Imagerie des transports L' [Imagerie ed.]
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Zitiervorschau

Conception et textes : Emilie Beaumont Marie-Renée Guilloret Images : M.I.A. : Raffaella Cosco - Andrea Bianchi Isabella Misso Colette Hus-David

GROUPE FLEURUS, 15-27, rue Moussorgski, 75018 PARIS

SOMMAIRE

LES TRANSPORTS TERRESTRES

LES TRANSPORTS MARITIMES

LES TRANSPORTS AÉRIENS

ISBN 2.215.082.58.5 © Groupe FLEURUS, 2005. Dépôt légal à la date de parution. Conforme à la loi № 49-956 du 16 juillet 1949 sur les publications destinées à la jeunesse. Imprimé en Italie (01/05)

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LES TRANSPORTS TERRESTRES

PORTER : DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS Les premiers hommes se déplaçaient sur les traces des troupeaux qu'ils chassaient. Ils transportaient le produit de leur chasse.

Au départ, les hommes portaient des animaux peu lourds simplement à bout de bras ou sur leurs épaules. S'ils tardaient trop à les rapporter au camp, des bêtes sauvages les emportaient pour en faire un repas facilement gagné !

Une autre façon de porter consistait à lier les pattes des animaux un peu plus lourds sur une branche solide, qui était posée sur l'épaule de deux chasseurs. Mais cette technique n'était pas envisageable pour transporter le très gros gibier.

Peu à peu, les hommes ont trouvé de nouveaux moyens pour porter, avec le moins d'efforts possible, des charges de plus en plus lourdes.

Pour transporter ces animaux lourds, les chasseurs les ont déposés sur un brancard constitué de deux morceaux de bols qu'ils maintiennent proches l'un de l'autre.

Ces hommes ont fabriqué un brancard en tendant une peau d'animal entre deux branches. Ils y ont déposé leur compagnon mort. Ils approchent du cairn, un amas de pierres qui abrite plusieurs chambres funéraires. Ils déposeront dans la tombe les outils et les flèches de leur ami.

LITIÈRES ET CHAISES À PORTEURS À partir de ce système de brancard, on a imaginé d'installer des chaises ou des lits fermés pour transporter des personnes.

Cet Égyptien vivait au temps des pharaons. Pour montrer sa richesse et sa puissance, il se déplaçait en chaise à porteurs : le brancard reposait sur les épaules de ses serviteurs. L'un d'eux était chargé de le protéger des rayons du soleil.

Les esclaves romains portaient leur maître dans une litière dont on pouvait fermer les rideaux. m

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Les riches Parisiens du XVIII siècle voyageaient discrètement dans cette chaise, évitant la poussière ou la boue.

PORTER TOUT AUTOUR DU MONDE Dans beaucoup de pays du monde, les femmes portent l'eau de la rivière à la maison et les récoltes des champs jusqu'au marché.

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Sur l'île de Bali, les femmes portent leurs marchandises dans de grands paniers d'osier posés sur la tête.

L'Indienne se coiffe d'un coussin, puis elle y cale un pot de métal sur lequel elle empile plusieurs pots.

Cette Chinoise a suspendu ses paniers sur une palanche, une tige de bambou posée sur les épaules.

Cette Africaine porte son panier sur le dos. Une corde passée sur la tête l'empêche de basculer

Les hommes ont très tôt pensé à utiliser les animaux pour transporter les charges sur de longs trajets.

L'âne est résistant et capable de passer sur les sentiers étroits et très escarpés des régions montagneuses.

Le yack est l'animal idéal pour transporter de lourdes charges à travers les hautes montagnes du Tibet.

Le dromadaire peut marcher sans boire pendant de longues journées dans la chaleur du désert.

Le cow-boy se déplace de ranch en ranch avec ses deux chevaux, dont l'un porte son paquetage.

TRAÎNER : DE LA PRÉHISTOIRE À NOS JOURS Les chasseurs de la préhistoire traînaient leur gibier avec des cordes. Plus tard, les hommes ont utilisé la force d'animaux comme l'éléphant.

Les premiers hommes partaient en groupe pour chasser les rennes, les bisons, les chevaux. Ils lançaient des lanières de cuir autour de leurs pattes pour les faire tomber. Trop lourds pour être portés, ces animaux étaient traînés jusqu'à un abri. En Inde, depuis longtemps, les cornacs s'occupent des éléphants et les dressent à travailler dans les exploitations forestières. Ces animaux sont forts et ne craignent pas les sentiers boueux pendant la saison des pluies. Un seul éléphant peut tirer un tronc d'arbre pesant plusieurs tonnes.

ROULER SUR DES RONDINS Avant l'invention de la roue, les hommes ont eu l'idée de déplacer les lourdes charges en les faisant rouler sur des rondins de bois.

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Les hommes préhistoriques dressaient des monuments de pierre. Un groupe d'hommes tirait sur les cordes qui entouraient l'énorme bloc, pendant que d'autres hommes déplaçaient les rondins de l'arrière vers l'avant.

La même technique fut utilisée plus tard par les Vikings, quand ils devaient contourner un obstacle et parcourir une courte distance sur terre. Ils sortaient leur bateau de l'eau et le faisaient avancer en le tirant sur des rondins.

LES PREMIERS TRAÎNEAUX Pour ne pas avoir à le porter, les premiers hommes ont pensé à traîner leur gibier en l'installant sur des branches. Le traîneau était né.

Ce chasseur préhistorique utilisait une branche en forme de fourche pour traîner son gibier.

L'homme a ensuite perfectionné ce traîneau et l'a fait tirer par un bœuf ou par un autre animal.

Lorsque la tribu partait sur les traces des troupeaux de bisons, les Indiennes chargeaient leurs biens sur un travois. Avec des lanières de cuir, elles attachaient en forme de V de longues perches de tipis et les posaient sur l'encolure d'un cheval.

DES TRAÎNEAUX SUR LA NEIGE Des traîneaux ont permis aux hommes de se déplacer sur de longues distances en glissant sur les chemins enneigés ou sur la banquise.

Pour gagner leurs lieux de pêche et de chasse, les habitants du Grand Nord glissent sur la banquise en traîneau. Les chiens qui les tirent sont infatigables et peuvent tracter des charges impressionnantes.

Il y a très longtemps, ces Indiens des plaines d'Amérique changeaient de campement en emportant leurs biens sur de longs traîneaux faits de simples planches, tirés par les hommes eux-mêmes.

TRANSPORTER LES PIERRES DES PYRAMIDES Pour construire les gigantesques pyramides qui abritaient les tombeaux des pharaons, les Égyptiens ont dû déplacer d'énormes blocs de pierre.

Les blocs étaient posés sur des traîneaux que l'on tirait jusqu'en haut de la pyramide.

Quand la carrière de pierres était loin du chantier, les Égyptiens transportaient les blocs jusqu'au fleuve, le Nil. Ils les hissaient sur des bateaux. Il fallait ensuite les décharger et les traîner jusqu'à la pyramide.

DES TRAÎNEAUX SUR LA NEIGE Des traîneaux ont permis aux hommes de se déplacer sur de longues distances en glissant sur les chemins enneigés ou sur la banquise.

Pour gagner leurs lieux de pêche et de chasse, les habitants du Grand Nord glissent sur la banquise en traîneau. Les chiens qui les tirent sont infatigables et peuvent tracter des charges impressionnantes.

Il y a très longtemps, ces Indiens des plaines d'Amérique changeaient de campement en emportant leurs biens sur de longs traîneaux faits de simples planches, tirés par les hommes eux-mêmes.

Les traîneaux d'aujourd'hui reposent sur des patins qui ressemblent à des skis. Ils sont tirés par des animaux ou par des véhicules à moteur

Un attelage de deux chevaux tracte cette voiture de bois montée sur des patins. Dans les villes et les villages des pays froids, il est parfois plus facile de circuler en traîneau plutôt qu'en voiture ou en bus.

Dans certains pays comme le Canada, le scooter des neiges remplace de plus en plus souvent l'attelage de chiens pour tirer le traîneau.

L'INVENTION DE LA ROUE VERS 3000 AV J.-C. Elle a entraîné un grand progrès dans l'histoire des transports. Sur des hariots très simples, les hommes ont pu voyager et faire du commerce.

Les premières roues étaient découpées pleines dans un tronc d'arbre.

Puis on a creusé les roues pour les alléger. Elles étaient cependant fragiles.

Plus tard, on a assemblé trois planches à l'aide de pièces de bois ou de métal. D'abord utilisées par les potiers, les roues ont ensuite été fixées aux traîneaux pour en faire des chariots. Les tout premiers devaient ressembler à ce chariot à roues pleines.

Cette roue est consolidée par un large morceau de bois appelé « traverse ».

Enfin, on a inventé la roue à rayons. Elle est légère et tourne plus vite. Les rayons relient la jante au moyeu central. Une bande de fer autour de la jante en bois l'empêche de s'user trop vite. Le rayon Le moyeu Les Chinois attelaient un bœuf pour tirer ce chariot.

