Patrologia Orientalis Tomus Secundus [Second] [PDF]

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Zitiervorschau

ii:-stoi,

vöao;,

if^it.ixiL-:ix.6.«(jTixd?),

et la rhetorique] ä Ale.vaiulrie el le droil

— D'oü nous viens-tu aujourdhiii, ö ami —

Du

Porlique

((jtojc)

(XpwTia.vo;),

mon

royal,"

etre renseigne sur les questions

d'etre bouleverse par

un

mais qui, en

que

je

libelle, qui

et

(vdiioi)

(TraTpiäp/r,;)

d'xlrt/iOcAe,

lequel eludia avec Severe [la

ä Beri/te.

camarade?

eher'. Je 8uis venu aupres de toi pour

veux

te poser.

Mon

esprit vient en eilet

semble avoir pour auteur nn chretien

realite, vise plutöt ((xzUov) ä bafouer le christia-

nisme'.



„I

p;t

comment

cela? dis-moi'. Et de quelle maniere en es-tu arrive ä Uro

ce libelle? 1.

w

9o[u|J.^t'5l^.



ü.

b.

ti tmv XfiTTiavüv.



3.

Kii Jiü? toüto,

ilizi.



'i.

IviUYy.ivsiv.

'

fol.

lim

r" b.

ZAC.IIARIE LK SCIIOI.ASTIQUE.

8

>eu^

^^ ^^ y^o

)^.30f-3

~wJ^i/

:

I.30

m\

i>.3

)^oi^ l'^t^o

Jy-x^"^

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[8]

}jLia^

^ooiS. :)-m>J»o

lajL.V-^o

^f "^V^/

)-.Vots.Ao

>^oio]^/

-i-^^^^

1"

V" a.

.yponv K_a^i/« Slipplrvi »^.

1.



les livrcs

clFet

lire.

Dans ce

sophe

ma

dos libraires etablis dans

passion pour les livres

qui vendent des livres,

on

libelle,

difTaine,

puis dans repiscopat' et s'est et sa science

tation est

me donna



yas. .(o^j

lo I'urliiiuc (ttoz)

fait

mi/dl

lorsque lun de ceux qui

le libelle

on calomnie, on outrage,

Tu las conuu au debut

(ip'.'XoTOfpo?).

|«oi

''^^

-',

— J'cxjuninais — tu connais en sollt assis lä et

otS^

|ltin\ .°>

de sa carriere;

en question pour oii

il

Ic

bafoue un philo-

s'est distingue

de-

•'

remarqucr jusqu'a ce jour par sa ronduite

des divines Ecritures'-. J'entends parier de

grande aupres de ceux qui savent apprecier

Sri-rrc,

le

dont

bien

^

repu-

la

sans aucun

parti pris'. Et voilä pourquoi j'ai le coeur cruellement afflige.

— Mais, mon ami,

si

tu as une

occuper de son dilTamateur

en

effet,

forme lol.

lii'.l

et

si

bonne opinion de Severe, pourquoi

de son calomniateur, quel qu'il soit?

d'apres ce que tu dis, qu'il n'est chretien (XjwtixvoV

i'^/f^ii.a.)

et

par hypocrisie, qu'en realite

täche de glorifier les paiens, et n'aspire

qua

il

les

se

donne plutöt



Il

te pro-



semble,

quc pour (|i.ar/ov)

la

pour

combler de louanges,* outra-

V" a.

geant de

la sorte

des personnes qui sont estimees pour leur vertu et a qui

il

a ete donne de servir Dieu depuis tant d'annees dejä par cette belle philoso-

phie

(cptloTOfpt'a)

qu'elles



nous ont

fait voir.





2. oi eOaeSei; xot'i älrfitXi Joyoi. 1. äpyispsia. 3. toi xa/a. 'i. Cf. Kvagrius (t'dition üinEZ et Pahtüv (iri npotsita.btia. rj ävTinaOeia xpivövTuv. mextier), p. 2."), 1. |7-I8 5. Les mots « clir6tien, pliilosophe, Philosophie » sont toujours lepresentes dans le texte syriaque par les mots grecs « Xpici

^^'^«^ioo

\^?

