07 La Prière 1 [PDF]

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Zitiervorschau

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La Prière 1 Introduction ………………………………………………………………………………………………………. 4 Première Partie

Chapitre 1 : Généralités sur la Prière : ………………………………………………………………. 10 Définition. Nous sommes en Communion avec Dieu. Je dois prier ! Qualité ou quantité à vous de choisir ! La prière ‘passe-partout’. Le rôle du Corps de Christ : Etes-vous prêt à tenir votre place ? Prier pour prier ? Chapitre 2 : Cinq Clés Indispensables pour Prier Efficacement : ………………………. 18 1ère Clé : Avoir une bonne Compréhension de notre Justification. 2ème Clé : La Prière Efficace est basée sur la Parole de Dieu. 3ème Clé : Comprendre ce que la Prière n’est pas. 4ème Clé : Bien comprendre ce que la Prière représente. 5ème Clé : La Prière n’est pas une Manipulation. Chapitre 3 : Prier en discernant notre Alliance : ………………………………………………… 26 Les prières sous l’Ancien Testament. Tout ce que Jésus a enseigné dans les Evangiles sur la Prière, nous concernet-il, nous les chrétiens nés de nouveau (l’Eglise) ? La Prière Prophétique et transitoire du ‘notre Père’. Les nouveaux Privilèges de la Prière : Jn 14 à 16. Comment Jésus priait-t-Il ? Le Rôle de la Trinité dans la Prière. Chapitre 4 : La Prière sous la Nouvelle Alliance : …………………………………………….... 43 Prier en tant que Nouvelle Créature en Christ. Quelques Puissants Exemples de Prières Néo-testamentaire pour nous.

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Chapitre 5 : Quelques Obstacles courants à nos Prières : …………………………………… 48 Le Péché. Le Manque de Pardon. Le Mépris des autres. Ce qui n’est pas un obstacle en soi à nos prières. Liste des livres numériques en PDF gratuits du pasteur Olivier Derain ………….... 53

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Introduction

Une des plus belles choses qui soit donnée à un chrétien né de nouveau, c'est d’apprendre à développer sa relation avec Dieu ; cela ne peut se faire que par une vie de prière basée sur les Ecritures. Malheureusement, j'ai bien souvent constaté que la plupart des chrétiens sont secs et déçus dans le domaine de la prière. Je sais de quoi je parle, car personnellement, au début de ma marche avec le Seigneur, j'ai vécu pendant plus de 10 ans une vie de prière misérable, sans résultats tangibles. J'étais dans l'incompréhension du monde de Dieu, et je me sentais frustré. Pourtant, « je priais » ! Notre vie de prière, en effet, peut être la chose la plus merveilleuse ou la plus triste que nous puissions expérimenter dans notre marche avec Dieu sur la terre. Je rencontre tellement de chrétiens (qui sont comme je l’étais avant de connaître et d’expérimenter ces vérités) qui vivent une vie de prière très éloignée de celle que Dieu voudrait leur donner – où ils s’ennuient – où ils essayent de voir si Dieu va éventuellement agir en leur faveur – où ils sont dans l’attente d’aller au Ciel où finalement tout ne sera que perfection! C’est vrai, au Ciel tout sera parfait, mais nous avons à vivre et à expérimenter des choses merveilleuses, que Dieu veut que nous vivions tant que nous sommes sur la terre. A contrario, lorsque je rencontre un chrétien qui connaît et qui pratique ces enseignements que je vais vous donner, alors il parle de ses expériences personnelles – de sa communion avec Dieu, et le dialogue est alors complètement différent ; je vois une profondeur, un intérêt, une soif d’expérimenter continuellement la présence de Dieu. Etes-vous satisfait ou êtes-vous déçu de votre vie de prière ? Est-ce que pour vous la prière est une corvée – une obligation – un devoir religieux – quelque chose d’ennuyeux ? Ou est-ce, au contraire, un temps privilégié dans la présence de Dieu – un moment où vous vous délectez dans Son amour – un instant où Il vous touche et vous « recharge » par Son Esprit – où Il vous fortifie et vous montre des choses ineffables, où Il vous dit : « Je t’aime mon fils, ma fille, J’ai des choses merveilleuses pour toi ! – et où vous sortez avec la direction demandée ? Dans ce livre d’enseignement, je vous donne des clés essentielles, afin de vous permettre, en premier lieu, de faire du « nettoyage » en balayant les obstacles qui vous empêchent d’avancer dans votre vie de prière avec le Seigneur. Ces obstacles proviennent souvent d’un manque de connaissance profonde de la Parole de Dieu ou de "mauvaises mécaniques" de prière (je veux dire par là de mauvaises appréciations de la prière, qui nous amènent à des pratiques erronées dans notre relation avec le Seigneur). En deuxième lieu, je veux vous construire dans des vérités spirituelles, pour que vous puissiez avoir les éléments indispensables, qui vous permettront de bâtir une vie de prière puissante basée sur les Ecritures à la lumière de la nouvelle alliance, et qui vous amèneront là même où vous n'imaginez pas. A cette heure où je rédige cet enseignement, je ne prétends pas « être arrivé » dans ma vie personnelle de prière, ni même dans mon ministère, loin de-là ! Je n'ai pas l'intention de vous

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donner des "recettes", qui du jour au lendemain vont vous propulser au plus haut niveau, mais je vous livre ici des secrets que j’ai appris, d’une part à l’école biblique, d’autre part par des études personnelles de la Parole de Dieu, ainsi que par les différentes expériences basées sur les Ecritures que j’ai vécues, et que je vis régulièrement dans ma relation avec Dieu. Cet enseignement, si vous le laissez pénétrer en vous, vous encouragera merveilleusement. Je prie pour que les yeux de votre cœur soient illuminés par le Père au Nom de Jésus, alors que vous lisez ces puissantes vérités (Eph. 1 : 17 et 18).

Pasteur Olivier Derain

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Première Partie

Mon objectif principal, dans la première partie de cette étude, est vous donner les principes généraux qui devraient gouverner notre vie de prière, puis, dans une deuxième partie, servant de support de cours, d’étudier les différents types de prière et la façon dont elles doivent être utilisées pour avoir l’impact désiré dans le Royaume de Dieu. Vous voyez, nous appartenons au Royaume de Dieu (1 Jn 5 : 1), et qu'il s'agisse de royaumes terrestres – donc visibles – ou spirituels – donc invisibles, il existe des lois ou des principes qui les régissent. Le Royaume de Dieu, que vous le réalisiez ou non, est régi par des lois spirituelles, que Dieu a Lui-même établies souverainement, et qu’Il a données à Ses enfants. Ces lois spirituelles s’imposent à nous, et Dieu nous les a d’ailleurs révélées dans la nouvelle alliance qu’Il a contractée par le Sacrifice de Christ à la Croix. C’est à nous de les connaître et de les appliquer selon les règles Divines. Si vous avez pris des cours de droit à l’université, on vous enseignera très rapidement que ‘Nul n’est censé ignorer la loi’, même si tous les juristes vous riront au nez à vous entendre faire ce genre de déclaration (car ils savent pertinemment que ce n’est pas réalisable). C'est malgré tout une grande vérité, particulièrement dans le Royaume de Dieu, et elle s’applique obligatoirement dans notre vie de prière : Nous devons connaître les principes spirituels qui régissent la prière. Cela me fait souvent penser aux utilisateurs de l’outil informatique des années 80 ; nous avions, à l’époque, ce que l’on appelait le DOS (c’était un programme qui permettait aux ordinateurs de fonctionner à la base), et chaque fois que l’on voulait ouvrir un programme, il fallait taper précisément le nom de ce programme (ce qui parfois était un peu compliqué). Lorsque vous faisiez la moindre erreur sur une lettre ou sur un caractère particulier, l’ordinateur refusait d’entrer dans le programme ou d’ouvrir le fichier désiré. Vous pouviez taper et retaper sur le nom ayant la même erreur aussi minime soit-elle, et même vous acharner, l’ordinateur refusait toujours d’entrer dans le programme. Par contre, au moment même où vous tapiez sur le clavier la bonne orthographe, alors l’ordinateur ouvrait directement votre programme ou votre fichier. Aujourd’hui, les choses sont plus simples. Nous avons des souris, et il nous suffit de cliquer sur les icônes pour que les programmes ou les fichiers s’ouvrent. Je vous dis cela, non pour vous faire un cours d’informatique, mais pour illustrer le comportement d'un bon nombre de chrétiens concernant la prière. Tant de chrétiens, qui pourtant sont sincères la plupart du temps - honnêtes avec Dieu - zélés pour le Seigneur, font et refont les mêmes erreurs, et se plaignent si souvent de ne pas voir de réponse Divine à leurs prières ! Alors que, s’ils comprenaient et mettaient en pratique certains principes simples et puissants de la Parole, ils verraient des exaucements miraculeux de la part de Dieu. Soit dit en passant, je tiens à vous rassurer : la prière n’est pas une formule, comme nous le verrons, mais une relation d’amour avec Dieu dans l’application de lois spirituelles. Cela me fait penser à un frère en Christ de notre église, qui priait depuis plusieurs années pour que sa conjointe, qui n’était pas sauvée à l’époque, vienne au Seigneur. Il priait pour elle (à sa façon), et l’invitait constamment à venir à l’église, mais sans aucun résultat. Un jour, il a partagé avec moi son inquiétude. Je lui ai donné des clés pour qu'il reçoive la bénédiction, je lui ai montré comment il devait prier et se comporter dans la prière face à cette situation. Quelques mois plus tard, il m’appela au téléphone et m'annonça que son épouse venait de recevoir Christ à la maison p. 6

dans son salon. Aujourd'hui, c'est un couple qui est fidèle dans notre église. Le mari sert en tant que volontaire avec une certaine responsabilité dans notre équipe d'accueil. La littérature chrétienne offre, dans toutes les bibliothèques du monde, une multitude de livres qui traitent de la prière. Malheureusement, quand nous les lisons, nous sommes parfois confus, car la plupart d’entre eux se contredisent, et finalement, comme nous le disons en français : « Il y a de quoi y perdre son latin. ». Ces lectures nous laissent dans le trouble. Nous pensons : celui-ci disait telle chose, celui-là dit le contraire : ‘Je ne sais plus où j’en suis !’. Nous avons aussi entendu bien des sermons qui se contredisaient et qui nous ont conduits à des pratiques antiscripturaires. Souvent, également, nous ouvrons le livre d'un grand serviteur de Dieu qui nous fait part d'expériences exceptionnelles qu’il a vécues, et nous nous disons que c'est merveilleux. Nous sommes là, avec notre petit niveau de prière, et d'un seul coup nous voulons nous comporter comme les adultes. Nous parlons à Dieu avec les mêmes mots et avec la même ardeur spirituelle, et pourtant le résultat n’est pas le même ! Alors nous sommes frustrés : « J’ai essayé, j’ai fait comme Yongi Cho, comme tel ou tel prédicateur, mais ça n’a pas marché. » Cela nous est arrivé à tous, lorsque nous étions enfants, de vouloir nous comporter "comme les grands!". Cela a réussi quelques minutes, puis nous avons fait l’expérience douloureuse de revenir à la triste réalité ! Vous apprendrez que dans votre vie de prière il y a des échelons à gravir, et ils se franchissent d’abord en recevant des enseignements scripturaires et pratiques. J’ai appris avec douleur (en faisant bien des erreurs) que nous avons besoin de solides fondations basées sur la Parole de Dieu, sans quoi nous essayons d'imiter les autres, et rien ne se passe. J’ai une mauvaise nouvelle pour vous, si vous êtes un imitateur : Il n'y aura pas d'onction dans l'imitation – ni même de foi – ni de bénédiction ! Mais j’ai aussi appris une grande vérité : il y a de la puissance dans l’obéissance et la mise en pratique de la Parole de Dieu. Amen ! Dans les études sur la prière que j’ai pu écouter ou lire, j’ai remarqué que, le plus souvent, ce qui amène la confusion vient de 5 sources, qui sont les suivantes (et ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit : Il existe d’excellents enseignements oraux et écrits sur ce sujet, je parle seulement ici de ceux qui amènent la confusion) : 1°) Un manque de généralités profondes et scripturaires sur la prière. 2°) Un manque d’enseignements fondamentaux pour prier efficacement en tant que nouvelle créature en Christ. 3°) Des doctrines qui sont exclusivement enseignées à partir d'expériences personnelles de celui ou celle qui enseigne. 4°) Une confusion évidente des alliances sous laquelle l’étude sur la prière est faite et commentée dans la Bible. 5°) Un manque de compréhension de ce que Christ a enseigné sur la prière au début de Son ministère terrestre par rapport à ce qu’il va enseigner à la fin. Dans cette étude, nous reviendrons à la base, car chez certains chrétiens, même les fondations ne sont pas scripturaires. Pour cela, nous verrons en premier lieu des généralités sur ce qu’est la prière réellement, puis je vous donnerai des clés indispensables, dont la compréhension est nécessaire pour prier efficacement, alors qu'elle manque à tant de chrétiens. Ensuite, nous p. 7

apprendrons à discerner l’alliance sous laquelle se trouvent les différentes prières étudiées dans la Bible, ce qui évitera bien des confusions. Puis nous verrons ce que Jésus a dit concernant la prière dans les Evangiles, et nous ferons la différence entre les enseignements qu’Il a donnés au début de Son ministère, et les enseignements sublimes qu’Il donnera lors de la dernière soirée qu’Il a passée avec Ses disciples, dans une intimité exceptionnelle, juste avant Son sacrifice à la Croix. Nous verrons aussi le Maître s’adresser au Père Céleste d’une manière tellement pathétique, entre autres, dans la prière de Jean 17. Nous examinerons de quelle façon Jésus vivait Sa communion avec Son Père de manière générale dans les Evangiles. Nous étudierons certaines prières de l’apôtre Paul, et nous en tirerons les enseignements vitaux pour notre vie spirituelle personnelle et pour l’Eglise de Christ que nous représentons aujourd’hui. Pour terminer cette première partie, nous considèrerons quelques obstacles communs à la prière. Tout un voyage qui va vous bénir au delà de ce que vous pouvez imaginer. Cet enseignement est progressif. Il vous permettra en premier lieu, si vous êtes vraiment sérieux à propos de votre vie de prière, « d'assainir » vos idées préconçues. Nous avons tous un arrière plan « religieux » ou « spirituel » (qui souvent nous empêche d'avancer avec le Seigneur), je veux dire par-là des idées toutes faites sur la prière, qui ont été forgées avant ou après notre conversion à Christ (en écoutant de faux enseignements, ou en voyant des pratiques chez d’autres chrétiens ou malheureusement, il faut le dire, chez certains serviteurs de Dieu). Tout cela nous a souvent conduits à croire et à adopter des doctrines qui ne sont pas scripturaires concernant la prière. En deuxième lieu, je vous construirai dans les principes de la Parole de Dieu. Je dis souvent, dans mes enseignements, que si on veut cultiver un champ (l’image de notre vie spirituelle), il faut d’abord enlever les grosses pierres, arracher les arbres qui ont poussé dans le désordre, puis défricher le champ, et après avoir bien préparé la terre, nous pouvons enfin semer la bonne semence. C’est ce que nous allons faire. Pour ma part, je suis passé par une période de confusion totale dans ma vie spirituelle. Je ne savais plus où j’en étais dans le domaine de la prière après plus de 10 ans de conversion. Pourtant, j’étais né de nouveau, j’avais reçu le baptême du Saint-Esprit accompagné du parler en langue (que je pratiquais à peu près tous les jours), je fréquentais régulièrement mon église locale, mais je vivais une vie de prière misérable. C’est quand j’ai vraiment eu soif de voir changer ma vie de prière que Dieu a pu répondre à mon attente, et Il ne m'a pas déçu ! Aujourd'hui j'aime prier, j'ai envie d'aller plus loin, encore et encore, pour trouver le cœur de Dieu. Une sœur en Christ me disait, il y a quelque temps : « Olivier, tu ne peux pas savoir ce qu'on nous a appris, avant que tu viennes nous donner de bons enseignements sur la prière! » Puis elle a ajouté : « Mais j’ai aussi découvert une chose : quand on a vraiment soif de Dieu, et que l’on veut avancer avec Lui, Il nous répond et nous satisfait toujours. » Cette sœur dont je vous parle a eu sa vie de prière transformée par ces enseignements. J’ai beaucoup aimé sa remarque, cela m'a vraiment béni, car c'est tellement vrai. Quand j’enseigne ces vérités, cela défie toujours les chrétiens qui les écoutent. Ce que je vous demande, c’est d’aborder ces enseignements avec une soif de connaître et d’avancer dans votre vie spirituelle. Vous voyez, quand nous lisons ou que nous écoutons des enseignements, nous devons les accepter, s'ils sont scripturaires, même si cela remet en question des pratiques qui p. 8

sont parfois ancrées en nous depuis bien des années. Soyez prêt à changer si vous vous sentez remis en question, soyez enseignable, écoutez votre cœur et non pas votre tête et vous verrez que cela vous parlera au plus profond de vous-même. Personnellement, je crois que le domaine de la prière est un de ceux où j’ai dû faire le plus de « nettoyage » dans ma vie spirituelle, puis, après avoir écouté la Parole, l'avoir méditée et prié, pour en comprendre les principes spirituels et voir ce qui n’allait pas dans ma vie, j’ai planté la Parole de Dieu. Aujourd’hui, même si j’estime que j’ai encore beaucoup à apprendre sur ce sujet, je sais que j’ai fait du chemin dans ma relation avec Dieu, et c’est merveilleux. Je rencontre beaucoup de chrétiens qui connaissent les mêmes problèmes que ceux par lesquels je suis passé pendant tant d’années. Certains changent leur façon de penser, pratiquent la Parole et « décollent spirituellement », d’autres restent toujours cloués au sol, après avoir écouté les mêmes enseignements : à chacun sa responsabilité. Un serviteur de Dieu se doit de dispenser droitement la Parole de Dieu (1 Tim. 2 : 15), et il en a la responsabilité, mais il ne peut pas changer un cœur ou obliger les chrétiens à mettre en pratique la Parole de Dieu. Comme le disait mon pasteur aux USA : "Je peux enseigner la Parole de Dieu à mes brebis avec l'onction, mais je ne peux pas pratiquer cette même parole à la place de mes brebis." Vous voyez, Dieu a donné le ministère d’enseignement dans le Corps de Christ, afin que les chrétiens croissent et qu’ils soient nourris (1 Cor. 3 : 6), mais il appartient à chacun de pratiquer ou non la Parole. Si vous n’êtes pas du tout satisfait de votre vie de prière, ces enseignements révolutionneront votre vie spirituelle, mais à condition que vous les compreniez spirituellement et que vous les pratiquiez. Car c’est la Parole de Dieu, et non celle d’un homme. Gardez ce que vous pratiquez déjà de bon et de scripturaire dans votre vie spirituelle, et soyez prêt à changer ce qui doit l'être dans votre relation avec le Seigneur. Ces enseignements vous provoqueront, vous secoueront, vous remettront certainement en question. Si nous voulons avancer avec le Seigneur, nous devons éliminer toute pratique qui n’est pas scripturaire dans notre vie, même si nous devons bouleverser nos habitudes. Certains diront : « Dans notre église on procède de cette manière, donc moi je fais de même. ». C’est très bien de respecter votre église et votre pasteur (ceci est scripturaire), et moi, qui suis pasteur, j'apprécie de voir des brebis qui respectent mon autorité pastorale. Mais sachez que vous ne pourrez jamais avoir des résultats Divins avec des vues humaines dans le domaine spirituel, en l’occurrence ici sur le sujet de la prière. Alors, soyez prêt pour la grande aventure. Nous allons commencer par le commencement, c’est à dire défricher le terrain en premier lieu, en donnant des généralités sur la prière :

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Chapitre 1 : Généralités sur la Prière Définition

En fait, qu’est-ce que la prière ? Partout, dans toutes les religions, on entend ce mot : prière. Des gens de toutes religions passent des heures à prier, d’autres viennent dans des lieux particuliers pour prier, d’autres encore suivent des rituels religieux et disent qu’ils prient ; en fait que veut dire prier ? Selon la Parole de Dieu, prier, de manière générale, c’est parler à Dieu, c’est accorder un temps de communication entre le Créateur : Dieu, et la créature : l’être humain. Nous devons réaliser que nous, les chrétiens nés de nouveau, nous sommes les seuls êtres humains à avoir ce privilège de pouvoir réellement communiquer avec Dieu. La prière, c'est notre relation avec Lui, et dans cette relation équilibrée avec Dieu le Créateur, il y a plusieurs facettes que nous devons connaître : Nous pouvons, en effet, venir à Lui pour Lui apporter notre louange et notre adoration, nous pouvons aussi Lui présenter nos besoins ainsi que ceux des autres, nous pouvons rechercher du secours en cas de danger, de l'aide dans un temps de faiblesse ou de tentation, une direction dans un temps de transition ou de confusion. En d’autres termes, prier (et c’est la VRAIE PRIERE qui va nous intéresser, celle qui touche le Trône de Dieu), c’est s'adresser à Dieu, communiquer avec Lui [passer un temps de qualité avec Lui], Lui faire part de nos besoins [et être entendus], Le louer, L’adorer. Ce mot englobe tout cela. Quelqu'un a donné cette définition de la prière, qui peut nous aider à mieux en comprendre la signification : C'est simplement et intimement avoir une conversation avec Dieu. Beaucoup de chrétiens voient la prière comme un devoir religieux, mais vous allez découvrir que la VRAIE PRIERE est en réalité quelque chose de bon, de merveilleux et de plaisant. Si vous vous ennuyez, ou que la prière soit pour vous une corvée, alors il va falloir que vous changiez l'image pitoyable que vous avez de Dieu et de la raison pour laquelle Il vous a créé. Vous voyez, quand Dieu a créé l’homme, Il l’a fait pour plusieurs raisons, mais la raison principale c'était de pouvoir AVOIR UNE RELATION avec lui –COMMUNIQUER – COMMUNIER – PASSER DU TEMPS DE QUALITE avec un être à Son image. Une des plus belles choses que vous devez réaliser en tant que nouvelle créature en Christ, c’est que vous êtes en communion avec Dieu. C’est une réalité que vous devrez comprendre avec votre esprit (votre cœur), c’est à dire en avoir la révélation : Dites maintenant : « Père, au Nom de Jésus, fais-moi réaliser dans mon cœur que je suis en relation avec Toi, en communion avec Toi. Merci, cher Papa ». Il y a un verset merveilleux qu'il vous faut méditer pour en recevoir la révélation; c'est 1 Jn 1 : 3b, qui nous dit : "Or, notre communion est (non pas "sera") avec le Père et avec Son Fils Jésus-Christ." Vous devez vous pénétrer de cette grande bénédiction, si vous voulez avoir une vie de prière épanouie et productive.

