De la vérité de la foi des chrétiens. Texte grec
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Zitiervorschau

Texte grec Traduction française et Notes par

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CORPUS IS LAMO-CHRISTIANUM (CISC) Series Graeca Schriftleitung: Ade1 Theodor Khoury/Reinhold Glei 1

Ade1 Th. Khoury GEORGES DE TREBIZONDE De la vérité de la foi des chrétiens



1. Georges de Trébizonde, De la vérité de la foi des chrétiens, Traduction française et Notes par A.Th. Khoury. CIS-Verlag, Altenberge 1987, 245 S., DM 69,80. ISBN 3-88733-082-X .

CIS - Verlag AItenberge 1987

Texte grec Traduction

et Notes par

Umschlag: D. Rayen, Altenberge Alle Rechte vorbehalten, 1987 CIS-Verlag Postfacn 11 45 D 4417 Altenberge Vertrieb und Auslieferung: CIS-Verlag Postfach 2309 D 4770 Soest, Tel. (02921) 1 41 16 ISBN 3-88733-082-X

TABLE DES MATIERES

Avant-Propos Chapitre 1 Georges de Trébizonde (1395-1484) avocat de l'union politico-religieuse de l'Islam et du Christianisme Chapitre Il Le dialogue religieux entre chrétiens et musulmans. Méthode et principes 1. Obstacles à l'union religieuse entre chrétiens et II. Conditions du dialogue religieux III. Principes du dialogue religieux entre chrétiens et musulmans A. Les F.critures B. La raison naturelle 1) Raison et Ecriture 2) Les principes de raisonnement 3) L'analogie Conclusion Chapitre III De la vérité de la foi des chrétiens Avant-Propos Introduction 1) But du traité 2) Nécessité de l'union religieuse 3) Méthode à suivre 4) Obstacles à l'union 5) Principes du raisonnement 6) Vue d'ensemble sur les divergences 1. La Trinité 1.1 Exposé de la doctrine chrétienne A. Introduction B. Doctrine chrétienne de la Trinité C. Preuve de la doctrine chrétienne 1 ) Arguments scripturaires 2) Objections 3) Principes d'herméneutique 1.2 Analogies de la Trinité A. Analogies tirées des créatures B. Analogie tirée des mathématiques C. Analogie tirée du culte religieux . D. Limites de ces analogies

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1.3 Conclusion II. L'incarnation du Verbe et la divinité du Christ 11.1 Introduction II.2 Preuve de la doctrine chrétienne A. Argument tiré du Coran 1) Texte du Coran 2) Commentaire B. An�o�e C. Témoignage de l'Ancien Testament D. Objection tirée du Coran E. Union hypostatique F. Caractère miraculeux de l'Incarnation G. Temps de l'apparition du Christ 11.3 Conclusion III. Mort et résurrection du Christ 111.1 Preuve de la doctrine chrétienne A. Témoignage de l'Ancien Testament: la mort du Christ B. Témoignage de l'Evangile C. Témoignage de la raison théologique D. Réponse aux objections III.2 Le témoignage du Coran A. Solution de principe B. Essai de conciliation C. Conclusion Appendice: Vénération des icônes et de la Croix A. Les icônes B. La Croix Conclusion Epilogue

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Edition du texte grec - Traduction française et Notes Texte grec Traduction française Notes

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Bibliographie Index des versets de la Bible Index des versets du Coran Index des noms propres

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AVANT-PROPOS •

Le présent ouvrage reprend une étude qui a été publiée d'a­ bord en articles suivis dans la revue Proche"Orient Chrétien (J é­ rusalem) entre 1968 et 1971, et a paru ensuite sous forme de livre séparé (1971). Le texte en a été corrigé en maints endroits, retouché, complété et mis au point. L'original grec du traité De la vérité de la foi des chrétiens est reproduit ici d'après l'édition de G. Zoras parue à Athènes en 1954. Malgré tous les défauts d'une entreprise menée à la hâte et où les visions religieuses et politiques d'un avenir comblé sont mêlées à des intérêts personnels, nous aimons à souligner la perspective d'un oecuménisme généreux dont Georges de Trébizonde entre­ voit quelques traits. placé dans cette perspective, son traité peut être considéré comme un essai destiné à promouvoir le dialogue religieux du Christianisme avec l'Islam, un dialogue fondé sur l'estime mutuelle, le désir de se connaître réciproquement, de se rencontrer dans la vérité de Dieu et de se mettre ensemble au service des hommes.

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Chapitre 1 •

GEORGES DE TREBIZONDE (1395-1484) avocat de l'union politico-religieuse de l'Islam et du Christianisme

Georges est né le 4 avril 1395 à Chandaque en Crète, d'une fa­ mille originaire de Trébizonde. Il est mort à Rome peu avant le 12 août 14841• En Crète, il fit de bonnes études, puis, sur le conseil de Francesco Barbaro, il passa en Italie, où il apprit le latin· et le grec classique sous la direction de deux humanistes de renom: Vittorini de Feltre et Guarino de Vérone. Il acquit à leur école ùne telle maîtrise de la langue latine qu'il pouvait plus tard se vanter de posséder cette langue mieux que personne parmi ses contemporains2• Georges s'adonna d'abord à l'enseignement: il enseigna le grec à Vicence, puis à Venise comme successeur de son ami François Filelfe. Son succès attira sur lui l'attention du pape Eugène IV (1431-1447), qui le manda à Rome et lui confia

1 Sur Georges de Trébizonde, voir

R. Janin, art. Georges de Trébizonde,

dans Dictionnaire de Théologie Catholique ( DTC) VI, 1, Paris 1924, coL 1235-1237; A. Mercati, Le due lettere di Giorgio da Trebisonda a =

Maometto II, dans Orientalia Christiana Periodica 9 (1943), p. 65-99; texte des lettres: l, p. 85-92; II, p. 92-99. (Nous citerons cet article sous l'abréviation suivante: Mercati); G.T. Zoras, Georges de Trébizonde (grec: rewP'Yw� b Tpa7TetoVvTw� "ai ai 7Tpix; €ÀÀl1VOTOVP""'.qV avvev­ vÔT/ow 7Tpoo7TéJf)ew., aimw) Athènes 1954; John Monfasani, George of Trebizond. A Biography and a Study of his Rhetorik and Logic, Leiden 1976; Collectanea Trapezuntiana: Texts, Documents, and Bibliographies of George of Trebizond, edited by John Monfasani, Binghamton, New York 1984. 2 Cf. De la vérité de la foi des chrétiens, 2; Lettre 1, éd. Mercati, p. 87. Dans sa Lettre II, éd. Mercati, p. 99, Georges afftrme en outre qu'il possède le latin bien mieux que le grec. ,

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la charge d'abréviateur apostolique: en cette qualité il prit part au concile de Ferrare-Florence (1439). A Rome il occupa aussi la chaire de grec, de philologie et de philosophie. Ses cours étaient si brillants que de nombreux étudiants affluèrent d'Italie, de France, d'Allemagne et d'Espagne pour se mettre à son école. Le pape Nicolas V (1447-1455) le confirma dans sa charge de secrétaire apostolique et lui demanda en outre de traduire en latin un certain nombre d'ouvrages grecs3• Georges s'acquitta de ce travail sans enthousiasme, semble-t-il. Avait-il peu de goût pour une telle besogne, ou l'enseignement lui laissait-il peu de temps pour la traduction? Toujours est-il que Georges bâcla son pensum. Ses traductions trahissaient la hâte et la négligence: des passages entiers étaient parfois omis et l'original était très

imparfaitement rendu. Ces déficiences ne tardèrent pas à attirer l'attention des lettrés et des humanistes. Parmi eux, Georges s'était recruté un nombre toujours croissant d'adversaires. Sa vanité importune, son tempérament acariâtre, ses sorties hargneu­ ses, son ton injurieux dans les disputes, enfin son acharnement contre tous les platoniciens de l'époque, tout cela avait soulevé l'indignation de son entourage et provoqué la rancune de ses victimes4• Un incident assez grave, où Georges déchargea sa colère contre un collègue au secrétariat de la curie papale, Poggio (le 4 mai 1452), lui valut un bref séjour en prisons. A la suite de quoi, il dut céder devant l'animosité de ses adversaires et se retira précipitamment de Rome. Il se refugia à Naples, dont il con­ naissait le prince, Alphonse d'Aragon, de longue date: il lui avait

3 La liste des ouvrages grecs traduits en latin par Georges se lit dans R. Janin, art. dt., col. 1236-1237. 4 Sur la querelle qui opposa Georges aux platoniciens de l'époque, surtout Gémiste Pléthon et le cardinal Bessarion, cf. Ludwig Mohler, Kardinal Bessarion als Theologe, Humanist und Staatsmann, t. l, Paderborn 1923, p. 335-389; sur les positions de Georges, voir p. 352-358. Le principal ouvrage de Georges sur ce sujet est les Comparationes philosophorum Aristotelis et Platonis, écrit vers 1455. 5 Cf. Mercati, p. 71, qui se réfère à E. Walser, Poggius Florentinus. Leben und Werke (dans la coll. Beitrage zur Kulturgeschichte des Mittelalters und der Renaissance, vol. XIV), Leipzig/Berlin 1914, p. 269-272.

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en effet adressé, le 12 juin 1442, une lettre pour l'exhorter à travailler à la libération des lieux saints. A Naples en 1453, Georges lui dédia la traduction qu'il venait d'exécuter de l'Alma­ geste de Ptolémée (en 1452)6. On ne sait quel accueil Alphonse d'Aragon réserva à son hôte. Quoi qu'il en soit, Georges ne fut pas inquiété. Il attendit là, probablement dans la gêne matérielle, des jours meilleurs. C'est dans son refuge napolitain qu'il apprit la nouvelle de la chute de Constantinople (29 mai 1453). 'La nouvelle parvint d'abord à Venise le 29 juin, transmise par lettres du châtelain de Modane et du baile de Negroponte. Le 30 juin, le sénat de Venise dépêcha un courrier à Rome. Le pape Nicolas V reçut la lettre le 8 juillet. Dans toutes les villes, ce fut la consternation. La chute de Constantinople signifiait la fin d'un rêve doré et l'imminence du danger turc pour l'Italie et tout l'Occident. Le 13 juillet 1453, le cardinal Bessarion, originaire de Trébizonde, écrivait de ,Bologne au doge de Venise, Francesco Foscari, et le conjurait en termes éloquents de tout faire pour venger la chute de Constantinople et défendre les intérêts de la chrétiente. Il insista aussi auprès des princes d'Italie et les exhorta à oublier leurs dissensions et à unir leurs efforts pour l'action commune8 De son côté, le pape Nicolas V s'empressa de lancer l'appel à la croisade. Il espérait que la conscience du danger commun fini­ rait par réduire les différends qui divisaient les principales villes d'Italie. Il espérait que l'on finirait par unir ses efforts pour con­ jurer le danger menaçant. En fait, l'appel à la croisade rencontra peu d'écho et resta sans effet9 Quant à Georges de Trébizonde, il fut profondément troublé par la catastrophe. Le 12 juin 1442, il avait écrit à Alphonse d'Aragon, prince de Naples: "Les lieux saints sont soumis à la très impure domination des infidèles, à la honte et au déshonneur •



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Cf. Mercati, p. 78, note 5, où sont mentionnées les éditions de cette traduction de Georges et les codd. où on peut la lire. Cf. H. Vast, Le cardinal Bessarion (1403-1472), Paris 1878, p 454-4 56. Patr. gr. (= PG) 161, col. 641-676. Pour tout ce paragraphe, cf. L. von Pastor, Geschichte der Papste, t. 1 (8e_g e éd.), Freiburg i.B. 1926, p. 619-632. .

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de tous les chrétiens". Il parlait aussi dans la même lettre de "la 10 tyrannie très souillée", de "l'empire sordide des barbares" A présent, il ne peut retenir ses larmes et ses gémissements: tout est perdu, se lamente-t-il, l'empire des Grecs et tous les intérêts de l'Eglise; c'est le châtiment de nos sottises et du schisme qui Il a duré trop longtemps • Dans ce texte, où les lois de la rhétorique cachent les consi­ dérations plus profondes, il faut relever deux détails: Georges déplore la chute de l'empire et la consécration définitive du schisme. L'unité de l'empire était perdue, tout aussi bien que l'unité de l'Eglise. Ces préoccupations firent bientôt mûrir dans son esprit un plan audacieux: pourquoi le conquérant de Cons­ tantinople, Mahomet II, ne serait-il pas le centre de la nouvelle unité de la foi, de l'Eglise et de l'empire? Ses déboires en Italie et les désillusions que lui inspirait l'impuissance de plus en plus flagrante de l'Occident, lui firent tourner le regard vers le sultan, dont on se prenait à louer la tolérance, la magnanimité et les qualités supérieuresl2• Georges conçut donc et écrivit, à l'adresse •

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Ad Alphonsum, regem Aragonum et utriusque Siciliae, de recuperandis locis sanctis, dans cod. Vatic. lat. 2926, ff. 211-224. Le ton de ces phra­ ses rappelle les injures qui déparent toute la littérature polémique des Byzantins contre l'Islam et les musulmans depuis le VIlle siècle; cf. notre Polémique byzantine contre l'Islam, Brill, Leiden 1972. PG. 161, 864. On retrouve là le thème biblique qui considère les défaites et les catastrophes comme le châtiment infligé par la colère de Dieu aux pécheurs. Ce thème a occupé, depuis la conquête musulmane du Proche­ Orient au VIle siècle, les théologiens chrétiens. Citons parmi les Byzan­ tins surtout Nicétas de Byzance et Evode, cf. notre ouvrage Les théolo­ giens byzantins et l'Islam, Nauwelaerts, Louvain 1969, et notre Polémi­ que byzantine contre l'Islam, Brill, Leiden 1972. Georges Scholarios, le premier patriarche de Constantinople après la chute de l'empire, confes­ sait tristement: "Tout cela est arrivé à cause de nos péchés" (PG. 160, 263-264, note 2). De même chez Doukas, Histoire turco-byzantine, éd. Becker, Bonn 1834, 311. Une mention spéciale du schisme comme cause du châtiment est attestée par Mélissénos, Chronicon majus, éd. Becker, Bonn 1838, 310-312; PG. 156, 897-898. Cf. De la vérité de la foi des chrétiens. 1, a (voir, plus loin, éd. et traduc­ tion du traité). - Scholarios "ne s'est jamais plaint de Mahomet II'' et "a regardé comme un miracle le sort qu'il fit aux chrétiens", écrit M.Ju­ gie, Oeuvres complètes de Georges Scholarios, t. VIII, Paris 1936, p. 29.

de Mahomet II, un traité De la vérité de la foi des chrétiens. L'ouvrage a été exécuté très hâtivement, car il était achevé déjà dans le courant du même mois de juillet 1453, où la nouvelle de la chute de Constantinople s'est répandue en Italie. L'édition du traité a été entreprise par G.T. Zoras, Georges de Trébizonde (grec), Athènes 1954, p. 93-165, 2078 lignes. Georges ouvre son traité par un éloge pompeux du sultan; il souligne avec insistance son admiration pour le prince, pour ses "vertus surhumaines", pour "la puissance et l'autorité que Dieu t'a données" (1, b). Il espère que la magnification de Mahomet le dédommagera de "la haine des Italiens": "C'est grâce à ma maî­ trise de la langue latine que je gagne le pain que je mange, moi, mes ms et mes mIes, bien que j'aie beaucoup à souffrir de la haine des Italiens. Car je ne suis pas Italien, mais Crétois, en dépit de mon surnom de Trébizondais" (2)13. Puis Georges formule le but de son ouvrage et de son entre­ prise tout entière: Réaliser l'unité de tout le genre humain dans la confession d'une même foi, grâce à ta puissance, et "te voir deveni! le roi et le seigneur de tous, d'une extrémité de la terre à l'autre" (4). Cette entreprise n'est pas si difficile qu'elle peut le sembler au premier abord (7, b). Car enfin, si Dieu t'a livré Cons­ tantinople, c'est pour unir tous les hommes dans la confession d'une même foi (7,b)14. Après avoir brodé sur ce thème, Georges 13

Sur la famille de Georges et ses difficultés, cf. Mercati, 67-68 en note; une lettre assez longue de Georges à Sagundino du 26 septembre 1459, cod. Vatic. lat. 2926, ff. 116-120. Lire aussi, dans le même codex, les autres lettres à Jean, chevalier de Rhodes, à Nicolas Piccolomini et celle du 1er décembre 1459 à Pie II. Ces lettres sont signalées par Mercati, p. 81, note 2. - Les chiffres entre parenthèses après les citations ren­ voient à la traduction du traité publiée plus loin. 14 Georges avait entendu rapporter de son adversaire implacable, le philo­ sophe platoniste Gémiste Pléthon, le trait suivant: Pléthon aurait dé­ claré qu'après sa mort (laquelle est survenue en 1452) on ne tarderait pas à voir disparaître la religion du Christ et celle de Mahomet. Sur leurs ruines s'élèverait une nouvelle religion "non différente du paganisme". Cette déclaration du philosophe libre-penseur avait été citée déjà au concile de Florence (2 mai - 6 juillet 1439). Elle avait tellement illité Georges qu'il la rappellera parmi les griefs adressés aux Platoniciens dans ses Comparationes III, 20 (voir plus haut note 4). - En outre, •

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exhorte Mahomet à vouer ses soins à la réalisation de cette unité de l'univers dans la foi. Il faut que le sultan s'enquière de la foi chrétienne. Car les divisions qui séparent chrétiens et musulmans se fondent non sur les données de leur foi respective, mais sur l'ignorance réciproque, l'amour de la chicane et la vanité. La véri­ té religieuse n'intervient là en aucune manière (8-9). Parvenu à ce point, Georges entreprend de réduire les diffé­ rences doctrinales entre l'Islam et le Christianisme. Nous revien­ drons dans la suite de cette étude sur son exposé et la présenta­ tion de ses arguments. Dans la conclusion, Georges proclame que l'Islam et le Chris­ tianisme ne contiennent rien dans le code de leurs croyances respectives qui puisse justifier les divisions existantes. L'unité religieuse des musulmans et des chrétiens est donc réalisable et facile. Mahomet doit consacrer à cette tâche nécessaire le meil­ leur de ses soins. Car il doit jouer le rôle qui lui est dévolu dans le plan de la Providence. A l'exemple de Constantin, empereur des Romains, de toute l'Europe et de l'Afrique et des régions de l'Asie jusqu'aux confins de la Perse, qui a cru au Christ et fondé Constantinople. Mahomet II doit suivre le Christ et remplir sa mission providentielle. Il est même supérieur à Constantin par la naissance, la sagesse, la force du corps et l'énergie de l'âme. Et c'est le Christ lui-même qui a remis entre ses mains la capitale de l'empire, afin qu'il suive les traces de son illustre prédécesseur et serve la cause chrétienne. "Et Dieu soumettra sous tes pieds tout adversaire et ennemi, d'une extrémité de la terre à l'autre" (156-158). Georges prie Dieu enfin que Mahomet devienne roi de tout l'univers et des cieux, ce qui n'aura lieu que s'il se décide à chercher et à embrasser la cause du Christ (159). •

Georges se piquait lui-même de posséder des dons prophétiques (cf. De la vérité de la foi des chrétiens,158); - Lettre l, éd. Mercati, p. 87; R. Cessi, "La contesa fra Giorgio da Trebisonda, Poggio Bracci.olini e Giovanni Aurispa durante il pontificato di Niccolà V", dans Archivio storico per la Sici1ia Orientale IX (1912), p. 215-218). Il n'acceptait pas la prophétie de Pléthon et ne croyait pas à la débâcle du Christianisme li cherchait plutôt à réaliser l'unité politico-religieuse des et de l'Islam, adeptes des deux religions.

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Dans ce traité, Georges met l'accent sur la nécessité de l'unité religieuse entre musulmans et chrétiens comme condition de l'unification politique de l'univers. L'essentiel de son effort con­ siste à essayer de démontrer l'accord religieux entre l'Islam et le Christianisme et à exhorter Mahomet à embrasser la foi chré­ tienne, aftn de pouvoir réaliser l'union politico-religieuse qui avait fleuri jadis au temps de Constantin. Mais, même si la nostalgie des temps constantiniens s'exprime ici dans un essai de syncré­ tisme religieux - du reste assez superftciel; comme nous le ver­ rons plus tard - le traité· de Georges trahit les idées politiques qui hantent son esprit: Mahomet II est le souverain prédestiné par Dieu au gouvernement du monde entier, ses qualités supé­ rieures le rendent apte à s'acquitter de cette mission historique providentielle. On ne sait si ce traité parvint jamais à Constantinople et si jamais le Sultan l'eut entre les mains15 Quoi qu'il en soit, Geor­ ges lui accordait une telle importance qu'il avait, dans le pré­ ambule, proclamé son intention d'en préparer une version latine (3,b,c) et supplié Mahomet de le faire traduire en langue turque pour le rendre accessible aux savants musulmans (3,b,c). Bien qu'il ait pu craindre une première réaction hostile à ses thèses de la part des chefs politiques et religieux, Georges eut l'agréable surprise d'en voir plus d'un partager plus ou moins ouvertement quelques-unes de ses idées. La croisade, prêchée par Nicolas V, trouva partout sourde oreille. Personne n'était prêt à affronter le redoutable ennemi. Venise, qui entretenait les relations les plus vastes avec l'empire byzantin, voulait éviter un conflit ouvert avec le Sultan. Le sénat de la République songeait aux prisonniers vénitiens détenus à Constantinople, à ses intérêts commerciaux engagés sur les terri­ toires byzantins passés à présent sous la domination ottomane, •

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Le manuscrit mentionne que le traité a été envoyé avec Caucadène, personnage inconnu. On n'a trouvé aucune trace de ce traité dans la bibliothèque du Sérail à Istanbul. Mais il est demeuré dans cette biblio­ thèque bien peu d'ouvrages d'auteurs non musulmans, cf. A. Deissmann, Forschungen und Funde im Serai, Berlin/Leipzig 1933, p. 20-21; Mercati, p. 72-

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à ses propriétés territoriales à sauver de la ruine. On songeait aussi aux propres difficultés et aux besoins financiers de la ville. Enfin les troupes vénitiennes devaient être ménagées pour faire face aux hostilités que pourrait entraîner la querelle qui opposait Venise à Milan. Pour toutes ces raisons, Venise estimait plus pru­ dent de suivre une politique réservée, de négocier avec le Sultan et, si possible, de le détourner de ses projets militaires contre l'ItalieI6• Pour gagner des alliés et obtenir, en cas de guerre, leur soutien militaire, Venise jugea utile de se mettre en contact avec diverses villes italiennes. En janvier 1454, elle dépêcha un messager à Naples, pour informer Alphonse d'Aragon de la nouvelle situa­ tion après la chute de Constantinople et lui faire part des inten­ tions hostiles et des plans militaires de Mahomet II contre l'Ita­ lie. L'envoyé du sénat vénitien était Nicolas Sagundino, person­ nage bien connu de Georges de Trébizonde. Comme lui, il avait été en effet nommé par Nicolas V comme secrétaire pontifical (le 11 août 1439), en récompense de son action en faveur de l'union des Eglises au concile de Ferrare-Florence. Sagundino rapporta à Naples ce que l'on racontait des sévices de Mahomet II contre les chrétiens, de ses défauts moraux. Mais il dut aussi louer ses hautes aptitudes administratives, ses qualités militaires supérieures et ses ambitions illimitées17 •

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Mahomet II, rapportait-on, aurait proclamé sa volonté de passer en Italie et de s'emparer de l'ancienne Rome, comme il s'était emparé de Cons­ tantinople, la nouvelle Rome. Des oracles prophétiques lui auraient prédit le succès dans cette entreprise. cf. les dernières lignes du discours de Sagundino à Alphonse de Naples, citées par Mercati, p. 83; le té­ moignage de Lauro Querini, cité dans Zoras, p. 64-65. Citons un passage caractéristique de ce rapport: "Semper aliquod agit, aliquod molitur; ... ubi de honore, de regni utilitate, de laude, de gloria quicquid agitur, incredibile dictu est qua vigilantia, qua solertie, quo studio, qua celeritate homo utatur; non modo opibus regiis ministerio­ que subditorurn, sed sibi viteque haud parcendo, ut plerumque, ubi res presentiarn desiderat principis et exposcit. nec difficultate itineris, nec inclementia celi, nec inundatione aquarum, nec asperitate deterritus monrium, non estu, non frigore, non fame, non siri defatigatus, - non dicam currere, sed porius volare. In tot tantarumque rerum perenni, ut

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Moins réservé dans son admiration pour Mahomet II, l'ami de Georges, l'humaniste François Filelfe, écrivit en 1454, au nom de la ville de Milan, une lettre très flatteuse au sultan, dans laquelle il l'assurait des sentiments amicaux du duc de Milan, Francesco Sforza, et lui offrait son alliance. Filelfe dit aussi au Sultan ses propres sentiments et sa grande admiration. Il lui adressa même un poème, où il chantait ses louanges: A Mahomet, le grand 8 1 Seigneur et le grand émir des Turcs • L'attitude de Filelfe était de nature à confirmer son ami Geor­ ges de Trébizonde dans son attitude à l'égard de Mahomet II et dans ses idées sur la mission providentielle du Sultan. Ce même Filelfe se souvint à cette occasion? -- de son vieil ami et inter­ céda pour lui auprès du pape. Mais la haine de ses ennemis ne désarmait pas. Georges fut donc l'objet d'une machination per­ fide. Ses anciens collègues au secrétariat de la curie papale, Poggio et Aurispa, firent circuler des lettres que Georges qualifie "d'assez honteuses et rempiles d'injures à l'égard du souverain pontife"19: ces lettres, écrites en réalité par Poggio, étaient présentées comme adressées par Mahomet II au pape et dues à la plume de Georges20• Ces intrigues ne réussirent pas à le compromettre auprès du -



ita dixerim, ministratione, et litteris et philosophie operam dare conatur ... veteris hystorie cognitionem habere voluit, neque visus est Lacede­ moniorum, Atheniensium, Romanorum, Carthaginensium aliorumque regum et principum rebus gestis accomodasse animum. Alexandrum Macedonem et Caium Cesarem precipue imitandos delegit, quorum res gestas in linguam suam traduci effecit; in quibus legendis vel audiendis mirum in modum delectatur ...". - Lire une analyse de ce discours de Sagundino dans N. Jorga, Notes et extraits pour servir à l'histoire des croisades au xve siècle, troisième série, Paris 1902, p. 316-323; Merca­ ti, p. 81-83. 18 Le texte de ces deux pièces se lit dans E. Legrand, Cent-dix lettres grecques de François Filelfe, (Publications de l'Ecole des Langues Orien­ tales, me série, vol. XII), Paris 1892, p. 63-64; le poème, p. 211-212. 19 cf. la lettre de Georges à son fils André du 1er juin 1454, dans E. Le­ grand, op. cit., p. 317�320. 20 Sur l'ensemble de cet incident, cf. R. Cessi, art. cit., p. 224 ss.; Mercati, p. 73. Sur Poggio, voir E. Walser, op. cit., et sur Aurispa, voir Mercati, p. 73, note 2.

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pape, lequel le gracia et lui rendit même son ancienne charge de secrétaire apostolique. Mais la perfidie acharnée de ses adversaires le rendit plus amer et le poussa à s'obstiner davantage dans son admiration pour la personne de Mahomet Il et dans son intérêt pour ses activités politiques et militaires. Avec le temps, la politique de l'Occident à l'égard du Sultan devenait d'autant plus souple et conciliante que Mahomet II affermissait sa domination sur les territoires de l'ancien empire byzantin et constituait de la sorte une menace de plus en plus imminente pour l'Occident latin. Enfin parut une lettre du pape Pie II (1458-1464) à Mahomet2 1, qui devait sembler à Georges comme une confirmation de ses vues politiques et de sa thèse relative aux conditions de l'unification politico-religieuse de l'univers sous l'égide du Sultan. La lettre de Pie II fut écrite après octobre 1461; car elle s'appuie sur la Cribratio Alcorani de Nico­ las de eues et mentionne en outre la prise de Sinope et de Tré­ bizonde par le Sultan (octobre 1461).22 Le pape assurait son correspondant qu'il ne le haïssait pas, car le Seigneur a commandé d'aimer ses ennemis et ses persécu21

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Cf. Lettera a Maometto II (Epistula ad Mahumetem) di Pio II (Enea Savio Piccolomini). L'idea umanistica nella sua sintesi più alta. Traduzio­ ne, introduzione e testa a cura di G. Toffanin (Collezione umanistica, vol. VIII), Naples 1953, LXIII+I94 p.; Zoras, op. cit., p. 59-64; Franz Babinger, Mehmed der Eroberer und seine Zeit, MUnchen 1953, p. 211213. Cf. sur ce traité Ludwig Hagemann, Der \(ur'an in Verstiindnis und Kri­ tik bei Nikolaus von Kues, Frankfurt am Main 1976. Le même auteur en a publié une édition critique remarquable dans les "Nicolai de Cusa Opera Omnia" de l'Académie des Sciences de Heiddberg, vol. VIII: Cri­ bratio Alkorani, Hamburg 1986. Une traduction allemande de ce traité, effectuée par le même auteur, sera publiée dans la "series Latina" du Corpus Islamo-Christianum, CIS-Verlag, Altenberge, République Fédéra­ le Allemande. En attendant on peut se référer à la traduction qui a été publiée par les soins de la même Académie: Cahier 6: Sichtung des Alko­ rans. Livre 1 par P. Naumann, notes de G . Hôlscher, Hamburg 1943, 2e éd. 1949; - cahier 7: Sichtung des Alkorans, Livres II et III, par G. Holscher, Hamburg 1946. - Sur la prise de Trébizonde, cf. G. Voigt, Enea Silvio de Piccolomini ais Papst Pius II. und sein ZeitaIter, vol. III, Berlin 1863, p. 659, note 1.



teurs. Que Mahomet II ne se leurre pas: ses armes ne pourront conquérir l'Occident latin aussi facilement qu'elles ont réduit l'empire de Byzance et soumis les Asiates, les Grecs, les Serbes et Valaches, les incroyants et les hérétiques. Que si Mahomet veut étendre sa souveraineté sur les chrétiens et couvrir son nom de gloire, il n'a besoin ni d'armées ni de flottes. Il suffit d'une petite cérémonie, le baptême, la conversion au Christia­ nisme et la foi à l'Evangile, pour faire de lui l'homme le plus . puissant et le plus illustre de l'univers: "Nous te proclamerons empereur des Grecs et de l'Orient, et ce que tu occupes maintenant par la force et maintiens injustement, t'appar­ tiendra alors de droit. Tous les chrétiens te vénéreront et auront re­ cours à toi dans leurs différends comme à leur arbitre. Tous les opprimés prendront refuge auprès de toi comme leur protecteur universel ... Tu pourras soutenir les bons et combattre les méchants. Et l'Eglise romaine ne s'opposera pas à toi, si tu te conduis selon le droit chemin. Le premier siège spirituel t'entourera du même amour que les autres rois, et d'autant plus que ton rang est plus élevé ., ,,23. .

Le pape a-t-il envoyé cette lettre à Constantinople? De toute façon il ne croyait pas lui-même que cet appel à la conversion allait être suivi par le Sultan. Il continuait donc à inciter les prin­

ces occidentaux à liguer leurs efforts pour conjurer le danger imminent. Mais il semblait que les princes d'Occident, plutôt que de s'armer pour la lutte, commençaient à s'accommoder du fait accompli. La lettre de Pie II exprimait bien les souhaits de tous, et si la conversion de Mahomet semblait n'être qu'un pieux sou­ hait, du moins espérait-on n'avoir jamais à s'engager dans une confrontation armée contre lui.. Il y eut même des personnes pour chercher à exploiter cette situation flottante et à lier leur cause à celle des Ottomans. Par exemple, le prince de Rimini, Sigismond Pandolfo Malatesta (1417-1468), homme sans scru­ pules, fit rédiger (fin 1461) par son secrétaire et conseiller, l'humaniste Robert Valturio, une lettre au Sultan, dans laquelle il lui offrait son alliance et cherchait à l'attirer en Italie. Mala­ testa aurait même envoyé à Mahomet II une carte de l'Adriati-

23

cf. Babinger, op. cit., p. 212-213.

