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Université Larbi Ben M’hidi Oum El Bouaghi Faculté Des Sciences Exactes Et Des Sciences De La Nature Et De La Vie Département Des Sciences De La Matière 2019-2020
TP Chimie de surface Brochure de Travaux Pratique 3eme année Chimie Fondamentale
Responsable : Dr , ZENDAOUI .S.M 2019-2020
SOMMAIRE
TP-N° 01 Adsorption de l’acide acétique sur du charbon actif. 1- Cinétique d’adsorption
TP-N°02 Adsorption de l’acide acétique sur du charbon actif. 2-Isotherme d’adsorption.
TP-N°03 Détermination de la surface spécifique du charbon actif Méthode en solution
TP-N°04 Mise en évidence de la tension de surface de quelques liquides purs
TP-N°05 Mesure de la viscosité dynamique d’un liquide
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TP N° 1 : Adsorption de l’acide acétique sur du charbon actif. (Cinétique d’adsorption) I- Adsorption L'adsorption, à ne pas confondre avec l'absorption, est un phénomène de surface par lequel des molécules de gaz ou de liquides se fixent sur les surfaces solides des adsorbants. Les molécules ainsi adsorbées constituant l'adsorbat. Si les conditions énergétiques ou cinétiques permettent à la molécule de pénétrer au sein de la phase adsorbante, il y a absorption. II- Adsorbants - Les adsorbants industriels ont généralement des surfaces spécifiques au-delà de 100 m2/g, atteignant même quelques milliers de m2/g, les plus courants sont: les charbons actifs, les zéolites, les gels de silice et les alumines activées. - Les charbons actifs sont de loin les adsorbants les plus fabriqués et utilisés industriellement. Ils peuvent être obtenus à partir d’un grand nombre de matériaux carbonés (bois, charbon, noix de coco, résidus pétroliers, etc.), par des processus de carbonisation suivis des processus d’activation dûment contrôlés. - Les charbons actifs sont composés de micro-cristallites élémentaires de graphite qui sont assemblées avec une orientation aléatoire. La surface des charbons actifs est essentiellement non polaire, même si une légère polarité peut se produire par une oxydation de surface. Ils adsorbent de préférence les composés organiques non ou faiblement polaires. - Ils sont fréquemment utilisés pour la récupération des vapeurs de solvants et d'hydrocarbures, la décoloration de sucres, la purification d'eau, l’élimination d'odeur. III- Cinétique d’adsorption L’adsorption à l’interface liquide/solide, avec une réaction localisée dans des pores (adsorbants, échangeurs d’ions, catalyseurs, …), comprend cinétiquement trois étapes importantes (figure ci-dessous), si on exclut le transport du soluté au sein de la solution notamment quand le système est agité : a- la diffusion à travers le film entourant les particules solides d’adsorbant, dite «diffusion externe », b- la diffusion dans les pores de l’adsorbant, dite « diffusion intra-particulaire », c- la réaction d’adsorption (et de désorption) proprement dite « réaction de surface ». Une (ou plusieurs) de ces étapes peut être cinétiquement déterminante (ou limitante). La désorption, quand elle a lieu significativement, présente les mêmes étapes dans l’ordre inverse. Plusieurs modèles sont donnés dans la littérature pour décrire la cinétique d’adsorption.