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En fait, je vais vous dire ce qu’est la VRAIE PRIERE, et vous vous rendrez compte que peu d’entre nous atteignent un degré si élevé: La vraie prière, c’est être plus conscient de Sa Divine présence invisible que du monde visible qui nous entoure, c'est-à-dire parvenir à ce qu’Il soit plus réel pour nous que ce que nous voyons avec nos yeux. Tel était le grand secret de Jésus, quand il exerçait Son ministère terrestre. Personnellement, c’est un des désirs les plus intenses de mon cœur d’en arriver là. C’est la meilleure et la plus belle définition que je puisse vous donner de la vraie prière! Pour parvenir à goûter une telle intensité dans notre relation avec Dieu, nous devons passer par différentes étapes dans la compréhension des réalités spirituelles. La première est de bien saisir que vous êtes dans une relation d’amour avec Dieu. La vraie prière est un désir brûlant de la part de Dieu de parler – de communiquer avec vous et moi. Son Cœur brûle d’amour pour vous (Cant. 5 : 8), Il est même malade d’amour pour vous. Le Cantique des Cantiques est une image de Christ et de Son Eglise. Salomon étant le symbole de Christ et la Sunamite celui de l’Eglise.

Nous Sommes en Communion avec Dieu Une des plus grandes choses que Jésus ait faite pour nous, enfants de Dieu, c’est de nous ouvrir une communion parfaite avec Dieu. Ce qui était complètement impossible aux croyants de l’AT, en raison de leurs péchés (ceux-ci étaient couverts, mais les nôtres, je vous le rappelle, ont été effacés). Reprenons encore une fois ce verset de l’apôtre Jean, merveilleusement inspiré par le SaintEsprit : 1 Jn. 1 : 3 b : « ….. Or notre COMMUNION EST avec le Père et avec son Fils Jésus-Christ. » Vous remarquerez que dans ce verset, Jean s’adresse à des chrétiens nés de nouveau. Il nous dit par le Saint-Esprit que nous sommes en communion avec Dieu, il ne dit pas que « nous serons » ou encore que « nous avons été » (je me répète volontairement), mais il adresse cette vérité au présent, c’est quelque chose qui nous est acquis, qui nous appartient maintenant – qui est continu – sans interruption. C’est une réalité qui est nôtre depuis le jour même où nous sommes nés de nouveau. Il a ouvert cette communion – cette relation avec Lui. C’est l’exaucement de cette merveilleuse prière de Jean 17, que Christ a adressée à Son Père avant de se donner en sacrifice à la Croix pour nous : « Afin que tous [ceux qui croiraient en Jésus] soient un comme Toi, Père, Tu es en Moi, et Moi en Toi, qu’eux aussi soient un en Nous… » Jn 17 : 21. C’est en raison de notre nouvelle naissance que nous sommes un dans le Père et le Fils. C’est pour cela que l’auteur de l’épître aux hébreux a déclaré par le Saint-Esprit : « Ainsi donc, frères, nous avons l’assurance d’un libre accès au sanctuaire (au 3ème Ciel, devant le Trône de Dieu) par le sang de Jésus. ….. . Approchons-nous donc d’un cœur sincère ... » Héb. 10 : 19 à 21. Que Dieu soit béni pour le merveilleux sacrifice de Christ, qui nous donne cet accès 24heures sur 24 et 7 jours sur 7 ! Oui, Dieu a ouvert au travers du sacrifice de Christ la ligne téléphonique en continu. Le mot de passe c’est ‘Jésus’, et l’abonnement est gratuit! Mes amis, que vous le réalisiez ou non, vous avez un accès auprès de votre Père Céleste, à tout moment, au Nom de Jésus et par le Saint-Esprit. Jésus est mort pour que nous puissions faire partie de la Grande Famille et qu'ainsi nous puissions p. 11

jouir des mêmes privilèges que Lui quand, sur la terre, Il priait Son Père. Je sais que cela peut choquer un bon nombre d'entre vous qui lisez ces lignes, mais c'est pourtant une puissante vérité biblique. Si seulement nous pouvions juste saisir cette vérité, notre vie de prière ne serait plus jamais la même. Maintenant, il y a 2 choses que nous devons comprendre concernant notre communion ou notre relation avec Dieu. La première, c’est que cette relation est appelée à se développer, comme toute relation. Nous pouvons et nous devons progresser, et la prière est un élément important dans ce domaine. La deuxième, c'est qu’une relation implique de PARLER, d’ECOUTER et DE SE COMPRENDRE. C’est là que beaucoup de croyants ont des problèmes. Ils pensent que la prière consiste seulement à raconter à Dieu tout ce qui remplit leur vie. Certains ont ajouté ce que l'on appelle la « prière de plaintes ». Mais une relation, c’est à double sens! Je parle à Dieu, Il me parle et nous nous comprenons. En d’autres termes, la vraie prière c’est parler cœur à cœur avec Dieu.

Je Dois Prier ! Un des tout premiers obstacles auxquels nous avons à faire face, en tant que Chrétiens nés de nouveau, est le : JE DOIS PRIER. Cela est d’ailleurs la conséquence de pensées qui ne sont pas en accord avec la Parole de Dieu, et qui sont issues de la religion. La prière, en effet, doit découler de notre relation avec Lui. Dans le naturel, si vous vous sentez bien avec quelqu’un, vous vous sentez sécurisé en sa présence. Vous avez envie d’être proche de lui – de passer du temps avec lui – d’écouter ce qu’il a à vous dire, et encore plus si vous savez pertinemment qu'il connaît tout et qu’il est capable de résoudre tous vos problèmes. C’est la conséquence positive de votre relation avec cette personne. Par contre, quand vous vous sentez obligé d’être en présence de quelqu’un, que vous n’avez pas envie de côtoyer - avec lequel vous vous sentez mal à l'aise, qui vous fusille du regard, vous ne pouvez pas en ressortir épanoui. C’est évident. Une telle relation, d’ailleurs, ne vous sera aucunement profitable. Honnêtement: Prier, est-ce pour vous une corvée? Un "saint devoir"? Est-ce que vous vous sentez mal à l’aise (dans la condamnation) dans votre relation avec Dieu ? Si c’est le cas, demandez pardon au Seigneur, et prenez la décision de changer cela dans votre vie. Dieu ne veut pas voir Ses enfants prier comme si c’était un devoir. Il a tellement envie d’échanger, de communiquer avec eux, de prendre plaisir en eux. Il désire tellement qu’eux aussi prennent plaisir en Lui, et que, nous tous, nous nous réjouissions de la pleine communion ouverte par le sang précieux de Christ, qui a coulé pour vous et pour moi à la Croix du Calvaire.

Quantité ou Qualité : A vous de choisir! Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Je crois à une certaine discipline dans notre vie de prière. Il y a des moments où nous devons vaincre notre chair, pour entrer dans la présence de Dieu (nous en parlerons plus tard), et nous plier à l'appel du Saint-Esprit qui veut ouvrir notre esprit pour nous permettre d'accéder à Sa merveilleuse présence, mais si cela ne vient pas du cœur, il n'y aura aucun fruit. Si vous vous sentez dans l'obligation de prier, alors vous perdez votre temps. Dans le Nouveau Testament, Paul nous invite à agir avec notre cœur – notre esprit – par conviction (Rom. 14 : 23): Ici, le mot péché a le sens de manquer le but que Dieu a assigné. p. 12

Je le dis souvent, il y a des chrétiens qui vivent une vie spirituelle étrange. Ils se sont créé euxmêmes leur propre monde spirituel qui n'est pas de Dieu, et pourtant ils sont convaincus du contraire. Mais, quand nous regardons ce qu’ils disent à la lumière des Ecritures, nous nous apercevons qu’en effet, ils vivent dans un monde imaginaire. Ils pensent agir efficacement dans la prière, alors que le bilan est négatif. Vous savez, nous prions un Dieu qui est invisible, et si nous n’appliquons pas les lois du Royaume, selon notre alliance, nous risquons de dévier, ce qui peut être très dangereux pour notre vie spirituelle. Nous ouvrons alors des portes au Diable et aux démons. Il est donc préférable de savoir ce que nous faisons quand nous nous adressons à Dieu. Nous avons tous rencontré des chrétiens, qui étaient persuadés que Dieu leur avait parlé, et qui se sont engagés dans de fausses directions. Ils ont échoué lamentablement, et se sont écartés de Christ. Etonnant, non! Cela nous est arrivé à tous, mais certains persistent malgré tout dans cette voie. Si, par contre, vous avez envie de progresser, et que vous manquiez de soif spirituelle, repentez-vous de cette attitude, et dites : « Père, j’aimerais connaître ce qu’est la VRAIE prière qui découle d’une relation vivante et enrichissante avec Toi. Donne-moi cette soif de Toi. » Vous commencerez alors cette merveilleuse aventure qu’est la prière et qui vous amènera dans les délices insoupçonnés de la présence de Dieu. Si nous pratiquons une vie spirituelle saine, c’est à dire selon les principes de la Parole de Dieu, nous accéderons à des niveaux de plus en plus profonds dans la prière. Quand la merveilleuse présence de Dieu (Père – Fils et Saint-Esprit) vient sur nous et nous couvre d’amour, c'est incomparable et difficilement descriptible. Nous ne pouvons que l'expérimenter ! Pour ma part, je suis né de nouveau en avril 1981, et après 10 ans de conversion, j’étais déçu de ma vie de prières. Je savais que Dieu m’aimait, mais je ne comprenais pas grand-chose à la vie spirituelle et à la relation avec Dieu. Ma vie était sèche, et je trouvais rarement des solutions dans la prière. J’essayais d’appliquer machinalement ce que je pouvais lire à droite et à gauche, et, de temps en temps, quelques gouttes de la présence de Dieu, accompagnées de quelques expériences avec le Seigneur, arrosaient ma vie spirituelle. Mais, entre ces périodes, c’était le désert total, et j’avais souvent l’impression (sans me l’avouer à moi-même) que je priais un mur. Vous voyez, soyez honnête avec vous-même, cela vous aidera à changer ce qui n'est pas bon dans votre vie spirituelle. Si votre vie de prière est sèche, j’ai une bonne nouvelle pour vous : Ce n’est pas la volonté de Dieu qu'il en soit ainsi. Amen! Il se délecte, au contraire, de voir que Ses enfants désirent passer du temps de qualité avec Lui. Certains prêchent que Dieu permet le désert pour nous, et que nous devons l'accepter. Il est normal, effectivement, que nous passions dans le désert spirituel au début de notre conversion, mais cela ne doit durer qu’un temps très court, car l’objectif de Dieu est de nous amener le plus rapidement possible dans la terre promise, qui symbolise notre héritage présent en Christ. Les israélites sont restés dans le désert à cause de leur désobéissance et de leur manque de foi. Ce n’était pas ce que Dieu avait prévu, car notre Père a toujours le meilleur pour nous. Je me souviens d’une période de ma vie où je me levais très tôt le matin. Je m'installais dans la cuisine de notre petit appartement de la région parisienne, et j’étais là, avec ma Bible ouverte, mon café chaud sur la table. Je fermais les yeux pour « prier », et souvent, pendant que je priais, p. 13

je m’endormais! Jésus n’a jamais dit : « priez et dormez! ». Je ne touchais vraiment pas le Ciel. Le pire, c’est que je priais pour tout et n’importe quoi, répétant inlassablement : « Seigneur, bénis », et je ne me souvenais plus pour quoi j’avais prié, lorsque je me réveillais de mon assoupissement. Ne vous est-il jamais arrivé de vous demander en sortant d’une réunion de prière à l’église ou d'un groupe de prière : « Au fait, pour quel sujet avons-nous prié exactement ?» Moi, cela m’est arrivé bien des fois, et je ne comprenais pas pourquoi, j'étais pourtant disposé à prier. Je ne vous dis pas qu’aujourd’hui je suis quelqu’un de super-spirituel, capable de passer des heures et des heures dans la prière, quoiqu’il m’arrive souvent de le faire. Vous ne connaîtrez plus la sécheresse dans la prière, si vous suivez les enseignements et les conseils que je vous donne dans ce livre. Je suis aussi passé par-là! Je sais donc de quoi je parle. Je ne cherche pas à vous faire miroiter des sommets inaccessibles. Autre fait regrettable : c'est l'habitude, qu'ont prise certains chrétiens, de regarder leur montre à chaque instant quand ils prient ! Ils déclarent ensuite aux autres chrétiens : « Aujourd’hui, j’ai prié 30 minutes et hier 1 heure ! Alléluia ! » Que vaut cette prière-là ? Les chrétiens qui la pratiquent ignorent ce qu'elle est réellement. Est-ce la QUANTITE ou la QUALITE de notre vie de prière qui intéresse Dieu ? Quand quelqu’un vient vous dire, l'air déprimé et le visage abattu, qu’il a passé 3 jours dans le jeûne et la prière, et que finalement Dieu va peut-être répondre favorablement à sa demande, vous avez des doutes sur la personne qu'il a rencontrée pendant 3 jours. Ce n'est certainement pas Dieu! (Je ne veux pas être dur, mais soyons réalistes, et cessons de nous leurrer). Vous voyez, personnellement, je préfère passer 5 minutes merveilleuses dans la présence du Seigneur que 2 heures à penser au poulet qui cuit dans le four ou aux occupations auxquelles je vais me livrer après la prière ! Mes propos peuvent vous paraître un peu crus, mais je veux que vous preniez conscience que Dieu a besoin de chrétiens et de chrétiennes qui prient efficacement, et qui savent toucher le Ciel pour que des réponses Divines soient données sur la terre aux problèmes humains. Nous ne sommes pas là pour jouer. Personnellement, j’ai arrêté de le faire dans la vie spirituelle depuis bien longtemps. Pas vous ? Arrêtons de jouer à l'église comme le font tant de chrétiens, et tendons vers la maturité. Amen !

La Prière ‘Passe partout’ Voici un autre type de prière, que les chrétiens utilisent souvent, et que j’appelle la "prière passe partout" : Elle est formulée de la façon suivante : « Seigneur bénis-moi, bénis mon pasteur, bénis mon église, bénis les chrétiens du monde entier, bénis ma famille, bénis mon chien, bénis mon chat (si vous en avez un !), bénis ma vache, bénis mon coq, bénis mon travail, bénis le Ciel, la terre, la lune et les étoiles : bénis – bénis – bénis - ……Alléluia ! Amen ! » (J’exagère volontairement). Et beaucoup appellent cela prier! Mais Dieu n’est pas intéressé par des prières vagues. Il veut que nous ayons des objectifs précis. Je ne vois pas quelle réponse cette prière passe-partout, qui n'a pas de sens, peut vraiment apporter pour manifester la gloire de Dieu dans p. 14

ce monde de ténèbres. Aussi, je vous invite à examiner quelle place elle occupe chaque jour dans votre vie spirituelle, et à vous en abstenir désormais.

Le Rôle du Corps de Christ : Etes-vous prêt à tenir votre place ? Après ces quelques remarques et les définitions générales sur la prière, nous devons comprendre notre rôle et notre responsabilité en tant qu’Eglise, c’est à dire en tant que chrétiens nés de nouveau, qui vivons sur la terre (je vous rappelle, que c’est cela la véritable Eglise de Dieu). Le NT, par la plume de l’apôtre Paul, nous donne une image, qui illustre excellemment notre rôle en tant qu’Eglise. Je dis souvent que nous sommes, nous l'Eglise de Dieu, les représentants de Dieu sur la terre, et certains chrétiens me regardent avec étonnement. Pourtant les épîtres du NT nous le montrent: Eph. 1 : 22 et 23 : « Il a tout mis sous ses pieds, et il l'a donné pour chef suprême à l'Eglise, qui est Son CORPS, la plénitude de celui qui remplit tout en tous. » Col. 1 : 18 : « Il est la TETE du CORPS de l'Eglise; Il est le commencement, le premier-né d'entre les morts, afin d'être en tout le premier. » Ces 2 passages, que nous connaissons bien, nous montrent clairement que Jésus est la Tête, et que l'Eglise est Son Corps. Mais où est Christ depuis Sa Résurrection? Il est à la droite du Père, au 3ème Ciel (Marc 16 : 19)! Où se trouve Son Corps ? Sur la terre ! Et c’est nous, Son Eglise bien sûr. Cette image peut paraître simpliste à première vue, mais c’est ce que Paul a reçu comme révélation concernant ce mystère qu’est l’Eglise (Eph. 3 : 3) et cela nous révèle une immense vérité. Nous devons réaliser que nous ne pourrons plus invoquer le Nom de Jésus pour des besoins humains et voir la puissance de Dieu sur la terre, quand nous serons « à la Maison » dans la gloire. John Wesley, qui a été au 18ème siècle un homme puissamment utilisé par Dieu, particulièrement en Angleterre, a dit un jour : « Il semblerait que Dieu (l’action de Dieu sur la terre) est limité par nos prières. » C'est tout à fait scripturaire, quand on y réfléchit. Nous sommes clairement les représentants de Dieu sur la terre. En effet, avant de retourner au 3 ème Ciel pour s’asseoir glorieusement à la droite du Père, Christ nous a délégué, à nous l’Eglise qui sommes Son Corps, l’autorité légale d’utiliser Son Nom, et Il nous a donné des privilèges dans la prière (voir Matth. 28 : 18 à 20 et Marc 16 : 15 à 20). Pourquoi le Saint-Esprit a-t-Il choisi, par la plume de Paul, cette image de la tête et du corps? L’analogie semble évidente : Un être humain est constitué corporellement de 2 grandes parties: Le décisionnel: la tête, et l’exécutif que sont les membres. Si je veux rapprocher de moi un objet, je ne peux pas le faire avec ma tête. C'est elle qui décide, mais elle a besoin des membres de mon corps pour passer à l'acte. Elle commande à ma main de saisir cet objet. Ma main obéit et rapproche de moi l’objet désiré. Mais ma tête seule ne peut agir. Elle donne l’ordre, mais elle ne l’exécute pas, car elle ne le peut pas. Il en est ainsi avec Christ et Son Eglise. Jésus nous a ouvert la voie et nous a montré le chemin, en exerçant Son ministère sur la terre pendant 3 ans ½ . Comme nous allons le voir, l’Eglise, Corps de Christ a son rôle à jouer, pour la suite des événements :

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Actes 1 : 1 : « Théophile, j'ai parlé, dans mon premier livre, de tout ce que Jésus a commencé de faire et d'enseigner dès le commencement. » Quand Luc parle de son « premier livre », il veut dire son Evangile. Hormis cela, il est intéressant de remarquer, dans ce verset, que Luc, inspiré par le Saint-Esprit, nous dit : « ce que Jésus a COMMENCE DE FAIRE ». Il est clair que dans la pensée de Dieu, il y a quelqu’un qui doit continuer. Qui? Son Eglise bien sûr! C’est à dire : NOUS, les croyants nés de nouveau. Comme nous l’avons vu plus haut, Christ délègue à Son Eglise l’autorité légale d’utiliser Son Nom (Marc 16 : 17 et 18). Par cette arme spirituelle qu'est la Prière efficace, nous pouvons réaliser la tâche que Christ nous a laissée, à nous qui sommes Son Corps, à savoir : prêcher l’Evangile à toute la création et faire des nations des disciples en les enseignant. Vous allez me dire: "Qu'en est-il alors de l'omnipotence de Dieu?" Comprenez que Dieu est capable de tout potentiellement, mais qu'Il ne peut se manifester dans nos vies que si nous avons la foi. Par exemple, la Bible dit, dans 1 Tim. 2: 4, que c'est la volonté de Dieu que tous les hommes soient sauvés. Alors, pourquoi si Dieu peut faire tout ce qu'Il veut sur la terre, tous les hommes ne sont-ils pas sauvés? Pourquoi, quand Jésus a exercé Son ministère avec la puissance du Saint-Esprit, n'a-t-Il PU accomplir que quelques guérisons et miracles dans le village où Il avait été élevé? Si vous lisez le texte de Marc 6, vous verrez au verset 5, que c'est à cause de leur INCREDULITE, c'est-à-dire de leur manque de foi. Nous devons combattre le bon combat de la foi (1 Tim. 6 : 12), adresser nos demandes à Dieu au Nom de Jésus, connaître notre privilège, et ordonner aux circonstances et au Diable de se courber. Voilà le vrai combat dans la prière, et c'est ainsi que nous verrons la main de Dieu. Quelqu’un a dit un jour : « Une église qui ne prie pas est une église qui manque de puissance ». C’est une très grande vérité, mais c'est aussi le cas d'une église QUI NE SAIT PAS PRIER EFFICACEMENT. Trop de chrétiens ne réalisent pas leur responsabilité en tant que membres du Corps de Christ, et ne savent pas prier efficacement, ce qui crée une terrible confusion dans le Corps de Christ. Pour clôturer ce paragraphe, j’aimerais vous dire que vous devez apprendre à développer une VIE DE PRIERE PERSONNELLE, car il est louable de se réunir pour passer du temps avec Dieu, et de lui présenter en groupe nos besoins ou ceux des autres, mais nous devons aller plus loin. C’est face aux problèmes que nous devons affronter dans la vie quotidienne que nous voyons vraiment si nous savons prier efficacement. C’est là notre champ de bataille. Beaucoup de croyants sont prêts à prier pour le pays où ils vivent et pour le monde entier, alors que dans leur vie personnelle, leur « Jérusalem », c’est la défaite et des problèmes continuels ! Dieu nous a donné, à nous l’Eglise, un potentiel incroyable par la prière, pour que nous puissions envahir Son Trône, et en quelques minutes par Sa puissance infinie voir complètement transformées, pour Sa seule gloire, des situations que le Diable a mis des années à construire pour détruire la vie des êtres humains. Je le dis souvent : Dieu travaille sans relâche pour la restauration des vies, et Il a besoin des prières efficaces de Ses saints pour accomplir ses desseins [Apoc. 5 : 8].