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que, d'aucuns disent de toute l'Italie24• Mais Venise captura l'envoyé de Malatesta et confisqua les pièces adressées au Sultan. En face d'un Occident déchiré par des divisions aveugles et des intérêts opposés implacables, Mahomet II offrait l'image d'un souverain génial, auquel rien ne résistait et dont la politi­ que était faite d'un mélange fascinant de calcul militaire précis et d'audace heureuse, d'organisation avisée et d'improvisation brillante, de tolérance calculée et de sévérité sans indulgence. Si l'on ajoute à la fascination qu'un tel prince, dont les emporte­ ments de l'imagination embellissaient parfois le portrait, exer­ çait sur l'esprit de Georges, les difficultés que l'humaniste grec endurait dans une société qui lui semblait corrompue, au milieu de gens rongés par la haine et l'envie, sous la protection de prin­ ces dont l'impuissance devenait de plus en plus flagrante, on com­ prend que Georges ait définitivement tourné le regard vers Constantinople. Maintenant il songeait à aller en personne à la cour du Sultan pour lui offrir ses services et le convaincre de ses idées sur l'unité politico-religieuse du monde. Car si Mahomet prêtait l'oreille aux suggestions de Georges et se laissait convaincre par lui, un double profit pourrait en ré­ sulter. D'abord le rétablissement de l'unité du monde dans une même foi, la foi chrétienne à laquelle Mahomet devrait se conver­ tir, sous le signe de l'unité retrouvée de l'Eglise et de l'empire. Ensuite Georges serait à couvert des intrigues insidieuses de ses . ennemis et ses souhaits seraient comblés: comme conseiller du Sultan, il verrait confIrmer ses vues sur l'avenir de la religion, de l'Eglise et de l'empire; et comme historiographe du Sultan, il verrait consacrer ses talents littéraires. Une telle position au ser­ vice du prince le plus puissant du monde d'alors le dédommage­ rait bien de toutes les avanies essuyées en Italie et le sauverait pour toujours, lui et sa famille, de la misère matérielle. Georges se mit donc en route et s'embarqua pour Constanti­ nople. Agostino Rubeis rapporte que le pape Paul II, ancien élève de Georges, lui demanda de s'informer de la situation en Grèce 24 cf. Babinger, op. cit., p. 213 214. 25 Sur les visions apocalyptiques de Georges, cf. J. Monfasani, George of Trebizond, p. 132-136.

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et en pays ottoman2 6• Quoi qu'il en soit de la vraisemblance de ce détail, Georges était animé d'autres dispositions. Il arriva à Constantinople, venant de Crète, en novembre 1465. Il n'y trou­ va pas Mahomet II, occupé à préparer une campagne contre Skander-Beg d'Albanie, campagne qu'il dirigea personnellement au printemps de l'année 1466. Georges se retira donc à Galata, autrefois florissante colonie gênoise. De là, il écrivit à Mahomet, le 25 février, une lettre où il lui offrait ses services (Lettre I, éd. Mercati, p. 85-92). Pour chanter les hauts faits des princes illustres, il fallait des talents supérieurs, lesquels du reste immor­ talisent dans des oeuvres littéraires impérissables la geste de leur héros (Lettre I, Mercati 85-87)2 7. Pour souligner la grandeur de son héros, Georges établit un parallèle entre Mahomet II et les grands chefs politiques de l'antiquité, Cyrus, Alexandre et Cé­ sar2 8 , et le trouve bien supérieur à eux pour de multiples raisons (p. 87-91). Enfin Georges, qui avait appris, par l'intermédiaire de Georges Amirutzès2 9 , l'intérêt que Mahomet portait à l'oeuvre géographique de Ptolémée, fait savoir au Sultan qu'il avait exécuté, "au prix de grands labeurs et de longues veilles" (p. 91), une traduction latine de l'Almageste de Ptolémée, qui lui •

2 6 Sur Rubeis et son rapport, cf. Mercati, p. 65-69. 2 7 L'ami de Georges, François Filelfe, promettait lui aussi à ses bienfaiteurs .

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de les immortaliser dans ses oeuvres littéraires, cf. Babinger, op. cit., p. 267. Mahomet montrait un intérêt passionné pour les héros de l'antiquité, nommément Alexandre le Grand et César, cf. le discours de Sagundino à Alphonse 1 de Naples, plus haut. note 17; Babinger, op. cit., p. 546, 548-549. Sur Amirutzès, voir, outre les articles des divers dictionnaires, E. Le­ grand, Bibliographie hellénique des xve siècles, vol. III, Paris 1903, p. 195-204; N. Tomadakès, 'ETOvp"evGev b rewp'Ywc; 'AJJ.LPOIrrG'TlC;; dans 'E1TeT'TlPL(: 'ET μέν Τ post cancellavit et lπειδή scripsit cance lla\'it λά(βωοι ) Τ 277 primum

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284 post

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le tout-parfait imparfait, et la contradiction serait vraie, ce qui est im possible. b. Et encore tout sujet d'accident est perfectionne sous υη certain rapport par l'apparition de l'accident. Comment donc le Dieu tout-parfait serait-il capable d'accident ? Absolument d'au­ cune maniere. Donc le Verbe du Dieu parfait est parfait et par suite unique. D'autre part ΙΈSΡrίt du Dieu parfait est parfait , et par suite unique a jamais. Car s'il Υ en avait plusieurs, ils se­ raient imparfaits. De meme, en effet, que la: perfection convίent a l'υη, ainsi l'imperfection au multiple. c. Et encore, il est absurde de dire ου de penser que quelque chose qui est en Dieu par nature et eternellement soit imparfait. Or le Verbe de Dieu et son Esprit sont en Dieu par nature et eter­ nellement, car avant meme que les cieux aient ete affermis, le Verbe de Dieu et son Esprit sont deja en Dieu. Le Verbe de Dieu est donc tout parfait et υη, et son ΕSΡήt est tout parfait et υη. LΈSΡrίt et le Verbe de Dieu sont tout­ puissants puisque par eux, selon le psa1miste, les cieux ont ete tires du neant a l'etre , et parce que le Verbe de Dieu n'est pas par nature autre chose a cote de Dieu, ηί ΙΈSΡrίt n'est par nature autre chose a cote de Dieu. 20.

C'est pourquoi Dieu est υη, et il η 'Υ a pas de Dieu en dehors de lυί. Et s'i! est loue comme trinite par nous, les chretiens, c'est qu'i! a υη Verbe et υη Esprit, tout en etant υη, ηοη compose mais simple, car le Verbe et ΙΈSΡrίt n'introduisent pas de compo­ sition en Dieu. La composition est en effet propre aux etres im­ parfaits, que l'on compose pour leur faire acquerir par la compo­ sition une certaine perfection. Or Dieu est parfait et son Verbe est parfait et de meme son Esprit est parfait, comme nous l'avons deja dit. Donc Dieu est υη en une trinite, et ηοη trois Dieux. Loin de nous le blaspheme et l'absurdit e ! 21 .

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καΙ .'Ιωσιϊς : « �Aκo υε» , φησίl" « '!ορωμ, κι:�μ oς ό Θεός σου κύριος εΙς Αστ ι » . Δια τοϋτο γαρ είρηκε « Κ Ι:ΡΙΟΙ'» και « ΘεΓι" ." 2.'JU κα ι πάλιl' « κύρ ιιJ l " [να εΙ,'αι, ίΊ'α παραδείξll τοv θεον καΙ τΓιl' λόί'Οl' κ α ι " , ε ι ς arga κ α ι ' ' . ΕΙ δε" εΚ1.εομενοl' τι I'ft λ0;'01' το πνευμα α υ του ει'α ε 1 )'αι θεοl' άπ()φι'οο ύμενον έκ τ ο υ θεοίι πl'ευμα κατιί το άνl?ρώπιl'()ι' πα l'τελώ.: και ιι ίι ' Q κα{) ' ομοι ω σο τιl'α εκ , J..11' βω,ιιεν, εσται α'λλ οιιυτος ωσπερ ημε ις και φιιαρτο; δ θ εό; . Άλλοιουται γ α ρ δ οlίμερον [να [χωl' λόγον και δ α υ ρ ι οl IίJ.lOI', 2.(1:'5 δμοίως και δ ιϊλλο και ιiλλο έχων πl'ευμα, το δέ άλ λοι ο l:μεν οl' πάl'Τως και φι? είρεται. Δι α τουτο ήμεϊς μέI' άλλοιωτοι κα ι φΟαρτοι γ,'τ ες, άλλοι' κα ι ά λλον ρχιιμ εν λόγω' και πl'είιμα δμοίως, δ δέ θεός, αΙώ νιος ιϋι', ένα λόγοΙ' και (Ι' , Q ψυαρτοι. πl'ευμα [χει αι ωl'ιως, ωοπερ ημ εις προσκαιριυ;, ως I'tI'tΛι. Ταυτα δε [χομεν κατ ' εΙκόνα πλασ{)έντες θεου, καnί τοl' t?riOI' lt/woιjv : Τ 2:,r 30υ «Ilοιήσωμεν» , φησ{v, «a.νΟ ρωπον, ε Ιπ ε l' δ θεός, κατ' εΙκόνα ημετέραl' κα ι ' , , . V καΟ., ομοι ωσιν.. . η ατα τι ουl' εικων ι:: σμεν του- θεου .. Κατα την σά ρκα ; Τοίιτο

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d'erreur ce que nous trouvons affirme dans toutes les Ecritures de faς:οη concordante, par exemple que Dieu a un Verbe et un ΕSΡήt, et egalement qu'i1 η'Υ a pas trois Dieux, mais υη seul Dieu. Car ceci, toute l'ancienne Ecriture le proclame, le saint Evangi1e l'ecrit clairement et le Coran aussi en temoigne. Qui donc en douterait ? Ne faut-i1 pas conformer sa [οί a ce que disent toutes les Ecritures diνines? Que si absolument. Celui donc qui est loue dans le Pere, le Verbe et Ι ΈSΡrίt sain t, est un seul Dieu, ηοη point multiple, mais un seul, ayant en lui-meme de toute eternite un Verbe et un Esprit. Car tout ce que Dieu a, il l'a eter­ nellement. Or i1 a un Verbe et υη Esprit, il les a donc eternelle­ ment. b. Mais s'i1 semblait qu 'i1 Υ ait dans υη passage de ΙΈcrίture quelque chose de contraire a cette doctrine, i1 est evident qu'on ne l'aurait pas bien compris. Car si dej3. un homme intelligent parle et ecrit de telle facron qu'il ne se contredit pas lui-meme, a combien plus forte raison i1 faut croire que Dieu, qui parle par les divines Ecritures, est en accord aνec lui-meme et ne tombe pas d Τ 1309 ή­ 1305 - 1306 primum ,rρηrαι κα, Τ post cancel1avit et άποιΙέιΙεικται scripsit yovl' ούσίαl ία marg. Τ ούν supra Iίneam Τ

1 66

il a ete vu sur la terre et a frequente les hommes ", c'est-a-dire est devenu homme, s'est incarne , sans changement, de la vierge Marie par l'action du Saint-Esprit, selon la Ιοί des musulmans et Mahomet. 99. Mais qu 'est-il besoin de compter tous les passages? LΈcrί­ ture entiere affirme l'existence de deux natures dans le Christ, et elle n 'a d'autre but que de reveler la trinite et ce mystere meme. Que faut-il donc douter ? Ne sont-ils pas plutot impies, ceux qui doutent de ces choses, que Ι Έcrίture des Juifs et le saint Evangile et la Ιοί des musulmans elle-meme procIame de la faςοη la plus cIaire ? D. Objection tiree du Coran

1 00. Mais peut-etre doutent-ils parce que dans la Ιοί des musul­ mans, comme je I'ai entendu de certains, οη trouve ηοη seule­ ment que le fils de la toujours vierge Marie est la paroIe de Dieu, mais aussi qu'il est υη simpIe homme, a savoir qu'il possede seule­ ment une nature humaine et aucune autre de plus83 •

1 01 . a. Or moi, je sais bien que dire une chose et exposer ensuite ce qu i con duit a ΙΌΡΡοse est le fait d'un homme insense et tout a fait inintelligent. Je ne peux pas me persuader que de telles choses soient ecrites dans la Ιοί des musulmans. Ου bien certains οη! falsίfιe et transforme ces textes, ου bien ceux qui Ies lisent ne les comprennent pas. Or cela n'a rien d'etonnant, puisque Mahomet lui-meme, cet homme si grand, confesse qu'il ignore bien des ch oses de Ia Ιοί qui lυί a ete donnee, comme il dit84 b. Il faut dans de tels cas, comme il a ete dit auparavant, s 'en tenir aux choses bien claires et conformes aux autres Ecritures. Or toutes les Ecritures, comme iJ a ete demontre, disent que Ie Christ est fils de la vierge et decIarent qu'ίl est homme. Elles disent aussi qu 'il est Verbe de Dieu. Or nous savons qu 'autre est la nature de l'homme et autre celle du Verbe de Dieu. Elles enseignent de Ia sorte I 'existence de deux natures, ου essences , dans le Christ. Comment est-il donc possible que Ι Έcrίture se •

1 67

λέγειν πάλιν ΙαυτΗ ηίν γραφήν καΙ ψιλόν ι'1νf)ρωπoν IIπoφaίνεσ{}αι τόν Χρι­ στόν, τόν ούτω παρα τών {}είωJ' γραφών, ηγουν παρ' αύτοϋ του θ ευύ καΙ πατρός κλη{}έντα ; διότι ιίνωται ή μία ύπόσ τα σι ς αύτού εκ fε τoίi χρίοντος θεού λόγου και τού χριομένου dν{}ρdιπο υ ΕΙ γ ά ρ έση ν ψιλός ι'1ν{}ρωπος , . " , . α 1314 � 'ιγουν ανvρωπος μονον κα Ι ουκ ' αwllης τινος φυσεως και ουσιας, ουκ l ση τ 47r λόγος θεoίi, καΙ ψεύδονται λοιπόν πασαι αΙ γραφαί, όπερ καΙ μόνον lv{}v· μη{}ηναί έστιν ΙΙσεβές. Ε! o�ν ε{)ρηται ρητον Αν τφ νόμφ τών μουσουλμύ.­ Α 31v νων, έν Φ ψι λό ς αν{}ρωπος γράφεται δ Χριστός, έπειδή οί:κ εσ τ ι . δυνατόν ΙΙντιλέγειν Ιαυτφ τον νόμον, η έφ{}αρται παρά τι νων το ρ η το ν η ού νοεί­ ται όρ{}ώς. 1 320 Η{}ελον δε εΙδέναι τά τών μουσουλμάνων γράμματα . (να άναΥνους αύτος καΙ τοϊς προ η γουμ ένο ι ς καΙ lπcμένοις έφαρμόσας, καταλάβω τον νούν τυύ ρητού, όσοιι δυνατόν έμοί . Ισως γαρ ο ύ λέγει τον Χρι στό ιι εΙιιαι ψιλόν άν{}ρωπον, άλλα τήν παρ{}ένον .""Ιαρίαν αν{}ρωπον γεννησαι. Toίiτo δέ δυσνόητόν έστι καΙ ούκ Aιιαντιoίi ται τφ λέγοντι ρητφ ότ ι δ υίός της 1325 Μαρίας λόγος έστl τού θεου· ά λλ ' έπει δή έγένοντό τι νις α Ιρ ε τ ι κο ί, νομl­ σα ντες τον λόγον τoίi θεου έκ της ΙΙε ιπαρ{}ένου Μαρίας έσχηκ έ ναι τήν άρχήν, ώς γεννη{}εις έξ αύτης κατα τας γραφάς, μη πιστεύσαντες τςίι νόμφ ότι δ λόγος τού θεού, dJy πρ ότ ερον . μiiλλον δέ άεί, έτέ{} η έιι τιj άειπαρ­ {} ένφ .Wagig παρ' αύτου τού θεού καΙ πατρός δ ι α του πνεύματος του 1330 ιίγίου, δια τουτο {}ελήσας δ νομο{}έτης τoίiτo καταργιίσαι τό δόγμα, έγρα ­ ψεν ίσως τοιουτόιι τι. Είπερ αρα καΙ γέγραπτα ι α ν{}ρωπον γεννη{} ηνα ι l1f της ΙΙειπαρ{}ένου ΜαρΕας, (να Τι τ o ι oίiτo ς δ voii; του ρη τ ου , Ιγενν ή 19 η ό λόγος τού θεού έκ της παρ{}έJ'ου Μαρίας, ο-ύ κα{}ό λόγος τού Θεοί-, ιλλλά κα{}ό αν{}ρωπος. 'Όπερ ήμ είς ΟΙ χριστιανοι κηρύττομεν σαφέστερο)', λέγον1335 τες τόν λόγον του θεο 'ϋ "fYJ'IJ{}ijyat έκ τιϊ ς παρ{)ένου Μαρίας ώς ι'1ν{}ρωπον. 11'α δέ τό παν παραδείγματι σαφέστερον γένηται. {)ώμ:; ν π υρ κατελ ­ {}είJ' Ακ τών ο ύ ρα νών και εlσδίiJ'αι εΙς τιί ν γην, κάκεί{}εν έκδο{) η J' αι πεπ l'1310

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1311 post οϋιω canceIIavit κ,η­ 1312 primum σ ιί"ι'Jειό, Ισ"" Τ post cancellavit et ήνω.αι scripsit ( ι'Jί ".α ) Τ 1313 λόγου ίη marg. Τ 1323 post 131 7 έο./ : Ισιί" Α 1314 άλλη, ex corr. Τ ΜαρΙα" cancel1avit ψιλα" Τ 1328 primum ώσπερ Τ post cancellavit et &ίΟ' scripsit 1331 post Υ;γραπιαl verbum erasit Τ quod legere Ωοη possum 13.'11 post ΜαρΙα, verbum erasit Τ quod legere ηοη possum

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contredise elle-meme et declare le Christ simple homme, Ιυί qui a ete aussi autrement quaIifie par Ies divines Ecritures, c 'est-a­ dire par Dieu Ie Pere lui-meme ? C'est pourquoi une seuIe et meme hypostase resuIte de l'υηίοη du Verbe de Dieu qui oint et de I'homme qui est oint. Car s'il etait υη simple homme , c'est­ a-dire υη homme seulement sans aucune autre nature et essence, il ne serait pas Verbe de Dieu, et alors toutes les Ecritures se se­ raient trompees. Mais le seuI fait de concevoir cela est chose impie. Si donc οη trouve dans la Ιοί des musulmans une phrase dans laquelle il est ecrit que le Christ est υη simple h omme , comme, d'autre part, il n'est pas possible que la Ιοί se contredise elle-meme , alors ου bien cette phrase a ete falsifiee par certains ου bien elle η 'est pas comprise correctement. 1 0 2. J'aurais voulu connaltre les ecrits des musulmans, afin que , les ayant m oi-meme lus et fait conc order avec les textes qui pre­ cedent et qui suivent, je comprenne le sens de la phrase , autant qu'il m'est possible85 • Car peut-etre ne dit-il pas que le Christ est υη simple homme, mais que la vierge Marie a engendre υη homme. Ceci est certes difficile a comprendre mais ne contredit pas la phrase qui dit que le fils de Marie est la parole de Dieu. Οτ puisqu'il Υ a eu certains heretiques qui οη pense que le Verbe de Dίeu a tire son origine de la toujours vierge Marie , etant ne d'el1e selon les Ecritures86 , et n'ont pas cru a la Ιοί qui dit que la parole de Dieu, qui existait auparaνant, ου plutot eternellement, a ete deposee dans la toujours vierge Marie par Dieu le Pere lυί­ meme, par l 'intermediaire de ΙΈsρrίt saint, c 'est pourquoi le le­ gislateur, ayant νουlυ detruire cette doctrine, a peut-etre ecrit une telle phrase. Si donc ίl a ete ecrit qu'un homme est ne de la toujours vierge Marie, c'est ρουτ que le sens de la phrase soit le suiνant: le Verbe de Dieu est ne de la Vierge Marie , ηοη en tant que Verbe de Dieu, mais en tant qu'homme. C'est ce que nous, les chretiens, nous proclamons de la faςοη la plus claire en disant que le Verbe de Dieu est ne de la νierge Marie comme homme. 1 03 . a. Mais pour que tout devienne plus clair, donnons υη exemple. Supposons que le feu soit descendu des cieux et ait 1 69

ρακτωμένον σίδηρον, προσληψ{}έντα παρα του πυρος έκ τών της ! γης ποιο, Τ 67ν τη τω ν. : 'Επει δη ουν το ουρανιον ' έλαβ ε τον σι'δηρον πυρ προσει'ληφε κα Ι αν " 1340 έκ της γης, οϋτω; ώστε μή ε Ιναι πρότερον σίδηρον � προσληφ{}'ίναι , &λλ' δμου πρησληφ{};ίναι καΙ σίδηρον εΙναι πεπυρακτωμένον, γέννημά έστι της γης δ πεπυρακτωμΈJ'oς έκείνος σίδηρος. ΚαΙ το πυρ δε αύτό, το έν τφ σιδήρφ, δύναται όρ{}ώ; γέννημα λέγεσ{}αι της γης, καίτοι γε μή ον έξ αύτιϊς, &λλα καταρρυέν έκ τών ούρα l·ών. 'Αλη{}ώς ofJv einl/ τι ς πυρ έκδουναι τήν 1345 Ύην, τήν τον τοιουτον έκδο υσαν σίδηρον, άλλ' Μν τις, ίνα μή νομίσωμεν έκ της Ύης έσχηκέναι τήν άρχήν έκείl'Ο το π�ρ, είπιι τ;ι" Ύην σίδηροι' έκδου­ ναι , ούκ άντιλέγει τπ άλη{}εί�, βουλόμει'ος είπείν δτι το πυρ ην καΙ προ του προσλαβείν καΙ πυρακτώσαι τον σίδηρον. Λέγεται δέ Ύέννημα της γης δρ{}ώς το πυρ έκείνο, δια το εν γενέσΟαι τφ ύποκειμένφ μετα του προσλη1350 φ{}έντος σι διίρου. τφ πυρl ουν τφ ούρανίφ τούτφ, κατελ{}(()), έκ τών ούρανών δμοίως ό λόΎος του Θεου, μαλλοl' δε πολλφ ύψηλότερον, προσέ).αβε τον ανΟρωπον έκ της &ειπαρΟένου Μαρία;, ll,ώσας α(,τον Ιαυτφ καΟ' ύπόστασιν. Κα Ι δια τουτο το αΎιον ΕύαΎΎέλιον καΙ ό νόμο; τώl· μουσουλμάνωl. δρΟώς καΙ άλη1355 {}ώς καΙ εύσεβώς τον υίον της Μαρία; λόγον εΙI'αι κηρύττει τοίο θεο υ. Ού γάρ έστιι' αλλος δ υΣδς τιίς Μαρίας καΙ αλλος δ λόγος του Θεου, άλλ' εΙ ς καΙ δ α ύτος rfj ύποσ τά σει . Δ ια τουτο εύσεβώς πιστεύομεν τον λόγο)' τοίί Θεοϊϊ υΙον ε Ιναι της Μαρίας κα Ι τον υίΟν τ ιϊς Μαρίας λόΎον εΙναι του Θεου, προσδιασαφοίιl'τες δτ ι δ λόγος του Θεοίί αlώl' ιος ιόν, ϋσΤΕρον, κατ α 1360 τας Ύραφάς, προσέλαβε τον lJ.νΟρωπον έκ Μαρίας τιϊς παρ{}έI'ου δια του πνεύματος του άΎίου. Ι Α S2� Θαυμάσαι δε αξιον τήν τών πολλών είτε άμέλε ιαν χρή λέγειν τ 68r είτε i βραδυτητα . Άκούοντες Ύαρ τών Ύραφών μι{j φωνfj κραυγαζουσών δτι παρ{}ένος, ηΎουν ανευ σπέρματος, ή Μαρία συνέλαβε καΙ έγέννησεν, η ού 1365 βούλονται η ού δύνανται έπιστιϊσαι πόσον έστl το {}αυμα. Ή Ύαρ τοσαύτη και νοτομία της φύσεως δεlκνυσι σαφώς τον Ύεννη{}έντα ού μόνον μή εΙναι ψιλον αν{}ρωπον, άλλά καΙ μείζονα η κατα κτίσμα κα Ι ποίημα. Κατα τον τρόπον ofJv του άναληφ{}έντος σι δήρου και τφ ούρανίφ Ινω{}έντος π υρί, Α 8fr

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1338 - 1339 ποιο­ 1313 ό. : ην Α .,ί,ων ίη marg. Τ 134·5 ante ,ά,< verbum erasit Τ quod legere non possum primum πλήν Τ post cancellavit et άλλ' scripsit : πλή. άλλ' Α 1 316 post .rnn cancel1avit ψιλό. Ικδοϋ ..αl Τ 1346 - 1347 lκδοϋ..αl in marg . Τ 1360 post LΚ cancellavit τή, Α

1367 ,ό. supra lίneam Τ

1 70

penetre dans la terre , et que de liι ait resulte υπ fer rougi au feu , le fer ayant ete choisi par le feu parmi toutes les creatures terres­ tres. Le feu celeste a choisi et pris de la terre le fer, de telle sorte que ce fer-liι n 'existe pas avant d'avoir ete choisi, mais il existe υπ fer en meme temps choisi et rougi au feu. Ce fer rougi au feu est bien υπ prodU:it de la terre ; et le feu lui-meme, qui est dans le fer , peut etre dit iι ju ste titre progeniture de la terre, bien qu'il ne provienne pas d'elle, mais vienne des cieux. C'est donc iι bon droit qu'on peut dire que la terre a produit le feu, elle qui a produit ce fer-liι. Mais si, pour que nous ne pensions pas que ce feu ait tire son origine de la terre , οπ dit que la terre a produit le fer, οη ne contredit pas 1a verite, puisqu'on veut dire que le feu existait meme avant . d'avoir choisi et rougi le fer. Mais ce feu est dit iι bon droit υη produit de la terre , du fait qu'il est devenu avec le fer υπ par le suppot, apres que le fer a ete assume par Ιυί. b. Le Verbe de Dieu est donc descendu du ciel, d'une maniere pareille iι ce feu celeste, ου plutot d'une faςοπ beaucoup plus elevee. Il a pris l'homme de la toujours vierge Marie, l'unissant iι lui-meme selon l'hypostase. C'est pourquoi le saint Evangile et la Ιοί des m usulmans proclament, iι juste titre et conforme­ ment iι la verite et iι la bonne relίgion, que le fιls de Marie est le Verbe de Dieu. Car le fιls de Marie n'est pas υπ autre que le Verbe de Dieu, mais c'est liι υη seul et meme etre selon l'hypos­ tase. C'est pourquoi nous croyons, suivant la bonne religion, que le Verbe de Dieu est le fils de Marie, et que le fils de Marie est le Verbe de Dieu, et nous precisons que le Verbe de Dieu tout en etant eternel, a ensuite , d'apres les Ecritures, emprunte l 'h omme de la νierge Marie par Ι ΈSΡrίt saint. 1 04. 11 faut s'etonner de la negligence, ου faut-il dire de la len­ teur de beaucoup de gens. Car ils enten dent la νοίχ unanime des Ecritures qui crient que Marie a cοπςu et enfante comme vierge, c'est-a-dire sans semence, et neanmoins ου bien ils ne veulent pas ου bien i1s ne peuvent pas savoir combien le miracle est grand. Car ce prodige si nouveau de la nature montre clairement que celui qui a ete engendre ποπ seulement n'est pas υη simple h om­ me, mais aussi est anterieur a ΙΌrdre des creatures ου des choses faites. Α la lumiere de l'exemple du fer pris et υπί au feu celeste, 171

ούκ έσται τι Ιν τcρ νόιιφ τών μουσο ι'λμάνων ύπεναντίον, εί που είJρηταl 1370 παρ' αίιτφ, αν{)ρωπον Ικ της παρ{}ένου Μαρίας γεvνη{)ηναι, κα{}ως lξηγη­ σάμε{)α. ΕΙ δέ 01�τoς ούχ άρ,ιιόζεl, οlδεν δ Θεός άλλους, δ ,tιJιητης τcί)ν πάντων καΙ νομοδότης. Δ ια τοίίτο τα μέν δoκoίίvτα ύπεναν τίπ. έν ταίς γρα­ φαίς, άπόκρυφα δεί εΙναι καΙ σεσι ωπημένα, τα δε φανερα καΙ σύμφωνα παρα πάσαις ταίς )'ραφαίς, πάντας κατέχει ν δεί ώς άλη{)η. Πι στε ύει ν άρα δεί τον ε ύσεβη ότ ι δ Χριστός 'Ιησοίίς lκ δύο φύσεών 1375 Ιστιν, ε!ς ών τπ ύποστάσει, (;Jσπερ κα ι δ πεπυρακτωμένος σίδηρος εΤς Ιστι τφ ύποκειμένφ. ΚαΙ άν{)ρωπος γάρ έστιν ώς υΙΟς τl]ς Μαρίας και λόγος του θεοίί τε{}εΙς έν αύτfj, ηγουν σαρκω{)εΙς καΙ lναv{Jρωπήσας έξ αύτης, ού κατά τινα φ{)οράν, άλλπ δια του πνεύματος τοίί άγίου. Κα Ι ώσπερ άλη{)ώς 1380 αν τις είπn περl της γης, έξ ης lξεδό{)η δ πεπι'ρακτωμένος σίδηρος, κα{}ως ύΠΕ{)έμε{)α, ότ ι σίδηρον έξέδωκεν ή γη καΙ πάλιν στι πϋρ [ξέδωκεν ή γη Α 33r καΙ τρίτον ότι πεπυρακτωμένον σίδηρο ν ι [ξέδωκεν ή γη το πρώτον μεν διό τι δ σίδηρος γέννημα της γης έστι , τι.! δέ λοιπα δύο δια την [νωσιν τοίί , ούτως λέγομεν οΙ χριστιαΤ 48ν πυρός καΙ τοίί σιδιίρου έν ένΙ : ύποκειμένφ 1385 νοl, κα Ι άληθώς λέγομεν, 8τι ή άει παρ{)ένος Μαρία Θεόν έγέννησε καΙ τόν λ6γον το ίί θεοϋ Ιγέννησε καΙ τε{)εωμένον ό.νθρωπον lγέννησεν. () 1 Θ εό ν μεν γαρ ε ;'εννησεν, στι ου μονον αν{} ρωπον, ου' δ l' ψιλον ' αν ρωΠΟ)', άλλ' ήνωμένον καθ' ύπόστασιν τφ λόγφ τοίί Θεο υ . Δια τουτο ή [νωσις Ικείνη ούκ έΥένετσ μετα την σύλληψιν, άλλά έν αύτιj τfj συλλή ψει' ο ύδεμlαν 1390 γαρ ό.λλην ύπόστασιν έχει δ άνθρωπος Ικείνο ς, ό υΙΟς λέγω της άεlπαρ {)έ­ νου .1-Ιαρίας, ήγουν δ Χρ ιστός 'Ιησούς, εΙ μη τ ην ύπόστασιν του λόγου τοίί Θεου. Οίι γαρ σύν{)εrός έστι ν ή ύπόστασις τοϋ Χρι σ του, άλλ' άπλη. Φύσεις μεν γάρ διάφοροι ένουνταl έν μι,! ύποστάσει, (ός καΙ το πύρ ηρ '

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1.'/70 post ά�{}ρOJΠO" verbum erasit Τ quod 1372 μι" supra lineam Τ 137.9 post άλλα add. .ου legere ηοη POSSUIll 1385 6.ά" ex corr. Τ 1381 ΙξtdOJκt� ή Υη repetitur ίη Α supra lineam Α 1387 δ.ό� 13Ξ6 δεοϋ 'Υεννηιι, : δεοϋ ΑΥΒννηιιε.. Α post αν{}ρωπο" cancellavit υΙο(ν) Τ ού supra lineam Τ 1391 & xeIard> Ιησοϋς : xeIord> ,; Ιησοϋς Α ex corr. Τ

172

οη peut conclure qu'il η'Υ a rien de contraire a ceIa dans Ia Ιοί des musuImans , meme si par hasard Ι Όη Υ trouvait ecrit qu'un homme est ne de Ia vierge Marie, comme nous I'avons deveIoppe. Mais si vraiment cette Ιοί ne concorde pas, aIors il faut se dire que Dieu en connaft d'autres, Ιυί le createur de tous et le legis­ Iateur. C'est pourquoi les choses qui dans Ies Ecritures sembIent contradictoires, doivent etre tenues pour obscures et tues, tandis que 1es ch oses evidentes et concordantes dans toutes Ies Ecritures doivent etre toutes admises comme vraies. Ε. υηίοn hypostatique

1 0 5. 11 faut donc que 1e bon fide1e croie que le Christ ]esus a deux natures, tout en etant υη par l'hypostase, comme le fer rougi au feu est υη par le suppot. Car il est homme, comme fils de Marie , et Verbe de Dieu dep ose en elle, c'est-a-dire incarne et devenu homme d'el1e , ηοη dans 1a corruption, mais par ΙΈs­ prit saint. Et de meme que ΙΌη peut vraiment dire de Ia terre dont provient le fer rougi au feu selon que nous l'avons suppo­ se , que Ia terre produit υη fer et encore que la terre produit υη feu, et troίsiemement que Ia terre produit υη fer rougi au feu la premiere affirmation parce que le fer est υη produit de la terre , Ies deux autres a cause de l'υηίοη du feu et du fer en υη seul suppot - de m eme nous les chretiens disons, et nous Ie disons en toute verite , que la toujours vierge Marie a engendre Dieu, a engendre 1e Verbe de Dieu et a engendre l'homme divinise. 1 06. Εη effet elle a engendre Dieu, parce qu 'el1e n'a pas engendre seulement υη homme, ηί υη homme simple , mais υη homme υηί selon I'hyp ostase au Verbe de Dieu. C'est pourquoi cette υηίοη n'a pas eu 1ieu apres la conception mais dans Ia conception elle­ meme . Car cet homme , j'entends ici le fils de Ia toujours vierge Marie , a savoir le Christ ]esus, n'a pas d'autre hypostase que celle du Verbe de Dieu. 1 07. L'hypostase du Christ n'est pas composee, mais simple . Car des natures differentes pe uvent s'unir en une seuIe hypostase, 1 73

σιδηΌω έν Ινl ύποκειμένω καΙ ψ υχη τώ σώαατι l ν αια ύποστάσει ' υπο1395 στάσει ς δέ δύο η καΙ :τλείους εΙς μίαν συνελ{}ε Έν ύπόστασι ν σύν{}ετον πάντπ άδύνατ ο ν' συναλη{}εύσει γαρ αν ή άντίφασις. Ή γαρ σύν{}εσις η φυλάττει τών συvτε{)ειμένων τα ίδια � άλλοιοΈ συγχέο υ σα' Ιδιαίτατον δέ έστι τών lιπoστάσεων τό μετρητας ε Ιναι καΙ άσυγχύτο ι ς μάλλον δέ τούτ' αύτο δοκο!Έ ε Ιναι rfj ύποστάσει το ε Ιναι' οΤον μία ύπόστασις α ν{}ρωπος εΙς, δύο ύπο1400 στάσει ς l1.ν{}ρωποι δύο, τρεΈς, τέσσαρες, καΙ κα{)εξrjς. ΕΙ ο{ιν δύο τις ύπο­ στάσεις εΙς μίαν πειράται συνάγειν, Ισονται δύο καΙ μία ' καΙ δύο l1.ν{)ρωU ' ποι ε lς αν {}ρωπος, οπερ α' δ υνατον 'Όταν ο{ιν λέγωμεν lνωι'HίναL τον l1.ν{)ρωπον τψ λόγφ τού θ εού κα{)' ύ, , {)ετον εκ δ υο ' υποστασεων " α' δυ'γενέ σ{)αι λεγομεν ποστασιν, ου" μιαν συν ' 1405 νατος γάρ έστιν ή τοιαύτη σύν{)εσίς τε καΙ σύγχυσις καΙ τιρ λόγφ τοϋ Θεoiι άλλα προσληφ{)ιϊναι τον άν{)ρωποι' παρα τού λόγου του Θ εού τ �9Γ άπρεπ ι) ς Α 83\' πιστεύομεν ΚαΙ δια τουτο εύσεβώς δμολογουμεν τον υ lό ν της άειπαρ{)ένου Μαρίας ούτ' έσχηκέναι ού{}' έξειν ποτέ άλλην ύπόστασι ν, εΙ μη τού λόγου του Θεου· ούδέ γαρ -δπέστη χωρίς ποτ ε και'}' Ιαυτόν, ιiλλ' έν τψ λόγφ του 1410 Θ εοϋ προσληφ{)είς. ΚαΙ δια τού το δ άν{)ρωπος έκε Ένος δ υίος λέγω της παρl'}ένου Μαρίας, λόγος έστ Ι του Θεου, @ς καΙ δ τών μουσουλμάνων νόμος κηρύττει. Ό δέ λόγος τού Θεού Θεός έστο', @ς άποδέδεικται' καΙ εΙς της τριάδο ς. Επεται ο{ιν άι'αγκαίως τον υίον τιϊς Μαρίας, ήγουν τον l1ν{)ρω­ πον έκεΈνον, ένα ε Ιναι της προσκυνητης καΙ παντοδυνάμου τριάδος, ού rfj 1415 φύσει , άλλα rfj ύποστάσει. Δια τουτο καΙ εύσεβώς προσκυνείται παρ' ήμών τών χριστιανών δ Χριστός , @ς λόγος Θεού καΙ Θεος dλη{)ινός ' καΙ προσ­ κυνείται προσκυνήσει λατρείας ' λατρεύ ω γαρ δεΈ τψ ΘεΨ. Ό δέ θεός καΙ πατηρ καΙ δ λόγος αύτrιύ καΙ το αγlOν πνευμα εΙς Θεός έστιν, @ς καΙ πρό­ τεροι' είρητα ι ' λατρεύειν άρα δεί τψ λόγφ τού Θεοϋ. Ό δέ υίος της παρ1420 {}ένου Μαρίας λόγος έστ l τού Θεου, κατα τας γραφας πάσας' προσκυνήσει ....





