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French Pages 820 Year 1911
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PATROLOGIA ORIENTALIS TOMUS SEPTIMUS
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*tä^t? S.
A. R. le prince
GR AFFIN
R.
MAX
—
de
F.
SAXE
NAU
PATROLOGIA ORIENTALIS TOM US SEPTIMUS
_
I.
M^'
_
II.
Addai scher.
Traites d'Isai le docteuret de Unana d'Aüiabene SUR lesMartyrs, le Vendredi d'or et les RogaTIONS, ET CONKESSION DE FOI A RECITER PAR LES EVEQUES NESTORIENS AVANT l'oRDINATION. M«'
Addai SCHER.
Histoire Nestorienne(Chuonique de Seert), seconde partie, fasc. III.
IV.
V.
_ —
—
1.
J.
GUIDE
Ee Synaxaire ethiopien
VASIEIEV. KiTAB AL- UnVAN
^IE
Le Mois de Hairücj.
A. A.
(HiSTOIRE
UNIVERSELLE ECRITE
Agapius de Menbidj), seconde partie, E.
fasc.
PAR
1.
W. BROOKS.
The hymns of Severus and others in the svhiac VERSION OF Paul of Edessa as revised by James OF Edessa
(fin).
PARIS FIRMIN-DIÜOT RT
C-, IMPRIMEUKS-E.DITfAR LES EVEQIES AVANT L'ORDINATION
TEXTES SYRIAQUES PUBLIES ET TRADUITS PAR
ADDAI SCHER ARCHEVEQUE CHALDEEN DE SEEKT
PERMIS D'IMPRIMER
Paris, le 19 niars 1909.
1'.
Ti/iis {li'oils rrsi'rvi's.
FAGES,
V.
o.
AYERTISSEMENT
— Ces
M.vNiscHiTs.
I.
conserves dans un manuscrit sy-
tröis traites sont
riaque de iiotre bibliotheque de Seert, catalogue' sous
mesure 20 centinietres
siir
15;
il
le n°
82.
Ce manuscrit
a Mi caliiors, qui contiennent d'autres traites
sur la Nativite de Notrc-Seigneur-, la Sainte Vierge, FEpiplianie, le
Jeudi Saint,
et
la
Thomas
descente du Saint-Esprit, composes par
la
Badöqa, Possi
et
Oyore d'Edesse. Le
du ms.;
201''-219^'
les
traite sur les
deux autres vont du
sur les Rogations est conscrve aussi dans
theque, catalogue sous le n° 109';
il
La correspondance des pages
fol.
La profession de syriaque de
sur 10;
foi
est indiquee en
marge de notre
edition, et
texte original.
le
ä rcciter par les evequcs est conservee dans
bibliotheque de Diarbekir
Elle aura le
grand avantage de nous
profession de
foi
que
biblio-
les folios J7''-25''.
'.
un manusCe manuscrit mesure 15 cent.
foi
a
etre
dii
1859 des Grocs (1548), ainsi que rafllrment
copiee en
les folios
272". Le traite
fol.
un autrc manuscrit de notre
oecupe
sur differents sujets. Cette profession de
et
au
compose de 21 cahiers renfermant plusieurs questions
est
il
la
d'Edesse, Michael
martyrs oecupe
257''
nous reproduisons aussi exactement que possible
crit
Careme,
le
Passion de Notre-Seigneur, sa Resurrcction, son Ascension
les
et traites
redigee ou plutöt
les dernieres lignes.
en quoi consistait
faire connaitre
la
eveques nestoriens faisaient avant leur consecration
quels etaient les droits des patriarches nestoriens.
Alteurs.
II.
—
1°
L'auteur du traite sur les saints martyrs,
et doctour, etait disciple de
Mar Aba
le
Isai,
pretre
patriarche, qui gouverna l'Eglise
nestorienne de 540 ä 552.
Selon l'auteur anonyme des passages public's par M. Mingana 1.
1905.
A. Scheu,
—
2.
Ce
('.alalojiiic
textum syriacum loc. eil.
—
4.
des
iiitiitusfritx
Iraitö a etö public
syriaqucs de
Iraile
oi'i
cinsiopalc dr Secrl, Mossoiil.
edidit, nolis illustravit, latine reddidit
Simon
Josepli
Can, Rome,
1898.
—
.3.
A. Scher.
A. ScHEii, Nntiee sur les mss. s>/riaqiies el arnbes de l'Arrh"veche Clialdeen de Diarbe-
Syri Homiline
nous
et
par Simon .Joseph (JAUn, Tliomae lidesseni Iractatiis de SoliriUite.
kir {Journal asinlique, septcmhic-oclobre et
du
In hibliollii'que
',
el
Ca/m/na. Mossoiil,
190."i.
de B.irhadbsabba 'Arbaya sur
dit qu'il a
en
la
bonne
l'orlune
la
p.
novcmbrn-deccmbro
:is.
1907, p.
l'ondalion des ecoles, ainsi quo
de Irouver
'i09).
—
5.
\arsai
Dnclori.-:
lUMOai-quons tpio ces passages ne loni iiullement partie
Irois feuilles
d»Machöcs
l'a
dun
supposö redileur.
C-*'l
les
cbroidqueurs Oisinondi,
.Xarsai
:
Prifrnl. Orient.,
Iraite
...
sur
la
Cle
Dans
serait la
une laute du co-
preface de ses
fout interprete a I'öcole de
|i.
;>>:
'Amu,
p.
Scher.
Orientanx ncrivircnt sur
Ciitalti^ur dr.t
du preniier la
:
ponctnalion,
«
cb. xx\
'lO, :i,s.
justilicalion de .son livre de
ponctualiiui. Voici les parides
traittSs
le
(tocliiris .si/ri Ilnmiti.r. p.
poncliiation (Voir A.
dans son
Isai
k
los aurait suivis.
(vnir :M.\hi, edit. .".(i.
les aiiin's
—
ms.'i.
5.
ii
Selon
syi:
ilr
Grammaire,
.bisepb d'Abwaz,
luols anibigus irTsaac, ccrivil sur los lettrcs alphabiitiques, Icur , Mistoire de .loscpli patriarcbe.
parlie. n. Vi.
Orient., p. 387-38n\
au
»
Mar Aba,
ile
dans l'Kcüle de Nisibe;
ensevelit smi niaitre
il
l.lnänisu' {'AnanisiV?),
niqm- de
iii-,
;
dr Nisibe,
Q.yore aussi, un des disciples
Clinmi'iiic dr Sc.cii).
Svcrt, n.
r.uih:i(ll)s;ilil);i
ri';r()lo
Isai aurait
:!-.':!-:!J'i).
döclare les avoir
l.lira.
.SV'r/7'",
traite lui-iiieiiie etait uiie partie dau Testament sont conserves dans un Commentaire anonyme de l'Ancien et du Nouveau Testament qui se trouve ä la biblioedidit, (jui propter
'
theque Chaldeenne de Diarbekir, dans
style de
nous
le
Hnana
elegant et pur; raais
esl
le justifier
des erreurs que
avons cru devoir prendre in. Soi RCE
avdir
1.
(lue
(MI
de Iso'dad, eveque de Hdattha,
intitule
Jardin des Delices. Le
:
se repete quelquefois. Toutefois,
il
declarons, e'est surtout pour faire connaitre
auteur et pour
ni;s
la
lui
le style
attribue Babai
peine d'editer et
le
de ce celebre
grand, que nous
de traduire ces deux traites.
ciTATioNs DE l'Ecrituke S.vixte.
—
et
Isa'i
Hnana semblent
sous les yeux une version du Nouveau Testament autre que celle
Diiiis noiroouvragc .-iif rKcoli! de Nisibp, nous avons assigne a cette dispersion la date de 582, nous avions trouvec dans un ms. du couvent de Noirc-Damo des GliaIdcens..Tous les annalistes
(;lant 2.
le livrc
dans eelui de l'lnterprete des Turcs,
et
d'aecord a mettrc rette rövolution sous Sabriso',
Gli Sla/iili dell'i sciiola
ili
CiiADOT, I/Eiolc de Nisibe, etc., p. 24.
—
3.
».
—5. Theodore
tures par excellence.
date susdite est eei-tainement eiTonöe.
Apud Asskmani,
d'Eochellensis et dans beaucoup d'aulrcs versions libros
la
—
Nixihi, dans le Giornalc dcllu xoc.Asiii. llal., V, iv (1890), p. 165-195;
de Mopsueste, anquel
les
:
»«>
^w
III,
i,
U::=iskw
p.
81-8'i.
^•.:^^s
Nestoriens donnenl
„
—
k.
Dans
la
version
hos composuit receptos
le tilre
d'Interprete des Ecri-
AVERTISSEMENT.
[UJ dite Psitta.
La plupart des
giles, principalement chez le premier,
Psitta, tandis
que
les citations
ment sont conformes au
11
Evan-
citations de ce livre sacre, surtout celles des
ne s'accordent pas avec
de
le texte
la
des aiitres Livres inspirös de TAncien Testa-
La
texte Iraditionnel de la version susdite.
des citations de ces deux auteurs avec
collation
du Nouveau Testament con-
la P.silta
firmera, croyons-nous, cette these.
PSITTA.
.(Jean, xiv,
^';ov^D j&s^l o/
Ihai.
10)
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^VoiJD )K.M o/ ^»i yoa.2 ^'^^
^''^^^
.(Matth., xviii, 16) JJbo ^^5o
yoo^l
.(Luc, XXII, 19)
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.(Ibid., X, ;58)
.(Matth., XX VT, *>
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.(fol.
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.(fol.
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.(fol.
210
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.(fol.
uij^f^f .(Il)i.l.,X,
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212
.(fol.
b)
.(fol.2l;}a:)...)vs^ .9
21. Ml)
.(fol.
,(Luc, XXI, 19) .
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vOüjLaj yoxol ya2laJt..=LA.m^CL3
.(Matth., XX, 9)
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.(Ibid., 28)
b)
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.(fol. 20.") a)
.(Ibid., X, :{2)...|>i.>->
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204
.(fol.
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.(fol.
^V 21.-)
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AVERTISSEMENT.
12
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.(lliid.,
X,
18;
cf.
Luc, XXI,
[12]
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.(fol.
Luc,
.(Ibid., ;}9: cf.
.(Ibid., XXV, ;J4) ),ifli»^,
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.(fol.
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.(Matth., vi,:}3) ''^•^
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.(fol.
271b) yai^
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.(ibid.) ..y* n,'i;o .>..'>>,v>
Ixlsto
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.(Luc, XI, 9,10)
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.(Luc, xvrii,
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est-il divise? '
uoiu de martviri
Chapitrc HI. saiuts,
et(^ la
ISAI,
ccux qui ont (!t
soiifTorl
pour
lo
Clirisl
sonl-ils
de coulesseuis?
siL;nilie le
mol conimemoraison? Ce ne soni pas
uous qui retirous de Tavantage eu
laisanl leur
les
couimemo-
raison.
— Pourquoi ce vendredi laisons-nous ämes dos jusles Chapitre V. — seroul Chapitre IV.
la
fümmemoiaison des
saints? id;
fJl.^s.lk^«
")jK_£d/ .3.\
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OTaxrip.
prisants, autant j'ai honte d'accomplir co travuil
sublime, qiu" votrc
aniiti('
m'a comniande de faire, craignant que, vu la faiblesse de mes paroles et vu
ma vile
condition, je ne sois regarde
presomptueusement dans
les
comme im homme
choses qui
G'est riiabilude de ceux qui aimeut,
soiit
temeraire, qui s'engage
au-dessus de ses forces.
comme
votre saiulete, la conversatiou
des Ecritures Celestes, de s'asscoir, ä l'instar des pecheurs habiles, sur
le
rocher de la crainte de Dieu, et de mettre de l'appät ä rhame(,'on de leurs bons conseils, pour attirer les gens ä acquerir la sagesse et pour faire uii gaiu
M'ayant pris ä Thamerou de du statere que Pierre, maitre habilc phalauge des Apötres, tira du poisson, vous exigez
avantageux aux provisions de toute 10
la famille.
votre chaude et veritable amitie, au lieu
des pecheurs et chef de
la
de moi une autre chose, qui surpasse
ma capacite
debiles facultes, m'oblige;int ä rediger
im
et qui est
au-dessus de mes
traite sur les sainls martyrs, confor-
mement ä la doctrine qui a ete transmise ä cette sainte A-isemblee par Rabbau Saint Mar Abraham, pretre et interprete, ce tresorier des ;Jvres de l'Esprit. *
Quoi(ju(3, ä
cause de
ma
faiblesse, je sois incapable de i'ediger ce traito tel
transmis par le tres erudil Rabban, toutefois pour n 6tre pas desobeissant ä votre ordre divinemcnt assaisonne de l'amour du Christ, qu'il a ete ciiseigne et
PATU. on.
—
T.
VII.
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f.
TRAITE SUR LES MARTYRS.
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.^^ .^^^.001 jjL^
^-a^Sb«.
trouve bon, moi faible, de vous oheir et d'accomplir votre ordre qui est
j'ai
utile,
ma
mettant toute
confiance
Dieu, qui
eii
la sagesse aitx sarjes et de la scienre aiix inteUigeiils'
du hdton d'Aaron (en verdure)
de
l'aridite
pures,
mon
il
si
et fiui chani/ea Varidüe
changer
esprit en fecondite iutellectuelle,, afin quo, gräce ä vos prieres
uon parcG que j'en suis digne,mais pour qui est
,
doniia des fruits-, et le priaut de
apte ä concevoir et a doiiner des iruits;
soii
il
et
si
qui donne de
fortifie les faibles,
utile, et
le profit
(je
demande
de ceux qui aiment
principalement pour Favantage de ceux qui,
&
celte gräce) la
science,
comme
votre
saintete, bouillonnent d'un zele genercux.
De meine que *
I".
2113 V".
l'uiseau ne peut
point sans alles achever le cours de sa
vitesse sur le dos iluide de l'air, de lueme
*
moi
votre ordri' utile sans les alles legeres de vos (tone ä FapiMii de vos prieres jturcs, je
faible, je
prieres secourables.
me mets
n
ne peux accomplir
Me
fiant
ä cxecuter votre ordre; je
metlrai en ordre tout d'abord les cliapitres notoircs, dont sera compose' tout le
traite
:
puis, seloii
ma
capacite, je donnerai a ehacpn'
chapitre le stvle
qui Uli eonvient.
Eh 1.
liien, la
er. Prov.,
Il,
prcmiere question qui so presente est «.
—
-2.
Cf. Xoiiib., XVII.
—
3.
Litlcruleiiient
:
celli -ei
eile courl.
:
Pourquoi a-t-on
1=
CUAl'lTUK
[191
jLm^S ^^yjuD;
:|jo( ^^so>
^»t^
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)-j;oia^
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«»K-A./
IjOt
^Xs;
i~:iOy-y.
7— /?0
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Ijo .jjv^joj;
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jjÄJi QjLiö»
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^..^Liwtoo
I-^^'J? vootKJLau yjL^to>o
j.^-./;
vOOML-^O \OOt_X_JQ^)_3 O-j^l/o
-JJ
^^
\op^?
)-*-i^ vOJot
.;a-Ji^^
—
J.inriv.
—
2. äyiiv.
martyrs
et
:i.
.«ö»
ltJQ.-|_sj
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>..«....j
Ms.
M" ««'^
|Voi.Ä vQJO)
vooi-—^'^«^ ,5JL-.^3;
jÜLo^i
).ioo
1.
confesseurs
»
martyrs ou
^*-ojLio
^/ öC^
^öjojjiti.
a regu cette reponse, 011
raisoii et si ce soiit les
0001
^/
jlk^OVi». |?Ot_3 jjLäCUN«
ool or>\v»
jj
bieii
:
Oue
vocHJL*3;
)la^.,^^:y>
vS/
K-JLw.31/;
:)joi
.jjL^ioa
ceux qui out soulfert
demandc
*
jii'i
I-
^^ouoio ou-^^j
poiir Ic Christ? Et
signific le
mot commemo-
nous, qui r(>tirons du proiit de leur
commemoraison. Puis, apres avoir eu reponse ä est-ce ce vendredi (jue se fait la
lotaijos
O»^!/ );ÖWÖ» vOCJUiO
|_.iKjc>)0
aJ^o
)jL.»^«Jio
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,_*^i^^io
**
*
Jt—i-flo
•
«.n
i
i
ju^
coqi->
|...>^. i > o
II.
^^i%0;
21
^a
les
encouragea en disant
Mais, corame les
hommes,
""^«^^io
öiV^OJi lo-Dot •\aaji
Parce qiw je
:
resurrection
la
generale ä cause de son eloignement,
il
jl/
»r» \*
jJ ]J
confessaiont la verite de la
ils
existe entre ces
.^^^w^J .^^^wt-*
Pt-so« j-p>o^>.^
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.wOt )Li^-M v?->N,t-*?
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10
.yooila-sj; );|L^
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> .q ^i
)-it--3;
y-'l°
•)
...
*.a.:>q-5; f.
1.
^^ l^w. —
M.
fois, est-il
dit,
2.
'Aooi|xa:,
ayoiv
^uc roKs man(jciv: de
ce
pain
et
nnis
(jiic
vous annoiicerez la mort de Notri'-Seigiieiir jusqu'd
ce
Ixiircz-
de rette voiipc,
qiul vienm''. Notre-Sei-
gneur lui-meme, apres avoir transmis ce sacremcnt ä ses disciples, leur Faites ceci cn ö
II
est
esprit ce
donc evident que ce mot commcmoraison
10
la
le
eflacer de notre
nous devons attacher
regards de notre esprit, jetant
les
plus que notre
memoire des
la
saints et que nous celebrerons leur fete,
manque
d'lionncur ne leur fera du tort, tandis quo
le
respect
que nous leur rendrons, nous rendra dignes de consideration, nous sera
et
la
ne retiroront, eux, aucun prolit du respect quo nous leur rendrons, pas
ils
1''
les
vertu diamantaire de leur foi^, considerant que toutes les fois (jue
nous celebrerons
et
:
me-
signifie souvenir et
temps lui-meme ue pourrait
souvenir dos martyrs, que nous devons mettre toujours sous
et sur lequel
vue sur
dit
memoire de moi'
moire des choses passees. Or
yeux
207
nous pretera secours. En nous rappelant
le
utile
souvenir de leur gloiro eclatante
de leur grande patience dans les combats, nous brülorons de Tamour du
Christ,
dont
ils
brülaient eux-memes, et
nous nous röunirons pour celebrer que 1.
le recit
I
des triomplies des
Corintli., xi, 2C.
—
2.
Luc, xxii,
comme au son de
la solonnite
hommes fameux,
l'.t.
—
3.
L'auleur veut
trompctte
la
de leur triomplie.
*
illustres par leurs
iliro
;
la loi
Do incmc combats,
inehranlable des niarlyrs.
»
r.
207
1"
r^ojljj
21)7
V".
),
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J^-'^^ y.Ano
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TI^MTE SUR LES MARTYRS.
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jl^oi.^
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ISAI.
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I-Jol
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)N.iCL-V^
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moment de
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du courage divin de ces
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^ficii^-so :)joi
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yootJLaj a^cC^>/o :).iCL^O>^ yOOtK-.
preto secours au toirc
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guerre aux soldats courageux, de
nous celebrons
saints, dont
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oicti^/ yOOW^ÄJ
^'ifeo^
jJ;
o^^.^.^•
q^\
,.
^
.
«K.^
meme
l'liis-
la fete, sera utile h
tous las vrais croyaiits. (
hiand
comment clioscs
lo bruit ils
conime du fumior pour possöder
fermirout de plus ils
de leur combat resonne ä nos oreillcs
(et (ju'il
nous apprend)
ont meprise toutes les voluptes de ce monde, regardant toutes
eii
le
Christ, alors les vrais esprits s'af-
plus dans l'amour de leur Seigneur, qui fortifie les saints;
s'encourageronl ä avoir la douce esperance de la glorieuse resurrection,
dont
le Clirisl.
a ete le
l'Apötre, (jui dit
commencement
// est
et la
de I'Eglisc
consommalion, selon et
le
enün nous pratiquerons aulant que possible
la
saints.
En
:
le
clicf
effet, si les saints
prcmier-ne
la parole de
d'eiitre les
vertu de pauvrete
morts
comme
10
'
;
les
martyrs se livrerent ä toutes sortes de mort pour
l'amour de leur Maitre, combien plus ne devons-nous pas, nous autres, employer nos biens et notrc supcjrflu pour soulager ceux qui sont nos membres, de moutrer que notre
alin
recil '
'•
-"' ^°-
foi
est aussi
riiistoire
de leurs souffrances nous porlc ä esperer
qui se crucifierent au
monde, ceux qui se livrerent
gneur, ceux dont lliumilite a ele pelils (ju'ils etaienl, par 1.
grande que
celle
des martyrs
!
de leur gloire nous ailermil donc dans l'attente de Timmortalite,
Coloss.,
I.
IS.
le
la
'
l'incorruptibilite; car (ä la
Le
1
et
ceux
mort) pour leur Sei-
cause de leur elövation, ceux qui, tout
me|)ris d'(aix-inrmt's, onl acquis de la noblesse,
-
^ CHAPI IRR
[27]
)Llbw_,_^
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10
•
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27
qJLä vOotia^^OLJSo aiopo»!/ yOooaoiiOLSO .yooipo
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W.OI Ö
IV,
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\.».^^\^'iooi^ .oooi
>-•/
°öi
jjtoia^
^—
^-»-.1/
V^3.a
^j,.^^; |K.^eu^4
oa*!..
sont maintenant tout resplendissants de lumiere aupres des Principaiites et des
Puissances; et eu egard ä leurs soufTrances,
Paul
:
// 7i'y
a point de proportion entre
les
ils
crient avec le bienheureux
du temps
souU'ratices
prespiit
et
In
gloire ä venir, qiii doit etre manifestee en 7ious\
CHAPITRE IV POURQLOI LE JOUH DE VENDREDI QUI NOTIiE
SlilT
LA
FKTE
DE
LA RlisUllUECTION DE
ReDEMPTEUR, FAIT-ON LA COMMEMORAISON DES ILLUSTRES,
Le vendredi precedent,
noiis
avons entendu
RIENIIEl
HELX
les Juifs dire des injuros
au
Ce vendredi, uous voyons les martyrs coiiproclamer sa gloire. Nous avons donc bien fait
Christ et blasphemer contre lui. 10
fesser reellemeut le Christ et
de nous transporter du Souvenir de
mechants ont
la
commemoration des confesseurs que preche l'esperance de 1.
Rom..
passion de no.re Redemptcur quo
les
crucifie ä cause de la verite de sa doctraie, ä la solennite de hi
VIII, 18.
la
les pai'ens ont
mis ä mort pour avoir
resurrection. Les Juifs attachrrcnt le Christ a une
28 »
f.
21 18
r
:
—
ISAI.
vOoi-«V-^K^;
-^
-^ -
"i
l't-^t
TRAITE SUR LES MARTYRS. ''^
.JÜlüo^ );öi.A; |LaX0OiV3 ^"^.^
)-M«
•
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»;q-^; )la
I
:
^oüS^
^«2^01.^ }il
K .)
r.
21 IS
V
vOOMt-^OM 1.
i .-a .
f«^
.
V>
.
1 ,^» *•,
|«)->^ «^ota^cLODo
—
—
StaB^T).
2-
—
njoutö par le copiste.
7.
3.
Kx.
Ms.
'
')
aJL^;
—
:
2iw
I".
pu supporter Signa
testanwnt,
:yOOt>ooi o»
oioi^«.
0/
.)_«>3o«)
•.jLL.ia:^;
xivSuvo;-
—
5.
^ yo^^;
oVw
sjJlBJi
yootioj^ ^
äYwvioT/jc
—
('..
«
m vi
Ce mol semble
meme
les paiens,
6tre
pour n'avoir
:
Cor, est-il dit, oü
y a
il
tukessairc (juc la uiort du tr.statcur intervienne, parce qu'il
est
Icstatcur est envie'.
le
comme
ceci
Oll la pcrsdcution,
oii
:
Qni
foi
tue scparcra de l'anionr
tnutcs .sortrs dr
muH,
oit
du
le
:
.-,
la
resur-
testament en
en sa resurrection, et qui Christ'.' scra-ce l'afßiction?
Ir pi'-ril?
Au
i-oiitrair
ö|.^
TaSis.
sortes de tourments et ä la üiort.
sus
n\
«
^otojJl
'"^O«.
« f>
)°>\ ..iü>o jiö^o
croix pour n'avoir pu recevoir sa doctrine; de r.
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jLüL.^ ji-öi^/
6-
m
.)
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Q^t-bol/ jiyji
jt_/ vA^V-^o .OJL^S ^_^
>^>.30Ji;
yooilo
^
[28]
et
le
Christ
mes
ser-
viteurs que j'ai eins''.
Les saints martyrs
et
la
Pc'res,
ordonnant qu'cUc '
f.
2U8
V".
fQt c^löbröe
de notre redempteui' 1.
llebr., IX, 10.
ayant doue considerc les oeuvres immenses des saiuts
niciveilleuse patience des coufesseurs,
—
2.
immcdiatenumt apres la glorieuse resurrection * afiu que leur Souvenir proclamät leurs souC-
le Cluisl,
Honi., viii,
:i5,
out etabli cette fetc,
;i7.
—
3. Is., XLiii.
10.
is
;
CHAPITRE
[29]
m
jia.^; >^oiä
1.
oo \ ^^lO» o_Ji;o vootlo.
(fit
ment tous
demon
si
commemoraison
Sauveur, de
10
ci^euo
jJ /
rimmense
haiiteur de leur
foi, d'oii ils foulL'rent
Mon
:
hahile en guerre, confondant ainsi tres manife.ste-
que ce voisinage de
les impies, et afin
frances des saints nous
faits
^%^^
pieds les aiguillons de la mort corruptrice et avec les armes spirituelles
triomplierent du
leur
\—äi \-^oi
v>-.oi;
connaitre) qu'ils sont toujours restes attaches jusqu'ä la mort ä
leur Maitre, en se tenaiit sur
5
29
Ms. oviwoi.».
frances et
aiix
i
IV.
et ailleurs
:
la
souf-
soleunite de
est ä proximite de la resurrection glorieuse de notre
meme eux
desir,
commemoration des
la
comprendre que, de meine que
fit
aussi sont prös du Christ et participent k ses bien-
est-il dit, est de partir de re moiide
Nous sommes
paar
etre avec le Christ
'
heritiers de Dien, et eoheritiers de Ndlre-Seigneur Je-
sus-Christ'-.
1. Phil.,
I,
23.
—
2.
Rom.,
VIII, 17.
—
Rappeions
le te.xte
suivanl
;
«
La
raison qui a
fait
appeler
le
C^ommömoraison des confessours, c'esl que, apre.s avoir tue yimeon et ses coiupagnons, Sapor le maudit fit prociamer que ceux qui voudraient persev6rer dans la religion cliretienne devraient le cacher et que ceux qui numil'esteraieul leur foi seraieiit mis a mort. Or les fid^les s'empressaient ä la Porte de 8apoi', confessant leur foi pour 6lre tues el obtenir la couronne du martyi'e; ils venaienl tous spontanöment iiomiiies, femmes, la enfants, sans qu'on le leur demandät. Lorsque Sapor vit tant de monde sc livrcr il.o soi-memc mort, il defendit de les tuer... Cette foule retourua alors aux 6glises, oi'i Ton fit memoire de tous (des martyrs et des confesseurs). Getto commemoraison fut appelöe ComnnHnoraison des Confessours, pai'cc l"'
vendredi de Päques, dans lequel on Kto ces niartyrs
:
:
;'i
que ceux-ci se livrörent spontanement ä
p.
la
mort; et parce que cc
nom
(de confessour) se dit de tous
Scher, flistoirc neslorii'iine, Patrol. Orient., IV, p. 30'i). Voici ce que nous lisons cncore ä ce sujet dans le breviaire clialdeen (Voir l'i''ililion de liedjan, III, n VI" vendredi d'etö. Oommemoraison de Mar Simeon Bar Sab])iVö, calhollcos-palriarclic. et 232)
(c'esL-ä-dire
des confesseurs et des martyrs)
»
(A.
:
des Peres qui re^urent avec
lui
la
palme du martyre. Ceux-ci onl
6i6 couronn(;s le vendredi de la
Passion de l'an 655 des Grecs (344, cf. Patr. Syr., II, 709).ä Karkha de Lelan, au pays des Iluzites, du lemps de Sapor. Leur commämoraison a et6 laissee jusqu'au vendredi des Confesseurs, jour oü l'on fait memoire de tous les martyrs. La commemoraison de Mar Simöon Iiar SabbA'6 se fait ce vendredi, parce ([ue c'esl
a
en ce jour
qua
6t6 consacie l'autel de ce Saint a Karklia de Lc^daii.
Sosan de 'Ilam, appelöe Sous par
les
Calalogiie des lannuscrUs de Scerl, n° 07) dit
—
Mar Simeon
a 6te ciiseveli
L'Epltome des canons synodaux (Voir A. Scheu. Nous ne faisuns pas menioiro des marplus clairemeut
Arabes.
»
:
M
>
1'.
-
ISAI.
^^oi
^'i^K-io;
jL..>>jtoo
TRAITE SUR LES MARTYKS.
y.*^i .)juU ).:iOLS^;
[30
^ouK-,/ );la^
-JlaJLia, .OH
M'J r:
)JL,,_Ä );öt_öo ss/ );« ^^i;
y^lo .]K^cn^
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6(;a_a~i.o öiJLioo/;
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•^«
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vQjxjuvKj; j^^ajL >o
lo
7.£v3-jvo;.
1.
CHAPITRE V AMES DES JUSTES JUSQu'a LEUR RETOUR DANS LEURS CORPS?
Ol" SERONT LES
Taut ce que
aux choscs
gi-Ace r.
2(19
r.
Provideuce du Seigneur dans ce monde ä l'egard de
fait la
la
des croyants, c'est uno preparation pour l'autre monde, afin que,
faiuille
cachees de Dien
*
esprit penetrant puisse penser
visibles, notre et
contempler avec
comme si nous contemplions un
les
yeux de
aux choses
5
splendeurs du Christ,
foi les
tableau. C'est pour cela ([ue les saints martyrs,
qui attendaicnt la Cite, qui a des fondemeuts et de laquelle Dieu est l'arcliitecte
fondateur', ont acquis ce tresor diviu par toutes sortes de perils.
et le
m(''me
que
li'ur foi,
de
mcme
il
u'est point possible qu'on leur vole les
dides, formees par des tresses de patieucc
divine peso pour les leur donner t\rs le
du
vendiedi de
De
Gentils n'ont pu leur eiüever la splendeur et la beaute de
les
la
Passion, juur oü
niartyie, parce qu'il n'est
Mar
:
//
ii'ij
-,
et
que
la
balance de
a point. est-il
tiinieon cutliolicos et scs
couronnes splenla justice
dit, de prujiDi-tion
compagnons
reijurenl la
palme
pas porniis de cel6brer
la commemoraison des saints avec les fötes de Notre-Seign»ur. Cette commemoraison des martyrs est c6161)r6e le 1" vendredi de Päqucs, parce que Sapor, ayant vu une foule iimombrahlc sc livrer d'elle-niönie la mort, lit cesser le carnage. Cet (hlil ;'i
fi
et
6te
donne
le
1"'
jrudi de Paques.
des conl'essouis.
vendredi 1.
fut
lOt
cumnic
le
Le lendemain, a savoir le vendredi, l'l'lglise fit memoire des niaityrs nombre des confesseurs snrpassail beaucoup celui des martyrs, ce
appele du noni des premiers.