Prier pour Prier ? Souvent, on entend des chrétiens qui déclarent : « Je suis dans la prière ! » ou encore : « Je jeûne et je prie pour essayer de remporter la victoire! ». Mais, quand ils « sortent de la prière », p. 16

la première chose qu’ils confessent est l’échec et la défaite. Ils disent par exemple : « J’espère que Dieu a entendu mes prières. » ou encore : « J’espère que le diable sera bientôt vaincu, mais en attendant, je subis l’épreuve!» Quand vous passez du temps de qualité avec Dieu, vous ressortez victorieux, fortifié, rempli d'assurance, avec la certitude que Dieu agit en votre faveur sans l’ombre d’un doute, que vous avez reçu ce dont vous aviez besoin par la foi, en d’autres termes vous sortez de la présence de Dieu AVEC VOTRE REPONSE. Ces déclarations négatives, vous les avez entendues comme moi maintes et maintes fois, et peut-être même les avez-vous faites et les faites-vous encore. Je suis désolé de vous dire qu'il faut que vous changiez si vous voulez vraiment voir Dieu agir dans votre vie. Dieu est Celui qui ne change pas. Il le dit dans Malachie 3 : 6. C’est à nous de changer! Je dois vous mettre en garde contre un autre fait encore : c'est que la prière ne s’essaye pas. Prier pour voir ‘si Dieu va agir en votre faveur’ vous fera plus de mal que de bien dans votre vie spirituelle! Vous trouverez certainement mes propos un peu durs, mais je veux être honnête avec vous. Si vous priez, vous devez avoir des OBJECTIFS, sinon vous perdez votre temps. Le Nouveau Testament nous montre que notre prière doit être EFFICACE: Regardons à Jac. 5 : 16b : « La prière AGISSANTE du JUSTE a une grande EFFICACITE. » Ce verset demande des explications: l’apôtre Jacques nous enseigne que ceux qui sont justes (et nous verrons la définition de notre justice un peu plus bas), peuvent prier efficacement. Que veut dire : efficace ? Ce mot dans ce verset a un double sens : notre prière, d'une part, fait BOUGER LA MAIN DE DIEU. D'autre part, elle APPORTE LE RESULTAT DESIRE. Si je demande quelque chose à mon Père Céleste, je veux voir réellement un exaucement. Si j’ai prié la prière de la foi parce que je suis malade, je ne veux pas voir mes symptômes disparaître à moitié, mais je veux obtenir une guérison totale, une restauration complète de mon corps sans avoir pris de médicaments. Si j’ai prié pour un besoin financier, je veux recevoir l’argent en totalité, sans avoir informé personne de l'objectif de ma prière. Trop souvent les chrétiens cherchent des excuses, s'ils ne voient pas de résultats quand ils prient. Ils disent par exemple : « Dieu veut que j’attende un peu, c’est pour cela qu’Il ne m’a pas exaucé. » ou encore : « C’est une épreuve que Dieu m’envoie, pour me sanctifier par la souffrance ! ». Soyons honnêtes et sincères devant le Seigneur, et cessons de chercher à justifier l'inefficacité de nos prières. Cherchons plutôt à connaître ce qui pourra faire de nous des enfants de Dieu qui savent prier efficacement. Soyons déterminés à obtenir des résultats. Maintenant, nous allons voir ensemble quelques principes de la Parole de Dieu, qui vous donneront les clés de la prière efficace :

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Chapitre 2 : 5 Clés Indispensables pour Prier Efficacement. Jac. 5 : 16b : « La prière AGISSANTE du JUSTE a une grande EFFICACITE. »

Si nous invoquons Dieu, si nous faisons appel à Son aide, c'est pour obtenir un résultat. Il n'y a aucune raison de prier si notre prière n'est pas efficace, productive. Un certain nombre de clés nous amènent à ouvrir les portes du surnaturel, mais, avant de vous les faire connaître, j’aimerais vous mettre en garde contre 2 travers très communs, dans lesquels nous ne devons pas tomber quand nous réclamons une intervention Divine. Le premier c'est de demander à Dieu ce qui est de notre responsabilité en tant qu’êtres humains, de "faire appel à Son aide" pour des situations qui peuvent se régler humainement. La prière commence là où la puissance humaine a atteint ses limites. Il est superflu, par exemple, de dire au Seigneur: "Veille, je te prie, à ce que j'aie un bus ou un train ce matin", alors que des bus ou des trains passent par là toutes les 5 minutes, et que vous le savez pertinemment ! Il faut prendre conscience, par ailleurs, que la prière n'est pas la solution à tout (ce qui parfois choque quand je l'enseigne). Prier sans se soumettre ou sans avoir l'intention d'obéir à la Parole de Dieu ne résoudra pas vos problèmes. Par exemple, certains chrétiens qui ont de sérieuses difficultés financières demandent que l'on prie pour eux. Ils reçoivent leur bénédiction, et ils ne donnent pas au Seigneur la dîme de ce qu'ils ont reçu. Aussi, ils se trouvent souvent à nouveau dans de fâcheuses situations. Ils vous demandent alors de prier encore pour eux, mais vous ne pourrez jamais prier efficacement s'ils ne veulent pas obéir au Seigneur. La clé ici, c'est la soumission à Dieu et à Sa Parole. En résumé, comprenez que, dans la prière scripturaire, Dieu a Son rôle à jouer et que nous avons aussi le nôtre. Cela dit, regardons ensemble 5 clés, qui sont indispensables pour poser de solides fondations dans la vie de prière, et sur lesquelles je vous invite à méditer.

1ère Clé : Avoir une Bonne Compréhension de Notre Justification La première clé est de comprendre notre justification. Rappelez-vous, Jacques nous dit : ‘la prière agissante DU JUSTE". Beaucoup de croyants ont un sérieux problème de base dans leur relation avec Dieu. Ils ont construit eux-mêmes, souvent sans s’en rendre compte, par des façons de penser non-scripturaires, une relation de peur ou de terreur avec Dieu. Ils savent que leurs péchés sont pardonnés, mais ils pensent que Dieu ne les aime pas vraiment, qu'Il leur ouvre la porte de la prière quand ‘Il est de bonne humeur’, et qu'Il la ferme quand ‘Il est de mauvaise humeur ou qu’Il n’a pas envie’ (j’exagère volontairement) ! Vous voyez, l’Evangile, c’est la BONNE NOUVELLE, et non la mauvaise nouvelle ! Paul, dans Romains 3 : 24, nous dit : « ils sont gratuitement JUSTIFIES par sa grâce, par le moyen de la Rédemption qui est en Jésus-Christ. » Il dira un peu plus loin dans Romains 5 : 1 « Etant donc JUSTIFIES par la foi, nous avons la paix avec Dieu par notre Seigneur Jésus-Christ ». Dans ces 2 versets, le NT nous montre notre POSITION devant Dieu. En effet, à notre nouvelle naissance, Il

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nous a déclarés JUSTES ou JUSTIFIES. Que signifie cette expression : « ETRE JUSTE » ? Le Dr Kenyon en a donné une définition que j’aime beaucoup. Docteur de la Parole de nationalité américaine, il a vécu au siècle dernier et il a reçu bien des révélations sur ce que nous sommes EN CHRIST (je vous invite à vous procurer ses écrits qui malheureusement n’ont pas été traduits en français). Voilà donc ce qu'il a dit : « Notre justice, c’est pouvoir nous présenter devant notre Père Céleste sans aucun sentiment de condamnation ou d’infériorité ». Dieu a mis Sa nature Divine en nous, dans notre esprit, ce qui nous permet d’avoir un accès auprès de Lui. Vous ne pouvez pas communiquer avec Dieu légalement si vous n’êtes pas Juste devant Lui, et cette justice, c’est VOTRE POSITION DANS LE MONDE SPIRITUEL, dans le Royaume de Dieu. Ce n’est pas quelque chose que vous pouvez gagner en faisant des œuvres. C’est une réalité de ce que Dieu a fait de vous au moment même où vous êtes né de nouveau. Si vous voulez prier efficacement, vous devez bien connaître tout ce qui concerne votre justice en Christ, sans quoi vous ne pourrez pas progresser au-delà d'un certain niveau. D'abord, si vous étudiez les différents passages qui nous parlent de notre Justice dans le NT, vous découvrirez que nulle part il n'est dit que nous pouvons grandir dans notre justice. Qu’est-ce que je veux dire parlà ? Comprenez que vous avez été déclaré juste devant Dieu depuis votre nouvelle naissance, c’est à dire depuis la minute même où vous avez rencontré Christ comme votre Sauveur Personnel, et vous avez le droit légal de vous tenir devant Dieu sans aucun sentiment de culpabilité ou même d’infériorité. Cette réalité est connue du 3ème Ciel au plus profond de l’enfer. C’EST UN ETAT DE FAIT, C’EST CE QUE JESUS A FAIT POUR VOUS, c’est ce que le Saint-Esprit vous a transmis. Dans 1 Corinthiens 1 : 30, Paul nous dit que Jésus a été fait Justice pour nous, et c’est à Dieu qu’en revient toute la gloire par Christ. Donc, ce droit à la présence et à l’action Divine dans nos vies, nous n’avons pas pu le gagner, et nous ne pourrons jamais le gagner, il nous appartient tout simplement. Si vous voulez passer du temps avec Dieu, sachez que La porte est GRANDE OUVERTE, et que vous pouvez venir auprès de Lui, communiquer avec Lui 24 heures sur 24, en étant parfaitement accepté dans Sa présence. Merci Seigneur ! Et j’ai une bonne nouvelle pour vous ! Dieu "ne sommeille ni ne dort", Il ne s'absente jamais. Il est toujours disponible pour nous, car Il nous aime, et Il est le Dieu qui a pourvu à notre justice en Jésus-Christ. La deuxième clé est d'apprendre à dépendre de la Parole de Dieu.

2ème Clé : La Prière Efficace est Basée sur la Parole de Dieu Jésus a déclaré à Ses disciples dans Jean 15 : 7 : « Si vous demeurez en Moi et que Mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez et cela vous sera accordé. » Quelle promesse! Elle semble illimitée. Mais cette promesse est liée à deux conditions. Christ, dans ce passage particulier, donne des clés pour la future Eglise. Il faut remarquer que le Seigneur, pendant Ses trois ans et demi de ministère terrestre, n’a pas donné d’enseignements sur la révélation de l’Eglise, ni sur les principes du Royaume de Dieu qui nous appartiennent, à nous chrétiens nés de nouveau. Pourquoi ? Parce que Christ allait faire Son Œuvre extraordinaire à la Croix du Calvaire. Il allait dépouiller le Diable de son autorité, et donner à tous ceux qui étaient destinés à naître de nouveau un droit légal à la communion avec Dieu. Le Diable devait ignorer ce plan, afin de ne pas chercher à le déjouer. p. 19

Entre Jean 13 et Jean 17, nous voyons Jésus qui passe sa dernière soirée dans l’intimité avec Ses disciples, avant de s’offrir en Sacrifice pour l’humanité. Et c'est à ce moment-là seulement qu'Il leur dévoile des TRESORS SUR LA NOUVELLE CREATION, c’est à dire sur la future Eglise de Christ. Il leur annonce des privilèges absolument inouïs concernant la vie de communion avec Dieu – c’est à dire la vie de prière, à laquelle ils auront accès après leur nouvelle naissance (j’y consacre toute une partie plus loin). Cela étant dit, que nous révèle ce passage ? Il nous indique les résultats extraordinaires, que nous pourrons obtenir dans la prière, si nous remplissons les 2 conditions énoncées par Christ Lui-même (car Jésus dit : « Si ») : Première condition : « Si vous demeurez en Moi »: Que signifie « demeurer EN CHRIST » ? C’est tout simplement être une nouvelle créature, c’est à dire être né(e) de nouveau ; Paul dit en effet dans 2 Cor. 5 : 17, que si quelqu’un est EN CHRIST, il est une nouvelle créature. La promesse de Jésus s’adressait donc à ceux qui devaient naître de nouveau, être vivants spirituellement, et être en communion avec Dieu. Je vous rappelle que personne ne pouvait naître de nouveau avant la résurrection de Christ. Christ dans cette promesse considérait ce qu’Il allait accomplir à la Croix du Calvaire au travers de Son Sacrifice, évoquant les droits et les privilèges spirituels qu’Il allait pouvoir nous donner, à nous l’Eglise, de par notre nouvelle naissance. Deuxième condition : « et que Mes paroles demeurent EN VOUS. » Nous avons vu que la première condition est remplie automatiquement, quand nous naissons de nouveau. C’est un état de fait. Par contre, si nous voulons remplir la 2ème condition, nous devons savoir que les résultats obtenus dans notre vie de prière dépendent de la place que nous accordons à la Parole de Dieu. Lorsque Jésus nous parle de la Parole qui habite EN NOUS, Il se réfère évidemment à la Parole de Dieu qui est plantée dans notre esprit et qui produit la foi (voir Rom. 10 : 17). Si nous paraphrasons ce que Jésus a déclaré ici, nous pouvons dire : « Si nous sommes nés de nouveau et que les paroles de Christ habitent en nous (dans notre esprit), nous sommes en accord parfait avec Dieu. Nous demandons alors selon Sa volonté parfaite (car Dieu est toujours en accord parfait avec Sa Parole), et LA REPONSE DE SA PART EST ASSUREE. Ce que nous demandons nous sera OBLIGATOIREMENT ACCORDE. » Merci Seigneur ! Nous devons veiller à ce que tout ce nous faisons dans le domaine de la prière soit scripturaire. L’Ecriture doit être et doit rester le fondement de notre vie de prière. Nous ne devons en aucun cas nous prêter à la prière qui va au-delà des Ecritures, c’est à dire prier en pensant avoir reçu une direction du Seigneur qui va à l’encontre de ce qu'enseigne la Parole de Dieu, ce qui malheureusement arrive à beaucoup de chrétiens. En résumé, si la Parole prédomine dans votre vie de prière, votre succès sera total. Ce n’est pas moi qu’il l’affirme, mais c’est ce que Le Seigneur Jésus Lui-même a enseigné. Pour clore ce sujet, voici une remarque qui vous sera utile : Souvent nous lisons des livres de témoignages, ou bien nous entendons un frère ou une sœur qui parle d’expériences vécues avec p. 20

le Seigneur. Ces témoignages nous touchent, nous défient, et nous essayons trop souvent, sous le coup de l’excitation, de prier avec les mêmes mots pour vivre la même situation. Ce n’est pas remplir les conditions de Jn 15 : 7. N’essayez pas d’imiter des prières qui ont béni les autres, mais laissez-vous inspirer par la Parole de Dieu. Appuyez-vous sur cette Parole. Ne basez pas votre vie de prière sur ce que les autres ont vécu, ou sur des « révélations » que certains auraient reçues et qui dépasseraient ce que dit la Parole de Dieu, mais dépendez de la Parole pour vous-même. Il est vrai qu’un bon témoignage encourage notre foi (et les témoignages sont utiles dans ce domaine), mais ils ne nous donnent pas la foi. Souvent les chrétiens se trompent en cela et sont très déçus. La foi vient de la Parole de Dieu (Rom. 10 : 17), et non de l’écoute des témoignages quelque excellents qu'ils soient. Apprenons à nous laisser encourager – inspirer et défier dans notre foi par les témoignages, mais n’imitons pas textuellement les prières des autres, car elles ne seront pour nous d'aucun profit. En résumé, retenez qu’une des clés pour prier efficacement, c’est d’avoir une solide base scripturaire avant de s’engager dans la prière.

3ème Clé : Comprendre ce que la Prière n’est pas Parfois, pour mieux saisir ce qu’est une chose, il faut considérer ce qu’elle n’est pas. Rien n’est plus vrai concernant la prière : D'abord, comprenez que la prière n’est pas une répétition. Christ l'a enseigné : Matt. 6 : 7 : "En priant, ne MULTIPLIEZ pas de vaines paroles." Certaines personnes (et tristement aussi beaucoup de chrétiens qui sont pourtant nés de nouveau) s'acharnent à présenter des dizaines, voire des centaines de fois les mêmes requêtes, pensant qu’à force de répétition, elles vont monter vers le Trône de Dieu! Nous sommes tous passés par là un jour. C'est pourquoi il est impératif d'apprendre les principes scripturaires de la prière efficace ! Dieu n’est pas sourd ! Il n'a pas besoin qu'on lui impose les mains pour qu'Il guérisse de surdité et qu'Il écoute nos prières! Depuis que Christ est ressuscité, la porte est ouverte, et nous sommes dans une alliance qui dépasse celle de l’Ancien Testament. 1 Jn 5 : 14 : « Voici l’assurance que nous avons auprès de Lui : Si nous demandons quelque chose selon Sa volonté Il nous écoute. » J’aime beaucoup ce verset, il illustre parfaitement l’enseignement que je suis en train de vous donner. Le Père est Celui qui entend nos prières. A partir du moment où nous sommes nés de nouveau, et si nous Lui demandons quelque chose selon Sa volonté, Il nous écoute ! Pensez un peu à cet immense privilège. Si un chrétien né de nouveau demande au Père Céleste quelque chose selon (Sa volonté – Sa Parole – ou une promesse personnelle), Il nous écoute. Cela signifie qu’au moment même où ce chrétien élève sa voix, sa prière passe de la terre au Ciel. Quel privilège, frères et sœurs ! Oh, gloire à Dieu! Cette promesse est glorieuse. D'autres sont tellement empêtrés dans la religion et les traditions qu'ils apprennent une liturgie (un recueil de prières toutes faites) qu'ils récitent machinalement. Rappelez-vous ce que nous avons vu plus haut, la prière est une relation! D’autres encore, quand ils élèvent la voix vers le Seigneur, on peut savoir de quelle dénomination chrétienne ils viennent ! Les prières dénominationnelles n'existent pas dans le Royaume de Dieu! Dieu ne classe pas nos prières par expressions typiques ou par p. 21

"accents" ou même par "intonations". Aussi, débarrassez-vous de tout maniérisme dans vos prières, ce n'est pas cela qui va faire agir Dieu. Soyez naturel – soyez vous-même. Parfois, je m'imagine Dieu en train de rire sur Son Trône, quand Il entend certains chrétiens prier ! Vous allez me dire : "Alors je ne peux par répéter ma prière jusqu'à ce que Dieu m'entende?" Non, cela n'a pas de sens. Nous verrons cependant qu'il existe des prières que l'on peut dire plusieurs fois, par exemple quand nous recherchons la volonté de Dieu ou que nous louons et adorons Dieu, mais les prières de requêtes ne seront à formuler qu'une seule fois. Vous allez me dire : "Oui, mais Jésus a donné la parabole du juge inique (injuste) où une veuve va voir ce juge et l'importune jusqu'à ce qu'il lui donne gain de cause (Luc 18 : 1 à 8)". C'est vrai que Jésus a enseigné cela, mais je vous montrerai un peu plus loin dans quel contexte Il a présenté cette parabole. Une autre idée préconçue, trop fréquente dans le Corps de Christ, c'est qu’il y a, dans le Royaume de Dieu, des « privilégiés » à qui il suffit d'ouvrir la bouche pour être exaucés. La prière, en effet, n’est pas un ministère ou un appel particulier qui serait réservé à certains chrétiens ou aux serviteurs de Dieu. Penser de cette façon place la prière dans une sphère que seules pourraient atteindre certaines personnes considérées comme « super-spirituelles ». En réalité, Dieu nous appelle tous à prier efficacement et à parfaire notre relation avec Lui, car Il nous aime. D’ailleurs, dans Ephésiens 4 : 11, nous trouvons la liste de 5 ministères, à savoir : Apôtre, prophète, évangéliste, pasteur et docteur, et je ne vois pas le ministère de prière dans cette liste! Nulle part la Bible n'enseigne qu'il y a un appel particulier ou un ministère de prière. Non, la Bible nous appelle tous, nous les chrétiens nés de nouveau, à prier (à être en relation avec Dieu) tout le temps (Eph. 6 : 18). Apoc. 1 : 4b et 5 : « A Celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par Son sang, et qui a fait de nous un royaume et DES SACRIFICATEURS pour Dieu Son Père …. » Un sacrificateur dans l’Ancien Testament était quelqu’un qui représentait le peuple devant Dieu. Il se chargeait des sacrifices et des requêtes du peuple pour les présenter à Dieu. Les sacrificateurs étaient les seuls à pouvoir entrer dans la présence de Dieu dans le tabernacle. Nous sommes des sacrificateurs, nous qui sommes nés de nouveau, et nous avons tous le même accès auprès du Père au Nom de Jésus (Eph. 2 : 18) : « Car, par Lui, nous avons les uns les autres accès auprès du Père dans un même Esprit ».

