Du 23/06/2007 Au 23/07/2007 [PDF]

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Zitiervorschau

Du 23/06/2007 au 23/07/2007

Réalisé par : Hilali Jihane Encadrant pédagogique : Mr. Daanoune Rachid Encadrant professionnel : Mr.Lamrraoui Jamal

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Année universitaire 2006/2007

Remerciement : En premier lieu, je tiens à remercier, ma famille dont le soutien moral et matériel m’a permis le suivie de mes études.

Je tiens à remercier :

Mr. SOUAL, directeur du Pôle Dépôts et Consignations, pour m’avoir permis d’effectuer ce stage professionnel au sein de son organisation.

Mr Lamraoui Jamal, mon encadrant au sein de la Caisse de Dépôt et de Gestion, qui n'a guère hésité à déployer tous ses efforts pour m’accompagner et m’orienter, tout le long de mon stage.

Mr. ABBASSI Ahmed,, responsable de l’Entité production bancaire pour sa disponibilité et ses remarques pertinentes, empruntées d’expérience.

J'aimerais aussi remercier les membres de l'unité "production bancaire" pour leur coopération et leur sympathie, plus particulièrement Madame Achour Hanane.

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Bref, je remercie tout le personnel de la Caisse de Dépôt et de Gestion et tous ceux qui ont contribué à ce que nous passions notre stage dans les meilleures circonstances qui soit.

Introduction La caisse de dépôt et de gestion (CDG) est un établissement public autonome doté de la personnalité civile et de l'autonomie financière. Créée par le Dahir du 10 février 1959, la caisse s'est vue confier d'emblée la mission de collecter l'épargne d'origine institutionnelle pour la mettre au service du développement du pays tout en lui assurant sécurité et rentabilité. Confondue avec un établissement de crédit, la caisse de dépôt et de gestion (CDG) reste néanmoins le principal animateur des marchés financiers et promotionnel de l’investissement. En fait, on ne peut l’assimiler à une banque puisqu’elle ne peut accéder de façon directe à l’épargne publique ; comme elle ne peut octroyer des crédits, elle est donc comptée parmi les organismes financiers publics spécialisés. Consciente du rôle que joue la CDG dans le développement de l'économie marocaine et également consciente du rôle que joue le stage dans la familiarisation de tout étudiant avec le monde de l'entreprise et dans le cadre de la formation par l'action au sein de l'école nationale de commerce et de gestion de Tanger dans laquelle je poursuis mes études supérieurs, j'ai choisi d'effectuer mon stage d'initiation au sein de la Caisse de dépôt et de gestion (CDG). Le présent rapport est articulé autour de trois parties :

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La première partie va traiter une présentation détaillée de la CDG avec son historique, son organisation, ses missions, ses activités, ses filiales,... La seconde partie présentera la direction au sein de laquelle j'ai effectuée mon stage (DD), il inclura notamment les missions de la direction, ses principaux déposants institutionnels, la structure et l'analyse des dépôts et l'organisation de la direction. La troisième et dernière partie au pour but de détailler toutes les tâches les procédures effectuées au sein de cette direction plus précisément l’entité « production bancaire »

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DE LA CDG : Introduction : La Caisse de Dépôt et de Gestion s’est transformée au fil du temps en un groupe de premier plan, acteur majeur de l’économie nationale.

Impliqué dans les principaux projets structurants du Maroc, le Groupe CDG est aujourd’hui le premier investisseur institutionnel du Royaume. Son ambition est de contribuer activement au développement économique et social du pays.

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Avec plus de 5 000 collaborateurs, une trentaine de filiales – métiers et près d’un million de clients servis au quotidien, le Groupe Caisse de Dépôt et de Gestion est un acteur de référence dans tous les métiers dans lesquels il évolue : Gestion des fonds institutionnels et retraites, Banque, Finance et Assurance et Développement territorial.

SECTION I : FICHE TECHNIQUE DE LA SOCIETE :

Statut juridique :

Etablissement Publique

10 Février 1959

Date de création :

Gestion des ressources

Domaine d'activités :

D’épargne

Produits et services :

recevoir, conserver et gérer des ressources d'épargne

qui de par leur nature ou leur origine, requièrent une protection spéciale.

M. Mustapha BAKKOURY

Directeur Général :

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M.Abdesselam ABOUDRAR

Directeur Général Adjoint :

M. Ali HARRAJ

Secrétaire Général :

Coordonnées :

Adresse: Place Moulay Hassan, BP 408 - Rabat Téléphone : 037 76 55 20 Fax : 037 76 38 49

• le groupe CDG en chiffre :



Chiffres Clés 2005 au 31/12/2005 :

-

Total ressources (CDG et organismes gérés) : 96.86 Mds DH

-

Dépôts : 40 Mds DH

-

Total bilan : 50 Mds DH

-

Portefeuille obligataire (CDG et organismes gérés) : 31.751 Mds DH

-

Produit Net Bancaire (CDG): 1.321 MDH

-

Résultat net (CDG) : 1.658 MDH



Indicateurs clé :

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-

Près de 5000 collaborateurs

-

Plus de 450 MDH en charges de personnel

-

Plus de 14000 heures de formation

-

100 milliards de dirhams d'actifs sous gestion

-

35 filiales spécialisées

-

44 participations

-

4 400 lits d’hôtels

-

45 000 logements construits

-

Près d'un million de clients servis au quotidien : Etat, collectivités locales, entreprises publiques et privées, associations et fondations, professions libérales et particuliers.



Les participations stratégiques:

Société

Part CDG

Capital

Caisse Marocaine des Marchés (CMM)

99.07%

70.000.000 DH

Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH)

57.55%

3.323.363.100 DH

Lotteries National

100%

5.000.000 DH

MAROC Leasing

69.10%

159.495.000 DH

Société Centrale de Réassurance (SCR)

94.41%

300.000.000 DH

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SOFAC Crédit

75.96%

141.666.400 DH

Source : rapport annuel du groupe CDG de 2005 •

Les valeurs de la CDG :

La CDG a tracé pour sa continuité quatre principes et obligations qui cherchent toujours à les remplir à savoir : Innovation : et créativité de valeurs et de richesse afin d’innover et de développer pour mener dans les bonnes conditions l’activité de la CDG. Synergie : Les synergies que le groupe essaye de mettre en œuvre alimentent et enrichirent l’esprit du groupe et le sens de partage. Performance : source de la rentabilité des ressources et moyen très efficace capable de créer de la valeur pour la collectivité, est le garant de la pérennité de cet établissement. Citoyenneté : la CDG considère que responsabilité citoyenne est au cœur de ses choix, de ses missions et de ses actions.

SECTION II : HISTORIQUE : a. 1956-1967 : Consolidation de la souveraineté :

Le Maroc, indépendant depuis 1956, se dote des instruments économiques et financiers nécessaires à l'élargissement et la consolidation de sa souveraineté. La création par l'Etat de la CDG, en 1959, s'inscrit dans cette perspective. L'objectif majeur des Pouvoirs publics jusqu'au milieu des années 60 vise la mobilisation de l'épargne au profit de l'investissement. Sont créées alors des institutions ayant pour mission de centraliser l'épargne, distribuer les crédits et dynamiser le marché financier.

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b. 1967-1972 : L’essor de l’industrie hôtelière marocaine :

La dynamisation du marché financier se poursuit par la réforme de la Bourse en 1967, la CDG en devenant un acteur actif par ses placements. En créant la SNI (Société Nationale d'Investissement), les Pouvoirs publics se dotent d'un outil efficace d'orientation des investissements au profit de l'économie nationale. Cette période est celle du choix du tourisme comme secteur prioritaire. La CDG s'implique activement dans cette nouvelle industrie par la création d'un nombre important d'unités hôtelières, notamment dans le Nord par le biais de sa filiale Maroc-Tourist.

C'est à cette époque que le Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH), spécialisé dans le

crédit à

l'immobilier et à la construction d'hôtels notamment, devient après sa restructuration une filiale de la CDG. c. 1973-1982 : La marocanisation :

La Marocanisation des industries et des services à partir de 1973 stimule l'initiative privée nationale et favorise

plus

particulièrement

le

développement

de

l'industrie.

