Audit de Cycle Tresorerie [PDF]

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Zitiervorschau

Projet fin d’étude Sujet : la démarche d’audit du commissaire aux comptes dans le cyclé trésorerie

Master CCA-Comptabilité, Contrôle, Audit-

Réaliser par : ARAOUA YASSINE Encadré par : IMANE EL YAMLAHI Année universitaire 2019/2020

Remerciement : Je tiens à remercier toutes les personnes qui ont contribué au succès de mon stage et qui m’ont aidée lors de la rédaction de ce rapport.

Je voudrais dans un premier temps remercier, mon directeur de mémoire Mme IMANE EL YAMLAHI, pour sa patience, sa disponibilité et surtout ses judicieux conseils, qui ont contribué à alimenter ma réflexion.

Je remercie également toute l’équipe pédagogique de l’université de Clermont Auvergne et les intervenants professionnels responsables de ma formation, pour avoir assuré la partie théorique de celle-ci.

Je tiens à témoigner toute ma reconnaissance aux personnes suivantes, pour leur aide dans la réalisation de ce mémoire :

Monsieur Berrada qui m’a beaucoup appris sur les défis à relever dans le monde des affaires. Elle a partagé ses connaissances et expériences dans ce milieu, tout en m’accordant sa confiance et une large indépendance dans l’exécution de missions valorisantes.

Mes parents, pour leur soutien constant et leurs encouragements.

Table des matières

Partie1 : Le commissariat aux comptes Chapitre 1 ................................................................................. Mission général 1 ........................................................ Référentiels du commissaire aux comptes 2 .......................................................................................... La lettre de mission 3 ........................................................ Principe généraux de la démarche d’audit 4 ................................................................................... Les outils d’une révision Chapitre2 ................................ Les interventions connexes a la mission générale

1 ........................................................................ Interventions définies par la loi 2 .............................................................. Interventions définies par convention 3 .........................Missions particulières confiées â un commissaire aux comptes Partie2 : Audit du cycle trésorerie ...................................................................... présentation de la société X ............................................................. Chapitre1 ...................................................... Elaboration de la revue analytique 1 ........................................................Niveau de risque et programme de travail 2 ..................................................................... Revue analytique de la trésorerie Chapitre2 .............................................. Validation des comptes de la trésorerie 1 ......................................................................Validation des comptes bancaire 2 .......................................................................... Validation des comptes caisse 3 ..................................................... Validation des comptes de trésorerie Passif 4 .................... Tester I ’exhaustivité des charges liées aux comptes de trésorerie 5 .........................................................................Recommandations stratégique Partie 3 - Travaux de fin de mission et rapport ................................................... 1- ............................................................... Evénements postérieurs â la clôture 2- ...................................................................... Questionnaire de fin de mission .......................................................................................................................... 3-

Les Déclarations de la Direction .....................................................

4- ...................................................... Les Rapports du commissaire aux comptes .......................................................................................................................... Conclusion ........................................................................................................

INTRODUCTION

Le commissaire aux comptes doit prouver que les comptes annuels sont réguliers et honnêtes, et peuvent réellement refléter les résultats d'exploitation de l'exercice précédent, ainsi que la situation financière et les actifs de l'entreprise à la fin de l'exercice, et prouver que leur appréciation est correcte. La réalisation de ces objectifs implique nécessairement un audit des comptes annuels, qui se caractérise par une connaissance générale de l’entreprise, une évaluation des contrôles internes de l’entreprise et une inspection directe des comptes et des états financiers. Pour mener à bien cette tâche d’audit le plus efficacement possible, l’auditeur devra développer une véritable stratégie d’audit basée sur une compréhension des éléments importants et de l’organisation de l’entreprise. Il devra identifier les risques de comptes incorrects et planifier les travaux à réaliser pour recueillir des éléments persuasifs, ce qui lui permettra d'exprimer ses opinions. Les comptes du cycle trésorerie constituent une partie importante de l’ensemble

des comptes d’une entreprise. De nombreux mouvements ont un impact sur les comptes de trésorerie telles que : - les opérations d’exploitation liées au cycle d’exploitation avec l’encaissement des créances clients ou le paiement des créances fournisseurs et autres charges d’exploitation. - Les opérations de financement sont des opérations purement financières qui alimentent la trésorerie par les apports en capital et les

emprunts obtenus auprès des banques. - Les opérations d’investissement avec le règlement des équipements achetés.

Pourquoi s’intéresser d’avantage à ce cycle ? Le cycle trésorerie est un cycle de nature importante dans la mesure où le risque de fraude est par principe plus élevé dans ce cycle que dans les autres. Il est effectivement étroitement lié et présentent un risque plus élevé du fait de l’importance quantitative des opérations financières qui y transitent. Un certains nombres de questions peuvent alors se poser : Quels sont les objectifs de l’audit de ce cycle ? Les procédures de contrôle interne mise en place par l’entreprise sont- elles efficaces et permettent elles de réduire les risques d'anomalies significatives dans les comptes ? Comment le commissaire aux comptes procédera-t-il pour auditer ce cycle ? Quels sont les moyens de contrôle mis à la disposition de celui-ci ? L’audit mis en œuvre lui permettra il d'obtenir l'assurance raisonnable que les comptes pris dans leur ensemble ne comportent pas d'anomalies significatives par leur montant ou par leur nature ? Autant de questions qui amènent à s’interroger sur une problématique précise : quelle est la démarche d’audit du commissaire aux comptes dans le cycle trésorerie?

Le plan de ce mémoire comportera trois parties. En premier lieu, la présentation du commissariat aux comptes sera

traitée avec la mission générale du commissaire aux comptes ainsi que les interventions connexes à celle-ci, afin de mieux cerner le but et les enjeux de la mission du commissaire aux comptes. En second lieu, l’audit du cycle trésorerie sera abordé avec les objectifs de l’audit de ce cycle, le contrôle interne associé et les méthodes utilisées pour le contrôle des comptes. Enfin, il conviendra de s’intéresser aux travaux de fin de mission du commissaire aux comptes, notamment l’élaboration du rapport général dans lequel le

commissaire aux comptes mentionne son avis sur la régularité, la sincérité et l’image fidèle des comptes annuel

PARTIE1 ‐Le commissariat aux comptes

Le commissaire aux comptes est un pigiste et remplit une mission juridique, contrairement à un comptable agréé qui a contracté des tâches. Son indépendance vis-à-vis de l'entreprise et de ses dirigeants est un facteur important dans l'accomplissement de sa mission. Les commissaires aux comptes et leurs mandataires sont nommés en assemblée générale des entités concernées pour une durée de six ans. Selon la loi sur les affaires, les sociétés commerciales suivantes, quels que soient leur objet ou leurs activités, sont tenues de nommer au moins un CAC : les Sociétés Anonymes (SA),

-

les Sociétés en Commandite par Actions (SCA),

-

les Sociétés à

Responsabilité Limitée(SARL), les Sociétés en Nom

Collectif (SNC) et les Sociétés en Commandite Simple (SCS). De plus, certaines entreprises, sociétés ou groupes sont liés par cette obligation en raison de leurs activités ou de leur envergure: par exemple, les établissements de crédit, les banques al-maghrib, les mutuelles, les groupes sportifs, les dettes de fonds, etc ... en l'absence d'obligations désignées Ensuite, vous pouvez nommer volontairement un commissaire aux comptes: ce sont principalement dans le délai spécifié de SARL, SNC et SCS certaines normes, mais aussi l'association Dans certains cas, le commissaire aux comptes peut être expulsé ou retiré du jugement ou démissionné pour des motifs légitimes. De plus, il a des responsabilités civiles, pénales et disciplinaires. Enfin, le commissaire aux comptes est soumis à UNE Des règles indépendantes très strictes, le secret professionnel et l'obligation d'interférer avec la gestion de l'entreprise et la formation permanente sont interdits. La première partie traitera de la mission générale du commissaire aux comptes, soumise à une certaine démarche et à une organisation à suivre. Cette mission générale implique l’existence de règles précises, connues et acceptées des émetteurs et des utilisateurs des comptes annuels.

