138 18 14MB
Italian-French Pages Ed. Cremonese, Roma 1963. [290] Year 2011
E. Martinelli ( E d.)
Funzioni e varietà complesse Lectures given at the Centro Internazionale Matematico Estivo (C.I.M.E.), held in Varenna (Como), Italy, June 25-July 5, 19633
C.I.M.E. Foundation c/o Dipartimento di Matematica “U. Dini” Viale Morgagni n. 67/a 50134 Firenze Italy [email protected]
ISBN 978-3-642-11008-5 e-ISBN: 978-3-642-11009-2 DOI:10.1007/978-3-642-11009-2 Springer Heidelberg Dordrecht London New York
©Springer-Verlag Berlin Heidelberg 2011 Reprint of the 1st ed. C.I.M.E., Ed. Cremonese, Roma, 1963 With kind permission of C.I.M.E.
Printed on acid-free paper
Springer.com
CENTRO INTERNATIONALE MATEMATICO ESTIVO (C.I.M.E)
Reprint of the 1st ed.- Varenna, Italy, June 25-July 5, 1963
FUNZIONI E VARIETÀ COMPLESSE
H. Cartan:
Faisceaux analytiques coherents...........................................
1
P. Lelong:
Fonctions plurisousharmoniques et formes différentielles positives ........................................................ 91
E. Vesentini:
Coomologia sulle varietà complesse, I ................................ 231
A. Andreotti:
Coomologia sulle varietà complesse, II................................ 265
CENTRO INTERNAZIONALE MATEMATICO ESTIVO ( C.l. M.E. )
HENRICARTAN
FAISCEAUX ANALYTIQUES COHERENTS
ROMA - Istituto Matematico dell'Universita
1
FAISCEAUX ANALYTIQUES COHERENTS par Henri Cartan
1. -
Th~oreme
des syzygies pour l'anneau des
s~ries
convergentes
a. n variables. Soit K un .:orps (commutatif)
valu~
l' anneau des
complet, non discret. On
s~ries
entieres convergentes
a. n variables x , ••. , x ,c'est-a.-dire des s~ries qui convergent au I n vOisinage de l'origine. C'est un anneau integre et noetherien; de plus, c'est un anneau local: l'unique id~al maximal 'YYt
A
t
=K
xl' ...
,Xn
1
(A ) de
se compose des series dont Ie terme con-
stant est nul, c'est-a.-dire des ~l~ments non-inversibles de
d~al
,~,
A
est engendre par Xl' .•. ,xn' et l'on a la
'rf'r; (A)
(Pn)-si J k xl' •••
l'anneau
alors, pour 0
z~ro dans l' anne au (En effet,
(pour O:! k
.d~signe ~
k
~
~
n) l'ideal
L "1-
propri~te:
engendr~
par
n-l, xk+1 n'est pas diviseur de
A /Jk ' A. /J k s'identifie
a. K
f \+1' ... ,xn J
,qui
est un anneau integre). Pour tout anneau d'un
form~e
.A
de
A
,on a. la notion de r~solution libre
-module M : c'est une suite exacte (infinie
.It
-modules et d'applications
3
A
a gauche)
-lineaires, les X.
1
- 2 H, Cartan
A
etant des
-modules libres, 11 existe toujours de telles resolutions
(pour un M donne); en effet, M est quotient d'un module libre, donc on a une suite exacte
o
---+Y1~Xo~ M~O,
puis on a une suite exacte
o~
Y2---+ Xl ~ Y 1 ----+ 0,
et ainsi de suite; en mettant bout
a bout
ces suites exactes, on obtient
la suite (I, I), On dit que la resolution 0,1) est de longueur X
n
= 0 pour n
Si
>p , A est
noetherien,
~
p si
et si M est un module de type fini,
il existe une resolution libre de type fini, c'est-a-dire dans laquelle les modules libres X. ont chacun une base finie: en effet on peut choisir pour 1
Xo un module libre de base finie, et alors Y1 est de type fini (car tout sous-module d'un module de type fini est
lui-m~me
de type fini quand
l' anneau est noetherien), On peut en suite choisir pour Xl un module libre
de base finie, et ainsi de suite, On se propose de montrer les deux theoremes: Theoreme 1,1 - Soit faisant a la condition (P ), Tout n
A
un anneau local noetherien satis-
A
-module de type fini possede une
resolution libre, de type fini. et de longueur
$
n, Plus precisement.
pour toute suite exacte
X
f n-1
Xn- 2 ~'"
4
~Xo~
M~O,
- 3 H. Cartan
ou les X. sont libres de base finie, Ie noyau de f est un module libre (de
--
1
-
[LorSqUe n= 1, f designe l' application Xo
base finie).
Theor~me 1.2. - Soit
A
A
~
p, alors, pour toute suite exacte
X
p-1
.
un anneau comme dans Ie theor~me
,!. Si un ~
~ M]
-module M de type fini poss~de une resolution libre de lon-
-----'~~
X 2 p-
----+ . •. -+ Xo
~
M~0,
ou les X. sont libres de base finie, Ie noya:u de f est libre •
--
1
-
Ces
theor~mes s'appliqueront notamment ~ l'anneu K
\ J . ainsi qu'a l'anneau des series formelles K lC
xl' ••• '
demontre, en fait, que les anneaux locaux pour. lesquels Ie
1Xl' .•• xn~
theor~me
• On 1
est vrai (pour un n convenable) sont les anneaux locaux reguliers, c'est-adire dont Ie complete est isomorphe a un anneau de series formelles (cf.
[15] ). On va donner, des se les foncteurs T or~
0/'n (A, B) est,
1 et 2, une demonstration qui utili-
(A, B), ou A et B designent deux
[5] ).
et n un entier ~ O. (cf. que T
theor~mes
On a seulement besoin de savoir ici
pour chaque n, un
de A et B; que TorA (A, B)=O lorsque n n
dules A et Best libre; que
A
-module, foncteur covariant
~ 1 et que l'un au moins des mo-
Tor!" (A, B) n'est autre que le produit tenso-
riel A ®,A B; que, pour toute suite exacte de
0.2)
A -modules,
I
O~ A -~A
A
-modules:
~ A"~ 0,
on a des applications lineaires
5
,
- 4 H. Cartan
bn :Toll.n (A",B) ~Tor.An- I (I': ,B) qui
d~pendent
fonctoriellement de la suite exacte (2); et que la suite illi-
mit~e
.••
~
A ( , Tor A ,B) n
fn
A,B --+TorA (AII ,B)--+ n
.A ( )
~Tor
n
-.Tor An-l (A' ,B ) ~ ••• ~TorA I (AI I,B) ~ A1f!1\ ~A B~
est une suite exacte. B, et qu'on
consid~re
Propri~t~
analogue lorsqu'on travaille sur la variable
une suite exacte
I O~B ~B
La
d~monstration
des
--+B
th~or~mes
II
~O.
I et 2 va alors
r~sulter
de
plusieurs lemmes: Lemme I ("lemme de Nakayama"). - Soit
d'id~al
maximal
d~r~ comme
.A
iW'(.
,et soit K=
A
/'WC
-module. Soit M un
M
®,A
A
Ie corps
un anneau local,
r~siduel,
consi-
A -module de type fini; si
K = M/'frr.. M
est nul, alors M=O • Par l'absurde: soit (xl' ••• ,xk ) un syst~me minimal de g~n~ra teurs du
A
-module M; puisque M=
6
~. M, on a
- 5 -
H. Cartan k
, ~,x,' x = ~ 11 1 i= 1 k
d'ou
~
(1 -
)x
1 1
2-
=
~,x, 1
i=2
1
•
~ 1 a un inverse dans l'anneau local A ,done xl est combinaison lineaire de x 2' ••• ' \ ' contrairement a I'hypothese de minimalite.