L'Etat élargit en même temps la couverture sociale des salariés. L'action de la CDG s'inscrit activement dans cette politique notamment dans les domaines suivants :

⇒Participation à la marocanisation de Lafarge - Maroc, de la Société marocaine des Etablissements J.J.Carnaud et Forges de Basse Indre et de la CIFM ; ⇒La gestion des unités hôtelières de la CDG est confiée au privé marocain et étranger ; ⇒Lancement du programme d'aménagement des zones industrielles de Salé, Khémisset, Nador, Settat, Bouznika, Marrakech et Ben M'Sik ; ⇒Création du RCAR (Régime Collectif d'Allocation de Retraite) ;

d. 1983-1993 : L’ajustement structurel (PAS) :

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Cette décennie est celle de l'ajustement structurel destiné à rétablir les grands équilibres économiques et financiers. En cette période d'austérité, la CDG poursuit une politique d'investissement dans trois secteurs prioritaires pour les pouvoirs publics :  L'immobilier- tourisme : La Caisse aura achevé, au total, la construction de 21528 logements et mis en place une infrastructure hôtelière de 7 222 lits (10% de la capacité nationale) ;  Financement des infrastructures locales par le biais du FEC (Fonds d'Equipement Communal) et par des partenariats avec les Collectivités locales.  Aménagement de zones industrielles ; Dans le domaine de la prévoyance, elle procéda à la création de nouveaux produits : retraite complémentaire, retraite des avocats, retraite pour les commerçants et artisans (Ad Damane Al Hirafi) ... e. A partir de 1993 : La privatisation et la déréglementation :

Le nouveau contexte économique et financier marqué par la libéralisation progressive de l'activité économique, les privatisations et la déréglementation des marchés financiers amène la CDG à élaborer et adopter, en 1996, un plan de développement stratégique qui se traduit, entre autres, par l'introduction des nouveaux métiers financiers et une approche de partenariat avec ses principaux clients.

f. Les années 2000 : développement & partenariats stratégiques : Dès le début des années 2000, et en vue de contribuer fortement aux objectifs de développement économique et social national, la CDG s’est fixée comme orientations stratégiques : • le développement et l’approfondissement des activités sur le marché financier ; • le développement de l’épargne longue et l’amélioration de la couverture sociale à travers son repositionnement en matière de gestion des retraites ; • le développement des véhicules du capital investissement ;

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• une plus grande implication dans la stratégie de l’Etat en matière d’habitat social et l’initiation ou le pilotage de grands projets d’aménagement et d’infrastructure ; • la clarification des logiques d’intervention et de participation et l’adoption d’une nouvelle organisation des lignes de métiers ; • le développement du partenariat, particulièrement stratégique. L'évolution récente de l'économie marocaine vers plus de libéralisation n'a pas fondamentalement changé la nature de la mission de la Caisse, mais l'a incité à adapter ses structures et son mode de gestion pour devenir plus compétitive et plus proche des intérêts de ses clients. La CDG dispose de trois atouts considérables pour réussir ce tournant stratégique :  Une situation financière saine.  Une structure souple et des coûts de fonctionnement relativement réduits.  Un capital confiance et une image de sécurité sur les marchés financiers qui donnent un grand crédit à ses nouveaux produits et à ses compétences. g. 2005 : la nouvelle organisation de la CDG : Après des décennies de stabilité organisationnelle, la Caisse de Dépôt et de Gestion a mis en œuvre de nouveaux ajustements pour s’adapter aux divers changements. L’année 2005 a démarré donc avec une nouvelle organisation qui est entrée en vigueur en partie, et qui a pour but d’externaliser les lignes de métiers dont elle faisait part auparavant. De ce fait, de nouvelles filiales et directions ont été crées, un nouveau pôle financier a été mis en place, et une transformation du Pôle Marché des Capitaux en Banques d’Affaires est en cours de réalisation, ainsi que la nomination d’un Directeur du cabinet du Directeur Général. La création de deux filiales : CDG développement et Fipar Holding.

SECTION III : CADRE INTITUTIONNEL ET JURIDIQUE :

La C.D.G. a été instituée par Dahir n°1-59-074 du premier CHAABANE 1378 (10 février 1959) modifié et complété par le Dahir du 6 janvier 1960. Le décret du 6 février 1960 et les arrêtés du

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ministère des Finances fixent l'organisation comptable et financière de la C.D.G. et les modalités d'emploi de ses fonds. Le premier Dahir stipule, entre autre, dans son Article premier que : Il est institué, sous le nom de « Caisse de Dépôt et de Gestion », un établissement public doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière. Son siège social est à Rabat. Comme il le sera constater par la suite, dans la parti traitant l’organigramme général, et suivant la décision du même Dahir, l’administration de la C.D.G. est assurée par le Directeur Général, le Secrétaire Général et le Caissier Général. Titre 1er : (du dahir n° 1-59-074) ORGANISATION GENERALE DE LA CAISSE : « ART. 5 : Le Directeur Général de la Caisse de Dépôt et de Gestion est nommé par Dahir. Il ne peut être relevé de ses foncions que dans les mêmes formes et sur la demande motivée de la commission de surveillance. Il ordonnance toutes les opérations et règle les diverses parties du service. Il prescrit les mesures nécessaires pour la tenue régulières des livres et de la caisse. Il ordonne les paiements et signe la correspondance générale. Il représente la Caisse de Dépôt et de Gestion en justice, tant en demande qu’en défense. Il est responsable de la mauvaise gestion et du détournement des derniers ou valeurs de caisse, s’il y a contribué ou consenti. Il nomme à tous les emplois, autres que ceux de Secrétaire Général et de Caissier Général, dans des conditions fixées par décret. Les attributions des différents services et leur organisation intérieure sont fixés par arrêté du Directeur Général, pris après avis de la Commission de Surveillance. »

Au sein du titre suscité du même Dahir, apparaît la fonction de Secrétaire Général : « [Le Directeur Général] est assisté, pour la direction et l’administration de la caisse, par un Secrétaire Général nommé par décret. Il peut déléguer partie de ses pouvoirs au Secrétaire Général, qui le remplace, de droit, en cas d’absence ou d’empêchement. »

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Le titre 1er du Dahir présente, enfin, le rôle et les fonctions du Caissier Général : « ART. 6 : (complète, D. 6 janv. 1960 – 2 rejeb 1379). Un Caissier Général nommé par décret assure le maniement des fonds et valeurs. Il effectue ou constate l’encaissement des recettes et le paiement des dépenses. Il a la conservation et la garde des deniers et valeurs déposés entre ses mains à quelque titre que se soit. Sauf cas de force majeure, il demeure responsable de tous déficits et de toutes erreurs, ainsi que de la régularité des pièces comptables ou justificatives. Le Caissier Général a le statut de comptable public. Il est astreint à un cautionnement fixé par le décret de nomination. Ses comptes sont soumis à la Juridiction des Comptes devant laquelle il prête, comme tel, serment avant son entrée en fonction. » Malgré la relative indépendance que connaît la C.D.G. en terme de gestion, son contrôle et celui de la bonne marche des diverses opérations qu’elle effectue est assuré par une Commission de Surveillance dont voici la composition : « ART. 3 : (du dahir n° 1, titre, modifié D.6 janvier 1960). Il est institué auprès de la Caisse de Dépôt et de Gestion une Commission de Surveillance ainsi composée : •

Deux membres de la Cour Suprême, désignés par le Ministre de la Justice ;



Le Ministre de l’Economie nationale ou son représentant ;



Le Ministre des Finances ou son représentant ;



Le Gouverneur de la Banque du Maroc ou son représentant. … et les fonctions :

« ART. 4 : La Commission de Surveillance, chargée d’exercer au nom de l’état, le contrôle des opérations de la caisse, possède notamment les attributions suivantes : 1°- Elle reçoit périodiquement le compte rendu de la situation de la caisse et elle est informée de son activité. Elle fait procéder par un de ses membres, au moins une fois par mois, à la vérification des fonds en caisse et du portefeuille ; 2°- Elle adresse au Directeur Général les observations et avis qu’elle juge nécessaires. Celui-ci lui soumet toutes les affaires qu’il juge utile de lui présenter et lui expose ses vues pour l’amélioration du service ;