^)«>-t-o



recits dictes par

mon

(ilosc niai-ginale

2.

n'est pas parce

Ce





eorr. y.

le

,j>

l«>tt^'j liÄi^o.» ILoi'.-vi^ \;a



v'

ju/;

oo»

)-l^>-3

q\

y/

jl/

Ija^vä..

|-.V^.

doute m'a cuvahi, ou que j'ajoute

je Tai dit, est afflige. J'ai

^'^'-Sii

jooi ^si^si;

jjiaü^cL.

|N.ö

^^eüLco

"'^ss.^^io ;o..w2bK-5

mechancete, que je suis venu aupres de

la

comme

coeur,

que

:

o®«

^t^!

:-oio'fiojo v>o(qJL«

jl /

)j^/j Ir^o^i ^fia^ »^s-o^oo J^^^^^! ^-M

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b.

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ilevous pas uous

cii

'"

)»-o|-«>

m \ n °>ojCLOP

-.Ijoi;

.

prüociupor, ä moiiis

ne rciiferme uue part de verito. Car Ics raauvais '

la si

conduite

'

(Test

fut

drmons

de ceux qui ont vecii dans

du Christ, Dien de

Ics serviteurs

Satans par Satan, puisque'', quand

de toute chosc

venue parmi nous,

la

poussa

il

dit

quc tu crains quc ce

simples, je vais, par respcct pour la verite et

de Severe' avec lequel

la vertu.

amis 11

iic

l'univers, sont

cause elliciente et creatrice Ics Juifs a

blasphemcr

libelle nuise ä

et ä

Cependaut,

quelques esprits

par amour pour

toi,

raconler

la

des sa premiere jeunesse^, ä Alexaii-

ete,

j'ai

cjuc re

et leurs

licelzchub, princc des (Icnions, qu'il rhasse le ilcinon'.

par

puisque tu m'as

vie



.-^'üio

ooi

.ylo^ U/

ooi

^

os

W.01

yCO^

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an ..\o )iVJ^ »^ •.)-jq_sK.3

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oi.i^o;

pas nous ctonner

:

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''^— ?? ipo/?

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traites de

dire

.oiyitv^

)ji*/

^'fO ^^CL^« v^OI -.ypojK.M«

calomnient facilement

V" b



y.

monsongcM's, ikuis

tlit

^;

l-io^??

\n^>n

:|j/

jtsJLi».:»

''^^.^oo

y/ V^jKj; vß;j

oo(

OQ-s/Syt-); .-vOVioljo yCi^,^;

joi;» )ju,i

ot-^;

Sn\;

W.010,

memes

maitres quc

partagcant les

drie et

en Phenicie, entendant

memes

occupations". Ceux qui etudiaient avec nous et qui sont encore cn vie

— Icur nombre

les

est assez considerable



lui, et

pourront attester

i"

la veracite

de

mon

recit.

L'illustre Severe est Pisidien d'origine, sa ville natale est Soznpoiis. C'est

en

effet cettc

1. Tot

Twv

etc.



-

ille

2.

qui lui cchut

önou.



3- Jlatlll.,

XU,

comme 24.



4.

sejour apres la premiere, dont nous

xä aOtoü.



5.

ex «(xiTiQ; (yiti) Tj)ix:a;.



6. öiiTpiSi:.

is

DE SEVERE.

VIE

[111

pöt-a

)oot

oot :.

Ji-ij

.

11

^;

\-^'.K^ Iv-o)j»

^>«m?

:oVio/ vOoCi.

v^JO«! li.l.

'



JK-wiooio

V^/ )N^«a-.

)j/







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:)lo,4oi;jo )1qji*^sJjov.^j ji-o^V^

lin

1" a.

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10

^ oi-s

Ji;-^ -.l-J^^^

ooi;

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..Mi'rmNJJ ^lU

.Ui-L^a^)-=

l'^o?