Or 1-
Corollaire du lemme 1. -
Soient xi €: M des elements en nom-
Ji dans l'espace K-vectoriel M ®,ft. K=MI 'n'(.M
bre fini, dont les images
A-module M est de type fini,
engendrent cet espace vectoriel, Si Ie
les
x, l'engendrent. 1
En effet, soit M' Ie sous-module de M engendre par les x,; on 1
a une suite exacte
M
I
®.A,
f
K ~ M
®,A.
K ~ (M/M') ~ K ~ 0 ,
et puisque f est surjective par hypothese, on a (MIM') ®,A. KeO, donc
MIM' =0 d'apres Ie lemme 1, puisque MIMI est de type fini. Lemme 2 - Soit.A un anneau local, de corps residuel K. Pour qu'un
A-
module Y, de type fini, soit libre, il faut et 11 suffit que Tor~ (y, K)=O. La condition est evidemment necessaire. Pour '{oir qu'elle est suffisante, on choisit des Yi £ Y dont les images
'~t €
Y
®,A K forment
une base de cet espace vectoriel; les y, sont en nombre Hni, et engendrent --
1
A
Y (corollaire du lemme 1). Soit X Ie
-module libre ayant pour base
des elements x, en correspondance bijective avec les y,; on a done une ap1
plication lineaire surjective X duit un isomorphisme
X
~
1
Y, qui par passage aux quotients in-
®Jl K ~ 7
Y
®,A
K . Soit N Ie noyau de f •
- 6 H. Cartan
La suite exacte des foncteurs Tor donne ici:
Puisque g est un isomorphisme, et que TO~ (y, K)=O par hypoth~8e, on obtient N QP", K=O, donc (lemme 1) N=O; par suite, f:X -
Y est un isomor-
phisme, et puisque X est libre, Y est libre.
C.Q.F.D. Lemme 3. -
Soit
A
Alors on a, pour tout
un anneau local satisfaisant
.It. -module M,
°a la condition (P n)
•
pour i) k,
0.3)
et en particulier, pour k=n,(J = n
'We. (
A ) ):
A Tor n+l (M,K) = O.
0.4)
En effet,
consid~rons,
pour chaque entier k tel que 1 $r kEn,
la suite exacte
0.5)
A /J k _1 sur son quotient A/J k ,
OU vk est l'application canonique de et Uk
la multiplication par xk ' qui par hypoth~se est une injection. La suite exacte des Tor noils donne ici des suites exactes d~signe
8
- 7 H. Cartan
0.6)
On va alors prouver (3) par recurrence sur k: c'est trivial si k=O, car
Tor~1 (M,A
)=0 pour i
> O.
8i 0.3) est vrai pour k-l (k
~
1), et si i :> k,
les deux termes extr@mes de la suite exacte 0.6) sont nuls, done Ie terme median est nUl. C.Q.F.D. Nous pouvons maintenant demontrer Ie par
hypoth~se,
0-... y
o
A
n-
1.1. Nous avons,
des suites exaetes
o --... y 1 -+ Xo --+ M
oil X , ••• , X
theor~me
n
-+-X
n-
0
~1 Y ~1 0
n-
1 sont libres de base finie.
A
~
A
On en deduit des suites exactes
A
Tor +1 (X , K) ~ Tor 1 (M, K) ~ Tor (Yl' K) -+ Tor (X ,K) 0 n+ n n • n A J.. .}.. A. Tor n (X 1,K) ~Tor n (Y 1,K) ~ Tor n_l(Y 2 ,K) ~Tor n-l (X 1,K)
Dans ehacune de ces lignes, les termes extr@mes sont nuls, puisque les X, sont des modules libres; on obtient done 1
9
- 8 H. Cartan
Or,
J.
Ie Iemme 3, Tor
d'apr~s
n+
I (M,K)=O. Done
A Tor .. (y ,K) ,;a
n
= 0,
et eomme Y est de type fini, eeci entrafne que Y est libre (lemme 2). n
Ceci
n
d~montre
D~montrons
Ie
th~or~me
enfin Ie
1.
tMor~me
1.2. Supposons l'existenee de
suites exaetes
0-+ BI ---'Ao--+ M ~ 0 0-+B2~Al~BI~ 0
o ~B P~A p-~I oj) A , .. ., A I et B sont libres (non o p_ p -raisonnant eomme ei-dessus, on trouve
B
p-
-""PI
0,
n~eessairement
...
~
de type fini). En
.A
Tor 1 (B ,K) ='0 • p
Done Tor J,. 1 (M, K) = 0 • Soit maintenant une suite exaete eomme dans
p+
l'~none~
du
tMor~me
2 (les X., pour i 1
~
p-l,
~tant
libres de base finie),
et soit Y Ie noyau de X 1 ~ X 2 (resp. de X p
m~me
p-
p-
•
raisonnement que ei-dessus montre que
10
M si p=l) • Le
- 9 H. Cartan .A
.A
:::s Tor 1 (Yp,K) ,
Tor p+l (M,K) .A
et par suite Tor 1 (Yp,K) = 0; d'apr~s Ie lemme 2, Yp est libra, et Ie th~or~me
2.
1. 2 est
Pr~faisceaux,
d~montr6.
faisceaux et espaces
~tal~s.
On rappelle ici lIuccinctement les notions essentielles; pour plus de d~tails on renvofe au livre de Godement T
d~signe
un espace topologique,
Un prMaisceau G de greupes
donn~
[7] . une fois pour toutes.
sur T, est
ab~liens,
pour chaque ouvert U C T, d'un groupe
ab~lien
d~fini
o~
Y 1 ----+ Xo ~ F
Y2
q
~
1 .
la resolution (6, 1) en petites suites
exactes
o~ o ---?
-.~
Y n-l
Xl
--')00
.-+
0
Yl ~ 0
X· ~ Y ~ 0 n-2 n-2
Xn-~ Xn_l~ Yn_l~O
35
4),
- 34 H. Cartan
On a r H (P, X.) 1
=0
pour r
parce que chaque X. est isomorphe 1
isomorphes
a (f ,
et que Hr (P,
~
a une
1
(i=O, ... ,n),
sommeqirecte de faisceaux
rr )= 0 pour r ::,. 1 (cf.
fin du
n~ 5,
corollaire). Alors les suites exactes de cohomologie relatives aux suites exactes (6.2) donnent successivement, pour q
;r.