b
a c Figure-1 : Etape de transfert de masse pour l'adsorption sur charbon actif
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IV- Partie expérimentale Les différents tests pour l’étude de la cinétique d’adsorption, seront réalises en batch selon le protocole, suivant : La solution de contacte contenant le composé étudié a une concentration initiale constante C0, pour tous les tests, cette solution va être mélangé à des masses identiques de charbon actif à différentes périodes (le temps), la courbes représentative de la cinétique d’adsorption est une fonction sous la forme qt=X/m=f(t). Les cinétiques d'adsorption sont liées d'une part aux réactions d'adsorption et d'autre part à la diffusion externe des espèces dans la solution ou à la diffusion interne. Les expériences sous agitation, permettent de négliger le phénomène de diffusion externe. Différents modèles sont peuvent rendre compte des cinétiques d’adsorption. Le temps d’équilibre correspond au temps nécessaire à l’établissement de l’équilibre d’adsorption (dynamique), entre les molécules adsorbée sur le solide et celles restant en solution. Ce temps est très important, il permet de définir la durée des tests précédents par une correcte mesure de la concentration Ce et dés lors qu’on veut utiliser le système à plus grande échelle (industriel). IV-1 Mode opératoire a/ Produits - Acide acétique en solution de concentration initiale (approximative) C0 = 0,25 mol.l-1 - Charbon actif en poudre. - Solution de soude à 0,1 mol.l-1 - Indicateur coloré phénophtaléine. - éthanol. b/ Dosage de l’acide acétique (l’acide éthanoïque) L'acide éthanoïque est un acide faible de formule CH3COOH. Il réagit avec les ions hydroxydes pour donner l'ion éthanoate (CH3COO-) qui est une base faible et de l'eau suivant l'équation : CH3COOH + Na+ OH- = CH3COO - Na++ H2O En présence d’indicateur coloré, tel que la phénophtaléine, l'acide acétique peut être dosé par la soude. Au point équivalent la concentration de l'acide est : Nacide.Vacide = Nbase.Vbase.
c/ Manipulation Dans sept béchers (fioles conique), on met dans chacun (voir tableau-1) : - Une quantité pesée de charbon actif (constante) m= 1.25 g. - Un volume (V=100ml) de solution d'acide acétique de concentration initiale C0, préalablement dosée. - Ensuite, tous ces béchers sont fermés et placés en continu sous agitation, pendant des durées variables, par exemple un bêcher pendant 5 minutes, un deuxième pendant 15 minutes, etc. Séparation et filtration : A l'issue de ce temps de contacte entre solution d'acide acétique et charbon actif, on sépare ce solide du liquide par filtration. Ensuite on détermine de nouveau la concentration résiduelle d'acide acétique de Cr dans le liquide claire (filtré).
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Dosage: - Les solutions de l'acide acétique (liquide claire) y compris la solution initiale C0 sont dosées. - A l'aide d'une pipette en prends un volume de la solution acide Va= 5 ml, on lui ajoute 4 à 5 gouttes de phénophtaléine (la solution est incolore), on titre au moyen de la solution de soude à 0,1 mol.l-1 jusqu'à l'obtention de la coloration rose pâle. Vb est le volume chuté de la soude. L’exploitation de résultats : Calcul : La détermination de la quantité d'acide acétique adsorbée par unité de masse de solide est donnée par:
qt : quantité adsorbée du composé étudié par gramme de charbon actif (mg/g ou mol/g). X : quantité adsorbée du composé étudié (mg ou mol). m : masse du charbon actif en gramme. C0: concentration initiale du composé étudié (mol/l ou mg/l). Cr: Concentration résiduelle V : le volume de la solution de l’acide acétique (solution de contacte).
Courbe : la courbe représentative de la cinétique d’adsorption est une fonction sous la forme qt=X/m=f(t). Tableau-1 : Conditions de travail. Concentration initiale d’acide acétique [C0 en (mol.l-1)] (approximative)
Volume de la solution de l’acide acétique [V en (ml)]
Masse du charbon actif [m en (g)]
Temps de contacte solution / charbon actif [ t en (min)]
0.25
100
1.25
5, 15, 30, 45, 60, 90, 120
IV-2 Questions : -Tracer la courbe de la cinétique d’adsorption qt=X/m=f(t). -Déterminer le temps d'équilibre. -Proposer un modèle (mécanisme) est donnes dans la littérature pour décrire le phénomène adsorption cinétique (Les zéolites, Les gels de silice et Les alumines activées).
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TP N° 2 : Adsorption de l’acide acétique sur du charbon actif.