La jante

À LA FORCE DES BRAS Quand ils ont su fabriquer des roues et les fixer sur leurs véhicules, les hommes ont pu pousser ou tirer plus facilement de lourdes charges. Pour ce Romain qui partait vendre ses fruits au marché, une brouette était plus pratique qu'un traîneau.

La « vinaigrette » reposait sur deux roues. Un homme la tirait, comme la chaise à porteurs.

Les Chinoises étaient installées de chaque côté de la roue centrale de cette grande brouette.

Au Japon, on se déplaçait dans un siège juché sur deux hautes roues et tiré par un homme.

De nos jours, on se sert toujours d'une brouette au jardin et on pousse un chariot pour faire les courses dans les grandes surfaces.

Légers et mobiles, ils ont servi pour la chasse et pour la guerre. Puis les courses ont passionné les spectateurs qui pariaient sur leur favori.

Voici un des tout premiers chars, qui servait au combat.

À Rome, le général victorieux d'une bataille paradait dans les rues, debout sur son char.

Les pharaons égyptiens, chefs des armées, combattaient leurs ennemis sur des chars à deux roues tirés par des chevaux.

I I Les courses de chars étaient très appréciées des Celtes, mais aussi des Romains et des Grecs. À partir de 200 av. J.-C, les chars ne servent plus au combat mais sont utilisés pour les voyages et pour les courses.

Les premiers chariots servaient au transport des marchandises ou des personnalités. D'autres étaient parfois utilisés comme maisons.

Voici un des tout premiers chariots avec des roues pleines.

Grâce aux chariots, les hommes transportaient de lourdes charges.

Les chariots à quatre roues des Gaulois étaient idéaux pour les longs voyages. Hommes, femmes, enfants et marchandises s'y entassaient.

LES ATTELAGES DE LUXE À TRAVERS LES ÂGES Ils transportaient leurs passagers sur de longues distances. Les premiers, peu confortables, n'avaient pas de vitres.

Les derniers rois des Francs, les « rois fainéants », se déplaçaient dans une litière tirée par des bœufs.

Lors des premiers voyages en carrosse, il fallait souvent s'arrêter pour sortir les roues des ornières.

Posséder un somptueux carrosse, mené par de beaux chevaux, devint plus tard signe de puissance et de richesse.

Le phaéton, léger et élégant, est l'ancêtre de la voiture. Il était le plus souvent conduit par son propriétaire.

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Au XIX siècle, des pionniers sont partis vers l'ouest des États-Unis. Ils espéraient y trouver des terres capables de produire le meilleur blé.

Ces familles chargeaient presque tous leurs biens dans des chariots tirés par des bœufs. Durant de longs mois, la grande bâche blanche leur servait d'abri pendant la nuit, ainsi qu'en cas de mauvais temps.

Les pionniers s'entraidaient dans les passages difficiles, comme la traversée des rivières. Les roues devaient supporter le poids du chargement. Les jantes qui les recouvraient devaient être bien entretenues.

LES TRANSPORTS EN COMMUN Pour transporter plus de voyageurs à la fois, de ville en ville et sur de courtes distances, on a inventé les transports en commun. Les fourgons à chevaux du XVII siècle, tels que celui-ci, parcouraient 30 km par jour, chargés de plusieurs tonnes de marchandises et de quelques passagers. Les roues, très larges, ne s'enlisaient pas dans la boue des chemins. e

À Paris, sous Louis XIV, les passagers devaient payer la somme de cinq sols pour être transportés dans un carrosse. Le trajet était toujours le même, et le départ à heures fixes, comme pour nos bus d'aujourd'hui.

La diligence était utilisée pour les longs voyages. Quand il y avait deux étages, les voyageurs qui prenaient place à l'intérieur payaient plus cher que ceux qui étaient exposés au vent, sur le toit.

Avec l'invention du moteur, l'omnibus hippomobile, tiré par des chevaux, laissa place à l'omnibus automobile, appelé " a u t o b u s " .

Les passagers de seconde classe de l'hippomobile montaient à l'étage, appelé « l'impériale ».

Cette diligence à vapeur, très décorée, circulait en Angleterre. Elle ressemblait à une locomotive.

Aux hippomobiles, les Parisiens ont préféré les omnibus fonctionnant à l'essence, plus rapides, d'abord à deux étages, puis à un seul. Dans les premiers, le chauffeur était protégé de la pluie, du vent ou du soleil par un simple auvent.

Les autobus deviennent plus grands et plus confortables. Ils servent aux trajets vers l'école ou le travail, mais aussi aux très longs voyages. À Londres, après la Première Guerre mondiale, les touristes découvraient la ville dans ce bus sans toit mais confortable, que les Anglais appelaient « char-à-banc ». Dès 1920, on a tenté d'améliorer le confort des autobus, que les passagers surnommaient «cages à poules», car ils y étaient entassés.

Dans ce bus des années 1970, le moteur était placé sous le véhicule. Pour les grands trajets, les bagages étaient installés sur le toit.

I Ce bus actuel articulé peut transporter 100 passagers ! Les marches descendent presque jusqu'au trottoir, pour un accès plus facile.

LES PREMIÈRES AUTOMOBILES Les premiers véhicules automobiles, non tirés par des chevaux, fonctionnaient grâce à un moteur à vapeur. Ils n'allaient pas très vite.

Cugnot a inventé la première automobile, un fardier à vapeur. Cet engin militaire devait servir au transport de l'armement. Lors de sa première sortie, il s'est écrasé contre un mur : Cugnot n'avait pas prévu de frein !

Le phaéton à vapeur pouvait rouler à 30 km/h, malgré le poids de la chaudière et du charbon ! Sur ce modèle, la chaudière était placée à l'avant. Le conducteur veillait à ce que l'eau soit maintenue à la bonne température, sinon le véhicule ne pouvait plus avancer.

p LES VOITURES À ESSENCE Un grand pas est franchi dans l'histoire de l'automobile avec l'invention du moteur à essence, plus léger et plus puissant que le moteur à vapeur.

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Les premières voitures étaient des sortes de chariots à quatre roues auxquels on avait ajouté un moteur

L'Allemand Benz avait placé son moteur sous le siège d'un tricycle. Il atteignait la vitesse de 15 km/h.

Grâce à sa boîte de vitesses, la voiturette de Louis Renault battait tous les records dans les côtes !

Dans cette Renault entièrement fermée, les passagers et le conducteur purent enfin être à l'abri.

LES PREMIÈRES VOITURES POPULAIRES Pour vendre à tous des voitures moins chères, les constructeurs les ont fabriquées à des milliers d'exemplaires dans de grandes usines.

Cette Ford T américaine a été la première voiture fabriquée à la chaîne.

La Traction avant Citroën séduisait par sa carrosserie résistante.

Cette voiture allemande très populaire était appelée Coccinelle en France.

La Deux-Chevaux, décapotable, était vendue à un prix très abordable.

Il fallait patienter un an pour obtenir uneQuatre— Chevaux, trop demandée.

Plus chère, cette DS 19 de Citroën était une voiture très confortable.

DES VOITURES POUR TOUS LES GOÛTS Même les petites voitures ont des habitacles de plus en plus spacieux. Dans les monospaces, le coffre n'est plus séparé de l'espace intérieur.

Les inventeurs de la Mini ont conçu la plus petite des voitures, capable de transporter 4 personnes.

La première Golf, à l'allure sportive, était équipée d'un moteur qui consommait peu d'essence.

De nos jours, 7 personnes peuvent prendre place dans l'Espace, un grand monospace très confortable.

La Twingo est un petit monospace, très pratique pour se déplacer et se garer facilement en ville.

Pour prouver que la voiture était un excellent moyen de découvrir le monde, de grands raids ont été organisés.

Un des premiers se déroula entre Paris et Pékin. Ce fut une expédition de 2 mois dans les steppes d'Asie.

Quelque 20 années plus tard, c'est la Croisière noire : des autochenilles traversèrent l'Afrique, du nord au sud.

En 1932, la Croisière jaune traversa déserts et hautes montagnes avant d'arriver à Pékin, en Chine. Si les pistes étaient impraticables, les autochenilles étaient démontées puis remontées plus loin. Des chameaux ont assuré le ravitaillement en essence, en pièces mécaniques, en pétrole et en nourriture.

LES PREMIERS COUREURS AUTOMOBILES Lors des premières courses, le pilote et son mécanicien assuraient eux-mêmes les réparations mécaniques et les changements de pneus.

Les premières voitures de course n'avaient ni toit ni pare-brise. Pour parcourir les 103 km du Grand Prix de France de 1906, les coureurs devaient se protéger du froid et de la poussière. Ils revêtaient un grand ciré de caoutchouc, une casquette de cuir avec des protège-oreilles, et de grandes lunettes. Pour la première course des 24 Heures du Mans, en 1923, les techniciens ont conçu des phares pouvant fonctionner toute la nuit. Lors des premiers départs, les pilotes devaient courir vers leur voiture et tenter de la démarrer rapidement. Cette règle dangereuse fut abandonnée par la suite.