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Ul

^o>r>ffft

avons tous etc baiinis ä

)t^^^^

IVio/l/;

otlLv^oo

t^i^? .jtCioij

Iq\ ^O

^U-Q».

de

la suite

vO^sV^)^ jfcs^J^JÄ-»^ )IS^(XO.j»

li-iCLi^

la

>Of.I>a^

:voouI^/ l-i^äia» "^s^^i. .3/

jj/

))^i ^^O«

•.)-!J«/

transgression

tOooi -K-/; U-»)-»

d'Adam,

'

^'^wJOt ol/

et qiie le divin

xVpötre nous iiivite ä rechercher de iiouveau. Vau- nous n'avoiis point de rille permaiicnU', mais nous cheirhnns Celle 5

dont Üieu

est

comme

distingues',

lunhitecle l'ont dit

ce Severe, qui fut eveque

'

de

et

faisait partie

Tenvoya" avec ses deux 10

pour etudier

la

II

tut

liahiter

descendaient de

les connaissaient. Ils

*

de So/opolis ä l'epoque oü

la ville

unjour-,

elcvc par des parents

ceux qui

le

premier

contre l'impie Nestorios. Apres la mort de

du senat

de

(ßoA-/i)

la ville,

freres, qui etaient plus

grammaire

ques quo latines

oh nous devons

fondalrur'.

le

coiicile (guvo^o;) d'Kphesc fut reuni

son pere, qui

colli'

ici, dit-il,

(ypa[ji.[xxTt)f/i)

sa mere deveuue veuve

äges que

lui,

ä Alexandrie,

et la rhetorique (p-flTopw/i), taut

grcc-

(pwiJLaTo:)

La coutume etant etablie dans son pays, comme on le rapporte, de ne pas s'approcher du saint baptcme, ä moins de necessite (ävzyy.-/i) urgente, avant Tage mür, il se fit que Severe et ses freres n'etaient encore que catechumenes \ 15

quand

ils

vinrcnt ä Ale.mndrie, pour la cause indiquee.

aussi je sejournais* dans cette ville pour le

1.

le

KapiSa^t;.

lexte



2.

l'i.

du ms., on obtient comme mere devenue veuve, il

nat airc sa 8.

Ilebr., xiil,

SiaTpiSi? £7toio0nr)v.

— fut

Hebr.,

3.

sens

:

«

xi,

Apres

envoye,

10.

la

etc. »



meme

4. i5i6>,oYOi

A

cette epoque,



j. if/.ie-.su?.

mort de son pere, cumme



7.

moi

motif. Les trois freres se

Litteralemenl

:

«

il



6.

Si l'on gai'de

laisait partie

audileurs

»

du s6-

(öxpow(i£voi).



f„i.

im

ZACH ARIE LE SCIIOLASTIQUE.

12

tjiov^oi;» )J.ai>no)-5

^^oi

xV»

>N"ifln I

'^'iisiw;

o'o^

.ju^

)i.QJLj/

>o,..y:ao

)

^ jK^i

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06.

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K.ia-*V-so :jK.

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joot

)iaa at-so

11(1

f(.l. 1"

^

vädoV^Oq-» Icl^ ^iN_so .va)a3V,^Äi»

/oot oc>o^-iLio;

)j/ ss/j Jii::^ oilo^i

|121

ll.

.)-.;,-uajSx

)j-s>^

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vj

'i

.

^'^s^oo;

)«^?

)

''^\ ö-'

)la-^

Joot

lloai-»-^

du sophiste

j^iwioj

(p-z^^Topf-cYi),

comme

tont Ic

monde

de

l'art

la

le

Sr,[/,£io-

rhctorique

graud tcmoignajj^e.

rciidait uii

Jooi

)!)— ^^5o

)J

surnomme

Jean,

(cofpicro;)

en

lui

)Ls>/ -.oiJooi

)K.*JL-^tsjLy>

)-^

la

court espace de tcmps,

avait appris ä s'exprimer avec elegance, en s'appliquant avec assiduite

ä l'etude

des prcceptes des anciens

rheteurs

brillant* et travaille

d'imiter' leur style

de

tl>!,7.o7uovoi.

cours de nos etudes, pendant notre sejour

cela, et millemeiit

(?).

(pTiTopei;)'',

Son

de ce qui seduit d ordinaire

et

esprit ne

la

jeunesse.

en s'efforrant s'occupait que II

sc consaorait

tont entier ä Tetudc, s'eloignant dans son zele pour eile de tout spectacle

blamable.

AiHiges qu une

1. ö tii?

mots

tfO.oypimov

n rlictpur.

pYiToptxr) ».



7.

teile intelligence n'eiit

iivt|[i.ti;.

rlietorique onüxiüv.



» S.



2.