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συ�αληθεύσ6' .. συνκληΟεύα.. Α cancellavit � Υάρ ή σύ�θεα., Τ 1396

1407

ή Υάρ αύ"θ6α., η ίη marg.

Τ

post φυλάΗ.'

post τοϋτο cancellavit ιJμ( ολοΥοϋμε,,) Τ 1408 αλλη" : αλλη Α ρι, ίη marg. Τ 1415 post προακυ"είτα. cancellavit τε και λατρεύ8tα. Τ θεου add. του Α

1 74

1409 χω-

1417

ante

tout comme le feu s'unit au fer en υη seul suppot, et l'ame au corps en une seule hypostase. Mais il est impossible que deux hypostases ου meme plusieurs se n� unissent en une seule hypos­ tase composee. Car la contradiction serait alors declaree pour νraie. Εη effet ου bien la composition conserνe les proprietes des elements composes, ου bien elle les altere en les confondant. Mais la chose la plus propre aux hypostases est qu'elles sont de­ finies et distinctes. Ου plutot c'est cela meme qui semble consti­ tuer l 'etre de I'hypostase. Ainsi une hypostase, c'est υη homme, deux hypostases deux hommes, trois, quatre et ainsi de suite. Si donc οη essaye de reduire deux hypostases a une seule , elles seraient a la fois deux et une, et deux hommes seraient υη hom­ me, ce qui est impossible. 1 08. Quand donc nous disons que l'homme a ete υηί au Verbe de Dieu selon 1 'hypostase , nous ne disons pas qu'il est deνenu une hypostase composee de deux hypostases - car une telle composition et confusion est impossible et ne conνient pas au Verbe de Dieu - mais nous croyons que l'homme a ete assu­ me par le Verbe de Dieu. Et c 'est pourquoi nous confessons selon la droite re1igion que le fils de la toujours νierge Marie n'a pas eu ηί n'aura jamais une autre hypostase que celIe du Verbe de Dieu. Car i1 n'a jamais existe independamment en soi, mais assume dans le Verbe de Dieu . Et c'est pourquoi cet homme, j'entends le fi1s de la vierge Marie, est le Verbe de Dieu, comme la Ιοί des musulmans aussi le proclame. ΟΤ le Verbe de Dieu est Dieu, comme il a ete demontre, et υη de la trinite. 11 suit donc necessairement que le fιls de Marie , c'est-a-dire cet homme-Ia est υη de la trinite adorable et toute-puissante, ηοη par la nature, mais par l'hypostase. 1 09. C'est pourquoi le Christ est adore par nous les chretiens, selon la droite religion, comme le Verbe de Dieu et Dieu νeri­ table, et adore d'une adoration de latrie. La latrie est due a Dieu. Or Dieu le Fere et son Verbe et le Saint-Esprit sont υη seul Dieu, comme ίΙ a ete deja dit. Donc la latrie est due au Verbe de Dieu. Mais le fils de la νierge Marie est le Verbe de Dieu, selon toutes les Ecritures. 11 faut donc adorer d'une adoration de 175

άρα λατρείας προσκυνείν δεί τον υίον της Μαρίας καΙ σέβεσ{}αι ώς Θεόν. Ού γαρ {χει άλλην, ώς είπομεν, ύπόστασι ν δ υΙός της παρ{}ένου καΙ αλλην δ λόγος τοίί Θεοϋ, ιΙλλα μίαν καΙ Τ1ιν αύηίν. Ταίίτα έκ τοίί ό.γίου Εύα)'γελίου συνάγομε ν, ταίίτα καΙ δ τών μουσουλμά1425 νων νόμος κηρύττει σαφέστερον. «Λόγος γάρ», φησίν, «έστ l τοίί Θεοίί δ υΙός της Μαρίας, 8ν έν αύτtί [{}ηκε δια τοίί πνεύματος τού ό.γΕου» . Διά μεν γαρ τ '9v τοίί εΙπείν «8" [{}ηκεν έν αύτfj» την σάρκωσιν έδήλωσε ! τοίί λόγου του θεού, Α Str δια δέ τοίί εΙπείν « 6 υΙός της Μαρίας λόγος έστl τοίί θεου» την ! ακραν καΙ κα{}' ύπόστασιν [νωσιν το ίί άν{)ρώπου έκείνου μετα του λόγου του Θεου, 1430 την δια της προσλήψεως γενομένην. Τούτφ γαρ μόνφ τφ τρόπφ σφζονται καΙ άλη{)εύουσιν αί γραφαί. Ούδέ"α γαρ αλλον εύρήσeιν δυνα τόν, κα{)' 8ν άλη{)ώς λεχ{)ήσεται δ υlός της .\!αρίας λόγος εΙναι τού θεου. Τον τρόπον δε του τον ούχ �μείς οΙ χριστια­ νοl έςεύρομεν, άλλ' α Ι γραφαι δι δάσκουσι τους άκριβώς έρευνώντας. wEva 1485 γι1ρ καΙ το" αύτόν, δηλο"ότι το" Χριστον Ίησου". καΙ υΙό " κηρύττουσι της ]lαρίας και λόγο)' τοίί θεου. Μίαν o�ν ύπόστασιν κηρύττουσι του Ανδς 'Ιιισοίί Χριστού καΙ δύο φύσεις, τη" του άν{}ρώποιι καΙ τη" του λόγου τοϋ Θεού. Έπειδη δέ ού δυνάμε{)α λέγει" παρα του dνfJρώποv προσληφfJη"αι τον λόγο" τοίί θεου άτοποι' γαρ τό ουτω φρονείν , λείπεται δρα το 1440 Ιτερο", παρά τοίί λόγου του θεοϋ προσληφ{)ιϊ ναι τον α,,{)ρωπον' κα Ι ουτως . , . , ' φυσεσιν έ ε 1ι'αι τον Χριστον μια" υποστασι" κα Ι ε"α Ι " υσ τον αυτον δ και" " " , ' ά κεραιαις κα Ι ασυγχυτ()ι ς. ' ( Πισ τεύομε" δέ τον υΙόν της Μαρίας λόγον εΙναl τού Θεοϊ": , καΙ τον τυίί) Θε()υ λόγον γεννησαι αύτ( η ν) κατα το άν{}ρώπινον."Αν{)ρωπον δέ γενVΗ1445 {}ηναι ές al'riJ. ούτε λέγομεν ούτε λέγειν δυ"άμεfJα ' ούδέ ι,αρ δύ"αταl ιΙλη­ {}ώς λέγεσ{}α ι, εΙ μή τις αύτό κατα την εΙρημέ"ην έκλάβοι ["νοια". Μέγα το μυστήριον καΙ άλη{}ές ! Βεβαιο ϋται γαρ παρα πασώ" τώ" γραφών καΙ παρα της φι λοσοφίας αύτης Α λλά τα με" παρά τώ" {)είων γραφώ'l' πολλά ό"τα, ουτε δυ"ατο" τό γε νυ,l, ε Ιναι πά"τα περι λαβείν, ουτε χρεία' Ικα"ά 1450 γαρ καΙ τα εΙρημέ"α παραστιϊ σαι τό λεγόμενον . •

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1427 l{},1"ev

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'{}η". Α

δ; r,;" "[,,... . . ιφ "ράτ.. σο" τπ ιό supra πολ"λΟl'ί'1 ( vv. l H� - 1518) i n . marg. add. Τ 1444 αύτ( ή,.) : αϋτ' Α 1046 lκ­ linealn Α [.145 primum έ" τής Τ post cancel1avit et lξ αύτής scripsit λάβοι : Ικλάβο .." Τ Α 1449 primum "8 Α post canceIIavit et supra lineam Υ' scripsit 1436 ",1ρύΗουσι

1 76

om. Α

1443 (πισ ..ύομ."

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latrie le fιls de Marie et l'honorer comme Dieu. Car le fils de la Vierge η 'a pas, comme nous l'aνons dit, une hypostase differen­ te de celle du Verbe de Dieu, mais la meme hypostase. 1 1 0. Nous deduisons ceIa du saint Eνangile, et Ia Ιοί des musul­ mans Ie proclame de faςοη trι�s claire. Car, dit-ell e, "le fιls de Marie est la parole de Dieu, qu'il a deposee en el1e par Ι ΈSΡrίt saint"87 . Εη disant: "qu 'il a deposee en eIle", ίΙ a indique l 'ίη­ carnation du Verbe de Dieu, et en disant: "Le fils de Marie est la parole de Dieu", l 'eminente υηίοη hypostatique de cet homme aνec le Verbe de Dieu, laquelle a eu lieu par assomption. C' est de c ette seule maniere que les Ecritures son t sauνe­ gardees dans leur νerite. Car il est imp ossible d'en trouνer une autre , selon laquel1e le fιls de Marie puisse etre dit νraiment Verbe de Dieu. Cette maniere , ce n 'est pas nous, les chretiens, qui l'aνons inνentee ; les Ecritures l'enseignent a ceux qui les scrutent aνec soin. Car elles proclament qu'un seul et meme etre, a saνoir le Christ ]esus, est fιls de Marie et Verbe de Dieu. Elles proclament donc dans l'unique ]esus Christ une seule hy­ postase et deux natures, celle de l 'homme et celle du Verbe de Dieu. Or comme nous ne pouνons pas dire que le Verbe de Dieu a ete assume par l'homme - il serait absurde de penser de la sor­ te - il reste donc l'autre alternatiνe, a saνoir que I'homme a ete assume par le Verbe de Dieu, et ainsi que Ie Christ est une seule personne et un etre unique en deux natures sans meIange et con­ fusion. 111.

1 1 2. Nous croyons88 que le fils de Marie est le Verbe de Dieu, et qu 'elle a engendre Ie Verbe de Dieu seIon l 'humanite. Mais nous ne disons ηί ne pouνons dire qu'un homme a ete engendre d'elle, car οη ne peut le dire νraiment que si οη le prend dans Ie sens deji expose. Ο le grand mais νrai mystere ! Il est con firme en effet par toutes Ies Ecritures et par la philosophie elle-meme. Les textes des divines Ecritures sont nombreux et il n 'est pas possible ηί necessaire de Ies passer tous en reνue. Car les explica­ tions precedentes suffίsent a confirmer la proposition. 177

UOn

δε και παρά τή ς φι λοσοφίας μαν{}άν,ψεν ούκ αν{}ρωΠΙJν, άλλά τον Θεον λόγον κατά το άν{}ρώπινον γεννη{}ήναι έκ της άει παρ{}ένου Μαρίας, 'Αρ ιστοτέλους ακαυσον, ήτοι τ�ίς φιλοσοφίας αύτης. Έν πολλοίς o�ν Ακεί­ Α 5C. νος ένδείκνυται , έν δε τοίς ..."'Ιετά τά Φυσικά καΙ σαφώς άποφαίνεται, i το 1455 ποι είν τι � πάσχει'ν, ο ύ rfj φύσει άπολελυμένως, άλλά τοίς κα{}έκαστα άπο­ δίδοσ{}αι. Ού γάρ δυνάμε{}α λέγ(ειν έκ) της άν{}ρωπ{νης φύσεως αν{}ρωπόν ποτε γεννη{}ήναι . άλλ' Ας άν{}ρώπου, κα Ι τούτου ov του κα{}όλου, άλλά τοίί Ι'εωργίου τυχον η του 'Ιωάννου γενν(η{}ηναι ) OV φύσιν, άλλ' ούδε τον κα{}ό­ λaυ l1ν{}ρωπον, dll' /} το)' τυχόντα. τον Δημήτριον κα{}' ύπό{}εσιν η το)' 1460 Μαχούμετ . Επειδή o�ν δ προσληφ{}εlς Ακ τών παρ{}ενικών αΣμάτων αν{}ρωπος ούκ έχει ύπ6στασιν κα{} ' αυτόν, άλλ' (ύ)φέστηκε,' έν τπ ύποστάσει του λόγου του Θεου, διά τουτο όσα ώς άν{}ρώπιρ προσήκει αύτψ, άλ( η ) {}ώς καΙ εύσε­ βC)ς τψ λόγιρ τού θεοϋ άποδι δόαμε,', Ά , άγκη γαρ καιά τον της φιλοσοφίας 1465 λόγον, πά " 1α ό(σα ) έποίησε κα Ι όσα [πα{} ε ι· ό Χριστος ώς αν{}ρωπος, ού 'tfi φύσ ε ι - άδύ" αιο,' )'αρ καί ψε υδες τοίίτο παρd της φιλοσοφίας άποδείκl'υται άλλά lfj ύποστάσεl τοίί Χριστοϋ άποδιδόναι. Ή δε ύπόστασις του Χριοτού μία (Αοτl ) καΙ άπλη, ή τοίί λόγου τοϋ θεοϋ. (ό; προσληφ{}είσης ΤΙ]; ά)'{}ρωπ[νης φύσεως έν aVIfj. Οί,κ ά λ η {}έ ς l1ρα λέγ(εl l) 1 4 ίΟ l1 v{}ρωπον γF.vvη ι'} ίj )'αι έκ Μαρίας τής άεlπαρι1έ)'ου. τουτο γάρ Αν ltJiQ εΙναι ύποσιάσει 10'1' δ.,'{}ρωπο" Ακείνον σημαί" ει' όπερ Α( στl,' ιiδύ)'ατOl·. Λέγο­ Α 35r μεν δέ τον παρά του λόγου το υ Θ εού προσλη )φ{}έ)'τα α)'{}ρωπον YEl"',I,'J ijl'at Αχ της παριΊένου. ΚαΙ ( διά τoiίτo δ υΙος τιίς Μαρία; παρ{)ένου ούχl αν{}ρω­ πος), άλλά λόγος τoiί Θεου κηρύ ττεται παρά πασι;'J ν τών γραφώl·. Μέγα το 1475 {}αυμα τoiί μυστηρίου καΙ ύπερ φύ(σιν) ! Διά τοίίτο άλλιρ Ας(αι )σίιρ fJαύ­ μ(ατι ) βεβαιουται, ( Πα ρ ){}έι 'Ο ; γάρ γε( " ν�) το)' λόγον τού θιoiί κατά (το) ά)'ιΊρ(όπο'ΟI', π ( α ρ ){} έ ,'ο ς ύπερ ( φύ)σιν γεν)'ιΊ. Κ( αl) τίς ού πιστ(εύει) τον •

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1455

1453 post αύ.ή. verbum erasit Α quod legere non possum άπoλ.λυιU�ω, : άπολελυμί"π Α 1456 λέΥεl" lκ) : λiy(.,,, LΚ Α

Itι

eΣ LΚ Α

όξ ά.·ΙJρώπου καΙ ,ού,ου eΣ corr. Τ idem locus ίη marg. repetitur in Τ : /458 Υ.ν­ post έσ,lν (v. 14 ; 1 ) ίη Α non recte ponitur κα{}όλου : κα{)' όλον Α ,,( η{)ήναι) : Υενν,l{} ήναι Α Ν62 (ύ)φέστηκε.. : ύφέσιηκ." Α 14(jJ άλ(η)ΙJώ. : άλη1 465 8( σα) : όσα Α lποίησ. : όποίησ.ν Α ()ώ; Α 1466 ante φύσ.ι cancellavit ά..ΙJρωπίνπ Τ 1 /6 7 ante χριστοίί verbum cancellavit Α quod legere ηοη possum 14; ' 8 (lσ.Ζ) : lσ.' Α 146[/ προσληφ{ί.ίσης : παραληφΙJ.ίση, Α λί(Υ"") : λέΥ.... Α 1470 post Υάρ cancellavit .Ιναι Α 14ί 1 (άδύ"α.ο". ΛέΥομ... δέ ,ό .. παρά ,oίi λόΥου ,oίi θ.ου προσλη) lacuna in Α 1473 - 1 4 14 (διά ,0V.o ό υΙό. ,ης ΜαρΖα. παρ{}έ"ου ούl' aνΙJρωπο.) lacuna ίπ Α 14ί5 φύ(σ.,,) : φύσl" Α έξ(αι)σίφ : BE.oirp Α 1476 (παρ){}έ"ος : παρΙJiνο, Α yε(νν�) : r."" , Α 147,; - 1476 {ίαύμ(αtι ) : &ύμαtι Α 1477 π( αρ ) {}έ"ος : παρ{}ί"ο. Α ,ό" λόΥον supra lineam Τ : om Α (τό) : .ό Α ( φύ )σ.ν : φύσ . .. Α κ( αί) : καΙ Α π.στ( εύ•• ) : πισ ••ύ.ι Α 1457

1 78

a. Mais la phuosophie aussi nous enseigne que ce n'est pas υη homme , mais le Verbe de Dieu selon l'humanite qui est ne de la toujours vierge Marie . Ecoute a ce sujet Aristote , ου mieux la phuosophie elle-meme. 11 montre dans bien des endroits et U explique clairement dans la Metaphysique, que l'action et la passion ne sont pas attribuees en Είη de compte a la nature , mais aux individus. Car nous ne pouvons dire qu'un homme soit ja­ mais ne de la nature humaine, mais d'un homme, et de ce1ui-ci ηΟΩ dans son universalite , mais ne, disons, de Georges ου de Jean, et celui qui est ne n'est pas une nature, ηί non plus υη homme dans son universalite, mais υη tel , soit Demetrίos ου Mahomet. b. Donc puisque l'homme qui a ete pris du sang virginal n'a pas d'hypostase en 1ui-meme, mais subsiste dans l'hypostase de Verbe de Dieu, c 'est pourquoi tout ce qui vaut de cet homme, nous l 'attribuons en νerite et suivant la droite re1igion au Verbe de Dieu. Car u est necessaire, en bonne raison phuosophique, d'attribuer tout ce que le Christ fait et tout ce qu 'u souffre en tant qu'homme ηΟΩ a la nature - ceci a ete demontre c omme impossible et faux par la phu osophie - mais a l'hypostase du Christ. 1 1 3.

L'hypostase du Christ est une et simple, elle est celIe du Verbe de Dieu en tant que la nature humaine a ete assumee en Ιυί. Donc ίl n'est pas vrai de dire qu'un homme est ne de la tou­ jours vierge Marie . Car ceci signifierait que cet homme possede une hypostase propre, ce qui est impossible. Mais nous disons que l'homme assume par le Verbe de Dieu est ne de la Vierge. Et c'est pourqu oi 1e fi1s de la vierge Marie n'est pas declare hom­ me , mais Verbe de Dieu par toutes les Ecritures. 1 14.

F. Caractere miraculeux de ΙΊncarnatίοn

a. Grand est le miracle du mystere et au-dessus de la nature ! C'est pourquoi U est confirme par υη autre miracle extraordi­ naire. C'est une vierge qui engendre le Verbe de Dieu selon l'hu­ manite, une vierge engendre d'une faς:οn qui depasse la nature. Qui ne croit pas que l 'homme ne d'elle est νraiment son fi1s ? 1 1 5.

1 79

γΗ ...ηθέντα ανfJρωπo" υΙΟ,. εΙ"αι ιΗ( η )θη ; ΟΜέ γάρ αλλως Ακ γυν{αι )κός Αγεν,·( ή {}η ), άλλα καΙ (κατά ) Πι,. τώ,. ά,. {}ρrύπω,., (μαλ)λο,. δέ καΙ τ( η,.) τώ,. 1480 κτισ(μάτων) πάντων φ(ύσι ν) καΙ (;) τών τοϋ θεοϋ μεγαλείω ... . { Άλ)λά εΙς ( . . . ) το συντρέ(χειν) θαύματα ( . ) συJlιστάμ{ε ...ο ...) τΟ μεγαλείο... τοϋ Χριστοϋ π(ρώ)το ... μΙ ..., δη (πα)σα γραφη θε(ό) π,·ευστος κηρ(ύτ) τεc το ... υΙό ... της π{αρ)θένου εΙ ... aι τό ... λ(όγο ...) τοϋ θεοϋ, [πειτα ( δέ ) καΙ το δπΑρ φ(ύ)σι ... θαϋμα, δ( η) παρθένος έγέ{ ν) ...ησε, μείνασα μετά το γε ......ησαι παρθένος. Και 1485 τοϋτο Ιίδη καΙ πρόπαλαι πι στεύεται παρα τοϋ κόσμου παντός' δπερ Αγώ ού μι κρο ... ήγοϋμαι, άλλιi καΙ παμμέγιστο ... ι!λλο θαϋμα καΙ lοϋ προτέρου ούχ η ττον. ΟΜέ γαρ νομΙζω δ(υ) νηθηναι πάντα τό ... κόσμο ... τοϋτο πιστεϋσαι , μη συ,'εργοϋντος τοϋ παναγίου πνεύματος. Πώς γάρ πας ό κόσμος Απ{στ( ευσε) , . , , ... καΙ νου- ... α,. ' ει"λκυσε πά ,.τας εΙς τη' ... , θρωπινο ' το υπερ φυσι ... , εΙ μη' δ Θεος J 490 τούτου πίστι ν ; Τέταρτον προς ταϋτα συ ...τρέχει , μαρτυροϋ ... rfj άληθε{Q, καΙ δ παρα της σοφίας λόγος, καθώς είρηται . Πέμπτον Ακείν(ο) προστl{}ημι, ότι καΙ πολλ(ί'ιν ά ... τειπόντω ... τούτοις καΙ μέχρι τοϋ ...ϋ ... άντιλεγόντω... πολλώ... καΙ τώ... πα νταχοϋ διεσπαρμέI'ω ,. Έβρα{ω... ά ...πιδώς καταβοώ ...των άδύνατον Εδει γαρ καΙ τους άντιλlεΙναι παρ{}ένον γε ... νησαι καΙ μεί,·αι παρθένο,. 1495 γο"τας εΙναι, ίνα μ ή τις ...ομίσ7/ δια τό μη εΙναι ( . . . ) καΙ Αν τψ τ(ί)κτει ... καΙ μετα το τεκείν, παρθένον del διαμείναι τη ν μητέρα rov Χριστοϋ . ΤΙς οΟν ού δοξάσει το... Χριστό,. ; Τl( ς) ούχ δμολογήσει λόγο... εΙναι αύτον τοϋ θεοϋ άληι'}fj της γραφης τοϋτο μαρτυρούσης ; τών θαυμάτω... κηρυτrόν ιω,. " της dno τώ,. κησμάτων ήμί... συλλεγoμένη� σοφίας μέγα βοώσης ; wHxovoa δ ' Αγώ πολλών Έβραίων μετα πολλών γάρ περΙ τών τοιού1500 τω ... διηλέχθην ώς εί τις δμολογήσειεν Ακ παρ{}l...ου γεννηθηναι τον Χριστόν, τοϋτον, εΙ μη πάντα ταλλα συ,'ομολογήσειε ... δσα περ/ τοϋ Χριστοϋ λέγουσι ν οί χριστιαι'οl, ά ...ούστατον αύτοίς αι'θρωπον εΙναι δοκεί.... Τοσούτον τοϋ θαύματος τούτου το μέγε{}ος Ι ΚαΙ εΙ ούτω; ήγοϋνται, ώστε το... τοϋτο 1505 δόντα, μήτε δίκαια μήτε φρόνιμα νομίζει ν ποιείν, εΙ ταλλα τολμηρώ; λίαν καΙ άμα{}ώς άρνοίτο, διά τοϋτο μωρους ,'ομίζουσι πάντας τους Ακ παρ{}έ­ νου γεννηθηναι τον Χριστον λέγοντας. Έγώ δε μόνους φημΙ μωρους τους . .

.1"α, άλ(η)Ο;Ι ; OVδ. Υάρ lacuna ϊη Α Υυ"(α, )κός : Υυ,,α.κό. Α (κατά) om . Α (μιiλ ) λo " .. . . . λο .. Α τ(ή,,) .. τη" Α 1 Π 9 Ay."..( ή,�η) .. ή..."ή(}η Α φ(ύσ... ) : φύσ." Α κα, ( ;) τώ" : αύτου Α μεrα).ε'ω,, : 1460 κτισ(μάτων) : κτίστη" Α 1481 συ"τρS(18.") : συ".ρέι"" Α Dαύματα .. Dαύμα­ μεrαλε'oυ Α ( ά)λlά .. άλλά Α 1482 π(ρώ).ο" .. πρώτο" Α (Πιi)σα .. πιiσα Α το. Α συ".στάμ(."ο,,) .. συt1.σ.άμεt10t1 Α κηρ(ύτ)τ•• .. κηρύττ" Α παρ θέ"σ υ : παρθ.t10υ Α Dε (ό ) π"tv στο . : (}.όπ"tvστσ. Α ( δ.) : om. Α φ(ύ)σ." .. φύσ•• Α 1483 λ ( όΥΟ " ) : λόΥΟ" Α 1484 γ(τι) : Jr. Α 1488 έπίστ(ευσε) .. Απ{. 1487 δ(υ)"η{)ή"α. : δυ"η{)ψα. Α έΥέ(ν)"ησ. : ΙΥέ""ησ. Α 1490 primum nto .. t1 Τ post cancellavit et ,η" το ύτου ntOfI" scripsit ottvo. Α 1495 καΙ Α" τφ τ( σκτ6l" 1392 πσλλώt1 ex corr . Τ 1491 Ικεϊ,,( ο) : Ακ.ϊ"ο Α 1500 μετά : κατά Α 1498 ιώ. ex oorr. Α 1497 " (ς) : τΙς Α lacuna ϊη Α 1478 υΙό"

p ost συ,·ομολΟΥήσε.ε" verbum erasit 1503 post δακεί" canceIJavit δ.ά Τ 1 502

1 80

Τ quod

legere ηοη

possum

Car il n'est pas ne d'une femme d'une faςοn etrangere a la nature des hommes, bien plus a celle de toutes les creatures et des gran­ des oeuvres de Dieu89 b. Mais de tous les miracles accumules la premiere grandeur du Christ consiste en ce que toute Ecriture inspiree proclame que le fils de Marie est le Verbe de Dieu. Le deuxieme miracle qui de­ passe la nature est que la Vierge a enfante, tout en demeurant vierge apres l'enfantement. Cela est cru dej;'ι depuis les temps les plus anciens, p ar l'univers entier ; or c'est ι;): de nouveau un ωί­ racle que je ne tiens pas pour minime, mais pour υη tres grand miracle, ηοη moindre que le precedent. Car je ne pense pas que l 'univers entier ait pu en etre persuade sans le concours de ΙΈSΡrίt tres saint. Εη e ffet comment l 'univers entier aurait-il cru ce qui depasse la nature et l'esprit humain , si Dieu n'avait pousse tous les hommes a cette foi? υη quatricme miracle s'ajoute a ceux-ci : la parole de la sagesse elle-meme rend aussi temoignage a la verite , comme il a ete dit. J'ajoute enfin ce cinquicme miracle : bien que beaucoup contredisent ces choses, que beaucoup objectent jusqu'a present et que les Hebreux, qui sont partout disperses, protestent sans vergogne qu'il est impossible qu 'une νierge en­ fante et demeure νierge - car ίΙ fallait qu'il Υ ait des objecteurs, afιn que la [οί ne resulte pas du simple fait qu'il η'Υ en a pas ( . . . ) -, la mcre du Christ est demeuree vierge pendant l 'enfantement et apres l'enfantement. Qui donc ne glorifiera le Christ? Qui ne confessera qu'il est vraiment le Verbe de Dieu , puisque ΙΈcrίture en temoigne, que les miracles le proclament et que la sagesse que nous avons acquise a partir des creatures le crie bien haut? •

a. Mais ΠΊοί, j'ai entendu bien des Hebreux dire - car j 'ai beaucoup discute avec beaucoup de gens sur tels sujets - que quiconque confesse que le Christ est ne d'une vierge mais ne con­ fesse pas avec cela toutes les autres ch oses que les chretiens disent du Chrsit, celui-la leur semble etre l'homme le plus ίη­ sense. Tel1e est la grandeur de ce miracle ! Et parce qu 'ils pensent que celui qui admet ce miracle ne fait oeuvre ηί de justice ηί d'intel1igence, s 'il ose nier par ignorance les autres choses, c'est pourquoi i1s tiennent pour insenses tous ceux qui disent que le Christ est ne d'une vierge.90 1 1 6.