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3°- Elle est obligatoirement consultée chaque fois qu’il s’agit de confier à la Caisse de Dépôt et de Gestion de nouvelles attributions ainsi que pour certaines opérations définies par décret ; 4°- Elle examine le budget des dépenses administratives que le Directeur Général lui présente chaque année pour l’année suivante, avant son approbation par arrêté du Ministre des Finances. Il lui est rendu compte de l’exécution dudit budget ; 5°- Elle nous présente chaque année un rapport sur la gestion financière et sur l’activité de la Caisse. Ce rapport est publié au Bulletin officiel. »

SECTION IV : DOMAINE D’ACTIVITE STRATEGIQUE : 1) Mobilisateur de l’épargne :

La CDG est le premier mobilisateur de l’épargne institutionnelle. Les sommes collectées sont constituées de dépôts obligatoires (CNSS, CEN, Notaires, Secrétaires greffiers) mais également de dépôts libres (en provenance des filiales, des compagnies d’assurances…). La caisse a ainsi pour mission prioritaire de canaliser et de gérer les fonds d’épargne qui lui sont confiés, en veillant à leur assurer protection, liquidité et rentabilité. Outre l’atout de la sécurité ; la CDG privilégie une approche commerciale dynamique avec ses clients, en nouant avec eux de véritables relations de partenariat et ne leur offrant une gestion ciblée de leur patrimoine. 2) Investisseur institutionnel :

La CDG est le premier investisseur institutionnel du royaume. L’épargne drainée par la Caisse est essentiellement investie dans les marchés des capitaux, les secteurs immobilier et touristique, l’aménagement des zones industrielles et touristiques et depuis 2000 le capital-risque.

a. Les marchés des capitaux : le marché des taux et le marché des actions :

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Acteur du premier rang sur le marché des capitaux ; la CDG agit tant au niveau de l’Asset management (gestion d’actif pour compte de tiers ou pour compte propre, sur les marchés des taux et des actions) qu’au niveau de l’animation et de la tenue de marché. Son importante capacité de financement et son gisement de titres lui valent d’être le 1 er créancier du Trésor et de compter parmi les sept IVTC (Intermédiaire en Valeurs du Trésor) agréés. Afin de diversifier ses placements en matière de gestion collective de l’épargne, la Caisse a mis en place des outils performants, notamment les OPCVM gérés par sa filiale spécialisée CD2G. b. Immobilier : Le Groupe CDG est le premier promoteur immobilier du royaume. Les réalisations de la Caisse ; faites par le biais de ses filiales spécialisées, bénéficient de l’expérience du Groupe et de son expertise en matière de promotion immobilière et de logement locatif et social, de gestion du patrimoine, d’ingénierie et d’aménagement des zones industrielles et touristiques. c. Tourisme : Acteur historique du développement touristique du Maroc, la CDG a réussi à développer un patrimoine hôtelier des plus importants. Depuis quelques années ; la Caisse adopte une stratégie de désengagement de la gestion directe de ses unités hôtelières. Désormais, la plupart de ces dernières sont concédées en gérance libre à des chaînes internationales de renom (Club Med ; Méridien ; Accor). D’autres unités, en passe de connaître le même sort, demeurent sous gestion des filiales spécialisées (SOGATOUR, MAROC-TOURIST…) 3) Gestionnaire des retraites et promoteur de produits d’assurance et de prévoyance :

La prévoyance représente un secteur dans lequel la CDG ne cesse de développer ses activités, via la CNRA et le RCAR, institutions qu’elle gère directement. La priorité de la Caisse dans ce domaine reste la conception de nouveaux produits afin d’étendre la protection sociale des catégories socioprofessionnelles traditionnellement dépourvues de couverture sociale. Des produits comme Addamane Al Hirafi (destiné aux artisans et commerçants) et RECORE (Régime complémentaire de retraite) ont été crées à cette fin.

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La stratégie retenue par la Caisse pour développer sa présence sur le marché de la retraite privilégie l’approche de partenariat avec les institutions et des organismes nationaux. 4) Ingénierie financière : Depuis qu’elle a entamé sa mue vers des métiers pointus de la finance, la CDG a réalisé un progrès notable dans celui de l’ingénierie financière. Désormais, elle compte parmi les spécialistes en matière de conception et de placement d’émission obligataires. Elle a été sollicitée par de grands organismes afin d’assurer cette mission, tout comme elle a été associée, soit entant que chef de file ou entant que membre de syndicat de placement, pour la réalisation de programmes d’émissions de Bons de Sociétés de Financement (BSF) pour le compte de certaines sociétés. La Caisse a contribué à la conception et à la mise en place pour la première fois au Maroc, d’une émission à taux variable concernant des BSF.

Enfin, la CDG a été pionnière dans la création de nouveaux outils financiers, notamment dans les domaines du capital risque et du financement du logement à travers la technique de titrisation (contribution au lancement du 1er Fonds de Placements Collectifs en titrisation baptisée Crédilog I).

SECTION V : LES MISSIONS DE LA CDG : 1. Des missions originelles renouvelées : Le Groupe CDG a procédé en 2004 à un recadrage stratégique afin de mieux répondre aux nouveaux enjeux de l’environnement économique, institutionnel et concurrentiel. A l’horizon de 10 ans, le groupe CDG s’est définit comme ambition de devenir un acteur de référence à l’échelle nationale, sur toute la chaîne de ses métiers. Cette nouvelle vision a conduit à la définition de nouvelles orientations stratégiques qui comportent :  Le développement de la mission de gestion des avoirs de ses clients.  Un positionnement central renforcé dans la réforme des retraites.  Un rôle de premier plan dans la venue à maturité des marchés financiers.

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 Un rôle de leadership national sur le développement d’opérations d’aménagement urbain et territorial.  Des missions novatrices en matière de financement de projet. 2. Des performances financières maximales :

La CDG est considérée aujourd’hui comme le principal centralisateur de l’épargne nationale avec des dépôts

représentant

23%

du

total

des

dépôts

à

vue

auprès

des

banques.

Elle gère aujourd’hui deux types de dépôts : a) Les dépôts institutionnels : -

les dépôts institutionnels découlant de dispositions juridiques qui font obligation à certains organismes (CNSS, CEN,…) de déposer leur excédent de ressources à la CDG.

Les déposants institutionnels : * La caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). * La caisse d’épargne publique (CEN). * Les fonds des secrétaires greffiers (SG). * Les fonds des notaires (FN). * Les fonds du travail (FT). * Les cautionnements et consignations. * Les fonds des habous. * Le fonds de garantie automobile (FGA). * Le fonds d’assurances d’immatriculation des immeubles b) les dépôts facultatifs d’autres clients : La mission originelle de la CDG a ainsi évolué pour comprendre, outre la garantie des fonds déposés, la recherche de performance financière dans la gestion des avoirs financiers de ses clients. Désormais,

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c’est une logique de partenariat mutuellement bénéfique qui régit la relation qu’entretient la CDG avec ses principaux déposants. Les déposants volontaires : * Les compagnies d’assurance. * Les compagnies et sociétés immobilières. * Les fonds ordre des avocats. * Les mutuelles. * Les coopératives agricoles et artisanales. •

Divers tels que : CD2G, Loterie nationale, Association culturelle et sportive….