4ème Clé : Bien Comprendre ce que la Prière représente Nous avons vu ce que la prière n’est pas. Maintenant que le terrain est déblayé, j'aimerais vous faire découvrir ce qu'elle est réellement. Quand nous prions, nous nous associons à Dieu pour amener Sa volonté sur la terre, car Il est au Ciel et nous sommes sur la terre. Jésus d'ailleurs le fait parfaitement ressortir, quand Il dit dans Matth. 18 : 19 : "Je vous le dis encore, si deux d'entre vous s'accordent SUR LA TERRE pour demander une chose quelconque, elle leur sera accordée par Mon Père qui est DANS LES CIEUX." Paul, comprenant ce principe d'association de forces avec le Ciel, dira, dans 1 Cor. 3 : 9, que nous sommes ouvriers AVEC Dieu. Rappelons-nous, Dieu est présent potentiellement partout (Il est omniprésent), mais Il se manifeste seulement dans la vie p. 22

de ceux qui sont en relation avec Lui, qui croient et qui prient sur la terre selon Sa volonté. Dans le Ciel tout est parfait, car c'est Dieu qui règne dans Sa gloire avec Ses anges. Si nous prions efficacement, c'est un morceau de Ciel qui descend sur la terre. Au Ciel, par exemple, il n'y a pas de maladie, et quand nous prions pour un malade, nous mettons en action la puissance de guérison qui coule du Ciel sur la terre. Dans le Ciel, il n'y a pas de pauvreté – de manque – de dépression nerveuse – de tristesse – de troubles... alors, au lieu de prier aveuglément : 'que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel.' (Matth. 6 : 10), que cela devienne une réalité concrète dans nos vies par une vie puissante dans la prière. Amen ! Regardons cette déclaration d'Esaïe qui nous montre une importante réalité spirituelle concernant la prière Es. 40 : 31 : "Mais ceux qui se confient en l'Eternel renouvellent (échangent) leur force (spirituelle), Ils prennent leur vol comme les aigles; ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point." J’aime comparer notre esprit à une batterie de voiture ou à une batterie de téléphone portable. Il a besoin d'être chargé spirituellement, ou rechargé d'énergie Divine. Beaucoup de serviteurs de Dieu (et j'en fais partie) pensent que Christ et les apôtres qui ont écrit les épîtres auraient utilisé l'électricité, pour illustrer bien des enseignements sur la puissance du Saint-Esprit, s'ils avaient été nos contemporains. Vous devez comprendre que Dieu est Esprit. Quand vous priez dans la réalité des Ecritures, votre esprit est en connexion avec Son esprit, et il se passe obligatoirement quelque chose : Un échange, un transfert de puissance ou d’énergie spirituelle. C'est aussi cela la vraie prière. Je ne peux pas comprendre ces personnes (et vous direz que je me répète peut-être) qui disent qu'elles ont passé plusieurs jours dans le jeûne et la prière, et que je vois malades, découragées, déprimées, espérant que Dieu va peutêtre faire quelque chose pour elles! Qui ont-elles rencontré ? Certainement pas Celui qui est rayonnant de gloire, de paix, de magnificence, qui guérit, qui pourvoit ! Ma Bible me dit que le royaume de Dieu, c'est la paix l'amour et la joie par le Saint-Esprit (Rom. 14 : 17 et Rom. 5 : 5). Cela doit donc déborder dans notre vie. Quand je passe un moment avec mon Créateur, Il prend ma faiblesse et me remplit de Son Saint-Esprit. Il y a un transfert de puissance qui s'opère, sinon cela veut dire que je ne me suis pas abandonné à Son merveilleux Esprit, et qu'il ne s'est rien passé entre nous à ce moment-là. Parfois, je me sens découragé, abattu (je pense que cela ne doit jamais vous arriver!) et souvent, en 5 minutes, quand je viens auprès de mon Papa Céleste, je trouve le renouvellement dont j’ai besoin, Il me revêt de Ses forces Divines. Le verset d’Esaïe prend toute sa réalité pour moi à ce moment-là. Nous devons réaliser que nous sommes dans un monde où n'existe aucune nourriture spirituelle. Le Diable est le dieu de ce siècle (des systèmes en vigueur), comme le déclare Paul dans 2 Cor. 4 : 4, car Adam lui a donné sur la terre un pouvoir légal sur les œuvres de Dieu. Nous qui sommes nés de nouveau, nous ne sommes plus de ce monde, et notre esprit ‘se décharge’ à son contact. Comprenez-le. Je prendrai l'illustration du téléphone portable. Sa batterie a une autonomie limitée? Si vous ne la rechargez pas, votre téléphone s'éteint au bout d’un certain temps. Ainsi, beaucoup de chrétiens sont ‘éteints spirituellement’. Quand ils vont à l'église, ils se concentrent sur Dieu pendant quelques minutes, et ils se rechargent un peu, mais à peine le culte est-il terminé que leur ‘batterie spirituelle’ est encore à plat. Se brancher sur la toute puissance du Saint-Esprit et se laisser recharger spirituellement dans Sa merveilleuse présence, voilà la vraie prière. C’est pour cette raison que Paul a exhorté les Thessaloniciens à prier sans cesse (1 Thess. 5 : 17. Oh! Combien nous avons besoin d'avoir nos cœurs disposés à être remplis régulièrement! p. 23

Paul nous enseigne une prière, que nous étudierons plus en détail plus tard, et qui illustre parfaitement ce principe qui consiste à se recharger dans la présence de Dieu : Eph. 3 : 16 : « afin qu’Il (le Père) vous donne, selon la richesse de Sa gloire, d’être puissamment fortifié par Son Esprit dans l’homme intérieur. » Dieu veut que des forces spirituelles soient transmises de Son SaintEsprit en nous, dans notre esprit (que désigne l’homme intérieur dans ce verset). Tant de chrétiens ignorent cette réalité ou ne le pratiquent pas. Certains vivent même presque exclusivement dans le monde naturel, et se demandent pourquoi leur vie spirituelle est lamentable. Ce n'est pas étonnant ! Prenez votre batterie de téléphone portable, et rechargez-la une minute seulement tous les jours, et vous verrez si votre téléphone vous sera d’une grande utilité. C’est pourquoi tant de chrétiens sont si endormis, et ne sont pas utiles pour le Royaume. La connaissance de Dieu s'acquiert au travers de sa Parole par une présence de Son Esprit de plus en plus intense. Et alors, vient la bénédiction surnaturelle. La vraie prière nous introduit dans des miracles – dans le monde de l’Esprit, dans celui de Dieu qui est plus réel que le monde naturel. Car c’est le monde invisible de Dieu qui a créé le monde visible. C’est le monde supérieur par définition. Par la prière nous touchons ce monde. Ainsi, Dieu intervient dans le cours de la nature, et nous sommes témoins de miracles dans le monde visible. Pour conclure, j’ajouterai que la prière nous permet aussi de présenter devant le Trône les besoins humains, avec la promesse que ces besoins sont pourvus en Christ. Nous avons un Héritage en Lui, et prier, c’est prendre ce qui nous APPARTIENT LEGALEMENT EN CHRIST. En d’autres termes, c’est assumer la responsabilité des droits qui nous ont été donnés à notre nouvelle naissance. Pour cela, nous devons comprendre (comme le Dr Kenyon, que j’ai déjà cité plus haut l'a souvent enseigné dans ses excellents livres en anglais, et cela conformément à la doctrine du Nouveau Testament) qu'il y a 2 aspects de notre Rédemption c'est-à-dire de notre rachat, qui nous permettent de mieux comprendre les bases de la merveilleuse relation que nous avons avec Dieu. Le premier, que l’on appelle l’aspect LÉGAL, c'est ce que Christ a fait pour nous par Son sacrifice (salut, guérison, communion…), ce que nous sommes en Lui, notre héritage transmis directement à notre nouvelle naissance. L'autre, l'aspect VITAL, c'est ce que le Saint-Esprit nous transmet dans notre vie spirituelle, à savoir entre autres : Le renouvellement de nos forces spirituelles, la compréhension spirituelle de la Parole de Dieu, la direction Divine, les Dons du Saint-Esprit, les révélations…..

5ème Clé : La Prière n’est pas une Manipulation Pour clôturer ce sujet, je vais vous montrer une pratique typique de la part de beaucoup de chrétiens, c'est la manipulation par la prière. Le plus souvent, on prie avec insistance en étant finalement convaincu que l'objet de cette prière est dans la parfaite volonté de Dieu. Par exemple, n’avez-vous jamais rencontré des chrétiens qui vous ont dit (ou peut-être était-ce vous !) : « J’ai prié et Dieu m’a engagé à quitter mon travail, à prier toute la journée et à Le servir à plein temps! » Et bien sûr, le Seigneur ne leur a pas parlé. Souvent ces personnes se cachent derrière la prière pour satisfaire leurs désirs charnels (En effet, ça passe mieux si c’est ‘Dieu qui a dit’ !). Mais je vous avertis. Vous pouvez jeûner et prier autant de temps que vous le voulez, vous pouvez essayer d'adresser à Dieu des demandes qui sont en dehors de Sa volonté ou qui ne sont pas scripturaires, p. 24

JAMAIS Dieu n’agira au-delà de Sa Parole ou de Sa volonté spécifique pour vous ! Donc, vous perdez votre temps avec une telle attitude, et je vous conseille de vous en débarrasser au plus vite, car les chrétiens qui agissent de la sorte s'attirent bien des tourments dans leur vie spirituelle. Cette prétendue prière est une forme de manipulation, qui a pour seul résultat de vous abuser, en vous donnant la conviction que vous êtes dans la vérité, alors que vous êtes dans l’erreur. Vous courez le risque de vous créer un monde spirituel imaginaire, qui est en dehors de la réalité du Royaume de Dieu. C'est très dangereux, car vous vous mettez sur un terrain propice au Diable. Vous lui ouvrez des portes toutes grandes dans votre vie spirituelle, et soyez certain qu'il en profitera. A contrario, plus vous pratiquerez la Parole en suivant les directives du SaintEsprit, dans le domaine de la prière, plus vous verrez l’action Divine dans votre vie, et plus vous vous épanouirez dans le Seigneur. Voici une autre sorte de prière qui est aussi une forme de manipulation, plus grossière, plus évidente : « Seigneur, Tu connais les difficultés par lesquelles je passe, Tu vois que j’ai besoin de telle somme d’argent ou de telle chose, et je Te demande au Nom de Jésus (il faut paraître un peu spirituel quand on essaye de manipuler les autres par la prière!) de parler à mon frère (ou à ma sœur) qui est présent ici dans cette salle, pour qu’il m’aide, sinon demain je vais mourir! (J’exagère un peu, mais vous comprenez ce que je veux dire.) ». Vous serez bien confronté à des situations où des gens essaieront de vous soutirer quelque chose sous le couvert de ‘la prière’. D’ailleurs, soit dit en passant, ces personnes-là s'y entendent pour repérer dans les églises les chrétiens qui ont des biens, et pour essayer de les extorquer. Une troisième forme de manipulation se rencontre chez les chrétiens qui essayent d’ordonner à Dieu ce qu’Il doit faire! Ils disent souvent : « Dieu, fais ceci ou fais cela, dans le Nom de Jésus ! ». Ils font souvent partie des groupes de « délivrance », ou des « ministères de combat spirituel ». Si vous pensez que Dieu va obéir, vous vous trompez ! Repentez-vous, si vous vous livrez à de telles pratiques, ou si vous croyez à ce genre de doctrine, et ajustez vos pensées à la Parole de Dieu. Enfin, les bébés spirituels essayent de faire du chantage à Dieu. C'est la dernière forme de manipulation. Ils prient souvent de la façon suivante : « Seigneur, si je n’ai pas cela demain – si Tu ne réponds pas à telle date, alors je vais pécher ou T’abandonner, ou je n’irai plus à l’église, ou encore je cesserai de donner la dîme ! » Beaucoup de prières inutiles comme celle-là, qui n'ont aucun impact dans le monde spirituel, montent tous les jours vers Dieu. Abandonnons ces mauvaises voies, et tendons plutôt vers la maturité. Si vous n'avez pas dépassé ce niveau, apprenez ce qu’est réellement la prière, après être passé par une sincère repentance! Nous arrivons à un autre point, qui est une des confusions les plus fréquentes concernant la prière : L'incompréhension de l'alliance sous laquelle nous sommes.

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Chapitre 3 : Prier en Discernant notre Alliance :

Comme nous l'avions déjà remarqué au début de notre enseignement sur la prière, une des erreurs les plus communes que nous pouvons voir dans les enseignements sur la prière est le manque de discernement des alliances dans la Parole de Dieu. Dans les règles de l’interprétation biblique, on enseigne, à juste titre d’ailleurs, que nous ne pouvons pas sortir de son contexte un verset de l’Ecriture pour l’interpréter avec des vues personnelles, ni construire une doctrine sur un seul verset de la Bible. C’est malheureusement ce que font la plupart des auteurs qui enseignent ou écrivent sur la prière : Par exemple, nous avons tous assisté à des temps de prières où des chrétiens suppliaient presque avec larmes : « Seigneur ne me retire pas ton Saint-Esprit! » Ps 51 : 13 (Peut-être que nous l’avons fait ou que vous priez encore de cette manière !). Beaucoup de prédicateurs ou de chrétiens ont contribué à répandre une erreur doctrinale au cours de ces dix dernières années, en prenant pour thème dans des séminaires bibliques le verset de 2 Chroniques 7 : 14, où Dieu dit à Son peuple (le peuple d’Israël), que s’il s’humilie, s’il se détourne de ses MAUVAISES VOIES et cherche Sa face, alors Il va guérir le pays. Est-ce pour nous, chrétiens nés de nouveau ? Nos églises sont-elles dans de mauvaises voies ? Pouvons-nous prier pour la guérison d’une nation, comme si nous étions Israël ? Je pense que si vous avez étudié l’Apocalypse, au chapitre 22 versets 1 et 2, vous connaissez ce passage où il est question de la guérison DES nations. Il y aura pour cela un temps, ce que l’on appelle une dispensation, mais Israël avait conclu cette alliance nationale avec Dieu. Mais nous, en tant qu’Eglise de Christ, nous avons une alliance individuelle, et Dieu en Christ n’a fait d’alliance avec aucune autre nation (Pourtant, je peux vous assurer que dans le monde entier il y a eu d'immenses rassemblements d'églises et de chrétiens autour de ce verset : Les chrétiens, s'ils ne participent pas à ce genre d’événements, ont l'impression de ‘manquer’ quelque chose dans leur vie spirituelle, car ils se sentent impliqués dans quelque chose de particulier). D’autres textes sont souvent pris comme thèmes de séminaires, ou des prières types, ou encore des chapitres de livres. C'est le cas, par exemple, de la prière que Daniel a faite (Daniel 9 : 3 à 23), quand ses yeux s’ouvrirent sur la prophétie de Jérémie où le Seigneur annonçait qu'Il avait fixé un temps pour la captivité de Son peuple à savoir 70 ans, et qu'après ce temps, Il le libérerait. Daniel s’humilia, et confessa le péché de son peuple (v 20). Il pria pour que ce temps, où Dieu ramènerait les captifs d’Israël sur leur territoire, se réalise. Dan. 9 : 20 : « Je parlais encore, je confessais mon péché et le péché de mon peuple d’Israël…. » Pouvons-nous prier aujourd'hui de cette manière, en demandant pardon pour les péchés commis par notre nation ou par celle dans laquelle nous exerçons un ministère? Est-ce qu'il y aurait un obstacle à la diffusion de l'Evangile, est-ce que nos prières cesseraient de monter jusqu’au Trône de Dieu, si les péchés des dirigeants ou des habitants d'une nation n'étaient pas confessés ? Paul, l'apôtre de Christ, qui a écrit la moitié du NT, s'est trouvé lui-même confronté aux empereurs romains, qui ont commis des péchés horribles, particulièrement envers les

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chrétiens qu’ils ont assassinés en masse parfois. Mais nulle part Paul, ni même les autres apôtres qui ont souffert de la persécution des dictateurs païens, n’ont enseigné que nous avions à confesser les péchés des dirigeants ou ceux d’une nation, pour que nos prières soient entendues ou que l’Evangile avance. Dans la Loi de Moïse, c’était très clair et nous en avons plusieurs exemples. Même le roi David, qui fut le meilleur roi d’Israël, a dû faire subir à Israël les conséquences de son péché (Relisez 2 Sam. 24). Achab en est un autre exemple. Ce mauvais roi avait amené la sécheresse sur la nation à cause de son péché (lisez 1 Rois 17 et 18). Dans le Nouveau Testament, nous voyons nettement que moins il y a de chrétiens dans une nation, plus le Diable peut s’infiltrer dans le gouvernement, et plus les oppressions spirituelles sont fortes. L’ambiance spirituelle est lourde et les combats spirituels nombreux. Mais cela n'empêche pas que nous ayons accès individuellement à la présence de Dieu. A contrario, plus les chrétiens sont nombreux dans une nation, plus cette nation en ressent un bénéfice (spirituellement, socialement, politiquement ….). Même si dans une nation le président et tous ses ministres sont nés de nouveau, nous ne pouvons pas déclarer cette nation chrétienne et appliquer ou faire appliquer la Bible à toute la population. Car en Christ, je vous le rappelle, nous avons une alliance individuelle, et un président sauvé doit faire la distinction entre sa vie personnelle dans sa relation avec le Seigneur et la façon dont il va parler et agir publiquement : Il ne peut pas diriger une nation au Nom du Seigneur, cela n’est pas scripturaire sous la nouvelle alliance. Dieu ne oint plus de rois, depuis que la gloire a quitté le temple au 6ème siècle avant Jésus. En effet, Il n’y a pas d’onction royale dans la nouvelle alliance, car il n’y a plus de théocratie, c'est-à-dire que Dieu ne règne plus sur une nation au travers d’un être humain. Un jour, Christ viendra établir Son règne sur toute la terre (pendant le millénium), et nous régnerons avec Lui (alléluia !). Cela se passera après la dispensation de l’Eglise, c’est-à-dire après son enlèvement et l'accomplissement des événements prophétiques de la 70ème semaine d’années annoncés par Daniel. Revenons à Daniel. Plus tard, il reçoit une autre vision. L'ange qui lui apparaît lui dit qu'une principauté démoniaque l'a empêché d'apporter une réponse à sa prière (Dan. 10 : 12 à 14). Qu’en est-il aujourd’hui ? Les démons peuvent-ils empêcher qu'une réponse soit donnée à notre prière ? Le sacrifice de Christ serait-il insuffisant pour nous ? Pourtant, il est dit dans Colossiens 2 : 15 que Christ a dépouillé le Diable et les démons de leur autorité légale sur nous : C’est une réalité que Daniel ne connaissait pas, et qui pourtant est actuelle pour nous ! Nous avons une meilleure alliance basée sur de meilleures promesses (Héb. 8 : 6). Christ nous a facilité les choses : Que Son Nom soit béni d’éternité en éternité ! Comprenez-moi bien, je ne suis pas en train de prétendre que ce passage de Daniel ne nous enseigne rien, au contraire, il nous enseigne ce qu'était la prière dans l'Ancien Testament. Il nous apprend surtout qu'il existe un royaume dédoublé. Une partie est visible, et dans l'autre qui est invisible certains esprits démoniaques exercent un certain contrôle et des influences sur des états de ce monde, en attendant que Christ reprenne le contrôle total. Cette réalité est très claire dans la Parole de Dieu, et c’est toujours ce que j’enseigne. Ne me prêtez pas des intentions que je n'ai pas, car parfois des gens déforment les enseignements que je donne, disant que je ne crois pas à l’Ancien Testament. L’Ancien Testament a sa place, mais, comme je vous l'indiquais plus haut, nous avons une meilleure alliance basée sur de meilleures promesses. Amen ! Personnellement, je veux bénéficier de tout ce que je peux avoir au travers du Sacrifice de Christ, et non vivre dans p. 27

une alliance inférieure. Je précise qu'une alliance est un contrat, que Dieu a établi avec les hommes, et qui comporte des obligations et des privilèges. Vous vous apercevrez, en étudiant les alliances, que beaucoup d’enseignements nous disent que Dieu ne change pas (Mal. 3 : 6), ce qui est une puissante vérité de la Parole de Dieu, mais ce qui change ce sont les alliances que Dieu a contractées avec les hommes, et les privilèges attachés à ces alliances qui deviennent de plus en plus importants (Dans 1 Pier. 1 : 10 à 12, nous voyons le regard interrogateur des prophètes de l’Ancien Testament, qui se demandaient pour qui était cette alliance merveilleuse dont ils recevaient des bribes de révélation). Regardons ensemble les principes de la prière dans l’Ancien Testament, ou plutôt, ce qui est mieux, dans LES anciennes alliances.