Cf. Il(?br., XI,
Iii.
--
2.
Lilleralement
:
tressiSs
dans
le
diademe de
leur patieiice.
io
ClIAPITRE
[31J
^ojojL-
)_jL_3j;
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^^
CLJOt;
^oJL ^a\
Y.
du moude
tcinps pivsciil et la ylnlre a venir,
preparee selon
qui a etv
et qui
la
(jiii
dnil
ehe
prescience de Dieu avant
niaiiifestee
la
coiisli-
nous a ete manifestee maintenant par Jesus-Christ.
C'est donc pour montrer la urandeur de ces bienfaits, qu'iUDieu) designa 5
le
Paradis
comme
sejour aux
Corps. Notre-Seigneur
en disant au larron le
premier liomme,
*
:
ämes des
justes apres leur separatiou de Icurs
lui-meme uous montra ce sejour
Aiijourd'lini, tu scras avee
d'accorder aux ämes des justes i'utur,-
ämes
et
nous
',
il
fit
coniiai'tre
Comme
et sa deviatiou, Tut
sendjlabon ä Noirc-Seigneur
sejour en Paradis,
que ce
le
soit lä
comme
arrlics
seulement
la
du ixuihenr
reeompense
de leurs tourments, mais que Dieu, en separant
le
sejour
ämes damnees), a voulu nous l'aire connaitre la terrible Separation, qui aura lieu lors du jugement divin, entre les justes et les pecheurs et ä la suite de laquelle les premiers iioiil an Koyaume etcrdes
15
le
cela ne veut pas dire toutefois
de leurs oeuvres
et
daiis le I'aradis'.
par son inconsideration, son iguorance
etrangeräce sejour de lagloireet duboniieur 10
moi
nel
et
illustres (de celui des
les derniers
dans
seront jetes
les
tenebres de deliors,
brauche avortee. 1.
Huiii., VIII, KS.
—
-2.
Luc, xxiii.
'i-i.
—
3.
er. Ps. XLix. Li et il.
comme une
'
i« -"'J
\"
-
ISAI.
32
»-^äSJ- y^i
jjjj-./
l^\A j;öu» Iq-^,
\
\>
°>
jKjÜo;
)oi
|j.äUov.
1.
—
äU. v:*^
Cc Souvenir gloire des
est
»;;»^-
donc
—
:)öi^;
yOJo»
l
l
:op ^-io
,-*J5
'
[32]
ot-sj
.jJU-iOA j'f^oo^
ooo(
^,_sKia.io
gagner
^oi-.K~./o
),;L-v^
utile
aux anges
aux hommes,
et
qui, en
apprenant
le sejour Celeste,
oü toutes
les afllictions
martyrs, qui, au
moyen de
la
la
celui des
et la Separation de leur sejour d'avec
dmes des pecheurs', s'encouragent ü pratiquer joyeuscment les vrais
po
vpcn::-'!»*..
:i.
ämes des justes
jloiäjs
^.oio^-*/;
fn'^v^
o^s.»O>0;
vO^»^;
|j;oiq:>.
)joi
oitCioo y^l :)oCSs loJik
jojS^j -.y^po?
JJ
2.
voodoio
jjUoio
oo)
«vv ^jl;'a->;o
y-'l .)N
»3/;
TRAITE SUR LES MARTYRS.
la vertu,
auronl leur terme
:
pour
tenioin
mort, qui couvre les peches^ manifes-
terent davantage la beautc de lours travaux et recueillirent par leur
sang cet
höritage glorieux, et ainsi, par leur döpart de cette vie, preparerent ä leurs f.
-jin
r.
ämes
*
un sejour d'honneur dans
eux par leur mort avaient tue
que
le
mais
il
le
Paradis.
declare Notre-Seigncur, eu disant est le
Dieu des vivants, car lous
On
les croyait dejä
morts; mais
sont en vie aupres de Üieu, ainsi
le peclie et :
vireiit
Diru
pas
ii'rst
pour
le
Uieu des morts,
liii''.
Livre par (iiicslions et reponses, chap. i (Voir A. i. Joseph HazzÄya dans son ouvrage intilulö Scheu, Cataloguc iIcs mss. ile Seerl. n- 79), dit luut le contraire on enscignanl (|ue les anies des justes et des impies liabMent ensenible lo miHiie endroil dans Ic Paradis, jiisqii'au jour de la näsurrei'timi :
generale. Et
il
cbeurs.
II
lui,
suivant
aveuglos en sont ,,
:
lo
paradis sensible et
beaulö
:
n
dun
ämes des impies sont privöes de
Tous
les
hoinnies liabitent ici-bas la nu^iiie terre et iluui's
p.
ämes des
(U*>*jj''^*'
justes et des p6-
celte gräce. Et
il
appuie cette th^orie de
le solcil les
öclaire lous d'unc
de l'organe de la vue, jouissent de sa luiMiere; tandis que
complelcniont.
Voir ci-dessous,
paradis insensible
certaln bonlieur on contemplant la
les
priv(''s
lo
deriuer qui est d6sign6 coinme söjour aux
que
Ccux qui sonL
inanii-ro egale.
VtäoM.
c'est co
enseigne toutefois que les ämes des justes jouissent
gloire Celeste, tandis l'exe[iiple
dcux especes de Paradis
distingiic
U^K»c«o); Selon
'lO.
— —
2. 3.
Peut-6tre au
Luc, xx,
38.
lieii
de Iw^i^
«
pech6s
»,
les
faudrail-il lire
CIIAPITRR
[33]
....'»
)^^
..
|
L:U.2)
^
iY>
.
I
. iLJ
1.
—
äytov.
yOOuS
:
yoot.
2. yEiu.cöv.
,.
—
? ^.A-jL^i-io»
J.io»
mV
jJ
\s>
v>
.
)JL.;Q.io;
yoogLio x-^^^^!
.)oü^« Pilo i\< fn>o ^-T^?
i'S.
)J.Q-j;». \v>
^^«jla^K.^
33
jja^Jo d-pi/o oi^ll
vOojJLioo
.jj
VI.
^^olii
'••-«^
-V-«^^ \-^-'V
^;
•
)ji»Q^ Lo-^i
)-i!-^^-«-^o
oiK.l^«
:|o«-3i^f
)
*
VI
PoURQlOI QUELQLES-UNS DES CONKESSEURS DNT-ILS ETE SECOllilS COMBAT ET DELIYRES
Tous
les
Kjäota^o.^
Ms. :ja£u.oii.
3.
CHAPITRE
5
jn.i)^
liommes,
(l)E.S
TORTURES),
les jiisles
commc
TANIHS
le.s
1).\NS
I.KIH
NE
l'oiNT
AUTRES
LE.S
(,)l.E
ppclicurs, ont bosoiii du grancl
secours de Diou. Los justos, en sentaiit la puissante assistance de Dien, persevereront davanlai;e daiis los bonnes oeuvros; les pecheurs, eu\ aussi, ou
vovant
les
dous de Diou
et ses
bieulails pleuvuir sur
eii.K,
aient merites, penseront ä leurs peches et coinpreiulronl la 10
Dien
a accordee,
lern-
que ViVAl qui
ot
voil
saus
([ii'ils
les
grande grAco que
tout u'a pas
neglige de s'en
occupor, tout plouges qu'iis otaieut daus rabiruo du mal. Ces ponseos les portent douc a avuir houtc de leurs lautes et ä reuoncci ä leurs pöcliös.
Les saiuts coulbssours, eux aussi, quoique petes de 15
Esprit,
maux
ils
les Hüls
möpriserent
les
maux
(pii
lour venaicnt
des gens impies, et sonuorent, pour aiusi dire, de PATU. OR.
—
de
eusseut foudu sur oux, toutefois, avec
T.
VII.
—
F.
1.
la
'
de
Ic la
iiiisores ol les toiu-
secours du Saiulpart drs Geutils ot
ti'ompette sur
le
cliauqj '
do
*
r.
210 v
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TKAITK SUR
ISAI. --
3/1
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Öot
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MARTYRS.
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vOOiS,
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I.RS
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pour inviter tout
bataille,
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pour
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aux
Dieu,
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iioiis.
dans
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combats que
persecuteurs livraieut bieu des
les
bieiilicLiirux iiiaiiv rs, (piolqiies-uiis
(|ui les
jj
ä venir contempler les trophöes de leur
sera contre noiis
Ics terribles
10
V^^"^
victoire et la confusion de leiirs persecuteurs, coniine s'ils disaicut ceci
Dien
V /;
0001 ^o....,Vio
ji^a.
^wi^^«..«^].«
1.^01.^;
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)l/.vOO|.A^'^9
^oiösjL^«
^^
0001
^O0{.^^s.•/f 'urt
[34]
de ceux-ci, avec
le
secours de
5
delivrait des maiiis de leurs bourreaux, confondaient. ceux-ci en
prociamant en mcnie temps lester la toulc-puissaucc de
la verite
de leur coufession, et en faisant niani-
Dieu leur aide,
([ui
Teniporte toujours
siir la
malice
des impies. Noiis pourrons savoir
cda de
rhistoirc
du bienheureux Daniel
et
de ses
n
eonipaguons, qui. lors de leur captivite a Babvlone, ou Tempire des Clialdeens
cnmuie uu
rugissail contn- ciix
liou
furieux,
bleu loiu
d'epmuver quolquc
donimai^c des ruses des (Mialdi'cns et des Operations de leurs magiciens, se Ibrlilierenl lellcnieul lait
u'aliuiul.inne Si-i(/iicur. r.
:2ii
pas ecux
I.
la
l'oi
qu'ils
n'echoucrent Jamals. Tout cola nous
lidiii..
(pii
oul conüancc
eii
lui
:
Ln
Iroiipc
il
veut,
des aiii)rs
du
est-il dil, ((Diipc iiiihiur de ccu.r ijui le crdii/nciil. et Ics (/(irdiilil'-.
Quelquefois
r.
dans
connailrc conibien est pnissaute rccouoniie de Dieu, qui, quaud
Vlii,
:il.
il
--
sendilc uc pas 2.
l's.
\\\i\.
,S.
sOccuper des
siens.
*
en
les laissant coni-
1;
M.
ClIAPlTP.l'.
[35]
).^..3l.5
jjl^iO
);Ot
:^V,L^.^ jkr^i
"^^iO
yQjc)t.Jii.
de
])l(Hemeiit ä la niorci
.Vä.^
i.V^J!
X)
"''üiO^
K^O^ ^OÖt
)ch2:^;
oilaLi>^^j>
porsöcuteurs; mais
leiirs
de proclamoi' leur patienco et de divulgiier la la
rüalite
Quelqiics-uns d'eux au cmilraire
quo
loiir
qui Taiment
:
dans
lo
L'
r.
u>
1
1
V"
liul
et
mis moiueulanement a reprouve,
soiit
quf Dieu oe neglige pas de secourir ccux
et
temoin Hauania
jetes au milieu de la la
cela)
de leurs iKiUiTeaux
iiialieo
r.
patieuce soit proclanK'c et qu'on connaisso qu'ils briilcnt
de l'amour de leur Seigneur,
de
l'ait
^
^oK-flo/
lo^i
(il
vOOi^
de leur esperance.
et cela poui-
et ses conipagiions
fournaise embrasee,
grande attention divine pour eux
Gentils se croyaient vietorieux,
10
:).i^*Jl^.\
,.3
ils oiil
;
',
qui,
cu
eilet,
quaud
de
l'ureut Tobjel
au moment
ete plus conl'ondus
:
ils
i'un'ul
la laanifestatioa
car
le
meme
oü
l
leiiips eii tfiiips,
l'oi
vivoi
)..
.^
^/,
J^ioa
v-^
«Ji-^iO
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VI.
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'
y^i^o
Jv^IS^j,
).JÜ.Vo
""^^J^^^oi
)jö«-CD
r.
Ms.
1.
|liMi>..".»i.
Icö (juitte
—
Ms. ^^^o.
-j.
pus ubsulumcüL; cur
si les saiiil.s iiiarl\ rs
de leur iiature, u cause de la faiblesse luimainc,
ülaicut laissrs daiis l'etat
"'
dit a ses diseiplcs
quaiid,
liirs
s'il i:sl
iiiiii,
iiiais
jnrl.
Pricz,
:
111(1
a
il
Par cela
cause de
la
Ic rarjis csl
is
ilr
de sa passion, iiiissihlc'.
noiis apprenait ä
il
tenlalidii '"
peignant exacteuicul
leur
e|,
a
iiiilirii
(Ir
yiMh.,
l'd'lvffsilr.
,1.
—
([u'il
:
coupr
di'divi'e
IVit
rst
(|u'Il
uoln' corps
ile
la
jiossilile,
L'i'spril
luin
jjiissf
de
i-ciil,
',
il
d ilc
passiou, daiis
dil-il,
'/
la r.\/
uiirenl
ipi Ils
lionue volouli'- ä plaire a
la
di;
palicucc (au\ Uaiufesi, uul elr seeourus selon ijii'Dn ii
'.
snil,
csl-il
dit,
linnnc nilmili'.
ilc
marivrs out ete de
I.(;s
leur
el
In
nic
l'oi
les a vivilirs
ririficras
;
In
j. Jhl'l.,
:;•.».
—
.!.
lliiil.
—
'j.
;
Si je
(tciuiccrds
liiireut la luaiu a ce (pi'ils fusseut
.\.\\i,
Qiic celle
:
(piaiid
li'/ilalimi
liouui'
'
mi est'
volouh'
lireut d'eux-iu('mes lui a ele ayreilile; ils se llun'ul an
(|u ils
des tourniculs
I.
la
l'nurvu
luilicu
rrcrns'. Ils
disaiit
daiis la
toinliii':.
.
Dien) sdoii cc (iinm
le sacrifiee
nc
pas culrer, autaiit
iie
iiuthtdi'''
:
eii
vniis
uc voulait pas
l'aiblesse
opposer
bonue volonle
ai/rrithlc (a i'>
el
pria il
Les saiuLs uiarhis, parce leur Seigneur
qiir
Nolrc-Si'iL;iicur
([iic
de uolie naiure
la laililcsse
penr
pourraiiMil, saus lo
iio
ils
i^ecours divin, siipportcr rinteiisil/' des tortures. G'csl ce iious luoiiti'a eu
jij
nutn-lK
la
inain
,
esl-il dil,
d
In
cxposes aux tournieuts.
II Coi-iiilli.,
VIII,
IJ.
—
5.
Ps. cx.x.wni,
im
dch-
nie
el
7.
la
r.
jijv
V
.
-
ISAl.
38
.yoj/ JLao
v^o/o
oi^^/
|Ji>>.iw
TRAITE SUR LES MARTYRS.
)too»o
)tsr>.v>\
JilLfci
[38J
.vOOtJi;Q>^
ciüswaü
1^
1.
O^aTCy&v.
droite du Souveraiii los
iiiaiii
do l'epee, sncours; tendit la
et
Ic
ils tombi'-riMif dau.-; le iiiaiii
lesen
et
fit
du iheAtre du combat
;
bourbicr proloiid
eii
\
lere-toi,
KM-iuoNS lU:
\otrr-Seigiicnr
des disciples, leur hoiiiirr
hnrnriM's
I.
1'!?.
soiis Ic traiicliant
plonges dans s'ils
le
i't
leiir
le
xecouis-imus
li
preter
Tres-Ilaut
gouflVe des mi-
disaient ceci au inilieu f-aiisr
de hi
drlivrc-nods punr ramoiir de
'
OUAM» NOtS
iiaiir.
cou
tortures,
di'S
delivra; coinme
CIIAIMTHI'
ttorv.
le
cntraillcs soiil ((ttachri's conlrr lerre ä
Ao.v
:
innitiplicitr de.s souffrances lianlr
courbeienl
sortir; ils lurent
seres, et la toiite-puissanee les
1(1
tira; ils
.
»'S
)jl:»q4
v--^ ^oiv^/
0,Jld1/o .yOOUo-X.^ OV-iJ
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i-^')-^
"V'r^?
"
j;Q~>^
I. (J.i/.tTT»..
rcspect est donc tres
agreable ä Dien, pour l'amonr
iliiqiicl
des souHVauces, des persecutions et de toutes sortes d'alllictions
par-
(pi'ils
glorieuse digiiite d'Apötrc. Les prcmiers justes, eux aussi, par
vinreiit ä cette la
Apötres
les
'
toutos les choscs visibles, et ce tut par la voir
nieprisf'reiit et iledaig'iii'Tent
vuie des soiiffraiiccs parviureut a se rendre cidebres cn piete. Aliraliam,
Isaac et Jacob, ce ful durant
cn terre etrangere qu'ils
leiir sejotir
liirint
inis
ä l'epreuve de la tcutatiim'. i.e itieulieureux Moise, bii aussi, en .Madiau, a ele eprouvc, et
Joseph
eii
Kgvptc
I"
\>
persecution de Saül; de
la
/'»/
//
:
ini.s,
meme
ete
iiommes justes, en menant une vie pleine de toules sortes ilirent
ilii'c
ilr Sil
:
iniiisiin
jkis ijtiaiul In
I.
3.
rl ijiii
remis
srrn iiniltiplirr: rar uniiiid iirrr
/ininl
liii'\
nr
Lillöialeiueiil
ilit
il
:
iinrfijii'iui
iimiirni.
.\r
les
:
Ils
ruroiil
—
'i.
.•prouvcs
Mallli., x.
-J».
s.^C^
j.^io
monde,
mepriserent
et francheineiit leur coid'essioii
le
leurs erreurs cn disant
:
La
)ooi
y^couil^oii
et
ciilmilciil
II
rrsciarc
ii'csl
pds
plus
balaillc; du
liaiil
du
d smi
siijcl
couragercnt bcaiicoup daiis
foi,
ia^v^J>o;
);oi
^^^.^o
*
hommes,
firent sin-
reprochennit aux impies
et
iiidilre'. et
;
C/esl
ciii-urr
Je
Ics c(i/itifs joiiissent
apres leur moil,
pai-
douc pour cela
qu'ils
denieurerent maitres du
douna
la
mort, qui
fait
perir toutes les beautes,
saints opcrereut bleu des C'est
douc
meme
miraeles eclataiits qui s'opereiit par leurs osse(pie tous
vie
la
sV'u-
champ de
de leur iiiarlvre Us tendinuil la maiu pour
hommes;
Ics
Dicu dccdare-l-il
deci'S,
du
pctif cl Ic fjraiid sollt Id, et
scrvit do heraut a la merveilleuse beaute des saints martyrs. Aussi,
sou
U°'r^
nc pciircnl jihis o/fniscr: In se repo-
diiiitiiidlcnr
le (•()iid)at
th; la spleiideiii'
preter sccours a tous les
de
leur vir ihnmil; lä
rai.r
hi
rirent des meiiaces des
Ics nx-rlKtiits
sent criLr qui rhiicnl /ah'(/iirs
meuls,
)»Q.i.j
Iiovs.
cerement
Id
jK^U
)J;
jVoiÄi ).io"^^ ^y,_Q_.Kio
Iciir vie,
rcpos
o.m.io
f40J
jlo^oo .Jjjüül^ vOCi^aiS« Jjmox
V)
.joci
^^>Ji~s
)t°Q^/° -^^l
....
•
a
uii
l'ois
sout vivants eu
luort-';
uu'iu(^
lui
les
;
ainsi
P^liseo,
apres
osscmcuts des autres
des uiiraeles (clataiüs.
poiir eela (pic les os des
neraliou. I/Iiouueur reudu a
de
martyrs sont partout
uii
objet de ve-
leurs ossemcnfs temoignc qu'il u'y a rieu de
plus grand que l'aiuour de Dicu, pour lequel les saints supporterent toutes
1.
Jub, in,
17
r-l
Milv.
—
-J.
Cl. II
liuif^,
n,
13,
:!1.
j
^Ij \
CHAPITRE
•
[41]
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yootloio
V-.^
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|_ioi
yOLJOt
joC^;
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).*otoK^ -JIq-J^s^;
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J^a^)-3 )»^ll^Oo yooilas; ;q„J^w3
jo^K.^
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1.
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30 /o I^Ä^/ :vOO(b^_3"^J |_3l^*^0
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«
jl^-^rn^
joiSs;
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.
VII.
.)laJ^^.3,.A-^;
yooiln
1
1
vS/
|i,L. '"'I&JX
mvi ..vi\
jJ/
^^\^^
i'.ztüv.
sortes de tortures et de tourmeiits que les persecuteurs leur firent subir, et
pour
leqiiel
tous les peuples desirent et aiment ä honorer leurs ossements,
tout en les voyant disperses qä et
que
respectant pas ceux 5
grandes choses
qu'il
en
'
fait
Nous honorons douc
10
(|ui
meme
qui, par leur
rovaunn'
mort sur
non Contents de
faire
loi
l'ont
le
les
Ce
serait
ossements de ces liommes
illus-
qui n'appartient qu'ä Dieu
culte de latrie les
bienheureux ne sentent pas eux-memes
en decoulent. d'st unc
gens du
devoiis pas etre injustes eu ne
ossemeuts des martyrs. Mais ä Dieu ne plaise
lä l'adoration,
un sacrilege d'adorer d'un tres; car ces os des
Nous ne
decoulcr.
les
que nous entendions par
lä.
Dieu lui-meme lionore apres leur muri par
dans
les
toujours
royaumes de ce monde
le recit
le
recit
les '
miracles
que tous
les
des gloires des soldats braves,
cliamp de bataille, leur out donue
avec respeet
•.
la
de leur victoire,
victoire, ils
et
honoreiit
aussi leurs heritiers et leurs parents et s'en occupent beaucoup. Or, par ces 15
choses-lä,
mais
ils
combat; imiter,
ils
ne leur rendent pas
le
respeet qui est
lü
au
leur tressent seulement des honneurs dus ä leur et,
ils
pour rappeler leur victoire aux
aiitres et
roi
leur maitre,
courage daus
leur fönt et leur dresseiit partout des slatues et des images.
1. LilteralL'iiieiit
:
p;iriui les rois
de la lerrc.
le
exciter ceux-ci ä les
ISAI.
42
K-.|
.
I,
3L...,-a\
.
tya
clS.No .|jL^oi;
jJLiL.oi
s^l
jil
l'UAITI-;
|iioi
m
.))j:.^cd«
J-^ia^
SUR LES MARTYRS.
a^CLCDo .|laJV>
«
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^JUL^V^ jljjj
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(«;
qju2l\o .^VIxjl
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.yOOUVSo;»
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jiolS»^
.
i
> l'-^o
^^j
^'^^JSO.
.yOOi-3; 10
I.
:.'i'i
De möme, nous autres, uous honorons les saints martyrs, qui, pour s'etre de Farmo df la patience et pour avoir pris le casqiie de la confianre,
\-.
'
rcvctiis
meprisereut tous
les
athletes, eiilrerenl hataille.
Non
;i
lourinonts; la
sciilenu'iil
suilc
di'
iiuiis
et,
pleiiis
leur Maitre
victorieiix
leur rendoiis le
comme
couragc,
de
respeel
dans (|ui
le
l(Mir
de vrais
cliamp de du.
est
racontant leur histoire, niais uous L'rigeons eneore et nous liätissons cu lionucur des temples, oü uous ollVons en tribut iiotre sant (luelquelbis
;\
la
table de leur
eommenioraisou
nous montrons que uous appartcnons ä
la
meme
i'u
amour ea nous reunis:
aiusi
i'amille
par ces choses
qu'eux
nous
el
cxhortons bien des pcrsonnes ä s'encourager reellement ä imiter ces sainis victorieux eu les leur monliaut combles d'lioiincnr j)our s'etre vraimeut tifies
dans raMU)ur de leur Maitre
de violents tournieuls pour I/lioiineur
lo
et poui'
n'avoir pas eu peur de supporler
Christ.
que nous rciidons aux
saitils
confesseurs
est'
donc juste
et
lessiou de leur propre sang.
respect que ucuis rrudous aux hirulieuieux niart\ rs n'cst pas
couqjense de leurs neuvrcs. Le Christ ;
los^;
rr
r/i(iiiillir
eclataiitt';
(irmis
ijiir
Dirii
ii
;
la
le
perlo de
la
des
le
ä
(pii
inarl cl
iiiir
la
:
iioiis
prireiit pari
plenitude de
l'AS I.A
a la
^loire?
SEl'LEMENT SELON SES (EliVRES ItECOM PENSE
Celeste, doit
degager sou
aiiie
cliamp de bafaille, imitaiit ainsi
Ibis
qiii,
hienheurcux David
iiiis
i'eiix
In
ceux
VIII
SERA REMUNERE ET UECEVRA
ce qui pourrait le
\.*-*J
1
:;i;,
Oi^CL^ yO,.iCU,^lSoi
meritent oeiix dout
prophete
RÖNNE VOLONTE ET NON
hlKLON SA
ItK^
J'rspril
iiniis
CHAPITRE 10
.)K..O
couroime
leur
Irs joiirs
rniuiue Ics lircbla
cstinirs
passlon du Christ,
Q-Xbo
o(JL-o-2i;
ilillis
avcc
debiit de leur comliat, disaiuiit C'i'Sl
V
tyootln
ua-Silco
r.
'
a enrichi, par l.cur patience,
foi ä
rl
i'ith'ililii
pirparn n reiix
43
VIII.
Ics
de tout saints
entrc les malus de Dieu et nicttanl sous
•
i-
.
)
.yooi^:^ ).^.«.i.^ .s
^^A^o^o
-.o^j
jj/
21.-,
v»-^; t-^;
«
.
TRATTE SUR LES MARTYRS.
yOOiJ^
yOO«_._io».jO )>-.U
.|^.^/t
r.
—
ISAI.
44
I
.yooni«.)
otlS^J^s»io
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Imt droit de
la
par leur patiencc, accomplissaiit :
drur
paliiMicc)
domptrreui anssi .
arbitre,
de Dien
eil
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G'i'st
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aux persecuteurs. Nous avons
liDiiurer la
mrinoire de ceux
pour Famiiur du Christ
et
fait
^/
jJ/
:v.»oKjü vOOUl^u;
:vOO
oncore connaitre
m>o
1q.i
.
pour pruclamer
des miracles eclataiits. Puis uous avous
adorons uullement du
culti'
la verile
de notrc
ete couronnes.
lio
pour nous y reuuir demontrc (pie lous
de
latric,
rendre
*
le
jaillir
qucii lis lioiioraut, imus uc
moiitiM''
mais qu'en
eu uous
les ainuiul el
la lucuic
noui duquid
Ic
teuiples sous leur iuvocaliou
Nous bätissous eucore des
et leur
^
rcligiuii, d'autant
qu'eux, et nous reudrous honimage ä leur Scigneur, pour
ils üiit
..
aous tlevons
(juo
appliquant ä faire memoire d'eux, uous proclamerons que uous avous fei
m
se sont livrös ä toiites sortes de tounucnts
(jui
plus que Dieu hii-meme iionore les ossemcnts des saints en eu faisiiul
les
respecl qui leur est du. Rufiu uous avous
les liouuues seront
recompeuses selou leur
lioiine voloiiti' et
uou pas seulenieul sclon leurs o3uvrcs. Tel est a l'
15
de
votrc
le traite
alj'frlliiii.
de
la comuieuioraisoii
nient et ä
des saiuts quc nous vcjuous d'cxposer
qui, selou la parole de Paul,
l'l'jspril, nfsl. /Kts i'uriciisc,
uous devous etre
atteiitifs
conuaitrc leurs gloires, mais
le
predicateur de
c.rcusc loul cl (jui siijtjuirh'
tjiii
il
ä ecouter faul eucore
dans leur fermcte, surloul eu cousiderani
l'liisloiie (|iie
(public
uons
laiil
la
'
.
I
floriiilli,, XIII,
i'Ain.
OH.
—
'i,
T.
7.
VII.
—
r.
1.
doctriue
'Sun senle-
de leurs soulVrauees les
imitions avec soin
merveilleuse patieuct!
eue; roniuient, ayaul loiirue los rogards pereants de leurs anies vers 1.
r.
ils
oul
ranmur
• r.
-JlS
r'
V
.
).3l ;
yViaük
jla:^^^ ^c«oK_/
:)ojSS;
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TP.AITK SUll LES MAIITYIIS.
louSs ^Ji»^--^;
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—
ISAl.
50
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de Dieu, maitre de toutes clioses,
ils
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'"^^bj^
out ete pousses par
>
^mv> l/
ULmO
»;
"-"^^»^-s
^^«-^
crainte de üieu ä
la
recevoir la niort et {ä supporter) toutes sortes de tortures difTereutes les unes
des autres; commeut, malgre les nunibreusos souHrunces qu'ou leur ä cause de leur vivifiaute vocalion, bataille,
eux
tjiii
nne nsurpation detre
f.
-jis
sont demeures maitres du
virent Notre-Seigueur vetu de leur
de leur coeur par amour, Injud,
forme de
ils
rt/iil
scrritetir el sc
ä Dieu; mais
morl de
il
s'est
(tti.i-
sous
([ui,
le
li»iil
croix ;
la
sc
(|u'il iMait,
riclie
joug de rhuuiilile; rirent
le
fit
moude
De
la liauteur elevec;
a veuir les iniiler
tronqietle eu disaul elles I.
iui-ineine eii'prenant hi
il
ahaisse Jiii-meme,
s'est
c'est poitrfjuoi
aussi
:
les
II,
i;
cl suiv.
Dieu
l'a
i'oi,
la
menaces des cnnemis;
—
oll'rirent
qui a ete courounee de toutes
noudjreuses tortures
et
de leur öclalaute lumiere,
dans leurs gbiires;
comme
souffranccs qu'ils ils
s'ils
iuvitaient tout
souuaieut de
la
.\ous ne uous rejouissons pas des choses visibles, car
sout passageres; lujus uous rejouissons au contraire des l>liili[i..
'
— regardant l'abaisscuicul de — baisserent tete
pauvre pour nous
de loutes
*
sortes de fleurs cucillies sur les
euduraient.
et pres
'
tribut la purele et la bcautc de leur
eil
liomme Interieur
uiieiiiiti
Inimmcs;
C'est pourquoi aussi les bienlicureux marl \rs
Celni
champ de
cn forme de Dieu, n'a jniinl re |-B;
>»/;
2. oyvina.
CAUSE DU VENDREÜI D'OR
'
COMPOSEE PAR HNANA D'ADIABENE Qiiand je considere
la
droiturc de voti-f bu(,-, vos aclcs de vertu, bref,
attention ä accomplir tous vos devoirs, et qiie je compare
votre diligente
toutes vos qualites les unes avec les autres, et surtout votre ardent
pour
la science spirituelle et
pour
vous admire beaucoup, ö notre
divine, je
je vois que, bleu loin d'etre epris
que
le
connaissance des Gauses
la
l'rere,
Isaae pretreM surtout (piand
non seulemcut vous
sous une fausse apparence, mais encore vous etcs lout le feu
de votre amour pour
la science
n
y
apparlciii'/. ipu-
a Dieu. Je ui etonne
ne s'est pas refroidi pcndant
mon
toute votre vie, depuis votre eni'aiice jusqu'a votre vieillesse; et 1.