1,
q( q+l() q+2( ) _. _. q+n )_ H P,F) ~ H P'Y l ~ H P'Y 2 ~ ... ~H (P,Xn -0, ce qui demontre Ie theoreme. Proposition 6.2. - Si on applique Ie foncteur F ~
r (P, F)
~
la suite exacte (6. l), la suite que l' on obtient
est exacte
[on obtient donc un "theoreme des syzygies" pour Ie modu-
r (P, F) sur l' anne au r (P, if ) des fonctions holomorphes sur l~ cube compact P J
le
Demonstration: on applique Ie foncteur-section aux petites suites exactes (6.2); on obtient des suites O~
(6.3)
I
f(p,y l ) ~ r(p,X o ) ---. f(P,F)
~O
0---. r(p'Y2) ~r(p,Xl) --+f(p,y 1 )---.. 0
.. .......... . ... . ..... ... .. 36
- 35 H. Cartan
qui sont exactes, parce que
HI (P, X ) = 0 n en vertu du
theor~me
B ci-dessus. En composant les suites exactes
(6.3), on obtient la proposition 6.2. On va maintenant prouver Ie
theor~me
theoreme suivant, qui depend d'un entier p . ) Theor~me \6.3 • -
cr
un faisceau pOint x
e
~
6. 1. II result era du
0.
n Soient P un cube compact de ([ , et F
p
--
-
-coherent au voisinage de P; Supposons que, en chaque
rfx -module
P, Ie
F x admette une resolution libre de type
fini et de longueur ~ p (cf. n~
1). Alors Ie faisceau F poss~de, dans
un voisin age de P, une resolution libre de type fini et de longueur Admettons pour un istant ce 1.1, Ie module F
x
theor~me.
theor~me
theor~me
p. Donc Ie
theor~me (6.3)
6. 1. II nous reste donc seulement
p
a chaque
fini, de longueur ~ p, du
U
theor~me
a prouver
n Ie
(6.3) , pour chaque p. Attachons
du
Ie
theor~me
point x E P une resolution libre de type
ifx-module
d'Oka, chaque point x E P
F
x
. 0' apr~s Ie corollaire
poss~de
un voisinage ouvert
dans lequel existe une resolution libre de type fini, de longueur
~ p, du faisceau F
Iv.
Vn raisonnement de compacite et un quadril-
lage convenable du cube montre alors que Ie theor~me (6.3)
p
sera de-
montre si nous savons resoudre Ie probl~me elementaire de "recollement" que voici : Probl~me
p.
admet une resolution libre de type fini et de longueur
~ n, et ceci quel que soit Ie point x E
entrafne Ie
D'apr~s
~
(p) . -
Consicterons, dans IR
37
2n
= lR x IR
2n-l
,deux
- 36 H, Cartan
cubes P " = I x Q et P "=" I x Q,
.\ OU
. I I et I " d~t'slgnent deux segments con-
tigus de JR, et Q un cube compact de lR 2n-1; soit P = pi U p" = I x Q , avec I = I' U I" (P est donc un cube compact, et I' () I" est r~duit
1a 1
un point ~, de sorte que pi ("\ p" est un cube
x Q), Soit F un
faisceau coherent au voisinage de P, Supposons :.onnue une libre, de type fini et de longueur
~
~
r~solution
p, du faisceau F dans un voisina-
ge de p' ; et de m~me dans un voisinage de p", dans un voisinage de P, une
a
r~solution
n s'agit
de constuire,
libre, de type fini et de longueur
p, du faisceau F, On va prouver, par
est soluble, La
r~currence
r~currence
sur p,
commence avec p
probleme (0) n'est nullement
~vidente.
= 0;
que Ie probleme (p) mais la solution du
Dire que Ie probleme (0) est so-
luble, c' est dire que tout faisceau coh~rent F dont la restriction et la restriction
a p"
a pi
sont des faisceaux libres, est lui-m~me un fais-
ceau libre au voisinage de p, La solution du probleme (0), puis la
d~monstration
de la
r~-
currence, utilisent Ie : Lemme sur les matrices holomorphes inversibles, les notations
pr~c~dentes,
soit M une matrice
carr~e (a
Avec
q lignes et q
colonnes) holomorphe au voisinage de p' ("\ p", et inversible (i, e, dont Ie d~terminant est
f
0 en tout point de pi" p", donc en tout point d'un
voisinage), Alors il existe une matrice M' (a q lignes et q colonnes) holomorphe et inversible au voisin age de pI, et une matrice M" (a q lignes et q colonnes) holomorphe et inversible au voisinage de p", telles que l' on ait
M = M"
0
M' -1
dans un voisinage convenable de p'" p",
38
- 37 H, Cartan
Nous ne d{!montrons pas ce lemme ici, et renvoyons a [3] ' ainsi qu'a un livre annonc{! de Gravert -Remmert, qui contient une d{!monstration simplifi{!e de ce lemme, On va maintenant r{!soudre Ie probleme (0), Soit
If': dql~F un isomorphisme de faisceaux au voisinage de pI, et soit
If "
/'f'q"
V
---9>'
F
un isomorphisme de faisceaux au voisinage de p", Dans un voisinage convenable de p',.. pI!, on peut consid{!rer l'isomorphisme
L'existence d'un tel isomorphisme implique d'abord ql =q"; soit q leur
Cf ,,-1 0 'P':
valeur commune, Alors sections continues de
(fq
-dq
est dMini par q
(Jq au voisinage de pI f"I p", c'est-a-dire par
une matrice holomorphe M (a q lignes et q colonnes) au voisinage de P I,.. p",Comme
ID,,-I ... ,. ..
lDI T
"lsomorp h"lsme, M es t"mv e rSl"ble , estun
D'apres Ie Iemme pr{!cMent, on a M = M"
(0" "f
0
M" --
lD' ... M' 1"
0
(j q -+ 39
,d'ou
" " de pi" au vOlsmage , 1 p"
Or Ie premier membre est un isomorphisme pI, et Ie second un isomorphisme
1-1
M
if q ~ F
,
au voisinage de
F au voisinage de p",
- 38 H. Cartan
Puisque ces deux isomorphismes coincident au vOlsmage de p' f'I pI!, ils dMinissent, dans un voisinage convenable de P
(J q -+ F, Ceci resout Ie probleme
morphisme
Soit maintenant p
= pi U pI!, un iso(0).
1, et supposons que Ie probleme (p-l) soit
~
resoluble pour tout faisc eau coherent F au voisinage de P
= pI V pI!,
On va montrer que Ie probleme (p) est resoluble, Par hypothese, on a deux suites exactes de faisceaux:
(6,3)
j ° ~ Nt ° Nil ~
c.p'
~
o-ql --'--"""''''
F
-'---t-)o
rJ ql! _-=----+,. c.p"
F ~
11" If 1/
-+0 au
voisinage de pI,
°au voisinage de pI!,
et Ie faisceau N' possede une resolution libre de type fini, de longueur ~ p-l, au voisinage de pI, tandis que NI! possede une resolution libre,
de type fini, de. longueur ~ p-l, au voisinage de pI!, Passant aux sections continues au-dessus de p' () pI!, on obtient deux applications surjectives
(cf, proposition 6,2) f' pI! , 0' qI ) ~ r(p' f'I P",F)
pI! , (J ql!)
II existe donc une application
g:
telle que fl!
0
r (p' "
pI!,
-4 r (pJ"
r (pi 0" q
I
fl
)~
pl!,F) ,
if )-lineaire
pI!,
r (P n I
pI!,
if q
I!
)
g. = f' ; une telle g est definie par les images des q' ele-
ql ), ments de base (1,0, ... ,0), (0,1,0, ... ), .. ,,(0, .. ,,0,1) de r(p'(,,\ pI!, I! qui sont q' sections de ()' q au-dessus de p'" pI! (donc au-dessus d'un
cr
40
- 39 H. Cartan
voisinage de pi" pll). Ces ql sections definissent un morphisme de faisceaux
t '1 es t 'Imm","'d'lat que dans un VOl'sl'nage de p'" • lpll, eI
If"o'A ='f'
(6.4)
au voisinage de p' () pll.