1 81

άρνουμένους τα κηρυτ τόμενα παρα τών γραφώ ν, τα βεβαιω{}έντα τοίς (}αύ' μασι, τα πιστευομενα παρα παντων, πλην Παρα" παντων " μονων 'Εβραιων. 1510 γαρ πιστεύεται Ικ παρ{}ένου γεν,'η{}( ηναι) ό Χριστός. Δεί άρα προσχρήσασ{}αι καΙ 'lfj τών Ιχ{}ρών μαρτυρ[q, ήτοι τών Έβραίων καΙ συνομολογησω τοίς χριστιανοίς οτι ό Χριστος λόγος Ιστl τoiί θεoiί παντοδύl'αμος, αΙώνι (ος), ϋψιστος καΙ τoιoiίroς, Τν' Ιν όλίγοις πάντα συλλήψωμαι , οΙον εΙναι δεί τον Ικ παρ{}ένου κ( ατα τους νόμους) ( ;) γεννηf}έντα, οlον τον πατέρα πάντων 1515 πιστευόμει'ον Ικ παρ{}ένου γεννη( {}ηναι καΙ τoiίro) ύπερ χιλίους όλους καΙ τετρακοσίους Ινιαυτούς, 010ν τον παρα τών (}εοπνεύστων γραφών λόγον Θεού κηρυ( τ)τόμενον. Άλλα περl με" τούτων άρκείτω ταiίτα, Τν( α) μη καΙ βαρύτερος δόξ(ω) τφ κράτει ( σου) τϋ πολυλόγίq . Βούλομαι δε εΙπείν δύο μόνον ρητα της παλαιάς γραφης περΙ τoiί χρό1520 νου της Ιπιφανείας τού Χριστού καΙ τότε τρέψαι τον λόγον προς την τρΙτην διαφοράν. Προφητεύει ό προπά τωρ ήμών 'Ιακωβ εύλογών τον Ίούδαν παρα τφ {}είφ Μωσεί καί φησιν : « Ούκ Ικλείψιι άρχων [ξ Ίούδα καΙ ήγούμενος Ικ τών μηρών αύτoiί [ως α ν [l{}n Φ άπόκειται, καΙ α ύτος προσδοκία λ 56Γ [(}νιί ) ν» . Θαiίμα μέγα ότι , πολλα πα{}ον το τών Ίουδαίων γένος Ι καΙ 1525 αΙχμαλωτι σotν καΙ εΙς Βαβυλώl'α άπαχ{}έI', οΜέποτε όμως Ιγένετο χωρΙ ς άρχοντος Ικ τιί ς Toiί 'Ιούδα φυλης μέχρι τoiί χρόνου τoiί Xριστoiί. Προσ­ Τ 50r δο!κlα" δε λέγει Μνώ" το" Χριστό", οιι δι ' α ύτoiί έγνω τα l{}"'1 το" [να άλη{}ινο" θεό", πρότερο" εlδωλoλατρoiίντα. ΚαΙ ό Δαυι δ δε Ιν τφ ψαλμφ , ού άρχη « Ό Θεός, τό κρίμα σου τφ 1530 βασιλεί δός» , πολλα καΙ μεγάλα λέγει περl τoiί Xριστoiί, olo" ση «προ Toiί ήλΙου διαμένει το ό"ομα α ύ roiί καΙ προ της σελή νης γενεας γενεών» , δηλών το προαιώνιον τoiί λόγου τoiί Θιιoiί ' καΙ όη «καταβήσιται ώς ύιτος Ιπl πόκο,,' καΙ ώσεl σταγων ή στάζουσα Ιπl τη ν γη,,» , δηλών τη" τoiί \

\

ι

'

].510 Υε" νηι?( ήναι) : Υε,ψ,Ι6ή.'αι Α

1512 αΙώ·

", (ος) : αΙώ,·,ο, Α '[" α, δεί : δεί .lναι Α 1513 ε;"α, infra lineam Τ : ίη marg. Α 1514 (κατα) : κατα Α 1515 Υεννη( 6ήναι ) : Υεννη(τους νόμους) : lacuna ίη Α 1518 βα­ 1517 καί : om . Α 6ηναι Α (κα/) : om. Α ( τουτο ) : ίη marg. Α ρύrερoς δό (ξω) : βαρύτερα δόξοι.ν Α post πoλυλη/� scripsit βούλομα, δ' καί 152.5 post αΙ1.μαλωtισ{);ν supra lineam add. καί Τ άπα­ Ιξ'ί; Τ : έξη; om. Α l.{)έ" : Ιπα1.Μ" Α φυ λής scripsίt 1530 ότι

post

γ..

add. τον λόΥον

182

1526

prίmum lξ 'Ιούδα Τ post cancellavit et έκ τής του 'Ιούδα

cancella vίt προ της σελήνη; τού ήλΙου δ,αμ"".' το όνομα Τ Α

:

post

b. Mais moi je considere ceux-Ia seuls comme insenses qui nient les choses proclamees par les Ecritures, confirmees par les miracles, crues par tous a l'exception des seuls Hebreux. Car tous croient que le Christ est ne d'une vierge. Il faut donc se rallier au temoignage des adversaires eux-memes, a savoir des Hebreux, et confesser de plus, avec les chretiens, que le Christ est le Verbe tout-puissant de Dieu, eternel, sublime , et - pour tout resumer en peu de mots - tel que doit etre celui qui est ne d'une vierge selon les lois ecrites, celui qui; tout en etant aux yeux de la foi pere de tous, est ne d'une vierge, et cela ίl Υ a des millenaires entiers et quatorze siecles, tel que doit etre le Verbe de Dieu proclame par les Ecritures inspirees. c . Mais en voila assez a ce sujet, de peur que je ne semble a ta force m 'attarder trop sur ce point par loquacite . G. Temps de l'apparition du Christ

Je veux citer deux mots de l'ancienne Ecriture sur le temps de l'apparition du Christ et ensuite consacrer le discours a la troisieme divergence. 1 1 7.

Notre ancetre J acob prophetise en benissant J uda, dans le livre du divin Μοϊse, et dit : ''11 ne manquera pas de prince issu de Juda, ηί u n chef sorti de ses reins, jusqu'i la venue de celui a qui cette principaute appartient, lui l'attente des nations"91 . C'est un grand miracle que le peuple des juifs, qui a beaucoup souffert, a ete reduit en captivite et deporte a Babylone, n 'a cependant jamais ete sans prince de la tribu de Juda jusqu 'au temps du Christ. Mais i1 appelle le Christ l'attente des nations, parce que les nations ont, par lui, connu le vrai Dieu un, apres avoir ete auparavant idolitres. 1 1 8.

a. David dit dans le psaume qui debute de la sorte : Ο Dieu, donne au roi ton jugement", beauc oup de choses magnίfίques sur le Christ. "Son nom durera sous le soleίl , et sous la luηe, genera­ tion apres generation"92 . 11 montre ici l'eternite du Verbe de Dieu. "[Ι descendra comme la pluie sur la toison, comme la ,, bruine qui ruisselle sur la terre 93 . Ici i1 montre la descente du 1 1 9.

''

1 83

λόγου τού θεού lx τών ούρανών εΙς την μή τραν της άειπαρ�έ�oυ Μαρίας 1535 κατάβασιν' καΙ οτι «πάντα τά [{}νη μακαριοίισl ν αύτόν καΙ leoiJaay εύλογη­ σαφέστατα δηλών τός Κύριος δ Θεός 'Ισραήλ. δ ποιών �αυμάσια μόνος» Θεόν εΙναι αύτόν και λόγον Θεού. «ΑΙακαριοίισι γάρ αύτό,, » , φησί, «καΙ leo vatJ' ευλογητός Κύριος δ Θεός 'Ισραήλ, ό ποιών �αυμάσια μόνος». Ίδου ρητώς θεόν λέγει αύτόν και θεόν άλη�ΙJlόν. E�oς γάρ lott rfj παλαι� 1540 γραφπ τους ψευδωJlύμους �εoυς τώ Jl Μνών λέγε ι ν {}εούς. τόν δέ μόl'ο ν άλη{}ινόν Θεό .., Θεόν τοίι 'Ισραήλ. ουκ ήρκέσ{}η δε τούτφ, άλλά πρoσέ�η ­ κεΙ' «ό ποι ών {}αυμάσια μόνος» ' έστι γάρ και τούτο τού άλη{}ινού Θεού και μονου ποιητου των παντων σαφεστατον γνωρισμα. Και ταύτα μεν καΙ άλλα τοιαύτα περl αύτού τού Χριστου. Περl δε το υ 1545 χρόνου της lJlαv�ρωπήσεως καΙ της διδασκαλίας αύτου τάδε φησίν : « Ά Jια­ τελεί έν ταίς ήμέραις αυτοίι δικαlOσύJlη κα Ι πλη�oς εΙρήνης ' [ως ο{; άνταJlαι­ ρε{}fj ή σελήνη» . Κατ' αύτόν γάρ τόν χρόJlον της σαρκώσεως τού Χριστου Πάρ{}ο l, οΙ τότε τών άνατολικών μερών αρχοντες, τφ Αύγούστφ Καίσαρι τ 50\' πέμψαντες δώρα Ι και άποδόJlτες τάς τών 'Ρωμαίων σημαίας καΙ φλά­ Α 36> μουρα, απερ κατέσχον Ι έν τφ τού πολέμου χρόνφ, εΙρήνη βα�εία έγέJιετο 1551 lv πάσυ rfj οΙκουμένΤ1. τών ρωμαϊκών στάσεων ήδη καταλυ�έντων ύπό Καίσαρος Α ύγούστου. ΚαΙ ην δικαιοσύνη καΙ πλη�oς εΙρήνης δ ιά την μονο­ κρατορίαν τών 'Ρωμαίων [ως του t'Jaνdrov της άειπαρ�ένoυ Μαρίας' ταύτην γάρ σελήνην έκάλεσεν ό βασιλευς καΙ προφήτης Λαυί δ. Ταυτα δε lx 1555 της τών 'Ρωμαίων Ιστορίας συλλέγονταl. Ούτω t'Jαυμαστοl lyivoyro ο Ι καιροι lκείνοι , lv οΤ ς ό Χρ ιστός η,. μετά τών άvt'Jρώπων. Περl γάρ τεσσα­ ράκοντα και πέντε έτη εΙρήνη ην lv πάσυ rfj οΙκουμένυ, άπό δυσμών εΙς άνατολάς καΙ άπό βορρά εΙς νότον, οπερ ην σημείον τόν λόγον του Θεου, τόν αΙώνιον, τόν παντοδύναμον. τόν παντελή. μετά τών ά ν�ρώπων συνανα1560 στραφηναl τότε, γεl,όμενον ό.ν�ρωπoν. ΚαΙ τούτων ένεκα εύ�υς έπι­ γράφων τόν ψαλμό ν δ προφήτης, περl τού εΙρηνικου έφη έσεσ�αι αύτφ ΤΟIΊς λόγους, οϋς ούδενι αλλφ η τφ Χριστφ άρμόζειν εύρίσκομεν. Ούκ άπεικός δε καΙ την μητέρα τού Χρ ιστού κατά σάρκα σελήνην όνο­ μασ{}ιίναι παρά του προφήτου και βασιλέως Λαυί δ, lπειδι] καΙ ό Χριστός 156ά [στιν οτε {jλιoς λέγεται παρά τών γραφών, διά τό άποσοβήσαι και σκεδάσαl •

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15 3'j - 1 538 οαφ'οτατα . . . μόνος om. Α

154 1 post 'Ιο(!αήλ

1515 ante δι δαοκαλίας supra lίneam cancellavit άλλ' Τ δέ s\1pra Iίneam Τ add. της Τ 1 .550 post κατέο;ι;ον verbum canceIlavit Τ quod legere ποπ possum βα{),ία ίπ marg. Τ 1559 - 1560 ουναΜοτ(!αφήναι ex corr. Τ π(!οφήτου add. καΙ supra lίneam Τ

1 84

1560 ,ύ{)ύ, supra lίneam Α

1564 post

Verbe de Dieu des cieux dans les entrailles de la toujours vierge Marie . "Toutes les nations le proclameront bienheureux et di­ ront: Beni soit le Seigneur, le Dieu dΊsraeΙ, qui seul fait des mer­ veilles"94 . Il montre ici de la faς οη la plus claire qu'il est Dieu et Verbe de Dieu. "Car, dit-il, ils le proclameront bienheureux et diront: Beni soit le Seigneur, le Dieu d'lsrael, qui seul fait des merveilles" . 11 l'appelle donc expressement Dieu et Dieu veri­ table. Car c 'est l'habitude dans l'ancienne Ιοί d'appeler les faux dieux dieux des nations, et le seul Dieu veritable Dieu d'lsrael . Mais il ne s'est pas contente de cela, il a ajoute : "qui seul fait des merveilles" , car ceci est le caractere le plus clair du Dieu veri­ table, seul createur de toutes choses. b. Ces versets et d'autres pareils concernent le Christ. Αυ sujet du temps de son incarnation et de sa predication , i1 dit ceci : "Εη ses jours justice fleurira et grande paix jusqu 'a la Είη de la ,, lune 95 . Car dans l'annee meme de l'incarnation du Christ, les Parthes, qui alors dominaient les regions orientales, envoyerent a l'empereur Auguste des dons et Ιυί remirent les drapeaux et enseignes des Romains qu'ils avaient pris au temps de la guerre. Alors une paix profonde survint sur toute la terre, car les sedi­ tions romaines avaient ete dej:l reduites par l'empereur Auguste. La justice et une grande paix regnerent grace au gouvernement unique des Romains jusqu 'a la mort de la toujours vierge Marie, car c 'est elle que le roi et prophete David appelle lune. Ces choses sont tirees de 1 'histoire des Romains. Ainsi le temps durant le­ quel le Christ a vecu au milieu des h ommes s'est-il avere mer­ veilleux. Car durant quarante-cinq ans, la paix regna dans Ι 'υηί­ vers entier, de ΙΌccίdeηt a ΙΌrίeηt et du nord au sud, ce qui etait le signe que le Verbe de Dieu, l'eternel, le tout-puissant, le tout-parfait, frequentait alors les hommes, etant lui-meme de­ venu homme. C'est pourquoi le prophete dit tout de suite au debut du psaume que ses paroles se rapportent a υη homme de paix, et nous avons trouve qu'elles ne s'appliquaient a ηυΙ autre qu'au Christ. •

ir ch la n lo se t ris � 1 20 . Mais i1 η 'es t pa s etrange qu e la m ere du Ch

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ene t les que est appele parfois soleil par les Ecritu res, parce

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185





το σκότος της εΙδωλολατρείας τφ φωτl της {}ε ογνωσίας. Δ ιο σοφώς την μη­ τέρα αότού σελήνην Ακάλεσε' καΙ γαρ αλη{}ώς ουτ' ην ποτε ουτε γενήσεται άγι ωτέρα γυνη της γυναικός έκείνης. Δια τούτο καΙ ήξιώθη γεννιΊ σαι τον λό­ γον τού Θεού κατα σάρκα. ΚαΙ το {}αύμα πόσον ! Παρθένος συνέλαβε, παρθέ1570 νος ετεκε φυγούσα τας ιlι δίνας τού τόκου, παρθένος εμεινε καΙ μετα τον τόκον τ 51τ καΙ απέδωκε το χρέος τιί ς γυναικείας φύσεως. Έλήφθη γαρ ή πρ(ύτη Ι γυνη Α 37r Ακ τού πρώτου ανδρος καΙ έγέ,νετο Αξ αύτού χωρlς γυναικός. Τούτο o{ι�' το χρέος, όπερ το γυναι κείον γένος Αχρεώστει , απέδωκε,' ή αειπαρθένος Μαρία γεννιjσασα άνδρα χωρlς ανδρός. Αλλ' ή Ακ τού ανδρος έκδοθείσα 1575 γυνη χωρΙς γυναικός, αΙτία έγένετο, πεισ{}είσα τφ όφει , ήγουν τφ δια­ βόλφ, της φfJoρας καΙ τού {}ανάτοιι τών άνθρώπων' δ ι ' έκείνης γαρ εΙσιίλ­ θεν δ {}άνατος εΙς τον κόσμον. Ό δε Ακ της γυναικος ανήρ χωρlς άνδρός, λόγος ών τού Θεού, ΑντεθεΙς τ!ί γαστρl της άειπαρ{}ένου Μαρίας δια τού άγίου πνεύματος, αίτιός έστι ηίς αφ{}αρσίας καΙ της αναστάσεως ήμών . 1 580 Άλλ' {ως JJδε ρgδία μοι καΙ εύχερής ην ή δδος τού λόγου, ιlJ μέγιστε αμιρα καΙ σουλτάνε αληθιίς. ΑΙ γαρ δύο λεχ{}είσαι διαφοραl ουκ εΙσι δια­ φοραί, chς άνεφάνη, αλλ/.! δι αβολαί τ ινες ούκ αληθείς καΙ αγνοια τών μερών άμφοτέρων, ώς έλέχθη. Λ ότος γαρ ό νόμος τών μουσουλμάνων πολλαχού κηρύττει δτ ι ό Θεός καΙ πατήρ έχει λόγον καΙ πνεύμα' τούτο δέ έσην δπερ 1 585 κα Ι ήμείς οΙ χριστιανο l δμολογούμεν, προσδιασαφούντες έκ τού φύσει έντε­ θέντος Αν ιjμίν λόγου μηδέν εΙναι άλλοιωτόν η άτελές παρα τφ Θεφ, μηδέ εΙναί ποτε τόν Θεόν χωρlς τού λόγου αότού καΙ τού πνεύματος αυτού. ' "Ωστ " αναγκαιον ειναι πιστευειν τε και ομο λογε ιν συναιωνιον ε 1ναι τον λόγον τού Θεού καΙ πατρός αύτφ τιρ Θεφ καΙ πατρί' όμοίως καΙ τό πνεύμα •

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de l'idolatrie ont ete dispersees et dissipees par la lumiere de la connaissance divine. C'est pourquoi il a appele en toute sagesse, sa mere lune , car vraiment il η Ύ eut et il η Ύ aura jamais de femme plus sainte que cette femme. C'est pourquoi elle fut ren­ due digne d'enfanter Ie Verbe de Dieu selon la chair. Ο Ie grand miracle ! Elle cοης:ut en vierge et elle enfanta virginalement sans eprouver les douleurs de l'enfantement, el1e demeura vierge aussi apres l 'enfantement et a ete exempte des necessites de la nature feminine. Car la premiere femme fut prise du premier homme et provint de luί sans l'intermediaire d'une femme . Cette necessite , qui est imposee aux femmes , Ia toujours vierge Marie en a ete exempte , car elle a engendre υη homme sans l 'intermediaire d'un homme . Mais Ia femme qui a ete tiree de l'h omme sans l'interme­ diaire d'une femme, se Iaissa persuader par le serpent, c'est-a-dire le diable, et devint par la cause de la corruption et de la m ort des hommes ; car p ar elle la mort est entree dans le monde. Mais I 'homme qui est ne d'une femme sans l'intermediaire d'un hom­ me, etant le Verbe de Dieu depose dans les entrail1es de la tou­ jours vierge Marie par le Saint-Esprit, est cause de notre incor­ ruptibili te et de notre resurrection .96 I l l . CONCLUSION

Jusque-Ia le cours de l'expose etait pour moi facile et aise , ό tres grand Emir et vrai sultan. Car les deux divergences deja traitees ne sont pas des divergences, comme il est apparu , mais des objections sans portee dues a l'ignorance des deux parties, comme il a ete dit. Car la Ιοί meme des musulmans proclame partout, elle aussi, que Dieu le Pere a une parole et un esprit. C'cst cela meme que nous les chretiens confessons, en expli­ quant par Ia raison, qui est deposee en nous par nature, qu 'il η'Υ a rien d'alterable et d'imparfait en Dieu et que Dieu n'a jamais ete sans son Verbe et son Esprit . Par consequent il est necessaire de croire et de confesser que le Verbe de Dieu le Pere est coeternel a Dieu le Pere ; et ίΙ en est de meme de Ι ΈSΡήt saInt. 1 21.



1 87

1590 τό αγιον. Κα ί περί του δευτέρου δε ζητιίματος η διαφορά ς συμφωνα τπ όμολογίq. τών χριστιανών γράφεται έν Η9 τών μουσουλμάνων νόμφ : «Μη λέγετε» , φησίν, «οΙ πιστο Ι περ ί του Θεου πλην της αλη�είας» . ΕΙτα δεικνύς τίς καΙ ποία έστ ίν ή περί του Θεού αλή&εια, έπιφέρει, σΗ «'Ο Χριστός Τ 519 'Ιησούς υΙός έστι της l�Iαρίας» . Βλέπε τί διορίζεται δ νόμος, πάγχρυσε dμιρά' σαφέστατα γαρ προσ­ 1595 Α 370 διαλαβων Ι μη πρέπε ιν περί τού Θεού λέγειν πλην τιϊ ς αλη&είας, καΙ ουτω λέγεΙ)' τε καΙ δμολογείν προστάξας τοϊς πιστεύουσιν, έπήνεγκεν ΟΤΙ δ Χρι­ στός 'Ιησούς υΙός έστι τιίς Μαρίας και απόστολος Θεού, σαφώς έν όλίγοις καΙ θεόν καΙ α.ν&ρωπον εΙναι τον Χριστόν προσδιοριζόμενος. Θεον μεν 1600 δι α τού είπείν «μη λέγετε περl του Θεοίί πλην τιί ς αλη�είας» , α.ν&ρω710ν δε δια τοίί 7lρoσ�είναι εΜύς, δτ ι «ό Χριστος 'Ιησούς υΙός έσΗ της Μα­ ρίας.. . Περl τού αύτοίί γαρ 'Ιησσ υ Χρ ιστοϋ α.μφω διορίζεται, ήγουν καΙ το μη λέγετε 7lερι τού Θεο υ και το στι ό Χριστός 'Ιησου ; . ΚαΙ ούκ Ιστη ένταϋ�α ό νομο&έτης, αλλα 7ιροσέ&ηκε τφ σρφ τoύτrρ καΙ λόγος Θεοϋ, εξ 1605 αύτού δηλονότι τοίί Θεού καΙ πατρός οΊς λόγος έκ νου ' καΙ συναιιόνιος αυτφ τ(ρ Θεφ καΙ πατρί, έπειδη ούκ ην ποτε ό Θεός καΙ πατηρ χωρις τοίί λόγου αύτού, ωσπερ ούδε ν(ους) άλογος εύρ(ε)&είη π ( οτέ) . Τρίτον 7lροστωησιν δ όρος olιτoς τοίί νόμου τών μουσουλμάνων τον τρόπον της εναν�ρωπήσεως τού λόγου του Θεοϋ καί φησιν : « ''Ον έν aiJrfj 1 610 έ&ηκε δια τού πνεύματος τοίί ιίγίου» . Οίίτω καΙ ήμείς ο ! χριστιανοι φρο­ νουμεν δύο φύσεις, ωσπερ καΙ ό νόμος τών μουσουλμάνων όμολογούντες έπl τοίί Χριστου' r rzv μεν αν�ρώπoυ, στι υΙός έστι Μαρίας της παρ�ένoυ, την δε τοίί λόγου τοίί Θεοίί. Ού γι:ίρ Ιπα&ε τροπή ν Ηνα η μεταβολην ό λύγος του Θεου, αλλ' έμεινεν σπερ ην, ώς ατρεπτος καΙ αναλλοίωτος, 1615 προ σλαβ(υν έν Ιαυτφ, 1ίγουν έν τιί αύτου ύποστάσει , τον αν�ρω710ν dσυγχύ­ τως. Ούδεμία γαρ έ )· ταϊς φύσεσι του Χρ ιστου σύγχυσίς έσ τιν, dll' Ικατέρα σώα και dκέραια τιί Τδια έφύλαξεν αύτη�. το υτο και δ )'όμος τών μουσουλ­ μάνων διδάσκει. Ού γιιρ δύο Χριστούς. αλλ' [να κηρύττ ει '1ησουν Χρι στον Α 38τ έκ ί δύο φύσεων, τιίς αγ{}ρωπίνης κα Ι ηίς του λόγου του Θεου. τ 52τ Αλλα περί τούτων μεν ουτως Ι αδιαφόρων άναφανέ ντων μεταξύ ήμών '621 τε τών χριστιανών καΙ ύμών τώl' μουσουλμάν ωl' ιiρκo ύντως είρηται. ,

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1602 po�ι Υάρ verbum erasit Τ quod leΧριστό" supra lineam Τ 1606 πατρι ϊπ marg. Τ ΗΟδ και πατρός ϊ π marg. Τ gere ποπ possum 1612 τού supra 1608 τό" supra lineam Τ 1607 ,;;σπερ . . . π(οτ';) ϊπ marg. Τ 1621 τε supra lineam Τ lineam Τ 161.ϊ έαυτ;ί' ex αύτιρ Τ 1599

188

1 220 ao Touchant la deuxieme question ου divergence , οη trouve des choses conformes a la confession des chretiens ecrites dans la Ιοί des m usulmanso Celle-ci dit : ''Ο croyants, ne dites sur Dieu que la verite "97 Ensuite ayant montre quelle est la verite sur Dieu, elle ajoute que "le Christ Jesus est le fιls de Marie "o Consi­ dere ce que la Ιοί definit, ό Emίr tout doreo Car ayant tres claire­ ment etabJ i qu'il ne convient de dire sur Dieu que la verite, et ayant ainsi prescrit au x croyants de dire et de confesser cela, elle a· ajoute que le Christ Jesus est le fils de Marie et υη envoye de Dieu, definissant clairement, en peu de mots, que le Christ est Dieu et homme: Dieu, en disant "ne dites sur Dieu que la verite ", et homme, en ajoutant tout de suite que "le Christ Jesus est le fils de Marie "o Car c'est au meme Jesus Christ que les deux propositions se rapportent, a savoir : "Ne dites sur Dieu que la verite " , et " Le Christ Jesus Or le legislateur ne s'arrete pas la: il ajoute a cet endroit : parole de Dieu, c'est-a-dire provenant de Dieu le Pere lui-meme, comme la paroIe vient de la pensee , et coeternelle a Dieu le Pere, puisque Dieu le Pere n'a jamais ete sans son Verbe, de meme que la pensee ne se trouve jamais sans paroIeo b o Troisjemement, ce verset de Ia Ιοί des musulmans men­ tionne le m ode de I'jncarnation du verbe de Dieu en ajoutant: "qu 'il a deposee en elle par Ι ΈSΡrίt saint ", C'est ce que nous les chretiens pensons en confessant, tout comme la Ιοί des musul­ mans, deux natures dans le Christ, la nature humaine , parce qu'il est le fils de la vierge Marie, et celle du Verbe de Dieu, lequel demeura toutefois ce qu 'il etait, en tant qu 'immuable et inalte­ rable , apres avoir assume en lui-meme, c'est-a-dire dans son hy­ postase , l'homme sans confusiono Car aucune confusion n'existe dans les natures du Christ, mais demeurees sauves et sans me­ lange , chacune d'elles a conserve ses proprieteso C'est ce que la Ιοί des musulmans aussi enseigneo Elle proclame en effet ηοη deux Christs , mais υη seu] Jesus Christ avec deux natures, I'hu­ maine et celle du verbe de Dieuo ο

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1 230 Mais ces divergences qui paraissent exister entre nous les chretiens et vous ] es musulmans ont ete de ]a sorte suffisamment tralteeso ο

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Λείπεται δε λέγειν περ ί του τρίτου ζητιιιιατας η. ιι'lλλoν είπείν. δια­ φοράς . Σαφώς γάρ έν τούτφ δι αφέρομεν. Ήμε ίς μεν γαρ οΙ χριστιανοι σταυρω{}ιϊ)·αί τε κα ι άπο{}ανείν πι στεύομεν τον Χριστον ώ; α.ν{}ρωπον και 1625 ταφιί)'αι και άνασ τιϊναι ' καΙ μυστήρια δέ τι να παρά τών άγΙων αυτοϋ ευαγ­ γελιστών, ηγουν παρ' αυτοϋ το υ Χριστου. δι δαχ{}έντες. ποιούμεν είς άνά­ μνησιν τοϋ tfανάτου αύτου. Ύμείς δε οΙ μουσουλμάνοι ϋβρ ιν ε Ιναι ταϋτα τοϋ Χριστου νομίζω'τ ες η ούκ οΤδα τ ίνι άλλφ λόγφ Ij alrlg. ού παραδέ­ xtatft τον tfdvaro)! τού Χρι στοϋ καΙ διά τουτο ουδε τά έκ τοϋ t'JaJIdrov 1630 al'roij έπόμενα flvalI1 Q ea, τά δηλουντα τον {}άνατον αύτού, περl ών νύν ούδένα βούλομαι λόγον πoιίjσαι . του γάρ tfavdTOV τού Χριστού μι) όμο­ λογηt'Jέντος. ού δεί περί τών έπομένων καΙ άκολου{}ούντων τφ t'Javdrcp αυτού ζητείν. ΕΙ δε περί τού {}ανάτου όμοφωνήσομεν, ιϊκολου{}ήσει καΙ rd τφ {}ανάτφ έπόμενα κα{}' αύτd η δι' όλίγων λόγων. 1635 Πρώτον μεν olιν περl τού {}ανάτου του Χριστού τό αγιον Ιχομεν Εύαγγέλιον, ου σκοπός έστιν εύ{}υς άπ' άρχης τόν τού Χριστοϋ t'JdvaTOV πάσι ν dν{}ρώποις άνακηρυξαι. ·Οσα δε λέγει το {Σγιον Ευαγγέλιον. πάντα προειρημένα διά τών άγίων προφητών εύρίσκεται καΙ δι' είκόνων έναργών καΙ σαφών προμηνυ{} έ)·τα. Εύ{}υς γάρ ό μακάριος λ/ωυσιϊς. έξάγων τον 1640 λαον έκ τ ιίς Αίγύπτου τφ Πάσχα, τοί, Έβραίοις ένομο{}έ τησe, καtfώς αυτφ τ 55. ώρισεν ό θεός' κα Ι τφ αΤματι τών dρνών χρίσας Ι rd; φλο ιάς, έφύλαξε rd λ 38. πρωτότοκα τών Εβραίων' ου γάρ Ι εΙσηλ{}εν δ όλο{}ρεύων ά γγελος Td πρω­ τότοκα. IJnov ην το αΙμα τών άρνών. Ην δε ό σφαζόμενος dQVo; τού σφα­ γέντος έν τφ σταυρφ Χρι στοϋ τύπος, καΙ το αΤμα τού άρνού τοίί αΤματος •

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628 {ο ϋ Χριοιοϋ

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1 633 όμοφωνήσομεν .' όμοφρωνήσωμ.Ι'

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Chapitre π Ι MORT

ΕΤ RESURRECTION DU CHRIST98

11 reste a parler de la troisieme question ou, pour mieux dire, divergence . Car nous divergeons en cela de faς:οη claire. Nous les chretiens, nous croyons que le Christ a ete crucifie et est mort com me homme, a ete enseveli et est ressuscite, et nous celebrons certains mysteres qui οη! ete enseignes par ses saints Evangelistes, c'est-a-dire par le Christ lui-meme, en memoire de sa mort. Mais vous les musulmans, estimant que cela est une ίn­ jure au Christ ου je ne sais pour quelle autre raison ου cause, vous n'admettez pas la mort du Christ ηί par suite ηοη plus les mysteres qui decouIent de sa m ort et donc temoignent de sa mort et dont je ne veux point maintenant parIer. Car quand οη n'admet pas la mort du Christ, il ne faut pas faire de recherches sur les choses qui decoulent de sa m ort et en resultent. Si au con­ traire nous sommes d'accord sur sa mort, les choses qui resultent de cette mort suivront d'elles-memes ου pourront etre enoncees en peu de mots. 1 24 .

Ι . PREUVE ΩΕ Ι Α DOCTRINE CHRETI ENNE Α. Temoign age de l'Ancien Testament

D'abord en ce qui concerne la mort du Christ, nous avons le temoignage du saint Evangile, qui se propose des Ie debut deja de precher la mort du Christ i tous les hommes. Or tout ce que le sain t Evangile dit a ete predit par les saints prophetes et annonce i I'avance par des images evidentes et cIaires. C'est a la paque que le bienheureux Μοϊse fit sortir le peupIe d'Egypte, puis ίΙ donna la Ιοί aux Hebreux, comme Dieu Ie Ιυί avait fixe. Il oignit les seuils du sang des agneaux et protegea par Ι;! les premiers-nes des Hebreux. Car I 'ange exterminateur ne passa pas Ie seuil, 1.1 OU ίΙ etait marque du sang des agneaux99 • L'agneau immoIe ctait le type du Christ immolc sur la croix, et le sang de l'agneau celui 1 2 5.