I

LES PREMIERS CAMIONS Pour démarrer les moteurs des premiers camions, il fallait tourner une manivelle. Puis le démarreur et la clé de contact sont apparus. 1896

Voici un des premiers camions à vapeur. Il ressemblait à une locomotive.

Au début, les camions avec un moteur à essence étaient de simples chariots.

Puis on a couvert le chariot, mais les passagers n'étaient pas à l'abri.

Ce camion bénéficiait d'un moteur plus puissant et d'une cabine fermée.

Le moteur du camion Ford T était placé à l'avant de la cabine en bois.

Le chauffeur de ce camion pouvait commander la bascule de la remorque.

I

LES PREMIÈRES COMPÉTITIONS AUTOMOBILES Dès l'origine de l'automobile, les compétitions ont permis aux constructeurs de tester de nouvelles inventions techniques.

En 1895, on donna le départ d'une longue course de vitesse : les voitures devaient faire l'allerretour entre Paris et Bordeaux, sans étape. Le vainqueur, Emile Levassor, roula pendant 2 jours et 2 nuits à une vitesse de 20 km/h en moyenne ! En 1911, 40 pilotes ont pris le départ de la première course des «Cinq cents miles», sur le circuit tout neuf d'Indianapolis, aux États-Unis. Le gagnant, Ray Harroun, a conçu et piloté un véhicule surnommé « l a Guêpe jaune», pouvant rouler à 120 km/h en moyenne.

I

DES CAMIONS POUR CHAQUE CHOSE Selon les charges qu'ils transportent, les cannions ont des tailles et des équipements différents. Un même camion peut avoir plusieurs usages.

Ce camion est composé d'une remorque qui transporte la marchandise et d'un tracteur. La remorque n'a de roues qu'à l'arrière.

Les camions-citernes transportent toutes sortes de produits liquides : du lait, du vin, de l'essence, des produits chimiques...

Ceux qui sont équipés de roues ou de chenilles préparent le terrain du chantier. Les autres y acheminent les matériaux et les machines.

La pelleteuse avance sur des chenilles. Le godet placé au bout de son bras soulève la terre.

Le camion-benne transporte la terre, le sable, le gravier. La benne bascule pour déverser son chargement.

Avec ses hautes roues et ses larges pneus, cet énorme camion peut déplacer plus de 350 t de chargements sur des terrains difficiles.

La pelle du bulldozer pousse les gravats pour préparer le chantier ou pour recouvrir le terrain à la fin des travaux.

Il existe différentes sortes de camions de pompiers, adaptés au type d'intervention qu'ils doivent pratiquer : secourir, éteindre un incendie...

Ce fourgon-pompe du début du XX siècle transportait les hommes, leur échelle et leurs lances à incendie. e

Le véhicule de secours est équipé du matériel médical permettant d'apporter les premiers soins. Les pompiers branchent la lance sur la bouche à incendie la plus proche pour y pomper de l'eau.

Lors d'un incendie, la grande échelle permet aux pompiers d'évacuer des personnes prises au piège dans les étages. Elle peut être dépliée jusqu'au dixième étage d'un immeuble.

LES VÉHICULES MILITAIRES Ils transportent des armes, du matériel médical et les soldats qui viennent combattre ou évacuer des populations en danger.

Ce très gros camion transporte sur sa remorque des conteneurs qui abritent des missiles, des engins explosifs très dangereux. Les missiles peuvent être lancés depuis le camion.

Ce véhicule blindé de combat, monté sur chenilles, permet aux soldats de tirer tout en étant à l'abri.

Les chars sont transportés vers les lieux de combat sur des camions appelés porte-chars.

LES «VOITURES» DE BÉBÉS Depuis toujours, les bébés sont portés sur le ventre ou le dos de leur maman. L'invention du landau et de la poussette a facilité leur transport. Ce bébé africain, enveloppé dans une large bande de tissu, est bercé par les mouvements de sa maman.

1735

Voici l'une des premières voitures pour enfant. Elle transportait le bébé d'une duchesse anglaise. Le bébé indien était emmitouflé dans un sac en peau de bison, parfois fixé au flanc du cheval.

Ce landau des années 1930 était encore utilisé après la Seconde Guerre mondiale.

Voici l'un des premiers landaus anglais. La caisse était en bois et les roues en métal.

Les premiers rails étaient de simples bouts de bois placés au fond des ornières pour guider les chariots de charbon dans les mines.

Du temps des Romains déjà, le passage des chars creusait sur la route des ornières qui guidaient les autres chars.

Au Moyen Age, dans les mines, les wagonnets de charbon avançaient sur des poutres de bois parallèles.

Pour qu'ils soient plus stables, on a ajouté entre les rails des barreaux de bois appelés « traverses ».

Vers 1750, les rails en bois ont été remplacés par des rails en fonte, puis en fer. Les wagons glissaient mieux.

On brûle du charbon pour chauffer l'eau d'une chaudière qui dégage de la vapeur. Celle-ci poussait un piston qui faisait tourner les roues.

1804 Richard Trevithick inventa la première locomotive à vapeur. Elle circulait sur les rails d'une mine. Malgré les côtes, elle parvenait à tirer les wagons lourdement chargés de charbon.

Puis le même inventeur installa une voie ferrée circulaire en plein centre de Londres. Le public prenait place dans un wagon tiré par une locomotive nommée « M'attrape qui peut

La « Puffing Billy » n'avançait guère plus vite qu'un piéton ! Elle tirait les wagons de charbon jusqu'à la rivière, où il était chargé sur des bateaux.

LES PREMIÈRES LIGNES DE CHEMIN DE FER Au début, les wagons étaient tirés tantôt par des chevaux, tantôt par des locomotives à vapeur, toutes récentes.

La première ligne de chemin de fer reliait Stockton à Darlington, en Angleterre. Une locomotive à vapeur tractait des wagons de charbon et, plus tard, les premières voitures transportant des passagers.

On organisa un concours pour choisir quelle locomotive circulerait sur la ligne Liverpool-Manchester La « Rocket » de Stephenson gagna. C'était la première locomotive qui avançait plus vite qu'un cheval au galop.

LE RÈGNE DE LA VAPEUR Les trains à vapeur parcouraient de longs trajets. L'eau et les tonnes de charbon nécessaires étaient stockées dans un wagon spécial, le tender.

Équipé d'une grande cheminée, d'une lanterne et d'un chasse-bœufs, ce train traversait le Far West américain. Il était parfois attaqué par les Indiens, qui le surnommaient le « cheval de fer ». La « Big Boy », ou « Grand Garçon », fut une puissante locomotive à vapeur, et aussi l'une des dernières. Elle grimpait aisément les voies ferrées le long des montagnes de l'Ouest américain.

Le mécanicien s'occupait des commandes du train. Le chauffeur prenait le charbon dans le tender et chargeait le foyer de la chaudière. Il rajoutait de l'eau au fur et à mesure qu'elle s'évaporait sous forme de vapeur

VOYAGER À BORD DES PREMIERS TRAINS Malgré les secousses, la poussière de charbon, les sièges en bois étroits et durs, les voyageurs ont vite préféré le train à la diligence.

Les tout premiers wagons n'étaient en fait que de simples diligences accrochées les unes aux autres. Les passagers, fortement secoués, voyageaient à l'intérieur ou sur le toit, avec les bagages !

Cette voiture de première classe disposait d'une galerie pour les bagages, encore exposés aux intempéries.

Les passagers les plus modestes bénéficiaient d'une place assise, mais pas d'un toit !

Dans les premiers trains, l'éclairage était assuré par des lampes à pétrole et le chauffage par des bouillottes fournies à chaque arrêt.

La confortable voiture de première classe ressemblait à un salon bien éclairé et bien chauffé.

Dans les wagons de troisième classe, les passagers étaient entassés et non abrités de la pluie.

Il n'y avait pas de couloir dans les premiers trains : impossible de se promener d'une voiture à l'autre !

Plus tard, les wagons-restaurants ont été inventés pour offrir un bon repas aux riches voyageurs.

Leur moteur, inventé par Diesel, met en route un appareil qui produit de l'électricité. Celle-ci alimente d'autres moteurs qui entraînent les roues.

La locomotive BB 67400 a tracté aussi bien des trains de passagers que des trains de marchandises.

Les premiers trains diesels TransEurop-Express reliaient rapidement les grandes villes d'Europe.

La « Deltic » a prouvé qu'une locomotive diesel pouvait être plus performante et plus rapide qu'une locomotive à vapeur. Elle était très populaire en Angleterre. Les passagers et les conducteurs la trouvaient même plus fiable que les locomotives électriques de l'époque.

De nos jours, des lignes électriques surplombent les voies. Grâce à un bras articulé, les locomotives, plus silencieuses, captent le courant.

La première locomotive électrique, qui remorquait 30 voyageurs, fut présentée lors d'une exposition.

L'une des plus grosses locomotives électriques, la Crocodile, circulait dans les montagnes suisses.