Pour la m@me raison il existe, au voisinage de p' f'\ pll, un morphisme
tel que
If' 0 f
(6.5)
\f"
=
au voisinage de pI" pll.
Des suites exactes (6.3) on deduit les suites exactes
O~N'$ (J'q (6.6)
o~ (} q'•
II
N
II
(
I
1)
I
If,~ (J~e (/q
(1, ",")
I'q'
> V
II
(..,'
,
0)
~F-+OauvoisinagedeP:
. .-tI" (0, 'l' ") ,, II $ (, ,. F -'" 0 au vOlsmage de P • II
Observons que, au vblsinage de pI, Ie faisceau N'. (/q solution libre de type fini, de longueur ceau
d qI ~
~
p-l; de
m~me
admet une repour Ie fais-
Nil au voisinage de p".
J e dis que, au voisinage de pI" pll, il existe un isomor-
41
- 40 H. Cartan
tel que
(0. lp ") 0 J)
(6.7)
Pour dMinir
= (
'P' .0) au voisinage de
)) • il suffit de dire comment il I
(x' • x") de sections de
(/ q et
(J q
pI" p".
op~re
sur les couples
II
; posons
V(x'.x") = (x'- IAx". '>.x'+x"- Afx ll ). ou ~
et
ont ~t~ d~finis plus haut. On v~rifie aussitllt (6,7) en uti-
fA"
lisant (6,4) et (6.5); et on prouve que exhibant l'isomorphisme
r~ciproque
(x'.x")-... (x'+ D'apr~s
vest un isomorphisme. en
fA x"- f-A x'. x"-
'),x/).
Ie lemme sur les matrices holomorphes inversibles. on a
v = Mil
0
M
1-1
au voisinage de p'" pll.
ou M I (resp. Mil) est une matrice holomorphe inversible (fl. q lignes et q colonnes. q=q' +q") au voisinage de pI (resp. pll). La relation (6,7) donne alors
(0.
'P")
0
Mil = (0.
'P')
0
42
M' au voisinage de p'
n p".
- 41H. Cartan
II existe done, dans un vOlsmage de p=p I U pll, un morphisme
oq-+
t.p ")
F, qui coincide avec (0,
avec (0,1/' )
0
M' au voisinage de
pl.
Mil au voisinage de pll, et
0
Ce morphisme
If
tif; soit N son noyau. Au voisinage de pI, Nest isomorphe au voisinage de pll, Nest isomorphe
aN
la solution du
probl~me
If:
,
a (Jq e
est surjec-
aq;
a N' $
Nil. Appliquons alors
(p-1):. on voH que N admet, au voisinage de
P, une resolution libre de type fini et de longueur p-l. La suite exacte
o
O'q ---+
-+- N ~
F
---+
0
fournit alors une resolution de F au voisin age de P, resolution qui est Hbre, de type fini et de longueur
~
p.
Nous avons ainsi demontre Ie en particulier Ie
7.
Theor~mes
theor~me
(6.3)
p
pour tout p;
6.1 est etabE,
theor~me
A et B : passage
a
la'limit.e •
Au numero precedent, nous avons etabli deux
theor~mes,
de-
signes sous Ie nom de l'theor~me A" et de "theor~me B", pour les cubes compacts de tn, On se propose d'etablir des theor~mes analogues dans d'autres cas. Nous adopterons Ie langage suivant: nous dirons que les
theor~mes
A et B sont vrais pour un ouvert U (d'une variete analy-
tique complexe X) et un faisceau coherent F sur U, si Ies assertions suivantes sont vraies: (a) l'image de F , quel que soit x
x
(£
r
(U, F)
-~ F engendre Ie x
{/' - module
x
U;
(b) Hq (U, F) = 0 pour q ~ 1 • Proposition 7.1 -
Si U est un polydisque relativement compact
43
- 42 H. Cartan
de (];n, et si F est un faisceau coherent au voisinage de I' adherence U, les theoremes A ~ B sont vrais pour U ~ En effet, on sait que Hr (U, ()' )
FI U •
= 0 pour r ~ 1 (cf. la fin
du n~ 5), Par ailleurs, tout voisinage V de U contient un produit de disques ouverts U1 x.•• x Un contenant U; par une transformation conforme sur chacune des variables complexes, on se ramene au cas ou U1" " , Un sont des carres ouverts; il existe donc un cube compact P
-
contenu dans V et contenant U • Si F est un faisceau coherent au voisinage de U, F est COherent dans un V, donc au voisinage d'un cube compact P contenant U, D'apres Ie tMoreme 6.1, il existe, au voisinage de P (donc au voisinage de et de longueur
~
'IT)
une resolution libre de F, de type fini
n, ·On peut la restreindre
Ie theoreme A est vrai pour U et phisme surjectif de faisceaux (
a l' ouvert
11 U parce
U, Cela etant,
que, dans U, on a un mor-
d IU)p --+ FI U,
Quant au theoreme B,
il se demontre comme dans Ie cas du cube (cf. n~ 6), compte tenu du
fait que HZ(U,
if) = 0 pour
r ~ I,
La proposition 7,1 n' a qu'un
inter~t
transitoire. On verra en
effet plus loin que les theoremes A et B sont vrais pour tout polydisques ouvert U (non necessairement borne) et tout faisceau coherent F sur U, Mais, pour Ie demontrer, il reste celle du passage
a la
a surmonter
une nouvelle difficulte:
limite, D'une fa(J 4: la
(( -modules:
on obtient une suite exacte teur "exact
(suite exacte) •
--~> F
If x s'interprete comme suit :
h~
x
morphisme f de (15) est defini
par q sections continues fl, ••• , fq de (j P, c' est- a-dire par q fonc1 q P tions holomorphes f , ••• , f a valeurs dans (f: • Alors la valeur de t.p x sur Ie i-ieme
~ecteur
de la base canonique de 4: q est egale
a i(x) :
valeur, au point x, de la fonction holomorphe fi. Ainsi, f1, ••• , f q de-
72
- 71 H. Cartan
finissent une matrice holomorphe M (x) a. p lignes et q colonnes; et la matrice de l' application
lin~aire
'f' x est
la valeur. au point x. de
cette matrice. Cela dit. l'exactitude de la suite (15.2) donne, en comptant les dimensions des espaces vectoriels :
(15.3)
>m
Les points x 011 rg (F x)
m est un sous -ensemble analytique Y x distinct de X. Si X est irreductible (c'est-a-dire si X n'est pas reunion de deux sous-espaces analytiques Xl et X" tous deux distincts de X), l'ouvert X - Y est dense dans X. Dans Ie cas general (ou X n'est plus necessairement irreductible), un raisonnement facile montre que l'on a encore Ie resultat suivant : Theoreme 15.3. - L'ensemble des points x ~ X
~F x n'est
pas libre est un sous-espace analytique, dont Ie complementaire est un ouvert D partout dense.