191

1645 του Χρι στου. Δια γαρ του t?aydrov του Χριστου καΙ του έκχυt?έντος αΤμα­ τος αύτου Ασώ{}ημεν, ώσπερ οΙ Έβραίοι τότε δια του αΤματος του άρνου. Σημείον δε μέγα εΙς τύπον του Χρ ιστου δο{}ηναι τό Πάσχα τοίς Έβρα[οι ς, στ ι καΙ ό Χριστός έν αύτφ τφ τών Εβραίων Πάσχα, ήγουν Αν rfi ήμέρ� της ιορτης του Πάσχα, δταν έσφάζετο ό άρνός, Ασφάγη Αν τφ σταυρφ. 1650 wETι γέγραπται Αν rfi Έξόδφ πολλα δια της ράβδο υ ποιησαι {}αύματα τόν Μωυσην κα', τέλος, τύψαντα τπ ράβδφ την t?dlaaaay, τρέψαι αύτην εΙ ς ξηράν καΙ όδοποιησαι WΕτι γέγραπται τα πικρά ύ δα τα της Μερρας ξύλφ γλυκάναι , όπερ έδειξεν αύτφ ό Θεός, καΙ πότιμα δια του ξύλου Ακείνου ποιησαι , προτυπουντος του έργου, στι τφ ξύλφ του σταυρου, ήγουν 1655 τφ ndt?EI αύτου, ό Χριστός τύψας συνt?ραύσει την του διαβόλου δύνα­ μιν ώσπιρ Μωσης την του Φαραω κα Ι ξηρανεί τα t?ald aaea της αμαρτίας ήμών ύδατα καΙ μετατρέψει την πικράν ταύτην ζωην είς γλυ­ κείαν, rfi έλπίδι της άναστάσεως του σώματος ήμών, ηνπερ άνάστασιν τφ σ ταυρφ καΙ τςο ndt?EI αύτου ήμίν lδωρήσατo, l�πνoν ποι ήσας τόν {}άνατον. 1660 Έκείνο δε τίς ούκ αν όμολογήσειε τύπον γενέσt?α ι του έσταυρωμένου Χριστου, δη , πολλών Έβραίων {}νπσκόντων έν ΤΠ έρήμφ δηλητηρίφ φαρ­ τ 5Sr μάκφ τών όφεων, χαλκουν όφιν τφ του Θεου i προστάγματι άνεσταύρωσε ώ του t?αύματος ! ""'Ιωυσης, καΙ οΙ κάμνοντες rr!) φαρμάκrρ τών όφεων Α S9r έλυτρουντο, άποβλέποντες εΙς τόν Αν τφ ξύλφ κρεμάμενον χαλΚΌυν t5φιν . 1665 Τί ούν ην τό τοιαύτην καΙ τοσαύτην δύναμιν άποτελουν ; Αρα ό χαλκους t5φις � το ξύλον έκείνο ; ΚαΙ διατί ό Θεός rfj εΙκόνι του όφεως καΙ τφ ξύλφ Ακείνφ την τοιαύτην κα Ι τοσαύτην t?αυματουργίαν έχαρίσατο ; τουτο γαρ ζητείν χρή. Ούδεν γαρ δ Θεός μά την f) διακενης ποιεί, άλλά πάντα τά του Θεου έργα t?αυμαστά καΙ μετrl λόγου. Τί γουν έδει όφεως έσταυρωμέ1670 νου τότε καΙ ταυτα χαλκπυ ; Μιίλλον δε πώς ούκ ι'1ν δόξειε γελοίον έσταυ­ ρωμένον χαλκοϋν όφιν λυτρώσασ{}αι του φαρμ άκου τών όφεων τοι'ς δηχt?έν'Α λλ' οντως ουκ � 'λον τας ; ' έστι γελοl Oν. Ο υ γαρ () χα λκους οφι ς ου δε το, ς-υ Ακείνο έποίει τό t?aVfLa, άλλ' ό προτυπούμ rνος καΙ προμηι'υόμει'ος έσταυ•

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11)45 i"x"{}.,,.o, : 1"1.ε{}έ".ος Α 1654 post προι""ου"ιος .ου verba quredam 1660 ούκ ιi" Τ : ιi" 1 6,56 .ά ex corr. Τ cancel1avit Τ qure legere ηοη possum 1662 post όφ,ω .. verba quredam canceIIavit Τ qure legere ηοο possum ούκ Α 1669

1 92

post όφεως canceIIavit Ιδοςε ,.ελοίο" Α

du sang du Christ. Car par la mort du Christ et son sang repandu nous avons ete sauves, comme les Hebreux autrefois par le sang de l'agneau. Le grand signe que la paque a ete donnee aux He­ breux comme type du Christ, c'est qu'a la paque des Hebreux, c 'est-a-dire au jour meme de la fete de paque, a l'heure ου l'ag­ neau etait immole, le Christ fut immole sur la croix. Encore , il est ecrit dans l 'Exode que Μοϊse opera de nom­ breux miracles par son baton ; enfin i1 frappa du baton la mer et la transforma en terre seche et la rendit praticable. 11 est ecrit qu'i! rendit douces les eaux ameres de Merra par le moyen d'un bois que Dieu lυί montra, et les rendit potables par le m oyen de ce bois100 • Cette reνre prefίgurait que par le bois de la croix, c'est-a-dire par sa passion, le Christ frapperait et briserait la puissance du diable, comme Μοϊse celle de Pharaon, ferait secher les eaux salees de nos peches et transformerait cette vie amere en douceur par l'esperance de la resurrection de nos corps, re­ surrection qu'il nous a accordee par sa croix et sa passion, en faisant de la m. ort υη simple sommeil. 1 26.

Mais qui ne confesserait que cet autre trait etait la figure du Christ crucifie ? Beaucoup d'Hebreu x mouraient au desert par le venin meurtrier des serpents. Μοϊse crucifίa alors sur ΙΌrdre de Dieu, υη serpent d'airain, et ceux qui souffraient du poison des serpents ό miracle - etaient sauves en levant le regard vers le serpent d'airain attache au bois101 • Or qu 'est-ce qui operait υη acte de puissance si grand? Est-ce le serpent d'airain ου ce bois­ la? Et pourquoi Dieu a-t-i! accorde par l 'image du serpent et de ce bois υη miracle si grand? Car ίΙ faut scruter cela. Dieu en effet ne fait rien inutilement ου en vain , mais toutes les reuvres de Dieu sont merveilleuses et faites avec raison lO2 • Qu'etait-ίl besoin alors d'un serpent d'airain crucifie ? Ου plutot comment ne semblerait-il pas ridicule de croire qu'un serpent d'airain crucifie ait sauve ceux qui etaient mordus du venin des serpents ? Εη rε�a1ite cela n'est pas ridicule. Car ce n'est pas le serpent d'ai­ rain ηί ce bois-Ia qui ont opere le miracle, mais le Christ crucifιe qui etait la prefigure et annonce a l'avance. 1 27.

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1 93

ρωμένος Χρι στ6ς. Έκείνο δε τίνι ού δ,jλlJl', ότι ηρ τύπφ του σταυρου 1675 Μωσιίς τον Άμαλήκ ένίκησε ; Σαφώς γάρ φησιν '7 γραφή δτ ι, έκτείνοντος τα ς χείρας Μωσέως και σταιιρου τύπον ποιου ντο ς, ένικατο δ ΆμlΙλlίκ, κοπιάσαντος δέ λΙωσέως καΙ τας χείρας κάτω t'Jlί σαντος , ένικώντο οΙ 'Εβραίοι . "Οπερ καταl'οήσαντες οΙ μετα Μωσέως, ύπεστήριζον τάς χείρας αύτο υ' καΙ οϋτω κατα κρ':ί τος μόνφ τςίι τύπφ καΙ τ41 προμηι'ύματι του 1680 σταυρωt'Jησομένου Χριστου ένικιίfJη δ Άμαλήκ . Πολλα τοιαϋτα εϋροι τις liv ακριβώς, δι ερχ6μενος την παλαιαν γρα­ φήν. "Απερ πάντα γέλωτος αξια φανήσονται καΙ ανάξια ού μ6νον του νομο­ δ6του Θεου, άλλα καΙ του νομοfJέτου Μωσέως καΙ της παλαιας γραφιϊς, 1684 el μή τις αύτα εΙς τύπον τών μελλ6ντων έκλάβο ιε. ΤΟ γαρ σφαγαίς αρνών τ 53ν καΙ αίμασι και ξύλοις καΙ τύπφ Ι σταυρου καΙ έκτάσει χειρών γέροl'­ τος ανfJρώποv έκ της ΑΙγύπτου και της του Φαραω δυνάμεως lvrQwt'JIj ­ Α '9v ναι Ι πάντα τον τών Έβραίων λαον καΙ δι ' έρήμου τοσουτον πλljt'Jος ανfJρώ­ πων εΙς τl} ν γην έπανελt'Jείν της έπαγγελίας, όt'Jεν ο Ι πατέρες αύτών έξέβη­ σαν, καΙ πάντα τα τοιαίίτα καταγέλαστΟ liv ησαν αληfJώς, εΙ μηδέν μέγα 1690 τών έσομένων προεσιίμαι νον. Δια τοίίτο δεί νομίζει ν ταυτα πάντα περιφέ­ ρεσ{}αι έν πάσrι rfj oίκoυμένrι γεγραμμέι'α έν rfj παλαιι! YQarpfj, rva Π(lντες αν{}ρωποι, τοίς τύπο ις τούτοις προσέχοντες, πιστεύσωμεν άληfJ(.ίις τ41 σταυΡCΡ καΙ ηρ αrματι του Χριστοίί λυτρω{)ηναι έκ τών του διαβόλου χει­ ρών καΙ δ ύνασfJαι την αρχαίαν πα τρίδα, τον παράδεισον λέγω, απολαβείν, 1695 δ{}εν έ;ώσι'Jησαν οί πατέρες ήμών δια τιίς παρακοης. Έπιστιίσαι δέ χρή μηδεμίαν εΖναι οϋτω παλαιαν γραφήν της Ιουδαϊ­ κης και μηδεμίαν rpfQEafJat πανταχου της οΙκουμένης καΙ δια πάντων πλήν αύτιί ς. Ταύτην γαρ καΙ Έβραίοι κατέχουσι καΙ μουσουλμάνοι δέχονται καΙ χριστιανοl σέβονται. Διατί ; "lνα ώσιν ά l'απολόγητοι οΙ κατά το γράμμα 1 700 νοοίίντες καΙ μι] ανάγοντες εΙς τον Χριστ6ν, εΙς ον εΙ μή τι ς ανάγει τά γεγραμμένα, μυ{}οι πάντα φανήσονται ανώ νητοι καΙ ούχ έξει τις δουναι

1687

ιών supra Iineam Τ

post γην verbum cancellavit Τ quod legere ηοη possnm 1693 - 1 694 post χειρών cancellavit η Τ 1697 post οΙκουμένης cancellavit πιστεύου'Η Τ 1688

1 94

Qui ne voit a 1 'evidence que Μοϊse a vaincu Amalec par la figure de la croix? L'Εcήture dit clairement que tant que Μο ϊse tenait ses bras etendus et formait la figure de la croix, Amalec etait vaincu, mais quand Μοϊse , fatigue , laissait tomber ses bras, les Hebreux etaient vaincus. Or ceux qui etaient avec Μοϊse re­ marquerent la chose : ils lui soutinrent les bras103 • Ainsi Amalec fut vaincu de vive force par le seul type et la prefiguration du Christ crucifie . 1 2 8.

Οη peut trouver beaucoup de choses pareilles en parcourant attentivement I'ancienne Ecriture. Elles apparaftraient bien toutes ridicules et indignes ηΟΩ seulement de Dieu qui a donne la Ιοί, mais aussi du legislateur Μο ϊse et de I 'ancienne Ecriture , si οη ne les prenait pas pour des figures des choses futures. Car Ie fait que par 1 'immoIation des agneaux et par Ieur sang, par des bois, par u ne figure de la croix et l'extension des bras d'un vieil homme, tout Ie peuple des Hebreux ait ete sauve d'Egypte et de la puissance de Pharaon et qu'une si grande multitude d'etres humains soient parvenus a travers le desert jusqu'a la terre pro­ mise, dΌu leurs peres etaient sortis, et tous les points semblabIes seraient i Ia verite Ies choses les plus dignes de risee, s'ils ne pre­ figuraient en rien les evenements futurs. C'est pourquoi il faut penser que ces ch oses qui sont ecrites dans l 'ancienne Ιοί οη! ete propagees dans l'univers entier, afin que nous, les hommes, nous pretions tous attention a ces figures et croyions vraiment que nous som mes sauνes des mains du diable par la croix et le sang du Christ et pouvons regagner l 'antigue patrie, j'entends le paradis, dΌu nos peres ont ete chasses par suite de la desobeis­ sance. 1 29.

Mais ίΙ faut savoir qu 'aucune Ecriture n'est aussi ancienne que celle des juifs et qu 'aucune n'a ete , comme e]Je, portee dans l'univers et a travers tous les pays. Car elle est posse dee par les Hebreux, admise par les musulmans et veneree par les chretiens. Α quelle Είη ? Afin quc ceux-li soie nt inexcusables qui ref1echis­ sen t sur ce gui cst ecrit mais ne le rapportent pas au Christ. Or si οη ne luί rapporte pas les choses ecrites, celles-ci paraftront toutes comInc dcs fables inscnsees, et οη ne pourra expliguer 1 3 0.

195

λόγον, πώς πάντες σέβονται καΙ στέΡΥουσι τήν τοιαύτην γραφήν. τουτο έμοl τοσο υτον καΙ το ιούτον {}αυμα δοκεί, ώστε δ ύνασ{}αι πάντας τους προ­ σέχοντας πείσαι μή ψιλους y εyρrίφ{}αι μύ{}ους .1lωσεί κα Ι τ () ίς άλλοις προ1 ίΟ5 φιίταις, άλλα /Jείον εΙ ναι τον νούν εν αύτοίς, καΙ τον προφη τευόμενον καΙ προτυπούμενον σωτηρα τού κόσμου άλη{}ινόν. ΚαΙ ταύτα μεν ούτω. Τί δε ή τριήμερος Ίωνα τού προφήτου έν τπ Α 40r κoιλίrι- τού i κήτους μονή ' .. Ού δοκεί μεΥάλπ σάλΠΙΥγι l}χείν καΙ λέΥεlν δη τ ύπος ην της τριημέρου τού Χριστού έν τι!> τάφφ μονης .. 1 710 Άλλα ταύτα μεν καΙ τα τοιαύτα τύποι καΙ προμηνύματα ησαν τοϋ σταυρω{}ησομένου καΙ ταφησομένου καΙ άναστησομένου Χριστού. Ό δε τ 54r προφήτης : 'Haata; καΙ τον {}άνατον τού Χριστου καΙ τήν δύναμιν του {}ανάτου αύτού δμού κηρύττει, κράζω ν : « Ο {;τος τας άμαρτίας ήμών φέρει καΙ όπερ ήμών όδυναται καΙ ήμείς ελογισάμε{}α αύτόν ε Ιναι εν πόνφ καΙ 1715 εν πληγπ καΙ εν κακώσει. Α ύτός δε έτραυματίσ/Jη δια τας άμαρτίας ήμών, καΙ μεμαλάκισται δια τας άνομίας ήμών. Πα ιδεία εΙΡιίνης ήμών έπ' αύτόν ' τι!> μώλωπι αύτού ήμείς πάντες ίά{}ημεν. uOn ύ.μαρτίαν ο ύκ έποίησεν ούδέ εύρέ{}η δόλος εν τι!> στόματι αύτοϋ» . Δια γαρ τήν άμαρτίαν είσιjλ{)εν εΙς τόν κόσμον δ iJάνατο; αύτός καΙ οσα προηγούνται αύτοϋ, ηγουν πληγαί, 1720 μώλωπες, νόσο ι, άλγη, κόποι, ίδρώτες, λύπαι, οσα τοιαύτα. Ούτος ofιν, φησΙν δ προφιίτης περl τού Χριστού, φέρει τας άμαρτίας ήμών, διότι όδυ­ ναται καΙ τραυματίζεται καΙ έστ ιν έν πόνφ καΙ εν πληγιί καΙ έν κακώσει καΙ τέλος iJVΙjaXEI, μή ποι ήσας ύ.μαρτίαν αύτός' άλλα δια τας άμαρτίας καΙ τας άνομίας ιίμών, (να ελευ{}ερώσιι iJflii; άπα τού {}ανάτου , τους καρπους 1 725 τιίς άμαρτίας ήμώl', τας πληγας λέγω καΙ το,, ίΜνατον, κατεδέξατο' np γαρ «μώλωπι καΙ τιί πληγΠ αύτού» , φησίν, "'ίμείς πάντες ίάΟημεν» . Άλλα τί δεί πολλα λέγειν, εξόν είπείl' πασαν τήν παλαι α ν γραφή ν ποτέ μεν τ ύπο ις καΙ δμοιώμασι, ποτε δε αύταίς λέξεσιν άναντιρρήτως τον {}ά,'α-

ιϊΟ2

σΓέΡΥουσι : στέΡΥουσι" Α

Γ 19 και repetitur ίη Α

196

Ι ίΟ7 κα ί ταυτα με" ου,ω ί η marg. Τ

comment ίΙ se fait que tous aim ent une telle Ecriture. Α moi, cela me sem ble υη miracle si grand qu 'il peut persuader tous les 11 0m mes perspicaces que Μοϊse et les autres prophetes n'ont pas ecrit de pures fables, mais que leur pensee etait diνine et que celui qui est la predit et prefigure est le νrai sauνeur du monde. Et i1 en est bien ainsi. Que signifie le sejour de trois jours du prophete J onas dans le νentre de la baleine104 ? Ne semble-t-i1 p.as, comme par le son d'une grande cimbale, proclamer qu'il etait la figure du sejour de trois jours du Christ dans le tombeau 105 ? 131.

Cela et les choses parei11es e taient des fιgures et des annon­ ces du Christ crucifie, enseνeli e t ressuscite. Le prophete Ιsaϊe proclame a la fois la mort du Christ et la puissance de sa mort. Il dit: "Celui-ci porte nos peches et souffre pour nous, et nous autres, nous l'estimions chatie , frappe et humilie. Il a ete blesse a cause de nos peches et ecrase a cause de nos iniquites. Le chati­ ment qui nous rend la paix est sur Ιυί et c 'est grace a sa plaie que nous tous aνons ete gueris . . . Al ors qu'i1 n 'a jamais commis de peche et qu 'aucune tromperie ne fut trouνee dans sa bοuche"ιΟ6 . Car c 'est a cause du peche que la mort est entree dans le monde et tou t ce qu i s'ensuit, plaies, blessures, maladies, maux, peines, sueurs, chagrins et toutes choses parei11es. Celui-ci donc, dit le prophete au sujet du Christ, porte nos peches, parce qu 'il souffre , est blesse, est chatie, frappe et humi1ie , et enfιn meurt, alors qu'il n'a p as commis de peche. Mais a cause de nos peches et de nos iniquites, pour nous deliνrer de la mort, ίΙ accepte les fruits de notre peche , j'entends les plaies et la mort ; car, dit-il , par sa blessure et sa plaie nous aνons ete tous gueris. 1 32.

Mais pourquoi parler beaucoup, alors qu'on peut dire que toute l'ancienne Ecriture , tantot par des fιgures et des simi1i­ tudes et tantot dans des expressions directes a predit de faςοη irrefutable la mort du Christ. 1 33.

197

τον προμηνυσαι του Χρι στού. ΤΟ δε αγιαν Εί:αγγέλιον τούτ' α ύτο σκοπον Α 40,' έχειν δο%εϊ το κηρυξαι τον �άl'α(Toν) τού Χρ ιστου. 'Απ' άρχης γαρ : κα ι πολλάκι ς προλέγει , ώς έδει παραδο{}ήναι τον Χριστον καΙ σταυρω�/ίναι καΙ άπo�ανεϊν καΙ άναστιί ναι κατα τας γραφάς. Παρέδωκε δε έαυτόl" 01; δ ι ' άδυναμίαν, άλλα δι ' άγα{}ό τητα, ΙΊ'α τιμ �ανά τφ, φ πολλα δ διάβολος Τ 54ν έκαυχατο, καταλύσ!} αlπον τον {}άνατον. Ι •Αναστάς γαρ αύτος πρώτος έκ 1 735 τών νεκρών, πασι τοϊς άν{}ρώποι ς τι) ν ανι:ίστασιν εδωΡιίσατο. Πά ντες γαρ , , ' � , αναστησομε()α. Ο υ' τοιαυτην δ ε' α."αστασιν " , οιαν κα Ι 'Ηλ'ιας και αλλοι τινες τών προφητών έ{)αυματούργησαν έπικαλεσάμενοι τον Θεόν, άλλιi ξένην κα Ι �αυμαστήν. 'Απέ{)ανον γαρ οΙ άναστάντες δι' έκεΙνων πάλιν, δ δΑ Χρι στός άναστάς, ούκ άπο{)ανεϊταl πάλιν, άλλα ζΠ εΙς τούς αΙώνας. Πρώτος ουν 17 40 άνέστη τήν τοι α ιίτην άνάστασιν, κα�' ην καΙ πάντες ό.vfJρωποι άναστάντες έν τφ ονόματι α ύτου, ούδέποτε άπo�ανoύμε�α. Ού μόνον δΑ τήν παλαιαν γραφή ν πασαν κα Ι το αγιον Εύαγγέλιον σ υμφώνως εfJρΙσκομεν κηρύττειν τον {)άνατον καΙ τ/ι ν ιΙνάστασιν τού Χρ ι­ στού, άλλα καΙ τούς άγράφους λόγους, ήγουν τούς νόμους της φύσεως, ίδοl 1 745 τις α ν εΙς ταυτα φέρειν, εΙ έπιστημονικώς α ύτούς ταίς γραφαίς έφαρμόαειε καΙ τας άρχας έκ τών γραφών λαβων συλλογίζο ιτο. Έπειδή γαρ δ �ύ.να­ τος δια τήν άμαρτίαν τού πρώτου άν{)ρώπου εΙσήλ{)εν εΙς τον κόσμον εΙσl δέ τάναντΙα τών έναντίων ποιητικα κατ ' 'Αριστοτέλη μόνος δ μή έχων άμαρτίαν καταλύσαl τον {)άνατον δ ύναι τ ' αν. Ο ύ δεΙς δέ δ ύναται αν{)ρωπος 1 750 εΙναl χωρΙς άμαρτίας, γεννη{)εlς κατα φύσιν εκ σπέρμα roς άνδριίς. Ό γαρ έ; άμαΥτωλου γεννη�είς, άμαρτωλός εστιν, καΙ εΙ μή ποιιίσει ποτέ άμαρ­ τίαν' ο ύ δύναται γαρ γεννη�/ίναι εκ τού φύσε ι άμαρτωλού φύσΒΙ άνα­ μάρτητον. Ι Α Hr Δια τουτο δ λόγος τού θεου έκ παρ{}ένου γεννάται , ούκ έκ σπέρματος Ι ϊ55 άl,δρός, άλλα δια τοϋ πνεύματος τού άγίου γενόμενος Ιl ν{}ρω;τος, ήγουν άναλαβων τον αν�ρωπoν καΙ πάντα τα τοϋ ιΙνι'}ρώπου φυσικυ. τελείως καΙ Π29



1 729 - 1 730

.ά δέ αΥΙΟV . . •

•άv

θάνα ( .οv) .οϋ in marg. Τ

1 736

δε supra lineam Τ

primum καί .ά το ϋτο Τ post cancel1avit et πρώτος scripsit μου, : μόμου, Α 1 745 αύτ ούς : αύτ αίς Α 1 749 δύναιι : δύνατ ' Α 1 789

1 98

1 744

vό-

Β. Temoignage de ΙΈvangίle

Le saint Evangile, de son cote, semble aνoir le meme but, i savoir de p roclamer la mort du Christ, car, des le debut et i ρΙυ­ sieurs reprises, il predit qu'il faut que le Christ soit livre et cru­ cifie, qu 'il meure et ressuscite, selon les EcrituresΙ07 Mais i1 s'est livre lui-meme, ηοη par impuissance, mais par bonte , afin que par la mort, dont le diable se νantait beaucoup, il detruisft la m ort elle-meme. Car lui-meme etant ressuscite le premier d'entre les morts, ίl accorda i tous les h ommes la resurrection. Tous en effet nous ressusciterons, ηοη d'une resurrection telle que celle qu 'E­ lie108 et certains autres prophetes109 ont operee miraculeusement en implorant Dieu, mais differente et merνeilleuse. Car ceux qui ont ete ressuscites par ceux-li m oururent de nouveau, mais le Christ, ressuscite , ne mourra plus, il vit pour l'eternite . Donc i1 est le premier ressuscite d'une resurrection telle que tous les hommes qui ressuscitent de la sorte, en son nom, ne mourront jamais plusl 10 . 1 34 .



c. Temoignage de la raison theologique

a. Nous trouνons que ηοη seulement l'ancienne Ιοί et le saint Eνangi1e proclament la m ort et la resurrection du Christ, mais οη peut aussi constater que les raisons ηοη ecrites, i savoir les lois de la nature, conduisent i cela, si οη les accorde scienti­ fiquement avec les Ecritures et si οη raisonne en empruntant aux Ecritures les principes. Car puisque la mort est entree dans le monde par le peche du premier homme et que les contraires son t les causes efficientes des contraires, selon Aristote 1 1 1 , seul celui qui n 'a pas de peche, pourrait detruire la mort . Or aucun homme, ne selon la nature d'une semence d'homme, ne peut etre sans peche. Celui qui est ne d'un pecheur est pecheur , meme s'il n 'a jamais commis de peche. Car d'un pecheur par nature ne peut naItre un h omme par nature sans peche. b . C'est pourquoi le Verbe de Dieu est ηΙ; d'une vierge, de­ venu homme ηοη d'une semence d'homme, mais par l 'action de l'Esprit sain t. Il a donc assume l'homme et toutes les proprietes 1 3 5.

199

άλ 'l t'lώς, πλην μ όνης τής άμαρτίας, Τ να δ είσελfJc'ύν δι ' ά νt'lρώπου i t'ιάνα, , • η αν{} ρωπι νη φυσι ς του πάλ ιν καταλ υ {} ει'η . 'Ην ο υν ' τος, δ ι αν {}ρωπου Χριστου παt'lητή, t'ινητή, ίδρώτων καΙ πόνων, πείνης καΙ δίψης, κα Ι τών 760 τοιούτων πάντων δεκτική, άμαρτίας δε ού δεκτικη τά αr,ιιατα γάρ τιίς παρ {}ένου, έξ ών συνεπάγη η σάρξ έκείνη, κα{}αρώτατα ην, καταλυ t'lείσης παντελώς τιίς άμαρτίας ύπό του πνεύματος το υ άγίου. Φύσει ουν ην άνα­ μάρτητος δ ανt'lρωπος έκείνος, δ υίός λέγω τής deIΠoaet'lfvov l\-Ιαρίας, καΙ διά τουτο άποt'lανών, κατέλυσε τόν t'ιάνατον, ά ναστάς κα Ι άνεκαίνισε την 765 φύσιν ημών έν Ιαυτφ, λυτρωσάμeνος ήμας έκ του διαβόλου καΙ του t'lwdlOV. 01δα δέ δη πάντα τά [t'lνη καΙ μουσουλμάνοι μαλλον πιστεύουσιν Ισεσt'lαι άνάστασ ιν τών νεκρών, καλώς ποιου,'τες. Δεί δέ, ώσπερ οίδαμεν, δτι διά δι δαχΜl'Τες παρά τών γραφών τίνι τρ6πφ έγεν6με{}α t'ινητοl την άμαρτ[αν , καΙ τΕς πρώτον τ ι) ν t'ινητότητα τφ τών άvt'fρώπων yfvet 770 παρέδωκεν στι δ πρωτόπλαστος 'Α δάμ ., ούτω μί7 άγνοείν τ {νι τρόπφ e{Jρομeν την ανάστασιν καΙ τΕς δ πρώτος α ναστάς καΙ άl'αστήσας παν τό γένος τό άνt'lρώπινον έν Ιαυτφ · ώσπερ γάρ πεπτώκαμεν πάντες εΙς t'ιάνα­ τον διά του πεσ6ντος πρώτον, ο{Jτως άl'αστησόμεt'lα έκ νεκρών διά του ανα­ στάντος πρώτον. Μαλλσν δέ, πολλφ μιiλλOl" είδέναι ήμας χρη τ[νι τρ6πφ 77:) καΙ παρά τ[νος έλάβομεν τη), ανάστασιν η μη αγνοείν παρά τ{νος έδεξά­ Α (Iv με t'lα τό)' t'ιάνατον. ! Τό γάρ άγνοείν παρά τ[νος κακώς έπάt'lομεν, ούκ έστι κακία' τό δε μη σπουδάζειν εΙδέναι παρά τ[νος εύεργετή t'l ημεν, μεγάλη , " , ' κα κια κα Ι ά γνωμοσυνη και αχαρι στια έσην' ' ' έπει δ η' ουν τινι τρσπφ έπεσα μεν καΙ τίνος πρώτου άμαρτήσαντος απεl'Jάνομεν ή γραφη διδάοκει, δεί 780 πάντως, έπειδη πιστεύομεν ά ναστήσασt'lαι ήμας, eύρίσ κ εσ{}αι δμο[ως έν r 55. ταίς γραφαίς τ[νι τρ6πφ καΙ παρά τ[νο; πρώτον Ι την το ιαύτην αναστάν­ τ ες άνάστασιΙ', άναστησόμε{}α έκ νεκρών, ζησόμενοι εΙς τους αΙώνας. Τ 55 r

-



.

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'

.

'

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1759 post 1 760 τό αί'ματ α γάρ . . . πνεύματος τοϋ ;iΥίοv (vv. {}νητή canceIlavit συναμαμ Τ 1 765 έαυτφ ex αύτφ Τ 1760 1162) ίπ marg . Τ 1 761 συνεπάΥη : νϋν έπάΥη Α • . .

-

J 7fi7 post Ισεσ{}αι verbum cancellavit Τ quod legere non possum τφ ex αύτφ Τ ώσπερ iteratum delevit Τ ι ίι30 όμοίω; infra lineam Τ σόμενοι ex corr. Τ

200

17 72 1αυ· 1 782 ζη-

naturelles d e l'homme d'une façon parfaite et véritable, à l'ex­ ception du seul péché1l2 , afin que la mort, qui est entrée dans le monde par l e moyen d'un homme, soit de nouveau détruite par le moyen d e l'hommeIl3. Donc la nature du Christ était capable de souffrance, mortelle, soumise aux sueurs et aux peines, à la faim et à la soif, et à toutes les infirmités pareilles, mais elle n'était pas capable de péché, car le sang de la Vierge, dont cette chair était formée, était le plus pur, puisque le péché y avait été entièrement détruit par l'Esprit saint114• Donc cet homme était par nature impeccable, j'entends le ms de la toujours vierge Marie. Et c'est pourquoi par sa mort il a détruit la mort, et par sa résurrectio n il a renouvelé notre nature en lui-même, en nous

délivrant du diable et de la mort.

136. Je sais que toutes les nations, et en particulier les musul­

mans, croient qu'il y aura une résurrection des mortsllS , et en cela ils font bien. Or de même que nous savons, par l'enseigne­ ment des Ecritures, de quelle manière nous sommes devenus

mortels, à savoir par le péché, et qui, le premier, a transmis la mortalité au genre humain, à savoir Adam116, de même il ne faut

pas ignorer de quelle manière nous trouvons la résurrection et qui est celui qui, le premier, est ressuscité et a en lui-même ressuscité le genre humain. Car comme nous sommes tous tombés dans la mort par celui qui est tombé le premier, ainsi nous ressusciterons d'entre les morts par celui qui est ressuscité le premier. Il nous est nécessaire et préférable de savoir de quelle manière et de qui nous avons obtenu la résurrection, plutôt que de ne pas ignorer par qui nous avons reçu la mort. Car ignorer de qui nous avons souffert un mal, ce n'est pas un mal, mais ne pas se soucier de savoir de qui nous recevons le bienfait, c'est un grand mal, un manque de reconnaissance et une grande ingrati tude. Puis donc que l'Ecriture enseigne de quelle manière nous sommes tombés et

qui, par son péché, a causé le premier notre mort, il nous faut absolument, puisque nous croyons que nous ressusciterons, trouver également dans les Ecritures de quelle manière et grâce à la résurrection de qui nous ressusciterons d'entre les morts et vivrons pour l'éternité.

201

Πρώτον μεν ο(ιν

το αγιον Ευαγγέλιον

σαφώς καΙ άναντιρρήτως τον

Χριστον κηρύττει άπο{)αν6ντα και καταλύσαντα τόν {}άl'ατον διά τού -Οανά1785 του αυτού, άναστιίσαι έαυτόν Ικ νεκρών καΙ συναναστιίσαι την φύσιν ι]μών

πάντας άνl?ρώπους

έν έαυτψ' καΙ εν αυτψ πάλιν άνασΤΙ7σεσ{)αι διδάσκει

περl τά τέλη τού βίου τούτου, ίνα άπολάβωμεν πάνΗς κατά τά έργα ήμών. τούτο

Επει τα δε καΙ ή παλαιά γραφl] αΙιψ)ιματωδέστερον, ώς προφητικΥI

W

γάρ έ{)υς εστΙ τrί προφητείq. 1790 ήμών αίτιον. Τρίτον ό φυσικ6ς,

,τόν Χριστόν προεφήτευσε της σωτηρίας ώς είπομεν, νόμος καΙ ό συλλογισμός εκ

τών γραφών άφορμάς τινας λαβων καΙ άρχάς, άποδείκνυσιν άναμάρτητον εΙναι δείν τον χαρισάμενον ήμίν την άνάστασιν. Άναμάρτητος δέ, οΜεlς εΙναι δύναται, εΙ μη ό γεννη{)είς, ώς είρη­ ται, ουκ έκ σπέρματος άνδρός, άλλά διά τού πνεύματος του άγίου.

Μόνος

ιϊ95 δε ό Χριστός διά τοίί πνεύματος του άγίου, χωρlς σπέρματος άνδρός, έγεν­

νή{)η κατά πάσας τάς γραφάς καΙ κατά του παντ6ς, ώς προεΕρηται, κόσμου πίστιν. Μ6νος άρα ερρύσατο ήμας εκ της φl'Jορας, δωρησάμενος ήμίν την Α 42Γ

άνάστασιν' i τούτοις απασι καΙ ή ίστορία συμμαρτυρεί. Έβραίοι γάρ μ6νοι εδέχοντο την τών νεκρών άνάστασιν προ τοίί Χριστού' κάκείνοι ου πάντες.

1800

Οί γάρ Σαδδουκαίοι, Έβραίοι όντες, ουκ εδέχοντο , ως φησιν Ίώσηπος

ό Έβραίος καΙ Φίλωl, καΙ σλλοι πολλοί. Μετά δε τό�' Χριστόν, πάντα 'W{} ra ε νη την aνaaraaLν ε'δε"αντο. Ι: 'Επεισ ' ()ησαν γαρ απαντες ε σεσ()αι ανα"

ι

'

'

"



r,

στασιν δι' αυτης

της άναστάσεως τού Χριστού' προς δε τούτοις πασι πάντως δεί καΙ άναγκαίόν Ιστι παρά τι νος γενέσ{}αι τψ dv{)gwnfνιp γένει 1805 την ευεργεσίαν ταύτην, ην πάντες Ικδεχόμε{}α, πιστεύοντες άλη{}ώς έσεσ{}αι :11

,

ι

αναστασιν παντων των νεκοων. _

_



Τίνα ο(ιJl άλλον τ 56Γ

οΜένα.

