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French Pages 904 Year 1930
=
CNJ
5.1
\
PATROLOGIA ORIENTALIS TOMUS VICESIMUS SECUNDUS
kir^/iit
R.
GRAFFIN
—
F.
NA.U
ORIENTmS
PATROLOGIiV
TOMUS VIGESIMUS SECÜNDUS
I.
—
BASILE RADU. VOYAGE DU PaTRIARCHE MaCAIRE d'AnTIOCHE.
II.
—
IGNAZIO GUIDI. Les Homiliae Gatiiedrales de Severe d'antioche. Ues
III.
—
XCIX
—
ä CHI.
DE LACY O'LEARY. The Arabic
IV.
Home-
Lii-e
of S. Pisentius.
JEAN BAKOS. Gregoire Aboulfaradj dit Barhebraeus. Le Candelabre des Sanctuaires
V.
—
VAILLANT. Methode d'Olympe. Le De Autexusio.
A.
PARIS FIRMIN-DIDOT ET C'% IMPRIMEURS-EDITEURS LIBRAIRIE
DE
PARIS, 56,
1930
RUE JACOB
BR
VOYAGE DU P ATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE eb
TEXTE ARABE ET
TRA33UOTIO]Sr
FRANC AISE
PAR
Basile SUPERIEUR DE l'eGLISE
RADU ROUMAINE DE PARIS
Professeur ä la Faculte de Theologie de Chijinäu (Roumanie).
PATR. OR.
—
T.
XXII.
—
F. 1.
AVANT-PROPOS
entrepreiioiis de faire connailre contient les relations
Le texte que uous
de voyage du patriarche Macaire d'Antioche, ecrites par son
l'archidiacre
fils,
Paul d'Alep.
Le patriarche Macaire occupa au 12 juin 1672, apres par son predecesseur
le
le
patriarche
siege patriarcal du 12
Euthyme de Ghio. Les
enormes
etaieiit
novembre
troublaient
et
1647
dettes laissees
du noble
coeur
le
'
patriarche qui se preoccupait de ne pas laisser peser sur lui la responsabilitö
dune
teile Situation.
Comme
son
decrit
l'a
la Situation
fils,
etait
intolerable
:
les
empruntees augmentaient de plus en plus, par suite des interets
;
sommes
d'ailleurs
le
patriarche ne trouvait personne qui püt l'aidor ä resoudre ce probleme.
A
l'interieur de
donne
la
gouverneurs
ne Signale pas.
II
et
ne pouvait compter sur ses ouailles, etant
il
domination turque,
l'avidite des fils
son patriarcat
les
impöts eleves que
la
population payait,
des pachas, et d'autres motifs peut-etre que son
fallait
donc un secours urgent
et
considerable des
chretiens d'Europe, des princes qui excellaient encore par leur generosite issue de Tapplication de la doctrine chretienne, princes qui, nonibre de fois,
avaient soutenu l'Eglise d'Orient par l'envoi de patriarche devait s'adresser ä eux.
sommes importantes. Le
Mais pour cela
il
d'aller en Europe. Les princes et l'empereur dont
secours etaient
:
Basile Lupu,
prince
de
halman des Cosaques, Matthieu Bassarab, Michailovitch, empereur de Moscou. Pour arriver jusqu'ä eux, les
Damas,
et choisir
si
Moldavie,
etait necessaire
Bogdan
FImilnitzki,
prince de Valachie, et Alexis
afin d'assurer l'ordre
un interimaire digne de
lui
pouvait attendre un
entreprendre un träs long voyage,
lui fallait
mesures necessaires,
prendre
un
il
il
la
long sejour ä l'etranger. Autant de
durant son absence de
place qu'il devait occuper pendant
dilTicultös ä
surmonter. Macaire se
decida enfin ä partir et entreprit ce long voyage qui dura sept ans, de 1652 ä 1659; c'est II
1.
et
le recit
de ce voyage que nous publions.
semble opportun de donner au lecteur quelques Lire
:
12
novembre 7156
de geographie,
(1647),
non pas 12 decembre.
article Antioche, col. 700, qui
details. Cf.
Dicüonnaire d'hisloire
porte la date de 12 decembre.
W
AVANT-PROPOS.
4
Dans riutroduction, Paul d'Alep montre avec quelle ditriculte il s'est resolu ä prendre des uotes sur le voyage de son pere, le patriarche Macaire d'Antioche.
indique aussi
II
le
motif pour lequel ce distingue patriarche devait
recourir ä la generosite des princes de Moldavie, de Valachie et ä de Moscou les dettes laissees par le patriarche precedent etaient
rempereur si
lourdes,
:
qu'on ne pouvait les payer. Paul d'Alep donne ensuite un abrege de l'hiscomme metrotoire du patriarcat d'Antioche et decrit l'activite de son pere politain d'Alep et
comme
patriarche d'Antioche. La visite de son diocese. qua
avant son depart, est d'une grande importance, pour l'etude du christianisme h cette epoque. Ensuite, l'auteur donne un aper^u sur les dernieres annees du ministere de son pere et des renseignements sur lui-meme.
le
patriarche
II
fit
entre apres cela dans la description proprement dite
Le patriarche, accompagne de son
Damas il
fils
et
du voyage.
d'une suite nombreuse, partitde
jeudi soir 9 juillet 1652, et apres avoir traverse l'Asie Mineure,
le
arriva le
l"''
20 octobre.
11
septembre ä Bor, puis ä Gonstantinople le mercredi matin fit un sejour de quelques raois dans cette ville, puis il la
quitta le lundi soir apres l'EpipIianie,
ä midi ä Gonstantsa oü
il
il
debarqua avec
prit le les
bateau et arriva
le
dimanche
personnes qui l'accompagnaient.
Le mercredi matin 12 janvier 1653, il partit de Gonstantsa et se rendit pour aller ä ä Mäcin oü il s'arreta le dimanche. Le lundi, il loua un bateau Galatz oü il arriva dans l'apres-midi. Re?u par le representant du prince Basile Lupu, il fut conduit ä l'eglise de Saint-Demetrius
De
lä,
il
se dirigea le mercredi vers Jassy,
oü
il
arriva
le
mardi
soir,
au couvent de Saint-Sabas. Quelques jours apres, dernier lundi de janvier, le patriarche eut une entrevue avec le prince
25 janvier le
'.
et descendit
Basile Lupu.
Le jeudi chez
lui.
avec
le
.'5
fevricr,
l'hegoumene du couvent de Golia
Le mardi matin 8
fövrier, le patriarche se
l'invitait
ä venir
rencontra de nouveau
prince.
Pendant son sejour en Moldavie, il visita les couvents des Trois llierardans ques, de Galata, de Barnowski; il celebra des offices et des raesses culte et dillörentes eglises et couvents, assista ä d'aulrcs ceremonies du participa ä des ßvenements tres importants pour l'histoire a
la
guerre entre Basile Lupu et Matthieu Bassarab. Le P' septembre
trouvait encore ä Jassy. 1.
du pays, surtout
Lire
:
Sainl-Nicolas. Paul d'Alep a
fall
une confusion.
il
se
AVANT-PROPOS.
[5]
A
cause des evenements
so deroulaient sous ses yeux,
qiii
au nouveau prince, Georges Etienne, mission de partir pour
ffoviste le
29 novembre 1653, par
regu
bieii
projet et
soii
le
per-
forcele
arriva ä TArfut tros
11
metropolitain Ignace.
le
aux funerailles du prince Matthieu
veau prince Constantiu.
la
passa an Valachie
il
au couvent de Stelea.
et descendit
prince Matthieu Bassarab et
le
assista plus tard
le
Russie du sud
la
traversa les villes de Rftmuic et de Buzäu,
11
demanda
il
successeur de Basile Lupu,
le
Les troubles de
momentaiiement
rent d'abandonner
22 novembre.
la Russie.
5
II
ä l'election du nou-
et
celebra la fete de Piques et partit pour la Moldavie
II
deuxieme dimanche apres
Pentecöte (27 mai).
la
Le G juin,
il
quitta Jassy pour se rendre en Russie, en traversant la
Moldavie dans
la
direction de Soroca. Le samedi 10 juin 1654,
il
passa
le
Dniester, qui formait la frontiere entre les Cosaques et la Moldavie.
II
et
entra dans la ville de Räscov oü
commandant
le
militaire de
pays des Cosaques,
il
vers
arriver,
gieuses ä celebrer la messe dans et le
samedi matin,
II
il
repartit le jour
De \ä, franchissant accompagne des
soldats du
il
se rencontra avec le
il
fut invite
couvent. Ce
le
par
meme
la
dans
II
visita,
mardi 3
il
visita la ville,
les
de
la
eveques
accompagne par
sur l'invitation de l'hegoumene, juillet, l'eglise
Dormition de
le
la
Trinite,
la
reli-
les morts.
les
et
il
fut regu
par
hegoumenes des
metropolitain et
le clerge.
le
couvent de Saint-Michel
la
Vierge.
Apres avoir parcouru un long chemin par des au couvent de
mardi avant
voiture de l'Archimandrite du couvent
la
du metropolitain Sylvestre,
frere
couvents. Puis
visita le
jour, apres les vöpres,
de Petcherka et arriva k l'eglise de Sainte-Sophie ä Kiev oü le
hatman qui
superieure des
y eut une ccremonie de requiem pour
meme
le
sud du
le
Le patriarche Macaire
crypte des reliques des saints,
la
des saints Apötres. Le vendredi,
fete
population
par les pretres,
Kiev,
se preparait ä faire la guerre ä la Pologne.
couvent de Petcherska et
la
fut regu
la citadelle.
se dirigea
hatman Hmilnitzki. Avant d'y
il
villes et villages,
il
et,
le
arriva
fondation de Basile Lupu, prince de Moldavie,
suivant ce que dit Paul d'Alep.
11
quitta ce couvent
le
lundi 17 juillet; le
mercredi, il atteignit Korop, frontiere entre les Cosaques et les Moscovites. Le jeudi matin, deux ans apres son depart d'Alep, en la fete du prophete Elie, il partit pour se rendre ä l'invitation de Ryr Nikita, gouverneur de Putivl,
qui
lui
avait
envoye des
messagers. Arrive
celebra des Services religieux selon l'usage
Moscovites et les Cosaques.
:
dans cette
ville,
il
Putivl etait la frontiere entre les
AVANT-PROPOS.
6
Le
quelques
villes
grande
tres
24
matiii
luiuli
juillet,
et villages,
ville
il
fleuve
Macaire
pour
fut
re^u dans la
famille imperiale.
la
entra,
le
De
appelee Kaluga.
Oka, le vendredi 1 pour Kalomna, oü il parvint
le
quitta
il
Putivl,
et
le
apres
avoir
traverse
mercredi matiu 2 aoüt, dans une lä,
bateau pour remonter
prit le
il
aoüt. Le jeudi suivaut,
1
il
bou matin
partit de
meme jour.
ville
par
le
clerge et les habitants et
y celebra,
II
[6]
le
29 aoüt,
la fete
de
fit
la
des prieres Decollation
de Saint Jean-Baptiste.
Le 1" septembre, on par
les
fit
memoire de
Simeon
saint
le Stylite,
qui fut fetee
Moscovites avec une pompe extraordinaire.
L'entree ä Moscou eut lieu
le
samedi 26 janvier 1655. Le patriarche y
resta longtemps, entoure des notables de la suite de l'empereur Alexis.
bra la fete de TEpiplianie avec les
memes
Paul d'Alep decrit ä cette occasion
evenements historiques le conflit
:
ofiices
coutumes du pays,
les
dun grand
apres son entree danä
Le patriarche y imperiale
et
raconte les
retour du premier ä Moscou,
le
interet qui eurent lieu le 3 fevrier,
deuxieme samedi
la capitale.
fut
regu par l'empereur, et chaque menibre de la famille
des cadeaux. Quelque temps apres, Macaire
lui offrit
cele-
siege de Smolensk, la guerre avec la Pologne,
le
du patriarche Nicon avec Fempereur,
övenements
11
qu'en Moldavie et enValachie.
fit
une
visito
au patriarche Nicon de Moscou.
Le 20 de
Macaire se rendirent ä l'eglise
fevrier, l'empereur et le patriarche
la Nativite
commemorer
de
la
la fete
Vierge
et
de sainte Catherine pour entendre
d'Eudocie,
fille
la
messe
et
ainee de l'empereur. L'archeveque serbe
participa ä ce service divin qui fut magnifique.
Le jeudi de l'abstinence du fromage',
patriarche Nicon invita Macaire
le
et l'archeveque serbe ä celebrer une messe dans la grande eglise en memoire
des defunts patriarches et mötropolitains de
des dötails sur
le
patriarche Nicon, sur l'origine de la famille imperiale russe
en commen^ant par
l'histoire
du tsar Ivan.
La guerre entre l'armee russe le
et l'armöe polonaise
commandce par
Radzivil,
siege de Mogliilev et d'autres faits occupent une tres grande place dans
son
r6cit.
Le 17 mars, l'ompereur celöbra et
Moscou. Paul d'Alep donne
la fete
on approchait de PAques. Macaire
l'ofTice
1.
du dinianelie des Mamcaux, puls
C'est-ä-dire le dernier jour avanl
le
de saint Alexis. Le temp.s s'dcoulait
fit
de
la fete
nombreuses
II, p.
celöbra
de PAques en grande solennite
jeüne du Caröme oü
de laitage. .Abel Couturicr, Cour.s de litiin^ne,
visitos,
les fideles
229, Paris, 1914.
peuvent user
AVANT-PROPOS.
[7]
avec
patriarche de Moscoii. Paul d'Alcp decrit minutieusement les
le
breuses eglises qu'il a vues, ainsi que
deuxieme samedi apres ä l'eglise des
de ses deux
Les invite eil
7
8,
fils,
religieuse des Moscovites.
la vie
la Pentecöte, le patriarche
Archanges, pour
la
nom-
de Moscou
commemoration de
la
Le
invita Macaire
mort du tsar Ivan
et
enterres du cöte droit du sanctuaire.
10, 11 et 12 juillet,
il
celebra des offices, et
le
19
juillet,
il
fut
par Nicoii ä l'eglise des Archanges pour une ceremonie de requiem
memoire du defunt empereur Michel. tres interessante Ici, nous trouvons une
description
du
couvent de
Saint-Sabas.
Apres 6tre reste
si
longtemps ä Moscou
et avoir visite la plus
partie des öglises et des couvents, Macaire partit
pour Novgorod
le
grande
samedi
4 aoüt, accompagne de l'archevüque serbe, d'un interprete, etc.. verstes II y fut tres bien regu. 11 visita le couvent de Saint-Georges, ä trois
au-devant du patriarche, ainsi que les pretres et les diacres, vetus de leurs ornements liturgiques. Macaire baisa les icones et bönit le peuple, puis il entra dans la ville et fut conduit ä l'eglise de Sainte-Sophie que Paul d'AIep decrit dans cette relation de hors de
la ville.
Le metropolitain
voyage. Comble d'honneurs,
il
sortit
visita le palais metropolitain et
hors de la
couvent de Saint-Antoine, que l'auteur decrit egalement. Apres avoir parcouru encore une verste, le patriarche visita un autre couvent dedie ä la
ville le
Vierge. Le mardi matin, franchissant encore quatre verstes, arriva au couvent de Saint- Barlaam, oü il celebra les matines, le 29 aoüt;
Dormition de il
puis
il
alla
la
au couvent de
la
Le 1" septembre 1655,
Resurrection et du Saint-Esprit. il
se trouvait ä
Novgorod.
A
cette occasion, la
on celebra en grande solennite les vepres de la fete de saint Simeon Stylite d'AIep. Paul d'AIep nous donne les details de cette ceremonie. A
veille, le
cet Office participerent
:
l'archeveque
serbe, le patriarche d'Antioche, les
archimandrites des couvents de Saint-Barlaam, de Saint-Nicolas, de SaintAntoine, du Saint-Esprit, chacun assiste de deux diacres. Apres le polychronion, on apporta de l'eau benite et notables et
le
le
patriarche Macaire aspergea les
peuple. Le lendemain matin, on celebra la messe.
Le jeudi 20 septembre, Macaire retourna ä Moscou d'oü il s'etait absente quarante-sept jours. Le mardi matin 1" octobre, fut celebröe la fete du jour. Paul d'AIep raconte la guerre du tsar avec les Polonais sous le commandement de Radzivil et la quatrieme victoire du tsar Alexis.
AVANT-PROPOS.
8
Le patriarche
feta
la
accompagne du clerge
et
et
Moscou
A
qua sa
dont
Le tsar recut
suite.
Smolensk quand Russie par
il
re?u par
fut
ambassadeurs du
les
decrit la rentree
II
le
le
du
tsar
clerge, les notables
Macaire ainsi
patriarche
Le tsar
roi des Francs.
etait ä
regut la visite d'un ambassadeur de Venise, arrive en
port Archangel et venu expres, etant donne
le
laquelle se trouvait sa patrie
Nicon invita
il
participa aussi
solennite
cette
Paul d'Alep.
ä
et la raaniere speciale
rarmee.
solennite,
en presence d'une nombreuse assistance. Aucun
evenement historique n'echappe ä
avec une tres grande
Nicolas
saint
[8]
Situation dans
guerres avec les Turcs, etc.. Le patriarche
les
:
la
patriarche Macaire ä une messe celebree dans la cathrdrale
le
en presence de l'empereur
et
de l'imperatrice. Sur Tinvitation de l'empe-
reur, Macaire benit Timperatrice. Paul d'Alep decrit le palais patriarcal bäti
par Saint Pierre,
du peuple
premier metropolitain de Moscou.
II
montre
la religiosite
depeint les vetements des moines et du clerge. L'inauguration
et
du nouveau
le
palais patriarcal fut I'occasion d'une tres grande ceremonie oü
l'empereur et
le
patriarche Nicon echangerent des cadeaux.
Moscou.
se trouvait encore ä
II
y
les
Noel, Macaire
participa avec le patriarche Nicon k la
messe celebree en presence de l'empereur Paul d'Alep decrit
A
et de l'imperatrice.
guerres entre les Moscovites
Polonais
et les
siege de Kamenetz, la prise de Lublin, la defaite de Potovski qui fut
:
le
lait
prisonnier, la defaite des Polonais ä Vilna, etc..
Le patriarche Macaire, avec l'empereur dans
le
l'aide
dun
nouveau couvent que
interprete, eut
une entrevue avec
avait
fonde ä quarante
celui-ci
verstes de Moscou, couvent dödiö ä saint Sabas le Petit. Les notables vinrent saluer
le
patriarche.
mandrite
le
A
l'entree de l'öglise, l'empereur
re9urent et
special ä l'issue
le
conduisirent dans
duquel l'empereur
l'invita
lui-mcme
l'eglise.
chez
lui,
diverses questions concernant la Situation du patriarcat et
Paul d'Alep
fait
il
un archi-
un oHice
pour l'entretenir de le
voyage en Russie.
une description detaillee du couvent. Le patriarche resta
encore ä Moscou oü
de l'empereur,
et
eut
y
II
il
celebra des messcs et des oillces, puis sur Finvilation
ofhcia liors de la ville.
Un
service divin fut celebrc
;\
Tocca-
sion de la Saint- Alexis, fete de l'empereur, qui y participa.
Le dimanche 23 mars 1656, faire ses
apres une
le
cinquieme dinianche du Can-nie, Macaire
alla
adieux au patriarche Nicon, son dejjart ne pouvant 6tre ajourne,
longue absence. Avec sa suite,
si
Bolkhov, oü
il
celebra
ä aller ä Putivl,
dans laqnollc
il
quand etait
la il
fiHe
de
Pi\(jues.
il
se rendit
;\
Le mardi suivaut,
Bielov, puis ä il
se preparait
rc^ut une lettre d'Alexis datee du soir du 4 avril,
invilö ü retourncr
ä.
Moscou, l'empereur ayant eu
le
AVANT-PROPOS.
[9]
vcudrcJi
dans l'eglise
saiiit
disciissioii
iiiie
Tattitude de ce dernier vis-ä-vis de
Macaire quitta Bolkhov
le
9
avcc
le
patriarclie Nicon, sur
lui.
mercredi apres Päques et descendit au couvent
de Saint-Cyrille qu'il avait liabite duraut son sejour ä Moscou.
s'y trouvait
II
ambassade d'Elienne, prince de Moldavie, pour faire acte de Tempereur de Moscou. Gelui-ci l'accepta, apres avoir cousulte
quaiul viut uiie
soumission ä le patriarclie
d'Antioche.
Le dimanche de
Samaritaine, Macaire, sur rinvitation du patriarclie
la
Nicon, se rendit ä la cathedrale pour participer ä
archeveque d'Astrahan. La messe de Nicon.
II
fiiiie,
participa plus tard ä
la
consecration de .Joseph,
retourna au couvent, accompagne
il
Moscou
ä
un synode oü
fut discutee la
question du bapteme des Polonais.
L'empereur,
demanda
devant partir
une expcdition
pour
contre
benediction du patriarohe Macaire. Apres avoir atteint une dis-
la
tance de quaranta verstes de son couvent
et
cinquante verstes de
l'empereur ecrivit au patriarche une lettre autographe qu'il signa
l'empereur Alexis
spirituel,
Polonais,
les
votre pere
«
».
Le dimanclie apres l'Ascension, Macaire celebra une messe dans drale avec le patriarche Nicon.
Le patriarche Macaire Selon
le rite
grec.
A
11
et le
en fut de
cette occasion,
Macaire
ses adieux ä Nicon, quitta
il
une messe
fut celebree
Le patriarche quitta
De
la
la cathe-
Pentecöte.
Moscou
le
lui avait fait
patriarche
le
jeudi 29 mai,
accompagne
cadeau. Le jeudi
arriva ä Putivl, distant de cinq cents verstes, quinze jours apres
son deparf. La cöte.
jour de
ornements sacres. Le mercredi suivant,
de soldats, dans une voiture dont l'empereur 12 juin,
le
echangerent des cadeaux consistant
ils
et
fit
meme
patriarche Nicon consacrerent une eglise
en images
en
la ville,
II fit
troisieme dimanche apres la Pente-
cette ville le 16 juin.
passant par Korop,
Putivl,
samedi 28 juin.
le
il
se dirigea vers
Kiev oü
arriva le
il
au metropolitain de Sophia qui s'y trouvait. Paul
visite
y vit le Portrait du patriarche Joachim d'Antioche. Le mardi, Macaire prit conge du metropolitain et se rendit le soir au couvent de Petcherska oü il resta
jusqu'au
lundi,
puis
il
partit
dans
la
direction de
la
Moldavie en
passant par differentes villes et de nombreux villages, dans lesquels
il
s'etait
arrete la premiere fois. II
arriva le vendredi 15 aoüt ä Räscov, qu'il quitta
Le jeudi 21 aoüt 1656, le
23 aoüt. Le lundi
Moldavie
etait
l''
le
patriarche traversa
seplembre,
il
etait
le
le
lundi suivant.
Dniester et entra ä Jassy
encore ä Jassy
(le
prince de
Georges Etienne). Macaire y resta jusqu'au mercredi 8 octobre,
jour de son depart pour la Valachie.
AVANT-PROPOS.
10
Le dimanche 19 octobre, Le vendredi 24 oclobre,
que
le
couvent de Stelea oü
arriva ä Focsaui et
il
lundi passa ä Rämnic.
le
metropolitain du pays, Etiemie (1648-1668), ainsi ä sa rencontre et eu cortege le conduisirent au
sortirent
boiars,
les
[10]
avait dejä ete regu pcndaiit son premier sejour ä
il
Tära:oviste.
Le patriarche tantes du pays
Cämpulung,
visita les couvents, les eglises et les villes les plus inipor-
couvent Curtea de Argech,
le
:
de Dintr'un
de Cozia,
couvents
les
couvent et
le
lemn,
de
ville
de
Bistrita,
de
la
Arnota, de Crasna, de Strehaia, de Gura-Motrului, de Täntäreni, palais de
le
la ville
et
couvents de Bucovät, de
de Craiova, les
Filias.
Po'iana, ^de
Jitianu, les villages de Brätäsani et de Bräncoveni. II
cel^bra la fete de Päques en Valachie.
Puis le
1
''
il
visita la
grande
ville
de Bucarest,
septembre 1657, ensuite
le village et le palais
couvent de Comana,
le
de Dobreni
le village et le palais
de Värästi, les couvents, de Negoesti, de Plätarästi, de Gäldärusani
et
de
Snagov. Macaire participa au plus grand evenement de Tepoque,
du prince Constantin ä
Cämpulung
et
le
detrönement
l'avenement au tröne du prince iMihnea.
ä la suite des
se retira
11
evenements qui se produisirent dans
le paj's
:
l'incendie de la ville de Tärgoviste, etc.
Le patriarche celebra ä Bucarest les
Päques, de TAscension
Pentecöte. Paul d'Alep decrit ensuite
fdtes de
les ditTerents endroits
subsides.
Le
1°'
oü
le
et
de
la
patriarche et lui se sont rendus pour obtenir des
septembre 1658
le
patriarche etait ä Pitesti.
Le depart de Bucarest eut Heu
le
9 septembre. La description du cou-
vent de Slobozia lenachi, l'arrivee ä Galatz, et d'autres evenements historiques
comme
l'invasion des Tatares en Hongrie, la revolte de
sont decrits
septembre,
en detail. et
le
depart
L'arrivee le
ä Galatz
eut
Heu
Hassan Pacha, etc.. le
vendredi soir
17
13 octobre 1658.
Le patriarche arriva par bateau ä Ismail
et
de
lä
par
la iner
Noire, passant
par Constantsa, Varna, etc.. atteignit Sinope (parcourant ainsi une distance
de
mille
quatre cents milles selon
jour du careme de Norl (16 novembre). ville le
11
y feta TEpiphanie.
au fleuve üjihau
et
dans
la ville
et,
de Zeitoun.
traversant 11
son voyage pour arriver ä üamas.
la ville et saluö
l'.Vsie
ne cclöbra pas
et arriva le jcudi soir 21 avril 1659 ä Alep oü
de
II
le
premier
([uitta cette
samedi matiu, dernier jour de janvier, passa pur Tocat, Sivas, Cosaröe,
quePaul d'Alep decrit minulieusomeiit, hätant
des gdographes)
le calcul
11 il
Mineure, la f6te
passa d'abord fut
re^u par
le
il
arriva
de Pi\ques, par
Kiliiz
metropolitain
par Ryr Melece, mötropolitain de Tripoli, Kyr Nicolas,
AVANT-PROPOS.
[11]
11
Kyr Neophyte, mötropolitain de Laodicee. Les habi-
metropolitain d'Akkar,
tants d'Alep portereut plainte contre leur metropolitain qui s'etait
mal coiiduit
ä leur ögard peiidant l'absence du patriarche.
Alep
iVJacaire quitta
re^u par
Hama, puis
21 juin et arriva ä
le
Homs
ä
oü
metropolitain de cette ville (un second Ariiis. d'apres
le
de Paul d'Alep). Enfin
il
arriva le vendredi
juillet
l"'
fut
il
le
dire
lü^y ä Üamas oü
le
metropolitain de Sidon (Saida), celui de Beyrouth, celui de Baalbek et celui
de Tripoli viurent l''
septembre.
prepara
11
Le patriarche
le saluer.
saint
le
visita le
chreme pendant
couvent de Sednaya, la
le
semaine sainte. Paul
d'Alep donne la description detaillee de cette prcparation.
Un evenement
important eut Heu
destine ä juger le metropolitain de
ce fut la convocation d'un synode
:
Homs, Ibn Amich, pour
certains delits
graves. Melece, metropolitain de Tripoli, Philippe, metropolitain de Beyrouth,
Jeremie de Sidon, Nicolas d'Akkar, Neophyte de Laodicee, Gerasime de Zab-
Hauran
dani, Gregoire de
et
Damas y participerent. Damas (du 1°' juillet 1660 au
tous les pretres de
Apres un sejour d'un an
et
quatre jours ä
4 juillet 1661), Macaire se rendit le 3 juillet au couvent de Sednaya et visita le
oü
diocese. il
II
revint ä Alep le 7 mai, apres avoir cel^bre les
Päques ä Hama,
consacra Neophyte conime metropolitain.
Le
de Paul d'Alep se termine ä la date du 15
recit
En
resurae
Macaire commenga
:
Partant de Damas,
dans cette
ville
il
le
voyage
juillet 1661.
jeudi soir 9 juillet 1652.
le
arriva ä Constantinople le 20 octobre 1652.
jusqu'au lundi soir apres l'Epiphanie, puis
arriva ä Constantsa le
il
11
resta
s'embarqua
dimanche apres midi. Le mercredi 12 janvier 1653
et il
quitta Constantsa et le lundi 17 janvier apres-midi arriva ä Galatz, qu'il quitta le
mercredi. II
arriva k Jassy le mardi soir 25 janvier, le 22
en Moldavie
chie, puis passa
se rendre le
le
27 mai 1654;
le
6 juin,
il
alla
en Vala-
quitta Jassy pour
il
pays des Cosaques. Le samedi matin 10 juin,
il
traversa
Dniester et debarqua ä Räscov. II
le
dans
le
novembre
passa ä Kiev, puis ä Moscou et retourna par
le
meme chemin
ä Räscov,
15 aoüt 1656.
Le 23 aoüt Focsani
antra ä Jassy.
il
et le lundi
partit par Galatz
Le dimanche 29 octobre 1656
passa ä Rämnic, visita la Valachiepour
en Orient,
13 octobre 1658.
le
traversa l'Asie Mineure et entra ä
Le reste du temps, qui etaient en retard
il
Damas
le
II
la
il
arriva ä
deuxieme
fois, et
s'embarqua pour Sinope,
vendredi
1"'
juillet
1659.
l'employa ä visiter son diocese et ä regier les affaires
par
le
fait
donne des relations jusqu'au 15
de sa longue absence. Le manuscrit en
juillet 1661.
AVANT-PROPOS.
12
1°
Pour son par
le
Im Chronologie
recit,
et Ja
mois de septembre
la
compte
et
l"''
V septembre,
la
les
annees de
et
la creation
du nionde ä
la
creation jusqu'ä Jesus-Christ, plus les
naissance du Christ. Pour savoir
faut döduire des annees le
correspondance des heures.
Paul d'Alep emploie l'annee ecclesiastique qui commence
maniere grecque, 5508 ans de annees apres
[li
mentionnöes par
la
5508
lui,
date correspondaute,
s'agit d'une date avant
s'il
5509 pour une date qui depasse
il
le
1" septembre jusqu'au
decembre.
Pour
heures de
les
l'Eglise, enipruntee au
Voici
la
journee,
il
se sert de la
Nouveau Testament
tableau coraparatif des heures
le
en usage en Orient.
et
:
Les heures
Les heures
Les heures
occidentales
Orientales.
occidentales
6 matin 7
.
.
.
12
.
.
Les heures orientales.
6 soir.
1
7
.
2
8
.
.
.
.
.
.
.
1
2
9 nuit.
9
3 4
10
11
5
11
6
12 minuit
1
apres-midi
7
2
3
.
1
.
.
.
.
.
3
.
4
.
r.
.
... .
12
.
10
12 midi
methode employee par
.
6 7
8
8
9
9
4
.
10
10
5
.
11
11
Voici les
noms des mois employes par Paul d'Alep avec
dants dans notre calendrier Iloul
:
leurs correspon-
AVANT-PROPOS.
[13]
Le nonibre des jours de
;iO et
31 jours;
bissextile
est
compte romme dans
mois de fevrier de 28
le
13
et
le
calendrier Julien
29 jours
:
mois
selou quo l'ann^e est
ou non. 2° Les manuscrits et leur valeur.
Nous connaissons des copies en
du
entier et des Fragments de copies
voyage du patriarche Macaire d'Antioche, sans connaitre roriginal. Les copies sont
:
Le manuscrit de Paris, conserve k
i.
Bibliotheque Nationale sous
la
le
n»60I6. 2.
Le manuscrit de Londres, conserve au British
Museum
sous
le n"
802-
805.
Le manuscrit de
3.
sous
dans
le n" 33,
4.
la
1700, conserve au
Le manuscrit qui se trouve ä Moscou dans
des Affaires etrangcres, copie sur
le
du Ministere
les archives
manuscrit de 1700, en 1859.
Le manuscrit du Musee Asiatique de Leningrad, autrefois ä
5.
des Langues orientales, copie sur 6.
Musee Asiatique de Leningrad
coUection du patriarche Gregoire IV d'Antioche.
Le manuscrit de
le
l'Institut
manuscrit de 1700, en 1847.
Bibliotheque Publique de Leningrad, copie aussi
la
sur le manuscrit de 1700, en 1849.
Le manuscrit d'Alep, qui se trouve aujourd'hui ä Alep.
7. 8.
Le manuscrit incomplet appartenant
ä A. E. Krimski, qu'il a acquis
couvent de Sednaya, mentionne par Mourqos dans son ouvrage 9.
Le manuscrit vu par Senkovski ä Aintour dans
manuscrit ecrit en
caracteres syriaques,
comme
le
du
'
Liban, chez Arid,
c'est l'habitude
chez les
Maronites. Cette Information est donnee par Mourqos et par Archiva
Romä-
neascä.
De
ces neuf manuscrits nous en connaissons sept, les deux autres sont
sans grande importance
Fun
:
etant
vable, ecrit en caracteres syriaques.
un Fragment,
l'autre, d'ailleurs introu-
Des sept autres manuscrits,
trois etant
des copies du manuscrit de 1700, n'ont pas une grande valeur scientifique. II
reste
donc
manuscrit de Paris, celui de Londres et celui de 1700.
le
Etant donne que Mourqos a crit
Belfour
de 1700 sur lequel ä grand'chose. IlyTeuiTeoTuie
MocKBa 1896, V, 2.
sa traduction sur les trois copies
de 1700 et qu'il signale des lacunes qu'il comble d'apres
anglaise de
1.
fait
,
ils
les
trois
la
du manustraduction
donc sont incomplets. Celui
manuscrits
ont ete copies est aussi incomplet et ne peut servir
Nous avons compare aiiTioxiiicKaro
le
texte
naxpiapxa Manapia
bT)
du manuscrit de 1700 avec Pocoiro b^
iiojioBiin-fe
XVII BtKa.
p. 177 seq.
Belfour, The Travels of
Macarius palriarch ofAntioch, London, 1829-1836, 2
vol.
AVANT-PROPOS.
14
de
celui
Paris et
comparaison
cette
[14]
prouve
du manuscrit de
l'inferiorite
1700.
Le manuscrit de LonJres, d'uue tres belle ecriture neskhi, est aussi plein de lacunes, consistant en Tomission des textes grecs et arabes. D'apres la
comparaison que nous avons thographe, ce qui en rend
faite, le
la lecture difficile.
Le manuscrit de Paris raste serait trop long de faire ici
nous avons indiques. C'est
Le manuscrit
seul.
sert de base ä notre travail;
11
beaucoup de
croj^ons le plus complet et sans II
manuscrit a de nombreuses fautes d'or-
une comparaison
detaillee des raanuscrits
voyage du patriarche Macaire, forme un seul volume. La ornementations importantes, est moderne, qui date probablement de la
fin
du
ecriture neskhi sur papier ordinaire.
que
La
Paris, contenant le reliure en cuir, sans
faite plus tard
xvii" siecle.
que
manuscrit,
le
contient 311 folios en
II
comprend 22 centimetres de Le texte comprend 16 centimetres
feuille
long sur 15 centimetres et demi de large.
de long sur 11 centimetres un quart de large, avec 25 lignes ä
trois quarts la
le
l'objet d'un travail ä part'.
6016 dela Bibliotheque Nationale de
n"
nous
fautes.
page.
Au commencement, deux
avec
fois,
la
sur
la
premiere
feuille,
j^'
ySs:-]
:
signature probablement >—-^t*- ^_5A-=^, puis sur
numero du manuscrit 6016 ajoute par
folio, le
on trouve
la
le
iJ
Jü
premier
moment de
bibliotheque au
Tacquisition, et ä cöte quelques mots indechilTrables.
Le premier SM'"
finit
Selon
folio
commencc par
verso
les
mots
^=-|Jt jIM
:
^
et le folio
par Ujb aD ^^Ij. la
place que la description occupe dans
tager en plusieurs parties
le
manuscrit,
il
peut se par-
:
L'introduction et l'histoire abregec des patriarches d'Antioche depuis
1°
Theodore Balsamon jusqu'ä Macaire, son ministere comme metropolitain d'Alep
et patriarche d'Antioche,
jusqu'ä son depart
pour
Constantinoplc
(fol. i'o-ir»).
2"
Le döpart d'Antioche,
la
traversee de TAsie Mineure, le sejour ä Cons-
tantinoplc, le depart et Farrivöe en Moldavie :}"
La description
4"
Le
5"
Lc voyage dans
röcit
detaillee de la Moldavie
du sejour en Valachie la petite
(fol.
(fol. (fol.
50'° 1.6
(fol.
1. Cf.
p.
64'"
1.
15
—
fol.
Basile Radu, Voyage
17 seq.
262"
iH'"
—
1.
1.
le
1.
6 —
fol. 64'"
Russic jusqu'ä Kiev et dans
jusqu'ä Moscou, Novgorod et leurs environs, davie
^— 28'"
12'"
5).
fol. 1.
la
50"
1.
5).
14).
grande Russic
retour ä Kiev et en
Mol-
8).
du patriarche Macaire, etude preliminaire,
Paris, 1927,
AVANT-PROPOS.
[15]
6° L'entree
en Moldavie que
description Je la Valachie
5
patriarche ue
le
(fol. ^262'°
—
9
1.
293^°
fol.
que traverser, puis
fait
l.
Le voyage de Galatz ä Sinope, puis ä Unieh,
7°
Damas,
Mineure, l'arrivee ä
l'accueil
par
fait
1).
traversee de l'Asie
la
population et
la
la
dispositions prises ä cause de sa langue absence, la visite
le clerge, las
du diocese,
etc.
293'°-3H'").
(fol.
nom
manuscrit est de deux copistes, sans date et sans
l,e
de scribe.
Onne
saurait airirmer avec certitude que la premiere partie soit l'original ecrit par
Paul d'Alep. U reste ä en etablir
l'identite,
d'apres les textes ecrits par
lui,
qui se trouvent ä Leningrad ou ailleurs.
La premiere
partie
coinprend les folios r''-230'°,
deuxieme
la
les folios
231™-311"'.Les titresetles notes marginales sontecrits parle deuxieme copiste cela indique
que
ä Teuere rouge, 135''''
etc.
dans
la
le
premier n'avait pas mis
comme on
voit sur
le
Le deuxieme copiste a comble
premiere partie ä Teuere noire
Quant aux espaces
libres
les titres, se reservant
quelques pages
:
fol.
113'°, 134'",
cette lacune, en ecrivant les titres
et
dans
fol.
deuxieme ä Teuere rouge.
la
qu'on observe,
Separation des chapitres, par exemple
:
;
de les ecrire
uns doivent marquer
les
4'°, 11'°
4",
etc..
la
d'autres sont
;
reserves aux textes grecs ou russes que Tauteur avait Tintention de mettre et
dont
il
a donne la traduction, exemple
au haut
et
au bas de
la
:
noms propres sont ecrits
et les
La langue employee dans
le
manuscrit est
coup de fautes de grammaire
et
II
difficile
page,
ä Tencre rouge.
dialecte d'Alep, avec beau-
le
sens de Tepoque. C'est pourquoi
le
texte
ä lire et ä traduire. Le lexique est tres varie et tres interessant.
contient encore des mots turcs que Tauteur emploie pour certains termes
qui ont besoin d'etre expliques, des mots grecs en caracteres grecs, il
112''°
de syntaxe, des raots dialectaux, rares, d'au-
usites par Tauteur dans le
devient
la
page, 115'° au haut et au milieu de la page.
Les titres ä Tinterieur du texte
tres
111™ au bas de
fol. 81''°,
cite
quand
des phrases entieres, et en caracteres arabes, des raots parfois estropies,
des mots roumains pour lesquels drisyllabiques de la langue arabe pies, ex.
^^j5CjjjA.ieniicKiiM'b, nepeapaöcKaro MocKBa, 1896, d'apres les trois manuscrits de Russie
B'bKa, oniicaHHoe ero
Bo^-b
c'b
:
1847, 1849 et 1859. 3.
La traduction roumaine
du manuscrit de
XXIX,
faite
par G. Popescu-Ciocänel pour une partie
Paris, publice d'abord dans
celles qui sont
mentionnees par Mourqos, pour
partie concernant la Moldavie et la Valachie,
suivantes
«
An.
sur les traductions anglaise ou russe sont frag-
faites
En dehors de
mentaires.
faite
»
n" 2. Bucarest.
Les traductions
1.
Buletinul Geografic
«
nous avons
les
la
traductions
:
La traduction roumaine du premier voyage en Moldavie et en Valachie, d'apres Belfour, par l'historien roumain B. P. Häjdau, dans la Revue
Archiva Istoricä
»,
T, 59-111, Bucuresti, 1865.
La traduction de
2.
faite d'apres l'anglais
C. Negruzzi, d'apres Salaviev
— sous
hl
Ahp
«
Archiva Romäneascä
le titre
Moldova
hl Mosern, prin
»,
si
lasii,
:
«
ä
son tour
l'a
Cälätoria arabiilui patriarh Macaric de
Tara liomäneascä 1862,
— qui
»,
publice dans
la
Revue
editiunea a doua, p. 140-164, tres
incomplcto.
La traduction roumaine d Emilia Cioran, faite d'apres Belfour sous « Cäläloriile patriarchiilui Macarh de Antiochia hi Tnrüe Homane I6r>3titre 3.
le
1658
:
»,
Bucuresti, 1900. Cet ouvrage contient
le
premier voyage du patriar-
che en Moldavie et en Valachie, reproduit d'apres la traduction de B. P. Häjdau, avec certaincs correclions, et son deuxi6me voyage en Moldavie et en Valacliie, apres
le
retour de Moscou,
fait
sur
le
texte de Belfour.
AVANT-PROPOS.
[171
17
D'apres la comparaison que nous avons etablie, ces traductions n'ont pas
une trös grande valeur, parcc qu'elles sont
faites
seulement sur certains
manuscrits qui, eux-memes, n'out pas une valeur certaine.
La traduction de Belfour abonde en lacunes et en fautes de traduction, des noms propres, des termes ecclesiastiques eraployes par l'auteur assez frequemment pour la description qu'il fait en un concernant ridentification
:
mot,
il
et les
a laisse de cöte les difTicuItes serieuses qu'il rencontrait dans le texte
passages qui
paraissaieut inutiles.
lui
La traduction de Mourqos
meilleure
est
traducteur s'est efforce de reudre tout
manuscrits contenant des lacunes,
passages qui
les
lui
il
sous tous les
le texte; niais,
comme
rapports.
Le
utilisait
des
il
lüt oblige de traduire d'apres Belfour
manquaient, croyant que celui-ci donne dans certains
endroits la traduction entiere
du texte arabe. Ainsi s'explique pourquoi les la traduction de Mourqos sont aussi nom-
lacunes que nous trouvons dans
breuses que Celles de II
et 6,
traduction de Belfour.
a utilise seulement les manuscrits
manuscrits abreges, negligeant
de ses lacunes
pour
la
la
et
mentionnes par nous, sous
les n"' 4, 5
manuscrit de Londres qui, en depit
le
de ses fautes, represente un instrument de travail utile
comparaison, de
meme
le
manuscrit de Paris qui 6tant complet
et
bien ecrit est un instrument de travail plus precieux encore.
La traduction roumaine, cement du
recit,
faite
par G. Popescu-Giocänel, pour
le
commen-
jusqu'ä l'arrivee du patriarche ä Phanar dans la ville de
Constantinople, et pour la derniere partie du manuscrit concernant
voyage en Valachie, quand
le
la fin
du
patriarche fut de retour de Moscou, est sans
valeur, parce que l'auteur, sans parier de ses fautes de traduction, identifie tres
mal
les
noms propres
et ne connait pas les
d'Alep dans ses differentes descriptions.
11
termes employes par Paul
passe sur les difficultes d'une
maniere tres legere, de sorte que sa traduction ne peut etre d'aucun secours
aux historiens.
Le texte arabe de ce voyage n'a que Toriginal n'a ete trouve nulle
jaraais ete public, peut-etre part.
pour
le
motif
Les traducteurs, n'ayant eu que
des copies contenant des erreurs et des lacunes constatees par eux-memes, n'ont pas n'aurait eu
ose
entreprendre un travail qui, au point de vue scientifique,
aucune valeur.
Gonstantin Bacha a public un fragment du manuscrit de Paris, collationne avec celui d'Alep, dans un livre intitule PATR. OR.
—
T. XXII.
—
F. 1.
:
^-^=s^'
i^j'-j^^""
^^^^M'
'^j'^
ij^ 2
^^
AVANT-PROPOS.
18 «
[18]
du patriarche Macaire d'Alep
Extrait du voyage
premiere partie du voyage, selon
le
».
Ge
contient la
livre
manuscrit de Paris, onze
folios et la der-
patriarche retourna ä Damas, venant de Russie, selon folio 311'" 1. 10. le manuscrit de Paris, ä partir du folio 303" 1. 1 Le texte est plein de changements ä chaque page. L'auteur a voulu corriniere partie,
quand
le
—
les fautes d'arabe
ger
en ajouter d'autres.
11
de Paul d'Alep, supprimer certains mots inutiles et a eu tort, parce que pour donner toute sou importance
au manuscrit on doit
le
laisser tel
quel
au point de vue linguistique,
:
un document remarquable. Le texte que nous publions est celui du manuscrit de Paris, coUationne avec celui de Londres et celui de 1700. Les notes que nous donnons au bas des pages sont necessaires pour l'inc'est
telligence lio-ne
du texte
Celles
que
et
de
j'ai
la traduction.
trouvees
dans
Pour ces notes, les
j'ai utilise
en premiere
traductions susmentionnees,
d'autres tirees des ouvrages äcritsen roumain
et
et en frangais par M. N. lorga,
professeur ä l'Universite de Bucarest, et qui Ferment, pour la partie du voyage
en Moldavie et en Valachie, de precieux Instruments d'information. Basile Radu. Paris, 29 decembre
1926.
J.^J Uj ^X>^\ J3VI jUI 'bCJ jJuJlj
(>j"Vl
Iv^^jj
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^3^r*-^J
^
J^j
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LjI »Ul «-^
jTr^^
"S*^
L*:l_5
'^jif.
er^ J^ ^/s\
JJ
le
Dans une des copies conservees au Musee Asiatique sous le n" 932 on trouve 2. Lgrd 1700 om. \^jy *->. J^'^l JJ! ^^wJ-H3! p^lj ^^^'j
le
add.
:
jJiJ.
^\
nom du Dieu
kxi
Nous
—
commencement
eternel, sans
unique,
perpetuel.
et
demandons secours.
lui
INTRODUCTION I.
Louange etendu des
fils
ä
MOTIFS DU VOYA.GE.
üieu qui a orne
la terre et l'a faite
de notre pere
ciel et
le
eleve sans
l'a
pour l'habitation des hommes
Adam, de
et
colonnes,
pour
la
qui a
croissance
sorte qu'ils sont devenus des peuples
innom-
brables et s'y sont multiplies. Ils y ont construit des villages, des villes et des cites dans chaque climat, contree et region, au sud, au nord, ä l'orient et k l'occident.
Louange digne de
sa souverainete et qu'il convient de pre-
senter ä sa divinite toujours, en tout temps, continuellement, perpetuelle-
ment
et
dans tous
les siecles.
Ensuite, moi, humble serviteur, celui des
hommes
qui a
le
plus besoin
de la misericorde de Dieu raon Seigneur, Paul, appele archidiacre ou diacre
orthodoxe d'Alep, le tres
honore
j'etais fils legitime
et tres
estime Kyr,
V.
ij ^^li
ts^r'i
^i ^_^1 ^^yS^\
il
1
-^^^
"^
^:>\
^ü^vi 4,^kü ^yß\.
^i\^\ ücj
fol.
l5-^^
V^^J V^
'-^^
es*
Ü >^
:^i
:
'
^^3
^J
J^
1>.»1
*
Le manuscrit de Lgrd de 1700 omet
L om. ^;oa^;
1.
titre.
-^UJi
V
l^isu^_
p;
'*^^ üi^
'-V-'J
^
•^'-*-'=-^
JUjLilj j_^ llu^ ^jli^Üj JjliJlj
jUjVl
^:
4)1
A>._jJl
l^-^.Vl
du pere
le
plus distingue,
Kyr Macaire,
le
plus saint,
patriarche d'Antioche,
fils
» foi.
1
v°
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
20 pJj
1a>
^^9
._odl
Cb
••L.
^Ij-Ol
^^
Ui
^Lill
SjaUI
^
d.alJi iiJVl
^.
CjU
1.
i~.Ä^l
(3^^ ö)_A^ -\
^jj:>Jlj
Qu
j^j^l
Paul,
prt'tre
de
avec
lui, et nulle
la famille
fils
J'ai ete öleve
autre compagiiie ne
pour moi bien des fatigues,
me
chagrin. Je
-^^
^[j
cJ
f^ju
*J
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rendu perplexe par cette Situation precaire
eprouva une inquietude intolerable, mais
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21
voulait]
demander ä
l'excellence de leurs bienfaits et de leur
generosite d'acquitter ses dettes et de l'aider ä affermir la religion. J'ai vu
en ce temps-lä que je devais etre pour la fatigue et la
lui
un compagnon capable de partager
peine du voyage et de la route. Nous nous
avec I'aide de Dieu et nous nous C'est alors que tion et son amitie
Tun de mes pour moi,
unique de son temps
et
sommes decides
arais intimes,
le frere
sommes prepares
ä partir.
vraiment sincere dans son affec-
respecte,
cultive, excellent, honorable,
de son epoque, je veux dire
du defunt Constantin Assäyegh, d'une integrite
et
le
diacre Gabriel, fds
d'une education parfaite,
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
22
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d'une Science superieure, m'exprima
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voir coraposer une liistoire
qui contiendrait la relation de notre voyage jour par jour durant tonte notre
absence,
description des
la
diverses choses des
pays que
nous devrions
parcourir pour que tous pussent controler Texactitude des recits qu'ils entendraient ä ce sujet et des allusions qui
de
lui,
seraient faites. Je ra'excusai aupres
y
m'avouant incapable d'executer pareil
travail et
depourvu des qualites
qui convenaient ä ce but, c'est-ä-dire l'art de la syntaxe et du style et la
bonne ordonnance des phrases, que possedent seigneurs honorables. Je
lui
impossiblo, surtout parce que nous voyagions II
les ecrivains
avec fatigue
n'accepta pas de moi cette excuse, iasista dans sa
Alors je reveillai
mon
de talent, les
demandai de m'exerapter de ce qui m'etait
energie, je tendis
ma main
demande
vers
le
et
avec häte.
y persevera. but, non pour me et
classer dans la liste des bistoriens, mais pour allirmer les cboses noinbreuses
qu'on niait aux rapporteurs et que personne ne croyait, car on pensait que l'auteur,
les
rapporteurs
voulais constater de
de mes
orciiles.