3. Positionnement central dans la réforme des retraites : La CDG est présente dans le secteur de la prévoyance à travers deux organismes gérés, la caisse nationale de retraite et d’assurance CNRA et le régime collectif d’allocation de retraite RCAR. La CNRA a pour principales missions de gérer les rentes des accidents de travail et de la circulation ainsi que les régimes de retraite des avocats et des parlementaires. Le RCAR est un régime de retraite qui fonctionne selon le système mixte "répartition - capitalisation". Il procure une Couverture sociale aux agents non titulaires de la fonction publique et des collectivités locales et aux agents des établissements publics. Le RCAR a notamment initié depuis quelques années un processus d’absorption des caisses internes de retraite de certains établissements publics s’appuyant en cela sur la viabilité de son propre régime, son expertise et la performance de sa gestion. 4. Un rôle de premier plan dans la venue à maturité des marchés financiers : Depuis sa création, la CDG a été un puissant vecteur du lancement, de la promotion et de l’animation du marché de la dette publique au Maroc, et un apporteur de liquidité et de profondeur à la bourse de Casablanca. Aujourd’hui, le groupe reste un des principaux « market maker » de la place. Le niveau de maturité actuel du secteur concurrentiel et des marchés financiers au Maroc (faiblesse des Financements désintermédiés, de la bancarisation…) requiert, de la part de la CDG, une présence plus prégnante en matière d’animation des marchés, d’investissement et de gestion des fonds. La mission

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d’intermédiation devient une mission d’innovation, d’accompagnement, de facilitation et de développement des marchés financiers. En étroite collaboration avec les autorités financières, la CDG est l’un des acteurs qui peuvent favoriser la venue à maturité de marchés financiers profonds, liquides et transparents. Dans cette optique, la CDG souhaite consolider le métier de "banque d’investissement" qu’elle exerce actuellement, notamment à travers ses activités de gestion d’actifs, de capital-risque, de capitaldéveloppement, d’ingénierie financière, d’opérations de marché et de services bancaires et financiers, par la création d’une entité juridique dédiée réunissant l’ensemble de ces métiers. Le positionnement de la CDG, son capital confiance et l’image de sécurité qu’elle véhicule sur les marchés financiers, son savoir-faire et son expertise, sont des atouts majeurs pour la réussite de ce projet.

5. Développeur d’opérations d’aménagement urbain et territorial : La CDG est un acteur majeur à l’échelle nationale dans les opérations d’aménagement notamment dans les secteurs touristiques, de l’habitat social et du développement régional et de la politique de la ville. La CDG a été le précurseur du concept d’aménagement de zones touristiques au début des années 70 (lancement de l’aménagement de la baie de Tétouan). L’habitat social est un axe prioritaire pour le développement du groupe s’insérant pleinement dans le cadre de ses missions d’intérêt général. Les années 2003-2004 ont vu le lancement de 3 projets importants sur la région de Rabat-Témara. Les priorités et les choix publics récents (développement régional et aménagement du territoire…) Comportent un potentiel de développement important et constituent des opportunités pour la CDG soit pour confirmer ses orientations d’action, soit pour ouvrir de nouveaux champs d’intervention. La mission d’aménageur-développeur de la CDG trouve son extension et une nouvelle cohérence en passant de la réalisation d’opérations immobilières et de logement social à celle, globale, d’opérations d’aménagement urbain ou territorial. Elle coïncide avec l’affirmation du potentiel de

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développement des régions (rénovation urbaine, infrastructures touristiques…), en relation avec la nouvelle politique de régionalisation et d’aménagement du territoire. 6. La performance au service de ses missions de financement de projet : La CDG est considérée aujourd’hui comme l’un des principaux investisseurs institutionnels. Depuis sa création, le groupe a accumulé une expérience significative dans le financement de projets structurants dans

les

différents

secteurs

de

l’économie

marocaine.

Afin de renforcer sa capacité de prise de participation, la CDG a créée en 2004 une filiale FiparHolding qui regroupe les participations minoritaires stratégiques du groupe dans les secteurs industriels et financiers. Cette filiale est gérée comme un fonds d’investissement et a pour objectif de garantir une rentabilité maximale. Dans la même perspective, la CDG a procédé à la création d’un fonds d’investissement touristique en partenariat avec le Club-med. La mission d’investisseur institutionnel du groupe, chargé de l’accompagnement de projets structurants et (ou) innovants, la prise de participations - relais dans des sociétés privées et la recherche de la rentabilité financière de ces participations, trouve toute sa place dans une vocation d’appui au financement de projets.

SECTION VI : ORGANISATION ET STRUCTURE DE LA CDG : 1. Organisation centrale :

L’organisation centrale de la Caisse de Dépôt et de Gestion est à la fois simple et stratégique. Par le biais de son management, l’organisation centrale renforce d’une part le rôle de commandement stratégique de l’ensemble du groupe tout en assurant le soutien des pôles internes, d’autre part elle favorise l’éthique et la gouvernance tout en veillant aux résultats. L’organisation centrale se divise, en effet, en quatre grands pôles ayant chacun un rôle distinct dans l’organisation de la Caisse de Dépôt et de Gestion : a. Le Pôle Stratégie et Développement :

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Regroupe la Direction Etudes et Stratégie, la Direction Marketing, la Direction Organisation et Qualité, la Direction Coopération ainsi que l’Institut et la Fondation CDG. b. Le Pôle Support : Regroupe la Direction des Ressources Humaines, la Direction des Systèmes d’Information, la Direction des Moyens Généraux et l’Entité Juridique. c. Le Pôle Financiers : Comprend les Directions Comptabilité et Contrôle de Gestion, la Direction des Participations Directes ainsi que celle de la Trésorerie et Compte Propre CDG. d. L’Inspection Générale et Audit : Est responsable du pilotage et du fonctionnement du système de contrôle interne. On rappel que La CDG n’est pas administrée par un conseil d’administration, mais plutôt par un directeur général nommé par Dahir, assisté par un secrétaire général nommé par Décret. Ce directeur général jouit d’une large compétence en matière de :  Nomination : nomme à tous les emplois  Représentation

: représente la CDG en justice.

 Emplois des fonds reçus.

Toutefois, il est important de signaler que son activité est soumise à un contrôle assuré ; au nom de l’état ; par une commission de surveillance composée de : Le Gouverneur de Bank- al - Maghrib ou son représentant. Le Ministre des finances ou son représentant. Le Ministre de l’économie nationale ou son représentant. Deux membres de la cour suprême désignés par le ministre de la justice. En qualité d’organe de contrôle, la commission de surveillance est tenue de vérifier le portefeuille ainsi que les fonds disponibles en caisse. Aussi, elle est impérativement consultée chaque fois qu’il s’agit de confier à la CDG de nouvelles attributions. De plus, son avis est requis pour déterminer les taux d’intérêt alloués à certains comptes.

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S’agissant toujours de contrôle, un caissier général, devant être nommé par décret, est chargé d’effectuer toutes les opérations de recettes et de dépenses au vu des titres établis par la direction. Aussi, Il lui incombe la tâche d’exécuter le budget administratif en concertation avec le Directeur Général. Ce caissier général a le statut de comptable public ; à ce titre, il demeure responsable de tous déficits et erreurs ainsi que la régularité des pièces comptables.

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2. L’organisation métier : Afin de clarifier les logiques d’intervention et de participation, le groupe CDG a adopté une nouvelle organisation fondée sur une logique de trois lignes métiers, notamment : -

Banque, finance et assurances

-

Gestion des fonds institutionnels et retraites

-

Développement territorial porté par la Holding CDG Développement

a) Activités des métiers Gestion des Fonds Institutionnels et Retraites La gestion des fonds institutionnels, le métier de base de la CDG, est assurée par le pôle des dépôts et consignation. La prévoyance, quand à elle, est gérée par la CDG via la Caisse Nationale de retraite et d'Assurance CNRA et le Régime Collectif d'Allocation de Retraite RCAR, institutions qu'elle gère directement.

 Régime Collectif d’Allocation de Retraites :

Le RCAR est une institution publique Créée par dahir du 4 octobre 1977 et doté de la personnalité morale et de l’autonomie financière et géré par la Caisse de Dépôt et de Gestion (CDG). Il est régi par un système composé d’un régime de base et d’un régime complémentaire. Son objet et d’assurer des droits personnels au profit des affiliés ou de leurs ayants droit au titre des risques de vieillesse, d’invalidité, de décès te des allocations familiales. Concernant le champ d’application, il existe plusieurs sortes de régimes nous allons relever les 2 principaux et qui sont le régime général et le régime complémentaire. Le Régime Général est obligatoire pour le personnel des Établissements Publics soumis au contrôle financier de l’État, les agents non titulaires de l’État et Collectivités Locales et les contractuels de droit commun.