η τον Χριστον ποιησαl τουτο νομlστέον; ΙΙάντως

ΕΙ γάρ τόν θεοJl είποι τις,

άλλά δεί και άν{)ρωπον εΙπείJl, Ι ον

πρώτον άJlαστήσας ό θεός, δι' εκείνου, 1810 την άνάστασιν'

καίως.



ex

μάλλον δε ό τον Θεον λέγωJl, και τον Χριστόν λέγει άναγ­

ΠάJlτα γάρ ό Θεός διά του λόγου αυτού ποιεί,

αί'ΗΡ

Τ

178:J post συ.α.aσιήσαι canc�llavit Γύ"

ώς άπεδείξαμεν,

ι?άι'ατο. Α

αύιψ: έαιιιψ Α

1796 - 1797 Γου πανΓα.

202

καΙ τοίς άλλοις απασιν έχαρίσατο

ώ. προε{ρηιa. κόσμου π{στι. ϊη marg. Τ

1786

έαυ-

13 7. a. D'abord le saint Evangile proclame de façon claire et irré­ futable que le Christ, étant mort et ayant détruit la mort par sa mort, est ressuscité d'entre les morts et a ressuscité en lui notre nature. Et il enseigne encore qu'en lui tous les hommes ressusci­ teront à la fin de cette vie, afin que chacun de nous reçoive son salaire selon ses oevres. b. Ensuite l'ancienne Ecriture a elle aussi prédit, quoique d'une façon plus énigmatique, en raison de son caractère pro­ phétique - car cela est propre à la prophétie - que le Christ est la cause de notre salut. c. Troisièmement la loi naturelle, comme nous l'avons dit, et le raisonnement, en empruntant aux Ecritures les points de départ et les principes, montrent que celui qui nous a accordé la résurrection doit être exempt du péché. Mais nul ne peut être exempt du péché, si ce n'est celui qui est né, comme il a été dit, non d'une semence d'homme, mais par l'action de l'Esprit saint. Or seul le Christ est né par l'action de l'Esprit saint, sans semence d'homme, d'après toutes les Ecritures et selon la foi de tout le monde, comme il a été déjà dit. Donc lui seul nous a délivrés de la corruption et accordé la résurrection. d. L'histoire, elle aussi, joint à toutes ces preuves son té­ moignage. Avant le Christ, seuls les Hébreux admettaient la résur­ rection des morts et encore pas tous, car les Sadducéens, tout en étant Hébreux, ne l'admettaient pas117 , comme le disent Josèphe l'Hébreu, Philon et beaucoup d'autres118• Mais après le Christ, toutes les nations ont admis la résurrection. Car toutes ont été persuadées par la résurrection même du Christ qu'il y aura une resurrectlon. ,

.

138. a. En plus de tout cela, il faut absolument et il est nécessaire que ce bienfait soit accordé par quelqu'un au genre humain, bienfait que nous recevons tous, en croyant qu'il y aura vraiment une résurrection de tous les morts. Mais de quel autre que le Christ faut-il croire qu'il a fait cela? Absolument de personne. Car si l'on dit: c'est Dieu, il faut dire aussi: c'est un homme: Dieu l'a ressuscité d'abord et ensuite il a accordé par lui la résur­ rection à tous les autres. Ou plutôt celui qui dit Dieu, dit aussi le Christ nécessairement. Car Dieu fait tout par son Verbe, comme

203

περι τιίς πρώτης λέγοντες διαφορας. Ό δε Χριστος λόγος έστι τού Θεου κατα τας γραφας. , Επειδή o�ν έδει lvrgwi}ijνat το γένος ημών δια την άγαi}ότητα τού 1815 Θεού έκ της φ{Joρας καΙ του i}aνιItov, τούτο δε διά τινος άναστάντος πρώτου έδει γενέσi}αι, άναστηναι δε πρώτος ούδεlς ήδύνατο έκ σπέρματος άνδρος γεννηi}είς, μόνος δε δ Χριστος ούκ lγεννήi}η έκ σπέρματος άνδρός, άλλα δια τού άγίου πνεύματος, πρώτος αρα άνέστη έκ τών νεκρών δ Χρι.... , , , , 31 _ο.' στος τοιαι'ΤΠ α,'αστασει, καυ ην υ αναστας ου μη αΠΟυανειται εις τους 1820 αΙώνας, άλλα ζή( σει) ζωήν άtδιον. ΕΙ δ' άναστηναι έδει έκ νεκρών τόν Χρι­ στόν, και άπο{}ανείν αρα και ταφηναι έδει. Τίνος δε χάριν δ Θεος καΙ πατηρ έi}ηκε τον λόγον αύτσυ έ)Ι rfj άειπαρi}ένφ Ι1jιαρίq. δια τού άγίου πνεύ"

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,

,

ματος καΙ ή{}έλησεν αύτοv άvαλαβείv τον αv{}ρωποv, άJσπερ i αν εΙ το πυρ άvαλάβοι τον σίδηρο,' έκ της γης, άρα Τvα μη άποi}άvrι,. 1825 ytνiai}at αν{}ρωπον τον λόγον του Θεού, έαν ούκ ήi}ελεν άποi}ανείν ώς αvi}ρωπος,. 'Ως άληi}ώς τών μεγάλων έργων καΙ τό τέλος το ο-δ ένεκα ' μεγα lστιν. Εργον δε μείζον τιϊς lνανi}ρωπήσεως του λόγου του Θεου ούκ οlδα er τις εύρl]σει άκριβώς στοχαζόμενος. Μείζοv γαρ έμοΙ δοκεί και αύτης 1880 τί'ίς παραγωγης τών όντων έκ TOV μή όντος εΙς τό εΙvαι. Κατάλληλοv olJv εΙναι δεί τού έργου τούτου καΙ το τέλος το ο-δ έvεκα' καΙ έστι μέγα καΙ i}αυμαστοv η άπαφ{}άρτισις τού γένους ημών δια τού i}aνdtot> του Χριστού. ΕΙ δ' ούκ άπέ{}αvεν δ Χριστός, ούδ' άvέστη αρα, ούδ' άvέστησεν άρα Τι)ν 1834 φύσιv ημώ)' εv έαυτφ· πώς γαρ μη άvαστας αύτός; Τίνος olJν ένεκα δ τ 56ν λόγος τού ΘεoίJ ά,'έλαβε τηv φύσιν ιjμών, avi}ρωπος Ι γεγονώς, ούκ έστιν εύρείν άvαλόγως, εΙ μη αποi}ανείν καΙ άναστηναι καΙ άναστήσειv πάντας τούς νεκρούς αύτον δμολαγήσομεν. τουτο δε το έσχατοv δμολογουvτες οΙ μουσουλμάνοι, ούκ οlδα πώς το ηγούμεvοv αρνούνται. λ 42ν

,

W

1815 ",ιά: δl-

κην

Α

1820 ζή(σει)

1832 άπαφθάρτισι, : άπαρθάρτισι, Α cellavit'μή ά"a(οτα,) Τ

204

:

ζη Α

1821 άρα supra lineam Τ

1834 έaυτφ ex: αύτφ Τ post έαυτιρ can-

nous l'avons démontré en parlant de la première divergence. Or le Christ est le Verbe de Dieu, selon les Ecritures. b. Puis donc qu'il fallait que notre espèce fût sauvée par la bonté de Dieu de la corruption et de la mort, il fallait que cela se fît par le moyen de quelqu'un qui fût ressuscité le premier. Or nul être, né de la semence d'un homme, ne pouvait ressusciter le premier. Seul le Christ n'est pas né d'une semence d'homme, mais par l'action du Saint-Esprit. Donc le Christ est ressuscisté le premier d'entre les morts d'une telle résurrection que celui qui est ressuscité de la sorte ne mourra plus pour l'éternité, mais vivra d'une vie éternelle. Or s'il fallait que le Christ ressuscitât d'entre les morts, il fallait donc aussi qu'il mourût et fût ense­ veli. Pour quelle raison Dieu le Père a-t-il déposé son Verbe dans la toujours vierge Marie par l'intermédiaire du Saint-Esprit et a-t-il voulu qu'il assumât l'homme, tout comme le feu assume de la terre le fer, si ce n'est afin qu'il ne meure pas? Et quel besoin y avait-il que le Verbe de Dieu devînt homme, s'il ne vou­ lait pas mourir en tant qu'homme? En vérité, la cause finale des grandes choses est grande.

139. Je ne sais si, même en cherchant attentivement, on trouve­ rait une oeuvre plus grande que l'incarnation du Verbe de Dieu. Car elle me semble plus grande que l'action elle-même de tirer les êtres du néant à l'être. Donc la cause finale d'une telle oeuvre doit lui être correspondante. C'est une oeuvre grande et admi­ rable que l'action de rendre notre espèce incorruptible par la mort du Christ. Mais si le Christ n'était pas mort, il ne serait pas ressuscité, et il n'aurait pas non plus ressuscité en lui-même notre nature. Mais comment ne serait-il pas ressuscité? Pour quelle raison le Verbe de Dieu a-t-il donc assumé notre nature, en devenant homme? Cela ne saurait trouver d'explication adé­ quate, à moins que nous confessions qu'il est mort, est ressuscité et a ressuscïté tous les hommes. Ce dernier membre de phrase, les musulmans le confessent, mais alors je ne sais pas comment ils nient ce qui y conduit.



205

Άλλ' αΙσχρόν ην ΤΙΡ ΧριστΙΡ, 1840 λέγομεν αΙσχρόν εΙναι σ.ν{)ρωπος,

λέγουσί τινες, απο{}ανείν.

τό άξιον εΙναί τινα {}ανάτου'

μη εΙναι αΖσχρόν'

Ήμείς δε

τό δε απο{}ανείl' ώς

μαλλον δε καΙ ένδοξον,

εί τις

ΤΙΡ {}ανάτφ

αυτου ωφελl)σειν μέλλει πολλούς' ένδοξον γαρ λέγομεν εΙναι ύπερ γονέων καΙ ύπερ πατρίδος απoι'Jανείν. απσ{}ανων καΙ αναστάς.



Ό δε Χριστός πάl'τας άπλώς ωφέλησεν,

Αλλοι δε λέγουσιν orι ουκ ην δυνατόν παΟείν τόν

18-15 Χριστόν, καΙ αλη{}ώς λέγουσιν ώς λόγον Θεου· ώς δε άν{}ρωπον, ου μόνοι' αλλα καΙ αναγκαίον ην απο{}ανείν αυτόν. Ό γαρ λόγος του Θεου , {} , , -, ' την του αν{} ρωπου εγενετο αν ρωπος, ουχ ινα κατα,'λυσπ φυσιν, α'λλ' ι" να ' , ' � λ ειωσε τε λ ειωσ/Ι" ' δ"ε αφ {}αρτισας. ' 'Ηφ{}' ι;τε αρτισε δ"ε απΌ {}ανων αυ τος και

δυνατόν, Α 43r

,

,

,,

V

"

αναστάς. 1850 Θεου,

,

ΟΙ olιν λέγοντες αδύνα τον εΙναι πα{}είν τόν Χριστόν ώς λόγον

λεγέτωσαν οτι αναγκαίον ην ώς αν{}ρωπον, ωσπερ πάσχει τυπτόμε­

νος καΙ κοπτόμενος ό πεπυρακτωμένος σίδηρος, OlJ κα{}ό πυρ, αλλα και'Jό σίδηρος. Πώς δε δύνανται λέγειν dna{}rj γενέσ{}αι

τόν Χριστόν ώς σ.ν{}ρωπον ;

�Aρα OlJl όμολογουσιν αυτόν φαγείν καΙ πιείν; Πά)'τως ναί. Εί olιν έφαγε 1855 καΙ έπιεν, πά{}ος;

έπείνησεν αρα καΙ lδίψησε.

OlJ γαρ έτρωγε

ακρατών γαρ ταυτα καΙ

ΚαΙ τί μείζον πείνης καΙ δί'ψης

πρό του πεινιίσαι,

οΜε έπινε

άμαρτωλών αν{}ρώπων'

πρό του διψησαι'

έκεΈνος δε άγιος καΙ

ύπεράγιος καΙ φύσει αναμάρτητος. ΈπεΙ olιν Ιπε[νησε καΙ lδίψησε καΙ τα τ 57r

σμοια τούτοις πά{}η της αν{}ρωπίνης φύσεως έπα{}εν αναμαρ[τήτως,

πώς

1860 εσrι δυνατόν μή άπο{}ανείν αυτόν; Ό γαρ τα προηγούμενα καταδεξάμενος " , " , , 1 χωρις αμαρτιας, δ ιατι ' τα επομενα κα Ι συνακολου {}ουντα ουκ ι;κατε δ'� ει;; ατο ; Προηγείται δε πεΈνα καΙ δίψα καΙ κόπος καΙ ίδρως του {}ανάτου. Ό δε W W Χριστος ' επα » {}ε ταυτα ως ' αν »{}ρωπος' επα {}εν αρα κα Ι τα'" επομενα, απο ' {}ανων Ιν σταυριΡ δι' ήμας.

11341 αν{}ρωπος ex αν{}ρωπον Τ : αν{}ρωπον Α 18-18 δέ om. Α 1850 - 1851 primum έλαυ"όμενος Τ post cancel1avit et .υπ.όμενος scripsit 1857 δι supra lineam Τ 1854 ούν .' ουκ Α 1860 καταδ.ξάμενος ex δεξάμενος Τ

206

1861 post διατί cancelIaνit και Τ : και

Α

D. Réponse aux objections 140. Il serait honteux pour le Christ, disent certains, de mourir.

Nous, nous disons: il est honteux d'être digne de la mort, il n'est pas honteux de mourir en tant qu'homme, mais plutôt glorieux, si l'on doit par sa mort être utile à beaucoup. Car nous disons qu'il est glorieux de mourir pour ses parents et sa patrie. Or le Christ a été utile absolument à tous en mourant et en ressusci­ tant. 141. a. D'autres disent qu'il n'était pas possible que le Christ

souffrît. Ils disent vrai en ce qui concerne le Verbe de Dieu; mais eu égard à sa nature d'homme, il était non seulement possible, mais nécessaire qu'il mourût. Car le Verbe de Dieu est devenu homme, non pour détruire la nature humaine, mais pour la ren­ dre parfaite. Il l'a rendue parfaite en la délivrant de la corruption. Il l'a délivrée de la corruption en mourant lui-même et en res­ suscitant. Que ceux donc qui disent qu'il est impossible que le Christ souffrît, disent plutôt qu'il était nécessaire qu'il souffrît en tant qu'homme, tout comme le fer rougi au feu, s'il est battu et frappé, souffre, non en tant que feu mais en tant que fer. b. Comment peuvent-ils dire que le Christ comme homme est devenu impassible? Est-ce qu'ils ne confessent pas qu'il a mangé et bu? Si donc il mangeait et buvait, il avait aussi faim et soif. Quelle souffrance est plus grande que la faim et la soif? Car il ne mangeait pas sans avoir faim, ni ne buvait sans avoir soif: ce serait le propre des hommes intempérants et pécheurs. Or lui, il était saint et plus que saint: par nature impeccable. Puisqu'il a eu faim et soif et subi les autres souffrances pareilles de la nature humaine, moins le péché, comment donc est-il pos­ sible qu'il ne meure pas? Car celui qui, exempt de tout péché, a accepté les antécédents, pourquoi n'accepterait-il pas les choses qui en découlent et en résultent? Or la faim, la soif, la peine et la sueur sont les antécédents de la mort. Le Christ a souffert ces choses comme homme, donc il a souffert les choses qui en dé­ coulent, en mourant pour nous sur la croix.

207

1865

Σκοπείτωσαν ο{ιν πά ντες οΙ λέγοντες μή άπο{}ανείν

τόν Χριστό" ώς

αν{}ρωπον, ότι τεσσά ρων όντων τών μεγάλων μαρτύρων, Ιάν οΙ τρείς μαρ­ τυρουσιν άπο{}ανείν αύτόν, χρη την τού τετά ρτου μαρτυρίαν Ιφ{}άρ{}αι και παραγεγράφ{}αl νομίζειν. Και πρώτη μέν έστι μαρτυρία ή του αγίου ΕύαΊ­ Δευτέρα δε τό της Ιβραϊκης γραφης

Ίελίου.

Μωσέως λέΊω καΙ πάντων

ηπερ ού δIέφ{}αρταl' φέρε ται Ίάρ παρά

1870 τών παλαιών προφητών αξίωμα

τών Έβραίων ή γραφη [βραϊστί' καΙ διέσπαρται Α 43.

πασαν ! Τlιν οΙκουμένην.

ώ τού {}αύματος !

εΙς

Κατακρινεί ο{ιν τους άρνουμένους τον {}άνατον

τού Χριστου ή διασπορά τών Έβραίων'

άναπολογήτους Ίαρ τους πάντας

ποιεί, φερομένη πανταχού ή Ίραφη παρα τών Έβραίων σώα καΙ άκεραία. 1875 Τρίτη Ιστl μαρτυρία of αΊραφοι λόΊΟI καΙ φυσιιωΙ πας γάρ αν{}ρωπος, {} ' Q ' κα {}ο α Υυρωπος, {}νητος' ' και ουκ εστι δ ι'νατον ε lναι αν ρωπον μη'{) νητον' {} , και ο Χ ριστος αρα ω ς αν ρωπος, {}νητος " ην δ υναμει. ' Τ'ο δ'ε δυναμει, ' και ' ' ' 1 μα'λιστα το εΊγιστα, οιον cGH το {}νητον παντος φου, σπευ'δ ει ε Ις την "

W •••

,

'



'

w

W



W

'

W

W

.

.

ένέργειαν' και ούκ [στι δυνατόν κατα τους της φύσεως

δρους άποφυΊείν.

8ρους έν τι.ίJ Χριστψ 1880 Ούδεμία δε γραφη λέγει καταλυ{}ηναι τους της φύσεως '

ζ

έν τούτφ, άλλά παν τούναντίον ιϊπαντες όμολογούσιν, αύτον καΙ πιείν καΙ πονησαl καΙ ίδρώσαι τ 57.

ταύτα

,

ώς είπομεν, φαγείν

καΙ λυπη{}ιίναι,

κατεδέξατο τα προηγούμενα τού {}ανάτου,

ωστε,

έπειδή

πρόδηλον ότι καΙ τόν

{}άνατον άκολου{}ούντα Ικ τούτων, κα{}ό αν{}ρωπος, κατεδέξατο. 1885

Οδτοι ο{ιν, τρείς οντες μεγάλοι μάρτυρες, όμοφώνως κηρύττουσιν άπο{}ανείν

τον Χριστον

ιός αvfJρωπον.

νόμος αρνείται, παρεγράφη διαφωνησαι τάς γραφάς,

ό τών μουσουλμάνων

ΕΙ o{jν μόνος

καΙ έφ{)άρη παρά τινων'

ού γάρ έστι δυνατον

είπερ είσl παρά τού θεού.

Ό γάρ λαλήσας δια

τών προφητών Ιν ταίς γραφαίς θεός, ού δύναται ψεύδος εΙπείν, αύτοαλή1890 {}εια ών αύτός. ΕΙ ο{ιν έν τψ νόμφ τών μουσουλμάνων γέγραπται μΥI άπα­ {}ανείν τον Χριστυν ώς αν{}ρωπον, απο{}ανείν δέ αύτον οΙ ρη{}έντες τρείς μεγάλοι μάρτυρες κράζουσι, το [τερον τούτων πάντως ψεϊiδός έστι'

11:368 καί supra lίneam Τ λέΥ" cancellavit λέΥ(ε.) Τ

208

1869 δ. supra Iίneam Τ 1882 Βπε.δή ex In"'Τ : ene, δ. Α '

μεν ίη marg.

Τ



.

ούκ

1880 post

II. LE TEMOIGNAGE DU CORAN A. Solution de principe 142. Que tous ceux qui disent que le Christ n'est pas mort com­ me homme, considèrent donc que, les grands témoins étant quatre, si trois d'entre eux témoignent. qu'il est mort, il faut penser que le témoignage du quatrième a été corrompu et falsifié. Le premier témoignage est celui du saint Evangile. Le deuxième est celui de l'Ecriture hébraïque, j'entends celle de Moïse et de tous les anciens prophètes. Or celle-ci n'a pas été corrompue, car l'Ecriture est conservée en hébreu chez les Hébreux et a été diffusée

-

ô miracle

-

à travers le monde entier. La dispersion

des Hébreux condamne donc ceux qui nient la mort du Christ. Car l'Ecriture, conservée sauve et pure partout chez les Hébreux, les. rend tous inexcusables. Le troisième témoignage, ce sont les raisons non écrites et naturelles. Car tout homme en tant qu'homme est mortel, et il n'est pas possible qu'un homme soit autre chose que mortel. Donc le Christ, comme homme, était mortel en puissance. Mais ce qui est en puissance, et surtout la propriété très prochaine, telle que l'est le caractère mortel de tout vivant, tend vers l'acte; et il n'est pas possible d'échapper aux limites de la nature. Mais nulle Ecriture ne dit que les limites de la nature ont été détruites dans le Christ; bien au contraire, toutes confessent, comme nous l'avons dit, qu'il a mangé et bu, peiné et sué et s'est attristé, de sorte que, puisqu'il a accepté ces choses qui sont les antécédents de la mort, il est évident qu'il a accepté aussi, en tant qu'homme, la mort qui en découle. 143. Ces trois grands témoins proclament donc d'un commun accord que le Christ, en tant qu'homme, est mort. Si donc seule la loi des musulmans nie la chose, c'est qu'elle a été falsifiée et corrompue par certains. Car il n'est pas possible que les Ecritures soient en désaccord entre elles, puisqu'elles sont de Dieu. Dieu, qui a parlé par les prophètes dans les Ecritures, ne peut en effet avoir dit d'erreur, lui qui est la vérité même. Si donc il est écrit dans la loi des musulmans que le Christ n'est pas mort en tant qu'homme et si les trois grands témoins mentionnés proclament 209

αρα παρα τού Θεού lγράφη, άλλα παρα άν{}ρώπου τινος παρεγράφη και Α 44r

έφ{}αρται.

Ού παρεγράφη δε ούδε έψ{)αρται ή παλαια Ι γραφή, ουτε μην

1895 το {1γιον Εύαγγέλιον,

διότι συμμαρτυρούσι τούτοις καΙ ΟΙ αγραφοι λόγοι

καΙ φυσικο{' ό τών μουσουλμάνων άρα νόμος τούτ' έπα{}ε παρά τιιιος, μη φοβουμένοlJ τον θεόν . WΗκοvσα δ' όμως ότι ό νόμος τών μουσουλμάνων ού λέγει ά{}άνατον γεννη{}ιίναι "ον Χριστον ώς άν{}ρωπον,

άλλ' ουπω μεν άπο{}ανείν,

{}νή-

1900 ξοντα δ' όμως προς τα τέλη Toίi αΙώνος τούτου άποκτείναντα τον άντίχρι­

στον' όπερ εΙ έστιν άλη{}ές, [στα! μεν καΙ κατα τούτο διαφορά τις μεταξύ μουσουλμάνων καΙ χριστιανών, μικρα δε όμως. Όμολογήσομεν γαρ άμφό­ τεροι {}νητον 'ιενέσ{}αι τον Χριστόν,

κα{}α άν{}ρωπον,

l ν τούτφ δε μόνον

1904 [σται ή διαφορά, ότι ήμείς μεν λέγομεν ήδη πάλαι άπο{}ανείν αύτόν, οΙ δε τ 58r

μουσουλμάνοι μηδέπω. Μάλλον δε εΙ άληt'fώς οδτω γέγραπται έν τφ i νόμφ τών μουσουλμάνων, ούδεμία [σται κ�ν τούτφ διαφορά. Σαφης γάρ lστιν ή παραφ{}ορα τού ρητου· διότι καΙ ήμείς τον Χρισταν άπο{}ανείν καΙ άπο­ κτείναι τον πρώτον καΙ μέγαν άντ{χριοτον καΙ πατέρα καΙ κεφαλην πάντων

τών άντιχρίστων δμολογούμεν. Ilολλοl γαρ έγένοντο άν τ[χριστοι καί εΙοι 1910 πολλοl καΙ γενήσηνται έτι πολλοί. Άντίχριστος γαρ λέγεται ό lναντίος τφ Χριστφ, ό δέ Χριστος λόγος lστl τού Θεού, ό δε λόγος τοίί Θεού άλήΟειά Q ιιστι και\ ζωη εστι. πας ουν .. ψευστης και\ d ··· ανηχριστος liOτιν' γυρωποκτανος, � "

,

"

,

,



έναντ{ος γάρ έση rfj dlIJ{}efq. καΙ τπ ζωΠ, ηγουν τψ λ6γφ τοίί θεού καΙ Κυρ{φ ήμών 'Ιησου Χριστφ . 1915

Ψεύστης δέ πρώτιστος και μέγιστος άν{)ρωποκτόνος ό διάβολός Ιστι ν, εύρε της γενόμενος τοίί ψεύδους καΙ τού {}ανάτου πάντων τών ά,'{}ρώπω," Αύτος γάρ, δια της άμαρτίας, έ{}ανάτωσεν ήμας, άπατιίσας τφ ψεύδει' elJlt: γαρ ότι ούκ άπο{}ανούμε{}α, άλλ' έσόμε{}α {}εοί, φαγόντες lκ του ξύλου τού

1893 παιιά άν· O�ώπolJ : :ιrαιι' άνOρώ:ιrOIJ Α 1899- 1900 primum άλλ' ού κατα8ανεί,' μπ Ονή(ξοντα) Τ post caucellavit et άλλ' οϋπω μεν άποDανείν Ονήξοντα scripsit 1900 άποκτεί,·αντα : άποκτείνοντα Α 1906 καν .. lν Α

210

qu'il est mort, il faut alors en conclure que ce qui diffère de ces derniers est tout à fait une erreur; il n'a donc pas été écrit par Dieu, mais falsifié et corrompu par un homme quelconque. L'ancienne Ecriture n'a pas été falsifiée ni corrompue, ni non plus le saint Evangile, parce que les raisons non écrites et natu­ relles portent un témoignage conforme au leur. Donc la loi des musulmans a subi la falsification de la part de quelqu'un qui ne craint pas Dieu.

B. Essai de conciliation 144. J'ai entendu pareillement que la loi des musulmans ne dit pas que le Christ en tant qu'homme soit né immortel, mais qu'il n'est pas encore mort120 ; il mourra toutefois à la fin des temps, après avoir tué l'Antichrist121• Si cela est vrai, il y aurait bien sur ce point entre musulmans et chrétiens une divergence, mais minime. Car les deux groupes confessent que le Christ était mor­ tel, en tant qu'homme, et la divergence sur ce point consisterait seulement en ce que nous disons qu'il est déjà mort autrefois, tandis que les musulmans le nient. 145. a. Ou plutôt si vraiment cela est écrit dans la loi des musul­ mans, il n 'y a là aucune divergence même pas sur ce poin t. Car la corruption du texte est manifeste, parce que nous aussi disons que le Christ est mort et a tué le premier et grand Antichrist, le père et chef de tous les antichrists. Il y en a eu en effet beaucoup et il y en a beaucoup et il y en aura encore beaucoup. Car est dit antichrist l'adversaire du Christ. Or le Christ est le Verbe de Dieu, et le Verbe de Dieu est vérité et vie. Tout menteur et tueur d'hommes est donc un antichrist, car il est un adversaire de la vérité et de la vie, donc aussi du Verbe de Dieu et de notre Sei­ gneur Jésus-Christ. b. Le tout premier menteur et le plus grand meurtrier d'hommes est le diable, inventeur du mensonge et de la mort de tous les hommes122• C'est lui qui, par le moyen du péché, nous a livrés à la mort, en nous égarant par le mensonge. Car il a dit que nous ne mourrions pas mais serions des dieux en mangeant de 211

Α 44ν

καλον καΙ πονηρόν. Άντίχριστος ουν πρωτος και πατηρ των Υ

γινώσκοντος

Ι

,

_

\

-

1920 άντιχρίστων πιΙντων καΙ ρίζα τών τε γενομένων, τών τε όντων, τών τ' έσο­ μένων ό διάβολός έστι. ού

σωματικώς δε

τουτον απέκτεινεν ό Χριστος έν τψ σταυρψ,

γάρ έχει σώμα ό διάβολος

,άλλά

ού

καταλύσας την

δύνάμιν αύτου. ό ifάνατος, πρώτη' δευτέρα δέ,

Δύναμις δε τού διαβόλου, 1925 λατρεία και ή μετά&εσις

απο του κτίστου

τιίς λατρείας

ή εΙδωλο-

έπl τά κτίσματα.

Ό δε Χριστος τον &άνατον ϋπνον έποίησε καΙ την φ&οράν ήμών άφ&αρ­ σίαν' άπο&ανών γάρ καΙ άναστάς,

έδωρήσατο πασιν άν{}ρώποις

την άνά­

στασιν, κα{}' ην έλπίζομεν και άλ'l{}ώς πιστεύομεν πάντες έν σάλπιγγι και 1929 {}ελήματι Θεου άναστιίσεσifαι. Άλλά

τ 58ν

Ι

και την δευτέραν του διαβόλου δύι'αμιν,

λέγω, ό Χριστός, ούκ άλλος, κατήργησε.

την εΙδωλολατρείαν

Δηλοί δε και τά πράγματα αύτά.

Μετά γάρ τον Χριστόν, κατελύifη ή εΙδωλολατρrία. ΕΙ ofJv γέγραπται

έν τψ νόμφ τών μουσουλμάνων

κτενουντα τον άντίχριστον άπο&ανείν,

ό δε μέγιστος

τον Χριστον άπο­

και πρώτος άντίχρι-

1935 στος πάλαι ήδη έπεσε καταλΙ'{}είσης της δυνάμεως αύτοίί, {}ανεν ό Χριστός.

ήδη πάλαι απέ­

ΚαΙ όμοφωνείν πάλιν καν τούτφ εύρισκόμε{}α.

Ήμείς

γάρ κηρύττομεν κατά τάς γραφας τον λόγον του Θεου άν{}ρωπον γενέσ{}αι καΙ άπο{}ανείν,

(να καταλύσπ του πρώτου άντιχρίστου

{}ανάτφ αύτου·

τουτο δ' αύτο λέγουσι καΙ ΟΙ μιίπω ά;το{}ανείν νομίζοντες

την δύναμιν

τψ

19-10 αύτόν, απο{}ανείν δε προς τα τέλη του αΙώνος, άποκτενουντα τον άντίχρι, , . , ' Καταλ ε'λ υται δ "η 1 ει'δω λοστον. 'Εν μονφ ουν τφ χρονφ εστιν η δ ιαφορα. τ

'

-

'

Α 45r

λατρεία και ό {)άνατος

rfj Ι

έλπίδι της αναστάσεως' καταλέλυται άρα και ό

διάβολος αύτός, καταλυifείσης

της δυνάμεως αύτού.

Προς δέ τα τέλη του

{ άνατος , οϋτως ώστε αΙώνος ΤΟlίτου, άναστάντων πάντων, καταλυ{)ήσεται ό } 1945 μη εΙναι παντελώς. Πώς ουν άπΟ'&ανείταί τις,

τού {}αl,ατου παντελώς

καταλυ{}έντος;

Ούδαμώς γαρ εσται μετα ταυτα {}άνατος' εΙ δ' ού μήπω άπέ{)ανεν ό Χρι,

w

,

1919 ante ..αλO� cancelIavit 10 Α 1936 πάλ.� ex πά1934 πρώιο, : πρώIlοιa, Α 1941 primum έ.. ιούιο., Τ post cancelIavit et ούν supra \ineam Τ ..αιαλέλυια. ex λέλυια. Τ 1942 καιαλέλυ1943 καιαλ υ{}είοης ex λυ{}είοης Τ

1926 έποΙηοο : ΙποΙηο•., Α λα. Α 1940 δ. supra lineam Τ ι� μόνφ scripsit ια. ex λέλυια.

212

Τ

l'arbre de la connaissance du bien et du mal. Donc le premier Antichrist, le père de tous les antichrists et la racine de tous les antichrists qui ont été, qui sont et qui seront, c'est le diable. C'est lui que le Christ a tué sur la croix, non corporellement car le diable n'a pas de corps - mais en détruisant sa puissance. c. La première puissance du diable est la mort. La deuxième est l'idolâtrie, qui reporte l'adoration du créateur sur les créa­ tures. Or le Christ a transformé la mort en sommeil et notre cor­ ruption en incorruptibilité. En mourant et en ressuscitant, il a accordé à tous les hommes la résurrection, et nous tous espérons vraiment et croyons que nous ressusciterons de cette résurrec­ tion au son de la trompette et par la volonté de Dieu. C'est le Christ, et non un autre, qui a aboli la deuxième puissance du diable, j'entends l'idolâtrie. Les faits eux-mêmes le montrent, car après le Christ l'idolâtrie a été détruite.

