis et de s'abstcnir de parier; car ce cpio tu pcux voir devaut tes yeux, la

langue.

1.

II

y

a

Va\

lieii

ilo

(AilaSancInriim.

La

I.

ell'ot,

lorsquc tu vois

roiiiaii|iiei'

XLVI,

il

est supcrflu

unc jcune

lillo,

de

tres

le

jeunc

quc, landis que saiiiLo Oio.sis Olalt fOU'e chez los Grccs

pp. 300-:i02), cllc 6tait fölee ä Antioche le Vi dec-enibre,

montrcr par

Ic



22 scptonibro

cf. /'. 0..

I.

piL'senlc lioiiielie est doiu- bicii ä sa place cnliP la pieccdenle pronoiiotSo le 5 noveiiibre

suivanlp consacrüe ä

la Naiivilr.

odidcd by A. Sndlli Lewis,

London,

1011(1)

el son

Sur

syi'iac

saiiik' Drosis, voir

toxi V>

-

>^j and

sa vio dans Si'tccI niirnidrcx nf

Iranslalion pp. 7ii-7G [StuiHii

panegyrique par sainl Jean Glirysosloine dans

/'.

(1..

I.

I,,

col.

que

et

X.

p.

.'iKi

l'iO,

el

la

wumen xiiiai/irii. L\X, Inilij

fis.i-GO'i.

.-,

HOMELIE

[31]

jK-ioaü ^io

:)l-^;

V^/ U^oo

\-il

l^ji-iLb.

:looi

^^oCSjls;

:)joi

l-^-Sot;

— pourpre royale — dis-je

jeune?

Komains



*

dans

elevee

eii

fille)

:|-a*aj l^-i-^A

)laiNv>

|-*^jj.io;

loo»

).:>euLloo

de l'enfance,

le

palais

(les biens),

maitresse

dejä

royal,

oriiee de

inondee

meme

seduisent et troublent les sens avides

delices qui

jeune

Tage

qualite d'heritiere,

monde, comblee de tous

teile

de

Tinstaiit

V—«?^

)..a..V-o

nee

sur

la

car eile etait la fiUe de Trajan qui regnait alors sur les

ou sceptres paternels ce

ä

sortie

^^?

yOOiis.aii

JLäiiOi

J.iOLS*N;

10

5

^'^^^! )^*-*^i h-'.i?

:)Lo .^0^3

comme

Paul, ont ofTert ä Dieu,

non moiiis eucore

vaus

srs

iiiinistrcs,

les Operations

faitcs

ijin

eucore cette vie terrestrc, fönt

([ue le

des armes de

de

TAmc

et ((|ui)

aux

arniecs

royaux, :

.s((

Ikhiissez

Sci(/ni-in\

Ic

volonte'',

lors niiMuc

royaume des cieux

:.

ieur

sous son empirc, en monlrant une conduite qui convicnt

soit proclie, ils sont

aux esprits Celestes

döji

et iatellectuels,

portent

au dedans d'eux-menies

Sauveur

dit a

ses

.'JjlSlI;

V-»"^

V*i^/?

Celestes au sujet desquelles le propliete David clianle riius

jloA^jj; )JLj

^^^>>^!

l'accompUssemcnt dos ordres

pour

[32]

M?. loow«-

justice, leurs mciahrcs' et

sont assiniiles,

jljl;

a:>o..i>..o/

.'j-i»»/

^

jjL*.^«^ yK_o>.Vl vv>2>ÖJ;o :joi)^

'^JL.',.^/

I,

jL-3^t-lo

.'joi^jJ

^

disciples

:

et

Car

ils

voici,

y sont

partis et passes,

rentourcnt;

ils In

rhijnc

c'est

de Dien

cc

rsl

tui

(|ue

ils le

uoiro

dcildiis

de

lo

vous'\

Kn

effet,

que

le

que nous voulions

regne de Dieu et

et fassions les

quo nous melions nos pensees avcc le

'L

foi.

222

modele

(tütto:)

Sauveur nous a I.

C.l.

Ilorn.. \i.

de

la priere,

laissöe.

l:!.

—2.

(le

la

21.

grande



c:onsistc

en occi,

volonte divino, c'est ce qu'a aussi attoste

Car apres avoir

l's. eil,

royaume) des cieux

choses Celestes et tout ce que Dieu veut, et

i.

et

digne de Dieu

dit

* :

Luc, xvii, 21.

Que

(ÖsoTrpETi-^;),

Ion rhcjne arrive,

que notre

nous disons

is

:

?

HOMEME

[33]

6i_N-./

^*o^»;

oC^ol^o

jicx.Qj

:vfn,...iy>o;;

jloA^io^o

)»i^JSs.io l^ai. ^'^^! -öl

KJsl^^U/ jlon^^

);oi

^^

^^

:l'ioul/ 'öiJLSuJLso :KloK.io t^..)^'^.«>.

ß 10

*

L foi. 222 vb.

''^^

)it

-ö^ •.oi^.I^^

(disciples) ä ce

venu parmi vous. eilet, celle

eu ecrivant que

mönie

(sujet)

:

:

le

Dites-

partie de ce roNauiiie et qu'ellc a goüte saus se

fait

aux pieds

et qu'elle a foule

(l'attesle),

Et Matthieu

».

Prechrz cn disant

:

approche de vous^

s'est

prononce une parole qu'on voit

En

)a:>o

tlisciples

approche'; et Luc

commanda aux memes

vous, car vous voyez que est

K^/

jo^i

royaume des cieux

eu disant que nolre Sauveur dit aux

rassasier toutc la lumiere de la volonte divin

i.foi.

^^""^

ou ä cause de nous qui avous des peusees Celestes, que objet) est designe «

Lorsque Drosis a

eile

U'y-^l

öw>K^/;

gräce divine et par rillumination, ou ä cause des armces qui

la

Le regne de Dieu

meme

^°).^UL2uso

-U-iAXi \li

prendre, on peut

:jV^.ts.io -.«ajitoo );oi

^^

:^.2Lla>

jj

^^>^Oojo

|K,i^^LaL^K.mv>.

,jlo

'^^i ""^.A^; )-«H^/ )t-*^J vooi^-j

-.« );)ji J^^^^—.! r^^o®

^/;

•Lfoi. 22ä pej-iOL^j

.

V*^

[36]

''^

trouver egalement dans les recits anciens et aussi

le

temps qui nous a pr6c6des,

memc

y a necessairemeut de nombreux mauvais exemples de ce geiire. Mais que le fait que

dans

le

ä la foi

(S6y[^.a)

des

dans

tete et la force

|-,,|

'

^-

.,03

uotre (epoque)

le

insupportables n'endurc pas

des chretiens) de

(la foi

la

et

des adminislralions, de

cela),

:

qui,

la *

la part

pour ainsi

dire, tenait l'univcrs? le

commandemcnts

— (que Drosis

Christ disait dans les

la terre, et

dans

h>

ait fait

Evangilos

combicn je voudrais

(ju'il

!

l'ilme

de

la raartyre,

pens6es terrestres et mondaines corame de .MI, v.l.

(vdjxo;),

part de ceux qui organisent les reunions de

Je suis venu jeter un fcu sur

feu, tombii

Luc,

des lois

des usages des aucctres (repandus) partout et du

Tccuvre de ce feu dont

c'etait

fut dejcl allume'

Ce

part meine

demons

(Eüayveliac)

1.

laquelle de ces choses penibles et

part des rois, de la part de ceux qui ont la charge des

de

soldats et de

'

reste de la perfeclion et qui, ä cause de cela, est

— car

la

dieiix

n'exislent pas, qui enseigne la chas-

poursuivie, pers^cutee, tourineatee

culte des

il

demanJc de mepriser des

chretiens qui lui

nombreux qui sont rcuommös, mais qui

1

;i

Drosis en arrive k des travaux volonlaires, ä une religion inusitee,

la vaillante

et

et

brüla et cousuiua donc toutes les la paille; et

apres qu'il eut enve-

\'>

HOME LI K

[37]

«K-^U ^;

yS

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6tSj:ii.

voS^ :K:Xjl_^/ jK^iOt^j - ^; V-.^ j^ÄJi |oC55v )

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1.

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Mts^i^—

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237

C.

jN^iai^i

^

Vioj'fcooo

l ...

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7-/' U»--/

:ioo«

r:*!

U^'i^^^

Ms. 13ft»3-

Moise loppe et saisi tout son esprit en l'entourant, ä Texemple du buisson que en haut voyait etre en feu et ne pas brüler', apres qu'il eut fait monter

une flamme brillante et qu'il comme un oiseau dans les 5

et attachee

occupee l'attirait

En

vers

fut

airs

monte cn haut, et

il

monter

fit

l'eleva jusqu'au

aux beautes d'en haut,

eile

ciel.

la

jeune

fillo

Desormais tout

etait insensible ä

ce qui

la terre.

observant soigneusement ces

faits,

on admire certes combien

le

Christ

formee", ou a fortifie et renforce notre natura. Eve, en eflet, fut la preraiere Dieu; car le plutot {i7.aXXov 81}, pour parier comme le Livre, construite par 10

nom de et

«

construction

»

montre que

la creature etait

de solide, et que celui qui la crea ne

mais forte de

la

fit

ni delicate, ni faible, ni enervce,

meme mauiere que Thomrae;

la

quelquc chose de fermc

eile avait,

dire,

nature; eile se plaisait dans la demeure du Paradis divine et heureuse et exempte d'angoisse et eile se nourrissait du fruit librement de tous les arbres mais eile avait la defense de goüter

premices

les

et la

nouveaute de

la

;

15

pour ainsi

;

1.

Ex.,

III, 2



2.

Gen.,

11,

22,

SEVERE D'ANTIOCIIE.

238

l^iCLA "j-ÄOioj

-.looi

)-,Äi»;

\

-w^

[38]

öi^ ssiol^/; o« yo^J ya:^ );oCi^^wio ,_«]ii.j)i

*Lfoi.22! vk^^o

JbÄ^ la\o

"'^ÄA./ |lo;K-«^>©j

lo.oi

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*

u^a-lS.^/

)-,.aL:iC^o

w.*,I»-ioo

6

:^A.äL:»^^b^

r» b.

jK

••

I

N^\

...^

K^Vo^jo )K.>jLXa>^^ii.'*.io

|.i.soi

•Jooi

]iols.Q

eii liitte

affermi? D'un cöte la splendeur et laboudance de l'or ne

\.^il

loo»

Ij»— oj-s '{iaaLä^io

^«.b;

capable treutrer

)^K.2l:»o;o

n ^ ölJ:s^

jL^l!s\ U^^o

llo-üLAo )oiio.K-3 :«oiäXioj j^ioo; "^s-^v-ioo

yNyt'i

^

l-*.3aA;

:s..j;^;

^,..^..^00

239

C.

o^L.Bs.^

v^*/ .jL^ö»

avec un esprit bicn

(le)

combattaieiit-ils

pas, tandis que d'un autre cöte combattaicnt et attiraient ä eux l'eclat et le

prix des pierres precieuses et aux couleurs variees, capables de corrompre et 5

meme

de seduire

leur propre loi (l'esprit) le

(beaute) qui (eüavOia) 10

des yeux qui regardent chastemeut

(vojao;)?

non (seulement) selon

D'un autre cöte ne s'elevaient-ils pas en guerre contre

luxe royal des votements, la grandeur et la beaute des edifices,

du

sol arrivait

des champs

?

jusqu'au

toit et qui rivalisait

Nabuchodonosor,

roi

gründe, que j'ai bätie

ma

comme

:

N'est-ce

residence royale par la puissance de

majeste^ ? Et aussitöt ä l'instant

Tarrogancc de ses paroles,

avec l'aspect

il

fut

condamne

möme, pour

pas Babijlone

ma

force

{et)

la

pour

l'orgueil et pour

ä la stupidite et ä la folie de ses

pensees; tellement cela est capable de faire dechoir du bien 15

fleuri

des Babyloniens, enorgueilli dans

son esprit par de telles choses, dit aussi une fois

la gloire de

et

meme une

peasce

affermie! Parlerai-je de la table sur laquelle abondaicnt des mets princiers recueillis

1.

Dan.,

de partout, de IV, 27.

la terre (et)

de

la mer,-qui,

par leur rarete et leur

SEVERE D'ANTIOCHE-.

240

jK^'n

I,

\

^Ö!

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w iJü».^i )J.^mN

^ *

L

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223

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1.

L

in

margine

:

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jK'^okjio

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«

I

V
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10

^^\oi

Ua««»3»o.

penurie et la difTiculte de les trouver, augmentent Tappetit et c^aressent souvent

nicme un venire austere

et temperant, ä plus forte raison (un venire)

mand? Enumererai-je

grand nombre des

le

gour-

satellites (^opuoopoi), Telite

et la

gloire qui vienl de toute nation et de (toule) race (ysvo;), lout le Service de *Lfoi. 223

l'appartement des femmes et tout ce qui *ä Texlerieur remplit Timaginalion (pavTa^ia) i\ge, la

d'elonnement

et

de frayeur, les habitudes des scrvantes du nirme

parure, les ornements, clioses que les

femmes aimcnt

et

rcchcrchent

h ce point qu'il leur serail plus facile d'oublier quelquefois de respircr l'air

üu de boire

et

de manger, plutöt que de

aussi le prophete Jeremie,

ornements

et la

snns nombre

en

inerge sa ceinfure? Mais

mon

1.

eile

ne sc souvint plus

femme, ayant fcrme le ciel les

Jer.,

II,

priiplc

C'esl ce qu'attcstc

L'cpousc oublier a-t-eUe ses

:

.

m'a nuhJir jx-ndanl des

lo

joiirs

'.

connu Dieu, sur

les (oublier)?

^crivant aiusi

Mais Drosis n'oublia pas, ou plulöt

ctait

.>

32.

les

yeux de son

ycux

((/.«».ov ^e)

et oublia

m6me

ä loutes les

par ä



meme

qu'ellc avait

son propre sujel qu'ellc

chosea sensibles, ayant

fix»';

csprit, ötant partic lout ontiöre vors les choses

i5

HOMELIE

^41]

^oi

.

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L

1.

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:

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^)cui.

5

)^; kio "^ox, ^\o.,

loo.

241

C.

^

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wc^oi,.^

U-oV

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)ä^

^Q^a3

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o«*tV^ t* .^J-o^A/

)ja*

;ai>o

)1qji-!;!

o-o» 14-»- tujiTtavov.

d'en d'en haut, ne s'appliquant qu'aux choses d'en haut, cherchant les choses ne eile haut, oü le Christ est assis ä la droite de Dieu'. Pour cetle cause, l'entendait pas,

— 5

mais

:

«

Tu

comme

Eve, (dire)

es ciel et tu

monta, s'elevant

:

Tu

monteras au

comme une colombe

es ierrc et tu

retourneras ä la terre-,

Pour

celte cause encore eile

ciel ».

sur des aücs spirituelles. Lorsqu'elle

demeures royales, eile fit peu de cas d'elie-meme et se cacha secrelement avec les vierges qui menaient la vic humble et ascetiquc du monachisme et professaieut le christiauisme alors ploin de dangers dans la (xi'vrWo;). Etant leur compagnc dans la vie severe du monacliisme, conduite pure, dans l'espoir cn Dieu, et, ä la fin, dans la coursc du martyre, sc trouva en dehors des

10

course qu eile accomplit pour son äme, course, j'ai

ganU ma

foi,

eile a dit

avcc Paul

:

J'ai acheve

ma

j\ii obtenu la couronne de justice', tandis qu'elle a

confie ici son corps venerablc, cet Instrument (opyavov) de l'esprit des athletcs fort 15

et

courageux

et

poiut paresseux, ou plutöt

(jy.äl'Xov

8i)

prompt

et vii

et

pret. Mais, par son esprit, eile s'est jointe pour vivre en societe avec ces ämes, lesquelles, d'une maniere semblable ä la sienne, combattirent vaillam1.

er. Col.,

m,

1.

—2.

Gen., in,

19.



3. II

Tim.,

iv, 7-8.

'Lfoi.223

)K^^,) io-^^aa ^^i..^^^ :K-.)j,-»

«a^^ww.;

o/ .-^.V

It.^^i'»

),.m...a;

L

foi.



'^'

223

öu^

MO^wJ

,)L»o

ment

et

Corps se dessechcr

ditaient

(et)

et

comme

tourments (endures) pour qu'elles sont

et,

attcndaient cette

(jui

le

que

meme temps

avcc Celles qui

^A^'flot ^6i

^^^-^^

)K^V-0«^ o/

la perfcction le firent

*

— car

alles

les fois

preme-

des chefs spirituels et des

(au cicl) et chantont en

imposent d'une

memo

maniero

certaine

5

dos

:

niilieu des

jeunes ßUes hattant den lamboiirins'

Püurquoi donc nous-menies, cn retard, ä quelque

haut? Et, au contrairc, 6tait

(^n

momcnt quo

se dirigo la course des

ce soit, los avanlagos

ämes raisonnablos

comme

si

11

:)K~a*Ju3 'ot-K-/

jjuj^aa^

^

K-/

|;öj

|)»

^».2« Lfol.224 r" a.

Ms. OM^»/-

1.



2,

L

/;!

margine

:

»ajoi

ll»o.

avec les anges, et k la grandeur des delicos qui sont preparees ä ceux qui vivent dans la piete (süis'gsia); ce qii'il nc nous est pas facilo, an verite, noii plus de

comprendre par rintelligence dans

le

Ce

5

Gar

cceur de V komme

n'est pas ainsi

la veritable

:

Cc

n'est

pas monte, en

quo nous celebrerons

afm que par

m

la

commemoraison de

la

commemoraison des martyrs

perfeclion. C'est pour celte raison aussi raison) et que,

effet, dit Ic

Livrc divin,

'

la

martyre.

consiste dans l'imitation de leur

que nous faisons cette (commemo-

commemorant les (martyrs), nous celebrons leurs fetes, commemoraison et par l'imitation de la patience, de la

lance, de l'espoir ä cause duquel les sonffrances du

c'est

vail-

temps prcsent nc comptcnl

pas en comparaison de la gloire qui doit eire revelee en nous'-, nous devcnions parfaits,

sommeil des preoccupations monvisent les choses des chretiens, et que

nous secouions bin de nous

daines, nous apprenions quelle fin

le

nous nc soyons pas inopinement empörtes nus, indigents, laids, n'ayant 15

aucune provision pour

Tu

le salut.

loucs, dis-moi, 6

femme,

la virginite

*

de Drosis; aie reellcment de

l'emulation pour ce que tu loues, afin que tu obticnnes le Christ en qualite

d'epoux; car tu as entendu pour toi Paul qui dit 1. I

Cor.,

II, 9.



2.

Rom.,

vili, 18.

:

Je vous ai fiances ä un muri

^

foi.

224

SEVERE D'ANTIOCHE.

244

JKn

Oi^K^/

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jK^l;

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m

L

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margine

_

uoia.ia^.

:

L

2.

pour vous presenter au

pas mariee

aux

soncje

-r»

ro



w..:^

jLau-.Kio

H'

^^io

^cctS^Aio '

:

romme une

(]hrist

»^ouo-» )f_2Lb^^

•.fcs.

..., ff)

-s/

^h

vierye pure'

de Notrc-Scif/neur,

Mais tu dis quo cola estgrand,

Corps et d'esprü'-.

»s/

.-V^j-ioS. s-\

fco/

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marginc

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choses d'autrui

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Ms. wl-«

o^^s.icuCiOl.»

scOl^^IdIo

margine

:

245

C.

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jloVai^xoj

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^ox 3Übv-*J^l

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.yOuJ'dl

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JJ;o

...

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>n\

•JN.io-^-.

oiS^a ^wil--

egalement tiens-toi

loin

de ce qui a ete derobe ou pris

injustement; ne va pas avec de telles choses, de peur que tu ne paraissos

devant

le

juge alors qu'elles sont en

altribuees et t'entoureront,

cacher ou

los

(eixojv)

meme

si

possession, car elles te

ta

tu ne vcux pas;

les eloigner de toi, et tu

ne

le

seront

et tu desireras alors

pourras pas. Car les Images^

de nos actions s'attacberont ä nous, sans se separer de nous, comrae les

ombres s'attachent aux- corps.

