Reflexion Sur La Foi Une Foi Veritable [PDF]

  • 0 0 0
  • Gefällt Ihnen dieses papier und der download? Sie können Ihre eigene PDF-Datei in wenigen Minuten kostenlos online veröffentlichen! Anmelden
Datei wird geladen, bitte warten...
Zitiervorschau

REFLEXION SUR LA FOI UNE FOI VERITABLE)

PASTEUR WILLIAM PARROT

En introduction j’aimerais partager avec vous une expérience que j’ai vécue il y a dix ans. Mon père, que beaucoup d’entre vous connaissent, puisqu’il vient, de temps en temps le jeudi, quand il est à Paris, venait d’être hospitalisé suite à des douleurs abdominales très violentes.

Je suis parti en province pour le visiter et, de retour à Paris, je pressentais, le concernant, quelque chose de terrible, c’est Dieu qui m’avertissait ; et, alors que j’allais à mon travail, j’étais à cette époque professeur dans un conservatoire de musique, le Saint-Esprit m’a parlé intérieurement de façon très claire (je me souviens encore exactement de l’endroit), dans mon cœur ont retenti ces paroles : « Crois-tu que je puisse faire cela ? »

Cette même question, Jésus l’avait posée un jour à deux aveugles qui le suivaient en criant de tout leur cœur : « Aie pitié de nous, Fils de David ! » Jésus toucha leurs yeux en disant : « Qu’il vous soit fait selon votre foi ! » et l’Ecriture ajoute : « Leurs yeux s’ouvrirent » (Mat.9). « Crois-tu que Je puisse faire cela ? » autrement dit, le Seigneur me disait : « Quoiqu’il arrive crois-tu que Je puisse intervenir ? Crois-tu à Ma Toute Puissance, à Mon Pouvoir absolu, à Ma capacité d’intervention ? » Je n’ai pas répondu tout de suite, quand Dieu parle ce n’est pas le moment de fanfaronner, de répondre à la légère.

Arrivé au conservatoire, dans un endroit discret, j’ai cherché « le silence » avec Dieu et au bout d’un certain temps, j’ai répondu, sachant bien que Dieu ne fait jamais rien pour rien : « Oui, Seigneur, je crois que Tu peux faire cela ! ». Quelques jours plus tard, mon père qui, en fait, souffrait d’une pancréatique qui

avait occasionné une septicémie, entrait dans un profond coma et on m’appela à son chevet craignant le pire, c’était la fin, la mort semblait être au rendez-vous.

Mais le Seigneur m’avait parlé, je me suis alors appuyé sur ce « rhéma » (le rhéma est une parole de Dieu personnelle) et malgré cette tempête émotive qui pouvait faire rage, il y avait cette merveilleuse parole, une conduite de Dieu : Dieu allait intervenir ; et c’est exactement ce qui s’est passé, Il est intervenu. Il y a eu l’intercession « en langues » durant plusieurs heures, l’imposition des mains, l’onction d’huile également opérée le lendemain avec un ami pasteur et Dieu l’a guéri, Il l’a relevé. C’est bien mon père que vous entendez prêcher, parfois le jeudi quand il vient à Paris. Dieu est bon ! Alléluia ! Que Son Nom soit béni à jamais !

La foi J’aimerais, mes frères et sœurs parler avec vous ce matin de la foi et nous lirons deux versets. Le premier, c’est Jésus qui parle, dans Mc.11/24 : « C’est pourquoi Je vous le dis : Tout ce que vous demandez (c’est un présent) en priant, croyez que vous l’avez reçu et vous le verrez s’accomplir » (litt. en grec : « et ce sera à vous »).