I Le Mistral était un train prestigieux qui faisait le trajet Paris-Marseille, tracté par une puissante BB 900.

Le Shinkansen a été le premier des trains très rapides. Il relie encore les grandes villes japonaises.

LE TRAIN À GRANDE VITESSE FRANÇAIS Le TGV roule sur des voies presque rectilignes. Les courbes des virages sont très allongées pour que le train n'ait pas besoin de ralentir.

Le TGV a une forme et des moteurs puissants qui lui permettent de rouler à 300 km/h. Il a battu le record de plus de 500 km/h sans voyageurs en 1990.

Le wagon-bar permet de se restaurer pendant le voyage.

Le bras articulé est appelé « pantographe ». Quand il est déplié, il frotte un câble aérien afin de capter l'électricité qui y circule.

Le TGV Duplex peut transporter sur deux niveaux 500 passagers, qui rangent leurs bagages encombrants à l'entrée du wagon.

Le conducteur doit rester très vigilant. S'il reste une minute sans presser son volant, les moteurs stoppent automatiquement.

Les nouveaux TGV concurrencent l'avion en reliant les grandes villes en des temps records.

L'ORIENT-EXPRESS De nos jours, ce train de grand luxe emmène de riches passagers vers les villes célèbres d'Europe, comme Londres, Vienne ou Venise.

De 1883 à 1977, ce train relia Paris à Istanbul. Les luxueux wagons-lits se changeaient en salons dans la journée grâce à des sièges transformables. Les passagers bénéficiaient du chauffage et de l'eau chaude.

Dans les salons, les sièges étaient en cuir imprimé d'or. Les passagers pouvaient écouter de la musique.

Chaque cabine disposait de lits, d'un coin toilette et d'un coffre-fort pour mettre les bijoux en sûreté.

DES TRAINS PARTICULIERS Ces trains relient des populations séparées par de hautes montagnes ou d'immenses forêts. Les trajets sont longs et les arrêts nombreux.

Ce train dit à crémaillère a des roues dentées qui s'emboîtent dans un rail lui aussi denté. Il peut grimper très haut.

Le train des Andes grimpe lentement sur la ligne de chemin de fer la plus haute du monde.

MOSCOU

Vladivostok

Sur près de 10 ООО km, le célèbre Transsibérien parcourt toute la Russie et relie en une semaine la ville de Moscou, à l'ouest, à Vladivostok, à l'est, près de la frontière chinoise. Il traverse des contrées quasi inhabitées, comme les forêts de Sibérie.

DES TRAINS SOUS LA MER La Grande-Bretagne est une immense île, isolée du continent. Un tunnel creusé sous la mer la relie désormais aux autres pays d'Europe.

Trois tunnels ont été creusés sous la Manche depuis Folkestone, en Angleterre, jusqu'à Calais, en France.

L'Eurostar assure un service direct entre Londres et Paris ou Londres et Bruxelles en moins de 3 heures. Il s'arrête parfois dans d'autres villes Sous le tunnel, il atteint 160 km/h. Il peut transporter près de 800 passagers.

Plusieurs sortes de trains circulent dans les tunnels : les TGV Eurostar, les trains de marchandises, les navettes qui transportent les véhicules.

Les trains circulent dans deux tunnels. Celui du milieu est réservé au service d'entretien. En cas d'urgence, les passagers gagneraient à pied le tunnel central et un train de secours les prendrait à bord.

Voitures, bus et camions embarquent avec leurs passagers dans une navette spéciale, le Shuttle. Ils sont débarqués de l'autre côté de la Manche très rapidement.

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Pour améliorer la circulation dans les grandes villes, on a eu l'idée de faire circuler des trains sous terre, dans des tunnels. La première station de métro du monde ouvrit à Londres en 1863. Les rames étaient tractées par des locomotives à vapeur. Leurs moteurs étaient adaptés pour ne pas dégager trop de vapeur et de fumée. Pour plus de sécurité, de nombreux conduits de ventilation avaient été installés dans les tunnels.

Tout en creusant, les ouvriers renforçaient la voûte à l'aide de poutres pour éviter l'écroulement.

Dans les premiers wagons, les sièges en bois étaient recouverts de coussins. Une petite ouverture faisait office de fenêtre.

Le métro s'est développé dans toutes les grandes villes du monde. Aux heures de pointe, le nombre de passagers est impressionnant. En 1900, les Parisiens pénétraient dans leur première station de métro. Une locomotive électrique tractait trois voitures en bois. Elles ont très vite été remplacées par des voitures métalliques qui ne pouvaient prendre feu. Des tunnels ont été creusés dans tout Paris pour ouvrir de nouvelles lignes.

Le VAL est le premier métro sans conducteur. Des caméras et des ordinateurs transmettent les informations aux opérateurs, qui travaillent à distance depuis un poste de commande. Les portes s'ouvrent et se ferment automatiquement.

LE TRAMWAY Les tramways circulent en pleine ville, sur des rails posés sur la chaussée. Autrefois tirés par des chevaux, ils sont maintenant électrifiés.

Tractés par des chevaux sur des rails spéciaux, les premiers tramways étaient plus rapides que les omnibus.

Le tramway à vapeur ne devait pas faire trop de bruit ni de fumée pour ne pas effrayer piétons et chevaux.

Puis le tramway électrique a fait son apparition. Il capte le courant dans les câbles installés au-dessus des voies.

De nos jours, les tramways réapparaissent en ville, plus silencieux et plus confortables que par le passé.

LE MONORAIL ET LES TRAINS DU FUTUR Le monorail roule sur un seul rail. Les futurs trains seront encore plus rapides mais consommeront moins d'énergie.

Dès 1886, aux États-Unis, un monorail à vapeur circulait sur une ligne de 2 km de long.

Depuis 1988, à Sydney, en Australie, un monorail circule au-dessus des rues pour relier le port au centre-ville.

Dans le futur, un nouveau TGV circulera à près de 350 km/h et transportera encore plus de passagers. Cet aérotrain japonais à l'étude (à droite) se déplacera légèrement au-dessus des voies grâce à des sortes d'ailes, pour réduire les frottements.

La première bicyclette, inventée par le baron Drais, n'avait ni pédales ni chaîne. Il fallut bien des étapes avant d'obtenir le vélo actuel.

En appui sur le cadre en bois et le guidon de la draisienne, le cycliste repoussait le sol avec les pieds.

Puis les frères Michaux ont fixé des pédales sur la roue avant : le premier vélocipède était né.

Pour faciliter le pédalage, la selle a été placée au-dessus de la roue avant, qui s'est agrandie : c'est le grand bi.

Mais les freins étaient peu performants. Face aux obstacles, les chutes étaient nombreuses.

Le fer a remplacé le bols. On a inventé la chaîne, puis les pneumatiques. La bicyclette est devenue plus sûre, plus légère et plus confortable. Après le grand bi apparaît la bicyclette de sécurité. Le Rover Safety avait des roues beaucoup moins grandes ; il freinait, ce qui lui permettait d'éviter les obstacles. Une chaîne entraînait la roue arrière. Les femmes l'adoptèrent rapidement. La bicyclette moderne était née.

John Dunlop observa que les roues du vélo de son fils étaient si dures que l'enfant était très secoué. En 1888, il remplaça la bande de caoutchouc qui entourait les roues par un tube, lui aussi en caoutchouc, qu'il gonfla d'air

Enfin, à partir de 1900, les vélos furent équipés d'une boîte de vitesses appelée « dérailleur ». Le cycliste l'actionne lorsqu'il grimpe une côte. La chaîne parcourt un trajet différent et un tour de pédales demande alors moins d'efforts.

LES BICYCLETTES D'AUJOURD'HUI Économiques et non polluants, les vélos sont de plus en plus robustes et légers. Ils sont adaptés à l'utilisation qu'on veut en faire.

Les vélos d'enfants sont aussi sûrs que ceux des adultes. Pour plus de sécurité, il vaut mieux porter un casque.

Un VTT est un vélo tout-terrain. Ses larges pneus à crampons accrochent sur la terre et le sable.

Pour transporter toute la famille, on a créé le tandem, sur lequel on accroche le vélo des enfants.

Le vélo de course sur piste est fin et très léger. Il permet de battre des records de vitesse.

LES COMPÉTITIONS DE VÉLOCIPÈDES Les amateurs de vélo organisèrent des compétitions sur le modèle des concours de dressage de chevaux et des courses hippiques.

Dans ce genre de manège, on apprenait à tenir en équilibre sur un vélocipède avec un professeur

Les plus adroits prenaient part à des concours d'acrobaties. Le but était de rouler « sans les mains ».

Les courses avaient lieu sur les pistes des hippodromes, puis sur les routes. Les cyclistes comparaient leurs performances, et les constructeurs de vélos comparaient leurs équipements. Les organisateurs voulaient montrer aux spectateurs que le vélo pouvait remplacer le cheval pour les longs déplacements.