Tu

loues,

ö exceUeat,

la

patience de la

servaute du Christ

dans

les

quo ce que tu loues t'apprenne et t'enseigne donc, quand roccasion l'exige, u supporter les igaominies pour la religion {i'jaiSnx), ä confesser devant les hommes la saine foi, ä ne pas changer avec les circons-

lüttes sacrees; 10

tances, a louer d'uue part ceux qui ont lutte jusqu'au sang', et ä suivre d'autre part* la religion

(e'WeSei'a)

qui n'etait celebree que par la langue et

qui etait louee avec emphase, et cela

quand

c'etait

permis. G'est par ces belies

furmes de la perfection et par ces äviOejAa ou voeux de uotre homnie Interieur

1.

Cf.

H6br., XU.

4.

'

L

foi. -is'i

SEVERE D'ANTIOCHE.

246

vOJÖi

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^-j^ot

h^^li

1q\

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^

jioJLfiojJo

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que

la

(•-t>.e'o?).

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,^J "^vJÜO

t5

rement, s'empressänt de se mettre soi-meme plus en vue aupres de celle qui

va se marier, apporterait le

martyre qui renon9a au royaume terrestre

la

Pere Celeste

et

et devint l'epouse

serait

donne joyeusement



donnera l'esprit

et

ne te retiens pas.

car son epoux n'est ni

la sante, bieii

pour

les etudes,

et

et

Tu

Mais etends

(la

obticndras de richos rdcom-



ä

tes enfaats

il

A ton

mari,

il

et,

(ta)

maison

(et)

apres tout cela, apres

Puissious-nous tous l'obtenir, par

le

la

ä (tes) biens

la

depart d'ici-bas,

grAco et par

la

ä qui sied la louange, la gloire et la puissance avec le Pere et l'Esprit tres

maintenant

et toujours et

dans

lo

donnora egalemcnt, avec une bonne

misericorde et par la charite du Dieu grand et nolrc Sauveur Jösus-Christ,

Saint,

•'•

main)

choses par lesquelles les parents se

Fabondance des gains-honnetes, ä cicux.

objets.

ingrat ni indigent

les autres

benödiction et la grAce d'en baut,

royaume des

du Roi

plus precieuse que de uoinbrcux talents, la (inessc de

rejouissent de leurs enfants. sante,

et devint la ülle

du Christ, tu es paresseuse, tu es negligente,

donner quelqu'ua de tes

ä

hesites

tu

penses

Ic

chambre nuptiale ce qui

ä la

plus precieux de tous les bijoux d'or ou des objels de grand prix. Mais

pour

et

comme cadeau

les siecles

des siecles. Aiiisi

soit-il

i*

L

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»

lui-meme,

le fait

Celeste et

f.3

wJ>m

m ..o

et

prodige

le

qui cependant avoue ouvertemeut avoir ete sur-

lui-meme;

cn

efl'et,

une multitudc de

la

une troupe d'anges apparurent aux bergers, et on entendit

railice

qu'elles

disaient au sujet de la merveille de l'etonnante naissauce selon la cliair du

Verbe inerte

:

Examinant

Gloire ä Dien dans la

les

qui vois peu,

et

commc dans une

senterai et j'essaierai de dire

noncörent (cette parole) developpöe.

En voyant

Vierge est

me

je vois l'esprit des

semblent dire par

cette gloire digne de Diou

l'objet, et

la

cn voulant nous-mcnies

me

de

petit et

repre-

anges qui pro- n d'une mauiöre

eile

(OEO-pE-/)';),

la

brii^vetc

moi qui suis

goutte et dans les ombres je

comment

et ce qu'ils

'

liaiiteurs'.

puissance de cette parolo, condcnsc'e dans

l'expression, autant que j'ai la Force de rimagincr,

la

'"

qui sc häte et s'efforce de s'elever vers le haut et de rivaliser

passee par

de

^

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[50]

dont l'cnfant nö

celobrer et

la louer, iious

voyons que les gloires de la terrc sout pauvrcs et dcfcctucuses et que toule parole liumaine et qui se prösentc sur

la terre

qui convicnt, ou plutöt (aäW.ov Si) qu'elle

1.

Luc,

II, l'i.

reste bien en arriöre de ce

tombe bicn

loiii.

l*ar suitc

nous

is

IIOMELIE

[51]

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251

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1.

xaivöv

[AEv TÖjXOv

_

[jLdXa

-j.

vaf(i)vr;6'iv,

tö aEi vei^ov xai

Tjv TÖjjioV

7t(i;

yip oO

6|j.o),oyou|XEvi.);

Ttaiuiv,

a).X'

muiginc



Is^oS-

:

EOaYyiXio/

3.

Mai,

npOffrjyopiVfrev,

[ir|5e7COTE Yr,p!ioxov,

xb ev

xaidt

(lEya, jtpäyiia to

i\

*

\ii

scciloa

2. Isait-, viil, 1.

»

;

lin^

lo

d'ßtrc sauves; et

lui dit :

«

:

l'rcnds-ldi un

Qu'on

se liäte de

C'est bieu convenablement qu'il a

TEvangiie

siir

il

Inimaine

(EüayyeOviov)

Ics Propiiutcs, qui est

d(5iluctions qu'on

son sens ölymologi([ue, «

c'est pruclie- ».

nruf

preche d'avance par

Sävere base

de toute parole,

et

il

mystere de rincarnation qui est

nriif et rcn'.s dcdaiis avrc uiie ecriture

partaye du hutin, rar le

le

mesure oü

la

niot

tö|jio;

qui fut claircmcnt

toujours jeune et ne

de

la

un a donc priiferö gaidrr

vci-sioii li'

iiml

«

vieillit

des SepUiiilo ltT£v

inr,-

&üt£

q^üv toü Eüayy£>io« (pEpoyua

effct,

commcnt ne

est si

:

Sans contredit,

le

comme



3.

serait-il

myslere de

des enfanls", mais)



anciens

pas

la piete

»

,•

mais moi

grand,

il il

ici

(eix-?,).

je dis

comme

nous avons

qui

Tu ne tueras point

«

:

par

Sogez parfaits comme volre Pere

Le traducteur omet

I'original grec-

tombee en

rcalite? graudet digne d'admiration

Tu ne cotnmeltras pas d'aduUere

celle qiie tu convoites.

Tim.,

/j

0eö;,

sivai

intellectuel, celui

aux

recrire avec une ecriture humaine;

1.



mets pas en colere contre ton pvoeliain en vain

Mais ce tomos qui

est clair

ypäfipiaffiv

encore autrement grand, celui qui apporte

sont grands par l'Agc

entendu clairement

»;

teile

parole de Paul

des enseignements parfaits, non pas ä ceux qui

et^paaiov toO

a7tayY£/.),£iv,

|i£),).wv

ypi

JoC^

^oioK^/

.-|^]1^ rol.

jJo

)K

225 v^öl

V^?! ..f>

}y-x

:o|K.2L^,

inais tomos?

püs>il)U' ipio Ir

— Parcc que

liailmiriii- all

cniirniiilii

i'c

ni le

iinil

cbicur des avec äyOapTo?

IIOMKIJE

[57T

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K^

a^NJmia\

. •

o/

I..M...N«;

y..3L 'nnv> ;

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^

257

Gl.

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C)^^^

t-'^ P«i

Prophetes, ni la foule des Evangelistes oudcs Apötres, u'est capable de comprendre et de dire tonte la realite de cette sublimite digne de Dieu (ÖeoTTpeTr';^;)

ou les parolcs de Tincarnation, sinon en petitc partie et dans la mesure oü quelqu'un toucherait seulement du bout des doigts et ne prcndrait qu'un 5

tout petit Fragment (Toaoc). C'est pour cette cause que Jcau, le

qui plus que tout autre

fit

de

la

fils

du tonnerre,

theologie et fut eclaire dans son intelligence,

d'une maniere tres sublime, a ecrit ce qui sc rapporte ä Fincarnation, enterminant la redaction de (son) Evangile, disait aussi // /y a encarc beaucoup

et qui,

:

d'autres clioses {parmi) tout ce 1"

pense pas que

le

non seulement qu'il etait le

qua

fait Jesus; si

monde meme püt eontenir

1-^

Verbe qui

jusqu'ä pvi-sent,

naitre la

Uwes

les ecrivait

(existait)

avant les siecles et

nun aussi

[et]



c'est

j'ayis'-

qu'a la

pour cela

— mais

en detail, je ne

qu'on ecrirait'.

lorsqu'il montrait la quantite de ce

tout ce qui est venu ä l'existence afjit

les

on

fait

a dit cela,

11

Jesus, attendu

puissance qui regissait qu'il disait

encore lorsqu'il

grandeur que rouie de ceux qui vivent dans

le

:

en

monde

Man Pere fait

con-

n'etait

pas

capable de percevoir.

Car tout cela u'a ete revele pour nous. Et on dirait 1.

Jean, xxi, 25.



2.

Jean,

v,

— 17.

et

et ecrit

qu'autant que c'etait comprehensible

bien justement



que

meme

tous les Livres

f

SEVERE D'ANTIOCHE.

258

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[58]

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K*3

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^

",^010

inspires de Dieu, ea comparalson de toule la science divinc, ne tiennent que

d'un

toinos

quelconque

et

d une petite partie du livre entier.

la

place

11

semble en vcrite que notre Sauveur meine predisait cela par

(tz^i?)

des Psaumcs, la

et qu'il faisait

le

prophetc

connaitro d'avance sa venuedans la cliair ainsi que

repudiation du service ancien et figuratif ä l'aide d'holocaustes,

et

son

s

remplacement par Texercice du sacerdoce spirituel et veritable de (son) corps Tu inis vaulu ni sacrifice, ni offvamle, mais tu Saint; et il disail ä son Pere tu ii'as a(/iTc ni liolovaustes, iii {sacrißccx) pour Ic peclic. ni'as foniu' iin coriis :

;

Mors fai

dit

Lfoi.22üCcs (mots) '"^"

:

holocaustcs,

:

Voki, je vieiis;

Tu m'as forme un

place, tu as inaugurc la

que

la

mencement, sont 1.

IlObr., X, 5-7; I's.

Loi

sujrt qu'il

corps, siguifient ceci

du sacerdoce de mon

(vÖ(ao;)

la

:

a

*

7-8.

du

livre*.

Les sacrifices

(vojao;),

et les

et,

;\

leur

est plus mysterieuse

corps qui est parfait et ne

ne pouvait pas operer. Ges choses, des

mon

sujet en töte

lO

tu les as abolis,

manquc

römission des pechös et une purilication com-

ecrites et predites ä XXXIX,

ccrit en tele

r.sl

venue de mon incarnation qui

de rien, parce qu'il possöde pletc, ce

mon

caraclere üguralif et de leur imperfection

leiir

et l'exercice

ä

ctaient accomplis selon la Loi

dll-il, ([ui

6 Pore, h cause de

que tout

c'esl

du

le

com-

livre, c'est-ä-dire

la

HOMELIK

[59]

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Uli /.c'paXziov

a^

)Ki.t-?

^io

I-^^^ l-"«^

dans une section,

et

livre » tous les Livres qui predisaient ä

non seulement un

et

C'est pourquoi

donc Luc aussi a

resurrection d'entre les morts ä des

par

et

venue dans

«

une tele du

hommes les

la chair.

lorsqu'il

ecrit que,

tous

appelant

apparut apres

qui marchaient sur

Prophhles,

il

Cependant par

leur

la

la

route,

expUquait dans

tous les Livres

»

il

designa une petite section du livre etun chapitre, en comparaison de tont

le

tous

Livres ee qui

les

en qui

Paul

se

trouvent tous

l'a ecrit

le

coueernait'.

les tresors

aux Colossiens

.

Caches de la sagesse

Car de ces tresors

«

connu que du Christ

divine, lequel en vcrite n'est

la scicnce

de

livre 10

Moise

»

oöj

son sujet, parce que tous egalement,

seul, predisaient sa

ayant commence par

lol^i

o.-to; .--Oi-)— )ju^^^^ ).^.XQ..^^^o /

joo»

ou chapitre

.)-.io)l

il

et

de la science'-,

n'en est

toinos,

et

cette

(parcelle)

n'est

pas

saisie

par

tout

comme

descendu jusqu'ä

nous qu'une parcelle qui peut etre comparec ä un chapitre

un

seul,

le

(xe.atov)

et ä

monde, mais

plus par les uns, moins par les autres, selon qu'il appartient ä chacun par 15

suite de sa preparation et de sa purification ä l'egard de la contemplation (Oecopix).

Jean l'Evangeliste

(EüaYyeXicTvi?) aussi a

vu dans l'Apocalypse que ce

de la science parfaite etait ecrit au dedans et au dehors, et qu'il etait scelle de sept sceaux qui signifient la perfection du secret; il dit ä son sujet

livre

:

:

1.

Luc, XXIV, 27.:—

2.

Col.,

Il.'iS.

SEVRRE D'ANTIOCHE.

260

^

*

*

r° b.



p; K^3 jlaio

[60]

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Et personne dans excepte celui

qm

de Juda.

rejeton

Ic

^'

donue

le

^^^io

j;o(

ni sur la terre, ni sous la

de David'. Et celui-lä est

tu

nom

a.\

proplietisaiit

eii

:

lerre,

dorini funtinr im Han'-.

ne pourait ruurrir,-

h

est uii jcinie

C'est ä cause de

la

la tribu

Hon;

lorstjHc

tit

as

royaute qu'il

^

de Hon; et lui-memc, en verite, apres avoir completcmcnl

et etre mort,

prevalu sur

Hon de

(sa)

ploye ses genoux, s'etre couclie, s'etre endormi du somiueil

pour nous

yoal-^

Christ, au sujet duquel le

le

'Juda

^^oi

.•oi^;

a remporle sur la mort la victoire d notre place,

ploijr tes (jeitoH.r,

lui

»s/

>i^iaji

.-looi

viel,

Jacob disait

'Lrui.22u patriarclie '

Ic

O.Ä

mort

(jui

il

moutre quc par sa resurrcctiou

a

Tunivers. De son

avail regne sur

aux Hebreux en ces tcrmes

(qu'il a

Car

:

il

est

dormii

a regne et

il

cötö Paul ecrivait

iiotnirc ijur \(ilr(--Si'ii/nciir s'est lerr

10

de Juda '

C'est celui-lä qui nous a ouvert

mnnt fcrme, dont un seul tomos

le livre

de

la

descendu vers

est

ninlmeltons quc celui-lä, ainsi que ceux qui,

science qui etait completeles

comme

liommcs. Fax

elFet,

Isafe, etaient

nous

charges,

en plus d'ecrire et de dire, de monli'er aussi aux aulres cc qu'il y avait dans ce {tomos). C'est pour cela (pfil entendait cneoro

neu f. Ouebpies oxcniplaires out

Par 1. li

:



il

est elaircmcnt

Apoc.,v,

TÖ|iov xaivoj

1, 3,

5.



[uyx/.'j\>.

2.

:

iiKHitre

C.eii.,xi.ix,

'.1.

:

Vrcnds-Ioi im

i/i'anil

tninns

l'rcmls-toi un Ininus du (/rund (oiirr(i(/e) ncuf'. qu'il

—3.

parle

llrlir., VII,

l'i.

du graud (ouvrage) nenf, du



'1.

C'esI,

m

rll'ol,

lainiuiinc loron de

i5

HOMFJJE

[61]

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727

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L

fol. i'°

^1S^>.

)oOt

.-jjLiCLiOiio

est

P )jü/

w..\

dans l'Evangile

qui est le

>^^A.

.-joOt

jL.^^/

J;ö»JO

,_3LJiw

(Eüayy£>^^ov)

synonyme de

«

;

vS/

""^»-OO)

.j^io

)l^--
oJ

oöi

"l-«-iOt-o

727

:

'Atto

toü

Xoyou

pd.

llpocpiiTiv



'2.

Ms. rr"»-



L

3.

in

Mais vo^'ons ce que

dit

margine

Elisabeth reuse'-, II

:

Car, voici

et (iious

(jue

un a^ |oü^ ^'i^^

ooi

HOMELIE l-^

)^*"w

«

^N»

«

1

^ ^;

*

!:>.;;

^/

-jrftNrt.^^

le

nouveau

Lrul.227

^

JJL^^ ^^o^'j-ioo "^.-x^.ftooo

ooi

^l.v^^

ifn."fYia\

«^o^iJi

»^w

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oii.tv.(

^;.^U pm oot

tlii-viio»

l^a*

3/ to-v

^jaiii

lev*»«.»»^

enfants dans les angoisses, c'est au poiat de vue de la guerison que la

de Dien,

.jlo

K_|oiSi\o fts_j-,oV^

->\Ni>

JÜUJS.^

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^

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margine

Ms. ov^-

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V

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jf'ui.d/

IjlSlI;

K-i|iqX .toL^o.

)K^; 10

KJ

"ot-a

267

CI.

Mere

tomos, a etc envisagee, apres qu'elle eut ete purifiee par le

Saint-Esprit et qu'il ne se trouvait en eile rien de ce qui estvieux et qui est la

peine du peche. Elle servit k renfantement diviu d'une maniere admirable, "

nouvelle et digne de Dieu

(ÖeoTtpeTcöi;),

uu tomos ä

eile est

admirable, et doublement nouveau. D'une part, Dieule

äme

chair qui possede une

tiquement, attendu que

intellectuelle, et

la (chair)

il

la fois

Verbea

nouveau'

pris d'elle

s'est uni cette (chair)

a subsiste ä l'instant

meme oü

et

une

hyposta-

eile

a ete

unie; car eile ne subsistait pas avant I'union, en sorte que c'est celui qui s'est 10

incarne sans changement et sans division qui passe ainsi pour avoir ete con^u et avoir ete enfante, et

d'autre part,

(il

que ce n'est pas un autre

a regu cette chair) non pas

*

homme

en dehors de

d'une setnence

virile,

lui.

Et

mais du

Saint-Esprit qui, en dehors de toute concupiscence, operait cette conception

d'une maniere creatrice et divine, tandis quo cette (conception) etait ecrite 15

dans

le

tomos avecune ecriture humaine, selon la revelation prophetique, c'est-

ä-dire tandis

que cette conception divine

est depeinte

-,

representee et figuree

d'une maniere humaine, et qu'elle attend qu'elle ait grandi peu ä peu et qu'elle 1.

Note marginale de L

par deux expressions de la langue, «

öcrire avec

«

(Xsgi?)

ecrire

»

:

:

De meme

le inot

veo; et naivö^

est mis

pour

une ecriture humaine

»

u

au



que nous disons

peindre lieu

de

l*-»-

Note marginale de

2.

«

».

(nouveau) sc dil encore en grec

L

:

Cliez les Grecs, dans l'usage

C'est pourquoi, on peut donc prendre,

peindre avec une peinture humaine

•>.

si

on veut,

»lioi 227 r°

b.

SEVERE D'ANTIOCHE.

268

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1.

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t-ics

).

Öl-S

m>oa^

ou-^;

U^-*l

-.jt-^

Ms. ;-mN-

se soit developpee, de sortc que plis',

comme

Dieu

(OsoTtpsTtüii;)

jours ou

lex

devait enfanter fnrent arcom-

olle

Livre sacrc, pour celle qui couQut d'unc maiiicre digne de

dit le

qui enfanta d'uae maniere plus digne de Dieu, parce qu'elie

et

est ä ce point et

mere

et vierge.

G'cst par tous ces etats qui nous soiit propres, et sans en omettre (uu seul),

eu

qu'est venu le

ofTet,

seulement

la

Dans

il

Et

il

et le sauveur,

donc

sapprorlui

mi

est ecrit, le

il

a

y

de

ht

le

sniiti et

Paraclet

a dit

(llxp«)c'X-/iTo;),

:

la cliair'-,

In

et a^-ant evite

praplirlcssc'' la

Ce (mol)

.