La seconde partie abordera les interventions connexes à la mission générale du commissaire aux comptes relevant d’examens particuliers définis par la loi et propres à chaque intervention.

Chapitre1 : mission générale

La mission générale de commissariat aux comptes comporte : - une mission d’audit conduisant à la certification, - des missions de vérifications spécifiques. La certification implique des comptes annuels et des comptes consolidés. Elle nécessite la réalisation d'un audit, c'est-à-dire que les normes de travail doivent permettre à l'auditeur d'exprimer des opinions sur la base de la régularité, de la sincérité et de l'image fidèle fournies par les comptes annuels ou consolidés. La régularité correspond au respect des règles et procédures en vigueur. La sincérité implique la connaissance que les gestionnaires de comptes doivent généralement comprendre la réalité et l'importance de ces opérations, événements et situations, et appliquer ces règles et procédures de bonne foi. Une image fidèle ne peut être dissociée de la régularité et la sincérité des comptes il faut aussi respecter les principes comptables afin de refléter véritablement les comptes annuels Les vérifications spécifiques portent sur le respect de certaines dispositions légales et sur des informations diverses énumérées par la loi.

1- Référentiel du commissaire au comptes La tâche de certification signifie qu'il existe des règles précises qui ont été connues et acceptées par l'émetteur et les utilisateurs du compte annuel. Ces règles sont dérivées de règles ou formellement formulées par des organisations professionnelles. L'auditeur se réfère à deux types de normes : - les normes relatives à l’exercice des missions qui posent, pour les commissaires aux comptes, un ensemble de règles professionnelles propres à garantir le bon exercice de leurs missions, - les normes comptables utilisées par les personnes qui établissent les comptes et dont le commissaire vérifie qu’elles ont été respectées. L'IFAC réglemente l'industrie mondiale de l'audit. L'IFAC a pour principal objectif de promouvoir le développement de professions comptables mondiales similaires avec des pratiques et des comportements uniformes. À cette fin, l'IFAC encourage le développement de normes et de professions en publiant des informations techniques et professionnelles et en encourageant l'adoption des normes IFAC et IAASB2. IFAC Audit and Expression Insurance Board (IAASB) UNE Décidé par la publication de normes sur les principes de base 2- la lettre de mission Pour favoriser le bon déroulement de la mission du commissaire aux comptes, il est nécessaire que ce dernier définisse les termes et conditions de ses interventions. A cet effet, il doit les consigner dans une lettre de mission. La lettre de mission doit être déterminée au cours de la première année de son mandat et l'individu ou l'entité doit en être avisé avant d'effectuer ses travaux de vérification et de contrôle. Il peut ensuite être reconduit par un accord tacite, mais si le commissaire aux comptes l'estime nécessaire pour désigner certains éléments ou si l'entité a subi une modification majeure (nature ou importance de l'activité, changement d'organe de direction, fonds propres, etc.) La lettre de mission doit comporter les éléments suivants, sans préjudice d'autres éléments liés aux particularités de la personne ou de l'entité contrôlée, que le

commissaire aux comptes jugerait utile d'ajouter : • la nature et l'étendue des interventions qu'il entend mener conformément aux normes d'exercice professionnel, • la façon dont seront portées à la connaissance des organes dirigeants les conclusions issues de ses interventions, • les dispositions relatives aux signataires, aux intervenants et au calendrier, • la nécessité de l'accès sans restriction à tout document comptable, pièce justificative ou autre information demandée dans le cadre de ses interventions, • le rappel des informations et documents que la personne ou l'entité doit lui communiquer ou mettre à sa disposition, • le souhait de recevoir une confirmation écrite des organes dirigeants de la personne ou de l'entité pour ce qui concerne les déclarations orales faites au commissaire aux comptes en lien avec sa mission, • le budget d'honoraires et les conditions de facturation. Le commissaire au compte doit demander à la personne ou à l'entité de confirmer que la lettre a été reçue et confirmer qu'elle accepte les termes et conditions énumérés. Il doit enregistrer les éventuelles différences dans le fichier de travail. Lorsque des désaccords compromettent le bon déroulement de la mission, le commissaire aux comptes doit prendre les garanties requises par le code de déontologie et prévoir toutes les conséquences pour le maintien de sa mission auprès de particuliers ou d'organisations non gouvernementales. Entités liées

3-principes généraux de la démarche d’audit

Etape 1 de la méthodologie d’audit : prise de connaissance Cette première étape permet à l’auditeur de prendre connaissance du contexte général de la société et d’évaluer les principaux risques. Il va ensuite s’appuyer sur cette prise de connaissance pour planifier et orienter sa mission. C’est au cours de cette première étape que l’auditeur met en place le dossier permanent (ou le complète s’il existe déjà) et rédige le plan de mission. Pour atteindre ses objectifs, il va mener des entretiens avec les personnes clés de l’entreprise et exploiter la documentation ainsi que les comptes de l’entreprise. Etape 2 de la méthodologie d’audit : évaluation du contrôle interne Au cours de cette deuxième étape, l’auditeur va rechercher les différents risques et en apprécier les incidences possibles sur la nature et l'étendue de ses travaux. Il va pour se faire étudier les procédures de contrôle interne aboutissant à la production des comptes financiers. Cette étape lui permet de mettre en œuvre une approche par les risques, ce qui va lui éviter de contrôler exhaustivement les comptes financiers mais bien de se focaliser

sur les points risqués. Pour rappel, l’objectif du CAC est d’exprimer une opinion motivée sur la régularité, la sincérité et l'image fidèle des informations financières qui lui sont soumises. Il n’a pas pour objectif de prouver que les informations sont justes. Pour s’assurer d’atteindre cet objectif, l’auditeur va établir un seuil de signification. Ce seuil, un chiffre, va lui donner une limite chiffrée au-delà de laquelle une erreur, une inexactitude ou une omission peut affecter la régularité, la sincérité et l'image fidèle des comptes annuels. Ce seuil va être utilisé tout au long de sa mission pour programmer l'étendue des sondages et apprécier la gravité des anomalies éventuellement constatées. Il s’agit bien sûr d’une notion subjective, qui est établie en fonction de critères quantitatifs (bénéfice net, capitaux propres…) et qualitatifs (intuition fondée sur analyse effectuée). Il relève donc du pouvoir de décision du CAC. Etape 3 de la méthodologie d’audit : examen des comptes financiers Cette troisième étape est dans la continuité des deux précédentes. En effet, une fois qu’on a pris connaissance de l’environnement de l’entreprise, de son contrôle interne et qu’on a ciblé les risques, il est nécessaire d’analyser les comptes de manière plus précise afin d’identifier les éventuelles anomalies significatives. Pour contrôler les comptes, l’auditeur va chercher à valider les assertions d’audit. Il s’agit des critères auxquels doit répondre l'information financière pour qu'elle soit régulière et sincère. Ces assertions s’appliquent à chaque poste du bilan et du compte de résultat et aux informations contenues dans l’annexe. Globalement il existe 6 assertions : exhaustivité, réalité, propriété, correcte évaluation, séparation des exercices, correcte imputation. Pour valider ces assertions, l’auditeur va mettre en œuvre des procédures d’audit. Il va ensuite consigner tous ses travaux dans un dossier de travail. Ce dossier va permettre au CAC de : rendre la mission plus efficace grâce au suivi de l’avancement des travaux ; contrôler les travaux de ses collaborateurs ; justifier les conclusions tirées et apporter la preuve des diligences effectuées. Dernière étape de la méthodologie d’audit : opinion et rapport Le CAC, comme la loi le prévoit, doit établir un rapport dans lequel il expose et justifie son opinion. Cette opinion est la conclusion de tous les travaux menés au cours de la mission. Elle est communiquée à l’ensemble des associés/actionnaires au cours de l’assemblée générale annuelle par l’intermédiaire du rapport. Ce rapport a une forme et un fond précis : titre, paragraphes, date, signature du rapport. L’opinion donnée par le CAC peut être, selon le cas: - la certification sans réserve ; - la certification avec réserve(s) : désaccord ou limitation ; - le refus de certifier : désaccord, limitation ou incertitude. https://www.l-expert-comptable.com/a/529542-la-methodologie-d-audit.html 4-les outils d’une révision