6p6oooJ:a.



pas encore re?u

3. 9i).av8ptü7:La.

sont loujours rcpresentes dans cOiitsta

OU

xa),).i).oifi«-



4. Siarpig-r,.

le texte



le divin

bapteme,

5. i|ioOaiJji.aaTo;.



syriaque par les mots grecs

l>.

Le.s

« piToip,

10

VIE DE SEVERE.

[13]

jiQ^o wcx~2>«



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J.«

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et iiifra S-



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cüit. S'

vjd c^

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yo^

V^ojj )joi

u

donnions ce conseil, afm

lui 5

eveques

'

et

vere eut appris ä counaitre- ces

Ün

m in o;

ui

fut

il



'/.

:)i,l^t

*>

A J;

:y-oioK-./

)-«^^

Vr^-

iioa-s; rurr. S-

(crocptcTvi;)

liasile et

de

comparer ensenible. Nous

la voie

de

la

rhetorique qui

eeux-ci. Lorsque Se-

entierement conquis par eux.

que Severe se plongea ä partir de ee moment dans

resulta de Ik

de

Fillustre

Basile

et

les

ami, qui faisait Tadmiration de tout le

bien)^

monde par

itople

il

etait

diaire d'une 1. So5a.

II

la

leeture

mon

sa ferveur, declara dans

(Menas aimait, en la sainte

— —

-•

encore jeune

äme Mül

il

homme, en

se servant ici

effet,

ä faire

Eglise de Constanti-

encore de Tinterme-

pieuse". niüt

:

«

eut goüte

f. otä «ptXöOsov «Luy/iV.

» (tö? i^i\ia(xto).



3.

toioütoi ^öyoi'



'*



loi.

V

Dieu, qui seul connait l'avenir, revelait donc ces choses sur Severe.

».

xi v.a)d.

''

de

Saint Jean, ä qui fut confle le gouvernail

quand

avouait

Celui-lä (Severe) brillera parmi les eveques (imayMi^üC) comnie

«

:

il

celui-ci.

meditations, et que Menas,

une prophetie que Tevenement a confirmee

5.

m

.

ji^t^!

de Celles que Libaiiios ecrivit en reponse, dans lesquelles

et

des ouvrages

i"i

U-^-^l

JKjl^«^

avoir ete vaincu par Basile et accordait la victoire aux lettres de

le

110

)-i)-^oo

jL^'*>^^ )Or^

ä la philosophie de

ecrits'',

fol.

ooi

l'enteudit aussitot faire l'eloge des lettres adressees par Bastle ä Liba-

nios *

par

qu'il parvint,

doctrine

lui etait cliere, ä la

et de les

(siricxoTvoi),

\

\l n

v^l^«

admirait ä Tegal des anciens rheteurs, ceux de

Gregoire, ces illustres

.

ooi

|'t-3L^

nous conseillämes ä Severe d'opposer aux discours du sophiste Lihaniox, qu'il

-^

'^>'^v>;

« '>

^-^ ooi

JjlSlJ

jooi 1.

\

.>m .\o°v i.«.^a^

-JoÖJv K-io—i

ooi jotSx ooi

nn

i

ooi :>.

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i*V< Oi^ooao

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V" a. |.

n°>V) ooi;

i

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o^Jjj/;

cp)>^;

Jk-^CL^V-s;

«^Om

\-*-'^-o

»

.-jooi

"? ^ anoSaai;

ISsiSs.



iio a.

ZACIIARIE LE SCIIOLASTIQUE.

14

vjoa^Xya ^^_^^.io; ^-J^oto

^^*-/

)lcLA^-*_so

)_ji'^;

im

ini.

u.

\

JojSsv; )jJV-s ooi :|j/

l'^yN.

:'v_io/l/j OOI )_i).2l^|_js

^;

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v-

^"SSkS

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1.

>i«(L.,^,»ai>»o3(

G.

Glosc niarginiilc

o^ V^

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-

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^ofo^jJi

1)1/

plus has luithograplie de ce liis

Im

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lo^

^».^^.^ ynNgqjooi

J-jj^j-^v.^/ ).^uoid

:)—iJ-^I-^^jOd/ 60t

fKioo

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s-oi ^'^(..^s.io

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f_3o Jj-wJ

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I

«

15

"^

"

^

JJ,....,. S)

^'^^^^^«^.^oo



,S.

3.