Le rang de F • aux points x E D. est constant x
si X est irreducible. Supposons maintenant que X soit une variete analytique complexe de dimension n. Alors Ie theoreme des syzygies (theoreme 1.1) s'applique au
ifx-module
F
• x Definition: on appelle dimension hoinologique de F x' et on
note dh (F x), Ie plus petit des entiers m tels que F x possede une resolution libre, de type fini, et de longueur m (cf. n2 1). On con'ient que si F x = 0, dh (F x) = -00; sinon, dh (F x) est un entier
~
0 et
~
n;
dh (F ) = 0 si et seulement si Fest libre et! 0 • x x -Si FrO, Ie theoreme 1.2 donne Ie critere suivant : choisisx 74
- 73 -
H. Cartan
sons arbitrairement une suite exacte
et soit N Ie noyau de f
x
[Si m = 0, la suite se compose uniquement
x
de F -+ 0, et N = F ; si m = I, f d~signe ( (J )PO ~ F ] x x x x x x ~ dh (F ) .. m, il faut et il suffit que N soit libre.
x
x
Th~oreme ri~te
' Pour
15.4, -
Soit F un faisceau coherent sur une va-
analytique X. L'ensemble des x E X tels que
dh (F ) x
'>
m
est un sous-espace analytique de X. En effet, c'est vrai si m des x tels que F
x
f
m)
> m.
ou 1'espace analytique X n'est plus
nec~s
sairement une variete, on introduit une notion autre que celle de dimension homologique (celle-ci pourrait
~tre
X comme sous-espace a.'lalytique d'une F est un faisceau
infinit:), variet~
(f (X)-cohCrer.t, llo~ons ~ Ie
"
ir.duit F sur X et est nul hers de X; F doit
75
Realisons localement Y de dimer,sion N; si faisceau, sur Y, qui
~trc c(Jl'sideI'~
comme fais-
- 74 H. Cartan
rr (Y)-coh~rent.
ceau
On a, pour x e X,
(f'x) ~
dh
[ dh
(F'x)est
N
consid~r~ comme module x (Y), et non comme module
la dimension homologique de F
sur l'anneau de
s~ries
sur l' anne au quotient
ifx
convergentes
0:
• On montre que la
(X) ]
diff~rence
;...
N-dh(F) x ne
pas du choix du plongement de X (au voisinage de x) dans
d~pend
une vari~t~. Cet entier
S' appelle
la profondeur du
{/ -module F , x
x
et se note
prof (F ). x
II est ~gal
a + 00
Le
si
Fx = 0;
th~or~me
Flo. x
15.4 a pour : Soit F un faisceau coMrent sur un espace ana-
Corollaire. ~
il est fini et ~ 0 si
X. L' ensemble des x tels que prof (F )
m), on voit que I' espace analytique du
car pour r> 0,
d~rivable,
V r,
e.,
=
V*'« *~ = V fit r'""
lim qui montre que V
r,
en est de meme de Ceci
e.
= V
Ve.. '
pos~,
r
'* oL~
0, on a
r=O
~tant
V r,
e. =0
130
=
V.
Ve. , r
=V
e..
fonction croissante de
montrons
V = lim
e.,
0(0 ~c( ~ r
e. ' il
- 37 P. Lelong It
Tout d' abord V = lim
V
existe et est une fonction semi-conti-
eo. =0 e,
nue sup~rieurement. En effet,
E.
> 0 ~tant donn~,
pour
e.
suffisam-
ment petit on a en un point x :
V (x)
m
ce qui donne,
+
e
1 c
d'apr~s
(9 )
De plus on a V(x) = lim
e. =0
v: (x)
moyenne A(V,x,e.,) sur la boule
II
a-dire presque part out
tMor~me
gration pour partie, (8)
Ve, (x) (on d~signe par
unit~ dans R m).
"C
m
d'apr~s s'~crit
=
Ie
J
m-l
tout point x ot) la
xI-xII = ~
tend vers V(x), c'est-
de Lebesgue. Par une
int~
en effet
r m o1
,W
en
!,
A(V, x,
e.
m
d~
u) u (-~) du
les mesures de la boule et de la sph~re
On a donc V = V" presque partout, et en prenant en chaque point Ie maximum en mesure et observant que V* est semi-continue sup~rieurement,
on obtient pour tout x :
V(x) = V (x) ,
(0)
Alors (9) et (0)
m
~tablissent
pour tout x:
131
V* (x)
- 38 -
p. Lelong
V(x)
(11)
= V". (x) = lim Ve.. (x)
Remarque: On a
aussi
~tabli
V(x) =liro
(12)
e =0
A [V, x,
e.J
en tout point x. On retrouve alors les definitions bien connues : Theoreme J. Pour qu'une fonction V(z) soit plurisousharmonique dans D, il faut et 11 suffit qu'elle y possede les proprietes suivantes 2a) On a
-00
~V
< +00
en tout point; V
¢
-00
dans D
2b) Vest semi-continue superieurement 2c) La restriction de V
est localement la constante plan L
1
-00,
a une
droite complexe L 1
. .
ou une fonction sousharmonique dans Ie
de la variable u. Remarque.
Pr~cisons
2c) : D () L 1 est la somme d'ouverts
connexes di et l'on exige que vi(u), restriction de V harmonique dans d. - ou, sinon, la constante
lit~
1
-00.
a di
soit R2 -sous-
On notera la possihi-
de construire Ie do maine d'holomorphie D d'une fonction f, et L 1
de maniere de L 1() D comporte des dk dans lesquels on a fk!! 0 pour certains k, f . • 0 pour d' autres, fj . etant la restriction ad. de f : J J V = log f.1 est plurisousharmonique dans d .• J J En ce qui concerne Ie cas sousharmonique, on a
I
Theoreme 3 I.
Pour qu'une fonction V(x) soit R m- sousharmoni-
132
- 39 P. Lelong
que dans D'C,R~ il faut et il suffit qu'elle soit semi-continue sup~rieure ment,
v~rifie
(3)
V(x)
0,
b
>o.
Des lors la recherche de sup V , V n
n
~
F dans un domaine
D, se ramene 8, celIe de la limite d'une suite croissante
F'.
Dans Ie cas sousharmonique cette- limite n'est une fonction sousharmonique que si elle est semi-continue. Toutefois on a : TMoreme 5. Si Vt est une famille F de fonctions sousharmoniques (respectivement plurisousharmoniques), W = sup Vt petite majorante semi continue
sup~rieurement
a pour plus it
une fonction W qui est
sousharmonique (respectivement plurisousharmonique). Definition:
On appellera
plus petite majorante semi-continue La pr~sentation
d~monstration
potentielle.
r~gularis~e sup~rieure (not~e sup~rieurement
directe du
a partir
des
th~oreme propri~t~s
d'une fonction W.
5 sans passer par la redes moyennes est clas-
sique (cf •. T.Rado: Subharmonic functions, Etg.der Math. dans Ie cas SDusharn'lonique. (cf. [4]),
E. ,n.1,
19'37)
Dans Ie cas plurisoushatmonique
on remarque alors que Ie passage
139
It
W ) la
a
Ia limite et
- 46 p. Lelong
la regularisation , W --+ W" permutent avec les changements Uneaires de variables utilises au theoreme 1 : celu1-ci permet donc d' affirmer que s1
Vest plurisousharmonique, W~ l'est aussi.
t
.