Détermination du seuil de signification Afin d'exprimer une opinion sur le compte, le commissaire aux comptes a procédé à un audit en vue d'obtenir une garantie plus élevée mais non absolue, et vérifié conformément à la pratique de la "garantie raisonnable" afin de s'assurer que l'ensemble du compte n'inclut pas sa quantité ou sa nature sans anomalies évidentes . Afin d'évaluer le risque d'anomalies significatives en raison de sa nature, le commissaire aux comptes prend en compte le fait que les informations inexactes, insuffisantes ou manquantes non quantifiées dans l'annexe peuvent avoir une signification si importante qu'elles affectent le jugement fondé sur le compte de l'utilisateur. Afin d'évaluer le risque d'anomalies majeures dans les comptes et de déterminer la nature et l'étendue des procédures d'audit à mettre en œuvre après l'évaluation, l'auditeur utilise le seuil d'importance. Il utilise ce seuil pour évaluer l'impact des anomalies découvertes mais non corrigées lors de l'exécution de la tâche sur son opinion. Lors de la planification d'un audit, l'auditeur déterminera le niveau d'importance de l'ensemble du niveau de compte et, le cas échéant, le seuil d'enquête pour le montant inférieur de certaines catégories de transactions et de certains soldes de compte. Ou quelques informations fournies en annexe. La détermination de ces seuils est une question de jugement professionnel et il n'y a pas de formule mathématique. Le commissaire aux comptes détermine les normes pertinentes et utilise des ratios ou d'autres méthodes de calcul pour déterminer son seuil d'importance sur la base de ces normes. L'auditeur peut utiliser une ou plusieurs normes. Ces critères peuvent être, par exemple, les résultats actuels, les résultats nets, le chiffre d'affaires, la valeur nette et même la dette nette. Le choix de ces critères dépend notamment : - de la structure des comptes de l'entité, - de la présence dans les comptes d'éléments auxquels certains utilisateurs se fondant sur les comptes sont susceptibles d'être particulièrement attentifs, - du secteur d'activité de l'entité, - de la structure de l'actionnariat de l'entité ou de son financement, - de leur variabilité dans le temps. Documentation des travaux La tenue des registres de travail est une condition d'une bonne organisation et d'une bonne exécution des tâches. C'est pourquoi le commissaire aux comptes doit remplir certaines conditions formelles afin d'améliorer la lisibilité du document compte tenu de la charge de travail. Le commissaire aux comptes est composé de chaque entité qu’il contrôle, un dossier contenant la documentation de l’audit des comptes, il s’agit du dossier annuel. Il dispose en plus du dossier annuel d’un dossier permanent conservé pendant toute la durée du mandat. Les documents annuels du commissaire aux comptes contiennent des documents qui étayent les opinions présentées dans son rapport et confirment que le contrôle des comptes est effectué conformément au texte de la loi et des règlements «Mouvement professionnel». S'il existe un expert-comptable agréé, l'auditeur utilisera le dossier de travail de ce dernier pour mieux comprendre la préparation du bilan et du compte de résultat, et pourra également percevoir une partie du solde du compte certifié.

L'auditeur doit enregistrer certains éléments dans son dossier afin que toute autre personne ayant de l'expérience en audit et ceux qui n'ont pas participé à la tâche puissent le comprendre. Dans ce document, il existe de nombreuses feuilles de calcul et permettent aux auditeurs de suivre chaque étape de leur processus. Elles contiennent tous les éléments ayant permis de planifier et d’orienter la mission, la nature et l’étendu des procédures d’audit effectuées, les résultats de ces procédures et les éléments collectés, d’apprécier le contrôle interne et d’effectuer les travaux de fin de mission. Puis, pour chaque cycle à contrôler, chaque feuille comporte un objectif, le détail des travaux à effectuer, des commentaires éventuels et une conclusion.

Le dossier permanent, collecte les documents pouvant être utilisés pendant toute la durée du mandat : l’organigramme, les tableaux d’emprunts, les procès-verbaux, les statuts, la liste des associés, les contrats, etc

Chapitre2 : les interventions connexes a la mission générale

En tant que réviseur d'entreprises, il réalise des interventions liées à des tâches générales; elles sont continues: ❖

Pour des activités spécifiques décidées par l'entreprise, telles que

l'augmentation de capital, la fusion, etc., ❖

En cas d'incident au sein de l'entreprise, tel qu'un événement ayant conduit

à une procédure d'alarme (informer les dirigeants de l'entreprise du fait que cela peut nuire à la continuité des opérations indiqué par le commissaire aux comptes dans le rapport), la divulgation des comportements délictueux. Les interventions connexes à la mission générale du commissaire aux comptes relèvent d’examens particuliers définis par la loi ou par convention et propres à chaque intervention. 1-intervention définies par la loi Les interventions du commissaire aux comptes prévues dans le cadre conceptuel ont pour objet de s’assurer de la conformité aux règles, de juger de la fiabilité des informations, d’apprécier les causes et conditions des différentes opérations et de signaler des faits. Suite à des opérations particulières décidées par la société Ce sont les opérations suivantes: • Opérations en capital (augmentation ou diminution du capital, offres publiques, émission d'obligations convertibles en actions, etc.), • Autres opération d'émission (émission de certificats d'investissement, émission d'autres titres, etc.),

• Négociation de titres (regroupement d'actions, etc.), • Les opérations de transformation de l’entreprise, • Affaires liées aux dividendes (attribution de dépôts ou paiement d'actions). Suite à des évènements survenus dans la société

Il s’agit des hypothèses suivantes : - la révélation de faits délictueux au procureur de la République Lors de l'utilisation de documents juridiques, les contrôleurs légaux doivent divulguer au procureur les faits criminels dont ils ont connaissance lorsqu'ils accomplissent leurs tâches après avoir découvert ou découvert les faits criminels. Et il a mesuré leur nature importante et intentionnelle au cours de l'analyse, -Lorsque l'auditeur constate le fait que la continuité de l'opération peut être altérée lors de l'exécution de la tâche, dans ce cas, une procédure d'alarme sera prise. Faits susceptibles de compromettre la continuité opérationnelle: ❖ la situation financière (capitaux propres négatifs, fonds de roulement très dégradé, augmentation considérable du besoin en fonds de roulement, décision d’une société mère de supprimer son soutien à une filiale, dégradation des principaux équilibres financiers, etc), ❖ l’exploitation de l’entité (insuffisance de l’excédent brut d’exploitation, sous activité notable et continue, importance de frais financiers, etc) Ces faits sont constitutifs d'événements de nature objective, susceptibles d'affecter la poursuite de l'activité dans un avenir prévisible, Convoquer un organisme d'examen en l'absence d'un organisme compétent. Si l'autorité compétente ne convoque pas l'organe délibérant, mais après une demande futile, l'auditeur convoque immédiatement l'organe s'il estime qu'il existe des raisons suffisantes. Il a ensuite fixé l'ordre du jour dans le rapport et énuméré les raisons de la réunion, - Le visa des déclarations de créances établies dans le cadre des procédures de redressement ou de liquidation judiciaire. Lorsqu’il est demandé au commissaire aux comptes de viser la déclaration de créance établie et certifiée par le créancier, celui-ci procède aux contrôles appropriés lui permettant de délivrer, le cas échéant, le visa prévu par la loi, Enfin, la demande d’information du Comité d’Entreprise auquel le commissaire aux comptes est tenu de répondre en apportant des explications sur la situation financière de l'entreprise.