De
en partie, mais tout
racontaient
mes propres yeux fait,
des
legendes qu'ils inventaient; je
la veritö
de leurs recits et ronlendre
cette v6ritö fut confirmee chez moi,
entifere, c'cst-A-dire
yeux quand nous partlmes pour
le
quo
je la
non seuloment
remarquai de mes propres
pays des cbretiens. Alors nous vimcs tout
ce que nous raconterons, c'est-ä-dire tout ce que nous constatümes dans
cours de
la
le
route et pendant notre söjour lä-bas, jusqu'ä notre relour dans
notre pays oü nous 6crivimes. Car cela avait toujours etd
ma
pr^occupation
INTRODUCTION.
[23J
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lire et recueillir
les
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comme
patriarche sur cette ville,
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il
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[a,
en sera
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fait
i>(s
[24]
^_!^
Jüil
^[sl^
mention detaill^e par
les
nouvelles coniiues, je consultai tous les livres du palais patriarcal, puis ceux qui sont dans les maisons des notables chretiens, pour trouver les causes
du deplacement la ville
du patriarcat de
contentai pas
mon
ennes, poursuivant
de Dieu
ville
desir. Je passai alors ä
grande Antioche, ä
la
celebre d'Egypte
',
le roi
fit
les
Arabes sous
le
eile
En
et je
ne
motif et la cause, jusqu'ä
en Tan 666 de l'hegire,
l'ut
reconquise en 9ü9
passa dans les mains des
diffe-
puis eile fut conquise en 1084 par les Turcs seleucides qui la
perdirent pendant la premiere croisade, 3 janvier 1098.
sous Bohemond.
le
califeOmar en 635,
par les Byzantins sous Nicephore Phocas. Ehsuite rents chefs revoltes,
but
Az-Zäbir Bibars Al-Boundouqd;\ri, sultan
lorsqu'il se dirigea vers [Antioche]
La Syrie, conquise par
mon
l'examen des chroniques ancien-
but propose et recherchant
le
ce que m'apparüt ce que
1.
la
bien protegee de Damas. Mais je ne parvins pas ä
On
fonda
principaute d'Antioche
la
1187, le Sultan d'Eg-ypte Saladin conquit la plus grande partie de la
Syrio. Le 19 mai 1268, eile fut conquise par le sultan Bibars. Apres, eile passa sous la domination des Mamelouks qui reculerent devant l'invasion de Timourleng. Lc sultan Selim I conquit la Syrie, qui depuis cette data resta uns provincc turquc.
Le
territoire conquis par les Chevaliers de la premiere croisade
Jerusalem, la principaute d'Antioche,
le district
forma
d'Kdesse et de Tripoli.
le
royaume de
Au
patriarcat
d'Antioche apparlenaient
la
ajouta ä la conquete
de Chypre. Le premier patriarche latin elu vers 1100 fut Bern-
l'ile
principaute d'Antioche et les deu.K districts et en 1191 on
hard, eveque d' Athesie, originaire de Valence, et l'autel
le
dernier fut Christian qui inourut devant
en martyr quand Bibars conquit Antioche. La
ville
occupee
fut
et les
eglises
devastees. Lespatriarches latins continuerent seulement nominalement.
Les patriarches grecs, apres Jean IV, residaient a Constantinople ou dans un diocese quelconque du
jialriarcat.
Au
Michel Paleologue (12G1-1283)
xiii° sieclc ils
le
patriarche
residaient probablement en Bitliynio. Sous
Euthyme
Antioche eut de nouveau ses patriarches avec Christianiis,
Apres
II,
Apres 12ü8, Damas. Le Quien, Oriens
vint ä Constantinople.
la rösidence k
756-776.
conquöte de Bibars
le patriarcat d'Antioche fut transfere ä Damas. Pour un synode compose de chretiens et de 7 prelals les metropolitains de Ilauran, de Baälbek, et les cvöqucs de Zabdani, de Sednaya, de Ma'ahiula, Yabroud. de Qära et un tres graiid nombre de chretiens. Manu.*^'
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25
et
les echelles
voulut installer les balistes pour
le siege.
une annee
trois jours
devant
Les soldats dresserent
en bois contre les remparts et monterent, mais
ne trouve-
ils
rent personne ä combattre. Ils occuperent donc la ville pendant la nuit ä l'insu
de ses habitants.
chameaux,
les esclaves
Ils
pillerent les biens, les effets, les
[hommes
et
femmes] en quantite indescriptible
culable. Ils ne recueillirent nulle part
de quarante mille habitants.
monde
entier,
Ils
un butin aussi
riebe, et
ils
et incal-
tuerent plus
incendierent ses eglises celebres dans
detruisirent completement,
les
chevaux, les
reduisirent en esclavage
le le
emmenerent en Egypte oii ils trouverent l'ordre, bonheur. Une autre histoire dit ce qui arriva ä Antioche
reste de ses habitants et les la
protection et le
:
et ä ses habitants,
de dominage et de mallieur, les langues ne peuvent
le
vol. III, col. 635. Sur le transfert du patriarcat d'Antioche ä Damas, cf. Die Ueberträgung des griechischen Patriarchats von Antiochien nach Dainascus in XIV
geographie,
lahrhundert dans
la
Revue de Paderborn
379, cite dans le Dictionnaire d'hist. et
:
Theologie und Glaube, 1911,
de geogr.,
col. 631.
t.
III, p.
372-
VOYAGE DU PATRIARCH E MACAIRE D'ANTIOCHE.
26 ^ foi. 3 r».
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le
parut evident que
la
t5^ Ci^>ii.
*
et
parce que eii
[vainqueurj a d^passe
le
en
la detruisant,
chassant ses
en rasant les vestiges, en dispersant
je
que
fus convaincu
siege du patriarcat
cause de ce
les chretiens n'eureiit
une autre decision
cherchai ä savoirqui fut
une histoire continue mais
j'ai
les
selou
l'usage
plus
habituel, et
le
il
la
me
deplacement provenait de cette Situation
troublee. Lorsque je fus arrive ä la certitude apres beaucoup de peine
titulaires et la
/«Ul
conviction du lecteur,
Pour ces raisons,
tree,
Jj^
en Egypte que dans d'autres pays. Nous en avons assez dit
cliretiens tant
travail,
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[26]
fut renouvclee
en moi
et je
et'
de
redoublai d'ardeur, je
premier des patriarches ä Damas. J'esp6rais trouver
et detaillee
oü serait mentionn^e
la
succession des divers
duree du sejour de chacun d'eux. Je ne Tai pas encore rencon-
vu des histoires separees dans leslivres anciens
et vöridiques,
qui contenaient la mention de tous, la duree du gouvernenienl de chacun d'eux
jusqu'änotre epoque,
et leur totalitö, je
l'annöe 7156 de la cröation du Je
me
veux dire de Tannee 6874 d'Adam ä
monde, l'annee oü mon pöre
fut elu patriarche.
suis efi'orcö de r6unir ces parties söparees, d'en faire
une
tinue et exacte. J'ai donc prcscnte avec soin dans le recueil
Premiers patriarches d'Antioclic depuis Elie et Christian 1.
Sur
',
patriarches
VA'ic et Cliristian, cf.
laliiis,
saiiit
la
histoire con-
nicntion des
Pierre, clief des apötres, jusipi'a
qui furenl patriarches
Le Quien, Oriens Chrisliamis,
i\
Anliochc, lors-
vol. III, col. 1161-1162.
_
I
INTRODUCTION.
[27]
L? CäI
(»-^l^yj i_gj
ftL«-vc-
1.
ÖA^
A^lkil
j,^L-Jl
j_/uJI ^>Lj iolL;!
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:
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2.
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qu'elle fut conquise par les
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—
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L
3.
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add.
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Jj^
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^«Aj^
i'y^J
"^.
europöens frangais en l'an 1274 de rincarnation
divine et dans l'an... de la creation du
musulmans conquirent
ö-u
a^-A5nJL
^j^^'-
:
Ajuj
i^Vy^
"»^ül
27
la ville
d'Antioche
de TEglise que nous avons traduites du
monde. Et apres eux, lorsque
comme latin,
les
mentionnent
les histoires
on n'a pas connu
les patriar-
le
ches qui y siegerent, exeepte quatre qui sont Theodore Balsamon', mentionne dans le code des canons grecs, d'abord diacre et bibllothecaire de :
Sainte-Sophie, la grande eglise de Constantinople, et apres un certain temps elu et consacre patriarche sur la tres
tout
rOrient,
Athanase en
puis Joachim en l'an..., l'an...
-
ni
avec
les
grecques, ni avec les arabes. Leur
comme nous
Depuis cette epoque, n'a pas paru la
ensuite Hierothee en l'an..., enfin
fin
chroniques europeennes, ni avec les eut lieu le jour de la conquete du roi
l'avons mentionne pour la ville d'Antioche. les informations
manquent completement, parce
religion chretienne, tout cela par suite des
de
la
misere qui frapperent
chim
I",
vol. III, col. 699.
Le Quien, op.
—
2.
—
Dans
et
cit.,
vol. III,
col.
763.
de
chagrins de
chretiens. J'ai vu cela ä la
II
lin
occupa
le
apres 1195. Diciionnaire d'histoire et
Hierothee, Le Quien, op.
cit., vol. II, col. 76.
qu'il
l'histoire des savants
nombreux soucis
les
Theodore IV Balsamon dans Le Quien, op.
siege du patriarcat d'Antioche entre 1185/1191
de geographie,
de Dieu, Antioche, et sur
un nouveau chroniqueur pour continuer
la captivite et
1.
ville
Apres ceux-lä nous n'avons pu retablir Thistoire des
patriarches d'Antioche,
Az-Zähir,
grande
le
cit., vol. II, col. 76.
Joa-
Dict. d'hist. et de geogr., ces trois
patriarches sont omis, parce qu'ils n'ontpas de dates (col. 699).
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
28
V
"^V i-Uai
Aj^
(j^
».j^
1.
L
habet
JiÄ)
ecrite par le 3 v°.
6724
*
de
d'Antioche
di^i^iül
«
la
k
Damas, qui
qui correspond [dans
du
le
j'ai
pu röunir dans
Ulj
Co
Ä.>5^,LJ1
»
faisant partie des livres de Qärä,
l'avait
terminee
le
comput] des Arabes ä
18 avril de la fin
Tan
de Dhoul-
de l'Eglise
Ics livres d'histoire
et
fait
dans
un
livre ä part
et ce
que
des Latins.
les histoires
pour instruire tous ceux
rcproduire, de peur de sortir
ici le
HiSTOIRE DES PATIUARCHES d'AnTIOCIIE.
III.
qui concerne le premier patriarche qui a röside dans la ville de Syrie, j'ai vu dans certains livres
liistoire ecrite
par
le feu
du palais patriarcal une
patriarche Michel.
II
dit ceci
tres
:
Const. Baclia donne quelques dates sur les trois patriarclics que l'aul d'Alep laissc
sans date
:
Balsamon resida ä Conslantinople
qu'aux croisades en
120'i,
1212, sous la protection
Nicee avec
ensuite
il
parlit
et iiiourul
pour
de l'Empereur grec
en 1202; .loachim de
Nicc-c, vint ä
Antioche
du prince Bohumond IV. Hiorothee
le roi et le patriiirche
de Constantinoplo.
avant Balsamon resida a (lonstantinople et vint
ä
Jjl
nous proposons.
sujet que nous
1.
le
consulteront, parce que je ne puis
ancienne
CuJi
IAs-
CiojL"
V«
'^j
fl
'.
reuni tout cela et an ai
En ce Damas de
Jaio
I
au temps du grand patriarche Simeon
c'est-ä-dire
l'an 604,
Voilä ce que
qui
/•jj>^l
^Xc-
LS^Ji)
4J)A*)
grande Encyclopedie
nous avons trouve dans nos livres J'ai
^,^i
(»LiJi
(_UjIJ>ii^
moine Pimen
d'Adam
Iliddjat
/gi^
«CUa-j «Ua».
lIlS
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«.i."..'..J
Jj.U:ir°.
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d'uu ancien livre
fol.
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1.
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-'^
(_/L;^
13)^
—
—
:
Jj.Wr'.
:
patriarche Marc' de Constantinople k Damas.
le
Tan 6886 de
patriarche.
Niles- devint patriarche apres le
^}^
|_gj
^/fi^A)
:
Pacöme devint
Puis fut installe
-«LLw
._^_5
et niourut le 10 avril
deux ans
Apres
'
j;^j
(»i^li
:
—
depose aussi. Puis vint
ö:
i_a-jo-^
i_^J ciüi
oUj ^^^^
^^gs
Lgrd 1700 habet fj'^\ quelques lignes plus bas, nous 5. L 4. L habet 3. L habet Jj'-^^r', S^}^^^.
2.
L habet
ü.
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A_J501 iJ^j
-^J^J
H^'i
^
C:^
C-?;-
ö- jLj
iwi
Ji*u
[30]
II
lui. 11
mourut
le
mourut
le
dernier patriarche MicheP,
II
du monde.
la creation
9 decembre de Tan 6895.
Tan 6903.
11 janvier en llls
politain de Bosra, le dimanciie 7 fevrier de l'Enfant
de Michel
le
metro-
Prodigue en Tan 6903
du monde, seize jours apres la mort du patriarche Niles, six ans et un mois apres la mort de son pere Michel, metropolitain de Bosra, et vingt et un ans mort de son oncle Michel, patriarche d'Antioche. 11 est Tauteur de ces informations et las a ecrites de sa main. II a vu ce qui se passa sous
et
demi apres
la
pilla ses orneraents, las objets mobiliers et l'argent
Tamerlan qui 1.
Marc
I" occupa
naire d'histoire vol.
II,
et
col. 767.
de Mourqos.
—
le
siege du patriarcat au milieu de 1377-10 avril 1378. Diclion-
de geogr.,
On 2.
voit
Dans
de Teglise.
col.
donc les
631 et 699
;
cf.
I.eQuien, op.
qu'ici les dates sonl
deux nianuscrils,
eil.,
qui l'appellc
donnees d'apres
Marc
la traduction
II,
russe
y a une erreur de copiste, car nous
il
mal
place de J. II occupa le siege patriarcal au döbut de 1387, jusqu'ä la date indiquee par Paul d'Alep 11 janvier 1395, D/ji—rj
'»jUj'
2.
^-^-'
j'^"'''
*...'.
dܫ
A..:.k:la,...äH
^_}p
'^J-J V'^^>'
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c^^.^b S^
j^,^^
''-^[/J
1.
vivait
/»-«^^
^o
A*
L«
iiJ__,iPaJI
Alf-
(dijijisi
[32]
^jJoC^II.
erreur du copiste.
au temps de Kyr Joseph patriarche de Gonstantiiiople, de Kyr Philothee
Kyr Theophile patriarche de Jerusalem. En l'an 6943 du monde, Kyr Dorothee de Sednäya la bien peuplee et öveque de patriarche d'Alexandrie et de
'
cette ville etait Fadministrateur le 8° concile
chez les Europeens dans
assisterent Jean,
prelats,
la ville
empereur de Gonstantinople
par les musulmans), les
du siege d'Antioche. Pendant sa
Kyr Joseph
de
Kyr Philothee
pays russes,
le
patriarche de Gonstantinople ainsi que tous
et Isidore metropolitain
de Kiev
representant du patriarche d'Antioche
raentionne, Dorothee de
monde
de
dejä
qui correspond k l'annee 1448
FIncarnation et ä Fan 843 de Fhegire. Ge patriarche est mort la Nativite
de tous les
et
Kyr Dorothee
Monemhasie representant de Kyr Joachim patriarche
de Jerusalem, — cn Fan G948 du
de
auquel
(qui n'etait pas encore conquise
Antoine metropolitain d'Heraclee representant du patriarche
d'Alexandrie
fete
Heu
vie, eut
Florence, — concile
la sainte
Vicrge
le
8 septembre G9(i0 de
le
la
de
jour de
la
cröation du
monde, qui correspond au 10 chaban de Fannee SöS de Fhegire. ID orothee 532
et
(39!).
I,
l'iS't/'Jö
— 8 septembre 1451. Dictionnaire d'histoire el
I'our les dötails
cf.
Le
(hiicn, op.
doit ßtre corrige en 1440. C'est une erreur
de I^ondres et celui de Paris. Mourqos op. CiL, p. 17 note.
et
eil., vol.
U, coL 778-770.
du copiste dans
les
de^eogr.,
—
2.
col.
L'an 1448
deux manuscrits
:
celui
Const. iJacha admettent 1440. Const. Uacha,
INTRODUCTION.
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L habet
1.
—
JjU^'.
5.
-
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:
L habet
I>
liabel
—
Jj^s^'.
:
La communaiile Syrie
2.
i>.
—
^•^h-'.
:
L habet
3.
Lgrd 1700 habet
comme
elut apres lui
commencement de
saiule Croix, au
presence des seigaeurs les prelats
4.
L habet
:
f^l-.j.i.
:
patriarche de la ville de
pere Kyr Marc, rcveque de Sednäya,
le
—
J)'^.".
:
4 v".
mardi, jour de
le
Damas de
la fete
de la
l'annee 6960 de la creation du monde, en
Joachim metropolitaiii de Bosra, Cyrille
:
metropolitaiu de Beyrouth, Marc metropolitaiii de Ilosn, Jean metropolitain
Ephrem metropolitain de Hama,
d'Eucliaites,
Joachim
En
l'an
le
comme nom
par Kyr Dorothee
7032 de
l'an
le
Arsene
Qärä,
eveque
de patriarche celui de Michel'.
mois de septembre,
connu sous
",
de
eveque de Zabdäni,
nom
le
le
siege patriarcal
de Ihn Säbouni.
creation du monde, Kyr Michel Ihn al-Mäwardi occupa
la
siege d'Antioche\ 1.
cf.
donnerent
Ils lui
7006 du monde, pendant
etait dirige
*En
Yabroud, Macaire eveque
eveque de
d'Akkar, etc..
Micliel
Michel
III.
14 septembre 1451/56. Diclionnaire d'hist. et de geogr., col. 633 et 700
Le Quien, op.
cit.,
vol. II,
770.
col.
Const. Bacha eile une lettre adressee par les
patriarchesMarc d'Alexandrie, Michel d'Aatioche
et
Joachim de Jerusalem au Pape Pie
par Fintei-mediaire de Moise Djabalat, en datc du mardi 11 avril 1459 note
1
.
— 2. Dorothee
de geogr.,
col.
II
Ibn As-säbouni, avant l'i84
636 et 700. Le Quien, op.
— apres
cii., vol. II, col.
\iy-~', p.
II,
20 et 21,
löOO. Diclionnaire d'hist. et
Bacha adlrme
770. Const.
qu'il a
trouve un evangeliaire arabe dans la bibliolheque du Saiut-Sepulcre sous le n° 11 ecrit
en l'an 7008 (1500) au temps du patriarche Dorothee d'Antioche
remarquons
la dillerence
[i^^.
de dates entre les donnees historiques et
la
22, note 1).
Nous
data de Paul d'AIep
7006 (1497).
La
Serie des patriarches est interrompue
Karalevskij donne les
col. 770.
Joachim 3.
II et
dans l'exposo de Paul d'AIep. Le Quien
Theodore V, Marc et Michel IV. Op. cit., vol. II, Dorothee I, Michel III, Marc 111, patriarches suivants
donne, apres Dorothee I", Michel
II,
:
Michel IV. Diclionnaire
d'hisl. el
de geogr.
Michel V, Ibn al-Mäwardi, vers 1523/1524
d'hist. et
de geogr.,
PATn. OB.
—
T.
col.
037 et 700;
XXU.
—
V.
1.
cf.
,
—
Le (^uien, op.
art.
Antioche,
col.
633-034 et 700.
apres juillet 1529. Diclionnaire
cit., vol. II,
col. 770. 3
loi.
'i
v°.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
34
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^3
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11
[341
1^^
C»ji-)l
JIS3
»i-*-'j
UaIa
jeJl
l.LgrdLi)'.
En
7049 du moiide
l'an
Dorothöe'.
fut destitue
II
succede au siege d'Antioche
lui
dans
le
syuode qui out
chosesqu'il commit et des actesillicites.
Ils le
lieu k
Jerusalem pour des
remplacereut par Kvr Joachim.
Cela eut lieu au temps de Jert^raie [patriarchej de Gonstantinople, de
Joachim [patriarche] d'Alexandrie lem, quitinront un synode contre
En Tan 7062 du monde, et, ainsi
et
Kyr
patriarchc
le
Kyr
de Kyr Germanos patriarche de Jerusa-
lui, lorsqu'ils
le titulaire
visiterent Jerusalem
du siege d'Antioche
qu'on nous en a inforrae dernierenient dans
le
fiil
^.
Kyr Joachim
'
pays desciiretiens, on
a dit de lui qu'il resta patriarche soixaule-dix ans. Ici se
termiuont les renseignements historicpies sur les patriarclies
defiinls,
qui siegereut dans la ville de Dama«. Et ce fut avec une peine inou'ie que je Const. ßacha, en se basant sur deu.< manuscrits qu'il
Michel
al-Ma\vardi occupa
Ibii
d'Alep. Dans
le
un ancion
bibliollieque de Paris dans
la
citc,
coiulut que ce palriartlie
siege J'Anliocho avaiil la data livre
meiitionnee par Paul
arabe sous
le
n" J47,
on
du patriarche Michel d'Antioche au 19 mars 7030 (ir>22 ;, et dans la bibliollieque de Londres uu livre syriafjue 418 oii Ton Irouve le litre du patriarche Michel Michel patriarche de la ville de Dieu, la grande Antiocheet lout l'Oricnt, le 10 novembre li'ouve le noni
:
7042 (1533).
11
a
vecu apres celte dalc. Cela resuUe d'un livre ancion de llosn qui
Irouve par Louis Chcikho oü estla dato de 7047 1539i aloccasion d'unc dispute pour IV'te
de Päques (>ii—
1.
Dorothce
III,
,
'(
p. 22.
—
Cf. aussi Le Quien, op.
Bacha, 5»^—, l.")30/l.'")31
p. 2.3, -
Le Quien, op.
note
livre
1.Ö30/1531. Diclionndire d'hisloire el de genier., col. ü30 el 700. eil., vol. II, col.
nole
avanl nov.
1.
—
3.
1534.
cit., vol. II, col.
«
la
2).
—
770.
Counu sous
le
2.
nom
Pour
Je Joachim
Üictionnaire d'histoirc 770.
En
la visilc
et
de Jerusalem, Consl.
111,
compeliteurcn
ce qui concerue le leuips de son regne,
Voyage du patriarchc Macaire
»
1,')27,
de geogr., col. 630 et 700.
vraiment une confusion avec Joachim palriarche d'Alc.\andric,
dans son
l'ul
comme
il
exislc
observe Mour(|os
(cn russe), vol. V, p. 187.
IXTRODUCTION.
[35]
^
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Lgrd 1700 adJ. v.
1.
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4.
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il
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:
fut
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:
—
2.
ili.
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ly'jr^
J^l
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.!.
uii
le saisit. II etait
qui est toute sagesse,
et
conduire tous daiis
le fils
veridique naitra pour
par
le
1a droiture
chemiu de
comme la vie et
les
c'est-ä-dire ses
fils,
adoptes et qu'il avait engendres par
dans
:
.,-.\''.
le
de son
la vertu.
frappa et
depuis sept mois au patriarcat, mais son espoir nc
vertueux et ses deux
et
/t'J
(_5JsLJl
Lord 1700
l'a
l'esprit,
deux endroits
il
comme
annonce Celui
de ses verLus on
recueillera les fruits de justice. Et cette parole fut accomplie
deux rangs
-V-iJl
J»->a*Jl
mallieur lui arriva, une maladie connue
pas deQU, pas plus que ses previsions, parce que,
ce pere
Ajc
L^J^^^
(_r4y.
|_$Ä)'
—
L»rd 1700 om. ^•^'.
W
^k. f^lij :^j
jLi
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^j^
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D'ANTIOCIlli.
:
A_^ij
lit
et le firent et
en securite,
et
le
le
vcnait. Puls
il
revinf, ainsi
santtous
11
les
son habilete
le
l'en-
le
et
Kyr
dimanclic
et ses envi-
lui
permit de
le re(,nirent
avec
rcsta niötropolitain pendant douzc aus
uuc renomniee
conduisit les chretiens dans les jjAturages du salut, accompliscommandetnenis du Dien Trcs-Ilaut sans döfaul. II Ics dirigea par et soii liciireux
precede, ou micux encore,
par
LUj
que ses compagnons, ä
Les chrötiens l'accueillirent et
y
On
cntiers, suivant les traces des seigneurs anförieurs, qui onl
excellentc.
11s
palriarche
pays d'Amad
y
II
"0)1
catholicos, inspecteur de son diocese, cxar-
celebrer la messe
joie.
^)U"
en consideraliou du defunt son
siege du patriarcat, et ses environs.
et allegresse.
^J
d'Alep,
le
bonheur, respoct
jlsjj
jj^-3
accompagner de pretres
rons et sur Antioche, s'il
ce l'abondance arriva, tont devint ville
et
n'eut besoin de rien malgre les
nombreux
les
ville
de
nombres, jusqu'ä ce
drapeau de
la victoire et
Bagdad par
qu'il
de
y
milliers qui depassaient la
arrivät par sa puissance.
la gloire;
il
y
La
soldals qui raccompagnaient
qui ressemblaient par leur multitude ä la pluie tombante. Puis
gerent tous vers la
comme
fertile.
II
ils
se diri-
mesure
et
hissa sur eile le
resta quaranle jours, l'assiegeant
YOYAGE DU PATRIARCHE MACAlRE D'ANTIOCHE.
46 r„l.
7
r.
iy^Jl -üjLJ'
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^
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—
erreur du copiste.
:
7.
ys.^.
copiste.
—
5.
Aä.
jl^
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'
—
2.
1°.
:
aL
J,LJ'.
pro
JI
^
c^„
—3. Lgrd
a»/».
—
6.
JjU
•'LLi^
.lilj
lcJ*o
'
J.L
lylis
Uj
J>^3
^J- \jy 1700
L habet
J^^.
:
J^^,j,
:
.i^vA.s.
:
sans negligence et sans preoccupation, et loi. 7
-'.s^
^^
^'^^
J'^'
Lgrd 1700
Londres habet
Lgrd 17U0 habet
LL-T^
A=-
U^
lilj
,»jiU.=-
_i^l
[46]
la
il
conquit et s'en rendit niaitre de
la
main
fil
de l'epee. Les uouvelles heureuses qui annongaient la victoire se repaii-
*
deGuzel Pacha par
dirent dans tous les pays.
puis
il
aunee
reviat ä son et
En
Tous
le
Il fit
passer beaucoup de ses habitants au
resta ä Coiistautinople une
II
mon
pere,
seigneur patriarche Kyr Euthyme de Chio
l'rere
le
et
9
aoiit, vint ä
aprös
lui ses
Alep
amis.
le
pere
et
ordonna
II
eure Joseph d'Alep nietropolitain d'Akkar et de Ralibe et l'envoya dans
le
les
pays des chretiens habiles
uomniee Putivl
et
dans
la
1.
Apres
le
WaHdos,
ducats. Teile fut sa
nalitc^
—
2.
son temps,
cf.
Putivl etait la
le
celui-ci arriva
passa dans
le
sultan fut
fait
la
ii
une
misericorde du
la
dime,
il
en
sultan Ibrahim, qui n'a pu joucr i\
ville
Le seigneur patriarche resta
apres avoir pergu
cause de sa vio dcsordonnee.
Boustaiidgi-Bachis et TiO
et,
sultaiiMourad, occupaletröne a
il
sociöle de son Maitre.
Alep presque cent jours entiers
son predecesseur
Lorsque
et vastcs.
pres de Moscou et Korop,
^
Dieu Tres-Haut ä
demi-
regaa son
lui
joie,
'.
de Tepiscopat de
l'an cinq
une grande
feterent sept jours avec
siege victorieux.
mourut, devenant l'habitant de Teternite. Apres
Sultan Ibrahim
le
la Force.
la suite d'uiie
sortit le \c
rüh^de
conspiratioa enlre les
prisonnicr et executö etle bourreau regut
—
l'our les aulres details de son regne, sa cour, sa personlin. N. lorga, Gesrhichte des osinnnischen Reiches, vol. IV, p. 35-53.
douane entrc
les
Cosaques
et
Moscou. Quiuonque venait d'un pays
elranger devait y passer. Ihdetinul Coinisiuinei Mo/iiimeiUelor Istoricc, Bucuresli, an. Y, 1912, p. 113.
INTRODUCTIÜN.
[47]
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4jVc^
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il
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^-.^jJl
quand
^lül
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juiir
Lgrd 1700 om. !j^.
surtout
^
v-w-lC.
^i^l
j_$iü
A.ÜL
JU
jUll
53
:
Li^U.
desir
sut la gravite de la maladie
lui
qiii
—
j*Ja«il
Jj_jÄd!
3.
lÄ*
_,LiJl I_^^>;^l
^
f.J^'V^
Lgrd 1700 habet: ^\.
causa une grande peine,
avait atteint le patriarchc
cnvoya ime reponse poiir s'excuser. Lorsque le il ue voulut pas partir patriarchc apprit son refus, il se courrou?a. Pendant qu'il (Mait ä Tagonie, et
il
ordonna de
oü il
il
lui
envoyer uue deuxieme
refuserait de veiiir,
serait interdit.
il
se crut oblige d'envoyer la reponse
se dirigea
malgre
lui
vers
lettre
*
A
ä la ville
qu'il arrivcrait
elle-meme, annongant pliant
Sa Grandeur
le
la
[lettre]
qu'au cas
deuxieme
lettre,
sans retard. Ainsi
le quittais
il
jamais.
de ilama, nous trouvämes un autre
troisieme eourrier avec une lettre pour nous
des notables de Damas,
lui faisant savoir,
l'arrivee de cette
Damas, avec moi qui ne
Lorsque nous arrivämes
et
en
demander de
conforme en substance ä
mort du patriarchc
la
la part la
des pretres
premiere lettre
nuit de 11 octobre et sup-
metropolitain de venir sans retard de peur qu'il ne restät
exclu du testament et
—
Dieu nous garde de ce grand danger!
—
qu'un
retard ne fit eclater des disputes, des querelles et des intrigues, etant donnc surtout qu'au moment de la mort du patriarchc, on avait obtenu le trunsfcrt du pouvoir et l'acte authentique au nom de Macaire conformcment au testament
du defunt Euthyme.
m.
s
v
VÜYAGR DU
54
ijL-
1;a3-3j
Lx^
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lä|y
A^LUVi ijjJI
•Cw
*oUj
L habet
1.
nale
llfX
:
,3-1^3
O.-
«jL-
._i>l
Damas
ctait
devint apres grand vizir.
avec
*-^.i;^
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cjir"*""
a la
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^—^'^.
jL?^
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^y-^^ "^^^ i^b J^jLJ Jt""
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forme correcte
:
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w
—
Lilj,X~.i.
»jj-^1 iU^-
^^-jj'^l«
ji__,i2^3
,__ya.o.5^
'--^u
J*--*-
^J>i
^^^^\ Lgrd 1700
:
^t-.UuJi
[54]
2.
L'j~^
jL'^
^j
jl/i" ij^^-i3
t?"'^
Ct.
La
nolc margi-
la
40—.
Alors ä
el qu'il
^^{:^Li
L^jb'li
L*^^ ^•^ L'^"
o'y-^y'y^ ^-^ j'^
MACAIRE D'ANTIOCHE.
PATRIy\rxCIIE
pacha Mahomed Paclia Kupruli
De peur
Hama, Melece,
metropolitain de
respectc, qui
Ic
aussi que ropiiiion publique ne se divisät
ne surgit de nouvelles complications,
lui le
'
ils
demanderent de
et le nietropolitain
faire venir
de Iloms, Phi-
Kyr Joseph, Damas de bon matin. Kyr Gregoirc,
lothee. Ils parlirent avec nous et nous trouvämes, ä Sednaya,
metropolitain deOärft.
Nous enträmes ä
metropolitain de Ilauran, y etait.
che
consacrerent pour
et le
IV, p.
ils
elurcnt [monperej patriar-
12
le
novembre
II
l'an
s'oleva et devint chet'
7156 de Texistence du
perissable".
Sur
1.
lunanimitc
diocese d'Antioclie.
le
par I'inspiration vraiment divinc
mondc
A
grand
le
8ii-i0(i.
—
vizir Kupruli, cf.
N. lorga, Geschichte des osmanischen Reiches, vol.
Nous reproduisons
2.
un resume qui nous donne une idee de
ici
la
valcur des ouvragcs composes jusqu'a present sur riiistoire des patriarclies d'Antioclie.
Le premier auleurd'une nase son
111
Dabbäs qui
syslematique des patriarclies melkites d'Antioclie est Atlia-
probablement en arabe vers
la fiu
du
xvn'' siecle et Iraduisit
des pntriarclujs dAnlioche en grec lilteraire en 1702. Cet ouvrage qui se
liisloirc
base sans
liste
ecrivit
le dire
sur Eutliycliius Yahyä, le patriarche Macairc
111
et
son
fils,
rarchi-
diacro Paul, est encore inedit et se conserve ä la bibliotheque nationale de Vienne sous le n" 71, l'onds
grec.
Le bollandiste Pierre van der Bosch Boscliius) a insere en tcte du tome IV de juillet des «.'Vota Sanctorum », Anvers, 1725, un Tnictaliis hislorico-chroitologicusde patriar'
chis Antiochensibus, dans lequel et lalins, jusqu'ii l'öpoque
il
discute la Chronologie des titulaires grecs, jacobites
de Jean IV inclusivemcnt, compose d'apres les soiirces con-
nues ä celle epocpie. Ce travail est depasse par
le
le
premier essai serieux de Chronologie.
dominicain LeQuien, dont
le
II
a ete
deuxieme volume de VOriens Christianus,
public a i^aris en 1740, renferme (col. (100-776) une serie aussi compicle que possible
depuis Saint Pierre jusqua Cyrille
Son
travail
dhist. et de g--iJ',
:
—
'•j-^j
»*:;=-l3
Ao
^3
^^^
ä.-**^
—
errcur du copiste.
le
diacrc Gabriel d'Alcp et lui donna
^.
4.
habet
jj^V-'i
:
I.
ls^^
^-A-J
: ^
''
^\i
JL^j
(^'
^^
"yS.
habet
'-^
'iS.jy,^\
^'j^V'^
i
jM;
(»LtJl
eS^^
|581
le
rang darcliimandritc, c"csl-ä-dirc
exarque, c'est-ä-dire son rcpresentant,
au pays de Georgie avec des persoiiuages en sa compaguie.
Le
()
monseigneur
jiiillet,
le
patriarclie sortit de
Damas pour
visiter
son
diocose, pour ramasser les dinies et pour voir l'etat de ses fideles en dehors
du pays de Damas, Cliouf.
U passa
c'est-ä-dire ^idoi} (Saida) et Bcj/rnuth, et dans le district de
dans
cette nuit
le
villago de Uiiiiäs; de lä
Qaroun, ä Maclir/aral, ä Kafar Milbi; de
un jeudi. Puis douzejours.
11
il
monta a
lä
il
retourna ä Sidon
lliinih el h Ahnili et revint ä
se rendit a
il
(Sa'ida),
ou
Sidmi (Saida) oü
en sortit et vint ä Wadi Leimoun, puis ä Barnye
(=
.1(7«, il
ä
entra
il
resta
Berti?), ä
puis eucore A W((di Leinmun, et de lä aux villages de
Kiipir
Px'il,
lirrsi,
Anbei, lUhujUn, village de röuiir Millicni, et se rencontra avec lui. I']iisuile
il
h Kiifiir
revint ä Anbei,
iV(7if(,
l[(ilt(i.
biC.li
^\
(3'
1—
cUij
jlji
^M^^
Lx.li>3
1.
^Ul jL
J^VI
JjYI
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—
'
INTRODUCTION.
[59]
If-^^
i^
^^
i._JI
2.
^Ij ^_^ ^Ij
If--^
^_5)1j
ä*^'
L^^JI
:
la description
jljj
b->oA5j!
^-'^ ^^-^'^-^
(*(-'L'^-'
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L:X~;
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—
^
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(»Aljii
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59
manque
}ss.. .^
toute
pris par le patriarche Macaire, la
traversee de I'Asie Mineure, le sejour ä Const'antinople et la description de la
ville,
Zahalta, ä Bessine, ä Brili et ä Mii-Wazieh, ä Sainaqanich, k Ed-Deir et ä Clwueifat
oü II
il
celcbrala messe
le
neuvieme dimanche apres laPentecöte.
entra ä Beijronth la bien protegee
a Alcp,
j
y
restai
le
21 aoüt et je
un momeat, puis je revins
me
rendis apres Päques
ä Damas. Ensuite j'allai le rejoindrc
oü je me suis rencontre avec
lui. Nous en partimes le 21 septembre, montagne de Kesnran, puis arrives au villagc de Bekfaya et ä El-Ml>cndt('h, nous celebrAmes la messe dans son eglise le premier dimanche de Saint Luc. Nous arrivämes au couvent de Mar-EUas oü nous celebrfimes la messe et nous partimes pour le village de Clioner et pour Beskinta au pied du mont Liban oü nous celebr;\mes la messe dans l'eglise. De lä nous partimes
ä Beyroutli,
montämes
la
pour Kefcv Akab
et
iious
nous dimes
la
messe dans
la
nouvelle eglise apres sa con-
secration et la decoration de son sanctuaire et cela d'octobre.
deux autres le
le
premier dimanche
Nous retournämes ä El-Mhaidteh, oü nous 'celebrämos fois,
la
messe
puis nous arrivämes k Bekfaya et nous descendimes k Beyroutli
vendredi 16 octobre
et
nous sortimes de
la
ville
en compagnie de son
metropolitain Joseph.
Nous nous embarquämes le Tripoli
18 octobre et le matin nous arrivämes au port de
oü nous debarquämes. Et tous
les chretiens vinrent
en compagnie de leur metropolitain Kyr .Joachim
et
au-devant de nous
nous accueillirent avec
VOYAGE DU
60
MACAIRE D'ANTIOCIIE.
PATrxIARCIlE
[60]
fol
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Paris au 1.
L
v^'.
Apres
fol.
27".
habet
bonheur '
fol.
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:
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il
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poursuit son recit avec
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des ('glises etc.. Gelte parlie est resumee en quelques lignes 'lire
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nous y celebrämes la messe. Noiis partimes poiir Badiya et nous revinmes ä Bctram, de lä au village Atni'oun counu par ses savants et nous y restämes une semaine. Nous partimes pour Kafar Akka et de la Vierge du Ras pres de
lä et
couvent de Hamatourah. Le chemin qui y conduit est tres difllcile, il est creuse dans une montagne au sommet de laquelle on voit cncore le couvent de Saint-Georges. De lä, la route va vers le pays de
pour
Kt'sba, et le saint
Beharre.
Nous
sortinies et
nous arrivämes au village de Kafar Caher
vent de Saiiit-Elic pres du llcuve. Nous allämes au couvent de Natour, de lä ä
et
la ville d'Enfeh, ä
Hdindt et nous
tftmes ä Deir Saidat-en-Nouriye jusqu'ä Wijj-el-Hadjar, de lä ä Bordj et ä
Nous retournämes ä
Tripoli
prit
oü nous passämes
les
mon-
Hdmät.
fetes de Noel
et
de
descendimes ä Batroun ainsi qu'ä Abrin, ä Kafar On en Kefour au pied du mont Liban oü sont les nids des aigles.
TEpiphanie. Nous sortimes Heida, ä
au cou-
revinmes ä Deir Belmeiit, puis nous
et
—
pour nous un, dont nuus tirämes
Douma, ä Toula
le
village
du chef
la graisse.
Ali, ä Bekhaa:-,
—
De
lä,
[nous allämes] ä
ä Gherzouz-,
ä Chikhan, ä
nous revinmes ä Barbara. Nous retournämes ä Abrin et arrivämes au couvent de Kefloun, nous passämes le nähr Qadicha (le fleuve saint) et nous y cölebrämes la messe le mardi du careme. De lä nous retournämes Djhail, ä Ghaz-ir,
ä la ville de Tripoli, le lendemain mercredi.
Nous fimes nos adieux aux
Tripolitains et nous sortimes de chez eux
jeudi de la deuxieme semaine du careme.
Nous nous dirigeäraes vers
le
le
pays
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE
62
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^Ai.
"ys.
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source d'eau courante qui jailüt sous
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ä 'Anja, ä Djahrdil qui possede
oü nous restümcsdeux semaines. Nous v celebrämes
le
Ll-asj
-'o.l pro -l>,'.
:
sanctuaire et coule ä l'exterieur et guärit les malades.
messe
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d'Akkar et nous arrivftmos ä ölegante egliso oü
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D'ANTIOCIlE.
du careme. Nous allämes ä
sortimes
et
Sisnidi. ä Boucida,
puis nous revinmes ä Saßta. nous y dimes la messe daus la grande cglise de
Saint-Michcl. dans ii.l.
iiir
Sisnielt i\
'
h
Rameaux Saint
Saiiit-Groy(/es
et le
messe
le
ä VJ-Uosii lä,
ä
cinquieme dimanche. Et nous allAmes
oü nous visitämes
ä Anaz.
Nous retonrnämes pour
Haminit. Nous celebrämes
lundi saint nous partimes pour
la
messe
le village
du malin
ri']loilc
le
la visite
du
dimanche des
de Wrlmli. Le mardi
nous enträmes ä Aphioitn.
Le mercrcdi la
Marmaiiita,
la
Venus), sa citadelle, et de
couvont de
Nous revinmes
celrbro Huurdj, le cinquieme samedi.
oü nous celebrAnies
Tainwiirhi,
(=
le
f(Hc
Atalah
saint,
de Päques qni
21 mars, nous enträmes ä Ihuiutli et nous celebrämes fnt
süperbe. Le jcudi
rAmadien m6tropolitain d'Amad
et
>')
de
aviil,
il
y consacra
ses environs et
il
le
prclre
l'appela
INTRODUCTION.
[63]
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Theodose, cela d'apres sou merite et sur tants, et
il
le
Quant ä
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le
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comme dans
commis,
CO qu'il avait
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ibi.iov».
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[64]
ses torts. Alors
[le
patriarchej le benit, lui
donna
pardonua.
l'amena ä Alep et y entra le 1''' juin 7158 de untre pere Adam. II resta un certain temps jusqu'au retour complet du calme il en sortit le jour de Alors
il
;
la lutc le
1
1
de l'Entröe du Clirist au Teniplc et sc dirigea vers
fövrier.
II
Damas
oi'i il
entra
regia avec les pnHres, les notables et le clerg6 le couipte de
ce qu'il leur avait envoyö dans ce voyagc, ccla faisait plus de six niillc piashv's. 11s
payerent une part de
I.c r(!li(iuat
de
la detle
des eglises et aulrcs
Le Icndcmaiu de Iloms lui.
mv.
Olli
le
ne cessa d'augmenter au point d'cntrainor la perte
(!ili(ices
d(^ la
la dctte, capital et intörels.
iele
qui furent laissös aux gouvorueurs des villcs.
de Pentccotc,
le
)}
juin,
il
consacra metropolitain
— — ceci
pretre Ibrahim fds (rAmicli de Killiz et l'appela Atlianase
ete plus conviiiaiili' de le iionuner Arius,
*
cnnunc
je Tai döjä dit
il
INTRODUCTION.
[65]
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piastres.
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[66]
pour Timpöt foncier de Jerusalem
et
de sa province
et
susmentionnes ungraiid aga iiidependant, avec de nombreux cava-
rcclamant
les
impöts sous les nonis mentionnes. Los pauvres gens,
tous tant absents que presents,
iie
depassaient pas trente.
declarerent au
lls
patriarche leur pensee, qu'ils n'avaient personue qui s'apitoyät, diminuät et rcduisit ces
noms eu
exces, et que
abandonncraient leur domicile, l'avaient fait.
II
abandonnee par eux donc
quaranta et
et
il
ue tombat en
il
pas,
comme
d'autres
la
Porpliyrius sou raetropolitain, uc füt
possessiou d'autres peuples.
s'occuper de leur allaire
t\
decamperaient,
ils
eut peur que leur eglise aux autiqucs
bi\tie saint
commenga uu uoms de la liste
pitie d'eux,
le faisait
et quitteraient leur rcligiou
s'apitoya sur eux et
colonnes byzanliues, qu'avait
Von ne
si
et
il
11
eut
retrancba ccul
iusciile sur le registre imperial.
Aprös
cela,
il
leur remit unc lettre de rcconimandation pour le vizir Abcliir Pacha, parce (jue Ic paclia
de Syric etait cliarge de
impöts mobiliers suivant ce
espoir,
ils lui
Ils
reduction des inqjöts fonciers et des
qu'il jugnrait bon.
cette allaire et pour la reduction
6t6 dit anterieuremeut.
la
lui
Le
patriarclie
deux mille piastres, en
promirent quo
s'ils
se
depensa pour
gardant ce qui a
triomphaient dans leur
euverraient ce quil avait depensö pour eux, mais par la suite,
ils
])rouv6rent qu'ils ölaienl ingrats, parce qu'apres lui avoir euvoyc uno faible
1. Ici
manquG
uii innl.
INTRODUCTION.
[67]
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67
parce
qu'il
etait
ils
il
les
comme une
croyait.
se moiitraient
Dös
le
menteurs dans
leurs paroles.
Leshabitants de Daraas furent jaloux alors de ce bienfait et «
Le
raieux est
autfes.' »
II
que tu nous rendes service ä nous tes
s'interessa ainsi ä eux,
vingt* noms; et quinze
il
fideles ä
ils lui
dirent
:
Texclusion des
s'elTorga et s'appliqua et deduisit cent
noms des habitants de Qärä
et aussi des habitants de
Ma'arouniye, trente des habitants de Yabroud, trente-cinq des habitants de Deir Atiye. Cela coüta de quatre ä cinq mille piastres. partie de cela et laisserent le reste ä la charge lui fut
demande comme une bonne
oeuvre.
II
Ils
ramasserent une
du seigneur patriarche
et cela
remercia Dieu de l'avoir rendu
digne de ce bienfait par une haute faveur du Donateur. Et ces charges nouvelles aggraverent sa dette et
il
eprouva beaucoup de soucis de l'accroisse-
ment des interets. Le dimanche 13 octobre de Tan 7159, thin metropolitain de Beyrouth,
sur leur
demande;
Le jour de patriarcale de
il
avec
il
le
ordonna
le
pretre Farah le Beyrou-
consentement de ses
fideles
et
l'appela Philippe suivant leur choix et le leur envoya.
la fete
Damas
de l'Epiphanie, le
pretre
il
consacra catholicos de
Salomon
fils
la
residence
du pretre Fardjallah
l'Alepin,
*
foi. ii i»
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE
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:
PREMIERE PARTIE
LIVRE PREMIER
VOYAGE EN ORIENT
—
I.
Avec fol.
i2r".
les meilleures
pensees
et les intentions les plus justes,
monsei-
pcrsövera dans sa resolution de se rendre ä Constanti-
'^ patriarclie
S"^""" nople.
Depart d'Alep.
Nous fimes donc nos
preparatifs, nous
emportämes des cadeaux
et tout
ce dont nous aurions besoin, et nous plagämes notre confiance dans l'appui
Tres-Haut. Le patriarclie d'Alep
dimcs et
le
— que
jeudi soir 9 juillet
et revenir ä
'
Dieu
accorde une longue vie
lui
pour Lftdaqiye
Antiochc. Je
sortis —
nous arrivAmcs avant
Taube nous nous levAmes dans
le
messe
visiter le
1.
II
nous arrivämcs
le
Nous entrAnies
septii-mo diiiianclie aprrs la
faul corriger coli,
:
mardi de
le
le
bord d'Al-Asi,
22
8 juillel, d'apros le
juillet et
Pentecöte.
Tluuimaturgo,
du palriarche Gregoirc IV,
la feie
du
ä lUtrim et k Glidtnirin,
ä Aiitioclie le jeudi
couventdo Saint-Siuieon
arabe n" 17,
le
le
du
partit los
—
jiropiictc
ä un village appele Ma'nvretaku-än.
voisinage de Djiasr EI-Djadid sur
si\mes la nuit. ä la
et
le soir
!
de percevoir
moi, son humblc Iiistoriographe
nos aulres compagnons, au point du jour
Elie, et
et Djebcl afin
—
un
A
villaa:c
nous y pasnous assistämes et
Nous partimos pour
Marin, sur ranciennect
man. de Leningrad. Mus^e Asialique, fonds fol. 3, aulographe de l*aul d'Alep.
—
PREMIKRE PARTIE.
[71]
—
LIVRE
71
I".
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i^g^^Jl^ljlj
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1.
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nous sortimes de
lä, la veille
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jours et cclebra six fois la messe.
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Nous louAmes pour Adana uue monture
au soir du jeudi 5 aoüt. Nous arrivämes
le
et
matin
k Beylän et dans Tapres-midi ä Alexandrette, c'etait la veille de la fiMe de la
Transfiguration. Les Chj'priotes nous regurent avec les plus grands honneurs.