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Le Régime Complémentaire est facultatif pour le Régime Conventionnel, les agents assujettis au Régime Général du RCAR et l’extension prévue aux salariés assujettis à d’autres régimes de base. Le RCAR est un régime de retraite qui fonctionne selon le principe de la gestion mixte : capitalisation (2/3) et répartition (1/3). Les ressources du RCAR se répartissent comme suit : •

les Cotisations salariales : 6% ;



les Cotisations patronales : 12% ;



les Assiette de cotisation : totalité des émoluments fixes à concurrence du plafond arrêté annuellement.

 Caisse Nationale de Retraites et d’Assurances :

La CNRA est un établissement public, créé par le Dahir du 27 octobre 1959. Il est doté de la personnalité civile et de l’autonomie financière mais reste cependant géré par la Caisse de Dépôt et de Gestion tout en fonctionnant sous la garantie de l’État. Les fonds de la CNRA sont employés en valeurs de trésor ou garanties par l’Etat et son portefeuille au 31 décembre 2004 s’élève à 2.308 MDH alors que les produits financiers de la CNRA au 31 décembre 2004 s’élèvent à 137 MDH. Elle a 3 types d’activités bien distinctes :  Activités institutionnelles qui sont composés principalement de la gestion Spéciale des rentes accidents du travail et la gestion des rentes en faveur des victimes et ayants droit mineurs des accidents de la circulation.  Activités concurrentielles qui sont le Régime Complémentaire de Retraite (RECORE), le Fonds de Retraite des Ordres des Avocats du Maroc (FRAM) et ADDAMANE AL HIRAFI.

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 Activités conventionnelles dont la gestion de la Caisse de Retraite de l ’Ordre des Avocats de Casablanca (CRAC) et la gestion du Régime de Retraite des Membres de la Chambre des Conseillers (RRMCC). La CNRA propose une gamme de produits de retraite répondant aux besoins de différentes catégories socioprofessionnelles :  RECORE qui est un produit de retraite destiné à un large public. Souple et complet, il peut être utilisé en complément ou en retraite de base. RECORE peut être souscrit individuellement auprès de notre bureau d'accueil à la CNRA ou collectivement par le biais d'une convention employeur.  FRAM qui est le Fonds de Retraite des Ordres des Avocats du Maroc.  ADH Addaman Al Hirafi qui est le système d'assurance et de prévoyance pour les commerçants et les artisans. La CNRA propose également des gestions pour compte c’est à dire qu’elle met son expérience et son expertise de gestionnaire au service de ses partenaires comme la CRAC (Caisse de Retraite de l'Ordre des Avocats du Barreau de Casablanca), le RRMCR (Régime de Retraite des Membres de la Chambre des Représentants) ou le RRMCC (Régime de Retraite des Membres de la Chambre des Conseillers. Les deux organismes CNRA/RCAR sont appuyés par deux directions:  Direction Support Prévoyance  Direction Développement Prévoyance Direction Support Prévoyance Cette direction a pour objectif la satisfaction et dépassement des attentes des clients CNRA et RCAR, la réduction des coûts de gestion et de fonctionnement du pôle, le développement des compétences et des capacités du pôle et la construction d’un avantage compétitif pour la CNRA et le RCAR autour des SI. Direction Développement Prévoyance

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Cette direction a pour objectifs d’accompagner le développement du métier de la prévoyance et ce à travers 2 volets :  Volet marketing et communication : •

Études marketing ;



Stratégies marketing ;



Plan marketing ;



Plan de communication ;



Campagnes de communication prévoyance ;



Enquêtes de satisfaction ;



Supports de communication interne et externe ;



Élaboration des rapports d’activités.

 Volet partenariats:



Renforcement et développement des relations de partenariats ;



Études des opportunités d’alliance avec des réseaux de distribution ;



Dynamisation de la prévoyance par des offres génériques (autres produits d’assurances) ;



Journées organisées pour se rapprocher davantage des clients.

b) Activités des métiers Développement Territorial (CDG Développement) : La nouvelle organisation de la CDG sépare les activités de marchés des activités opérationnelles (immobilier, tourisme, etc.) et clarifie davantage les modes d’intervention de la CDG. Dans ce contexte, la filiale CDG Développement, a été créée en 2004 pour incarner la stratégie de la CDG dans les activités opérationnelles non financières suivantes :

:

Maroc Hôtels et Villages MHV ; Compagnie Générale Immobilière

Ingénierie, promotion et

CGI ; Al Manar Développement Compagni ; Dyar al Mansour ;

aménagement

Foncière Chellah ; Dyar al Macina ; Scet Scom ; INGEMA ;

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Exprom ; Tourisme

:

Sogatour ; Royal Golf de Fès ;

Développement durable

:

Cellulose du Maroc ; Papelera de Tétouan ; Eucaforest ;

Grands projets urbains

:

Acacia Net ; SOTHERMY ; Compagnie Générale des Parkings.

Infrastructures, Services aux Collectivités Locales et appui aux entreprises

c) Activités des métiers, Banque Finance Assurances : Les différentes filiales qui relèvent du groupe dans les métiers Banque Finance Assurances sont les suivants : Banque d’Investissement

:

CDG Capital

Société de bourse

:

Safabourse

Gestion d’actifs

:

CD2G

Titrisation

: Maghreb Titrisation

Capital Risque

: Accès Capital Atlantique ; Fonds Sindibad

Société d’investissement

:

Fipar-Holding

Banque Commerciale

:

CIH

Leasing

:

Maroc Leasing

Crédit à la consommation

:

Sofac Crédit

Assurances

:

Atlanta/Sanad

Réassurances

: Société Centrale de Réassurance

Société de garantie

: Caisse Marocaine des Marchés

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Par ailleurs, La CDG est présente dans le domaine financier à travers 3 entités, à savoir, la Banque d’Investissement, Fipar-Holding et la Direction des participations stratégiques directes. Le «core business» de la banque d’investissement est constitué en quatre lignes métiers. -

Asset Management: Gestion pour Compte de Tiers, Collective, Capital Investissement.

-

Services Bancaires et Financiers : Custody, Dépositaire et Administration de fonds…

-

Activités bancaires : Tenue de compte espèces, moyens de paiement, produits de gestion de trésorerie, prêts, …).

-

Corporate Banking: Origination et syndication taux, Origination et syndication Actions, Conseil, Fusion/Acquisition, financements structurés, financements de projets, …]

La société d’investissement Fipar-Holding a pour vocation de porter les participations minoritaires, purement financières, de la CDG dans les secteurs industriels, financiers et de services. Enfin, la Direction des Participations Directes est chargée de la gestion et du suivi des avances et prêts accordés aux filiales, et de certains dossiers et lignes de participations rattachées directement à la CDG.

SECTION VII : PRESENTATION DU POLE des DEPOTS ET CONSIGNATIONS :

Introduction La création du pôle des dépôts et consignations date du 3 janvier 2006 et répond au souci de recentrer la CDG autour des missions essentielles ayant conduit à la création de la caisse ainsi que l’élargissement de ses ressources. Pour ce faire, le pôle a été organisé en entités distinctes dont le rôle diffère d’un rôle de traitement ou de développement.

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1. les missions confiées au pôle Ainsi, il a été confié au pôle, le soin d’assurer deux missions principales stipulées par l’article 2 du Dahir 1- 59 – 074 portant création de la CDG, à savoir : -

assurer la gestion des deniers publics et la conservation des valeurs appartenant aux fonds ou organismes qui y sont tenus ou qui le demandent

-

recevoir les consignations administratives et judiciaires ainsi que les cautionnements.

2. Organisation du pôle des dépôts et consignations Depuis le 19 avril 2006, le pôle est organisé en deux directions ayant pour objet la gestion des dépôts réglementés et des consignations, auxquelles s’ajoute l’entité chargée du développement et promotion de l’épargne et celle du contrôle interne. L’organigramme suivant illustre parfaitement cette structure : Figure 2 : organigramme du pôle des dépôts et consignations (2006)

Source : fourni par l’entreprise

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L’adoption d’une structure pareille permet, à la fois, la séparation des fonctions de développement de celles du traitement et de support ainsi que le renforcement du contrôle interne. Il s’agit alors d’orienter intégralement les fonctions de développement vers les missions d’animations des relations avec les clientèles et partenaires .