2-intervention définies par convention Il s'agit des interventions faites par les commissaires aux comptes à la demande des administrateurs, sans aucune obligation légale ou réglementaire. Ils sont liés à des comptes ou informations créés par l'entité volontairement ou à la demande d'un tiers, et obligent l'auditeur à émettre des rapports ou des certificats. L'entité peut exiger que l'auditeur effectue certaines autres interventions, telles que: - l’examen de comptes intermédiaires. Le commissaire aux comptes peut, à la demande des dirigeants de la société dans laquelle il assure ses fonctions, émettre un rapport d’audit ou d’examen limité sur des comptes intermédiaires, éventuellement consolidés, établis à l’initiative de l’entité, en dehors d’une obligation légale ou réglementaire spécifique. - l’examen de comptes prévisionnels. En dehors des cas prévus par la loi, les sociétés cotées ou non peuvent être amenées à établir des comptes prévisionnels. Le commissaire aux comptes prend alors connaissance du processus d'élaboration des comptes prévisionnels et évalue les procédures mises en place pour le choix des hypothèses, - l’examen des comptes pro forma, lors d’une fusion par exemple, comportant un bilan et un compte de résultat traduisant l’effet prévu de l’opération envisagée sur les informations financières de l’entité, - les attestations particulières en vue de l’octroi d’un prêt ou d’une subvention par exemple, ou pour répondre à tout renseignement utile, - et, pour finir, la lettre de confort dans laquelle le commissaire exprime son assurance à l’attention d’un tiers lors d’une opération financière, généralement un banquier.

3-mission particulières confiées a un commissaire aux comptes Un commissaire aux comptes peut également être commissaire aux apports, à la fusion, ou encore mandataire de justice en cas de liquidation d’entreprise, tout en s’assurant de respecter les règles générales du Code de déontologie de la profession.

PARTIE 2 ‐ L’audit du cycle trésorerie Après avoir évalué le système de contrôle interne, l'audit devra revoir les comptes sur la base des conclusions de l'évaluation. En effet, les actions de suivi de l'auditeur lors de l'évaluation du contrôle interne ont pour objectif de déterminer dans quelle mesure il peut s'appuyer sur le contrôle pour définir la nature, l'étendue et le calendrier de ses travaux. Par conséquent, nous procéderons d'abord à un examen analytique détaillé du ministère des Finances, qui mettra en évidence certaines lacunes à prendre en compte dans le processus de confirmation des comptes. Selon le plan de travail qui s'adapte aux risques induits par le cycle financier de l'entreprise, après vérification

des comptes en différentes étapes, nous intégrerons tous les problèmes rencontrés lors de l'inspection des comptes et des travaux. À cette fin, d'une part, ils doivent comprendre leurs risques, d'autre part, ils doivent faire des suggestions pour faire face à tous ces problèmes.

Présentation de la société X Présentation de la société X : IF est une SARL spécialisée dans le conditionnement et l’import-export de produits alimentaires, dont les thés et les plantes pour infusion. Créée en 2005 sous forme d’une SARL au capital de 7 500 000.00 Dhs, sise à CASABLANCA. - Principaux interlocuteurs : • Directeur général (gérant) ; • Directeur administratif et financier ; chef comptable. • Avocat.

Chapitre1 : Elaboration de la revue analytique 1- niveau de risque et programme de travail : Le contrôle du compte de trésorerie est basé sur les conclusions tirées par le niveau d'évaluation du contrôle interne du cycle de trésorerie. La conclusion finale du travail d'évaluation est de déterminer le niveau de risque du cycle et d'établir un plan de travail comme base de vérification des comptes. Pendant la phase d’évaluation du système de contrôle interne de la mission, des décisions ont été prises sur le niveau de risque et le plan de travail liés au cycle de trésorerie. Selon les résultats des tests effectués sur les contrôles pilotes et les contrôles applicatifs, le niveau de risque retenu au cours du cycle de trésorerie est moyen 2- revue analytique de la trésorerie : Avant de procéder à la revue analytique proprement dite, il convient de recenser et présenter tous les comptes relatifs à la trésorerie dans un même tableau. • Etablissement de la feuille de maitrise : Avant de procéder à la validation des comptes, on procède en premier lieu à l’établissement de la feuille maîtresse, appelée également lead schedule, qui est un

tableau qui regroupe tous les comptes de la balance générale relatifs à une section donnée, et contient les soldes des comptes au 31.12.N avec leurs comparatifs au 31.12.N-1. Ce tableau récapitulatif permet de détecter rapidement les soldes les plus important s ainsi que les variations les plus significatives. Au 31.12.N, la feuille maîtresse de la section trésorerie de la société « X » se présente comme suit : Tableau : Feuille maîtresse de la section trésorerie Client : X Clôture : 31/12/N

A : Ok BG au 31/12/N B : Ok BG au 31/12/N-1

Une fois la feuille maîtresse de la section trésorerie établie, nous avons procédé aux vérifications suivantes : Vérifier son exactitude arithmétique ; Vérifier que les soldes de l'exercice correspondent à ceux de la balance générale et, que les comparatifs correspondent à ceux audités l'année précédente ; Revoir le tableau des mouvements pour détecter les omissions éventuelles et les éléments inhabituels ;

Vérifier que les ouvertures et fermetures des comptes bancaires qui ont eu lieu pendant l'exercice ont été approuvées par la direction générale ; Passer en revue les comptes bancaires et les caisses au nom de la société afin de s'assurer qu'ils ne sont pas la propriété de tiers.

Nous n’avons pas relevé d anomalies pour l ensemble des vérifications de la feuille maîtresse. • analyse de la variation de la trésorerie Étant donné que les flux de trésorerie ne sont que le résultat du travail et des ressources dans le cycle d'exploitation et d'investissement, ils peuvent être expliqués en analysant les besoins en fonds de roulement et en fonds de roulement. Les données relatives à l'exercice N peuvent être résumées comme suit:

Le Fonds de Roulement ainsi que le besoin en fonds de roulement ont connu une baisse de plus de KDH 8000. Ainsi, le fonds de roulement est passé d’un fonds de roulement positif de KDH 173 en 2003 à un fonds de roulement négatif de KDH 8284 en N, le Besoin en Fonds de Roulement est resté quant à lui positif tout en enregistrant une baisse de KDH 8640, ce qui a permis d’améliorer relativement la situation nette de la trésorerie puisque tout en restant négative, celle-ci a enregistré une hausse de KDH 183.