2-Isotherme d’adsorption. 1- Isotherme d’adsorption La capacité des adsorbants à retenir différents constituants d’un mélange constituent le facteur le plus déterminant pour les performances de la majorité des procédés d'adsorption. Il est par conséquent essentiel de bien connaître les propriétés d’équilibre adsorbat-adsorbant pour pouvoir concevoir et dimensionner correctement les procédés d’adsorption. Les quantités adsorbées à l’équilibre pour un système adsorbat–adsorbant sont généralement caractérisées par des isothermes d’adsorption. 2- Les modèles d’adsorption Isotherme de Langmuir q e= qe =
Isotherme de Freundlich qe =
= qmax
: Quantité de soluté adsorbée par unité de masse de
l’adsorbant (mg/g ou mol/g). qmax: Quantité maximale adsorbée par unité de masse d’adsorbant X : Quantité adsorbée. m : Masse de l’adsorbant. K : Constante d’équilibre thermodynamique. Ce: Concentration résiduelle du soluté à l’équilibre.
qe =
=K
: Quantité de soluté adsorbée par unité de masse de
l’adsorbant (mg/g ou mol/g). K, n : Constantes positifs de Freundlich, ils dépendent des caractéristiques de l’adsorbat et de l’adsorbant concernés, fréquemment n≤1. Ce : Concentration résiduelle de l’adsorbat à l’équilibre (mg/l ou mol/l).
3- Partie expérimentale Pour l’établissement des isothermes d’adsorptions q=X/m=f(Ce) : il y a deux techniques ; la première consiste à prendre des solutions de même concentration initiale C0 du composé étudié, mélangées à des masses variables du solide (adsorbant) ; la deuxième technique, consiste à prendre des masses similaire de l’adsorbant pour tous les tests, mélangées à des solutions de concentration initiale C0 variables du composé étudié. Ces essais (pour les deux techniques) sont réalisés durant un temps de contact déterminé, qui correspond au temps nécessaire à l’établissement de l’équilibre d’adsorption (dynamique), entre les molécules adsorbées sur le solide et celles restant en solution. Ce temps est très important, il permet de définir la durée des tests réalisés, par une correcte mesure de la concentration Ce et dés lors qu’on veut utiliser le système à plus grande échelle (industriel). 3-1 Technique opératoire. a/- Produits - Acide acétique en solution de concentration initiale variable (voir tableau). - Charbon actif. - Solution de soude à 0,1 mol.l-1 - Indicateur coloré phénophtaléine. - éthanol. b/ Dosage de l’acide acétique (Principe) L'acide éthanoïque est un acide faible de formule CH3COOH. Il réagit avec les ions hydroxydes pour donner l'ion éthanoate (CH3COO-) qui est une base faible et de l'eau suivant l'équation : CH3COOH + Na+ OH- = CH3COO - Na++ H2O En présence d’indicateur coloré, tel que la phénophtaléine, l'acide acétique peut être dosé par la soude. Au point équivalent la concentration de l'acide est : Cacide.Vacide = Cbase.Vbase
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c/ Manipulation Les tests d’adsorption, seront réalises en batch selon le protocole, suivant (voir tableau) Dans huit béchers (fioles conique), on met dans chacun : -Une quantité pesée de charbon actif m( variable), -un volume (V=100ml) de solution d'acide acétique de concentration initiale C0 (Constante), préalablement dosée, -ensuite, ces huit béchers sont fermés et placés en continu sous agitation, pendant 45 min. Séparation et filtration : A l'issue de ce temps de contacte entre solution d'acide acétique et le charbon actif, on sépare ce solide du liquide par filtration. Ensuite on détermine de nouveau la concentration de l'acide acétique Ce dans le liquide claire (filtré). Dosage: - Les solutions de l'acide acétique (liquide claire) y compris la solution initiale C0 sont dosées. - A l'aide d'une pipette en prends un volume de la solution acide Vacide= 5 ml, on lui ajoute 5 à 6 gouttes de phénophtaléine (la solution est incolore) et on titre au moyen de la solution de soude à 0,1 mol.l-1 jusqu'à l'obtention de la coloration rose pâle. Vbase est le volume chuté de la soude.
d/ Calcul : La détermination de la quantité d'acide acétique adsorbée par unité de masse de solide est donnée par:
X : quantité adsorbée du composé étudié (mg ou mol), m : masse du charbon actif en gramme, V : Volume de la solution de l’acide acétique, C0:concentration initiale du composé étudié (mol/l ou mg/l), Ce: Concentration à l’équilibre.