I. Entité Développement et Promotion de l’épargne : Dés sa création, le pole s’est donné pour objectifs fondamentaux le développement de l’épargne aussi bien réglementé que volontaire en adoptant les missions de service public ainsi que l’efficacité et l’excellence du service rendu. L’organe chargé de cette activité est l’entité de développement et promotion de l’épargne. Ses missions sont : •Concevoir et commercialiser une offre de produits et de services adaptés. •Conduire des projets de développement du pole ; •Relayer les opérations particulières sur comptes et les spécificités des clients avec les structures de production ; •Prendre en charge les réclamations et le suivi des actions collectifs ; •Amélioration des procédures ; •Elaboration des reporting liés à l’activité de développement, •Véhiculer et exposer les produits et services à la clientèle ; •Définir et mener une politique de communication ; •Créer des partenariats ; •Mesure l’efficacité des réseaux par la mise en place d’indicateurs. En s’orientant résolument vers le client, l’entité contribue à l’animation des relations de confiance, d’intérêt avec les partenaires de CDG et à l’amélioration de la qualité du service du pole et les réseaux de ses correspondants.

II.Direction des Dépôt : 1. Missions et Rôles :

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La Direction des Dépôts a pour mission la collecte et la gestion des fonds réglementés. Son activité consiste à : •Collecter et gérer les dépôts institutionnels et les fonds confiés ; •Traiter et contrôler les opérations de sa clientèle (*), leurs échelles d’intérêts, commissions et fiscalité découlant de son activité ; •Editer, contrôler et transmettre les supports de ses clients ; •Harmoniser les soldes de sa comptabilité auxiliaire des dépôts avec celle du réseau TGR, BAM, CCP et la direction de la comptabilité ; •Conduire des projets propres à son activité, améliorer les procédures en vigueur et mettre en place les conventions et les contrats de service d’exploitation avec ses correspondants internes et externes.

a) Entité production bancaire : Le travail de cette entité est basé sur le traitement au jour le jour des opérations bancaires clientèle : retrait, versement, virement… Elle est aussi chargée de garantir la fiabilité, la sécurité et le suivi des opérations et des supports d’information clientèle. Ses missions sont : •Contribuer à l’amélioration des procédures et la professionnalisation des pratiques ; •Jouer le rôle de maîtrise d’ouvrage dans les projets informatiques et dans ceux liés à la mise en place de nouveaux outils ; •Garantir le traitement des informations reçues des partenaires et d’interface entre CDG et son réseau pour l’exécution des opérations clientèles. Pour assurer la relation avec ses clients, la CDG dispose d’un guichet situé au siège, destiné à ses clients basés à Rabat. Pour toucher ses autres clients, la CDG s’appui sur les réseaux de ses partenaires :  Trésorerie Générale du Royaume: Intervient en qualité de correspondant de la CDG pour la tenue et la gestion des comptes des Secrétaires Greffiers et Notaires.  Bank Al Maghrib : Pour l’exécution d’opérations remarquables (Gros montants).

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 BMCE Bank : Dédiée à la gestion des fonds des Avocats.

b) Entité Support et Contrôle :

Ses missions sont :

Elaborer les reporting de la direction ; Améliorer la connaissance du client et fiabiliser les informations contenues dans la base de données ICBS

Audit interne des procédures et de la réglementation ; Diagnostic de l’existant dans le manuel des procédures ; Actualiser le manuel de procédures ; Mise en place d’outils pour le contrôle des procédures et des opérations bancaires Charger du contrôle et du rapprochement avec son réseau ; Déclaration et paiement des taxes afférentes à la rémunération ; Gestion des chéquiers de la clientèle ;

2. Les catégories des dépôts :

PROFESSIONS CLIENTELE REGLEMENTEE JURIDIQUES

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CLIENTELE GROUPE

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FT 3%

Notaires 3%

OG 1%

Autres 2%

SG 11%

CNSS 49%

CEN 29%

Les principaux clients : a. Caisse Nationale de Sécurité Sociale : Les fonds disponibles de la CNSS, autre que ceux nécessaire à son fonctionnement courant, doivent être déposés à la CDG. En contrepartie, la CDG lui accorde une rémunération.

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Filiales et Participat°

Avocats

Notaires

SG

Autres Fonds

Fonds du Travail

Fonds de la CNSS

Fonds d’Epargne (CEN)

Assurance et Prévoyance (CNRA / RCAR) Barreaux 2%

Structure des Dépôts

b. Caisse d’Epargne National : Elle verse à la CDG toutes les sommes qu’elle reçoit des déposants à l’exception des fonds jugés nécessaires pour assurer le service des remboursements des fonds jugés nécessaires à la gestion. Les taux d’intérêts annuels alloués par arrêté du ministère des finances. c.

LES FONDS DU TRAVAIL :

 Fonds de Solidarité des Employeurs (F.S.E.) : Réparation des accidents de travail d’anciens militaires de faits de guerre ou de mouvements de troupes.  Fonds de Garantie des Victimes d’Accidents du Travail (F.G.V.A.T.): Substitution aux employeurs débiteurs ou aux organismes d’assurances insolvables pour le paiement des indemnités journalières, des provisions à valoir sur la rente et des rentes d’accidents de travail ayant entraîné la mort ou une incapacité permanente de travail ou des frais d’appareillage.  Fonds de Majoration des Rentes (FMR) : Attribution des rentes et des majorations des rentes aux victimes d’accidents de travail atteintes d’une incapacité totale.

d. SECRETAIRES GREFFIERS : le dahir du 10 février 1959 dispose que la caisse de dépôt et de gestion reçoit des dépôts des fonds des secrétaires greffiers des tribunaux des sous réserves des sommes nécessaires aux opérations de gestion .Chacun des greffiers nommés auprès des tribunaux de première instance, centre juge résident, cour d’appel, la cour suprême et les tribunaux administratifs détient un compte de la CDG. Les comptes de dépôts des secrétaires greffiers sont actuellement rémunérés au taux de 2,75%.

e. NOTAIRES :

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L’objectif principal étant la sécurisation des fonds de tiers dans le cadre de l’exercice de la fonction de notaire, chaque notaire à donc l’obligation de disposer de deux comptes auprès de la CDG :

 Les fonds obligatoires : ce sont les sommes que les notaires détiennent pour le compte des tiers.  Les fonds libres(FL) : ce sont les sommes reçues par les notaires des clients en paiement de frais ou à titre de provisions pour frais. f. FOND D’ASSURANCE DES NOTAIRES : Ce fond est destiné à garantir en cas d’insolvabilité d’un notaire ou de son intérimaire le paiement des sommes auxquelles il sera condamné envers les parties lésées.

g. AVOCATS : Les fonds des barreaux des avocats sont gérés sous un régime de relation conventionnelle. En contre partie des fonds déposés par ce segment de client, la CDG servis un taux fixé sur décision de la direction générale qui sera destinée par la suite à financer partiellement un régime de retraite dédié aux avocats. Etant donnée que tous les avocats du royaume ont l’obligation de disposer d’un compte auprès de la CDG et pour maintenir celle-ci proche le plus possible de ces clients, la tenue des comptes des avocats sera assurée par le réseau commercial de la BMCE. Ce réseau sera mis à leur disposition pour effectuer toute opération affectant le compte ouvert à la CDG.

h. FONDS DES HABOUS : Les habous gèrent les biens affectés à des œuvres pieuses ou d’utilité publique, intéressant la communauté musulmane. Le compte des habous est approvisionné par les produits d’adjudications de bail des terres agricoles et la gestion du patrimoine immobilier, propriété des Habous.

i. FOND GENERAL AUTOMOBILE :

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Il s’agit des fonds récoltés des assurances qui se situent sur l’axe Rabat-Casablanca. C’est un compte rémunéré sur décision de la direction générale. Ce compte sert à indemniser les personnes qui sont victimes d’accidents automobiles dont le responsable de l’accident est non assuré ou non identifié, et cela à travers l’avocat de la partie lésée qui remet directement l’indemnisation à la victime. j. AUTRES DEPOSANT : OFPPT, FAII et les organismes gérés à savoir la Caisse Nationale de retraite et d’Assurance CNRA et le Régime Collectif d’Allocation de Retraite RCAR.