Prcnds-toi

uii

le Saint-I"]sprit,

:

Je

:

ensuilc

Esprit l.iic,

Le 'Saint-Esprit virndra :

Et

eile

möme II,

6.



connit

que 2. er.

et

siir

conteniplation (6ewpia) et de la :

II

fjrainl toinos

s'approciia,

montre que

neuf. VA celui-ci elait le

qui parle par les Prophetes, qui s'cst

toi\- c'est

pourquoi

II,

(Isaie) ausäi ajoutc

enfanta im ßls, pour nionlrcr (|ue c'cst

(venait) la conception. Ilöbr.,

14.

—3.

Isaio, VIII,

.i.



,0

m'approcliai,

approchö de la Vierge, seien cette parole qui dit dans les Evangilcs (EOayyilia)

-

niönic

salut et la guerison.

revelation du predige, tandis que l'autre (mot) lui

ä

de

Ef je ni'approclHii de la prnphetesse ; et dans

:

indique que c'cst Isaie qui s'approche de

c'est celui qui

lujunt ixa-licipr

peche, aliu quo, dans toutcs les (conditions)

nous mcnageftt

certains livres :

il

ressemblance dans

oü nous sommes,

d'autres

medecin

comme

maniere que nous,

1.

5

»^Vr^? ••^'^Si.^io |jL:u_s;

)^0';

)jL*t^

-'i^ji^;

^J^ )ia^^

y.^1

.-jK^oJ^ lo^

^oioal».j

•:*)jL^»:i^

o->K-3;

.-otoK-/

Jooi

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)olSo ^t-^/; Ua-»/

r^^; ^-«^^

.jJ

sSIoKa./

|-^f»3

[68]

'1.

I,uc,

i,

3.5.

du Saint-

1-,

HOMKrjE

[60]

p

-.JQ.-* )-o-,Kn.

O^

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K-j-^^ai.;

labwj

[72J

10

|K.2l^ ^Offlo?

^^^^-^^

p

);qj

jK-tOiDo

(Pourquoi

?

(Pourquoi

la

)-"^^*>^-^?

jiV*?

)Jj

It-^^^ 1^./

1^!



*^-*5

passät par la conception

et la

autres (etats), lesquels en verite devaient etre montres

par

li)

le

lo

moyen de choses

^^^^

.-^ooilaiaLioo;

'^:>.

monträt avec fourberie cette Imagination

fallait-il) qu'il

des hallucinations, par (ptaXXov

U^

.-j-v:»©;

fallait-il) qu'il

prolongee et les

^j

•Uooi

V**°

diiricilc et

naissancc

comme dans

qui sont incroyables, ou plutöl

qui ne peuvent pas etre; car l'usage de

moyen de choses

nature presente une demonstration de la verite et

5

non de l'imagination

((po.vTa'jia) ?

donc ces choses, sachez

Connaissant

contre les aiguillons',

ou plutöt

(;j.aUoM Se)

comme

part de .vm

heritaf/e

:

de Dieu. En

La portion du Sci(jnpur Israel'-; car

est

tisse^ encore ceci

nieu\ Je vous

meme vos

est

dieuxne

du meme

vous rcgimbez

une portion excellenle

est ecrit, et soyez

(soyez la portion)

qu'on dise aussi de vous la

il

que

clairement

Ic

cfTet,

est bien

peuple de Jacob,

sont pas

livre; car

il

les

comme

10

{et)

notre

ennemis de

!a

verite sont saus intclligence et la vigne de leur doctrine vient de la vignc

de Sodome, sur laquelle les nuages du Seigueur ne röpandirent pas de pluie. u et les reproches mais du feu et du soufre, lorsqu'ils descendirenl sur eile '

;

qui sont empruntös au Livre inspire de Dieu,

de

fruits

1.

non

Acl., IX,

5.

ils les

rendent sans

fils

et ni6rcs

parfaits et qui ne viennent pas cn leur temps.



2.

Deut., XXXII.

est formte de diverses citations.

-



'J.



5.

Ct. Deut., xxxii, 32; lizöch.,

3.

Cf.

Doiil.,

xxxil,

:U.

'i.

Ce mot indique que

la suite

xxxviii, 22; Gen., xix, 24.

IIOMELIE CI

[73]

.•|....,«



^

t>ft\

.

..

^'>

JLoIa;

I

»V^ )K*A*^;ot

^>nnin ^JU,

öiio

jLs-p.

w.« -.Uio

»s/j

üLw/

^/;

^o

.)Ls;

.-^ ^JA

)l»-- ).xtLioa^V

)j)i;

llj-U )K-jol;

jloJLicuoi;

)K-J

jJLsiouo

Uio

L

fol. 2-28

r

jL^oopCLS |K,..niAl;

s^öi

vs/

v*oi

-.^^»^

)

nfn^o It«^ ^^^

^^^^

a.

.).^a*.^

10

L

1.

in

mar^inr

:

^i-^il^» loi'mS

..Iajo.

Iia^s IcaU-boa

i

^^yi

-.V-mI

^.om3^->o.



L

2.

i'n

margiiie

:

Par combien de bouches, 6 mes freres, pourrions-nous donc glorifier

comme

convient

le

Christ qui nous a donne la confession orthodoxe de la

nous a delivres de toutes

et

foi

il

les

teuebres heretiques? Quelle ofirande

porterons-nous au nouveau tomos du grand mystere? Quoi? Ceci 5

memes toute

aussi,

nous soyons de nouveaux tomos, separes

societe mauvaise, et, autant qu'il est possible,

Dieu, ayant ses saintes et scellees

*

(eü^oxta)

siecles.

1.

«

ecrites en

:

Ainsi

les

aller jusqu'ä la

que nous entraine



Gloire ä Dieu dans

parmi

hommes^

A

.

les

et

hauteurs

lui

soit

completement unis ä

la

hauteur d'oü

que nous et pai.v

fait

le

Christ est

monter egalement

sur la leire, banne volonte

louange dans

les

siecles

des

soit-il!

:



de tout amour et de

tout temps dans nos coeurs

II dit « coupes » parce que les Note marginale de L 3. Luc, ii, 14. Sacrees. ». 2. Note marginale de L

sections

^

(voi;,o;)

que nous dcsirons

descendu. Car c'est cette parole

lois

que, nous-

par les bonnes o3uvres, avec toute (notre) force et (notre) appli-

cation, parce 10

-

'

:

:



T6(io;

en langiie

giecque sont

dils

*

L

Pol.

228

^^U

oi^sjL»

)

iv^. f«tvs >^oiolSw/j

)_g)iv^t\ ^^-^ a>;*j

)1;

-TDO-io^^^o .-umo.N^mj

^«s-iittio

;|r>^ot:äv

;o)N-ae/;o :)oi!^;

^\oi

»J ..^cu.«]./;

W-JS.01 ooot

y *^'..;

^ojüsjö ^v-.,.. )oouj

[^U

JU,

:)ooi

jl/ :vOVa;

|i'''^1"

U>'

)j...,.

^^.i.

IV) o6i JAoio



«3J3

Ji.iäJ^ JJL..^ oV^*».ia^ »..a*. >o io :oiK*js

_y

.

m.V) )j»I^)a3 Iv^ii^; tj^ö^i^;

j-flooioj ^)a*:flD

^ v^

"^aj

oöi

)^ä^:>^j

10

HOMELIE

CII

SUR LE GRAND DOCTEUR DE LA YERITE BaSILE, ET GrEGOIRE LE THEOLOGIEN

Moise,

le niinistre

taute sa maisoii'

de Dieu, qui a recu

et qu'il

(6eO>iOyoc).

le

temoignage

pouvait condiiirc sehn la justice

avaient ete conPices, ayant reru

la

Lei

{wu.o''

'

.

|.«\:>at>o

,o« ,i->>-5;o

pö/

-Joot

-'^-t'-

^AotS.

jL^g^^N

jooi

la:>0f-3

),^^ -'U')—

^

)-flop

o-/o

öila^

vjoql^cl3 >sl

j')-M

275

oöi .jlcDar^oj

.jf^.to

>.«6(

t^;

^^l

•JK.au.J^aii )ooi

|.2Kj\

)-*.JU>0)0

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otoucL».

lu

r

io^ ^io •

|_sKa-3

qu'il

Ms.

|.toa:>Q.j

yooi^

jK^ocL.

.wOicüL»;

1.

jjoi

01,2

^-jKS> Iflfi

ootojo

oüS.

•.otloJLiuii

jooMo

jootlio .0{.^eL\

».l^'o^ vOJÖt )jöi^

^o*-"^.

— ou plutot

convenait

([y.aA).ov Ss)

disons ce qui est plus vrai

de Dieu Fimpulsion de developper les commandements de de l'Esprit cache dans

fester iine parcelle de la richesse sortir, 5

II

ainsi

fallait,

en

que d'un noble effet,

du Jourdain qu'elle

brisant en petits

comnie que

s'il

:

morceaux

s'agit de pain,

la lecture

de ce

le livre

et reduisant il

un

Irönede) son commaudemeiit,

tous les jours de sa vie, afin

Cor.,

m,

6.



faire

est spirituelle'.

repetition de la Loi

oc

2.

Rom.,

»

(AeuTsp ovojaiov)

en miettes ces dix maximes de

en nourrit copieusement l'auditeur,

chef, disant ainsi il

ecrira

qu'il

vii, 14.

et

il

;

la Loi,

niontre

pas moins profitable ä ceux qui sont chefs

pour

lui

:

Et

*

quand

dans un

il

apprenne d craindre

sera assis sur

livre cette repetition

Loi aupres des pretres {de la tribu) de Levi; et quelle soit avec

1. er. II

de

cet expose developpe et etendu et cet enseigne-

(livre) n'est

qu'ä ceux qui sont sous

15

de mani-

la lettre' et

parfait et (venu) en son temps.

Gar nous savons que Ja Loi

Moise appela

la Loi,

la Loi,

regut

il

apparüt spirituelle. Paul, ayant

füt expliquee et qu'elle

Apres avoir donc acheve

ment de

un enfant

sein,



convenait que ce füt apres que la Loi s'etait approchee

il

cela en vue, disait aussi

10

b.

oKjj

^^>^

le

lui, et

quil

(Ir »Lfol. sis

de la >j

lise

Seigneur son Dieu, d

SEVERE D'ANTIOCHE.

276

^^

'yi

M

^'^k_«~soi

jjoi

ji^oöo^

L

1.

^;'j;

-.t-^/o

('«

)ft>Q.>oj

yooi.1^

marsine

observer tous

^^::m

.v^oicL.«/

.Jt-ct-.U^o

nXm°\> y »'mv>

)^n

^.iwjj^f •.)ji.a^

o«^

.•on,°>i\

^«^^

y^\

-.oi^aä^

)lo|wOoi joot

^oioK^/

nm >

'=

>)l

«a;'j

joou;

I-LSl'/

'^^• :

se.s

comniandements

et

ä mettre

ces prcccptes

cii

j/ratiqur,

rifin

r/i/c

coeur ne s'cfevc pas au-dessus de ses [ihres, de sorle qu'il nc s'ecarte des roin-

soll

maiidements

iii

d droite

iii

ä

f/auclie'.

commande tous Ics commandement de Paul

Voilä ce que Moise dit d'une fa^on generale lorsqu'il chefs. Mais,

pour

les

eveques, laLoi, d'une part, est

lequel est limite brievement a peu de et

.^-«^oi

»t-^;^

jloja'io

jLscLfiO;

oilajulf.^

joouto

[yLsi

Usl./

jl;

)oon

)t-2^^^ .v-oio^-./

),.--»

[76]

importants, et dit

:

faul diinr

//

le

;\

5

mots qui indiquent des sens nombrcux

ijue

l'eveque

soit.

irreprochable. iiinri

d'inii:

seulr feinine, vi(jilnnt, pur, modcste, /inspilalicr, rtipnhir d'instruire'-, et (le rcste)

qui va de pair avec cela. II

y

a, d'autre

une rcpetition de

part,

la l^oi

dans

la

conduite et

la

i"

parole de Basile et de Grcgoire, (parole) qui a beaucoup etendu et developpö

par les

faits

memes, autant

qu'il

est possible, le sens de la Loi sacree, et

qui est niise pour Icur instructiou et leur direction devant lous ceux

(jui

vculent s'instruire. 11

fallait

donc, selon l'avertissement du grand Moise, que tout evequo,

lorsqu'il est assis sur (le trone de)

son commandement, öcrivc pour

lui

cettc

repetition de la Loi öpiscopale, pour qu'ellc soit avec lui et qu'il y lise pour

lui-möme tous 1.

les jours

Deut, (LXX), XVII, 18-20.

de sa



2.

I

vie, afin qu'il

Tim.,

iii,2.

apprenne

;\

craindre

le

Seigneur

i5

IIOMELIF.

[77]

.««Qj^ßos yOofSj t^^oo^

)-Viroi.228 v° a.

son Dieu

(et)

s'eleve pas

ments

a observer tous ses

au-dessus de ses freres, de sorte

ni ä droite ni ä

moi, et voyant que

afin

que son coeur ne

qu'il nc s'ecarte

commande-

des

gauche.

Mais moi, redoutant 5

commandements,

ma

la copie

de cette repetition de

conduite combat

et lutte

la Loi (placee)

contre

cette

devant

legislation

je detourne mes yeux de l'exemplaire de ces enseignements sacres, et je trouve agreable aujourd'hui encore de me polir et de m'aiguiser seulement, ainsi qu'avec une pierre ä aiguiser, avec la vcnerable commemoraison (vo;zof)eGia),

10

saints, et d'effacer et de rejeter loin de

de ces

hommes

rouille

du peche qui

est vieille, qui

rongc

et qui

moi une

consume pou

ä

partie de la

peu

et

d'une

fa^on cachee.

marchais par de semblables (chemins) et si je possedais cette epee ä deux tranchants qui leur etait propre, qui coupe les passions de la chair, gräce aux vertus actives, et qui, par la parole de l'esprit, passe dans

*Gar

1^

si

je

l'enseignement

et

penetre dans les

Sans leur causer de douleur,

ma

ämes materielles

et

bien grossieres,

(conduite) se trouvant en contact avec leur

(conduite) pourrait accomplir la lettre des Proverbes, et, ä la

fin,

me

pro-

L

foi.

v° a.



2-2ii

SEVERE D'ANTIOCHE.

278

JL-iofKiO

vOOPpo,^

jLs/j .-jK-Ö;© I^^aI^^O

jK-cL«! ^"^oi ^io v-Kj/

^^Jo j

I

•>

•.j.MjOo Iv-o^^ j.,^^^)

»/

.'^^^M ^a\oi;

^^^.. )^^^eL^o

pe/

^

iJj.io

eurer

l^tJ^^o

uii

avantage

tandis que je cours

;

car le

)1o»"i

il

pour ainsi

VxVtIo

est

öcrit

comme

la

moyen de

cordes,

mais qui rampe sur

eile fuyait loin

quelque bien par liasard «

Pourquoi t'cn vas-tu

et

et

Au

'

.

mon äme

leurs semblablcs

meme

en

n'y en a qu'un petit fait et

1.

l

n

jJ/

contraire

la

comme-

comme

peur de

la pcrfection, et a

en rougissant. Et je

et

5

lui dis

sorte la

faire

ceci

:

craintive et

toi,

lo

la religion {txxsiSucn)

eu uue frte veneree et splendide,

quo nous

so3'ons

la

nombre qui soiont sa posscssion

et

desirons

posscssion de

crcalion de cclui qui les et cc sont

en parole ne connaissent rien aulrc cliose (juc Dieu

Prov., XXVII, 17.

>

cache, tremblc

la terre, se

bons exemples, ö

fuis-tu ces

Dieu; car tous los liomnies sont

l

oppressee

soyons rcmplis de /elc pour quelqu'une de leurs bellcs actions, ricliesscs,

)

ii>

Peres) vers lesquels

mallieureuse? Viens, allons vers ces statues (iv^piavTa) de

au jour de lour commömoraison,

^;

yo^

pas ä faire leur commemoraison ä cause

des travaux de (ttoü)

^^

je Tai dit, d'cHre consuniö et

memc

(qu'elle merite),

ioV.o3.ii;

»

'oC^.«;

[er

le

pierre ä aiguiscr, (ces

dire, ainsi qu'au

"pö/o

jJLJ^o .joC^;) y/

jj^.jj

malheureuse, qui ne consent

si

)KS»wk*)

^oo(.JJL*>J

Lc fer aigulse

:

risque (xwWo;),

JJ

JLa.^'lT);

-.oiIql^ \jI

j-^o^^

*.)m-s>^

du reproche

comme

.^^CK

du peche, ces Peres dout nous celebrons

moraison, feront rofTico de je tire,

n\

:yOO|.JVSo;;

j;oi .^^:s.i.KjLio

sS/

detruit par la rouille

y^l

|.Aio\

^^

ÖC^ )j/

u.Jl2llS.

U'r^l yo^.^ Jis/; vQJÖio 'JVa^j

)^.2k:2.»3

)-.iui/

^jU

Kj/

[78]

cL

fait,

mais

il

ceux qui eu ne sont pas

is

HOMELIE CIL

[79]

.^JLw ^'^^1'

V-^

.U'y^l ^JJiC

jJ

)-*V^0

279

-^^ uUUO .^^!

)\

)la.*^'^o jlaJOiS yo.^i

jLiJL^ot^ yCiouK-./; vojoi^ .jloj.oo^.:^ Iol^

•>)jL^).^o

'

L

fol. 22.S

V» b.

a\M

vOJot »K_3 |juL^a^..

),nN^

.3

^coojo^

»

« f>

)1;

jl^'oi!^ iJ^^; oöC^ ^!.)!°

aSo

mÖi j^dasojoiio/t

»'^ooi

o(.^jl jKjiot!^

•.)..*~aJ

asservis aux passions deshonorantes. C'est ce qu'Isaie disait aussi dans sa priere

Selyneur, notre Dien, possede-noiis; Seigneur, en dehors de

:

connaissons

« Difficiles, 5

autre (dieu)

aitcitn

;

d'une part, en

nous celebrons ton

sacerdoce

qu'il est

et la

nous ne

sont les oeuvres et les fatigues de

effet,

fection, surtout Celles (jui sont tout le

toi

nom\

ensemble determinees

et

charge pastorale des brebis raisonnables

la

per-

ordonnees par

et Celles (encore)

impossible d'enumerer; mais d'autre part, gräce ä ces personnages

zeles et illustres qui les ont mises

au point, (ces regles de perfection) pous-

sent ä les imiter ceux qui sont ncgligents

*

et

*l

paresseux.

101.22s

v°b. 10

« 11

faut

donc que par notre esprit nous courions vers eux,

nous mettions avec zele ä

la suile

de ceux qui avec science ont

et

que nous

fait paitre le

troupeau du Seigneur, ces vaillants combattants des lüttes sacrees, qui aspiraient ä soufTrir battu, ce 15

que

pour

signifie

ne romjissais pas

^

le Christ,

qui apprenaient, par ceux qui avaient com-

Je parlais dans

:

et qu'il faut

tes

niartyres en presence des rois, et je

que celui qui porte dans sa bouche

les paroles

divines ait l'energie des martyrs et qu'il soit

tout pret ä soufTrir.

pour cette raison que

le

paroles divines,

1.

Isaie

(LXX), xxvi,

et

13.

le

prophete a donne

noni de

non pas pour que nous proclamions



2.

Ps. cxviil, 46.

«

Gar

raartyres

et exaltions

»

c'est

aux avec

SEVERE D'ANTIOCHE.

280 v^ •

m

,

jjo^o^V^ J^) •>.!'> ^-»-.^^

Vi; jL.)a.

^

.^^$&.^äj

^*^oio

)oo(Jo .'I^JLi

j

^'.'n.M

1.

la

L

in

^\

••>

murgine

flpj.