On peut d' ailleurs se ramEmer au cas un lemme de Choquet (cf. Lemme: nombrable d' ouverts, les sur E.
n existe
d'une suite V d' apres n
[2J):
Soit E un espace topologique, ayant une base de-
fy-
i (: I une fa mille de fonctions
a valeurs
reel-
une sous-famille denombrable 10 C I, telle que si
g(x) est semi continue inferieurement et verifie
g(x) ' fr (x)
•
= inf.
f. (x),
i
l'
e
10
on ait aussi
g(x) ~ fI (x) = inf. f.(x)
~ I
1
Demonstration:
Au besoin en posant
supposer -1 ~ f ~ +1. On utilise une suite
f = ~ 1 1+ft,
WI' .... W p''''
de E formant une base des ouverts sur E, chaque
on peut d'ouverts
W k etant repete dans
la suite une infinite de fois, Alors pour chaque on, 11 existe i ' I , sahsn
faisant
inf
(14)
f. n
On posera g ~ fi
[in~ = I~, ~n
In
1 fr(y)(n'
(y) - inf n
montrant que pour g(x) semi continue,
' pour tout ix, entraine g.( fr La semi-continuite de g entraine n
140
- 47 P, Lelong
que pour tout x
E-
E. et
c> o.
g(y)
done un
wp CU.x
avee
il
existe un voisinage U tel qu'on ait
x
e. > g(x) - -2
.L = W* 1 '
et
donc
W ( W (. W* 1~ 1
= W*
et
Etude des suites croissantes - Cas sousharmonique.
V p =
Soit
e F(D),
Jl::l
lim V = W J, W*, On voit que la mesure U. (cO) = p r"p I Vp d -e = fj VP au sens des distributions converge vague-
f
ment car si
lim f'p
r
(f )
1 ~ ~ (D), Cf I '
lim
on a
Jb.
Vp,/, d'J: 'lim
Or West mesl1rable; si l'on pose sur les
€- ~ (D)
f" ( 0 dans D telle qu'on ait
m~mes z~ros).
Alors pour que
au voisin age de xo ' soit ~quivalente dans un voisinage de
fonction strictement plurisousharmonique d~rivable' V, il faut et
il suffit que soient satisfaites les conditions de Levi-Kroszka :
ucp»o
:-+ pour tout dz ,v~rifiant
167
f
1
dZ i =
r
-i dzi=O
- 74 p. Lelong
La
d~monstration
est classique : on peut prendre pour U Ie
polynome
les
cp i
~tant calcul~es en z
•
> 0,
; 0(
Al est Ie coefficient du d~velop-
pement
On a
' i
.
pos~ d cp = cP dZ i ' d" cP = cp 1 dZi • On obtient ainsi une autre definition de la classe
ment on a
~tabli
(C~).
Finale-
:
(5 )
(r ") ;
On a d'autre part (C 3)C on l'~tablit a partir de la notion suivante. On appellera agr~gat (de dimension n-l dans Cn) une r~u nion d'ensembles
'U1! n e~1 = e., 1
ferm~s
e., dont chacun est 1
constitu~
par l'intersection
~tant un ensemble analytique de dimension homo gene n-l d~fini dans un domaine U. et U. C U. un domaine compact dans U. ; 1 1 1 1 e.' 1
on appellera point int~rieur
sur e. , un point x E U.' () e! • 11 est clair 1
1
1
qu'a partir des ensembles analytiques not~s plus haut S(zo), attach~s a chaque point zO sont pas
€.
bD, D C (C~), on construit un agr~gat (les e i ne
suppos~s d~nombrables) et que la distance
6(z ,7) de
z € D
a b D paralielement a ~t est la distance de z a l'agr~gat. On a alors (cf.
[2bJ ) Proposition. - Si E = Je., 1
168
i
E (I)
I
est un agr~gat de di-
- 75 p. Lelong
mension n-1, D un domaine tel que D () E
z, qui est point interieur pour l'un des e.,
existe sur E un point que
t,
OU
S(z, t)
= ~, si pour tout z Eo D,
-7 = t £(z , t), -t
tel
1
vecteur unitaire, alors
est la distance de z
~
D
a l'agregat
-log
S (z, "t)
E parallelement
a
-r.
est une fonction plurisousharmonique dans D • Seule la classe (C 2) definie par la propriete du disque n'est pas incluse dans la suite (5). On etablit (C 2)C (("'!II) directement (cf. r1a]
et [2bJ) en s'appuyant sur la propriete du maximum pour les
fonctions sousharmoniques. On enoncera Theoreme. -
Les classes de domaines dans Cn considerees
successivement et fermees par Ie passage
a la
limite d'une suite crois-
sante de domaines sont identiques. Passage du local au global pour la P-convexite dans Cn • - On dira que D , do maine de Cn est localement P-convexe couvrement de D par des D.,
eux-m~mes
1
s'n existe un re-
P-convexes, de maniere que
D () Di ait ses composantes P-convexes. Soit Xo ~ bD; i1 existe alors une boule de centre x santes P-convexes.
, soit B de maniere que B () D ait ses compo-
• Supposons
D borne: il existe alors un recouvrement
de bD par des boules B l' ••• ,BN satisfaisant existe a
>0 tel que les boules B~)
a la
condition enoncee ; il
B~ concentrique a Bk ayant un
rayon r ~
= r k - a, recouvrent encore bD. Soit 1 Ie minimum de
pour z E
lJ B~
, et 11
distance de z, D
a
= inf
bD, et
(1,
~
frontiere de cet ensemble, on a
Sk(Z)
8 (z) eta~t la z E Bk n D a la ,-
) ; il est _ci,ir que,
~k (z) la distance de
a
(z)
169
8(z) ,
- 76 p. Lelong
des qu'on a nique pour
8(z) < 11 ; autrement dit :-log $ (z) est plurisousharmo8(z) < 11 ' des lors V(z) = sup [ - log 8(z), -log \ J
est une fonction V £ P (D) qui tend vers too quand z -+bD : Ie domaine
S(z) est plurisousharmonique
D est P-convexe ; en particulier -log dans D.
Le passage du local au global se fait donc sans toutes les
propri~t~s ~nonc~es
plus haut,
propri~t~s
difficult~
pour
qui expriment la
convexit~ de D, Cn ;par' rapport a. la classe P(D) des fonctions plurisousharmoniques.
2. Le probleme de Levi pour les espaces analytiques • Rappelons que si M est un sous ensemble analytique d'un domaine D d'un cn, une fonction f dMinie sur M est dite analytique (respectivement (Coo), respectivement plurisousharmonique) sur M si tout point xo ~ M a un voisinage U dans Cn suI lequel est dMinie une fonction monique, respectivement]
(c'est-a.-dire dans l'espace ambient)
r analytique
[(Coo) - plurisoushar-
et telle que la restriction de
7
a. M soit f.
En particulier une application holomorphe d'un ensemble ana.
I
,
lyhque M dans un M CDC C m est la application
'f',
donn~e
x 0 £ M ~f(x 0) E. M'
pour tout Xo
~
M d'une
d~finie et holomorphe sur
un U(x o ) de l'espace ambiant Cn • Les espaces qui suivent seront ni. Un espace analytique X pst un espace a un voisinage U(x) tel que U(x)
suppos~s annel~
denomQrables a. l'infi-
dont chaque point x E X
n X soit isomorphe a. un sous-ensemble
analytique coIhplexe M mum du faiscea.'u d'anneaux des germes de fonctions holdmorphes: plus pr~ci's~ment il existe un recouvrement
170
- 77 -
p. Lelong
de X par des ouverts U., et des isomorphismes (f). [U.] = M., M. 1 TIl 1 1 ~tant dMini comme sous ensemble analytique d'un certain Cni ; la con-
If
"" Ui fi Uj f 'f' i 0 ~ j -1 . est un isomorphisme d'ensembles analytiques appliquant (/) . [ u. () U.1 C M. I J 1 J J sur CD .W. () U.) C M .• r 1 1 J 1 Une fonction R sera dite analytique (respectivement (COO), plu-
dition de compatibilit~ s'~nonce
Sl.
:
risousharmonique) sur un domaine 0
C X,
X ~tant un espace analytique,
si l'on a
,..., f = f.