Nous assistämes aux '
loi. i-2v°.
*
vigiles
dans leur cglise
et
au moment de
l'entree
«
»
tout le clerge s'avanga, regut la benediction, se vetit et se se plaga en cercle
ä l'entree suivant ses habitudes en chantant
monseigneur
le
patriarche c6le])ra la messe.
:
«
lumiere eclatante
Nous partimcs de
».
Le
matiii
lä le soir et le
samedi matin nous arrivämes ä Pdyds oü monseigneur le patriarclie c6lebra la messe le huitieme dimanche apres la Pentecöte aiusi que le lundi et le mercredi.
Nous partimes de
lä le soir, et le
nous arrivämes apres ä Qarn Qapou. Le (ihemin est
et
döfile etroit et redoutablc. «
matin nous nous arriMäines
l'oreille
de loup
»,
Le matin nous arrivämes
ainsi
nommde
parce
(pie
ä Dji.sr
cffraj^ant,
Alhanids c'cst
un
ä l'aubcrge Qourt Qoläq ou
dans Tauberge existe une
mosquee avec denx coupoles ressemblant exactemcnt ä des oreilles. Nous partimes ä minuit en compagnie de dix-huit fusiliers chretiens de Päyäs. Au pointdu jour nous cnträmes droitc. qiii
Nous en partimes
s'appelle TcliiliAn.
nous descendimes dans
une grandc
ville
ä Missisa, ayant la forteresse de
ä minuit et traversämes le pont
Nous arrivämes les jardins
dans laquellc
il
ä Addiio
le
Hayyät ä notre
du fleuve
Djiliäii
samedi matin 14 aoüt
chez les nnircs du
rite grec.
y a beaucoup de jardins
et
et
[Adana] est
chaquo jardin.
PREMERR PARTIE. - LIVRR
[73]
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contient plus de trois ou quatre Cents orangers semblables k des möriers. La locatiou Je chaqiie arbre etait d'un quart de piastre. et
aux orangers,
ils
Monseigneur
le
pafriarchepartit pour Tarsons et pour
pour Dj'afar Pächa
et
percevoir ses dimes. nuit de 29 aoüt
Quant aux limons doux
sont tres nombreux.
pour II
les villages
revint ensuite
t\
le
village de Timor,
chypriotes qui les entourent, afin de
Adana
de
et
nous partimes pendaiit
lä
Turcomans de Syrie. Nous arrivämes avant midi ä l'auberge Bairam Pächa et nous campämes sur le bord de la riviere Djäqot. Nous partimes le soir et nous marchAmes toute la nuit ä travers des bois et des terrains pierreux. La nuit etait sombre et nous eprouvAmes de grandes terreurs et le matin nous arrivämes ä la forteresse de Kolak. la
eii
compagnie de
l'aga des
Puis nous traversämes Qozloq Khan, c'est-ä-dire
l'auberge desnoyers
il
ä
notre droite la forteresse d'Anä-
chah. Nous passämes sur Agh Koprou, c'est-ä-dire limite entre les rois circassiens et les ottomans.
Kädjy, c'est-ä-dire
«
quarante gues
Avant midi nous arrivämes
marie
». II
parce
a de
nous traversämes Soultdn Khan, laissant
fois.
»,
nombreux noyers. Nous fimes halte avant midi ä Täkir y celebre Aylat de ibn Ramadan. Ensuite nous partimes le matin et
que tout autour qui est la
«
est certain
»,
« le
De
pont blanc
lä,
». C'etait la
nous traversämes
Q/rr/
parce que nous passämes ä gue quarante
k Djiftä Khan, c'est-ä-dire « l'auberge
que ces chemins sont impraticables pendant
l'liiver
du par
suitede leur etroitesse, du grand nombre deruisseaux et de rivieres. Nous nous
arretämes pendant deux heures
et,
apres, nous nous levämes pour nousdirigcr
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
74
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^Aj
»-.aS
fol.
13
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[74]
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eile etait
jour en largeur et
longueur,
eii
justifie Ic
qiii il
n'y avail
brülec el noirc. Pendant celle journee, nous
cndurAmes une grandc fatigue jusqu'A ce que nous arrivassions !o soir. G'est joli village oii la vie est bon marche, dont les caux sont abondantes et les
uu füi. i:ii
".
vignes nombreuses. Toute cliose y est bon marche et*
le
rat!
de viande en
poids d'Alep coüte quatre osmani, uu ratl de pain trois, uu ratP de vin vieux
superieur cinq osmani et de vin nouveau un osmani. a aussi
une raerveilleusc
i'abrique de
II y a beaucoup de verjus. poudre avec des roues semblables a
y de grandes norias mucs par l'eau; les vis se relövent et des marteaux desccn11
dcnt sur des augcs cn bois raugees et pilcut
la
pour manceuvrer pendaut
aiitre
belle iuvention d'ici
1
jouruec
el
un
poudre.
Uu
pendant
seul
liomme suHil
la nuil.
C'esl une
avec des resultats heurcux et peu de fatigue. Les clirclicns
parleut turc;
Bor on arabc
la
ils
sont tres pienx.
sijjnifie
Ils
un Heu non cuUivö.
nous
—
2.
firent
doscondre ehez eux
Ratl correspond h 2564
grammes.
et
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empereurs sont nombreuses.
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en argent
edifices extraordinaires; les chandeliers soat
prises dans le tre~or des
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77
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en or, les lampes
et
seul chandelier [orne]
de toules sortes de fleurs pese quatre-vingt-dix oqqas d'argeat et d'or. Les inarches pour monter k sou tombeau sont en argent. Pres de cc tombeau est
'
du moine son compagnon qui porte lui vetement et un grand turban noir. La balustrade de cet escalier est un morceau de raarbre transparent et ajoure celui
tout intact
semblable
',
t\
des ciselures d'argent. [En voyant ces splendeurs]
tous ceux qui entrent dans cet endroit sont stupefaits. Le chef (däda) et les autres derviches aiment beaucoup les chretiens et les meines. Ils nous ont fait entrer et nous avons regarde eile
est
non sans
crainte.
nous partimes en leur compagnie qui estappele dans
les
cet endroit vcrs le soir, et le
y
A
sa sortie se trouve le
a l'eau froide.
le
jeudi et
une caravane de
Ensuite, nous
Nous partimes Salimi
:
—
ville,
y a une grande eglise dediec beaucoup d'eglises. Nous partimes de
le soir et
nous arrivämes.
sens inconnu.
meme
matin a Lädäk
matin nous arrivämes dans un bourg appele Albain Qaploudja, d'eau thermale, et ä sa proximile
Nous partimes
le soir et
la
le
il
nous arrivämes
18 septembre au vlUage de Aq Chehr connu par
1.
race desTurcomans,
nous arrivämes
synaxaires Lycaonie. La,
ä Saint Michel, des edifices byzantins et
il
la
niaudite, c'est pourquoi on ne les laisse pas entrer.
etant rassembles avec le juge d'Alep et avec
gham.
Quant ä
2.
le
la
tombe
matin ä Saqlah,
le
samedi matin
du celebrc Djoha'.
le
C'estle Khodja Nasser Eddin.
premier dimanche
•
foi.
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VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
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Nous partimes
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k Beläidon consiste en
nous passAmes l'etape de Khan
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IIä-^Ij
jJajia—.Jl
Bcijaz-
pendant
melons jaunes
ponts.eten la nuit,
puis le
Nous en partimes pendant
la
trös doux.
servent jusqu'ä l'hiver.
mcme
nous ar-
matin ä l'auberge de Kliosrcf Päclul d'oü nous partimes
Le mercredi nous arrivämes ä Seyyid
du
«uix.
1^
(ilidzy.
connu
soiree et nous arrivämes le jeudi 24 septembre ä Eslaj Chehr,
soir
Lu U^j
A...i,c-
ä mliiuit et le matin suivant
Le cliemin de Saqlah
ße/«?f/o//.
une Chaussee.
soir.
LiL
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A;>-V' jLi
J3JI
l^st^.
apres la fete de
rivämes ä
Js- Axj
,_ü-a)l
[78]
On
suspend
los
et ä
Nous y sejournämes
le
cause de leur durete vendredi
et,
jour, nous arrivämes le matin ä ßo; Hciiijuk.
iLs
pur ses se cou-
nous etant leves
le
Nous en sortimes
lesamedisoir et nous arrivämes le lendemain ä /}f(;of//w/i,ledeuxiemedinianclie Croix. Le cliemin du
apres la fete de
la
elroit, ä droite
y a une montagne
il
dangereux. Nous partimes Chehr.
Nous passämes
quittämes
la
et
le soir et
la nuit
une
village prospere dont
cliemin entre
le
nom
Yenky Chehr
forrt, et ä gauclie
nous arrivämes
quittämes
la
est et
et
le
et ä
un cours d'eau
.
Ensuile nous
la nuit
dans
l'au-
midi nous arrivions dans un
Bä Zdwenk. [Ce village se trouve
Brousse. Nous y avons goüte du II
fui est
lundi matin ä Ycnlaj
nous passämes
d'un goüt inelTablc, du pain et des melons. douce, froide, cxcellente.
jusqu'ä la
par l'etape du Khän-Aq-Bezeuqa
caravane de Constantinople
berge. Le mardi matin nous
commencement
y
ä]
moitiö
lait turc,
a aussi une fontaine d'eau
PREMIERE PARTIE.
(79]
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HI.
Brousse.
Nous enträmes ä Brousse le soir du meme jour, mardi, c'est-ä-dire le 28 septembre. Nous descendimes ä Fe/iAi/ A'/irf«, chez les Alepins nos coeurs se rejouirent de les trouver, Nous passämes cette nuit chez eux. Le mercredi nuitin le clerge et les notables de Brousse arriverent au klian et nous mene;
rent au quartier de l'eglise de
Qaya
restauree ainsi que toutes les eglises.
mandyas des
le
commencement de
la
Bacluj dediee ä
On
revctit
rue;
le
Notre-Dame
monseigneur
dans Teglise.
[chretiens], puis celui
On
eile est
patriarche du
clerge et les diacres nous regu-
rent avec des cierges et des enccnsements. Les chantres
notre entree
le
—
mentiouna d'abord
du patriarche d'Antioche
le
chauterent jusqu'ä
nom
des empereurs
et de tout l'Orient
deux
fois,
*
nous logea dans une maison prcs de Teglise. Le samedi matin 2 octobre, on nous emmena avec les Alepius au bain Esky Quploudja oü nous nous baignämes dans son eau chaude naturelle. De la nous
puis on termina la litanie.
On
ailämes au jardin des chtUaigniers. Nous revinmes
le soir
et
chantämes
vepres la veille du troisieme dimanche apres la fete de la Croix, dans
les
l'eglise
mentionnee.
De Brousse
ä Constanlinople,
ensuite dans le
pays de Valachie
et
de
pays voisins, on n'a pas l'habitude de chanter les vigiles comme dans notre pays, mais quand il y a une grande föte, on les c6lebre pendantla iiuit avant le Service de minuit. On retarda l'encensement jusqu'ä
Moldavie
et
dans
les
*
lui.iir
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
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le
pain benit de la main du prelat
et les enfauts vers lesquels
il
sort
pour leur en
distribiier.
Le samedi 9 octobre, on nous comtne Bohräm Pächti la
et
iuvita
aux
baiiis
de Yenky Qaplondja, qui sont
Moustafa Pächä ä Damas
et ä Alep.
source de cette eau bouillaute. Elle sort d'uu rocher
jusqu'au
ciel,
son odeur est sulfureuse
et
il
et ses
Nous avons vu
vapeurs s'elevent
est impossible d'y plonger la
peul y echauder une poule et y faire cuire des-oeufs, comme nous en avons ete temoins. Pour les bains on y ni6lange trois quarts d'eau froide afiu
main.
On
dela temperer. Cebain est spacieux. Le quatrieme dimanche matin, lespretres et les
grands du quartier Baliq Bäzar inviterent monseigneur
le
patriarche ä
celebrer la messe dans leur eglise dediee ä saint Jean TEvangeliste.
cclebrer la messe tants du
bra
*
—
Feglise est aussi rcstaurce.
La
veille
du mardi,
quartier de Damir Qapou Finviterent aussi ä leur eglise et
l'office
de l'eau benite seulcment et
il
passa
la nuit
II
y
alla
les habiil
y
cele-
chez eux.
Le mercredi 12 octobre, c'est-ä-dire le seizieme jour de nolre sejour ä Brousse, nous en sortimes. Les grands, apres nous avoir
fait
leurs adieux, vin-
rent avec nous jusqu'ä Moudania. Les habitants vinrent tous ä la rencontre de
monseigneur PATR. OR.
le
—
patriarche ä une grando distance. T.
XXII.
—
F.
1.
Ils
nous regurent dans leur 6
' i'oi. r. v°.
VOYAGE DU PATUIARCFIE MACAIRE D'ANTIOCHE.
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synaxaires et dans
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nom maintcnaat
cimetiere des patriarches de Constan-
y a aussi trois eglises dediees t\ la sainto Vierge, k saint Georges. Nous partimes ä minuit et arrivames le II
et
Kamm
deporte saint Jean Chrysostonie. Jusqu'ä present eile
uno prosqu'ile
^^. I*'
C*^"
matin ä Scutari. Nous nous dirigeämes vers Ghalcedoine Tut
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d'ilc Prot)', oii « la
tinopole jusqu'aujourd'iiui.
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Tinterieur se trouvc
ü Saint Demetrius et
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village florissant sur le bord de l'histoire sous le
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PREISIIKRE PARTIE.
[85]
«
l'jVxion
»
lui
donna
jusqu'ä leur entrce
Georges.
qu'il baisait les icones qui sont sur
les portes
du sanctuaire,
le
mandyas patriarche dans un trönc
patriarche de Coustantinople descendit, entra dans l'eglise vetu du et se
pla?a sur son tröne.
vis-ä-visde
lui et le
misericorde.
» Ils
On
diacre dit
plaga monseigneur :
»
Ayez
pitie
le
de nous, Dieu, selon Votre grandc
mcntionnerent Alexis, l'erapereur des Moscovites, Timpera-
trice Marie, Basile prince
de Moldavie, son epouse Catherine, Matthieu princc
de Valachie et son epouse Helene, ensuite
Kyr Paisios patriarche de Coustanti-
nople et Kyr Macaire patriarche d'Antioche. Les chantres chanterent pour
chacun
«
Seigneur, ayez pitie de nous
Le pretrc termina se serrerent la
le
»
trois fois.
Service et les patriarches desccndirent de leurs tröne~,
main reciproquement
et
marcherent ensemble. Devant eux
marchaient deux personnages portant de grands chandeliers d'argent avec des cierges de cire blanche
;
les
divan (salon) du patriarche.
metropolitains les suivaient et Ils
se mirent
ä table,
ils
tmdis que
monterent au les chantres
chantaient. Le patriarche de Gonstantinople se comporta vis-ä-vis du patriarche
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
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J.=.^l.
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d'Antioche avec une grande solennitö et beaucoup d'honneurs et de sentiment. fül.
i5v". *
On nous
presenta tant d'ospeces de plats et de sortes de vins qu'on ne peut
Ics decrire.
Ce
un grand jour
fut
seigneur
doiit
on se souviendra toute
la vie!
Vers
patriarchc se rendit ä la metochie avec des metropolitains
le
des pretres devant
le
chanterent les vepres et nous firent leurs adicux, Mon-
soir, ils desceiidircnt,
et dcrriere lui
avec les Qapi Kehaia
'
de Moldavie et celui
de Valachie et d'autres encore, jusqu'ä ce qu'il les eüt benis. Alors retournerent. Les notables des chretiens venaient et
du dimauche des Gadarenicns, monscigneur
le
cl
le
ils
La
saluaicnt.
s'en
veillc
patriarche partil pour Feglisc
patriarcale ä la suite d'une invitation qui lui avait ete adressce selon la cou-
L'un
tunie.
revetirent le
et l'autrc
mandyas
et fircnt leurs priores.
Devant
chacun se tenait debout une pcrsoiuie porlant un chandelier avec un cicrge decire blanche, depuis d(!
psaumes
de
la «
ful lu par
le
commencement du
un diacre place entre
(Iloirc » les pretres firent
fk'xions,
une prciniere
fois,
Service jusqu'ä laiin. les
Jji-
dcux patriarches.
Au moment
au patriarclie de Constantinople
une deuxieme
l'ois,
kalhisma-
i
jUji
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1.
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i_,oi-i)l
—
la
mandyas, puis
entrerent dcvant et derriere
ils
cour de la niaison,
^'\
'i
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i «..—)
ä reglisc
vers
allerciit lui
jjlJ_jiVi
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'
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^~l~i»Ji
L om.
3.
Ce meme dimanche au malin, nous revinmes en sortirent vers
dljLi j
[88"
lui
:
les mctropolitains
et Ic rev(Mircnt
du
daiisreglise, uu chandelierle
precedant, jusqu'ä co qu'il cüt bcni son peuple et se füt assis sur son tröne.
Apres fui.ic.i-.
Tout ce qui respire
«
* les
baisa
«,
iconcs, benit Ic peuple, puis le palriarclie d'Antioclie
ensuitc deux ä dcux, les prdlats et
pays de q)ii
rite grcc,
Moldavic
la
ne halse les icones
benit,
pays
meme
dcux beurcs
ä son tröiic, eiisuite
encensc
rcvangeliaire de
i\
il
les la
le reste
et la
matin.
A
du peuple
Valachie,
la fin
femmes
de
la
— car
ne reste pas une personnc
il
messe, apres avoir pris celle-ci est l'liabitude
il
», aliii
ils
le
paiu
dans nos
sortcnt tous
apre.'^.
pour eaceuser
alleluia, le diaere deseciid
rcQoit de lui la benödiction
portes
du sanctuaire
main du pretre
et
pour
les
de donner au diacre
vient pr6s du palriarclie pour
lui
le
«
la
le
patriarche
leclurc de rKvari-
icones,
et sort par la porle
qui estdccecötö. Les cliantres clianteul loiiguoment
Seigueur
;
de nirme,
fit
parce que daus tous les
messe. Apres les raatines
l'eglise apres la
Quand ou cncense II
le
les enfants et les
— on sort de
et reviennent
gilo.
patriarche de Constantinople dcscendit,
le
entrc et
du nord vers
prend
la chaire
pour beaucoup d'annecs,
lemps de descendre de
presentcr l'evaiigöliairo.
la chaire. Ils
Alors
los diacresl
—
PRKMIEUR PARTIE.
89]
i^Ul
^UVl
jaLs^l
Üal
üs^lj
j.!>l._;
I*j^iAj
catechumenes, sortez
i.MJl
cette saiute
patriarche et pour les empereurs et pour leur aide
AjcJ
ic*
—
» et «
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Ij-ijw
(C^ju
fiii
:
le
'-^
^
^IaöJI
-^^ •»-^l^j
cncore demandons au Scigneiir la paix, pour son aide, pour
monde, pour
4rLr^''
j!>l£-Vl
», c'est la
c'est-ä-dire lorsqu'on prononce la
Saintete. pour le salut de tout le
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ö^i
li^j A^lj d^UI J>1 J.J
iJr-i
-Uäv-ij
89
II.
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^2rO
LIVRE
»Aj^jJlo^
moitie de la «
encorc et
salut de
demeure, pour avec sagesse
Sa le
», et
tout cela pour quo le pretre puisse lire la priere.
Apres
la
la salubrite
conclusion
de
l'air,
l'aide » et « avec
:
«
pour ccux qui voyagent sur
sagesse
»,
Leur attitude reservee
messe, priiicipalement au
prononce
distribucnt
du
la
tout ceci se dit pour que le pretre finisse la priere. et leur humilite sont
grandcs, leurs genuflexions
le
nom du
pain benit,
moment de
la
patriarche.
A
le
meme La
les
jour,
veille
de
il
chacun d'un cöt6. A leur
y
eut encore
un repas
ä la
sortie de l'eglise, les porteurs le soir, et les
precedent continuellement avec des...
la feto
officietrt
communion. Le diacre portant le saiiit la fin de la messe les deux patriarches
de chandeliers disent egalement ce qu'ils avaient dit
du patriarche
mer, pour notre salut et
sont frequentes, je parle des pretres grecs qui
jiisqu'ä terre
Corps
encore et encore en paix, pour cette eglise, pour
et
Janissaires
et des bätons.
nous nous cn retournämes
Dans
le soir.
de saint Demetrius, nous assistämes aux vepres dans
Teglisc de la metochie de Saint-Georges. Le matin, le patriarche envoya chez
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
90
Ia^X ^j^
i_-:.o
^Lj
^4)=^^-
casion de la saint Demetrius, depuis
jours.
p^ij
^-^3 ^-^'
LS*
deux de ses metropolitains,
diiire ä l'eglise
^l^j^l
_.-£•
^y ^jy^^ i^-l^J
(»L«!
i_.li-i
2.
üÄA
[90]
novembre, c'est-ä-dire pendant huit
jeünent pour beaucoup d'autres saints dont nous parlerons
si
volonte du Dieu Tres-Ilaut.
Voici la description de l'eglise patriarcale de Constantinople, dedice ä
y a la cour d'une maison autour de lacjuelle sont des arcades du cöte du nord; les secretaires du patriarche ont lä leur habitasaint Georges.
tion.
Devant
Devant
l'eglise
Fille [l'eglise]
il
elles ont
et est imposante. la
il
y a un grand peristyle
est catholique,
deaxieme porte dans
femmes;
eile
le
peristyle
une porte de Les
Stalles
011 l'on
deseendpar des marciies.
avec trois parties, toutc cn voiUes avec unc
du
du nord. Dans
cette partie se tiennent les
sortie sur la rue. L'6glise a trois sanctuaires clioeur
depuis
le
devant du sanctuairejus([u'ä
porte de l'öglise sont sur d'autres rangs egaux, et derriere
«rautres rangs, et de
rang de droite dos d'un Iravail tres
mcme
Stalles,
fin.
il
y a encorc tont autour. Le tröne du patriarche est dans le est trcs cicve, avec dos uiarches;
Vis-ä-vis, dans le rang de gauche,
il
il
il
est incrustö
y a un tröne pareil
PREMIKRK PARTIE. - LIVRE
[91]
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V.
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mais plus bas pour tout patriarchc cn
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L'iconostase est vaste. Les icones
des portes du sanctuairc sout tres grandes, dies ont ete peintes ä Moscou. L'icone de saint Georges, d'un travail artistique, est placee ä droite de la sainte Vierge. Les chandeliers sont grands.
ouvrage
est en cuivre jaune,
Le
cisele, travail
lustre, qui s'appelle « choros »,
de Venisß, qui ressemble ä celui
du Saint-Sepulcre. Les sanctuaires sont vastes. Derriere lä
le
sanctuaire ä gauche,
on sort derriere
rendre service
Dans
il
y
a
une porte pour
dans une cour qui aboutit ä
l'eglise
aux pretres qui ainsi n'ont pas k
l'arc cintre
la
du sanctuaire meridioual sont
sortir
les
bibliotheque; de la
rue, cela pour
devant les gens.
iconces d'Abraham et
de Melchisedek;
la barbe de celui-ci est blanche et plus longue que celle d'Abraham, sa tüte est enveloppee de rouge comme le prophete Daniel et ses cheveux sont tombants. 11 est vetu d'une chasuble comme saint Gregoire,
eveque d'Armenie, d'apres d'or.
II
tient entre ses
rouge comme du vin.
le rite
armcnien,
il
porte des ornements brodes
mains une sorte de navire blaue rempli d'une liqueur
II
y a
lä aussi
comme
trois pains blancs
ronds qui por-
tent des croix, c'est-ä-dire sur le pain et sur le vin qu'il a offerts ä Dieu.
dessus on
lit
Finscription
:
«
lejuste Melchisedek
».
Au-
Au-dessus du sanctuaire
sont les peintures du patriarche d'Alexandrie, le Christ se tenant devant
sous
la
lui
forme d'un jeune gargon sous une coupole portee par des colonnes,
avec son vetement dechire.
II
lui dit
:
«
O
Seigneur, qui a dechire ton vete-
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
92
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fol.
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[92]
pieds nous les avons baises. Ensuite le mere des sept Macchaböcs, femme äg6e, dans
vetements boutonnös ä
la
fat^on
des vetements
troisicme chAsse, le corps de la sainte martyre Euphi-mic,
mais saus
dont l'entn'c
osl
tcte.
Dans un coin de
au milieu de
la
cetle
chambre, ily a une cage
colonne, c'est
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qu'a 6te attache et
PREMIERE PARTIE. - LIVRE
[93]
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D'ANTIOCHEl.
le
Walide
Tawouk Bazar
troisieme Dikili Tdclt qui est dans
et le
Klian des ambassadeurs. Ce sont
et s'elevant fort haut,
pour cela qu'on
dans
le ciel,
les a cerclees
mais
de
Ter.
elles
On
pres
des niargelles
ont 6te fendues par
pretend qu'un certain
un certain sultan ottoman que des ompereurs grecs y avaient caclie des tresors, alors il ordonna de l'incendier et robclisque se i'cndit. On craignit qu'il ne tombAt, c'est pourquoi on le cercla de fer de haut en bas.
juif a döclare ä
Les Grecs nous apprirent reur Constantin ot certaiiies
le
Grand
([ue cet
et qu'il
obölisque est celni que
deposa dans
dresser l'empe-
les fondations
douzc
ori\ncs
rcliques de iXotrc-Scigneur .lesus-Chrisl.
Ensuite nous virnes
la
tour Ariel
nifnlionnr-es; eile est oonstruite en ciiti.v,
fit
des anges
Elle est situ6c
llaz-ar,
l'une des plus
grandes des tours
marbre blanc sculpt6 oü
l'oii
voit des
et des prötrcs depuis le haut jusqu'en bas. Elle est creuse.
dans
le
quartier d'Assamala.
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PRRMIERK PARTIR.
[101]
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Nous demandames aux Grecs oü nous repondirent qu'elle
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trouvait reglise des saints Apötres.
se
etait ä l'interieur
d'Esky
Serail, reservee
aux
femmes. Nous avions vu cette eglise quand nous etions an mer, *pres dc»ioi. Galata, aux environs de Scutari. Elle est haute et reniarquable par ses douze coupoles. Elle est pres de la
mais lorsque
je vins
pour
la
mosquee de Soleinian; nous
des sept coUines de l'interieur de Gonstantinople,
haut de cette eglise dopuis Galata (jue la
Ibis
et
en entrant ä Gonstantinople est
demeure en
c'est
le
mur
sonimet d'une
puurquoi on voit
le
de Scutari. Elle est peut-etre plus haute
coupole de Sainte-Sophie, ainsi
que l'interieur en
distinguions,
retrouver, je la perdis de vue ä cause du
eleve du susdit Serail. Cette eglise est au milieu sur
tres
la
'.
nous
(jue
la
vimes pour
J'appris par le tailleur de
Ijon etat,
que
la
premiere
Esky
Serail
les peintures et les icones
en mosaique existent encore sur les murs et que personne n'ose entrer au Serail l'eglise
sans un g:uide de connaissance.
de Ghalcopratia.
On nous
Nous demandämes
repondit
([u'elle
aussi
oü
etait
se trouvait sur la place
de la mosquee du sultan liayazid.
V.
Nous partimes
—
Mosquee de Soleiman.
eniln pour voir la
grande
uns des merveilles du monde ä cause de 1.
Six niuls douteux.
la
et celebre indsqin'-e de Soleiman,
multitude de ses colonnes de por-
lui
VOYAGE DU PATRIARCllE MACAIRE
102
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grandes dalles, de sa hauteur
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de couleur vert pistache,
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[102]
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U^Jl
i Kcuij oü
beaucoup de raaisons de
juils et
Parasceve.
visitämes son eglise dediee ä sainte
patriarche ä prior sur la tombe de Pavlachi iJasile,
Mohammed
du Sultan
On
de chretiens. Nous
invita
qui etait le
'
monseigneur
dcmeure, quo
sa
dis-j(>,
öituc au milieu de la mer, construit sur de
des constructions de (]onstaiitinoplc.
chäteaux qui rayissent
l'csprit, uii
A
N. lorga,
m
Vasile Ltipu
loin
de la Corno d'Or, au-dessus
de Moldavie.
II
y avail aussi
dans des voyagcs a Uli
grands
l'interieur
pilotis suivant il
y
loin de
Bugdan
dit
.\ ciMii
Serail
de Valachie, avee une pelite
il
Thabitudu
a des cndroits et des
et
ügalement
al inipura/idir de rasdril, liiieurcsti,
Moldavie ä Constantinople avaient quartier de lialala dans
le
lein-
l'.)!.'-!,
residence non
Boydan-Serail ou palais
residence dos princes de V'alachic souvent menlionneu
(loiislaiiliuoplo el
SU Irouvail ce palais.
Non
la
di"
tuer.
bain tont en marbre, des jardins agreablt^s
iiriiin.'or
pag. 28. Les ministres des priiiccs
le
duns son palais merveilleux
ä voir, une conduite d'eau en mosaique de dillercnlcs coulcurs
1.
lo
Qapou Kehaia de
prince de Moldavie. Lorsqu'il l'eut trahi, le priuce envoya
On nous mena dans
nous
de ce
grAcc a ces mcnlions nous connaissons l'endroit
p:iiais
il
y avait
une pelile egliso en style byzantin.
y avait Vlali Serail la residence des envoyes des princes
ej^lise.
Buleliniil
Com. Mon.
/sl.,
lOKi, p.
U-IS.
—
PREMIKRK PARTIK.
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fol.
20
r
20
r
disciples Fenlerrorent. Noiis entrftmes dans Teglise, l'uiie des plus grandes
eglises orthodoxes
de l'empire, qui est maintenant en
la
possession des
Jesuites fran^ais. Elle est ancienne, tres haute, toutes ses peintures sout en
mosaique coloree,
les fetes
de Notre-Seigiieur sont expUquees en grec.
y a un clocher eleve et ancien. Nous partimes ensuite vers la quatrieme II
eglise, voisine de la precedente,
Jesus-Christ, ä l'interieur de laquelle
dediee ä Notre-Seigneur
il
y a uns Fon-
Nous nous dirigeämes ensuite vers une cinquieme, dediee ä saint Üemetrius. Sur le mur de la porte est peint « Tout ce qui respire », c'est-ä-dire
taine sacree.
:
glorifiez le et la
neige
Dien du etc...
ciel,
toutes les creatures, les animaux, le ciel,
le froid
'.
Nous visitämes une sixieme eglise, dediee ä la sainte Vierge, situee aussi pres du rempart. Une septieme eglise est dediee ä saint Jean-Baptiste; ä l'interieur il s'v trouve une fontaine sacree. Une huitieme eglise est dediee une neuvieme
ä saint Nicolas, ensuite
Toutes sont en poutres avec des
est dediee ä saint Jean
toits
ornes de symboles,
dore ä l'interieur et ä l'exterieur. Nous vimes qui avait ete incendiee.
*
Chrysostome. le
lustre
ensuite l'eglise des
est
Frangais
Elle egale Sainte-Sophie par sa hauteur, sa grandeur,
sa forme, ses peintures ä Tinterieur et ä l'exterieur en mosaique doree ainsi
que
1.
les
I^s,
fetes
de Notre-Seigneur. Au-dessus de
cxLviii,
1
et seq.
la
porte est l'icone de la
* fol.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
106
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barque. Nous cütnes ä supporter bien des terreurs chaque fois que
uous nous rendioies par mer ä cet endroit-lä derriere
nom de
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[108]
de ses prieres. Nous partimes avcc cux tlimanche matin par mcr
l'efficacite
dans
:
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D'ANTIOCIIE.
le
Serail coiiim sous
La mer y est elTrayante* ä cause du courant de la mer Noire qui arrive par le drtroit dans la Mediterranee. Combien en elFet de
foi.2ov«. le
navires
Bournou
y ont
fait
Serail.
naufrage!
regurent en grande procession
Lorsque nous arrivämes chez eux, :
ils
nous
on celebra ensuite une grand'raesse. Nous
reslämes chez eux jusqu'au inercredi U) novnmbrc et nous retournAmes ä notre quartier.
Nous demandc\mes oü
etait l'eglisc
Pammacaristos', c'cst-ä-dire
la
Merc
de Dieu on trois personncs, la bienhcureuse qui est relatee dans la clironiquc
grecque que nous avons traduilc en arabc
:
eglise qu'ils
ont trausrormcc
en un palais patriarcal, apres Teglise des saints Apötres. Elle est sur unc colline
en haut du quarlii
ce quartier et la
r
du Pliauar
mosquee du Sultan
el
i'ii
haut du
|)alriarciit. I^lle est
iMoliaianiod ä lui-clu'iniii.
entrc
La mosquee
y a de nonibreuscs sources aneiennes. Beaiicoup nous ont appris (|ue dcrriöro Onzoun Tcliarehi, pres de KliAn
aujourd'hui est belle
el ä
rintericur
il
y a une pelile mosquee, une ancienne eglise, uvec une haulc conpolc carröc, au-dessus de laqucUe il y a une croix qui tanlcH se voll, tantot Wiilidi',
il
SB cachr (Icpuis On/.onn 'rdiarclii
1.
(iiiarlcs iJioliI.
/'An
:
je n'ai
hi/zaiiiiii, V(j1.
II,
pas cessr de
ludox,
p. ',(10.
la
eherclier
el j'airivai
j^ xjU-L
LL=3 Oj^L-j
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1.
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^^j^yij.
:
pres d'elle. L'eglise est encore en son etat pritnitif; j'ai vu cette croix en
nombreuse compagnie
^
et
Le nUAUTIEH d'AsS.VMATA.
VIII.
Jeudi, missioii
les
de
nous nous en retournämes emerveilles.
pretres et les notables du quartier d'Assamata, avec la per-
leur
celcbrer la messe
patriarche,
chez eux.
vinrent inviter
monseigueur
Nous partimes eu
leur
patriarche ä
Ic
compagnie dans une
barque par mer, ä enviroii seize milles de leur quartier; quant au peri-
metre de Constantinoplc, on pretend langue de terre qui s'avance dans
la
qu'il
e.st
de dix-liuit milles. C'est une
mer, c'est pour cela que les trois quarts
sout maritimes. L'autre quart va de la porte d'Andrinople jusque derriere
Phanar. Tous ces tcrraius sont en vignes, en jardins et en pistachiers.
nous regut en processio^i
et
nous celebrämes
les
vepres chez eux
le
— On du
la veille
prcmicr dinianche du careme de Noel. Le lendemain matin, nous celebrämes
messe dans
la
l'eglise
de l'empereur Constantin
le
Grand. Cette eglise est
tres anoienne, tres viineree, haute, en pierre, avec voüte, et ä l'interieur
une iconc de Notrc-Seigneur Jesus-Christ
et
une de
la sainte
Saint Nicolas et celle de saint Jean-Baptiste, toutes tres
On
y a
Vierge, celle de
grandes
et anciennes.
pretend qu'elles datent du temps de l'empereur Constantin. Ce jour
out une messe, une la
il
il
y grande solennite etl'ordination d'un diacro. Nous baisämes
main droite de rompereur Constantin qui
est
en os jaune
comme
de
l'or.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
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3.
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1>11EMIKRE PARTIE.
[inj
les
novembre,
sept tours.
II
11
y
murs
nous
a dans
dans ses tours, rien de mieux construit
consistent en tröis
et
et
les
de plus
conceulriques. Nous sortimes de
Top
y a une source miraculeuse, uonimee dans les synaxaires Zoodohopigi, ou la source de la vie, appartonant en propre ä la Mere de Dieu, dont la fete se termine le premier veudredi apres Päques. On l'appelle maintenant la source miraculeuse de
Qapou pour
aller
au cimetiere cliretien oü
il
Nous descendimes pres de la source, nous bümes de son eau sainte qui guerit les malades. La les chretiens fetent le lundi de la Resurrection, en mangeant, en buvant et en se divertissant. Nous passämes par MIonrjli.
la
porte d'Andrinople et revinmes ä notre quartier du Phanar.
pour
visiler la source
dans
le
quartier
de Blacliernes;
Baläta vis-ä-vis de
eile est
Je partis
maintenant ignoree, se trouvant
Khäs Keuy, au-dessus du
quartier du
Phanar. J'entrai dans une maison habitee par des bohemiens. C'etait Teglise,
mais de ses tracos on ne voyait que peu de choscs
;
la
source sortait d'un
VOYAGE DU PATKI ARCHE MACAIRK ü ANTIOCHE.
112 jv-üJi
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en benissant d'abord
l'eglise dit
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PREMIF.RR PARTIE.
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Gonstantinople est un ouvrage neuf
du patriarcho de
brodes et entoures
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[124]
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Ls-»^!, erreur du copiste.
:
Nous allämes ä la porte du sanctuaire et nous nous inclinämes aussi devant les prelats. Deux d'entre eux sortirent ensemble et, les precedant, nous nous approcliämes des patriarches eux.
11s
nous fimes une inclination de tete avec
et
baiserent la main droite des patriarches et s'arreterent chacun d'un
cüte; puls nous nous inclinämes encore et allämes en chercher deux autres et ainsi
de suito, jusqu'au dernier. Chaque groupe
main droite du
patriarclie
de Constantinople
et
ä
de cinq s'arreta ä la
gauche da
patriarclie
d'Antioche et tous etaient revctus de chasuble saus icone pectorale. Ensuitc les sept pretres sortirent et s'arreterent plus
haut d'un cötc et de l'autre.
Ils
ne se rangerent pas en cercle, mais en long jusqu'aupres des chandeliers
et
nous nous arretAmes au-dessus d'eux, pres des portes du sanctuaire, tenant les
chandeliers ä trois brauches,
et
nos compagnons
portaient les croix,
jusqu'ä ce que les chantres eussent acheve lours chants.
Les patriarches benirent pour bcnediction. litanie.
Ce
la
deuxieme
L'archidiacre du patriarclie
fut lui aussi qui dit l'livangile et
fois.
Nous
rc(;'umes aussi leur
de Constantinople dit porta
le saint
la
grande
corps.
C'est riiabitudc* dans tous ces pays et les pays de l'iuterieur, avant quo
fui. 2'ir
de
messe,
nuo
le
diacre rccile les litanies jusqu'ä
III
tenant le chandelier ä trois branciies dans la main gauche, l'orarion dans
main droite reur de
et la face
Moscou,
et
fln
la
qu'il
reste tele
la
nom
de rcmpc-
de l'imperatrice Marie, de Basile
prince de
lournee vers
Alexis,
la
le
nord.
II
mcntionna
le
PREMIERE PARTIE.
[125]
"Eti /.%'.
Ssofz-efia
äp-(^UTCi5X0TC0u
"Eti
Ju-p-LlVl
et
'Eti
,-»Y'i''^3
—
2.
L om.
patriarche de Gonstantinople,
dit
:
«
Macaire d'Antioche.
il
OjLkJl
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J'
"Kti
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A_„oL»Ji
» II
Ale-
o^l>
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Sso'fxsöa...
waTpiapyou
x.otl
pere et notre archeveque Paisios.
d'Antioche
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L om.
Moldavie
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LIVRE
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1.
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^sojieOa ÜTrep toö irarpo;
Jy>- ^pc ^,w-..=-
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L om.
Apres
-aTcizpyou t^?
i^y.nr,^
L?^
—
2.
L habet
:
127
II.
^U^Vl
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l'archidiacre
lui
'AvaroX^?
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Maxapt'üu...
1.-3
—
äJL'X
3.
JjL. j^^Si.^'Vl
Um^
"..-..LäJi
L om.
jl_^
'U^l^l
du patriarche d'Antioche
dit
Ijiai^l
Ai.Ls
—
iroXXi...
«
:
(V
(v'
Ajuj
L habet
4.
:
lyils
cj«?
/v^^'
^^^JI.
De Macaire
le
patriarche de la graiide ville de Dieu, Antioche, et de tout»|o|.24^
*
bienheiireux
*
LIVRR
rOrient. » Puis le metropolitaiu d'IIeraclee, qui se tenait debout ä la droite
du patriarche d'Antioche, legerement
Quand
le dit aussi.
et Ic beult aussi
avec
eut
il
chandelier ä trois brauches, de
le
les autres metropolitains et prctres qui etaient k
Coastantinople.
II
se souleva
patriarche se leva
fini, le
memo
gauche du patriarche de
legerement de son tröne
et les benit, puis les
autres metropolitains et pretres qui etaient ä la droite du patriarche d'Antioche. Et les «
il
fit
de meme. tls donnerent
les
omophorions aux archidiacres qui
mirent sur leurs epaules selon l'usage. Et
avec sagesse
soyons
», «
de FEpitre, puis
«
toujours ainsi dans
attentil's
avec sagessc le
»,
»
ils
avant que
dirent le
soyons attentifs
a
apres « soyons attentifs
pays des Moscovites. Et
»,
lecteur dise la pericope », ils les
disent
patriarche de Gonstantinople
le
ne mentionna pas les noms des empereurs suivant notre habitude et les metropolitains ainsi
patriarche
,
la
1
».
que
les pretres
Celui qui
lit
ne dirent pas
l'Evangile,
s'il
:
est archidiacre
il
sort par la porte
dejä mentionnö, vers la chaire, et apres avoir
'
beaucoup ä diro le
boaucoup d'annces pour
:
«
la
du nord comme nous l'avons fini,
les
pour beaucoup d'annees, Seigneur!
diacre soit descendu et ait donne
lo
ou diacre, encense
porte imperiale et prend l'evangeliaire des mains du pretre. Apres
benediction du patriarche,
j
«
chantrcs s'attardent »
en attendant que
l'övangcliaire au pretre.
Le deuxieme
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
128
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C^_l
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1.
L habet
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:
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j»r
^ *—«L-iJl
L>?V''^~'
», et
l'archidiacre
Seigneur
le
du patriarche d'Antioche
Le troisiöme
».
dit
:
sortit ensuite et s'arrcHa dit
de l'interieur, avec
chandelier ätrois branches ä la main suivant l'habitude, du conimencemcut
le
jusqu'ä la
de
fin
la
messe
Vous qui
«
:
diacre dit pour la deuxieme
tourne vers
le
menes, sortez. ici.
»
de
ia
dit
«
:
litauie,
l'interieur dit
Encore
secourez-nous
Encore
»
et «
,
encore
».
cliaque fois que
»,
et
«
:
«
le
les
.
O
«
:
Qu'il ne restc pas de
Mais vous tous
»
Et l'archi-
et
»,
des
etant
cateclm-
catechumenes
lideles ».
Seigneur
»
Et celui du
puis
le reste
empereurs
et
Puis un aulre entra et sortit en disant
pour cette eglise, pour
pour notre delivrancc
la salubrite
», et «
de
:
l'air et
secourez-nous
»,
et
C'est l'habitude que les diacrcs ne sortent pas tous, mais
Tun
dit la litanie,
dernier. Et le patriarche
SOS
«
avec sagesse ensuite
pour ccux qui voyagent avec sagesse
:
repondit du dehors
lui
encore prions en paix
et
»
Vous, catechumenes, sortez
mention des noms des patriarches
la
«
etes catechumenes, sortez. «
:
Et celui du dehors dit
»
«
et
fois
dehors. Le troisieme
Et celui de
dehors
ticiit
le
un autre entrc
chandelier
;\
et
trois
un autre branches
sort, jusqu'au et la
croix et
mains benissent comme d'habitude. Le patriarche de Constantinople
encensa ä l'exterieur de 11
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i^l^^l
üäa Jö-I
4_wJ501
du patriarche de Constantinople
deliors. L'archidiacre
«
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Jlxclj
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OjlLJl
^
c)j.LJl
erreur du copiste.
Disons tous
Catechuinönes, priez
«
-Cic-lj
^jj^_LJlj
j^
A=-Ij
(^ki>-A~j
A:'l>v«
r^y>z.~-'J
jjac-lj
Li^^-sj
(v'
[128]
se l.iva les
la porte,
puis tous ceux qui sont dans
le
sanctuajre.
mains dans un bassin en se scrvanl d'uno aiguiere d'argent,
mit ronuiphorioii et alla
fi
la
prothese;
prolongea jusqu'au momcnt de Icvcr
il
fit
le voilc
beaucoup de genullexions qu'il
et les
donua A rarohidiacrc.
Oii
—
PRRMIKRE PARTI K.
[129]
d^Ulj ^^Iä)I "C^lj
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129
11.
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fol.
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25
Ajuj Lii-
js^Uii
|»j;oyj
erreur du copiste.
mentionna premieremeiit notre patriarche
que
et les metropolitains ainsi
les
pretres presents, les empereurs [chretiens] et le reste du peuple. Et moi, je sortis d'iin
devant
saint corps avec le chandelier ä trois branches,
le
deuxieme diaore avec un chandelier pareil
et
ligne avec des croix. Les pretres sortirent chacun avec
du patriarche de Constantinople, *
moi
je
mentionnai
patriarche ou
le
le
un evangeliaire ou
ou autre chose. Des que
voile d'un calice, uiie cuillere
nom du
il
mentionna
nom
le
accompagne
deux diacres en troisieme
sortit l'archidiacre
de son patriarche
notre, puis chacun des pretres
mentionna
peuple. Les fideles s'inclinerent jusqu'ä terre pendant
passage du Corpus Domini devant eux
et [cela est ä
le
et le le
remarquer] surtout en
Valachie, chez les Cosaques et ä Moscou.
Lorsque de
la
patriarche
le
porte du sanctuaire,
il
de
Constantinople
regut le saint corps et nous mentionnämes les
des deux patriarches. Le patriarche d'Antioche prit
avec
marche
arriva k la derniere
le calice.
On
noms
n'eventa pas,
porte par le diacre, les tetes des patriarches selon l'usage.
le voile
Apres l'encensement du patriarche,
firent
ils
beaucoup de signes de croix
sur leurs visages. Apres leur priere, la benediction sur le peuple et sur nous, je sortis, le chandelier ä trois «
Completons notre priere au Seigneur.
pas sa mitre (couronne). la
branches ä
posa sur
l'autel,
ceci... », puis 1.
Litt.
:
«
il
fit
II
»
la
main, selon l'habitude, et
Lorsqu'il benit les pains,
mit l'omophorion, enleva
en disant
un signe de
la
main sur
le saint
tandis qu'elle est benie, debout noii benie
PATR. OR.
—
T. XXII.
—
F.
1.
».
:
n'enleva
mitre (couronne) et
la
les paroles sacramentelles
il
je dis
:
«
pain et
prencz, le
benit
mangez '.
Apres
C'est un texte douteux. 9
foi.
25r°.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
130
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et les saints
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j^jÜVl
le saint
beaucoup de
terre, faisant
;
il
donna
la
communion des
ils
la
saints mysteres k trois per-
etc. los
mains
et
la
communion
k
sortirent et se placerent sur Icurs tröncs, les archidiacres devant
les
chandeliers ä trois branches, puis chaque patriarche distribua
prccödes par uous, daus la
donna
porte du nord.
du pain benit [au peuple]. Lorsqu'ils eurent tcrinine
d'argent
i_.»>t^l
ly^J^'i
-*—>J1
I^^J
demanderent pardon longuement.
Le patriarche d'Antioche se lava encore
omporla
i-P
jv^'Va.
genoux jusqu'ä
sonnes hors de laportc imperiale,
eux avec
J^r-"^'
(n'-S^i
patriarche de Constantinople se lava d'abord les mains et on lui mit
le
Enlin
^^
donna ä ceux du cöte gauche. Ainsi tous
et les
flechirent les
sa mitre (couronne)
trois
l=»
>_-'
aux diacres. Le patriarche d'Antioche communia avec
s'humilierent et
Puis
JU-lJI
vJl^t^lSo^L;.
et
genuflexions;
^-Oj
(j*;-f
jj.^ ^5CJ1
:C^^
[132]
le
le
scrvice,
ils
entrerent,
sanctuaire et sc devetirent de leurs ornements.
On
mitre (couronne) du patriarche de Constantinople, sur un plateau
recouverl d'un mouclioir [brode]
monterent au refectoire preparö pour tous les notables.
Ils
y
restferent
la
d'or,
au
palais patriarcal.
Ils
reception des mdtropolitains et de
jusqu'au soir, puis descendirent pour
les
vrpres, c'est-JI
Vjl
^^-Ül
Lii-i
.Li
L habet
1.
J
le
patriarche
lui
Constantinople ä l'eglise et
du palais
et
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133
II.
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Le SYNODE DE CoNSTANTINOPLE QUI EUT LIEU PENDANT NOTHE
XIV.
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PREMIERE PARTIE.
[135]
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c^^_
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^bj*^^
venerable et humble.
n'est pas orgueilleuse.
äge qui travaillait contre
chez
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dans son temps. C'est un
j'allai
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des petits, modeste, son
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[136]
ami des grands
et
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maison
habitait dans la
patriarche depose Joanuice lui
Et moi, humble historiographe,
habitait cache et coilfe d'un turban l)lanc. Les prelats
un synode
et pronoiicerent sur
I'anatheme
kii
et
la
malediction parce qu'il avait commis des actes abominables qu'on enregistra
dans
du patriarcat de Constantinople.
les archives
Le protonotaire ou publique dans tantinople
fit
la
:
1°
premier des secretaires alors en donna lecture
chaire sur la töte des notables. Apres,
un sermon ä ce
anterieurement..." ravir
le
contre
en siibstance
sujet, et dit
metropolitain de
le
son siege; 2° pour occuper aussi
le
mais avcc
la
Chalcedoine par 1.
II
est
la
puissance des gouverneurs;
''i"
le iiorn
de Cyrille
cxilium missus.
Qum
:?,[Ji£pa?
— Ce patriarclie n'esl
Mol doutoux dans
les
Ce
Cyrille
'
il
j)as
le
deux manuscrils.
le
siege
de
devint aussi mötropolitain
111,
Tarnobi iiielrojjolitam. KOpiX/o;
Dosilhcus vcro liunc
menlionne par Le Quieii
Le Quien, op.
lui
cello epoque,
occupa aussi
loannicio siibrogalur Cyi illus
eixost,
appele
la tue pour
et
cit.,
II,
;'i
col.
quem
h
Tapvo-
Coriiillii
quon-
vero episcopi translatioiieni ejus pi-obarenl, ejeclus
a Chalcedoine, mais seulemeiit a TArnova. 2.