:

jlcLco/

yoou^o

et

la

^

^\ ^1

jooiJ .'oio'fjo

).cocLbK..«.°>|-oo .-jloJL^;

5/

•.v.»>°iii

-.JjL^M oöi |.^ocu>.2

.^Kj/

'..«^ .N«,

po;o \^U>

^;

w^'^oi

^

wJ^oi

)o~fcMt

.uk.ao()K^D/

|..i.r>a-«-^

»

jtC^^^o^ ^^ \i

.'li'fXi

j-K-^^V/

y>

[80]

parole de

(TrpoawTroV/nJ/ta)

la verite, et

et d'liypocrisie,

que nous disions ceci

que nous trafiquions

gardions cela sous

et

les

dents, que nous soyons asservis aux occasions, que nous vivions une vie de lievre, et que nous craignions et tremblions, de peur que, par hasard

quelqu'un de nos voisins ne s'apergoive de notre Orthodoxie

nous courions des risques

(y.iv6\vo:) et

j

(iroü),

(öpQoi^o^ia),

que

que, pour cettc raison, nous obscrvions

de quel cutö vont pencher les aü'aires. «

Toi, ö

(vers) les

mon

Images

(\me, (eatov)

malade de ces (maladies), häte-toi vers de Basile

et

de Grögoire

(jui,

los

medccins, w

par oubli et n^gligence,

sont cfTacees en toi; aujourd'hui cncore represente-les de nouveau en loi-

niemc; ne t'öloigne pas de leurs ligures divines; ressemble-leur de toute force autant qu'on peut alteindre

üi

leur resscmblance. Car

no los fixes pas dans ton esprit volontairement, (de

immuablcs et

dans

la

fai^on

et iuebranlables, tu les verras, contre ta volonte,

doulcur du ca3ur, dress(5es devant

pour accuser, au jour du jugemcnt,

toi,

si

qu'elles soient)

dans

non pour etre

et tu soull'riras

ta

niaintcnant tu i'»

la tristessc

iniitees,

mais

de leur part des condam-

nations. «

Gar, en veritö, celui qui a

menace terriblcmcnt parle

propliete i'^zöchiel,

ü

HOMELIR

[81]

I

)

lo^

^i^oi

)'^;

Vi

^

,^

»,«•>'>

lo^

ci'mo y.!'^! -Jp;

jKji_^ia^ )ln^»mj>

p

.jooi

281

eil.

l'P;

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K^>^o :).Of-X^ l-^h^ K.i^^

jK-uoKjupo opUjU

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*i- lol. 229 r° a.

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.-ufro/ j^jfroo )f.a')..^ t^ s^K^ooi I-Oa^;

L

in

(lisant

:

\^^

l|.iö

|j/

>oq-

''^jj;

et

le

chef d'un

tel

'

fle

lui-meme,

se raelait

\oi

v-O^^^ai^;

.'^o io^ ^^^ö^o öt^o^; ^oi

jooi .^oioK_>/ s&l .'V^tCL^^a^ jooi

.

^^^oaI

0/

).^aA;

)loJ^>^>.^o

))S>-i>jJS>\..«,.)i.f^/

1.

^o*)^ fj

:)j->,;

\£oa^ili ^"^01) vpn

«^sJÜa

J.^5o|_3,

^^eo

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[82]

vff>o

|v> «'cpo

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^^Jo) ;a^o

|_.ia.ca3)_3

i'j.^

^

)oo(

po

la^o

.•)°>.oa^

o.oop> .-jKjL.t.:» );o^ yOSL^ ^*3;'it

l-a-'»«

n'as pas (reniue) la langue qui est restee a rintcrieur dos dcnts saus oser et

Sans se mouvoir dans dos circonstaiices qui demaudaiont lafranchise

(dulangage); ou

bieii,

si

eile s'est

remueo, ce

choses profitables, mais (des choses) telles

(ju'il

n'eiait pas (pour

(Tcxpp-/ii7ta)

dire)

des

eüt ete plus utile qu'elle ne sc

remuät pas.

En enteadaut

«



5

cos choses, 6

et ellos seront ditos

raisonnablo



par

le

mon ämc,

juge

et

lors([ue le

jugement aura

Dien cn preseiice de toute

licu

la crcatioii

qu'arrivera-t-il de toi? Oii te traineras-tu et te caclieras-tu?

qui ne Supportes pas

Comtnent supporteras-tu d'entendre ces

(paroles),

qu'on te compare et qu'on dresse devant

toi la figure et la force vaillante et

gigantesque du grand Basile, avec laquelle les

parlait ä

choses d'Arius, et A Modeste son gouverncur

offrait il

il

son cou a Tepöe;

el,

toi

10

Valens enragö pour

('jTrotsp;)?

Avec

ayant rcgu Tordre de demeurer en

la parolc,

il

exil (s;optx),

sc mettait cgalenient en route promptement de lui-möme, ne faisant pas

attention a celui qui menagait et qui terrifiait par des terrcurs quotidicnnes,

mais tera l.

(bien) ä celui qui a

da7i.s ccttc ville,

Mallh., X, as.

donn6

fityez

ddns

la loi (vojao?) cctia niitir'.

que voici

:

Quaiid an vous persecu-

15

HOMKLIE

[83]

^ '"^oxj

''^i>-^,.''=\

examines

prophete Malachie ceux qui 5

comme du

poussiere la (parole)

et

et :

comme du plomb que

petit bois et de Therbe,

de

la

cendre? Prends

meme

commande

de

aux Operations de chaque membre, (^opuoo'po?),

et

1.

Mal. (LXX),

III,

col. 198-218.

2,3.



2.

l'herbe de

comme

de

de nos actions sera enlevee,

prononcee par

un

comme le

de

la

Maitre sur

esprit de philosophie qui

pour ainsi

comme

dire,

comme un

roi;

ä des serviteurs qui portent la

pensees, et

hasard(7vou)

ne Tavoir pas retenu et reprime,

XXXI,

de Vargent et

ne deviendra-t-elle pas

Ilomclie sur

il

le

il

examine

et

il

et fatigue

par

regarde d'un

quelquemouvementviolent d'une

pensee inconvenante ne s'elance et ne sorte de

l.

*

preside avec sagesse et avec ordre aux sens

mouvements memes des peurquepar

. "^ ..

mo K-o

«

comme

maisil guette etobserve d'un regard penetrant

cöte etdel'autre, de

J^j vi

)joot

Comment supporterons-

comme

la scorie

la chastete,

et

il

.j.^t.So.fiDaLS.^^

feu du creuset et

et lis l'homelie

non seulement

)jbo-«"a3o

lorsque, selon la parole du

(saint), le

r° b.

'^inoN;

.•yooi-^i^ yn

)J /

Fais attention ä toi-meme'', et tu verras

l'attention les

15

compares ä ce

et

lance

jöt'»

*

.•K...)iflQ.a.^>.^o

pure de cette vie ?

Le Juge entrera comme

:

^/

)jj

i-^o

jia,^^

la coiiduite

est assis sur la forteresse 10

J.yii>vi\;

.-jjot

o.^bs.j;

lavent, et s'assiera, fondant et purifiant

Vor' ? N'est-ce pas

ou,

)

)3u,-,_»*

Et que dirai-je de

iious d'etre

^

'

«^oiol^s^

|,.i,cq,^.i

s^uLo»^

^^wi^\io

)K,*JV^a_3

« *

jLspü

Vi

'* *

«^jlio; otts^s^o y-./j «fcoo/

oi^^«

^^/ •jlaaaj;

>xj/

I"

oo) .-j»...^!

jLj_."j

283

ClI.

la (pensee)principale, et,

pour

ne commette inlerieurement, par suite de

texte

du Deulöronome, xv,

9

:

ripiäere/s

oeautü, P. G.,

L

fol.

2

SEVERb; D'ANTIOCHE.

284

K^

jaLwJ

a^

^-'i.otJ

061;

^--^o«j ^.j-io

.-oot;

[84]

j);

t^-J

"^5-^

.•..*^4J-*l/

•:>V-m}jo

A

.

J.oVn^ .-J^I^Nj .K-j.-u»/ j-io^^^

)jj^>a3o

JJÜJ^^ ia^t^

yOOuK-/

)'-H ^^.

ji/

^3 :

»> °IIi

m i'itoo

CX50I

°

'^;

)ooi

.-j-soi;

»Via

•.JLsQ.^;

Oi^oS

«öl .'voopj^o». 10

j^otV^

I

yOO^«Jo rj^jaöjJÄÄ; jUjJ

)K^«^a:»

)oü!^;

.

jl^jLiö

)KJS.:>cC!^o .yfx"» moJLJSo

|f.2Ll^

,.30

ooo
öo •

\o

-.ais^fl

)la.^eu.'V^ |.^a^

Quant

)t~>.|lo

^

,



.Om\lo jK^s^e^O

o^o^ U'O^J

propre troupeau; mais, lorsqu'il (cela)

pour

Jerusalem,

il

il

immuable; car

les paroles

Etmoi, parce quo

cglises * I

f^,i

^"''-

2211

Ic '

denüment



les

et

uns ecoutcrent

1.

Cf.

pp. 46-48 la

flu

lo^»^^^^

V-.K-»• 'J^/j.

.on't

jJ/

',

r°>»

l«^N.•r.^rt f

non seulement son

instruisait

de Rome,

la ville

et

vu

son passage

ä

ctaient

unc

5

loi (vojao;)

des saints agissent et fönt agir.

mon äme

par les travaux

actifs, je

nc

lorsquc je vous avais parle

don d'un peu d'argent qui püt seulement

sulTire ä

lo

venerable dans unc des saintes

imaginerait-on qui fül plus convenable quo celui-ci

venerable?



et louerent

ma

cadeau d'une langue elogieuse liypocritement de

-lSs-7

{[lSIIw ^i) vers la ville supörieure de

et la nuditc de la table

et quel (but)

ou plus revere

öuio

yOuiöi

commandements

je n'ai pas exercö

pelit

/

qui marcliait sur des hauteurs

convaincs pas mes auditeurs. C'est pourquoi,

precedcmment d'un

ImSi

yOJOI

ecrivait encore par lettres ä ceux qui l'avaient

ce qui lui semblait (convenable), et ses

couvrir

^;

yOJÖ^

^^

en toute häte vers

du martyre, ou plutöt

les lüttes

-.O^i^CLIk

(dso^dpo?),

allait

);o^^; .

yo^:» JK^otaacLs

plus grandes et cela en tant que martyr,

.>.\\:i'>;

)J

"^j Ul

^'^.^-io

o/ :)ooi \ß»'i

v-^»



1^ p

)-iooi

jLiö^j

);.n..>o

)^->'^;

,~.w-*.9

Ignace revetu de üieu

a

)L.Va^^

JJ

^eu^o ^io ^s \q^»_s

''^^»iö

mqivA K—^a'/

1 »

)

-.w^;

.jl

yoa^ K-o6(

^m

t

)io;oi.»j

)ooi »3;'»

[86]

;

je n'ai pas

pu vous bien convaincre. Mais

parole, en agitant la

main

et

en faisant

d'autres, par quclquc petit don, inontrerent

ramour pour mon de riiomölic sur Drosis.

amitie; car

s'ils

avaient songc

qu'ils

i.i

IlOMELIR CIL

[87]

:

^o'f.:^

>

jiia^j

•>%'.»,

.

>>vi!» v>

jooi

^

j^.KmV)» ^öt^

-J^-^'

°^i

vOl-iöi

)K.,u^S.^;

10

);oi

ooot

.•;a...^>>,.5

vopo|j;

^^

jjia^/

f_»J^

.

.yOoi.:)Q^

jK^I^

a

.'jb^ ^.

^^

v^öi;

^»oü»;

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oooi

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vOoC^

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-.JL-ä^J^i >^6( oooi

)|..^a.fiD)

ViVoK^; V**'^- )'^^^

.

«s/t

v^-"^!

VT*-

•^Invi; y0.j6i vb/

oooi

^.^N-^ei^ j^po i-Q^; ^-*^oi

L

1

margine

in

a—*i-l-/.

:

donnaient ä Dieu, necessairemeat

Un

grand.

Jr^-sÜN

plus grand

nombre

ils

s'est

auraient estime petit ce qui (leur) parait

prevalu aussitöt de Texemple de

la

veuve

qui fut approuvee et louee pour l'offrandc des deux quarts d'as seulement',

Sans savoir que par eux eile avait donne toute sa fortune puisqu'elle vivait s

dans

mendicite; et ceux-lä, imitant (cette) petite quantite (prise) sur

la

grand superflu

qu'ils

ont,

ignorent combieu

tiennent eloignes de l'intention de cette

femme

Et comment cela ne releve-t-il pas de

une grande accusation 10

(icaT-ziyopia),

connaissance de Dieu, alors que, n'etait

pour

pas encore acheve, donnait

vu

la

comme en le

et

Moi'se,

figure,

ne donne-t-il pas Heu ä

dans il

les

difTiciles

faire

des offrandes coulait

seulement, soit de ä tel point que ecrit

:

la

comme un

XII, 42.

meme



2.

et

l'abondance

torrent, soit de la part de ceux qui donnaient

ceux qui recevaient

(les offrandes) disaient ce qui est

Le peupk apporte beaucoup plus quil ne

Marc,

des offrandes

part de ceux qui aussi executaient avec eux les travaux,

Seigneur a eommande de 1.

la

en quelque sorte

parmi ceux qui avaient rapporte de l'Egypte un esprit grossier;

li

debuts de

s'occupait de ce qui

comniandement de

construction du tabernacle ä des gens

la

le

arriere et se

digiie d'eloge.

misere

quo

restent en

ils

faire''.

Ex. (LXX), xsxvi,

5.

faiit

pour

les

tmvan.v que

le

SßVERE D'ANTIOCHE.

288

p .-j-s)^ ^oKiO

yC0ia\

JjJ^Oioj 1^;/

oi^

jjoi

^asopj

'

)t

' "•>

.-yoKj/

.-^^fco.»

.-K-,/

"i

^

wöio

jia im'iv^

^-*^OlV'mV>

^_*Xo»

Ivjä^ t—

ot» \ «'fni;

yC>oi^i>^^.io

IJüL^iwoot.

o6i

JJ>ä/j

^/

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'w.6i

yojö«

^j

)lo->.^;

)-o-,l|-,j;o

«A; vOJO) .-^aaL-K«/

IcLi^

;^-i )^-iQ_*J>

«Ol

jj;

[88]

^;

)-w.*JLiO; j-i^^CLii;

öilo^

)lo\

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.),-aI>.

«

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"^i-Ci^

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V)

>

I

.jotJSs;

.-voisj/

]J|

.-^ h^l joop It-j^;

jJLiöj

,

jiolv- v^Is

jj^-sö^ U-^o

.|lo

^;

|jLJL^euiL:>0

i

jiojLieuo«.

vooupo;; -.jbcu

jjLiVo?



jicLJü/

joi::^»

j^0)0

Jjd/

Kicu-i-so Jioi ^

«

^

Mais nous, qui sommes qui ne

o6^

^^a^ '.jj^o/o 'jJ^ojsJkl )^)^«

^»^e/

vieillit

j^sKjj

-.«auie

.^-«^OL^^

les ministres

de

.|..>>^iL^

^jooV^o

>«.aju.

^OL^^Vo ,^>Sjl3o

la

grAce

et

jj-o^;

j-noi

du Testament

^i

.|jl^(^

(Aiaöwv))

jamais, en nous adressant ä vous-memes qui avcz regu l'adop-

tion, qui etes les heritiers de

pas en route vcrs

la

Dieu

et les coheritiers

du Christ', qui

Terrc promise, mais qui vous hätez vers

parce que la resurrection

et la vie future,

nous conduirons-nous

comme

s'il

le ciel

n'etes

meme,

heureuse et immaterielle, sontprc-

sentes au bout de peu de temps, serons-nous sipusillanimes Lfoi. 230

K-^

-öi .c*\

et,

5

moins encore,

n'y avait aucun espoir *que quclque chose

de bon füt rendu ä ceux qui douuent gönereuscment?

O

pauvrete de mes paroles! G'est Toeuvredc

de venir au secours (de ce je

manque de

ne rougis pas de rcndre solennel

dans

la vie

cause un

la

foi) et

mon blAme

ü mauque de foi! commemoraisoa de (ces) saints de parfairc ce qui manque, ä cause d'eux. Gar iHre

et

blAmc

presente procure un avanlage, tandis que l'etre dans la vie future

dommagc

parla grAce

et

un malheur inconsolablc. Puissions-nous en

et par lacliarite (cp^xv^ptoTir/)

Jösus-Christ, ä qui sied

la

louange

et

de notre Dieu graud la

et

etrc dclivn's

notrc Sauvi'iir

puissance, ainsi qu'au P^re et au

Saint-Esprit, mainlcnaut cltoujoursetdans les sieclesdes siecles. Ainsisoit-il! 1.

a.

"^

Hoiri.,

vin. 17.

1,-,

jfi^U «

JL^M y^lo

oiNoo

IV-CDJJ

:)joi *>'%

:l^

I

oi.£Qj7

ouS, l-^^po

jJo

l|io, |-»>o)io _wOioNj/;

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)-j/

)i

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«No< :va^

•.jiai'vmv»;

t^

m;

«

«^J3

ooi

)i-'>r^

«£;';

K_o

o6i )iaa_.i.;

10

HOMELIE SlR l'EpIPHAMK, QUI KST Apres vous avoir bieu des

fois parle

moyens qui sont en moi, vous 5

ijöffioa.)

qui

Tüiroc-adi;

me

sont venues

ou rcssourccs de

au

sur cette fete

fait les

ma

pauvrete

je voulais

— me

SU.IET).

et,

selon les faibles

rellexions philosophiques

si

(scpO.o-

pour ainsi dire, toute

en vcrite Ton peut parier des

taire sans i'aire

aucun reproche

mes levres, et je ne sais comment la voix de meut en ce momeat ma langue; le heraut et le

lien d'indigence qui est sur

celui qui crie 10

avoir

CINQUIEME (SUR CE

(ä l'esprit) et avoir epuise,



ressources de la pauvrete

LA.

cm

dans

le

precurseur de Dieu

le

desert

Verbe

fait

que

la

parole court en avant de Tintelli-

gence qui s'attarde; de nouveau Jean lui-meme fraye dejä un chcmin

aux intelligences,

lui

qui est envoye

du Seigneur' pour etablir d'avance 1. Cf.

Matth., XI, 10; Mal., lU,

I,

comme un ange et

preparer

devant

la voie

meme

la face (irpo^w-ov)

de notre salut.

SEVERE D'ANTIOCHE.

290

oooi

>

v^

LioK^ K^'o^

^oioK^/ V'>.^|_y^,oi :)^'oi^ |jt_oad;

.joC^) oiKx^po\

[90]

./..^ -JtOM;

jj/

u>^

^oiäsJL

V-"-^

oooi

>

^^

Qt^

.«N.^'ots.ao

^^

10

Je vois que (jAaW.ov

Jourdain lui-meme roule des

le

d'eau et qu'il

r,)

comment supporter centenier: Je

Car,

— en

si

effet,

iic

je

(cette)

2.iii

siiispas digne que In cntres sous

il

est ecrit, son precepte est

mon

situee sur une

quelque part

Comment un maison

tres

(itoj)

moi

fleuve

etroite

et

en cliantant d'une

le

teile

malpropre

et

t-il

1.

XLV,

üu memo

Matth.,

VIII, 8.



Inrye-



si

'c'est

je pouvais

necessairement que

les

si

con-

comme 10

prophetc David.

dans

en enlrant

lumiere,

une

petite

sans clart^, n'ohscurcira-t-il pas les

yeux

s

reniplis

et

de beaucoup de

n'inondera-t-il pas, n'arrachera-t-il pas et nc de-racinera-

pas tout? Par consequent

6.

bieii

rejouiraient la villc de l)ieu\

n'eteindra-t-il pas, par son graud eclat,

büue?

toit'.

intelligence et atlircr l'Esprit', et

montagne',

raiäs du (leuee f|ue je recevrais en le dit

mon

m'etais elargi moi-nieme par la rectitude du precepte divin

comme

la villc

j'etais

sache

je

lumiere; et c'est ä propos que je crie les paroles du

ouvrir toute grande la bouche de Lfiii.

de lumiere plutöt que

flots

en vagues de science, saus que

s'eleve

2.

