Union 2017 12 [PDF]

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Zitiervorschau

Décembre 2017

Dossier

Enquête

2017

Vive la mariée !

Fr a n c e m é t r o pol i t ai ne 3 , 9 0 € / A N D 4 , 0 0 € / B EL 4 , 4 0 € / C D N 6 , 7 0 $ / C H 7 , 3 0 F S / D O M 4 , 4 0 € / LU X 4 , 4 0 € / T O M a v i o n 9 8 0 X P F / TO M bat eau 6 0 0 X P F

MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (ARTICLE 227-24 DU CODE PÉNAL)

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Récit illustré

M 02610 - 351 - F: 3,90 E - RD

Bilan d’une année érotique

Être timide et sexuellement épanouie, c’est possible !

Décembre 2017 MISE À DISPOSITION DES MINEURS INTERDITE (art. 227-24 du Code pénal)

numéro

351

Le fait, pour tout adulte, de proposer ou d’imposer à la vue d’un mineur les articles et photos contenus dans ce magazine est passible d’une sanction pénale.

4 C’EST VOUS QUI LE DITES

Les lecteurs ont la parole. 12 SEX WORLD

Notre shopping des nouveautés, l’actualité du sexe et notre agenda des événements les plus chauds. 24 LE SEXE ET LA PLUME

Chaque mois, les lecteurs et lectrices nous racontent leurs expériences sexuelles. Des témoignages 100 % authentiques.

Être timide et avoir une vie sexuelle épanouie,

2017 : année érotique 70 Enquête Avant d’entamer cette nouvelle année, que nous espérons torride, prenons le temps de nous remémorer les événements marquants qui ont jalonné l’univers de la sexualité en 2017  : nouveautés, tendances et pratiques en vogue… L’heure est au bilan!

Une mariée bien dévergondée 96 Récit illustré Lionel est venu prendre les mesures de la belle Hélène pour préparer sa robe de mariée avant le jour fatidique. La « encore » demoiselle va en profiter pour s’accorder une dernière chevauchée fantastique avant d’avoir la bague au doigt!

82 Dossier « Hey girl, move a little closer, ‘Cause you’re too shy shy, hush hush eye to eye » chantait le groupe Kajagoogoo dans les années 80 à l’attention d’une jeune fille manifestement très timide, mais qui dégageait néanmoins un « je ne sais quoi » d’irrésistible. La preuve que l’érotisme et la timidité ne sont manifestement pas si éloignés ! 110 Conseils

Les sexothérapeutes d’Union répondent à vos questions.

À nos lecteurs On nous a signalé que – notamment en région parisienne et en Suisse – des imposteurs prétendent être chargés par Union d’effectuer une enquête sur le comportement sexuel d’aujourd’hui. Nous précisons à nos lecteurs que nous n’avons entrepris aucune enquête de ce genre, et que les personnes qui se recommandent abusivement d’Union nous sont totalement étrangères. Il en va de même si, d’aventure, quelqu’un se prétendant d’Union vous téléphonait pour vous proposer de tourner des scènes X dans l’un de nos DVD. Nous ne contactons jamais nos lecteurs de cette façon.

Forum des lecteurs

vous

c’est qui le

dites !

Une pudique Assez pudique je ne me voyais pas me montrer ailleurs que dans UNION, mon magazine préféré et celui de mon chéri. Gaëlle

La pêche aux moules Belle vue sur ma cousine de 21  ans en train de ramasser des moules. C’est à croire qu’elle n’a pas de maillot de bain, mais si ! Cathy

Reviens ! Un selfie pour ma copine Sonia, reviens-moi vite. Claire qui t’aime.

Forum des lecteurs Découverte !

Lettre à Élise

Bonjour chers Unionistes ! Depuis que je me suis découverte en photo dans votre magazine, (Surprise de mon coquin de mari...) j’ai décidé de vous en envoyer des nouvelles en espérant qu’elles vous plaisent ! Gros Bisous. Miss M.