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LES PREMIÈRES COURSES DE VÉLOS Elles étaient organisées par les fabricants de vélos et rassemblaient des concurrents, tous amateurs, qui venaient de différents pays. Le grand bi en bois a laissé place au grand bi en acier, plus léger. Les cyclistes portaient une casquette, comme les jockeys. Le but était de ne pas tomber avant de franchir la ligne d'arrivée. Les spectateurs admiraient les mollets des sportifs ! La plupart n'étaient jamais montés sur une bicyclette.

Dès 1868, des courses pour les femmes furent aussi organisées. Les cyclistes portaient jupes et chapeaux.

Voici le vainqueur de la première course Paris-Brest-Paris, qui eut lieu en 1891. Il a parcouru 1 185 km en 3 jours !

Le directeur d'un magazine sportif organisa la première épreuve du Tour il y a plus de 100 ans. Il espérait ainsi attirer de nouveaux lecteurs.

En 1903, 60 cyclistes amateurs prirent le départ du premier Tour de France, soit 2 500 km en 19 jours. Il y avait en tout six étapes très longues, à parcourir de jour comme de nuit, mais aucune en montagne. Vingt rescapés franchirent la ligne d'arrivée à Paris.

À partir de 1905, des étapes de montagne furent ajoutées. Épreuves très difficiles car les premiers vélos n'avaient pas de vitesses et les freins n'étaient pas performants. Les sportifs réparaient eux-mêmes leurs pneus s'ils crevaient.

DES CYCLISTES TOUT AUTOUR DU MONDE Même à l'époque des voitures et des trains, le vélo reste un mode de transport économique et indispensable dans tous les pays du monde. Ce vendeur vietnamien transporte ses chapeaux à l'arrière de son vélo.

Beaucoup de Chinois n'ont pas de voiture. Alors toute la famille prend place sur la même bicyclette.

Ce livreur de journaux chinois a empilé son chargement sur son portebagages.

De nos jours, on peut transporter un enfant en toute sécurité grâce à un siège fixé à l'arrière du vélo. En Inde, les taxis sont des voitures légères tirées par des hommes à pied, à bicyclette ou en scooter.

HISTOIRE DE LA MOTO Les premières motos n'étaient ni rapides ni confortables. Très vite, elles ont été équipées de moteurs puissants et ont pu dépasser les voitures.

L'Allemand Daimler a eu l'idée de fixer un moteur à pétrole sur un vélocipède.

Pour démarrer le pilote court à côté de l'engin en marche puis saute sur la selle.

1903

Sur les premières motos, le pilote devait pédaler pour accélérer

Cette moto américaine avait un embrayage pour changer de vitesse. 1918

Installé sur son siège, le pilote disposait d'un long guidon.

Pendant la guerre de 14-18, cette moto à side-car servait aussi d'ambulance.

Pour se protéger des intempéries et également en cas d'accident, les motards portent des vêtements en cuir, un casque et des bottes.

Après la guerre de 14-18, on a construit des motos de plus en plus robustes.

Cette moto fut la première mise au point au Japon par Honda.

Cette moto américaine devait servir à la police, mais elle était trop dangereuse.

Cette moto allemande avec side-car fut utilisée pendant la guerre de 39-45.

Pendant la guerre de 39-45, l'Américain Indian construisit cette luxueuse moto.

Cette moto Yamaha est idéale pour les longs trajets avec passager.

LES HARLEY-DAVIDSON William Harley et les frères Davidson ont imaginé des motos de rêve. Les tout premiers modèles ont été bricolés dans une cabane.

I La première Harley, avec son moteur placé sur un cadre de vélo, roulait à 40 km/h.

Un nouveau moteur perfectionné au fil du temps a permis aux Harley d'atteindre 110 km/h.

Les amateurs de Harley-Davidson apprécient la forme originale de ces motos. La fourche inclinée en est la caractéristique. Les propriétaires personnalisent leur engin en lui ajoutant de nombreux accessoires. Ils se regroupent souvent en clubs et s'habillent de façon étonnante.

LES MOTOS DES POLICIERS Sur leurs motos rapides leur permettant d'intervenir très vite, les policiers assurent la sécurité sur les routes, les autoroutes et en ville.

Ce policier en uniforme peut effectuer des contrôles de vitesse ou coordonner les secours en cas d'accident. Il est équipé d'une radio qui lui permet de signaler sa position ou d'appeler du renfort. La patrouille de motards de la police nationale encadre la limousine d'une personnalité. Pour assurer sa sécurité, et pour qu'elle arrive rapidement à destination, les policiers font parfois signe aux passants de ne pas traverser et aux autres automobilistes de s'écarter.

LES COMPÉTITIONS DE MOTOS Les constructeurs préparent des motos adaptées aux différentes épreuves et tentent sans cesse d'améliorer leurs performances.

Le coureur de motocross roule à toute vitesse sur un circuit en terre rempli d'obstacles à sauter et de virages serrés. Sa moto est légère, équipée de pneus à gros crampons et de hautes suspensions.

Le pilote du dragster doit parcourir une courte distance le plus rapidement possible. Son bolide peut accélérer très vite. En quelques secondes, il dépasse les 300 km/h.

Sur les circuits des Grands Prix, les pilotes cherchent à réaliser le meilleur temps, assistés par une équipe de techniciens. Les pneus sont souvent changés pour adapter la moto à l'état de la piste.

La course de trial est très technique. Le pilote doit franchir des obstacles en moins de 7 minutes. Un observateur note s'il met le pied à terre ou si ses roues s'écartent de la piste.

AUTRES VÉHICULES À MOTEUR Les deux-roues se faufilent aisément dans la circulation. Les habitants des pays froids se déplacent facilement grâce au scooter des neiges. Le scooter est un véhicule maniable, pratique pour circuler en ville. Il a deux petites roues et un grand marchepied. Les jambes du conducteur sont protégées par une sorte de pare-chocs : le carénage. Il est possible de conduire un scooter de faible puissance dès l'âge de 14 ans.

Le Vélosolex, l'ancêtre de la mobylette, fut inventé en 1942. Son moteur était moins puissant que celui d'une moto.

Le scooter des neiges est équipé de skis à l'avant. Un moteur fait tourner les chenilles à l'arrière.

LES TRANSPORTS MARITIMES

LES PREMIÈRES EMBARCATIONS Déjà, les hommes préhistoriques naviguaient. Ils utilisaient des radeaux, construits avec le bois qu'ils trouvaient en abondance autour d'eux.

Cet homme s'est installé sur un simple tronc d'arbre.

Des rondins de bois attachés entre eux forment un radeau.

Pour aller vite et pour mieux franchir les obstacles, ces hommes ont attaché sous leurs radeaux des outres, des sortes de sacs faits de peaux de mouton cousues ensemble. Pour qu'ils puissent flotter, ils ont rempli ces sacs d'air, en soufflant comme dans un ballon.

Selon les régions, le matériau de construction des embarcations était différent : il pouvait s'agir de peaux d'animaux ou de roseaux. Ce bateau en forme de grand panier s'appelle un « bullboat » ou une nacelle. L'armature de bois est recouverte de peaux de bison. L'Indien sioux s'y installait à genoux et avançait en pagayant. Il pouvait ensuite regagner le village en portant son embarcation sur le dos.

Les Égyptiens coupaient et attachaient les tiges de papyrus. En les resserrant à l'aide de cordes, ils leur donnaient une forme de barque.

Elles datent de la préhistoire. Un simple tronc évidé permettait de voguer sur l'eau, à condition de ne pas trop s'éloigner des côtes.

Grâce à des outils très tranchants, les herminettes, les hommes creusaient le tronc et l'arrondissaient peu à peu pour lui donner la forme d'une pirogue longue et étroite.

Lorsque le courant était fort, les hommes se contentaient de guider la pirogue. Si la rivière était peu profonde, ils utilisaient des pagaies ou une perche qui prenait appui sur le fond pour propulser l'embarcation en avant.

LES PIROGUES DE L'OCÉAN PACIFIQUE Les premiers navigateurs du Pacifique voyageaient d'île en île. Ils se repéraient en observant les oiseaux, les étoiles, les courants marins.

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Les Maoris ont conquis la Nouvelle-Zélande vers le X siècle à bord de ces pirogues de guerre ornées de magnifiques sculptures. Elles furent utilisées jusqu'à la fin du XIX siècle. e

Sur cette pirogue, les pêcheurs d'Indonésie partaient à la chasse à la baleine ou au cachalot. Ils s'approchaient discrètement et harponnaient l'animal.

Les deux coques de cette pirogue polynésienne étaient reliées par une plate-forme. Les passagers pouvaient dormir dans les cases où l'on abritait les provisions d'eau douce et de nourriture.

Ces embarcations, propulsées avec des rames ou des pagaies, étaient utilisées pour la pêche, le transport de passagers ou de marchandises.

De grands morceaux d'écorce de bouleau étaient tendus sur une armature en bois. L'assemblage se faisait à l'aide de racines ou de boyaux d'animaux. Pour rendre le canoë étanche, les Indiens le badigeonnaient de résine de pin.