I" vendredi de
tonte la snite.
—
3.
Je
l'ontecöln. Voir ii'iü
amour
de TEconomie
de Tamour des affaires de ce monde, ainsi
croient bien des personnes,
comment
'
ci-apivs p.
(«-(Wi.
Innive aui'im rcnscigrioiiiciit
—
siir
2.
Litl.
:
do Ion
ce personnagi'.
lui(.
-
Do
etonne-
iiii''ii]ii
pour
*
f.
25
HNANA
54
jLi^oA^ oXnio |>B
m
.
jJtCio r.
258
>o
I.
|j/
M.«
l-flpQ.yvi;
j-^f.^
dans
le
dcscspoir;
clieiit
}
i
nmq
lurcs divines;
amateurs de travail;
).^o,L-
^
ch-^V*
vOoCS,nno\;
'l-;
°>
)ji^«JJ 'j-*/
''^'^H!
v
V-I^ jKjijDj
,_io
\v>; ji^x^ ^-^
'"'^O^
JN-Oa*.
des iuiKivulioiis uiortclles et des aililiees crimincls;
(Jans les fahles
le
)lat°>
)J^^/^
;K-2)0
)1-3QJ»
.J^oCSs
jji^io
l-X-w
vOov-X wuoto .JV-aj»
l-L^i^-^'^-s
jKb^J,
jK^o;
JL^oio
:)fcs-UL«oV;
out meprise les doctcurs de la verite, et sont tombes
ils
ils
ferent les teuebrcs
.
.
om ')0
1.^
rojcte de leiir csprit la scicnce
choses spirituelles;
r
^.*^iSO>0
augmcntc encore quand
Iiommes onl
-^M
.o .).Xjioi»
s^oici^a^o
jiVJiX
),*.Ä..
[54]
,^p.
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iiunit
I.
n
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)K_fiD K.,^^1
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ADIABKNE.
jboi» ^_io v-J^
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vooi-^i.
^.OClIjlJO
r"
|lv-«V*! öt..«iqN v>
1)
a
I
et
'.
que
des personnes que je
ai'hre doiit parle le prophete'"',
loi,
:ui\ lii^piilcs rjiiiscios
(pii
doune
pai' scs
soii
iloctrines.
—
iVuil 2.
et
Psnunic
sou i.
:.
i
CAUSK DU VKXDRKDl lYOW.
r551
l^od— o JjVqJ ^-ioo
^ ^;
^.Aot
N.ia.,^/5
-iV-V* jlSCis^
:)jLiiJLo/»
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1. 7tjvTT,7.05TYi.
feuilla^c je
^-icuotio»
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);oCi».o
—
2.
Life l^^.
dans toutcs
ne me trompe pas
—
.-.
jKoio
JjlsI^q-.
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>Q-t^?
fcoo-^v^ Kj/
^/
JN-so,^ j-V-otoo J^^i^j
v°°*^ ).i-
r;:^
m''=\^
si je
vous attribue ce
259
'
f.
rM r
^^^^ ^l-"*^^? ^°*
K.*^^d
p ^;
Ul
pas les chaleurs brillantes;
Notre-Seigneur dans
qii'a dit
Elle a chiiisl la honiw puit, ijni m- hii srra poinl
:
par conviction qua
meme
r.
v-ö«
j'ai
vmilu dire cela touchant votrc amilie;
votre serieuse application k acquerir la science ecclesiastique, nous pousse ä faire des rcchcrches utiles ä vous et ä tous vos amis C'est " Vous nous priez que, de ce que vous venez de faire meme maintenant sur votre demande nous avons compose par le secours de vos
j'ajouto
r
'
Lii'u l'-aj;^,».
les saisons, et qui nv craint
meme
l'Evangile touchant Marie ötre'. C'est
.i.
:)--ii»^
.j-sot;;
l-ov^ )j»;aXi
öot
)K~a.^
jLo
i
' yOoiSjjo ^y^ooJuaj )j;la^;
..)l^» ojJüus oo«-1^0o;
N.jl^
.... ?»
^^Kj/o y^. ^i\>oKji/; ^/; .yloV-jj^
V'?"^^*^
\aLlQj
^piJusj )^
^>Sji^
jjVioio iJLooi.
vS/
)N2:is^
1^*^ ^oi. )V|3 OÖV-.
.oULio ^:xxdjU
to^po
.ylS—^?1^
:
55
:
:
:
meme que prieres la
10
la
Cause du dimanche des Rameaux, nous ecrivions aussi en ubregö
Cause du I" Vendredi de
la
Pentecote, qui est
nomme
ordinairement sous
nom du Vendredi d'Or; cette Cause sera encore suivie de tions, qui sont
communement
faites
par tous
les enfants
Je recours tout d'abord au secours divin, qui, gr;\ce
certainement pretc; je 15
la
commence
Cause du Vendredi d'Or,
ä öcrire par le
la
le
Cause des i\oga-
de rEglisc.
;\
vos priores,
me
scra
secours de Notre-Scigneur
([ue je ferai suivre, selon
ma
connaissauee, de
la
Cause des Rogations. conduire Causar rapul. L'Economie divine s'eiTorce de deux manieres ä 1.
I.lic,
X,
'i2.
n\A\,\ DADIABENF..
r)(i
^^K^; ^j
"^«^O)© .)_,ui^Q.ao y^o |_uJSC^io
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JjlX^o
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1. TC(Y|J.O(.
les etrcs
parole
doucs de raison vers par l'acte;
el
Icctuel et
cri
et cela,
la
coimaissanc(^ reelk' de Icur devoir
:
par
la
parce que ces etres sont divises en genre intel-
genre sensible. Les rtres intellectuels sont exempts de
la
Sen-
sation et sonl aii-dessus de tonte grossierete cliarnelle et de tonte pcsanteur
corporoUe; *
I.
iM\\
de Icur scicnce depend de
la rapidite
n'ont pas
la
legerete de
leiir
naturc;
'
besoin des sons sensibles pour entendre; car la vertu intelleetnellc, qu'ils ont reoue de leur nalnic, b's fait percevoir toute verite. Quanl
ils
*
anx etrcs sensibles, qui sont grossiers, dire,
ils
ilon('s
de
laison,
etant visibles,
pesants
et
ont bi'soin de sons p(!r9ants, qui puissent les tirer, ponr ainsi
de leur sommeil
cl Icur l'aire
percevoir
la
connaissance d'enx-nicmes
el
i"
de leur Crealeur.
Quels sont ces rlrcsi'C'est
composes du corps visibiliUJ
et
de cohii-la,
le
genrc luimain.
de Fämc, par rapport ä
Ic
l'A
conuiu: les liommcs souL
de celle-ci et Crealeur Icnr a donnc des oreillcs ponr entendre
des yeux pour voir, a(in
cjuc,
l'invisibilitc
du corps,
est sensible,
ils
puissent rece-
voir une science parfaih; et avoir enire eux des rapporls parfaits'. I.illt-r. :i,-iimiii('
lioinmc
|i;irl'ail
et
par rouie qui, a l'instar de rämc, est incor-
porelle, et par la vne qui, ä l'instar
1.
la
jippi-oclie
des liomriics.
i-'
)t>JL^,
\
^oiJ^a y^l ja\
.^n%
o^\ji
.
N^
y^l .joC^
*
Lire
1.
:
^f'•i^S,.
_
De memc que
JJL.^^;
2. \6[i.o(;.
ne
ferai
\
o^-ij)^
^/
otlaj^j»,,^
^^3j )oow
)^'a^
|;Va.fiDo
)^
)-i^j;o
io^l ^..C^^/ .jiojjo
).3l^!^^:
Ul:»
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JJÖ>*.0 .)-iVviO;
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—
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irip.
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'i.
Lii'c
:
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qui a dit '
»-,
•
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|o«^» oi^; t^ oi^»
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l'autre iiitellectuelle, ainsi
nous
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.).>'l'.
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v-^^/
.)l,:-tOw»
y/ JjlCOO .|j;ouSx
^Q-ai!ixl
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jiojo jJL^a^o -.^oXm^ o(_>uajLO ^)-o; oi^o;o yo^Jy
^'^w\i
jiaj^s^
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P^„CO
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57
öi^K-./»
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^^/o .jloniSv^io )jL^^aji50
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j-cDÖiaj
~
JVoiojo
^\° V
:^K>>o jiicLs
j
nu vrndredi
CAUsi-:
[57]
:
Quo
«
la
vue.
teile
A
chose
de
la raison,
Taudition apparsoit, et la
chose
(ajoutez-y) rctablissement des lois, les
avertissements, les exborlations, les intimidations et les predictions. Appartiennent a la vue toutes les actions que
humain ou ä chacun de nous de 10
de regne
taille,
et
:
tel est le
fait
Dieu par rapport a tont
le
genre
cliangenient d'air, de feu, de tcmps,
d'empire; tels sont
la
punition d'Adani, la crainte de
Cain, la translation d'EnocIi, le deluge, la pluie de feu sur Sodomc, Teu-
gloutissement des Israelites et les diverses raanifestations divines; brci si vous descendez en esprit depuis le Greateur jusquc chi^z les creatures, vous :
verrez que tnujours en deux manieres sc foni les «uvr-s du ("reateur et des creatures.
Comme dans !ll
le
ee
ful
Dieu lui-memc qui regia Tcconomie
Nouveau Testament,
il
suivit
encore un
meme
accomplir par Moise et les prophetes d'un cöte, 1.
et
et
dans TAucli'u
et
plan dans tont ce qu'il par Jesus-Clirist et ses
Je n'ai pas bien saisi le sens exact de cetle pliras«; je Tai traduite
iihjI
a
iiiot.
et
Cieii..
i.
r.
jdo
r
;;
HNANA D ADIABI'XK.
58
r,
-im
V
,_^o(
»o
^
I-ILjlJ;
^Wj
)N-Lioo
)oo(
t-to.
Uli.»/
Iv^oiJ^
|.-JQ.i»
1,
M;;,
^cu «xJ^j»
Qu.ooto
.»»»1. --
_>.
I.
V".
accomplit
les clioses
Uoio; jK-^»^ j^-e« J-.3KjLio
)l)j;
).io,^;
:
;
Ce furcnt
cn deux parties
ou bien par
que
venue de Notre-Seigneiir
la
loi n'avait
du
;i
et
*
doii
remplirent
iious
loi,
:
la vue.
De
messiauique
doctrine chrctiennc a ete cnseignec eile
ou bicu par
les paroles qui s'entendenl
grand
le
irouvons
prophetiquc; ces deux sortes
rouie et ä
deux parties
pas
(Christ qui
doctrine de la
la
mosaique
:
ri*]vangilc se divise en
et tonte cettc
cHJLioo
vOD'^^
voo^io
.j-iöiai.
s-öio
doiic les (euvres
de doctrine elles-memes se rapportaient
quement de
tyCLtiO
.^-j-^N^; jj'^aÄ
doctrine de la
la
Ouand nous considerons
(|u'elle se divise
^
""^üss-ooi
est evident
II
anciennes
de raccomplissomcnt cctte lacniie.
UoQ^aj;
Lire
saints Apötrcs de rautrc. jiin
^io
^
)l!^o»-
snicil
Ic
dit
t'a oini
:
(riuic
le sacrifice
et le sejoiir
poisson; ajoutez-y d'autres
J^-a.Äioo |K^>a-.ao
.).*iaj:iKj
de joic p(tr-dcssiis
hiiilc
Assinls-tni ä mit droite'-
:
d'Isaao
'
;
r.
-Jiil
V"
tes .srni-
ton tnJnc
;
rimmolation de Tagneau^;
de Jonas dans
faits qu'il n'eat
Prcraier-ne vint au
le
_^/o
d nurn Seif/iirKr
sont
du serpent';
Et quand
)jj
nia prcseiicr'.
eii
faits (figiiratifs)
l'elevation
^;
J)o^
monde
la
mer dans
le
venire d\\n
pas besoin de nientionner
ici.
par une naissance humaine,
il
nous
renseigna de la meme maniere sur sa venue. Par la parolc, (il nous fit coiitemoignagc de naitre) le message de Gabriel', la propbetie de Zacharie % Ic 10
Simon
et
d'Anno
",
le
Canliquc des pasteurs
rinterrogation des
'",
prediction de (Jean) Baptistc '-,1a voix du Pere venue dn
du Pere sur
la
montagne en presence de Moise
et d'Elie
cirl '
',
'Mc
la
temoignage
et d'autres clioscs,
moment de sa resurrection et d'autres au ete dites par les angcs. Les faits sont ont ciel au ascension son ciel. la passion, la mort, la resurrection et Tascension au
dont quelques-unes au
15
Mages",
momcnt de ie i)ai)teme,
* et apres (lu'il quo, avant qu'il nc vienne au uionde, grancb-ur, de sur sa renseigna nous fut venu au monde, cn deux manieres il
Ainsi donc, de
1. (>.
Ps. XLV.
Nomb.,
-
11.
5;
Marc,
XXI,
MaUli., ix, 7.
s. 1».
II.
-
-
2. 7.
VI.
meme
Ibid.. cx,
Lur,
I,
1.
-
:i.
//"'/.,
2ü et suiv. ^-
Ibid.. in:
Marc,
i;
s.
Lur,
i.xxxix,
:J7.
Ibid.. BT ot iii: .lean.
i.
-
'..
s.iiv.
-
i:i.
r,en., xxii.
-
9.
-
Ibid..
MuUli..
iii.
:>
ii,
IT.
Kx.-
M.
-
- !'
xn
''
m'i.
lo. Ibid.,
M.'»!'-.
1',.
"ii,
f.
-.'i;!
\
.
HNANA D'ADIABEXE.
(iO
)f„m.^ ,-30
:
^•^^w^-j^ ooi ;^jlJ
vooi^i^
o(K.-ia_.._o i^._s ^.^>o
o»JS
U^j;
|1/ .vOOiIolS; oi.-;oaji
^/
f.
262
I
.
.yoojü»,
^öot ^iLcQ^j ^_«2^/j
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—
2.
yOogL*i.V-^ ^-j;/o .)jüUjls»
|i,L.K.i»o
^o-.^
jJ
manirres
ayant juge
pour
hienhenreux
([u'il
ciel,
sccr(Ms liumalris;
il
la craiuti'
l'cnvoya
r.
il
lil
le Saiiit-Iisprit
luirc
dans
ils
Vih,
et
sou ascensiou au
;
il
le
par
ciel,
.sa
resur-
de Dieu,
et
sur
qu'il avait laisses
5
jour de Penteeöle, lorsque les
.luifs,
etaient
asscmbles dans uue
promesse de leur Maitre; ce
ful lä
L'ur revela les verites divines et les
la
des verites
diflieiles,
in
scieuce des clioseß qui devaient
'
Jrsus leur avait
commande de
preclier tont d'abord ä Jeru-
et cnsuite (flnstniivc toiitcs les )}atioiis, les hdjttlsanl
au nom dn
du
Pi're,
du Sainl-Esprit'
15
Et comnic i'egarcment des 1.
yopo^^J ^^o(o
commcucerenl ä parier des laugues etrangeres, selon que TEsprit
les faisait parier.
salem
et
IcMirs esprils la luiniere
connaissance des clioses cacliees
arriver; 2(12
yO,J>aiJo
temps (ronvo3'er, solon sa promesse,
par crainte des
disi^iples,
que descendit sur eux
f.
oöu
oiijC^ioaio^ vOoi!b. jo.oi
qui eut lieu quarante jours apres
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elait
du luonde,
Ic Iticn
morts
(•liambic haute, alteudant Lous rellet de la
la
jJ
'"^s^^s^; ,_«!^/t
nous approcha de sa connaissance. Dix jours apres
il
TRsprit coMsolateur aux (loclcurs de la lern;
^:*^°
\^'^^)-=> v?j/
.^-öoi
5
Ms. J^^v
son ascensiou miraculcuse au rectiou,
.
0001 ^^ .
^^-:^!
yooi.^i._2LS.
riiemc aprös sa rösuircctiou d'enlre les les mfiiaes
li-floi.
•pjocH-.j
yOj/ ,-a3o
^_iL_i> ..)..icL:ya.^
^^-Jsoä*
imv>o
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uxolH; Io»!^ fcCli^-j» jöalijwia^j
j—oV^ voofiio
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[60]
LiK-, XXIV,
'lil;
.\ites,
i,
'i
ol siiiv.
.luifs,
non seulcmenl leur
l'aisail
dchiier le
don
CAUSK DU VKNDREDl
[lil]
N.Q
ff>n^
o^Ka/
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IV-*,^ oj/ ^-; Ji^^ -V"^? |K.
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Sainl-Fsprit
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cH-s;
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Pere.
le
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Dicu aussi,
mier miracle r
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TTpöiuiÄOv.
—
'2.
uToa.
Ajoutez-y que,
—
3.
comme
Lire
l'objet
etait notoire
et Jean, tout le
la
le
c'etait
la
oü
la
^
c'etait lä
s-öj
:)-=)Ot;
un don meilleur que B. David Le vetement de :
don de TEsprit 1.
Actes, HI, 2; PATIl. OK.
il
iv, 22.
—
T.
—
VII.
il
dut v avoir
grand
uii
c'etait la
reunie pour faire sa priere. Enfiu
bienheureux Luc';
et,
comme
celui
les
disciples s'etaient reunis pour et d'admiratiou
pour
l'or la
:
/illr
:
y
a distribue de
Je n'ai pas
l'or
dar
l'or, niais
roi,
dit-il,
est
cn souvenir
durgent. Le boiteux,
de Pierre et de jeau;
don qui lui-meme du
et
et eux, ils lui
est appclc or pur j)ar le lissu
d/or pur'-;
et
avcc
obtint aussi la guerison de sa claudication. G'est pour 2.
—
Ps. xlv, 1-.
1.
v
ouioja^
iv-s;
puissance du Christ, accompagnait Pierre
que tous
ä recevoir de
eilet, s'attciidait
2«'!
^j»
miracle open'- dans ce saiut jour du Vendredi. Cc jour a cte
firent
"
»*oij
'o-ctu; jooi
yuerison eut Heu,
monde, penctre des pensees d'etonnemeut
de ce que Pierre a dit au boiteux
le
po/j
uu homme, boiteux des sa naissanoe,
le dit le
par
appele Vendredi d'Or, non parce qu'on
en
V
|;oi
vertu du Christ, le louait de cc qui etait arrive.
Tel est
2i;'i
JV^N..:^«
peuple etonne courut ä eux au portique (ju'ou appelle de
Salomon, parco que prier; tout le
*
le lieu
l'oule s'etait :
äge de quarante ans, aiusi que qui avait obtenu sa guerison
de Sabbat,
la veille
c'etait
une graade
oi'i
du miracle
vs/;
* f
)K-iov^ vs/
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N.
yco^^oxi.
^'^»wOoi
j-^oi;;
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concours de spectateurs. Ensuite, porte du teraple,
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»nkN )ooi
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le
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A
de Vendrcdi d'Or, afin de
eu
les ancieiis avaieiit,
etTct,
Thabi-
des choses des paroles ou des
et
)oC3iJ
^^>*^
^ä)Kj
gnage); Ebcnhczer'^ (pierre de secoursj, la
I^O'^S
^^!!K.:»-Da^o
Bcrsabce' (puits de serment); Jcfjar Sahdoutha- (monceau
abrege
^^.aIi^
.jt-^! )~«V^P^ l^öj
de faire tirer
comme
^
y^l
[sjI
dcsiqncr des clioscs qui y ont ete faites; 1.
jK-o;:-»/;
:)oi-^; jl^oöa^ K-.^.^ jlojv^^; |.^c>ai\o
);ou»;
.j'»!^-»-^ li^Ot-=>0
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))^oVä» UvoJ^^^so jjOi^^io toiloV-«.^^ ^io
jK^t^ ^oKji/;
)n>fi°>\o .^^oi; )_.po;
y.^1 -.j^o»;;
ADIABHNE.
1)
faits,
du temoi-
d'autres semblables. Teile est en
Cause du Vendredi d'Or.
Ayant
ete dignes de connaitre ces choses et d'ecouter l'explication de
Tadinirable economic de Dicu, nous devons nous efTorcer, autant qu'il nous est possible, de
pure
et
temoigner notre gratitude
(Buvrcs ne nous servira de rien; car les verite
:
notre
i\
par de bonnes oeuvros. La connaissance de
Les
Iremblent''
demons et
;
il
rnticiit
dit
.aitssi,
est certain
qu'ils
foi
sans les bonnes
demons eux-niemes connaisseut
claircment lEcriture
sainte,
et
la
ih
nc croient pas ce qu'ils ne connaisscnt
pas. Declarons donc la guerre aux passions de peclic, et
Hicnfaiteur par une la verite
TAmc, qui nous portent au
aux mouvements orageux du corps; n'assujettissüus pas notre
volonte aux passions; n'abaissons pas noirc liberte au niveau de nos mouve-
ments d^lictueux; nc nous attachons pas
ä
la
vic
niortelle,
ä l'instar des
animauxprives de raison; ne soyons paspassionnes pourl'amourdcs richcsses, I.
(icii.,
XXI,
:il.
—2.
Jhid.. XXXI,
'i7.
—
:{.
I
Saiii.. vil.
I-J.
—
V
.laciiucs. n,
lll.
CAUSE DU VKXDRKDI
[67]
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t
>
i.« ,.
vto
vpo;
K.iai^ji
Ms. a».
racine de tous les
maux; ne meprisons pas
rovaume qui nous
est conserve;
terrestres
cest
eile
;
qui noiis a
le doii
mais detounioiis
noti'c
('te
regard dos
fait et le *
choses
ainions ä etre dans la privatioii de tous les biens terrestres
qui nous enrichit eu biens Celestes; respectons
qui n'avait ni or, ni argent
;
plus
il
le
;
car
Chef des disciples,
s'appauvrit lui-meme de choses visibles,
plus son Maitre l'enrichit de dons de I'Esprit; appliquons-nous de toutes nos forces a l'amour de Dieu et ä l'amour la loi et les
pntphetes
'
,
ti
Fin de
10
Malth., XXII,
'iO.
du prochain,
auqiiel sc rappoiieiit laute
selon la parole de Notrc-Seigneur et vivificateur Jesus-
Christ, auquel seit gloire
1.
'
.JJLOOA. {.LULDI ji.OV'K» öt^K.^/
:^>JL.)k^^
.
•
67
^oC^^
:|K.,ul>kV/
^ ^^sKjo
Uli
^ oiy_bo OliK^/
lotS,;
^o-^V-io
..
l)()R.
jamais. la
Amen.
Cause du Vendredi d'Or.
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JiioK^^
ooi
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Uii-^
)j;^_^i>
CAUSE DES RO&ATIONS PAR LE MEME HNANA
Toutes foi,
loe choses, qui sc fönt
sont pour In bien de toul
numbreuses
f.
-ifili
V
li'
dans
la
sainte Egliso par Ics enfants de la
munde. Ccrtes, a defaut de rccherche,
peii
soul Icspersonnes qui connaisscnt ces choses, mais leur ignorancc
ne les en prive pas loiil
le
;
eai-,
(piniqu
nionch',
coniinc la naissance ils
soicnl
hii'u
du Christ
est ]i(>ur
pcu nombreux
cinix
Tavantage
qui en
di'
fönt h'
Souvenir; conunc son baptenie est poui' i'cxpiation des peches de tous les hommes, (pioique les chretiens sculs eu aient garde Ic souvenir; * comme son jcHlne, sa
passion, sa resurreetion, son ascension et le don de la gräce sont un
bien pour tout Funivers, quoique leur souvenir soit present auprcs de peu de personncs, de menie les louanges (de Dieu), h-s aetions de gräce, les priores et les rogations,
lout \r 1.
I
niondc
TiiiiuthOc,
II,
(|ui s(;
Li'
1.
fönt dans rEglisi' des lideles, sont
h'hiihi'ureux Apötre
'
pour
eonürme notn; parole
:
le
bien de
Arant. toutes
10
CAUSK DES ROGATIONS.
[69]
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^^Vv^tsjL^ jo.^
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JjUo^ vÄ-ajL
pejjj ^oi
j-^
oü^ looi
)üs, ..!,.'>
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1.
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Deest.
choses,
—
i.
ecrit-il
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ILa^^-^^o.
.^
vj-.m..;
—
Deest.
3.
—
'i.
^^-/»^ )N^)j^
"^-=01
\i~>^y.
—
ö.
W
Saint Paul divise en quatre especes toutes Ics
nous faisons äDieu, et
Iwo.
—
ä Timothee son bienheureux disciple, je
faire ä Bleu des requetes, des prieres, des supplications
et les appelle
des aetiuns de gräce.
qu'il
),-o
Ici
:
et
^'^isv^ot
t;.
tc
^N
ges de Dieu, mais
(il
l'a
hommes
)lai^
Itv-A«
.Jopo,
recommainlc de
des actions de (/rare.
dcmamlcs
raisoiiiiablcs
quc
des requetes, des prieres, des supplications
l'Apötre a omis
«
louanges de Dieu
»,
ue savait pas que nous devions avant toutes choses chanter
natural ä tous les
-j«« V",
omis) premierement parce
qu'il
lum l(>s
parc(^
louan-
savait qu'il est
d'etre pousses par la grandeiir des (suvres de
et secondenieut parce que les louanges de Dieu sont strictement annexees ä ces especes de prieres; nons croyous en clTet qu'il peut repondre ä nos demandes; or il n'y a personne (pii jouisse
Dieu ä celebrer ses louanges,
des biens
*
de Dieu et qui puisse negliger ses louanges. a nioins
quW
n'ail
du penchant pour Tatheisme. la demande des choses qai nous manquent; nous äDieu nos besoins; nous le supplions de nous pardonner nos peches; nous lui demandons de; nous rendre parfaits dans le
Par
la
requete,
il
entend
exposons, par exemple,
*
f-
-JC«
v
HNANA Ü'ADIABENE.
70
^^^ oolo
:|_OuSs
r.
-iiu
V
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jlioa-- o/
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monde
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futur,
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)laJ-.Kj
JcL;;
o,'
—
—
;'Nv
(l.
nous a accorde par sa gräce fout co
qiii
7-
\f4.
rogarde
—
le
siecle prösent. II
pour
app(!lk' priere lui
racto par loqiiel
domander de nous
conversons intiniement avec Dioii
n(n\s
nous
;
la cojicorde entre
maladies, les pestes
des fufaiils; ou bleu pour obtenir de
oii
ou d'autres choses semblables.
appelle
produite par
ments
soit actuels soit futurs
maintien de
le
et
supplioaf la
ioii
toute
douleur de l'esprit
priere et
faite
avec
beaucoup d'instances,
acconipagnee de larmes, de gemissedouleur
et des
boiine volonl/' de räine. Car,
quand
de plaiutes douloureuses, fruils de rintensit(> de
mauvaises passions,
ipii
nous nous appliquoiis
t\
s'opposent ä la
la
pralique de
la vertu,
selon
la
la,
volonte
de;
Üieu,
nous rencontrons de nombreux obstacles, qui nous arretent; tels sont •
r.
207 r.
lenacite des passions naturelles, la malice
hommes,
la
Torgueil,
la
dureo des maladies du corps, caloninio, ravarie(>. la
*
des demons, la
la
colere, la Jalousie,
gourmandise
:
la
mecliancete des
et la luxure.
la
liaine,
Or chaenne
de
ces choses pout nous abattre et nous faire sorlir de la ligne de notre devoir.
Quand donc
la
gnerre s'acliarne terriblement conire
nous, nous n'avcnis
!
CAUSE DES ROGATIONS.
r71J
y^l :|-p.
jJijjAo/ j:_3/
\.'
^ l-iöoJ^
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Deest.
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U»i^-
—
qu'ä recourir a üieu
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Deest.
5.
«o^n |a»»». -_
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«viN^ K_/
>>.
f.
2Ö7 V"
iiu^Kj
H'^-V) .2^S^
Sic lJL=Voio.
soul est capable de nous döfendre contrc Tim-
petuosite des
maux. C'est ce besoin continuel que nous
Dieu, que
bieuheureux Paul
le
>s/
'
.yloA;
.
ooi jg^V) :)lax.^^o jlo^«^
—
:|Ji^-i>.o
^/
:)otJ^jJ
\-i)
.*')jL2)oVo
1.
j:Sso
^j
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)o)Ss.jLj
:)KajL3i j'^oK:«; |j^-/
•.jL.x.sü
|
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oila^-^
).JlX:Jj^
i).^'^
^j
'va5Q_\a_3 )jLia^
«ch-o
t-^-^J
)^jL_i.^_iO
.jwiCL—V
^^äoj»
jLsi^
71
ayipelle supplication;
violentes angoisses qui nous poussent ä faire des
du secours de
avoiis
parce quo ca
demandes
et
des
sotit
les
sii]i[ili-
cations. II
appelle confession les actions de gräce que nous rendons ä Dien pour les
bienfaits qu'il
nous accorde;
il
nous exhorte eu menie tcmps
ä
de toutcs nos Forces ä ce devoir, remercianl nolre Bieiifaileur
payer d'ingratitude.
en manquaiil de jcconnaissance envers
Si,
qui nous comblcnt de bienfaits, nous terrible sera rarr(H qin'
nous applicpier el ('vilant
Dii'ii
sommes
liais
d
detestes,
les
de
le
honunes
combien plus
proiionccia contrc nous, qni avons rW'
si
ingi'ats
envers lui II
ya
encore unc
en quelque sorte a (dies, c'esi
cello-ci
aiilrc nianiere la
que celle-lä sc
ne se
fait
pour
de prier, appcli'e suppliquc;*
isUc resscniblc
supplication, et toute la dilfercnce qui se trouvc enire
la
fait
oraleincut de maiiiere ä clrc cnlcuduc, rt qui'
plupart du tcmps
qucn
csprit.
'
r.
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HNANA D ADIABENE.
72
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Pniir les rnis;
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deinander
et
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—
priercs
foiit les
pour qui eii
faiit
il
Par
dignit(''.
ciilre
doux
l'ruits,
uous aussi, grAce ä rcntretieii de cette paix, nous pourrons
facile-
rois et les
menl snivre
coinpreiMlii'
l'ait
(|iiand
(juc
grands dignilaires, tous
ajoute-l-il, rst (n/rcable d Dien la
Mais Dien
la
cl
liommes en goütent
les
voie de la erainte de Difu et de la pureto'. Une
la
parvienneut ä
les
rainitii'
:
rar
rcttt (jiir
il
loiis
les
1^^i*;
—
»s^.
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combien de manieres se
dit ensiiite ce qii'il faut
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dit-il, rf poiir
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et aiiisi,
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apri's avoir niontre eii
IViiil,
demandes, uous
et les
li's
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[72]
teile priere.
liommes vivent
et (jii'ils
ronnaissance de la rerite.
n'a pas hesoiu de
priere d(!S liommes. Pourquoi donc notre
h)
i(
priere lui serait-tdle agreal)l(>? G'est par rapport ä nous que notre priere lui est agreable, parce qu'elle
pourrait-on croirc jiouö a tires
([u'il
du neant
nous
est
a besoin de et
convenable
et utile.