C’est une Parole de Dieu qui ouvre des portes incroyables, elle donne le vertige, elle peut paraître à nos yeux, nous les humains, peut-être folle dans le sens que l’on peut dire : « Alors, je peux demander n’importe quoi » mais il y a d’autres paroles dans l’Ecriture qui équilibrent ce verset ; Dieu est parfaitement équilibré, Sa Parole l’est aussi. Le second verset fait un parfait équilibre avec le premier, 1 Jn.5/14 : « Nous avons auprès de Lui cette assurance que si nous demandons quelque chose selon Sa volonté, Il nous écoute. Et si nous savons qu’Il nous écoute, quelque chose (petite ou prodigieuse, si elle est dans Sa volonté, elle s’accomplit toujours) que nous demandions, nous savons que nous possédons la chose que nous Lui avons demandée. »

Quand on prie selon Sa volonté, il y a là une sagesse qui ensemence la foi, qui la fait progresser, qui nous donne la foi comme des ailes. Lorsque nous prions selon la volonté de Dieu il y a quelque chose dans notre cœur qui nous donne la conviction que nous sommes dans Sa volonté et parce que nous le sommes, alors la vraie foi est ensemencée dans nos cœurs car elle vient de Dieu et Il nous exauce.

Alléluia ! La foi est un tout petit mot de trois lettres, et pourtant un mot tellement important dans « le dictionnaire » de notre vie chrétienne ; puisqu’elle nous permet de saisir, de prendre ce que Dieu dans Sa souveraineté, a décidé, a choisi de bien vouloir nous donner.

La foi vient de Dieu Tout d’abord, la foi, la vraie, la foi vivante vient de Dieu, de Son cœur. Rom.11/17 nous dit : «La foi vient de ce qu’on entend » ou « la foi provient ou naît de ce qu’on entend » «et ce qu’on entend vient de la Parole de Dieu (litt. en grec de la Parole de Christ), car le contexte nous parle de la foi qui sauve, de la foi qui a été propagée, ensemencée par l’Evangile, la Parole de Christ, la Parole de la Rédemption, la Parole de la Croix, la Parole du sang expiatoire, celui de Jésus, le sang de Jésus qui parle mieux que celui d’Abel, c’est la Parole aussi de la résurrection. La foi vient de ce qu’on entend ! Pour illustrer ce processus spirituel, je pense à ce centenier romain qui dit au Seigneur cette parole merveilleuse, cette parole de foi qui étonne même Jésus, (Mat.8/8) : « Le centenier répondit : Seigneur, …dis seulement un mot, et mon serviteur sera guéri. » Luc 7/3 nous dit : « Le centenier ayant entendu parler de Jésus… » La foi de cet homme permet à Jésus d’accomplir la guérison miraculeuse. Puis il y a cette femme admirable qui est cananéenne, grecque syro-phénicienne, dont la fille est cruellement tourmentée par un démon ; elle crie à Jésus avec une telle détermination et une telle persévérance que le Maître lui dira (Mc.7/25) : « Ta foi est grande, qu’il te soit fait comme tu veux. » Cette femme, nous dit l’Ecriture, avait entendu parler de Jésus, et sa foi naissante (c’était une païenne), a permis à Jésus d’accomplir cette délivrance miraculeuse que nous connaissons, Alléluia ! Il y a aussi, toujours dans l’Ecriture, cette femme qui est remplie de foi, le doute n’a pas de place dans son cœur, elle est en train de se dire : Si je peux seulement

toucher le bord de Son vêtement, alors (je serai peut-être guérie, non !) elle dit : je serai guérie ! Et Jésus lui dit (Mat.9/22) : « Ta foi t’a guérie » ; cette femme, qui semble « voler » la bénédiction, avait entendu parler de Jésus (Mc.5/27).

Christ, le chef et le Consommateur de la foi La foi vient de Dieu. Héb.12/2 nous dit que Jésus est le Chef de la foi (litt. en grec « Arkhègos » qui signifie Prince de notre foi, mais aussi Initiateur). Jésus est l’Initiateur de notre foi.

C’est Dieu, Lui-même, ce divin Jardinier qui, par Christ, plante la foi dans nos cœurs par Sa Parole, cette Parole vivante et permanente, semence incorruptible par laquelle Dieu nous a régénérés (litt. en grec « Agagennao » :nous a engendrés à nouveau, nous a fait renaître (1 Pie.1/23). Dans cette semence incorruptible, qui est la Parole de Dieu, que nous avons reçue en nous-mêmes, dont la puissance de vie nous a fait renaître, il y a cette dimension divine de la foi. Quand les disciples demandent à Jésus : « Augmente-nous la foi ? » Que dit le Seigneur ? « Si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à ce sycomore : Déracine-toi et plante-toi dans la mer, et il vous obéirait » « Si vous aviez de la foi comme « un grain de sénevé » (une graine de moutarde), le Seigneur nous rappelle que la foi est comme une toute petite graine.