Bonjour à tous, nous « dévorons » votre revue tous les mois. Ci-joint une photo que les Unionistes apprécieront tout particulièrement, nous l’espérons. Biz à tous. Notre mail pour vos commentaires. Élise et Jo, [email protected]

Seins alors ! Superbe idée de Florence du numéro 347 d’août de vouloir voir des lectrices seins nus comme elle dans le forum. Aurélie, région parisienne

Morgan de Clara

6

À NOS LECTEURS Envoyez-nous la photo les de vos seins, les plus bel seront publiées.

Chère Clara, effectivement votre jolie poitrine, montrée en juin 2017, m’a, comme vous pouvez le voir, comblé. Amicalement, mathplaisir@ yahoo.fr

Tout vient à point…

Coucou coquin ! Un petit coucou à la rédaction et aux lecteurs avec ces photos prises par mon mari Joël alors que je porte, dans une petite rue (cer tes discrète, mais il fallait quand même oser !), une minirobe qui, de dos, laisse voir les fesses. Maria et Joël, Paris, joel_maria75@ hotmail.com

Depuis le temps que nous en parlions... Nous y voici tous les deux cette fois ! Pas mal non ? Francis, 30 ans

Pour le plaisir… Pour faire plaisir à tous mes amants et à mon mari très voyeur… Mindy7, 43 ans

Comment contacter le magazine PAR COURRIER : Envoyez vos récits en indiquant vos prénom, âge, ville ou département et profession. tPour nous écrire : envoyez votre courrier sous enveloppe non affranchie à : MONTREUX PUBLICATIONS - Libre réponse 43227 - 92519 Boulogne-Billancourt Cedex

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UNION no 351, décembre 2017, est édité par Montreux Publications, SA au capital de 100 €, enregistrée au registre du commerce de Paris sous le numéro 808385744. 8, rue Barthélémy Danjou, 92100 Boulogne-Billancourt, France. Correspondance postale : Montreux Publications – Libre réponse 43227 – 92519 BoulogneBillan∞Publicité : WPP, siège social : 11, rue Chaptal, 92300 Levallois-Perret. Tél. : 01 47 57 80 00. Fax : 01 47 57 80 08. Mail : [email protected] ; [email protected]. Dépôt légal : 4e trimestre 2017. Conseil diffusion : Mercuri-Presse, Laurent Bouderlique, tél. : (33) 01 42 36 87 78, [email protected]. Diffusion France et autres pays : Transport presse. ISSN : 0750 3555.. L’éditeur n’est pas responsable des textes, illustrations, photos et dessins publiés qui engagent la seule responsabilité de leurs auteurs. Tous les modèles dont les photos paraissent dans ce numéro ont plus de 18 ans. Les documents adressés à la rédaction par courrier ou par e-mail ne sont pas rendus, leur envoi implique l’accord de leur auteur pour libre publication et adaptation sur tous supports. Ils deviennent la propriété de UNION et peuvent être librement utilisés à des fins promotionnelles ou publicitaires en faveur du magazine sur tous supports, y compris numériques, dont le site Internet du magazine UNION. Les photos d’amateurs envoyées à la rédaction doivent obligatoirement représenter des personnes majeures et qui ont donné leur accord pour publication des images les représentant dans des situations sexuellement explicites. Pour des raisons techniques ou éditoriales, la rédaction se réserve le droit de modifier ou de raccourcir le contenu des courriers publiés. L’envoi d’un courrier accompagné d’une adresse e-mail autorise UNION à la parution de cette adresse dans le magazine sauf stipulation explicite contraire de la part de l’expéditeur. La parution de cette adresse e-mail n’engage en aucune façon le magazine quant aux suites éventuelles d’utilisation frauduleuse desdites adresses, en particulier en matière de rencontres entre lecteurs. La reproduction des textes, photographies et dessins publiés dans ce numéro est interdite. Ils sont la propriété exclusive de UNION, qui se réserve tous les droits de reproduction, de traduction et d’adaptation sur tous supports dans le monde entier. © 2017 MONTREUX PUBLICATIONS SA