En
effet,
nos priores etdenos demandes,
nous a honores plus que toutes
s'occupe de notre existence, de notre entretieu
,
comment celiii
notre "conservation, de
de;
notre connaissance, de notre morl, de notre vie et de notre resurrectiou r.
2r,8 !".
piit
Icver :;on salcil siir Irs
hons
cl
siir
juslcs et sur les injustes'-, qui conuait
conuait toutes elioscs et
(ju'il
I.
I
Tinioll).,
II.
-J.
—
>.
M;itlli., V,
'i'i.
il
uy
/r.v
uirrhants,
mcme
qui
les creatures; (pii
*
et fait
;
qui
pleiirair -sur les
a rien
nos plus secreles pensees, -parce cpii
lui
soit cache,
mais
toutes
i
CAUSE DES ROGATIONS.
[73]
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DADI.\i3F.NK.
il
il
il
se
craigne et trcmble; eu
loue et glorifie; en envisageant sa provi-
rendc grticc; bref: en contemplant
la
nature divine,
il
i")
CAUSE DES ROGATIONS.
[75]
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cliaine
de 5
il
peches lui
ne
lui a
et le prie
en a
fait
de
comme
;
V
et,
*
"'"'
dans cette
vie.
11
""^ss-^aoi
n-
^
^yf>
-./;
en se considerant soi-meme,
il
et les defauts
aiix plus penibles supplices,
remercie Dieu
confesse les
pas rendu selon ses oeuvres lui faire
'^'^"^
peches
coupable,
condamue
est charge, se
ce qu'il
y^li )^'=^H'
)oi^
)-poo IjlI^Oo; jj^ioo
.)lo-,:io;
de gloires et de chants
s'accuse tout d'abord,
dont
^ U^^^too
;
lui
demande pardon de
autant de misericorde daiis la vie future doit encore prier
Dieu pour
la
paix du
V.
ses
qu'il
moude
de justifier les peet le supplier de convertir ceux qui sont dans Terreur, afin que tous monde, le tout de disputes les et cheurs, d'etouffer les guerres glorilient concorde, de liens par les autres aux uns les attaches les hommes, 10
un
seul Greateur de l'Univers.
Ce sont ces prieres qui sont agreables ä Dieu, et dcvons prier et non au hasard saus rellexion. En effet et parle
en presence
dun
roi terrestre,
si,
aiusi
que nous
celui qui se tient
ä ne pas laisser ecliap-
de louanges, combien plus devrons-nous Dieu, le roi des etrc attentifs ä observer cette meme regle en presence de
per une parole injurieuse, au lieu 15
prend garde
c'est
rois et le maitre souverain
*
?
Les avantages de pareilles prieres sont nombreux
et notoires.
La priere
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HNANA D'ADIABRNE.
76
[76]
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du doluge; gräce ä
le
de Jacob
la priere
delivra de scs epreuves;
la
le
la
fit
de Samson
la
;
r.
•.'TU
r.
et
retirer
fit
Salomon, gräce ä la
priere
d'Elie
fit
jeune
homme
ä l'aide d'un
guerre; de
la
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mer
descendre
et ouvrit le
dain, midtipüa le pain
^Uo
et
morceau de
la
mer;
de Samuel
fit
la priere
la
;
5
la priere
;
la pluie
tua Goliatb,
priere,
l'rappait b's enfants
sagessc, mere de toutes
*
les
d'Israel;
in
sagesses;
les oblations et sur les capitaines
de
qu'elle avait fait arreter, ressus-
la pluie
Jourdain;
la priere d'Klisöe
Fliuile, rendit
saines les caiix,
bois, ressuscita
un mort, donna
du vontre du
de Phineas
Anne, gräce ä ses
lil
ouvrit le Jour-
surnager
la victoire
couler l'cau dans un Heu aride; la priere de Jonas le et le delivra
la fosse et
descendre de
Pliilistins
de Job
la priere
arreter le soleil et la knie
main ä Tange qui
tomber du feu sur fit
•^?'^-*
remonter de
fit
Samuel; David, gräce ä
la
la priere, re(;ut la
cinquante honimes, cita le
fit
mit eu deroute les
et
priores, congut et euFanta le vaillant,
^^o
d'Esaü;
et le
Moise fendit
priere de Josue
moisson
la
"^»^
a ete mere de deux enfants
priere de Joseph
döfit les Pliilistins; la priere
au temps de
)-a_s;
^*i0.o
priere d'Abraham, Sara a ete
sauva de Laban
dclier de ses chaines; la priere de
arreter la peste
sjOiV
-öl
^•'^?;
enceiute; gn\ce ä la priere d'Isaac, Rebecca
jumeaux;
o.^
j^-ioa-* ^^ss-a-oo
|^-Vln-,^ \.xi
3.
di-livra
y^
l-io/
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poissoii.
fit
le fer
dans
la
remonter
Los Ninivites s'adresserent ä
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ue fut pas renversee; Ezechias pria cl mit en deroute les et pria et
il
fut tire
de
la fosse
aux
lions,
pria pour le retour (des Israelites) et merita d'avoir des visioiis et de con-
naitre Ic Christ; 5
toll,..
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armees assyriennes; Daniel jeiina il
ov—o
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isaie,
non plus et
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prolit
relui (pii fait
1:!,
15.
—
3.
les
et
nwUail ä
'
Nous ressemblons
hujrt,
ahrs
lui nientaient de
ils
leur
ils
le
re-
lanrjue''.
des oll'randes que nous ofTrons, ainsi d
Dieu une offraude des rupines qu'il a
Ps. lxxviii.
:i'i.
—
'1.
H'iil..
iO.
r.
271 V'
HNANA D'ADIABEXR.
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IjüLs;© Uajttboj Q-i^_sj
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vJtlajjo
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r,.
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faites svr Ics biois des
pauvres
Cc sont ces choses quo royaume
et
tont
cela
Cherchez premierement
:
vous sera doirne par surcrolt'-.
qii'il
reroit
;
et
abandonnee temps
la
nemus pas
Ic
'
ensei-
Notre-Seigneur
'
;
cornparons en
meme
du
poissoii.
au
deittdiide lieii
du
xxxiv,
Malili., VII,
i>,
paiii,
ou im (ruf. »aus ne hti
de paiii, ni un serpent au Heu de poissoii. ni lui
donnerons
ne les exauce donc pas. De
Eccli.,
Redempteur
ne se reldeher puint. Sa-
et
imus
niie pierrc
(^e
meme
qui est utile *
Dieu
sait
''.
Si
uii
21,
2'i.
—
2.
M:ilUi., vi,
3:i.
—
:i.
doii-
nos demandes
quo nous
les faisons
nous aussi, nous n'exauccrions
MaUli., vii, 7,
8.
—
'i.
lo
scor-
qui nous dcmanderait follcnicnt de le laisser jouer avec un
Kl; I.uc, xi, 11.
b
de miseneorde d
cruaute du juge inique; considerons que,
pas un enlanl 1.
et
vous
la
ne nous sont poini accordeos, c'est parcc que
C.
de Dieu
VJierckez- et
douceur de Jesus avec
pour im (ruf mais nous
il
—
secours divin, ressemble ä cette veuve,
k eile seule, dont parle
lorsqiie notre eiifaiit
mal;
('(ji>r^;
^^M
)—tKjt
öoi^
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ÜJL3 JOOUJO ivoaiS.
—
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/[xioSa.
la
gloire et restimc
rafTermissement de
du christianisme
ei
poiir
riioimciir el
la foi.
Poussee par l'amour, d'ecrire de
.oUt-ooÄi».
l-soas ^io).ia\ JbaS.Ai
.11
o Kjm )--^.»qa v-v-Vl;
otlo^io ,^»io
jJ^.m'toil;/ )lQJLiCL.oio :
^M «
'
83
la gräc-e et la
mes propres mains ma
douceur, sa Seigneurie m'a ordonin'
pour
prol'ession de foi,
faire coiinaitre nia
ci'oyance par parole et proclamer la verite dont je suis convaincu. Serviteur
de sa Seigneurie, je
petit, i'aihle et tres lidele
ordre. Je professe la verite de
declare librement que .le
et
en
mes
confesse, moi fälble
mon
esprit,
croyance
de
un
tel, et je crois
pas dans
la
foi
infinie,
en
et
incompreiiensiblc
et invisibles; eile est scule le
reellement en trois personnes ('gales et indivisibles prit. II n'y a
ma
j'ai
('coutr son
orthodoxe,
:
ma
et je
mes pensees.
tant interieiirement en
qu'exterieuremeut en nia bouclie
choses visibles
obei et
lui ai
et
paroles sont entierement conformes ä
seulenature divine, etornelle, tout(!S les
ma
mon
cteur
langue, en unc
illitnit(''e,
creatrice de
Dien nniquc, confesse
Fere, Fils et Saint-Ks-
Sainte Trinite, qui soit plus aucien, ou plus jeune, ou
plus faible, ou plus fort, ou plus petit, ou plus grand. Le Pere est la (]ause. et le Fils et le
ä Dien)
Saint-Esprit en sont les effets. (Nuus attribuons ces relations
n(jn pas, certes,
qu'elles soient la eause de Texislcnce de son etre,
I'UOFESSIOX DK KOI
,S/.
joCSs
t-w-/
.^•^iii-s
^_iO h-^x ^o-i.
pour toujours.
a ete,
11
le salut le
spirituels
tradition
)Jls;
K-.v-)-='?
^^
J.iÖQJLß
.ts^\
i
-^
Dieu im
auquel
parl'ait, il
il
|.iooi
-V^o
«-floVJ
et 1oiit-puissant.
Dien
Verbe, descendit
le
prif volontaire-
indestructiblemeiit
s'unit
sera toujours im seul il
f- )K^^»^
crealures, uiie des
toiites les
Fils de Dieu,
o«
cmIoV^o;
..
>.*V-ioo
J>oo»-^/
l-C^eudLa^
un
F'ilö,
a iine volonte,
'>
seul
un pouvoir
selon linstruction des sainls Apötres, selon la tradition des Peres
Mar Diodore', Mar Tlu'odore
:
renseignenienl de nos Peres
el
Abraham',
I-.001J
deux natures, en deux hypostases en une personne de
est conlesse en
il
la filiation,
.vÄi—
hauteur de sa Seigneurie et
est et
il
de
Scigneur, an seul Christ, un seul Redempteur; et
|l/
piiur deniontrer les saintcs propri(''t(^s de cv
Dans
et
[«4]
et des
pays d'Orient, a
:
et
Mar
Mar
Nestorius,
Eplirem'',
selon
et
Mar Narsai
autres Peres orthodoxes, qui se sont
illustres
desquels j'adhere et dont je tiens
croyanee.
la loi
la
',
la
i»
Mar
dans ce
.ranathematise et je rejcttc toutes les eroyanees des autres religions autres
qne 1.
celle
l•;v^^llUl•
de la religion orthodoxe que je tiens; je rejette toutes les heresies, (\t
Taisi^ de 37S
dorlours
s\i'icns. II
foiid.i
iC'lebiL'
lii
LToU:
dt;
1(1
du
jü'J
u
.'iG'J.
:!!l'i.
Nisibi'
FomUilion des Ecoles,
de
;'i
—
(Voir ibid.,
\>.
fii
'i."i7
l'dir. (Ir., :t87-:(8;i;.
:!":!.
el l.
de Müpsiio.sk'
I':vi''i|ur
•_>.
muurut a Kdessf en
il
1\'.
'i.
{ü'.iO-'iaS}.
L'u des plus celcbi'cs
—
.i.
Lc plus
des docleurs
celobi-r des
iicstorieiis.
iiimiiul cii 502. (Voir H;iihadbsabbii '.\ibava, la p. :i.S.i-:wii.
—
."i.
Uli
des direcloiiis
di- I'Ki-dIi^
II
Cause
de NNibi'
i"'
DKS KVKQÜES NESTORIKNS.
[85]
IfjiL^o
)«a^j
),.a:m\1 ^i^^h.
^m__DV.-.^..^^^
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Jt-'V^
^'^bJ^ Jj/
V) ;
.Otl ot .»
jio
Ul
oo)',
O
•>
mV
Ks
Oricntaux orthodoxes; je ronla fin
des teraps pour juger
vivants et recompenser chacuu selon ses oeuvres.
et les
encore un devoir positif de declarer spontanement que je suis devoue de iiotre Seigneur et bienheureux pere et
fais
disciple et serviteur
Mar un
maitre
)*.». oo
Ul ^Q_-io
fesse quo Notrc-Seiyiiour Jesiis-Clirist viendra a
morts
)i „ «. 5 "
pa,^)©^©
),-OLi^^
^d^lo
-
«
v>
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))w^|jL^io «2l^
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obligations
([u'il
«.ioi/i
.^..lisoK
m'a imposees
OU^O
et
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toLli«
87
^»oa^
JO^ol
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K^too
JJUO^« ^^30(0 ^30l ^OLA« ^\°l
de niettre ou action
les
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w>OMS PROPRES
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^-s'H DlOiOl f;TIEME DES CATIIOLICOS.
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jho.ouqj».
ni>.
.iDoiouam.
an
iiuiis
jm^jL;
Av M. Cliabut
nn ^yi^;a.
(;oncile de C'.liaicedoinr (toui. 1\". Concil., p.
graplie de l'auleur,
t^'j-a
;-^^:i;
i-oncile
^Ltixo.
69.">,
ICt
de
canon
ä Djezirö; nous en avons
fait 011 12).
—
poxi). t,.,p-
L«
•ui
^,_p.-
^
i.-^
üÄÜlj -i^iVl
j»^
^l::5C)l
verent ce decret
les
—
I.
.
Le premier regna de 474 a 491.
1'.
:i
IllSTOIHK XF.STORIEXNR.
102
jj^.-»
^^'-^^l
compno-noiis avaient
Dien Tavail
livre a
veriiements de
^^
^J
v^*^''
la terre'.
Le
roi,
mort des
le
jour
s'etaiit
et lui dit
mon empire uu empire
appele '.
«
:
Par
la qu'il
le dire. les
ordonnant
toujours pour
roi; je
Ic
le
Baboi ayanl refuse, doigt le
memo
roi
le
qui portait
suspendit par
ce qu'il
mourüt
le
er. Daniel, in,
quelques mois apri's
eii
te
mettre ä
»
nom
;!2.
le
—
2.
:
«
par
Je pric
Ton crime,
lui
pardonne. Si Tamitie, dont tu viens de
etre
Fanneau
—
et c'est
afm que
df)iil
je
ä etre 11
puisse m'en rendre compte.
suspendu
s'etait servi
a
pour sceller
doigt liors de Seleucie, oü on IJira
fut inscrit
la lettre.
le laissa jus([u'ä
porterent son corps dans leur
avec ceux des martyrs.
»
une potcnce par
II
ville,
oü
fut patriarchc
'.
Injuste
synodc de
IJeitli
d
im])ie N^'aj' j>lO'.
l.apal
.
Mari, p. 42.
—
:>.
Kn
'iSi,
qui eut licu au mois d'avril (voir ci-dessus,
— —
commencement de Fete de la meme annee. Anir, qui dit que Haboi a ete mis a mort en 792 des Grecs (481). Selon notre auleur. Bahoi ful consaere Catholicos avant 464; selon Klic de Nisibe,
100, n.
Corrigcr 'i.
du
Baboi s'excusa en disant
»
condamna
Des gcns de
'.
rensevelirent. Son
1.
le
pctit
pendant plus de vingt ans
p.
message
des eveques; mais, ayant
benis et j'aime son empire.
grand pour
parier, est sinccre, adore le soleil,
ils
'
le
mort, parce que tu as
Grecs auraient cru que tu es chretien,
aurait deslionore ton empire.
dit Piroz, est trop
On
la
le
neglige de
le
Ä.
42.
—
V.
L15]
jU
jl
4jl
^fl.
J^
il'
'j-*-;j
MORT DE
^\
-U Jj j_^^
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PUIOZ, ROI DES PERSES.
Jly^l
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li
^
'
J^ \ i_^U3 U^ -J
I
vUis
A;Jj;
.1
DK Pnio/,, uoi
i r=-
Perses
Di;s
deux ans apres son retour du pays des Turcs roi
des
Ilaital'-,
iiJjl^-
pour se venger de raflVont
*£.y>-jj
^J->^J
'.
et sa delivrance
de
la
qu'il avait reeu, revint ä
la
Charge, violant ainsi ralliance qu'il avait conclue avec ces peuples, cassaut
le
contrat et se decidant ä faire perir leur roi. Sans songer ä la longanimite
de Dieu envers lui, la
religion
il
vceu que,
fit
s'il
revenait de la sain et sauf,
Son coeur s'endurcit commc
cliretienne.
malheureux ne savait pas que
c'etait lä
que
M
celui
il
aneantirait
de Pharaou
le
:
punition Tattendail. Avant
la
de detruire les eglises et les son depart, il ordonna au Marzban d'Iraq monasteres, en attendant son retour. Celui-ci deinolit I'Eeolc de Mar 'Abda '
'
et
beaucoup de monasteres.
d'entre
'
Les cliretiens cn
furiMit allliges,
eux se refumerent en des lieux loiutains. Piroz, sur son
et
plusieurs
clicniin, nias-
Sacra trois eents cliretiens.
Les Haital, ayant aperru son niouvemenl, son retour livrerent les
un combat acharne, dans lequel
ils
autfes prirent la fuite. Piroz, de peur d'i'lre 1.
er. Tabari, traJuction de
De
hello
töt
Turcs
per s.,
c. iii
etiv.
—
2.
M. .Nnrldeke,
p.
et sa
periidie,
12(i
fait
prisonnier, se jeta sur
rtsuiv.; Mari
p. '.2:
Procop.,
lil).
Xotre aiitrur les appello aillenrs UuU'A Ilaplitariles,
(voir ci-dessous. p. 124-128 et 14(i):
lui
tuerent la plnparl de ses soldats;
en syriacpie
:
i-vt.=.o„
o^^:
lmi g-rec
:
II.
laii-
'EiOaX?-
les regions voisiiies T«i, 'ASöAai. Co sont les Uuiis Blancs, qui occupaient la 15atti-iane et sy.5. En de rOxus (voir LAitoruT, Le Christ, dans l'einpire persc, p. 180, n. 2 Ao eelle liistoire, n" LX. 'i. Voir Li preniiere partio rlaque: Beilli Aramäye. .
—
—
-
i-.
i„
IIISTOIRE XESTORIENNE.
108
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i%_j -tj^
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—
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Iv^^—J.
^
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4.
Uj'j^'.
J
—
Le moinc, voyanl
retour,
*
pour
et,
les
en
II
rötir
fit
un sur
mange; mais il s'abstint de Ouelque tcmps apres il lui dit
leiiter,
le
le
feu et
^\j
J
—
^.V^l.
0.
^U:>J
J^
U.1^
Ä^l oii
7. J=>.j.
s'absenta expres, apres
il
comme
s'il
les
avait
y
les
V a beaucoup d'argent; nous
le
nous sert de demeurer
« (^)ue
le
la ville. Je
prendrons
uastgre, oü nous ri'uninms des moines
(>t
et
nous bätirons un nio-
»
les etrangers et
Le moine
partirent ensemble pour la ville, et se dirigerent vers la
personne riebe, oü
ils
que celui-ci
fut
maison en
lui
ta maison.
»
arrive pres
disant
:
«
de
Attrape
e(
prit
porte, le diable reveille le maitre
le
voleur;
remprisonne pour
le
il
a pris tont ce qu'il
saisit le
livrer
une
du moine. Mais aussitOt
la
l/liommc se löve aussitöt,
sans ricn dire
lui obcit;
maison d'une
eutrerent; c'elait lu miit. Le diable maudit
corbeille plcine de deniers d'or, et la mit sur la töte
nous
ici?
connais un endroit
oü nous recevrons
nous nieriterons une recompense.
les passants. Ainsi ils
L
cn parier.
lui :
ne pouvons etre utiles aux freres. Enlrons dans il
^U^a;
rognons, supposa que son compagnon
Tavait
oü
—«U
mangea. Le demon, ä son remarquant qu'un des rognons avait disparu, comprit ([ue le moine
avait oublies. Ki
—
5. L-t^'j-
CJ^l
viJ
-"-^ .ö_aJ1 ^1
'S
-dU;:^
(.Ui
Jj
JÜ,
9. 'Xvi.
mangea en presence du moiue;
1'.
JU
-^^- v>-? ^.^^ ^'->
.^IJ
avoir pris et mis les deux rognons sur une renetre^ oublics.
1^'^
Jj^
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ij^L, ^l=^Jl
v-*^J^ '^>i''
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jjl^lJl
[18]
moine,
de
la
y avait dans
lui preiul la corbeille
au gouverncMir
le
Icndemain
niatiu. L(j diiilde
maudit vient
le
trouver;
et, le
voyant plcurer
et
s'arraclier les
^Is
^1^
—
Ml.
[19]
1.
cheveux,
il
>»*1j
j^IäJ ^Lj)1
.
u
.
HISTOIRE NESTORIENNE.
J12
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.^.xHL,
^
d-Ll)l
jli-^i-Vi
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>
2.
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-^ ^^-^^ ^'^^ .> J-J '^>)^ V -^^J
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oü Ulj
aJ
i^j :
3.
*lälj
ijjji
^J^^b.
.
Oratio
8.
'Am Doulbe
veiierable etait d'un village appele II
^>
^y^^ j\
^ j^^
.=.
VKNEHABLE ET SAINT MaR NaRSAI, DOCTEUR.
lIlSTOIRE DV
de Ma'altliäye.
[22]
avec Acace
-
'
,
dans
la ret^ion
trouver Theodule',* disciple de
{Aqäti)
benit et l'appela la lanyue d'Orient
et
',
il
Ic
liit. II
sejourna
vingt ans^ ä Edesse {Ar-lhihd). Les dissidents, ayaut appris qu'il professait la
meine
foi
que Diodore" (Dioiidourous)
rcnt ineendier sa cellule*;
il
fondee par Sinieon Gramqä3-a
'"
1.
En
de Dehok
lui
(fonlaine
oü
il
'
(Thijddourous), vouhi-
trouva une petite ecole,
([ui
aux platanes
:
il
s'y fixa. L'evetjue
Beaucoup de gens
et le soutint.
de toutes parts; les Syriens
syri;i(|U(; t::^o; ,-^
Theodore
{Sim'oun al-üjanitaridiu);
Bar Sauma s'interessa ä sa cause aupres de
et de
s'enfuit ä Nisibe',
village ä environ
deux
lout pres de Ma'altAye. Les livres d'office declarent aussi
et
etait originairc
AVn-Doulbe; mais Mari
de
—
:j).
'i'il
se rendirent
(Haient a Edesse, se retirerent,
dit qu'il elait
lieures ä l'ouesl
que ce docteur
de Ma'altäye.
—
—
2. Ci".
Le ms. porte faussement Theodore. 4. 11 appela Acace colonne d'Orient, Xarsai langue d'Orient, et Bar Sauina lumifere d'Orient (Mari, loc. eil. Cf. Barhadhsahha '.Vrbaya, Cause de la fondaüon des ecoles, ed. A. Sclier, |i. Oti. (). Diodore de Tarse. 7. Theodore de Mopsuosto. 8. (".f. Mari, loc. cit. 9. La ci-dessus, p. 112.
:>.
— —
:
:
:
.
.").
l'uite
—
—
de XarsaT eut
lieu
apres la mort d'Ibas, qui eut lieu
Edcss. apud Ai-.sem..//. (K, syriaque
auteur
1.
p.
'lO."):
Mi:«>;^, c'cst-a dire originairc
soiil
bien fondes,
le
cf.
—
le
R. Duval, IJUer.
28 oclobrc 457 (voir Chron. si/r., 2= ed., p.' 34(1.
—10. En
de Beilli CiarmaV. Si les renseignements de notre
fondateur de recole scrait ce Simeon GarmqAya, auquel Ebed-
jesus de Nisibe (apud Assem., IL O.,
111, i. p. 108) attribue une version syriaque de la Chronologie d'Eusebe. Mais, Selon toute vraisendilance, Simeon Garniqäya, menlionno par Ebedjesus, est le menie que Simeon Barqaya, mentionne par Elie de Nisibe sous Chosroes II (590-028). Voir ms. Add. 7197 du Musee britannique.
:
—
IX.
[23]
mSTOIRE DE XARSAf, DOCTRUR.
115
19
.JÜbj
i^Ux-j
'>1)^U.Ll«
—
Ac^.
5.
JLs j^vj
(**i^,;I
o'-«^j
Traditio
'^^r^ ^'Vlj
L.j'_j
-^.^
LÄ::3-ij
LxJioJj
^y_j
'"'
liii'.
partagees en douze volumes"
et
11
y refuta las ecrits de Jacques de Saroug [Ya
la
malice de sa croyance*.
heretiques.
», II
joj
aJ
coniposa trois cent soixante homelies metriques
II
correspondant au nombre des jours de Faunee
'
jl-LUr
'-'^
^V^
C-*^^^
f^i^'j
Jj-Lr;
|lciivi\«vi.
eux aussi, auprös de
des moeurs
d^U^s j '^LkJj
dans lequel
commenta douze
il
Isaie, les
ecrivit
aussi des uraisons
De
la
corruption
insera ce que faisaient les pretres et les meines
Pentateuque, Josue-bar-Noun, les Juges, TEccIe-
le
siaste,
mit ä nu
([ouh as-Saroitdji), et
dcrivit aussi uii livre iiilitule «
11
Prophetes, Jeremie, Ezecliiel
(petits)
et Daniel''.
II
Les dissidents, ä sa sortie d'Edesse,
i'unebres.
avaient briile ses livres ou plutöt quelques-uns de ses ouvrages;
mourut
il
apres avoir habite Nisibe iXasibin) pendant quarante ans®, et Tut enseveli dans l'eglise, II
1.
jV'sus
connue sous son uoni jusqu'a nos jours'.
avait ("f.
deux disciples, appelcs Abraham
Barhadbsabba,
loc. cit.. p.
de Nisibe, apud Assem., B. O.,
publiees ä ^lossoul par
controverses contre
les
INI.
70-72.
—
III,
p.
i,
Mingana. qui
moiiophysites.
et •lean'* {Yoltannä)^ qui
kleni
2. Cf. li.").
—
4.
;
Ebtvl-
Celles
([ui
contenaicnt des
Cite par Elie de Xisibe dans sa Lettre
au sujet de relection du patriarclie illegitime Iso'yahb
(cf.
—
parait
5.
4'i
p.
47 homelies de Narsai ont ele
3.
a laisse de cöte
—
/büL; Mari.
,
iiiar-
L'existence des commentaires de ces livres
me
Assem., B. 0., 111, i. p. 272). un peu douteuse. Barliadb-
sabba, le plus ancien auteur qui ait parle de NarsaT, ne dit rien de ses commentaires. II
dit
soulement
reste de ses
le (jui
citent
qu'il insera les
commentaires des Ecritures dans ses homelies
ouvrages (Barhadbsabba,
loc.
cependant leurs devanciers dans
la
cit.,
p.
memr
—
6.
Mari
m.ss.
de Scert, n"
mcntionnent quelquefois, ce sont des passages de ses homelies {loc. cit.) et
Barhebranis iChron. Eccles.,
les
et
dans
exegetes,
science, ne menliomient point le
Fondateur de TEcole de Xisibe (voir A. Scher, Calal. des et s'ils le
Bien plus,
68-9).
II, col.
7
>)
21,
2."),
28);
qu'ils cileiil.
disent qu'il enseigna a
Nisibe cinquante ans. Plus veridique semble ctre Barhadbsauba, qui dans son Traite sur la l'ondation des ecoles
(p.
72, cf. p. 87, n. 3), ecrit ä la lin
que Narsai enseigna 45 ans; d'apres
le
pulsion d'Edesse ayant eu lieu en 457. ISarliadbsabba 'Arbäya, loc.
cit., p.
meme
—
73-75.
du
vi° siecle,
nous
dit
auteur Narsai serait mort en 502, son ex-
7. Cf.
Mari, p. 45.
—
S.
(^f.
.\Lari,
loc. cit.;
* f-
l'j
IIISTOIRE NESTORIENNE.
110 d)^J_JI
^^j
j^ij '
Jj->^--'Vi
s^Ji
LLlSj ^_vIj JLsj^j
|_5
1.
jts. LJ'VIj
^ja^;oL.
^yS\
1^
—
Traditio ilqj^voo.
dationis scholarum
—
7.
.
Rogalio
>_—ry
'-'J^j
2"~"i:'n
2.
Lo!>oj
(«-^^
iij»Jl
^"C
.^v*a
itci^.
—
u'-^^jj
—
l;-».
3.
i_lJl
\-,^\^.
—
—
6.
)-äqjlco;.
^^K~'-i
o^j^r'
^j-^ibj
Oratio
Scholaris
Li^V
r^,~_irj
~^^j
jLLwI Äjuj\
*j.«
5.
jy^yij^
LkJ:j
Jlij3-j
'y^\^_i
mNö-ifr^;; (jlojo ;»-^a=;
Ki
Co
Causa
fuii-
»
4.
Sermo, oratio
ilo^.
Abraham composa des cominentaires
chereut sur ses traces.
bar-Noun,
^^y^ji
[24]
sur
'
Isa'ie,
Josue-
Juges, Ezechiel, Daniel, Bar Sira (rEcclesiastique), les douze
les
(petits Prophetes), le livre
des Rois,
Cantique des Cantiques, des discours
le
poetiques, des lettrcs et un traite sur la Cause de la fondation des ecoles"; dirigea l'Ecole de Nisibe environ soixante ans
et out
'
il
plus de mille disciples \
Jean redigea'' un volume de Questions et de Conimentaires sur
Penta-
le
tpuque, Jeremie, Ezechiel et Job; un autre livre contre les Juifs et un autre *
P. 20
contre les Mages;
*
composa aussi des oraisons fuuebres, des homelies, des
il
discours sur les llogations'' et un discours sur la raort de Kosrau (Kisrä)
Qawad
".
Ma'na, qui a cte 1.
2.
nommc
Cf.Bariiadbsabba. loc.
Ebedjesus ecrit h-.mv>
en chapitres determiiies. scrail
na I
»
pas compris
le
—
vo^^V
5. Cf. i'^^
p. Tö et
-^
ui-ä^r '^'^
Ebedjesus apud Assc'm.. B. 0., "
Cause de
ediliou d Assemaiii porte ivoir Barliadbsabba,
passage susdit d'Ebedjesus en
—
cit.).
une hymnc sur Karsai nuscrit).
cit.,
I^
une faute du copiste
voir Barliad., loc.
().
u'v
metropolitain de Perse, etait lui aussi avecNarsai,
et
o.
u^oi»
:
III,
i-«'Viod
j^loü»
loc. eil., Inlrodiiction, lo
Selon Barbadbsabba,
Iraduisant par
Abraham
serail
i,
p. 7t.
—
des ecoles), •divisee
la l'oiiJatioa
in-v^.,
II
.
ce qui
Assemani
du Psautier
y.Mc'^j.i-.'x
mort en 5ü9.
—
4. Ct.
ses disiiples, inseree dans le livre dOllice pour les letes (ma-
Barliadbsabba,
syriaque Htuo
:
p.