Sur une structure fabriquée avec du bois récupéré sur les côtes, les Inuits tendaient les peaux de phoque. Ils les cousaient à l'aide de nerfs de caribou. Le chasseur se glissait dans le kayak, vêtu d'un anorak en intestin de phoque.

LES BATEAUX DE PHÉNICIE ET D'EGYPTE Les Phéniciens étaient des marins renommés. Ils vendaient aux Égyptiens le bois de cèdre qui servait à la construction des bateaux.

Les navires phéniciens transportaient des denrées précieuses comme l'argent ou le cuivre. Équipés de rames et d'une voile fixe, ils ne pouvaient quitter le port que si le vent soufflait dans le bon sens !

En Egypte, la plupart des marchandises étaient transportées sur des navires légers en bois, à une voile, propulsés à la rame. Les charges plus lourdes étaient tirées par plusieurs barques sur des bateaux sans voile.

Les peuples de la Méditerranée se livraient des combats féroces sur la mer. Ils ont imaginé des bateaux de guerre redoutables : les galères.

Les soldats grecs lancent l'attaque. L'éperon lourd et tranchant va transpercer la coque du navire ennemi. Plus les rameurs donnent de la vitesse au bateau, plus le choc est important.

En temps de guerre, des milliers de rameurs embarquaient sur les galères. On recrutait des citoyens sans argent, parfois des esclaves.

Les galères romaines avaient un pont-levis pour monter à bord du bateau ennemi.

Les hommes ramaient en cadence et craignaient les coups de fouet.

LES NAVIRES MARCHANDS ARABES ET ROMAINS Dans l'Antiquité, les boutres des Arabes et des Romains servaient au commerce du blé, de l'ivoire, de l'or et des esclaves.

Sous l'Empire romain, ce gros bateau bien ventru transportait dans ses cales de nombreuses denrées.

Le boutre arabe avait des voiles triangulaires, qui lui permettaient de naviguer face au vent.

Ces hommes, des dockers égyptiens, chargeaient le blé sur un navire qui naviguait jusqu'en Italie, à Ostie, un des plus grands ports de l'Empire romain. Les sacs étaient alors répartis sur de petits bateaux qui remontaient le fleuve jusqu'à Rome.

LES BATEAUX DES VIKINGS Au Moyen Âge, les Vikings du nord de l'Europe étaient à la fois des guerriers et des marins. Ils organisaient de longues expéditions.

Le drakkar était un long vaisseau de guerre qui avançait grâce à de grandes voiles ou par la force des rames.

Le knorr était plus large et moins rapide que le drakkar. Sa coque était renforcée pour le transport de marchandises. Les Vikings parcouraient l'Europe pour acheter et vendre des graines, du vin, de la laine, des animaux, des armes, et parfois même des esclaves.

UNE JONQUE CHINOISE Sur leurs solides jonques aux voiles de coton tendues sur des lattes de bambou, les Chinois naviguaient sur les rivières et même en haute mer.

Le gouvernaill fut inventé les Chinois.

La jonque transportait d'énormes quantités de marchandises. Pour protéger ces dernières au cas où la coque serait trouée, on divisait la cale en plusieurs compartiments. Si l'un d'eux était inondé, l'eau ne passait pas dans les autres. Cela évitait que le bateau ne coule. Les Chinois sont les premiers à avoir observé qu'une aiguille aimantée posée dans un petit vase rempli d'eau indiquait le nord. Cette découverte de l'ancêtre de la boussole a beaucoup aidé les marins à s'orienter en plein océan.

LES CARAVELLES Au XV siècle, de grands explorateurs comme Christophe Colomb partaient à la découverte de nouveaux mondes sur des voiliers. e

Inventées par les Portugais, les caravelles étaient conçues pour voyager loin des côtes.

Tous les vivres nécessaires aux marins pendant les longues traversées étaient stockés dans les cales.

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LES VAISSEAUX DE GUERRE DU XVII ET DU XVIII SIÈCLE Ces grands voiliers de bois s'affrontaient en pleine mer. Leurs coques étaient hérissées de dizaines de canons répartis sur plusieurs ponts.

Pour construire un navire de cette taille, on abattait environ trois mille chênes

Le mât d'artimon

Les canons projetaient des boulets sur les mâts du navire ennemi pour les faire tomber. Même si la coque

Sur les grands vaisseaux de guerre, l'équipage était composé d'officiers, qui commandaient le bateau, de matelots, qui manœuvraient les voiles, et de soldats, qui chargeaient les canons.

1 Les barils de poudre étaient stockés tout au fond, sous la ligne de flottaison. 2 Les blessés étaient transportés dans la salle du chirurgien de bord. 3 Les canons étaient disposés sur plusieurs ponts.

résistait, le bateau

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UN NAVIRE MARCHAND DU XVIII SIÈCLE Au XVIII siècle, beaucoup d'explorateurs et de savants embarquent à bord de grands navires, à la recherche de découvertes scientifiques. e

En 1768, le capitaine anglais Cook prit la mer sur l'Éndeavour, un grand trois-mâts, pour une expédition dans l'océan Pacifique, avec environ 100 hommes à bord, dont des chercheurs, et des peintres qui dessinaient les plantes et les animaux qu'ils découvraient.

Partie gauche de l'Endeavour en coupe

1. Barre de gouvernail - 2. Chaloupe - 3. Cabine du Capitaine - 4. Canon 5. Chambre d'un officier - 6. Espace pour les officiers - 7. Hamacs des marins 8. Soute à munitions - 9. Soute pour les vivres - 10. Tonneaux d'eau

LES CLIPPERS Très rapides, ces immenses voiliers voyageaient entre l'Australie, l'Europe, l'Amérique et l'Asie. Ils transportaient du thé, de la laine ou du blé.

Ce Clipper était engagé dans la « Course du thé ». Ses cales étaient remplies de thé de Chine fraîchement récolté. Le capitaine tentait d'arriver en Angleterre avant les autres clippers. S'il arrivait le premier, il vendait sa cargaison très cher.

Lorsque, à cause du vent, les voiles risquaient de se déchirer, une centaine de marins s'activaient pour les serrer en plis. La manœuvre était dangereuse les marins devaient caler leurs pieds pour ne pas tomber.

LES BATEAUX À VAPEUR D'abord propulsés par de grandes roues à aubes, ils ont remplacé les grands voiliers. Plus besoin de vent pour avancer !

Les premiers bateaux à vapeur étaient lents et beaucoup plus coûteux que les voiliers. Le Clermont fut le premier grand bateau fiable et rapide. Il naviguait en Amérique, sur le fleuve Hudson. Il lança la mode des luxueux bateaux de rivière.

Le Sirius fut le premier bateau à traverser l'Atlantique uniquement grâce à son moteur et à ses roues à aubes, sans se servir de voiles. Lors de son premier voyage, quand le charbon vint à manquer, les matelots brûlèrent les meubles et le mât.

Avec le moteur à vapeur, les bateaux, propulsés par des roues à aubes puis par des hélices, sont devenus plus rapides et plus puissants.

Les bateaux à aubes naviguaient sur de nombreux fleuves américains. Ils pouvaient transporter des passagers, mais aussi des marchandises, comme les ballots de coton, qu'on cultivait dans les plantations.

C'est en 1830 que l'hélice fut inventée. Ce paquebot était équipé d'un puissant moteur à vapeur qui entraînait les pales de l'hélice. Celles-ci tournaient si vite qu'elles rejetaient l'eau vers l'arrière et propulsaient le bateau vers l'avant.

UNE CROISIÈRE EN PAQUEBOT Le paquebot est un énorme navire, une véritable ville flottante avec des magasins, des salles de spectacle, des restaurants, une piscine...

À chaque niveau du bateau, les passagers ont accès à des ponts-promenades où ils profitent de la vue sur l'océan.

Tout est organisé pour distraire les passagers : la piscine est un endroit très fréquenté.

1. L'hélice - 2. Le bar - 3. La salle de cinéma - 4. Le hall d'accueil 5. Le restaurant - 6. Les salons - 7. La piscine

Des centaines de membres d'équipage s'occupent des machines ou de la navigation. D'autres veillent à la sécurité et au confort des passagers. Les passagers se reposent dans des cabines confortables. Ils ont vue sur la mer grâce à une petite fenêtre, le hublot.

Dans la passerelle de commandement, le capitaine dirige toutes les manœuvres.

8. Le poste de commandement - 9. Le théâtre - 10. La patinoire

LES PLUS GROS BATEAUX DU MONDE En un seul voyage, et à moindre coût, les transporteurs acheminent d'énormes quantités de marchandises d'un bout à l'autre du monde. Le pétrolier voyage entre les ports des pays qui produisent du pétrole et les ports situés près des raffineries, où le pétrole est transformé en essence ou en fuel. Ce moyen de transport économique est risqué : si le bateau fait naufrage, le pétrole sort des cuves et provoque une marée noire.

Le porte-conteneurs est un immense entrepôt flottant. Dès qu'il arrive au port, sa cargaison est déchargée. Des grues soulèvent et empilent de nouveaux conteneurs sur le pont, puis le navire reprend aussitôt la mer.