:
fert l'uisse(]uc
6ou evxXriv 2i:avo
p^j^l;
jU
^
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C.lj
«c—wJl
U
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Ai-L
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jV üj^j
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Ul
j-i-rl
de Tärnova; 5°il devint patriarche.
Le
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-ki^
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^ ^U^ ^
_^J "Ulj Ül^l
C«3^5>M
fait qu'il fut la
"^^-^
^^ -^.-^1
Ai-l
jj-«^
cause du meurtre de
du temps du sultan Mourad, obligea ä prononcer Tauarexcommunication contre lui, parce que le saint synode ne l'avait
Cyrille d'Alexandrie
theme
»
^jr^3^
p^j
lt:.j
Ijj^^
137
11.
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U c^
iß ^
'J\
j^l Ulj C^J^. ^;.^^
LIVRR
-^
et
'
pas approuve.
parmi
L'usage
prelats de Constantinople
les
que
est
siege et
depose,
si il
dans ce temps-lä
il
tombe au rang d'arkhiereus
et
il
devient
comme
s'il
et c'est
siege,
comme pour
le
s'il
est
un autre mariage
devient patriarche et occupe un quatrieme siege,
femme
qui epouserait une quatrieme
celui
d'entre
pour un autre
n'a pas le droit d'occuper
—
siege conformement aux nouvelles lois
dans leurs idees. Et
un troisieme
arrive qu'il prenne
Tun
si
eux devient d'abord metropolitain dans uiie ville, puis est elu
;
il
il
est alors ana-
thematise et excommunie.
Apres que
1.
On
le lecteur fut
descendu de
la chaire, le
Lucaren 1594 comme
trouve Cyrille
appuyer Basile Oslrog contre
les uniates.
II
patriarche de Constan-
syncelle dans la Russie polonaise pour fut
en relation avec
les
orthodoxes de
Lembcrg qui se grouperent autour de l'eglise de la Dormition, fondation d'Alexandre Läpusneanu, rebätie par Pierre le Boiteux et les boiars Stroici, continuee par Jeremie Movila.
Pour
la
deuxieme
fois
nous
le
trouvons
comme exarque
Valachie atlaquant les catiioliques sur les deux points le
Purgatoire. Pour son entretien.
district Dolj.
En 1622
il
le
Prince
lui
:
donna
en 1599.
En 1620
le
grand village de Segarcea du
etait patriarche de Constantinople, chef de l'orthodoxie qu" il a
teur diplomatique. N. lorga, Istoria Bisericii
osmanischen Reiches,
foi,
Romane,
vol.
fit
I,
sur les protectcurs de Cyrille Lucai\
vo\. IV, p. 23-29.
A
la suite
deposer
le 7 juillet 1638, le fit
mer. Enfin un synode eondamna sa profession de
son protec-
p.
254-257.
cf.
N. lorga, Geschichte des
de l'intervention de Bairam Pacha qui
voulait mettre fin ä cette crise, en profitant de l'absence
trouvait en Asie, le
en
etait
procession du Saint-Esprit et
troujjlee plus tard par ses opinions calvinistes resultant de ses relations avec
Sur sa profession de
il
la
du guerrier sultan Mourad qui
se
dans
la
executer et
foi.
N.
fit
jeter son corps
lorga, ibid., p. 29.
VOYAGE DU PATRl ARCHE MACAIRR D'ANTIOCHE.
138 fol.
2Gv'. LAfr
JUi-
^ji='=—
'
^UajVi
d)_;iiJl
ij^_^lj
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SJaJ!i\
-Kc-
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Lire
:
V.
»5C0
I^^AJs
,j~-^
J'
yij.
V
jl^
jjjIj
"^^JJ
(»Aj
03^,
C.j^,Ä^
vJU-iai-l
liit
richesse et la V. tous.
disant
eii
sera anathematise.
:
«
conformement
travaille ä notre ruine etä notre perte; »
Ensuite on demanda ä monseigiieur II
prononga un sermon
prete expliqua, cela pendant une heure.
II
ä
une
feuille
I
le
Cyrille
Tun apres
I'autre, vetus
eii
quiconque le
arabe, qu'uu
cites.
messe toute l'annee
On donna
II
mauquait le
le
si
patriarche.
permission ä plusicurs prelats d'ordonner d'apres leurs encore trois
autres prelats.
ä
savoir
:
nietro-
ce n'est cinq ou six
Le patriarche ne celebra pas la fois; lorsque a lieu une Ordination de prelat ou d'högoumene ou de avait
iiiter-
lurent et anathematiserent
politain d'AgathopouIos. Ils ne cesserent pas d'liabiter clicz
y
l'aidera,
de leurs etoles et omopliorions, au nombre
de douze, ainsi que les dix que nous avons dejä
II
la
patriarche d'An-
etole et Tomopliorion.
papier aux metropolitains presents qui le
ensuite
la
de
I'anatliematisa, lui et tous ceux qui
preteraient leur aide, tandis qu'il portait
donne
^-^•^
Moi, je ne suis pas devenu patriarche par
tioche de ranatliematiscr aussi.
lui
(ni^^
j^j
puissance des gouverneurs, mais par votre consentement a
Ce miserable
*
^y
^vJJi.
papier qu'il
2(1
l;^^^_Ä-j_5
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pTi^ v^-^ *>^^..->
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tinople pronoriQa l'anathemecontre lui (C3'rille)
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r^^y, ij-^J
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ö^j '^^
ä
table.
Nous restämes
le patriarclie
Monseigneur
de
cbantres para-
la
polychronion pour les deux patriarches. Apres la de Teaii benite en se servant selon l'habitude d'un aspcrgea l'eglise et le sanctuaire. Ensuite il vint pres
fit il
le
ils
s'aspergerent reciproquement.
patriarche, debout ä son tröne, aspergea tous les grands
prelats et le reste du peuple. allerent ensuite au
diwan
— Tous
etaient dans le calme le plus grand.
(salon) et firent
de Noel en buvant des coupes de vin
eut sonne la dixieme heure de la nuit, l'eglise et
et les
firent suivant l'ordre
qu'ils
du patriarche de Constantinople et
la
^
es*
et aussi le
vase de porcelaine et
veille
>_;y:
^>
palais patriarcal jusqu'au mercredi tnatin, paramonie' de l'Epiphanie.
commeiicerent roflice des heures
Ils
-?-\^^
^^> l/^
Les deux patriarches descendirent dans Teglise de bon matin
messe,
'3M>-^ ^r^ f
^"^-5
^
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;i)li
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erreurdu copiste.
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mentionnes.
les prelats
dans
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^jj
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"CjiCjl
139
II.
commencereut
premiere heure
un
service d'apres l'ordre de la
en faisant des voeux. Quand patriarches descendirent dans
et
les
le service de l'eau benite, apres que le prelat eut
et lesmatines.
Avant
avec quatre pretres, deux par deux.'
Ils
«
—
Dieu saint regurent la
»,
fini
quatre diacres sortirent
benediction des deux pa-
de leurs ornements. Ensuite l'ecclesiarque mit pres des trones des patriarches une table couverte d'une nappe brodee d'or et dessus un vase de porcelaine contenant de Teau, comme triarches, puis
ils
avaient 1.
monie
ils
entrerent et se revetirent
fait la veille.
Le jour de jeüne qui precede »
^
iiapa|jiow^.
les
A. Couturier, op.
fMes de Noel et de lEpiphanie est appele
cit., vol. I,
p. 119.
«
para-
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
140
j_5--_,^l
«>yij
jsJLo
jJL^
Jaul
^i
fol.
27 r.
(.'
^
—
"-^J^
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j\^ ^%'
2.
f^"*^
\- J^ J^
^
Ö^V'
—
Note marginale.
XV.
'
^^-r üi^l
a^^j, apres ^rpwTolaXTric
Rite de L'EpIPHA^IE et office de l\.
benite a Constantinopi.e.
'j
plaga devant la table trois chandeliers d'argent avec des cierges de cire blanche. Les quatre diacres sortirent du sanctuaire, les premiers tenant des croix ä la main et le troisieme l'encensoir. Ils se rangerent ä droite du
Ou
tröne du patriarche de Gonstantinople,
main
l'omophorion
et
avec l'euciiologe
et
droite
o-auclie,
teuaient devant ensuite
de
un bouquet de
l'eau benite.
11s
protopsaltc
«
m6lodie douce
et ils les repeterent.
diacre enccnsa au
»,
moment de
ä
chanta d'abord
c'est-ä-dire le
la
Les
cliasubles. le
trois pretres se
11s
commencerent
patriarche de Gonstan-
mit aussi son latieh'. Le cano-
il
commenga
chantres
basilic.
revötirent
tinople de l'etole et de l'omophorion; lui
narque ou chef des
Le quatrieme se tenait ä
deployes.
laissant trainer leurs
l'eau,
l'oirice
l'etole
deuxieme diacre tenant dans sa
le
chanter. les
Le premier cliantre,
morceaux connus sur unc
C'est lui qui dit les prophelies. L'archi-
premierc
«
Gloire
»
les portes
du sanctuaire
suivant l'usage et vint pour encenser l'eau de tous les cöt6s trois fui.27r°.
denx patriarches
les
meiropolitains et
du
selou l'liabitude,
clerg(5
chreur jus(iu'i\ l'autre.
1.
oü
le
*
il
Le
latieh est
un
neul'
fois
fois,
ensuite
chacun d'eux, puis
les
seulement qui se tenait debout depuis un hont 11
se tourna vers Ic ponple, l'cncensa ä droite et
voile noirtres leger qui couvre le kallous et descend sur
se partage en trois bandes. Abel Couturier, Coitrs de lilurgie, vol.
1,
le
p. 7S.
dos,
-
PREMIERE PARTIE.
[141]
^3J V-^
Cr«
J,L V C^b
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dbl;
^^
Orir^^
LIVRE
141
II.
j^l.x^,Vl ^A^^ c^^ i^ ^^' '^' cf^ ^-^ djl ^iJl ^IJ ^jy^jjbj J-:^Vi lyj .Ul (.U-
4ri^^ ^-^!j
^-^1
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-^-5 ^-^
-'^^^'-'
ä gauche de loin ainsi qu'ä la
fin
^^' ^"^'^
^
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^"^'
[de la lecture de la pericope] de l'epistolier.
L'archidiacre encensa de nouveau Feau unc deuxieme fois
Le
ä l'alleluia.
patriarche descendit de son tröne et se tint debout devant l'eau, lut l'Evangile tete si
et benit ensuite le peuple.
nue
monseigneur
le
saient ensemble.
ne
le
benissait pas ordinairemcnt
patriarche ne levait pas la main droite avec
Pendant que l'archidiacre
benisse cette eau, etc.
»,
ensuite la grande priere et ä
sont merveilleuses
»,
recitait la litanie
«
;
trois fois,
il
fois.
Puis, apres la coiiclusion,
dans
l'eau, ensuite le reste, et la :
«
Dans
le
plongea une deuxieme plongea une troisieme
il
Jourdain
»,
fois et ils
fois et ils
benis-
pour qu'on
«
:
ils
II
dit
Vous etes grand, Seigneur, et Vos oeuvres il benit encore trois fois le peuple. Et ä :
prit la croix, fit
sortir
»,
il
les benit
encore trois
en plongea d'abord
une premiere
en psalmodiant jusqu'ä
le
fois et les
sommet chantres
la fin. Ensuite,
psalmodierent une deuxieme
fois,
puis
il
il
la
la
chanterent une troisieme fois. Pendant ce
main un vase d'argent pour recueillir l'eau lorsqu'il la sortait de l'eau. II aspergea en forme de
temps, Tarchidiacre tenait ä qui tombait de la croix,
et
benissait le peuple trois fois.
Preserve tes serviteurs nos empereurs croyants
chanterent
liii,
patriarche faisait le signe de la croix au-dessus
le
de l'eau du bout des doigts trois fois et
«
II
la
croix avec le basilic. d'abord dans la direction de l'orient vers le sanctuairc, puis vers l'occident, puis vers le sud et vers le nord. II entra ensuite, aspergea le
sanctuaire, l'acathiste et
le
depöt des corps saints;
il
sortit
en se dirigemt
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIKE D'ANTIOCHE.
142
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[142]
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Le manuscrit de Leningrad de 1700 commence
ici.
monta ä
il
et s'assit, tandis
commen^a
ä asperger les prelats, les pretres, le clerge et le reste
teiiait le
^U^
Ȋt
:
son tröne
le
'—'JjJ
/»-^v«
vers le patriarche d'Antioche, Tasporgea et l'autre aussi. Puis
avec
ljll_;iJJ
L?'^
(C-''
Note marginale. Lgrd 1700 habet
quo l'archidiacre
olJ_^Vl
vase avec de l'eau.
II
du penple
plus grand calme, avec de l'eau de ce vase. Ensuite les deux patriarclies
vinrent, baiserent les icones et sortirent par la porte du chceur du uord.
Pendant
la
messe
et
avant
la fin
de
la
procession du saint corps,
prötre avec co vase pour asperger les femmes.
messe pour
et
la
devant
monterent au refectoire vers midi.
troisieme lui, les
l'ois.
11s
envova un
il
sortirent cnsuitc de la
se fircnt des adieux
mutuels
Le patriarche de Constanlinople envoya ses
rapidjis
Ils
diacres et les prelats, au bord de la mcr.
adieux et s'en retournerent. Nous partimes daiis
la
Ils
barque
nous
et
firent leurs
uous passAmes
par Yenkij Kcmj et arrriv;\mes k Tlievapia, en nous liAtant parce (jue
sud
dtait träs l'avorablc.
Nous assistAmes
;\
la
messe
le
le
ventdu
dcuxiemc vendredi
de TEpiphanie.
XVI.
—
Emi'1,\cement dv hktikut l'All
Le navire lova (lui
l'ancre apres midi et
jctrronl raucre pres
i;t
cki.m oii
iiit
cukuse
Al.KXANIIHK.
du Phanar,
nous arrivftmes avec
—
c'est
les autres navires
un endroit connu. C'est
ici
j\
—
PREMIERS PARTIE.
[143J
^1^1
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r-^1 iÄA
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1.
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Lgrd 1700 a
la
note marginale
a creuse
Mediterranee.
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huniain.
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—
I'RKMIKRR PARTIE.
[145]
1^.
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^kü' V l?*'
^r"^
'.^.b.
et
du Khan.
notro gauclie etaient la Turquio d'Europeet la Silistrie, puis la Dobroiidja,
pays oü noiis etions entres. Tous ses ha])itants sont des Tatars
c'cst-ä-dire le
musulmaiis, car
le
Mohammed,
sultan
expulse los chretiens et
l'a
apres avoir conquis
ce pa3's,
en a
peiiple de Tatars, pciiple haissant les chretieiis.
Beaucoup d'entre eux sont de Qaramanie et de notrc pays; et cela pour döfendre les bords du Danube contra leurs ennemis chretiens, parce qua c'est tili
pavs de plaines qui se trouvo ä
Danube, de
la
Moldavie
sur le bord du
et
de
la
la
frontlerc de Tiirquic
d'Rurope
o\\
face
du
Valachie. Tous ont leurs maisons construites
Danube en chaume
en bois. Nous
et
resti'imes
deux jours dans
chameaux ä deux bosses. Les chameaux de ce pavs sont commc cela, nus, saus bäls, l'ete et Thiver. Nous primes en locatiou aussi une voilure ä un clieval pour monseigueur le patriarcho. La locatiou de cliaque voiture jusqu'au Danube etait de quatre le
susdit port et louämes cinq voitures et
di.\
Cents osmani.
Nous quittämes Constantza
le
mercredi matin 12 janvicr
sämes des terrains bas sans voir de voitures prrs d'un village ou en
cailloux. i^e soir,
i'aso
011.
—
T.
XXtl.
—
F.
1.
nous traverles
campagne jusqu'au samedi matin. Nous
arrivämes ä un village de Bulgares chretiens appele PATR.
et
nous doruiimes dans
lylilsa
au milieu du 10
VOYAC.E
140
lol.
Jsr.
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^.Jui-
Ajj.-^;^
LL^jj
Lrl
l,;^
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jLLaJl
^,^
-LJIj
i^lüj
\u>-J\
4.
»,
ayant pour ri'sidence
cfc. Ils
le
Nicolas, qui possedail des donations faites par
rempcreur de Uussio,
Inloria Bis. lin/ini/ip, vol.
V.f.
33:i-;H9,
p.
I.
2',)(1,
Convorhiri l.ilcrnn-, an.
—
l'atellarios.
rallirmalioii
.i.
de
II
parlit
pour
,'>l'i-.il.").
WIM.
la llussic
p.
resliis,
lerriie
Paul d'Alep n'est pas
li»12,
Moldavino
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jIaä^
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1'^
l,l\l!l',
i:.n
iVJoi.hwie
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k.n
V.vlaciiii;.
Les maisons de ce pays, depuis Muciii jusqu'ea Moldavie, Valachie, lo pays desCosaques jusqu'ä Moscoii, sunt conslruites en poutrcset en planches.
Le
toit est
en double appentis
l'interieur des
dans
les
maisons
il
y
et
baut puur
neige n"y reste pas.
qut' la
a des chaiscs tout autour et
maisons des Europecus, dressee sur un pied
une
central.
table,
A
comme
Le mobilier se
compose exclusivement de tapis et de carpettes deployes contre les murs. et en dehors de ce four une espece de Dans cbaque niaison il y a un four mur carre d'argile verte ou rouge, de faience cbez les riclies, pour empecher
—
lafumee, s'appuyant sur deux colonnes
—
nommee dans
leur langue couptor.
et II
y a une poutre en fer de nombreux l'ours. Pendant
au-dessus
y a
il
maisons sont plus cbaudos que les bains. femmes de Moldavie et de Valachie sont vetues d'un costume
l'hiver les
Les
cheveux tresses, roulcs sur leur tete en forme de gimblette, et recuuverts d'une coilfe blanche, et chez les riches d'une coiffe rose et par-dessus d'un volle egalement blaue. Toutes
comme
celui des Europeennes.. Elles portent les
portent des manteaux-voiles bleus d'Alep et les riches des manteaux-voiles
VOYAGE DU PATRTARCUR MACAIRE D ANTIOCHE.
152
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fol
2!1|-.
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A,_ij_
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de Firouwse
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Olli.
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jLS »LoL
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2.
sollt laves
c-I^j^
tii-_j
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mais sans
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^U.
matin la
.!.
coilfes, et ccla
ohaudc
neige. Toutes les
haliel
pour
faire
ont leurs bonnets
29 r.
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wL_-!>lj
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JijLkJ
^bl j^lS
.^~j.
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les jours
femmes ont
iiiie
distinctiou
les liabille pas
le
et scs
du
do neige on les
visage decouvert,
environs, portent sur lcurs tetes un
bonnet jaune-orango. Les veuves de Moldavie, de Valachic
fol.
Lrlj
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I.
fc-iv«^
^
la princessc.
Les veuves, ä Constantinople
elles
r^^^j jL^!
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Aj
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portcnt cgalcment les chcvcux cn
fillcs
et soir ä l'eau
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[.grd 170(1 add.
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t«*^'»^
Jj^'^J
fommes. Les enfants sont nus, on ne
frotte souvent avec de
meme
—
lS^ ^y^^-* jy^"
«-.«f-j ''(n-'i-' ^^**^
A^U-Ü
Hoiu iioiro, et(\ Lcurs
eiitre les filles et Ics ils
(y-'ji-'
\A^ ij^} p^Lr
A-jtlj
trcsscs, roules sur latclc,
luut,
ij^J
_j-f^.
A,^
^
y^^
i_5^
[152]
et
comme
leurs vetements noirs
et
des Cosaques
des religieuscs.
A Moscou
portent des vetements de lainc noire tres ampli^s et longs, avec des
manches tres Rfvonons
larges. ä notro sujet.
vingt-quatre districts est la ville
du
et
La juridiclion
*
du prince de Moldavie comprend
chaqiie clief-lien de ccux quo nous avons mentionnes
district. III.
—
Vasi.li.
Nous quittämes BArlad, apres avoir re^u de nouveau des voitures et des clievaux, le samcdi matin vingt-deux janvicr. Nous arrivämes le soir k unc .
aulre grande ville appelci' Vaslui ou la residcnce du prinoe', parce que c'clait
1.
I,c
lldrliiu.
prince de Moldavie avait encore d'aulres residences
Mclcliisedec, Cro/iicn llnsilor, p. 17.
;
ä llusi, ä
Roman
et ä
DEUXIEMR PARTIE.
[1531
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Lgrd 1700 habet
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Lgrd 170Ü om.
:!.
La construction en
A
du tröne du prince.
voit aussi la place
-V.i
csl
belle.
l'interieur de la
a uae graiidc cloche.
est hors des portes, reservee
mur
A^Ji«^
J^^i
a la peintiire de Notre-Scigneiir Jcsus-
Les eglises de ce pays se composent de
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L'interieur de l'eglise est rcmpli de peiiiturcs.
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dcux coupoles
froid intense qui gcla la tcrre et la
nous nous enfoncions. Le
^
construclion dos eglises daus
ricoiiostase et
raatin;
155
^\ ^fr JUl Jo
C^Si.U
i^ksalj
ä sainte Parasceve' avoe
dcux croix dorecs. violeut avec
(vlij"
|V
I.IVRK 1^
4„..Asä]l
—
»-^^-^jj
IJj^^y^.
...
USj
ami dos bonnes cpuvres, qui aime
Nous
—
DKUXIKMK PARTIK.
1155]
et toute la glaise
oü
tomba sur nous uue neige
il
abondante. C'est une ctape rüde et bien connue, })arce qu'il u"y a qu'une seule roule *
ä lrav(>rs
eiifonces
uue foret immense
dans
la
enfoncions dans
et
daugereuse. L'apres-midi, apres nous
neige, la clialeur commencja et la
boue jusqu'au
poitrail des
jaunc. C'etait la derniere etape et la plus
apres un
immense
vivier appele
ellort.
dans leur
la
neige
foiidit.
Nous nous
chevaux dans uu terrain saun
dillicile.
Los chevaux s'arrelerent
Nous arrivämes dans Tapres-midi pres dun grand langue helesteu'-. 11 a ete construit par la main des
liommes, par les voivodes et les princes, pour elever du poisson.
comme un
etri'
1!
a ete allectc
legs pieux au couvent de la Saiute-Vierge, counu sous
le
nom
de
Barnowski. Les boiars avec des chevaux vinrent chez nous. Nous
1.
faire
montämes
[ä cheval,] et
ils
cliez
C'est l'eglise des Saints-Archanges de Scänteia.
un elang qui porle sou
liomnniei
seil
nom
monseigneur
le
patriarehc et
nous conduisireiit pres
jusrju'aujourd'iiui.
—
2.
L«;
dun moulin
VoTvode Barnowski a
iMichail Kogälniceanu,
Lcinpisetele Moldnviei si Viilahid, Bucuresci, 1872.
I,
p. 284,
l'ait
('ronicele
'
l'ul.-29v"
VOYAGE DT PATlüARClIK MACAIRE D'ANTIOCHE.
156
'Wi]l
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lÄ*j
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J
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V'^f- jU-a!lj
1.
I^jL^o
Lgrd 1700 om.
qui est aussi
gneur moi,
le
|v*Uji
^^_
—
un legs
'y.»
au susdit couveiit. De
fait
patriarche dans uno
assis
Le representant du princc, Jean
langue oassab-baclii du princc,
accompagnes dopuis Jerusalem fut
envoye par
le
ui'i
somuie nientionnec. Sa Graiideur
ä
le
ül^
>*J
170U habet
la
n'etait
pas ä
la
portierr
la
De
ti'(^s
dettos
les il
coupoles des eglises arrlv;\mes
sonna 1.
i:.
tenaiit
la
residence.
11
il
erossc
il
nons avait lorsqu'il
du Saint-Sepulcre
et
cunnu du pavsl avec
s'ctait la
rendn
;'i
le
la
les
patriarche.
Sucoava pour
faire
Pologne'. Lorsqu'il refut de
envoya des ordres pour nous recevoir ;\
sa rencontre avec des
rcjouissaut les spectateurs, on peut apercevoir les
et les
croix etincelantes des couvents. Lorsque nous
au ccl^bre couvent de Galata
les cloches petites
[,e 7
pro
passa cliez nous a Alep avec
ol tous les licgonnienes sortircnl loin,
'^^'^'^
montor monsci-
rencontre, car
nu-tropolitain
le
Galatz la nuuvelle de notre ariivee,
voitures.
^UOl
Sloudjer, c'(>st-ä-dirf daus Icur
paix entre llmilnitzki el les (^osaques avec
en grande ponipc
Jlij
J^»-^'^
-i,
:
autres boiars et l'armee allerenl a la rencontre de nionseigneur
Le princc
U
^J: \^/^^ jL^loj
nous uous etions rcncontres,
pour calculer
princc
^viJl
lä, ils firent
ä notrc
vint
du couvent de Suint-Micliel. Kulin
Celles
^>
'^Ulj
voituro princiero ä six «^hovaux blaues, et
liumble historiograplie, j'ctais
d'argeiit.
^L^j
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—\. Lgrd
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^UU^r, erreur du
möme
sion des moines
devant
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le
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copiste.
—
LI VRE I-.
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DEUXIEME PARTIE.
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1.
Lgrd 1700 habet
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—
2.
Lgrd 1700 habet
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sainte Vierge et saiut Jean sont autour de
est tres spacieux.
de hauts barreaux'de
sculptee.
'*jlL«s'
L-^i^ij vJ-UÄS j_^jL»jii
avec des proplietes de cliaque cöte et
le
ctL-iLi;
mais toujours l'image de
Au-dessus de cette
dans
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iV ^b^r^ J'^
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de Saint Pierre ä sa droite;
et
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couronne, assis sur un trone, ayant ä sa droite et ä sa gauche
las apötres debout,
lui.
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[162J
pour il
des los
survicn-
une terreur.
Daus
lo
mur
barreaux de fer
meridioiial de reglise,
il
y a Irois griindi's reutMr(^s avec dos
et des lucarnes rondcs. Pres
de
la
porte oü est
le
tombean de
Icnachi qui la construisit avec art, est uuc fcurtre bouchöe par des icoucs et
un cierge consacre
Üaus
le
([ui
brüle.
mur du uord
il
y a ciuq l'ouölres avec dos hicaruos rundes.
Le
sol
est pave avec des carreaux de briques, car depuis Brousse jusqu'ä IMoscou, l;i
plupart des cglises sont pavees en briques. Les icones sont sur los portes
du sancluaire. C'osl unc habitudo dans tous ccs pays de represenler NotreScigneur au iniliiu rt, ^ul• un vasle tableau, louto la Passion, ou bion les
c—
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DEUXIEME PARTIR.
[163]
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LIVRE
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Jj'^°-
apötres aiitour de lui et autour de Tiniage de la sainte Vierge, vingt-quatre
strophes de l'ucathiste, ou les prophetes, et toujours l'icone de saint Nicolas et
de ses miracles, Celles de saint Sabas et saint Michel patrons de l'eglise,
gauche
ä sa
La place oü du fond de Leur
l'icone de
Notre-Dame
se tiennent les femnies
une porte de
l'eglise
meue
des Trois Ilierarques.
l'icone
dans
eile est
treillis
Le clocher est contigu qui
— car
garnie de
l'eglise et est
sortie se fait par
et aussi
en bois dans
ä la porte de l'eglise.
mur. a
deux portes
:
k l'exterieur de l'eglise et l'autre au couvent. C'est
tour carree, tres haute, tres solide, toute en pierre.
plus haute
— a aussi une iconostase.
le II
la partie la
Au
milieu,
il
y
la
premierc
une grande a de petites
ouvertures ou chambres, des cachettes pour les provisions dans les temps de
y a beaucoup de marches; tout en haut de grandes arcades en surplomb. Les cloches au nombre de cinq sont suspendues ä son plafond.
detresse;
il
La plus grande a
ete
Toutes
du couvent
les cellules
conime dans tous
La
veille
les
fondue ä Dantzig; toutes ont leurs battants en et
couvents de ce pays.
du dimanche du Pharisien
et
du Publicain
la fete
des Trois Ilierarques, reservee pour
qui
bätir le couvent ä leur
fit
nom;
le
la fete
vepres dans
— qui coincide
avec
onomastique du prince
jour de leur fete, on
princier aux riches et aux pauvres reunis ensemble l'eglise
fer.
de ce qui l'entoure sont construites en bois
—
oll're
un repas
nous cliantftmes
les
du couvent. Nous assistämes egalement aux matines.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE
164
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Lgrd 1700 om.
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J.
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Oll retarde le baiseraent de rövangeliaire jusqu'ä la septleine ode et aussl
du synaxaire. Ensuite nous sortimes des nialinies, seloii Tusagc, apres avoir baise toutes les icones. Nous retournämes ä la messe. Pour la lecture de rRvangile que le diacre fait avec elegance, on place sous Ic lustre la lecture
triskelioa, au-dessus
un uiet
uii
tapis
brode d'or. [Le diacre]
son etole, au-dessus du tapis, sous l'evangeliaire,
signe «
duquel on raet
de
la
croix.
cheroubicon
».
C'est
lui
([iii
En Moldavie
et
caceuse
la
porte
trois fois le
et fait
imperiale
pendant
le
en Valacbie, les pauvres retourneut daus
Teglise le soir des dimanciies et fetes, lorsqu'ils entcudcnt la graude cloclic. Rptnairiue.
Quand on
cliante les « lieatitudes »,
ainsi qu'ä laneuvieme ode, ä et ä la messe. «
colybes
»
l'Axion
»,
ä la
la
grandc
cloclie
messe tonjours, puis aux matincs
La princesse, femmo du piince, envoya ce jour des plateaux de
princicrs ä chaque couvenl, dos olTrandos, des cierges et du vin
en riionneur du prince. Apres que nionseigneur
])Our la fete
eut dislribnö du pain los oH'randes
los assistanls
le
b(''nit,
cüulcnues daus
avec du miel, puis
les
Monseigneur
olTcrl cos
dons.
les
plats et les vascs de vin,
le patriarclie
le
le palriaiiln'
pretrc et le diacre descendirent, cncensercnt
plateaux du prince, enfin monseigneur
vaut l'usagc, et mentionna Mui avaient
«
on sonne
iioni
recita la prioi-o
du prince, de
la
du
les « colybes le «
»
patriarclie et
colybe
»
princesse et de lour
suilils,
DEUXIKME
[165]
3
j»AiJju
"VjMj
^«.»-1
^
tÄj
Lgrd 1700 habet
1.
ginale qui
Quant ä
la föte
jUaiJl
oU
:>Jj
(_JI
—
»jU.
:
manque dans
le
des
PARTIi:.
oJaJl
le
originaire de
Saint de la fete, sur le
Grand
»
et celui
Trois Etoiles
pour
zele ardent
d'une autre religion.
«
II
accorda
la
la
et qu'il
— 4.
3.
i.iL_Jl
Note mar-
Lgrd 1700 om.
une
—
le
nom
manifeste pour ceux
de son patron Basile,
et Clirysostome, parce qu'il s'appelle
Son Altesse
la ville, et le soir
Prince et on sonna
le il
fit
prevenir monsei-
recevrait chez lui le lendemain.
Entrevue du
du prince, qui
liostilite
a des milliers dans les pays de Moldavie et de
y en
patri.vrciie
Ce lundi matin qui tombait ä lieuteiiant
—
(_5Ä)I
qu'on appelle Basile et qui portait
foi,
ceux de Gregoire
patriarche qu'il
VII.
LUV
c>.i>J
celebre dans le couvent de
», oii la
Valachie. L'apres-midi, nous vimes arriver
le
^lAiL«
de Leningrad.
preference au
cn son honneur toutes les cloches de
gneur
A.ä>o
C-ff-lj-
-J
^\^J\s
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un manteaii avec de eglisc;
il
la
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b>l!l
«-.
j^j-äT}
j_5'l*
l-*f-
j-*J
fourrure de zibeline et tient dans sa main la susdite
presente ä Notro- Seigneur qui
Derriere
lui.
j_5-^
JjüJI
dUl
^^1
Loj.^1
jLj_;^^>
JJ-W-J
|AjA=-
4i_^l
Öj--^
[174]
le
anges autoiir de
benit, ayant les
femme, uae princesse circassienne, vetue d'un mande zibeline avec ses bijoux d'or, portant un calpac de
lui est sa
de brocart d'or et
zibeline. Derriere eile se trouvent ses filles, l'une nui est en Pologne, Tautre
qui a ete mariee au
fils
de Hmilnitzki
Plus bas qn'elles se trouve
le
le
'
Gosaque depuis peu de
Voivode Eticnne^
moururent en Russie, tous ricliement habilles; on personne. Ensuite nous sortimes de l'eglise pour nous levämes
et
moutAmes dans
majestucux
le
et ses trois freres qui
dirait
et
tenips.
que ce sont eux en
aller ä
table. Puis
vieux clocher,
tel
nous qu'il
n'y en a pas, en Moldavie ni ailleurs, de plus haut, de plus large, ni de plus
Nous retournämes au couvent
est tres eleve et etroit.
vaste.
11
t;\mes
aux vepres. Le dimanche de
l'lMifant
et
nous assis-
Prodigue nous entendimes
la
messe dans notre couvent. Le rapport de l'ambassadeur Dell Ilayc sur le iiiariago de la (illo du VoivoJc Basile avec Ic lils du liatman des Cosaques en dale de 14 oct. 1().")2, se Irouve dans Ilurmuzaki, V-, p. 2. I.c mariage eut lieu le 1"' septembre 10r)2. Sa Gräco le llospodar 1.
donna niillc
suppl.
Kn avec
ä sa fille
une doldc vingt mille
sans compter
le
trousscau
et
on onlre denx
fevrier 1045, Movila, selon les invitations failcs au
les prelats
calviniste,
1" novcmbre 1G44, arriva
lille
du Voivode Basile, avec lanus Rad/iwill,
r,4nie
les boi'ars picux,
comme
les freres
do Tepouse el indigne pour
N. lorga, Lstoria Bixcricü liontänc,
Le Voivode Ktienne
p.
I,
etail le seul
mourut ä Conslanlinople en
Iß.'59.
11
le
le
princo litiuianion
Cantacuzenes, csliniaicnl
prcslige orthodoxe
du pays.
avec Basile. Lautre
lils,
.il.i.
lils
de
(,!atliorino
elail trrs
aime de ses
islorice si (irclu'ologicc, p. 171-173.
de Jean,
cf.
Kog, Lelopisete,
\,
p.
.'SO'.).
Jean,
|)arenls. \'oir l'inscription
slavc sur la clu\sse de la sainle l'arascevc reproduilc par Melchisedec dans
la niorl
et
inoldaves ainsi qu'avec Ktienne, metropolitain de Valacliie, benit Ic
mariage que
dangercux pour
Pour
111,
p. 33 seq.
II,
mariage de Marie,
2.
tlialers
ducals, un carrosse et beaucoup de cliariots el d'autres objols. Iliirinuzaki, vol.
:
Notite
1
DEUXIEME PARTIE.
[175]
jvAiÜI
1.
habet
«Iq^L
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jlJa^ ^yjijuX-
Note marginale qui manque dans
IIeNCOMRE du
A.l.io'U. ..oll
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K-=>-.5
U)
(3"ä>-
I.grd 1700
2.
fevrier, fete de saint
AVEC BaSILE, PRINCE DE MOLDAVIE.
Theodore
Prince euvoya faire dire ä monseigaeur
Vers midi
venir le voir. roues, etait
1".
manuscrit de Leningrad.
le
P.VTRI.VRCHE d'AnTIOCIIE
Le mardi matiii 8
.
\^
LIVRE
j\jjij\iK
:
X.
le
_3 LjI
—
appelce
dans
leur
le
le
langue
tombe beaucoup de neige
ä roues ne pouvaient circuler,
et
sanie »,
lui
celle-ci
nous
avec une
c'est-ä-dire
avait gele.
il
Son Altesse
patriarche de se preparcr
Sloudjer vint chez «
Stratelate,
trainait
voiture sans
traineau,
Tandis que
ii
car
il
voitures
les
rapidemcnt
et
saus
Isecousses. Les gardes marchaient devant nous. Nous enträmes au palais et arrivämes chez [le prince], qui etait seul dans l'appartement. [Le patriarche] lui
donna des
lettres de
uople, de Joannice le
Ghaque
fois
se levait lui le
*
que
le
recommandaliou de PaTsios patriarche de Constantipatriarche
depose
et
grand logothete avait üni
de son siege
donna uu cadeau de
et
otait
du patriarche de .Jerusalem.
la lecture
son calpac. Et monseigneur
prix, ä savoir
:
le
[le prince]
patriarche
la mächoire inferieure de saint Basile
Grand, jaune, dure et lourde, brillante
comme
de Tor et dont l'odeur est
plus parfumee que l'ambre; ses dents et ses molaires
Sans s'ebranler.
d'une lettre,
y etaient restees
fixees
Nous avions acquis avec peiue cette relique ä ConstantiKyr Gregoire, ancien metropolitain de Cesaree. Nous
nople des parents de
'
Ibl.
33
r"
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE
170 c-i-j
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[176]
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l'avons achotee pour une
rents endroits
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iV'
D'ANTIOCIIE.
:
dans
le
somme dargent
et d'or ainsi
que
les autres ä diffe-
noinbre des choses veiierables, des reliques de Nolrc-
Seigneur Jesus-Christ, des reliques des saints
et illustres apötres,
car
oii
pout
tout trouver dans la reine des villes.
Voici
de
l'or
la liste
des reliques que uous avons acquises u Gonslantiuoplc conlrc
un peu d'huile suintee par
:
corps de saint Demetrius, un peu de
le
sang de saint Georges, un fragment du front du saint apötre Philippe, dos vertebres de inolaire
le
mart^'re Anastasie qui delivra les homnies de la niagie, une
du martyr Ilermolaüs,
pagnons, par
la
la
corps
le
doigl de saint Auxence Tun des ciuq com-
müchoire de saint Basile de saint Anloine
le
le
Grand, une partie d'huile suiutöe
Grand, du sang de saint Anastase
Persan, du front de saint Cyprien et de
la
le
martyre Parascöve, une des cötes
dos (juaraiitc martyrs, des reliques de saint Severianus de Sei'djar de notre pays, uu doigt de rarchidiacro Etienne, un doigt de saint Theodore Stratelate,
du sang de saint Blaise cveque de Sebaste
martyr, un doigt du martyr (]alvairc, teints
du sang de
Croix, de couleur noire
Nous uous
les
les
Mama, quohjues morccaux de
Jesus-Clirist, quelques debris
comme :
Eusthate
picrre
du bois de
le
du saint la vi'aie
l'eböne lourd.
avons essayees au
en avons sorties
et de saint
feu,
et cllcs
devinrent coninie elles sont;
elles se rcfroidirent et revinrent
i\
Icur rlal.
Nous
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enfermees dans une
ouvrage tres
:
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et
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Elles etaient
de Finde, artistement sculptee,
travail
enveloppöe de coton,
fin,
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^ table ciiuverlc d'nni'
et
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et
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avaient bu un
Kn signc
nionseigncnr
le
verre, tous les
d'/ihniiitio,
lui,
prince
le
l'essuyait
la
et il
le
son
u
crislal
il
y avait
lui
des verres cn
vcrsait ä boire au prince
patriarche dans un aulre. Chaqn(> fois
convives
S(^
levaient; les autres buvaieul
geste cncore en usnge dans les Etats barbaresques.
DKIJXIEME PARTIE. - LIVRE
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PAIITIE.
fer est
bord de
la
la ville.
L'eglise est au milieii du couvent'; eile est toute en pierres de taille et
1.
Voici l'etat actuel de l'eglise L'eglise des
«
remarquable par avec
la
:
Trois Hierarques
«
la richesse et
»
peut elre consideree
comme le
par ses ornementalions. Neanmoins,
sombre elegance des eglises de
epoquo,
la belle
la
chef-d'ceuvre le plus eile
murailles sont couvertes d'ornements indique une decadence du goiit.
cependant sont harmonieuses
et
ne peut rivaliser
maniere exuberante dont ses l.cs
proportions
plus reus.sies que Celles des öglises des cinquante annees
qui l'ont precedee. «
Les dispositions exterieures de l'eglise ne different guere de Celles que nous connais-
sons des
la belle
epoque de notre archilecture,
une «
etoile ä
meme
si
cc n'est Tadjcnction d'une
du naos et ä socles douze pointes reposant sur un soubassement carre.
tour sur le pronaos, de
hauleur que
celle
memes fcnetres, petites au naos, plus grandes au pronaos et surlout ä möme corniche en cäble qu'ä Dragomirna. Ce qui fait l'originalite de la
Autrement,
l'exonarthex,
n'y a pas
une pierre qui ne
coudoient
:
Motifs
inolifs renaissance,
soil travaillee.
geometriques,
Les motH's
motifs
floraux,
profusion qu'il
les plus divers s'y
rencontront et
rinceaux
ornements arabes, byzanlins, persans
creux sont colores en azur et les ä Sujets tous ilifTercnts se
reliei's
une
teile
bätisse, c'est la decoration sculptee qui la revet en cntier avcc
s'y
deuxieme
pareils, c'est-ä-dire
et
d'allure
surtout
occidentale,
caucasiens. Les
sont dores. Plus de vingt bandes decoratives
superposent du socle ä
la
corniche superieure et couvre
comme
dcux rangees de petites niches ä arcades trilobees et en accolades couronnent ce parement; le rang inferieur est Supporte par de pelites colonneltes renilees, pareilles aux colonnettes russes du une passenienterie continue toute
XVI
1°
n
la faijade.
Sous
la corniche,
Le champ des niches est orne de vases persans garnis de Heurs. Deux larges bandes de marbre noir a rinceaux graves en creux et dores acoom-
siegle.
pagnent
ä la
hauteur de
la
naissance des voütes
le
cable tors de la corniche mediane.
«
A
«
L'eglise possede les trois compartiments, exonarthex, pronaos et naos, ces
linterieur la paroi de l'exonarthex est pareillement couverte d'ornements sculptcs.
deux
derniers separes par une paroi ä trois arcades supportees par deux piliers ä soction octogonale.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRE D'ANTIOCHE.
184
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tout son exterieur sculpte avec art, qui stupefait Tesprit du visiteur.
pas l'espace d'un doigt qui ne porte de sculpture et
les
Cr*
II
n'y a
corniches au-dessous
de Tauvent avec deux bandes de pierre noire sont aussi sculptees. Elle a deux coupoles tres hautes. Ou entre dans Töglise par deux portes suivant
rhabitude du pays, une au sud il
V aune fenetre haute
l'ouest,
est la
il
une
y
et etroite
a deux autres fenetres avec des lucarnes semblables; cet endroit
voiite
en croix. Dans
porte de l'ouest,
«
une au nord. Au-dessus de chaque porte, avec des lucarnes rondes. Dans le mur de
et
il
y
le
haut,
il
a la peinture
du jugement dernier plus
Les absides sont eclairees chacune par
egalement des plus riches. Dans les oöles
sud et nord abritent
le
belle
quo
celle
trois fenetres. 1,'ornementation interieure est
pronaos, quatre niches ä baldaquin placees sur
les pierres
naos, abritee par une construction
a l'image de la Trinite. Au-dessus de
y
tombales de la famille princiere
dune grande
et ä l'entree
richesse, se trouve la cliässe
du
de sainte
Parasceve. «
L'eglise a ete entierement restauree sous le regne
du
roi
Card
I" par rarcbitecte
frangais Leconte de Xoüy qui a aussi restaure Teglise episcopale d'Arges de Yalacbie, dont l'eglise des Trois Hierarques est le digne pendant en Moldavie. «
Tandis que
la tradition
les
grandes lignes d'architecturc
moldave, rornementation
et
des parties conslruclives respectenl
par contre nous montre des intluences toutes
nouvelles et oü nous ne pourrons meconnaitre ni rinilucuce Orientale venue du sud, ni linfluence russe qui sc traduit surlout par les colonneltes des petites arcades qui se
trouvent sous la corniche. "
Larcliitecte de ce bei edifice est connu,
Conslanlinople. l'arcbitecte
On
se trouvait
de Dragomirna.
il
se
nommait lenachc ou lonasco)
donc devant un probleme du
Un
maitre
meridional
rOrienl musulman ainsi que celle du Caucase
et
mömc
Etisi
de
ordre que pour Dima,
connaissant rornementation
de
rornementation russe se servait pour-
tant encore de maitres ma(;ons ou tailleurs de pierre au courant de la tccbnique gotiiique.
Los nombreux signes lapidaires rjaon Irouve aux Trois Saints en sont une preuvc. « L'intluence russe s'est traduile surlout dans la döcoration peinle. Basilc Lupu avait
demande au grand prince de Russie de
lui
envoyer des decoraleurs
peinlres du corps imperial de peinture qui vinrent dans ce but ä Jassy.
noms,
ils
appartiennent aux premiers de celte
reusemcnl disparu.
»
etile.
et ce sont
On
des
connait les
Celle peinture primitive a malheu-
N. lorga et G. Rals, /'Art Roumain,
i'aris, l'J22. p. 3(j4-3ü7.
DRUXIKME PARTIE.
[185]
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2.
que nous avons vue ä Vaslui,
et
des Turcs avec leurs vetemonts de difTerentes
1.
Lgrd 1700 habet
:
Lgrd 1700 habet
:
—3. Lgrd
IhUj.
1700 om.
coldeurs, coifFes de leurs turbans et de leurs hauts bounets.
Sur les
les autres
murs,
monde
creatures du
il
y a des peinturesde eutier, depuis
tiques, betes sauvages, des oiseaux,
quoi emerveiller les visiteurs. Easuite les
cymbales
et les iifres, les
genre humain « les
jeunes
et les
jeunes
musiciens
lilles et les
»,
«
Tout ce qui respire
Thomme
»
et toutes
jusqu'aux animaux domcs-
des arbres et toutes les plantes, de « gloriliez
hommes
Dieu dans ses saints, avec
et les
jeunes
d'apres leur rang, et
de
«
filles
et tout le
toi se rejouit »,
rois et les juges » seien leur rang; tout est
en or
et
en lapis-lazuli.
A l'entree,
au-dessus de
Trois Hiörarques d'art. les
Par
eile
—
eile est
la
porte de Touest de l'eglise sont representes les
bardee de
fer,
couverte de sculptures
on accede au narthex. Dans ses murs, ily a des
tombeaux des
fds
du prince
et
de sa premiere i'emme,
*
verts de rideaux d'etolTc de soie brodee et de brocart d'or
lampes en argenl consacrees qui brülent jour des cierges.
II
y
et nuit ainsi
la ;
et
de travaux
niclies
oü sont
princesse, recou-
au-dessus ily a des
que des chandeliers et
a quatre fcnetres avec des lucarnes rondes, deux dans chaquc
mur. [On y trouve aussi] le portrait du prince et de la princesse defunte qui a ete peinte de son vivant, puis ceux de trois fds morts successivement en Russie, VL'tus richement et coifTes de leurs calpacs ornes de zibeline et d'aigrettes.
A
gauche de
celui qui sort par la
porte dans
le
mur,
est peinte
* ini.
34
v
VOYAGE DU
ISO
^_:s^lc
j^^
^
(^jpJl
Lgrd 1700 habet
1.
l'eglise
tenue dans
:
la
l'ATRIARCIIE
i^li^AT
j_5)l
J'
MACAIRE D'ANTIOCHE.
pA^-^3-
^
(3^^'
i^-^f?"
main du prince sur laquelle sont representes
Dans
rares, surprenantes, telles qu'il elTorts.
On
entre vers
octogonaux sculptes
Nous
citons
ici
le
et peints
pierre verte; cnlro elles,
1.
v^.!/^
il
anges
les
Trois
de ses
et
haute codpole du narlhcx est suspendu uu lustro
la
en cuivre, tres grand, artistique. Dans cet endroit
mes
k:^'^
Ji^a J,l.
llierarqiies qui rolTrent ä Jcsus-Clirlst, qui, enloure de ses
apötres, le benit.
[186]
m'a
il
a aussi des
y
images
ete impossible de le retenir en depit de
deux colonnes, deux pilastres
choeur entre
en vert pistache, qui ne different pas de
rameaux
y a des
(?)
la
d'or de haut en ba.s'.
du voyageur Analole Demidov, pour donncr une idöo de monument.
l'opinion
ce que pensaient les etrangers de ce «
Jassy n'est point
comme
Bukliarest, riclie
ori
eglises; soit que los hoyars nioldaves
des temps passes eussenl moins de mefaits a cxpier quo ceux de
manquc,
la N'alacliie, soit
que
la
compte pas un grand nomljre d'ödiliccs religieux, mais encore. parmi ceux qui existent, faut-il rcmarquer une elegante oglise, monument trop ciiricux pour qu'un voyageur puisse oul)licr d'cii faire monlion. I>
Doamnei Tudosca,
fasc. 32, Bucuresti, 1915.
ne reste presque rien de ce que le pieux les meilleurs artistes de Russie pour avec fondateur a fait en depensant tanl d'argent glorifier en Moldavie son nom, comme le Voevode Neagoe la fait en Valachie. Son epouse, artiste, s'est appliquee a faire des tapis et des rideaux d'un aspect merveilleux i>
A
comme
la suite
de
la
restauralion recente,
aujourd'bui on n'en
fait
il
presque plus.