Tableau : Conditions de travail. Concentration initiale d’acide acétique C0 (mol.l-1) (approximative) (constant) 1- 0,3 2- 0,3 3- 0,3 4- 0,3 5- 0,3 6- 0,3 7- 0,3 8- 0,3
Volume de la solution de l’acide acétique V (ml)
Masse du charbon actif m (g) (variables)
100 100 100 100 100 100 100 100
1,00 1,75 2,50 3,25 4,00 4,75 5,50 6,25
Temps de contacte solution / charbon actif t (min) 45 45 45 45 45 45 45 45
*Il est important de tenir compte de l’acidité du charbon actif. 3-2 Questions : - Tracer l’isotherme X/m=f(Ce). - Appliquer l’isotherme de Langmuir et l’isotherme de Freundlich pour cette expérience. Quel est le modèle le plus approprié. Discuter de l'utilité de ces modèles et de leurs limites. - Donner un mécanisme pour cette adsorption.
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TP N° 3
Détermination de la surface spécifique du charbon actif Méthode en solution 1. Surface spécifique La connaissance de l’aire massique d’un échantillon appelé surface spécifique, présentent une grande importance en physicochimie, notamment dans les domaines de la catalyse, de l’adsorption et de la séparation des phases gazeuses ou liquides. La surface spécifique est une donnée essentielle de la caractérisation des solides finement divisés et des matériaux poreux, en effet elle est reliée directement à la réactivité du solide. Plusieurs méthodes faisant appel à l’adsorption ont été conçues pour la détermination de la surface spécifique. Le choix du mode de mesure de la surface spécifique dépend de certaines caractéristiques de l’échantillon : l’aspect poudre ou corps solide, la géométrie, la valeur de la surface spécifique faible (surface < 10 m².g-1) ou élevé (surface > 100 m².g-1). Il est indispensable que la surface spécifique ne soit modifiée par la préparation, avant ou pendant la mesure par les moyens mis en œuvre, pour l’évaluer. Parmi ces méthodes : - Méthode de B.E.T (largement utilisée) basée sur la théorie de Brunauer, Emmet et Teller. Elle repose sur l’adsorption d'un gaz sur un solide en multicouche où chacune des couches obéit à la théorie de Langmuir. - Méthode d’adsorption en solution, méthode simple et rapide, elle est utilisée lorsque l’adsorbat ou l’adsorbant risque de se décomposé sous l’effet de la température. Elle est aussi utilisée pour la détermination du pouvoir d’adsorption du solide, tel que les sols, les textiles …etc. La méthode consiste à déterminer l’isotherme d’adsorption on immergeant sous agitation le matériau dans la solution de l’adsorbat. Les quantités adsorbées sont ensuite portées en fonction des concentrations (à l’équilibre); quand la quantité finale adsorbée ne varie plus avec la concentration (partie horizontale), le recouvrement maximal de la monocouche est atteint, ce qui permet de déduire la quantité adsorbée relative à la monocouche. La quantité maximale adsorbée en monocouche est déterminée par les modèles d’adsorption théoriques tel que le modèle de Langmuir et le modèle de Freundlich. La surface spécifique est ensuite calculée à partir de l’équation suivante : = qmax : Quantité maximale adsorbée par unité de masse d’adsorbant, am : l’aire moléculaire en m², N : le nombre d’Avogadro et M : la masse molaire.
Parmi les adsorbats utilises on peut citer: - l’iode (I2) dosé par Iodométrie, - les acides acétique, stéarique et benzoïque dosés par acidimétrie, - et le bleu de méthylène (BM) dont la molécule s'adsorbe sur les surfaces des particules minérales et organiques. Ce composé est dosé en solution par colorimétrie. La masse moléculaire MBM =319,852.10-3 kg.mol-1, l’aire moléculaire am= 119.10-20 m² 2- Technique opératoire. 2.1- Produits - Solution de bleu de méthylène de concentration initiale constante (voir tableau-2). - Charbon actif en poudre. 2.2. Dosage du bleu de méthylène (spectrophotométrie) Le dosage en spectroscopie UV- visible, nécessite au préalable la réalisation d’une expérience qui consiste à mesurer la densité optique (D.O) ou absorbance (A) d’une série de solutions de concentrations connus appelées solutions étalons, qui permettront ensuite le traçage de la courbe ou la droite d’étalonnage
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A =f(C). Cette courbe servira à déterminer la concentration des solutions inconnues à partir des mesures de l'absorbance A. Selon la loi de Lambert-Beer: A= LC C : Concentration du soluté dans la solution dosée (mg/l ou mol/l), L : Longueur du chemin optique (cm), −1
: Coefficient d’adsorption
−1
molaire (ou coefficient d'extinction molaire exprimée en L·mol ·cm ).