Dans une graine est contenue tout un potentiel de vie, en elle est programmée également toute une progression, une évolution. Seul, Dieu peut créer la vie, seul Il peut créer la foi, seul Il peut planter la foi, la vraie foi, la foi pure, de qualité, la foi réelle, la foi vivante. Seul Dieu peut la programmer comme une graine, la développer, la faire grandir, la faire progresser, la faire croître. Dieu utilisera pour la faire progresser le « terrain » de l’Eglise ; le terrain de la communion du chrétien avec Dieu par la puissance du Saint-Esprit ; le terrain de l’obéissance ; celui de la sanctification, de l’humilité, et de l’expérience personnelle. La foi est comme les muscles d’un champion qui doit s’entraîner quotidiennement pour arriver à battre un record.

Dieu arrosera cette petite graine qu’est la foi de chacun par Sa Parole et par le Saint-Esprit. La méditation de la Parole, le fait de « serrer » la Parole de Dieu dans notre cœur, de nous en nourrir jour après jour vont nous permettre de grandir intérieurement, spirituellement dans cette dimension de la foi. Tout cela pour vous dire que déjà au départ, la foi n’est pas quelque chose de léger qu’on peut se fabriquer soi-même.

Elle est divine, elle vient de Dieu, de Christ, elle n’est pas quelque chose de superficiel d’auto suggestif, c’est quelque chose de profond, de tout à fait précieux parce que divin, la foi est divine. C’est Dieu, par Christ qui nous donnera, si nous sommes sérieux dans notre vie spirituelle, tout ce qui manque à notre foi pour que celle-ci puisse parvenir progressivement à sa plénitude. Comme nous venons de le voir, Christ est le Chef de notre foi, le « Arkhègos », l’Initiateur, Il en est également le Consommateur (Héb.12/2) (Consommateur dans le sens du vieux français : « sommer avec » : celui qui paie la somme manquante).

Je prends un exemple qui n’est pas vrai : Je dois à Thierry 150 euros et je lui rends 2, le consommateur va donner tout le reste donc, 148 euros, la somme qui manque, c’est ce que Dieu fait avec nous. Christ est le Consommateur de notre foi (litt ;en grec : « Téléotès » mot traduit par « l’Accomplisseur de notre foi » dans la version interlinéaire grec-français de Maurice Carrez). Jésus est Celui qui mène à son accomplissement notre foi, Il en est le Réalisateur.

Il est Celui qui va suppléer ajouter à tout ce qui manque dans notre foi, afin que nous puissions « marcher » dans notre vie chrétienne jusqu’au bout jusqu’à la rencontre avec le Maître, le Bien-aimé, Celui que nous aimons sans L’avoir vu, parce que nous ne marchons pas par la vue mais par la foi.

Ce qui est agréable à Dieu ce n’est pas que nous marchions par la vue mais que nous marchions par la foi. La foi est précieuse devant Dieu, elle Lui est agréable ; Celui en qui nous croyons sans Le voir encore, nous réjouissant d’une joie merveilleuse, ineffable et glorieuse parce que nous obtiendrons le salut de nos âmes pour prix de notre foi. (1 Pie.1/8-9)

Deux erreurs à éviter Maintenant j’aimerais voir avec vous, c’est un peu le but de mon message, quelques erreurs ou ornières, dans lesquelles sont tombés si souvent certains chrétiens. Nous en verrons deux. Dieu n’est pas un « distributeur automatique » qu’on secoue quand il ne fonctionne pas bien. Dieu est un Dieu d’amour, et Il désire, avant toutes choses, entretenir avec nous une relation d’amour, une communion vivante par le Saint-Esprit, Il désire nous parler, nous écouter, échanger avec nous,

Il désire nous conduire, Il désire que notre vie de foi soit dirigée. Pour ma part, je n’ai jamais rien « exiger » de la part de Dieu, je ne revendique pas devant Dieu, je sais bien qu’il y a des centaines, des milliers de promesses dans la Bible et je crois à chacune d’elles, puisqu’elles viennent du cœur de Dieu, de Sa Parole.