Ps. cxviii,

'jr>.

la



:i.

presence de Cf. Ps. cxviii,

la

1:!1.

scule



'1.

liumidit^ et d'uuc

Cf. Malth., v,

l'i.



5.

Ps.

i5

HOMELIE cm.

[91]

•:MOijK.io

oÖt,^

^/

O^

tO^M^^^

)j>0L^>^C5

jj/ .-JJOI

291

"^S ^ioj «öii

%»o;

.-OIJiOJLllLbO;

'^«Jl^

•')->-^^

^^OO jiopOO

jbcLJl

jLwtfO

^-fto.;

10

\s^Oi

^..j

.vO^CLtUl^.1

^i^;

^6t

jK.»^..;

öt-.K../

'J^cujo V-^^ |.^oj;

Ms. w^-

1.

seule petite goutte suffira k eclairer

ma

maison tout

petite

entiere, ä tel

point qu'elle semblera faite de lumierc, l'enduit de boue etant desormais

Cache, parce qu'elle sera eclairee de toutes parts.

Mais, tandis que je detourne 5

pas en force en face de

mon

esprit et

hauteur des

la

qua

flots

je

m'on

du Jourdaiti

vagues, je vois que Jesus lui-meme y est baptise, Saint-Esprit et

dans

10

le feu'

;

je m'eleve avec

trouvant

montent dans

qui baptise

lui

flamme

qiii

me

eii

le

par une ascen-

diviiic

comme un oiseau, et l'instant me semblait haute,

sion qui s'eleve en baut, je suis tout entier

c'est

que

apres que je

je vois la lumiere

suis

monte vers

donne

menie qui ä

celui qui a ete

pour moi

la

cause de

(cette)

en bas

elevation, qui

l'espiit, r/«i est aii-dessus de tonte priiicipaute et puissance et vertu et

nation, et de tout noin ijaoii peut

mais aussi dans

Car 1.^

la

vais, ne

c'est le

le siecle

ä

nommer, non seulement dans

le

domi-

siecle present,

venir'-.

propre de l'esprit

et

du feu de se porter en haut,

de l'eau de couler en bas vers les endroits profonds et de

jaillir

et (celui)

dans un lieu

profond et (situe) en bas. Mais, parce qu'il appartient k (l'element) superieur de vaincre, (l'eau) aussi a monte, une fois qu'elle se fut melee avec 1.

Cf. Matth.,

III,

11.



2.

Eph.,

i,

21.

le feu

SEVERE D'ANTIOCHE.

292

*

[92]

Lfol.230 v"a.

|jL3u/

jV-^Q-^-SO

:|K..3loKjl./ »

)

°>

I

en bas,

et Tesprit; tandis qu'elle coule

sont enfantes, eile d'en haut et du

des

fait

ciel, est

fils

tjlo»-.^.. f_»3 pLSJ

^^;

l'y-^O^

enfante en haut;

eile

du Tres-Haut, ä cause de

descendu vers

eile,

(y)

«

ji'f'Mb^

^jODOl^oS;

''y^l

de ceux qui

et,

celui qui est

venu

a ete baptise et lui a donne

toutes ces (qualitcs) divines et sublimes.

Mais je nc sais pas de quelle maniere, moi-meme aussi, apres m'etre •Lfol.230 envolc ^°

'''•

en haut jusqu'ä de

la sublimite

pour

(coltc)

hautour par

descendre vers l'eau et

eleve avec

et m'etre

*

possiblo, tout

la divinitc autaiit qu'il est

profondeur de Icconomie, et

la

la parole,

i'i

coup je suis parti

vu cclui qui est au dela de tout

j'ai

(y) etre baptise. Mais, parce

que

mßme

c'est le

qui,

d'une part, eternellement et sans commencement, c'est-;\-dirc iiidependam-

ment du temps, de la

et

f/loirc

a ete

riinai/c

la

ä

notre

naissance, et a participe de

la rliair'-,

comme

Paul

le

Pere, en taut qu'il est

de la sttbstance' de celui

aussi participe

d'autre part, a

par

engendrc par Üieu

l'a dit,

la

essencc

qui

l'a

(oöiria)

meine maniere

cngciidre,

(et)

qui,

ä la fin des temps

i/ne iioiis

et h uiie chair qui u'est

an

sarnj

et

d

pas d6pourvuc d'une

nous, ne manquaut absolument que du peche, tandis qu'il ticnt du Saint116br.,

1,

a.



2.

Hubr.,

ii, l'i.

ki

la spli-nilritr

Arne iulellectuelle, en sorte qu'il regoive corapletement la ressemblance avec

1.

••

is

HOMEI.IE cm.

[93]

)o(AjJ

ßo

'jKAcKja

)-.)^j

K-^jJ:^

|l»->l».v>

001;

l-ictJ

y^l .'^pa'^

^

^

oüS.

iw..^

jo.oi K...)ji3^^^^K t

.

>ft.

qA

Kj/

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^«^^Jx^c; •.K».|jL-_s,

:^o«»i.

^/o

j-Äieoi»

jJ



.jJj

KuO

jtsjiJLaio "^ki.^v^o

^-*!^0^iO

230 *:i>0

jiwVi

|_L^',j

>n

Ua-/

^

..sJUwJ»

'

)N-Ju/ ^o«!Sjl\

'"^s^^jlIä

^*/j yajöi «s/o .Jla^^-» »K-s

^-^aOfloLs;

V*^ ^iJiC^

JJ

.K-.)jL.;poo \.'^l^



.)j-.;;

omvia

)1|j

o/ -.IjuVoo

^^j^^

OÖÜ^ «-01Q.0JQ-3



"

rincarnation. Gar, par le

(oüdi'a).

)^}.-2

joou

«s/o .-o-.^'U/

V.«

)looi!^j

Pourquoi, en

oi^oL^

"^^Joi Ua-.*/

meme

öter ou

saiis rien

^^

ff^O

«X>ajÄ2ü

po ^^k^ •'^j

jj^i."



jLo Iv-^

^öi

Hm'i;

^-1—

^

vOJÖt l-ö.m.3

jl

vQJoCb. yOj/

mcarn6, par

humaines,

ce qui etait en lui par essence

^/;

.vfOO^^^J

fait qu'il s'est

les (choses)

soufTrir toutes

^iOj

.-,001-.»),

^^^^kio; mÖi jlojai.; io^js^; yOJÖl

Lfoi. 230

uOclL-V

)jü/

vOJÖCS.

)K^^;

^äo^Sj

.-Jv^/j

"Ijoo

sS>l

|1qjl.»^^ Jjov^

JjlJLO;

^^oi ^/;;

jL*-— ; ).ioQj..i 'yo n co 'o(aA,^S.^o oipo

Usl."/

^_ioj

©V^/ ^-«^«i? r^ö»

ojj^Vooo jJ

[94]

il

i

.

1

'mv>

a accept^

*

de

diminuer de tout

effet, s'eloigiierait-il

aussi

de ce qu'il est Dieu? Qu'ils soient douc dechires et aneantis, ceux qui divisent ce

meme

(Christ) par la dualite des natures apres l'union, ainsi

quc ceux qui

>

en apparence {ayym) ont eu des opinions orthodoxes et ceux qui ont dit (ces choses) par acception de

le

veut

mailre viendra

aux personues

la

parole certaine

et le

(Trpo(7wiro7.r,ij/i'a)

et hypocrisie

!

Gar de

coupes en deux morceaux au jour terrible du jugemenl,

tels individus seront

comme

personne

(ät{/e'j5-/i'?)

mettnt en pihces,

et [ai'ec) les lii/porrites

de notre Sauveur laquelle dit

et plarcrti

s>oo

nation

;

ils

'

pour detruire

,

grand

le

et ä

la

surceuxqui etaient malades; qui, alors

lui-meme, (bapteme)

')ju.;

l-*/

* •



a

pitie,

qu'il n'est

venu au bord du Jourdain;

dans

nous avons vu en divinite le

la

s'est penclie

ont

ils

de

un

I'ait

hauteur

la

pas susceptible de Solution

coupurc blasphematoire de apres avoir accepte pour

(qui),

du Pere

:

comme dans un

et

eile,

du Saint-Esprit;

Baptiste, et le

en dehors

lumiere de laquelle nous avons vu

la

ai hcsoin d'elre baptise

(parole)

nature humaine ce qui se

la

comme homme, le bapteme de Jean par l'eau, a meme, comme Dieu, notre propre purification qui

tuelle de la vie,

vers

mystere de l'incar-

place dans ce (a

Heu) par

le

Saint-Esprit; qui se mele ä l'eau sensible de la source intellec-

feu et le

meme par

entend,

toi ei c'est

Laisse faire maintenant^ *

miroir,

l'unique essence

(qui)

penche,

comme

Dieu,

toi



la lumiöre^,

(oOcfa) et

comme homme, la (parole)

:

lorsque

C'est

la tete riioi

qui

qui viens d moi; et (qui) repond cette

empechant ce qui

est tres lointain et

de ce qui convient aux paroles de l'economie, ä savoir que

grandeur de sa divinite 1.

^-'-'>:-"

T""^^!

*

et insoluble

de coupure et qu'il n'est nuUement sujet ä

ceux-lä, est aussi

15

^^a^7

condescendancc charitable;

elranger du medecin, qui, ä cause de sa

10

o«..:»

jj^iio^Oia^

y^l

^

ont assigne et attribue en propre ä

rapporte ä la gucrison

et

^^•;

oöi

Le sens demande -^-^loo.

aneanti lui-meme

5

j^^"^

frsj/o

)!'/

^ 1.

K.^^

|.^b.coo/

>ä.^eLlji

jioJ-si

Jlwi^o^so

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X^li jloo^o

|^oi;o

.JJL^^A

.-jiJioi

|.^C^Jm£ooo

(jl^cLs

er. Philipp., n, 7.



füt

2. Cf.

manifestee (alors) parmi nous.

Ps. xxxv,

10.



3.

Matth., in, 14-15.

la

'

L

loi. 2:?i

SEVERE D'ANTIOCHE.

296



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Jü.m.N

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etait

Dieu

et

homme

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oü^;

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jL*JL:>a?

>

)

°i^!!

^^

ti

Teconomie, puisque

vöritable, qui doiic oserait les diviser entre

deux natures d'une fagon blasphematoire

les

K^/;

unies les uiies aux

et

autres d'une maniere conforme ä la fois ä la divinite et

mutne

jjuu.^

li*o»».

Les choses qui sont ainsi composees ensemble

le

)-i>.^t^

'v*o(ola^l

vs/;

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jJLJUi

|ju*V;

jlo

^)-i^;

ou-a^s/;

yo^ji

^-:m

:)L£Q-.9V^

et

ignorante? Mais



6 mer-

veille! 6 profondeur de r^conomie qui est incomprehensible et qui öclaire

de toutes parts du de

appelait- enfaiUs ('taient

fait

de l'abondance de

vipere.s'

ceux

qui

la charite (9t7^a.vOptox£a)!

venaiont au

lombes jusque dans ramcrtume des

reptilcs



baptemc, Iparce

venimcux

a

Jean qu'ils

et qu'ils

en

etaieut dejä venus ä la nature des betes sauvages. Et Jesus, qui ne connait

pas

peche, veiiait au bord de l'eau comnie Tun de ceux-lä,

le

David ph6te

:

disait

en

le

C'esl

toi

qui as brise

regardant des

ecrasi les letes du dragon^.

Caloinniateuv^ qui

de

lui qui,

lui

fit

sortir

uiie seule

Mallh.,

En

letes

des

dragons sur

le drai/on,

elTet,

Adam du

et

möme

III,

7.



2.

l'eau,

landen

Paradis, et les

volonte, qui

Ps. lAxiii,

et qui ont 1H-1'(,



.'!.

m

commencement avec des yeux de pro-

le

er.

ont

demons

beaucoup de

c'est

che/' et

le

toi

qui ns

serpent,

le

places au-dessous

eux aussi, sont justcment appcles dragons, en taut

nombre 6gal aux passions, 1.

les

ä qui

(lui)

qu'ils ont

tßtes,

avec

qui sont en

exerce leur empirc sur rhuinidilo de Apoc,

xx,

2.

ir.

HOM^LIE cm.

[97]

1^ ö« J/ ..^K*7?

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en quelque sorte, ont change

et,

hommes que nous sommes, mais ce que nous nous sommes tombes malades du peche.

de viperes, et non

sommes devenus lorsque

C'est pour cela que Jesus vient dans le

comme

Dieu, et qu'il

monde, tandis

y entre comme horame;

au bord du fleuve du Jourdain, pour

c'est

remplit

qu'il le

pour cela

qu'il est

venu

qu'il tuät les totes diverses {izoXuayß-rii)

de la mechancete, et pour que nous ne soyons plus leurs enfants; mais

meme,

puisqu'il est la seule tete et le seul principe de l'Eglise,

il

comme enfants de plusieurs (tetes), mais comme (enfants) d'une seule (tete). En raontrant

tables

Galates en ces termes avez revetu

le

:

Car vous tous qui avez

lihre, il

n'y a plus ni homnie ni femme; tous, en

Jesus-.

Et dans

les

Evangiles

(Eüayye'T^ta)

P6re au sujet de ceux qui croient en

1. Cf. Tile, III,

PATR. OR.

5.-2.



Gal., in, 27-28.

T. XXII.



F. 2.



3.

lui

:

effet,

il

,

n'etant

11

Paul ecrivait aux

cela,

dans

le

Christ, vous

y a plus ni esclave ni

vous etes

notre Sauveur dit

Aßn qu'eux

'

etant simples et vöri-

ete baptisds

Christ. II n'y a plus ni Juif ni paieri,

lui-

nous mon-

trera enfants d'une seule tete par le bain divin de la regenöration

plus varies

15

b.

nature (humaine) en leur propre mechancet^, nous montrerent serpents

et enfants

10

t^

.|V|— V-» JIä/ .l^3^ ^^^-^ .)äjl-* |)o»Lfoi.23i •

des hommes, ainsi que sur la mer,

la vie

5

I

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^

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j> .y\> jLta-/ .Ji*/ );ow

ooi

.JLlsoi

1-^ oo«

297

*

un dans lui

aussi soient

le

Christ 'Lfol.231

aussi ä (son)

un en nous

Jean, xvii, 21.

20

'.

SEVERE D'ANTIOCHE.

298

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)^;oi ^_io

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L

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fol.

23

v° a. 10



JjjLji- Ki^-»;

Mai, op.

1.

eil.,

T/liToü;

2.

it.

Trjc

aXX'

pjjiia

Mai, op.

-uauTriV oi

IX, 733

t.

oei5i5ai(i.ovta;, 6 Tcätra ffap?

iiceiST]

k'pywv

OsoO'

cit.,

w;

EffTt

X6-(a\i

löyou

py'-

Töv tai;

|ia/,aipav 3e

T^öi»

™5 ert

-^^

[xapTupei

xai Seoeko? q SpaxMv oO)( 'Ait?)

XEjia),xi;

cpriui

XEtpaXä?,

Weoü xai evT£u?ew;' x»i

:

jK.'.lSNoiK^o,

:)bäxk>.;

opcxxovTO(; TUVTpc6ou(iav

-co-j

xaTayouci, 5ia

HaTOC, ö eoTi

'Atiö

:

iti^ri; (JxoXiott)TO!"

TÖ üStop, xä;

Eici

q;i),av6fM7iioi



IX, 731

t.

naTspa

icovr,pio; xal

Trjc

^iual/;o

^_io

7co),üv,

äyiou xal

töv npüiov vor,TavTa xa riveiJaiTo;

vOv

oi

iepit;

tyiv

awxrjpiov to-j HeoO, louiEaTt 0£Öv

e[j.Dav(J5;

Triv

Ttoixi'/.ov

xaTTiYayev

v^v

eve'pyeiav

£),6övTa,

t];jyäg, Iy.

(p'jya;.

xai Tpa-/uv6ei(Ta;

t^; oixEt'a; 6wa;ji£w;,

SEi^avta

x:ri

aOtoO

T>i

(lä/aipav ToO llvfj-

xai SpaitETY); yivExat xai

xoO aüioö ).6you, Tä; yap äSdcTou; twv eövtov

äTtoutoXuö? äiMOEuue Xöyo;, xai Xeia? EipyiiraTO" xai toüto oOx

etSev tq

5'jva|i'.v,

toÜtw FlaüXo; JiyMV xai

uTtO|j.£vei ti^v Toiiriv, iX)it

ß

jK-iULJL.jlKio,

.JJo

aOtüv

Si'

tcSv

ffWTI^p.

parce que tous ceux qui ont ete appeles ont choisi pour eux-memes, au

de

lieu de la tortuosite, la droiture

corame

predit Isafe,

l'a

tortueux, qui 5

Seigneur n'avait pas porte l'epee sur

du dragon^, dont,

meme

dre refTicacite par sa charite et 10

pere de

et (qui) est le

puissance du Saint-Esprit, que Jesus

les tetes

de

la priere. C'est ce

aplanis.

1.

suit)

les

*

VI, 17.

vorj^ai

;

d'une »

descendre sur l'eau, qui brisa

au moyen de

la

parole de Dieu

il

:

Et

l'ept'e

raboteux a etä egalement cliange en chemins

ämes des

Jacques a du

'

Le dragon, craignant donc cette (epee), change de lieu et devient fuyard.

nations, lesquelles ne pouvaient etre foulees

et atteintes, et qui s'etaient

Le grec a

Eph.,

serpent

le

appelle « epee

II

dont temoigne l'Apotre Paul, en disant

que ce qui est

Gar ce sont

aux pieds

4.

(il

fit

tortuosite".

si,

maintenant, las pretres fönt encore descen-

ne soufTre pas d'etre coupe, mais lä

la

(cpO.avGpwTCta)

de l'Esprit qui est la parole de Dieu''.

De

Et ceci n'aurait pas lieu,

qui a beaucoup de tetes, qui le premier a ete malade

fuit,

mechancete variee la

le

la veritc.

lire

:

endurcies par la religion des demons,

voovisai.



2.

Isaie, xxvii,

1.



3.

Ps. Lxxiir,

13-14.



'

SEVERE D'ANTIOCHE.

300



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Li« margine

1.

que

oj/

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vooj^ V?^9« J^/? vQJÖ« ^^s^^io po'/ ^;

jjLio .jjVJI

,

parole apostolique a recherchees et quelle les a aplanies; et cela

la

non par

(sa)

propre puissance, mais parce que toute chair a vu

salut de

le

l)ieu\ c'est-ä-dire Dieu qui est clairement venu sauver et a montr^ par les

mömes qu'il est le Sauveur. Comment donc, ayant obtenu

faits

cela,

sommes-nous

les

uns k l'egarJ des

s

autres des gens en quelque sorte tortueux, amers, durs, fourbes dans la

maniere de

faire,

envieux, inventant des injustices les uns contre les autres,

trainant devant le tribunal parfois livrant

aux

fers et les depouillant

nus? Je garde

le

mßme

ceux qui nc doivcnt rien,

de ce qu'ils ont au point de

calomnies

et

les

laisser

silence sur les langues qui accusent en vain le prochain,

passe en courant sur Touie qui se plait ä boire,

je

les

les

comme du

lait,



les

injures, et qui ne sait pas qu'elle remplit les oreilles de

charbons ardents. Que dirai-je de ceux qui, pour ainsi

dire, ne s'accordent

pas avec eux-mömes? Us sont tantöt paisibles et tantöt durs, hier flatteurs et aujourd'hui süperbes;

h

aborder

1.

Luc,

et

III, C.

durs;

ils

un jour se

ils

sourient et un autre

rejouisscnt et s'attristent

ils

sont

sans motif;

dilliciles ils

fönt

ir>

HOMELIE cm.

[101]

.•K-.|ju;j.io

^

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)laÄtjaio; .•K-jLau.V« ^-^03*000 '^lA*? -•^^^^^

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L

margine

(ft



2.