Etablissement de la courbe d'étalonnage : le dosage du bleu de méthylène est réalisé par spectrophotométrie selon les étapes suivantes : - Détermination de la longueur d’onde maximale (λmax = 660 nm), elle est choisie en plus d’être la longueur d’onde qui permet le maximum d’absorbance, d’être la longueur d’onde qui permet le dosage du composé voulu en évitant les interférences possible. - La concentration de la solution étalon mère du bleu de méthylène est 200 mg/l. - Les solutions filles étalons sont préparées à partir de la solution mère de 200 mg/l de bleu de méthylène dans des fioles jaugées de 200 ml, voir le tableau suivant: Tableau -1 : Courbe d'étalonnage Solution fille N°
Blanc
01
02
03
04
05
Volume de la solution mère
0
1
3
7
8
10
200
199
197
193
192
190
0
1
3
7
8
10
Eau distillée (pour Ajuster avec à 200ml) Concentration en BM (mg/l) Absorbance A
- La courbe d'étalonnage est tracée à partir de ces mesures (Tableau-1), en portant l’Absorbance A= f(C). 2.3. Manipulation * Dans sept béchers (fioles conique), on met dans chacun (voir tableau-2) : - une quantité pesée de charbon actif m (variable), - un volume (V=200ml) de solution de bleu de méthylène de concentration initiale (constante) C0 préalablement dosée par spectrophotométrie, - ensuite, ils sont fermés et placés en continu sous agitation, pendant 01H 30 min. * Séparation et filtration : A l'issue de ce temps de contacte entre la solution de bleu de méthylène et le charbon actif, on sépare ce solide du liquide par filtration à 0,45µm (millipore). Ensuite on détermine de nouveau la concentration du bleu de méthylène Ce (par spectrophotométrie) dans le liquide claire (filtré). Tableau-2 : Conditions de travail. Concentration initiale de bleu de méthylène C0 (mg.l-1) (approximative) 1. 100,0 2. 100,0 3. 100,0 4. 100,0 5. 100,0 6. 100,0 7. 100,0 8. 100,0
Volume de la solution de du bleu de méthylène V (ml) 100 100 100 100 100 100 100 100
Masse du charbon actif (sur balance analytique) m (g) 0,050 0,100 0,125 0,150 0,175 0,200 0,225 0,250
Temps de contacte solution / charbon actif (min) 90 90 90 90 90 90 90 90
NB : Pour faire des mesures par spectrophotométrie, les solutions de BM doivent être diluées. 2.4. Questions 1- Tracer l’isotherme q=X/m=f(Ce). 2- Appliquer l’isotherme de Langmuir et l’isotherme de Freundlich pour cette expérience. 3- Quel est le modèle le plus approprié. 4- Calculer la surface spécifique du charbon actif utilisé. 5- La molécule de BM est-elle approprie pour mesurée la surface spécifique du charbon actif ? 2/2
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TP N° 4 Mesure de la tension superficielle de quelques liquides par l’utilisation de la méthode d’arrachement 1- Définitions : -La tension superficielle est un phénomène physico-chimique lié aux interactions moléculaires d'un fluide. Elle résulte de l'augmentation de l'énergie à l'interface entre deux fluides. Le système tend vers un équilibre qui correspond à la configuration de plus basse énergie, il modifie donc sa géométrie pour diminuer l'aire de cette interface. La force qui maintient le système dans cette configuration est la tension superficielle. -Une conséquence est que pour augmenter l'aire de l'interface, il faut appliquer une force suffisante, sinon le système reste dans sa configuration de surface minimale. Cet effet permet par exemple à certains insectes de marcher sur l'eau, à un objet léger de se maintenir à la surface d'un liquide, à la rosée de ne pas s'étaler sur les pétales de fleurs, et explique la capillarité. 