Les Prières sous l’Ancien Testament Dans ce que nous appelons (pas tout à fait avec raison), l’Ancien Testament, Dieu a fait un certain nombre d’alliances avec les hommes en général (Alliance avec Adam et Eve dans le jardin puis avec Adam et Eve déchus et avec Noé), avec certains personnages bibliques en particulier (Abraham et David), et avec un peuple (le peuple d’Israël) à qui Il a donné la Loi de Moïse. C’est d’ailleurs l’alliance sur laquelle nous avons le plus de détails. Elle concernait une nation géographiquement réunie, à savoir le peuple juif. Nous avons, du début du 2 ème livre de la Bible [l’Exode] jusqu’à Malachie qui a vécu environ 400 avant Jésus, 1.100 ans d’histoire du peuple d’Israël qui était sous la Loi de Moïse. Quand nous étudions les prières faites sous la Loi de Moïse, ou même celles faites sous les alliances précédentes, nous devons remarquer plusieurs points importants concernant leur condition spirituelle, afin d’en comprendre le sens (je vous rappelle que l’Ancien Testament doit toujours être étudié à la lumière du Nouveau Testament et non pas le contraire) : 1°) Tous ces personnages, dont nous rend témoignage la Parole de Dieu, n’étaient pas déclarés justes (contrairement à l’œuvre que Christ a faite en nous : l’Eglise, je vous le rappelle). Donc ils ne pouvaient pas accéder directement par la prière au Trône de Dieu. Ce que nous lisons dans Héb. 10 : 19 à 22 et Eph. 2 : 18 n’était pas d’actualité pour eux, car ces privilèges existent grâce à Christ. D’ailleurs, vous pouvez remarquer que la foi d’Abraham a été comptée à justice (Rom. 4 : 3) il n'a pas été déclaré juste comme nous le sommes (voir en contraste Romains 5 : 1). Cela signifie que sa prière a trouvé un terrain de justice pour monter jusqu’au Ciel et descendre du Ciel vers la terre, car il a cru en la promesse de Dieu concernant sa descendance. En d’autres termes, pour être plus simple, la prière perçait le ciel cas par cas dans les anciennes alliances, et non pas d’une manière générale, comme cela est une réalité pour nous depuis que Christ est ressuscité d’entre les morts. 2°) Quand ils priaient, ils ne pouvaient pas utiliser le Nom de Jésus, car Christ n’avait pas accompli Son Œuvre de rachat à la Croix du Calvaire. Il n’avait donc pas encore obtenu le Nom qui est au-dessus de tout nom (Phil. 2 : 9). Nous voyons, dans Jean 16 : 23, que Christ fixe un jour nouveau, où l’utilisation de Son Nom deviendra légale pour Son Eglise (ceux qui sont nés de nouveau). p. 28

3°) Ils avaient de terribles combats contre le Diable et les démons, sans avoir pour autant une autorité légale pour pouvoir les chasser (Satan et les démons étaient en activité exactement comme ils le sont aujourd’hui sur la terre). Ils avaient donc besoin de beaucoup jeûner et de prier, jusqu’à ce que leurs prières percent le Ciel (nous l’avons vu avec Daniel). Ils devaient assujettir leur chair beaucoup plus durement, sachant que leur esprit n’était pas né de nouveau (ils avaient donc en eux l’ancienne nature du péché). Vous remarquerez que la Bible est une révélation progressive. La connaissance que nous avons aujourd'hui du monde invisible, tant angélique que démoniaque, dépasse largement celle que nous constatons dans l’Ancien Testament (si vous n’êtes pas convaincu, faites des recherches en comparant le Nouveau Testament avec l’Ancien). 4°) Le Ciel n’était pas ouvert pour eux. Jésus dira dans les Evangiles que ce sont les violents qui s’emparent du Royaume de Dieu (les Evangiles, en effet se passent sous la Loi [Gal. 4 : 4], car Christ n’avait pas encore contracté la nouvelle alliance en versant Son sang précieux à la Croix). Plusieurs fois dans l’Ancien Testament, nous trouvons des expressions qui laissent entendre que Dieu va ouvrir les écluses des cieux, comme si celles-ci, n’avaient pas encore été ouvertes. Effectivement, les saints de l’Ancien Testament devaient ouvrir les portes du Ciel et « forcer » avec insistance, pour que leurs prières passent (Matth. 11 : 12). Vous comprendrez que nous devons vraiment user de beaucoup de prudence à l'égard des prières de l’Ancien Testament, et éviter de les formuler telles quelles, sans les voir à la lumière du Nouveau Testament. L’ombre des choses à venir a trouvé sa réalité en Christ (Col. 2 : 16 et 17). Regardons à quelques prières qui étaient tout à fait recevables sous les anciennes alliances. Par exemple, Jacob prie suivant la connaissance orale qu'il avait de Dieu, et qui avait été transmise par ses pères depuis la chute d’Adam et Eve (Gen. 28 : 20 à 22). Faisons une parenthèse à propos du temps qui s’est écoulé dans l’histoire de l’humanité : Il y a 6000 ans entre Adam et nous. Qui se divisent comme suit : 2000 ans entre Jésus et nous et 4000 ans entre Adam et Jésus. Dans ces 4000 ans, on distingue 2 grandes périodes : 2500 ans depuis Adam jusqu'à la promulgation de la Loi de Moise où il n’y avait pas d’écrits inspirés de Dieu servant de matière aux Ecritures, et 1500 sous la Loi de Moïse. Pendant cette première période de 25 siècles de l’histoire de l’humanité, la transmission de la connaissance de Dieu se faisait oralement. Adam et Eve voyaient à la fois le monde spirituel et le monde naturel avant leur chute. Ils ont décrit à leurs descendants ce qu’ils avaient vu et connu de Dieu et du monde spirituel (le jour où ils ont péché, seul le monde naturel est resté visible pour eux). Comme Adam a vécu 930 ans, il a eu le temps de transmettre cette connaissance pendant plusieurs générations. En fait, si vous étudiez les généalogies de l’Ancien Testament, vous observerez que le grand père de Noé était contemporain d'Adam. Il est donc clair que les personnages bibliques, qui ont vécu pendant cette période, n’avaient pas de promesses écrites pour appuyer leur foi. Ils avaient seulement des enseignements oraux transmis depuis Adam, ainsi que des prophéties (Noé et Abraham étaient prophètes entre autres). Revenons à Jacob le trompeur, le menteur et le fuyard. Il avait quitté la maison paternelle, poursuivi par son frère. Alors qu’il connaissait l’existence de Dieu et les promesses concernant sa famille, il adresse une demande au Seigneur : « Jacob fit un vœu, en disant : ‘Si Dieu est avec moi p. 29

et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Eternel sera mon Dieu’. » (Gen. 28 : 20 et 21). Cette prière serait aujourd’hui pour un inconverti qui veut venir à Dieu, et non pour un chrétien né de nouveau ! Un autre exemple est celui d’Anne. Son mari était polygame, et elle subissait vivait l’humiliation de la stérilité. Elle pria ainsi (1 Sam. 1 : 10 à 12) : « Et, l'amertume dans l'âme, elle pria l'Eternel et versa des pleurs. Elle fit un vœu, en disant: Eternel des armées! Si tu daignes regarder l'affliction de ta servante, si tu te souviens de moi et n'oublies point ta servante, et si tu donnes à ta servante un enfant mâle, je le consacrerai à l'Eternel pour tous les jours de sa vie, et le rasoir ne passera point sur sa tête. » Nous ne pouvons pas prier ‘l’amertume dans l’âme’ dans la nouvelle alliance, mais nous devons nous approcher du trône avec hardiesse et dans la plénitude de la foi, pour être secourus dans nos besoins (Héb. 4 : 16 et 10 : 22) : Que j’aime ces versets ! Ces personnages de l’AT agissaient selon leur connaissance et l’alliance sous laquelle ils se trouvaient. Dans toute alliance, il y a en effet des obligations (des devoirs) et des privilèges (des promesses). Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit. Ces personnages bibliques, dont la Bible rend témoignage, ont vu Dieu agir dans les situations où ils ont prié, et Dieu est intervenu selon la connaissance qu’ils avaient de Lui, et selon leur foi (Hébreux 11 nous en rend un merveilleux témoignage). Jacques, d’ailleurs, nous en donne un magnifique exemple au travers de la prière d’Elie, qui reçut un puissant exaucement pour sa nation, selon son alliance ! Si le peuple d'Israël désobéissait, la protection surnaturelle Divine s’écartait de lui, et la malédiction de la Loi s’en suivait selon Deutéronome 28. Le passage évoqué par Jacques nous le montre (voir 1 Rois 17 : 1 // 1 Rois 18 : 41 à 46). Tout cela devrait nous donner des leçons et nous inciter à prendre notre place en tant que Corps de Christ. C’est alors que l’Eglise aurait un impact fantastique dans ce monde.

Tout ce que Jésus a Enseigné dans les Evangiles sur la Prière nous concerne-t-il, nous les Chrétiens Nés de Nouveau (l’Eglise)? Maintenant, nous allons aborder un autre point, qui souvent n’a pas été correctement expliqué ou compris, et qui a conduit bien des chrétiens dans la confusion : TOUT CE QUE JESUS A DIT SUR LA PRIERE DANS LES EVANGILES AVANT LA CROIX, nous concerne-t-il, nous Son Eglise ? Cela est d’une importance capitale, car Christ a donné des enseignements tout au long de Son ministère terrestre (surtout au début et à la fin). Ainsi, ne pas considérer ce que le Maître a enseigné serait un grave manquement aux Ecritures et à une étude équilibrée sur la prière. Avant d’aller plus loin, il est évident que nous devons commenter avec révérence les passages où nous voyons Christ

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enseigner Lui-même, car nous avons le privilège d’entendre les propres paroles de Dieu le Fils dans la chair. Nous devons clarifier plusieurs points pour comprendre ce que Jésus nous a enseigné, et pour savoir si tout nous concerne, nous Ses enfants, qui sommes sous la Nouvelle Alliance. Pour cela, il nous faut classer en 3 groupes les enseignements que Christ a donnés sur la prière dans les Evangiles: 1°) Ceux qui nous étaient adressés - à nous, l'Eglise de Christ (croyants nés de nouveau). 2°) Ceux qui étaient adressés (pour un temps de transition) aux disciples ou aux juifs qui étaient sous l’Ancienne Alliance 3°) Ceux qui ne nous ont jamais concernés (Jésus ne s’adressant pas à la future Eglise). Cette partie de l’enseignement sur la prière est toujours très délicate à traiter, car les chrétiens ont parfois des idées tellement préconçues qu’il est difficile pour eux de renouveler leur façon de penser dans ce domaine (comme nous le dit Rom. 12 : 2). D’abord, vous devez être conscient (et je dois souvent le répéter) que la nouvelle alliance a été contractée après que Christ est ressuscité d’entre les morts, c’est à dire à la FIN DES EVANGILES. La Parole nous montre que Christ est né SOUS LA LOI (Gal. 4 : 4). Donc, tant que Jésus était dans Son corps, avant Sa glorieuse résurrection, les Israélites étaient sous la Loi, car ils ne pouvaient pas naître de nouveau (les disciples non plus n’étaient pas nés de nouveau). Pour bien étudier ce sujet sur la prière, et afin d'éviter les mauvaises interprétations des paroles que Christ a prononcées là-dessus, vous devez comprendre que, dans les Evangiles, Ses différentes déclarations s'adressaient à 3 catégories de personnes : 1°) Aux juifs, qui étaient sous la Loi de Moïse. Ils devaient comprendre qu'ils avaient devant eux le Messie, Celui qui avait été promis dans toutes les prophéties de l'Ancien Testament, et donc qu'ils étaient tenus de croire en Lui et de se soumettre à Lui : Ils ont refusé en bloc. 2°) Aux disciples qui suivaient le Seigneur, et qui étaient juifs. Ils étaient encore sous l’ancienne alliance, et ils n'étaient pas encore nés de nouveau. Ils croyaient dans le Messie. Ils étaient convaincus que Jésus était bien Celui qui était promis, Dieu le Fils. Mais leur foi en Christ ne pouvait pas encore leur donner accès aux nouveaux privilèges de la nouvelle alliance concernant la prière, et ils ont pu bénéficier sporadiquement de l’onction de Christ et de certains privilèges spirituels. 3°) A la future église (qui serait constituée de juifs et de païens). Elle n'était pas encore née avant la Résurrection de Christ : Ce jour-là (Jn 16 :23 et 26). Je vais vous donner quelques exemples, pour que vous puissiez comprendre ce que je veux vous enseigner dans cette première remarque, et nous détaillerons ce sujet un peu plus loin. Par exemple, Jésus a dit à Ses disciples : "race incrédule" (Matth. 17 : 17). Est-ce une parole pour p. 31

nous? Je ne pense pas que, si vous prêchez à des chrétiens nés de nouveau, qui sont fils ou filles du Roi des rois, vous puissiez leur parler de la sorte, sinon je crois que vous aurez besoin de vous repentir! Un autre exemple : Jésus dira dans Luc 11, quand Il enseignera sur la prière: "Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants..." Est-ce nous, les chrétiens nés de nouveau, que Christ traite de "méchants" dans ce passage ? Vous vous imaginez Jésus qui vient dans une de nos églises pour prêcher un dimanche matin. Nous L'avons loué et adoré de tout notre cœur, nous nous sommes réjouis merveilleusement dans Sa présence, et Il prend la parole, nous pointant du doigt en disant : "Méchants comme vous l'êtes!" Non, Christ est rempli d'amour pour Son Eglise, et Ses enfants ne sont pas "méchants". Il s'adressait dans le fond et la forme à des gens qui n'étaient pas nés de nouveau, et qui avaient besoin de comprendre, sur le caractère de Dieu, des choses élémentaires qui sont évidentes pour nous. Christ rectifiait les façons de penser inculquées au peuple juif par les pharisiens, qui étaient la secte la plus importante, et le « projecteur » spirituel de la connaissance de Dieu en Israël. Les juifs avaient cette image du Dieu méchant qui leur envoyait les calamités, les famines, les maladies…. et Jésus leur disait en quelque sorte : « Vous êtes des pécheurs, mais vous êtes aussi des pères. Donnerez-vous de mauvaises choses à vos enfants pour les humilier, quand ils vous demandent ce qui est essentiel à leur vie ?». Ainsi, Jésus leur inculquait petit à petit l’image réelle de Dieu, au travers de la révélation du Père Céleste qui les aime et qui veut prendre soin d’eux. D'autres enseignements, comme nous le verrons, ont été donnés par Christ pour un temps transitoire, jusqu'à ce que l’événement suprême de la Croix soit accompli : En fait partie la prière mondialement connue et appelée communément : Le « Notre Père ». Nous allons l’étudier point par point un peu plus loin. Encore une dernière remarque fondamentale pour éveiller votre attention : Pourquoi Jésus, après avoir commencé à enseigner des réalités beaucoup plus profondes sur la prière, a-t-Il dit, le dernier soir qu’Il a passé avec Ses disciples (Jn 14 à 16), qu'Il avait encore beaucoup de choses à leur à dire, mais qu'ils ne POUVAIENT pas les porter maintenant (Jn 16 : 12) ? Quelles étaient ces « choses » ? Et pourquoi ne pouvaient-ils pas les porter ou les comprendre ? Il est évident que, d’une part ils n’étaient pas prêts à les recevoir spirituellement car ils n’étaient pas nés de nouveau, et que d’autre part Christ ne pouvait pas dévoiler le mystère de l’Eglise, car Il avait à vaincre un ennemi. Maintenant, si vous étudiez bien tous les passages où Jésus a enseigné sur la prière, vous devrez distinguer trois points : premièrement ce qui est pour nous l'Eglise de Christ, deuxièmement ce qui ne nous concerne pas, et troisièmement ce qui était adressé aux disciples AVANT leur nouvelle naissance. Pour vous aider dans ces interprétations, nous dissocierons ce que Jésus a enseigné sur la prière au début de Son ministère, de ce qu’Il enseignera pendant la dernière soirée qu’Il passera avec Ses disciples (voir Jean chapitres 14 à 16). Au début de Son ministère terrestre, Jésus (comme je vous l’ai expliqué un peu plus haut) se trouve dans un contexte particulier. Les pharisiens étaient les maîtres de la connaissance de Dieu en Israël. C’étaient eux qui donnaient le ton concernant la Loi de Moïse. Les Israélites voyaient Dieu et l’enseignement de la Parole de Dieu au travers de ce que les pharisiens leur disaient et de ce qu'ils faisaient. Jésus leur dira d’ailleurs qu’ils annulaient la Parole de Dieu par leur tradition (Marc 7 : 13), que c’étaient des aveugles qui conduisaient des aveugles (Matth. 15 : 14). Ces p. 32

paroles de Christ, peuvent nous paraître dures, mais ces pharisiens avaient fait beaucoup de dégâts, et servaient le Diable sous le couvert de Dieu (ce qui est typique de la religion!) Jésus, au début de Son ministère, dénonce donc leurs abus concernant particulièrement le domaine de la prière, en blâmant ce qui nous paraît, à nous, si évident (par exemple : Prier en public pour être vu, et rechercher par là une gloire personnelle, ou bien donner l’image négative d’un Dieu méchant..). Puis, dans les Evangiles, Christ enseigne quelques prières que pouvaient faire les disciples et ceux qui le suivaient, sachant qu’ils n’étaient pas nés de nouveau et qu’ils n’avaient pas encore accès légalement au Nom de Jésus. «Le Notre Père» en est un exemple. Cette prière, comme nous le verrons, était à la fois transitoire et prophétique en vue de la Croix. Jésus enseignera aussi quelques paraboles, pour montrer qu’avant Sa résurrection il fallait insister et insister à nouveau jusqu’à ce que la porte du Ciel s’ouvre. C’est le cas, entre autres, de la parabole des 3 amis (Luc 11 : 5 à 8). L'un d'eux, qui AVAIT FERME SA PORTE, se lève finalement pour donner ce que lui demande son ami, car il est excédé de l'entendre frapper avec insistance à sa porte. La parabole du juge inique illustre la même idée (Luc 18 : 1 à 8). Dans cette période-là, Christ dira aussi (à juste titre) que ce sont les violents qui s’emparent du Royaume de Dieu (Matth. 11 : 12). Il fallait persévérer pour voir un exaucement, car un pécheur n’a pas le droit légal de se tenir devant Dieu pour demander Son secours : C’est maintenant le privilège des justes que nous sommes ! Si nous continuons de retracer ce que Jésus a enseigné concernant la prière dans les Evangiles, nous arrivons à la fin de Son ministère terrestre. Au cours de la dernière soirée passée avec ses disciples, Christ annonce, comme nous l’avons vu, qu'un jour viendra où les privilèges spirituels de la prière ne seront plus les mêmes. Si vous comparez honnêtement ces enseignements de Christ sur la prière avec tous ceux qui ont précédé, vous reconnaîtrez que nous passons dans une dimension spirituelle complètement différente. Ce n'est pas étonnant, car Christ conquerra ces privilèges quelques dizaines d’heures plus tard, quand sera accomplie Son Œuvre extraordinaire à la Croix. Cela dit, je ne m'étendrai pas sur les enseignements que Christ a donnés au début de Son ministère, car ils concernaient les croyants de l’Ancienne Alliance (il existe bien des livres qui commentent ces paroles. Malheureusement, en essayant de nous les faire appliquer à la lettre, ils nous entraînent la plupart du temps dans la confusion). Par contre, avant d'examiner les nouveaux privilèges dont bénéficie l’Eglise, nous allons commenter la prière communément appelée : le Notre Père. On a donné toutes sortes d’interprétations à cette prière, soit en nous la faisant répéter maintes fois machinalement, soit en essayant de lui prêter des sens un peu étranges qui contredisent les enseignements des épîtres.