74 et Ebedjesus apud Assem., ß. 0.,
demande. se
dit
III.
des prieres publiques que
pour supplior Dicu de nous pardonner nos peches
et d'eloigner
i,
p. 72.
—
fait I'Eglise
de noas les desastres
qui nous nicnacent. Les Rogalions des Xinivites l'urent etablies selon quelques-uns au vi° siecle,
selon d'aulres au vii'; voir ci-dessous, n. CIX.
un discours sur
composa
la pesle.
trois discours
:
\
dLL.
jU
L»j6-*^j9-l
^^k.J?lä
1.
dLL.
^_^HiJ^
tjtU
In niargine
X.
.ioit>j>
i_5Ä!1
f'il
:
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^fii.
,
A."
.
^vJl'I
—
jX5C->U iiU jUTj
^/Jl
all
i.l-?:!-;
''LijjiS
oX.U
w'-l=-~j'
ex 1— f^
CjU
(^Uaij
j!>lf-j
k_^Li>
.ll-代.
fäui; ^toHoi
jj^-i
[26]
ij
-JjaI.
'j^Oj
'(**•—'^J
^^jt-Ä^
..'-.C'
;
CE Qll
^
Jacj
öjjiLCli
f
I
!
—
2.
IVl
xitx-
'
annec ä laquelle mourut Piroz,
(491).
J
DE SON TEMPS
\llltlVA
DE EV PART DE SeVERE ET DE SES PAHTISANS
Anastasc {Xnastous) rögna sur
ö.
Sanctus \^^.
3.
IllSKHlIK d'A.NASTASE, UOI DES GllECS
En 802 (lAlcxandrc
jj_»-:u.
c^ai
scalptum)
i^V
.-"j
^
les
Romains apres Zenon.
II
roi
de Perse
'.
sattacha ä
la
croA'auce de Severe {Säwarra), en confessant uue seule nature'' dans le Clirist et
en se detournant de
la
croyance de Macedonius
(J/flr/rfow/H'.s),
patriarclR'
di-
Constantinople {Al-QostaiUjniija). Deux Iinmmes maudits, dont Tun sc nonimait
Damastius
sophiste
^(?) le
'(?)
et
Tautrc Mazpliola'', s'etant lies avec
lui,
lui
cl
ses
enseignerenl Terreur des dissidents. Sur Tordrc d'Anastase, Severe'
Partisans se rcunirent et anatliematisereiil quiconque coufesserait deux nar
^2
tures dans
le
doine,
du reste
cpii'
ces parolcs
deposer atlriluie
1.
{^r.
p. 14()-7:
apud sagil il
le le
:
'
el
recevrait les decrets des Peres du concile de Chalce-
excommuniereut.
ils
Qiii nitcifi.rus es /»-o
roi. «
Comment,
supplice de
Evng.,
lib.
IV,
thron. Eccl.,
Barliel»r., ile
Christ
la
c. I,
Chron. Eccl..
laudrail pcul-elre lire
ipii
cirl
et seq.: liarhehr..
II,
—
2.
Ilisloire des Di/nasties, ed. Salliaiii.
Piroz mourut en 484
— .Vnastase. —
col. 78, n. 2 elcol. S'i, n. 1.
— — Je iTai
—
voulurent
oroix au Dieu puissant et graud, crealcur du
180 et suiv.
-^:L~i
et
regncr sur uous relui
reunuque Amanlius, ehambellan du
Fauste, maitre des ollicesV
ajoutcreul au Sanrtas immortalis
Les gens s'agitörent
dirent-ils, pourrait-il
xxx
col.
11s
nobis.
!'.
7. C.f.
roi
3. Litt. ").
voir Elie de Nisibo :
subslance.
.\u liiu
—
4.
II
de ^lk~Jj~o!
pas pu identifier ce noin. Ne serail-ce pas
Liberal., e. xix, et Labbc, tom. V, Concil., p. 121.
y.
^
.^_
4JÜI
Üb
j
icL». uL»J li-AS
Ks^
MI
•
jl
vJiJL._
r_^ ^±^ ^.J
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J.
-^1
»
Le
l5^-'
ifJ'y^
^;-;.
—
^_,_^i|
j
^_^l
^
jlyJl
^^^11 c-lCj
revolta et mai'rha
^.-^ ^y^ iy ^-^
oltU
quo
le
la
lui.
üevant
daiiger
le
la milice se fut retirc
giou, tua plusieurs
partisans, exila
moines
:
il
Jj
.
A
jour, le soleil s"('clipsa; la
^^
([ui
le
orllioduxe
',
se
meuarait, Aiiastase
de revenir sur ses actcs, pria
le
solitaires, et,
dans
le
pays de
ajouta de nouveau
pour
p]air(>
la
Tlirace {Banjä),
le
cauon au Trisa-
au niaudit Severe
et ä ses
le
2 liazinin (juin),
i\
trois
heures du
terre resta enveloppee de teuebres pcndant quatre
11 y eut uu terrible Iremblement de terre ä Coustantinople. Les sautcrelles viurcnl aussi eu grantle quantite ravager les rccoltes''. Le disque du soleil, duraul quatorze mois, parut inegal ce qui excita retonnement de lout le uionde et lit eroire qu il
heures du jour, eu sorte qu'ou ue voyait rieu'.
:
resterait toujours ville
en punition de l'cxcommuuieatiou des Peres'. La
aiusi,
de Xicojiolis (Mqafoulis) s'aflaissa et engloutit ses liahitauls
1. II
se
nommait
Vitalien.
—
2. VA.
Pseudo-Josue apiul Assom.,
rapporte cel evenemenl au 23 octobre.
—
3. Cf.
Chronicoii Edcss.
—
li.
et
O.,
•.
L
Josuü
p. 2701, Jl
(_^)1
~ i}~''!}J.'^
J^Ul
~jl CJiL« U-01
^
-^M
.^jj]1
.rJ_j
^jl
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>r-Ä-a
viiUl
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^_y-j.W...;l
jli^lj
lj_.'.
^
3_jÄ._
jl^_j^ ^^
Monachus
2.
terre?
la
(^^Ul
.''''(~^
*JJj C^\ij
1. 'i
j_^UJl
li-L"!
^
::,uu ^ir
de
IIISTOIRE D'ANASTASE, ROI DES C.RECS.
^^-- ^>~;i j4^ >^L-
.;juvi
et
-
X.
[27j
13.
Barhrbr.. Chran.
—
si/r., ed.
Bedjan,
p. 75.
I'.
i:i
IllSTOiRE NESTORIENNE.
120
-A
,
Tj
.
U
.
..
.1
ä,
iLJü)!
"P^.jiL'.
2.
Dieu, disaient
«
les dissidents
p-U"
le roi et
Cl:=-
jl^j
—
^i5^'-r'-
3.
;„U!
.Ä.:--*
—
[28;
/_^
b^.^j
Imposuit ^nianus
'4-
Severe, chätie ceux qn'il aime.
durant toute sa
^IlJI
»
,
bjk^
ordinavil
Anastase
^^o.
soutitit
vie.
Severe', que nous venons de mentionner, etait originaire de l'Asie; (Hait
paien;
il
apprit la
tantinople dans un v.
2'i
bäti par des
'
philosophie eu Palestiiie
connu sous
foiivent,
;
il
noin de Theodore" {Tidilouri),
le
moines eutychiens. Les moines de ce eouvent
'
n'admettent
ni le
preleudant que toutes choses ont ete corrompues
bapteme,
ni le sacerdoce,
dcpuis
concile de Chalcedoine, qui avait eiiseigne deux natures dans
le
il
regut lo bapteme ä Cons-
le
Christ. Ce monasterc avait un chef nonune Epipliane(?) {Afifous). Celui-ci etant tombe malade a Quo ferons-nous, dit-on, s"il vient ä mourir? Qui transmettra :
le
sacerdoce h cette Congregation, qui n'a
])oiiit
d'eveque?
»
11
(le
chef)
Lorsque vous voudrez ordonner un pretre ou nu dlacre, vous la lui inctlrez sur la tele. » Apres sa mort, on lui coupa la main droite, (pi'on embauma et qu'on mit avec la cliape '. C'est dans ce benit une chapc et leur dit
eouvent que se
fixa
Sövere.
avaut vu sa sagacile
et
:
«
Philoxenel.l/r/if/s/f^f/yW) et les
eveques ses partisans,
son aptitude a defendrr Imr seete, lordonnerenl
patriarchc". Severe, soutenii pur Amaiitius (Amaslous), chambellan de •
1'.
J.-.
reur, reunit ses sectateurs et anathematisa
a Chalcedoine et qui admotlaicnt 1.
Gaza.
Cf. l'alr.
/'(///. iir., 1
Ol-.,
/Ind., 270. 11,
—
II, 11
Sl, 21s,
fasc. 1 et 3.
recut le 37.").
auleur a eiiiprunte ces
lom. V, Concil.,
p.
121
—
—
*
deux nalures dans 2. Iiioxacl. Ci'
baptöme ä Tripoli on 3. Cf.
Mari,
renseignenients.
j».
—
'i'i. .">.
Tempo-
tous ceux qui s'etaient rassembles
eouvent se trouvait dans
Plienicie
-Eri
le Christ"'. L,es
'1.
dans
l'eglise
Je ne sais pas ä
.">I2.
—
(>.
CA'.
oiseaux la ville
de
de S. -Leoner. rpiel
Liberal.,
annalisl.' c.
\i.\
el
X.
[29]
c-aJi
u^-*^J
iiatures daiis le (llirist. L'imposteur!
la
lytri'
^^LsT /r->i^
regncr et on rejeta 1*.
^>U ^^
Fiiialcment toutes les voix tombereiit sur son
roi.
^\j ^IjjU
^^jJ
XI.
Aprrs
Ij-^
C~;J ^ijUJl Jl ^M-. ^r-^li .l%Li
«__ll
mort ä l'essence divine.
dun
[30]
bätir pour eux des eglises.
et
prompteuient
et ä
et les
partisans de
corrompre
la
croyance
les instruire, les baptiser et
Le catholicos Acace, ayant eu connaissauce de
ce qu'ils faisaicut, reunit les Peres pour les anatliematiser, eux et tous les
ennemis de
la
l'oi
ecclesiastique; leurs
il
orthodoxe.
II
prescrivit aii\
demeures dans
des cauons concernant
elablit
moiues
et
les lieux eloigues
aux dcvols
la discipliiie
d'elablir. selon
Fusago.
des honimes, et leur interdit d'liabi-
ter les villes, les villages et les localites oü se Irouvaicnt deja des evcMpies
1.
—
2.
lil).
Ea
realilö
Tous
II, [).
ils liiciit
Inir lunn de Jacques
Baradee
les aulres aiiiialisU's i'etivenl IBalas.
500.
—
'i.
En
/iSr)-(>.
—
.'5.
(voir Barlu'br., loc. eil., col. 21S
Cf. Tabari.
Balas ayant rejjnü en
'i.S'i.
|i.
12 et siiiv.;
.
Theod..
L^
.^
(J-JJ3-=>:.-
'(J'
^
.
Li-Ua
jl^
-vJu»
,-'->..
Ij/.)
—
—
1.
^
jla,t,i Ji
-Jj-UiU
3.
«Clx.«
—
.o^--J.'.
,
II
fit
de l'Eglise et jetant
les lois
le
et
commeugu
ä correspondre avec lui
que BaboT
A
la
et
mort d'Acace
-
;
il
(Qloudiou.s),
'
ce dont
'
:
il
qu'ayant desobei au
roi,
qui
Nestorius et leurs partisans,
le il
se glorifiait.
\ Mais Anastase ne
dans lequel
il
Les actes
ot les
Fravita, qui
l'exilei-.
495.
—
9. Cf. ((Uli.
8.
,
II
II
(cf.
sait
iiiter-
äge, verse dans les
etait
On
de Bar Sauma, mc-
I'accusa devant
''
(Sestouris):
le
roi
Anas-
il
moine .Macedonius
le
deux natures dans
et prolcssait
*
sut qu'apres l'avoir retabli.
II
ci-dessus. p. 109, n.
—
5.
—
3. I.e
2\.
—
i
4.
is.
le
reunil un synode, II
lit
menie
Clliabot, Si//i.
poilf ^ri^.-J^,
'auti'
Euphemius succeda
Theodore de Mopsueste.
—
0.
;i
Cello
contre son successeur Macedonius voir Liberal., cnp. x.wixl. que ce patriarehe, par son indiscretion, douna lieu ä Anastase de
Notrc auteur ni'sloricn
\\. Concil..
11.
1'.I3.
r. -s
Bar Sauma
diri^^-ee
On
»
l'autre.
etait l'ami
Cf. St/n. Orient., p. 525-531.
-^^^i'j»'
et qui se
anatliemes et
les
exile' et reniplacö par
orthodoxe
lui-meme avail succede ä Acace.
accusation etait
En
le
*
anatheniatisa ([uiconquc
canons du synode d'Acace ont •tö publies par J.-U.
—2.
du copiste au Heu du
7.
Ijapteme, cor-
anatheniatisa Dioscore (Dijosqourd) el son concilc''.
Orient., p. 299-307.
—
lo
y en a qui disenl pressait d'anatliematiser Diodorc, Theodore,
l'ut
(Mdijidounis), qui lui aussi etait
1.
Sic in maiiuscripto.
5.
patriarcbe de Constantinoplc {Al-Qostan-
croyunce de Nestorius
tase d'etre attaclie ä la
{J^. b\
«^li j»j^Li;ij
se recoucilia avec
il
;
11
annula tous
tropolitain de Nisibe et son correspoudaut.
Christ
—
adiuinistrer
(Ouqinimous) lui succeda;
'
de l'Iuterprete
ecrits
Lit^ joj
^.-o
'C-Lc
^LäJ_j
Bar Sauma avaient portcs Tun contre
Euphemius
tiniija),
I
j^j
^
trouble parmi les fideles'.
de mortilication.
s'insurgerait contre ce qu'il venait d'etablir
dits
L«.,^
jl
cela ä cause des heretiques, qui etaient venus en Porse
donnaient des airs dascetisme
et
i_.''j«=>-j
4. iint^v..
dv
des prötres, d'y offrir les oblations, ou
rompant ainsi
J lj^_
j-uJI
,_^lXj
123
^'-^) cTi-lJ^'i ^OJJ-^^J ^J-'-J-^.-*
..—-*' Ji
i'j'.
^\yj\j ^yi\j
^.ÄJL«
I
J^
J^ '*^^.
f.r^-'.
iUV'
-^11
Jia. vel
1.
et
Lj^J
j' i-"
'
.
DE MILAS, ROI DK PKUSK.
IIISTOIRE
iiSLVl \y^ ji\
^„v^y'j
'
diu
^__^l
diu
•^-^I^Jj^JI Ajw
j,
•Ui^ü
JuJlj
^^^1 ^Ül
i>. :!o
.0—.^JÄ_»-Ü 1.
-o
,
J;j
—2.
,UJ'.
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U-ir'y
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J..
ili
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'_»S^;3
—
'^
3.
J'_
1»,U^
i^Lij
d'j.U
Jicl
.
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jDj
In marffine
^^
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^
c/^V* ^^-^^ -'^^
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^
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'C-U.
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jLi
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^jr~ ^ ^J^3
ij^
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U
m^^ ^'
l_i-=-
JL:ä)
«jj!
.UjJI
sjulSj
^U
dliL-j
j^Lx>
J3
^t-CU.
des reproches ä Anastase sur sa croyance. Celui-ci,
irrite,
cl)tissa
le
sous
pretexte qu'il professait la croyance d'Eutyches [Aoutäkltd) et d'Apollinaire {AfouUnüris)
'.
Quand
les
OWVAD,
lIlSTOIKE DE
XII.
Persans elurent Milas, fds de Piroz,
häd), celui-ci, irrite, se rendit aiipres
lui trois ans.
son les
11
II
avait
La quatrieme annee
A
fröre.
gcns
aus.
du
roi
de Milas jusqu'ä son avenement.
riiistoire
ROI DE
II
(juitles
de
la
"'.
et rejetercnt
des llaphtarites'', l'ut
Qawad
(Qa-
et lui racoiita et resta
liien accueiiii
chez
l'envoya avec des troupes pour comltaltre
arrivee ä Seleucie (Al-Maddui),
soii
riireut
il
PeRSE
il
le
guerre et du saug verse.
trouva mort II
avail
'.
Ainsi
n-gue quatre
y eu a qui diseut qu'ou le massacra, apres lui avoir creve les ycux. I)ali uue ville sur les rivcs du (grand) Zai), dans Ic tcrritoire de Marga
[Al-Mardj).
Qawad regua 1'.
saus dilliculte;
il
euvoya des preseuts au
Bien loin de puuir ses sujets'de cc qu'ils avaieut
30 rites.
Iraire
du
liiiu.
II
cHait le plus
doux des
rois
magismc. Au commencenicnl de son regne, et
des villagcs. 1.
Ou
II
plulöl sous
.\gatliias, lib. IV.
—
de Perse il
t'ait,
roi il
des llaphta-
leur
fit
et le plus versc
au cou-
dans
jcla sur h-s rivieres des ponts cu pierrc et cu bois; jii-i'lexlo (|u'il etail
3.
\'iiir
iioslorieu
ci-dessus, p. 107.
11.
2.
voir ci-dessus,
—
Ic
s'appliqua ä bAtir des villes
4.
En
488.
\>.
123 n.
6).
—
il
lit
2. Cf.
XU.
[33]
.^U
A:^ Ji
_^
^b
jJ^ll
JU3
^^^-^11
^
il^L
üiJ.11
_L;£ll3
—
"Ij-
HISTOIRE DE QAWAI), ROI DE PEliSK.
J3,
^
yi^
-
_ü^3
>.
sur
'
l'essence divine. la Trinite, la creation,
la
qni le traduisit en persan les autrcs
:
de Ibrmatiou de ihoinme, la creation des anges, la chute Acace, l'envoya il ä temps: des iin venue de Xotrc-Seigneur ä la
l'hexameron,
Maro-a
un
et
(AV/.s/i/»),
livre,
reli-ion clinHienne. Celui-ci ecrivit
1.
des affaires ecclesias-
la .lirection
Narsai, pour le prier de qui avaient quitte Edesse (Av-Rohd) avec et l'orthodoxie de la realite la prouverait il lequel dans
composerun
Satan
lit
Le catholicos Acace, ne pouvanl
4(1.
4.
:
lEbcdjesus apud Asseni.. aclions de o-räccs et des discours
/>'.
(>..
III.
i.
i'.
K'O
—
XIV.
[35J
^U^llj
Ol
J^A.11
ip
Juges.
compit'ta
II
XIV. Les
iiiages,
mais
eile
Zamasp,
eile
mNfSimi; ^jLo^^y^.m;
apres avoir depose fut jete
il
iis^o..
l'lnterprete
Cause de
Qawad,
malgni ses
n'y reussit pas
Des
lui.
lors, eile
de prison. Finalement,
la
sur Samuel, depuis
'
fondalion
elurent
de.s
la
eivles'.
• 1«.
Zamasp {Dhdmdsf)
ä sa
eilbrts reilen-s. Elle s'adressa alors
ne cessa d'employer des ruses pour
Theodore de Mopsueste.
en 502. et esl niort en superieur de l'Ecole. patriarche Elisee
declarant que c'etaienl les
et,
.")09.
—
II
p.
2.
Selon Burliadbsabba
'iG
aurait
donc
.
— Xotro
auti'iir dit iei
loc
blanchisseur ])our
Cause de
'Arljay.i.
recours au stratageme que voici
eile cut
servie pendant ses n'-gles, eile
lion des ecoles, p.
etant de la
J^Jl
dl
qui, eedant ä ses instances, lui permit d'entrer chez son frere et
dl int eile s'etail
ete evfique.
jO,
en prisoii. Sa soeur voulut parvenir jusqu'ä
enveloppa sou frere dans une natte,
1.
.Ij^C.
127
HlSTOIRE DE ZaMASP, KOI DES PeRSEs''.
*
de rester aupres de faire sortir
_i^U^ cJLj
JL-Ui.^
ecrivit aussi \a
il
place: quant ä (^)awad,
ä
Jl
Commentaire de
le
priere qu'il avait faite;
lui,
jl
j^O,!
Causa constitutionis scliolarum
1.
les
lüSTOlRK UE /AMASP. ROl DES PEHSES.
celle d'Elisee et ayant
cit.' dil l'oi
claircment qiiil n'a [m^
que notre aulmr
veeu au nieni
^
siede quo
et
Mari,
lui.
Xolre
auleur et Mari auraient donc confondii Elisi^o riiiter|)rete avec Osee eveque de Xisibe: et
en
ville.
effet la
ressemblam-e des deux nonis ^oo,
leur eontemporaneite. tout a
-iiiinaL;es.
;Voir aussi nolre
Etüde siipplem. sur
Pseudo-Josue, apud Assem.. B. 0.. ßarhebr.. Chron. Sijr., p.
T.").
et
^jl^(. Icur residence
pu pnrlec ces deux auleurs ä
I.
p.
2(i(i;
les
Procop..
Ecrh'. lib.
I,
dans une
identifier ces si/r.,
De
n.
111
.
meme
deux
—
•>.
i)er(.1.
hello persUo, cap. vi:
:W
IHSTOIRE NESTORIENNE.
128
4jw
L.t..->-
JiJlj
jUc-lj
.y^
bXfc
c^'
/*-*-^j
i^.
catholicos.
^
^iä'LVl
^>*-'^.
^iXL.--
.Ivä'J'
1.
HISTOIRE DE BABAl, CATIIOLICOS.
J-Jl
'^
j^^j ^^'j
^^^-vi"
iin
—
XV.
[37]
312.
—
0.
Syn. Orient.,
Ici
p.
l'auleur semide faire .303).
—
7.
Ci.
Syn.
sont d'accord sur cc point avec notre au-
V.
*
P. »s
HISTOIRE NESTORIENNE.
130
j,_^^
U^jt
ÄJ^Ij
J
ai:»-
Lo
i»..j
U^j
.(.^ä;
j^; IJi oij^VI
\l.^.yJ
|a,Qj.
*
cadavres,
—
2.
Jacuit (reposer)
lui dit celui-ci,
:
I...
_-uu( ex
^..
Jlii
j_r-^l
'^^j
^
"^^
•-'>*'"
^-i^l
^r-^.
i-
j^.
^i^KT^J ir^
-c^
l/'-'"^''
2
1.
U^
c.;l^
•önr-'*-'
^'-^ ^-^..J
(v'
pL.
jl
(.1_^1
*-»-^
(j
i*"
.
I
•
•
.
I
^
..
sont pourris et reduits en poussiere. Pourquoi donc
lionorez-vous les ossements des niorts? Pourquoi las venerez-vous et ne les
mettez-vous pas, ä Texemple des mages, dans
et qu'ils sont
eousumes
et
les
hommes
vons, lui repondll-il, que les corps des
sarcophages?
— Nous
sa-
sont dans une inertie absolue
reduits en poussiere; niais nous croyons qu'ils
ressusciteront beaucoup plus beaux et plus eclalauls qu'ils ne l'elaient. Gelte
doctrine nous a ete confiee par les livres de notre religion tous
Comme
honuitrs ressusciteront iinmnrtels\
Ic.s
morts, de memc! nous aussi nous ressusciterons;
sous
ne
la terre et qui
de dire, cunsidrre (pie
p. 37
des OS
enfin,
;
rhommc
monde.
rhomme
l'^tat
et
roi
de
Eii itn
comme
le
cHn d'ml
grain, qui meurt
11
*
il
regoit des
la
resurrcction
des corps apri's leur resurrection.
appronva sa parolf. Habai
marcherent blende son temps;
il
(pii le
sortil
dr
forme
membres, des veines
par la toute-puissance de Dieu,
en est ainsi de
qu'il
pas ä ce que je viens
Si tu ne crois
son existence ä une gouttc,
doil
au bout de neuf mois,
tout forme au
J^c
d'Adam.
tenebres des entrailles; puis
les
:
Chrisl est ressuscite des
perd sa beaute, pousse ensuite pour etre plus beau
l'etait-, ainsi foront les fils
dans
le
el
il
et
vieiit
du cliangemenl de
»
rlic/. lui
content. Les affaires
rcposa apres un pontificat d'environ cinq
ans'. 1.
Cf.
p. 120, n.
I ;i.
Corinlli., .w,
.'.2.
—
2. Cf. Ibid., 3(i.
—
.'5.
II
mourul en
502. Voir ci-dessus,
—
XVI.
[39]
JOLIE HISTOHIKTTE.
.-
J
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(JI
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l»~*J>-
U~J=^
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JoLIE mSTOniETTK
XVI.
Un
'^^v^' ^j:^ J^ \~^ J)\^^'Si
•^^
Ji^^ij
[40]
2iJJ.-»
i*~J'
attendaient le resultat, et s'etre eloignee un peu, eile creva. Les gens emer-
Dieu de multiples louanges pour ce
veilles aJresserent ä p.
a',1
voir.
pas
*
J'ai
rapporte cette histoirc etonnante,
afiii
que
qu'ils venaient de
les ignorauts ne meprisent
parole divine ni rexcommunication lancöe par les pretres.
la
HiSTOlRE
XVll.
Qawad
,
longtcinps;
ä
IIE
sou retour du pays des Turcs
iiiais
il
QaWAD.
l'aTTAQUE d'AmID PAR
,
attaqua
L\ VISION*.
Amid
et
resolu de la quittor pour aller assieger d'autres villes grecques,
songe cette nuit-la
«
:
Tout etonnö, Qawad
Ne
'iii
ici.
les
Qawad
aperi,'ut
se rendit a l'eglise-, qu'oii lui ouvrit
il
et
demanda
l'adora
1. 11.
Cf. I*scudo-Josu6, 7(!;
villo »,
Prcxop.,
mais
le
De
apud Assem., B. hello pcrsico,
c.
* :
On
lui
il
II
p.
M.
do Teglise.
—
»
y
eglises.
une
röpondit que c'etait
C'est cette image, qui
a
la ville et je te la livre-
Tri et suiv.: Histoire du BasEnipire,
Mari.
ici
:
Betourue ä
()., I, p.
viii;
conloxtc iiidique qu'il s'agil
y etant entry,
ä sa suitc
(>n disaiit
m'est apparuc en songe et qui m'a dit
38,
;
ce que c'etait.
un
cut
massacra hoaucoup de monde. Plusicurs se refugiercnt dans
riniage du Cliiisl; P-
il
te decourage pas, lui disait la vision; reste
resta, et, la nuit suivante, enleva la ville d'assaut.
image de Notrc-Scigncur *
l'assiegea
ne put s'en emparer k cause de ses larges remparts. A^^ant
2.
Le ms. porto
Iaj-'^M
i.
rai,
j.
—
Dominus mens
2.
-v^o.
—
3.
Vita ascetica
ä cause des peches de ses habitants.
»
II
dans
la ville,
pour
y
4. ^^-'
--"
epargner ceux qui s'etaient
fit
refugies dans les eglises et cesserle massacre; raais
l'emporter ä Seleiicie, et
—
|;jo;.
trouva
prit tout ce qu'il
il
une garnison. Quand
laissa
ils
apprirent la prise d'Amid, les Grecs vinrent assieger les Perses qui s'y trouvaient, les vainquirent et les chasserent
fut
au temps du
pour se cousacrer a
roi
Qawad que
la vie religieuse
Dieu' avait etabli Abraham pour etre Dieu, ainsi
il
etablit cet
l'empire perse.
gens il
et les
II
MaR AbRAHAM
HlSTOIRE DE SAINT
XVIII.
Ge
'
le
Abraham pour
se rendit tout d'abord ä
detourna du culte de
homme
cet et
l'etoile,
LE GrAND'.
vertueux
aux oeuvres
sortit
pere des nations, qui croiraieut an des meines dans tout
etre le pere I.lira,
qui
*
oü
evangelisa beaucoup de
il
s'appelle
Az-Zohra (Venus). Puis
quitta cette ville; et apres avoir parcouru bien des pays,
Egypte {Mhr) pour
de Cascar,
De meme que
Celestes.
visiter les saints anachoretes
du desert
et
il
se rendit en
du mont Smai
{Tour Sind). La, le Saint-Esprit lui revela bien des chos?s. Ensuite, ä Nisibe et se fixa ä l'Ecole, ou
il
etudia avec
Abraham
il
revint
l'interprete et Jean
{Yohannä) son compagnon". 1.
La guerre, qui avait coinmence en 502,
la Chastete, n. 14; Ilistoire
Gen., XVII. 4 et suiv.
—
4.
s'est
terminee en
de Thomas de Marga,
Yoir ci-dessus,
p.
115-110.
lii).
I,
c.
50'i.
iv;
—
2. Cf. le
Mari, p.
'i7.
Livre de
—
3. Cl.
*
i'.
'.i
IIISTOIRE NESTORIENNE.
134
li^ .J^JL-VI j ^^LJl Ul
^jj^'Y^CwVI 'ü^
>_j
«
ä «
1.
b_^
^j"^'^
^.jjj
..j:^\
.,_L>t.l!
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^1 ^Lt^JI
^3
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2. ^_,->.
—
.).
pLctta^.
—
4.
a*^3 L£Sm
i^üJI
^^lioam/.
ö^J '*^^
'-'-*^.
—
Jl/^
ÜXrt^
aJI
•cUl
.!s_^l
5.
l5Cii
Repetitio.
—
ii^s->.
d'un des notables de JXisibe fut possedee du demon, qui
lillc
demon cria par la beuche de cette jeune fdle Arameen (An-Nabali) vetu d'un manteau et qui tourmente.
»
Le pere de
la
jeune
rendit ä l'Ecole pour le chercher;
fille,
le
11
«
:
de prier sur
sortit
la
jeune
fdle,
secretement pendant
vivre dans la solitude;
la
s'iiistalla
il
il
habite l'Ecole,
ayant entendu ces
trouva appliqu^ ä
finit
mc
chasse et
du demon,
cris
la lecture
lo
cet
me se
des livres
ayant deinande avec
lui
par ceder
'
et la guerit.
moutagne
nuit et gravit la
dans
tour-
Malheur ä moii Voici que
de rinterpn'-te. Les ecoliers, qui etaient presents, iiisistance
la
Mar Abraham,
mentait beaucoup. Dien voulant manifester les vertus de
11
J^J
.lij^
^Lji
Discipulus
if-
-^j-i-*^'^
c^^»^^ ^^
''blJ;
'»j>J^3
—
iA^y
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Lotura
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iv^--_^ljl
().
i;Liw
jL-fc^l iA-^3
l_j_Lx_^3
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>::Jo
1
.-''
«.«i^li
^_
[42]
d'Izla,
la grotte qu'avait jadis
pour y
habitee Jac-
ques [Yaifoub), metropolitain de Nisibe, se nourrissant d'herbes de montagne.
Sa renommöe grandit
et
les
moines vinrent se grouper autour de
toutes parts, ou lui amcnait des malades, et II
y eut dans
cette
il
montagne beaucoup de
lui.