.po'/

|ir*iOio

Ms. l^a»V««- L in margine

hypocritement parade de pauvrete volontaire yupia);

dans leur esprit; qui est modere le

;

ils

ils

10

)Vaio).io

v^J««

^-I^o«

|^1^)1

*

.UjV^»

l^ö,

'

L

fol.

231

vb.

\t>'^-^-'x>-

poursuivent l'avarice (cp^apils

sont impurs

ont grand soin de leur habillement et de leur barbe, de

front et, pour le dire en general, de temperer les choses futiles

pas

de regier les pas de leur demarche, mais

et

meme une

desordonnes de l'äme rai-je

)la*3;;

U«?

courent apres lavaine gloire et louent par la parole ce

par un mouvement doux portent

et

^

''llf-^

feignent d'une maniere trompeuse la purete et

ils

baisser

:

jKit^

)Ka\oij

V'^J^

^; ^»K-s

lo^

jla*Jj;

jiaS>j

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:

.-sa^

)Lsöj;

)N-.aAAl i^^j

)Kji-V-fio

la*I-j )laioV-;o )la*Juo;o

-I-Juii

^-::^0i

^;

«Ol )ia*XJi

IjldV;

JK^jl .j^jo^

I.

jioAjlo

ß

301

aux mouvements

legere attention

et

de ses lambeaux honteux et meprisables.

et

ceux qui sont maintenant ä

l'eglise,

des (courses de) chevaux et aux theätres ceux) de la durete et de

la

et

ils

n'ap-

aux ardeurs

Y

ajoute-

qui vont ensuite ä la folie

(SsaTpov)

de

la

mollesse

comme



cruaute des betes sauvages; toutes choses qui

se partagent en passions contraires, et qui tirent d'un cote et de l'autre et

mettent en pieces l'ünie malheureuse les 15

chansons de debauche,

les rires

*

de

Thomme?

la priöre et le

Citerai-je les

blaspheme,

les

sans retenue qui s'echappent en bouillonnant

mite (placee) sur

le

psaumes

gemissements

comme

et *ljoL231

et

d'une mar-

feu?

Ces malices variees

et dilTerentes

appartiennent ä ce serpent sinueux et

SEVERE D'ANTIOCHE.

302

^qjl. yoj/

l

:);oij

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U -^»^ ^

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-oiaiiaui

h'9\,ll :x;J;»a-j

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53g 75^ OO7 99, 102,^

Ol,, 62, 87,„

53, 60.

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65,

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Viooi 863 75|j

7



79.

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1-po

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27g '23.g 18,„ 21,

223.,

31g 35„,

l

36

37g 41, 43,3 44, 4S, 48^ 59, 60, 73,1-8

t*-i^|iV3 68„

79g 883 97,„

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599

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34,

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l-kiooV 3I3 ,„ 53.

9' 41,,,

43,3

81.„

92„ 97„ 99„

20,,,

6IJ7

22, 31,, 32^ "i,

76,

ILo^K^I. 28

58,

6S,

II

TABLE DES MOTS SYRIAQUES ETRANGERS

OU REMARQUABLES

163!!. 1

l^VI-!

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^o^Ll^i 27. 8«, rr\

|t.^^L( «,,

37, 40,

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27,

41,2

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VT'y^

— i(

|Laaaax*s| 9

fl.

5"„-,o

552-10

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6''4 65,4 668-7-8-,,-^ 60o.u-,3-14 6',-2-5-7

2

12g 13, 19, 3Ö3 52,2 7I2

67g 933

67g

\ a\ ^ 46„

V«tL^22,3 . *» !

Ni^

53,2 569 68,2

46g

20, 763.o-,2

~-i

12,

27j,

11:10

9"«

12,0

I

^^Va^J 38g

^^« ^^^.^ 65,

n.2

26,.g.,„ 46,3

Loioii, llü Loia^i 42j 50, /4g

|CCi,io

40^

m1

^ojN^fci^o 26,2

i^'^r.^'^l

39g.,(,

21, 29,

(l^ L^.,

Ma^~::a>| 46g

5I2 52,

27,

iVo,

38,(,

ILoLV^ ^iiJJ 883

löj

vuKBt

|ll^*:li|loOf. .p

.g,

^iVSooi 82g



llooCä^ 282 92„ 94,2 95a.,3 cf. 56,



p^llooi.

|xci:l>>doOf 16,

1.^;

82,,,

UoiroJ 24^



|j_,, tv.»j 100,j

j.yin.m'^t 93 I

ICo^üllooi 77,2

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69,0

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3

67,.,.,,

68„ 692., "2

^33.4

n- 1

TABLE DES MOTS SYRIAQUES ETRANGEKS OU REMARQUABLES.

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132 22, 32,,

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38,.,,

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77.

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n tCi^-^ 41,

ItCoiSv •

l',|ii|ilianius Visits

10

Tlic Partners

17

l'isoiitius' trials

IS

.>68.b

ISO.b-

bears son

ihat prayer

Vision at

45-48

IHS.li-

as a bishop

liis

65.b-66.b

188. a-

cat food

11

63.b-65.a

45

69.a-74.a

179.a-

The repudiated wife Walei- given to Theodofe Tho saint savcd from demons Serpent in tbe mountain

43-45

151. b-

28

who

151.b-152.a

149. b-

27

criminal priest

62.a-63.a

147.b-

(noue bears this niiuiber) Soldier templs Pisentius

26

8-9

140.b-

20

youlh

2-8

tomb.

Il6.a-118.

tVl-65

78.a-79.a (79.a-81.a.l

202. a

205.a211. b-

151.

Kil.b

6.1

1112. a-16-;

212. b213.1)-

214.a-215.

163.a-163.b.

70-71.

;.S

a sl.l,

INTRODICTION.

[71

The

319

introdiictorv portion in A. giviiig information about

Anba

Pisentius'

some material not found elscAvhere especially was for soven years in llie monastery of Anba Maqär south of mount Shama (= Jemc, cf. fo. 102 b), ^^^ E. Crum (inZ. ^il}\

f^^-*J^

B. then passes to 104.

a.

98 a.

^l^ir moi.

98 b.

U-^3

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^1

PISENTIUS.

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*

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light of splcndour \ve

^'j-*^''

liy

J^l dl—»i

,_$iJl

Ulj

di;i

^_;ij'Vi

S.

Vx^^JlÖl ^iijuiCs.

and heavenly glory above all the days of the year. general exult. and rejoice, and the beasts of the

in

And field

pasture and disport themselves, and the birds of the sky sing and give glory

on the

His blessing cnfolds them and the grace of bis prayers

feast day.

and intercessions possessed of saving excellence and

memory

glorious

spread to every place, and the lofty spiritual virtues extended to the ends of the earth provide

tanding and

O

thou

who

them the lamp which shines

heavenly wisdom.

In

cur

truth

the

Avith

hearts

are

oil

of unders-

merry

to-da}',

didst strive in the teaching of the sound faith which confesses

and preaches the doctrine of the Lord Christ, thy prayers directed us lüi.

yy

a.

and were to us a fortress and stronghold against the enemies to US as they

were

füll

of the saving perfumes

take to ourselves the words of the Uircs, the blessed «

Thou

them

king David, tho fathor of Christ

thy holy mountain, the

to

obtain for thyself by thy cl-Asas to which

came

own

th}^

riglit

opposed

So

let

us

noble prophet Icarned in the scrip-

didst guide thy peoplc like sheep by

didst direct

of paradise.

*

band

»'.

in the

body,

who

soid

:

Mosus and Aaron, and ihou niounlain Tluit

is

wliich

thou didst

the holy mountain of

prayers and which thy abundant teaching illumi-

uated, for the sun's rays and brighlness are during the day limc only, inui in

Llie

evening and night

inonnt el-Asas wlicn

1.

Ps. 77. 52-54.

tlicy

pass away, bnl light and brighlness was on

God favonrcd

it

witli

ihe presence of

lliis

pnrc saint

r^RORMIUM.

fI3J

^a£)I

^Aiyi

c-U^

t^^\

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JL

^^.^1

ijjij

L.J^'1

L.wl

fragrant ambergris, and whenevor the day and his

sweelness in the mouths of

(j*'-'-^^'

the raost excellent of

monks

in the communities and the joy of the ascetcs in the descrts and solitary

and pattorn of l^aders, by

places, thf chief clder

and the teacher of forc

raen as concerning the

all

assemble with us to-day

all

of you,

O

we, the thrce

may

disciples,

sa3'S in his

lif(^

who

of his

monastic

lifo

and

ed to his service, for

until his burial

we were

monk by name, from

Lord,

life

of this holy father the

from one niouth, as

tlic

Lord

Statement vcrilicd; and you have

we were wo did not

obviously reliable witnesses in heaven as

was

There-

holy gospel that from the mouth of two or thrro witncsses every

Speech shall be established and every

the

of hcaven.

sons of spiritual philosopliy

disclose to )^ou the

blossed chosen one, the main part of his *

kingdom

indeed put on crowns of generosity and purity and virginity, so that

liave

iui.iM2ij.

deeds a benefactor,

his

— glory

bc to him,

led to the rcgions

of that mountaiii, wiiirh

his sons

and

wilh

going up

I

the poor Theodore

Wadi

to the

Ilubaib.

The

Upper Land and

I

Shama and dwell in the monastery south known as llie monastery of the holy xVbu Bifam

of niount is

my

bcginning

leave liim but, were devot-

disciples,

the desert of Scetis in the

— willed

hiin, in the

PROEMIUM.

[17]

(->ls

C. to 122.

(123. a) _;»j

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A.J'

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.Jl^liU ^üiJ' C. then passes to

(Ephraem) Djoj

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,1^.

^s.z (cf.

Lo^,5^^

-^'J^-'

j^JJiJt

105. b.

as

Anba

Elias,

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10:!b.

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Lwrv

below).

eTo^-Joor.o?) with a falber perfect,

whose name was known that

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(Jnkju»

1.

^^^

e/J^;^

329

elect,

and tarried with

and virtuous,

liim a

few days so

miglit hear bis discourses füll of the fragrance of understanding and

I

was tbere be brought to us a young man who asked to become a monk, bis name was Pisentius, and tbe eider received bim with And so I said to bim « O my great joy witbout examination or scrutiny. tbe desert of Scetis I saw tbat tbe in boly fatber Anba Elias, wben I was fatbers tbere used to examine tbe men wbo came to tbem in searcb of tbe And be monastic life before they received tbem into tbeir Company. » wisdom, and wbilst

*

I

'loi. io.3a.

:

answered me saying God,

— blessed

«

:

be be,

Tbe case

— bad

now

bis devotion to

*

— blessed

O

six

beloved brotber, were

me

be he,

He

it

not tbat

tbe virtues of tbis cbosen youtb

me

years ago, and disclosed to

God, and tbis youtb

beliold witb tby eyes.

the Lord

so,

revealed to

and declared bis coming to me

would be

is

is

Pisentius

will be a blessed bishop

— a high rank and exalted

wbom

wliat

tbou dost

and deserve from

habitation,

and will

be conversant with mystic laws and learn by beart the ordinances and con-

words of truth in wisdom, as the canons of our fatbers tbe apostles bave commanded. » Tbus tbis boly eider informed me of tbe great propbe-

vince by

PATR. OR.



T.

XXII.



F. 3.

22

toi.

103 b.

THF LIFE OF

330 JsLl^

(vJaC-

*

fol.

104 a. *J«--«-="

dJllfc

5sjU

|«-U3

—*r*^

inonasticism, and after he hail put

continued reciting them without breaking his

fcii.iu'ia.

!s^>—ij

iV»

"U^A^-

[18]

of a village kiiown as Shubra (Pshemira?) of the noine

is

when

aiid

(**^

^LäJI

^^1

on him that pure habit, he coiiverseJ

of

PISENTIUS.

S.

when he was

May

fourteen

his prayers be willi

THE FIRST WONDER.

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i_j,^l

Ijut

^1

UJ

Lsslj

jj^

-^)

«Uä;

^Ül ^!Ld ^"9^

wonders wliich God has done

tlie



inlancy".

From

2.

ß

tbis

S.

"

()-{j.





then

astonished



4.



te.xt.

B. " to

(f.

33



»

B.

my

«

brolher

in tbe bush, to

b.) [passes to

».

— 11.

Samuel

Wonder

VI.

.S.

"a

l^

jUl

L«lj

lil

f^Vl

liltle

!sÄA

^Jl

teil

you

must

boy" iand so

8.



bim".

114. b. belowj

B.

then B. passes to Pisentius learning the Psalter

S. 33. a.

5.

"Anba

B.

Pisentius.



— S. tben refers

»

called in bis cbildbood,

(cf.

'^l'l

l'isentius froin bis

pillar of fire

« tlie

ri)i.ui4ij.

'-'Jl*"

J^'

Wo

^\Ji

boy wbo was wilh bim".

witli



— 10-10.

B.

3.

liltle

llie



Moses saw

7-^^

Anba

at tlie Iiands of our lioly l'alher

young meu wbo were fecding shecp 7-7. S. "and hc cried to bcaven". B. "No".

9-9. B. omit.

olj

cJ-^oz^

»»-«

J^ (J^^

to Ibe otbcr

to tbe fire 99.

^^

(j

closcly likc abovc

2.

Ul

o^i

(i«j

Ijj.»^

'^l«:^!.

MJli'

bolow). R. 1-2. " Let us continiic.

Ij.

Singular tbroiiuboutj "like bimscll".



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i^^Li-l

LXJ

l3A*Lt._

L^ 'M3AJ.IÜ

c-i-L

Jlis

iJ>

331

and

cites

Psalm

and were greally

«

(cf.

118.

b.

below).

12. Ppciiliar to this text.

The ßrst Wotider of the hob/ Anba Pisentius.

May It is

be

his intercessioh

us

irith

Said of this saint that ouce he

lo

our

last breath.

was keeping the sheep

of his father,

and God opened the eyes of his heart and the perception of his mind and *

.

boys fire

who

is »

before

And

us?

»

that saint



and they said

I

perceive

it.

»

And

at

Do you

«

:

to

made hunible prayer

Lord, open the eyes of these boys that they

of fire as

him

there were with

kept their sheep, and he said to tliem

which

anything. «

And

he saw a pillar illuminated before liim.

to

him;

«

otlier

see the pillar of

We

do not see

God Most High saying

may

:

also perceive the pillar

once God answered his prayer and opened

the eyes of the boys and they perceived

it

as he also perceived

it.

was conversing with him one day I said to him « Why didst thou become a monk? » He said « When I reached these days the enemy of all good instilled into my heart unclean ideas and laboured for my

And when

I

:

:

destruction as with other ruined men, so

I

prayed to the Lord,

— blessed

lo 1.104b.

THE LIFE OF

332

oJ

j^:*LJ'V

Ibl.l05a. (^il

jUVi iv^

\< A.ii-

j^

O.Jj

v^J^^^l

^_3

o|y

«Ij-^^j

5.

a. ...

C. Ji^Ss J.

!-M

» fol.iosa.

C. 123.

,1s'

be he,

(cf.

me

hands.

»

delight priate

6.

C.

Alcj

^j



Ji

l;l

i»AXj

"Vj^UJI

oX-Jj

^1

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Uj

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3.

A....fl



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I

^j;;^V'

:

jl

(j'aläü

(v;!^



Ijjw^l

i\j\

ijUiiL

i;i,äj. -

4.

C. then passes

And

I

went «

:

*

saying

envious foe the destroyer, for

this

to

and humbled myself

to the holy

O God

to...

«

Lord God, do not

am

tho

tliy will tliat

I

life

which

am

I

heard

in

the

epistles

of

contemplating.

the blessed

of tliy

— blessed

should be a monk, them

heart with hearing chapters from the books,

to the holy

work

church and prayed to the Lord,

be

if it

:

I

let

Paul

them be appro-

And when

»

happened that the way was made smootli and acceptable

And

L«lj

4iJV jj5c)

...C ^.

C.

a^'

»^^~^o^''>'•~•

U

Jj ^J[^}j

«üjlsl



1^.j1.

lS-I^I

i^_!L

A^AjüJI

üÄa ^1

C. ^-'i)I

2.

[20]

118. b. below).

— saying my

jJv^.

A^

JiÄJl

c^'_3^ (i;'^^

— with petitions

deliver

be he,



U

A.^M

Ux^is

L«^

.UsL AäJI

1.

PISENTIUS.

f,v^J J^j—; ^Iä---

!>Ul3

p^All

L_

S.

who

to

said

I

it

seekers.

its :

read

«

I

have

God he Iielps in cvery saving work » And in the learned that those who « He who desircs to save his life shall lose it'\ » holy gospel also it is said dcparted secretly And with that And there arc olher sayings recitcd. And that day was the holy without informing my parents and brothcrs. » Sunday \vhcn tiic holy Anba Elias put on him the monastic habit and I reccivlove

'

:

I

'

fui.ioäb.

*

ed hira according to the cuslom of the brothcrs.

God unceasingly.

And when

1

saw

his virtuos

And I

he continued serving

was grcally

bencfitcd by

his Society with greal spiritual yoarnings and did not Icavc him until the end.

And 1.

to our

Lord be glory always.

James. i.lO(y)



2.

Matlli. 10.39.

THE THIRD WONDER.

[21J

T/ie

second Woiuler of the null/

One day a youth

and Said

was

I

whom to

his

a dovil afflictod.

him

:

Pray

«

for

Aiiba Piscnlius,

holtj

prayer hc with

silting with the holy

And

Anba

333

us.

Elias

and they brouglit

him and sign him with the sign

he will bc cleansed and reliovcd.

And with

»

Anba

he callod on the holy

to

him

Pisentius

of the cross, and

Anba

that the holy

Pisentius

signed him and at once the devil which was in that stripling cried out with a loud voice

saying

*

:

«

little

dwelling which was assigned me.

And

another day the holy

versed with

me

saying

:

«

Pisentius, thou dost banish

»

Anba

And

me from my

went out of him in haste. was gracious to me and conmount Shama. » And we arose

the devil

Pisentius

Let us remove to

and went to that mountain and thercfore he staycd sixteen years mount of Abu Maqaram {= Phoebammon) Djoj (= eTcriMooo-B) which mount Shama, and continued serving God with all his might. in haste

in

the

is

The

May

tliird

Wonder of

his intercession

bc

the hojij Äiibu

I'isciitii(.s.

with us for ever.

Amen.

j^nd he had as friend one of the philosophers in the city of

hc had

known

since he had been with

him

in the school,

and

Erment svhom

this

man had an

»

foi.

loea

THE LIFE OF

3.S4

PISENTIUS.

S.

[22]

c

A^lc

jl • i'oi.io:

ii.

'UJi

.£-^^3

4JUL

Ijlls

ti'

for lior to

jLkJl

and he weeping said

Pisentius, pity

my

on

within a

only daughler, for

I

'

foi.io-a.

her

tliis

her

"

watcr

of"

sjiying

went

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at

llie

city

:

«

Is

she

in to her

And

alivc?

and

all

Anba its

at

to

liis

to a

Pisentius.

cnvirons.

in vain,

and signed

daughler.

And

»

male

take

near and

and hc took a

:

with the sign of

it

to her,

it

child,

glor}"^

he conversed with

And

at bis arrival he

they said to hini

And the And when

bim thcrcin because of the empty

would be

me and

once hc started out from the saint's pre-

with that water and gave

once she gave birth holy

Anba

the holy

is

in

:

and wcnl still

and

a Go and give young woman's father saying and it will bc that when she drinks it God will relieve

rest. »

faith,

J^V

Thcn cur father Anba God speaking with great

to the

in faith

and give her

scnce in firm

it

Ul

;..>—.

»

Pisentius entered into bis (cell?) and prayed to

the cross and gave

'^'^'

Forthwith the

holy man, be merciful to

it

(m

jj-ui

havc but onc daughter, and death

qnantity of water and prayed over

^c*

mount Shama, he was

carnestness and liumility, and weeping with grieved heart sinall

Jl

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to give birth,

prostrate at the feet

O

&

to

while she will leave this world.

little

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bear child she rcmain-

and was unable

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feil :

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and went down

great sorrow and grief and hc

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her parcnts dcspaircd of her as being at the point of dcath.

young woman's

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S. 22 h.