1
sur U.
1
n 0, f.~tant analytique
ment]
crJ. T1
0
[(Coo), plurisousharmonique respective-
1
sur M., c'est-a.-dire restriction a. M. de telles fonctions dMi1
1
nies dans un ouvert de Cni • On v~rifie: l'invarlance de cette d~finition par rapport a. la "r~alisation" M., qui constitue la carte de U. 1
1
ex.
On a en effet : Proposition. X et Y
~tant
Soit f une application analytique de X dans Y ,
des espaces analytiques; si pest plurisousharmonique sur
Y, alors po f' est plurisousharmonique sur X • En effet soit x. ~ X ; il existe un isomorphisme analytique
1': V ~ M d'un voisinage V de f(x o ) sur un ensemble analytique M 0 CN • II existe aussi un isomorphisme 'f' d'un voisinage U de Xo
.
sur un ensemble analyt1que
M, ,
G
CCm ,ou
'f
0 et G ont des do-
If
maines de CN et Cm respectivement. Alors 0 f 0 -1 est une application holomorphe de A dans CN et (quitte a. restreindre G) cette application F est d~finie dans G : G --. CN • Par ailleurs p
0
f
-1
est la' restriction d'une fonction plurisousharmonique P dMinie dans 0
171
- 78 -
p. Lelong
(en restreignant ~ventuellement D). Finalement Po Fest une exten-1 m sion de (p 0 f) 0 ~ a un voisinage de (x,,) dans e • ce qui
r
~tablit
la proposition. En particulier
dMinition des fonctions plurisous-
l~
harmoniques donn~e ne d~pend pas du .. plongement X f'\
u.1 -+ M.1 (
Fonctions strictement piurisousharmoniques • -
'f .
X.
d~finie sur un espace analytique
Une fonction
est dite strictement plurisous~
a valeurs
harmonique, si pour toute fonction h.
eni,
port compact dans X, il existe un nombre r~el
r~elles. (Coo), et
e>
a sup-
0 tel que
r:p+£h
-e0 et tout
faisceau analytique
holomorphiquement convexe et obtenu
[I'] ,
. ,(1) = 0 r,l 0, (theoremes A et B), que Hq(D t , (J) ~ Hq (0, IJ ) est
Ia methode de Grauert
surjectif. Il en resulte
(cf.
on deduit du fait que Hq(U
4a
et 4c et 4d
l
en utilisant un proce-
de en voie de devenir classique que
dim Hq (0
,C1 ) o.
2. II est clair que si D n'est pas un .do maine d'holomorphie, une fonction construite par Ie procede precedent
a.
partir d'une suite
se proiongera (par Ie procede) dans I'enveloppe d'holomorphie H(D) de D, les fk s'y prolongeant, ainsi que les Vk qui forment encore une famille
F
dans H(D) • Par
c~ntre
si dans Rn { Xl,..XnJ espace des parties reelles
(xk ) des (zk)' on se donne un domaine d non convexe
et une fonction
V (xl"'" xn) convexe, mais non prolongeable com me fonction convexe dans l'enveloppe de convexite d , V(x) est une fonction plurisousharmoc nique dans Ie tube T dMini par (de R
= partie
reelle) •
L'enveloppe d'holomorphie de Test T(d ), et si V etadt susceptible
c
d' ~tre construite selon la Proposition 1 dans T(d), elle se prolongerait en une fonction plurisousharmonique V(z) bornee superieurement sur tout tube T (d I), d I (: (d
• Alors V' (z) = sup V(z+ii) realiserait un prolonc t gement convexe de V(x) dans d , contrairement a. l'hypothese : un exemc pIe particulier d'une telle construction a ete donne dans [lb
1.
3. Supposons V(z) plurisousharmonique et continue maine d'holomorphie de en. Sur un compact KeD tif precedent
185
dans un do-
Ie procede construc-
- 92 p. Lelong
f
W (z)
= lim sup Vn ( z)
l
w*(z)
= V(z)
V (z) n
= a log n
I fn I ,
a ') 0 n
nous fournit un resultat particulier par application d'un theoreme enonce
£ > 0 etant n >N •
au Chapitre 2: pour
Z'
e K,
donne, on aura
Vn(z)
< W:£
= V +E
it
D'autre part on a W = W sur un ensemble part out dense et
*
en un point z ou W(z) = W (z) = V(z), il existe une fonction V telle n
qu'on ait
£.
/
~
V(z) - -2- (.. Vn(z) ~ V(z) + 2
11 existe alors un voisinage ouvert U de z dans lequel on a encore pour z 'E. U
et l' on peut recrouvrir K avec un nombre fini de tels ouverts U. ; chacun d'eux on aura fait correspondre une fonction V ni Finalement on aura: Proposition 2 . -
1
a
I f.1 1
Si V(z) est plurisousharmonique et continue
dans un domaine D, P-convexe, correspond un ensemble fini
= a. log
1
a tout
[ ai
> 0,
compact KeD et f i } ,.
a tout e.
>0
fi holomorphe dans D ,
tel qu'on ait
I
I
JI1 variables
du type (1,1) :
[ t dz" p,q p,q p
dz
q
p,q=l. ... ,n
,
r t p,q hp hq > 0,
pour tout vecteur
t = (hk)
complexe. Rappelons qu'A ~~e fonctlon V (A valeurs r~elles) plurisousharmonlque est attacMe une mesure
(2)
.
positive pour tout 1i • On me idz
ext~rieure
1\
p
-
h h P q
pr~f~rera interpr~ter
t correspondante, obtenue en
la condition sur la for-
rempla~ant
•
h h par p q
dz • Elle s'~crit t = id d.. V, et est dans ce cas une forme q z z
g6nAralis6e (ou courant, au Bans de G. de Rham). On est conduit ainsi 191
- 98 P, Lelong
a la
notion de forme positive
de degre I relativement
rieure E 2n (dz ,dz), La notion s'etend
a l' algebre
exte-
au degre p, 0, p, n, Les
formes positives de degre p sont de type (p, p) et forment un
c~ne
con-
vexe E~, D'autre part, les coefficients peuvent Nre pris dans un espace vectoriel (cas des courants) ou dans un anneau (par exemple celui des fonctions continues), Dans ce dernier cas, un
mon~me,
produit (exterieur)
de q formes positives de degre I , est encore une forme positive; on obtiendra un
c~ne
positif dont les elements sont multipliables,
2, Elements positifs, Plac;ons-nous d'abord dans Ie cas d'une algebre exterieure complexe E 2n sur Ie corps K des constantes complexes, avec l'involution a ....
a
qui se ramene
a la
base autoconjuguee (WI"'"
,
,_'
(WI' .... W n' WI'"
OJ
conjugaison sur
Wn ,
K , On considerera une
WI' ....
CJ n ) ; les bases
-/ W n ) dectuites de la premiere par une tran-
sformation (T)
(3 )
qui permute avec la conjugaison, seront dites permises; les transformations (T) forment un groupe G, Par definition les elements positifs de E 2n ' de degre zero, sont les constantes reelles positives a
e R+ ,
considerera de plus une forme fondamentale
- ) avec c ' R + (i W 1\ W
(4)
n
192
n
On
- 99 p. Lelong
Le passage
par c
I
a toute
I -I
autre base permise (W, W ) remplace c I ofdans (4), et l'on a encore c ~ R • On appelle lin~aire pour tout
~l~ment
':l(
~ E2n qui s' ~crit )( = DMinition • -
Un
r.