Glose

»ov^ |ix»isptoo Ito^^-».

losophie de la main du graud Salomon, ä cette epoque le superieur de ceux qui cultivaient la philosophie dans le couvent en qiiestion. a l'esprit

saiii,

5

autres freres, partit pour Ale.randrie dans (Ypxi;.axTiy.-/i)

:

'

le desir

d'appreudre

sait iü

löge;

.... mais d etait

et

magie.

la

criiices

aux

de religion pai'enne,

Dans

idoles.

ci

par

et

A

:

il

la

s'attachait

^,

'

11

a ete fait mention.

....

effet,

etait

digne d'e*"

le

paganisme de Pamlius

ä offrir avec son maitre des sala nature,

brüla du desir

se rendit donc au monastere de Salomun,

oouple que formaient Elienur

et Atluniase.

Ceux-

eurent facilement raison, avec Faide de l'esprit de Uieu, des nombreuses

objections

et

questions

paiennes qu'ils

1. Les niots « grammairien. graiuiiiaire mots grecs « Yjaiiinatwo^, Yfa(i|ia7i7.r, )i. 2.



»

s'entendaient faire

sont loujours reprfisentes dans

itpossy.siv voüv.



3. /fovo).



le

4. ispo;.

* f"'-

"^

'" a-

d admiratiou pour les denions

longue, Paralios, vaincu par

le saint

il

son onseignement

et plein

en

grammaire

Hurapollon. Celui-ci connais-

commerce d'Horapollon,

le

de voir enfin^ son frere Aihanase. et fut captive

*

..

s'accentua davantage

15

(Ypxiy.[ji.xTi-/.ö;)

d'une lagon remarquablo son art

la

recommande avant son depart

ses freres lui avaient fortement

donc aupres du grammairien

vint

un liomme

dans son pays par ses deux

de ne janiais adresser une seule parole ä Athcuiase, doat 11

etait

qui se distinguait par les vertus de la vie monastique.

apres avoir ete elcve en paieu

Paralios,

C

par Paralios.

texte svriaque pai les

ZACHARIE LE SCIIOI.ASTIQUE.

16

..^KoKiö

ia\;

JlSIlL-



JV* ^^ .jooi j^;fcoo

3.^^

^^oi;

jKi.^-

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1.

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^

Lire

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^

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Joo» >ii>otV)

^

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U^Jb.

^_io ^3 -.l^vi rnii^ oöi >jpa^^

tionssophistiques

'

au ooiiiaut

'

. Apres

combattent

entierement

(co^icitwoi)

que

il

la

t\

avuir lu

les paiens,

.

oot ))»

^«>

qXo flo/

^

l'ois

des doclriiips

de nombrcux traitös

avait re(;u de

les

paiens

IVtnt

£7/V.

II

cliretiens, puls

aux

cüutre Paralios les turpitudes des paiens, les mysteres iniVinies

uiensongers du polytlieisme

les

",

donc

refuta

'

Dieu

la

et soii /tle

de ceux-ci, en discutaut avee eux;

semblable au grand

la religio!! le rciidait

les Oracles

)oot

...a«/

vjL,^>a.^oo

>"'=^

*>

)

)-AJ_3 JotS^ t^i^; ''^'»-^?

III

lol.

1-

^ot^bo

oo{

)IU^ä)

UsiSlio; >ä.^3

jl^i.;

,10j

les objecil

retoi(|ua

de leurs dieux,

repunses ubseures et enibarras-

sees de ces dieux, leur ignorance de Taveiiir, ainsi tpie d'autres lioiupcries * ful. III !•

b.

de ces

*

nienies

dcmons.

genre ä Horapollon',

11

persuada ä Paralios de soumettre des doutes de ce

aux autres

Ilrraiskos, Asklepiodotos, Antnioitios, Isidoir, et

philosophes qui etaient aupres d'eux; ensuite de peser dans une jusle balance ce qui aurait ete dit des deux cotes. Pendant de

nombrcux

des convcrsations sur ce sujet avec les paiens, et

il

juurs. I'amliu.s eut

truuva leurs reponses

laibles et sans fondement. 11

Ashicpiodolos

1.

un

se produisit ensuite

Exavö;.

siniplemenl

— :

«

fait

d'Ale.vaiidrie,

2. IfxuxXio; itaiSsi«.



les aclions infi\mes

)>.