»
N. lorga, ibid.
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRR
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jj—'J
Lo.
une seiTurc merveillouse qu'on ouvrit devant nous. Nous nous prostcrnüincs baisämes
et
le
corps de sainte Parasceve'
la
Bulgare,
la
Nouvelle, qui a etc
transportee de Gonstantinople de l'eglise du patriarcat, du depöt des corps
des saintes, dont nous avons baise les reliques,
On
a paye du patriarcat plus de deux ou
les remettre
en bon etat
vie, couverte
de volles en tissubrode
et d'aulres
Lorsque
son transport par
les
le
sa
choses. Au-dessus d'cUe sont
Heu oü
eile
Sur
mar
le
fut enterree, et le
Turcs jusque-Iu. C'est une reuvre artistiquc.
prelats apporterent son corps,
les
pour Taccompagner par
dit.
comme pendant
et d'argent qui brülcut jour et nuit.
de l'arcade sont representes son supplice, detail de
l'avons dejä
cent mille [piastres] pour
impossible. Elle est,
et ccla fut
suspendues des lampes d'or
comme nous
trois
le
prince designa ses capidjis
surcroit d'honneur et pour se rendre pnr cc'a plus
glorieux.
Le choeur, comme
deux absides rondes au nord ebene, sont artisliques, le
premier. Dans
1.
s.iinle
("f.
\.
Parasceve, qui a souiferl
patrai.
:
le
;
II,
est
p.
un
lutrin
150-15.'5,
Rucuresfi,
parmi
en cy[)rcs
et
en
dos
et
d'ebeue
lOOS. Les reliques de la
martyre en Scrhie, fureul appjrlees de C-onslanlifut
Joanniee de Ilcraclee, Parliiene d'Andrinople et
princessc, forme
trönc episcopal est
le
incrusle
du palriarclie Parlhenc. La cliasse
Le prince lui-meme
la
les trones ajoures,
de ('onstantinoplc;
choeur
hirga, Inscriptii, vol.
melropolilains
au sud
et
travail
cliaque
iiople avec la henrdiction
du couvent de
celui de l'eglise
les prelats
acconipagnee par
el
du pays Euloge de Roman
et
Georges de
Husi sortirent ä la rcnconlre des reliques ä Galalz el ä Ismail. Basile lui-iiirme derriire ellcs. \. lorga, Istorin Biscricii Itomiinc, vol.
I,
Irois
Thcopliane de Palaio-
p. 1507-308,
allail
—
DEUXIEME PARTIE.
ri89]
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rondes
Au sommet
et les
il
y a
Dans
rents arcs entremeles pour ronier, tous dores en feuilles d'or.
miere place
ij-iy.
diffe-
la pre-
colonnettes
de la voüte
il
qiii
y a l'icone
Vierge. Les peintures et les Images ä l'intörieur du sanctuaire et
la sainte
ä l'exterieur sur les
murs sont en
incomparable. Devant
la
porte du sanctuaire
monde
d'argent. Tout le
est d'accord
Valachie, ni cliez les Cosaques,
rornementation, ni par
la
feuilles d'or et
il
il
en lapis-lazuli, d'une beaute
y
une tres grandc lampe
a
pour dire que
ni
en Moldavie
ni
en
n'y a une eglise qui egale celle-ci, ni par
beaute, car eile emerveille
serve jusqu'ä la consummation des siecles!
le
visiteur.
Dieu
la
con-
Ses chandeliers d'argent, ses
retournent chcz nous, car par la gräcc de Dieu, l'eglise est achevee et nous altendons seu-
lement pour
l'orner, les
ornementalions qu'on execule dans ton empire orthodoxe tres
les icones etaient a Jassy, ou tout au moins une partie. La peinture de l'eglise fut execulee par des peintres de Moscou. En 1648 le prince Eustrathic s'adressa pour la deuxieme fois aü Tzar par rinlermediaire des messagcrs peintre Micolai, afin de boTars moldaves, avcc le moine Silvestre et deux le Mitnin,
grand.
»
Le 29 decembre 1039
:
A la suile de la lettre du inois de mai quo Basile avait envoyöe au Tzar, sa demande fut Sidor Prospeev et Jacob Gavriluv. Au salisfaile et renipereur lui cnvoya deux peintres commenccmenl de juillet les peintres se trouvaient Jassy, conime nous le savons par
demunder des
|)eintrcs
pour executer
la
peinlure
di3
l'öglise des Trois llierarques.
:
ii
la lettre
du 19
juillet.
Lc travail comnaenga
l't^te
de 1641.
Le promier peintre est connu comme un des meiUeurs de l'epoquc, le deuxii'ine Test moins. f^e deuxieme peintre mourut et Basile domanda en döccrnbre ip'on lui on envoyät un autre. I>e Tzar lui en cnvoya encure deux. Ils commencerent le travail en fcvrier 1042 et retournerenl avcc son il
la fronliure
Pour «
messager, Michel Ivanov;
le
17 aoüt
ils
se trouvaient
moscovile.
les delails
cf.
Annales de PAcndeniie Rouniaine,
Iconografi rusipenlru bisericilc moldovene
rcsti, p. 110-114.
»,
p.
t.
.\\XI\',
Mem.
See.
ist.
1081-1092 et Bulelinul, An. V, Uucu-
DEUXIEIME PARTIR.
[191]
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i^Aj
^väJÖ
grand
les cliaml)res
:
il
et
entoure
fait plaisir
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1.
Lire
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:
des anges
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le singulier.
la sainte
Vierge, les benit. Lo choeur est en forme de deux
absides, au nord et au sud. Le sanctuaire est grand
*
avec trois fenetres
surmontees de lucarnes rondes coloriees. Les deux choeurs ont six lucarnes rondes. Au-dessus de l'autel est un baldaquin en bois avec des colonnettes, ä l'interieur et ä l'exterieur fleurs et des lis, tout
en
y a des ornementations de Pologne avec des d'un aspect magnifique. Une lampe suspendue on ne peut la distinguer d'un travail
il
feuilles d'or,
egalement en bois dore y est
;
d'orfevrerie veritable tant eile est bien faite. Le
seulement la
la
:
deuxieme,
des nimbes tuaire le
il
choeur
y il
premiere comprend les fetes
:
les apotres
symbole a deux
avec
le
series [d'icones]
Seigneur au milieu d'eux,
de Notre-Seigneur surmontees de crucifix et au-dessus
Tun en argent,
en er. Devant les portes du sanc-
l'autre
a quatre chandeliers en bois dore d'un merveilleux travail'.
Dans
y a deux lutrins ajoures, sculptes, dores. Entre les colonnettes, du prince,
y a deuxgrandes icones moscovites magnifiques. La premiere est celle de saint Demetrius et sa jument foulant aux pieds le cheval de Lios, le sang sort de ses narines comrae du feu, la lance du saint derriere le tröne
il
un glaive dans sa main. Le verso est entierement peint avec l'inscription « Verbe de Dieu, fils unique,
est brisee
en morceaux;
il
tient
:
eternel,
1.
immortel
»,
choses trop subtiles pour que l'intelligence les puisse
Notre mobilier religieux dans ses exemplaires simples a des formes populaires et
originales, tandis que les frontons et les trones charges d'ornementations et de dorures
sont d'origine Orientale byzantine. Buletinul C^ n. PATR. OR.
—
T.
XXII.
—
F. 1.
Mon.
Ist.,
An. 1915,
p. 55-68 et 69. 13
»foi. ssv.
VOYAGE DU PATRIAHCHE MACAIRE D'ANTIOCHR.
194
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Note marginale. Lgrd 1"
embrasser.
L'autre icone qui
est
en face est celle de saint Georges
derriere eile est celle de la Nativite.
anges, les saints, et et
[194]
Vierge tient
la sainte
long au milieu duquel est
soleil.
Dans
haut
et
y a les choeurs des sur ses genoux un vase blanc le
il
Seigneur entoure de beaucoup de rayons de
le
Ensuite nous celebrämes les vepres.
Nous retournämes
ä notre couvent et les cloches ne cesserent de sonner
jusqu'ä ce que nous nous eloignassions d'elles. Le clocher est au-dessus de la
porte du couvent.
XIII.
Le jeudi de couvent de
la
—
Couvent de Barnowski.
semaine de l'abstinence du froraage, l'hcgoumene du
la Dorraition
de
la
Vierge, connu sous
sanie
1.
»
avec des chevaux ä
lui.
Le prince Barnowski conslruisit
Vierge qui
diffcre aussi
noni du Voivode Bar-
Nous partimes chez lui en Moi, j'accompagnais toujours monseigneur
nowski', vint inviter monseigneur «
le
le
patriarche.
ä Jassy
en 1627 l'eglisc de
la
Dormition de
la
tolalement du type moldave. L'eglise est lange et relativement
trapue; eile a deux tours basscs dont l'une est placee au-dessus de l'entree. Les voütes
sonten calotles spheriques. L'exonarthex supporte par des
piliers est ouvert.
niches ornementales ont perdu leur caractere moldave, de
m6me
Les petites
les feniHres qui ont
encore des moulures gotliiques, mais leur forme generale ne Fest plus ni celle des petits motifs orncmentaux qui s'y sont ajoutös. N. longa et G. Bals,
1922, p. 364.
On
conserve ä
Barnowski
Inscriptü, p. 129, Bucuresti, 190iS.
le portrait
FArt Roumain,
Paris,
du fondateur et de sa fenime. N. lorga,
du
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erreur du copiste.
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1.
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[196]
un autre bain
de marbre voitures.
un bain en carreaux de faience, elegant pour son usage personnel et le sien avec beaucoup
tres
et aussi
Quand
il
maison de
la
la
princesse,
des bassins. L'eau y etait apportee de l'etang par des fut vaincu par ses ennemis, la troisieme fois, alors que le
du Tresor. Nous y avons pris De Constantinople et en degä on chautTe le bain
palais 6tait vide, on chaufTa ce bain pour l'aga
des bains plusieurs
fois.
avec du bois. foi.
36
*
r°.
L'eglise a une porte a Toucst.
Elle a trois parties. Elle est toute en pierre blanchie ä la
chaux k
l'intörieur
La premiere partie est pour les tombes. Le narthex a une autre porte. La, sont les tombes des princes et des boiars. Un lustre ölcgant
et k l'ext^rieur.
y
est
suspendu
icones.
ainsi
Au-dessus
que des lampes, des chandeliers, des cierges
est la place
oi'i
se tiennent les feninies.
ün
et
des
entre ensuite
dans le cho:!ur. Au-dessus est le portrait du Voivodc Harnowski, fondateur de cc couvent. 11 est repröscnte mont6 sur un cheval blanc. Lorsque le Sultan Mourad le fit tuer, le portrait öclala. Au-dessous de ce portrait est son tröne, oü
il
suspendu ä clioeur de
la
se
tenait
debout, eutiörement dorä.
voüte du choeur
niöme
el
Uu
lustre artistique
est
renfermc un petit lustre de prix en cuivre. Le
a des absides (Mrculaircs. L'iconostase est trös
grande
et les
DKUXIKME PARTI K.
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!jJ-i3l.
icones sont entierement moscovites, d'une grande valeur. Les elegantes colon-
du sanctuaire ressemblent ä des ceps de vigne sculptös, dont branches sont d'or et les grappes vertes. Le dallage est rouge comrne
nettes des portes les
brique.
la
dans
La porte du sanctuaire
Le baldaquin de
les autres eglises.
de Galata. Le pave de
ment
l'eglise est
comme
l'autel est
— Ordre
mengaient toujours par boire ä
Les invitös, ä chaque table, com-
refectoire. la sante
du prince. Monseigneur
SB levait, tenant la coupe ä la main, et disait la
Vierge, toujours Vierge Marie
la croix
»
et ils
et les legions
tous repondaient
», et
repondaient de meme. Et
des saints et des martyrs
»
:
«
par leur intercession
qu'ä sa
femme
et ä
le
son
»
jusqu'ä
la fin.
Christ, le
comme
fils! » 11
Ensuite
il
Voivode Basile,
pria
patriarche
par
«
:
la
par leur
a
puissance
par les prieres des anges il
dit la
beaucoup pour
:
«
specific
est
missel, ä l'office de la prothese. Lorsqu'il en disait une,
souverain qui aime
le
par l'intercession de Notre-
«
:
intercession, ayez pitie et sauvez-nous, Seigneur », puis
«
du couvent
de la friere qu'on dit pour le prince a chaque repas.
Nous montämes ensuite au
de
celui
en dalles noires. Le clocher, extreme-
solide, est tres haut.
XIV.
Dame
comme
est entierement ajouree, doree
ils
dans
repondaient
le :
Que Dieu accorde au
sante et la gräce ainsi
lui,
puis
il
but
la
coupe,
VOYAGE DU PATRIARCHE MACAIRR D'ANTIOCHE.
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travaux de la perfection, desire
la dignite
veut revßtir la pelisse episcopale
bonnes oeuvres. Gar, eil
partie; et, les ayant
oeuvres
memes,
il
comme une peau
dabord pratiquees
serait purifie
;
et,
une
|laSL^«l>C^
)^'.l-3
d'eveque, ilest cerlaiii que celui-lä
desirait oelles-ci,
s'il
)l|-.^flp
il
les
de liou et ne desire pas les aurait d'abord pratiquees
et etant ä
fois purifie,
son tour il
saisi
par ces
ne dcsirerait pas un
5
simple honneur sans action.
Gar moi,
Ton
bi\tit,
j'affirnie
que
la dignite
episcopale ressemble ä une maison ipie
qui s'eleve en hauteur, qui est bientot pres d'etre achev6e et qui
va etre couverte de solives et de planches. bi\tit
De menie donc que
celui qui
une maison, qui arrivc ü la partie superieure et qui luonte peu ä peu,
ne deracine pas et ne brise pas ses fondations, mais prend grand soin
pour celles-ci
et
forte et solide,
pour
la
conslruction qui (avance) peu ä peu
pour qu'elle puisse soutenir
Ic
et la
lo
et
rend bien
poids qui va reposer sur eile;
möme celui qui arrive ä la diguitö d'öveque doit prendre soin des premiers degrös, comme des fondations et de la construction, (et cela) par les ceuvres
de
elles-niemcs et non par
la
parolc sculenieut, de sorte qu'il cliante avec les
ir.
211
IIOMELIE XCIX.
[11]
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.yon—Vjo .yOj)-^ J.j^--^^o
qui devient chef doit faire la fonction de ceux qui lui sont subordonnes, en Sorte qu'il leur serve de modele, pourqu'ils sacheiit etre S'il
vous
plait,
en
effet,
laissons
subordonnes au chef.
un peu de cote l'evöque,
au ffeneral dans notre discours. Pourra-t-il convaincre 5
donnant seulement par
fait
par
les convaincra-t-il pas
ou plutöt (ne et
la parole et
le
s'il
s'arme en
ce qui est propre au soldat, decochant les
en leur
les soldats
commandement
mieux)
et arrivons aussi
l'ordre de s'arnier,
meme temps
fleches,
qu'eux
tantöt couraut
(ä leur tetc), tantöt courant avec eux, et entrant siniultanement dans le
bat contre les ennemis, 10
dans
les
rangs
partie? Gar,
s'il
et,
pour
le
dire simplement, etant leur
partageant cgalement leurs dangers
et
ne
fait pas cela,
mais
s'il
com-
compagnon
(xivr^uvoO
en grande
donne ses ordres avec un
esprit
süperbe et dominateur, se servant de sa langue, parlant peut-etre elegamment (ä-cTHcws),
(yTiaps), 15
faisant retentir ses paroles, mais cachant ses
ses
mains sous sa chlarayde
subordonnes se moqueront bien de son ordre,
envie ä'son salut qui est sans danger et ils s'enfuiront.
Et
s'ils le
(xivSuvo?) et
voyaient menacer
meprisable,
et ajouter
ils
ils
porteront
s'eloigneront
quelqu'une de toutes
SEVERE D'ANTIOCHK.
214
)J^OL.po.
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"^ii^
|K.^OLaiw
manieres qui sont (rapanage) de i'autorite, c'est peut-etre contre liii, au lieu des barbares, qu'ils tireraient leur epee, ne consentant pas ä sc soumettre
les
ä
un orgueil vain Et corament
qui conduit assis
le
et
non militaire
et ä
une audace qui ne preiid pas
les
serait-il
supporte par les vaÜTn; ou matelots ou par
navire,
ce
ou proprietaire
vaüitV/ipo;
sur la ivpwpa ou extremite du
navire, et
armes.
le pilote
du uavire qui raste
commence
5
donner) ses
(ä
ordres ä haute voix sans toucher avec eux aux cordagcs ou au gouvernail, ni soulever avec eux le bois du müt (äp(A£vov), ni aller et venir partout sur le est
douc certain
exactement tous ses soins,
son navire
navire, ni (faire) tout ce que doivent faire ses subordonnös I, fui.
'""•
220
pour tous que, sombrera dans
Tambarras salut.
et
s'il
la
ne prend pas
mar;
et
sans aucun
ces
merce; ou,
jugent agreablc de vivre la
:
salut,
ou bian
mar.
il
sera
(cette) vie
il
? 11
sur le
conficront aux flots leur propre perira lui-mßme avec son navire,
du com-
un de ceux qui naviguent sur
l'eau, qui
et
10
pont daiis
profit
supporter celte perta
enfin, lui aussi,
angoisses sur
matelots, Tayant laissö
moyen de
Et de daux choses l'une
ne pouvant pas
'
s'attacliant
sans espoir
et qui
au
endurent de frequentas
lo
•
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V^xm-io )lo;)—
/.
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|^;oQJi
jJLojLiLieLJLio;
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jL^o
)—^iC^K
^J^oi
|.i0CLO
OCH
^-=^'jJ
JS.-0
:v^^^2Üo
Apres avoir entendu ces que
le
sous
5
lui,
saus dedaigner ni
dinaire et etrangere. Tel est
Lorsque
(offices)
comme
donc notre
fuyant
piege les hymnes
^.>--®
och
|ä^;
propres ä ceux qui sont ranges lui
sont soumis,
quand on
le
compare
(l'etat)
et
qu'on
navire).
de cliacun, plutöt
parmi
ete inscrit
et l'office lit
de
la nuit,
les
lecteurs,
ne croit-il pas avoir
toute la nuit et qu'il dit
:
«
Je
lever maintenant », tandis qu'il laisse echapper le ronflement de sa
gorge? Et
cet
diacres, fait-il 1^'
^^io
je suis le premier.
du groupe des chantres, a
comme un
me
"^'üo»;
'j-a^j
d'une chose partiellement extraor-
etat,
trouve la liberte, parce qu'il est sur son vais
)Vio'o;,
0/
voots; ^-^oi :-oioK-./
veux parier de
que de celui d'un grand nombre, dont
lu
oisKs
^
la condilion (du general et du proprietaire d'un
je dis « notre (etat) », je
Celui qui,
)iQ-.o,-oj
mepriser les degres de ceux qui
sans se tenir loin de leur travail
rexamine avec
)K-a.j»Jil
ne reconnaissez-vous pas clairement
(paroles),
chef doit faire et accomplir les
^o
clS. -.^Jib.
);Oi.J>
:)iQJL5^;lkio loDbwJ^jo |laau,v-o jlo^-^'S.o
et
215
IIOMELIE XCIX.
[15]
autre qui,
des
ou des chantres,
lecteurs
quelque cas du chant ou de
la lecture?
hypocritement les fonctions du diaconat, pour
Ne
le (seul)
est
passe
aux
recherclie-t-il pas
fait qu'il soit
revetu
d'une tunique splendide et qu'il soit orne et resplendissant d'un vetement
de
lin
somptueux
et
remarquable que
(le
diacre) porte sur l'epaule
? II
oublie
SEVERE D'ANTIOCHE.
216
1°
^^
l-^r^ ya-OL^fli; ^ö(
)K~j^-3;
[IG]
^^'^
0001
jUo«..^
^^;
yi^l
)~>V)^;
•.
b.
jbKl^a^
.-^..J^:>cL^
W-^J ioA; '^i^j
)~^t-3!
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.•)-üLj.»a.ji
IV-o-«!^;
)V^^
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que cela
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va.ajxLj; OCX
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j^'oi;
001 jla-ovi
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symbole des
est le
.-ji.,^«^;
alles qui
|vy> no
);oi
.-jt^/t-s
denotent
JKjl^aaI %2l^^
6(J^;
l'agilite,
la
|ju';
^»-o;
rapidite et la
mobilite des armöes (ang^liques) qui servent' et qui sont incorporelles. Je
connais aussi beaucoup de sous-diacres
degre
;
lampes de L
foi. '
''
la
ils
fuiraient,
maison
comme un deshonneur,
sainte. Ils ne
rois sur la terre et portent les
220 les
plissent
un
ventre!
la
charge d'allumer
songent pas ä ce que,
lampes
si
a
ceux qui servent
en leurs mains
(\ix^.t:x(;)
les
*
ou acconi-
service quelconque, (pris) parmi ceux qui ne sont pas en vue et
qui sont vulgaires le
pas pour leur nourrituro qui leur vient des distributions
et si ce n'elait
journalieres",
qui rougissent de ce
(Ü7uo5iz-/.ovoc)
—
et
combien de
— sont röputös
heureux,
pour but que de
fois n'a-t-il et,
satisfaire
pour ceux qui sont au dehors, sont
n'
resplendissants et tres beaux, parce qu'ils ont part ü l'honueur qui est attaclie ä la rois
maison royale, ceux qui servent le Cröateur de Tunivers et on ne pcut jouissent d'un honneur beaucoup plus grand
—
dire ä quel Intervalle et ä quelle distance
—
et ils jouiront
in'ande, lorsque,
en öchange de ce service
dans l'Eglise,
recevront une autrc place dcvant
tion,
1.
ils
dans ce temple Cf. Jli'bi.,
I,
l'i.
—
2.
et
de
spirituel, qui est saint (et)
N'ole marginale
ilc
regoivenl üo la comaiuuaute (xoivöv) du l'öglise.
L
—
:
'i.
la
Roi des
möme
pas
d'une gloire plus
place (occup6e) ici-bas
jugc de toule
admirable par
Les diaria sonl Cf. Ps. lxiv,
le
le
la
cr^a-
la justice
les doiis (|ue les clercs (xXripixoi)
5-(J.
i.'>
IIOMliLlE XCIX.
[17J
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oC^>j
^3
au sujet duquel David chaute maisoii, (fue tu
te (jlovlßc.ront
ils
as conduit ;
Et qiie 5
(la cliarge)
eii
duns
tes
et
portiqucs
^^
.voioi/
^-Q-S;
I^lsl./
^^
'^^^
^^;
'^;
^öi
reliii
cuoi
dans
ta
quo tu as choisi
et
'.
d'allumer les lampes du teraple de üieu u'appartienne
ä ceux qui sont petits noii plus qu'ä ceux qui sont meprisables,
nuUement
Livres sacres. Car c'est
montrerai clairement ä I'aide des
je le
'.J-^-^
cni.r (jui habitent
Heureux
:
Uq-^
).^a^L^ .oKji ^öio
)öi.^aA
Ueurcux
:
;
]i;
l^po
j-jüLtuoS.
^«
-JlS^iui^iLl;
Jisaut
eternellement'
liahitera
il
•.j^aiLoa.K^jJo
•.>ä.^^o )lo«ao>_flD
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10
L
1.
L
foi.
^°
'^-
220
in
aussi
il
miirgine
o-xo^auTr);.
:
ceux qui sont
ä l'eglise,
il
se
la'iques
nomme
;
et si
par hasard quelqu'uii
ou perseverant,
Tyo'XxaT-/);
de cette appellation, tandis quo iious ne
le
et
voyoiis
il
'
cntre freqiiemmcnt
meme
ne va jamais avec uoiis aux oratoires des martyrs, des fait
et se
s'enfle
pas
prevaut
la nuit et qu'il
qu'il
a seulemeul
avec nous les priores du soir.
s
Mais tu diras en tout cas que tu chautes en ton particulier. Sors douc de preuve de force parfaitemcnt
la ville, fais
et
conformemcut ä
la loi, et appli-
que-toi au depart philosopliique. Pourquoi inelauges-tu ensemble les deux
genres de ville,
vie, celui qui est
tenu de venir ä l'eglise pour ne pas
reiiier la
compositiou
coordinatiou des membres, pour rendre complet en tout temps
Christ', lequel est rassemblöe des fidcles, pour ne pas rompre
auqucl subsiste l'union du Saint-ßsprit, conime dit Paul. Lu
pas dire
:
Un
seul mri)s
{rt]
im
sciil rspril,
commc
Üu
le
es-tu pas aussi prolitabie par ton excmpb'?
er.
i':pli..
IV. in.
—
2. Kpli.,
n,
'1.
'"
et
corps du
le lien
grAce
bien ne Tentends-
aussi voiis avcz clr appclvs
ä unc seale esperance de votre vnnüioii-? Pourquoi, en te monlrunl.
1.
la
qu'on ne peut pas confondre dans les oeuvresPCar taut que tu es dans
la ville, tu es la
propre au nioiiaslere et celui qui est propre ä
Ne penses-Ui pas
iic
ä inon
nous
eganl
i"»
HOMELIE XCIX.
[19]
'^i.NSv^
)L«/
^iö
JJ
uJ^
).JLioj
jl/ ..j-^JI^jL-s; |Kju,i_3o )K..JL^;
i^"^
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)K«iii.=> .2 o jif^l^o
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219
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[20]
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och
oi^ y^-Al^ jis/o •.^o-.I^ooj
.°>ff)o j...b«^p.
10
"^s-^^io Jis/o .jjjLiojLio y~>-sl
'^.;o .-«.^'po)
oöi
et
nou
archeveque
«
oi^
o6i
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.'llot
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on couperait
(lont
les
t
)iaJOia\
n»
.•K'a..floo,ll/i
(äij^ieTitdx.oTro;)
retranche de moi ces deux syllabes
»
»
ou
extremites des
)U^; ^-io
)I«i>n««v^«
J^^.^v>^ii
patriarche (xaTpizo/vi;)
«
(cuA'XaSx;)
s^öi
oot
v\..,.'f>;
',
membres
j'en souffre
s'il
»,
comine quolqu'uu
principaiix et necessaires de
son Corps. Maissi je savais que, lorsqu'on desire ladigiiite d'cvöquc, oiidesiro de belles ceuvres, et que raugmentation d'honneur est une auymentatiou de travaux et non une reuoiicialioii aux degres auterieurs de
necessairement
diacre aussi saurait (jue, lorsqu'on desire
le
dösire une belle ojuvre, et
ögalement, en sorte que
cn
il
irait
l'onctions
les
de
la
la hiöiarcliii^
le
diaconat, ou
nieme maniöre pour
honorifiques
pretre
le
qui viennent s'ajoutcr
ensuite et l'ölevation dans l'ordre sacerdotal ne depouillcnt pas colui qui est
honore 11
et
ne
le
privcnt ni
le
mais nous
voiiloDs
/Kis
rii-iir)-.
Car ce n'est ni parce
(Irilouiller,
revetir
:
pdr-dcssiis
que nous avons revetu
Pairc inw ilc
le
non plus parce
s'en est alle et cela,
1.
le
que
le
ministörc du diaconat a
:
ip/i
ajoutö,
ou
äp>;ri;.
—
2.
II Cui'.,
V,
ix
'i.
tout.
Et
si
ante-
ministere de
que
la
a disparu, le
cliantre
lecteur s'est öleint. Cetle seule (personne) est
obligöc d'accomplir l'ceuvrc propre I,es doiix sjihibes
cte
innis ne
viHement
prßtrise par-dessus le degre precedent, que voici que le diacre ni
i»
vident des degros anterieurs.
faut dire, en efVet, aussi ä ce sujet la (parolc) de Paul iioiis
r>
lout
(celte pensce) ötait
ij
IIOMEI.IK XC.IX.
[21]
•
^,^SJ^
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^.ODoll^Oo
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v-^SJlJ; )jLa-/
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I—.iwaiL .•^... i'tv»; l-^^OA
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et
paix du
la
Quant ä
(Uirist
auditeurs
de
ÖEta)
la
et les
Couiez apres
oö
-oioK-| joovJ;
1
vj
10
.j^»/
^-)-,-fla>jJj
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)jL*iaA
^6| t—
|-sjJ;
=»
)ooj
D-Jlä)
v-o(oK-/
Avec ceux qui luüssent
daiis vos coeurs
avec tout
la pai.v
In
paix ä TEglise de Dieu,
la
la
faire
faire).
11
reprrsonte, en
par
liommes'', celui 7»/ a pacifie lerre,
snil
ee
le
eilet, Ic
mii
fjui
et
Christ,
les coeurs
calnie
le
:
dans
le
r,
de
(sücTä-
grand prclre
le
est mediateitr eiitre
sang de sa rmi.r. conimc est
et
est teuu d'ötre
il
que dans
la tranquillite
paix,
momlc ;
le
^.
selon la parole de l'economie, celui
ce (pii est siir hi
sdit
:
annonce
puisse
il
maniere (de
supreme%
:
o/
^.-.3
^J
^^Oi^ K_0
jjjLlisa^o .'w^'»
David
loi-lViö^
.^-iili. .|1
paisible, niais encore pacifique, afin
non seulement scs
demeure
celui qui
|
encore suivant ce qui est dit par Paul par maniere
de conseil ou d'avcrtissemeut
Que
•
j^iäiai.
jJiJi;
parole) qui est chantee par le prophete
paix, fetais jjaisible'
-U**.
)-^J^ «hVa^
K-)j)j;o )jLS,-a^ s-otoN-/;
.
jof^j )i^^!
.|-O0JuS;
.laSs
)^-,o
jl^iw
»I^
;-,JLi6
-.JJL**
K-ooi w.K*7 U~ß-x
.JjL^ljLio
JuLOl
Q.^Ot;
)^*!— ^oioK-/ ;a,J^^ U^jl^ o^
[22]
Üieu
dit l'Apötre,
10
est sur la
eiel"; « er qui
terre », d'une part, parce qu'il a reuni les autrcs pcuples ä Israel et qu'il a fait des deux (categories) une scule Egiise, appelaut egalemont et avec un egal
lionneur ceux qui (faisaicnt partie) de ces deux (categories); et
dans
le
cid
»,
d'autre pari, parce qu'il a reconcilie
gcnre liumain tout entier, qui 1. 5.
Ps. cxix,
Gol.,
I,
20.
7.
—
-2.
Hol)!-..
XU,
l'i;
ötait
Col.
m,
son adversaire
I."..
—
:).
t:r.
Ilebr.,
le
et
iv.
«
ce qui est
P6re cöicste avec
le
qui iHait justcmcnt
\ii.
—
't.
I
TiiM..
ii,
:..
—
is
HüMRLIE XCIX.
123]
•
t-^/
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J.J06.
ys>
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JÜLfici."-.
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223
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.^--^o»^ |.d;).V^J^ s^oioK.-/ Jjl./
10
)l|:L
)K>.ö;
^
.flO
"^^o
:|^ö(!^
)^*^^* jlaä»
odieux, et qu'il a tire du ciel les anges qui hauteurs
les
pourquoi, place, 5
il
et
eii
paLc sur
la terre, boniie volonte
faisant connaitre
disait
:
:
«
glorifient
riie
paci/lque''
aulres, lorsque je n'ai pas
{vAokm) panni
ressembleront.
la
Coinmeut
ferai-je
chair
sans pouvoir
dement des vers
les
passions,
vaincre, de sorte qu'il est
la
plaisirs
*
ä üieu dans
Iwinnies
les
'.
C'est
et qu'il se
leurs sceurs?
laisse
Oü
rarcheveque? Que son earaclere de
aller ä
est
ciicf sc
le
'-,
et
que je
rhomme
les
cliez
n'ai
iuterieiir,
en Opposition contre
submerge par
la
colere
le
la
debor-
et qu'il incline
Oü est en son temps! Que son
patriarche en
nionlre
de Dien
flls
paix
la
procure cette paix ä moi-meme,
chair convoitant contre l'esprit, et l'esprit etant '
V,]oire
»
pas cucore obtcuu que riiomme exterieur soit en paix avec
10
:
que ceux qui sont pacifiques tiennent sa propre
Parce qu'ils
suis-je
^«^^^ ^oioK*/
)J.!iO;o
pacißques, parre f/uils seront appeles
IIciireiLv les
comme s'il avait dit Comment douc
(le)
^_io
cela?
caractere de chef domine les passions honteuses, et qu'il ne soit pas domine 15
par elles servilement! Qu'il se soigne lui-meme tout qui soigne los aulres
comme un
serviteur, lui
!
Vous voyez combien nous sommes
loin de la designation de pacifique;
cette (designation) est tres vaste et pleiue de
beaucoup de sens divins
et eile
exige beaucoup de sueurs et de grands combats pour etre expliquee correc1.
Luc, n,
14.
—
2.
Matth., v,
9.
—
S.
Gf. Gal., v, 17.
l
foi.
rb.
221
SEVERE D'ANTIOCIIE.
224
jooM vJO^s loL^;
.•ts-,)jL^^jL5o vju/ ^a„«_flD
.t
'
paliJ
^j ^'v ;
:K-.jju.
ol^
vS)wJo
>
m
t^^ri^
tcment
iL
^;
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JJo
>
^6i
>*.^j1Nj
).A^^..^ajL^o
Jl
tvA^-^i
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:|.^opo
^a^'^jo
yOJoi
)^ooi~« U'y-^}^
••J-'Lj^;
^».'i.i.N
oj^ ^a^^^oo
|->Or-^
Jjoi^o :v^oiq^N.aJ Jlai^;oKjLao\o :^^.^; oöi^ )^o;V |>viv>m->
jjj
et eile
peu ardue ä comprendre. Car
est, iin
seulement dans
parole,
la
regard et dans Tatlitude
aux autres. En le
elTet,
mais (encore)
et
le
dans
10
pacifique qui Test non
la
conduite et dans
en ce qu'il dislinguc quelle est
et
{nyliJ.T^},
veritable et quelle est celle
ce liest pas
j^^V
vO-JÖi
.jjf^jjo
v*^ Q^
s-öi
^cojQJo
K_)v-~i>
^otöjf^a:»
-.JÜilmv
•>'!
V
[24]
Ic
paix
la
qui ne Test pas, prend soin de donncr la paix
avoir des scntiments paisibles envers tout le
Comment ? Mais nuUemcnt. Car le
propre du pacifique.
monde,
fait
s
de ne
pas nous cmouvoir et de ne pas nous elever .d'uue maniere vive et brusquc contre celui qui vit dans
debauelic,
la
si
cela arrive, mais de fermer et de
dctourner les yeux et de tulcrer les aniours pernicicux de
du pacifique, mais, au contraire, de
n'est pas le propre et niiiltiplie le
combat de
complete
la perte.
le
et ä
1.
siiit,
N(jle
iii.-irginjile
poiir la
forrp
lui)
de
du
Mais
le
:
la
pliiase qui dil
mels scIon
ne pas nous clever contre celui coucupisci'Mce n'esl pas
le
',
ce
augmenle
de reprendre celui qui est tombc, de
fait
:
« ol
sens, la ntigallon M qui
saclies oc qui est dil, je le le et ile
celui qui
le
conduire äla connaissance,
de celte faeon, d'etcindrc rinoendic de
L La
passion
passion, et livre ce malheureux ä unc corruption
piquer ä laide de remedes qui linstniiscnt, de
d "avoir pitic (de
de
la
la
picjprc
la
(|ui
concupiscence,
les amouis pcrnicieiix de la concupiscence » devant >»'|t^ (nous t-niouvoii); et pour que lu
de tulerer
est
lon-e de son sens
vil
la
ilaiis
du pacilique
la n.
:
«
debauche
car et
le fait
de ne pas nous öniouvoii'
de lolever
los
auiours pernicieux
n
HOMKIJK XCIX.
[25]
)la^ot-i ya.^£a.Jo
I
>o
^r.Y
^
I
"
c*-K-/
|j>a--V
v-^
^^..^^io
'^ÜO.o
-.^j >o^i5a^
jjODJoS JJ;;
L
1.
de
('n
marginc
OCH
:
.1-^^^^!
JJL^OA;
Jloj^jo
^j
yoj/
).3lL-j
le
sauver de
la folie, et
Car
la
^^
•.JJ „Q. 'tv> o
)t—^
.-j-^-oi
)lQ.aS.io
Joi^jJ
°^!
It-«*-^
^oo^^^
|jl2u/ iojoKaI.
och;
de meltre
o«
jij
'*'^-
misericorde et
saire contre les passions
calme dans son äme,
le
du pacifiquc.
Avant en vue cette pensee, David chantail reprimamle aix'c nüsericurde, mais (jue VkuHe
tele'.
ooij
ch.j>
j.^/ v*oioK_/;
l-St-o;
^j
.UiOA; -ex
-o«
^s
I~—"-^ .v—unaJo
^jj?
^iö
.
ia^
)»oi
|.Ä)V'aao
jjLÜtaiiciio
.|lQ_ov!Äi.io s^ota^ ^'^l.o |;»i
cela est bien veritablement l'oeuvre
tue
jJ
jK-^U
»')—
7^V°
l-^'-
delivrer et
le
j^Jo 0^-^'? öt-^oCi^QJ^
|oo»
.v-wi.3u"ä1
)jL*Aj ..Jj/
fp
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}->^i-'^
jJsVK^o
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.oj-N-/ jJ^^n n s-oi
.«^!
J!««
jK^Ä-aJ^K.^ )K-«.äLjLio
^oia^öiÄJo
po"po ^oj
-Joot
^-JL.;i-i
-;j
^
•)l.a.«n>
225
Qkp
:
le jiistr
me reprennc
paix consistent en co quo tu viennes
la
pour
les
retrancher
;
pas
des peclieurs ii'ui(/»c
que
*
et
ma
en adver'^J^*'^"'
tu soulüettes l'arrogant et
Torgueilleux par des procedes qui humilient et quo par des raoyens et par des artificcs reniplis d'instruction et de sagesse, doucement et non tont a coup, tu lui fasses courber son In
coup, en une seulefois, pour tu lui parles sur les ot
le
les
indigents,
royaume des
lui
procedes
en extraies la matiere
avcc
15
haut front; que tu ne reprennes pas l'avare, d'un
cieux.
et
(ilV/i)
quo
enseigner
le
renoncement, mais que d'abord
et les profits justes et qu'ensuite tu
de sa passion, tu
lui
Mais donner
fasses le
et
en
tires
que tu Texhortes ä partager
entrevoir
profit
le
pouvoir aux passions et
spirituel, les
passer
toutes sous silence, pour les cacher en soi, c'est le propre d'une paix negative qui ne connait pas Dieu, de la (paix) qui est la
1.
Ps. CXL,
5.
mere de
la
guerre et de
la
SEVERE D'ANTIOCHE.
226
)jO) ^^i^JUiCL^
JJL-Jl
.K^ooi ))lw ).A^^^;
.'00(1> I^OlS^;
J^iLl
^3
^ .-)^.fiDÖ^aj,
jJLiUL
oC^ ts^l
jooiJ
).v> •>«>/;
mI^oo/ .^^.^oi Jv^-w^o
.-Jln*)
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^l
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-.J-LaJi.
v^/ ^o;
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.-^OtoK-./
OCH
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_}Ls ^ol!^; •Jooi
00|1> uCb^^«
j-j/
.-jlajL»;«.^ K.ikJ
1-3'^; '^''^? l-^oaLCo/«
f^^
Joi:^ ^iO )^3CS-i. oi\ K-./
U^^l Q^ .'yOa^
^V ^^!,\»
[26]
Oi\ ^;'j ooi
ooi V-o-^x
>n'=^'t1^>
jl^xaJL^ oo«l
vp-iö;
K^/
:)K
. .
|KS.bo
-m
discorde, qui nepeutpas nepasetre divisee et nepas chancelerelle-memed'iuu' certaine maniere; car rien encoro (11
ii'est
bien ferme
na
t|ui
pas de fondements
Dien. C'est contre une pareille paix quo David se prömiiuissait cn disant
Je portais rnvir
aii.r
votjant la pdij' des jwclinirs'. C'est ä cela qiic
nieclutiits,
iious conduisent aussi les parolos de notrc Dieu Clirist qui a dit
monde
la
(jar
donne, je
roii.s
des pcrsonnes
Taccoption
üuios des spectateurs stir
l'obslacle et ä los
ou hypocrisie
vers
la
pousser
Icrre, rn
tu
que
les hiiips
1. I's,
la li.irbc et
lAXU,
:j.
bieus
de IWraliif'
—
2.
(cy-fiii-y.)
sullil
que tu baisscs
{'7yr,ij.x)
les
Jc:iii,
pai.c; iion miiimc
s
Ir
eonrormc aux oeuvres. a
iinplaiitcr
dans
los
.
d'aulrui
commc
XIV, 27.
—
J.
et
le dit
quo In
llah. (1,.\X),
tu
de piöte
(sucESeta) et cpie
es
(pii ii'existe
plus ])t(Mnpt
j)as,
a
les
tandis ravir
parole du pi'opliete, et tandis que
l,
«.
lo
paupieres et que tu legardcs
prcnant une appareuee de tristesse
coMVüites los
(pie
iiia
un faux air {'lyr.^a.) de combat, ii los faire toniher mcncr daus la fosse. Car, ö un tel, lorsque tu nioiitres
par des vetcments noirs une fausse apparence tu laisses
de nolre Sauveur Jesus-
In dmine'-.
pacilique doit avoir egalemcut uiie lenue
I^e
et
Je vous laissc la paix, je vuus donm-
:
:
ij
llOMKLIE XCIX.
[27]
^^oi lo^ |Kii_Ki.
5
1^'
:)K.>A;nt |ts.*^VN»i
y-./;
\^ö>,l.j
Iol^^jo .'ItJ^J
oötjo -.JJL**
k-).io.Js^o K-)j^.\ci3j»
^-ioo '^VJ^.Äiio
);,:-«
*^/ »^Jo
jjLio
227
vSoKj
t-=L!iwj
^o{
|.-».i)-3;
j^JsJi.
j-iL^
^-/
..o^ajo o^i^
chef ?
Au
*
contraire quelle
tion en ce qui concerne la
savamment
et
guerre ne jelteras-tu pas parmi eux?
(doctrines) de l'Ancien les
cordes differentes
Symphonie,
non seulement de s'ingenier ä enseigner
est
un
et
ferment
la
mains, les heresies
unes contre
Mais
(Aia6r;/,-/i)
les
tirer
le
d'Arius, celle d'Eutyches
dechus
et
la
c'est
d'accorder les
des deux Testaments
Dieu
et (celle)
par les paroles de
comme
de Manes, la
verite,
le
helle
(AiaO-/)V.a;)
miserable
comme
par les
detachent de chaque cöte et surgissent les
et celle
voie intermediairc de la
tombes,
sacres
Livres
opposees qui se dressent en adversaires
les autres et «lui se
etlesmener ä
predica-
qui produisenL une seule
unes des autres par des opinions qui se heurtent, par cxemple et celle
la
avec celles du Nouveau,
seule cithare
(atpeaets)
dans
monient des contradictions,
Testament d'une
(questions) qui,
beuche athee de Marcion
pere des Manicheens. les
ä tout
les
montrent que
et qui
* i-
mauiere de sc conduire, mais encore de resoudre
convenablement
sont censees presenter
15
ooo«
es avide d'amasser de rargent, quelle paix donncras-tu ä ceux dont tu es
integralement et convenablement ce qui a trait ä reiiseigneiuent de
in
J^-»
)»V*?
Ms. >*»>^o-
C'est le propre du pacifique
.-.
^ ^s
,^
celle
de Sabellius
de Neslorius, les trainer de-ci de-lä
foi
orthodoxe dont, aveugles,
encore Tceuvre du pacifique
et
ils
sont
de celui qui sait reunir
1""'-
2-'
SEVERE D'ANTIOCIIE.
228
^)^-»;
"^^^ioo ..^alo
^6j
.•j-.^.flp)^,Ji.a\
jooi
r
o>0;
Ju*.»
oö».^
j.io
joi!S.)J
jjLioS
l\.j>.°i*
.jL3i;S.as
)L3ci^o/
..,^;
C)t-.tJLli
Jts!^l;
)).I-«
p
[28]
jji.VJ
.v.*xl».o
^0 |J
^; pal-Kj
gaoo-.»/
-oi ^3 -ojo
•.|_«JOo/;
^-*»-io vaoa-io-^^jnj; ),^V
a.
•:«ö|.^K^/
1.
confusion devant
de
v*'^^u^;
o:^ -.^^«^l^;
vOJÖ^
|^./
Ms. »-»
sagement ceux qui sont
et
JLL.OJL
apporte en vain
la
rimagination
Verbe qui
Sabellius, en
elTet,
de la divinite qui n'existe pas
la division
des trois hypostases qu'il
(oü-riz),
((pavTa-rix),
n'apporte pas
n'cst pas divise par la
et,
la
soit
couvert de
Qu'Arius lougissc
!
parce qu'il y a une seule
confusion!
Qu ßutyches
aiiimce
jjar
une
;Time
laqucUe est de
la
et
rejollc
en voyant qu'on confesse une seule nature de Dicu
s'est incarnc (en prenant) la chair
(o'j'jta)quc la n('>tre cl est
et qu'il se
Que
seule essence (oOat«) de la Sainte Trinitc, et qu'il pretexle
la belle distinclion
meine essence
divises.
'>
lo
mcnie essence
raisonnable et intellectuelleetqui
dualite des natures apres l'union Qu'il s'approche aussi !
rennisse ä l'liglisc celui qui trem])lo et d^raisonne dans les raison-
nements horribles de Neslorius, en voyant que Dicua soullcrt dans et que il est clair que c'est dans la chair capable de soull'rir
lo
cc qui etait
—
—
Ce sont
est resle impassible! I,
loi.
222 iiiatiscr
manque
*
seulemcnt
parier en
crier
maitre comnie
autres saus tendre
niarques des paciiiqucs. Car anatlie-
non raisonnable par ignorance et par en orthodoxes, s'exalter avec de grands mols,
tles
la inain
les
meme
manicre
(l'unc
d'inslruction,
(\ä)
le
f>
reniparts d'unc ville et ncgliger
le
salut des
coux qui sont dans l'erreur, cela n'est pas propre
aux paciiiqucs. Parce que moi je suis depourvu de toutes ces heiles qualites qui ont 6te
i:«
MüMKLIR XCIX.
[20]
»SliüsK^o ..j-i^^v^
jlgSonm
:^:)a>i.Lo
>-)^*/
).//
229 «.'ri/;
)^Vl Kj>.i 1q\j yOJÖCix
Nn
'
)K2^^.>c
^^oi^
1.
L
yaai»^3 loS. i—^x
in
miirfjiiir
enumerees
(et)
propylees de
:
.)iK^..io
^^i^;
.Jo)^«J
(et)
des priores, afin qu'on ue
deficitaire
de chacun,
eu retard,
j'aie
iiisigne conversion.
et afin
li
en
mes regards
Gar
risque
elTet,
c'est
et la
(xi'v^uvo;)
vous recevrez
puissions-nous tous
du Üieu grand
|j/
laS>o |lQ_i-.l
io^
«öC^
.).-«'^>a-«^?
)i.QJt^^ico
me demande
(tounies) vers
pour cette raison que
pas de rendre uu
je
le
repentir et vers unc
me
suis servi differem-
ete dites, parce
que
c'est sur
des choses qui vous concernent tous. la
l'obtenir
recompense d'en haut par
me
que, ä quelque niomeut que ce soit et
meut envers vous tous des choses qui ont cela,
jooiij
bw
episcopale, je vöus prie tous et je vous supplie de
la digiiite
(iiK'mcj
le
jÄbv-^oji
•.yon
qui doivent se trouver en ceux qui se lieiinent devant les
compte
que repose
^m.qi>oo
|j/
>=^'/;
preter des larines
5
v-.JLJa3jolj
|;oi ^''^^-^^io
jio^Lj..^^^
K-icu-.V^o
jlajLj/
jia^, .)^iö;
li'i'l
jJ;
la
grAce et
et le
Eu
moi
faisaut
royaumc des cieux;
par la charite
(o-.XxvOpw-ia)
et notre Sauveur Jesus-Christ, ä qui sied la louange, la gloire
puissance ainsi qu'au Pere et ä l'Esprit saint et bon et vivilicateur,
mainlenant ettoujours
et
Jans
les siecles
des siecles. Ainsi
soit-il!
Ulio
\\»f
L
1.
margine
in
:
dpoTi;.
HOMELIE C Sun LA
M.VRTYRK
(d'aPRES LEQUEL) IL
ciboriltin)
A
la
ceux qui poscnt
LA FIN
LX
EST
AI'l'EL
TOUH ACHKVKU
T
DU SAINT AUTEL.
question
:
«
Quelle est la puissance de la parole
Rcpcntcz-vutis, le roijaunic des cieii.r
:
l'hOMKLIE
DE
FAUT QIE CHACUN OlERE CE Qu'lL PEl
LA COUVERTIRE (lE
divine qui dit
A
SAINTE DrOSIS'.
.s'cst
apiivoilH''? »
il
est
bon
de leur inontrer la tres vaillante vierge Drosis et de s'abstcnir de parier; car ce cpio tu pcux voir devaut tes yeux, la
langue.
1.
II
y
a
Va\
lieii
ilo
(AilaSancInriim.
La
I.
ell'ot,
lorsquc tu vois
roiiiaii|iiei'
XLVI,
il
est supcrflu
unc jcune
lillo,
de
tres
le
jeunc
quc, landis que saiiiLo Oio.sis Olalt fOU'e chez los Grccs
pp. 300-:i02), cllc 6tait fölee ä Antioche le Vi dec-enibre,
montrcr par
Ic
—
22 scptonibro
cf. /'. 0..
I.
piL'senlc lioiiielie est doiu- bicii ä sa place cnliP la pieccdenle pronoiiotSo le 5 noveiiibre
suivanlp consacrüe ä
la Naiivilr.
odidcd by A. Sndlli Lewis,
London,
1011(1)
el son
Sur
syi'iac
saiiik' Drosis, voir
toxi V>
-
>^j and
sa vio dans Si'tccI niirnidrcx nf
Iranslalion pp. 7ii-7G [StuiHii
panegyrique par sainl Jean Glirysosloine dans
/'.
(1..
I.
I,,
col.
que
et
X.
p.
.'iKi
l'iO,
el
la
wumen xiiiai/irii. L\X, Inilij
fis.i-GO'i.
.-,
HOMELIE
[31]
jK-ioaü ^io
:)l-^;
V^/ U^oo
\-il
l^ji-iLb.
:looi
^^oCSjls;
:)joi
l-^-Sot;
— pourpre royale — dis-je
jeune?