~l~ment
~k W k' ak E K.
0
entraine, si
fIE
f2~ E~:
On a
a~ R
On pose
n E+
193
=[
o
E~
•
t
•
E~,
et
- 100 -
p. Lelong
20
'f
Pour que
appartienne
a E~ il faut et il suffit qu'il
f
existe une base permise ( W, (;j ) dans laqueUe q
f
(6 )
I)
3
,
=
s.
'1
J
W.I\ W., J
1 ( q ~ n, s.
J
J
on obtient une fonctirln d'un 2(n-p)-vecteur
(5) pour un ensemble
A
=
lL~-P
a la
O(k
,s
d'un L
,s
= r.~k,S w.J
1
Cf)
est fixe,
n-p , 0( 1'···'
de systemes de
-
T (i) ,(j)
base ( W, {;j l. si
Si l' on explicite les elements 'Xk
+•
R
ex n-p)
On Ie voit en ecrivant
, .•• , L;P
etant Ie nombre de coefficients
l' ecriture par rapport
ex
£:
Ln-p , autoconjugue, notee
e(1' , Ln- p) ; cette application est injective. n
f
Pour la suite, remarquons que si dans (5)
et si 1'on fait varier Ie systeme Ln - p (c( 1' ... '
N = (C P)2
s'exprime par
f
f
L~-P
,
dans
est de type (p, pl.
n-p s
k = 1, ••. , n-p;
s = l, .... N •
On determine les coefficients par Ie systeme des equations (5)
a condition que Ie systeme soit regu-
lier. Considerons d' abord Ie determinant
(./) = II'a,J II .
h J S
k, S
'
j
e (j' ) ,
k = 1. .... n-p
(j I ) designant la combinaison complementiare de (j) • Le systeme qui
determine les
cP
(i), (j)
est regulier si 194
11 F a OU /j
est Ie deter-
,
- 101 -
p. Lelong
minant d'ordre N :
UII.X(j')
(7)
s = 1, •• "N (i I ) et (j' ) parcourant les combinaisons Cn - p ; I est la signature de n
la permutation
[ (i) , (il)]
par rapport
~
[ 1, ••• In]
• Si l' on
explicite les parties r~elles et imaginaires des aj k.s = a.,j + ia"j j \, s k. S k. s
on obtient pour ~ Ie produit par une constante non nulle d'un polyr Ij ] ~ coefficients r~els, non identiquement nul. nOme P Lak,s' a"j k,s Si 1'on pose
N = N(n-p)n • 1 a"j) dans 1'espace R2N 1 des (a I j ' k k ,s ,s ensembles
A
les points
r~sulte
que dans tout ouvert de R2N 1 •
il Y a des points repr6sentatifs de systllmes
r6sultat est utilis6 dans ~
'f'
des
non r~guliers forment une vari~t~ a1g~brique de dimen-
sion 2N 1 - 1 , soit W • II en
relatifs
repr~sentat'if s
A
non d6g6n6r6s; ce
[ 4] . Si l'on considllre les
et aux Ln-p s
d'un systllme r6gulier
J\ _ [n-p -
Ll
195
n-p , , ••• , LN
J'
e(
p; enfin t1 est donne
- 120 p. Lelong
Il suffit d' ~tablir Ie
localement, c' est- a-dire dans
th~or~me
un doma1ne D de en ; on dM1nit tl par (15) qui a bien un sens, car S(z)
> 0 dans D ; de plus tIE
Tr
q
s1 q ~ p , I' adjoint d' un courant
t € T+' appartenant a T" ; si pc::: q, on a Iftl = O. P n-p On ~tablit (14) a partir de (15), s1 test une forme, en appliquant la proposition 6 en chaque point. Pour passer aux courants on
proc~de par r~gularisation ; on a ~videmment en appelant RO( t =0( Ie
r~gularis~
Soit
de t au moyen du noyau
~
m
*t
0(
I,m
= 0(
m
t et
m
= S-2(z) ~ql\ ,
*t m
On a alors, d'aprh (14) et (5), puisqu'il n'intervient que des formes a coefficients continus
t
D' autre part
'f q
m
=t
I,m
Al,Jlq 1
~tant a coefficients continus,
t = lim m=oo D'apr~s
t
une suite de noyaux r~gular1sants, continus, tendant
vers la mesure de Dirac. Soit t
(6)
*
(16) lim tl,m=t 1 ex1ste et v~rifie
214
- 121 P. Lelong
et l'on a
t
Pour
l'unicit~,
et si t 1 est positif,
*\
= (lim
t
) 1\ q = t A UI q • 1, m I l
'¥
si ron a
l' est aussi et 11 existe alors t2 ' tel que
l'on ait
D'ou
t2 = S-2 (z)
et d' apr~s (17)
on retrouve ainsi l'expression (15).
215
*t
- 122 -
p. Lelong
Image d'un courant positif. -
Soit z J = f(z) une application
propre et analytique complexe d'une variete Wn analytique complexe dans une variete W' n analytique complexe. Soit t un courant positif sur Wn• Son image t I = ft est definie par
011 f 1
'f
resulte de
de z et dz ; t'
'P
par remplacement de z /
et dz I
en. fonction
est un courant positif.
On notera que si l'on considere deux ouverts U et U
I
en cor-
respondance biunivoque par f, et deux compacts K C u, K' Co u', avec K' = f(K) , il existe deux constantes a, b (dependant de' K) telles que
Applications. Cas des courants positifs fermes. 10
Si Vest une fonction plurisousharmonique, t = id
z
d- V
z
est un courant positif ferme. Reciproquement si Vest une fonction 10calement sommable ( tion 1c
-0)
~
de la Definition 1
V < +00 en tout point), si V verifie la condi-
,§
1 du Chapitre 2, et si id z dz V
'T~
Vest plurisousharmonique. De plus, si l'on se donne un courant t positif ferme de degre 1, l' equation
t
id
d_ V
z z
admet localement une solution V plurisousharmonique.
216
,
- 123 -
p. Lelong
2
/)
8i l'on consid~re en particulier la fonction V = log I f(z) I
associ~ t = i .1t -1 d d_ log
ou fest holomorphe, Ie courant
z z
If I
l'op~rateur d'int~gration
sur Ie diviseur f = 0 et la me sure positive
(1 B)
0"
t
=
,
est
Ap n-1 (n-l)!
= 0, On pose
est l'aire de l'ensemble analytique f
0(
Le
i = "2 dz d
r~sultat
[3
Courants positirs
e T~-P
1 -..r E T;.
\ log '- zk z k
n dans C - 0 .
a H.
(pour la formulation
(1B) remonte
actuelle, voir Kodaira
degr~ n-p, t
z
Poincar~
J ). ferm~s,
-
A un courant t positif,
de
, associons les courants de degr~ maximum
..; = Jt'
-p t "
0( p
fop p!
mentale
ferm~
est la forme fonda-
"~l~ment de volume" de la dimension complexe p. La forme
est la forme positive dMinie par
217
0(
- 124 p~
Lelong
(19)
Elle est positive car on a vu que V = log II z 1\ est plurisousharmonique, Elle est
d~finie
cr
plication
sauf pour z = 0 , Alors d'aprh Ie
et
th~or~me
de multi-
sont des mesures positives si t est un courant
)J
positif de type (P, p) , Utilisons maintenant l'hypotMse que t est en supposant d'abord que t soit une forme Ions
/lull B -B
en supposant t d~fini dans
11