De
les guerissait.
saulerelles. Les habitants s'en
plaignirent au saint; celni-ci leur donna de l'eau benite', qu'ils melerent ä l'cau (pii arrosait (
hiand
ils
leurs terrcs; toules
les ireres etaient
prenaieiit un niorceau des habits II
hAtil,
ux-i.
sauterelles disparurent aussitöt.
du
et
des voix diaholiques,
saint et les maudits prenaient la fuite.
ensuite un monaslere, oü de nondtrcux moines se reunirent de
tous ciHes. (]'est 1.
les
tourmentes par des fantömes
lui
du syriaquc
qui leur prescrivit la tonsure; if^^-j veiit
diic
:
lolura.
il
changca huir costume,
XIX.
[43]
10
—
HISTOIRE DE SILA, LE
j^l-ojlj ^yl-uJl
Jj.
1.
—
—
5. ^j/j'^j.
—
9.
j^
yy
LLA.'U>-
Habitatio, monasteriuin
2.
—
Ordinavit
i^LäI
6.
i^aooi.
ex
—
po^ ex
^o-^miij
o
>lJ;
7.
—
^'-w'.
tonsura
o. Clerici
Archidiaconus
—
Vr^aji,.
Jacuit _w^a; ex _.:;;_'. 10.
135
Cw.:LJl
^„ii-
.^Lä]
'V'-'
—
iv^oo^.
—
,'.*£' jK>i.
DES CATHOLICOS.
2.r
—
j-i^'^'.
4. ^^
Historia iiw^i.
8.
ap/iorj.xovcx; ..oj^^ii.
\
et la II
forme de leurs chaussures, pour
les distinguer
des (moines) heretiques.
*
benit ses enfants avant sa mort et ordonna ä plusieurs d'entre eux de
fonder des couvents dans les montagiies et les deserts.
poque de Hormizd, fds de Kosrau
Que
1. II
.
fut
regna de
ordonne
du
.570 ä .j90.
catliolicos
catliolicos
Lne
en
Babai
»
La
.
.o>3
>,^o
:
.(-.ai
lulle de
ic_5.
sainl
:
.juatC^N-s
Mar
ou
Abraliain
qui se trouve en
iiole,
qui repoud a la liuilieme
—
:
le
:
et originaire
seizieme aunee
la
nique d'Ebedjesus de Nisibe, est ainsi conQUc .,Xui
vecut jusqu'ä
IhsTOIRE DE SlLA, LE VINGT-THOISIEME DES CATHOLICüS
Sila etait arcliidiacre il
II
mourut daas son couvent
11
l'e-
et
y
et ses
ses prieres soient avec nous!
XIX.
Madäin);
{Kisrd).
Ses nombreuses biographies' fönt connaitre ses acticns
fut enseveli.
travaux.
'
:-;—
:
^"''
/
11
.
|
.
.vi 1
vi.
mya
'
de Seleucic
de Qawad;
marge du Traite de nojls
•poioi^
uf :
—
^a,-r^l :
:i
-v»
il
(Al-
etait
droit caiio-
U-r^; «ja-s^/ ;p^'^t
It^JJ ov.l^/>
:
yO^
>».»lo
,^»>aLo
Clrand, a ele terminee en la .SiW' annee des Grecs,
annee de Hormizd
de Pcrse,
(roii
le 8
janvier nianli apres l'Epi-
un anachronisme. La huitieme annee d'Hormizd repond ä l'annee 586 de notre ere, landis que l'annee 8i)() des Grecs repond ä l'annee 588. Celle derniere dale parait cxaclc. Dadisö, suecesseur d'Abraham. phanie:
il
etait
äge de quatre-vingt-cinq ans.
presque aussitot apres la mort de celui-ci
»
II
y a
ici
("janvier 0881, aurait e!: bli
des regles pour les
moines du grand couvent (voir J.-B. Chabot, Regiilx monas. ab Abrahamo... ei Dadjcs«, etc., Rome, 1898, p. 38). 2. Nous savonspar la passion de Georges martyr [Histoire
—
de Yabalaha, etc., p. 424) p. 47-8;
'Amr,
en 488.
Amr donne
p. 37;
que Babai
le
Grand
Barbebr., thron. EccI., la
meme
dale
Il,
seizieme et
a ecrit sa biographie.
—
3. Cf.
Mari,
Qawadayant regnö non dix-huitiemc annee de Qawad. ainsi col.
82.-4. En
.503,
* i>.
'i:t
IIISTOIRE NESTORIENNE.
136
j
p. 4'j'i_«L'
JajiJj
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Ij^V
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et aimait trop l'argent.
II
il
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J;-»^!
Infatue de sa science,
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et avait
affaires
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.i,-I:L_Jl
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Jf-V
s'ocrupait beaucoup des
excommunia
le
docteur Mari de
Tahal \ qui lui avait fait des reproches sur sa conduite. Qawad Thoiiorait ä cause de Buzaq-, eveque de Suse {A]-A]mäz). qui I'avait gueri, lui et sa fdle, 1'.
'i'j '*
*
d'une maladie dont
de
ils
etaient atteints.
A
son epoque, les cliretiens jouirent
la paix; les eglises furent bäties. II
V en a qui disent que
la
femnie de Sila portait son mari ä ramasser de
bouue
l'argent et ä s'ecarter de la
voie.
En
Adam
eifet,
beaucoup d'hommes vertueux
p^emier^ ensuite Joseph', Sarasou'', David'' et Salomon'. Job* au contrairo, pour avoir resiste ä sa femme, qui Texcitait k blasphemer contre Dieu, et pour l'avoir appelee insensee, rem-
ont ete trompes par les femmes
:
le
porta la victoire et fut sauve. Achab", pour avoir suivi les conseils de sa
femme Jezabel contre Naboth,
fut
puni avec
Mamo'i
eile.
Sauma, metropolitain de Nisibe, exasperee de voir
les
'",
femme de Bar
habitants de Nisibe se
rendre aupres de Narsai pour l'honorer, porta son mari ä exiler celui-ci de I'Ecole le
que
Qu'avons-nous,
«
:
mondc
»
le disenl Cliabot, Si/n. Orient., p. 324,
n. 5);
mais
des Grecs p. 358.
—
il
505
:
2.
Orient., p.
la fait .
—
:{2'i
0. Cf. II
XXI, XXII
;
II
—
Dont se
1.
et 327). et
Ne
—3.
Aseneth
Sam.,xi.
Rois, ix.
—
plaigiiait
Heu de
ii.
1,
et
Labourt, Le
—7.
10. Cf.
(i.
—
Land, .\necd.
Cf.
I
C/tr'istian., etc., p. 159,
huit cent sixieme annee
Simeon de Beilh Arsam, apud Assem., B. 0., I, et apud Mari et 'Ann-, loc. eil. {\o'\v Syn.
ijjjr?. iei
Cf. Gen., ni, (voir
vois-tu pas que tout
Celui-ci se retira au pays de (^ardou.
accompafrner d'un anichronisme evident
Lire ^^ \y, au
cryphe de Joseph XVI.
lui disait-elle, a faire ici?
se presse autour de Narsai?
Rois,
xi.
4.
Allusion peut-tHre a rilistoire apo-
— —
S/jr., III, p. 18 et suiv.).
—8.
Cf. Job,
ii,
9 et 10.
5. Cf.
9.
Mari, p. 43, 45, 47; Rarhebr.. (liron. EccL,
Cf. II,
Juges, I
Reis,
col. 7IS »A^
^^,
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—
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137
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DES CATIIOEICOS.
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SILA, LE 23"
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uL*ä)1
DE
IIISTOIRE
^s^J^
JJ^
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JL.-.-:-^lj
oü
—
XIX.
[45]
dans lesquels II
Mar
rappela
traita de ce qui lui etait arriv6 Ils
y
Narsai, et Thonora de son amitie tout
le
* i'-
'•',
furent
s'rtant repenti de
Sauma, qui,
debiles dans l'eglise en presence de Bar qu'il avait fait,
il
envoya ces discours ä Nisibe.
c-e
reste de
sa vie.
Plusieurs femmes, au coutraire, ont pris part ä l'amelioration des affaires de leurs maris, en les portant ä pratiquer la vertu et ä faire le bien. Sara', femme d'Abrabam, parce qu'elle etait hospitaliere, servit les anges, qui vinrent chez son mari.
Rebecca'
{Rafqd), parce qu'elle etait vertueuse,
manda ä sou mari de ne pas laisser son femme une
iils
Jacob
(
des peuples infideles, et alla trouver'
iille
recom-
1« qunb) prendre pour le
pretre Melcbisedec
consulter sur ses affaires et sur sa conception. La mere de Gregoire (DjrhjliDurions), eveque de Nazianze (Aniziaiizou), fut cause quo
{Malkizdacj)
pour
le
son mari, ses deux
ills
et
sa
tille
se firent cliretiens;
quand son man
fut
nomme eveque, eile dirigea ses affaires, l'exhortant ä faire le bien, ainsi que Taidait aussi ä le rapporte le Theologien '. La femme du catholicos Babai '
faire le
bien et ä diriger les alfaires ecclesiastiques.
Anastase
Deux Mamoi et ä 1.
(Aiiastous), apres avoir exile
Macedonius
(J/c/v *>/'«; /(/v), patriarclir
malice de discours poeliques, dans lesquels rautc-m- laisait allusioii a la commc'iiprcmier Lc hv. envers Sauma Bar de insupportable la conduite
^^
^^^x^nxo;. m^, ^m^o. Ces par \j^v \.^ 6u^ c,i, p-o^ |a_. I^.t le second par -lo^iol ino:., vol. deux discours ont ele publies par M. Mingana Narsai llotnilliv, :\rossoul, 3. CA. Ibid.. xxvii, '..k 2. CA. Gen., xviii, (i. I", p. 210-22.3; vol. U, p. ,323-30.5.
?ait
:
:
:
—
'..
II,
Cf. Ibid., XXV, 22. p.
178; Oi-at.
—
xix, p.
.->.
Voir Nazianze, Carm. de Vita,
,30,").
—
-
p. 2:
Carm.
i,
p.
33: Ora(.
•
i'.
'.•;
.
m
IIISTOIRE NESTORIENNE.
138
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1. LJai'.
2.
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—
o. In niargiiie
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J^
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^v>*^-3
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>y^:'^
^^'
'^"^y^.
:^i^^
iJUiU-j.
:
remplaga par Euphemiiis (Aßfaiüs),
le
de Constantinople {AI-Qosl,uitinifja),
^1^'
qui, qiioiqu'il füt ortliodoxe ol adversaire de Pierre (Faträ) et de ses partisans,
pour suivre
ioiitelois,
daiis ses idees,
le roi
sa croyanee. Felix, patriarclie de
ne l'ayant pas
Synode,
il
fait,
Rome
[Rouniiija), lui ecrivit
anathematise par
iut
il
anathematisa Eupliemius
mourut
thäous), (|ui Uli sucteda,
la
et
changea bientot
lui.
et s'ecarta de
de se retracter;
Et quand Acace
'
convoqua
le
tous ses partisans. Timothee [Timd-
meme
annee qu'Anastase, apres avoir
di-
rige l'Eglise peudant six aus".
XX. *
—
iiisTOiHE DE Justin,
Apn'S Auastase, Justin
lexandre (Al-Iskandar)
il
;
[.IdusIoks)
jjrit
des Gkecs
itoi
regna sur
les
Romains en 829
'
d'A-
soin durant tonte sa vie de la foi orthodoxe;
il
—
2. (".c passage est tres ciubrouille el ploin de lautes histoAnastase reniplaga Macedonius riüii par Eiipheinius, qui. d'ailleurs, etait le predecesseur de Macedonius. mais i)ar Timothee; 2° Felix pape avait anathematise non J.
riques
Mari, p. 4S.
C.f. :
1°
lüiphemius, mais Aeaee; il avait reru le jjremier eomme orthodoxe, sans toutel'ois le reconmiilre pour evequc, parce qu'il n'avait pas voulii ötrr des diptyques le nom d'Acace aurait (voir tome IV, Concil., p. ll')'i); ;{° nous ne savous pas (juel est cet Aeace, qui
excommunie Fupheiiiius: Marideclare que c'etait le ealhülieos d'Orient: mais le synodc dece catholicos a ete convotiue (486) qualre ans avant rintronisation d'Kuphemius '/lOO .
— f}
3.
U.
tJL:..
Lil>. -VI J_jij
—
i..^...
J-i ^-^J^
^»^Ij
J^\ J3
Jv'-5
d'un village de Nisibe,
Theodore {Tddouri)
ordonna de parcourir physites
U%
Ce suriiom
etait pretre et originaire
vere, dans sa fuite au
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-• Ordinavit^o.iE.
(Al-Bardd'i).
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HISTOIRE DE JACQUES BARADEE.
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XXI.
[49]
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Paul
Muri.
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IllSTOIRK NESTORIENNE.
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l.lik.
hommes la
croyance du concile des Peres de Chalcedoiiie, defendant
la fausse
doctrine de Severe et de ses partisans et divulguant l'erreur de Jacques de
Saroug.
Karme
par les habitants de Tagrit, de
fut rei^u
II
et
de Hassäsa'.
Quelques-uns de ceux qui, du temps de Justin, s'etaient eufuis (en Perse)^, se joignirent ä lui et, se repandant partout, engagerent les secte.
II
vecut soixante-treize ans'', ainsi que
est dit dans quelques livres grecs
une
citadelle
de Justin,
'
Ce la
roi,
que ce Jacques
— que
Dieu
lui fasse
1.
'
et
patriarche de Constantinople,
—
Cf. Mari, p. 48.
—
tut
,5.
Litt.
•
2.
et
de
—
(>.
I^o
sur I'ordre et
le
les
Voir ci-ajiros.
Oblation.
:
tholiqucs dounaient la
—
la sainte hostie le conseil
ou
ailleurs.
7. Cf.
pour
jour du dimanche des Rameaux,
il
emprisonner. Plusieurs d'entre eux .'!.
II
mourul en
578.
— 4.
^ji:^^.
l;^-ot>^-
sens est probahlemi'nt celui-ci. Qiiand les ca-
communion aux hereliques
—
'
de Jean [Yo-
qui elaienl rcvenus ä l'Eglise par
hypocrisie ou par contrainle, ceux-ci otaient la sainte hostie de la bouchc et ])ar terre
II
ordonne pretre dans
misöricorde!
avanl uppris que les heretiques prenaient
ordonna' d'arrßter leurs pretres
Caslrum.
cette
HiSTOlRE DES HERETIQUES AYEC JuSTIN.
jetcr ailleurs", s'irrita contre eux,
liannä),
hommes dans
rapportent les Jacobites.
pres de Constantinople avec d'autres personnes exilees au tomps
roi chretien
XXII.
;
le
Land, Anccd.
Si/r., II, p.
28'.)
et siiiv.
la jetaient
XXII.
[51]
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MISTOIKK DES MKRETIQUI-S AVKC
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furent jetes en des pnsons etroites; les autres s'enfui.-ent on SyHe. 11 ecrivit a tous les foncüonnaires, charges de surveiller le.. limitcs de Fempire du cö.e de la Perse, ex.ler tous les monophysites,
,,ui „e confesseraieut pas deux natures daus le Christ. Quelques-uns des fuyards se retirerent ä UiL Avant ete denonces, le catholicos Sila .-j
Cf.
ou
declare que deja en 531 le
(cf.
Land, Anecd. Syr., II, localitc pres de Hira
-.»-i
:
p. 85, 87.
5. C'est-ii-dire
dans
la
—
2.
Jean dl-^piiese se trouvait dans
Voir ci-dessus, p. 121.
[voir ci-dessous, n.
Sans doute uno faute du copiste, pour quatrieme annee de
meme
Labourt, Le Christianisnie dans Vempive perse, p. 158,
>^y
region de Hira.
Qawad commence
le
—
«
(>.
XCVII).
Grecs
ainsi
'Amr.
Tous il
fiit
4.
Le ms.
— a
que l'indique
Voir ci-dessous,
22 juillcl 521.
ä attribuer k Sila dix-huit ans de regne. Selon
»
—
n.
XC.
—
3.
«
7.
>j.j
lire
Persans
le
la
H.
n.
».
contexte.
La
trente-
les annalistes sont d'accord
ordonnt' en SKi des Grecs
—
XXIII.
[53]
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DE JUSTITIEN.
IIISTOIRE
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DES C.RECS.
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1.
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—
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1.
qu'il
—
wpo.
ne
2.
f^l^^.'3
Jacuil .~oa(.
lui arrivät ce
Philosophie
«. Orient., p. 318 1. Cf.
p. 388.
The Third pari of the
—
2.
A
assiste en 554
eccles. Hislonj
—
—
;
p.
Msiha-Zkha, ed. de Mingana, Mossoul, 1907, p.
15:)-(i.
IIISTOIRE NESTORIENNE.
148
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Impositio nianuum u
d'eux choisit celui auquel
il
s'interessait; alors
ils
se
Bouzaq', eveque de Suse (Al-AIuräz), etant interveuu dans accepta sa mediation, parce qu'il refusait pour
l'afTaire, la foule
licat.
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«Ualll
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eurent chacun leur parti. Les fideles se reunireiit ä Seleucie
le poiitificat; ils
querellerent.
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de Boiizaq, eveque de Suse".
etait l'archidiacrc
porte ä
l'avaieiit
'
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AS»
p.
fi.-,
*
II
'
succeda a
*
p.
6'.
i'.
or.
et l'eveque di'
preter secours ni ä Narsai, ni ä Elises; et
Rosrau
faveur, parce qu'eu la troisieme annee de son regne
ile la
^
^.a-
HiSToiRE UE Paul, le vingt-sixieme des ca.tholicos
avait jure de ne prendre le parti d'aucun d'eux.
il
j^
G'i
^oj=.
Karsai apres sa mort. Jacques, laetropolitain de Goundisabor',
Cascar
|3
-Jul'li^
.^— .—ia-'j
rri
^^v-^1
DES C.VTIIOLICOS.
2ü'
lui
di'
tenioigna
lors de son de-
\
part de la Persc pendant une chaleur etouH'ante, Paul avait pojfe sur des
beaucoup d'eau,
betes
de
soif
la
et cette
eau avait
montagnes.
daus ces dures
parini tous les liabitants de Suse,
preoccupant de ses interels.
recompenser en
le
faisant
s'etait
nommer
derent un catholicos, sur
adniire, parce
donne de
donc aime
l'avait
II
ä toute Farmee, qui souilVail
l'avait
l'ordre
mourut au bout de deux mois,
du le
et
peine pour
la
et
il
chef des chretiens.
evenements que nous venons de mentionner
les
11
il
sutli II
avait
Quand
que
que, scul
en se
lui,
resolu de le
s'accoraplirent
les chretiens
dcman-
Paul fut eleve a cctto dignite.
roi,
jour d'IIosanna en
la
de Kosrau''. Paul, une fois catholicos, oubliant son seriuenl
'
annee
sixienie et ses
engage-
ments, eut quidque Sympathie pour Elisee. 1.
Ct. Mari, p. 49;
pendant faute Ö33.
le
Amr,
schisme, avant
p. :;U;
du copiste; voir ci-dessus.
—
6.
En
.")37;
Barhebr., Chron. EccL,
:^Xi\ voir ci-apres.
p. 149.
Elie de Nisibc et
—
4.
—
3.
Le ms. a
II, lol. «
88
Xisibc
et 00. ».
—
—
Appele Samuel, voir ci-dessus, ibid. la memo date, mais celui-ci
'Amr donnent
Mort
2.
Sans doute une 5.
En
la fait
*
HISTOIRE NRSTORIKXNE.
154
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MISTOIRE DE
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I.
cfT
tomber de
boiichc
sa
des
perles cachees jusque-lä;
reforraa
11
introduits daus las eglises de ce pays-lä.
abus, qui s'etaient se repandit partout.
*
s'efforga surtout de devoiler
II
quelques
Sa renommee
rignominie
et l'oppro-
brc de Zoroastre (Zarddosl), pour detourner les liommes de ses impuretes et leur inspirer de Thorreur de sa doctriue,
corporelles sont permises
ramena
II
s'etait
egare de
;'i
dans laquelle toutes
les voluptes
'
la vraie foi cl
changer d'avis Theopliile
fit
(Taoup/fj'W), qui
la droite route.
Paul catholicos etait mort sans avoir pu, ä cause de sou court pontifical, rcparer les desordres causes par les discussious de Narsai et d'Elisee. Les Peres, et
tous les chretiens qui etaient au service
nirent poui' lui
(Mar Aba)
les
donncr uu successeur. Les merites deciderent ä
le cliolsir;
il
du
dualite de IV-piscopat
1.
Sur
la
dans
sagacite
les eglises,
Kosrau, se reu-
fut ordoiiae patriarche
d'Alexandre, qui est la sixieme aunee du roi Anosirwan avec beaucoup de sagesse et de
roi
et les vertus
;
il
rcforma
^
les
II
de ce Pere
en Tau 847
dirigea l'Eglise
abus
;
il
auuula
causee par ses predecesseurs;
il
la
fouda
doclrine de Zoroaslre. voir Tlieodore Bar Koni, apud Pof^non, Inscriptions
Mandaites des Coupes de Khouabir,
l^aris,
1898, p. lül.
—
2.
C
;
Tlieophilc ne serait-il
pas celui ä qui Ebedjesiis de Nisibe altribuc deux livres, Tun co.iirc Cyrille d'AIcxandrie et l'autre contre 3.
En
mais
53(5/7.
Doslha?us? Cf. notre Etüde supplem., n° VII,
ROC,
1906, p. 8.
—
"Anir et Elia de Nisibe (ms.) sont d'accord sur cette dale avec notre auteur
:
synode de Mar Aba [Syn. Orient., p. 32(jj declare que rclection de ce patriarche eut lieu la neuvieme aniiee du roi Kosrau, qui rcpond ä l'annee 540 de notre le
ere; cf. Elie de P.VTH
GR.
Damas, apud Assom., B.
—
T.
VIT.
—
^'.
2.
().,
TU,
i.
p.
TS; voir ci-dessus, p. 152, n. 11
1.
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Vetiis Testanienliim |(^n-.
Seleucie une öcole, oü
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IIISTOIUK NESTORIENNE.
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Aposlolus
3.
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interpiete Isai', puis Ramisö';
il
successivement en pays grec, renouvela les canons, qui avaieiit ctc etablis les circonstances exigeaient. en Orient et ä Edesse, en y ajoiHant ce qua
rAncien Tcstamenl du grec en syriaque ^ il comIc premier livrc du Pentaposa des canons pour le Psautier; il comnienta lettres paulines; il öcrmt les et Salomon de teuque, les Psaumes, la Sagesse II
traduisit des livres de '
beaucoup de
lettres
',
de choses sur la science ecclesiastique.
et be'^aucoup
voir Anosirwan onvaldt Tempire grec ', Mar Aba, ponr ne pas haisle qui magcs, les reffusion de sang, s'abstint de Taccompagner. Or a l" U avait renonce k h choses saient, Taccuserent aupres du roi de quatre chreticns les empeche avait il l" cl.rctien; faire religion des mages pour se
Quand
le roi
:
l>.
:
1
femme
d'epouser plus d'unc
' ;
:r
il
annulait les deciels de leurs juges et sousaurait existe avani
Ce meme Isaio scmlile dire le contraire, a s:,voir que celle ecole P. 0.. t. III, p. 17, d Mar Aba. Dans la prC'faco de soii comnientaire sur les martyrs, enseigne avant lui dans cotte ecolc de parle d'un interprete, nomiiR' Abraham, qui aurail Jean, major< Vous m'obligez, dit-il ä Qiri^. piOlre. et a Seleucie. Voici ses paroles 1.
:
donie de l'Ecole, de rediger
le traile
sur les saints n.arlyrs,
lel
quil a 6te Iransmis a
et intcrprele. » Toutefois on pourceltc Assemblec par Rabban Mar Abraham, pretre doul parle Isaf, est le meme Abraham, que cet lail supposer, et (''est mi-ine probaljle,
qu' Abraham de Beith
A'isibe. car, seh.n les
Uabban, inlcrprete de l'Ecole de
passages
de Se(A'a/.v» //o//»7m-, Mossoul. 1005, p. 38). cette assemblee Nisibc, ofi eile aurait regu la docleucie aurait ele transferee ].ar Mar Aba de la ville de 2. 11 traduisit les des marlyrs. trine d'ALraham de Beilh Rabban sur la commemoration Assem., B. 0.apud Kbedj. CI". ('Amr, p. livres de l'Ancien et du Nouveau Testament publies parM. Mingana
—
M
III,
I,
p. 75-76.)
—3.
Ces Canons sont inseres dans
.
le l'saulii^
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1. XaT^Ipäli;
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IIISTOIRE DE MyVR -L-:^
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v-^3 4.IU»
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r-
actious lioulcuses,
libci tinage, et
(|ui
avait
des mages et pris foutes leurs inani "'res. Cclui-ci groupa
autour de lui une foule de ses semblables pour s'opposer ä molester;
le
medicameuts
Qu'elle
celte gnice, et
Heu couuue
que Mar Aba uvait depose
djdn\,
{Sim'nuii)
atteinte d'uue maladie d'eutrailles, et fatiguee des
remedes; il
comme Simeon
des miracles edatauts eu prisou. En voici uii"
fil
femme
ce qui etait aiiive au temps de Sila
döcreta que les catbolicos ne seraient poiul maries, mais qu'iis
',
meme
maux que provoquala romme
est tout
Mar Aba
ä le faire perir en se servani de ruses pour
autrcment raconte dans
le
et le
mas-
de ce catliolicos voir ci-dessus, n" XIX). la Vie, p. 2'iG.
—
.'!.
Nomme
Pierre {Vie,
HISTOIRE NESTORIENNE.
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au pays des Grecs. Mar Aba, avert. presenta ä la Porte du roi.
la nuit et sc
euvoya une
lettre,
dans laquelle
demeure oü nous
t
il
lui
avons
oblige ä rester dans iUuminatour, c'est puur suis enfui, lui repondit le Pere la
Ne t'avons-nous pas Si je
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Ö'^J
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d'^^'^
^^^"Ij
Celui-ci, aya.it appris son arrivee, lui disait
J^
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J^-.
.sacrer et dirc ensuile .
exci-
terent le roi par leurs intrigues eontre le calholicos et contre toiis les ehret icns.
Dieu frappa Kosrau Anosirwan d'une maladie grave, qui mit ses jours en peril;
il
eut alors recours ä Justinien {Youshlnös), enipereur des Grecs, et lui
ecrivit, le priant
de
lui
envoyer un medecin
d'un embonpoint excessif, qui privait des tlouceurs
Avant son arrivee,
de
la vie.
la reine
II
lui
:
fit
dire
d'Antioche
le
Si le roi t'olFre l'or des mines,
et les ricliesses
du Khoräsan, n'ac-
qu'il tient »
en
captivit«'. Si tu fais
Le medecin
*
reu-
cela, je te
se presenla chez le roi et
perdre beaucoup de son embonpoint. Kosrai', tont joyeux et tont
heureux de son habilele,
demanda ce que
la reine
fronga les sourcils
1.
«
:
mer
rassasierai d'or au dela do tes desirs. fit
gm-iir
dedommagerai au double. Deniande-lui seulement de
je tc
vo}'er les chretiens
lui
le
envoya un medeein, appelc Trikhoma'.
lui
l'argent de la Perse, les perles de la
cepte pas
eminent, pour
liabile,
mettail dans Timpossibilite de respirer et
le
Je n'ai pas
pu
;
dit
lui
d'exposer ses requetes.
chretienne
touteiois
ideiilifier co
il
lui avait sugg('re.
repugna
nom.
a
rejeter la
Le
il
(le
roi
en
medecin)
lui
fut fache et
demandc de
celui
qui
IIISTOIRE NESTORIENNE.
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—
iii
lui
donnera une
to
mage,
le
dit
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:
ni'etrc utile. »
*
renoii-
Je vais
Le mage
le
lui
i».
so
Aliens, lui dit le catholicos, faire
un grand feu de bois ä grosses braises, et je te montrerai la puissance du Dieu dont j'ai embrasse le culte, et la faiblesse de tes dieux. « Aussitöt, sur lordre du mage, on allunia un grand feu, sur lequel on mit beaucoup de bois. Cela sc passait dans le pyree, oü est maintenant l'Ecole de
Le feu brüla
Seleucie.
cos
sur elles
fit
le
et les
signe de
flammes s'eleverent jusqu'aux nues. Le la croix
catholi-
de Notre-Seigneur Jesus-Christ, Dieu
Cache et source de pardon, öta ses chaussures et marcha courageusement sur le feu, se
moquant de
disant
Marche,
:
«
ses adorateurs;
toi aussi, et
teur de tout ce qui secours.
repondit
ma
— Je crains le
respire
trace. » Et
il
et
pour moi,
catholicos;
quand
il
prit ensuile la
ne crains rien
:
main du mage eu
Nolre-Seigneur
le
lui
Christ, Crea-
dissipateur des tenctrcs, viendra ä notre
lui repliqua le
je leverai le pied
ne cessa de l'encourager
mage. dans
comme un
rencontre de l'ennemi, exhorte ses troupes.
II
—
Ne
crains pas,
mets
le tien
iui
sur
brav(^ general qui, ä la
ünit par
sur le feu, en mettanl le pied sur la trace du sien.
*
le feu,
ils
le
decider ä marcher
marcherent en long
*
i\ si
HISTOIRE NESTORIENNE.
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soll frere, et lui
catholicos tresor.
y
y
II
bapteme des mains du donna
et
de
J^^l'UiJI
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JJi'^.
-^
c—a-'ü
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Ls-UiL«
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i^^-ast-
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^j
la propriete
du
le feu fuir
sous Icurs pas,
lo
mage
catliolicos avec tous ses parents sauf
lieu
oü
s'etait accortipli ce miracle. le
mage
lul
Le
donna de son
de ses propres mains une croix en plätre, dont les ecoliers se
faire
}•
^
une ecole avec l'argent que
servaient avec avantage esprit et
"^-3
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\~;ij>s^ii
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Sessio uLoio.
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en large en faisaut une croix. Voyant
crut, et regut le
p. 82
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Stl^äJlj
et
^j^'
[74]
,
coinme d'une
clef,
pour ouvrir
la
porle de leur
penetrer l'instruction quand Tun d'eux la trouvait
dilTicile;
Dieu ouvrait Tespril de ceux qui prenaient un petit niorceau de
fait
cette croix.
Ouand
de chats
de lözards
et
cette croix fut placee, la :
c'ijtaient
maison
fut
remplie de souris,
des demons qui logeaient dans
mais quand Mar Aba cn eut pris possession
*
le
et qu'il eut exorcise les
pyree;
demons,
ceux-ci s'en eloignerent pour Jamals, n'osant plus en approcher. Ainsi Dieu les
oü
remplaca par des gens de science, de les
lettres et
de bienseance
'
:
la
adoratcurs du feu faisaieul entcndre leurs cris gulturaux devint
des livrcs spirituels de TEglise;
la
par Celle des Peres. Tont cela eul
seance du
lieu ü la suite
tions qui furenl döbattues cn presence du
homine, Tun des nobles de sa nation. tions auxqnelles 1. i.^-Jj'
il
peul-etre
On
etre corrige en
roi
fut
des controverses entre
le
et
depöt
remplacec des ques-
catholicos et cet
avait pose au catholicos trois ques-
röpondil victoricusemcnt. iloit-il
Mobcd des Mubeds
maison le
üUJ'.