2.

which have occupied us

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and there we

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S. 22 a.

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to visit ihee,

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S. Jeremiah.

many days we have been longing

to

see thee,

and

we have a little business in this country. But pray for us, O father, tbat God may dircct us and make smoolh our way uutil we have finished our business and then we will return to thy holiness if God so wills for US therein, and to rcceive blessing from thy pure paternity brfore we

also

return to our dwelling.

peacc of the Lord. • loi.

saint ansvvercd and said

The

»

Jiut take care of

your souls,

O

«

:

Set oul in the

bcloved excellent sons, for

which we are in is only vain deceit, and our slay in it is bricf, this World So guard your souls in the they will not let us remain in it pcrmanently. "

108b.

ye have no intercourse with a bad woman, nor take usury from the poor, and if at any tinic yc have a debt against anyone, do not trouble

villages, that

him nor dcal harshly with him, he

may

so that

rcpay you.

But kcep waU

God may have mercy

they answered him saying

And

unlil

:

«

011

li

God grant him

over your souls and guard your hearts,

you according

Pray

for'

God

for the

words

of advicc

mcrcy.

Anba

the ascetic father arose standing nn bis fcct of the prophet Isaiah from

ils

»

And

Pisentius.

»

way and

and wholcsomc instruction they had

hcard from our holy father Anba Pisentius. foi. iiüia.

to Ins great

us, our holy father

forthwilh they wcnt out from las prcscncc and went on their

glorilicd



sonie subsistence so that

beginning.

Aud when and began

And

they wcnt away

to recitc

bis brollici'

and

'

llic

book

liif

olher

THE FOURTII WONDER.

[25]

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the brethren

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liim ».

announce himself,

B.

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16. C.



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liad pulled the

he cried out to the dweller inside according to the rulc

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12. C. O-CAtt'ju-



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C. ^1= J'Js.

17. C.

.^-o.

+



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18-18. C. ^~3 J.

found opportunit)- and drew the latch, and called with the rule of

happencd

ilie

mona.slic brelhrcn, saying

:

«

Hlciss

me,

voice according to

liis

O

niy l'ather.

»

And

it

was prcsent with our falhcr Anba Pisentius the great one amongst ihc prophets, the holy Anba Elias the Tishbite who was of mount Carmel, and he was with him lo console him and enquire aftcr at ihat lime thal liiere

his condition,

proeure him

for

relief

God, blcsscd be bis namc, had from his sulFerings.

And

him on purpose

sciit

the brother stood outside

to tiie

door a long timc and called out beforc cntoring, and that grcat one amongst tlic füi.

Ulli.

prophets, Elias, sluod np rcady to depart from him

Pisentius took hold of to leave

me without

was Standing

at the

him and entrealcd him

consoling

me

a little

'

more.

saying »

:

:

«

tiicn the I

holv

Anba

du not sufTer theo

^^'hen that brother

who

door and observed, did not see or hear any reply at

all

THE FIFTH VVONDER.

[29]

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— 24.

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may

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disclose this secret to

any man

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6.

C.

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B.

2.



C.

7.

10.

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a — 32.

Wonder XVII. 14. S. 29. b. Inserted men seeing God and of how all things are possible to Wonder I. ^Cf. 104. a. above — 15. B. 20. —

believes. S. then passes

above.

— 16. B. «in the mountain of the town

day when the cleigy of the

of all

jjj

passes to

from 104.

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...j

matter giving Scripture instances of

S. 33. b. continued

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...,

c*

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C. +^ii^.. '—

ya^-ju IjjW! S^LJIj 136. b. below.]

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— B. then passes — 4-4. C. Ij,^l Lü_t. — 5-5. C. om. — i^. ,a ^-iS — 9-9. C. ^- — 8-8. C. ^,*J. ~ 13. C. 11. C. Jj. — 12. C. + Jus

sy.'-%

C.

3.

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And

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6.

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because the place was remote

«

*

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and Ihcn continues as horc.

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3-5. C.

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185. b. below.

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349

>.

37. a. Inserts homiletic matter.

footseps again, because of the weakness of (my) body, l)ecause of the weakuess of (my)

body

(sie)

to bring the bücket

comraand the water

to

I

may

one, thy apostle Peter, saying,

fiU

my

thee the rest of the daj^s of

when he had

a

my

Conie to

until

it

at

he

who commands

thy resting place.

thee,

Then

»

God, Lord Almighty,

it

aud

I

to the top until

O

it

Für thou didst command the great

me Walking upon

the water

Amen. The water

:

«

Tiie Lord,

began sinking

lilled

— blessed to the

».

And

from the

rose

his jar

be he, *

water, to sink to the bottom until

the water

it

can devote myself

reached the brim, and so the saint

from that water. Then the saint said to it is

jar with

life.

finished his prayer he said,

bottom of the well

O

from the bottom of the well

to rise

reaches the brim, so that

and the rope.



thou art

bottom, des-

who

cending from the brim of the well. Beiiold, there was a shepherd

pas-

turcd his sheep in the thicket and he approaehcd the monlh of the well and

saw the water desceiid, going down to the bottom once more to its former level. To whom shall blessed saint, our father giver

who

Anba

Pisentius?

of the well until 1

— Thou

liken thee, art liko

it

returned

thou truly

Moses the law-

dividcd the sea and led the children of Israel acrdss in the midst

so that they

walked on dry ground. So thou, our father the holy Anba

Pisentius didst raise thy fame to the heighls of heaven. In thee truly

was

noi. \iia.

THE LIFE OF

350

*fui. 117 b.

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by

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have an everlasting remembrance 117 b.

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Who

great champion amongst

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lliat,

«

The righteous

able to honour thee as

is

saints,

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(sie)

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fiilfilled tlie

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PISENTIUS.

S.

who knew

is

sliall

thy due,

things hiddea

before their existing, and understood abstruse things by songs and parabk'S,

and divinely learned interpretavisions and useful holy allcgories and exphxined (hem accor-

and (understood) monasticisni by tions and lofly

spiritual

And

ding lo their inner secret meaning? Avithout partiality, as

it

is

written

kings and not be ashamed »- etc. 'riic

Aow

cif/hth

«

Wnmlcr of

>vill

I

And

dcclare

to our

llir

by the grace of Gud wc

also

ho spoke the truth to everyone

Imh/ will

th\'

testimonies before

Lord be glory .\nliii

Amen.

for ever.

l'iscnlius.

iclatc to you,

O

brothers and

wonder wc have liiaid froiu tliose who are establishcd in truth and righteousness. Therc was a man IVoiii our country who lold us concerning our fathcr * F'isentius saying One day I went and obtaincd bis went out froin hiui uict Anba l']phraeni and he said to blessing, and as mc « Hast thou heen blessed b}- the youiig I'isentius? » 1 said to him « yes,

beloved, another

•idi. iisa,

:

i

I

:

:

O

Bat thou

niy father.

aml said 1.

I's.

lo 111.

nie (i.



:

«

2.

art the

Verilv l's.

US.

iIkui 'i(i.

chicf father

and great

hast obtained

saint. « Ile

answcred

great blessing and cnjoyi'd

THE

[39]

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NINTII WüNDEIi.

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MNTH WONDER.

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Jy'. — 20-20. C. U»jJt^ — 23. C. om. — 24. C.^LO^I ^j ->^0 ^'J^j^. — 21. B. — 22. C. — — _ 26. C. O-ij. — 27. C. om. — 28. C. + 4.^«^!. 25-25. C. om. ^Cli C. 29-29. Com. — 30. C. om. — 31. C. om. — 32. C. om. — 33. C. ^._^h^^^.. — b, — 35. C. ^/

17. C. places U=. after Jl^j.

— 18.

C. 124.

a.

-

19. C.

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4.

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.34.

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And when he came to « O Lord as » he loöked about, he turned and saw the brother monk and at once hastily dropped the stone from his neck upon the ground and hastened to meet him. And the brother said to him « Believc me, * O my brother, I wonder mach at this great Service wliich thou doest and my mind is aniazed at the thought how

in the

way

of the saints'.

»

:

"loLimb.

thou art capable of the patience and endurance of the hardship of this stone and thou art in great heat, and Standing barofoot withont a shoe on thy feet. Verily,

O my

brother, there

is

my

shoe on

my

foot,

but

my

sole is scor-

ched as though one were Standing on coals of burning fire. See, O my brother Pisentius, what thoughts occured in thy heart that thou dost attain the patience for this

fire

and

for

this great service

which no man

capable of

is

enduring, not the like of this painful standing and the patience which is « If man therein. » And the holy Anba Pisentius answered saying to him :

is

not patient of 1.

Ps. 100.

1.

all

sufferings in the days of his

youth, thcn how

*

will he

do

'i\.i.i2oa.

THE LIFE OF

354

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prayed, they drew water,



C. 142. b.

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each had entered his abode AJ. U>

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C.

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8. C.

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^- iv)^*^"

and shining, and so much the more was his help to cur province witliout exception.

May

the Lord have mercy on us by hisprayers.

'The cleventh }Yoiuler uf the great saint

Maij his praijer he

And when

trith

Amen.

our falhcv Anba Pisenlius. us.

Amen. favours were complete he

these noble beneüts and diviue

devoted himself to fasting, and prayer, and nieditation, and acts of mercy. 'fol. i-j'ilj.

He

did not

140

ont

'

from tho gate of his onclosuro savc wlicn he

lilled liis

with walcr, and thcn he wtsnt witii the brethren sharing willi them

and

ri'cilalion until

eaoh of them reached his

cell.

And one day

in

jar

prayer

wiien he went

out and had fühul his jar and was r(nurning to his cell he chanced to nicct

two wornen sitting and when they saw him tiiey hastencd running to liiin lo iiieet him and to receive blessing from his pure hands. And one of them had a headache and dislortion in her hcad and face, so tiiat her cyes proliuded and slarted out from

dropsy and was

all

lii'r

discoloured.

face,

and the other

And when

tliej'

liad liie

saw

tiie

diseasc of the

saint tiiey praised

THE ELKVENTH WONDER.

[49]

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2.

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''l jUi! ^[3. — 33. C.'om. — 36. C. — 37-37."C. om. 35. C. ^v^ ijjAÄi.

7.

C.

13.

8. C.

9.

C.

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Ifeli.

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«

is

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i.i^.

J,!.

with pleading and importuned him very much.

away

with his cowl and cast

Then

them.

that dropsical

down on

and

feil

one

who had ?

his jar froru off his

was not «

What

have

1

— and why dost thou come to me to-day,

answered saying

:

«

am

I

ill,

O my

said to her

one in the world.

«

:

Go

to

to do

and wretched

I

believe

have

I ?

it

I

And

ill

with the headache said

PATR. GR.



T. XXII.



F. 3.

:

cc

But that

with thee,

:

cursed

? «

And

she

stop a while disease.

»

am the most contemptible may pray over thee that for am a poor one, miseI

he did not cease running from her, and

he came to the entry of his cell and shut the door,

was

fainted '^1.1253.

until he cried to

would heal me from



the brethren that they

in sins. »

him

thou cursed one

thou mayest recover and be healed of thy pain, rable

him and she

father, with severe pain

my head, What power

and lay thy pure hand on

And he

after

able to run after him.

a distortion did not cease running after :

he covered his head

Shoulder and fled from

wonian *dragged herseif

the carth and

her with a loud voice saying

one

And

Indeed

I

am

*Then

that

woraan who

not worthy to touch thy 24

*fui. 125 b.

THE LIFE ÜF

362

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PISENTIUS.

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S.

his

tongue was loosed and he spake quite plainly.

these things wliicii the great holy father our fafher

Anba

Pisentius

did are equal to the mighty deeds of the pure apostles Peter and John and the rest, as they used to take rags

body and apply them ses

and bandagos and put them on Paul's

to the diseased, so they

were cured and pains ceased'.

It

were healed and

their sicknes-

has reached us also that Peter used

to give healing,

and thus also these two women, when they took the sand

with righteous

faith,

diseases.

By

had a safcguard wherein was the healing of

the blessing of his prayers and intercessions

eure our diseases and heal our iufirmities. 1.

Acts 19.12.

Amen.

may

Kyrie eleison.

their

the Lord

THE TWELFTH WONDRR.

[53]

365

foI.127b.

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»'y»^'

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5.

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«

a.

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»

«

*

The twelflh Wonder of the great salnt Anba Pisentius.

foi.i27b.

was reciting the twelve lesser prophets, namely our father the holy Anba Pisentius. There happened to be and the saint present one of the brethren who was a wayfaring stranger It

happened one day that

this saint

:

began the recitation

of the first prophet Hosea,

he recited carefully and so he sat

down

outside the door of his

and listened to him. There was a small grating out through

how

it.

And

and the brother heard that in that

little

cell

door and light came

that one looked througli to the inside

of the cell to

there reciting and the prophet Hosea

and he was and when he finished the recitation of the prophecy the prophet kissed him on his head aud ascended up to Jesus see

his task proceeded,

was Standing beside him

:

Christ the God, and his head

was shining

like

'

Then he and Amos, and

the rays of the sun.

began the recitation of the prophecy of the prophet Joel, Micah, and Abdaius, and Jonah, and Nahum, and Habacuc, and Sophoniah,

*foi. i28 a.

THR LIFE OF

366

PISENTIUS.

S.

[54]

3

^ Mol.

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Jul\^. Uj.

bore witness

brotlier

about the twelve prophets, ihat each prophet whose prophecy he recited

was

and say

monk

«

:

Woe

he

bruther suw

tliat

is nie,

continued so

for

I

am monk

lie

it

liis

began

uiitil

saint

tlie

head and ascended

to beat

upon

bis breast

man who

only in name, not as this

because of the greatness of bis purity

heart,

and excellent

not address hini ut 'foi.ijsij.

aiul

is

a

indeed, perfect in the monastic ruie and in the sound purpose which

the saints adopt, liis

preseiit

prophecy, and then the prophit kisscd

liis

up on high. And wlien

of

was

present, that prophet

finished

knows

*

that

I

all

is

that

bis life

and disposiliou.

day because he said

:

which was disclosed

is

lost (the

in Ins

have seen this revelatiou und

be the more increased and he will say

reward) of

to

my

you, then therc

work.

lold the brelhren this story

»

this

And

the brother did

heart

wonder

«

:

no

IJehold,

little

profit thcrcin to nie

and

matter I

have

the brother wcnl up counlry

to hiiu

:

«

if

bis griel' will

Sinee you kiiow this

And when

and ihey said

«

the humility

aiul

iie

This great service does

THE TIlIirrEENTH WONDEIl.

f55]

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7.

12.

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— 11. B. 21. — C. 148. — 12. C. — 13. C. — ^Ji*xi.». — 18. C. om. — 19. C. a.

*

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8-8. C.

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he favoured hini with healing and health from that inilammation

*

and made

bim

the

A.ul

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[56]

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endured with patience and endurance

And when

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7.

9.

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13.

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I swear by your And then ho observed them and said to tliem servant unworthy your Coming to me tliat I deserve not your arrival, for I am who soon will be roiled in the grave. » And they said to him « Know that

me.

»

ft

:

:

the Lord hath sent us to thee with this message, and he commits to thee the

keys of the orthodox churcli, so God, hallowed be bis name,

now

who

receive

them

entrusts thee

in thy hands, for

it

is

with feeding bis rational

lambs and watching over bis church which he has purchased as bis beritage by bis pure blood poured out for it. So now do not be disobedient to tbe is

command which

the Lord

is

most holy,

given thee, for be

in order'that thou

gregation, so do not hold back from

it.

who commands

thee therewith

mayest be a shepherd

to bis con-

Behold, *the clergy of tbe church will

come to morrow in searcb of thee, for the Lord has appointed thee a shepherd to pasture ihe Hock of bis rational lambs, for be who has given thee charge over them

is

and went

in

office to

me ?

Good Shepherd who

tbe

searcb of tbe lost sbeep.



I

am

a

Icft »

tbe ninety-nine on tbe mountain

Then be

wretched miserable sinner

said

:

«

Whence

unfit for this

is

tbis

heavy bur-

'foi.

130b.

THR LIFE OK

370

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PISENTIUS.

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B. contmues



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B.

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C. om.



14.

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wonder VI. as separate.

— —

answer

tn give

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B. 24.

om.

and ordainod him..





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treating

LS. C.

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said...

and unable

in distress



wS~0.

oni13.

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C

19. '->3.

for

C.

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my



20. C.

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C.

— bii.

— om.

24. C.

miserable soul,

brethrcn, that how can I answer i'or the sonls of otliers? Do you suppose, pray and ask you, the command ye bring me is a slight responsibility ? But O fathers and beloved, wlien yon approach the Lord, ask for me who am a miserable wretch so that tliey may prepare the way for me that may perI

I

loi.i.'Jia.

fect the it is

my monasticism. But as for the task of the episcopate, my lowlines'^. » May the Lord have mercy on us i)y iiis

promise *of

not suited for

praycrs and forgivc us our sins. The,

May

the

For

ßflccnlli

Luid hure

it

is

Wonder

nierri/

said in

«

the

on

iis

Amen. sdiiit Aiilui Piscnliiis.

of the f/rcdl In/

lii.s

praijcrs diul j(iv -»; — — 30. C. ^j^^.- — 31. C. om. — 32. C. o-^'- 33— 35-30. C. om. — 37. C. -^'. — 38. C. ^^=- — 39.

the truth of this matter, should

to



C. ^y-M.

lü.

B. 25.

20.

b.

12-12. C. om.

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7.



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6.

371

THE FIFTRENTH WONDER.

[59]

it,

tliis

promotion which was assi-

how much

indeed unworthy to

the mon' L

unloose the sandal

tlie

mise-

of his feet.

same holy him in the

Verily a brother in the desert of Scetis has told us concerning this

Theodore, that there was not found

in

his

time a

man

like

'i'o'-

i32a.

THE LIFE OF

372

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13.

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14. C.

18.

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17. S. 40. a.

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8.



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— 22.

B.

5.

the

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— 19.

C. ...j Uiw!



26-26. C. kiä ^:j^

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23. C.

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C. 150. b.

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C.

21.

C.

11.

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life

the like

greatly,

he,

willed

to

advance

lofty

him

office? «

and hid

desirc to

iiimself.

When

the

this

to

according to his deserving, because

olfice

he went

in the

great responsible and

of this

blessed be

Lord,

and apostolic

him

*

and the excellence of his Service. And this great servant but he abstained from serving in this minor office. And who am

fit,

for

«

not worthy

the unwortiiy and laulty in the world, that they taice note

all

^-^

— 10. C. om. — — 15-16. C.

i^-v.

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3.

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purity of his

was

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12. C.

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C.

7.

24-24. C. ».j.äj.äj

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C.

2.

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20.



om.

i^a.

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[60]

functions similar to the holy priesthood of whicli he

neU l'rom



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1-1. C.

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PISENTIUS.

S.

iie

of

me

at

But when rank

lofty

loved solitude

God-loving clergy sought

take him and scat him on the

episcopal throne and

head of the clergy as he deserved, they found him liiddeii in the toinbs on mount Shama. And when they laid hold of him he cried with a loud at the

*

'foi.i32i).

voice and said the

words

of Constantinople;

«

they called upon

brought

tiie

suint

mc

How

of the great onc, .lohn the putriarch of

have

I

desired thee,

solitude,

were

it

tlie

not

Then

city tliat

I would and scntcd him upon the episcopal throne, witiiout

have bcen satisfied witii thee.

»

tiiey

his

[61]

8^b y>" ^^ji-

jij'j

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-(v^

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dUip

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l«li.

C.

7.

^-~;.

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him saying



my

13. S. «

seeking

abode

109. 4

citing. Ps.

it;

lj;x:o

jTi!



as here.



10.

him.

for

Said;

Were

ded me,

:

».