J’ai confiance dans toutes ces promesses, j’ai foi en elles mais je ne les revendique pas ; Dieu ne me doit rien, Il n’est pas obligé de m’exaucer, et Dieu ne m’a jamais déçu, bien au contraire, Il m’a toujours donné infiniment donné au-delà de tout ce que je pouvais demander ou penser. Il m’a donné parfois des choses auxquelles je n’aurais jamais pensé, car elles étaient trop glorieuses. Pour ma part, spirituellement, j’ai horreur de tout ce qui est systématique, et je pense qu’il ne faut surtout pas, mes frères et sœurs, dans notre pensée, dans notre mentalité essayer d’enfermer Dieu dans des systèmes ou des modes. Un psaume nous dit que Dieu est Souverain et Il fait ce qu’Il veut, ce qui ne L’empêche pas d’être parfaitement fidèle à Sa Parole, à Ses promesses.

Jérémie pouvait dire (Lam.3/23) : « Oh ! que Ta fidélité est grande » Dieu est un Dieu vivant, un Dieu de mouvement infiniment varié dans Sa sagesse, dans Sa Création, dans Sa Créativité, Son intelligence est illimitée, Il est Amour, Il désire avant tout une relation d’amour, une relation vivante, véritable et sincère avec chacun et chacune d’entre nous.

Si nous faisons de Dieu un « distributeur automatique » nous ne pourrons plus entendre Sa voix, nous serons tellement avec nos pensées obsessionnelles que nous

ne L’entendrons plus. Je pense à ce lépreux qui dit : « Seigneur, si Tu le veux Tu peux me rendre pur ! » Le Seigneur lui dit tout de suite : « Je le veux, sois pur ! »

Le lépreux aurait pu continuer à prier et il n’aurait pas entendu le Seigneur ; si on s’obstine dans nos pensées, dans nos erreurs spirituelles, nous n’entendrons plus Sa voix, Il désire nous parler, Il n’est pas « un distributeur automatique » Il est une Personne, la Personne bénie de Dieu ! qu’il faut approcher, dans la plénitude de la foi. C’est vrai, Jacques dit : que celui qui doute ne s’attende pas à recevoir quelque chose du Seigneur. (Jacques 1/7). Il faut s’approcher dans la plénitude de la foi mais aussi avec un profond respect de Dieu, avec une profonde délicatesse à Son égard, avec un profond respect de la sainteté de Sa Personne, de ce Dieu tellement extraordinaire, qui est notre Père, qui est tellement varié, infini, qui nous aime. Approchons-nous de Lui, de Sa Personne, de Ses attributs, de Son Essence, avec un profond respect. On ne peut imiter le don de la foi : la deuxième erreur dans laquelle on peut tomber très facilement est d’essayer de manifester le don spirituel de la foi, alors que celui-ci n’a pas été donné par le Saint-Esprit, tout au moins à ce moment précis.

Je vous donne très succinctement une définition de ce don spirituel qu’on appelle : don de foi. La traduction anglaise, Weymouth l’appelle « la foi spéciale ». Elle est une foi ponctuelle, de qualité justement tout à fait spéciale que les anciens théologiens appelaient : « la foi des miracles ».

Cette mesure de foi donne l’assurance de la délivrance quand tout semble perdu ; c’est une confiance surnaturelle en Dieu face à des difficultés ou des circonstances insurmontables humainement. C’est cette foi dont il est dit qu’elle transporte les montagnes. Jésus nous dit que si nous avions cette foi, rien ne nous serait impossible (Mat.17/20).