C. Conclusion

146. Si donc il est écrit dans la loi des musulmans que le Christ mourra après avoir tué l'Antichrist, il faut considérer que le plus grand et premier Antichrist est tombé déjà autrefois et sa puis­ sance a été détruite et que déjà autrefois le Christ est mort. Nous voyons de nouveau l'accord même sur ce point. Car nous, nous proclamons, selon les Ecritures, que le Verbe de Dieu est devenu homme et est mort pour détruire par sa mort la puissance du pre­ mier Antichrist. C'est ce que disent aussi ceux qui pensent qu'il n'est pas mort, mais qu'il mourra à la fin des temps, après avoir tué l'Antichrist. La divergence consiste seulement dans le temps. L'idolâtrie et la mort ont été détruites par l'espérance de la ré­ surrection. Donc le diable lui-même a été détruit, sa puissance ayant été détruite. Et à la fin des temps, quand nous ressusci­ terons tous, la mort sera détruite de telle sorte qu'elle n'existera plus.

147. Comment pourrait-on mourir quand la mort a déjà été totalement détruite? Car après cela, il n'y aura plus de mort du tout. Or si le Christ n'est pas encore mort, il n'est pas non plus 213

στός,

εΙ δ' δ Χριστος ούκ ανέστη, πώς " ' αναστασιν ε 1 ναι και'ζ ωην κα Ι πιστευουσιν '

ούδ' άνέστη άρα έκ τών νεκρώνο

,

"' .0. " πα ντες ανυρωποl επιστευσαν

1950 μετιΙ την άνάστασι ν άτ ελεύτητον..

ΠόfJεν απλώς πάντα

τιι [&νη το παριΙ

φύσιν τουτο καΙ έξαίσιον fJαυμα της αναστάσεως έδέξαντο.. 'Όμοια τοίς άνω πάλιν μοι έπέρχεται

εΙπείν'

μέ γα γιΙρ τcρ όντι fJaUfld μοι δοκεί το

πάντας άνάστασιν δμολογείν τών νεκρών.

Και έκ τούτου και το προηγού­

μενον βεβαιουται, το άναστη ναι δηλονότι τον Χριστόν, δι' ου ή πίσ τις αυτη 1955 έν πάσι τοΊς πέρασι της γης έφηπλώfJη.

Οόδε γαρ dHofJev εΙ μη διιΙ του

Χριστου καΙ τών αύτου μα{}ητών ή άνάστασις έκηρύχι'Jη τών νεκρών. ΠολλιΙ αν [χοι τις λέγειν' ιίλλιΙ δεΊ έπι{}είναι τέλος τφ λόγφ. Ούκ άγνοώ δε διαβεβλιίσ{}αι ήμας παρd τών Έβραίων ώς ε Ιδωλολά1959 τρας, διότι τιμώμεν την εΙκόνα καΙ ΤΟΥ σταυΡΟΥ του Χριστου. τ 59r

Άλλ' άλλο

έστΙ το τιμάΥ καΙ άλλο το λατρεύειν καΙ προσκυνείν i ώς {}εφ. Ήμείς δε , l ' Ι ' οιιτε μηΥ εις το ' " ου, λ ατρευομεν ταις ε κοσιν, ot' δ ε πιστευομεΥ ε Ις αυτας, w

-

,

,

,

ξύλον του σταυρου. Μη γένοιτο! ΆλλιΙ έιΙν Ιδωμεν την δμοίωσιν καΙ την μορφην του Χριστου άειπαρ{}ένου Μαρίας

η του Μωσέως η άλλου τινος τώΥ προφητών η της Ιί τινος τών άλλων αγίων, άσπαζόμε{}α καΙ φιλουμεν

1965 ώς άγαπώντες έκεΙνους. πας γιΙρ άν{}ρωπος φυσικώς κινεΊται εΙς το τιμάν λ 45v

καΙ φιλεΊν την μορ φην τών

Ι

φίλων αύτου.

Ε!

ουν τουτό έστι φυσικό,"

πρέπει καΙ ήμας άσπάζεσ{}αι καΙ φιλείν η/ν μορφην πάντων,

ους άγαπώ­

μέν τε καΙ t'Jαυμάζομεν, καΙ μάλιστα τών εύεργετησάντων ήμας. ΚαΙ ύμείς

19.50 πόθ••.•.

..ικρώ. (νν. 1950-1953) in marg. Τ

1953 post ιούιοl1 om.

και Α

1954 primum ιό .. Χρ,σιό" scripsit Τ post cancel1avit et ίη "ηAoνόrι .ό. Χρισ,ό.· correxit 1IJ.59 primum ,ο ξύλο .. Τ post canceIlavit et '0.' σιαι.ρΟ .. supra lineam scripsit : ιό.> ""αυρό .. Α

214

ressuscité d'entre les morts. Que si le Christ n'est pas ressuscité, comment les hommes ont-ils tous cru et croient-ils qu'il y a une résurrection et, après la résurrection, une vie sans fin? D'où les nations ont-elles absolument toutes reçu ce miracle qui est en dehors de la nature et extraordinaire? Il m'est permis de redire des choses semblables à celles qui ont été dites plus haut, car c'est en réalité, me semble-t-il, un grand miracle que tous confessent la résurrection d'entre les morts. Ainsi l'antécédent, à savoir que le Christ est ressuscité, est-il établi par le fait que cette foi-là est parvenue à toutes les extrémités de la terre. Car la résurrection des morts n'a été prêchée par nul autre que le Christ et ses disci­ ples. 148. Il Y aurait encore bien des choses à dire mais il faut mettre

un terme au discours.

APPENDICE VENERATION DES ICONES ET DE LA CROIX 123 A. Les icônes 149. Je n'ignore pas que nous avons été accusés par les Hébreux

d'idolâtrie, parce que nous honorons les icônes et la croix du Christ. Mais autre chose est honorer, et autre adorer et se proster­ ner comme devant Dieu. Or nous, nous n'adorons pas les icônes, ni ne croyons en elles, ni non plus au bois de la croix. A Dieu ne plaise! Mais si nous considérons l'image et la figure du Christ ou de Moïse ou de quelqu'autre prophète, ou de la toujours vierge Marie ou d'un autre saint, nous les baisons et les embrassons en signe de notre amour. 150. a. Tout homme est poussé naturellement à honorer et à

embrasser la figure de ses amis. Si cela est naturel, il convient que nous baisions et embrassions la figure de tous ceux que nous aimons et admirons, et surtout de ceux qui nous ont fait du bien. 215

δε ο! μουσουλμάνοι, Αάν ίδητε την μορφην τού Μαχούμετ, ού καταφιλιίσετε 1970 δι' άγάπην;

Πάντως

ποιήσοντα τούτο.

Νομίζω γάρ μη εΙναι μουσουλμάνον τον μη

ναΙ

'Έτι ού τιματε πάντες

οΙ μουσουλμάνο ι τον Μαχούμετ,

καίτοι γε κτίσμα όντα Θεού; Άλλά ούκ Αστε εΙδωλολάτραι. Άλλο γάρ το λατρεύειν καΙ άλλο το τιμάν. ΚαΙ βασιλείς δε καΙ αύ{}έντας τιμώντες, ούκ εΙδωλολατρούμεν. 'Ιδού γάρ, 1975 και άγαπώ'

ώ παν{}αύμαστε άμιρά,

Αγώ σε πολλά τ ιμώ

και ευχομαι ύπερ σού καΙ τού σού κράτους

καΙ αύ{)εντείας,

δπως σε δδηγοίη δ θεος εΙς πάν Ιργον καλον καΙ άγα{}όν, μείζοι'α δόξαν η νύν Ιχεις.

Άλλ' ουκ εΙμι διά τούτο εΙδωλολάτρης.

την μορφην δε την σην Ιάν ίδω Αζωγραφισμένην, λήσω διά τι)ν σην άγάπην. 1980 δε ποιούντος ήδη

καΙ άνάξοι εΙς Και

άσπάσομαι καΙ καταφι­

Τούτο ο{ιν έτοίμου όντος Αμού ποιείν,

μάλλο!'

rfj δια{}έσει τ ης ψυχης καΙ τφ πό{}φ, άρα το σον κράτος

όργίσεται κατ' έμού, διότι σε τοσούτο!' άγαπώ, ώστε και την μορφιίν σου τ 59ν

φιλείν τε Ι καΙ άσπάζεσ{}αι ; Ούδαμώς, μάλλον δέ και άντιφιλιίσαις άι' καΙ 'Ό{}εν διjλoν

ώς πιστόν με δούλο ν άποδέξαι ς. toi" 1985

άποδεκτούς εΙναι τr7> Θεφ

τιμώντας τών άγΕων αύτού τάς εΙκόνας. ΚαΙ ταύτα μεν περΙ τών εΙκόνων.

σταυρού.

uOIlOIG δ' Ιχω λέγειν και περι τού

Ού γάρ τιμώμεν το ξύλο)', άλλά το), τύπον, ώσπερ καΙ inl τώ)'

εΙκόνων την μορφήν, ού τά ξύλα. Τά γάρ ξύλα καταλυι'Jείσης της 'ωγραφίας, Α 46r

καίομε" καΙ

i

άπορρίπτομεν. Και τά ξύλα, έξ ών δ σταυρός, εΙ τις διαλύσει,

καίσμεν καΙ άπορρίπτομe ... Ού τά ξύλα ο{ιν, ιlλλά το" τύπο" τιμώμε". ΔιατΙ ; 1990 Πρώτοι' μέν ότι δόξα

ιού Χριστού & σταυρός.

Δόξα γάρ έστι τού Χριστού

το έκουαίως ύπερ τού άν{}ρωπίνου γένους πα{}είν' ρού'

έπα{}ε δε διά τού σταυ­

τού Χριστού ό σταυρός. Διά τούτο καΙ αύτός, μέλλω"

δόξα έστ/ ν άρα

ήδη πrιραδίδoo{}rιι, «νϋνlδOςάσι'�η δ Χριστός, ό ιι!Ος τη; άειπαρ{}ένου Μαρίας' διά τού σταυρού καΙ τού {}ανά1995 του αύτοϋ γνωρισι�ήσεται λ;)γος

εΙ,'αι

τού Θεού σεσαρκωμέ"ος'

και οϋτω

δο;ασ{}ήσεται.

1970 primum ίξ άΥάπης Τ post cancellavit et δι' άγιiπη� 1971 πoιήσo�.α : ,.olήσα�.α Α 1976 άνά;οl .. άνά'οl Α 1978 -1979 κατα· scripsi t φιλήσω ex φιλήσω Τ 1982 post ούδαμώς cancellavit οlδα Υάρ ΒΥώ ιούτο καλώς Τ 1988 -1989 καί .ά

216

ξί·λα. . άπΟΡΡ'πτομ... .

om. Α

] 993

,δοξάσθη

:

Ιδοξάσδψ Α

b. Même vous les musulmans, si vous voyiez la figure de Ma­ homet, ne la baiseriez-vous pas par amour? Si fait. Je pense qu'il n'y a pas de musulman qui ne ferait cela. Et encore, n'honorez­ vous pas tous, vous autres les musulmans, Mahomet bien qu'il soit une créature de Dieu? Vous n'êtes pas pour cela des idolâ­ tres. Car autre chose est adorer et autre honorer. c. En honorant des rois et des maîtres, nous ne commettons pas d'idolâtrie. Car, ô très admirable émir, moi je t'honore et t'aime beaucoup, et je prie pour toi et pour ta puissance et ta domination, que Dieu te conduise à toute oeuvre parfaite et te mène à une gloire plus grande que celle que tu as maintenant. Mais je ne suis pas pour cela un idolâtrie. Et si je voyais ton portrait, je le baiserais et l'embrasserais à cause de mon amour pour toi. Si donc moi je suis prêt à faire cela, ou plutôt je le fais déjà par la disposition et le désir de l'âme, est-ce que ta force s'irritera contre moi, parce que je t'aime tellement que j'embrasse et baise ton portrait? Nullement, mais plutôt tu m'aimerais en retour et m'accueillerais comme un fidèle serviteur. Il est donc évident que ceux-là ont accès auprès de Dieu, qui vénèrent les icônes de ses saints.

B. La croix124 151. Cela se rapportait aux icônes. J'ai à dire des choses pareilles au sujet de la croix. Car nous ne vénérons pas le bois, mais le type, de même que dans les icônes nous vénérons la figure, non les bois. Car les bois sur lesquels la peinture a été détruite, nous les brûlons et les jetons au loin. Donc ce ne sont pas les bois, mais le type que nous vénérons. 152. Pourquoi? D'abord parce que la croix est la gloire du Christ. Car c'est la gloire du Christ d'avoir souffert volontairement pour le genre humain. Or il a souffert par le moyen de la croix. Donc la croix est la gloire du Christ. C'est pourquoi lui-même, au mo­ ment où il devait être déjà livré, dit: "Maintenant le fils de l'hom­ ,, me sera glorifié 125 , c'est-à-dire le Christ, le fils de la toujours vierge Marie; par la croix et la mort il sera reconnu pour le Verbe 217

Μέγα καΙ φρικτον το Οαυμα! Tl; οδ πιστεύσει το" υΙο"

,ης Magla,

εΙναι τόν λόγο" του Θεου .. Πάντα γαρ ιάλλα δ Οάνατος ά φανίζε l

Χριστού {}άνατος καΙ τ α ίίτα έν τφ σταυρφ έβεβαίωσεν,

'

δ δε τοϋ

8η δ Χριστός έστιν

2000 δ λόγος του Θεοίί άπο{}ανων (b; l1ν{)ρωπο;. Αϋτη ούν έστιν αΙτία μία δι' η ν τιμώμεν το ξύλον τού σταυρού,

'Ρυσ{}έντες γάρ

Οανάτου τού Χριστού.

διότι άνάγει ήμ ας εΙς μ,.ιίαν

άλλη δε

τού

μιμ"ήσ Οαι

δια του Οα,·άτυυ αύroύ,

όφείλομεν αεl της τοιαύn/; καΙ τοσαύτης εύεργεσίας' Ικουσίως γαρ [παΟε,.,

2004 ίνα ήμας σώσrι. Τιμώμεν δέ, ώ; είπομεν τον τύπο,., οδ τα ξύλα' εΙ δε καΙ ,

τ

60r

ξύλον τις τιμήσει, ούκ έσται εΙδωλολάτρης ΤΟ : γαρ τιμαν ούκ έστι λατρ εύειJl, .

,�. ουυε

, ως

εΙ ς Θ εον πιστευειν, ,

-

ζει ή γραφή'



'

ω;

EIlfOfIEJl. Τ φα ν v

-

1 μ�ν

λα τρεύειν δε και πιστε ύε ι ν εΙς αύτιί.

υ ρι, γαρ και κτισματα � •

ιϋσπερ

.

,

-

εΙς ,δν θεόν,

otJδαμώς. Πατέρα γαρ και μητέρα όρίζει τιμάν καΙ τους γέρον τα .; πι:ιρα τών νεωτέρων τιμ ασ{} αι πα ρα κ ελεύεται' λα τρεύειν δε τφ Θε φ μόνφ καΙ εΙς αύ το ν 2010 μόνον πιστεύειν πάντας άνΟρώπους βούλετ αι. Τούτων ούν [νεκα πάντων λ

.6v

καΙ άλλων πολλών,

τού καιρού πα ρα λείπω , ! όμοφωνούντας μέν, και μείζοσ.ν εξεστlJl Ιδείν

και πνείίμα αΙωνίω;'

τ

η ν άλαζονείαν.

dYVOOiivta;

Και πρώτον με" δμσ-

καΙ μ έγισ ιον :

πιστεύομ ε ν γαρ άμφότερα

τε λέγω κι:ιl χριστιαΥοί,

τον [να Θεό" έχειν λόγοJl

2015 φωνουσι κα τά το πρώτον έκε ίΥΟ μου σουλ μά Υ Ο Ι

ώς εφημεν, έν τοί, πλείστοις

μ ο υ σο υλμά Ι'ους τε και χριστιανούς,

δε άλλ ήλους δια το άκοινώνητον και τα μέρη,

απερ Ι'ύν δι α το στενδν

και μηδέπστ' εΙl'αι τον Θεο" χωρι ι; τοίί λόγου αύτοϋ

και του r1i'iov ΠΥεύμαιος αύτού, ίΙ'α μη .fJ συμβεβηκοι; καΙ άλλοί ωσ ις Ι" wEnEIffl δε 8τι ό λόγος τού Θεού, τεΟε/ς παρ' αύ τού ύτφ. του Θεού και α

2020 πα τρό ς lν τ!ί άειπαρ{}ένφ

20JJ μέν

218

supra !illeam Τ

Magiq.. έγέΥΙΤΟ αν{}ρωπο.; διά του ά γ [ου π"εύμα-

20].5 post

μέΥισ,υν

cancellavit 8" Τ

de Dieu incarné, et ainsi il sera glorifié. Le miracle est grand et redoutable! Qui ne croira que le fils de Marie est le Verbe de Dieu? La mort fait disparaître toutes les autres choses. La mort du Christ a même confirmé sur la croix, elle confirme que le Christ est le Verbe de Dieu mort en tant qu'homme. 153. C'est la première raison pour laquelle nous vénérons le bois

de la croix. L'autre est qu'il nous conduit à nous souvenir de la mort du Christ. Ayant été délivrés par sa mort, nous devons toujours nous souvenir d'un bienfait si grand, car il a souffert volontairement pour nous sauver. 154. Nous vénérons, comme nous l'avons dit, le type, non les

bois. Mais même si l'on vénérait les bois, on ne serait pas idolâtre. Car vénérer n'est pas adorer, ni n'est comme croire en Dieu, comme nous l'avons dit. L'Ecriture elle-même prescrit d'honorer des créatures, mais nullement de les adorer et de croire en elles comme en Dieu. Elle prescrit en effet d'honorer père et mère et recommande aux phlS jeunes d'honorer les vieillards, mais elle veut que tous les hommes adorent le seul Dieu et croient en lui seul.

CONCLUSION 155. Pour toutes ces raisons et pour bien d'autres, que j'omets

par manque de temps, il est permis de considérer que musulmans et chrétiens sont d'accord, comme nous l'avons dit, sur la plupart des points et sur les points les plus importants, bien qu'ils s'igno­ rent les uns et les autres par vanité et suffisance. D'abord ils sont d'accord sur un premier point, qui est le plus grand: car nous croyons les uns et les autres, j'entends musulmans et chré­ tiens, que le Dieu un a éternellement un Verbe et un Esprit, et que Dieu n'est jamais sans son Verbe et son Esprit, de sorte qu'il n'y a pas en lui d'accident ni d'altération. Deuxièmement, le Verbe de Dieu, déposé par Dieu le Père lui-même dans la toujours vierge Marie, est devenu homme par l'action du Saint-Esprit, de 219

10ς'

της Μαρίας εΙναι τον λόγον του Θεoiί, μη τραπέντα,

ώστε τον υίΟν

μηδε μεταβλη{)έ,·τα. Άδύνατο)' γάρ Aσrι μεταβάλλεσ8αι καΙ λόγον του θεου.

dllotoi'oI9at το"

Άλλ' αύτον τδν [,'α Χριστον καΙ υΙον εΙναι της ΜαρΙα;,

ώς lΙν{}ρωπον, καΙ λόγον του Θεοίί, ώσπερ ό νόμος τών μουσουλμάνων καΙ υαγγέ'"ιον διορι'ζ εται. 'Εν τουτοις ουl', ω αυ'{}' 202" >! Ε' " το' "'γιον εντα αυ'{}ε"των συ '

τ 60v





,

καΙ σοφώτατε, όρ�ς μηδεiμίαν εΙναι διαφωνία" μεταξύ ύμών τε καΙ ,jμών. Μία ο{ιν καΙ μό,'η Ιστl διαφορά, ή περΙ του {}ανάτου τoίi Xριστoίi, περl 'ίς πλατύτερον ΕΙπείν ούκ Ιδo�εν,

Ού γαρ lνδεΙξεωι; χάριι' ταύτα

προς το σον

ύψος διελέχ{}ην, άλλd πό{}φ κινηθεlς του τοιούτου καΙ τοσούτου Ιρ)'ου, της 2030 δμονοίας λέγω καΙ της ι1ϊdtOJυ σοι! ,)ιί�η; .

Σε δέ εΙ'η τοσυίίτον μόναν ΚΟ'1jΟtίιιαι τοίς λόγοις, ωστ' tiJελljσαι τα λιχθέντα τρία ζητήματα, οΙς διαφέρει ν δοκουμεν, Α 47r

Ικατέρω{}εν κατα το τών

φιλοσόφων [θος σκοπείν, μεγάλην [χοντα i τΤι'· {}εωρίαν καΙ της κοσμοκρα­ τορικης σου βασιλείας άξίαν.

ΚαΙ πειθέτω σε Κωνσταντίνος αύτοκρ(ίτωρ

2035 'Ρωμαίων καΙ πάσης της Εύρώπης καΙ Άφρικης, 'Ασία. μερών μέχρι Περσών βασιλεύσας.

προσέτι δε καΙ τών της

Έκεί,·ος γαρ

το μεν πρώτον,

κάκιστος του τών χριστιανώ" γένους καΙ ώμότατος Αγένετσ διάικτης, [πειτα δέ, πληγεlς λέπρq. καΙ πρ�oς tfj συμφορq. Υινόμενο;, κατεδέξατο τό περl τοίο Χριστου συζητείν καΙ συμφιλοσοφείν, καί, θήσας δικαιότατον νόμονέξείναι 2040 πασι τοίς ύπηκόοις αύτου φρονείν περl του θείου ώς βούλοιι'ΤΟ, ούχ σπως Απαύσατο του διιόκειν τό" Χριστόν, άλλα καΙ αύτος προσετέ{}η τοίς χριστια­ νοίς, καί, κτίσας την άπ' αύτου ό,'ομασθείσαν κοντα δλους Αν αύτfj Ικοσμοκράτησεν Ι,· εΙρήνπ

τριά­

Κωνσταντινούπολιν,

{Ia{}elq. [νιαυτούς.

Δέομαι ofιν της θεό{}εν i σοι δο{}είσης βασι λεί ας κατα "ουν Ιχειν,

Τ 61r

2045 Kω�σταντΈνoς ούκ Αγένετο μείζων σου, dH' Αν πασι σοφ[q.,

ρώμπ σώματος,

βασιλικόν,

2022

ήττων,

γέ,'ει,

Έκείνφ μεν γαρ τό γένος ούκ ην

dlld ταίς τ(Ο" 'Ρωμαίων στάσεσιν εΙς βασιλείαν dvIjXOTj' τψ δε

Ια ..

λίχ8ην Τ λ ex ηιrωνo. Τ 220

dνδρείq. ψυχης,

πολλφ

δτι

: 'α ...

2026 .;ναι

om.

Α

.. om. Α

2029 δι.λέχ-Οη.

βασιλεύαα. : βασιλ8ύ; Α 20;0 σπω. ex COTT. 2046 post σώματος cancella\'it και Λ ηΗωνα Α

2016 :

Α

Τ

20.1.')

διl}ηττω,' :

sorte que le fils de Marie est le Verbe de Dieu, qui n'a pas changé ni ne s'est transformé. Car il est impossible que le Verbe de Dieu se transforme et s'altère. Le seul et même Christ est à la fois fils de Marie, en tant qu'homme, et Verbe de Dieu, comme la loi des Musulmans et le saint Evangile le définissent. En cela, ô maître des maîtres et le plus sage des hommes, tu vois qu'il n'y a aucune divergence entre vous et nous. Il y a donc une seule divergence, concernant la mort du Christ. Il ne m'a pas semblé bon de parler plus amplement à ce sujet, car ce n'est pas pour faire de l'apologétique que j'ai exposé cela à ton altesse, mais mû par le désir de voir se réaliser cette oeuvre si importante, je veux dire l'entente de tous et ta gloire éternelle.

EPILOGUE 156. Puisses-tu seulement être mû par ces raisons, à tel point que

tu veuilles examiner les trois questions susdites, sur lesquelles nous semblons diverger, selon l'usage des philosophes des deux parts, toi qui possèdes une grande aptitude spéculative et la dignité de ton règne mondial. Et que te persuade l'exemple de Constantin, empereur des Romains et de toute l'Europe et l'Afri­ que, lequel avait en outre régné sur les régions d'Asie jusqu'à la Perse. Il avait été d'abord le pire et le plus cruel persécuteur du peuple des chrétiens; mais ensuite, frappé de la lèpre et adouci par l'épreuve, il entreprit de chercher et de raisonner philosophi­ quement sur ce qui a trait au Christ. Il promulgua une loi très juste pour autoriser tous ses sujets à tenir sur le Christ l'opinion qu'ils voulaient, et ainsi non seulement il cessa de persécuter le Christ, mais aussi il se joignit lui-même aux chrétiens. Puis il fonda la ville qui porte son nom, Constantinople, et il y régna trente ans entiers dans une paix profonde. 157. Je prie donc la royauté que Dieu t'a donnée de considérer

que Constantin n'était pas plus grand que toi, mais bien inférieur en tout, par la race, la sagesse, la force du corps et le courage de l'âme. Sa race n'était pas royale, mais il fut élevé à la royauté par 221

σφ υψει aVUJ{}tv κατάγεται το γένος

δια βασιλέων καΙ τούτων κοσμοκρατό­ ρων. ΚαΙ το σον μέι. κράτος άκοl!ομεν κα {)ημέρα ι· φιλοσοφείι . όσον έξεσ rι . 20.50 πολλοίς καΙ μεγάλοις άσχολούμΟ'ον πράγμασιν'

lκείνος δι φιλοσοφίας ού

πρότερον ηψατο � συζητείν ηρξατο rd περl του Χριστου. 'Ρώμπ δι σώματος. οΜέ προς τον τυχόντα συγκρίνοιτ' αιι ό λεπρός. ΆνδρεE� δέ ψυχης,

πολλφ

το σον μέγε{}ος προέχειν lκείνου lκ ηίιν άνδραγαDημάτων εύρΕσκω' νεανίας 2054 "dQ έrι σύ ών, Π})' lκείνφ κτισ{}είσα" πόλο·, Α Ην

άνδρείQ Ιπόρ{}ησα, καΙ φρο-

)·ήσει, . καΙ "υν Ι χεις διd τών σών άνδραγα{}ημάτων την βασιλείαν 'Ρω­ μαίων, τον Κωνσταντίνου καΙ ι'Jρόνoν καΙ πόλιν. Θεου τφ σ(ρ ύψει τοιαύτη

Δηλοί δι ή δοι'}είσα naQd

καΙ τοσαύτη νίκη σαφέστατα, στι βούλοιτό σε δ

Θεος Κωνσταντίνον lκείνον,

ο{ι σοι τον ι'Jρόνoν καΙ την πόλιν έδωρήσατο,

μιμείσ{)αι καΙ συζητείν ώς lκείνος rd περί του Χριστου. «πας "dQ ό ζητών 2060 εδρίσκεΙ:t, φησlν αύτος ό Χριστός, «καΙ τφ κρούοντι άνΟΙΥήσεται» . Λ/αρτύρομαι ο{ιν l,·ώπιον

Τ 61ν

του αΙωνίου Θεού

καΙ τών άγίων Ι αύτού

προφητών, ση. ldv βουλη{}ύ το σον ύψος περl τών εΙρημέ,'ων ζητημάτω" τε καΙ διαφορών συζητήσει ν, όπερ ευχομαι,

καΙ συμφιλοσοφήσειν,

μαλλον δέ

συζητείν έως τέλους καΙ συμφιλοσοφείν, καΙ μιμείσ{}αι Κωνσταντίνον Ικεί2065 νον, κα{)ώς σοι τ ο {}είον βούλημα προεσήμανε την lκείνφ κτισ{}είσαν άοίδιμο" πόλιν σοι χαρισάμενος. γενήσπ πολλφ μείζων όνομαστώ" βασιλέων τε καΙ αύτοκρατόρων,

καΙ lνδοξότερος πάντω" τών

καΙ ύποτάξει δ Θεός ύπο τούς

πόδας σου πάντα Ιχ{}ρόν καΙ πολέμιον άπ' aXQWV της γης [ως aκρων,

καΙ

φανείται μικρός πρός τό σον παραβαλλόμενος μέγε{}ος 'Αλέξανδρος δ Μακε20ίΟ δ(ΙΙν καΙ Καίσαρ δ Λίίγουστος

καΙ Κωνσταντίνος αύτός. ΕΙ δε μή, έγω μι ν

ο?! βούλομαι προλέγειν. l1περ γενέσ{}αι ούκ

είίχομαι,

ή

δΑ ση βασιλεία

κα{}' αδτην rd Ιντευ{}εν άποβησόμενα σκοπείτω . Ό του σου iJψους Ιλάχιστος δουλος Γεώργιος Τραπεζούντιος ηί ι'Jαυ­ μασηί σου ι'Jαρρήσας άγα{}6τητι Ιγραψα, εύχόμε,·ός σε [δείν πάσης της οίκου-

2063 αυζηrήα". : αυζηιήξ.... Α

222

2068 της supra lineam Τ

les troupes des Romains; la race de ton altesse est de haute descendance, issue d'une lignée de rois qui dominaient le monde. Nous entendons chaque jour que ta puissance s'adonne à la philo­ sophie, autant que le lui permet le soin des affaires nombreuses et importantes; or lui, il ne s'intéressa pas à la philosophie avant d'avoir commencé à examiner les choses qui ont trait au Christ. Pour la force du corps, le lépreux ne pourrait même pas se mesu­ rer au premier venu. Pour le courage de l'âme, je trouve que ta grandeur l'emporte de beaucoup sur lui par les hauts faits; car toi, jeune encore, tu t'es emparé, par ton courage et ton intelli­ gence, de la ville qui a été fondée par lui, et maintenant tu pos­ sèdes par tes hauts faits le royaume des Romains, le trône et la ville de Constantin. La victoire qui a été donnée par Dieu à ton altesse, cette victoire magnifique montre très clairement que Dieu veut que tu imites ce Constantin dont il t'a accordé le trône et la ville, et que tu cherches ce qui concerne le Christ. Car, dit le Christ lui-même: "Qui cherche trouve, et à qui frappe on 126 ouvrira" •

158. J'en atteste donc devant le Dieu éternel et ses saints pro­

phètes, si ton altesse voulait examiner les questions et les diver­ gences mentionnées - et je te prie de le faire - et faire usage de la philosophie, ou plutôt pousser la recherche jusqu'au bout tout en ayant recours à la philosophie, et imiter Constantin, selon que la volonté de Dieu te l'a signifié en te donnant la ville célèbre fondée par lui, tu deviendrais beaucoup plus grand et plus glo­ rieux que tous les rois et souverains renommés, et Dieu soumet­ trait sous tes pieds tout adversaire et ennemi d'une extrémité de la terre à l'autre. Alexandre le Macédonien, l'empereur Auguste et Constantin lui-même paraîtraient petits en regard de ta gran­ deur. Sinon, moi je ne veux pas prédire les événéments qui s'en­ suivraient - je prie Dieu qu'ils n'arrivent pas. Mais que ta royau­ té considère à part soi ce qui en résulterait. 159. Georges de Trébizonde, le plus petit serviteur de ton altesse,

encouragé par ta bonté admirable, osa t'écrire, et prie de te voir devenir roi de tout l'univers et des cieux, ce qui, je le sais, ne se 223

2075 μένης καΙ τών ούρανών βασιλiα·

δπερ οlδα Ισόμενον Μν τά περl Χριστού

'ητείν μόνον καΙ φιλοσοφείν Ι{}ελήσειας. Έγράφη, ητοι συνεγράφη καΙ συνετέ{}η, ,αυVΓ' μηνl lάλω

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Κωνστα"τ[νου. Έπέμφ{}η το πρώτο" ,αυVΓ' μετά Καυκαδηνοϋ.