La baisse du Fonds de Roulement de KDH 8457 s’explique principalement par:



La constatation du résultat net déficitaire de l’exercice pour un montant de KDH 23 683 ;



La baisse des dettes de financement de KDH 4 351 suite au remboursement des échéances de l’emprunt contracté auprès de BMCI pour un montant de KDH 2 796 et d’un emprunt auprès de la BP pour KDH 1 555 ; ❖ L’augmentation des investissements nets d amortissement d’un montant de KDH 28 841 ;

Il apparaît donc que malgré la capacité d’endettement potentielle de la société, cette dernière ne peut pas s’endetter d’avantage car elle bénéficie désormais d’un effet de massue dû principalement à l’insuffisance de son Excédent Brut d’Exploitation qui ne permet pas de faire face au poids lourd des charges financières. Ainsi, la rentabilité financière de la société est de ce f ait compromise puisque son résultat net est déficitaire, ce déficit est accentué par les charges financières des emprunts, ce qui ne permet pas à la société de s’endetter d’avantage. Conclusion de la revue analytique : D’après les diverses analyses auxquelles nous avons procédé dans ce qui précède, nous pouvons conclure ce qui suit : La société a une trésorerie déficitaire de KDH 98 427, qui ne s’est améliorée que de 0,18% par rapport à la même période de l’année dernière; La société a de sérieux problèmes de solvabilité puisque les disponibilités ne permettent de couvrir que 2,6% de ses dettes à court terme ; La société a réalisé un Résultat net déficitaire dû principalement à l’insuffisance de l’EBE et au poids lourd des charges financières, ce qui

ne lui permet pas de s’endetter d’avantage malgré sa capacité d’endettement potentielle.

Nous pouvons ainsi affirmer que la société « X » souffre de sérieux problèmes et

difficultés de trésorerie. Après avoir effectué la revue analytique détaillée, il convient de commencer les travaux de validation proprement dite. A la lecture de la feuille maîtresse, nous remarquons qu’il est possible de regrouper les différents comptes par groupes homogènes qui nécessiter ont le même type de travail de validation, ainsi les groupes constitués sont les suivants :

Tableau : Les travaux de validation pour groupes homogènes

Chapitre2 : Validation des comptes trésorerie 1-

Validation des comptes bancaires

La vérification des comptes bancaires se fait principalement de la manière suivante: • Une méthode qui oblige les banques à effectuer une confirmation externe. Cette technique est appelée «circularisation des comptes bancaires» et traite les réponses aux lettres circulaires; • Test des relevés bancaires; • Vérifier l'affichage des comptes bancaires et des comptes associés dans les états financiers.



Circulation des comptes bancaires

Pour garantir l'exactitude des soldes bancaires et la possibilité d'engagements non enregistrés, nous avons distribué tous les comptes bancaires de la société "X". La circulaire est signée par le directeur financier de l'entreprise et envoyée par nos soins à la banque. La demande de confirmation de la banque utilise un modèle de circulaire standard pour garantir que nous attirons correctement l'attention sur toutes les informations relatives aux dispositions spécifiques de la banque.

La demande de confirmation doit être liée au numéro de compte, au solde du compte, aux éventuelles conditions de rémunération et au fonctionnement du compte. Les conditions de fonctionnement d'un compte bancaire peuvent prendre différentes formes: réserve de solde, limite de crédit en cours, garantie ou garantie. Il convient également de déterminer s'il n'existe pas de comptes qui, bien qu'ouverts au nom de la société, appartiennent en fait à des tiers (par ex. une association ou des comptes d'épargne des employés) ou correspondent à des actifs de la société ne figurant pas dans les comptes (par ex. compte des salaires non réclamés). Afin de connaît r e le modèle de lettre de circularisation que nous avons utilisé, veuillez vous référer à l annexe 1. Nous n’avons pas reçu, durant la période de notre intervention, de réponses aux lettres de circularisation et ce, malgré notre deuxième lettre de relance. Par conséquent, les comptes bancaires seront validés à travers les travaux alternatifs sur les états de rapprochement bancaires. Dans le cas où nous aurions reçu des réponses, il aurait fallu effectuer les travaux suivants : Pointer le solde et les informations relatives au compte bancaire qui se trouvent dans la lettre de réponse à la feuille maîtresse de la section ; Examiner les différences ou les réclamations figurant sur les réponses des banques ; Vérifier l’existence d’informations ou d’engagements qu’il convient de mentionner à l ETIC. •

Travaux alternatifs par les comptes bancaires : Nous nous sommes basés sur les états de rapprochement bancaires pour effectuer les travaux alternatifs pour les comptes bancaires. Après avoir obtenu une copie des états de rapprochements des autres comptes, à la date de clôture, nous avons : Vérifié l'exactitude arithmétique du rapprochement ; Pointé les soldes comptables tels qu'ils apparaissent sur les états de rapprochement, avec les soldes figurant à la feuille maîtresse ;

Pointé les soldes bancaires tels qu'ils apparaissent sur les états de rapprochement, avec les soldes figurant aux relevés bancaires au 31/12/N ; Vérifié les anciens suspens ;

Vérifié l’apurement des suspens. Nos travaux sont résumés dans le tableau suivant : Tableau 5: Rapprochements bancaires

1 Obtention des ERB 2Ok BG 3 Ok Relevé bancaire 4 Pas de suspens anciens significatifs 5Apurements vérifiés

Après avoir vérifié que les états de rapprochement bancaires sont bien établis, il convient de tester les éléments en rapprochement en effectuant le travail suivant: Obtenir les relevés bancaires pour la période postérieure à la clôture et leurs justificatifs afin de s’assurer de l’apurement subséquent de certains suspens chez la banque au niveau des états de rapprochement ; Se faire expliquer tous les autres montants importants en rapprochement qui pourraient présenter un caractère inhabituel et les pointer aux justificatifs ou aux écritures comptables selon les cas ; Identifier les éléments t els que les chèques anciens non débités, chèques retournés et autres ajustements significatifs intervenus le mois suivant la clôture de l'exercice, et s'assurer que les ajustements nécessaires ont été comptabilisés ; Demander des explications concernant les suspens figurant au niveau des états de rapprochement bancaire sans libellé ou désignation. Toutefois, il est à signaler que la société ne nous a pas communiqué les états de rapprochement bancaire ainsi que les relevés bancaires relatifs à certains comptes bancaires (Cf. points relevés) :

- BMCE CONTENTIEUX ; - ARAB BANK ; - CCPEX SGMB. D’après le tableau des travaux sur les états de rapprochement bancaire, nous avons constaté que les seuls comptes bancaires qui présentent des suspens significatifs sont : BMCI et MAROC FACTORING ; pour lesquels nous allons à présent procéder à une analyse de la nature et l’origine de ces suspens. Analyse des suspensducompte BMCI: A partir de l’état de rapprochement bancaire de ce compte, nous avons sélectionné un échantillon de suspens (de manière à couvrir un bon scope) afin de vérifier leur apurement :

Ainsi, les suspens du compte BMCI sont principalement des virements émis au 31/12/ N par la société et comptabilisés par la banque mais dont elle n’a pas reçu l’avis d’opération de la part de cette dernière. Il est à signaler que tous les suspens du compte BMCI sont des suspens du dernier jour du mois de décembre. Analyse des suspens du compte MAROC FACTORING A partir de l’état de rapprochement bancaire de ce compte, nous avons sélectionné un échantillon de suspens (de manière à couvrir un bon scope) afin de vérifier leur apurement : Tableau : Suspens Maroc Factoring

Les suspens du compte MAROC FACTORI NG sont constitués par des effets à payer dont l’échéance n’est pas encore arrivée à terme et que la société a comptabilisé directement en crédit du compte bancaire de Maroc Factoring au lieu de les comptabiliser au niveau du compte Fournisseurs - Effets à payer.