Komains
—
*
dans
elevee
eii
fille)
:|-a*aj l^-i-^A
)laiNv>
|-*^jj.io;
loo»
).:>euLloo
de l'enfance,
le
palais
(les biens),
maitresse
dejä
royal,
oriiee de
inondee
meme
seduisent et troublent les sens avides
delices qui
jeune
Tage
qualite d'heritiere,
monde, comblee de tous
teile
de
Tinstaiit
V—«?^
)..a..V-o
nee
sur
la
car eile etait la fiUe de Trajan qui regnait alors sur les
ou sceptres paternels ce
ä
sortie
^^?
yOOiis.aii
JLäiiOi
J.iOLS*N;
10
5
^'^^^! )^*-*^i h-'.i?
:)Lo .^0^3
comme
Paul, ont ofTert ä Dieu,
non moiiis eucore
vaus
srs
iiiinistrcs,
les Operations
faitcs
ijin
eucore cette vie terrestrc, fönt
([ue le
des armes de
de
TAmc
et ((|ui)
aux
arniecs
royaux, :
.s((
Ikhiissez
Sci(/ni-in\
Ic
volonte'',
lors niiMuc
royaume des cieux
:.
ieur
sous son empirc, en monlrant une conduite qui convicnt
soit proclie, ils sont
aux esprits Celestes
döji
et iatellectuels,
portent
au dedans d'eux-menies
Sauveur
dit a
ses
.'JjlSlI;
V-»"^
V*i^/?
Celestes au sujet desquelles le propliete David clianle riius
jloA^jj; )JLj
^^^>>^!
l'accompUssemcnt dos ordres
pour
[32]
M?. loow«-
justice, leurs mciahrcs' et
sont assiniiles,
jljl;
a:>o..i>..o/
.'j-i»»/
^
jjL*.^«^ yK_o>.Vl vv>2>ÖJ;o :joi)^
'^JL.',.^/
I,
jL-3^t-lo
.'joi^jJ
^
disciples
:
et
Car
ils
voici,
y sont
partis et passes,
rentourcnt;
ils In
rhijnc
c'est
de Dien
cc
rsl
tui
(|ue
ils le
uoiro
dcildiis
de
lo
vous'\
Kn
effet,
que
le
que nous voulions
regne de Dieu et
et fassions les
quo nous melions nos pensees avcc le
'L
foi.
222
modele
(tütto:)
Sauveur nous a I.
C.l.
Ilorn.. \i.
de
la priere,
laissöe.
l:!.
—2.
(le
la
21.
grande
—
c:onsistc
en occi,
volonte divino, c'est ce qu'a aussi attoste
Car apres avoir
l's. eil,
royaume) des cieux
choses Celestes et tout ce que Dieu veut, et
i.
et
digne de Dieu
dit
* :
Luc, xvii, 21.
Que
(ÖsoTrpETi-^;),
Ion rhcjne arrive,
que notre
nous disons
is
:
?
HOMEME
[33]
6i_N-./
^*o^»;
oC^ol^o
jicx.Qj
:vfn,...iy>o;;
jloA^io^o
)»i^JSs.io l^ai. ^'^^! -öl
KJsl^^U/ jlon^^
);oi
^^
^^
:l'ioul/ 'öiJLSuJLso :KloK.io t^..)^'^.«>.
ß 10
*
L foi. 222 vb.
''^^
)it
-ö^ •.oi^.I^^
(disciples) ä ce
venu parmi vous. eilet, celle
eu ecrivant que
mönie
(sujet)
:
:
le
Dites-
partie de ce roNauiiie et qu'ellc a goüte saus se
fait
aux pieds
et qu'elle a foule
(l'attesle),
Et Matthieu
».
Prechrz cn disant
:
approche de vous^
s'est
prononce une parole qu'on voit
En
)a:>o
tlisciples
approche'; et Luc
commanda aux memes
vous, car vous voyez que est
K^/
jo^i
royaume des cieux
eu disant que nolre Sauveur dit aux
rassasier toutc la lumiere de la volonte divin
i.foi.
^^""^
ou ä cause de nous qui avous des peusees Celestes, que objet) est designe «
Lorsque Drosis a
eile
U'y-^l
öw>K^/;
gräce divine et par rillumination, ou ä cause des armces qui
la
Le regne de Dieu
meme
^°).^UL2uso
-U-iAXi \li
prendre, on peut
:jV^.ts.io -.«ajitoo );oi
^^
:^.2Lla>
jj
^^>^Oojo
|K,i^^LaL^K.mv>.
,jlo
'^^i ""^.A^; )-«H^/ )t-*^J vooi^-j
-.« );)ji J^^^^—.! r^^o®
^/;
•Lfoi. 22ä pej-iOL^j
.
V*^
[36]
''^
trouver egalement dans les recits anciens et aussi
le
temps qui nous a pr6c6des,
memc
y a necessairemeut de nombreux mauvais exemples de ce geiire. Mais que le fait que
dans
le
ä la foi
(S6y[^.a)
des
dans
tete et la force
|-,,|
'
^-
.,03
uotre (epoque)
le
insupportables n'endurc pas
des chretiens) de
(la foi
la
et
des adminislralions, de
cela),
:
qui,
la *
la part
pour ainsi
dire, tenait l'univcrs? le
commandemcnts
— (que Drosis
Christ disait dans les
la terre, et
dans
h>
ait fait
Evangilos
combicn je voudrais
(ju'il
!
l'ilme
de
la raartyre,
pens6es terrestres et mondaines corame de .MI, v.l.
(vdjxo;),
part de ceux qui organisent les reunions de
Je suis venu jeter un fcu sur
feu, tombii
Luc,
des lois
des usages des aucctres (repandus) partout et du
Tccuvre de ce feu dont
c'etait
fut dejcl allume'
Ce
part meine
demons
(Eüayveliac)
1.
laquelle de ces choses penibles et
part des rois, de la part de ceux qui ont la charge des
de
soldats et de
'
reste de la perfeclion et qui, ä cause de cela, est
— car
la
dieiix
n'exislent pas, qui enseigne la chas-
poursuivie, pers^cutee, tourineatee
culte des
il
demanJc de mepriser des
chretiens qui lui
nombreux qui sont rcuommös, mais qui
1
;i
Drosis en arrive k des travaux volonlaires, ä une religion inusitee,
la vaillante
et
et
brüla et cousuiua donc toutes les la paille; et
apres qu'il eut enve-
\'>
HOME LI K
[37]
«K-^U ^;
yS
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6tSj:ii.
voS^ :K:Xjl_^/ jK^iOt^j - ^; V-.^ j^ÄJi |oC55v )
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1.
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237
C.
jN^iai^i
^
Vioj'fcooo
l ...
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7-/' U»--/
:ioo«
r:*!
U^'i^^^
Ms. 13ft»3-
Moise loppe et saisi tout son esprit en l'entourant, ä Texemple du buisson que en haut voyait etre en feu et ne pas brüler', apres qu'il eut fait monter
une flamme brillante et qu'il comme un oiseau dans les 5
et attachee
occupee l'attirait
En
vers
fut
airs
monte cn haut, et
il
monter
fit
l'eleva jusqu'au
aux beautes d'en haut,
eile
ciel.
la
jeune
fillo
Desormais tout
etait insensible ä
ce qui
la terre.
observant soigneusement ces
faits,
on admire certes combien
le
Christ
formee", ou a fortifie et renforce notre natura. Eve, en eflet, fut la preraiere Dieu; car le plutot {i7.aXXov 81}, pour parier comme le Livre, construite par 10
nom de et
«
construction
»
montre que
la creature etait
de solide, et que celui qui la crea ne
mais forte de
la
fit
ni delicate, ni faible, ni enervce,
meme mauiere que Thomrae;
la
quelquc chose de fermc
eile avait,
dire,
nature; eile se plaisait dans la demeure du Paradis divine et heureuse et exempte d'angoisse et eile se nourrissait du fruit librement de tous les arbres mais eile avait la defense de goüter
premices
les
et la
nouveaute de
la
;
15
pour ainsi
;
1.
Ex.,
III, 2
—
2.
Gen.,
11,
22,
SEVERE D'ANTIOCIIE.
238
l^iCLA "j-ÄOioj
-.looi
)-,Äi»;
\
-w^
[38]
öi^ ssiol^/; o« yo^J ya:^ );oCi^^wio ,_«]ii.j)i
*Lfoi.22! vk^^o
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eii liitte
affermi? D'un cöte la splendeur et laboudance de l'or ne
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capable treutrer
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yNyt'i
^
l-*.3aA;
:s..j;^;
^,..^..^00
239
C.
o^L.Bs.^
v^*/ .jL^ö»
avec un esprit bicn
(le)
combattaieiit-ils
pas, tandis que d'un autre cöte combattaicnt et attiraient ä eux l'eclat et le
prix des pierres precieuses et aux couleurs variees, capables de corrompre et 5
meme
de seduire
leur propre loi (l'esprit) le
(beaute) qui (eüavOia) 10
des yeux qui regardent chastemeut
(vojao;)?
non (seulement) selon
D'un autre cöte ne s'elevaient-ils pas en guerre contre
luxe royal des votements, la grandeur et la beaute des edifices,
du
sol arrivait
des champs
?
jusqu'au
toit et qui rivalisait
Nabuchodonosor,
roi
gründe, que j'ai bätie
ma
comme
:
N'est-ce
residence royale par la puissance de
majeste^ ? Et aussitöt ä l'instant
Tarrogancc de ses paroles,
avec l'aspect
il
fut
condamne
möme, pour
pas Babijlone
ma
force
{et)
la
pour
l'orgueil et pour
ä la stupidite et ä la folie de ses
pensees; tellement cela est capable de faire dechoir du bien 15
fleuri
des Babyloniens, enorgueilli dans
son esprit par de telles choses, dit aussi une fois
la gloire de
et
meme une
peasce
affermie! Parlerai-je de la table sur laquelle abondaicnt des mets princiers recueillis
1.
Dan.,
de partout, de IV, 27.
la terre (et)
de
la mer,-qui,
par leur rarete et leur
SEVERE D'ANTIOCHE-.
240
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10
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penurie et la difTiculte de les trouver, augmentent Tappetit et c^aressent souvent
nicme un venire austere
et temperant, ä plus forte raison (un venire)
mand? Enumererai-je
grand nombre des
le
gour-
satellites (^opuoopoi), Telite
et la
gloire qui vienl de toute nation et de (toule) race (ysvo;), lout le Service de *Lfoi. 223
l'appartement des femmes et tout ce qui *ä Texlerieur remplit Timaginalion (pavTa^ia) i\ge, la
d'elonnement
et
de frayeur, les habitudes des scrvantes du nirme
parure, les ornements, clioses que les
femmes aimcnt
et
rcchcrchent
h ce point qu'il leur serail plus facile d'oublier quelquefois de respircr l'air
üu de boire
et
de manger, plutöt que de
aussi le prophete Jeremie,
ornements
et la
snns nombre
en
inerge sa ceinfure? Mais
mon
1.
eile
ne sc souvint plus
femme, ayant fcrme le ciel les
Jer.,
II,
priiplc
C'esl ce qu'attcstc
L'cpousc oublier a-t-eUe ses
:
.
m'a nuhJir jx-ndanl des
lo
joiirs
'.
connu Dieu, sur
les (oublier)?
^crivant aiusi
Mais Drosis n'oublia pas, ou plulöt
ctait
.>
32.
les
yeux de son
ycux
((/.«».ov ^e)
et oublia
m6me
ä loutes les
par ä
lä
meme
qu'ellc avait
son propre sujel qu'ellc
chosea sensibles, ayant
fix»';
csprit, ötant partic lout ontiöre vors les choses
i5
HOMELIE
^41]
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)1qji-!;!
o-o» 14-»- tujiTtavov.
d'en d'en haut, ne s'appliquant qu'aux choses d'en haut, cherchant les choses ne eile haut, oü le Christ est assis ä la droite de Dieu'. Pour cetle cause, l'entendait pas,
— 5
mais
:
«
Tu
comme
Eve, (dire)
es ciel et tu
monta, s'elevant
:
Tu
monteras au
comme une colombe
es ierrc et tu
retourneras ä la terre-,
Pour
celte cause encore eile
ciel ».
sur des aücs spirituelles. Lorsqu'elle
demeures royales, eile fit peu de cas d'elie-meme et se cacha secrelement avec les vierges qui menaient la vic humble et ascetiquc du monachisme et professaieut le christiauisme alors ploin de dangers dans la (xi'vrWo;). Etant leur compagnc dans la vie severe du monacliisme, conduite pure, dans l'espoir cn Dieu, et, ä la fin, dans la coursc du martyre, sc trouva en dehors des
10
course qu eile accomplit pour son äme, course, j'ai
ganU ma
foi,
eile a dit
avcc Paul
:
J'ai acheve
ma
j\ii obtenu la couronne de justice', tandis qu'elle a
confie ici son corps venerablc, cet Instrument (opyavov) de l'esprit des athletcs fort 15
et
courageux
et
poiut paresseux, ou plutöt
(jy.äl'Xov
8i)
prompt
et vii
et
pret. Mais, par son esprit, eile s'est jointe pour vivre en societe avec ces ämes, lesquelles, d'une maniere semblable ä la sienne, combattirent vaillam1.
er. Col.,
m,
1.
—2.
Gen., in,
19.
—
3. II
Tim.,
iv, 7-8.
'Lfoi.223
)K^^,) io-^^aa ^^i..^^^ :K-.)j,-»
«a^^ww.;
o/ .-^.V
It.^^i'»
),.m...a;
L
foi.
^°
'^'
223
öu^
MO^wJ
,)L»o
ment
et
Corps se dessechcr
ditaient
(et)
et
comme
tourments (endures) pour qu'elles sont
et,
attcndaient cette
(jui
le
que
meme temps
avcc Celles qui
^A^'flot ^6i
^^^-^^
)K^V-0«^ o/
la perfcction le firent
*
— car
alles
les fois
preme-
des chefs spirituels et des
(au cicl) et chantont en
imposent d'une
memo
maniero
certaine
5
dos
:
niilieu des
jeunes ßUes hattant den lamboiirins'
Püurquoi donc nous-menies, cn retard, ä quelque
haut? Et, au contrairc, 6tait
(^n
momcnt quo
se dirigo la course des
ce soit, los avanlagos
ämes raisonnablos
comme
si
11
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jjuj^aa^
^
K-/
|;öj
|)»
^».2« Lfol.224 r" a.
Ms. OM^»/-
1.
—
2,
L
/;!
margine
:
»ajoi
ll»o.
avec les anges, et k la grandeur des delicos qui sont preparees ä ceux qui vivent dans la piete (süis'gsia); ce qii'il nc nous est pas facilo, an verite, noii plus de
comprendre par rintelligence dans
le
Ce
5
Gar
cceur de V komme
n'est pas ainsi
la veritable
:
Cc
n'est
pas monte, en
quo nous celebrerons
afm que par
m
la
commemoraison de
la
commemoraison des martyrs
perfeclion. C'est pour celte raison aussi raison) et que,
effet, dit Ic
Livrc divin,
'
la
martyre.
consiste dans l'imitation de leur
que nous faisons cette (commemo-
commemorant les (martyrs), nous celebrons leurs fetes, commemoraison et par l'imitation de la patience, de la
lance, de l'espoir ä cause duquel les sonffrances du
c'est
vail-
temps prcsent nc comptcnl
pas en comparaison de la gloire qui doit eire revelee en nous'-, nous devcnions parfaits,
sommeil des preoccupations monvisent les choses des chretiens, et que
nous secouions bin de nous
daines, nous apprenions quelle fin
le
nous nc soyons pas inopinement empörtes nus, indigents, laids, n'ayant 15
aucune provision pour
Tu
le salut.
loucs, dis-moi, 6
femme,
la virginite
*
de Drosis; aie reellcment de
l'emulation pour ce que tu loues, afin que tu obticnnes le Christ en qualite
d'epoux; car tu as entendu pour toi Paul qui dit 1. I
Cor.,
II, 9.
—
2.
Rom.,
vili, 18.
:
Je vous ai fiances ä un muri
^
foi.
224
SEVERE D'ANTIOCHE.
244
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margine
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:
L
2.
pour vous presenter au
pas mariee
aux
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:
romme une
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vierye pure'
de Notrc-Scif/neur,
Mais tu dis quo cola estgrand,
Corps et d'esprü'-.
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oiS^a ^wil--
egalement tiens-toi
loin
de ce qui a ete derobe ou pris
injustement; ne va pas avec de telles choses, de peur que tu ne paraissos
devant
le
juge alors qu'elles sont en
altribuees et t'entoureront,
cacher ou
los
(eixojv)
meme
si
possession, car elles te
ta
tu ne vcux pas;
les eloigner de toi, et tu
ne
le
seront
et tu desireras alors
pourras pas. Car les Images^
de nos actions s'attacberont ä nous, sans se separer de nous, comrae les
ombres s'attachent aux- corps.
Tu
loues,
ö exceUeat,
la
patience de la
servaute du Christ
dans
les
quo ce que tu loues t'apprenne et t'enseigne donc, quand roccasion l'exige, u supporter les igaominies pour la religion {i'jaiSnx), ä confesser devant les hommes la saine foi, ä ne pas changer avec les circons-
lüttes sacrees; 10
tances, a louer d'uue part ceux qui ont lutte jusqu'au sang', et ä suivre d'autre part* la religion
(e'WeSei'a)
qui n'etait celebree que par la langue et
qui etait louee avec emphase, et cela
quand
c'etait
permis. G'est par ces belies
furmes de la perfection et par ces äviOejAa ou voeux de uotre homnie Interieur
1.
Cf.
H6br., XU.
4.
'
L
foi. -is'i
SEVERE D'ANTIOCHE.
246
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rement, s'empressänt de se mettre soi-meme plus en vue aupres de celle qui
va se marier, apporterait le
martyre qui renon9a au royaume terrestre
la
Pere Celeste
et
et devint l'epouse
serait
donne joyeusement
—
donnera l'esprit
et
ne te retiens pas.
car son epoux n'est ni
la sante, bieii
pour
les etudes,
et
et
Tu
Mais etends
(la
obticndras de richos rdcom-
—
ä
tes enfaats
il
A ton
mari,
il
et,
(ta)
maison
(et)
apres tout cela, apres
Puissious-nous tous l'obtenir, par
le
la
ä (tes) biens
la
depart d'ici-bas,
grAco et par
la
ä qui sied la louange, la gloire et la puissance avec le Pere et l'Esprit tres
maintenant
et toujours et
dans
lo
donnora egalemcnt, avec une bonne
misericorde et par la charite du Dieu grand et nolrc Sauveur Jösus-Christ,
Saint,
•'•
main)
choses par lesquelles les parents se
Fabondance des gains-honnetes, ä cicux.
objets.
ingrat ni indigent
les autres
benödiction et la grAce d'en baut,
royaume des
du Roi
plus precieuse que de uoinbrcux talents, la (inessc de
rejouissent de leurs enfants. sante,
et devint la ülle
du Christ, tu es paresseuse, tu es negligente,
donner quelqu'ua de tes
ä
hesites
tu
penses
Ic
chambre nuptiale ce qui
ä la
plus precieux de tous les bijoux d'or ou des objels de grand prix. Mais
pour
et
comme cadeau
les siecles
des siecles. Aiiisi
soit-il
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llio, ^0)0&u^»
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»
lui-meme,
le fait
Celeste et
f.3
wJ>m
m ..o
et
prodige
le
qui cependant avoue ouvertemeut avoir ete sur-
lui-meme;
cn
efl'et,
une multitudc de
la
une troupe d'anges apparurent aux bergers, et on entendit
railice
qu'elles
disaient au sujet de la merveille de l'etonnante naissauce selon la cliair du
Verbe inerte
:
Examinant
Gloire ä Dien dans la
les
qui vois peu,
et
commc dans une
senterai et j'essaierai de dire
noncörent (cette parole) developpöe.
En voyant
Vierge est
me
je vois l'esprit des
semblent dire par
cette gloire digne de Diou
l'objet, et
la
cn voulant nous-mcnies
me
de
petit et
repre-
anges qui pro- n d'une mauiöre
eile
(OEO-pE-/)';),
la
brii^vetc
moi qui suis
goutte et dans les ombres je
comment
et ce qu'ils
'
liaiiteurs'.
puissance de cette parolo, condcnsc'e dans
l'expression, autant que j'ai la Force de rimagincr,
la
'"
qui sc häte et s'efforce de s'elever vers le haut et de rivaliser
passee par
de
^
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jioi
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jLo
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dont l'cnfant nö
celobrer et
la louer, iious
voyons que les gloires de la terrc sout pauvrcs et dcfcctucuses et que toule parole liumaine et qui se prösentc sur
la terre
qui convicnt, ou plutöt (aäW.ov Si) qu'elle
1.
Luc,
II, l'i.
reste bien en arriöre de ce
tombe bicn
loiii.
l*ar suitc
nous
is
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7t(i;
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6|j.o),oyou|XEvi.);
Ttaiuiv,
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muiginc
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Is^oS-
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3.
Mai,
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[ir|5e7COTE Yr,p!ioxov,
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2. Isait-, viil, 1.
»
;
lin^
lo
d'ßtrc sauves; et
lui dit :
«
:
l'rcnds-ldi un
Qu'on
se liäte de
C'est bieu convenablement qu'il a
TEvangiie
siir
il
Inimaine
(EüayyeOviov)
Ics Propiiutcs, qui est
d(5iluctions qu'on
son sens ölymologi([ue, «
c'est pruclie- ».
nruf
preche d'avance par
Sävere base
de toute parole,
et
il
mystere de rincarnation qui est
nriif et rcn'.s dcdaiis avrc uiie ecriture
partaye du hutin, rar le
le
mesure oü
la
niot
tö|jio;
qui fut claircmcnt
toujours jeune et ne
de
la
un a donc priiferö gaidrr
vci-sioii li'
iiml
«
vieillit
des SepUiiilo ltT£v
inr,-
&üt£
q^üv toü Eüayy£>io« (pEpoyua
effct,
commcnt ne
est si
:
Sans contredit,
le
comme
—
3.
serait-il
myslere de
des enfanls", mais)
(ä
anciens
pas
la piete
»
,•
mais moi
grand,
il il
ici
(eix-?,).
je dis
comme
nous avons
qui
Tu ne tueras point
«
:
par
Sogez parfaits comme volre Pere
Le traducteur omet
I'original grec-
tombee en
rcalite? graudet digne d'admiration
Tu ne cotnmeltras pas d'aduUere
celle qiie tu convoites.
Tim.,
/j
0eö;,
sivai
intellectuel, celui
aux
recrire avec une ecriture humaine;
1.
tö
mets pas en colere contre ton pvoeliain en vain
Mais ce tomos qui
est clair
ypäfipiaffiv
encore autrement grand, celui qui apporte
sont grands par l'Agc
entendu clairement
»;
teile
parole de Paul
des enseignements parfaits, non pas ä ceux qui
et^paaiov toO
a7tayY£/.),£iv,
|i£),).wv
ypi
JoC^
^oioK^/
.-|^]1^ rol.
jJo
)K
225 v^öl
V^?! ..f>
}y-x
:o|K.2L^,
inais tomos?
püs>il)U' ipio Ir
— Parcc que
liailmiriii- all
cniirniiilii
i'c
ni le
iinil
cbicur des avec äyOapTo?
IIOMKIJE
[57T
)jp,Q^ oCi^a\, ^a_£0
K^
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I..M...N«;
y..3L 'nnv> ;
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257
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Prophetes, ni la foule des Evangelistes oudcs Apötres, u'est capable de comprendre et de dire tonte la realite de cette sublimite digne de Dieu (ÖeoTTpeTr';^;)
ou les parolcs de Tincarnation, sinon en petitc partie et dans la mesure oü quelqu'un toucherait seulement du bout des doigts et ne prcndrait qu'un 5
tout petit Fragment (Toaoc). C'est pour cette cause que Jcau, le
qui plus que tout autre
fit
de
la
fils
du tonnerre,
theologie et fut eclaire dans son intelligence,
d'une maniere tres sublime, a ecrit ce qui sc rapporte ä Fincarnation, enterminant la redaction de (son) Evangile, disait aussi // /y a encarc beaucoup
et qui,
:
d'autres clioses {parmi) tout ce 1"
pense pas que
le
non seulement qu'il etait le
qua
fait Jesus; si
monde meme püt eontenir
1-^
Verbe qui
jusqu'ä pvi-sent,
naitre la
Uwes
les ecrivait
(existait)
avant les siecles et
nun aussi
[et]
—
c'est
j'ayis'-
qu'a la
pour cela
— mais
en detail, je ne
qu'on ecrirait'.
lorsqu'il montrait la quantite de ce
tout ce qui est venu ä l'existence afjit
les
on
fait
a dit cela,
11
Jesus, attendu
puissance qui regissait qu'il disait
encore lorsqu'il
grandeur que rouie de ceux qui vivent dans
le
:
en
monde
Man Pere fait
con-
n'etait
pas
capable de percevoir.
Car tout cela u'a ete revele pour nous. Et on dirait 1.
Jean, xxi, 25.
—
2.
Jean,
v,
— 17.
et
et ecrit
qu'autant que c'etait comprehensible
bien justement
—
que
meme
tous les Livres
f
SEVERE D'ANTIOCHE.
258
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inspires de Dieu, ea comparalson de toule la science divinc, ne tiennent que
d'un
toinos
quelconque
et
d une petite partie du livre entier.
la
place
11
semble en vcrite que notre Sauveur meine predisait cela par
(tz^i?)
des Psaumcs, la
et qu'il faisait
le
prophetc
connaitro d'avance sa venuedans la cliair ainsi que
repudiation du service ancien et figuratif ä l'aide d'holocaustes,
et
son
s
remplacement par Texercice du sacerdoce spirituel et veritable de (son) corps Tu inis vaulu ni sacrifice, ni offvamle, mais tu Saint; et il disail ä son Pere tu ii'as a(/iTc ni liolovaustes, iii {sacrißccx) pour Ic peclic. ni'as foniu' iin coriis :
;
Mors fai
dit
Lfoi.22üCcs (mots) '"^"
:
holocaustcs,
:
Voki, je vieiis;
Tu m'as forme un
place, tu as inaugurc la
que
la
mencement, sont 1.
IlObr., X, 5-7; I's.
Loi
sujrt qu'il
corps, siguifient ceci
du sacerdoce de mon
(vÖ(ao;)
la
:
a
*
7-8.
du
livre*.
Les sacrifices
(vojao;),
et les
et,
;\
leur
est plus mysterieuse
corps qui est parfait et ne
ne pouvait pas operer. Ges choses, des
mon
sujet en töte
lO
tu les as abolis,
manquc
römission des pechös et une purilication com-
ecrites et predites ä XXXIX,
ccrit en tele
r.sl
venue de mon incarnation qui
de rien, parce qu'il possöde pletc, ce
mon
caraclere üguralif et de leur imperfection
leiir
et l'exercice
ä
ctaient accomplis selon la Loi
dll-il, ([ui
6 Pore, h cause de
que tout
c'esl
du
le
com-
livre, c'est-ä-dire
la
HOMELIK
[59]
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dans une section,
et
livre » tous les Livres qui predisaient ä
non seulement un
et
C'est pourquoi
donc Luc aussi a
resurrection d'entre les morts ä des
par
et
venue dans
«
une tele du
hommes les
la chair.
lorsqu'il
ecrit que,
tous
appelant
apparut apres
qui marchaient sur
Prophhles,
il
Cependant par
leur
la
la
route,
expUquait dans
tous les Livres
»
il
designa une petite section du livre etun chapitre, en comparaison de tont
le
tous
Livres ee qui
les
en qui
Paul
se
trouvent tous
l'a ecrit
le
coueernait'.
les tresors
aux Colossiens
.
Caches de la sagesse
Car de ces tresors
«
connu que du Christ
divine, lequel en vcrite n'est
la scicnce
de
livre 10
Moise
»
oöj
son sujet, parce que tous egalement,
seul, predisaient sa
ayant commence par
lol^i
o.-to; .--Oi-)— )ju^^^^ ).^.XQ..^^^o /
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ou chapitre
.)-.io)l
il
et
de la science'-,
n'en est
toinos,
et
cette
(parcelle)
n'est
pas
saisie
par
tout
comme
descendu jusqu'ä
nous qu'une parcelle qui peut etre comparec ä un chapitre
un
seul,
le
(xe.atov)
et ä
monde, mais
plus par les uns, moins par les autres, selon qu'il appartient ä chacun par 15
suite de sa preparation et de sa purification ä l'egard de la contemplation (Oecopix).
Jean l'Evangeliste
(EüaYyeXicTvi?) aussi a
vu dans l'Apocalypse que ce
de la science parfaite etait ecrit au dedans et au dehors, et qu'il etait scelle de sept sceaux qui signifient la perfection du secret; il dit ä son sujet
livre
:
:
1.
Luc, XXIV, 27.:—
2.
Col.,
Il.'iS.
SEVRRE D'ANTIOCHE.
260
^
*
*
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Et personne dans excepte celui
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de Juda.
rejeton
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donue
le
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ni sur la terre, ni sous la
de David'. Et celui-lä est
tu
nom
a.\
proplietisaiit
eii
:
lerre,
dorini funtinr im Han'-.
ne pourait ruurrir,-
h
est uii jcinie
C'est ä cause de
la
la tribu
Hon;
lorstjHc
tit
as
royaute qu'il
^
de Hon; et lui-memc, en verite, apres avoir completcmcnl
et etre mort,
prevalu sur
Hon de
(sa)
ploye ses genoux, s'etre couclie, s'etre endormi du somiueil
pour nous
yoal-^
Christ, au sujet duquel le
le
'Juda
^^oi
.•oi^;
a remporle sur la mort la victoire d notre place,
ploijr tes (jeitoH.r,
lui
»s/
>i^iaji
.-looi
viel,
Jacob disait
'Lrui.22u patriarclie '
Ic
O.Ä
mort
(jui
il
moutre quc par sa resurrcctiou
a
Tunivers. De son
avail regne sur
aux Hebreux en ces tcrmes
(qu'il a
Car
:
il
est
dormii
a regne et
il
cötö Paul ecrivait
iiotnirc ijur \(ilr(--Si'ii/nciir s'est lerr
10
de Juda '
C'est celui-lä qui nous a ouvert
mnnt fcrme, dont un seul tomos
le livre
de
la
descendu vers
est
ninlmeltons quc celui-lä, ainsi que ceux qui,
science qui etait completeles
comme
liommcs. Fax
elFet,
Isafe, etaient
nous
charges,
en plus d'ecrire et de dire, de monli'er aussi aux aulres cc qu'il y avait dans ce {tomos). C'est pour cela (pfil entendait cneoro
neu f. Ouebpies oxcniplaires out
Par 1. li
:
lä
il
est elaircmcnt
Apoc.,v,
TÖ|iov xaivoj
1, 3,
5.
—
[uyx/.'j\>.
2.
:
iiKHitre
C.eii.,xi.ix,
'.1.
:
Vrcnds-Ioi im
i/i'anil
tninns
l'rcmls-toi un Ininus du (/rund (oiirr(i(/e) ncuf'. qu'il
—3.
parle
llrlir., VII,
l'i.
du graud (ouvrage) nenf, du
—
'1.
C'esI,
m
rll'ol,
lainiuiinc loron de
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(Eüayy£>^^ov)
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—
'2.
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—
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3.
in
Mais vo^'ons ce que
dit
margine
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:
Car, voici
et (iious
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jf'ui.d/
IjlSlI;
K-i|iqX .toL^o.
)K^; 10
KJ
"ot-a
267
CI.
Mere
tomos, a etc envisagee, apres qu'elle eut ete purifiee par le
Saint-Esprit et qu'il ne se trouvait en eile rien de ce qui estvieux et qui est la
peine du peche. Elle servit k renfantement diviu d'une maniere admirable, "
nouvelle et digne de Dieu
(ÖeoTtpeTcöi;),
uu tomos ä
eile est
admirable, et doublement nouveau. D'une part, Dieule
äme
chair qui possede une
tiquement, attendu que
intellectuelle, et
la (chair)
il
la fois
Verbea
nouveau'
pris d'elle
s'est uni cette (chair)
a subsiste ä l'instant
meme oü
et
une
hyposta-
eile
a ete
unie; car eile ne subsistait pas avant I'union, en sorte que c'est celui qui s'est 10
incarne sans changement et sans division qui passe ainsi pour avoir ete con^u et avoir ete enfante, et
d'autre part,
(il
que ce n'est pas un autre
a regu cette chair) non pas
*
homme
en dehors de
d'une setnence
virile,
lui.
Et
mais du
Saint-Esprit qui, en dehors de toute concupiscence, operait cette conception
d'une maniere creatrice et divine, tandis quo cette (conception) etait ecrite 15
dans
le
tomos avecune ecriture humaine, selon la revelation prophetique, c'est-
ä-dire tandis
que cette conception divine
est depeinte
-,
representee et figuree
d'une maniere humaine, et qu'elle attend qu'elle ait grandi peu ä peu et qu'elle 1.
Note marginale de L
par deux expressions de la langue, «
öcrire avec
«
(Xsgi?)
ecrire
»
:
:
De meme
le inot
veo; et naivö^
est mis
pour
une ecriture humaine
»
u
au
—
que nous disons
peindre lieu
de
l*-»-
Note marginale de
2.
«
».
(nouveau) sc dil encore en grec
L
:
Cliez les Grecs, dans l'usage
C'est pourquoi, on peut donc prendre,
peindre avec une peinture humaine
•>.
si
on veut,
»lioi 227 r°
b.
SEVERE D'ANTIOCHE.
268
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Öl-S
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ou-^;
U^-*l
-.jt-^
Ms. ;-mN-
se soit developpee, de sortc que plis',
comme
Dieu
(OsoTtpsTtüii;)
jours ou
lex
devait enfanter fnrent arcom-
olle
Livre sacrc, pour celle qui couQut d'unc maiiicre digne de
dit le
qui enfanta d'uae maniere plus digne de Dieu, parce qu'elie
et
est ä ce point et
mere
et vierge.
G'cst par tous ces etats qui nous soiit propres, et sans en omettre (uu seul),
eu
qu'est venu le
ofTet,
seulement
la
Dans
il
Et
il
et le sauveur,
donc
sapprorlui
mi
est ecrit, le
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a
y
de
ht
le
sniiti et
Paraclet
a dit
(llxp«)c'X-/iTo;),
:
la cliair'-,
In
et a^-ant evite
praplirlcssc'' la
Ce (mol)
.
Prcnds-toi
uii
le Saint-I"]sprit,
:
Je
:
ensuilc
Esprit l.iic,
Le 'Saint-Esprit virndra :
Et
eile
möme II,
6.
—
connit
que 2. er.
et
siir
conteniplation (6ewpia) et de la :
II
fjrainl toinos
s'approciia,
montre que
neuf. VA celui-ci elait le
qui parle par les Prophetes, qui s'cst
toi\- c'est
pourquoi
II,
(Isaie) ausäi ajoutc
enfanta im ßls, pour nionlrcr (|ue c'cst
(venait) la conception. Ilöbr.,
14.
—3.
Isaio, VIII,
.i.
—
,0
m'approcliai,
approchö de la Vierge, seien cette parole qui dit dans les Evangilcs (EOayyilia)
-
niönic
salut et la guerison.
revelation du predige, tandis que l'autre (mot) lui
ä
de
Ef je ni'approclHii de la prnphetesse ; et dans
:
indique que c'cst Isaie qui s'approche de
c'est celui qui
lujunt ixa-licipr
peche, aliu quo, dans toutcs les (conditions)
nous mcnageftt
certains livres :
il
ressemblance dans
oü nous sommes,
d'autres
medecin
comme
maniere que nous,
1.
5
»^Vr^? ••^'^Si.^io |jL:u_s;
)^0';
)jL*t^
-'i^ji^;
^J^ )ia^^
y.^1
.-jK^oJ^ lo^
^oioal».j
•:*)jL^»:i^
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K-j-^^ai.;
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10
|K.2l^ ^Offlo?
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(Pourquoi
?
(Pourquoi
la
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)Jj
It-^^^ 1^./
1^!
-«
*^-*5
passät par la conception
et la
autres (etats), lesquels en verite devaient etre montres
par
li)
le
lo
moyen de choses
^^^^
.-^ooilaiaLioo;
'^:>.
monträt avec fourberie cette Imagination
fallait-il) qu'il
des hallucinations, par (ptaXXov
U^
.-j-v:»©;
fallait-il) qu'il
prolongee et les
^j
•Uooi
V**°
diiricilc et
naissancc
comme dans
qui sont incroyables, ou plutöl
qui ne peuvent pas etre; car l'usage de
moyen de choses
nature presente une demonstration de la verite et
5
non de l'imagination
((po.vTa'jia) ?
donc ces choses, sachez
Connaissant
contre les aiguillons',
ou plutöt
(;j.aUoM Se)
comme
part de .vm
heritaf/e
:
de Dieu. En
La portion du Sci(jnpur Israel'-; car
est
tisse^ encore ceci
nieu\ Je vous
meme vos
est
dieuxne
du meme
vous rcgimbez
une portion excellenle
est ecrit, et soyez
(soyez la portion)
qu'on dise aussi de vous la
il
que
clairement
Ic
cfTet,
est bien
peuple de Jacob,
sont pas
livre; car
il
les
comme
10
{et)
notre
ennemis de
!a
verite sont saus intclligence et la vigne de leur doctrine vient de la vignc
de Sodome, sur laquelle les nuages du Seigueur ne röpandirent pas de pluie. u et les reproches mais du feu et du soufre, lorsqu'ils descendirenl sur eile '
;
qui sont empruntös au Livre inspire de Dieu,
de
fruits
1.
non
Acl., IX,
5.
ils les
rendent sans
fils
et ni6rcs
parfaits et qui ne viennent pas cn leur temps.
—
2.
Deut., XXXII.
est formte de diverses citations.
-
—
'J.
—
5.
Ct. Deut., xxxii, 32; lizöch.,
3.
Cf.
Doiil.,
xxxil,
:U.
'i.
Ce mot indique que
la suite
xxxviii, 22; Gen., xix, 24.
IIOMELIE CI
[73]
.•|....,«
•
^
t>ft\
.
..
^'>
JLoIa;
I
»V^ )K*A*^;ot
^>nnin ^JU,
öiio
jLs-p.
w.« -.Uio
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.-^ ^JA
)l»-- ).xtLioa^V
)j)i;
llj-U )K-jol;
jloJLicuoi;
)K-J
jJLsiouo
Uio
L
fol. 2-28
r
jL^oopCLS |K,..niAl;
s^öi
vs/
v*oi
-.^^»^
)
nfn^o It«^ ^^^
^^^^
a.
.).^a*.^
10
L
1.
in
mar^inr
:
^i-^il^» loi'mS
..Iajo.
Iia^s IcaU-boa
i
^^yi
-.V-mI
^.om3^->o.
—
L
2.
i'n
margiiie
:
Par combien de bouches, 6 mes freres, pourrions-nous donc glorifier
comme
convient
le
Christ qui nous a donne la confession orthodoxe de la
nous a delivres de toutes
et
foi
il
les
teuebres heretiques? Quelle ofirande
porterons-nous au nouveau tomos du grand mystere? Quoi? Ceci 5
memes toute
aussi,
nous soyons de nouveaux tomos, separes
societe mauvaise, et, autant qu'il est possible,
Dieu, ayant ses saintes et scellees
*
(eü^oxta)
siecles.
1.
«
ecrites en
:
Ainsi
les
aller jusqu'ä la
que nous entraine
lä
Gloire ä Dieu dans
parmi
hommes^
A
.
les
et
hauteurs
lui
soit
completement unis ä
la
hauteur d'oü
que nous et pai.v
fait
le
Christ est
monter egalement
sur la leire, banne volonte
louange dans
les
siecles
des
soit-il!
:
—
de tout amour et de
tout temps dans nos coeurs
II dit « coupes » parce que les Note marginale de L 3. Luc, ii, 14. Sacrees. ». 2. Note marginale de L
sections
^
(voi;,o;)
que nous dcsirons
descendu. Car c'est cette parole
lois
que, nous-
par les bonnes o3uvres, avec toute (notre) force et (notre) appli-
cation, parce 10
-
'
:
:
—
T6(io;
en langiie
giecque sont
dils
*
L
Pol.
228
^^U
oi^sjL»
)
iv^. f«tvs >^oiolSw/j
)_g)iv^t\ ^^-^ a>;*j
)1;
-TDO-io^^^o .-umo.N^mj
^«s-iittio
;|r>^ot:äv
;o)N-ae/;o :)oi!^;
^\oi
»J ..^cu.«]./;
W-JS.01 ooot
y *^'..;
^ojüsjö ^v-.,.. )oouj
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JU,
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jl/ :vOVa;
|i'''^1"
U>'
)j...,.
^^.i.
IV) o6i JAoio
—
«3J3
Ji.iäJ^ JJL..^ oV^*».ia^ »..a*. >o io :oiK*js
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.
m.V) )j»I^)a3 Iv^ii^; tj^ö^i^;
j-flooioj ^)a*:flD
^ v^
"^aj
oöi
)^ä^:>^j
10
HOMELIE
CII
SUR LE GRAND DOCTEUR DE LA YERITE BaSILE, ET GrEGOIRE LE THEOLOGIEN
Moise,
le niinistre
taute sa maisoii'
de Dieu, qui a recu
et qu'il
(6eO>iOyoc).
le
temoignage
pouvait condiiirc sehn la justice
avaient ete conPices, ayant reru
la
Lei
{wu.o''
'
.
|.«\:>at>o
,o« ,i->>-5;o
pö/
-Joot
-'^-t'-
^AotS.
jL^g^^N
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^
)-flop
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275
oöi .jlcDar^oj
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1.
jjoi
01,2
^-jKS> Iflfi
ootojo
oüS.
•.otloJLiuii
jooMo
jootlio .0{.^eL\
».l^'o^ vOJÖt )jöi^
^o*-"^.
— ou plutot
convenait
([y.aA).ov Ss)
disons ce qui est plus vrai
de Dieu Fimpulsion de developper les commandements de de l'Esprit cache dans
fester iine parcelle de la richesse sortir, 5
II
ainsi
fallait,
en
que d'un noble effet,
du Jourdain qu'elle
brisant en petits
comnie que
s'il
:
morceaux
s'agit de pain,
la lecture
de ce
le livre
et reduisant il
un
Irönede) son commaudemeiit,
tous les jours de sa vie, afin
Cor.,
m,
6.
—
faire
est spirituelle'.
repetition de la Loi
oc
2.
Rom.,
»
(AeuTsp ovojaiov)
en miettes ces dix maximes de
en nourrit copieusement l'auditeur,
chef, disant ainsi il
ecrira
qu'il
vii, 14.
et
il
;
la Loi,
niontre
pas moins profitable ä ceux qui sont chefs
pour
lui
:
Et
*
quand
dans un
il
apprenne d craindre
sera assis sur
livre cette repetition
Loi aupres des pretres {de la tribu) de Levi; et quelle soit avec
1. er. II
de
cet expose developpe et etendu et cet enseigne-
(livre) n'est
qu'ä ceux qui sont sous
15
de mani-
la lettre' et
parfait et (venu) en son temps.
Gar nous savons que Ja Loi
Moise appela
la Loi,
la Loi,
regut
il
apparüt spirituelle. Paul, ayant
füt expliquee et qu'elle
Apres avoir donc acheve
ment de
un enfant
sein,
—
convenait que ce füt apres que la Loi s'etait approchee
il
cela en vue, disait aussi
10
b.
oKjj
^^>^
le
lui, et
quil
(Ir »Lfol. sis
de la >j
lise
Seigneur son Dieu, d
SEVERE D'ANTIOCHE.
276
^^
'yi
M
^'^k_«~soi
jjoi
ji^oöo^
L
1.
^;'j;
-.t-^/o
('«
)ft>Q.>oj
yooi.1^
marsine
observer tous
^^::m
.v^oicL.«/
.Jt-ct-.U^o
nXm°\> y »'mv>
)^n
^.iwjj^f •.)ji.a^
o«^
.•on,°>i\
^«^^
y^\
-.oi^aä^
)lo|wOoi joot
^oioK^/
nm >
'=
>)l
«a;'j
joou;
I-LSl'/
'^^• :
se.s
comniandements
et
ä mettre
ces prcccptes
cii
j/ratiqur,
rifin
r/i/c
coeur ne s'cfevc pas au-dessus de ses [ihres, de sorle qu'il nc s'ecarte des roin-
soll
maiidements
iii
d droite
iii
ä
f/auclie'.
commande tous Ics commandement de Paul
Voilä ce que Moise dit d'une fa^on generale lorsqu'il chefs. Mais,
pour
les
eveques, laLoi, d'une part, est
lequel est limite brievement a peu de et
.^-«^oi
»t-^;^
jloja'io
jLscLfiO;
oilajulf.^
joouto
[yLsi
Usl./
jl;
)oon
)t-2^^^ .v-oio^-./
),.--»
[76]
importants, et dit
:
faul diinr
//
le
;\
5
mots qui indiquent des sens nombrcux
ijue
l'eveque
soit.
irreprochable. iiinri
d'inii:
seulr feinine, vi(jilnnt, pur, modcste, /inspilalicr, rtipnhir d'instruire'-, et (le rcste)
qui va de pair avec cela. II
y
a, d'autre
une rcpetition de
part,
la l^oi
dans
la
conduite et
la
i"
parole de Basile et de Grcgoire, (parole) qui a beaucoup etendu et developpö
par les
faits
memes, autant
qu'il
est possible, le sens de la Loi sacree, et
qui est niise pour Icur instructiou et leur direction devant lous ceux
(jui
vculent s'instruire. 11
fallait
donc, selon l'avertissement du grand Moise, que tout evequo,
lorsqu'il est assis sur (le trone de)
son commandement, öcrivc pour
lui
cettc
repetition de la Loi öpiscopale, pour qu'ellc soit avec lui et qu'il y lise pour
lui-möme tous 1.
les jours
Deut, (LXX), XVII, 18-20.
de sa
—
2.
I
vie, afin qu'il
Tim.,
iii,2.
apprenne
;\
craindre
le
Seigneur
i5
IIOMELIF.
[77]
.««Qj^ßos yOofSj t^^oo^
)-Viroi.228 v° a.
son Dieu
(et)
s'eleve pas
ments
a observer tous ses
au-dessus de ses freres, de sorte
ni ä droite ni ä
moi, et voyant que
afin
que son coeur ne
qu'il nc s'ecarte
commande-
des
gauche.
Mais moi, redoutant 5
commandements,
ma
la copie
de cette repetition de
conduite combat
et lutte
la Loi (placee)
contre
cette
devant
legislation
je detourne mes yeux de l'exemplaire de ces enseignements sacres, et je trouve agreable aujourd'hui encore de me polir et de m'aiguiser seulement, ainsi qu'avec une pierre ä aiguiser, avec la vcnerable commemoraison (vo;zof)eGia),
10
saints, et d'effacer et de rejeter loin de
de ces
hommes
rouille
du peche qui
est vieille, qui
rongc
et qui
moi une
consume pou
ä
partie de la
peu
et
d'une
fa^on cachee.
marchais par de semblables (chemins) et si je possedais cette epee ä deux tranchants qui leur etait propre, qui coupe les passions de la chair, gräce aux vertus actives, et qui, par la parole de l'esprit, passe dans
*Gar
1^
si
je
l'enseignement
et
penetre dans les
Sans leur causer de douleur,
ma
ämes materielles
et
bien grossieres,
(conduite) se trouvant en contact avec leur
(conduite) pourrait accomplir la lettre des Proverbes, et, ä la
fin,
me
pro-
L
foi.
v° a.
2ü
2-2ii
SEVERE D'ANTIOCHE.
278
JL-iofKiO
vOOPpo,^
jLs/j .-jK-Ö;© I^^aI^^O
jK-cL«! ^"^oi ^io v-Kj/
^^Jo j
I
•>
•.j.MjOo Iv-o^^ j.,^^^)
»/
.'^^^M ^a\oi;
^^^.. )^^^eL^o
pe/
^
iJj.io
eurer
l^tJ^^o
uii
avantage
tandis que je cours
;
car le
)1o»"i
il
pour ainsi
VxVtIo
est
öcrit
comme
la
moyen de
cordes,
mais qui rampe sur
eile fuyait loin
quelque bien par liasard «
Pourquoi t'cn vas-tu
et
et
Au
'
.
mon äme
leurs semblablcs
meme
en
n'y en a qu'un petit fait et
1.
l
n
jJ/
contraire
la
comme-
comme
peur de
la pcrfection, et a
en rougissant. Et je
et
5
lui dis
sorte la
faire
ceci
:
craintive et
toi,
lo
la religion {txxsiSucn)
eu uue frte veneree et splendide,
quo nous
so3'ons
la
nombre qui soiont sa posscssion
et
desirons
posscssion de
crcalion de cclui qui les et cc sont
en parole ne connaissent rien aulrc cliose (juc Dieu
Prov., XXVII, 17.
>
cache, tremblc
la terre, se
bons exemples, ö
fuis-tu ces
Dieu; car tous los liomnies sont
l
oppressee
soyons rcmplis de /elc pour quelqu'une de leurs bellcs actions, ricliesscs,
)
ii>
Peres) vers lesquels
mallieureuse? Viens, allons vers ces statues (iv^piavTa) de
au jour de lour commömoraison,
^;
yo^
pas ä faire leur commemoraison ä cause
des travaux de (ttoü)
^^
je Tai dit, d'cHre consuniö et
memc
(qu'elle merite),
ioV.o3.ii;
»
'oC^.«;
[er
le
pierre ä aiguiscr, (ces
dire, ainsi qu'au
"pö/o
jJLJ^o .joC^;) y/
jj^.jj
malheureuse, qui ne consent
si
)KS»wk*)
^oo(.JJL*>J
Lc fer aigulse
:
risque (xwWo;),
JJ
JLa.^'lT);
-.oiIql^ \jI
j-^o^^
*.)m-s>^
du reproche
comme
.^^CK
du peche, ces Peres dout nous celebrons
moraison, feront rofTico de je tire,
n\
:yOO|.JVSo;;
j;oi .^^:s.i.KjLio
sS/
detruit par la rouille
y^l
|.Aio\
^^
ÖC^ )j/
u.Jl2llS.