III.Direction des Consignations: 1. Missions et rôles : « La consignation est une somme litigieuse, transitoirement sans propriétaire, ou grevée de charge, en numéraire et en valeur mobilière, est en attente de versement aux ayants droits, déposée à la CDG. » La consignation est donc un dépôt d’une nature spécifique portant sur des sommes litigieuse, ce caractère confère à la CDG des attributions particulières : elle est le garant vis-à-vis des titulaires et bénéficiaires de la préservation des sommes consignées. Elle ne peut s’en dessaisir qu’au profit de ces titulaires et bénéficiaires dument identifiés. La Direction des Consignations au sein de la CDG est chargée de recevoir les consignations administratives et judiciaires ainsi que les cautionnements provisoires et définitifs. De ce fait, la mission de la Direction des Consignations consiste en :  La réception et la gestion des consignations et cautionnements ;  La gestion de la clientèle et la promotion de cette prestation. 2.

Les catégories des consignations :

a) Les consignations : •

Les biens de mineurs et incapables :

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Sous tutelle du cadi des mineurs en vertu des dispositions du Code de Statut Personnel et du Code de Procédure Civile.

• Les indemnités d'expropriation : En vertu des dispositions de l'article 30 du dahir du 06 mai 1982 relatif à l'expropriation pour cause d'utilité publique et à l'occupation temporaire.

• Les sommes consignées en attente de versement aux bénéficiaires : - Les successions et indemnités des ressortissants marocains décédés à l'étranger, revenant aux ayants droit résidants au Maroc ; - les successions vacantes ou non réclamées ; - Les sommes déposées par les établissements publics, services, ou collectivités locales, pour le compte de divers créanciers ; - Les sommes provenant des comptes soldés d'office par la Trésorerie Générale du Royaume ; - Les salaires et gratifications non perçus par les fonctionnaires décédés ; - Les sommes laissées par les malades dans les hôpitaux ; - Le pécule des prisonniers décédés libérés ou évadés ; - Les soultes et prix de cession des terrains, non réclamés par leurs titulaires, à la suite de souscription d'achat ou de vente ; − Le produit de la vente de titres au porteur non inscrits aux comptes ; − Les retenues opérées à la suite de saisies-arrêts ou oppositions sur les traitements ou salaires des fonctionnaires civils ou militaires. Autres consignations effectuées en vertu d'une décision administrative ou judiciaire.

b) Les cautionnements : On peut distinguer entre :

1. les cautionnements provisoires des soumissionnaires ;

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2. les cautionnements définitifs des concessionnaires des services publics et des adjudicataires de marchés publics ;

3. les cautionnements administratifs divers ; 4. les cautionnements prévus par la loi.

Chapitre 2 : les tâches effectuées Introduction

Dans cette partie je parlerais des différentes activités que j’ai effectuées au sein de l’entité « production bancaire » qui fait partie de la direction des dépôts dans laquelle j’ai effectuée mon stage d’initiation. Cette entité est principalement chargée de la passation des opérations bancaires de ces différents clients via un logiciel informatique appelé ICBS. ICBS (Integrated computerized Banking System), un logiciel qui a été adapté aux besoins de la CDG.

Chaque cadre de la production bancaire à un nom d'utilisateur spécifique à sa propre utilisation. Cette méthode permet de définir la responsabilité de chaque personne vis-à-vis des opérations qu'elle a effectuées et ceux afin d'éviter les problèmes en cas de réclamation de la part du client. Ce système est relié à plusieurs autres entités et notamment au service informatique qui, à la fin de la journée, édite un état de contrôle qu'il remet à chaque entité pour qu'elle puisse faire le suivi et la correction si nécessaire des opérations effectuées au cours de la journée. Ensuite les documents accompagnés de l'État de contrôle sont rangées dans des enveloppes individuelles portant le nom de chaque utilisateur et sont rangées dans des cartons par journée et ceux

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afin de rendre le classement plus facile et dans toute recherche éventuelle de documents plus accessible.

Ouverture d’ICBS : A l’ouverture d’ICBS il faudra s’identifier avec : Un nom d’utilisateur, un mot de passe et Pour la base de données, le mot « PROD » fait référence a l’entité production bancaire, et on clique sur

(figure 1)

Figure 1 : ouverture d’une session ICBS Après l’ouverture d’une session sur ICBS, un menu comportant les différentes maps s’affiche (figure 2)

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Figure 2 : les maps d’ICBS

i.

Les secrétaires greffiers et les notaires :

Tous les secrétaires greffiers et les notaires détiennent un compte à la CDG, ce qui leur donne droit à un chéquier. Une distinction s’impose entre deux catégories d’opérations :

Les opérations hors

guichet : concernent les déposants exerçant hors Rabat. Les opérations sur guichet : concernent les déposants exerçant au niveau de la région de Rabat. La CDG dispose d'un guichet situé au siège, destiné à ses clients basés à Rabat. Pour toucher ses autres clients, la CDG utilise des réseaux de ses partenaires : La trésorerie générale du royaume : intervient en qualité de correspondant de la CDG pour la tenue et la gestion des comptes des secrétaires greffiers et les notaires. BANK ALMAGHRIB : intervient en qualité de correspondant de la CDG pour la tenue et la gestion des comptes des secrétaires greffiers et notaires

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BMCE : dédiées à la gestion des fonds des avocats Pour les secrétaires greffiers et les notaires, l’entité reçoit de la TGR les « relevés détaillés des recettes » (ou des dépenses).

1. Le tri des relevés : Est la première étape du traitement des RDD et les RDR Ce tri s’effectue par ville afin de distinguer entre les villes qu’on va traiter sur ICBS et celles qui font parti de l’EDI (échange de données informatisées) qui est un avantage pour la direction qui se contente de contrôler ces informations.

2. Le classement des EDI : Il consiste à mettre en ordre chronologique ces documents et de les classer dans des enveloppes en mentionnant la date et la ville sur chaque enveloppe, ces enveloppes sont mises dans des cartons classés par ville pour faciliter la recherche de ces documents en cas de besoin. Remarque : la direction des dépôts a pour ambition d’appliquer cette méthode à l’ensemble des villes du royaume

3. Le traitement des RDD et des RDR (hors EDI) : A. Les RDR : Parmi les différentes maps d’ICBS (figure 2) on choisit « opérations » ; et on obtient un autre menu avec des sous-maps :

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Où On choisit « opérations dépôts » puis « opérations générées retrait versement » (figure3)

Figure 3

Et on introduit les informations nécessaires concernant l’opération :

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Le code « VHG » correspond au versement hors guichet

Pour avoir le n° de compte il faut un code :

%%%xx1 : Pour Les secrétaires greffiers

Ensuite, on clique sur

figure 4

%%%xx2 : pour les notaires

pour avoir la liste des comptes

Pour faciliter l’obtention du compte désiré on efface cette liste et on tape un code qui lui correspond et qu’on trouve sur les pièces (RDD) et qui change selon les villes et selon et la nature de l’institution a laquelle on affecte la recette (Ex : tribunal de première instance) Par exemple : si on a dans la pièce le code 32000

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Figure 5 S’il s’agit d’un ancien n°

S’il s’agit d’un nouveau n°

De compte on note

de compte on note

%32000% Et on clique sur

% 32000% puis sur

pour sélectionner le compte.

Remarque : on doit s’assurer que le compte obtenu correspond à celui du relevé détaillé. On complète par la suite les informations à savoir : 

Le montant



La date de l’opération



La référence avis



Le compte de trésorerie : c’est un compte de 9 numéros, les trois derniers diffèrent selon la nature de l’opération.

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On valide l’opération en cliquant sur

(enregistrer) ou bien directement en appuyant sur F10 puis

confirmer (voir figure6)

Figure 6 : confirmation de l’opération Remarques : Pour les pièces à convictions, elles sont toutes passées sur le même compte

qu’on introduit comme ancien compte.