3
.
—
XXIX.
75]
JU^ .0}
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Jj \, J^^' ^'l^ Lc
IjjA,
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V^.
167
-^>J
j'
^i^-r^.
-^^-^^i '^;^'-'.
^^.
1.
XXIX.
(KeSTIÜN POSEE
I>AR
'.
M\li AuA, C.\THOLlCO.S
Le cutholicos, apres avoir repondu Yiclorieusemeat aux
trois questions,
peuxy
röpoivlre, (vous
dit (au
mage)
:
«
Je te ferai
seule question;
iiiie
si
tu
— Dis,
serez vaiuqueurs), sinon, vous serez vaincus en preseuce du roi.
bon
repoiidit-on, ce que
*
main, serait surprise
par
la pluie et
aurait peur de jeter par terra le elle faire, ä
votre avis
de trois jours.
pondre ä
—
!•
dites-vous,
demanda
comme, apres
Et
l'eu
quo
la
pluie öteindrait"? ils lui
trois jours d'efforts, ils
lui
lui
le catlioli-
du feu ä
en menie temps par ses regles,
N'ayant pu repondre,
»
question du catholicos,
la
Que
qui, apre.s etre sortie (de la maison), tenaiit
femme
d'uue
cos,
te semble.
Que
la
et qui
devrait-
deniaudereut un delai ils
ne surent que re-
attribuerent la victoire;
il
pril
donc possession du temple du feu, y fit le miracle quo nous avoiis inentionne catlioet y etablit une ecole. Cette mai.son etait encore deboul du temps du licos Ezöcliiel (Haz(i!/(}l), qui la restaura et la rebätit
On fils
se
peine;
dans
rapporte''
roi ressentit
lc
rcvolla contre lui. j'ai fait
tuus
mes
une profoude
Son education,
«
efforts
pour
dit-il,
le corriger,
la voie droite, qu'il reussirail et qu'il ferait
raauvais 1.
que
».
fils
Cf. Mari,
catholicos.
—
|..
Et ,)!.
2. Litl.
il
tristessc,
ra'a
coiite
lor.sque son
beaucoup de
esperant qu'il niarcherait
mon bonheur;
et
Lcs deux aaecdutes suivantes no sc trouveiit pas daus :
il
a cte
un
ne voulut point se consoler, malgre tous les nioyen^
luriail.
-
:5.
Cf. Mari, p. 51.
la
Vic de cü
*
w
8:(
inSTOIRE NESTORIENNE.
168
I
jl;
(^
jvL^>
"V
jl
Jo JI3
^jj«;'
c
c-U-t
8i
chez
'^
j.Ai,ü
emploja pour
du bois
tlissiper
et
du
marmite
i'
qui
fait
Que
qui
et
avait passö bien
Parmi ceux qui
L'eau qui bout dit ä
—
„t.«
(t-J
^3c^'^'^?^
.j-UL^
Jiäj
.
."»-^LJ
v'^
sc presonla
qiii
Roi!
dit-il, je
Pose-la, lui dit
le
nn bruit
et,
la
»
Le Mobed, etonne, garda
et
fait
pousser
pousses-tu ä faire du mal a du syriaque
li^o
:
:
Que
— y
a
dit
le feu
nous aper-
rit
et dit
silence; le
le
au catholicos
que
— Volontiers,
:
toi ni
me
repondit-il.
N'est-ce pas par moi que l'argile donl tu
Puis
marmite? P.ourquoi donc me
marmilr
dit
an bois
les
arbres et Icurs branches
d'oii tu
me
chauH'er et de
.'
*
la
l'r'au, cpii a pctri
marmite en
sens n'est guero doutenx.
il
en erudition; je veux donc que tu
reponse ä ta qucslion.
marmite
la
vais
roi.
nuirmite au bois? Et que dit
des jours sans parier,
Pourquoi donc, a forcc de
.J'i
«
son bouillonnemenl. Dis-moi mainteuant ce que
fais-lu souffrir et nie tourmentes-tu
pas l'eau qui a
* :
pleine deau, sous laquelle
'
es faite a ct6 petrie? sans moi tu ne serais pas
1.
,
Oj^
se presentent cbez nous, nul n'est plus savant
connaitre toi-mcme
iiiais lo
U, . :
.'3
bouillonuer et bouillir Teau.
dit la
chacun d'eux ä son compagnon?
ne peut t'egaler en connaissance
85
v-=^.
*«;
voici
feu brüler; nous entendons
le
ccvons r^bullition de l'eau
1'.
—
*M
'Ul
semblcnt rlrc aiontes par l'inadver-
Mobed des Mobeds.
Ten qni brülc et
au vase? Nous voyous
("asses
—l»M
\i
ji
^^1
Jii
-V;j-»Ji
son clüioTin. Saint Mar Aba,
un foycr une marmite
l'eau qui bout ä la
roi,
r'
'Ul
du stratageine ingenieux que
lui, se servit
Voici, dit-il, sur
dit
iC.^\
W
U
Jj:>J
AiS
Jjj^
"^3
^^^
j_^
cW^3
•,-' ^
poser une qiiestion au
«
jl
U3 jaIÜ
^jlJ^^ \jäyi^
j^
40LU.3 LJI
jl^
d^
j-üL'I
copiste.
ilu
cju'on 1'.
jj-Jt
--!
:
Ji
^i-Ä.
^j^\
.^U^^JJ
L.3
^j--»-^'
^^^»J' ij
(J-JI3
i^JJi
Ces mots
1.
lance
i->^
(-U
Jyr
jVl
^'^^
Jyi->
-*^b *-^
Jl«3
.
Js.
d>>
LU-
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L-Li
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—«L»JÜl3
—
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^UliVl jL^Vl
L.ij
jUJL
>:=»
r
1. 'jJol.
—
m'a
j'etais,
A.ÜI
VI
l'ait
cxcessive, nous
Le
mal.
Cj.^.
J
c~L_"
j^Ls;
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V fy\ dlAoU^l
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Coli
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du
Tu
solcil
avons cliange es
donc
la
dit
au
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J^I| JUi .TjjJ
^_^il ij'^^.
IJjtj
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^Kl'l
cJp j ^1—1-^»*
jU
J
.'L::_i.»
.^_v^C CL,
U.LJ
QUESTIOX POSEE PAR .MAU AHA.
S\y. '^\^\\ j£.
cl;V
lUt
—
Mari semble dirc que
la
cause de tant de peines
c'etuil la
persecution du clerge.
—
"
IIISTOIRK XESTORIENNE.
170
Dominieus
1.
u4
^it j^u
w
marg'ine
f M.
:
(^^
—
Tolondil
5.
—
;3jx..
obseques furent niagnifiques inourut dans Hira", I'.
011
encorc.
87
il
la
—
^ä^Jol.
li.
un discours
11
^^
il
qu'il
composa sur la
ö^'
manuum
i^,..,rr.
(^)yoi'e
'
.
Iso'barnoun,
'
vingt-unieme annec du
le
porta ä exisle
qiii
catholicos'',
dans
ordonne ä Hira',
ce Pere, dit qu'il avait ete
recommande dans son testamont qu'on
mourut en
iiÜ-
^^*1
sou tombeau an monastere,
siir
S_,^l
;iJ-'
äiij
^ui
^
^-- _xl-l
-jL^'Vl
-r-y*
171
^_^;^'
88
Uy
-3^,«
jL-^
Scllula
1.
-3'-^
(JaiasJ.
—
wüü-l
•-•'J-^^T^
Li^^
._1L-.1
2. ="^^.
\XX.
—
Mkntion de ses disciples'.
Narsai, eveque frAnbar; Jacques (ßudjarmi); Paul"
^Ü--l ^j~y -j^V^
''-•^
-t/j—"
(l'^V/o»/;),
metropolitain de Beith Garniai
Qyore
*
(Hazqyäl)^ qui devint ensuite patriarche;
(Nasibin); Ezechiel'
Nisibe
(Foulous), metropolitain de
qui fonda une ecole k Hira;
',
eveque d'Anbar"; Moise [Mousd), eveque de
Rami-so', Tinterprete', qui devint
Karkha de Suse"; Barsabba % eveque de Saherzor"; David, metropolitain de Merw '"; Thomas Tedessenien " Soubhalmärän, eveque de Cascar'-; Sarguis, ;
fils
de Sähiq
le
docteur de Hira''; Jacques
s'instruisirent ä son ecole.
i.
Bar-Sahde en
Amr. p. 40. Rbedjesus, apud un commcntaire de Daniel.
Cf.
nes et
dessous, n°
—
XXXVI.
Iraites sur les feles,
reme, le Jeudi
4.
II
—
:>.
Le
Isö'yaldj
cit. et
'Amr).
suite en
—
n"
III.
i,
II
X
Mar Aba
—
.
liii (i.
3.
Voir
ci-
des
Irailt'-s
Ca-
siir le
Har.sabta [Sjjn.
8.
0.
meme Thomas
—
13.
oi'i
elait originaire
grammaire
voir
—
un bvre. dont Elie de Hamas ()/-ieht.,
p.
3ö8). Cet övi'-que
Restituer Salicrqart (voir Si/n. Orie/il.. loc.
Mar Aba lui-meme; p.
sur Noel et FEpiphanie. eil.
ou plutut ä Mira, cpi'il
attribue un Livre de
aurait ete ensuite depose par
Joseph. Voir Sijn. Orient., loc.
Calalof^iie, n" 82).
Piainiso' aur;iit succedcj ä Narsai.
554 au synode de Josepl) (voir Sijn. Orient.,
des Traites de ce
—
p. 170, lui attribue
ä Selcucie,
p. 27(i, lui altribuc
— —
au synode d'Ezechiel. 10.
i,
Jeudi sainl. döclarc avoir compose ses Iraites
Bar ^Nlalkoun
s;j.,
sur les bonnes uiuvrcs.
a assiste en 576
III,
de ses traites montre bien
titre
Ebedjesus. apud Assem., ß. O.,
dil qu'il etait
le
aurait ensuite suivi
notre Et. suppl. sur les ccrü'. 7.
p. 187, l!)2-4.
(voir notre
de notre bibliotheque de Seert
aurait ete etabli interprete. |ia^.
p. Sü. leur attribue dus hyni-
1,
Passion, la Resurrection, l'iVscension et la Pentecöte se trouvent
dans l'Ecole de Misibe.
^o,!o(
(>., III,
Voir ci-dessous,
2.
Ebedjesus, apud Assem., B. 0.,
Qyore, dans la preface du Traite sur
d'Edesse
ß.
dans son Livre d'histoire.
des intorpretations et des liomelies. Six de ses
saiiit, la
conserves dans un ms.
il
Asseiii.,
—
Tous ceux-lä
lepenitent.
{Ya':^
Ta?i?.
—
f^_^
^i
ö'i
j^
l_3-v-~"'
(J
Ü-t-iu
^^}^ Cy
—
ULfc
iv^oa^.
J
f^J
vj-:-^^''
l-u«i«
Monaslerium
4.
'-^
^"^''
Ijj
L«3.
\i^i
i.-i .
son disciple".
d'Ariiaiiam de Netiipar' et de Job,
contemporain de ce Pere^
Saint,
^-^^^ '-^
ys>3
(_pj^.
f**L''
"^1,
(**U'
ij^y^'^
^-^
[80]
d'un village appele
et origiiiaire
Beith Nethpra en Adiabene (Hazza), ötait parent de ces martyrs, qui, sous
Sapor {Säbour), avaient re^u en Adiabene
la palnie
du marlyre, des mains de
son fröre Ardasii'\ Vieillard venere, philosophe habile, moine devot I'. 8''
tifie,
*
il
parvint avec
Mar Abraham
les reglos et les iiistitutions
de
'
mor-
et
ä faire connaitre dans le pars de Perse
la vie
monastique.
lls firent
changer
le
cos-
tume des moines, pour les faire distinguer des moines heretiques. Gar du temps de Mar Eugene (Aoudjhi) et de ses disciples, les moines s'liabillaient comme ceux de l'Egypte (Misr). Ces deux saints etant venus, donnerent une forme nouvcUe aux monasteres ceux de Mar 'Abda''
et
aux
cellulcs, qui, avant eux, etaicnt
de ses somblables. Ce saint
et
(
montagne d'Adiabene {Hazza);
certain temps daus une grotto de la
cnsuite ä Jerusalem {Uait (tl-MoiKjaddas), et en Egypte, oü saints, qui habitaient le desert.
ans, se
1.
Cf. Ic Lii>re
38. Mari, p.
eoiivenl.
Voir
De
rclour dans sa grotte,
nourrissant de paiii et d'herbes
—
r>2,
2.
de
La
Thomas de
inart. et sanol.,
la cluisleU', ed. Ijcdjan, n"
scnildc l'identifier a lort avec liiogi'a|iliie
Ahu-ya, II,
p.
lil).
il
il
il
se rundil
rencontra les
y dcmeura
trente
de
la
montagne, exempt de toutc
'i''>.
M'''
Ilalmiani. Stiidia Sijriaca, p. 30-
Abraham de
C.ascar, fondateur
du grand
de cos deux moines a ete redigec par Sal)riso' Roslani.
II, c.
xvii.
—
3.
C'csl-a-dire
280-280, 307-317; IV, p. 128-141;
gana, Mossoul, 1907, p. 131.
comme
Abraham) habita un
—
5.
.\braham
le ("iraiid.
Mar Aba. /lisl.
—
Voir ci-dessus,
cc personnage, voir la premiere partie de eel ouvrage, w" I,X.
4. Cf. Bedjaii,
Act.
de Msiha-Zkha, ed. Minn"
X^'l^.
—
(1.
Sur
—
\XXI.
Sl]
HISTOIRE DABRA[IAM DR XKTIIPAH.
r^>^' JJ^-^.. ^>' -^33 ^•'-*
V
^^Xi^
Uli
^^jj'
j
Mi
'^..'^'
_)3)'3
0;
.
L:S
!s^^.At3
^li;
j»^J
—
J^.
2.
indisposition
_»)'
^-^^^
C*^.'
«Jl
jLi-Vlj
_M
^^"
Vj
-»^
^•^.
Magister noster
^^i.
—
Je toute maladie.
el
^3 '3
5-«
o. (sici
Une
aux
Ils f'urent
idoles.
les invita
II
tourmenterent;
le
il
leur dit
descendre
et
mon
Voici
ä les consumer, sans qu'il puisse
le lui
promirent;
foi
parole et se firent baptiser.
pour eux dos livres sur paj's
II
comme
il
mon
dite;
ils
ascetique'.
II
bäton,
le
appcl?
» Ils
ecouterent sa
leur bätil des eglises et des eouvents,
la vie
Puis
vient ä
le l'pu
cependant brüler
l'avait
*
la nourriture.
ä raes paroles et de repondre ä
chose eut lieu
la
'^
renoncer ä l'erreur.
batou que je mets sur vos sacrifices. Si
promettrez-vous d'ajouter
C'''
radmirerent toutefois,
ils
voyant rester chez eux plusieurs jours sans preudre de «
'-'^^
i'«
les habitants qui sacri-
et ä
le
:
'f*^"
^_>i>i
vision, qu'il eut, le poussa a se rendrc
au culte du vrai Dieu
sourds ä son appel et
::'U3
iA«*Ii'
^b öt^^ll
-^i.
dans les montagnes d'Adiabene, pour en evangeliser fiaicut
j^Uj-
^'jl^ ^^'^
^'"-'''
J
o*-^
> ^*^
'
(.Ul
jl
-Udi,
j^;j3
pjfcx»il3
J J^-3
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^
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V:^' ~
j
^U
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'^^^-J'
-^-^.
k-^'
I^^_ä1_;
4J
j ^. j y^3
j^ »." IAA
Jb^-^^'
1. ?
.Ijlj
173
et ecrivit
mourut sur une montagne du
d'Adiabene; son cercueil fut derobe pendant
la nuit et entern''
dans une
eglise de son village.
Quand Job"
son disciple, arriva,
{Ai/ijoiib],
couvent, connu jusqu'ä nos jours sous Celui-ci etait originaire de
Anosirwan,
pere, qui, sous avail
1.
Daisam^ fils
(.v/r),
Iransforma sa grotle eu im
il
nom
le
de couvenl de Rabban Job.
siege melropolilain de Perse; son
de Qawad,
commerce des
faisait le
pcrles,
des richesses, des esclaves et un liöpital dans son pays. Job, etant tombe Cf. le Lii're
Hisloirc de
de la chasL.
Thomas de Marga,
huit Irailes conserves
Paradisus Patrum,
loc.
ca.; Ebedjesus, apud Asseni.. B.
lib. II, c.
xv. Assuniani, B. 0.,
au Yatican: Bedjan
p.
1001-1010,
Un
a edite
un de ses
I,
p.
'iß'i.
()., 111,
donne
traites a la tin
1,
du
t.
7(), 2°.
Mari, 52. C'est ä tort que R. Duval ecrit Jean {Litt,
—
2.
Cf. le Livre
sijr., p.
232
.
—
.S.
de la chast., n" 44: Riwardsir, dans
Livre de la Chast. et dans ^lari. •
T.
VII.
—
V.
i.
de
VII du
autro de ses Iraitcs est conserve dans un ms. a
Seert, A. Scher, Catal. des mss. sijr. etc., n"
l'ATH. Uli.
p. JIM:
les lilros
'2
Ic
*
90
IIFSTOTRE NESTORIRNNE.
174 LJjJI
IjJljjj
'
P. 91 ÄJ£
*
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^- ^2
J
1.
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^L.-
-
y.
d'Adiabene la
:
«
Que ceux
.fol,,
Mar
Le dimauclie qui preceda
f't
mange avec
se retira
dans sa
eux,
cellule,
dans sa cellule, et croix. 11s
prierenl
le
1,.
le
sur
juui-
'
:
lixe,
»
•
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loul.';
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-*"^=-^tLs
'S
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(^^—i öL'j ^^.^i
i.^„-liJl
C« v_j^3 'wji
lJ"^-^
-^^o.
ut impiirs, et
renverse
courroux de üieu soient sur
qiie la colere et le
v_>^j'V^
k_üLl
iÄiJlJ
^-*^
^^'3
—
^
''—
^IjJI
^^,äJI
»Ji^.
4.
"ÜJI
ii^.k?
Mj-^
.Aoi
,j^^.-'.
3.
prions Dieu de nous delivrer de ses crimes.
de cet
ÄL_jli!l
Ä~=li-
iA^93
''^/s
—
2. iilJ'.
A^Ji ^c
•O3
'T^-^l»
*J
^Lo
«...'yi
Ics oblations
l'oulr
calice par terre,
Äl^
iiaic^
•
ürdinavit
jugee nulle
le
aiJi i-'>
^..
_ja-to
et ijui avait declare
chargeait.
Ainsi Joseph
tut
convaincu par uu iueiedule de i'aux temoignage contre uu croyaut. Le roi avait donc ordoiine ä quelques chretiens de le citer devaut eux pour le punir de sa mauvaise
actioii.
Joseph,
h-
pretendu catholicos, avait eu beau protester
contre cette citation. on ne l'avait pas ecoiite, et les Peres s'etaient reunis
pour (orrespondrc avec litaiu
lui,
comme nous venons
de Nisibe, et d'autres metropolitains,
virent egalement pour executer l'ordre (du
maniere absolue,
deposerent de tous IM.»
rexcommunierent,
ils
les autres
et
roi).
de
dire. Paul,
le
D'un comniun accord
degres du sacerdoce.
compte de Alors
ils
Un
cette excoiiiiiiuuicatiou,
(Mous(i),
roi, dit-il,
Ensuite chcz
il
lui
accueillil pres
de
de son
etait
el
'
et le
lui
parti.
bapteme,
d'une le
et
*
ren-
excommu-
Joseph ne
ordonnait des pretres
il
tint
pas
des diacres.
lui.
de Nisibe, se servit
di'
l'ingenieux apologue que voiei
un pauvre
et
lui
:
accorda son amitic.
douna un de ses elephants. Le pauvre conduisit Telephanl portc de sa maison etait trop ctroite, pour que Felcphant
lui; niais la
put y passer; au reste J.
qui
porterent plaintc au roi contre
Moise«
(hljaq),
et
anathematiserent tous
Ils
dirent nulle toute excommunication qui serait lancee par lui, et Isaac
lui ecri-
depouillerent de sa dignite et
le
ceux qui desorniais recevraieut de ses malus Toblation
uierent Teveque
metropo-
des eveques absents,
il
C'est-ii-dire le Saint
ne pourrait Jamals Sacremenl de
l'aulel.
le
nourrir. Tres embarrasse,
2.
Xarsai, dans Mari, p. 53.
il
refle-
Ji
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XXXII.
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chez
iyis.
le roi
demander au
lu;i
le
JJlju'
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I.Lfc)
^^-Colj
*.L?I
.^i
eontenir, sa porte ne
le
ne pourrail jamais
„^
roi de casser sa
cet elephant des clioses qui
ne pouvait
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i.
"^
S"^
resta que sep( personnes et
iie
apparut ä
lui
envoya
sa maison. L'esclave trouva
maisüu qui coutenait
il
g'ar(;'on,
sortir.
abseilt, apprit cette uouvelle.
It!
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'-'f*^-''
bi^^
^r=^
^
porte de cette mai.son oü se troiivaieut les
la
forme humaiiie qui
humaiue ne
ckj-,
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Voici uue aiiecdote relative a iJSabt)
la
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1.
par
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i-uijlj
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I'.lu
^Af.
[92]
homme
les
remettre a leur place, l'esclave' relourna avec
maison; tous deux y trouverenl la morl. Ceux qui etaienf hors atteudaient le retour de Fesclave, furent saiivcs.
la ville et qui
La peste
(il
d'immenses ravages. Les fossoyeurs etaient entcrrcs avec
morls pour lesquels 1.
une
ils
Jean d'Asie rapporlc cette anecdole
ville
d'Egypte.
les
creusaicnt des fosses.
V'oir l.unJ,
loc. cit.,
]).
teile quelle,
.307-308.
mais
il
ilil
([u eile
eut
lieii
dans
^ ^jj^Cl
jL-;^
^^
V
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^L«^^
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iA.
2. Festilentia
—
ijjt*ia-li
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L-.
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—
^,a^r±
-l.
mourut Jean
fut aloi'ä qiie
(
il
•,,
tX
'\L^\
—
Yo/jaiiiid),
derangea
.lustinien
des morts
(
le
cerveau des habitants et
les
nne sommc eonsiderable
lui reniil
quantite innombrable
de morts dans
grands malheurs dont
le
description.
On
avait louees
pour enterrer
'.
mondo
fut
les morts,
pour en
rapporte que Enfin Dien
Dien puissant
et
le
la
grand
les
jituiii'''.
fit
Bar Sahde, auteur
.Vlcxandrie
un homme'' d'arg(Mit
t'osses
Cf. Barl.iadbsabba,
Sam., xxi\
la
dune
Cause de
Nomme Tlieodore, .
16.
[I.skandariya),
;
poiir la sepnlture
cohii-ci jctait
'
et
une Les
crenser.
faisait
([n'il
loule
courtisan de rcmpcreiir
le
gagnerent qnatre cent cinquante denicrs
partage
pitic
detruire
iiisloire,
la
monnnent
aussilul
'.
de ses creatures
el
les delivra.
Ge
du temps de David, avail efendu Tu ax ninlliplir la nunc; rrtirc ilnnc
qui, :
lor. eil., p. 319.
—
et
i
leurs crimes.
que Joseph, appele
dit
fondnlion des ecoles,
Land,
Mari, p. 43. rapporte cette anecdote a Kosrau. II
'.
ressembler aux ivrognes".
Los hommes s'arrachörent ä leurs pöchcs
.?.
j»,^
Ji,
^ij3
JLli
accable defient tonte mcsure
Tange
avait dit ä
main sur Jerusalem pour
-
/>*)!
IJl*
peste sevit avec cette violence pendani trois ans et
la
1.
faire le
Tres-Haut eut
la
p. H20.
,^^3
maladie appelee Sar'oula,
la
raconle ({nc Irois personnes, que
qu'elles se rennirciit
On
^^\
O-'t^^'.
en portant les morts et en les cnsevelissant, et qu'elles
demi
y^
perdait son sang.
Yniiphaslänous), roi des Grecs, designa et
L
-^.-„
Ce
J^
0^
^^
^r^^i
ue depassa pas les limites
Saint
^
ö- ^^y^
'^-^-5
niais
;
^-:^ ^'--^
obeit ä Tordre
il
Pierre {Sim'omi as-Soplid) donna k son disciple Clement
^-**->'
'
dr^^
que Simon
{Qhiniis)
dans
les
regles qu'il etablit.
HlSTOIUE d'KzECHIEL, LE VlNGT-.NErVlVniE DES CATIIOLICOS
XXXVl.
'.
Ce Pere ötait eveque de Zäbe {Az-ZoKdhi) et disciple de Mar Aba catholicatholicos, cos. Apres la mort de Joseph (lo».vo»/i/(), prive de la dignitu du on se reunit
poiir choisir
tomba sur
L'election sibc ".
iii!
\
quelqu'un pour Isai
'
le
le
remplacer sur
le
siege patriarcal.
docteur; mais Paul, metropolitain de Ni-
Peres s'y opposerent, ue voulant poiut se detouruer d'Kze-
et d'autres
chiel {llazqycil), disciple
*
de Mar
Aba
et
evöque de Zäbe,
qu'ils avaient choisi,
cl lorsqu'ils etaicut reunis pour deposer Joseph de sa dignile sacerdotale, laet Bahrein ä envoye jadis ä l'avait qui Anosirwau, le roi Kosrau ([uc
mäma,
d'ou
il
lui
avait apporte des perles, aimait et estimait.
surnomme Naurozi,
et le pria
de Tautoriser. Sur son autorisatiou,
fit
donnerent patriarche ä Seleucie J.
—
Voir
2. Cf.
2''
—
6.
'
les
Peres se reunirent et lor-
{Al-Madüui). llabile dans les affaires pro-
Synode des Apötrcs. dans Noinocanon d'Eliedjosus, canons XX et XXI. 3. Man, 'i3-4'i; Bailiebr., Chron. EccL, II, col. 98.
—
Mari, p. 54-55; 'Amr, p.
loc. (iL, ecrit
J/arcliiätre
savoir au roi le choix qu'on venait de faire
Marozi'',
Mari.
Originairc de
—
4.
Voir ci-dessus.
MerwY
i-jopo.
—
7.
p.
En
180 et 187,
n. G.
— 5.
Voir ei-dessus. p. 178-
5ü9i70. Voir ci-dessus. p.
place ä tort son ölection en 8(18 des C.rccs (557).
182.
n. 2.
Amr
.vm.
«*:=-lj
'i.
fJvii/a t:ioUi.
conduisit tres bien les affaires et coiitenta
monde, raeme ceux qui etaieut contre
tout le
L?J'JJ>
jüLU-VI ü>U'iMi'.
«CVI
^-^
u/^'y
Impositio nianiuim
3.
cUtj
lii-LJI
193
MjjJc. HJVl
^^yk;;»^!^
^j^^ m.m;tv^.
daus les
fanes, verse
^'^:-^'
U
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,«^j .3-u«L-VI
J
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"^L^
L'> j^3
DES CATHOLICOS.
29
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^
^
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'^^
-''^^
i.U'-o..
ignorant,
rcgardercnt conime indigne d'estime
le
MMismirent meme
*
ä le deprecier.
et
de consideration
deposerait Paul
et lo
ils
se
si
le
;
Le catholicos affirma avec serment que,
priverait
il roi parvenait ä assieger Dara et ä la prendre, catholicos eii vouliit au mede sa dignite metropolitaine. Je crois qne le vos nouvoaux (haAugmentez « dit tropolitain, parce que celui-ci avait nouvelle, se mit ä la appris ayaiit Paul, Car pas. bits). » Mais 11 ne rcussit jour devant Notreä la priere et au jeiine, se prosternant nuit et :
s'adoiiner
Seigneur
le
flu avant la Christ, le suppliaut de le faire niourir et de häter sa
ne füt poiiit frappe d'anatheme. Or, au moment de meme oü Kosrau s'empara de la villc, dont le siege lui avait coute taut Paul, mcde l'Ame empörter vint Tange fatigues, penibles gramles et de ainsi il echappa ä l'horriblc anaque Dien la sanctifie; tropolitain',
Dara, pour
prise de
qu'il
—
—
Iheme que
A
le
epoque Isöyahb
cette
Abraham,
catholicos aurait fulmine contre lui
fils
etait
s'il
etait reste
interprete ä Nisibe=;
du forgeron ^ auquel succeda
le
c6lebre
il
fut
en vie.
remplace par
Huana', qui
avait
en 573. Voir roprit Ics hostilitrs contre les Uomnins et s'empara de Dara La ThinI pari of ihe eccles. histonj of John bishop ofEphesus, p. 353. de la 2. Cf. BarhadbÄabba, Cause anneo. meme lieu cette aiirail Jone eu de l'aul inorl l'Kcole de Nisibe fondaüon des ecoles, p. 75-76. Isöyahb dArzoun Arzoimdiia) dirig^ea Ebedjesus de 3. Fils des lorgerons ^.!•;^ ;- dans de 569 ä 571. Voir Idem, p. 72, n. 2. le surnom donne lui cit.. loc. Barbadbsabba, 223. i, p. Nisibe, apud Assd-m.. B. 0., 111. 1.
Kosrau
I
l.iirclon, Tiie
—
de
t-j.^j.j
«
Nisibien
•.
—
U. Cf.
Barliadbsabba. p. 76.
^Jl
^
-
XXXVll.
[103j
Sjl^^ flT,
i^_—Jl o--^
4!».
^UJl ^y
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J
Jj^
J
DE IIOUMIZDAÜ.
IllSTüIRE
JU"3
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,.r^: ,U.
Et in
.
cW
trois Cents
a parle
disciples
Ce p6re Ezechiel
*
dont quelques-iins fureut tres piiissants",
',
et
dont on
dans leurs biographies. en punition de sV-tre moipe beaiicoup de ceux
(Hazqijul),
qui avaient le moindre vice dans les yeux, coninie le blanc et
le
d'avoir appele aveugles les Peres vertueux et braves, Int frappe par
de cecite, dont
il
lui
fit
goiiter
Tamertume pendant deux
troisieme annee du roi Hormizdad,
onze ans, suivant les uns
;
fils
d'Anosirwan
*.
11
vingt ans, suivant les autres
ans.
II
11
i'. iir,
Christ
le
mourut en
tint le siege ''.
'
gonnement% la
pendant
fut transporte et
enseveli ä Ilira, d'apres les uns; ä Seleucie (Al-Maildni), d'apres les autres.
A
cette
epoque
les alFaires allerent bien.
XXXVII.
IllSTOlRE
HEGNE DE
Iil
lIollM
IZll VI).
Kosrau Anosirwan mourut apres un regne de quarante-sept ans". Hormizdad, qui succeda dans l'enipire persan tiens.
Les mages, ne pouvant supporter
',
se
montra
tres favorablo
ccla, s'en plaignirent.