2- But du travail . Mesure de la tension superficielle de quelques liquides (eau pure, éthanol, etc.). . Comparaison des valeurs des coefficients de la tension superficielle des liquides choisis. 3- Principes L’étude des phénomènes de surface revêt une importance particulière en physique puisque tout corps interagit avec le milieu ambiant à travers la surface qui le délimite. Dans le cas d’un liquide, les forces intermoléculaires de type de Van Der Waals qui s’exercent sur une molécule (A) qui se situe à l’intérieur de ce liquide proviennent d’un ensemble d’autres molécules et se compensent par symétrie. La résultante de ces forces est nulle. (Figure 1)
Figure 1
Par contre, la molécule (B) qui se trouve à l’interface liquide- air est soumise aux forces qui ont comme origine l’effet de la moitié de molécules du liquide (l’effet des molécules de l’air est négligeable). Ainsi, la résultante des forces exercées sur les molécules de surface est orientée vers l’intérieur du liquide. Ces forces appelées forces de tensions superficielles ont pour origine l’attraction moléculaire due à la polarité des molécules de certains liquides . Les molécules de la couche superficielle tendent à avoir tendance à comprimer celles situées à l’intérieur du liquide qui réagissent pour stabiliser sa surface libre. Donc, ce phénomène se traduit par l’apparition d’une tension de surface (dite aussi tension superficielle) qui existe à l’interface qui sépare un liquide d’un autre objet. La tension superficielle d’un liquide, notée γ gamma, est mesurée par le rapport (quotient) de la norme de la force de tension superficielle (F) par la longueur (L) sur laquelle elle s’exerce. On écrit donc : γ = F/L La force (F) est mesurée en Newton, l’unité de mesure de la longueur (L) est le mètre et L’unité de mesure de la tension superficielle est Newton/mètre (N/m).
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N.B : - La tension superficielle dépend du liquide, du milieu qui surmonte sa surface libre et de la température. Si le fluide qui surmonte un liquide donné est un gaz, la variation de la tension superficielle de ce liquide est négligeable. Cependant, si ce fluide est un liquide, la valeur de la tension superficielle (γ) de celui- ci change sensiblement. - Dans le cas de contact d’un objet solide avec la surface libre d’un liquide, la longueur (L) dépend de l’objet en contact avec le liquide concerné. Dans ce cas, l’expression de la tension superficielle est : γ = F/2L (lame de longueur L et d’épaisseur négligeable) ; γ = F/2πr (pour un anneau de rayon r) 4- Unité de mesure de la tension superficielle - L'unité de mesure de la tension superficielle est le newton par mètre (N.m-1) qui est équivalent aux joules par mètre carré (J.m-2) qui est l'unité d'énergie de surface ou (1 dyn·cm–1 = 1 mN·m–1). 5- Pourquoi mesurer la tension superficielle ? - Pour connaître la propreté de votre matériau. - Pour savoir si votre matériau est imprimable (ou l'inverse). - Pour savoir s'il a été traité Plasma. 6- Domaine d’application - Le cas des matériaux solides. - La cinétique des réactions et la catalyse. - Les phénomènes de corrosion. - Le frittage et le mouillage des liquides par les solides. - Les industries du plastique, de la céramique ......etc.