U'r^l yo^.^ Jis/; vQJÖio 'JVa^j
)^.2k:2.»3
)-.iui/
^jU
Kj/
[78]
cL
fait,
mais
il
ceux qui eu ne sont pas
is
HOMELIE CIL
[79]
.^JLw ^'^^1'
V-^
.U'y^l ^JJiC
jJ
)-*V^0
279
-^^ uUUO .^^!
)\
)la.*^'^o jlaJOiS yo.^i
jLiJL^ot^ yCiouK-./; vojoi^ .jloj.oo^.:^ Iol^
•>)jL^).^o
'
L
fol. 22.S
V» b.
a\M
vOJot »K_3 |juL^a^..
),nN^
.3
^coojo^
»
« f>
)1;
jl^'oi!^ iJ^^; oöC^ ^!.)!°
aSo
mÖi j^dasojoiio/t
»'^ooi
o(.^jl jKjiot!^
•.)..*~aJ
asservis aux passions deshonorantes. C'est ce qu'Isaie disait aussi dans sa priere
Selyneur, notre Dien, possede-noiis; Seigneur, en dehors de
:
connaissons
« Difficiles, 5
autre (dieu)
aitcitn
;
d'une part, en
nous celebrons ton
sacerdoce
qu'il est
et la
nous ne
sont les oeuvres et les fatigues de
effet,
fection, surtout Celles (jui sont tout le
toi
nom\
ensemble determinees
et
charge pastorale des brebis raisonnables
la
per-
ordonnees par
et Celles (encore)
impossible d'enumerer; mais d'autre part, gräce ä ces personnages
zeles et illustres qui les ont mises
au point, (ces regles de perfection) pous-
sent ä les imiter ceux qui sont ncgligents
*
et
*l
paresseux.
101.22s
v°b. 10
« 11
faut
donc que par notre esprit nous courions vers eux,
nous mettions avec zele ä
la suile
de ceux qui avec science ont
et
que nous
fait paitre le
troupeau du Seigneur, ces vaillants combattants des lüttes sacrees, qui aspiraient ä soufTrir battu, ce 15
que
pour
signifie
ne romjissais pas
^
le Christ,
qui apprenaient, par ceux qui avaient com-
Je parlais dans
:
et qu'il faut
tes
niartyres en presence des rois, et je
que celui qui porte dans sa bouche
les paroles
divines ait l'energie des martyrs et qu'il soit
tout pret ä soufTrir.
pour cette raison que
le
paroles divines,
1.
Isaie
(LXX), xxvi,
et
13.
le
prophete a donne
noni de
non pas pour que nous proclamions
—
2.
Ps. cxviil, 46.
«
Gar
raartyres
et exaltions
»
c'est
aux avec
SEVERE D'ANTIOCHE.
280 v^ •
m
,
jjo^o^V^ J^) •>.!'> ^-»-.^^
Vi; jL.)a.
^
.^^$&.^äj
^*^oio
)oo(Jo .'I^JLi
j
^'.'n.M
1.
la
L
in
^\
••>
murgine
flpj.
:
jlcLco/
yoou^o
et
la
^
^\ ^1
jooiJ .'oio'fjo
).cocLbK..«.°>|-oo .-jloJL^;
5/
•.v.»>°iii
-.JjL^M oöi |.^ocu>.2
.^Kj/
'..«^ .N«,
po;o \^U>
^;
w^'^oi
^
wJ^oi
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.uk.ao()K^D/
|..i.r>a-«-^
»
jtC^^^o^ ^^ \i
.'li'fXi
j-K-^^V/
y>
[80]
parole de
(TrpoawTroV/nJ/ta)
la verite, et
et d'liypocrisie,
que nous disions ceci
que nous trafiquions
gardions cela sous
et
les
dents, que nous soyons asservis aux occasions, que nous vivions une vie de lievre, et que nous craignions et tremblions, de peur que, par hasard
quelqu'un de nos voisins ne s'apergoive de notre Orthodoxie
nous courions des risques
(y.iv6\vo:) et
j
(iroü),
(öpQoi^o^ia),
que
que, pour cettc raison, nous obscrvions
de quel cutö vont pencher les aü'aires. «
Toi, ö
(vers) les
mon
Images
(\me, (eatov)
malade de ces (maladies), häte-toi vers de Basile
et
de Grögoire
(jui,
los
medccins, w
par oubli et n^gligence,
sont cfTacees en toi; aujourd'hui cncore represente-les de nouveau en loi-
niemc; ne t'öloigne pas de leurs ligures divines; ressemble-leur de toute force autant qu'on peut alteindre
üi
leur resscmblance. Car
no los fixes pas dans ton esprit volontairement, (de
immuablcs et
dans
la
fai^on
et iuebranlables, tu les verras, contre ta volonte,
doulcur du ca3ur, dress(5es devant
pour accuser, au jour du jugemcnt,
toi,
si
qu'elles soient)
dans
non pour etre
et tu soull'riras
ta
niaintcnant tu i'»
la tristessc
iniitees,
mais
de leur part des condam-
nations. «
Gar, en veritö, celui qui a
menace terriblcmcnt parle
propliete i'^zöchiel,
ü
HOMELIR
[81]
I
)
lo^
^i^oi
)'^;
Vi
^
,^
»,«•>'>
lo^
ci'mo y.!'^! -Jp;
jKji_^ia^ )ln^»mj>
p
.jooi
281
eil.
l'P;
^')^
K^>^o :).Of-X^ l-^h^ K.i^^
jK-uoKjupo opUjU
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^
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po
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o.oop> .-jKjL.t.:» );o^ yOSL^ ^*3;'it
l-a-'»«
n'as pas (reniue) la langue qui est restee a rintcrieur dos dcnts saus oser et
Sans se mouvoir dans dos circonstaiices qui demaudaiont lafranchise
(dulangage); ou
bieii,
si
eile s'est
remueo, ce
choses profitables, mais (des choses) telles
(ju'il
n'eiait pas (pour
(Tcxpp-/ii7ta)
dire)
des
eüt ete plus utile qu'elle ne sc
remuät pas.
En enteadaut
«
—
5
cos choses, 6
et ellos seront ditos
raisonnablo
—
par
le
mon ämc,
juge
et
lors([ue le
jugement aura
Dien cn preseiice de toute
licu
la crcatioii
qu'arrivera-t-il de toi? Oii te traineras-tu et te caclieras-tu?
qui ne Supportes pas
Comtnent supporteras-tu d'entendre ces
(paroles),
qu'on te compare et qu'on dresse devant
toi la figure et la force vaillante et
gigantesque du grand Basile, avec laquelle les
parlait ä
choses d'Arius, et A Modeste son gouverncur
offrait il
il
son cou a Tepöe;
el,
toi
10
Valens enragö pour
('jTrotsp;)?
Avec
ayant rcgu Tordre de demeurer en
la parolc,
il
exil (s;optx),
sc mettait cgalenient en route promptement de lui-möme, ne faisant pas
attention a celui qui menagait et qui terrifiait par des terrcurs quotidicnnes,
mais tera l.
(bien) ä celui qui a
da7i.s ccttc ville,
Mallh., X, as.
donn6
fityez
ddns
la loi (vojao?) cctia niitir'.
que voici
:
Quaiid an vous persecu-
15
HOMKLIE
[83]
^ '"^oxj
''^i>-^,.''=\
examines
prophete Malachie ceux qui 5
comme du
poussiere la (parole)
et
et :
comme du plomb que
petit bois et de Therbe,
de
la
cendre? Prends
meme
commande
de
aux Operations de chaque membre, (^opuoo'po?),
et
1.
Mal. (LXX),
III,
col. 198-218.
2,3.
—
2.
l'herbe de
comme
de
de nos actions sera enlevee,
prononcee par
un
comme le
de
la
Maitre sur
esprit de philosophie qui
pour ainsi
comme
dire,
comme un
roi;
ä des serviteurs qui portent la
pensees, et
hasard(7vou)
ne Tavoir pas retenu et reprime,
XXXI,
de Vargent et
ne deviendra-t-elle pas
Ilomclie sur
il
le
il
examine
et
il
et fatigue
par
regarde d'un
quelquemouvementviolent d'une
pensee inconvenante ne s'elance et ne sorte de
l.
*
preside avec sagesse et avec ordre aux sens
mouvements memes des peurquepar
. "^ ..
mo K-o
«
comme
maisil guette etobserve d'un regard penetrant
cöte etdel'autre, de
J^j vi
)joot
Comment supporterons-
comme
la scorie
la chastete,
et
il
.j.^t.So.fiDaLS.^^
feu du creuset et
et lis l'homelie
non seulement
)jbo-«"a3o
lorsque, selon la parole du
(saint), le
r° b.
'^inoN;
.•yooi-^i^ yn
)J /
Fais attention ä toi-meme'', et tu verras
l'attention les
15
compares ä ce
et
lance
jöt'»
*
.•K...)iflQ.a.^>.^o
pure de cette vie ?
Le Juge entrera comme
:
^/
)jj
i-^o
jia,^^
la coiiduite
est assis sur la forteresse 10
J.yii>vi\;
.-jjot
o.^bs.j;
lavent, et s'assiera, fondant et purifiant
Vor' ? N'est-ce pas
ou,
)
)3u,-,_»*
Et que dirai-je de
iious d'etre
^
'
«^oiol^s^
|,.i,cq,^.i
s^uLo»^
^^wi^\io
)K,*JV^a_3
« *
jLspü
Vi
'* *
«^jlio; otts^s^o y-./j «fcoo/
oi^^«
^^/ •jlaaaj;
>xj/
I"
oo) .-j»...^!
jLj_."j
283
ClI.
la (pensee)principale, et,
pour
ne commette inlerieurement, par suite de
texte
du Deulöronome, xv,
9
:
ripiäere/s
oeautü, P. G.,
L
fol.
2
SEVERb; D'ANTIOCHE.
284
K^
jaLwJ
a^
^-'i.otJ
061;
^--^o«j ^.j-io
.-oot;
[84]
j);
t^-J
"^5-^
.•..*^4J-*l/
•:>V-m}jo
A
.
J.oVn^ .-J^I^Nj .K-j.-u»/ j-io^^^
)jj^>a3o
JJÜJ^^ ia^t^
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m i'itoo
CX50I
°
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.-j-soi;
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Oi^oS
«öl .'voopj^o». 10
j^otV^
I
yOO^«Jo rj^jaöjJÄÄ; jUjJ
)K^«^a:»
)oü!^;
.
jl^jLiö
)KJS.:>cC!^o .yfx"» moJLJSo
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)la.^eu.'V^ |.^a^
Quant
)t~>.|lo
^
,
•
.Om\lo jK^s^e^O
o^o^ U'O^J
propre troupeau; mais, lorsqu'il (cela)
pour
Jerusalem,
il
il
immuable; car
les paroles
Etmoi, parce quo
cglises * I
f^,i
^"''-
2211
Ic '
denüment
—
les
et
uns ecoutcrent
1.
Cf.
pp. 46-48 la
flu
lo^»^^^^
V-.K-»• 'J^/j.
.on't
jJ/
',
r°>»
l«^N.•r.^rt f
non seulement son
instruisait
de Rome,
la ville
et
vu
son passage
ä
ctaient
unc
5
loi (vojao;)
des saints agissent et fönt agir.
mon äme
par les travaux
actifs, je
nc
lorsquc je vous avais parle
don d'un peu d'argent qui püt seulement
sulTire ä
lo
venerable dans unc des saintes
imaginerait-on qui fül plus convenable quo celui-ci
venerable?
—
et louerent
ma
cadeau d'une langue elogieuse liypocritement de
-lSs-7
{[lSIIw ^i) vers la ville supörieure de
et la nuditc de la table
et quel (but)
ou plus revere
öuio
yOuiöi
commandements
je n'ai pas exercö
pelit
/
qui marcliait sur des hauteurs
convaincs pas mes auditeurs. C'est pourquoi,
precedcmment d'un
ImSi
yOJOI
ecrivait encore par lettres ä ceux qui l'avaient
ce qui lui semblait (convenable), et ses
couvrir
^;
yOJÖ^
^^
en toute häte vers
du martyre, ou plutöt
les lüttes
-.O^i^CLIk
(dso^dpo?),
allait
);o^^; .
yo^:» JK^otaacLs
plus grandes et cela en tant que martyr,
.>.\\:i'>;
)J
"^j Ul
^'^.^-io
o/ :)ooi \ß»'i
v-^»
•
1^ p
)-iooi
jLiö^j
);.n..>o
)^->'^;
,~.w-*.9
Ignace revetu de üieu
a
)L.Va^^
JJ
^eu^o ^io ^s \q^»_s
''^^»iö
mqivA K—^a'/
1 »
)
-.w^;
.jl
yoa^ K-o6(
^m
t
)io;oi.»j
)ooi »3;'»
[86]
;
je n'ai pas
pu vous bien convaincre. Mais
parole, en agitant la
main
et
en faisant
d'autres, par quclquc petit don, inontrerent
ramour pour mon de riiomölic sur Drosis.
amitie; car
s'ils
avaient songc
qu'ils
i.i
IlOMELIR CIL
[87]
:
^o'f.:^
>
jiia^j
•>%'.»,
.
>>vi!» v>
jooi
^
j^.KmV)» ^öt^
-J^-^'
°^i
vOl-iöi
)K.,u^S.^;
10
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.•;a...^>>,.5
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ViVoK^; V**'^- )'^^^
.
«s/t
v^-"^!
VT*-
•^Invi; y0.j6i vb/
oooi
^.^N-^ei^ j^po i-Q^; ^-*^oi
L
1
margine
in
a—*i-l-/.
:
donnaient ä Dieu, necessairemeat
Un
grand.
Jr^-sÜN
plus grand
nombre
ils
s'est
auraient estime petit ce qui (leur) parait
prevalu aussitöt de Texemple de
la
veuve
qui fut approuvee et louee pour l'offrandc des deux quarts d'as seulement',
Sans savoir que par eux eile avait donne toute sa fortune puisqu'elle vivait s
dans
mendicite; et ceux-lä, imitant (cette) petite quantite (prise) sur
la
grand superflu
qu'ils
ont,
ignorent combieu
tiennent eloignes de l'intention de cette
femme
Et comment cela ne releve-t-il pas de
une grande accusation 10
(icaT-ziyopia),
connaissance de Dieu, alors que, n'etait
pour
pas encore acheve, donnait
vu
la
comme en le
et
Moi'se,
figure,
ne donne-t-il pas Heu ä
dans il
les
difTiciles
faire
des offrandes coulait
seulement, soit de ä tel point que ecrit
:
la
comme un
XII, 42.
meme
—
2.
et
l'abondance
torrent, soit de la part de ceux qui donnaient
ceux qui recevaient
(les offrandes) disaient ce qui est
Le peupk apporte beaucoup plus quil ne
Marc,
des offrandes
part de ceux qui aussi executaient avec eux les travaux,
Seigneur a eommande de 1.
la
en quelque sorte
parmi ceux qui avaient rapporte de l'Egypte un esprit grossier;
li
debuts de
s'occupait de ce qui
comniandement de
construction du tabernacle ä des gens
la
le
arriere et se
digiie d'eloge.
misere
quo
restent en
ils
faire''.
Ex. (LXX), xsxvi,
5.
faiit
pour
les
tmvan.v que
le
SßVERE D'ANTIOCHE.
288
p .-j-s)^ ^oKiO
yC0ia\
JjJ^Oioj 1^;/
oi^
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Kicu-i-so Jioi ^
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Mais nous, qui sommes qui ne
o6^
^^a^ '.jj^o/o 'jJ^ojsJkl )^)^«
^»^e/
vieillit
j^sKjj
-.«auie
.^-«^OL^^
les ministres
de
.|..>>^iL^
^jooV^o
>«.aju.
^OL^^Vo ,^>Sjl3o
la
grAce
et
jj-o^;
j-noi
du Testament
^i
.|jl^(^
(Aiaöwv))
jamais, en nous adressant ä vous-memes qui avcz regu l'adop-
tion, qui etes les heritiers de
pas en route vcrs
la
Dieu
et les coheritiers
du Christ', qui
Terrc promise, mais qui vous hätez vers
parce que la resurrection
et la vie future,
nous conduirons-nous
comme
s'il
le ciel
n'etes
meme,
heureuse et immaterielle, sontprc-
sentes au bout de peu de temps, serons-nous sipusillanimes Lfoi. 230
K-^
-öi .c*\
et,
5
moins encore,
n'y avait aucun espoir *que quclque chose
de bon füt rendu ä ceux qui douuent gönereuscment?
O
pauvrete de mes paroles! G'est Toeuvredc
de venir au secours (de ce je
manque de
ne rougis pas de rcndre solennel
dans
la vie
cause un
la
foi) et
mon blAme
ü mauque de foi! commemoraisoa de (ces) saints de parfairc ce qui manque, ä cause d'eux. Gar iHre
et
blAmc
presente procure un avanlage, tandis que l'etre dans la vie future
dommagc
parla grAce
et
un malheur inconsolablc. Puissions-nous en
et par lacliarite (cp^xv^ptoTir/)
Jösus-Christ, ä qui sied
la
louange
et
de notre Dieu graud la
et
etrc dclivn's
notrc Sauvi'iir
puissance, ainsi qu'au P^re et au
Saint-Esprit, mainlcnaut cltoujoursetdans les sieclesdes siecles. Ainsisoit-il! 1.
a.
"^
Hoiri.,
vin. 17.
1,-,
jfi^U «
JL^M y^lo
oiNoo
IV-CDJJ
:)joi *>'%
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I
oi.£Qj7
ouS, l-^^po
jJo
l|io, |-»>o)io _wOioNj/;
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—
^/;
«No< :va^
•.jiai'vmv»;
t^
m;
«
«^J3
ooi
)i-'>r^
«£;';
K_o
o6i )iaa_.i.;
10
HOMELIE SlR l'EpIPHAMK, QUI KST Apres vous avoir bieu des
fois parle
moyens qui sont en moi, vous 5
ijöffioa.)
qui
Tüiroc-adi;
me
sont venues
ou rcssourccs de
au
sur cette fete
fait les
ma
pauvrete
je voulais
— me
SU.IET).
et,
selon les faibles
rellexions philosophiques
si
(scpO.o-
pour ainsi dire, toute
en vcrite Ton peut parier des
taire sans i'aire
aucun reproche
mes levres, et je ne sais comment la voix de meut en ce momeat ma langue; le heraut et le
lien d'indigence qui est sur
celui qui crie 10
avoir
CINQUIEME (SUR CE
(ä l'esprit) et avoir epuise,
—
ressources de la pauvrete
LA.
cm
dans
le
precurseur de Dieu
le
desert
Verbe
fait
que
la
parole court en avant de Tintelli-
gence qui s'attarde; de nouveau Jean lui-meme fraye dejä un chcmin
aux intelligences,
lui
qui est envoye
du Seigneur' pour etablir d'avance 1. Cf.
Matth., XI, 10; Mal., lU,
I,
comme un ange et
preparer
devant
la voie
meme
la face (irpo^w-ov)
de notre salut.
SEVERE D'ANTIOCHE.
290
oooi
>
v^
LioK^ K^'o^
^oioK^/ V'>.^|_y^,oi :)^'oi^ |jt_oad;
.joC^) oiKx^po\
[90]
./..^ -JtOM;
jj/
u>^
^oiäsJL
V-"-^
oooi
>
^^
Qt^
.«N.^'ots.ao
^^
10
Je vois que (jAaW.ov
Jourdain lui-meme roule des
le
d'eau et qu'il
r,)
comment supporter centenier: Je
Car,
— en
si
effet,
iic
je
(cette)
2.iii
siiispas digne que In cntres sous
il
est ecrit, son precepte est
mon
situee sur une
quelque part
Comment un maison
tres
(itoj)
moi
fleuve
etroite
et
en cliantant d'une
le
teile
malpropre
et
t-il
1.
XLV,
üu memo
Matth.,
VIII, 8.
—
Inrye-
—
si
'c'est
je pouvais
necessairement que
les
si
con-
comme 10
prophetc David.
dans
en enlrant
lumiere,
une
petite
sans clart^, n'ohscurcira-t-il pas les
yeux
s
reniplis
et
de beaucoup de
n'inondera-t-il pas, n'arrachera-t-il pas et nc de-racinera-
pas tout? Par consequent
6.
bieii
rejouiraient la villc de l)ieu\
n'eteindra-t-il pas, par son graud eclat,
büue?
toit'.
intelligence et atlircr l'Esprit', et
montagne',
raiäs du (leuee f|ue je recevrais en le dit
mon
m'etais elargi moi-nieme par la rectitude du precepte divin
comme
la villc
j'etais
sache
je
lumiere; et c'est ä propos que je crie les paroles du
ouvrir toute grande la bouche de Lfiii.
de lumiere plutöt que
flots
en vagues de science, saus que
s'eleve
2.
Ps. cxviii,
'jr>.
la
—
:i.
presence de Cf. Ps. cxviii,
la
1:!1.
scule
—
'1.
liumidit^ et d'uuc
Cf. Malth., v,
l'i.
—
5.
Ps.
i5
HOMELIE cm.
[91]
•:MOijK.io
oÖt,^
^/
O^
tO^M^^^
)j>0L^>^C5
jj/ .-JJOI
291
"^S ^ioj «öii
%»o;
.-OIJiOJLllLbO;
'^«Jl^
•')->-^^
^^OO jiopOO
jbcLJl
jLwtfO
^-fto.;
10
\s^Oi
^..j
.vO^CLtUl^.1
^i^;
^6t
jK.»^..;
öt-.K../
'J^cujo V-^^ |.^oj;
Ms. w^-
1.
seule petite goutte suffira k eclairer
ma
maison tout
petite
entiere, ä tel
point qu'elle semblera faite de lumierc, l'enduit de boue etant desormais
Cache, parce qu'elle sera eclairee de toutes parts.
Mais, tandis que je detourne 5
pas en force en face de
mon
esprit et
hauteur des
la
qua
flots
je
m'on
du Jourdaiti
vagues, je vois que Jesus lui-meme y est baptise, Saint-Esprit et
dans
10
le feu'
;
je m'eleve avec
trouvant
montent dans
qui baptise
lui
flamme
qiii
me
eii
le
par une ascen-
diviiic
comme un oiseau, et l'instant me semblait haute,
sion qui s'eleve en baut, je suis tout entier
c'est
que
apres que je
je vois la lumiere
suis
monte vers
donne
menie qui ä
celui qui a ete
pour moi
la
cause de
(cette)
en bas
elevation, qui
l'espiit, r/«i est aii-dessus de tonte priiicipaute et puissance et vertu et
nation, et de tout noin ijaoii peut
mais aussi dans
Car 1.^
la
vais, ne
c'est le
le siecle
ä
nommer, non seulement dans
le
domi-
siecle present,
venir'-.
propre de l'esprit
et
du feu de se porter en haut,
de l'eau de couler en bas vers les endroits profonds et de
jaillir
et (celui)
dans un lieu
profond et (situe) en bas. Mais, parce qu'il appartient k (l'element) superieur de vaincre, (l'eau) aussi a monte, une fois qu'elle se fut melee avec 1.
Cf. Matth.,
III,
11.
—
2.
Eph.,
i,
21.
le feu
SEVERE D'ANTIOCHE.
292
*
[92]
Lfol.230 v"a.
|jL3u/
jV-^Q-^-SO
:|K..3loKjl./ »
)
°>
I
en bas,
et Tesprit; tandis qu'elle coule
sont enfantes, eile d'en haut et du
des
fait
ciel, est
fils
tjlo»-.^.. f_»3 pLSJ
^^;
l'y-^O^
enfante en haut;
eile
du Tres-Haut, ä cause de
descendu vers
eile,
(y)
«
ji'f'Mb^
^jODOl^oS;
''y^l
de ceux qui
et,
celui qui est
venu
a ete baptise et lui a donne
toutes ces (qualitcs) divines et sublimes.
Mais je nc sais pas de quelle maniere, moi-meme aussi, apres m'etre •Lfol.230 envolc ^°
'''•
en haut jusqu'ä de
la sublimite
pour
(coltc)
hautour par
descendre vers l'eau et
eleve avec
et m'etre
*
possiblo, tout
la divinitc autaiit qu'il est
profondeur de Icconomie, et
la
la parole,
i'i
coup je suis parti
vu cclui qui est au dela de tout
j'ai
(y) etre baptise. Mais, parce
que
mßme
c'est le
qui,
d'une part, eternellement et sans commencement, c'est-;\-dirc iiidependam-
ment du temps, de la
et
f/loirc
a ete
riinai/c
la
ä
notre
naissance, et a participe de
la rliair'-,
comme
Paul
le
Pere, en taut qu'il est
de la sttbstance' de celui
aussi participe
d'autre part, a
par
engendrc par Üieu
l'a dit,
la
essencc
qui
l'a
(oöiria)
meine maniere
cngciidre,
(et)
qui,
ä la fin des temps
i/ne iioiis
et h uiie chair qui u'est
an
sarnj
et
d
pas d6pourvuc d'une
nous, ne manquaut absolument que du peche, tandis qu'il ticnt du Saint116br.,
1,
a.
—
2.
Hubr.,
ii, l'i.
ki
la spli-nilritr
Arne iulellectuelle, en sorte qu'il regoive corapletement la ressemblance avec
1.
••
is
HOMEI.IE cm.
[93]
)o(AjJ
ßo
'jKAcKja
)-.)^j
K-^jJ:^
|l»->l».v>
001;
l-ictJ
y^l .'^pa'^
^
^
oüS.
iw..^
jo.oi K...)ji3^^^^K t
.
>ft.
qA
Kj/
..oC^
^«^^Jx^c; •.K».|jL-_s,
:^o«»i.
^/o
j-Äieoi»
jJ
w»
.jJj
KuO
jtsjiJLaio "^ki.^v^o
^-*!^0^iO
230 *:i>0
jiwVi
|_L^',j
>n
Ua-/
^
..sJUwJ»
'
)N-Ju/ ^o«!Sjl\
'"^s^^jlIä
^*/j yajöi «s/o .Jla^^-» »K-s
^-^aOfloLs;
V*^ ^iJiC^
JJ
.K-.)jL.;poo \.'^l^
oä
.)j-.;;
omvia
)1|j
o/ -.IjuVoo
^^j^^
OÖÜ^ «-01Q.0JQ-3
^°
"
rincarnation. Gar, par le
(oüdi'a).
)^}.-2
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V.«
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Pourquoi, en
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meme
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saiis rien
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vOJÖt l-ö.m.3
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vQJoCb. yOj/
mcarn6, par
humaines,
ce qui etait en lui par essence
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.vfOO^^^J
fait qu'il s'est
les (choses)
soufTrir toutes
^iOj
.-,001-.»),
^^^^kio; mÖi jlojai.; io^js^; yOJÖl
Lfoi. 230
uOclL-V
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vOJÖCS.
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ojj^Vooo jJ
[94]
il
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1
'mv>
a accept^
*
de
diminuer de tout
effet, s'eloigiierait-il
aussi
de ce qu'il est Dieu? Qu'ils soient douc dechires et aneantis, ceux qui divisent ce
meme
(Christ) par la dualite des natures apres l'union, ainsi
quc ceux qui
>
en apparence {ayym) ont eu des opinions orthodoxes et ceux qui ont dit (ces choses) par acception de
le
veut
mailre viendra
aux personues
la
parole certaine
et le
(Trpo(7wiro7.r,ij/i'a)
et hypocrisie
!
Gar de
coupes en deux morceaux au jour terrible du jugemenl,
tels individus seront
comme
personne
(ät{/e'j5-/i'?)
mettnt en pihces,
et [ai'ec) les lii/porrites
de notre Sauveur laquelle dit
et plarcrti
s>oo
nation
;
ils
'
pour detruire
,
grand
le
et ä
la
surceuxqui etaient malades; qui, alors
lui-meme, (bapteme)
')ju.;
l-*/
* •
r°
a
pitie,
qu'il n'est
venu au bord du Jourdain;
dans
nous avons vu en divinite le
la
s'est penclie
ont
ils
de
un
I'ait
hauteur
la
pas susceptible de Solution
coupurc blasphematoire de apres avoir accepte pour
(qui),
du Pere
:
comme dans un
et
eile,
du Saint-Esprit;
Baptiste, et le
en dehors
lumiere de laquelle nous avons vu
la
ai hcsoin d'elre baptise
(parole)
nature humaine ce qui se
la
comme homme, le bapteme de Jean par l'eau, a meme, comme Dieu, notre propre purification qui
tuelle de la vie,
vers
mystere de l'incar-
place dans ce (a
Heu) par
le
Saint-Esprit; qui se mele ä l'eau sensible de la source intellec-
feu et le
meme par
entend,
toi ei c'est
Laisse faire maintenant^ *
miroir,
l'unique essence
(qui)
penche,
comme
Dieu,
toi
—
la lumiöre^,
(oOcfa) et
comme homme, la (parole)
:
lorsque
C'est
la tete riioi
qui
qui viens d moi; et (qui) repond cette
empechant ce qui
est tres lointain et
de ce qui convient aux paroles de l'economie, ä savoir que
grandeur de sa divinite 1.
^-'-'>:-"
T""^^!
*
et insoluble
de coupure et qu'il n'est nuUement sujet ä
ceux-lä, est aussi
15
^^a^7
condescendancc charitable;
elranger du medecin, qui, ä cause de sa
10
o«..:»
jj^iio^Oia^
y^l
^
ont assigne et attribue en propre ä
rapporte ä la gucrison
et
^^•;
oöi
Le sens demande -^-^loo.
aneanti lui-meme
5
j^^"^
frsj/o
)!'/
^ 1.
K.^^
|.^b.coo/
>ä.^eLlji
jioJ-si
Jlwi^o^so
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X^li jloo^o
|^oi;o
.JJL^^A
.-jiJioi
|.^C^Jm£ooo
(jl^cLs
er. Philipp., n, 7.
—
füt
2. Cf.
manifestee (alors) parmi nous.
Ps. xxxv,
10.
—
3.
Matth., in, 14-15.
la
'
L
loi. 2:?i
SEVERE D'ANTIOCHE.
296
•
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[96]
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Jü.m.N
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etait
Dieu
et
homme
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oü^;
^a^;o
jL*JL:>a?
>
)
°i^!!
^^
ti
Teconomie, puisque
vöritable, qui doiic oserait les diviser entre
deux natures d'une fagon blasphematoire
les
K^/;
unies les uiies aux
et
autres d'une maniere conforme ä la fois ä la divinite et
mutne
jjuu.^
li*o»».
Les choses qui sont ainsi composees ensemble
le
)-i>.^t^
'v*o(ola^l
vs/;
vOJÖi
:vOOuK->/
vOJÖi
^^^^7
)iV-o
&>^)j)j
jJLJUi
|ju*V;
jlo
^)-i^;
ou-a^s/;
yo^ji
^-:m
:)L£Q-.9V^
et
ignorante? Mais
—
6 mer-
veille! 6 profondeur de r^conomie qui est incomprehensible et qui öclaire
de toutes parts du de
appelait- enfaiUs ('taient
fait
de l'abondance de
vipere.s'
ceux
qui
la charite (9t7^a.vOptox£a)!
venaiont au
lombes jusque dans ramcrtume des
reptilcs
—
baptemc, Iparce
venimcux
a
Jean qu'ils
et qu'ils
en
etaieut dejä venus ä la nature des betes sauvages. Et Jesus, qui ne connait
pas
peche, veiiait au bord de l'eau comnie Tun de ceux-lä,
le
David ph6te
:
disait
en
le
C'esl
toi
qui as brise
regardant des
ecrasi les letes du dragon^.
Caloinniateuv^ qui
de
lui qui,
lui
fit
sortir
uiie seule
Mallh.,
En
letes
des
dragons sur
le drai/on,
elTet,
Adam du
et
möme
III,
7.
—
2.
l'eau,
landen
Paradis, et les
volonte, qui
Ps. lAxiii,
et qui ont 1H-1'(,
—
.'!.
m
commencement avec des yeux de pro-
le
er.
ont
demons
beaucoup de
c'est
che/' et
le
toi
qui ns
serpent,
le
places au-dessous
eux aussi, sont justcment appcles dragons, en taut
nombre 6gal aux passions, 1.
les
ä qui
(lui)
qu'ils ont
tßtes,
avec
qui sont en
exerce leur empirc sur rhuinidilo de Apoc,
xx,
2.
ir.
HOM^LIE cm.
[97]
1^ ö« J/ ..^K*7?
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•
r**
en quelque sorte, ont change
et,
hommes que nous sommes, mais ce que nous nous sommes tombes malades du peche.
de viperes, et non
sommes devenus lorsque
C'est pour cela que Jesus vient dans le
comme
Dieu, et qu'il
monde, tandis
y entre comme horame;
au bord du fleuve du Jourdain, pour
c'est
remplit
qu'il le
pour cela
qu'il est
venu
qu'il tuät les totes diverses {izoXuayß-rii)
de la mechancete, et pour que nous ne soyons plus leurs enfants; mais
meme,
puisqu'il est la seule tete et le seul principe de l'Eglise,
il
comme enfants de plusieurs (tetes), mais comme (enfants) d'une seule (tete). En raontrant
tables
Galates en ces termes avez revetu
le
:
Car vous tous qui avez
lihre, il
n'y a plus ni homnie ni femme; tous, en
Jesus-.
Et dans
les
Evangiles
(Eüayye'T^ta)
P6re au sujet de ceux qui croient en
1. Cf. Tile, III,
PATR. OR.
5.-2.
—
Gal., in, 27-28.
T. XXII.
—
F. 2.
—
3.
lui
:
effet,
il
,
n'etant
11
Paul ecrivait aux
cela,
dans
le
Christ, vous
y a plus ni esclave ni
vous etes
notre Sauveur dit
Aßn qu'eux
'
etant simples et vöri-
ete baptisds
Christ. II n'y a plus ni Juif ni paieri,
lui-
nous mon-
trera enfants d'une seule tete par le bain divin de la regenöration
plus varies
15
b.
nature (humaine) en leur propre mechancet^, nous montrerent serpents
et enfants
10
t^
.|V|— V-» JIä/ .l^3^ ^^^-^ .)äjl-* |)o»Lfoi.23i •
des hommes, ainsi que sur la mer,
la vie
5
I
Ot^ jbö
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^
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j> .y\> jLta-/ .Ji*/ );ow
ooi
.JLlsoi
1-^ oo«
297
*
un dans lui
aussi soient
le
Christ 'Lfol.231
aussi ä (son)
un en nous
Jean, xvii, 21.
20
'.
SEVERE D'ANTIOCHE.
298
\la^^J^ ^loiö .JiiolSu JL-.J
yo^
joot
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^'^iso
I
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joC^S; )^»--.
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K.:>CLM,t..3
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>2>l
L
'^
fol.
23
v° a. 10
•
JjjLji- Ki^-»;
Mai, op.
1.
eil.,
T/liToü;
2.
it.
Trjc
aXX'
pjjiia
Mai, op.
-uauTriV oi
IX, 733
t.
oei5i5ai(i.ovta;, 6 Tcätra ffap?
iiceiST]
k'pywv
OsoO'
cit.,
w;
EffTt
X6-(a\i
löyou
py'-
Töv tai;
|ia/,aipav 3e
T^öi»
™5 ert
-^^
[xapTupei
xai Seoeko? q SpaxMv oO)( 'Ait?)
XEjia),xi;
cpriui
XEtpaXä?,
Weoü xai evT£u?ew;' x»i
:
jK.'.lSNoiK^o,
:)bäxk>.;
opcxxovTO(; TUVTpc6ou(iav
-co-j
xaTayouci, 5ia
HaTOC, ö eoTi
'Atiö
:
iti^ri; (JxoXiott)TO!"
TÖ üStop, xä;
Eici
q;i),av6fM7iioi
—
IX, 731
t.
naTspa
icovr,pio; xal
Trjc
^iual/;o
^_io
7co),üv,
äyiou xal
töv npüiov vor,TavTa xa riveiJaiTo;
vOv
oi
iepit;
tyiv
awxrjpiov to-j HeoO, louiEaTt 0£Öv
e[j.Dav(J5;
Triv
Ttoixi'/.ov
xaTTiYayev
v^v
eve'pyeiav
£),6övTa,
t];jyäg, Iy.
(p'jya;.
xai Tpa-/uv6ei(Ta;
t^; oixEt'a; 6wa;ji£w;,
SEi^avta
x:ri
aOtoO
T>i
(lä/aipav ToO llvfj-
xai SpaitETY); yivExat xai
xoO aüioö ).6you, Tä; yap äSdcTou; twv eövtov
äTtoutoXuö? äiMOEuue Xöyo;, xai Xeia? EipyiiraTO" xai toüto oOx
etSev tq
5'jva|i'.v,
toÜtw FlaüXo; JiyMV xai
uTtO|j.£vei ti^v Toiiriv, iX)it
ß
jK-iULJL.jlKio,
.JJo
aOtüv
Si'
tcSv
ffWTI^p.
parce que tous ceux qui ont ete appeles ont choisi pour eux-memes, au
de
lieu de la tortuosite, la droiture
corame
predit Isafe,
l'a
tortueux, qui 5
Seigneur n'avait pas porte l'epee sur
du dragon^, dont,
meme
dre refTicacite par sa charite et 10
pere de
et (qui) est le
puissance du Saint-Esprit, que Jesus
les tetes
de
la priere. C'est ce
aplanis.
1.
suit)
les
*
VI, 17.
vorj^ai
;
d'une »
descendre sur l'eau, qui brisa
au moyen de
la
parole de Dieu
il
:
Et
l'ept'e
raboteux a etä egalement cliange en chemins
ämes des
Jacques a du
'
Le dragon, craignant donc cette (epee), change de lieu et devient fuyard.
nations, lesquelles ne pouvaient etre foulees
et atteintes, et qui s'etaient
Le grec a
Eph.,
serpent
le
appelle « epee
II
dont temoigne l'Apotre Paul, en disant
que ce qui est
Gar ce sont
aux pieds
4.
(il
fit
tortuosite".
si,
maintenant, las pretres fönt encore descen-
ne soufTre pas d'etre coupe, mais lä
la
(cpO.avGpwTCta)
de l'Esprit qui est la parole de Dieu''.
De
Et ceci n'aurait pas lieu,
qui a beaucoup de tetes, qui le premier a ete malade
fuit,
mechancete variee la
le
la veritc.
lire
:
endurcies par la religion des demons,
voovisai.
—
2.
Isaie, xxvii,
1.
—
3.
Ps. Lxxiir,
13-14.
—
'
SEVERE D'ANTIOCHE.
300
•
.)-.K.>k^
^^ o^
]L*^
)i/ K-,)-.^S_^; joC^jJ
jjfLdu
');oSI^ nOOI^ h^—ly ^A^OI yo-iöi
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yeL0.jLJi
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10
.-^^A^obJji ^io|j
Li« margine
1.
que
oj/
^/
vooj^ V?^9« J^/? vQJÖ« ^^s^^io po'/ ^;
jjLio .jjVJI
,
parole apostolique a recherchees et quelle les a aplanies; et cela
la
non par
(sa)
propre puissance, mais parce que toute chair a vu
salut de
le
l)ieu\ c'est-ä-dire Dieu qui est clairement venu sauver et a montr^ par les
mömes qu'il est le Sauveur. Comment donc, ayant obtenu
faits
cela,
sommes-nous
les
uns k l'egarJ des
s
autres des gens en quelque sorte tortueux, amers, durs, fourbes dans la
maniere de
faire,
envieux, inventant des injustices les uns contre les autres,
trainant devant le tribunal parfois livrant
aux
fers et les depouillant
nus? Je garde
le
mßme
ceux qui nc doivcnt rien,
de ce qu'ils ont au point de
calomnies
et
les
laisser
silence sur les langues qui accusent en vain le prochain,
passe en courant sur Touie qui se plait ä boire,
je
les
les
comme du
lait,
n»
les
injures, et qui ne sait pas qu'elle remplit les oreilles de
charbons ardents. Que dirai-je de ceux qui, pour ainsi
dire, ne s'accordent
pas avec eux-mömes? Us sont tantöt paisibles et tantöt durs, hier flatteurs et aujourd'hui süperbes;
h
aborder
1.
Luc,
et
III, C.
durs;
ils
un jour se
ils
sourient et un autre
rejouisscnt et s'attristent
ils
sont
sans motif;
dilliciles ils
fönt
ir>
HOMELIE cm.
[101]
.•K-.|ju;j.io
^
^o..v>
)laÄtjaio; .•K-jLau.V« ^-^03*000 '^lA*? -•^^^^^
^^.mN'nVo .s^'»»
.')..>nHv>; >..öi^ jJ^C^boeL»
\tsJiLX^,
jLjLajj
lo\o .-^-^jl
\;
•'•
I
L
margine
(ft
—
2.
.po'/
|ir*iOio
Ms. l^a»V««- L in margine
hypocritement parade de pauvrete volontaire yupia);
dans leur esprit; qui est modere le
;
ils
ils
10
)Vaio).io
v^J««
^-I^o«
|^1^)1
*
.UjV^»
l^ö,
'
L
fol.
231
vb.
\t>'^-^-'x>-
poursuivent l'avarice (cp^apils
sont impurs
ont grand soin de leur habillement et de leur barbe, de
front et, pour le dire en general, de temperer les choses futiles
pas
de regier les pas de leur demarche, mais
et
meme une
desordonnes de l'äme rai-je
)la*3;;
U«?
courent apres lavaine gloire et louent par la parole ce
par un mouvement doux portent
et
^
''llf-^
feignent d'une maniere trompeuse la purete et
ils
baisser
:
jKit^
)Ka\oij
V'^J^
^; ^»K-s
lo^
jla*Jj;
jiaS>j
rf^y
:
.-sa^
)Lsöj;
)N-.aAAl i^^j
)Kji-V-fio
la*I-j )laioV-;o )la*Juo;o
-I-Juii
^-::^0i
^;
«Ol )ia*XJi
IjldV;
JK^jl .j^jo^
I.
jioAjlo
ß
301
aux mouvements
legere attention
et
de ses lambeaux honteux et meprisables.
et
ceux qui sont maintenant ä
l'eglise,
des (courses de) chevaux et aux theätres ceux) de la durete et de
la
et
ils
n'ap-
aux ardeurs
Y
ajoute-
qui vont ensuite ä la folie
(SsaTpov)
de
la
mollesse
comme
(ä
cruaute des betes sauvages; toutes choses qui
se partagent en passions contraires, et qui tirent d'un cote et de l'autre et
mettent en pieces l'ünie malheureuse les 15
chansons de debauche,
les rires
*
de
Thomme?
la priöre et le
Citerai-je les
blaspheme,
les
sans retenue qui s'echappent en bouillonnant
mite (placee) sur
le
psaumes
gemissements
comme
et *ljoL231
et
d'une mar-
feu?
Ces malices variees
et dilTerentes
appartiennent ä ce serpent sinueux et
SEVERE D'ANTIOCHE.
302
^qjl. yoj/
l
:);oij
/
U -^»^ ^
^
-oiaiiaui
h'9\,ll :x;J;»a-j
)»>.
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,
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1^-
|i.5io
—
10, 50. 57|„ 98,
51
n. 2 66 n.
3
71«
|Ni-io 67. 89g
loCü-
Vk, ^'j^
Uoi
•2^\,
53g 75^ OO7 99, 102,^
Ol,, 62, 87,„
53, 60.
'8-12
65,
,99,
—
Viooi 863 75|j
7
—
79.
02^
^o^Vio
^--^
—
1-po
loiSv
^Ä.;^
t^
27g '23.g 18,„ 21,
223.,
31g 35„,
l
36
37g 41, 43,3 44, 4S, 48^ 59, 60, 73,1-8
t*-i^|iV3 68„
79g 883 97,„
.«o^os 8„ 0„
12,
18„
5:37
^A
599
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|.,.*»jLyi
l-kiooV 3I3 ,„ 53.
9' 41,,,
43,3
81.„
92„ 97„ 99„
20,,,
6IJ7
22, 31,, 32^ "i,
76,
ILo^K^I. 28
58,
6S,
II
TABLE DES MOTS SYRIAQUES ETRANGERS
OU REMARQUABLES
163!!. 1
l^VI-!
/
^o^Ll^i 27. 8«, rr\
|t.^^L( «,,
37, 40,
i|(
t^a^l "5
-;
""'l
27,
41,2
|Loi>-)lCv^ la''
•
>
Iß,
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157 ''«
ä'',
01 97,^ 98, 62e 64,.,, 65,., 68,^
y^y^
21^
^J.m..:^^o| 59,3
V^ol
—
wCDpottoJ 52,
vQJ^iol
41,,
28„ 79,g 80,
(..»xaaotoLtol
N.|A^|
13,„
.imii
N^
49^
1^
C^^
492
pl'b.lio
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Loioii, llü Loia^i 42j 50, /4g
|CCi,io
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^ojN^fci^o 26,2
i^'^r.^'^l
39g.,(,
21, 29,
(l^ L^.,
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5I2 52,
27,
iVo,
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ILoLV^ ^iiJJ 883
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|ll^*:li|loOf. .p
.g,
^iVSooi 82g
—
llooCä^ 282 92„ 94,2 95a.,3 cf. 56,
—
p^llooi.
|xci:l>>doOf 16,
1.^;
82,,,
UoiroJ 24^
—
|j_,, tv.»j 100,j
j.yin.m'^t 93 I
ICo^üllooi 77,2
jn^a»(^.xDl^ooi 89-
96g 97^
piorcol
—
POJL^ «"^ I83
lOf^Ml 465
Pjal
t^-J 35,2
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94^ 95g
ai,., 70, 92,„
25„ 802
lloo,
81,
.
^io^o.,
^.:^^0! »4
69,0
n.
3
67,.,.,,
68„ 692., "2
^33.4
n- 1
TABLE DES MOTS SYRIAQUES ETRANGEKS OU REMARQUABLES.
30(i
^^=4
U^^
132 22, 32,,
'2,1
mif^ v
^.
— U^V^JS,
f5r.3
IO3 20„ 23, öl,_,
13,
M,
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58., 6/., Rö,
79^
— N^pxi^^oa — .miiK
70|3 S3„
r>7
.a/^,v^/^Va
40,.3
[^-»"/^"V-a
n. 1
U'^
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—
M.
I
^^DaiaJ a3, 36g Cn, 70, 73,
38,.,,
v'-av"
— It^oVt
—
30,3
76,,.,,
(jjsaioj,
|^...XD'm 74^
77.
48„
.
1"^
46,,
7^3
(1.
IQ,^
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I ,
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75,
I
36.
86,
1.3.
8(x K),
29.,
ILom^lo 86„
39, 58„.,3 M,_„65„.„
75,.,.,^,
7',,.
84„ 89,
34,3
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^2,,,
19, «i^
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I
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28, 35,3
[106]
Ua.;V3
37,3 ^^o
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I^Dto^
^£do;b,
54,,
12.
25,3 ^»2 362 '*'» «^i 9O7 93,1
— M»!o^
25g.„
liova 14,
T
pL.la3 15,,
^^ 28^
54, 69,.,, 93,.3 95,
— U^,
ILdJ-il. 28,^,
—
04^
|_^oLo;-o 7, .
m
v>po
.
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13,,
U^cq::-P
19, 35,, 36.
1^1^
43,„
82„ 99,
77,,,
^cü^^sct^o^so
^ .i..^
loi^p.
—
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51,
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51
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75„ 84,.,,
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31,
n. X
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L&^a.«xD 69-
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M-"-*
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2.5,
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I
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65,_2
n tCi^-^ 41,
ItCoiSv •
l',|ii|ilianius Visits
10
Tlic Partners
17
l'isoiitius' trials
IS
.>68.b
ISO.b-
bears son
ihat prayer
Vision at
45-48
IHS.li-
as a bishop
liis
65.b-66.b
188. a-
cat food
11
63.b-65.a
45
69.a-74.a
179.a-
The repudiated wife Walei- given to Theodofe Tho saint savcd from demons Serpent in tbe mountain
43-45
151. b-
28
who
151.b-152.a
149. b-
27
criminal priest
62.a-63.a
147.b-
(noue bears this niiuiber) Soldier templs Pisentius
26
8-9
140.b-
20
youlh
2-8
tomb.
Il6.a-118.
tVl-65
78.a-79.a (79.a-81.a.l
202. a
205.a211. b-
151.
Kil.b
6.1
1112. a-16-;
212. b213.1)-
214.a-215.
163.a-163.b.
70-71.
;.S
a sl.l,
INTRODICTION.
[71
The
319
introdiictorv portion in A. giviiig information about
Anba
Pisentius'
some material not found elscAvhere especially was for soven years in llie monastery of Anba Maqär south of mount Shama (= Jemc, cf. fo. 102 b), ^^^ E. Crum (inZ. ^il}\
f^^-*J^
B. then passes to 104.
a.
98 a.
^l^ir moi.
98 b.
U-^3
^"A^jlj
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IjäL«J;
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^1
PISENTIUS.
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cLirly^
*
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light of splcndour \ve
^'j-*^''
liy
J^l dl—»i
,_$iJl
Ulj
di;i
^_;ij'Vi
S.
Vx^^JlÖl ^iijuiCs.
and heavenly glory above all the days of the year. general exult. and rejoice, and the beasts of the
in
And field
pasture and disport themselves, and the birds of the sky sing and give glory
on the
His blessing cnfolds them and the grace of bis prayers
feast day.
and intercessions possessed of saving excellence and
memory
glorious
spread to every place, and the lofty spiritual virtues extended to the ends of the earth provide
tanding and
O
thou
who
them the lamp which shines
heavenly wisdom.