La Prière Prophétique et Transitoire du ‘Notre Père’ Tous les enseignements que Jésus a donnés dans les évangiles avaient un but précis, nous l’avons vu. C’est le cas aussi de la prière communément appelée le ‘Notre Père’. Christ n’est pas l’auteur de la confusion, au contraire, mais beaucoup de gens ont sorti de leur contexte les paroles de Christ, et les ont détournées de leur sens véritable. N’oublions pas que nous, les enseignants, nous pouvons apporter le meilleur, mais aussi la pire, quand nous interprétons la Parole de Dieu, et que nous serons jugés plus sévèrement dans le Royaume futur (Jac. 3 : 1). Je n’ai pas dit que certains perdront leur salut (ce n’est pas ce que signifie ce verset), mais nous p. 33

perdrons notre récompense, sachant qu’il y aura des rétributions pour ceux qui auront fait la volonté du Père sans dévier (1 Cor. 3 : 10 à 15). Le « notre Père » est la prière que nous avons tous appris un jour ou l’autre, et qui a été le plus souvent répétée machinalement. Pourtant, Christ l'a donnée à ses disciples au début de son ministère, non pas comme un modèle (car rappelez-vous, la prière n’est pas une répétition, mais la conséquence de notre relation avec Dieu), mais dans un but prophétique et pour un temps transitoire. Elle devait remplir son rôle jusqu’au moment où Il contracterait la Nouvelle Alliance. Les privilèges, révélés en partie dans Jn 14 à 16 et amenés encore plus à la lumière de l’Eglise dans les épîtres (principalement par Paul), prendraient alors tout leur effet dans le monde spirituel. Comprenez-moi bien, cette merveilleuse prière n’est pas à rejeter, loin de moi cette pensée ! Mais elle ne doit pas être dite mot à mot. Nous pouvons en tirer des principes pour nous, qui sommes sous la Nouvelle Alliance, mais, comme nous allons le voir, un certain nombre de demandes qui sont formulées dans le Notre Père ont été parfaitement accomplies par Christ à la Croix du Calvaire. Nous ne voulons pas revenir en arrière, mais aller toujours de l’avant, dans des profondeurs de la vie de l’Esprit, et dans une communion de plus en plus intense avec le Père et Son Fils Jésus-Christ. Voici quelques remarques à propos de cette prière. Elles me permettront d’appuyer les vérités que je vous enseigne ici : D’abord, rappelons-nous encore une fois que Jésus a enseigné cette prière au début de Son ministère terrestre, un peu plus de 3 ans environ avant la croix. Ses disciples avaient tout à apprendre du Royaume de Dieu, ils étaient au début de leur formation. Matthieu chapitre 6 : V 9 a : « Voici comment vous devez prier, Remarquons que Jésus dit à Ses disciples : « voici comment VOUS devez prier », non pas : « comment NOUS devons prier ». Le Seigneur savait que Ses disciples n'avaient pas les mêmes privilèges que Lui dans la relation avec Son Père, car ils n’étaient pas nés de nouveau, comme nous l’avons vu à maintes reprises. Nous donner ces privilèges, c'est ce que Jésus allait si merveilleusement accomplir au travers de l'Oeuvre de la Croix (Jn 17 : 9, 11, 21 et 23 // 1 Jn 4 : 17b). Que Son merveilleux Nom soit loué ! V 9 b : « Notre Père, qui es aux Cieux, Christ introduit ici, sur Dieu et sur la prière, une révélation qui est complètement nouvelle pour Ses disciples. Pour la première fois certainement, ils vont s’adresser au Père Céleste. C’était révolutionnaire pour eux. Les juifs priaient Dieu en général (Elohim et Yawhe [ou Jéhovah dans certaines traductions, l’hébreu ancien n’ayant pas de voyelles]. A ces noms s'en ajoutaient d'autres qui faisaient connaître le caractère de Dieu, comme Yahwhe Rapha [L’Eternel qui guérit]…..), mais la connaissance de la Trinité, telle que nous en avons la révélation dans le Nouveau Testament, leur était inconnue (Ils adoraient UN seul Dieu(x) ; Elohim est un pluriel). Jésus, tout au long de Sa marche avec Ses disciples, révèlera petit à petit le Père (Jean d’ailleurs est tellement impressionné par cette puissante révélation de Dieu qu’il met un accent très particulier sur elle dans tous ses écrits). Remarquez bien que, malgré tout, Jésus ne dit pas de prier le Père en Son Nom. Ce privilège, qui d’ailleurs deviendra réalité après l’œuvre de la Croix (et nous revenons une fois de plus à cette vérité), Il l'introduira le dernier soir qu’Il passera p. 34

avec Ses disciples. Si vous n’êtes pas convaincu, regardez à Jn 16 : 24 où Christ dit : « Jusqu’à présent, VOUS n’avez rien demandé EN MON NOM. ». Il est clair que les disciples NE POUVAIENT PAS DEMANDER quoi que ce soit au Nom de Jésus pendant tout Son ministère jusqu'aux heures qui ont précédé la croix (entre Matthieu 6 et Jean 16). L'accès auprès du Père AU NOM DE JESUS n’était pas encore permis. Il a été donné APRES la résurrection de Christ. C’est alors qu’Il a obtenu le Nom qui est au-dessus de tout nom, et qu’il nous est possible, par Lui, de nous approcher du Père (Phil. 2 : 9 et Eph. 2 : 18). Oui, frères et sœurs, nous vivons dans le temps de l’Eglise, et c’est un temps particulier. Gloire à Dieu ! Nous verrons que la compréhension spirituelle de la Trinité dans notre vie de prière est primordiale, si nous voulons porter du fruit. V 10 a : « Que Ton Nom soit sanctifié, que Ton règne vienne, La première partie de ce verset n'apprend rien de nouveau, car Dieu s’était révélé comme un Dieu Saint dans l’Ancien Testament (voir Lev. 11 : 14 // Es. 6 : 1 à 3). Par contre, la deuxième partie nous montre une des raisons pour lesquelles Christ a donné cette prière à ses disciples. Pour eux, prier : ‘que Ton règne vienne’ était prophétique et annonçait la Croix. Dieu règne là où Christ est Roi. Sur la terre, depuis Adam et Eve, le règne de Dieu ne représentait que peu de réalité, sauf pendant la période où le peuple d’Israël a été soumise au Seigneur, mais cela n’a pas duré longtemps. Jésus dira, dans les Evangiles, que le Royaume de Dieu était au milieu d’eux par Christ qui régnait en un point de la terre sur le péché, la maladie et la pauvreté (Luc 17 : 21). Depuis la Croix, le Royaume de Dieu est en nous, car Christ règne en nous. En priant Que ton règne vienne, les disciples annonçaient l'accomplissement de l'œuvre de Jésus pour la future Eglise. V 10 b : « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au Ciel. Que de fois des chrétiens fatalistes ont prié cette partie du ‘Notre Père’ devant des situations désespérées, avec un esprit négatif ! « Que Ta volonté se fasse Seigneur, s’il meurt, s’il reste malade …. ». Ainsi, ils ont été conduits à la résignation dans des situations impossibles. Ce n'est pas le sens qu'il faut donner à ces paroles, car au Ciel il n’y pas de défaites, de maladies, de mort, de péché…. mais tout n’est que perfection. En fait, Christ mettait Ses disciples en face des réalités Célestes, ce que Paul d’ailleurs réitérera dans Col. 3 : 1 entre autres. Vous ne pourrez jamais prier efficacement, sans avoir une certaine compréhension de ce qu’est le Ciel. Le ‘Notre Père’, vu sous cet angle, nous en donne une tout autre image. Cette prière était également prophétique, car tant que Jésus n’était pas devenu malédiction pour la race humaine (Gal. 3 : 13), le croyant (de l’AT) était sous la malédiction du péché, de la maladie et de la pauvreté. Ce que nous lisons en Ephésiens 1 : 3 est devenu une réalité en Christ. Il nous a bénis de toute (singulier) bénédiction dans les lieux célestes en Christ. De nombreuses expressions du Nouveau Testament nous montrent ce qui nous appartient en Christ, et définissent notre position en Lui. En quelque sorte, les disciples étaient appelés à prier « Père ! Que tout ce qui se passe au Ciel, Ta gloire, Ta perfection, Tes bénédictions puissent couler de manière régulière sur la terre. » (Sur ceux, bien sûr, qui marchent avec Dieu).

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V11 : « Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien. Nous pouvons faire plusieurs remarques à propos de ce verset. D'abord, Jésus nous enseigne clairement que c’est la volonté de Dieu que nous dépendions de Lui pour nos besoins matériels (Phil. 4 : 6). Ensuite, il est évident que les disciples qu’Il a appelés au ministère sont engagés à entrer dans une école, celle de la vie par la foi. Demander à Dieu d’intervenir dans la vie de ceux qui le servent est donc légitime. Quand j’enseigne sur le ministère, je dis toujours que celui-ci est SURNATUREL, ce qui signifie que vous avez le droit de vivre de l’Evangile (1 Cor. 9 : 14) si vous êtes dans le ministère selon la volonté de Dieu. Là où Dieu dirige, Il pourvoit : jamais en retard, jamais en avance ! Par contre, si vous n’êtes pas dans le ministère au bon moment, au bon endroit, à accomplir ce qui est approuvé par Dieu, alors vous risquez de mettre en danger votre vie et celle de votre famille (si vous en avez une). Le pain quotidien est pour un temps. Un ministère doit prospérer. Au bout d’un moment, un ministre de l’Evangile n'adressera plus cette prière à Dieu, car s’il vit dans le désert toute sa vie, il ne pourra pas porter de bons fruits. V 12 : « Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés, Jésus nous dit ici que nous devons accorder aux autres notre pardon, si nous voulons être pardonnés nous-mêmes. Dans la Nouvelle Alliance (après la résurrection de Christ), le pardon n’est plus conditionnel. Par contre, nous devons savoir que le manque de pardon ouvre des portes à Satan dans notre vie, et nous empêche de prier efficacement pour les autres. V 13a : « Ne nous laisse pas entrer dans (Litt. Emporter par) la tentation, mais délivre-nous du malin, Nous trouvons dans la plupart des versions : ‘Ne nous induis pas en tentation.’ Dieu n’est pas l’auteur de la tentation. Il est l’auteur de l’épreuve. La tentation vient du Diable (Jac. 1 : 13 à 15), et son objectif est de nous faire tomber dans le péché. L’épreuve est un examen. Ce n’est pas une maladie, le manque, la pauvreté, ou je ne sais quoi de néfaste qui peut nous arriver, car Dieu n’a rien de mauvais qu’Il puisse déverser du Ciel sur nos têtes ! Non, l’épreuve est un examen que nous devons passer, et l'aboutissement est en général de grandes bénédictions (Gen. 22 : 1 à 19 en est un exemple typique). Dieu n’est pas l’auteur du mal. Finalement, que voulait Christ pour Ses disciples concernant la tentation? Ils devaient prier pour que les pièges du Diable soient écartés de leur vie (Jésus dira à Pierre que Satan les a réclamés pour les cribler). La deuxième partie de ce verset trouve son exaucement dans Col. 1 : 13 : « Il (Le Père par Jésus) nous a délivrés (non pas nous délivre ou nous délivrera) du pouvoir des ténèbres (litt. Du danger que représentait l’autorité légale que les puissances des ténèbres avaient sur nous) et nous a transportés dans le Royaume de Son Fils bien-aimé. » Comme j’aime ce verset ! Il est puissant. C’est exactement la réponse à cette prière. Oui, Jésus m’a délivré, vous a délivré, nous a délivrés de la main de Satan. Il n’a plus de pouvoir sur nous qui sommes nés dans le Royaume de Dieu ! p. 36

Amen ! J’espère que vous ne priez pas Dieu de vous délivrer de l’ennemi ou des démons, car vous êtes libre en Jésus. Marchez simplement dans votre liberté, et proclamez cette puissante vérité sur votre vie, car Satan n'a plus de pouvoir sur vous. Prier le Seigneur de nous délivrer est un manque de foi et un retour en arrière avant Sa glorieuse résurrection. V 13b : « Car c’est à toi qu’appartiennent le règne, la puissance et la gloire aux siècles des siècles. Amen ! » Ces derniers versets sont une doxologie (c’est à dire des paroles qui rendent gloire à Dieu). Ils nous font comprendre que, dans toutes requêtes, nous devons Lui donner la gloire passée, présente et à venir. Cette louange nous montre que Dieu aura le dernier mot dans l’histoire de l’humanité. Ni le Diable, ni les démons ne triompheront. Et voici une bonne nouvelle : Dieu est pour nous, et nous faisons partie du groupe des ‘Parfaitement vainqueurs pour l’éternité », cela pour l’unique gloire de Christ. En résumé, quand nous étudions cette merveilleuse prière, nous pouvons comprendre l’intérêt particulier et l’enjeu qu’elle avait au moment où Jésus l’a enseignée à Ses disciples. C’était bien une prière prophétique et transitoire orientée vers la Croix du Calvaire. Nous pouvons en retirer des principes en cessant de prier, bien sûr, pour obtenir ce que Jésus a déjà accompli, car c'est désormais inutile. Maintenant, nous arrivons à une partie très importante, que nous avons ébauchée et qui est le cœur de cet enseignement, car il est bien beau de voir ce que Jésus a enseigné au début de Son ministère terrestre à des disciples qui n’étaient pas encore nés de nouveau, mais nous qui sommes sous la Nouvelle Alliance, nous devons nous intéresser particulièrement aux enseignements qui concernent Son Eglise. C’est là que les explications de Jésus sur les nouveaux privilèges de la prière vont prendre un sens nouveau pour nous.

Les Nouveaux Privilèges de la Prière : Jean 14 à 16 Jésus, durant Son ministère, nous livre, sur la prière, des secrets et des privilèges qui nous concernent, nous Son Eglise. Nous les trouvons dans l'Evangile de Jean, chapitres 14 à 16 (et je bénis le Seigneur pour ce passage merveilleux – ce temps d’intimité que Jésus passe avec Ses disciples, et dont nous avons la grâce d’avoir tous les détails au mot près). Jean, en effet, nous donne un coup de projecteur sur ces précieux moments où Christ dévoile des secrets sur ce qu’Il va accomplir au travers de Son sacrifice à la Croix, quelques dizaines d’heures plus tard. C'est le seul passage des Ecritures qui soit si précis et si intime entre Christ et Ses disciples. Pour bien le comprendre, nous allons voir, en premier lieu, son contexte. Jésus passe la dernière soirée avec Ses disciples, qui l’ont suivi pendant 3 ans et demi. C’est la dernière fois qu'Il est parmi eux dans la chair (car, après Sa résurrection, Il apparaîtra devant Ses disciples et disparaîtra, mais Il ne vivra plus avec eux). Imaginez que vous passez la dernière soirée avec un groupe de personnes, que vous aimez tendrement (le traître ayant été écarté), avec qui vous avez vécu des moments extraordinaires. Vous savez que vous ne les reverrez plus (en tout p. 37

cas, pas dans la même chair pour Christ).Vous voulez partager des choses intimes avec elles, particulièrement si vous savez que vous allez passer par un moment extrêmement difficile dans les prochaines heures de votre vie. En fait, Jésus était en train de dire à Ses disciples : « Ne soyez pas inquiets. Je vais partir pour un temps, mais ce n'est pas la fin de cette merveilleuse aventure. Elle va continuer. Désormais cependant, vous ne me connaîtrez plus dans la chair, mais dans une autre dimension, selon l’Esprit." Ils seront troublés lorsque Jésus les avertira qu’ils ne le verront plus, puis qu’ils le reverront encore (Jn 14 : 19 et Jn 16 : 16 à 19). Quelque chose de nouveau allait se produire. Christ ne pouvait pas le révéler complètement à Ses disciples, car le mystère de la Croix devait être caché (1 Cor. 2 : 6 à 9), jusqu'à ce qu'Il revienne vainqueur de la mort (sinon le Diable aurait pu en profiter pour essayer de déjouer le Plan Divin de notre Rédemption). Quelques années plus tard, Dieu utilisera un instrument (l'apôtre Paul) pour faire connaître à Son Eglise ce qu’il s’est réellement passé à la Croix (voir mon livre intitulé : "Comprendre notre Identification avec Christ" pour un enseignement profond de la Croix du Calvaire). Si vous étudiez bien ces 3 chapitres de Jean 14 à 16, vous remarquerez que Christ annonce à ses disciples son départ puis son retour (Jn 14 : 3 par exemple). Il leur fait des révélations sur leur future nouvelle naissance (Jn 14 : 16 et 17 entre autres), et Il les enseigne sur la prière (Jn 14 : 12 à 14 // Jn 15 : 7 // Jn 15 : 16). C’est bien sûr cette dernière partie qui va nous intéresser, puisque notre étude porte sur la prière. Connaissant le désarroi de ses disciples, ainsi que leurs faiblesses et leur manque de compréhension spirituelle (ils n’étaient pas nés de nouveau), Jésus les rassure et les prépare à l’événement de la Croix, en leur livrant quelques secrets merveilleux sur la prière. Ils ne les comprendront pas complètement. C’est pourquoi Il leur confiera qu’Il avait encore beaucoup de choses à leur dire, mais qu’ils ne pouvaient pas les porter (Jn 16 : 12), ou les comprendre selon certaines traductions. Après plusieurs révélations de ce qui allait se produire à la Croix, Il leur dira vers la fin de Son allocution Jn 16 : 23 et 24 : « En CE JOUR-LA, vous ne m’interrogerez plus sur rien. En vérité, en vérité, Je vous le dis, ce que vous demanderez au Père, Il vous le donnera EN MON NOM. JUSQU'A PRESENT, vous n’avez rien demandé en Mon Nom. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit complète. » Cela devait brûler dans le cœur du Seigneur ! Il voulait leur révéler tant de choses, mais Il ne pouvait pas, nous savons pourquoi. Dans ce verset, Christ précise : « En ce jour-là ». Que voulaitIl dire par cette expression ? Simplement qu'un jour nouveau se lèverait pour la prière, avec des privilèges nouveaux, quand la Nouvelle Alliance serait contractée. Quelque chose de merveilleux se passerait pour la future Eglise. Il ajoute que Ses disciples n’avaient jamais rien demandé en Son Nom jusqu’à présent. Nous avons vu, en effet, dans l’étude du notre Père, qu'ils ne pouvaient pas faire cette prière en utilisant légalement le merveilleux Nom de Jésus. Ce Nom a été utilisable par procuration, quand Jésus a obtenu le Nom qui est au-dessus de tout Nom (Phil. 2 : 9 et 10 // Marc 16 : 17). Ce Nom est alors devenu, pour tout chrétien qui en connaît les privilèges, la porte ouverte aux exaucements de la prière. Merci Seigneur d’être dans la Nouvelle Alliance ! Je vous invite à relire entièrement ces chapitres de Jn 14 à 16, car maintenant vous êtes en mesure de les comprendre. C’est un des plus beaux passages de la Parole de Dieu.

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Comment Jésus priait-Il ? Jésus avait une vie de prière très particulière qui nous fait envie à tous. D'ailleurs, Ses disciples lui ont demandé, comme nous l'avons vu plus haut, de les enseigner à ce sujet. Je ne sais pas si vous obtenez les mêmes résultats que Christ dans la prière, mais cela nous met au défi : Il est notre modèle, et Il a dit que nous ferions même de plus grandes œuvres que Lui (Jn 14 : 12). Dans Jn 15 : 8, Jésus nous montre que si nous portons du fruit dans la prière, c’est ainsi que le Père sera glorifié dans nos vies. Finalement, comment Jésus priait-Il, Lui notre exemple parfait ? L'étude de ce sujet va vous permettre de découvrir la vraie prière. Vous me direz peut-être: "Pourquoi étudier la vie de prière de Christ, car Lui, Il est inégalable." Vous devez comprendre que nous sommes, en tant que fils et filles du Roi des rois, ce que Jésus était en tant que Fils de Dieu. Paul dit dans Romains 8 : 17 : "Or, si nous SOMMES (et non 'serons') fils, nous sommes aussi héritiers : héritiers de Dieu, et cohéritiers de Christ." Pensez-vous que Paul parle à la légère, ou voulait-il ajouter un verset à l'Ecriture? Non, mais il nous révèle ici une puissante réalité : Nous SOMMES FILS ET FILLES de Dieu avec TOUS les privilèges que cela comporte. Nous avons une position dans la prière, et je dirai même plus, nous avons la même position que celle de Christ quand Il était sur la terre, concernant Sa communion avec le Père (1 Jn 1 : 3). Cela peut vous choquer. C'est pourtant la vérité. La seule différence, c'est qu'Il avait une communion mature avec le Père Céleste, ce qui n'est pas le cas pour nous, car cette communion est née le jour de notre nouvelle naissance, lorsque la nature Divine a été transmise dans notre esprit, et la vie chrétienne consiste, entre autres, à apprendre à la développer jour après jour: Gloire à Dieu! Jean nous confirme cette position privilégiée : "Tel Il est, tels nous sommes aussi dans ce monde"(1 Jn 4 : 17). Donc, si Jésus priait en tant que Fils de Dieu, nous aussi nous prions en tant que fils et filles de Dieu, en étant sur la terre. Si Jésus est retourné au Ciel en nous déléguant des privilèges de la Nouvelle Alliance, c'est pour que nous puissions continuer les Oeuvres qu'Il avait commencé de faire. Luc le dit dans Actes 1 : 1 : « Théophile, j’ai parlé dans mon premier livre (l’Evangile de Luc) de ce que Jésus A COMMENCE DE FAIRE et d’enseigner. » Regardons à quelques passages, où Christ, dans Sa relation avec Son Père Céleste, nous dévoile Ses secrets - Lui notre Modèle : cela doit en effet nous parler. Car aucun chrétien ne peut dire qu'il n'aimerait pas apprendre à prier comme le faisait Jésus. Luc 6:12 : « En ce temps-là, Jésus se rendit à la montagne pour prier, et Il passa toute la nuit dans la prière à Dieu.. » Jésus passe toute la nuit à prier : Il avait à prendre une décision très importante. Il devait, en effet, choisir 12 personnes, qui deviendraient Ses disciples pour Le suivre dans Son ministère terrestre afin d'être des témoins oculaires de la Croix. Ils seraient ensuite Ses apôtres (après avoir reçu l’onction de leur ministère à la Pentecôte) pour continuer l’œuvre qu’Il avait commencée. Enfin, ils constitueraient les pierres fondatrices de l'Église (Eph. 2 : 20). Ce n’était pas une mince affaire ! Jésus priait donc pour connaître les plans du Père, afin d’avoir du succès dans Son ministère terrestre. Il ne ressort pas de cette nuit de prière épuisé ou déprimé ! Non, car Il avait vécu de merveilleux instants en tête à tête avec le Père. Je suis toujours étonné p. 39

d'entendre des chrétiens tenir des propos négatifs, ou de les voir se livrer à des actions charnelles, alors qu'ils prétendent avoir passé du temps avec Dieu ! Examinons maintenant un passage qui nous montre l’attitude physique de Jésus quand Il s’adressait au Père. Matth. 14:19 : « Il …. Leva les yeux vers ce Ciel et dit la bénédiction. » Jésus voit cette foule qui a faim et soif de Lui. Il va faire le miracle de la multiplication des pains, Il lève les yeux vers Son Père, et rend grâce. C'est tellement simple! Pas de religion, pas de voix étrange, pas de prière interminable, alors que l'on rend grâce pour la nourriture. Il ne ressemblait pas à certains chrétiens qui prient pour le monde entier, quand vous leur laissez l'occasion de prier pour la nourriture. Avec eux, vous êtes sûr de manger froid! Je crois que nous passons trop souvent à côté des manifestations surnaturelles de Dieu à cause de notre religiosité. Soyons simples, soyons nous-mêmes. Cela nous aidera à progresser d'une façon spectaculaire, je vous le garantis. Ce n'étaient que deux petites remarques sur la vie de prière de Jésus. Allons beaucoup plus profondément dans notre recherche, et considérons le passage de Jean 11, qui nous relate la résurrection de Lazare. Christ était souvent accueilli par une famille, celle de Marthe et Marie. Il connaissait bien leur frère qui s'appelait Lazare. Lazare va mourir, et Jésus est occupé par Son ministère avec toute la foule qui l'entoure. Il arrive près de la tombe de Lazare qui est mort depuis 4 jours. Il lève les yeux vers Son Père, et Il prononce des paroles qui devraient nous enseigner de façon merveilleuse : "Père, Je Te rends grâces de ce que TU M'AS EXAUCE." J'aime beaucoup ce passage! Je peux m'imaginer Jésus, là où tout le monde se serait esquivé discrètement. En raison de Sa relation mature avec le Père, devant cette situation impossible à l'homme, mais possible à Dieu, Il va conquérir la mort. Vous remarquez que Jésus n'a pas demandé à Son Père de l'exaucer, en gémissant, en pleurnichant en demandant plusieurs fois : « Père, ressuscite Lazare, s’il Te plaît, Je T’en supplie… ». Il n'a pas essayé de frapper et de frapper à la porte du Ciel. Il n'a pas dit : "Père, pourquoi? Pourquoi cela? Ils étaient si gentils! Père, bénis la famille de Lazare, console-les, bénis Marthe, Marie, leur maison, leur jardin, les plans de tomates qu'ils ont semés, les pommes de terre qu'ils vont récolter." (J'exagère volontairement, mais vous comprenez où je veux en venir). C'est pourtant ce que la plupart des chrétiens auraient fait! Pourquoi Christ s'est-Il adressé à Son Père de cette manière ? Je vais vous livrer un de ses plus grands secrets. Il vous aidera certainement à comprendre le monde de l’Esprit : Pour Jésus, Son Père et la présence invisible du Saint-Esprit étaient plus réels que le monde naturel. C'est là une des plus grandes bénédictions que vous puissiez obtenir dans votre vie spirituelle. Il est dit de Kathryn Kuhlman, cette évangéliste américaine qui avait une onction spéciale pour guérir les malades et qui voyait des centaines, voire des milliers de miracles se produire dans une seule réunion, qu'elle avait ce niveau de relation avec Dieu. Elle levait les yeux vers le Seigneur, et le gens qui la voyaient disaient souvent qu'elle parlait avec Dieu, comme si elle était là avec Lui, seule à seul dans une conversation intime, alors qu’elle se trouvait devant des milliers de personnes (attention, ce n'est pas une méthode. Si vous avez le privilège de faire une telle expérience, que ce soit le fruit de votre relation avec Dieu). Les chrétiens sont constamment immergés dans le naturel, et quand ils traversent des moments difficiles dans leur vie, ils se demandent pourquoi ils n'ont pas accès au monde spirituel. p. 40