Figure 2
Remarque Il existe un très grand nombre de méthodes pour la détermination de la tension superficielle des liquides, nous ne présentons ici que les méthodes d’arrachement. 7- Les méthodes d’arrachement Dans ces méthodes, on mesure la force nécessaire pour arracher un anneau ou une plaque placée (lame) sur la surface d’un liquide. Quand on lève l’objet à arracher, on soulève une certaine quantité de liquide qui dépend de la forme et de la nature de l’objet ainsi que de la masse volumique et de la tension superficielle du liquide étudié. On distingue deux méthodes : 8- Partie expérimentale 8.1 Manipulation Le principe de la méthode d’arrachement consiste à la mesure, avec un dynamomètre de torsion, la force qui s’exerce sur une lame en verre lorsque cette lame affleure (touche légèrement) la surface libre d’un liquide. On constate que la balance perd son équilibre. Ce fait s’explique par la force (F) appliquée par le liquide sur la lame en verre (figure 3). Cette force se dirige vers le bas et correspond à l’expression : F= 2Lγ cos θ
Figure 3
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En considérant que les liquides utilisés sont parfaitement mouillants, l’angle de raccordement (contact) du liquide sur la lame est nul : θ = 0°, cos θ = 1 Donc : F= 2Lγ et γ = F/2L Les lames à utiliser dans ce travail ont une langueur L= ... mm et une épaisseur négligeable. La mesure de la valeur de la force de tension (F) se fait par la déduction de la force équivalente nécessaire à appliquer par le biais du dynamomètre à torsion pour arracher la lame du liquide. Donc, à partir du repérage de la valeur de cette force à l’instant d’arrachement de la lame, on calcule le coefficient de tension superficielle (γ) des liquides choisis. Pratiquement. Avant chaque mesure, nettoyez la lame en verre à l’alcool afin d’éliminer les impuretés, - Essuyez la lame en utilisant du papier hygiénique, - Réglez l’aiguille du dynamomètre de torsion sur l’indice « zéro », - Montez le liquide qui se trouve dans le cristallisoir jusqu’à effleurement. La lame sera attirée vers le liquide. Pour rétablir l’équilibre, augmentez la valeur de la torsion du fil du dynamomètre et notez, avec précision, la valeur qui correspond à l’arrachement de la lame. L’intensité de la force appliquée (F) est donnée en (mN). Pour chaque liquide, faites 3 mesures Mettez les valeurs obtenues dans le tableau suivant : F1 (mN)
F2 (mN)
F3 (mN)
F moy (mN)
γ (N/m)
Eau pure Eau+ détergent Alcool Vinaigre 8.2- Questions 1- Calculez la valeur de la force moyenne et le coefficient de la tension superficielle de chaque liquide. 2- Comparez entre les valeurs des tensions superficielles obtenues. 3- Expliquez les différences constatables entre les valeurs données par la littérature (livres, revues, etc.) et celles que vous aviez obtenu. 4- De point de vu microscopique, comparer et expliquer vos résultats 5- Calculer l’erreur sur la mesure de la tension superficielle par rapport aux valeurs données dans le tableau suivant à 20°C. Expliquer ? 6- Dans les quartes expériences réalisées, que remarquer vous sur le dynamomètre? 7- Donnez la conclusion de ce travail Tableau : Tension superficielle pour différents liquides en contact avec l'air (20°C). Substance (liquide) Tension superficielle (N/m)
Eau 73. 10-3
Ethanol 22,27. 10-3
3
L’eau +détergent -
Vinaigre -
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TP N° 5 Mesure de la viscosité dynamique d’un liquide I- Objectif Mesure de la viscosité dynamique d’un liquide à l’aide d’un viscosimètre à chute de bille. II- La viscosité dynamique d’un liquide La viscosité d’un fluide est la propriété qui exprime sa résistance à une force tangentielle. Elle est due principalement à l’interaction entre les molécules du fluide. Sa détermination se fait en mesurant la valeur de la vitesse limite atteinte par une bille tombant en chute libre dans un récipient contenant un liquide. La viscosité d’un fluide (μ) appelée viscosité absolue (ou dynamique) dépend de la température et s’exprime en Pascal.seconde (Pa.s). III- Notions théoriques Une bille de rayon (r) tombe dans un fluide. Après une phase de mouvement accéléré, la bille aura un mouvement rectiligne uniforme car son poids (P) est égal à la somme de la poussée d'Archimède FA et de la force de frottement Ff (relation de Stokes) : Le poids P le la bille: V : volume de la bille ρ bille : masse volumique de la bille
La poussée d’Archimède: ρ : liquide : masse volumique du liquide
La force de frottement visqueuse, donnée par la relation de Stokes : r : rayon de la bille v : vitesse de chute constante μ : viscosité dynamique du fluide
On définit un deuxième coefficient de viscosité appelée viscosité cinématique : IV- Le viscosimètre à billes On lâche une bille de rayon r sans vitesse initiale dans un liquide contenue dans un cylindre de rayon R (r