In
cur
truth
the
Avith
hearts
are
oil
of unders-
merry
to-da}',
didst strive in the teaching of the sound faith which confesses
and preaches the doctrine of the Lord Christ, thy prayers directed us lüi.
yy
a.
and were to us a fortress and stronghold against the enemies to US as they
were
füll
of the saving perfumes
take to ourselves the words of the Uircs, the blessed «
Thou
them
king David, tho fathor of Christ
thy holy mountain, the
to
obtain for thyself by thy cl-Asas to which
came
own
th}^
riglit
opposed
So
let
us
noble prophet Icarned in the scrip-
didst guide thy peoplc like sheep by
didst direct
of paradise.
*
band
»'.
in the
body,
who
soid
:
Mosus and Aaron, and ihou niounlain Tluit
is
wliich
thou didst
the holy mountain of
prayers and which thy abundant teaching illumi-
uated, for the sun's rays and brighlness are during the day limc only, inui in
Llie
evening and night
inonnt el-Asas wlicn
1.
Ps. 77. 52-54.
tlicy
pass away, bnl light and brighlness was on
God favonrcd
it
witli
ihe presence of
lliis
pnrc saint
r^RORMIUM.
fI3J
^a£)I
^Aiyi
c-U^
t^^\
^jjs>-
JL
^^.^1
ijjij
L.J^'1
L.wl
fragrant ambergris, and whenevor the day and his
sweelness in the mouths of
(j*'-'-^^'
the raost excellent of
monks
in the communities and the joy of the ascetcs in the descrts and solitary
and pattorn of l^aders, by
places, thf chief clder
and the teacher of forc
raen as concerning the
all
assemble with us to-day
all
of you,
O
we, the thrce
may
disciples,
sa3'S in his
lif(^
who
of his
monastic
lifo
and
ed to his service, for
until his burial
we were
monk by name, from
Lord,
life
of this holy father the
from one niouth, as
tlic
Lord
Statement vcrilicd; and you have
we were wo did not
obviously reliable witnesses in heaven as
was
There-
holy gospel that from the mouth of two or thrro witncsses every
Speech shall be established and every
the
of hcaven.
sons of spiritual philosopliy
disclose to )^ou the
blossed chosen one, the main part of his *
kingdom
indeed put on crowns of generosity and purity and virginity, so that
liave
iui.iM2ij.
deeds a benefactor,
his
— glory
bc to him,
led to the rcgions
of that mountaiii, wiiirh
his sons
and
wilh
going up
I
the poor Theodore
Wadi
to the
Ilubaib.
The
Upper Land and
I
Shama and dwell in the monastery south known as llie monastery of the holy xVbu Bifam
of niount is
my
bcginning
leave liim but, were devot-
disciples,
the desert of Scetis in the
— willed
hiin, in the
PROEMIUM.
[17]
(->ls
C. to 122.
(123. a) _;»j
5_j^-'
L»
A.J'
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.Jl^liU ^üiJ' C. then passes to
(Ephraem) Djoj
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,1^.
^s.z (cf.
Lo^,5^^
-^'J^-'
j^JJiJt
105. b.
as
Anba
Elias,
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10:!b.
=*--j
Lwrv
below).
eTo^-Joor.o?) with a falber perfect,
whose name was known that
^
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(Jnkju»
1.
^^^
e/J^;^
329
elect,
and tarried with
and virtuous,
liim a
few days so
miglit hear bis discourses füll of the fragrance of understanding and
I
was tbere be brought to us a young man who asked to become a monk, bis name was Pisentius, and tbe eider received bim with And so I said to bim « O my great joy witbout examination or scrutiny. tbe desert of Scetis I saw tbat tbe in boly fatber Anba Elias, wben I was fatbers tbere used to examine tbe men wbo came to tbem in searcb of tbe And be monastic life before they received tbem into tbeir Company. » wisdom, and wbilst
*
I
'loi. io.3a.
:
answered me saying God,
— blessed
«
:
be be,
Tbe case
— bad
now
bis devotion to
*
— blessed
O
six
beloved brotber, were
me
be he,
He
it
not tbat
tbe virtues of tbis cbosen youtb
me
years ago, and disclosed to
God, and tbis youtb
beliold witb tby eyes.
the Lord
so,
revealed to
and declared bis coming to me
would be
is
is
Pisentius
will be a blessed bishop
— a high rank and exalted
wbom
wliat
tbou dost
and deserve from
habitation,
and will
be conversant with mystic laws and learn by beart the ordinances and con-
words of truth in wisdom, as the canons of our fatbers tbe apostles bave commanded. » Tbus tbis boly eider informed me of tbe great propbe-
vince by
PATR. OR.
—
T.
XXII.
—
F. 3.
22
toi.
103 b.
THF LIFE OF
330 JsLl^
(vJaC-
*
fol.
104 a. *J«--«-="
dJllfc
5sjU
|«-U3
—*r*^
inonasticism, and after he hail put
continued reciting them without breaking his
fcii.iu'ia.
!s^>—ij
iV»
"U^A^-
[18]
of a village kiiown as Shubra (Pshemira?) of the noine
is
when
aiid
(**^
^LäJI
^^1
on him that pure habit, he coiiverseJ
of
PISENTIUS.
S.
when he was
May
fourteen
his prayers be willi
THE FIRST WONDER.
flf)]
iyi^\
j_}j\
i_j,^l
Ijut
^1
UJ
Lsslj
jj^
-^)
«Uä;
^Ül ^!Ld ^"9^
wonders wliich God has done
tlie
—
inlancy".
From
2.
ß
tbis
S.
"
()-{j.
—
—
then
astonished
—
4.
—
te.xt.
B. " to
(f.
33
—
»
B.
my
«
brolher
in tbe bush, to
b.) [passes to
».
— 11.
Samuel
Wonder
VI.
.S.
"a
l^
jUl
L«lj
lil
f^Vl
liltle
!sÄA
^Jl
teil
you
must
boy" iand so
8.
—
bim".
114. b. belowj
B.
then B. passes to Pisentius learning the Psalter
S. 33. a.
5.
"Anba
B.
Pisentius.
—
— S. tben refers
»
called in bis cbildbood,
(cf.
'^l'l
l'isentius froin bis
pillar of fire
« tlie
ri)i.ui4ij.
'-'Jl*"
J^'
Wo
^\Ji
boy wbo was wilh bim".
witli
—
— 10-10.
B.
3.
liltle
llie
—
Moses saw
7-^^
Anba
at tlie Iiands of our lioly l'alher
young meu wbo were fecding shecp 7-7. S. "and hc cried to bcaven". B. "No".
9-9. B. omit.
olj
cJ-^oz^
»»-«
J^ (J^^
to Ibe otbcr
to tbe fire 99.
^^
(j
closcly likc abovc
2.
Ul
o^i
(i«j
Ijj.»^
'^l«:^!.
MJli'
bolow). R. 1-2. " Let us continiic.
Ij.
Singular tbroiiuboutj "like bimscll".
—
c~ls3
V> "*^c ^1
i"»jL^|
^
Jli],VI
Jls
jy^^ jj^=^' jL~^
i^^Li-l
LXJ
l3A*Lt._
L^ 'M3AJ.IÜ
c-i-L
Jlis
iJ>
331
and
cites
Psalm
and were greally
«
(cf.
118.
b.
below).
12. Ppciiliar to this text.
The ßrst Wotider of the hob/ Anba Pisentius.
May It is
be
his intercessioh
us
irith
Said of this saint that ouce he
lo
our
last breath.
was keeping the sheep
of his father,
and God opened the eyes of his heart and the perception of his mind and *
.
boys fire
who
is »
before
And
us?
»
that saint
—
and they said
I
perceive
it.
»
And
at
Do you
«
:
to
made hunible prayer
Lord, open the eyes of these boys that they
of fire as
him
there were with
kept their sheep, and he said to tliem
which
anything. «
And
he saw a pillar illuminated before liim.
to
him;
«
otlier
see the pillar of
We
do not see
God Most High saying
may
:
also perceive the pillar
once God answered his prayer and opened
the eyes of the boys and they perceived
it
as he also perceived
it.
was conversing with him one day I said to him « Why didst thou become a monk? » He said « When I reached these days the enemy of all good instilled into my heart unclean ideas and laboured for my
And when
I
:
:
destruction as with other ruined men, so
I
prayed to the Lord,
— blessed
lo 1.104b.
THE LIFE OF
332
oJ
j^:*LJ'V
Ibl.l05a. (^il
jUVi iv^
\< A.ii-
j^
O.Jj
v^J^^^l
^_3
o|y
«Ij-^^j
5.
a. ...
C. Ji^Ss J.
!-M
» fol.iosa.
C. 123.
,1s'
be he,
(cf.
me
hands.
»
delight priate
6.
C.
Alcj
^j
—
Ji
l;l
i»AXj
"Vj^UJI
oX-Jj
^1
^__^I
Uj
lj>v-ly
iji
3.
A....fl
—
.i'-^
I
^j;;^V'
:
jl
(j'aläü
(v;!^
—
Ijjw^l
i\j\
ijUiiL
i;i,äj. -
4.
C. then passes
And
I
went «
:
*
saying
envious foe the destroyer, for
this
to
and humbled myself
to the holy
O God
to...
«
Lord God, do not
am
tho
tliy will tliat
I
life
which
am
I
heard
in
the
epistles
of
contemplating.
the blessed
of tliy
— blessed
should be a monk, them
heart with hearing chapters from the books,
to the holy
work
church and prayed to the Lord,
be
if it
:
I
let
Paul
them be appro-
And when
»
happened that the way was made smootli and acceptable
And
L«lj
4iJV jj5c)
...C ^.
C.
a^'
»^^~^o^''>'•~•
U
Jj ^J[^}j
«üjlsl
—
1^.j1.
lS-I^I
i^_!L
A^AjüJI
üÄa ^1
C. ^-'i)I
2.
[20]
118. b. below).
— saying my
jJv^.
A^
JiÄJl
c^'_3^ (i;'^^
— with petitions
deliver
be he,
—
U
A.^M
Ux^is
L«^
.UsL AäJI
1.
PISENTIUS.
f,v^J J^j—; ^Iä---
!>Ul3
p^All
L_
S.
who
to
said
I
it
seekers.
its :
read
«
I
have
God he Iielps in cvery saving work » And in the learned that those who « He who desircs to save his life shall lose it'\ » holy gospel also it is said dcparted secretly And with that And there arc olher sayings recitcd. And that day was the holy without informing my parents and brothcrs. » Sunday \vhcn tiic holy Anba Elias put on him the monastic habit and I reccivlove
'
:
I
'
fui.ioäb.
*
ed hira according to the cuslom of the brothcrs.
God unceasingly.
And when
1
saw
his virtuos
And I
he continued serving
was grcally
bencfitcd by
his Society with greal spiritual yoarnings and did not Icavc him until the end.
And 1.
to our
Lord be glory always.
James. i.lO(y)
—
2.
Matlli. 10.39.
THE THIRD WONDER.
[21J
T/ie
second Woiuler of the null/
One day a youth
and Said
was
I
whom to
his
a dovil afflictod.
him
:
Pray
«
for
Aiiba Piscnlius,
holtj
prayer hc with
silting with the holy
And
Anba
333
us.
Elias
and they brouglit
him and sign him with the sign
he will bc cleansed and reliovcd.
And with
»
Anba
he callod on the holy
to
him
Pisentius
of the cross, and
Anba
that the holy
Pisentius
signed him and at once the devil which was in that stripling cried out with a loud voice
saying
*
:
«
little
dwelling which was assigned me.
And
another day the holy
versed with
me
saying
:
«
Pisentius, thou dost banish
»
Anba
And
me from my
went out of him in haste. was gracious to me and conmount Shama. » And we arose
the devil
Pisentius
Let us remove to
and went to that mountain and thercfore he staycd sixteen years mount of Abu Maqaram {= Phoebammon) Djoj (= eTcriMooo-B) which mount Shama, and continued serving God with all his might. in haste
in
the
is
The
May
tliird
Wonder of
his intercession
bc
the hojij Äiibu
I'isciitii(.s.
with us for ever.
Amen.
j^nd he had as friend one of the philosophers in the city of
hc had
known
since he had been with
him
in the school,
and
Erment svhom
this
man had an
»
foi.
loea
THE LIFE OF
3.S4
PISENTIUS.
S.
[22]
c
A^lc
jl • i'oi.io:
ii.
'UJi
.£-^^3
4JUL
Ijlls
ti'
for lior to
jLkJl
and he weeping said
Pisentius, pity
my
on
within a
only daughler, for
I
'
foi.io-a.
her
tliis
her
"
watcr
of"
sjiying
went
And of
at
llie
city
:
«
Is
she
in to her
And
alivc?
and
all
Anba its
at
to
liis
to a
Pisentius.
cnvirons.
in vain,
and signed
daughler.
And
»
male
take
near and
and hc took a
:
with the sign of
it
to her,
it
child,
glor}"^
he conversed with
And
at bis arrival he
they said to hini
And the And when
bim thcrcin because of the empty
would be
me and
once hc started out from the saint's pre-
with that water and gave
once she gave birth holy
Anba
the holy
is
in
:
and wcnl still
and
a Go and give young woman's father saying and it will bc that when she drinks it God will relieve
rest. »
faith,
J^V
Thcn cur father Anba God speaking with great
to the
in faith
and give her
scnce in firm
it
Ul
;..>—.
»
Pisentius entered into bis (cell?) and prayed to
the cross and gave
'^'^'
Forthwith the
holy man, be merciful to
it
(m
jj-ui
havc but onc daughter, and death
qnantity of water and prayed over
^c*
mount Shama, he was
carnestness and liumility, and weeping with grieved heart sinall
Jl
'^^jy-^
to give birth,
prostrate at the feet
O
&
to
while she will leave this world.
little
^ds
bear child she rcmain-
and was unable
birtli
feil :
JUoIj
Ia^ i^j pUj ^3l:
J
aJI
and went down
great sorrow and grief and hc
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-^^ ^*-'
her parcnts dcspaircd of her as being at the point of dcath.
young woman's
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C'y^j
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guaij ujJI
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of el-Asas,
are pious,
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S. 22 h.
2.
which have occupied us
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and there we
serving
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C^Ä-Ä'3
S. 22 a.
C-t^ LllLlj
'*-^*l
WONDER.
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' fül.ioiia.
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S. 23 a.
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«JUj-j
iJ-jLLw-
Ui
S. Jeremiah.
many days we have been longing
to
see thee,
and
we have a little business in this country. But pray for us, O father, tbat God may dircct us and make smoolh our way uutil we have finished our business and then we will return to thy holiness if God so wills for US therein, and to rcceive blessing from thy pure paternity brfore we
also
return to our dwelling.
peacc of the Lord. • loi.
saint ansvvercd and said
The
»
Jiut take care of
your souls,
O
«
:
Set oul in the
bcloved excellent sons, for
which we are in is only vain deceit, and our slay in it is bricf, this World So guard your souls in the they will not let us remain in it pcrmanently. "
108b.
ye have no intercourse with a bad woman, nor take usury from the poor, and if at any tinic yc have a debt against anyone, do not trouble
villages, that
him nor dcal harshly with him, he
may
so that
rcpay you.
But kcep waU
God may have mercy
they answered him saying
And
unlil
:
«
011
li
God grant him
over your souls and guard your hearts,
you according
Pray
for'
God
for the
words
of advicc
mcrcy.
Anba
the ascetic father arose standing nn bis fcct of the prophet Isaiah from
ils
»
And
Pisentius.
»
way and
and wholcsomc instruction they had
hcard from our holy father Anba Pisentius. foi. iiüia.
to Ins great
us, our holy father
forthwilh they wcnt out from las prcscncc and went on their
glorilicd
•
sonie subsistence so that
beginning.
Aud when and began
And
they wcnt away
to recitc
bis brollici'
and
'
llic
book
liif
olher
THE FOURTII WONDER.
[25]
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16. C.
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liad pulled the
he cried out to the dweller inside according to the rulc
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Pisentius took ,'i'.
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12. C. O-CAtt'ju-
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C. ^1= J'Js.
17. C.
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—
J.:^'.
18-18. C. ^~3 J.
found opportunit)- and drew the latch, and called with the rule of
happencd
ilie
mona.slic brelhrcn, saying
:
«
Hlciss
me,
voice according to
liis
O
niy l'ather.
»
And
it
was prcsent with our falhcr Anba Pisentius the great one amongst ihc prophets, the holy Anba Elias the Tishbite who was of mount Carmel, and he was with him lo console him and enquire aftcr at ihat lime thal liiere
his condition,
proeure him
for
relief
God, blcsscd be bis namc, had from his sulFerings.
And
him on purpose
sciit
the brother stood outside
to tiie
door a long timc and called out beforc cntoring, and that grcat one amongst tlic füi.
Ulli.
prophets, Elias, sluod np rcady to depart from him
Pisentius took hold of to leave
me without
was Standing
at the
him and entrealcd him
consoling
me
a little
'
more.
saying »
:
:
«
tiicn the I
holv
Anba
du not sufTer theo
^^'hen that brother
who
door and observed, did not see or hear any reply at
all
THE FIFTH VVONDER.
[29]
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God, that thou hcart
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'«_-'"^!
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Jjlisr'^lJ'
a — 32.
Wonder XVII. 14. S. 29. b. Inserted men seeing God and of how all things are possible to Wonder I. ^Cf. 104. a. above — 15. B. 20. —
believes. S. then passes
above.
— 16. B. «in the mountain of the town
day when the cleigy of the
of all
jjj
passes to
from 104.
^^ij
...j
matter giving Scripture instances of
S. 33. b. continued
p^..
'V-=>o
...,
c*
JOUsr' w^'-f,
Jl
L:it,l.
C. +^ii^.. '—
ya^-ju IjjW! S^LJIj 136. b. below.]
^-A^
^
-'jVl
l
o^
— B. then passes — 4-4. C. Ij,^l Lü_t. — 5-5. C. om. — i^. ,a ^-iS — 9-9. C. ^- — 8-8. C. ^,*J. ~ 13. C. 11. C. Jj. — 12. C. + Jus
sy.'-%
C.
3.
4^1^
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And
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—
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B.
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3-4. S.
yj^^i^j!
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C. from hcre reads-
6.
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—
X».
I«Aj_j C.
because the place was remote
«
*
Ji3
and Ihcn continues as horc.
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3-5. C.
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185. b. below.
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349
>.
37. a. Inserts homiletic matter.
footseps again, because of the weakness of (my) body, l)ecause of the weakuess of (my)
body
(sie)
to bring the bücket
comraand the water
to
I
may
one, thy apostle Peter, saying,
fiU
my
thee the rest of the daj^s of
when he had
a
my
Conie to
until
it
at
he
who commands
thy resting place.
thee,
Then
»
God, Lord Almighty,
it
aud
I
to the top until
O
it
Für thou didst command the great
me Walking upon
the water
Amen. The water
:
«
Tiie Lord,
began sinking
lilled
— blessed to the
».
And
from the
rose
his jar
be he, *
water, to sink to the bottom until
the water
it
can devote myself
reached the brim, and so the saint
from that water. Then the saint said to it is
jar with
life.
finished his prayer he said,
bottom of the well
O
from the bottom of the well
to rise
reaches the brim, so that
and the rope.
—
thou art
bottom, des-
who
cending from the brim of the well. Beiiold, there was a shepherd
pas-
turcd his sheep in the thicket and he approaehcd the monlh of the well and
saw the water desceiid, going down to the bottom once more to its former level. To whom shall blessed saint, our father giver
who
Anba
Pisentius?
of the well until 1
— Thou
liken thee, art liko
it
returned
thou truly
Moses the law-
dividcd the sea and led the children of Israel acrdss in the midst
so that they
walked on dry ground. So thou, our father the holy Anba
Pisentius didst raise thy fame to the heighls of heaven. In thee truly
was
noi. \iia.
THE LIFE OF
350
*fui. 117 b.
jlSj
Uju
iJ^J\ iLlpM
JL:.VL.
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1. S. "
ol—i-oJl
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itl
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by
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hand
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of
— 2-2.
».
have an everlasting remembrance 117 b.
O
holy onc
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iA._.
«
a lioly
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*
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»
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Who
great champion amongst
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lliat,
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The righteous
able to honour thee as
is
saints,
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man
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(sie)
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saying of the book which states
fiilfilled tlie
loi.
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S.
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(«:^'
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J>ä]I
}ä£.L
1^^^'
Jt
PISENTIUS.
S.
who knew
is
sliall
thy due,
things hiddea
before their existing, and understood abstruse things by songs and parabk'S,
and divinely learned interpretavisions and useful holy allcgories and exphxined (hem accor-
and (understood) monasticisni by tions and lofly
spiritual
And
ding lo their inner secret meaning? Avithout partiality, as
it
is
written
kings and not be ashamed »- etc. 'riic
Aow
cif/hth
«
Wnmlcr of
>vill
I
And
dcclare
to our
llir
by the grace of Gud wc
also
ho spoke the truth to everyone
Imh/ will
th\'
testimonies before
Lord be glory .\nliii
Amen.
for ever.
l'iscnlius.
iclatc to you,
O
brothers and
wonder wc have liiaid froiu tliose who are establishcd in truth and righteousness. Therc was a man IVoiii our country who lold us concerning our fathcr * F'isentius saying One day I went and obtaincd bis went out froin hiui uict Anba l']phraeni and he said to blessing, and as mc « Hast thou heen blessed b}- the youiig I'isentius? » 1 said to him « yes,
beloved, another
•idi. iisa,
:
i
I
:
:
O
Bat thou
niy father.
aml said 1.
I's.
lo 111.
nie (i.
—
:
«
2.
art the
Verilv l's.
US.
iIkui 'i(i.
chicf father
and great
hast obtained
saint. « Ile
answcred
great blessing and cnjoyi'd
THE
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NINTII WüNDEIi.
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l(i-16.
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Jy'. — 20-20. C. U»jJt^ — 23. C. om. — 24. C.^LO^I ^j ->^0 ^'J^j^. — 21. B. — 22. C. — — _ 26. C. O-ij. — 27. C. om. — 28. C. + 4.^«^!. 25-25. C. om. ^Cli C. 29-29. Com. — 30. C. om. — 31. C. om. — 32. C. om. — 33. C. ^._^h^^^.. — b, — 35. C. ^/
17. C. places U=. after Jl^j.
— 18.
C. 124.
a.
-
19. C.
^O
(^..jjb:~L-j.
4.
^j,.
.34.
'^Ij.
.-ä.1
And when he came to « O Lord as » he loöked about, he turned and saw the brother monk and at once hastily dropped the stone from his neck upon the ground and hastened to meet him. And the brother said to him « Believc me, * O my brother, I wonder mach at this great Service wliich thou doest and my mind is aniazed at the thought how
in the
way
of the saints'.
»
:
"loLimb.
thou art capable of the patience and endurance of the hardship of this stone and thou art in great heat, and Standing barofoot withont a shoe on thy feet. Verily,
O my
brother, there
is
my
shoe on
my
foot,
but
my
sole is scor-
ched as though one were Standing on coals of burning fire. See, O my brother Pisentius, what thoughts occured in thy heart that thou dost attain the patience for this
fire
and
for
this great service
which no man
capable of
is
enduring, not the like of this painful standing and the patience which is « If man therein. » And the holy Anba Pisentius answered saying to him :
is
not patient of 1.
Ps. 100.
1.
all
sufferings in the days of his
youth, thcn how
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THE LIFE OF
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and shining, and so much the more was his help to cur province witliout exception.
May
the Lord have mercy on us by hisprayers.
'The cleventh }Yoiuler uf the great saint
Maij his praijer he
And when
trith
Amen.
our falhcv Anba Pisenlius. us.
Amen. favours were complete he
these noble beneüts and diviue
devoted himself to fasting, and prayer, and nieditation, and acts of mercy. 'fol. i-j'ilj.
He
did not
140
ont
'
from tho gate of his onclosuro savc wlicn he
lilled liis
with walcr, and thcn he wtsnt witii the brethren sharing willi them
and
ri'cilalion until
eaoh of them reached his
cell.
And one day
in
jar
prayer
wiien he went
out and had fühul his jar and was r(nurning to his cell he chanced to nicct
two wornen sitting and when they saw him tiiey hastencd running to liiin lo iiieet him and to receive blessing from his pure hands. And one of them had a headache and dislortion in her hcad and face, so tiiat her cyes proliuded and slarted out from
dropsy and was
all
lii'r
discoloured.
face,
and the other
And when
tliej'
liad liie
saw
tiie
diseasc of the
saint tiiey praised
THE ELKVENTH WONDER.
[49]
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is
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with pleading and importuned him very much.
away
with his cowl and cast
Then
them.
that dropsical
down on
and
feil
one
who had ?
his jar froru off his
was not «
What
have
1
— and why dost thou come to me to-day,
answered saying
:
«
am
I
ill,
O my
said to her
one in the world.
«
:
Go
to
to do
and wretched
I
believe
have
I ?
it
I
And
ill
with the headache said
PATR. GR.
—
T. XXII.
—
F. 3.
:
cc
But that
with thee,
:
cursed
? «
And
she
stop a while disease.
»
am the most contemptible may pray over thee that for am a poor one, miseI
he did not cease running from her, and
he came to the entry of his cell and shut the door,
was
fainted '^1.1253.
until he cried to
would heal me from
—
the brethren that they
in sins. »
him
thou cursed one
thou mayest recover and be healed of thy pain, rable
him and she
father, with severe pain
my head, What power
and lay thy pure hand on
And he
after
able to run after him.
a distortion did not cease running after :
he covered his head
Shoulder and fled from
wonian *dragged herseif
the carth and
her with a loud voice saying
one
And
Indeed
I
am
*Then
that
woraan who
not worthy to touch thy 24
*fui. 125 b.
THE LIFE ÜF
362
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tongue was loosed and he spake quite plainly.
these things wliicii the great holy father our fafher
Anba
Pisentius
did are equal to the mighty deeds of the pure apostles Peter and John and the rest, as they used to take rags
body and apply them ses
and bandagos and put them on Paul's
to the diseased, so they
were cured and pains ceased'.
It
were healed and
their sicknes-
has reached us also that Peter used
to give healing,
and thus also these two women, when they took the sand
with righteous
faith,
diseases.
By
had a safcguard wherein was the healing of
the blessing of his prayers and intercessions
eure our diseases and heal our iufirmities. 1.
Acts 19.12.
Amen.
may
Kyrie eleison.
their
the Lord
THE TWELFTH WONDRR.
[53]
365
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»
«
*
The twelflh Wonder of the great salnt Anba Pisentius.
foi.i27b.
was reciting the twelve lesser prophets, namely our father the holy Anba Pisentius. There happened to be and the saint present one of the brethren who was a wayfaring stranger It
happened one day that
this saint
:
began the recitation
of the first prophet Hosea,
he recited carefully and so he sat
down
outside the door of his
and listened to him. There was a small grating out through
how
it.
And
and the brother heard that in that
little
cell
door and light came
that one looked througli to the inside
of the cell to
there reciting and the prophet Hosea
and he was and when he finished the recitation of the prophecy the prophet kissed him on his head aud ascended up to Jesus see
his task proceeded,
was Standing beside him
:
Christ the God, and his head
was shining
like
'
Then he and Amos, and
the rays of the sun.
began the recitation of the prophecy of the prophet Joel, Micah, and Abdaius, and Jonah, and Nahum, and Habacuc, and Sophoniah,
*foi. i28 a.
THR LIFE OF
366
PISENTIUS.
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[54]
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bore witness
brotlier
about the twelve prophets, ihat each prophet whose prophecy he recited
was
and say
monk
«
:
Woe
he
bruther suw
tliat
is nie,
continued so
for
I
am monk
lie
it
liis
began
uiitil
saint
tlie
head and ascended
to beat
upon
bis breast
man who
only in name, not as this
because of the greatness of bis purity
heart,
and excellent
not address hini ut 'foi.ijsij.
aiul
is
a
indeed, perfect in the monastic ruie and in the sound purpose which
the saints adopt, liis
preseiit
prophecy, and then the prophit kisscd
liis
up on high. And wlien
of
was
present, that prophet
finished
knows
*
that
I
all
is
that
bis life
and disposiliou.
day because he said
:
which was disclosed
is
lost (the
in Ins
have seen this revelatiou und
be the more increased and he will say
reward) of
to
my
you, then therc
work.
lold the brelhren this story
»
this
And
the brother did
heart
wonder
«
:
no
IJehold,
little
profit thcrcin to nie
and
matter I
have
the brother wcnl up counlry
to hiiu
:
«
if
bis griel' will
Sinee you kiiow this
And when
and ihey said
«
the humility
aiul
iie
This great service does
THE TIlIirrEENTH WONDEIl.
f55]
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*
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8-8. C.
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he favoured hini with healing and health from that inilammation
*
and made
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C. C. U^-v^. — C. 148. b. om. — — - 13. C. 12. C. om. 11. C. ^Lx^ 10. C ..L.J. 14. C. Uy. — 15-15. C. B. om. — 16. C. + oi.-b. — 17. C. om. — 18. — 21. C. j^^. — 22. C. .^9^. — 23. C. — 19. C. om. — 20. C. + 24-24. C. om. — 25. B. om. — 26. C. Uy. — 27-28. C. B. om. — 29. C. li.U — 32. C. om. — 33. C. ^j'-''. — 34. C. — 30. C. om. — 31. C. 35-35. C. j^. — 36. C.
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I swear by your And then ho observed them and said to tliem servant unworthy your Coming to me tliat I deserve not your arrival, for I am who soon will be roiled in the grave. » And they said to him « Know that
me.
»
ft
:
:
the Lord hath sent us to thee with this message, and he commits to thee the
keys of the orthodox churcli, so God, hallowed be bis name,
now
who
receive
them
entrusts thee
in thy hands, for
it
is
with feeding bis rational
lambs and watching over bis church which he has purchased as bis beritage by bis pure blood poured out for it. So now do not be disobedient to tbe is
command which
the Lord
is
most holy,
given thee, for be
in order'that thou
gregation, so do not hold back from
it.
who commands
thee therewith
mayest be a shepherd
to bis con-
Behold, *the clergy of tbe church will
come to morrow in searcb of thee, for the Lord has appointed thee a shepherd to pasture ihe Hock of bis rational lambs, for be who has given thee charge over them
is
and went
in
office to
me ?
Good Shepherd who
tbe
searcb of tbe lost sbeep.
—
I
am
a
Icft »
tbe ninety-nine on tbe mountain
Then be
wretched miserable sinner
said
:
«
Whence
unfit for this
is
tbis
heavy bur-
'foi.
130b.
THR LIFE OK
370
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20. C.
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—
C.
— bii.
— om.
24. C.
miserable soul,
brethrcn, that how can I answer i'or the sonls of otliers? Do you suppose, pray and ask you, the command ye bring me is a slight responsibility ? But O fathers and beloved, wlien yon approach the Lord, ask for me who am a miserable wretch so that tliey may prepare the way for me that may perI
I
loi.i.'Jia.
fect the it is
my monasticism. But as for the task of the episcopate, my lowlines'^. » May the Lord have mercy on us i)y iiis
promise *of
not suited for
praycrs and forgivc us our sins. The,
May
the
For
ßflccnlli
Luid hure
it
is
Wonder
nierri/
said in
«
the
on
iis
Amen. sdiiit Aiilui Piscnliiis.
of the f/rcdl In/
lii.s
praijcrs diul j(iv -»; — — 30. C. ^j^^.- — 31. C. om. — 32. C. o-^'- 33— 35-30. C. om. — 37. C. -^'. — 38. C. ^^=- — 39.
the truth of this matter, should
to
—
C. ^y-M.
lü.
B. 25.
20.
b.
12-12. C. om.
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6.
371
THE FIFTRENTH WONDER.
[59]
it,
tliis
promotion which was assi-
how much
indeed unworthy to
the mon' L
unloose the sandal
tlie
mise-
of his feet.
same holy him in the
Verily a brother in the desert of Scetis has told us concerning this
Theodore, that there was not found
in
his
time a
man
like
'i'o'-
i32a.
THE LIFE OF
372
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B.
5.
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23. C.
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C. 150. b.
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C.
21.
C.
11.
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life
the like
greatly,
he,
willed
to
advance
lofty
him
office? «
and hid
desirc to
iiimself.
When
the
this
to
according to his deserving, because
olfice
he went
in the
great responsible and
of this
blessed be
Lord,
and apostolic
him
*
and the excellence of his Service. And this great servant but he abstained from serving in this minor office. And who am
fit,
for
«
not worthy
the unwortiiy and laulty in the world, that they taice note
all
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— 10. C. om. — — 15-16. C.
i^-v.
lis
M
24ji;j
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C.
3.
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was
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A.:.k:l^...a11
s^rOI.
12. C.
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C.
7.
24-24. C. ».j.äj.äj
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C.
2.
j..^}\
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20.
—
om.
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[60]
functions similar to the holy priesthood of whicli he
neU l'rom
—
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(j~^3 ^^jy
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^-ii-vi
j^
dii ^^,5^^
1-1. C.
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*fol.l32b.
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lÄA
PISENTIUS.
S.
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of
me
at
But when rank
lofty
loved solitude
God-loving clergy sought
take him and scat him on the
episcopal throne and
head of the clergy as he deserved, they found him liiddeii in the toinbs on mount Shama. And when they laid hold of him he cried with a loud at the
*
'foi.i32i).
voice and said the
words
of Constantinople;
«
they called upon
brought
tiie
suint
mc
How
of the great onc, .lohn the putriarch of
have
I
desired thee,
solitude,
were
it
tlie
not
Then
city tliat
I would and scntcd him upon the episcopal throne, witiiout
have bcen satisfied witii thee.
»
tiiey
his
[61]
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C.
7.
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—
him saying
—
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13. S. «
seeking
abode
109. 4
citing. Ps.
it;
lj;x:o
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—
as here.
—
10.
him.
for
Said;
Were
ded me,
:
».
— 14.
my
head Crom
S.
«
in 40. a.) is tliat
'.)-9.
S. «
C.
4. (cf.
41.
And
it
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133. a. b.
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C. om.
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6.
C.
below) C. omit. S.cites
(after
the holy
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cTJ^^—^
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''^U,
account of discourse
Apa Colluthus questioned
of the chieF of the aposlols. »
nothing can happen without God.
»
—
12. 42. a.
S. then expands,
2.7.
And
not that
body.
who went
they
would not
I
wliich
«
c-üij
—
Jc^y
C.
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cTJ^^--^.
he had not desired the honour, but
sought tc
11-11. S.
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3.
between the clergy and Apa CoUutus
—
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C.
A. P. took his scat heart
—
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God showed
«
God
10. C.
B. then passes
...
—
omit
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^.
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— 31. ,_,Uj^I. — 37.
_ 35-36. C.
ding
to the
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great grace
C. -f
27. C. _j.
canons of the apostles
j.
—
C. om. C.
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28. C.
— ..,15".
C.
3.
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—
33. C.
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32-32.
—
C.
7.
wonder XXX.
to
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— 11-12. S. om. — 12-12. B. — — 13. C. a^ — 16-17. C. ^^ J. 42. i^' C. J^"^ wl^'^. — 22. S.
a.
give alms to the poor
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om.
—
30.
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32
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—
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«
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— 15. C. om. — S. likc Joseph — 19. C. om. — 20. C. as'-^. — 21. 18. C. ^. — 24. C. ^}^. — 25. B. contin. om. — 23. C. 151. 14. S.
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C. J-i.
5.
C. om.
28.
A....fl.:
C. continues from 132. b. above.
1.
om.
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PISENTIUS.
S.
who
will not
will bring
on you the barbarians, conquerors
spare an old
man
to
opprcss
nor have
on you drought and famine,
thirst
were the misfortunes which he brought on Pharaoh
men in the sea and memory, and made them perish utterly and caused them to die, not wthout curse, as it is written, The death of the sinners is miserable '. And 3'et you are addicted to sins and offences and arc in discord like the Lord rained from peoplc of Sodom and Gomorrha, thosc upon whom the heaven firo and brimstone and overwhelmed them. And warn you that in
times past, so that he overthrew him and his wise
destroyed their
'foi.Una.
*
1
unless he had done righteously according to that there should not bc a second flood
found giants
all
the world destroyed by a
who
cast
them
upon the
P. 36.
38
(?)
carth,
you would havc
with the sons of the
condommed them
to everlasting
into the dcpth of the pit in the abyss of darkness.
.Vnd as for you, your olfences and sins are
1.
greatncss of his merc}',
flood, as he did
rose up and rebelled, and he
pnnishmcntand
tlic
very much more than theirs.
THK SIXTEENTH WONDER.
[65]
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C. LI)'.
— 15. C. — 19. C.
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C. om. j.
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17.
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B. then passes to
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—
(49. b.
U.l. -
50. a.) of
US, tliaf
wonder XXXII.
foUowing passage
24. C. 135. b.
omit
..
— 25.
found Ihe vessels
l
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».
«
fcl".
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13.
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— 10. C. i.x,^l. —11. C. !.UU. — 12. C. — B. my son — C. om. — 15. C. + — — 18. C. ].^^^^.. 19. C. ly^.. — 20. y,j>..
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C. om.
2.
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SSii j^i
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^.ül
383
—
21-21. C.
below) S. gives expanded paraphrase
140. a. below).
C. continues 166.
a.
—
22. C. Jlü.
— 23.
C. ^j~J'
below.
of water to the brim, and
tliat
water which
was white like snow and very good like the river Gehon which llows. And I asked him saying « O sir, father, see whence is the abundance of this water? » And he said to me « John, silence is necessary. For he who feeds tiie young ravens sustains them without their sowing or
was
in tliem
:
:
reaping
or
nance, and
gathering into barns, all
who
cast their
*
he
lias
given
this
iis
water as suste-
burdens on the Lord Jesus Christ, on them he
bestows grace by his command and considers their needs as
As
it
who
is
written in the prophet Jereniiah
trusts in the
Lord and the Lord
tree planted beside the waters,
earth and
grows
'
.
is
who
says
:
«
Blessed
is is
required. the
his conlidence, he shall be like the
his root shall not fail but holds fast in the
»
Indeed what shall
I
take and what shall
I
leave of
all
the blessed
exalted virtues of our father the perfect and holy bishop of great glory, to 1.
Ps.
1.
3.
man
and
whom
»foi.isgb.
THE LIFE OF
384
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140 a.
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1.
5.
2.
C.
—
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6.
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samc day. was inspireJ by the iloly suppose] that he was not 1.
S.
the cvening of the
«
«
father A. P.
and unfortunate.
So
»
and returned to
my
may Hear also it
my
my
to
lüm
:
and
tliat
if
[ye
night,
So ye know
holy father directed me.
Wonder of onr
his
prayer
this other narrative
happened that
that oiir righteous
Spirit.
'fhc ticenlij ßrst * fol. 146 a.
Ye must kiiow
and was a righteous man
went away and gavo them back
I
place as
was guided by the
that he
Spirit
father sent
'
holi/
he ivith
fathrr Aiiba Pisentius, us all.
Amen.
and wonder and glorify God. One day
me on urgent
business to the distriot of
returned and the evcning was was very late beforo weut up the read two hyenas distressed me, far advanced, and as was ridiug a beast, and they drew near me until they were and
mount Shama, and
it
I
I
1
springing heart 1
ihe beast,
After a
«
:
al
iittle
cried out saying
:
«
holy father and rescue
soon as at all, •fol. 146 b.
I
finished
my
and they also scattered düng. And
vvhile they will
come near my
Have mercy on me,
me
O
Lord,
them greatly
when thoy were very
my
said in
And thereupon
by the prayprs of
from the mouths of these wickod hyenas.
prayer they ran
»
my As
away without doing me any härm
and were as though sorae one had driven them *
foot. »
I
fierce,
as
ofT after
disappoinling
soon as they heard of the
TUR TWI'NTY
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wild beasts very nearly slew thee, were
Observe,
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'foI.l'.7a.
—
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callcd unto
Pisentius,
And when
beast to the stable to
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(llie
reached mouut el-Asas and glorilied God
tower and' said to
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*
As
15*^"
was obliged to abandon tlie beasl on beasU, and Ihß holy man was...
I
one of the wolves screamed
me, bccause he
ravenous beasts.
me,
my I
a
by the prayers of
bioke away,
T J~^
As-l
S
IÄa
-..AäJI
the niouth of these wolves.
my mouth when
botii
al
Anba
lioly fathcr
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proceeded
I
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And
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and terror seized on of
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a number of wolvcs ». 2. S. « was riding ». - 3 S. « (I found) bcr
S.
1.
whicb
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WONDKIl.
1
p-CsJI
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Lo
Thess.
I.
Jfjl
Ajli
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^'«-^^'
S. adds citation
1.
^
0^1
^-L^l;
ti-'J'
Ujl^lil
[82]
"V3
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r^""^^
U.As AIP IjAä^3
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Ä^lxJl
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PISENTIUS.
S.
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1^,^,
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A^-of-
OF
LIFE
tllF,
394
and Iherc
bim
:
* «
Pisentius, the accuratc oue, is fruit
If
to dcal witli
Iberefrnm,
be bas eommilled
bim as thou secst
if
bc will
foriii(\nli(iu lit.
»
And
TUE TWENTY SECOND WONDKR.
[83]
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Amen.
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saving deed.
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May
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liavc enjoined
the day of judgenicnt,
hands of God.
f'or
it is
the prayers of
lliis
Amen.
tucnty fourth Wonder of
oiir futhcr the liolij Anlia l'isentliis.
Maij Ins iutercessio)) he
toitit
us.
Amen.
boy agod twelve years in whom was And the boy's father asked him saying a devil, as bis father told us. « father, sign him with the sign of the cross, für the jiun which is in a llow him is a cruel jinn. » And the saint asked the father saying
One day they brought
to
him
a
*
:
:
long has this jinn come to him seven years old. often casts
are
him
I
?
»
And
the father said
swear by thy acceptable prayers,
to the earth
fiUed with blood from
l.Mia.
and he staggers
like the
:
«
O
Since
he
was
father, that
it
cameis, and his eyes
the seveiity of wliat takes hold of him, and very
»fol. löoa.
THE LIFE OF
398
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PISENTIUS.
S.
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wonder XXVII.
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Everything
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Aiul at oiice he
»
disease caiised by the
liis
when
obediciit to the believer,
^valL^ from the tank at the altar eures evcry
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and Uic man accuscd
«
dwelling?
Pisentius
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purilied from
Anba
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b. liuluw.
i'rom niy
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who was
Aiid US for niy lioly
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youth
399
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of
—
with her.
the
man
152a
tlie
«
But ihat
mau* cast
that
and makc him
live
And
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I
in the administration
a
neccssarv.
of
tlie
Troublc thyself,
And
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woman ».^ 1-l.S.om.
—
Uie Lord
».
tlie
llicc, sailli
wherewith
siispicion
when we proceed
to the
hoiise bccausc of tlie evil
and mother both took great reconcile the mind of the husband
village
the
I
»
came
Finally the matter
who had made him an
assislant
mysteries, and the clergy informed our
lioly
Pisentius concerning the matter.
»
J>;.
father
of jealonsy'.
is füll
to the ears of the clergy of his
:
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with her, even according to that whicli Salomon spoke,
heart of the husband
Anba
to
liis
(^'
iJs
avcngc
will
innocent ofall
his
imagine
pains as far as they could
village
upon mc.
oul his wife from
hcart concerning her.
saying
JyJi
tliis
^
w^f^'i
\
impurity cliarj^ed against liimaboul
3-3. S.
lain
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U
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\Lx.\.L~
S.
will find for
Then
the saint sent a message
thee the reconciliatlon wliich
husband spread abroad rnmours
and wenl about from place
to place tlireatening
nevcr again go to Pisentius, whal
liatli
throughout
and saying
my
Pisentius to do with
:
I
is
ihe will
affair?
And during the time he Now the man was a nativc of the lown was utlering ihese words he became morc and more angry. And when the sun was about to depart to its place of sunset that day, hc laid down at night, and he laid down in the night and God who spake by the tongne will make Ifthou dost not make clcar lliy rcquest of the propliet saying of Qift.
•foi. is-'b.
*
—
1
:
it
clear to thee, sailli 1.
I'rov.
(i.
34(?')
llie
Lonl
:
vorily
I
say toyou,
find
judgement
is
inine
jj-jLj«^ Ul ^aJ;
»„Jsj'j
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1-1.
S.
ratliLT ». 7.
S.
A.
I'.
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and he began 4.
S.
the bisho]),
for
«
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teil tliee lliat
I
nol takc me.
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«
am tlie rcwarder. Ile brought a severe disease and sore pain upon man in tlie night and his torments became grievous from the severity
and
I
the
of the pain
which came
a loiul voice
saying
kindness to me, for
ye do not take
I
me
am
to
abdomen, and he began
in his
Take me
«
:
him
to
I
O my
his account.
brought to the
him
Anba
to our holy father
come upon me on
these pains have
if
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the son cried to
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Mol. läiH.
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PISENTIUS.
S.
ignorant of culture. he
little
perceive,
be dcad,
Avill
O my
»
holy falber,
he has learned his manners sulUcicntly and more. » And he said lo nie he entered, he and bis father, he feil doNvn « Let him come in. » And wlien :
prostrate at the feetofonr fatiier a long time, and «
"Ol.
15',;,.
ignorant of cultnre.
Arise,
God up
liveth, If
my
I
father grasped deficient in
wilt obcy mc. befel this
have to
hcad nor ever llie
lie
father
of tby wife
prayers
said to
whom
man answered and *
I
tby bands on mc.
wliicli
bim set
:
:
«
«
me
tho days of
all
him
to
I
s\vcar by
free
my
from
life
I
it,
tiie
if
I
Ihon didst treat unjustly
and abandon bor wilboiit cause,
if
thou
wliicii
rcmain
is
my
Uise,
«
:
will nevcr disobcy
This wliich has happencd to thee
«
Tlien
»
dilTirully
that
:
:
As
not raise
\vill
Bchold the Lord bestows hcaling on tbce
he said
World a ycar or two,
And my
the
said
top of bis head and raised him up and said to him
And
me and yonr
And
him
father said to
tbrce days prosirate at tby fect,
rise nntil tiiou hast pnt
manners. »
»
my
in
liiec. »
because
and acling rashly didst suspect
for she is iiinocenl of liie matter of wliicli
TUE TWKNTY
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he remained there unlil hc came out of the monastery
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until
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S.
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B.
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rest
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Tliis
om.
to (tempt)
innocent
liave
«
».
». S.
S.
«
— —
om.
there
».
So thereupou ho
and
until our holy falhor finisliod tlie mass,
down
sat
at his
outside the church
Coming out
of the church
And
he joined hini and asked him accordiug to wliat was in his hcart.
wlien our father had heard the soldier he said to him bv the intcrprctcr •rui.ir,7;i.
«
This
is
the ihirty six dinars from thy wife w]io
Behold, they are with her tied
min.
is
iip
napkin,
them from him, and
And
in
say unto
I
alms for thee,
God
at
also
God. 1.
tliee, verily,
would not
unless thy blood
all,
blood, for
it
it
is
And Gen.
IX.
is
fact,
ihat ihou didst
them
one gave
to
all
didst
kill,
and
give in alms for thy
the wcalth of the worhl mi-rcy
hom
shed as thou didst shed thy neighbour's
who
man
that soldier supposcd 6.
if
they wherewilh
avail thee anything, nor obtain
written that he
be shed in roturn, for '
didst bring
Dama-
is
it
man wliom thou
ohtain tliem by shedding the blood of that didsl take
tlie
:
and take
in the sliip al the port of in a
thou wouldest tempt me, and dost not disclosc
soul.
Go away
not a suitable phice for jesting and sopliistry.
*
is
sheds man's blood, created accordiug to
tiiat
the matter
liis
tlie
blood
sliall
likoness of
would be hidden fiom
TWENTY
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[95]
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Mol. 158
a.
(3^"'
ij
1-3. S. « and wlien tho man lieard thesc words ho marvellcd exceedingly, l'or Iie thought Ihe matter would be hidden l'rom the new Elisha, he did not know that the spirit
which spake by the apostles was tho sanie as that which spake
—
om. «
the
3.
B.
words
— 9-9.
S.
'(
the blessed «
men
of
».
« all
ye
know
—
».
4. S. «
B.
«
Anba
S.
».
new
«
«
5.
God
».
».
giving glory to
man ein
get
"Elisha, aud did not
fathcr
in grief,
S.
—
encomium
was ondowed with the
so that no
God and was weeping
«
8. 1
bis
house
did not
l'ail
gift of the spirit ».
know
».
B.
B.
B. contin. 166.
knowledge there
i'uU
— 2.
— G-G.
in tlie saints ».
of
tliat onfi spirit
to
—
11. S.
speaks in
wife in
Ins
below
all
that
had happeued
all. MüI.
man
UTb.
of
great sorrovv
to
Anba
beloved, that our father tho great saint
Pisentius
was
a great
in the disclosure of this book, aud
commemorating him. For every man who had recourse him, he knew why he came to him by roason of looking on his face.
that
we do
not err
Nevertheless he hated vain glory and concealed his devotion, and no is
+
».
he went out from the
aud he went
b.
to say that
him with the blessed holy Anba Pisentius, and what he had heard from him. So know, and told her
prophet, as the narrative presents him
to
P.
—
wlien the soldier heard this from him,
of heart
my
7.
that at the bcginning of this
— 10-10. — 12-12. S.
our falhcr tho
And
the sainls ».
of the saint
—
May
able to describe the extent of his virtuos.
US by his prayers
The
One
it
'
and forgive us our sins by
twentij eifjkth
happeued
to
me
priest of the Eastern pcople
the Lord have mercy on
his interceedings.
Wonder of uiir father Anba that
I
was
it
Amen.
Pisentius.
him and there was a was to go to him frequcntly
sitting with
whose custom
man Mol. ir.sa.
THE LIFE OF
408
yj
*roi.i58b.
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^1 I^Jfr
jv-l«
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•roi.i5JA.I;'
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Is^r^
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iil^l
"^'ij
y^\ jl^l
o'--'
Ul
«...ojsj
^-^"-^
_/=*--
("1^3
ij^
saint conversed witli
tlie
"^-i
-lj
comes
to
and
in great uncleannes.
you to-day do not receive
liim
And
»
with
^^i^'*^
-
'-»Ir*
iL«
jV
JJ.JI
jj
(^3
^^r--