B. Les RDD :

Les relevés détaillés des dépenses sont accompagnés des chèques. Ces derniers sont traités à l’aide du logiciel « GemaCheck » qui est relié à un dépileur qui joue le rôle d’un scanner.

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En effet ce dépileur permet de transmettre une image du chèque afin que celle-ci soit traitée sur « GEMACHECK »

a. Le scanne :

Chaque relevé est considéré comme un lot qui peut contenir un ou plusieurs chèques, ces derniers sont déposés sur le dépileur pour être scanner Une image du chèque apparaît sur le logiciel avec le n° du compte mais avec une absence du montant qu’on doit saisir par la suite.

Figure 7

1. On note la référence du lot (relevé)

2. C’est un calendrier sur lequel on choisit la date de l’opération

3. On clique sur numérisation pour commencer le scanne

4. on s’assure que le nombre de chèque afficher correspond au nombre de chèque qu’on a

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5. on clique ici pour valider le lot

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Après la validation deux types de messages peuvent s’afficher soit : Lot correcte : c’est un lot qui est bien saisie par le dépileur Lot avec correction : ce message veut dire que le chèque scanné nécessite certaines corrections (généralement au niveau du n° de compte)

b. La saisie :

Elle consiste à saisir les différents montants des chèques scannés

ii.

Les barreaux :

Les 15 barreaux d’avocats existants au Maroc disposent de plusieurs comptes tenus à la CDG Une convention signée entre la CDG et les barreaux lui a attribué l’exclusivité de gérer tous les comptes barreaux. A son tour, la CDG a signé un contrat avec la BMCE lui donnant le droit de gérer les comptes « barreaux » à travers ses différentes agences. Ainsi, chaque agence de la BMCE s’occupe de la collecte des fonds de la part des avocats. Chaque lundi, la direction des dépôts reçoit un fax émanant de la BMCE Casa, retraçant les soldes des mouvements des comptes « barreaux » de la semaine. Ce fax est joint des avis de débit /crédit concernant ces mouvements. Ces différents avis sont comptabilisés à l’aide d’ICBS.

A. Traitement des barreaux :

Dans un premier temps on classe les avis par ville et aussi par nature de l’avis afin de faciliter la saisie des données Sur ICBS on choisit les mêmes paramètres que celle de la passation des recettes

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figure8 : opérations des barreaux sur ICBS

Pour l’avis de crédit on note :(VHB : versement) Pour l’avis de débit on note : (RHB : retrait)

On note BR (barreaux) et le nom de la ville (ex : BR Tanger)

Pour avoir le n° de compte on clique sur la liste des comptes

et on note un code à l’ancien compte

sous la forme %xxxx%

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Ces codes sont mis à la disposition de la direction sous forme d’une liste et ils différent selon la ville ainsi que le compte concerné. Les principaux comptes concernés pas les barreaux : 

Les Règlements professionnelles



L’Ordre des avocats



La Caisse d’aide confraternelle



Les Projets d’habitation



La Caisse mutuelle de retraite

Après avoir déterminé le compte on complète le reste des informations 

La date



le montant,



La référence (soit AC n°xxx ou AD n° xxx)

Et en valide en appuyant sur

(enregistrer) et confirmer.

Remarque : Dans certain, cas après la validation d’une opération de retrait, on obtient le message suivant « compte en dépassement » ; Dans ce cas on doit signaler le dépassement et le valider par la suite.

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Figure 9 : validation d’un dépassement

B. Etat de contrôle :

Le traitement des différentes opérations sur ICBS s’arrête à 14h30 afin que le service informatique puisse établir un état de contrôle sur lequel on doit vérifier les opérations passées au cour de la journée. Pour les barreaux la vérification s’effectue en comparant les soldes des différentes villes sur l’état et ceux du fax envoyé par la BMCE à la direction. Dans le cas où les soldes sont incompatibles, on doit vérifier les avis pièce par pièce afin de déterminer le montant erroné. Pour la correction de ce solde on supprime l’opération erronée à l’aide de son n° d’opération, et on la comptabilise sur ICBS avec le montant correct.

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Conclusion générale : Le présent stage a été d’une importance déterminante pour ma formation au tant qu’étudiante en 2ème année. Il m’a permis de découvrir la vie professionnelle, de maîtriser les différents travaux de recherche dont on sera appelé à effectuer lors de l’insertion dans la vie professionnelle En plus, il m’a permis de mettre toutes mes compétences au sein de l’établissement et c’était une occasion de sentir l’importance du travail professionnel.

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Ce travail restera pour moi une référence et un point de départ pour apprendre, développer et améliorer mon savoir-faire ainsi que ma culture professionnelle. Enfin, je considère ce stage comme un premier pas vers le monde du travail

Bibliographie : •

Revues mensuelles du groupe CDG



Anciens Rapports d’initiation dur le groupe CDG



Rapports annuel 2005-2006 du groupe (le plus récent)

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Sommaire : Introduction …………………………………………………………………………………………………………… …………………… 1 Chapitre 1 : présentation de la CDG : Section I : Fiche technique ………………………………………………………………………………………… 3

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•Le groupe CDG en chiffre………………………………………………………………………………………………. 4 Section II : Historique

: a. 1956-1967 : Consolidation de la souveraineté…………………………………………...6 b. 1967-1972 : L’essor de l’industrie hôtelière marocaine…………………………….6 c. 1973-1982 : La

marocanisation……………………………………………………………………… …6 d. 1983-1993 : L’ajustement structurel (PAS) ………………………………………………….7 e. A partir de 1993 : La privatisation et la déréglementation…………………….7 f. Les années 2000 : développement & partenariats stratégiques………………8 g. 2005 : la nouvelle organisation de la CDG………………………………………………………8 Section III : Cadre Institutionnel et juridique de la CDG………………………………………9

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Section IV : Domaine d’activités stratégiques : 5) Mobilisateur de l’épargne…………………………………………………………………………………… …11 6) Investisseur institutionnel……………………………………………………………………………… …….11 7) Gestionnaire des retraites et promoteur de produits d’assurance et de prévoyance………………………………………………………………………………… ……………………………….12 8) Ingénierie financière…………………………………………………………………………………… ……………….13 Section V : les missions de la CDG : 7. Des missions originelles renouvelées…………………………………………………………………….13 8. Des performances financières maximales……………………………………………………………14 9. Positionnement central dans la réforme des retraites………………………………….15 10. Un rôle de premier plan dans la venue à maturité des marchés financiers…………………………………………………………………………………… …………………………………15

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11. Développeur d’opérations d’aménagement urbain et territorial……………………16 12. La performance au service de ses missions de financement de Projet…………………………………………………………………………………………… ………………………………..16 Section VI : Organisation et structure de la CDG : 1. Organisation centrale………………………………………………………………………………………… …………….17 2. L’organisation métier…………………………………………………………………………………………… ………….20 Section VII : Présentation du pôle des dépôts et consignations : Introduction…………………………………………………………………………………………… ………………………………………25 3. les missions confiées au pôle………………………………………………………………………………… 25 4. Organisation du pôle des dépôts et consignations……………………………………………26 a. Entité Développement et Promotion de l’épargne…………………………………26 b. Direction des Dépôt : i. Missions et Rôles……………………………………………………………………… ….27

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ii. Les catégories des dépôts………………………………………………………….29

c. Direction des Consignations: 1. Missions et rôles……………………………………………………………………………… ………….32 2. Les catégories des consignations………………………………………………………....32 Chapitre 2 : les tâches effectuées : Introduction…………………………………………………………………………………………… ………………………………………34 i.

Les secrétaires greffiers et les notaires : 1. Le tri des relevés………………………………………………………………………………… ………………36 2. Le classement des EDI………………………………………………………………………………………. 36 3. Le traitement des RDD et des RDR (hors EDI) …………………………………………37

ii.

Les barreaux : C. Traitement des barreaux………………………………………………………………………………………… ……….42

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D. Etat de contrôle…………………………………………………………………………………………… ………………………45 Conclusion générale………………………………………………………………………………………………… ………………46

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