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Corrigé sujet 3 : Histoire-‐Géographie – Voie technologique Première partie : Questions (10 points) 1. Pour cette question, plusieurs choix sont possibles : Robespierre (la Terreur) et Napoléon Bonaparte/Napoléon Ier (Code civil, lycées, préfets…) semblent les plus évidents. Il est possible aussi de rajouter des ensembles de personnes comme le peuple de Paris (prise de la Bastille), les sans-‐culottes (fervents partisans de la République, les « enragés ») ou les membres de la Garde nationale (« gardiens de la Constitution » mais aussi outil répressif de l’Assemblée nationale). En tant qu’acteur de la période révolutionnaire, Louis XVI (signature de la Constitution mais fuite et arrestation à Varennes) peut à juste titre être cité. 2. Le Congrès de Vienne (1815) réunit les puissances victorieuses contre Napoléon Ier pour rétablir la paix et l’ordre monarchique en Europe. Il y a donc la volonté de ne faire de la période révolutionnaire qu’une parenthèse dans l’histoire. 3. Choix de trois caractéristiques d’une métropole mondiale parmi la liste suivante : forte concentration démographique, des activités économiques et des fonctions de commandement, et forte influence à l’échelle mondiale. 4. En 1950, 30 % de la population mondiale vivait en ville. Aujourd’hui cette part représente 55 % et elle pourrait atteindre 70 % en 2050. 5. La difficulté ici est de saisir les attentes du correcteur. Le terme de « métropole mondiale » désigne-‐t-‐il uniquement les villes mondiales, c’est-‐à-‐dire les métropoles concentrant tous les atouts de la puissance et du rayonnement comme New York, Tokyo, Londres et Paris ? Ou faut-‐il élargir ce groupe aux métropoles ayant une influence majeure sur la planète sans avoir tous les atouts cités précédemment ? Auquel cas, Shanghai, Singapour ou Los Angeles peuvent être incluses par exemple. La même difficulté se pose pour les métropoles régionales, faut-‐il entendre le terme de région dans le cadre national ou dans celui d’un continent ? Les choix des métropoles figurant sur le planisphère visent à ne prendre aucun risque vis-‐à-‐vis du correcteur, d’autres possibilités sont donc permises.
Deuxième partie : analyse de documents (10 points) Attention, un seul sujet doit être traité !
Sujet 1 : 10 août 1792, la chute de la monarchie et le basculement vers une république révolutionnaire 1. L’événement relaté dans le texte est la prise des Tuileries le 10 août 1792. 2. À cette date, la France est une monarchie constitutionnelle. Le roi est toujours présent mais depuis sa fuite et son arrestation à Varennes, le peuple de Paris n’a plus confiance en lui. Les sans-‐culottes aspirent à renverser la monarchie et à instaurer une république. 3. Les différents acteurs de la journée sont le peuple, les fédérés, les gardes suisses, la famille royale et l’Assemblée nationale. Les confrontations ont lieu au palais des Tuileries, aux Champs-‐Élysées, sur la place de Grèce et un peu partout dans Paris (« on poursuit les malveillants de toutes parts »). 4. La violence se manifeste par l’utilisation de pièces d’artillerie (« canons »), d’armes (« baïonnettes », « piques »). On exécute d’une balle dans la tête les gardes suisses (« on leur a brûlé la cervelle »), « la Grève est couverte de morts et les têtes ont été promenées au bout de plusieurs piques ». On saccage les Tuileries et on détruit les symboles royaux comme « les statues de bronze ». 5. La prise des Tuileries marque la fin de la monarchie. La Première République est proclamée le 21 septembre 1792. La mort de Louis XVI le 21 janvier 1793 provoque la révolte des Chouans et des Vendéens ainsi qu’une coalition des monarchies européennes. Afin de rétablir l’ordre et de repousser les armées étrangères, Robespierre instaure la Terreur.
Sujet 2 : Les puissances européennes contre Napoléon : la bataille de Waterloo 1. L’auteur de la lettre se situe dans le camp de la coalition, c’est-‐à-‐dire contre l’armée française. En effet, l’auteur parle de celle-‐ci en employant le terme « d’ennemi », et Napoléon est surnommé « l’usurpateur ». 2. La position de Waterloo est stratégique car elle permet aux Britanniques de « couvrir Bruxelles » en attendant les Prussiens, puis les renforts autrichiens et russes, afin de vaincre définitivement Napoléon. Pour ce dernier, il est impératif de battre séparément les Britanniques et les Prussiens pour remporter la victoire : « toutes ses attaques se dirigèrent contre notre centre ». 3. « feu effroyable de la mousqueterie », « immense artillerie », « plus de 100 pièces d’artillerie qui vomissaient une nuée de bombes et de boulets », « sanglante », « presque tous les officiers de son Etat-‐ major ont été atteints », « forces considérables », « ce qui restait de la Garde impériale était maintenant conduit au sacrifice », « prise de 300 pièces d’artillerie », « 7 000 prisonniers ». 4. La défaite de Waterloo entraîne dans les semaines qui suivent le déplacement des armées coalisées vers Paris (« Ainsi donc, dans le court espace de 3 semaines, la France fut traversée du nord au siège de son Gouvernement par une armée victorieuse »). Des combats ont lieu tout au long de la route : pour la première fois depuis longtemps, la guerre est présente sur le sol français et non plus dans le reste de l’Europe. Les conséquences de la guerre ont donc changé de camps : la politique de conquête de Napoléon avait entraîné la guerre en Europe, sa défaite à Waterloo inverse donc les choses (« Nation française fit
l’expérience de ces calamités inséparables de la guerre, dont elle avait si longtemps accablé les habitants des autres États de l’Europe »).