— 14.

my

head Crom

S.

«

in 40. a.) is tliat

'.)-9.

S. «

C.

4. (cf.

41.

And

it

Or-j

+ ^. — 5.

133. a. b.

;i^"

^1^

v::-^

C. om.

^

^*^*

^>^3





6.

C.

below) C. omit. S.cites

(after

the holy

^* i>

cTJ^^—^

(^=>=-=

''^U,

account of discourse

Apa Colluthus questioned

of the chieF of the aposlols. »

nothing can happen without God.

»



12. 42. a.

S. then expands,

2.7.

And

not that

body.

who went

they

would not

I

wliich

«

c-üij



Jc^y

C.

^ÄJl

cTJ^^--^.

he had not desired the honour, but

sought tc

11-11. S.

^^

^^

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y^ ^^j^;;—-

3.

between the clergy and Apa CoUutus



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373

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1^ «ul^l

Jais

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2.

^1 37yL

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C.

A. P. took his scat heart



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God showed

«

God

10. C.

B. then passes

...



omit

:>ac ^.^Ks^- jJ4>.

^.

^Ul. —

— 31. ,_,Uj^I. — 37.

_ 35-36. C.

ding

to the

^

V

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great grace

C. -f

27. C. _j.

canons of the apostles

j.



C. om. C.

a~.L)

28. C.

— ..,15".

C.

3.

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^JU.



33. C.

yL.

k^

^.

J^ J/j. C.

**xjj.

a-u'

».

*^*^

32-32.



C.

7.

wonder XXX.

to

,^,^ JaLJl

36j^_j

L,

'^^''-^

l^-^^

— 11-12. S. om. — 12-12. B. — — 13. C. a^ — 16-17. C. ^^ J. 42. i^' C. J^"^ wl^'^. — 22. S.

a.

give alms to the poor

Jl.

'^^Jlc^

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oyC, V

om.



30.

JLo

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32

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».

«

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— 15. C. om. — S. likc Joseph — 19. C. om. — 20. C. as'-^. — 21. 18. C. ^. — 24. C. ^}^. — 25. B. contin. om. — 23. C. 151. 14. S.

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C. J-i.

5.

C. om.

28.

A....fl.:

C. continues from 132. b. above.

1.

om.

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1.

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PISENTIUS.

S.

who

will not

will bring

on you the barbarians, conquerors

spare an old

man

to

opprcss

nor have

on you drought and famine,

thirst

were the misfortunes which he brought on Pharaoh

men in the sea and memory, and made them perish utterly and caused them to die, not wthout curse, as it is written, The death of the sinners is miserable '. And 3'et you are addicted to sins and offences and arc in discord like the Lord rained from peoplc of Sodom and Gomorrha, thosc upon whom the heaven firo and brimstone and overwhelmed them. And warn you that in

times past, so that he overthrew him and his wise

destroyed their

'foi.Una.

*

1

unless he had done righteously according to that there should not bc a second flood

found giants

all

the world destroyed by a

who

cast

them

upon the

P. 36.

38

(?)

carth,

you would havc

with the sons of the

condommed them

to everlasting

into the dcpth of the pit in the abyss of darkness.

.Vnd as for you, your olfences and sins are

1.

greatncss of his merc}',

flood, as he did

rose up and rebelled, and he

pnnishmcntand

tlic

very much more than theirs.

THK SIXTEENTH WONDER.

[65]

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we have given

the goods

gentiles. 1.

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will not

increase.

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24. C.

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8.

11-12.

a.)

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— C. om. — C. om. — C. iyU. — This priest — 7-7. S. om. — S. gpA«M.En B. om. — B. om. sji3i J B. om. — 12. C. oJ-"^. — C. U,l — J^j\

C. LI)'.

— 15. C. — 19. C.

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C. om. j.

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om.

10-10. S.

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[68]

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only mentioned in A. text.



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PISENTIUS.

S.

C.

20.

2,5-25.

S.

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C. om.

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hour and

a füll

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S.

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— 21. C. jj^'— C. ^S'/. — 20. C. C. J^/— 24-25. B. S. — 23. C. J:^::^il —24. C. .\Lj\ — B. — 28. C. U^. — — C. ^^'. — 26. C. om. — 27. C. — 30. C. iiL A-UL; *JI U \x\^ ^y ^/^V- ~ ^^^ ^- °'"- ~" — 35. C. — B. -f the .dder — 33. C. om. - 34. C. 19.

J.;i-.

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nie.

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18.

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and am

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But

10.

C. vJuJL^.

has come upon thee. laint.



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3.

7.

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B.

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C. om.

14.

17.

C.

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B. then passes to

^ii.

l.

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(49. b.

U.l. -

50. a.) of

US, tliaf

wonder XXXII.

foUowing passage

24. C. 135. b.

omit

..

— 25.

found Ihe vessels

l

füll

».

«

fcl".

(1()7.6.

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U.



S.

om.

C.

+



13.



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5-7.



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C.

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C.

4.

— 10. C. i.x,^l. —11. C. !.UU. — 12. C. — B. my son — C. om. — 15. C. + — — 18. C. ].^^^^.. 19. C. ly^.. — 20. y,j>..

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C. om.

2.

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383



21-21. C.

below) S. gives expanded paraphrase

140. a. below).

C. continues 166.

a.



22. C. Jlü.

— 23.

C. ^j~J'

below.

of water to the brim, and

tliat

water which

was white like snow and very good like the river Gehon which llows. And I asked him saying « O sir, father, see whence is the abundance of this water? » And he said to me « John, silence is necessary. For he who feeds tiie young ravens sustains them without their sowing or

was

in tliem

:

:

reaping

or

nance, and

gathering into barns, all

who

cast their

*

he

lias

given

this

iis

water as suste-

burdens on the Lord Jesus Christ, on them he

bestows grace by his command and considers their needs as

As

it

who

is

written in the prophet Jereniiah

trusts in the

Lord and the Lord

tree planted beside the waters,

earth and

grows

'

.

is

who

says

:

«

Blessed

is is

required. the

his conlidence, he shall be like the

his root shall not fail but holds fast in the

»

Indeed what shall

I

take and what shall

I

leave of

all

the blessed

exalted virtues of our father the perfect and holy bishop of great glory, to 1.

Ps.

1.

3.

man

and

whom

»foi.isgb.

THE LIFE OF

384

j

140 a.

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1.

5.

2.

C.



^.U.

6.

^J' ^- ^^).

C.

3-3.

8.

7.

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PISENTIUS.

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'fol. 146

samc day. was inspireJ by the iloly suppose] that he was not 1.

S.

the cvening of the

«

«

father A. P.

and unfortunate.

So

»

and returned to

my

may Hear also it

my

my

to

lüm

:

and

tliat

if

[ye

night,

So ye know

holy father directed me.

Wonder of onr

his

prayer

this other narrative

happened that

that oiir righteous

Spirit.

'fhc ticenlij ßrst * fol. 146 a.

Ye must kiiow

and was a righteous man

went away and gavo them back

I

place as

was guided by the

that he

Spirit

father sent

'

holi/

he ivith

fathrr Aiiba Pisentius, us all.

Amen.

and wonder and glorify God. One day

me on urgent

business to the distriot of

returned and the evcning was was very late beforo weut up the read two hyenas distressed me, far advanced, and as was ridiug a beast, and they drew near me until they were and

mount Shama, and

it

I

I

1

springing heart 1

ihe beast,

After a

«

:

al

iittle

cried out saying

:

«

holy father and rescue

soon as at all, •fol. 146 b.

I

finished

my

and they also scattered düng. And

vvhile they will

come near my

Have mercy on me,

me

O

Lord,

them greatly

when thoy were very

my

said in

And thereupon

by the prayprs of

from the mouths of these wickod hyenas.

prayer they ran

»

my As

away without doing me any härm

and were as though sorae one had driven them *

foot. »

I

fierce,

as

ofT after

disappoinling

soon as they heard of the

TUR TWI'NTY

[81]

«iTji

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way wolves drew

tlioti

wild beasts very nearly slew thee, were

Observe,

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lilj

'foI.l'.7a.



littlc

callcd unto

Pisentius,

And when

beast to the stable to

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J^.

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*^"^

(llie

reached mouut el-Asas and glorilied God

tower and' said to

^^ (^"^^

*

As

15*^"

was obliged to abandon tlie beasl on beasU, and Ihß holy man was...

I

one of the wolves screamed

me, bccause he

ravenous beasts.

me,

my I

a

by the prayers of

bioke away,

T J~^

As-l

S

IÄa

-..AäJI

the niouth of these wolves.

my mouth when

botii

al

Anba

lioly fathcr

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proceeded

I

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And

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and terror seized on of

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a certain prophet

eider.

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a number of wolvcs ». 2. S. « was riding ». - 3 S. « (I found) bcr

S.

1.

whicb

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WONDKIl.

1

p-CsJI

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Lo

Thess.

I.

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S. adds citation

1.

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PISENTIUS.

S.

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H^^v^li

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A^-of-

OF

LIFE

tllF,

394

and Iherc

bim

:

* «

Pisentius, the accuratc oue, is fruit

If

to dcal witli

Iberefrnm,

be bas eommilled

bim as thou secst

if

bc will

foriii(\nli(iu lit.

»

And

TUE TWENTY SECOND WONDKR.

[83]

Ijjji^

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Ajüii^j

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7.

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C.



Jiü'riugkiy.

10-10.

{y

....

of as

^

you lie



^ >

directed them, and

'pjif,

ji,;,i,f,j

Mdji

One day our its

..

us.

liis

»

fathcr the lioly

chui'ch, aiul afler he '



C.

^

fJS'

c

;!-'».

c.

+ j^^ —

C.

S.

'"^

,'/ '-^j'

jjL ^

they d(>parted from

at tliat

found rest by

pra3'ers

tlic

hiiii ol'

aiul did

llds saint,

Amen.

iiili'vrcssidii

And

And

tlieir liearts

Wonclcr of

ilijrd

OL)

..

saving deed.

in every

(may they) he with 'fui.i49a.

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»^ ^

ÄiL^ J^\i

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(above).

all

jLj

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,f--.= Lr = >^

a.)

,^,Jj

relief froni all

(152.

l'j2. b.

1-1*

•jäJI

I

May

to

liavc enjoined

the day of judgenicnt,

hands of God.

f'or

it is

the prayers of

lliis

Amen.

tucnty fourth Wonder of

oiir futhcr the liolij Anlia l'isentliis.

Maij Ins iutercessio)) he

toitit

us.

Amen.

boy agod twelve years in whom was And the boy's father asked him saying a devil, as bis father told us. « father, sign him with the sign of the cross, für the jiun which is in a llow him is a cruel jinn. » And the saint asked the father saying

One day they brought

to

him

a

*

:

:

long has this jinn come to him seven years old. often casts

are

him

I

?

»

And

the father said

swear by thy acceptable prayers,

to the earth

fiUed with blood from

l.Mia.

and he staggers

like the

:

«

O

Since

he

was

father, that

it

cameis, and his eyes

the seveiity of wliat takes hold of him, and very

»fol. löoa.

THE LIFE OF

398

jUUl

^ij

L ^LUL

'U ^-c

^_j>

PISENTIUS.

S.

UxJl

J^il

Jl

J

[86]

Jl^j

U ^b.v diu

b>._^.

•fol. 15"1)

Jl

«^j

jjjjiij

jl

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and

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1.

-cÜI

JlyVl

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Jl^"

tlie

(lie

said), «

4.Ü1

j^.«^

U

J>1

wonder XXVII.

j-o

— 155,

Everything

is

^

^L.

v"^

^^

^j-»::-l.

mo

father

L-lf-j



"OJl

^-^^

2.

S.

one

jUVi

^-^Un,

il.

i;,ili.

J^

-^^=- ^=^'

Aiul at oiice he

»

disease caiised by the

liis

when

obediciit to the believer,

^valL^ from the tank at the altar eures evcry

LLi

-^^^

^^

'^'

li-^'

i^j^ jl

f^:.

U

^_^jl:-:~^

and Uic man accuscd

«

dwelling?

Pisentius

^-U

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J^ j ^^^

purilied from

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U

^£- ^U Ü

l/:^)^

b. liuluw.

i'rom niy

^

JjO

A^l

j^Vl iÄ*

who was

Aiid US for niy lioly

^.>--

j^ J^ ^.. ^-äJI

^^1^ |»,^Ma

youth

399

jl^

j,,.Ji

'fai.

in «.

"

^3

of



with her.

the

man

152a

tlie

«

But ihat

mau* cast

that

and makc him

live

And

jlj'j-Ül

I

in the administration

a

neccssarv.

of

tlie

Troublc thyself,

And

>W ^^J^

j_5^J

j

•^«^-b ^^\

au

a ^\

JU"

dL^s

^\

woman ».^ 1-l.S.om.



Uie Lord

».

tlie

llicc, sailli

wherewith

siispicion

when we proceed

to the

hoiise bccausc of tlie evil

and mother both took great reconcile the mind of the husband

village

the

I

»

came

Finally the matter

who had made him an

assislant

mysteries, and the clergy informed our

lioly

Pisentius concerning the matter.

»

J>;.

father

of jealonsy'.

is füll

to the ears of the clergy of his

:

lj-i_^^

with her, even according to that whicli Salomon spoke,

heart of the husband

Anba

to

liis

(^'

iJs

avcngc

will

innocent ofall

his

imagine

pains as far as they could

village

upon mc.

oul his wife from

hcart concerning her.

saying

JyJi

tliis

^

w^f^'i

\

impurity cliarj^ed against liimaboul

3-3. S.

lain

^-iJ

U

^^>

\Lx.\.L~

S.

will find for

Then

the saint sent a message

thee the reconciliatlon wliich

husband spread abroad rnmours

and wenl about from place

to place tlireatening

nevcr again go to Pisentius, whal

liatli

throughout

and saying

my

Pisentius to do with

:

I

is

ihe will

affair?

And during the time he Now the man was a nativc of the lown was utlering ihese words he became morc and more angry. And when the sun was about to depart to its place of sunset that day, hc laid down at night, and he laid down in the night and God who spake by the tongne will make Ifthou dost not make clcar lliy rcquest of the propliet saying of Qift.

•foi. is-'b.

*



1

:

it

clear to thee, sailli 1.

I'rov.

(i.

34(?')

llie

Lonl

:

vorily

I

say toyou,

find

judgement

is

inine

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1-1.

S.

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S.

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and he began 4.

S.

the bisho]),

for

«

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teil tliee lliat

I

nol takc me.

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am tlie rcwarder. Ile brought a severe disease and sore pain upon man in tlie night and his torments became grievous from the severity

and

I

the

of the pain

which came

a loiul voice

saying

kindness to me, for

ye do not take

I

me

am

to

abdomen, and he began

in his

Take me

«

:

him

to

I

O my

his account.

brought to the

him

Anba

to our holy father

come upon me on

these pains have

if

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Mol. läiH.

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PISENTIUS.

S.

ignorant of culture. he

little

perceive,

be dcad,

Avill

O my

»

holy falber,

he has learned his manners sulUcicntly and more. » And he said lo nie he entered, he and bis father, he feil doNvn « Let him come in. » And wlien :

prostrate at the feetofonr fatiier a long time, and «

"Ol.

15',;,.

ignorant of cultnre.

Arise,

God up

liveth, If

my

I

father grasped deficient in

wilt obcy mc. befel this

have to

hcad nor ever llie

lie

father

of tby wife

prayers

said to

whom

man answered and *

I

tby bands on mc.

wliicli

bim set

:

:

«

«

me

tho days of

all

him

to

I

s\vcar by

free

my

from

life

I

it,

tiie

if

I

Ihon didst treat unjustly

and abandon bor wilboiit cause,

if

thou

wliicii

rcmain

is

my

Uise,

«

:

will nevcr disobcy

This wliich has happencd to thee

«

Tlien

»

dilTirully

that

:

:

As

not raise

\vill

Bchold the Lord bestows hcaling on tbce

he said

World a ycar or two,

And my

the

said

top of bis head and raised him up and said to him

And

me and yonr

And

him

father said to

tbrce days prosirate at tby fect,

rise nntil tiiou hast pnt

manners. »

»

my

in

liiec. »

because

and acling rashly didst suspect

for she is iiinocenl of liie matter of wliicli

TUE TWKNTY

[91]

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[94]

he remained there unlil hc came out of the monastery

«

until

2-3. B. « '

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PISENTIUS.

S.

12. B.

17-17. B.

«

«

B.

». 13.

rest

>..

Tliis

om.

to (tempt)

innocent

liave

«

».

». S.

S.

«

— —

om.

there

».

So thereupou ho

and

until our holy falhor finisliod tlie mass,

down

sat

at his

outside the church

Coming out

of the church

And

he joined hini and asked him accordiug to wliat was in his hcart.

wlien our father had heard the soldier he said to him bv the intcrprctcr •rui.ir,7;i.

«

This

is

the ihirty six dinars from thy wife w]io

Behold, they are with her tied

min.

is

iip

napkin,

them from him, and

And

in

say unto

I

alms for thee,

God

at

also

God. 1.

tliee, verily,

would not

unless thy blood

all,

blood, for

it

it

is

And Gen.

IX.

is

fact,

ihat ihou didst

them

one gave

to

all

didst

kill,

and

give in alms for thy

the wcalth of the worhl mi-rcy

hom

shed as thou didst shed thy neighbour's

who

man

that soldier supposcd 6.

if

they wherewilh

avail thee anything, nor obtain

written that he

be shed in roturn, for '

didst bring

Dama-

is

it

man wliom thou

ohtain tliem by shedding the blood of that didsl take

tlie

:

and take

in the sliip al the port of in a

thou wouldest tempt me, and dost not disclosc

soul.

Go away

not a suitable phice for jesting and sopliistry.

*

is

sheds man's blood, created accordiug to

tiiat

the matter

liis

tlie

blood

sliall

likoness of

would be hidden fiom

TWENTY

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[95]

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Mol. 158

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1-3. S. « and wlien tho man lieard thesc words ho marvellcd exceedingly, l'or Iie thought Ihe matter would be hidden l'rom the new Elisha, he did not know that the spirit

which spake by the apostles was tho sanie as that which spake



om. «

the

3.

B.

words

— 9-9.

S.

'(

the blessed «

men

of

».

« all

ye

know



».

4. S. «

B.

«

Anba

S.

».

new

«

«

5.

God

».

».

giving glory to

man ein

get

"Elisha, aud did not

fathcr

in grief,

S.



encomium

was ondowed with the

so that no

God and was weeping

«

8. 1

bis

house

did not

l'ail

gift of the spirit ».

know

».

B.

B.

B. contin. 166.

knowledge there

i'uU

— 2.

— G-G.

in tlie saints ».

of

tliat onfi spirit

to



11. S.

speaks in

wife in

Ins

below

all

that

had happeued

all. MüI.

man

UTb.

of

great sorrovv

to

Anba

beloved, that our father tho great saint

Pisentius

was

a great

in the disclosure of this book, aud

commemorating him. For every man who had recourse him, he knew why he came to him by roason of looking on his face.

that

we do

not err

Nevertheless he hated vain glory and concealed his devotion, and no is

+

».

he went out from the

aud he went

b.

to say that

him with the blessed holy Anba Pisentius, and what he had heard from him. So know, and told her

prophet, as the narrative presents him

to

P.



wlien the soldier heard this from him,

of heart

my

7.

that at the bcginning of this

— 10-10. — 12-12. S.

our falhcr tho

And

the sainls ».

of the saint



May

able to describe the extent of his virtuos.

US by his prayers

The

One

it

'

and forgive us our sins by

twentij eifjkth

happeued

to

me

priest of the Eastern pcople

the Lord have mercy on

his interceedings.

Wonder of uiir father Anba that

I

was

it

Amen.

Pisentius.

him and there was a was to go to him frequcntly

sitting with

whose custom

man Mol. ir.sa.

THE LIFE OF

408

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saint conversed witli

tlie

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comes

to

and

in great uncleannes.

you to-day do not receive

liim

And

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with

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