Sur ces navires, les passagers peuvent embarquer leurs voitures ou leurs motos. De nombreux camions font également la traversée.

Après avoir garé sa voiture dans la soute, le passager gagne le pont du car-ferry. Il peut se reposer dans un salon, ou déjeuner au restaurant. S'il passe la nuit sur le bateau, il peut aussi dormir dans une cabine.

L'aéroglisseur, qui avance sur un coussin d'air, peut aussi se déplacer sur le sable pour embarquer des passagers. Des hélices situées sur le haut du bateau le propulsent en avant. Comme il est très peu en contact avec l'eau, l'aéroglisseur peut atteindre une vitesse très élevée.

LE BRISE-GLACE Il navigue à travers l'épaisse couche de glace qui recouvre la mer et les fleuves près des pôles. Ainsi, il ouvre la voie aux autres bateaux. En hiver, dans les régions polaires, un navire peut se retrouver piégé par d'énormes blocs de glace qui vont le briser peu à peu. C'est la mésaventure qui est arrivée en 1881 à La Jeannette, un bateau à vapeur qui a été écrasé par la glace alors que l'équipage voulait découvrir le pôle Nord.

La coque du briseglace est renforcée pour résister aux chocs contre les blocs de glace. Les puissants moteurs permettent à l'avant du bateau de se soulever pour se poser sur la banquise. Grâce à son poids, le bateau écrase la glace puis la brise. Elle se reforme parfois juste après son passage.

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LES BATEAUX DE COURSE Les voiliers, à une ou plusieurs coques, avancent poussés par le vent. L'offshore atteint des vitesses extrêmes grâce à un moteur puissant.

Les marins cherchent à positionner la voile de manière à jouer le mieux possible avec le vent.

Les trimarans ont trois coques. Les membres de l'équipage se reposent à tour de rôle dans la coque centrale.

Le catamaran a deux coques. Pendant que la coque qui est au vent se soulève, l'autre reste dans l'eau.

Les bateaux offshore battent des records de vitesse sur des parcours en haute mer

LA NAVIGATION DE PLAISANCE À bord de voiliers ou de bateaux à moteur, de plus en plus de personnes naviguent pour leur plaisir. 1. Le gouvernail 2. La quille 3. La coque

Sur un voilier, l'art du navigateur est de bien orienter son bateau par rapport au vent. La lourde quille évite au bateau de trop pencher. Les équipiers participent aux manœuvres pour hisser les voiles ou pour accoster au port.

Un yacht est un bateau à moteur luxueux. Suivant sa taille, il possède une ou plusieurs cabines, une douche, un salon, un coin cuisine...

LES BATEAUX DE PÊCHE Les pêcheurs partent en mer sur des bateaux équipés de grands filets. Sur les bateaux-usines, la campagne de pêche dure plusieurs mois.

Le capitaine a repéré un banc de poissons grâce à son radar. Les pêcheurs jettent le chalut, un immense filet qui ratisse le fond de l'océan et prend les poissons au piège. Le poisson est déversé sur le pont avant d'être trié, lavé et rangé dans les casiers.

Sous le pont du bateau-usine, les poissons sont coupés en filets, puis rapidement congelés et stockés dans la cale.

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LES PÉNICHES Construites pour naviguer à petite vitesse sur des eaux peu agitées, les péniches transportent du blé, du gravier, du sable, des céréales... Autrefois, la péniche n'était pas équipée d'un moteur. Pour remonter le cours d'une rivière ou pour avancer sur le canal, on utilisait la force des chevaux. Ils tiraient ou « halaient » la péniche en marchant sur le chemin de « halage ». Le soir, ils rentraient dans l'écurie aménagée sur le bateau. Certaines péniches étaient équipées de roues à aubes semblables à celles d'un moulin. Des chevaux piétinaient sans cesse pour faire tourner une sorte de manège auquel les roues étaient reliées. Le mouvement du manège entraînait les roues qui, en tournant, faisaient avancer le bateau.

LES ÉCLUSES Ce sont des sortes de bassins, limités par des portes à l'avant et à l'arrière, dans lesquels on peut changer la hauteur de l'eau.

De nos jours, l'ouverture et la fermeture des portes ne sont plus manuelles mais automatiques.

La péniche entre dans l'écluse. Les portes arrière vont se fermer derrière elle.

Près des barrages, les écluses permettent aux bateaux de passer d'un niveau à un autre, comme dans u n ascenseur.

Des ouvertures dans le bas des vannes permettent à l'eau de se déverser

Lorsque l'eau du bassin est au bon niveau, les portes avant s'ouvrent et laissent sortir la péniche.

CUIRASSÉS ET FRÉGATES Ce sont des navires de guerre fortement armés. Les cuirassés ont une coque très très épaisse afin de résister aux tirs ennemis. Dreadnought, 1906 Grande-Bretagne

Le nom de ce cuirassé, « Dreadnought », veut dire « Invulnérable ». C'était l'un des premiers cuirassés performants. Il avait cinq tourelles armées de canons.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, e cuirassé allemand Bismarck fut coulé par l'aviation et la marine anglaises alors qu'il attaquait un navire en plein océan Atlantique.

De nos jours, les frégates transportent des canons et des missiles. Leurs radars détectent les déplacements des navires, des avions et des sous-marins.

LE PORTE-AVIONS Ce navire ressemble à un aéroport. Deux mille personnes travaillent soit sur le pont d'envol, soit dans les ateliers où sont préparés les avions.

Pour décoller l'avion met pleins gaz et glisse sur le rail du pont d'envol, propulsé par la catapulte à une vitesse d'environ 275 km/h. \

Quand l'avion atterrit sur le pont, une crosse le stoppe brutalement et l'accroche au bateau.

Certains avions, équipés de radars, partent pour des missions de surveillance. D'autres sont équipés de bombes ou de missiles.

LES SOUS-MARINS Les premiers sous-marins plongeaient à faible profondeur. Le défi était de se déplacer et de rester le plus longtemps possible sous l'eau.

Halley ancra une cloche de bois sous l'eau. On y respirait de l'air provenant de tonneaux étanches.

Le premier sous-marin, en bois, fut créé en 1775. Il avait été baptisé "la Tortue". Il fallait actionner l'hélice à la main.

Le Gymnote est le premier sous-marin moderne pouvant se déplacer à une profondeur constante.

Ce petit sous-marin, le Trieste, détient le record de plongée : jusqu'à 10 916 m de profondeur.

Pour faire plonger un sous-marin, on l'alourdit en remplissant d'eau ses ballasts, qui sont des compartiments. Pour le faire remonter, on le rend plus léger en rejetant l'eau. 1954

Le Nautilus, en 1954, fut le premier sous-marin nucléaire. Il pouvait rester immergé pendant plusieurs semaines.

Le pilote du Nautile manœuvre les pinces qui saisissent les échantillons trouvés sur le fond marin.

Le périscope permet de voir sans faire surface.

1. 2. 3. 4. 5.

Le moteur Le réacteur nucléaire La cafétéria Les chambres de l'équipage Stockage des armes

Le sous-marin nucléaire est un bâtiment de guerre, équipé de missiles. Discret, il peut rester 40 jours en plongée. Il observe les bateaux et sous-marins appartenant à des armées étrangères, et qui pourraient devenir menaçants en cas de conflit.

DES BATEAUX FUTURISTES De nouvelles technologies permettent de concevoir des bateaux de plus en plus rapides et silencieux. Certains n'ont plus ni hélices ni moteurs.

L'hydroglisseur effleure les vagues grâce à une pompe qui aspire l'eau et la rejette à l'arrière de la coque.

Un champ magnétique canalise un jet d'eau dans un conduit. Quand l'eau est relâchée, le bateau est propulsé.

Ce grand bateau n'est pas en contact direct avec les vagues. Il repose sur deux flotteurs qui amortissent le mouvement de la mer. La partie habitable est ainsi très stable, et les passagers ne sont pas gênés par le tangage du bateau.

LES TRANSPORTS AÉRIENS

PREMIÈRES TENTATIVES DE VOL Longtemps, les hommes ont voulu voler. Après quelques tentatives fantaisistes, des avions en bois avec des ailes en toile sont apparus.

Croyant pouvoir voler les "fous volants" du Moyen Âge se fabriquaient des ailes et se jetaient du haut d'une tour

Otto Lilienthal, soutenu par des ailes en bois léger recouvertes de toile, a réussi les premiers vols planés.

L'avion d'Ader s'est élevé à une vingtaine de centimètres du sol grâce à un moteur à vapeur et à des hélices.

Puis les frères Wright ont construit un avion équipé d'un moteur à essence. Le plus long vol dura 59 secondes.

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LES PREMIERS AVIONS Très vite, les avions se sont perfectionnés grâce à de nouvelles inventions, mais aussi grâce au courage des pilotes.

En 1909, Blériot survola la Manche, de la France à l'Angleterre, à bord d'un petit avion qu'il avait fabriqué lui-même.