*
Le
aux chreroi,
pour-p. in
1. 8 00 dans Mari. p. 54 500, selon un livre d'Epito/ne des canuiis si/nodau.r, conserve dans notre bibliotliequo de Seert (A. Sclier. Calal. des /)iss. etc.. n" 67). 2. Parmi ;
—
lesquels Barliadsal.ba ci-dessous, n'
LXXIIL
J- ^J-'
^K"
^^.
dans les yeiix
j-*^,
—
.\rbaya, Iso'yahbll,
—
3.
jy>^
Ici «
la
Catholicos, et Isö'/ahb d'Adiabene. Voir
pbrase est alteree; voici
la
legen de Mari
Ezechiel se moquait de celui qui avait
le
^^3
moindre defaut
». 4. En 581, Hormizd ayanl regne au mois de fevrier 579. 'Anir place ätortsa mort en 888 des Grecs (577). 5. Dix ans, selon Mari, loc. cit. ; vingt ans, Selon 'Amr, p. 44; onze ans. d'apres notre auteur cette dcrniere donnee semble (Hre
—
:
exacte.
—
ß.
Quaranfe-huit ans. Tabari. p. 252. Cf. ci-dessous.
p.
197.
—
7.
En
579.
HISTOIRK ^'ESTüRIEXNE.
196
'L.lM-Jl
jjij i.ULl^VI
Jjtl
Lo
a3
^Li i^l
Jk*s
dilJL-
|«AJJlji
^;Li ^-\ ''^^l^
^)J=S
'Uj>-j
(^
|j~^'
[104]
J^>=-
'r^b
^»^
i^J^'
j^Lj-Cäi jÜi
'^^~^"'
leur faire comprendre que Tempire ne pourrait s'appuyer sur les
mages
CiJ'
Joe
(»3^1
leur cita ce proverbe
:
«
De meme qu'un
ainsi la religion des
autre religion, qui lui soit
de contrarier les ordonnances que tiens,
pour
ges; car
tjf
^
seuls,
s'il
ne s'appuie egalement sur
mages ne pourra
se tenir,
s'il
les
n'y a
opposee. Prenez garde, prenez garde
j'ai
faites
pour
la
la
protection des clire-
pratique deleurs usa-
» Hormizdad honorait beaucoup le Anosirwan Favait designe pour son succes-
sont fideles et obcissants.
catholicos Ezechiel (Uazqi/dl}. seur, comnie dejä son pere
ronne apres
^j
trone, qui a quatre pieds, ne peut
conservation de leurs lois et pour
la
ils
i/^»^b ("3^
deux pieds de devant,
se tenir sur ses
deux de derriere, pas une
'
C~c
^^
^'3^'=''
/»Li
JrJ
'^ir^
la
Qawad
'
mort de son pere, dans
iQubdd) avait les
fait
pour
lui.
II fut
cou-
jours appeles Pirozdedjan, dans un
pyrde ä Goundi-Sabor. Ses freres l'liouorerent de leur estime. Que Dieu
lui
fasse misericorde.
'P. IIH
XXXVII
DeTVU.S
l.
I'VNS
l.IKü
La guerre jours apres 1.
la
'
SLIi
I.'llMl'IUK
conti nua
LA MOItT DK r.RKC.
entre les Grecs
prise et la destruction de
er. Tabari, p. 2(18; Mari. p. 55.
pari of the
KosHAU AnOSIIUVAN
cccles. hislori/
' ;
-JAITS QU!
AVANT, AIMIKS KT PlIIANT CKTTE
—
2.
Gl',
et
les
Perses. Anosirwan, trois
Dara, envahit ci-dessus, n. .\.\1V.
of John bishop uf Ephesus, ed.
ELHKNT
Kl'OQlE.
la
—
(hiretoii. p.
terre
grecque.
3. Gl'.
The
353 et suiv.
Tliird
XXXVIII.
[105]
^^Ij
^J
^^.iiij
Ö_J'
1.
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^Ül
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*5C=.-
A.*»
dUi
A_lt
bU
JäJj
(.jj'
c~Ij
*-t
^J^^
^Ij
Grecs
los
beaucoup
Cesaree {Qaisäriija)
perent les routes;
et,
et la
venaient de ruiiier
et,
;
les
tlaiis
pilla.
de
ses soldals
chapperent
nus, furent
un grand nombre. *
Ils
qu'il
toiis
employa,
il
cötes,
ofTiciers et
rau (Kisra)
put leur echapper
poursuivis
par
les
il
avait
eteignirent
liabiter
dans
la
le
ville
ils
ruina
cou-
et traverser
le
territoire
(jui
qu'il
grec;
la
autres, qui s'e-
massacrerent apporte
y massacrerent
feu en versant de Leau sur
lui.
cliagrin
le
Kosle
iit
Lemporta enfin au bout de quaavait conduits
en capti-
leur avait bätie, se reunireut pour
hoaorer ses festes, selon l'usage des chretiens, teuant ä et des
attaqua
il
roi avait
le
mis tous ses tresors;
abandonna tont confus
fait
les
Grecs, qui en
rante mois. Les Grecs d'Antioche {Antdkiyn), qu'il
cierges, et les entourant tout
le
la
main des en-
long du chemin jusqu'au
furent deposes.
regna quarantc-sept ans Litter.
de
nage avec une grande partie de ses armees:
tomber dans une maladic de poitrine,
1.
environs
allaient le saisir,
ils
s'emparerent aussi du pyree que
dans lequel
lui et
ils
iA^
lui
se noyerent avec leurs betes;
II
\y>J>\s
^U
Les Grecs, qui ratteignireiit,
plupart
Heu oü
i-»—=^ji—
il
la
censoirs
'^^
V;
avec les villages d'aleatour;
l'Euphrate {Al-Pherät) ä
vite et
j^3
j^
pjt^.:-^i
ayant rassemble ses armees,
layant environne de
quand, grt\ce ä un stratageme
soixante
»-»•:
/r—»^
i
.oUj
^M
'i:>^
ö-
197
» >--• >-
[Ar-Raqqa), qu'il detruisit
Calliiiique
avec
«^
^;;\ii
^3^1
\jy^J:i
Ca-
Ji«j
cM\3
AX.
de Beith 'Arbäye [Bä'arbdijä) un espace de plus de cinquante
et
parasaiiges.il s'irrita
aiissi
(v^^
^«-»-iJli
LAl__»i
Tlmribulum
Ayaiit
^ji^
DE KOSRAU AXOSIKW
ISIORT
"CL^
-UiSj
is^jl
C;.^!! ^;. ii'j
;
HISTOIRE NESTORIENXE.
108
\^hL.ll
•P.
._iU-j
i20k_iO jJb
-'fy
J3
A_b
(*b
'^-^
>-''^3
^U-3 Aju^J
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>T-*-^
jLUjVIj
j J^
f^'
\a-yi
j
ciUJl
^'-^
j'
J^j^is
On
des proverbes qu'on cite toujours'.
As-
-x.»^
l5-J
'^^ cy3 ^'^3
j_-^
J^rr^'^J^'^''
raconte qu'Anosirwaii vit des
signes mauvais et qu'il eut des apparitions etonnantes.
couronnc
assis sur son tröne, ayant la
se tint en sa presence, puis disparut.
siir
Les portiers
On
lieu. 120* et
raconte aussi qu'il
vit
une autre
fois
de
lui;
a qui disent
il
ne put savoir
que cela eut
—
XXXIX. Sous
le
lieu
comment
il
comment
y monter
tres hideux
et s'asseoir
etait arrive (jusqu'ä lüi).
HisToiitE DK Daniel,
i'i:niti:>t.
i.e
:
Daniel (Ddiiydl)
opera des prodiges
et
royale, dans
un endroit
appele Besloi, un monastere, oü
meon \
qui fonda
',
ä
y eu
II
du temps de son pere.
nitent*, qui
des ecoliers; Abimelec
s'etait
cela avait eu
un homme au visage
Ezechiel (HazcnjäJ) vivaient
catholicos
jour qu'il
chambellans, qui
et les
habille en haillons s'approcher de son tröne,
cöte
Un
voici qu'un gros chien
la tete,
furent punis pour cela, dirent qu'ils ne savaient point
1'.
re :
de la Chastete, n" 31
ce serait une corruplion de
Chastete, n" 41; Mari et 'Amr, loc.
cit.
—
4. C.f.
;
'Amr,
.^jj^^^I.
Mari. p. 55.
—
et At-tar-
p. 44, l'appelle
J^'
Cf. le Livre
de la
?,.
—
XL.
[107]
HISTOIRE DE RABBAN QOLSKK.
:
\
-Li«
•
1
•
»
JJ) ^lyLLJl p*U'
L^l
(_ysJLi>iJl
•u.
^ 1.
>_i^-±)
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C-ä]I
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J-i>c)l
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Magister noster
-*".-'^^'
bAs-j
3
yS]\ j[^J\
I^y'l^
'UJ'
^e*-
.|»i)
—
Ce
et de
Livres
son
divins.
(Aijyoub), disciple
aupres duquel
et
fils
il
i^^^i^
.^
Li,ls
3. ij^-^ vel
liorniizdad.
.
.A.UJ
bji-Vl
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*
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iLa*l'.
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iyi^3
'-'^k
^,i^3 cl'i,
4„U
QoLSKK du leiups de Kosrau
et vivait
Des son enfance
devenu adolescent,
il
lui
(Kisra) '
il
s'attacha ä la lectiiro
trouver Habbaii Job
alla
donna
l'babit
monastique,
passa quinze ans, en servant les freres, ne se nourris;
une chemise sans manelies
servait de vete-
lui
convertit k la vraie foi une foule de Jacobites qui habitaient Ninive ^
des miracles.
en raconte qu'un jour, lorsqu'il passait aupres de bergers qui nian-
geaient de
la
viande, ceux-ci
le
prierent et le conjurerenl de
manger avcc eux;
consentit ä cause du serment et avala trois bouchees. Les moines qui etaient
avec lait
la
lui,
dcsapprouverent sa conduite
traverser
(le
et
eongurent pour
liii
du mcpris.
Tigre), pour aller de Ninive jusqu'au jardin.
II lit
le
II
fal-
signc de
croix sur l'eau, s'assit sur son vetement qu'il vciiait d'i'tendre (sur l'eau),
—
1. Cf. le LiV/e de la Chastete, n° 50; Mari et Amr, loc. cit. 2. Celle ville, qui est plusieurs fois mentioniiee dans riiistoire de TEglise de Perse, loil iHrc certainement la meme que le bourg actuel, bAli sur les ruines de rancicnne Ninive, appele Nabbi louuess (le
prophete Jonas), et situe sur
la rive
Nestoriens avaient la un nionastcre,
gauche du
nomme
Tigre, vis-ä-vis de Mossoul.
couvent de Jonas, et
(jui,
I.es
depuis bien des
meme noni. On y montre encore le tonibeau du prophete Jonas, qui serait probablement celui de [jnanisiV I, calholicos (voir 'Amr, p. 59-60). 3. On pourrait encore lire KyS « etonnaiits ». annees, a ete Iranslorme en mosquee, appelee du
—
IL'I
s^-j^.
d'Abraham de Netbpar, qui il
*^
—
J^l3 ^»~JI jljl
^J—
IllSTOlRE DK R.VliBAN
Etant
{Nauiaica), et opera bien
On
—
-• '=^j^-
sant que de pain et d'eau
ment;
Ju-ii'
Saint etait originaire de Ninive
Anosinvan des
'.
I'i2 '
— de Kosrau Anosirwan — Histoire de Xarsai et d'Elisee, Ics vingt-qualrieme et vingt-cinquienie des ilistoirt'
—
XXN'll.
XX\II1.
Histoire de Paul,
140
147
catholicos
XX^'I.
145
le vingt-sixiruii;
des catholicos
— Histoire de Mar Abu Grand, vingt-septieine des catholicos — Controverse du Catholicos (Mar Aba) avec un magc le
le
153 154 IC4
TABLE DES MAXIERES
[111]
203 Pages.
— Question posee par Mar Aba XXX. — Souvenir des disciples de Mar Aba XXXI. — liistoire Abraham de Xetlipar et XXIX.
d'
XXXII. XXXIII.
—
u;171 di- .Iol>,
son disciplc
Hisloire de Joseph (^atholicos
—
Hisloire de Justin, roi des Grecs
— Hisloire du patriarche Eufychius — liistoire de Baboukabr vingt-neuvieini' des calliolicos XXXVI. — Histoire d'Ezechiel, XXXVII. — Histoire du regne de Hormizdad XXXIV.
XXXV.
le
XXXVIIi.
XXXIX. XL.
—
—
—
Details sur la mort de Kosrau Anosirwan
Histoire de Daniel, le penilenl
Hisloire de
Rabban Qousre
172 17(1
180
190 191
192 195 19G 19.S
199
LE SYNAXAIIIE inillOPIEN LES MOIS DE SANE, HAMLE ET NAHASE PLBLIES ET TRAIIUITS PAK
IGNAZIO GUIDI AVEC LE CONCOUKS DE
L.
DESXOVERS ET
A.
SIMiLAS
II
MOIS DK IIAMLE
PATR. OD.
—
T.
VII.
—
r. 3.
^*
A
^AM.-i-'Cl-
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d'Abbadie 6ü;
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Bodleia,,. xxv:
ethiop.) 128.
:
Air"J
•
,, ,a..,.u,q
P
e/^^A
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= Paris
,'
Fonds '"^
LE LIVHK DU SV.XAXAIKE Au nom
(hl Pere, du Fils et du Saiuf-K sprit, un seid J)ieu Mois beui be de hamle dont le |- j„ur a I', heures;
ensuite,
les
iours
dccroissent.
l'ltKMIKK
I.K
Eu
ce jour est
cette ascete etait
la
se
IlK
MAMI.K
1
8 juület)
honoree sainte nafrcuva
donna
ä
{Febrnuie). vicrge et
Notre-Seigneur Jesus-Clirisl
:
martyre;
sa tanto matcrnellö
superieure d'uu convent, situe sur unc montigne entre les deux oü sc t.ouvaient 50 vierges; celle-ci, noinmee Aryana,
fleuves(e«i»/e.o/;o/«»„V),
löleva dans
la
crainte de Dieu et lui appril a
Elle se livrait avcc succes
et jeünait tous les deux jours; samte avait un aspcct fort l.eau.
dadorer
les
idoles,
liic
les
aux combats de l'ascetisme; eile
faisait
divines EcriturJs. eile faisait
—
penitcuce
de noml.reuses priores;
celt(
,n.(:
ar.
4'.P.]
.e.r.Tm-
=0 Vhn
personne, excepte
plus
resta
n'v
il
envoyes du
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Vfl
A;
w
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0, P,
0,
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^' P'l
—
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«.
15
—
jF.f-»
:
A. IL f.vr"^'\ w P. —
"/>iJH-
=
ägee.
»
les
chercherent
les
roi; ils saisiieiit la superieure,
11s la
promesses, mais
ments,
donna
il
amenee devant
eile
:
iie
«
Sacrilie
l'ordrc de
la
orpheline. » Le juge iulliger le
lui
scies de fer.
—
en land)eaux.
riva pas le
laissez cette
et
femmc
i'ille
l'ul
irrilc;
suppliee de
Ils lireiit
le
juge,
aux idoles.
il
»
en pleurant.
la suivait,
Finterrogea au sujet des II
lui
lil
de nombreuses
battre de verges, puis de deciiirer ses v6te-
tc decbire, o perfide inlidele,
nyä, de
Preuez-moi
et
obeit pas et eile repoussa avec niepris ses pro-
lui
—
de mellrc a nu sim corps.
afin
«
ägee de vingt ans. La superieure
la sainte fut
untres vierges et lui dit
messes;
:
renchainerent
prirent, la licrent avec des cliaines de fer et la conduisirent ä
la ville; eile clait alors
Quand
superieure Aryünä, celte
la
La lendeniain, arriverent au couvent
autrcs vierges. Sainte Qafronyä leur dit
füt
F.
:
^'^r '
/".'''/
!
'-
••
A.
(),
sainte Qafrouva et une autre sccur.
fille
:
—
h*^
:
wAflirn-
•
WA'
:
A
2. >>-l^] >.1;J-
A.
mCifm']
J(>. fl>
'Im'.T+
:
ö)ViV-l-
Apprenaiit ces evencments, les vierges sortirent du couvent, poiir sc
tyrs.
Dieu
—
P.
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flJf.AT*
!
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f.^tACP
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io(Dft?:V
A
f.'tti:
IVA-
tihi\
:
h.J?P
•t.
hr
atöh
'
[192]
la
La superieure
comme il
tu
cria vers lui
veux outrager
:
«
Oue
cette jeuiie
ordonna d'euchainer saiute QalVo-
roue, de dcchirer son corps avec des
sur eile tuutes ces choses, jusqu'ä ce que son corps
priaitDieu et
moindre mal. Ensuite,
lui
deraandait son secours. Or,
ils lui
coupereul
la
languc,
lui
il
ne
lui ar-
briserent les
|
1" IIA.MM>
[193]
uh'inA
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H*«"f"A
add. O, P,
••
—
3. >,irw->iv] >.r'li-'VV;J-
•/^y"^!!-! «(/,(B.o,«'i'] ö»>,ü>-'^ts
O. P.
A.
14. »lAvn]
dents, lui couperent les menibrcs et la
— i>
A.
*i
tele, et
dans
de
fut las
le
on
lui
liri'ilerent
la lui
infliger ces supplices,
coupa avec un glaive:
royaume des
cioux.
— Un
riclie
l*,
A;
il
/^;)V
add.
().
(/).
A.
fl>>,«D.
—
par
—
breux prodiges. [Salut
a
— Quo
11
Notie-Seigncur
lo feii.
lo
couper
lu
donna ordre de
eile reijut la
lui
couronnc du martyre
üdele vint prcudrc
corps de
Ic
sc produisil par soa iulermediaire de
Diiu noiis fasse niisericorde par ses
compagnous de DiocbHieu
OalVonya. Les
dents et qui couperent ses
detourner par Icur violcnce
membrcs, tout en
sdiiitr
)
w
aucune douleur. Quand
saiiitc
Qafronyä, l'enveloppa dans de beaux vetcmcnts, nn bcau lincrul de soio, pla^a dans uiie chässe d'or.
7.
O.
Jesus-Clirist la soutint, en sorte qu'elle ne rcssentit
juge
0,
4. nn.e't: (p. v.\i\)
l'aisant
el le
nom-
priores-, Ainoii.
qui
l)risereut
ses
cela, ne purent pas
Febronic de Taniour du Christ.]
[En ce jour aussi, moururenl Rrdyos, patriarclic d' Home, Bartalonicwos {Burtheleniij) et
Gabra-Madl.ien, moinejuste.
Que Dieu nous
fasse niisericorde
par leurs prieres, dans les siecles des siöcles. Ainen.J
En 1.
ce
Ü, P
jour aussi, inoururent les saints ascetes, les frercs el
A
:
Heyok.
lii^yokfi'
i't
r.:i.
li.
LE LIVRE DU SYNAXAIRE.
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0o.
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•
[196]
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ils
conuaitre leur combat spirituel et ce qu'ils avaient
Mus.
A. A.
BM, n?-^ h il manque dans :
Ml)'
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—
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de miracles qui sout meiitionnes dans
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toi? »
dit et lui dit
prit et
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iihrt/V
>,rt-,i.v
A.
•
—
:
h
-i-'^e
S. -/n]
A.
=
la virent.
EUo aperyut
l'Apötre
et,
aban-
pieds Tadorer. Elle saisit Textreniite de son
:
«
llacoute-mui oü tu es allee et
je vis
».
m'a recomElle repon-
aux velenicnts trös malpropres, il
y
uu'
avait plusieurs cavernes et qui
une fosse remplie de feu
et
une roue de
etaient attacliees ä cette roue. Je vis aussi une aulrc
Des Arnes se vautraient
quel(jues-unes etaient suspcndues par leur cöle, par la laugue, certaines
par Ics cheveux, d'autrcs par vcrsecs; de
la
fumöe
et
les niains
ou
les pieds
;
leurs totes etaient ren-
du soufre fumaicnt au-dessus delies,
les
envcloppaicnt.
un endroit obscur qui exbalail une mauvaise odeur; celui qui me conduisait me dit de sont les Arnes des aduU6res, des calomiiiatcurs, de
Je vis
:
menteurs, de ceux qui out comiuis des rapines, desvoleurs, des nieurtriers, de ceux qui ndul pas visite les malades et ne se sont pas souveuus de
du Seigneur; actio US. »
c'est
pour cette cause
cjuils reroivcut la
5
«»'»Vi»,fr] «»H:'i-|-
=
bouimo, lout uoir
con(kiisit ä
feu ardeut; des
•
"(W.
jhiav
(D>,(B./"K-f-
:!=
'/v/D,nfl)>_
rt''7'i'.(^
coup de porsouues, qui etaient doanant son
j
f-rtvli
•
a» (/;.
=
h.e.'l; ••
rnxi/.'i-
:
h'hn
•
i/-»i
•
9. nvii-ptir«»-
aussitot,
-.
wi-vä-I-
•
•
•J'ICJ'.
flJA-nrt-
ion'i.^^?i
•
•
WA'>;1-|»-
:
nhrt/l-
:
[198]
la loi
röcompense de leurs
^-
1" IlAMLh'
.1^«:
w-A'/•
••
«"hii-n
••
AV'sy}
«pce
VyA-
hb-i'
ftWi-PC^]
Ce
V).
L'Apötre
All.^.l)
^
v^A-
••
:
/.«»•!
salilm o/«. 0.
n:''.e,A
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II
215
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m-Y.d
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'inft-i'
C
l-'n-'i
+cn
(0M\
hin
:
TncM'fi
[200]
Juifs et de j
paiens k
connaissanoe
la
de Icur Createur,
et
il
les baptisa
du bapteme
cin-etien.
|Un
pcndant quo FApötre
jiiur,
niarcliait
dans
la ville
de Surva
N.-S. .I6sus-Christ, semblable ä uu jeuue homme, d'un bei aspect, et lui
dit
je serai
quoi,
de
Ic
«
:
avec
il
lui et lui dit
ici
ä
:
»
11
ö nion bien-ainn'' Tiiaddee; va et
toi,
lui
donna
Christ lui
la ville,
pain
Salut a toi.
repondit
mouta au
le salut et
«
Salut a toi
—
manger!
.le
»
;
ii'cn
il
lui
ai
lui
dit
:
«
Va en
paix!
dit
pas
»
[Si/rir],
apparut
ue craius pas,
Q)ue ta grAce soit aVec nioi »; apres ciel.
Lorsque l'Apötre approclia
aperout nn vieillard qui labourait les chainps;
avec les boeufs, jusqu'a ce que
Thaddt'-e
«
:
lui
encore ici,
j'aille
:
repondit te
il
le
vieillard,
chercher de quni
Lorsque cet
avaiit^a vers
vieillard, doiuic-nioi
«
hommo
Tut
mais
m auger.
parti,
du
reste »
l'Apötre
:
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•
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fl».
— —
ru'ft'h
f-r
•
hiifc.
11.
!
me
pour
du
faire
la heiiedictiuii
trente sillons et, plis
/.h-nh
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:
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rt-n
^yiv-
Budge. The Contendings o/ the
Cf.
oni.
honte de rester oisif avec les
parti
Apötres, rensemenyait,
douna
hrhM-
— .SAw 0. — mc A.
•
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15. ?"ftA
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de sa voix les boeufs ä Ial)Ourer
il
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DU SYNAXAIRE.
I.IVRF.
i»l;i-
aper-
pria et dit
:
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•
^'M-l-
•.
la
haliilaiils
avait eudurci
Pendant que l'Apötre
leurs la
la ville et
suspendue
haptisa au
qui avait ete
en lair; puis
nom du
Icnait
malades et ouvrit
les
Ibi.
des liabitants
ful
parce
Jrxus-Clirisl,
leve
ile la
et
:
«
contrc
chassa
les
ville L'Apotre
de Notre-Seigneur Jesus-Christ. Les Aussitöt,
il fit
descendre cette femmi-
leur ordonna des eveques et des pretres;
l'air,
il
la
servir dans reglise.
fit
furent chassös;
il
les
iirite et
enlra dans
Ic
11
muets parlerent,
ressuscita les niorts,
tous les habitants de la ville embrassörent la
Le denion
rii
et
»
s'est
yeux des avcugles;
demons
ne crul
(ligiiitaires
diable qui
nom
lair
Elle criait
suspcnduc.
et dit
Ic
eii
j'ciitre daiis la ville. »
Dieu
avec
hfi^.'i
•
••
pour suspcndre
gueril les les boiteux si
•
inh'Yo"
Pere, du Fils et du Saint-IOspril. Quant ä la feninie
suspendue en
marcherent, les
m^\l^•^\•
Farchange Michel descendit
il
i/ft^'A-i.
:
h.vti-
•
o.
la ville
les esprits
precha au
=
:
•f-.j.e.A-
h'']\\.h'i
mUW'rl-
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a/i-
"7.J|>i.A
coeurs. L'Ap(Mre pria
lutte
priait,
mauvais qui dominaient
de
=
:
An?,rt.'i-
i.wi\
jusqu'ä ce que
tete,
hahitants de la ville emhrasserent la
les
rtnÄ
nt\"B
•
a^a
=
W/.y.
Delivre-moi, Seigneur, des dignitaires de cette ville!
marcha dans
il
//.'Ptie
:
siispendue par les cheveux de sa tete, et tous les
fiit
diahle
qui etait
•
"tUK/w
•.
^x-j"//.
:
cH.P.ö»-jPV
yicn/.jP'}
WA-
i:i-
hoi-/.y,
h,^M
.
:
«»rtiih
inf>(i.v
pourtant sans voir celui qui
Seigneur! I'ortifie-moi dans
esprits
:
^^ii.;.
•
,l'.Ä,A.
h'oo-
-
cheveux de sa
Cependaut aucun des que
"l.ao
— 2-3.
A.
)n:Mt\
im:
•
uu: :
All.'!-
••
fl),p,n.
oi-tii
=
'
•
fl>?»'JI/
2in
Je^iis-CIirist, envoic l'arcliange Michel,
Aussitöt, eile
disait
!
ow.
cette l'emme par Ics
la vircnt,
i\nh
l-'IAMl
•
rho.se.
eleverent la voix et dirent
Lorsquc
» :
«
du Seigucur Dieu de Thad.lee, Tapötre.
l'liomme qui tenait
II
Ibis,
les
pour que touf
gens
.«urent
n'y a de Dieu
Ce
le
cha-
trou d'airaiguillc. le
peuple
vu ce mira-
väilahlr on dehors
homme adora pardonuer son peche et de distrihuer aux pauvres. L'apötre fit »
voj-ant, le jeune
l'apötre, la face coutre terre, et le pria de lui
prcndrc tuutes ses richesses, pour les Selon sa
du
demande; il lui enseigna la regle de la l'oi, le haptisa au nom du Pere, du Saint-Esprit, lui et tous les hahitauts de 1 villo, et leur donnä saints mystercs du Corps et du Sang glorieiix d,. Notre-Scigueui-; il
Fils et
1
les
sorfit
de chez eux,
Ensuite, rent la part
lui
il
par
des Juils
le
congediaul en paix.j
alla
precher dans
hii.
HeaTiconp d'alllictions et de tourments
et
PAin. OK.
—
T. VII.
—
F. 3
pays de Sorya
le
du peuple. Puis,
misericorde par sa priere.
::
om.
Au nom de Jesus-Christ, passe, toi et fou chameau, par ce Alors Thomme et son chameau passerent par le trou de
«
:
n^n^U
:
(O Jr,,
gneur Jesus-Christ, montre ta puissance! raeau
.(V/Vh/.V
:
il
mourut eu
(^//^/c);
paix.
beaucoup re^u-
lui
vinrent de'la
Oue Dieu nous
Amen. ^5
fasse
rt+A
A"
T»'^>iH^
=
=
>^.0'V
:
—
A.
—
12.
hao]
fit
des
A.
suhit Ic supplice de retranglonient, lorsqu'il
qiii
au sujet de ses biens
rielie,
=
:•::]
-IVi-'}
cn Tair une
fcmme
meau par
trou d'une aiguille,
le
^.9"rh/.v
.e,e.Afl)>
troisieme Hnnile).
fln«,1,.^.,^
-rm. A.
-
h^A-J
i',.
{;,.
7.
wa-
.•
saläm se
c-V.-V]
add. 0,
^,y,
A,
et
r^n^/lit
A,
O,
P. -
du coml.at, avec
la
En la
ce jour,
loietlum.ere de
dnc; dans
Y
Pere
samt
Maran-e),
teldegrö
KnsuMe. gesse, en
la serie
la
P,
BM
11.
....
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lo. *.,.«
»,,..„„.] ,,,„
A,
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P,
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BM.
la fun-., d.-.fend.z
A (au
et
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A.
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* ,
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n.l
aui
.,.^.j^„„
..
fol.
luO, v
«. .o1 .^./. 0,
-
P, 1^1.
.,./.«„,.]
A
P
vlu, ^
^.^„„ „,
A,P,
mos armees ä l'heure d.
iiAMi.i::
,10 juület).
du
Fils et du Saiut-Esprit, uu seul Dieu Pere salnt Al.ha Qerlos iC^rUlc) orthodoxe, eolonnc de sainte Kglise chretienne, palriarclie de la ville d'\lex-ui le
de saints Peres,
lut eleve cliez
les Patriarches,
son oncle materni^l
11
Tut le viug(-c,uatrieme
Abba Theophile,
patriarchc d'\ l'envoya au monastere d'Al.ha Maqares {saiul oü il apf.rit (outes les seiences diviues, duraut cinq annees- il apprit toutes les Eeritures. Dieu lui accorda la gnce et l'intelligenceVuu qu',1 lui sulTisait de lire uno fois un livre, pour le savoir par ca3ur on 1. conlia a rilluslrc p.r,. l'eveque Serapion; il progressa en sascience et il apprit toutes lesoeuvres honorees.
lexau.lrie,
par coeur
et
mourut
hn-^-/- . 0,^,1
croix que roniient vos alles.]
LECTiRE DU 3 DK
Au uum du
.•
seulement dans
(p. -^^,,.,.) „,^,/
louangcs de Dicu; anges de
guerre
•
son predecesseur.
on tout bien,
II
— Quand
Abba
il
lu( nul-,il
Tenvoja ä Abbä Theophile; ce hü pour ce ui-c, l'occasion d'une graudejoie; il remercia Dieu de lui avoir douue un tel hls. II lattacha ä la maison palriarcale, avec la chargc de toujours uro Scrapio.i
l'l'l.
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A.+
•
—
A.
0,
—
1(J.
A.
—
G.
siege de
Marc
Il1i-n
.tth-v-] .ßiiffl'V
et ainsi plus bas.
meure sur
:
avec nous! Auieii.
saiut, selou
concile,
que Te-
pour combattre
ä de la laine teinte eu pliisiciirs
couleurs, et Tliumanite, ä du fer chauffe au feu.]
En
ce jour aussi,
mourut
patriarche de la ville de
Rome,
saint et illustre Pere Kalestiuos [CJleslin),
le
disciple de Yonfdvendinos
moment de
decesseur dansle patriarcat. Celui-ci, au ce Saint patriarche le remplaciU
disant trer
:
Veille avec soin, nion
«
dans
de Rome.
la ville
»
;
(/«noc