:i.



qui est digne d'etre rappele et mis par ecrit.

qui

s'occupait

IvTuyX""'-'''ü.

noXyöeii.

— —

'» 7.

nävtw;.

d'onchantcnients,



la

teXetbi; peul-ölre faul-il Iraduire

5.

Mol ä mol

excr^ail

:

oi Jtefi

'UjiiiioW mvcx

,

clc.

i'>

VIE DE SEVERE.

{17]

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Ui^'^ .jL-X-io

^;

•,

faisait

Asklepiodotos)

'

,

(lisias,

ä lui donner sa

fille

premier rang - dans

en manage.

comme

11

le

Senat

beau-pere

etait afflige

que sa il

fille

fut

trompe par

le ',

demon

(Kavoj?o;). II

femme de

lui

quatorze

niilles,

et

avec sa

avec

femme

Alexandrii', ayant

eile

en ee

lieu.

Apres

lui

trompe son homonyme



T. ir.

i

son

d'apres

village

(=

le

eloignc

appelee Caiiope

[localite]

lui

Isis),

femme dans

permettre d'emmener sa

et l'enfant qu'elle aurait eu, Asklepiodotos partit

:



Comme

avoir promis de revenir aupres

pour

Asklepiodotos).

1. C.-ä-d. Asklepiodotos d'Alexandiie demande en mariage la •!. li rtpuTsia tlyt. .Sur ces deux personnages, cf. le comiiicntaire. I'ATR. OR.

avec sa

(MsvouÖ;;),

voisin de la

persuada donc ä son beau-pere de

et d'aller

femme.

figure par

s'il allait

temple que cette deesse avait jadis ä Menouthis

^'

femme en

n'eüt pas d'enfants, notre philosophe ima-

lequel la deesse lui promettait des enfants

d'Ale.vandrie de

dWphro-

(ßouV/))

chätiment, parce qu'il s'occupait des pratiques mau-

gina un oracIe (ou plutöt *

homonyme

habita longtemps avec sa

vaises de la magie, la privation d'enfants et la sterilite de sa

Hi

Fad-

Mais son desir ne s'accomplit pas, Dien

Carie, et desira avoir des enfants.

infligeant



qui en ce temps-lä se glorifiait des honneurs et des digni-

tes dontle comblait le roiettenait le

lui

^ f^ ^j/

»

|K-a

)K.

Xaoi^

o«JKj/o

l«; J^o

m\

^

m'Wi

le village

actioii',

* f„i. 112

)~>Vi>;

la\

« °)

o^^^« yü

il



la deesse,

sous

etait vraie, la

comme une

les faits possedait

la raison, et

eiifoui

de

le

sable le

plus la trace,

mensongere

ä son frere et ä ceux qui etaient avec lui, disait

.

que Menoullns,

Paralios croyant que cette histoire 5

^

~

j—iot

112 r» est prcsqiic ontierement efTaciie.

au point qu'ou u'en voit

d'Isis,

^-^ j^Os^^o

I

a^o)

90|^Kjl^ jlS^.«^^^

jooi

);oi ''^..«^01

quelqii'un a, accomplissant ainsi une

temple

m

)

vxoa..Nv°>\ Of.:^/

La

19

fit

connaitre

chose remarquable.

II

une plus grande Force que

s'en glorifiait

comme

d'un miracle-

paien et evident. Le divin Elienne ayant entendu l'histoire de cette ineptie dit ä Paralios 10

et

il

faut

Si

«

:

que

honorable

les

', *

une femme

sterile,

mon

eher

paiens s'assurent de la chose, par l'intermediaire d'une

pure,

et

d'une Familie connue ä Alexandrie. Elle verra

blissant ce prodige et ce miracle, et ainsi la

Carle et la

Femme d'un philosophe n'aurapas

langage parut raisonnable, 15

a enfante, eile a aussi du

',

et Paralios

fille

l'air

transmit

lait

dame

le lait eta-

d'un haut personnage de d'avoir ete outragee la

proposition

(?).

(-xpoTain;)

»

la

Ce des

meines aux philosophes paiens. Mais ceux-ci craignant qu'on ne leur reprochat cette histoire Fabuleuse, dirent k Paralios possible. 1.

Tu

eO Ttotüv.



penses(?) persuader 2. 9au|jiaT0vipYi«





S-

"

(?)