Vérifié la présentation des comptes bancaires et comptes rattachés dans les états financières

Il s’agit de déterminer si les comptes bancaires et les comptes de caisse ont été correctement classés dans les états financiers. Notre examen de la balance générale fait apparaître l’existence de certains soldes créditeurs des banques classés au niveau du post e 514 Banques (soldes débiteurs) pour les comptes bancaires suivants :

Ces comptes doivent être reclassés depuis la trésorerie actif vers la trésorerie passif au niveau du poste 554 Banques (soldes créditeurs).

2-Validation des comptes de caisses Les caisses devraient normalement faire l’objet de comptages périodiques et notamment à la clôture de l’exercice. Le solde des caisses sera validé sur la base des Procès Verbaux desdits comptages. La société a procédé à la clôture à un comptage physique de sa caisse, toutefois, le solde de caisse qui figure au niveau du PV de caisse à la date de clôture est différent du solde de la Balance Générale soit une différence de KDH 191. La société n’a pas pu nous expliquer l’origine du présent écart (Cf. points relevés).

3-Validation des comptes de trésorerie passif Les comptes de Trésorerie Passif comportent des comptes de crédit d’escompte et des comptes de crédit de trésorerie. Pour les comptes de crédit d’escompte, nous avons sélectionné un échantillon de 30 effet s’escomptés avec un scope de 70%, pour lequel nous avons vérifié les dates, montant et références des effets au niveau des avis de crédit bancaires. Notre test s’est montré satisfaisant. Les comptes de crédit de trésorerie comprennent des ACNE et des dettes de refinancement important. La validation de ces comptes a consisté au pointage des pièces justificatives bancaires (avis de crédit bancaire) pour les échantillons d’opérations couvrant un scope de 70% à 100%. Toutefois, nous avons constaté d’une part que la société ne procède pas à l’actualisation

de ses dettes de refinancement à la clôture de l’exercice afin de constater les pertes et les gains de change, et d’autre part, qu’elle ne provisionne pas les intérêts courus non échus concernant les dettes de refinancement à la clôture de l’exercice (Cf. points relevés). 4-Tester l’exhaustivité des charges liées au comptes de trésorerie Le test de l’exhaustivité des charges liées aux comptes de trésorerie, consiste à recenser les agios sur découverts bancaires à partir des échelles d’intérêts et des relevés bancaires (en cas de non réception des échelles d’intérêts) pour l’ensemble des comptes bancaires de la société (y compris les comptes débiteurs au niveau de la BG). Ensuite, on procède au rapprochement du total de ces agios avec celui comptabilisé au niveau des comptes de la société, comme le montre le tableau suivant :

Au niveau de ce test, nous nous sommes également assurés que les intérêts courus et non échus correspondants aux soldes bancaires créditeurs ont été provisionnés par la société.

5-Recommandations stratégiques

La validation des comptes de trésorerie a fait ressortir des situations pour lesquelles nous formulons les commentaires et recommandations suivantes : • La trésorerie de la société est en difficulté. Constat : La revue analytique de la trésorerie a fait ressortir les constats suivants : La société a une trésorerie déficitaire de KDH 98 427, qui ne s’est améliorée que de 0,18% par rapport à la même période de l’année dernière ; La société a de sérieux problèmes de solvabilité puisque les disponibilités ne permettent de couvrir que 2,6% de ses dettes à court terme ;

La société a réalisé un Résultat net déficitaire dû principalement à l’insuffisance de l’EBE et au poids lourd des charges financières, ce qui ne lui permet pas de s’endetter d’avantage malgré sa capacité d’endettement potentielle. Risque : A moyen et long terme, les difficultés de trésorerie risquent de compromettre la continuité d’exploitation. Recommandation : La société devrait recourir à de nouvelles ressources, notamment, à travers des augmentations de capital et revoir toute sa politique d’exploitation à travers l’exploration de nouveaux marchés par exemple. • Les comptes bancaires présentant un solde créditeur sont classés au niveau du poste des banques (soldes débiteurs)

Constat : Nous avons relevé lors de nos travaux que la Trésorerie-Actif comprend des soldes bancaires créditeurs. Risque : Le non respect du principe de clarté risque de tromper le lecteur des états de synthèse en lui présentant une Trésorerie-Passif moins importante que son niveau réel. Recommandation : La société devrait reclasser ces comptes bancaires créditeurs depuis la Trésorerie-Actif vers la Trésorerie-Passif afin de se conformer au principe de clarté préconisé par le CGNC. • Le solde de caisse figurant au niveau du PV de caisse est différent du solde comptable. Constat : Le comptage physique de la caisse effectué par la société à la clôture de l’exercice présente un solde différent du solde comptable avec un écart de KDH 191. Risque : Soldes caisses erronés. Recommandation : La société doit procéder à une analyse des écarts identifiés entre le PV de caisse et le solde comptable.

• Non remise de certains relevés bancaires accompagnés des Etats de Rapprochement Bancaires. Constat : Le relevé bancaire ainsi que l’Etat de rapprochement Bancaire relatifs aux comptes BMCE CONTENTIEUX, ARAB BANK, CCPEX SGMB ne nous ont pas été remis. D’autre part, le relevé bancaire relatif aux comptes bancaires BMCE CH et SGMB CH ne

nous ont pas été communiqués. De ce fait, nous sommes dans l’incapacité de se prononcer sur les soldes des dits comptes.

Risque : - Inexactitude des soldes bancaires figurant dans la balance générale ; - Non détection des erreurs et irrégularités en temps opportun. Recommandation : La société devrait établir chaque mois les états de rapprochement bancaire pour l’intégralité de ses comptes bancaires.

• La Société ne procède pas à l’actualisation de ses dettes de refinancement libellées en monnaie étrangère à la date de clôture de l’exercice. Constat : La Société n’a pas procédé à l’actualisation de ses dettes de refinancement libellées en monnaie étrangère à la date de clôture de l’exercice afin de les ramener à leur valeur actuelle en date du 31 décembre N. Risque : - Inexactitude des soldes bancaires figurant dans la balance générale ; - Non comptabilisation des pertes et gains de change relatifs aux dettes de refinancement. Recommandation : La société doit procéder à la conversion des dettes de refinancement libellées en monnaies étrangères et constater d’autre part, à la clôture de l’exercice les gains ou pertes de change nées de cette actualisation directement sur les comptes concernés. • La Société X pas provisionné les intérêts courus non échus. Constat : La société n’a pas provisionné les intérêts courus non échus relatives aux dettes de refinancement. Risque : Non respect du principe de spécialisation des exercices. Recommandation : Le principe de spécialisation des exercices veut que toutes les charges concernant un exercice lui soient rattachées, ainsi la Société devrait

rattacher à chaque exercice les charges d’intérêts courus non échus qui lui sont propres pour ses dettes de refinancement.

• Les dates et libellés des suspens ne sont pas systématiquement mentionnés sur les états de rapprochement bancaire.