C’est une conviction absolue, une conviction parfaite qui vient dans le cœur, elle remplit l’être intérieur, spirituel par la puissance du Saint-Esprit, qui l’immerge comme une vague ; à ce moment-là, il est impossible de douter, car c’est une

conviction divine qui permet d’entrer dans le plan de Dieu et d’accomplir Sa volonté pour la gloire de Son Nom.

Elle n’a rien à voir avec l’autosuggestion, les automatismes, l’émotivité psychique ou autres… elle est tout simplement un don de Dieu qui se manifeste ponctuellement et avec puissance ; on l’a reçu ou on ne l’a pas reçu., si on dit qu’on l’a reçu et que cela n’est pas, on détruit sa propre foi et celle des autres, c’est une erreur, ce n’est pas un crime, on peut demander pardon à Dieu et revenir dans l’humilité.

Jésus dit ceci, et cela illustre bien aussi cette dimension particulière, cette qualité spéciale de la foi, on retrouve Mc.11/22-24 : « Jésus prit la parole et dit : Ayez foi en Dieu » (certains traducteurs traduisent par : Ayez la foi de Dieu) Je vous le dis en vérité, si quelqu’un dit à cette montagne : Ote-toi de là et jette-toi dans la mer, et s’il ne doute pas dans son cœur, mais croit que ce qu’il dit arrive, il le verra s’accomplir. C’est pourquoi, Je vous dis : Tout ce que vous demandez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. » C’est un travail qui vient de Dieu.

C’est le même Jésus qui dit à Marthe, la sœur de Lazare qu’Il va ressusciter dans quelques instants (Jn.11/40) : « Si tu crois, tu verras la gloire de Dieu ».

C’est ce même Jésus qui s’adresse au papa de l’enfant démoniaque, de cet homme qui vient dire à Jésus : « Si Tu peux faire quelque chose, viens à notre secours ! Aie compassion de nous ! Jésus le reprend, je dirais presque tendrement mais aussi sévèrement : « Si tu peux !… » et Il va planter la foi dans son cœur, en disant (Mc.9/23) : « Tout est possible à celui qui croit » sous entendu en Jésus, en Dieu, dans le Christ vivant, dans la Parole de Dieu, sinon toute folie est permise. Alors cet homme encore chancelant dans sa foi s’écrie : « Je crois ! (il sait bien qu’il ne croit pas) et il dit cette fois-ci : Viens au secours de mon incrédulité »

Et on voit là que le Christ béni est vraiment « l’Initiateur » et « l’Accomplisseur » de la foi. Christ implante la foi dans le cœur de cet homme, la fortifie, ce qui Lui permet d’accomplir la délivrance miraculeuse concernant l’enfant.

Je termine ce matin par une expérience glorieuse que le Seigneur m’a permis de vivre, il y a déjà quelques années.

Je venais de donner ma vie à Jésus, et d’être baptisé du Saint-Esprit ; le soir, pendant que nous dînions avec Liliane, mon oncle et ma tante qui était aveugle, l’Esprit de Dieu est descendu, Il nous immergeait, et il fallait prier pour les yeux de ma tante ; à ce moment-là, j’ai découvert le don de la foi, car il n’y avait aucun doute pour moi qu’elle recouvre la vue, cette foi n’était pas la mienne, la foi qui sauve, qui grandit jour après jour, c’était un don de Dieu, car je venais de me convertir, on a prié : « Seigneur, Tu as dit dans Ta Parole : Tout ce que vous demandez en priant Je le ferai » j’étais sûr qu’elle serait guérie, je lui ai dit de préparer un repas pour fêter sa guérison, elle est partie, dix jours après, elle a appelé :

« William, j’ai recouvré la vue, je vois comme avant, c’était un miracle impossible humainement, ses yeux étaient détruits, seul Dieu a pu le faire. On ne peut pas imiter la foi, on ne peut pas s’enorgueillir car c’est un don de Dieu.

Si on ne le reçoit pas, il vaut mieux ne rien faire, sinon on va douter et on va faire souffrir les autres, car rien ne se passera. AMEN

Autorisation du Pasteur William Parrot de mettre ses messages

sur le site Pasteur Daniel