Quand tout va bien, ils s'engourdissent dans une douce somnolence, au lieu de s'entraîner spirituellement, de se former dans la Parole de Dieu. Le dimanche matin, ils avalent à l'église leur "petit repas spirituel", et le reste de la semaine ils vivent avec cette maigre pitance. Ils s'étonnent ensuite d'être vaincus dans les temps de crise, roués de coups par le Diable. Il est fondamental de développer notre relation d'amour avec Dieu, une relation intense, passionnée et réelle, comme Jésus en avait une avec Son Père Céleste. Au verset 42 de Jean 11, Il dira : "Pour Moi, Je savais que Tu m'exauces TOUJOURS." C'est magnifique! Quelle grâce d'avoir, dans la Parole de Dieu, de tels versets qui nous enseignent puissamment! Voyons maintenant un autre aspect de la prière, dans la relation intime que Jésus entretenait avec Son Père. Jésus fut tenté, plus que nous ne pourrons jamais l'être dans toute notre vie spirituelle. Rappelez-vous qu'Il était 100% Dieu par nature sur la terre, mais aussi 100% homme. Nous lisons, dans Hébreux 4 : 15, qu'Il a été tenté comme nous en toutes choses sans commettre de péchés. La pire des tentations, Il la connaîtra le soir de Son arrestation dans le jardin de Gethsémané, et Il la vaincra par la prière. Le chapitre 26 de Matthieu versets 36 à 46 nous rapporte le terrible combat spirituel qui se livre dans son âme. Il se jette face contre terre (v 39). Jamais nous ne L'avons vu agir ainsi. Lui, Le Maître, Dieu le Fils en chair, s'effondre devant Son Père, implore son secours. Quel moment tragique, bouleversant dans le jardin de Gethsémané ! Trois fois Jésus s'adresse à Son Père, avant de sortir de ce combat fortifié, puissamment victorieux. Sachez que plus vous travaillerez activement pour le Seigneur, plus le Diable essayera de vous déstabiliser, et vos tentations seront parfois très fortes. Quand j'enseigne sur ce sujet, je dis souvent aux chrétiens qui ont de puissants appels pour servir le Maître qu'ils doivent s'attendre à de grandes persécutions tant naturelles que spirituelles. Plutôt que d'entendre cela, les chrétiens, bien souvent, préfèrent raconter comment Dieu leur a parlé, mais le jour où ils entrent dans leur appel, ils réalisent que les persécutions suivent obligatoirement. C'est pourquoi, nous devons apprendre à développer notre relation avec le Père, afin de ressortir vainqueurs de toute tentation. Je le dis souvent : notre plus grand ennemi, ce n'est pas le Diable, ni les circonstances, ni les autres chrétiens. Vous découvrirez que votre plus grand ennemi, c'est vousmême –votre chair (tout ce qui n’est pas soumis à Dieu dans votre âme). Si vous étudiez les moments difficiles de Christ sur la terre, lisez le chapitre 12 de l'Evangile de Jean versets 27 et 28. Christ, troublé dans Son âme, se tourne vers Son Père, et dans le dialogue qu'Il a avec Lui, Il trouve tout de suite du secours. Le Père vient et le fortifie. C'est ce que Jésus vivait constamment. C'est la façon dont Il priait. Enfin, pour clôturer cette mini étude sur la façon dont Christ s’adressait au Père dans la prière, nous allons voir la magnifique prière de Jean 17, où Christ dialogue avec Son Père d’une manière simple, mais si puissante : C’est grâce à l’exaucement de cette prière que l’Église a pu naître et que nous sommes là. Car le Père exauçait TOUJOURS Jésus. Nous n'atteindrons jamais une telle maturité dans notre relation avec le Père, mais nous pouvons tendre vers elle. C'est ce que nous devons poursuivre avec ardeur. Tant de chrétiens ne savent même pas qu'ils ont un Papa dans le Ciel. Ils vivent au jour le jour, sans jamais Le découvrir, et c'est dommage ! Nous pouvons nous interroger sur cette maturité de Christ. Aussi, voyons ensemble ce qui nourrissait la communion intense qu'Il avait avec Son Père. p. 41

D’abord, Jésus savait qui Il était. Il a souvent déclaré :"Je suis". Pour avoir de la maturité, nous devons passer par la connaissance et la confession de ce que nous sommes EN CHRIST. Ensuite, Jésus connaissait le caractère de Son Père, Il savait qui était le Père : Jn 5 : 20 et 15 : 9. Il connaissait la volonté du Père : Jn 5 : 30 et la recherchait activement, car Il était mort à Sa propre volonté. Dans le jardin de Gethsémané, Il a dit clairement : « Non pas Ma volonté, mais la Tienne. » Jésus désirait aussi toujours plaire à Son Père : Jn 8:29 et 5:30. Tant de chrétiens ne cherchent pas à être agréables au Père, mais se contentent des idéaux qu'ils se sont forgés sur le monde spirituel. Enfin, Jésus dépendait du Père totalement au travers du Saint-Esprit : Jn 5 : 17 à 19 et 12 : 50. Cette dépendance L'amenait à être très attentif à la direction du Saint-Esprit. (Dans la résurrection de Lazare on en voit un exemple typique). Beaucoup de chrétiens pourraient dire : « C’est bien beau, mais alors pourquoi, si nous sommes fils, ne sommes-nous pas capables d'agir comme Jésus ? » Dans le domaine de la prière, la différence entre nous dans notre vie chrétienne et Christ dans Son ministère terrestre se situe à 2 niveaux : 1°) Nous devons faire face à un manque de maturité, car nous avons été pécheurs, et c'est seulement depuis notre nouvelle naissance que nous avons revêtu la nature Divine. Jésus n’est jamais passé par une croissance spirituelle (sinon Il aurait obligatoirement péché. En grandissant nous faisons tous des erreurs.). 2°) Nous sommes bridés par nos corps mortels (ce qui n'était pas le cas de Jésus : Voir mon livre sur : ‘Comprendre notre identification avec Christ’). Comme nous le verrons, nous devons passer du temps avant d'entrer dans le monde de l’Esprit, car nous devons vaincre notre chair, ce qui nous handicape. Pour Christ, c’était instantané. Nous avons vu quelle était la vie de prière de Christ quand Il exerçait Son ministère terrestre. Maintenant, nous allons nous intéresser à la prière sous la nouvelle alliance.

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Chapitre 4 : La Prière sous la Nouvelle Alliance.

Comme nous l’avons suffisamment développé, nous savons que l’Eglise a reçu de nouveaux privilèges dans la prière, au travers du sacrifice de Christ. Nous allons voir maintenant le rôle de la Trinité dans notre vie de prière. Ensuite, nous étudierons deux puissantes prières que les épîtres nous enseignent, et qui doivent être des piliers dans notre vie spirituelle.

Le Rôle de la Trinité dans la Prière Beaucoup de chrétiens n'ont pas la compréhension spirituelle du rôle de chaque personne de la Trinité, ce qui les conduit à commettre des erreurs quand ils prient. Ils disent par exemple : « Jésus, je T'invoque pour que tu me donnes telle ou telle chose » et ils nomment bien sûr ce qu’ils veulent recevoir du Seigneur. Ou encore : « Seigneur Jésus, donne-moi ceci ou cela, au Nom de Jésus ! » Il y a un non-sens dans ce genre de demande ! Vous ne dites pas : « Monsieur le Président, je vous demande telle ou telle chose au nom de Monsieur le Président! » Sinon il va sourire ! Si vous vous adressez à quelqu’un au Nom de quelqu’un d’autre, c'est correct. Mais si c'est au nom de cette même personne, c'est absurde ! Comprenez bien que demander à Dieu de nous secourir dans nos besoins est tout à fait scripturaire. Paul nous l'enseigne dans Philipiens 4 : 6 ss entre autres (et nous verrons quel type de prière nous devons utiliser dans ces cas-là), mais faisons-le avec les règles spirituelles qui s’imposent. Dans tous les versets que nous avons étudiés plus haut sur la prière – et où il est question des futurs privilèges de la Nouvelle Alliance, nous voyons que Jésus a toujours enseigné à Ses disciples d'adresser leurs requêtes AU PERE EN SON NOM, ce que nous devons faire. Comprenez-moi bien. Nous pouvons et devons louer et adorer Dieu le Père, ainsi que Dieu le Fils, et Dieu le Saint-Esprit. Nous sommes en communion avec les 3 personnes de la Trinité, mais chacune d'Elles a son propre rôle dans la prière. Le Père nous répond, Jésus sert d’intermédiaire ou de médiateur (voir mon livre sur notre identification avec Christ) et le Saint-Esprit révèle, c'est-à-dire manifeste la réponse dans notre vie ou dans la vie de ceux pour qui nous prions. Dans la Nouvelle Alliance, tout se fait PAR Jésus ou AU TRAVERS de Jésus : Regardez quelques versets comme Rom. 11 : 36, Eph. 2 : 18, Col. 3 :17 et Héb. 13 : 15 par exemple. Quant au Saint-Esprit, Il a le rôle de nous diriger dans la prière, comme nous le verrons plus loin, pour les prières dans l’Esprit. Jésus nous parle par Son Saint-Esprit, Il est le médiateur. Quand nous avons une requête, nous nous adressons au Père en Son Nom, car c'est Lui qui la transmet au Père. Imaginez au 3ème Ciel Christ, notre Maître, qui apporte à Son Père les prières des saints, dont la réponse sera communiquée ensuite par SaintEsprit. Quelle scène fabuleuse ce doit être! Je vous rappelle que l’utilisation du Nom de Jésus dans la prière n’est pas une formule magique, mais une délégation d’autorité spirituelle. Christ, en effet, nous a donné une procuration – c’est-à-dire le droit légal d’utiliser Son Nom dans la prière, et voilà ce que nous devons apprendre à faire, selon les lois spirituelles du NT. Donc, Jésus n’est pas Celui à qui nous devons nous adresser quand nous avons quelque chose à demander à Dieu, et Il n’est pas Celui qui répond à notre prière (relisez attentivement Jean 14 à 16 et 1 Jn 5 : 14, si vous n’êtes pas convaincu). Si vous avez un besoin particulier, ne priez plus : « Seigneur Jésus,

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donne-moi ceci ou cela », mais présentez-vous devant votre papa céleste, et dites-lui : « Père Céleste, j’ai besoin de telle ou telle chose, je Te la demande, au Nom de Jésus. » Et, comme nous le verrons dans la prière de la foi, la Parole de Dieu nous garantit que Dieu nous écoute (1 Jn 5 : 14 et 15). Plus nous prierons selon les Ecritures, plus nous verrons les résultats. Quand j’enseigne cela, certains chrétiens me rétorquent : « Oui, mais moi, j’ai déjà prié Jésus, et il m’a répondu. » Je leur réponds : « Quand cela s’est-il passé? Au début de votre conversion, sans doute! » Presque toujours ils acquiescent. Alors je creuse un peu plus, en leur demandant où ils en sont dans leur vie de prière. Ils me répondent souvent qu’au début de leur conversion, c’était extraordinaire, mais qu’aujourd’hui cela laisse à désirer. Vous devez comprendre que Dieu peut permettre l’ignorance de Ses enfants pour un temps, mais quand nous sommes supposés grandir, nous devons grandir. Il en est de même avec nos enfants dans le monde naturel. Si vous avez un enfant de dix ans, et que vous soyez encore obligé de l’emmener aux toilettes et de le nourrir avec une petite cuillère, cela veut dire qu'il a un sérieux problème. Il est certainement handicapé, et vous ne pouvez pas lui confier certaines tâches pour sa propre vie ou celle des autres, ce qui pourtant serait légitime pour son âge. Nous avons tellement de bébés spirituels, qui stagnent dans nos églises, alors qu'ils auraient dû grandir depuis longtemps. Ce sont des handicapés spirituels ! Il est vrai qu'aux premiers jours de notre conversion, tous nos regards sont tournés vers Jésus. Et c'est normal. J’aime regarder un bébé spirituel qui vient de naître dans le Seigneur. Il est tout « frais », tout innocent. Il balbutie : « Jésus, je T’aime. », « Jésus, je Te demande ceci ou cela. » Toute la journée le bébé spirituel raconte sa vie à Jésus ! Cela fait partie des premiers pas avec le Seigneur. Or, si le bébé ne grandit pas, il ne verra plus d’exaucements, et il faudra qu’il se résigne à changer, car Dieu ne change pas, et Il ne changera jamais. Sa Parole est immuable. J’aime le dire et je le répète souvent : Ce n’est pas à Dieu de se plier à nos façons de penser et de voir, ou à nos désirs personnels, mais c’est à nous de nous soumettre à Sa Parole, de connaître et de pratiquer ce qu'Elle nous dit. Regardons maintenant à deux prières qui nous sont enseignées dans les épîtres :

Deux Puissantes Prières Néo-testamentaires Des hommes de Dieu ont été puissamment utilisés par Dieu dans le Nouveau Testament, et ils nous ont laissé des exemples de prières que nous devons vivre dans notre vie spirituelle de tous les jours. Rappelez-vous (et je le dis souvent dans mon église), Dieu est le Dieu du surnaturel, non pas du naturel. Je vous invite à faire régulièrement ces prières, pour vous et pour vos frères et sœurs. Paul, dans son épître aux Ephésiens qui donne l’enseignement le plus profond à l’Eglise de Christ, nous enseigne deux puissantes prières, qu’il faisait régulièrement pour cette église, et que nous allons étudier maintenant. Pour moi, elles constituent les fondements de notre vie spirituelle, sans lesquels nous ne pourrons jamais avancer profondément comme le veut le Seigneur.

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La première se trouve dans Ephésiens chapitre 1 versets 15 à 18 : « Je ne cesse de rendre grâce pour vous. Je fais mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur JésusChrist, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et révélation dans Sa connaissance. Qu’Il illumine les yeux de votre cœur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à Son appel, quelle est la glorieuse richesse de Son héritage au milieu des saints, et quelle est la grandeur de surabondante de Sa puissance envers nous qui croyons selon l’action souveraine de Sa force. » La première remarque que nous pouvons faire, c'est que Paul adresse sa requête au Père, comme Jésus l’avait enseigné à Ses disciples. Etudions ensemble cette prière qui est riche en enseignements (nous allons nous concentrer en particulier sur les versets 17 et 18): D’abord, Paul nous montre qu’il demandait au Père un esprit de sagesse et de révélation dans la connaissance de Dieu. Vous pouvez avoir une connaissance intellectuelle de la Parole de Dieu, comme beaucoup de chrétiens qui étudient la ‘théologie’. Vous pouvez connaître des versets par cœur, même être une encyclopédie biblique vivante. Cela ne vous servira à rien dans le Royaume céleste. Vous devez recevoir une connaissance révélée de la part de Dieu, c’est-à-dire que la Parole de Dieu doit passer de votre tête vers votre esprit. C’est ainsi que nous devons prier. Nous devons demander au Père que Sa Parole devienne révélation dans notre cœur quand nous la méditons. Paul parle aussi de sagesse. Il est important que la Parole se révèle dans notre esprit, mais si nous ne savons pas l’appliquer correctement dans notre vie en temps opportun, alors nous allons faire des dégâts avec Elle. Nous avons également besoin d'un esprit de révélation dans la connaissance de Dieu. La connaissance, en effet, peut être destructive ou constructive selon la façon dont nous l'utilisons. La sagesse est de savoir l'appliquer dans la situation où nous nous trouvons. Ensuite, Paul demande que les Ephésiens aient les yeux de leur cœur illuminés. C'est fondamental pour notre vie spirituelle. Nous sommes nés de nouveau, mais il faut que nous soyons éclairés par rapport à des réalités qui nous appartiennent, à la fois dans le temps présent et dans l’avenir. Concernant le temps présent, Paul nous parle de ‘la glorieuse richesse de Son héritage au milieu de Ses saints.’ En fait, il demandait au Père, au Nom de Jésus, d'édifier les saints qui étaient à Ephèse, pour qu’ils découvrent leur héritage présent et qu'ils marchent à sa lumière. Nous avons en effet un héritage présent (Rom. 8 : 17 // Col. 1 : 12), qui nous a été conféré à notre nouvelle naissance, et qui nous appartient maintenant. Ce sont les réalités de ce que nous sommes en Christ – les privilèges du Royaume, comme : notre relation avec Dieu, le baptême de l’Esprit, la guérison Divine, la prospérité, la protection Divine, la longue vie sur la terre, la paix, la joie, la merveilleuse présence de Dieu … et toutes les prérogatives semblables qui nous appartiennent en Christ. Nous n’avons pas besoin de nous battre pour les obtenir, mais seulement de méditer la Parole et de voir les yeux de notre cœur illuminés, afin de pouvoir bénéficier de cet héritage présent. La Bible nous dit que nous avons reçu un gage (une avance – un acompte) sur la totalité de notre héritage (Eph. 1 : 14). C’est ce dont nous pouvons profiter sur cette terre. Nous lisons, p. 45

dans Malachie 3 : 18, qu’il doit y avoir une différence entre le juste et le méchant, entre celui qui sert Dieu et celui qui ne le sert pas. Pourtant, c’est souvent le contraire que je vois parmi le Corps de Christ. Certains chrétiens sont encore plus tristes – plus déprimés – plus malades que les inconvertis. Il est temps de se réveiller et d'avoir foi en la Parole de Dieu. Paul priait aussi pour que les frères et sœurs d’Ephèse puissent connaître l’espérance qui s’attache à l’appel que Dieu nous a lancé pour l’éternité. Cette espérance, c’est le Ciel, la résurrection d’entre les morts, la vie éternelle avec Lui. En fait, c’est le reste de notre héritage. Il est à venir et immensément plus important, car éternel ! Un chrétien ne pourra jamais vivre dans la plénitude de Dieu, s’il est seulement conscient de réalités terrestres, et s'il n’a pas la compréhension et la révélation, dans son esprit et pas seulement dans son intellect, qu’il est étranger et voyageur sur la terre (Héb. 11 : 13) et que par conséquent il doit décider et se diriger en ayant toujours la perspective de l’éternité dans son cœur. Paul, d’ailleurs, dira aux Colossiens qu’ils devaient s’affectionner aux choses d’en haut et non à celles qui sont sur la terre (Col. 3 : 2). Nous avons besoin d’avoir une révélation de ce qui se passe au Ciel. Dans l’histoire de l’Eglise, peu de chrétiens ou de serviteurs de Dieu ont été ravis en esprit. C’est une expérience très rare. Dieu veut nous donner cette révélation, principalement au travers de Sa Parole. Aussi, je vous invite à méditer particulièrement les derniers chapitres de l’Apocalypse, et à vous nourrir de tous les passages qui parlent de notre espérance et du Ciel, tout en faisant cette prière que nous sommes en train d’étudier. Si vous êtes sincère, vous ne vivrez plus du tout votre vie chrétienne avec la même vision, je vous le garantis. Trop de chrétiens se laissent accaparer par les choses de la vie. Alors que le Diable est occupé à utiliser tous les moyens possibles et imaginables pour pervertir le monde, l’Eglise reste là, à se poser des questions de base, et à vivre une vie spirituelle misérable. Il faut que cela change, et cela changera dans votre vie avec le Seigneur si vous le voulez réellement. La deuxième prière, que nous allons étudier dans ce paragraphe, se trouve dans Eph. 3 : 14 à 16 où Paul écrit : « C’est pourquoi, je fléchis les genoux devant le Père, de qui toute famille tire Son nom, afin qu’Il vous donne, selon la richesse de Sa gloire, d’être puissamment fortifiés par Son Esprit dans l’homme intérieur. » Je vais vous donner quelques explications, qui nous permettront d'interpréter ce passage et de mieux comprendre cette prière afin qu’elle nous soit profitable. Remarquons encore que c'est au Père que Paul adresse sa requête. Il avait compris le rôle de la Trinité dans sa vie de prière. Nous pouvons remercier Dieu pour Sa merveilleuse Parole, qui nous éclaire et nous amène, par la révélation du Saint-Esprit, à demeurer dans la vérité. Paul prie pour que les Ephésiens soient fortifiés dans leur être intérieur (c'est-à-dire dans leur esprit né de nouveau) par la glorieuse présence de Dieu, qui est l’onction tangible du Saint-Esprit sur nous. Il prie pour qu’ils expérimentent régulièrement la présence de Dieu dans leur vie spirituelle. C’est la volonté de Dieu que nous soyons visités par Son Saint-Esprit. Faites cette prière, et demandez à être rempli – à être fortifié dans votre esprit. Dites : « Cher Saint-Esprit, viens dans ma vie, et remplis-moi. Je T’accueille maintenant même ; je veux vivre pour la gloire p. 46