Constat : La date et le libellé de certains suspens ne sont pas spécifiés au niveau des états de rapprochement bancaire, ce qui ne permet pas d’apprécier l’antériorité ainsi que l’origine de ces derniers. Risque : - Inexactitude des soldes de trésorerie contenus dans les états financiers ; - Non identification de la nature de certains suspens ; - Détournement des fonds de la société. Recommandation : Les états de rapprochement bancaire doivent comprendre pour l ensemble des suspens les dates et les libellés de ces derniers permet tant ainsi d’identifier et d’apprécier leur origine et antériorité. Briefing des recommandations stratégiques résultantes de l audit des comptes : o La société devrait recourir à de nouvelles ressources, notamment, à travers des augmentations de capital et revoir tout e sa politique d’exploitation à travers l’exploration de nouveaux marchés par exemple. o La société devrait reclasser ces comptes bancaires créditeurs depuis la TrésorerieActif vers la Trésorerie-Passif afin de se conformer au principe de clarté préconisé par le CGNC. o La société doit procéder à une analyse des écarts identifiés entre le PV de caisse et le solde comptable. o La société devrait établir chaque mois les états de rapprochement bancaire pour l’intégralité de ses comptes bancaires.

o La société doit procéder à la conversion des dettes de refinancement libellées en monnaies étrangères et constater d’autre part, à la clôture de l’exercice les gains ou pertes de change nées de cette actualisation directement sur les comptes concernés. o Le principe de spécialisation des exercices veut que t out es les charges concernant un exercice lui soient rattachées, ainsi la Société devrait rattacher à chaque exercice les charges d’intérêts courus non échus qui lui sont propres pour ses dettes de refinancement. •

Les états de rapprochement bancaire doivent comprendre pour l’ensemble des suspens les dates et les libellés de ces derniers permettant ainsi d’identifier et d’apprécier leur origine et antériorité

PARTIE 3 ‐ Travaux de fin de mission et rapports

Avant de terminer le résumé définitif des travaux et d'exprimer une opinion sur les comptes annuels, le commissaire aux comptes doit effectuer certains travaux et des vérifications spécifiques en fin de mission pour s'assurer qu'il peut "disposer de toutes les informations nécessaires". Une fois la tâche terminée, l'auditeur vérifiera s'il existe des informations obligatoires en annexe des comptes annuels et du rapport de gestion. Si un événement affecte ou n'affecte pas les comptes annuels, les événements postérieurs à la fin de l'exercice doivent être contrôlés jusqu'à la date de clôture. en stock Si l'annexe ne mentionne pas ces événements ou si les comptes annuels ne sont pas ajustés, ils seront préparés dans le rapport général. Rédigez un questionnaire de fin de tâche pour garantir le respect de toutes les étapes nécessaires à l'expression de vos opinions personnelles. À la fin du travail et avant de signer le rapport, on peut estimer que le leader doit rédiger une déclaration sur la direction du leader comme preuve supplémentaire pour déterminer la définitivement son assurance sur ses conclusions. Une fois que le commissaire aux comptes aura achevé les travaux et effectué les travaux de vérification spécifiques, il vérifiera ses comptes dans le rapport général et communiquera ses opinions sur les comptes dans le rapport spécial de la convention réglementée. 1‐ Evènements postérieurs à la clôture

Entre la date de fin d'année et la date Après approbation des comptes, l'auditeur peut identifier des événements qualifiés comme événements de suivi, pour autant que ces événements soient suffisants pour influencer le jugement et la décision du tiers sur les comptes annuels. L'auditeur a collecté suffisamment d'informations appropriées pour lui permettre d'identifier les événements ultérieurs. A cet effet, les commissaires aux comptes peuvent notamment: • prendre connaissance des procédures mises en place par la direction pour identifier ces événements,

• consulter les procès-verbaux ou les comptes rendus des réunions tenues par l’organe d’administration ou de surveillance et par la direction après la date de clôture de l’exercice,

• prendre connaissance, le cas échéant, des dernières situations intermédiaires des derniers documents prévisionnels établis par l’entreprise,

• s'informer auprès des personnes compétentes de l’entité de l’évolution des procès, contentieux et litiges depuis ses derniers contrôles. Ces procédures seront exécutées le plus près possible de la date à laquelle l'auditeur signe le rapport. Peuvent être considérés, par exemple, comme évènements significatifs postérieurs à la clôture un sinistre entraînant des pertes ou disparitions d’actifs, des litiges ou procès dont la cause est 30

postérieure à l’exercice, une créance client partiellement provisionnée à la clôture et dont le client concerné dépose son bilan avant l’arrêté des comptes, la créance devenant alors irrécouvrable, etc.

Cf. Annexe 3 Cf. Annexe 4 Cf. Annexe 5

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3‐ Les Déclarations de la Direction Cf Annexe 5 Tout au long de l'audit des comptes, la direction fera des déclarations orales ou écrites aux auditeurs, spontanément ou sur demande spécifique. Ces déclarations peuvent être faites par des gestionnaires de différents niveaux de responsabilité et d'autorité en fonction des éléments impliqués dans la déclaration. Celles-ci constituent des éléments collectés pour aboutir à des conclusions sur lesquelles le commissaire aux comptes fonde son opinion sur les comptes. Lorsqu’elles concernent des éléments significatifs des comptes, le commissaire aux comptes: cherche à collecter des éléments qui confirment les déclarations de la direction, apprécie, le cas échéant, si elles sont cohérentes avec les autres éléme nts collectés, détermine si les personnes à l’origine de ces déclarations sont celles qui possèdent la meilleure compétence et la meilleure connaissance au regard des éléments sur lesquels elles se prononcent. Lorsque le commissaire aux comptes constate que la déclaration de gestion n'est pas cohérente avec les autres éléments collectés, il procédera à une procédure d'audit pour résoudre cette incohérence et réexaminera d'autres déclarations de gestion si nécessaire 4‐ Les Rapports du commissaire aux comptes Tous les commissaires aux comptes préparent un rapport général pour l'assemblée générale annuelle des actionnaires et un second s'ils créent des comptes consolidés. Les vérificateurs de la société anonyme, le SRAS et l'association ont également rédigé un rapport spécial. Rapport Général sur les comptes annuels Lorsque le commissaire aux comptes certifie les comptes annuels de la société et (le cas échéant) les comptes consolidés, il doit faire état de la rationalité de son appréciation dans son rapport général. Le rapport général du vérificateur est les comptes qu’il a fournis pour l’exécution de ses tâches. Il constitue l'acte de base de l'exercice des fonctions de commissaire aux comptes. Dans ce rapport, le commissaire aux comptes a rendu compte de l'achèvement de ses missions et a prouvé que les comptes annuels sont réguliers et honnêtes, et il reflète véritablement les résultats opérationnels de l'exercice précédent ainsi que la situation financière et la situation patrimoniale. À la fin de l'exercice, lorsque l'entreprise 33