:

«

Tu

oses (demander) l'im-

des personnes qui restent attachees d'une

ßE).Ti(iTS.



4.

i$iö).OYO;.

foi.

r

112 a.

ZACH ARIE LE SCHOLASTIQUE.

20 j;oi

io ;;K,Juio

.

.

vcQji^i

.

.

.«^opj

.

o

. .

sCoa-AV3 ^-.^oi

).;;L.sa.>

y-./j

^ö>ioK.A[)o]

v>

i

)_j)_3)_^

Ics

uns contro

aux combais, izaXfoc,.

^coo »

jJ^

)-3V"Q-s

que voici

:

\

..

r^

10

)_3i;

mi )l/

\^ '

i

«V)

etant ä Mcnotitliis, Paralios

tel, c'est

un magicien

».

Or,

se

il

et (juc le

ce

demon

lui

la

lui

fit

s

que celui

grammaire,

revöla

(la

menie

se rendit ä Menoiitliis. L'un et l'aiitre '

que son condisciple

dans Tccolo '

(a/oV/f)

que son condisciple' mentait. il

sc rappela

avaient tenu de longs discours sur la perver-

lui

les autres,

disant qu'ils avaient Thabitude d'exciter les

parco qu'ils se plaisont toujours aux gucrres

et qu'ils sunt les enueniis

de

10

d7/o-

avait raconte sur son

Aussi Paralios se souvint-il de rcuscignement du grand Eliennc;

hommcs

oo«

vOOUio »-»^Oj

egalement venu pour apprendre

des demons malfaisants,

|;U

s'eloigna des doctrines... des paiens.

qu'il disait la vöritö et

i{nEtieniie ainsi ({xxAthanase

».-. j

qui represenle cette deesse, qui lui disait en

/Vny///av, lorsqu'il

ayant appris

aX ^;

li

sougent pas ä des chosos do ce

connaitre cette vision ä ses camarades

et

.v.oiofc^-./

cnvoye

(meme) maitre

compte, etait pcrsuade

1.

^^0(^

oi^ [yJoou yi

jlc-^o

)VJji;

.oiIq\

[)_;oo

jJQjLflol-s

->

c'est-a-dire le

11

ayant

^

se produisit encore cet autre fait

songe

sit6

.

\jjy»l .y^pojfcs.^;

;

.

oi^-J^^^Oo; rjjLiJS

OOI

qu'(il rcsulta)

vit Isis,

dont

)i/

inebranlable a la vörite, et qui

genrc. Mais

112

^

I)— .^JOt y^li

[•*.;]o/

\3

,

)j^ '^ ^»^

^^.,^0

ini.

p

^ .sm»°>[l]

^;

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1

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1j.



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[22

les

f>o>

-vOj/

y o\o'=>o;oo
\

. ;

afTirmant qu'elle se livrait ä

Isis,

voulait, qu'elle ne diflerait mi rien de la pros-

donue au premier venu.

Les cleves dllorapollun, qui etaient livres ä

la folie

des paiens, ne purent

pas supporter les sarcasmes et les reproches de Pamlius. Aussi tomberent-ils sur Uli dans l'ecole

{'^yj^yr,)

meme

ment oü peu de chretiens C'etait

ils

mo-

etudiaient. Ils avaient attendu le

etaient presents et oü Horapollon s'etait eloigne.

sixieme jour de

le



semaine, qu'on appelle

la

vendredi', pendant

lequel tous les autres professeurs, pour ainsi dire, avaient l'habitude d'en-

seigner et d'expliquer chez eux. Paralios fut roue de coups

;

il

en eut

la tete

toutc raeurtrie et tout son corps fut en quelque sorte couvert de blessures.



Apres avoir reussi, mais avec peine, ä echapper en partie ä leurs mains il chercha un refuge et du secours chez etait de Constitution robuste -,



chretiens,

*

11

les

tandis qu'unc foule de paiens l'entouraient et lui donnaient des

*

foi. 1"

coups de pied. Ür, nons etions presents en ce moment, ayant cours de

pliilo-

sophie. Les philosophes ainsi qullnrapollon avaient en elTet Thabitudc d'en-

seigner le vendredi dans l'ecole

nombre de 1.

trois

:

moi, Thomas

Explication du IradiR-lcur.



2.

(,o

•f*s>A JJ; -.oooi

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