de Jésus »). Vous n’invitez pas le Saint-Esprit à entrer en vous, car Il habite déjà en vous depuis votre nouvelle naissance, mais vous l’accueillez comme la 3ème personne de la Trinité, pour qu'Il exerce Son glorieux ministère envers vous. Ce n’est pas une prière que nous devons faire une fois pour recevoir le baptême du Saint-Esprit, mais une prière de tous les jours, qui est le reflet de notre soif de Dieu. Paul écrira plus tard, dans son épître aux Ephésiens, qu’ils devaient être remplis continuellement du Saint-Esprit (Eph. 5 : 18) bien des commentateurs ont fait la remarque que le temps du verbe grec "rempli" dans ce verset implique un état de fait constant). Nous devons apprendre à vivre dans la présence du Saint-Esprit, et cette prière nous y aidera, si bien sûr nous ouvrons notre esprit au moment où nous prions. Vous voyez, si vous voulez vraiment réussir votre vie chrétienne, vous devez la construire sur 3 piliers fondamentaux : La Parole – le Saint-Esprit et le caractère de Christ. S’il vous manque un de ces piliers, vous ne réussirez pas. La première prière que nous avons étudiée vous permettra d’accéder à de nouvelles dimensions dans la compréhension de la Parole de Dieu. Cette deuxième prière vous aidera, si vous vous abandonnez à Sa merveilleuse présence, à vivre sous l'onction, constamment. Quant à édifier en nous le caractère de Christ, c'est une question qui demanderait une étude particulière et nous ferait sortir de notre sujet. Donc, faites ces prières pour vous-même et pour les autres, vous en verrez les bénéfices. Car nous avons des résultats Divins quand nous pratiquons la Parole de Dieu, alors que nous sommes déçus et frustrés quand nous prions selon nos propres idées. C'est aussi simple que cela ! Nous étudierons plus loin, dans la deuxième partie du cours, les différents types de prière, qui sont enseignés dans les Evangiles et dans les épîtres, et qui ont des buts particuliers dans notre vie. Vous voyez, notre étude sur la prière néotestamentaire n’a fait que commencer. Le Nouveau Testament nous donne beaucoup d’enseignements à ce sujet, et nous allons bien sûr les exploiter, car c’est une mine d’or spirituelle, mais dans cette première partie, je vous enseigne les bases pour que nous puissions poursuivre notre étude, sans être sans cesse obligés de les remettre en question. Maintenant, nous allons voir quelques obstacles courants, des idées préconçues qui pourraient empêcher nos prières d'atteindre leur but.

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Chapitre 5 : Quelques Obstacles courants à nos Prières. 1 Pier. 3 : 7c : « …. afin que rien ne fasse obstacle à vos prières. »

Dans ce passage, Pierre nous montre clairement qu’il existe des obstacles à la prière. Je ne reviendrai pas dans ce paragraphe sur le manque de foi ou de compréhension de notre justice. J'insisterai plutôt sur les attitudes qui empêchent certains chrétiens de voir leurs prières exaucées. Définissons d’abord ce qu’est un obstacle. Un obstacle est une barrière qui empêche quelque chose ou quelqu’un de passer d’un endroit à un autre ou qui entrave une progression. Dans le domaine de la prière, c'est bien évidemment quelque chose qui empêche notre prière de percer, c’est à dire de passer de la terre au Ciel. Voici quelques obstacles les plus communs :

Le péché 1 Jn 1 : 9 : « Si nous confessons nos péchés, il est fidèle [c’est à dire que nous pouvons compter sur Lui] et juste [Selon Sa bonté – Son amour– Sa grâce immense envers nous qui sommes nés de nouveau] pour nous pardonner nos péchés et nous purifier de toute injustice [iniquité dans certaines versions]. » Que nous révèle ce passage ? D’abord, il s’adresse à des chrétiens nés de nouveau, qui sont tombés dans le péché. Il nous montre comment un croyant qui a péché est restauré dans sa relation avec Dieu. Jean dit que Dieu est fidèle (on retrouve la racine grecque de ce mot dans celui qui a été traduit par ‘foi’), c’est-à-dire que, si nous commettons un faute et si nous nous repentons, nous pouvons avoir l'assurance qu'Il pardonne cette faute et qu'Il ne s’en souvient plus (Es. 43 : 25). Dieu est un Dieu de restauration, et si nous péchons (ce qui nous arrive à tous), alors Il ne nous jette pas au rebut. Maintenant, étudions plus profondément ce passage. Dans la dernière partie, il est question d’injustice. En effet, que se passe-t-il spirituellement lorsqu’un chrétien pèche ? Il devient injuste devant Dieu. Remarquez que le mot « injustice » est au singulier, alors que le mot « péchés » qui s’adresse à plusieurs croyants est au pluriel. C’est de nos péchés que nous sommes pardonnés, mais nous sommes aussi purifiés de toute INJUSTICE devant Dieu. Nous avons étudié plus haut la valeur indispensable de notre justification dans notre relation avec Dieu. Personnellement, j’ai lu ce passage des centaines de fois. J'étais persuadé que par ces termes : « purifié de toute iniquité », Jean faisait allusion à une certaine catégorie de péché, appelé « iniquité », qui concernait des actions injustes commises envers les hommes. En fait, vous comprenez maintenant le sens que Jean donnait à ce mot dans ce verset. Il ne s'agit pas d’actions injustes, mais du sentiment que nous avons d'être condamnés par notre conscience (notre cœur), quand nous avons péché (1 Jn 3 : 19 à 22). Et quand nous demandons pardon, de quoi avons-nous besoin pour être restaurés dans notre relation avec Dieu ? D’une part, que Jésus nous pardonne notre péché, d’autre part qu’Il nous rende purs à nouveau dans notre relation avec le Père, c’est-à-dire prêts à nous présenter devant Lui sans aucun sentiment de culpabilité,

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rétablis dans notre justice. Vous voyez, Dieu a pourvu à tout dans Son immense amour ! Tout cela est relationnel. Nous n’avons pas d’assurance dans la prière si notre cœur nous condamne. Des chrétiens viennent parfois chargés de leur péché (il arrive que nous le sachions, car c’est de notoriété publique). Et ils font de grandes prières, mais cela sonne faux. C'est une démonstration purement théâtrale qui n'atteint pas le ciel. Le péché bloque notre prière, car lorsque nous péchons, nous sommes injustes – c’est-à-dire que nous nous sentons condamnés devant Dieu. Jean va nous l’expliquer un peu plus loin dans son épître : 1 Jn 3 : 21 : « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l’assurance devant Dieu. » La formulation inverse de ce verset est vraie : ‘Si notre cœur nous condamne, alors nous N’AVONS PAS D’ASSURANCE DEVANT DIEU !’ Le péché non confessé nous empêche d’avoir un libre accès auprès du Père quand nous nous adressons à Lui. Rappelons que la prière nous met en relation avec Dieu, et que le péché nuit à cette relation. Imaginez que vous avez un fils qui s'est mal comporté envers vous. Il vous a volé ou menti (en le sachant pertinemment), et il vient à vous en disant : « Oh, papa, je t’aime, tu es formidable. Au fait, j’aurais besoin que tu fasses cela pour moi.» Alors que vous êtes au courant de ce qui s’est passé, allez-vous lui dire : « Bien sûr, mon fils, l’amour est aveugle, je te donne cela tout de suite ! » Vous aimez votre fils et ce ne serait pas l'aider à marcher dans le bon chemin. Ce serait, au contraire, lui donner votre aval sur le mal qu’il a fait, et lui dire en quelque sorte : « Tu peux faire ce que tu veux, le bien ou le mal, je t’encouragerai toujours. » Je ne pense pas que ce serait le gage d'une bonne éducation pour votre enfant, vous en convenez tout à fait. D’un autre côté, ce n'est pas parce qu’il a péché qu'il n’est plus votre fils, mais ses actions ont créé un obstacle relationnel entre vous et lui. Si vous êtes un bon papa, vous lui direz : « Je t’aime mon fils, mais ne cherche pas à m'abuser. Règle en premier lieu ce que tu dois régler. Ensuite, notre relation sera restaurée, et nous nous occuperons de ce que tu désires. Mais chaque chose en son temps. » Soyons clairs. Si nous avons péché, efforçons-nous de retrouver notre relation avec Dieu. Confessons notre péché, et repentons-nous sincèrement, en ayant foi dans le pardon que Jésus nous a acquis à la Croix du Calvaire. Je pense que vous avez compris que, si vous péchez, vous n’êtes pas destitué de votre position de fils ou de fille du Rois des Rois, mais que vous créez, entre vous et Dieu, un obstacle relationnel qui empêchera votre prière de percer. Par contre, si vous restez dans un état de péché, vous vous mettez sur le terrain du diable, et cela peut être très dangereux. 1 Jn 5 : 18 nous le dit : « Nous savons que quiconque est né de Dieu (né de nouveau), ne pèche pas (Litt. ‘Ne vit pas dans des habitudes régulières de péché’), mais celui qui est engendré de Dieu (né de nouveau) se garde lui-même, et le malin (le Diable) ne le touche pas. » L'inverse est vrai : si vous vivez dans le péché, alors le malin (Satan) peut vous toucher – vous influencer – avoir un accès dans votre vie. D'ailleurs, Jacques, dans son épître, nous montre un des principes que je vous enseigne ici. Il parle de bébés spirituels qui peuvent ouvrir la porte au diable en péchant, et qui sont tombés malades à cause de cela. Un bébé spirituel n'est pas forcément quelqu’un qui vient de recevoir Christ comme son Sauveur personnel, mais quelqu’un qui n’a pas acquis de maturité dans le Seigneur :

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Jac. 5 : 14 : « La prière de la foi sauvera le malade et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné. Confessez donc vos péchés les uns aux autres, afin que vous soyez guéris ; la prière agissante du juste a une grande efficacité. » Jacques, dans ce passage que nous avons en partie déjà étudié un peu plus haut, insiste sur une vérité spirituelle concernant la prière et la sainteté. Il nous exhorte à confesser notre péché (si nous en avons commis), afin de recouvrer notre justice. C’est alors que notre prière sera efficace, pour que se manifeste la guérison que Christ nous a acquise à la Croix. Sinon, le malade ne sera pas guéri. Il pourra même dans certains cas mourir prématurément, ce qui n’est pas la volonté de Dieu. Dieu veut, en effet, que nous ayons une longue vie sur la terre (Eph. 6 : 1 à 3). Un autre aspect de ce verset, et nous allons en faire une parenthèse, c'est que parfois le péché peut être à l’origine d’une maladie chez un chrétien né de nouveau (je n’ai pas dit que toute maladie chez un chrétien vient forcément d’un péché !). Mais une personne malade, qui vit dans le péché et qui veut être guérie, doit se repentir sincèrement, avant que l’on prie pour elle. Elle doit aussi prendre la décision de ne plus pécher, c’est-à-dire de mettre sa vie en règle avec le Seigneur. Quand Christ a guéri le paralytique de la piscine de Bethesda, Il lui a fait cette recommandation : « Ne pèche plus, de peur qu’il ne t’arrive quelque chose de pire. » (Jn 5 : 14). Il est évident que le péché de cet homme était à l’origine de sa maladie. Si un chrétien né de nouveau refuse de se repentir (ce qui arrive malheureusement parfois), il est sous un jugement. L’action divine est bloquée dans ce cas-là, car il a perdu sa position de juste devant Dieu, et il ne peut plus bénéficier des privilèges de la croix concernant la guérison Divine. Ce qui le guette, comme nous l’avons vu, c’est la mort prématurée. Ces chrétiens-là vont au Ciel (1 Cor. 5 : 1 à 5 : Au verset 5, surtout, il est dit que l’esprit sera sauvé au jour du Seigneur. Le Ciel, en effet, nous est garanti par notre foi dans le sacrifice de Christ), mais ils perdront leur récompense. Un autre grand obstacle que nous trouvons souvent chez les croyants est le manque de pardon.

Le manque de pardon Marc 11 : 25 : « Et lorsque vous êtes debout en prière, si vous avez quelque chose contre quelqu’un, pardonnez, afin que votre Père qui est dans les cieux vous pardonne aussi vos fautes. » Héb. 12 : 14 et 15 : « Recherchez la paix avec tous, et la sanctification, sans laquelle personne ne verra le Seigneur (l’action du Seigneur). Veillez à ce que personne ne se prive de la grâce de Dieu ; à ce qu’aucune racine d’amertume ne produise des rejetons et ne cause du trouble, et que plusieurs n’en soient infectés. » Nous avons vu, dans notre étude, que cette parole de l’Evangile de Marc a été donnée par Christ dans l’Ancienne Alliance, et que le pardon n’est pas conditionnel dans la nouvelle alliance. Par contre, le manque de pardon et le mépris des autres sont un obstacle à notre prière. En effet, je ne vois pas comment on peut prier pour quelqu’un de la manière suivante avec un cœur rempli p. 50

d’amertume : « Seigneur, accorde-lui cela » On aura plutôt tendance à dire ou à penser très fort : « Seigneur, fais ceci ou cela pour lui ou pour elle, mais si Tu pouvais lui envoyer un petit jugement, cela me conviendrait et prouverait que j’ai raison ! » Non, soyons sérieux, nous ne pouvons pas prier efficacement et de tout notre cœur pour une personne, si nous n’avons pas pardonné le mal qu’elle nous a fait. Lui pardonner et oublier avant de prier pour elle, c’est un cap à dépasser –une décision à prendre. Si vous laissez l’amertume et la rancune vous ronger, vous laissez au Diable une porte ouverte sur votre vie de prières. C’est exactement ce que nous avons vu dans le passage de l’épître aux Hébreux (Héb. 12 : 14 et 15). Votre tête sera submergée par toutes sortes de pensées qui ne sont pas saintes, et vous aurez des difficultés à entrer dans l’Esprit, donc à être sensible au monde spirituel. Paul connaissait ce principe, et il pouvait prier efficacement pour les Corinthiens, malgré le tort que certains d'entre eux lui avaient fait injustement. Il savait de quoi il parlait, car il avait donné son cœur aux Corinthiens, il leur avait prêché l’Evangile, il s’était dévoué pour leur cause, et si vous étudiez les deux épîtres aux Corinthiens, vous constaterez qu'en remerciement ils l'ont calomnié, traité de faux apôtre etc.…. Pourtant, il priait efficacement pour les Corinthiens ! La clé ? Il avait pardonné ! Il y a ici une puissante leçon que nous devons apprendre. Paul déclarera dans 2 Corinthiens qu’il pardonnait, même s’il subissait une injustice, afin de ne pas laisser l’avantage à Satan (2 Cor. 2 : 10 et 11 // 1 Cor. 6 : 7). Il est donc préférable que nous prenions la décision de pardonner, en nous libérant de tout ce qui pourrait nous ronger et engendrer en nous de l’amertume. Sinon, notre vie de prière sera grignotée petit à petit. D’ailleurs, les chrétiens qui se plaignent constamment de blessures infligées par les autres ont de gros problèmes dans leur vie de prière. Nous avons tendance à voir le mal que les autres nous ont fait, mais nous, n'avons-nous rien à nous reprocher ? N'avons-nous jamais fait de tort aux autres ? Ayons une attitude pacifique autant que cela dépend de nous, comme nous le conseille Paul dans Romains 12 verset 18. Protégeons-nous, et n’allumons pas le feu autour de nous, car, au milieu des disputes et des divisions, il nous est difficile de nous concentrer sur les choses spirituelles. Le 3ème obstacle courant est le mépris des autres.

Le mépris des autres Au chapitre 3 de la 1ère épître de Pierre, que nous avons pris pour référence, nous sommes exhortés à être sages dans notre vie de couple. En effet, si le mari méprise sa femme ou viceversa, c'est un obstacle à la prière quand le couple prie ensemble. Jacques dénoncera aussi une attitude semblable à l'égard de ceux qui sont défavorisés socialement et qui sont l'objet de préjugés (Jac. 2 : 1 à 5). Quelqu’un a dit une vérité qui s’applique à la prière : « Notre attitude détermine notre altitude ! » Si nous voulons atteindre des sommets Divins dans notre vie de prière, nous devons veiller à notre attitude envers les autres. On ne peut pas faire semblant d’aimer Dieu que l’on ne voit pas, si on n’aime pas son prochain que l’on voit (1 Jn 4 : 20)!

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Ce qui n’est pas un obstacle en soi à nos prières Souvent, nous avons des croyances qui ne sont pas scripturaires. Nous sommes alors conduits à des pratiques qui paraissent très spirituelles, mais qui ne correspondent pas aux lois du Royaume de Dieu. Et nous nous trouvons dans un monde spirituel étrange qui n’est pas le vrai monde spirituel, ce qui peut être très dangereux. Nous pensons, par exemple, que le Diable et les démons peuvent empêcher Dieu d’agir, donc de nous exaucer. Dans le NT, vous ne trouverez pas un seul passage, que ce soit dans les Actes ou même dans les épîtres, qui atteste cette croyance. Mais comprenez-moi bien. Si vous écoutez les mensonges du Diable, si votre foi se change en doute, ou que vous soyez dans l’incrédulité, alors VOUS bloquez VOUS-MEME votre exaucement. En effet, le Diable lui-même n’a pas la capacité, ou je dirai mieux, le DROIT LEGAL dans le monde spirituel de bloquer la réponse à votre prière. Ce qui était vrai dans l’AT ne l'est plus dans le NT, car Christ a dépouillé le Diable de l'autorité légale qu’il avait sur nous (Col. 2 : 15 // Col. 1 : 13). C’est pour cela qu’il essaye par tous les moyens de nous faire croire ses mensonges, car si nous tombons dans ses pièges, nous ne pouvons pas être exaucés. Il cherche à nous mettre sur son terrain – celui de notre âme (de nos 5 sens) – car c’est là qu'il règne – c’est-là qu'il peut nous tromper ! Mais son pouvoir est limité. Ainsi, il pourra essayer de vous mentir, de vous dire que Dieu ne répond pas, ou qu’Il vous envoie cette maladie ou cette ‘épreuve’ pour que vous soyez un meilleur chrétien ou une meilleure chrétienne! Il essayera de s’opposer à votre foi, mais si vous tenez ferme, le Diable s’enfuira loin de vous (Jac. 4 : 7), et vous verrez s'accomplir ce pour quoi vous avez cru et prié !! Amen ! Beaucoup de chrétiens pensent qu’en utilisant certains « procédés » ils obtiendront l'exaucement de leur prière, mais cela n’est pas scripturaire ! Obéissons aux lois spirituelles, c'est tout ce que nous avons à faire, et le reste suivra. Je vous l'ai dit, les choses de Dieu sont simples. Si vous refusez de pratiquer la Parole de Dieu, vous vous engagerez VOUS-MEME dans une impasse, c'est-à-dire sur une route qui ne mène nulle part. Vous découvrirez de plus en plus que votre plus grand ennemi, ce n’est pas le Diable ni les démons ni encore les autres, mais c’est vousmême. Souvent, nous sommes notre propre obstacle à nos prières. Alors, remettons les choses en ordre. Apprenons à connaître nos privilèges dans la prière, à nous connaître et à connaître les stratégies de notre ennemi, le Diable, qui a été vaincu par Christ à la Croix du Calvaire. Amen ! Voilà, nous avons terminé la première partie de notre étude sur la prière, et je pense que vous avez commencé à vous débarrasser de ce qui vous encombre dans votre vie spirituelle. Cet enseignement est une introduction à la prière et il existe différents types de prières qui seront l’objet d’une autre étude.

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1-

Comprendre la Nouvelle Naissance.

2-

Comprendre et recevoir le Baptême du Saint-Esprit.

3-

Comprendre l’Homme en 3 Dimensions (Esprit, âme et corps).

4-

Comprendre 7 Doctrines de base.

5-

La Prière 1.

6-

La Foi 1.

7-

Notre Identification avec Christ.

8-

5 Puissants Secrets pour une Vie de Prière Productive.

9-

Les Trésors de la Prière en Langue.

10-

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