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réalisera que si tu te décides à chercher ce qui concerne le Christ et à faire usage de la philosophie. 160. Je l'ai écrit, c'est-à-dire rédigé et composé, en 1453, au mois

de juillet, l'année où fut prise Constantinople. Envoyé d'abord en 1453 avec Caucadène127



225

NOTES 1 2 3

4

5

Sur Mahomet II, le conquérant de Constantinople, cf. Franz Babinger, Mehmed der Eroberer und seine Zeit, MÜllchen 1953 . Cf. plus haut, chap. I, p. 10ss. Toute la littérature polémique, tant chrétienne que musulmane, confIrme ce jugement; cf. notre ouvrage: Polémique byzantine contre l'Islam (vme -XIII e s.), Leiden 1972; Norman Daniel, Islam and the West. The making of an image, Edinburgh 31966; R.W. Southem, Western Views 2 of Islam in the Middle Ages, Cambridge/Mas. 1978 (traduction alle­ mande: Das Islambild des Mittelalters, Stuttgart 1981 ) ; Petrus Venerabi­ lis, Schriften zum Islam, éd. et trad. allemande par Reinhold Glei (Corpus Islamo-Christianum, Series latina 1 ) , CIS-Verlag, Altenberge 1985; E. Fritsch, Islam und Christentum im Mittelalter. Beitrage zur Geschichte der Polemik gegen das Christentum in arabischer Sprache, Breslau 1930; - Ludwig Hagemann, Christentum und Islàm zwischen Konfrontation und Begegnung, Altenberge 1983 . Le Coran ne contient pas explicitement cette affirmation. Mais elle pour­ rait peut-être être conclue des versets suivants: 112 ,3 (Dieu n'engendre pas); 72 ,3 ; 6 ,101 (Dieu n'a ni compagne ni enfant); 5,75 Oésus Christ et sa mère se sont comportés comme de simples mortels: ils ont pris de la nourriture); 5,116 (Dieu demande à Jésus Christ s'il avait dit aux hommes: Prenez-nous, moi et ma mère, comme divinités en dessous de Dieu). Sur ces divergences centrales entre le Christianisme et l'Islam, cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam (vme-XIIIe s.), CIS­ Verlag, Altenberge 1982; E. Fritsch, Islam und Christentum im Mittel­ alter, Breslau 1930. - Sur la christologie du Coran, cf. S. Zwemer, The Moslem Christ, London/Edinburgh 1912 (trad. allem.: Die Christologie des Islams, Stuttgart 1921 ) ; J. Henninger, Spuren christlicher Glaubens­ wahrheiten im Koran, Schoneck/Beckenried 1951; M. Hayek, Le Christ de l'Islam, Paris 1959; H. Michaud, Jésus selon le Coran, Neuchâtel 1960; H. Stieglecker, Die Glaubenslehren des Islam, Paderborn 1962, 21983 , p. 252-334; G. Parrinder, Jesus in the Qur'àn, London 1965; H. Riiisii­ nen, Das koranische Jesusbild, Helsinki 1971; O.H. Schumann, Der Christus der Muslime. Christologische Aspekte in der arabisch-islamischen Literatur, Gütersloh 1975, p. 25-47; C. Schedl, Muhammad und Jesus. Die christologisch relevanten Texte des Koran, Wien 1978; A.Th. Khou­ ry, "Die Christologie des Korans", dans Zeitschrift für Missionswissen­ schaft und Religionswissenschaft 52 (Münster 1968 ) , p. 49-63 ; Ein­ 2 des Islams, Grundlagen Graz 1981, p. 159-166; , "Je­ führung in die sus und die Christologie in den Aussagen des Korans", dans Bibel und Kirche 1 (Stuttgart 1984 ) , p. 15-20; W.M. Watt/A.T. Alford, Der Islam -

-

2 27

Stuttgart 1980 , p. 115-130 ; J. Bournan, Das Wort vom Kreuz und das Bekenntnis zu Allah, Frankfurt/M. 1980, p. 96-130; L. Hagemann, Pro­ pheten - Zeugen des Glaubens. Koranische und biblische Deutungen, Graz 1985, p. 90-110 . Déjà Théophane le Confesseur mentionne le rôle de dix Hébreux qui auraient embrassé l'Islam. Un jo� ils auraient vu Mahomet manger de la viande de chameau: cette infraction aux di spositions de la Loi mosai� que les aurait persuadés de leur erreur. Ils n'osèrent pas néanmoins ab­ jurer l'Islam et quitter Mahomet. Ce sont eux qui lui fournissaient des renseignements hostiles sur les chrétiens (Chronographie: Année du mon­ de 6121, année chrétienne 632: PG 108, 684 B-C). - On peut rapprocher de cette anecdote une phrase du De Haeresibus de Jean Damascène. Là ce sont les musulmans qui accusent les juifs d'avoir trompé, cette fois non point Mahomet sur le compte des chrétiens, mais les chrétiens eux­ mêmes sur le sens des textes messianiques de la Bible qu'ils appliquent à Jésus-Christ (De Haeresibus 100, lignes 65-68, dans Bonifatius Kotter, Die Schriften des Johannes von Damaskus IV, Berlin 1981, p. 63 ). cf. notre ouvrage: Les théologiens byzantins et l'Islam (VIne-XIIIe s.), Louva i n 1969, p. 107 et là notes 2 et 3 . Georges cite plus loin les versets coraniques qui lui paraissent appuyer sa t hèse. Sur la tradition de la théologie byzantine concernant ce thème: preuve de la Trinité par les Ecritures saintes: Bible et Coran; preuve rationnelle de la Trinité; résponse aux objections contre la Trinité et ana­ logies éclairantes, cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, Altenberge 1982, p. 15-61, 74-75. Cf. Controverse entre un Sarrasin et un Chrétien, qui fait une distinc­ tion entre Paroles et propos de Dieu: PG 96, 1344 A-C. Cette Contro­ verse est attribuée à Jean Damascène et qualifiée de tradition orale (ex ore), cf. notre ouvrage: Les théologiens byzantins et l'Islam, Louvain 1969, p. 77-78. Ps. 33 (32 ) , 6. Ibid. L'usage de l'analogie dans le langage théologique pour interpréter les attributs positifs de Dieu et les expressions anthropomorphes qui lui sont appliquées contredit, selon l'opinion de bien des théologiens musul­ mans, la transcendance absolue de Dieu, cf. H. Stieglecker, Die Glaubens­ 2 lehren des Islam, Paderborn 1983 , p. 48-96; Michel Allard, Le Problème des attributs divins dans la doctrine d'al-AS'arÏ et de ses premiers grands disciples, Beyrouth 1965; Paul Khoury, Paul d'Antioche, évêque melkite de Sidon (XIIe s.), Beyrouth 1964, p. 89-94, notes 26-31 (références très précieuses à divers théologiens musulmans). Le texte exact de Deut. 6,4 est le suivant: "Ecoute, Israël, le Seigneur notre Dieu est un seul Seigneur." Gen. 1,26. l,

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Cf. sur cette analogie Grégoire de Nysse, Quid sit, ad imaginem Dei ... : PG 44, 1333 B, 1336 B; Jean Damascène, De Haeresibus, Epilogue, PG 94, 780 B,C; - voir une argumentation pareille chez Nicétas de By­ zance, Réponse et Réfutation, 9-10: PG 105, 833 A-C; Réfutation du Coran II, XIX: PG 105, 777 D-780 B; Zigabène, Panoplie 28, Contre les Sarrasins, 4: PG 130, 133 7 B-D; Euthyme le Moine, Controverse sur la foi, éd. E. Trapp: "Die Dialexis des Monchs Euthymios mit einem Sara­ zenen", dans Jahrbuch der Osterreichischen Byzantinistik 20 (Wien 1971), 1: p. 114, lignes 4-14; 2: p. 114, lignes 19-21; 4: p. 117, lignes 77 -88. - Voir sur ses auteurs notre ouvrage: Les théologiens byzantins et l'Islam, Louvain 1969; sur les textes mentionnés ici notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, Altenberge 1982 , p. 46-48. Gen. 1 ,3 . Gen. 1,6. Gen. 1 ,2 . Ps. 147,18 (147,7). Bien des théologiens chrétiens ont essayé de prouver la Trinité à partir des textes du Coran, cf. pour les Byzantins, Jean Damascène, De Haere­ sibus 100, éd. B. Kotter, p. 61, lignes 17-22 ; p. 63-64, lignes 69-77 Nicétas Choniate, Trésor, 20, 2: PG 140, 105 B-C; 4: 109 A-B; Zigabène, Panoplie 28, 2 : PG 130, 1336 A; 4: 133 7 A-D; Controverse entre un s arrasin et un chrétien: PG 96, 1341 C-1344 A; Théodore Abû-Qurra, op. 35: PG 97, 1592 B-C; Nicétas de Byzance, Réfutation du Coran, Livre l, 8: PG 105, 680 D; 16: 689 D-692 A; Livre II, 1,3 1: 712 B; III, 49: 736 A-B; Barthélemy d'Edesse, Réfutation d'un Agarène: PG 104, 1396 C, 140 1 A; Léon, Epître à 'Umar: PG 107, 319 A. - Voir notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, Altenberge 1982 , p. 22-25. Sur la tradition apologétique parallèle en Occident, cf. Norman Daniel, Islam and the West, Edinburgh 1960 , p. 163-194; Ludwig Hage­ mann, Der Kur'iin in Verstandnis und Kritik bei Nikolaus von Kues, Frankfurt/Main 1976, p. 123-128. Elnesan est la transcription du titre de la sourate 4 du Coran: Al-Nisii'. Le verset invoqué ici par Georges est le suivant: "0 détenteurs de l'Ecri­ ture, ne soyez pas extravagants en votre religion, ne dites sur Dieu que la vérité! Le Messie, Jésus ms de Marie, est l'Apôtre de Dieu, sa parole jetée par lui à Marie et un Esprit (émanant) de lui ... " (4,171). - Le ver­ set ne dit pas que Jésus est "âme de Dieu", comme l'afftrme la citation de Georges. Cf. Coran, 3 ,3 ; 5,46. Coran, 5,68. Almaïdan est la transcription du titre de la sourate: Al­ Mii'ida. Georges se trompe: le Coran ne s'adresse pas ici aux musulmans, mais aux juifs et aux chrétiens, les détenteurs de la révélation antérieure au Coran, et les exhorte à pratiquer la loi de la Thora et de l'Evangile. =



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Cf. Coran 3 ,45; 4 ,171; 19,35. cf. une réflexion sembl a ble chez Euthyme le Moine, Controverse sur la foi, éd. Trapp, p. 118, lignes 113 -117. Cf. plus haut note 20 . Jn 1 ,1. Ps. 33 (32),6; cf. plus haut 17. Ps. 147,18 (147,7). p lus ha ut, Georges tra nscrivait: Elnesan (25,a). La citation est fa usse et tendancieuse. Lire le texte exa ct du verset 4,171 plus haut dans la note 20. Cette objection a fait l'objet de ré futations multiples dans la tra dition apologétique byzantine, cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, Altenberge 1982, p. 55-61 . Voir surtout les textes sui­ vants: Lettre à l'Emir de Damas, Byzantion 24 (1954 ), p. 360 -362; Théodore Abü-Qurra, Opuscule 26: PG 97, 1561 D-1565 A; Nicét as de Byzance, Réfutation du Coran, Livre II, XXIV, 89-90 : PG 105, 784 C-785 C; Exposé ... et Réponse 2-12 : 809 B-821 C. Gen. 1,26. Georges pense au Ps. 33 (32 ),6 : voir plus haut, 17; cf. aussi Jn. 1,3 . Dieu n'a pas de ms: cf. Coran 2,116. 9,30 ; 19,35. 88-93 ; 112 ,3 .� Et cela, parce qu'il n'a pas de femme: cf. 6,101; 72 ,3 . Georges pense ici au verset 4,171, qu'il a cité plus haut. Outre les versets mentionnés dans la note 14, citons encore 21,91; 66 ,12 , où l'incarnation du Christ est attribuée à l'a ction de l'esprit de Dieu. Sur l'ascension merveilleuse de Ma homet au ciel (mi'radj), cf. Coran 53 , 13 -18. On trouvera un résumé des données de la tra dition isla mique sur le sujet dans Tor Andra e, Die Person Muhammeds in Lehre und Glauben seiner Gemeinde, Stockholm 1918, p. 39-46 (premières traditions), 6885 (développements ultérieurs). On consultera a ussi E. Cerulli, Il "libro della scala", coll. Studi e Testi 150 , Vatican 1949; Shorter Encyclopae­ dia of Islam (Gibb/Kramers), Leiden 1953 , art. Mi'radj, p. 381 a-384 a ; Geo Widengren, Muhammad, the Apostle of God, a nd his ascension, Uppsa la/Wiesbaden 1955, surtout p. 80 -114 . Cf. Coran 3 ,7, "C'est Lui qui a fait descendre sur toi l'Ecriture. En celle­ ci sont des versets fIxés (et cla irs) qui sont la mère de l'Ecriture, tandis que d'a utres sont a mbigus. Ceux au coeur de qui est une o bliquité suivent ce qui est ambigu dans l'Ecriture, par recherche de trouble et recherche de l'interprétation (de ces versets). L'interprétation de ces versets n'est connue que d'Allah, et ceux qui sont enra cinés dans la science déclarent: Nous croyons à cela. Tout émane de notre Seigneur. Ne s'amendent que ceux qui sont doués d'esprit". - Cf. aussi plus loin 38; 3 9,c; 101. Cf. aussi 41; 10 1a,b; 143 . Cf. le mot de S a int Pa ul, Rom 2,15. Cf. Coran 17,42 ; 23,91; 21,11.

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Georges reprend ici son interprétation fautive du verset 5,68; cf. plus haut 25, b, et note 23; p (44-45), note 20. Ps. 33(32),6; cf. plus haut 17. Sur l'arianisme cf. H.M. Gwatkin, Studies of Arianism, London 1900; G. Bardy, Recherches sur S. Lucien d'Antioche et son école, Paris 1936; G.L. Prestige, God in Patristic Thought, London 1936; E. Weigl, Christo­ logie vom Tode des Athanasius bis zum Ausbruch des nestorianischen Streites, München 1925. Deut. 6,4; cf. plus haut 22. cf. plus haut 40, et note 41. Aristote, Métaphysique, XII, 7, 1072a, 24-26: éd. Werner Jaeger, Meta­ physica, 2e tirage, Oxford 1960, p. 252. - Dans ce passage, et à plusieurs reprises dans ce traité même, Georges témoigne de sa vénération enthou­ siaste pour Aristote, cf. aussi 50; 61,a; n,a; 75; 77; 78; 80; 83 (dans ces trois derniers paragraphes, Georges prétend même qu'Aristote a entrevu le mystère de la Trinité sainte); 113,a. Aristote, Métaphysique, XIV, 4, 1092a, 3-4: Jaeger, p. 305. Georges cite par coeur, ce qui montre sa fanùliarité avec le texte d'Aris­ tote. Sa citation s'écarte légèrement du texte original: Aristote, De l'Ame, III, 5, 430a, 10-15: éd. W.D. Ross, De Anima, 2 e tirage, Oxford 1959, p. 72. C'est-à-dire il est intellect patient (en puissance) et intellect agent. Gen. 1,26. Cf. plus haut note 14. Cf. Jean Damascène, De Haeresibus, Epilogue: (PG 94, 780); -, De Imaginibus, Orado III, 21: PG 94, 1341 B; Léon, Epître à 'Umar: PG 107, 316 B, D; Lettre à l'Emir de Damas Byzantion 24 (1954), p. 362363. - Cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 46. L'analogie correspond dans sa présentation à la formule trinitaire de la théologie grecque: l'Esprit procède du Père par le Fils. Ici Georges se prononce dans le sens de la formule trinitaire de la théolo­ gie latine. C'est-à-dire de la nature et de la puissance de la multiplication; cf. 66,c et surtout 68. C'est la formule trinitaire de la théologie latine. Aristote, Du Ciel, l, 1, 268a, 7-15: éd. D.J. Allan, De Caelo, 2 e tirage, Oxford 1955, p. 1. Ibid. 268a, 19-20: Allan, p. 1. Cf. n,b; note 58. Cf. n,b; note 58. Ici repara Ît la formule trinitaire de la théologie grecque; cf. plus haut 57,a. Cf. n,b; note 58.

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Ibid., 268a, 13-15: Allan, p. 1; cf. 71,b. Cf. 78; note 64. Cf. 48; 50; 52-54. Cf. Théodore Abü-Qurra, Opuscule 3: Dialogue avec le préfet d'Emèse sur l'existence de Dieu et la preuve de la Trinité: PG 97, 1500 C-D; Nicétas de Byzance, Réfutation du Coran, Livre l, 25: PG 105, 701 B-C; Barthélemy d'Edesse, Réfutation d'un Agarène: PG 104, 1384 C; Eu­ thyme le Moine, Controverse sur la foi, 6: éd. Trapp, pp. 118-119, lignes 118-122; - voir notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 28, 43, 55. Aristote, Problèmes, XXVI, 9, 941a, 20-21. cf. 14; note 6; 27; 96. Cf. plus haut 25,a; 29,c et les notes 20, 30. - Coran 4,171. Cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 22-25, 74-75, 93-95. Jn. 1,1. Is. 7,9. Voir une analogie pareille chez Euthyme le Moine, Controverse sur la foi, 6: éd. Trapp, p. 118, lignes 113-117. Cf. 88: Coran 4,171. Cf. Heb. 4,15. Sur les textes de l'Ancien Testament que les théologiens byzantins ont l'habitude de citer ici, voir notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 68-70. On sait que les musulmans accusent juifs et chrétiens d'avoir falsifié certains textes de l'Ecriture sainte. cf. sur cette question 1. di Matteo, "U Tahrif od alterazione della Bibbia secondo i musulmani", dans Bessa­ rione 38 (1922), p. 64-111, 223-260; E. Fritsch, Islam und Christentum im Mittelalter, Breslau 1930, p. 54-74. - Sur la réaction des Byzantins contre ce grief, cf. notre ouvrage: Polémique byzantine contre l'Islam, p. 210-216. Cf. 14; 27; 96. Is. 7,14. Is. 9,5 (Septante 9,6). Bar. 3,3 6-38. Cf. plus haut note 5. - Sur la réaction des Byzantins à la position du Coran, cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 7881: Jean Damascène et après lui Nicétas Choniate et Zigabène se réfèrent aux versets du Coran 5,116-119 (De Haeresibus 100: éd. Kotter, p. 61, lignes 25-32 Choniate, Trésor 20, 2: PG 140, 105 D-108 A; Zigabène, Panoplie 28, 2: PG 130, 1336 A-B; 7: 1340 C). - Nicétas de Byzance se réfère aussi à ces versets (Réfutation du Coran, Livre II, IV, 52: PG 105, 740 A). Il s'occupe aussi des versets 9, 30-31 (VIII,60: PG 105, 745 C-748 A; cf. aussi Zigabène, Panoplie 28, 9: PG 130, 1343 D), 3,47.59 =

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(lI,41: PG 105, 725 C). Sa réponse se retrouve encore une fois dans le chapitre XIX, 84: PG 105, 777 D-780 B. cf. 37; 38; 39c. Remarquer cet aveu: Georges ne connaît pas le texte du Coran; cf. aussi 100: "comme je l'ai entendu de certains ... Peut-être l'auteur fait-il ici allusion à la doctrine apollinariste; cf. Ch.E. Rave n, Apollinarism, Cambridge 1923; G.L. Prestige, Fathers and Here­ tics, London 21948; H. de Riedmatten, "La Christologie d'Apollinaire de Laodicée", dans Texte und Untersuchungen zur Geschichte der alt­ christlichen Literatur (Archiv für die griechisch-christlichen Schriftstel1er der ersten drei Jahrhunderte), 64 (1957), p. 208-234. Peut-être pense-t-il plus généralement aux monophysites; cf. Art. dans Diction­ naire de Théologie Catholique X, col. 2216-2306; et dans Lexikon für . 2 Theologie und Kirche VII, Freiburg 1962, col. 563-565. Coran 4,17l. Le texte grec ici et dans les paragraphes suivants (112-116,c) est dé­ fectueux; il accuse bien des lacunes. Passage obscur. Le Coran se prononce pour la conception virginale de Jésus par Marie (19,20-21; 3,47; 21,91; 66,12) et défend la virginité de Marie contre les soupçons injurieux des juifs (4,165). Mais il se montre discret au sujet de la naissance de Jésus (19,32). Gen. 49,10. Ps. 72(71),5. v. 6. v. 17-18. v. 7. cf. Gen. 3,1-19; - Rom. 5,12-21. Coran 4,171. cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 101-107. cf. Ex. 12,21-34. cf. Ex. 14,21; - Ex. 15,23-25. Cf. Nomb. 21,6-9; cf. Jn. 3,14-15. Cf. Ps. 104(103),24; Coran 3,191; 38,27; 23,115. Cf. Ex. 17,8-13. C f. Jonas 2,l. Cf. Mat. 12,40. Is. 53,4-5.9. Cf. Mat. 20,17-19; Mc. 10,32-34; Lc. 18,31-34. Cf. 1 Rois 17,19-23. Cf. 2 Rois 4,32-37 (Elisée). Cf . Rom. 6,8-10. Aristote, Politique, V, 8, 1307 {J, 29: éd. W.D. Ross, Oxford 1957, p. 165. "

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11 6

117 118

Cf. Heb. 4,15; cf. plus haut 95. Cf. Rom. 5,12-21; 1Cor. 15,20-22. Georges entend- il par là une purification radicale de la Vierge au mo­ ment de l'incarnation du Verbe,ou pense-t- il à l'immaculée conception? Cf. entre autres Coran 23,15-16; 6,12. 36.38; 2,113; 3,9.25; 4,87 ... Voir notre ouvrage: Einführung in die Grundlagen des Islams, Graz 21981, �. 184-186; H. Stieglecker, Die Glaubenslehren des Islam, Pa­ derborn 1983, p. 755-766. cf. Gen. 3,1-24, surtout 3,17. cf. Mat. 22,23; Mc. 12,18; Lc. 20,27; Act . 23,8. Cf. Josèphe, Antiquitates judaicae, XVIII, 1,4: éd. L. Feldman, London 1965, p. 13; De bello judaico, Il, 8,14 (165): éd. H.St.J. Thackeray, London 1956, p. 386. Il n'est pas clair à quels autres auteurs et à quels passages de p hilon l'auteur pense ici. Cf . Cf.Coran 4,157. Sur les données de la tradition islamique relatives au rôle du Christ et à sa mort à la fin des temps, cf. J. Henninger, Spuren christlicher Glau­ benswahrheiten irn Koran, Schëmeck/Beckenried 1951, p. 41-44; H. Michaud, Jésus selon leCoran, Neuchâtel 1960, p. 84-87; M. Hayek,Le Christ de l'Islam,Paris 1959, p. 241-271. cf. Jn. 8,44. Cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 124-125; Euthyme le Moine,Controverse sur la foi, 6: éd. Trapp, p. 119, lignes -

119 1 20 121

122 123

124

125 12 6 127

124-128.

,

Cf. notre ouvrage: Apologétique byzantine contre l'Islam, p. 121-124. Jn. 13,31. Mat. 7,8 . Personnage mconnu.

234



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239

INDEX DES VERSETS DE LA BIBLE

AT

Gen. 3,1-19 Gen. 3,1-24 Gen. 3,17 Gen. 49,10

50, 229 n 17 50, 229 n 15 50, 229 n 16 39 n 10, 49, 228 n 13, 230 n 33, 23 1 n 51 233 n 96 234 n 116 234 n 116 60, 233 n 91

Ex. 12,21-34 Ex. 14,21 Ex. 15, 23-25 Ex. 17,8-13

233 233 233 233

Nomb. 21,6-9

233 n 101

Deut. 6,4

49, 228 n 12, 231 n 45

1 Ro is 17,19-23

233 n 108

2 Ro is 4,32-37

233 n 109

Gen . Gen . Gen. 1,6 Gen. 1,26

n 99 n 100 n 100 n 103

Ps. 33 (32),6 Ps. 7 2 (7 1),5 Ps. 7 2 (7 1 ),6 Ps. 7 2 (7 1),7 Ps. 7 2 (7 1), 17 -18 Ps. 104 (103),24

60, 233 n 92 60, 233 n 92 60, 233 n 93 60, 233 n 95 60, 233 n 94 40 n 11, 233 n 102 Ps . 147,18 (147,7 ) 50, 50- 51, 229 n 18, 230 n 29

Is. 7,9 Is.7,14 Is. 8,6

232 n 73 58, 232 n 80 58

Is. 9,5 (Septante 9,6) 232 n 81 Is . 53,4-5.9 233 n 106 Bar. 3,36-38

58, 232 n 81

Jonas 2,1

233 n 104

NT Mat. 7,8 Mat. 12,40 Mat. 20,17 -19 Mat. 22,23

234 233 233 234

Mc. 10,32-34 Mc. 12,18

233 n 107 234 n 117

Le.

18,3 1-3 4 Le. 20,27

233 n 107 234 n 117

J n. 1,1 Jn. 1,3 Jn. 3,14-15 Jn. 8,44 Jn. 13,3 1

50, 57, 230 n 27, 232 n 7 2 230 n 34 233 n 101 234 n 122 234 n 125

Act. 4,12 Act. 23,8

44 n 20 234 n 117

Rom. 2,15 Rom. 5,12-21 Rom. 6,8-10

230 n 40 233 n 96, 234 n 113 233 n 110

1 Cor. 15,20-22

234 n 113

Heb. 4,15

232 n7 6, 234 n 11 2

n 126 n 105 n 107 n 117

241

INDEX DES VERSETS DU CORAN

2,116

230 n 35

17,42

230 n 41

3,3 3,7 3,45 3,191

229 n 21 43, 230 n 38 42 n15, 230 n 24 40, 233 n 102

19,21 19,35 19,39 19,88-93 19,93

45 n 20 230 n 24 et 35 33 n 3 43, 230 n 35 33 n 3

4,147 4,157-158 4,159 4,171

234 n 120 33, 43 43 42, 43, 50, 51, 57, 59, 229 n 20, 230 n 24. 31 et 36, 232 n 70 et 75, 233 n 87 et 97 33 n 3, 43

21,11 21,91 21,107

230 n 41 230 n 36 45 n 20

23,91 23,115

230 n 41 40 n Il, 233 n 102

25,8

43

28,43

45 n 20

38,27

40 n 11, 233 n 102

43,59 43,61

43, 33 n 3 43

53,13-18

43

4,172 5,17 5,44 5,46 5,68 5,72 5,75

43 45 n 20 45 n 20, 229 n 21 229 n 22, 231 n 42 43 33 n 3, 43, 227 n 4, 234 n 119 227 n 4 5,116 5,116-117 43

6,101

43, 227 n 4, 230 n 35

66,12

230 n 36

9,30

230 n 35

72

43, 227 n 4, 230 n 35

16,64

45 n 20

112,3

227 n 4, 230 n 35

242

INDEX DES NOMS PROPRES DE PERSONNES Théodore Abü Qurra 229 n 19, 230 n 32,232 n 67 A.T. Alford 227 n 5 M. Allard 228 n 11 Allatius 67 Alphonse d'Aragon (de Naples) 10 ,11,12 n 10 ,16,16 n 16, 2 1 n 28,22 n 30 Alexandre le Grand 21,21 n 28, 22,69,223 D.J. Allan 23 1 n 58.59,232 n 64 Georges Amiruztès 21,2 1 n 29 Tor Andrae 43 n 1 7,230 n 37 André de chio 27,27 n 46 Rodigue Sanchez d'Arevalo 26, 26 n 38,27 Aristote 10 n 4 ,23 ,38,38 n 9 , 53 ,54,55,56,56 n 1 ,105, 12 1,123 ,125, 13 1 ,139-153 , 179,199,23 1 n 47.48.49, 232 n 68,233 n 111 Auguste (empereur) 60 ,185,223 Giovanni Aurispa 14 n 14,17, 27 n 20 F. Babinger 18 n 2 1 ,19 n 23 , 20 n 24 ,2 1 n 2 7.28.29, 227 n 1 Francesco Barbaro 9 G. Bardy 23 1 n 44 Bart hélemy d'Edesse 229 n 19, 232 n 67 Becker 12 n 11 Bessarion 10 n 4,1 1,11 n 7, 27 n 43 ,38 n 9 J. Bournan 228 n 5 JeanCantucuzène 24 Caucadène 15,225 E.Cerulli 44 n 17,230 n 3 7 César 21,2 1 n 28, 22

R.Cessi 14 n 14, 17 n 20 Constantin 14,15,28,29,64, 221, 223 Cyrus 21,22 Norman Daniel 227 n 3 ,229 n 19 A. Deissmann 15 n 15 Doukas 12 n 11 A. Ehrhard 27 n 45 Eugène IV 9 Euthyme le Moine 229 n 14 , 230 n 25 ,232 n 67.74, 234 n 123 Evode 12 n 11,24 n 37 Feldmann 234 n 118 François Filelfe 9,17,17 n 18, 2 1 n 27 Francesco Foscari 11 E. Fritsch 36 n 7,227 n 3 .5 , 232 n 78 L.

M. Gaudefroy-Demombynes 44 n 17 Geber 22 Gémiste Plét hon 10 n 4 ,13 -14 n 14,23 ,38 n 9 C. Gianelli 67 n 1 R. Glei 227 n 3 Grégoire de Nysse 229 n 14 Guarino de Vérone 9 H.M. Gwatkin 231 n 44 J. Haddad 36 n 7 L. Hagemann 18 n 22 ,36 n 7 , 227 n 3 ,228 n 5 ,229 n 19 M. Hayek 44 n 18,227 n 5, 234 n 12 1 Henninger 227 n 5,234 n 12 1 G. Holscher 18 n 22 243

R.Janin 9 n 1, 10 n 3 Je Je 229 n 14.19,231 n53, 232 n 83 We N.Jorga 17 n 17 Josèph e M.Jugi e A.Th. Khoury 36 n 7,227 n 5 Paul Khoury 228 n Il B. Kott e 232 n 83 K . Krumbach e r •

E. L e 67 n 2 Léon 229 n 19,231 n 53 Ma hom e 64,69 Sigismond Pandolfo Mala t e 19,20 I. d e Mélissénos 12 n 11 A. Me 13 n 13, 14 n 14, 15 n 15, 16 n 16, 17 n 17.20,21, 21 n 26.29,22 n 3 1 .3 2, 23 n 33, 26 n 38.39.40, 27 n 41.42 .43.46 G. M e J. M e H. Michaud 44 n 18,227 n 5, 234 n 121 L. Mohl e J. Monfasani 9 n 1,20 n 25, 23 n 34 Nicéta s d e 229 n 14.19,230 n 32, 232 n 67.83

244

Nicétas Choniat e 232 n 83 Nicolas Piccolomini 13 n 13 Nicolas V 10, 11, 14 n 14, 15,16, 22 n 30 Nicolas d e P. Naumann 18 n 22 Grégoir e G. Pa rrind e r L. von Pastor Il n 9 Paul II 20,26 Pe Pe p hi lon 203, 234 n 118 Pi e 13 n 13, 18, 18 n 21.22,19 p laton 10 n 4,23 Poggio d e 14 n 14,17,17 n 20 G.L. Pr e Ptolémé e La uro Qu e H . Ra isa n e Ch.E. Rav e W.D . Agostino Rub e H. d e Nicolas Sa gundino 16, 16 n 16, 17 n 17,21 n 28 C. Sch e O.H. Schumann 227 n 5 Geo France Skand e R.W. South e H. Sti e g 234 n 115 H.St.]. Thact e

Théon d'Alexandrie 22 Théophane leConfesseur 228 n 6 G. Toffanin 18 n 21 N. Tomadakès 21 n 29 E. Trapp 229 n 14,230 n 25, 232 n 67.74, 234 n 123 Robert Valturio 19 H. Vast 11 n 7 Vittorino de Peltre 9 G. Voigt 18 n 22

E. Walser 10 n 5, 17 n 20 W.M. Watt 227 n 5 E. Weigl 231 n 44 J. Werner 21 n 29 Geo Widengren 44 n 17,230 n 37 Euthyme Zigabène 229 n 14.19, 232 n 83 G.T. Zoras 7,9 n 1, 13, 18 n 21, 67,67 n 1 S. Zwemer 227 n 5

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L'auteur de ce livre

prof. Dr. Ade! Th. KHOURY, né en 1930 au Liban. 1948-1953: Etudes philosophiques et théologiques au Liban. 1953: Ordina­ tion sacerdotale. 1959: Licence d'enseignement ès Lettres-Philo­ sophie; 1960 Licence ès Lettres Arabes (Université de Lyon/ France, Centre de Beyrouth/Liban ). 1966: Doctorat d'Etat ès Lettres à la Faculté des Lettres de l'Université de Lyon. 1966: Maître de Conférences à la Faculté de Théologie Catholique de l'Université de Münster/République Fédérale d'Allemagne. 1970: apI. Professor; 1970: Wissenschaftlicher Rat und Professor à la même Faculté. Depuis 1970 il dirige le Seminar für Allgemeine Religionswissenschaften de la même Faculté. Nombreuses publications sur l'Islam et les relations entre le Christianisme et l'Islam, entre autres: Manuel II Paléologue: Entretiens avec un musulman, 7e Controverse (coll. Sources Chrétiennes 115), Cerf, Paris 1966; - Les Théologiens byzantins et l'Islam (VIll e-XIIIe s.), Nauwelaerts, Louvain 1969; - Polé­

mique byzantine contre l'Islam, Brill, Leiden 1972; - Apologé­ tique byzantine contre l'Islam, CIS-Verlag, Altenberge 1982; Einführung in die Grund1agen des Islam, Styria, Graz/Kôln 21981; - Begegnung mit dem Islam (Herderbücherei 815), Frei­ burg 31986; - Toleranz im Islam, München/Mainz 1980; CIS­ Verlag, Altenberge 2 1986; - Un modèle d'Etat islamique: l'Ara­ bie Saoudite, München/Mainz 1983; - Islamische Minderheiten in der Diaspora, München/Mainz 1985; - (avec L. Hagemann) Christentum und Christen im Denken zeitgenôssischer Muslime, CIS- Verlag, Altenberge 1986; - Der Koran (traduction allemande du Coran), Gütersloher Verlagshaus Gerd Mohn, Gütersloh 1987.

CORPUS ISLAMO-CHRISTIANUM (CI SC) Herausgegeben von Adel Theodor Khoury und Ludwig Hagemann

SERIES LATINA

(Schriftleitung: Ludwig Hagemann) 1 Petrus Venerabilis Schriften zum Islam Ediert, ins Deutsche übersetzt und kommentiert von Reinhold Glei Alt en

2 Thomas von Aquin De rationibus fidei Kommentierte lateinisch-deutsche Textausgabe von Ludwig Hage­ mann und Reinhold Glei Alt en

SERIES GRAECA

(Schriftleitung: Adel Theodor Khoury/Reinhold Glei) 1 Georges de Trébizonde De la vérité de la foi des chrétiens Texte grec Traductions française et Notes par A. Th. Khoury Alt e

2 Bartolomaios von Edessa Kommentierte griechisch-deutsche Textausgabe von Klaus-Peter Todt Alt en