En 1927, Lindbergh traversa l'Atlantique en solitaire, reliant New York à Paris en 2 jours, sans escale.

Les pilotes de l'Aéropostale, comme Jean Mermoz, ont risqué leur vie pendant des années pour transporter le courrier aux quatre coins du monde. Ils ont fait faire d'énormes progrès à l'aviation.

LES PREMIERS AVIONS DE LIGNE Les compagnies d'aviation américaines ont construit des avions à Hélices, entièrement en métal, pouvant voler sur de longs trajets.

En 1933, le Boeing 247 décolla pour son premier vol au-dessus des États-Unis avec 10 passagers à bord. Il atteignait les 300 km/h et rentrait son train d'atterrissage en vol.

Le premier DC3 vola en 1936. Il pouvait transporter plus de passagers que le Boeing 247.

En 1938, les ingénieurs du Boeing 307 ont conçu un avion capable de voler à haute altitude. Le mauvais temps ne le gênait pas.

Après 1945, la compagnie Lockheed mit en service le Constellation, premier avion capable de traverser l'Atlantique sans escale, en 14 heures, un temps record.

Puis les réacteurs ont remplacé les hélices. L'avion vole toujours plus vite et plus haut. Il est aujourd'hui le moyen de transport le plus sûr. Le Comet anglais fit son premier vol avec passagers en 1952. Il volait deux fois plus vite que les avions à hélices et offrait beaucoup plus de confort.

En 1958, la Caravelle française fut mise en service. Elle avait deux réacteurs placés à l'arrière.

En service depuis 1995, le Boeing 777, confortable et spacieux, parcourt 10 ООО km sans escale.

En 2006, l'Airbus A380 sera le plus gros avion commercial du monde. Il pourra transporter entre 650 et 800 passagers, installés sur deux niveaux, qui disposeront de cabines, de boutiques, et d'un gymnase. Son autonomie sera de 15 ООО km.

UN GRAND AVION DE LIGNE À l'aéroport, le travail de centaines de personnes est organisé pour que l'embarquement des passagers et de leurs bagages se fasse vite.

Quand l'avion a été nettoyé, contrôlé, et que le plein de kérosène a été fait, l'équipage et les voyageurs prennent place. Le pilote attend que la tour de contrôle lui donne l'ordre de décoller. Le pilote peut faire bouger les petits volets pour stabiliser l'avion, surtout à l'atterrissage et au décollage.

Les bagages sont chargés dans la soute

Le mécanicien vérifie le train d'atterrissage.

LE CONCORDE Construit par la France et l'Angleterre, le Concorde était l'avion de ligne le plus rapide. Aucun avion d'aujourd'hui ne peut voler aussi vite. L'aile delta du Concorde ressemblait à une longue flèche très fine. Elle assurait une parfaite stabilité au décollage et à l'atterrissage.

Le Concorde était un avion supersonique : sa vitesse atteignait deux fois la vitesse du son. Il parcourait le trajet Paris-New York en 3 heures.

Le nez au Concorde pouvait s abaisser avant le décollage et pendante l'atterrissage. Ainsi, l'équipage avait une meilleure vision de la piste.

QUELQUES AVIONS PARTICULIERS Il existe des avions spéciaux pour éteindre les incendies, secourir les bateaux, ou encore pour transporter de très lourds chargements.

L'avion-sauveteur est équipé d'un radar pouvant capter les signaux émis par un bateau en difficulté.

Le Canadair a rempli ses réservoirs en rasant l'eau, puis il la déverse au-dessus des flammes.

Cet avion-cargo peut transporter des tonnes et des tonnes de marchandises sur des milliers de kilomètres ! La zone de chargement s'ouvre au-dessus de la cabine de pilotage. On y fait monter des voitures, d'immenses conteneurs, et même des tronçons d'avion ou de fusée.

LES AVIONS DE GUERRE Les premiers avions utilisés lors de la Première Guerre mondiale servent à observer les troupes ennemies. Puis les bombardiers apparaissent.

Au début de la guerre de 14-18, les soldats lançaient des grenades et autres projectiles depuis leurs petits avions. Le Handley Page fut l'un des plus gros bombardiers de la Première Guerre mondiale. Il pouvait transporter plus d'une tonne de bombes.

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Pendant la guerre de 39-45, de petits avions de reconnaissance observaient les manœuvres des ennemis. Ils indiquaient à d'autres avions où débarquer les troupes et le matériel. Les bombardiers larguaient leurs bombes à très basse altitude.

Si un avion de chasse est en feu, le pilote s'éjecte de l'appareil grâce à son siège équipé d'une fusée et atterrit en douceur grâce à un parachute.

En temps de paix, les avions de chasse sont chargés de surveiller l'espace aérien de leur pays et doivent intervenir en cas de problème.

Cet avion d'attaque de nuit échappe presque totalement aux radars grâce au matériau spécial qui le recouvre.

Ce bombardier américain transporte une grande quantité de bombes nucléaires.

Équipé d'armes très sophistiquées, ce chasseur français, le Rafale, peut être embarqué sur un porte-avions.

Une montgolfière est un énorme ballon avec à sa base des brûleurs qui réchauffent l'air qu'il contient, pour le rendre plus léger.

Les frères Montgolfier ont inventé la montgolfière. Un coq, un canard et un mouton furent les premiers passagers.

Giffard inventa le premier ballon dirigeable propulsé par une hélice et équipé d'un moteur à vapeur

Entre les deux guerres mondiales, le Zeppelin, gonflé à l'hydrogène, survolait l'Atlantique avec 72 passagers.

Les montgolfières existent toujours. C'est une façon très agréable de se promener pour découvrir un paysage.

L'HÉLICOPTÈRE Son hélice lui permet de décoller à la verticale, sans piste d'envol. Très maniable, il peut se poser sur des zones inaccessibles aux avions.

En 1939, le Russe Igor Sikorsky inventa le premier hélicoptère vraiment dirigeable. Il était doté d'une hélice à l'arrière. Plusieurs modèles ont été construits par la suite, qui pouvaient voler de côté, puis vers l'arrière, et enfin rester plus d'une heure en vol stationnaire.

Cet hélicoptère bombardier d'eau pompe des quantités d'eau dans un lac pour pouvoir éteindre les feux de forêt.

Les militaires utilisent cet hélicoptère pour des missions de repérage ou de sauvetage.

LES HYDRAVIONS Ces avions flottants ne peuvent pas couler. Leurs flotteurs leur permettent de se poser sur un plan d'eau et de décoller à nouveau.

Dans les années 1930, des hydravions géants transportaient des passagers pour des vols transatlantiques. Ils pouvaient se poser sur la mer en cas de panne ou pour être ravitaillés en essence. Ils disparurent avec l'essor des avions de ligne.

Au Canada, certaines maisons sont construites au bord d'un lac, au milieu des forêts. Comme les routes n'arrivent pas jusqu'au lac, les habitants n'utilisent pas de voitures, mais disposent de petits hydravions. Un pont d'accostage permet de garer l'appareil tout près de la maison.

LES PREMIERS VOYAGES DANS L'ESPACE Les premières fusées furent de petites armes utilisées par les Chinois. Ce n'est que bien plus tard qu'elles servent à la conquête de l'espace.

La première vraie fusée fut construite par un Américain en 1926. Elle s'éleva dans le ciel jusqu'à 56 m.

I Lors de la Seconde Guerre mondiale, les Allemands mirent au point des fusées pour bombarder leurs ennemis.

En 1969, le vaisseau Appolo 11, placé au sommet de la fusée Saturn 5, emporta trois hommes vers la Lune.

LA FUSÉE ARIANE V La fusée est aussi appelée « lanceur », car sa mission est de lancer et de placer des satellites en orbite. Elle ne revient jamais sur Terre.

Un ou deux satellites Sont à l'abri sous la coiffe. Des dispositifs commandent l'ouverture de la coiffe et le largage des satellites.

Au décollage, la poussée des moteurs de la fusée s'ajoute à celle des boosters, qui vont fonctionner 2 minutes avant d'être largués au-dessus de la mer.

Des ordinateurs contrôlent la position du lanceur et commandent l'extinction des moteurs et la séparation des étages en vol. Toutes les opérations sont suivies depuis le centre de lancement.

LA NAVETTE SPATIALE La fusée ne servant qu'une seule fois, les Américains ont conçu une navette qui revient sur Terre après sa mission, comme un avion. Depuis le premier lancement, en 1981, les astronautes gagnent l'espace à bord de la navette pour placer des satellites en orbite, les réparer, ou encore les ramener sur Terre. Ici, la navette va s'amarrer à la Station spatiale internationale et les astronautes y assembleront de nouveaux modules.

Un astronaute commande le bras manipulateur qui sort le satellite dé la navette et le place en orbite.

Dans l'espace, il n'y a plus de poids, tout flotte, même les gens. Pour dormir il faut se caler dans un sac fixé à la paroi.

T R A N S P O R T S

La montgolfière

Le premier décollage

La traversée de la Manche

La fusée