conserve le certificat ou rejette le certificat, le commissaire aux comptes expliquera clairement la raison et, si possible, l'impact. Lorsque l'auditeur audite les comptes mis en œuvre et obtient des garanties élevées mais non absolues en raison des limites de l'audit, l'auditeur formulera un certificat sans réserve. En général, il ne contient pas d'exceptions majeures, et celles-ci Les anomalies peuvent être une image fidèle des résultats d'exploitation et de la situation financière des actifs de l'entreprise. L'auditeur conserve ses réserves lorsqu'il est en désaccord avec le choix ou l'application des normes et méthodes comptables, et lorsque l'impact de ce désaccord est significatif mais pas suffisant pour refuser de prouver les comptes annuels. Dans un autre cas, s'il n'est pas en mesure de faire preuve de la diligence qu'il juge nécessaire, bien que l'impact éventuel de l'imposition de restrictions ne lui semble pas suffisant pour l'empêcher de certifier les comptes annuels, l'auditeur prouvera la réserve. Des restrictions peuvent être imposées par des événements externes (par exemple, un incendie qui détruit les pièces justificatives) ou par le gestionnaire (exemples : refus de mise en œuvre d'un contrôle) Lorsque la violation a eu un impact important sur tous les comptes annuels, le commissaire aux comptes a refusé de certifier les comptes. Lorsque l'auditeur a conclu que les comptes contenaient des anomalies importantes pouvant conduire à une qualification pénale en raison de la fraude, il a révélé les faits au procureur, et lorsque l'auditeur a refusé de prouver les comptes, il doit systématiquement les signaler à la décision. Soit fermer le dossier sans prendre de mesures, soit le transmettre à la police judiciaire pour enquête. La composition du rapport général est la suivante. La première partie du rapport, intitulée "Avis sur les comptes annuels", mentionne les objectifs et la nature de l'entreprise, notant que les auditeurs n'ont pas vérifié toutes les transactions et a demandé aux auditeurs de commenter les prévisions budgétaires et le budget. Il ne détermine que des éléments importants. L'auditeur a souligné que les travaux ont été effectués conformément aux normes et qu'il n'était pas autorisé à avoir une certitude sur les comptes annuels. Enfin, le commissaire aux comptes exprime son opinion sur les comptes annuels. En cas d'incertitudes importantes (par exemple litiges, litiges ou incertitudes liés aux activités poursuivies), la solution dépend d'événements futurs et peut affecter les comptes annuels, l'auditeur formulera des observations. Lorsque le commissaire aux comptes certifie le fonds de réserve ou refuse de le certifier, il en indique clairement la raison dans la deuxième partie et, si possible, l'impact. "Rationalisation de l'évaluation". Dans la troisième section intitulée "Vérification et informations spécifiques", le rapport présente les conclusions de certaines vérifications spécifiques, mentionne les inexactitudes et les violations qui n'affectent pas les comptes annuels que l'auditeur 34

peut constater et présente enfin Cette information. par la loi. Le rapport général doit être rédigé et signé 15 jours avant la réunion. La date du rapport informe le lecteur que l'auditeur a évalué l'impact des événements qu'il connaissait avant cette date sur les comptes et rapports annuels. Envoyez ensuite le rapport général à l'entreprise, au comptable agréé responsable du document et aux éventuels avocats de l'entreprise. Lors de l'assemblée générale, l'auditeur lit et soumet ensuite le rapport. Il est à noter que ce dernier n'est pas tenu de participer à l'assemblée générale, mais il est fortement recommandé. Enfin, seul le rapport général prouvant la régularité des comptes annuels, la sincérité et l'image fidèle est déposé au greffe du Tribunal de Commerce.

Rapport spécial sur les conventions réglementées 35

Le rapport spécial concerne l'accord d'autorisation notifié aux commissaires aux comptes au cours de l'exercice en cours et l'accord d'autorisation de l'exercice précédent qui s'est poursuivi au cours de l'exercice précédent. Un accord est un contrat en vertu duquel une ou plusieurs personnes promettent à une ou plusieurs autres de faire ou de ne pas faire quelque chose. Le rapport spécial contient un accord réglementé entre la société et l'un de ses administrateurs ou entre les deux sociétés et un coadministrateur. Le commissaire aux comptes vérifie la cohérence entre les informations et les documents de base de la source d'informations. Il doit être attentif à l'existence possible de conventions inopinées. Lorsque les violations impliquent des accords réglementés, elles seront mentionnées dans des rapports spécifiques et en cas d'impact sur l'expression des opinions dans les comptes annuels, elles seront reprises dans le rapport général. Comme le rapport général, le rapport spécial est déposé au siège social au moins 15 jours avant l'assemblée générale. Cependant, il n'est pas nécessaire de le renvoyer au tribunal. CONCLUSION Ces deux trois mois de stage effectués dans un cabinet d’expertise comptable et d’audit ont été une expérience gratifiante, tant sur le plan personnel que professionnel. Ce stage m’a tout d’abord permis de comprendre l’intérêt et les enjeux de la mission du commissaire aux comptes. J’ai eu l’opportunité d’effectuer des déplacements au sein des entreprises dans lesquelles je me suis particulièrement impliqué. J’ai pu voir la nécessité d’un bon relationnel, dans la mesure où nous sommes souvent amenés avec le commissaire aux comptes à questionner les responsables d’entreprises pour réclamer certains justificatifs et mieux comprendre certains points. Un temps d’adaptation aura été nécessaire pour prendre connaissance de la diversité des tâches réalisées par le commissaire aux comptes et les moyens de mise en œuvre de celles-ci. Tout au long de ce mémoire, j’ai cherché à suivre la démarche la plus cohérente possible pour traiter mon étude à savoir la présentation générale de la mission du commissaire aux comptes, l’audit spécifique du cycle trésorerie , et enfin les travaux de fin de mission pour conclure la mission du commissaire aux comptes. Cette démarche m’a apporté les réponses aux questions que je me suis posées au fur et à mesure de l’avancé de ma réflexion et m’a permis par ailleurs d’élargir mon champ de connaissances. Tout d’abord, j’ai traité la mission générale du commissaire aux comptes. Ceci m’a permis de mieux cerner le fonctionnement de la mission du commissaire aux 36

comptes, notamment les principes généraux de la démarche d’audit avec la connaissance générale de l’entreprise, l’évaluation du contrôle interne et l’examen des comptes. J’ai pu voir que l’examen des comptes est étroitement lié au contrôle interne. En effet, selon que le contrôle interne a révélé des points forts ou certaines faiblesses, l’étendue de l’examen des comptes se trouve changée, on parle alors soit d’examen limité soit de « full audit ». Ensuite, j’ai essayé de décrire la démarche à suivre pour le commissaire aux comptes dans l’audit du cycle trésorerie . Aussi, nous avons pu nous rendre compte que le commissaire aux comptes se base sur des normes d’exercices professionnelles mais que la mission de celui-ci est principalement basée sur un ensemble de jugement professionnel. La confirmation des tiers est ressortie comme une technique de contrôle efficace dans la mesure où elle permet d’apporter des éléments probants. Enfin, je me suis intéressé aux travaux de fin de mission du commissaire aux comptes. Il m’a paru judicieux de traiter cette partie pour conclure sur la mission du commissaire aux comptes. Il était important de parler de l’élaboration du rapport général sur les comptes annuels en expliquant convenablement la différence entre certification sans réserve, certification avec réserve et refus de certification. On a pu voir notamment que lorsque le commissaire aux comptes conclue que les comptes comportent des anomalies significatives résultant de fraudes susceptibles de recevoir une qualification pénale, celui- ci a l’obligation de révéler les faits au Procureur. Cette étude m’a permis de me rendre compte de la complexité d’une démarche d’audit, mais aussi de l’utilité des travaux préalables avant l’examen des comptes. La connaissance générale de l’entreprise et le contrôle interne sont des approches nécessaires et indispensables, et contribuent à fonder l’opinion de l’auditeur sur la qualité des comptes.

BIBLIOGRAPHIE N. Ibn ABDELJALIL, « Diagnostic financier de l’entreprise », Edit Consulting, 3ème édition G-P. RANSON et D.CHESNEAU, « Trésorerie, risques de marchés et gouvernement d’entreprise »,Economica Encyclopédie des contrôles comptable, « Guide des commissaires aux comptes », Edition CNCC, décembre 1989

J RANFEGEAU, P. DUFILS, GONZALES, « Audit du contrôle des comptes », édition Publi-Union

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Annexe 1 : Lettre de circularisation

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Annexe2 : Test de contrôle des crédits d’escompte. 40

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Annexe3 : Questionnaires vérifications de l’annexe

Annexe 4 : Questionnaire rapport de gestion 42

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Annexe 5 : Contrôle des evenements posterieurs a la cloture de l’exercice

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Annexe 6 : Questionnaire de fin de mission

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Annexe 7 : Rapport général – Certification sans réserve

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