DANS CE NUMÉRO  : Couverture © Exposure – Page 12 : Sex World © DR – 24  : Le sexe et la plume « Ils nous racontent » © Exposure et DR – Page 40  : Le sexe et la plume « Elles nous racontent » © Exposure et DR – Page 56  : La lettre du mois © DR – Page 62  : Actus © Succession Picasso - Gestion droits d’auteur - Page 64  : Interview © DR - Page 66  : BD © Lazé – Page 68  : Hot zapping © DR – Page 70  : 2017 : Année érotique © Photorama, Getty et DR - Page 82  : Etre timide et avoir une vie sexuelle épanouie c’est possible © Photorama et DR– Page 92  : Quoi de neuf © DR – Page 94  : Fiches médicales © DR – Page 96  : Une mariée bien dévergondée © Photorama – Page 106 : Bien-être © DR – Page 108 : Les conseils de Brigitte Lahaie © DR – Page 110 : Conseils © Exposure. Directeur de la publication : Jean-Pierre Eskenazi. Imprimé en France/printed in France, chez Maury, 45330 Malesherbes.

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69 € Ce qu’il ne faut pas faire en couple

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Dossier

Enquête

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La voix, cet outil si érotique

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« Je vais être e retard »

Le DVD 78 Collector N°

n des mineurs Mise à dispositio

cle 227-24 du interdite (arti

Code pénal)

t6O”VGWJCSBOUj0OEJOF xFUTBUÏMÏDPNNBOEFt6OMVCSJmBOU(PVS NBOE NM t 6O DIÏRVJFS EF EÏmT DPRVJOT t 6O SPVMFBV EF CPOEBHF UBQFOPJStÏDIBOUJMMPOTEFQBSGVNBVYQIÏSPNPOFT4F9F4t6OTBDIFU jTFYZDBOEZFYQMPTJPOxt6OHFMEFYDJUBUJPOGÏNJOJOFNMt6OCJKPV EFQPJUSJOFjÏUPJMFSPVHFxt6OMJWSFU6OJPOBWFDEFTUÏNPJHOBHFT EFT DPOTFJMTTFYPFUMFTEFTDSJQUJGTQSPEVJUTtQJMFT"""

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OUI, je profite de votre offre et souhaite recevoir 12 numéros d’Union (1 an de lecture) + 12 DVD d’Union (12 DVD Collector) et la box collector Union directement chez moi sous pli discret pour 69

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Nom : .............................................................. Prénom : ........................................... ■ Je certifie avoir plus de 18 ans. Adresse : .................................................................................................................. Code postal : ..................................................................... Ville : ........................................................... UN451 Tél. (facultatif) : .................................................... E-mail** : ......................................................@ ......................................... ** ■ J’accepte de recevoir des offres de la part des partenaires commerciaux de Union par e-mail. **Offre valable 2 mois, réservée à la France métropolitaine. Visuels non contractuels. Vous pouvez acquérir séparément chaque numéro d’Union et son DVD au tarif de 6,90 €, la box Union au tarif de 39,90 €. Après enregistrement de votre règlement, vous recevrez sous 4 à 6 semaines environ votre 1er numéro de Union et votre box collector sous 4 semaines. Les informations communiquées sont utilisées par Union pour la gestion de votre abonnement. Conformément à la loi Informatique et Libertés du 06/01/1978, vous disposez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition sur ces données. Vous pouvez, sur simple demande écrite, refuser que vos coordonnées soient transmises à des fins de communication commerciale.

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SEX

WORLD le

hopping de Sonia

Mère Noël pour Père queutard ! Voilà la tenue indispensable pour une soirée de Noël inoubliable. Laissez tomber la bûche et préférez-lui une soirée d’intense plaisir et de jouissances grâce à cette superbe guêpière de la

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La voix de son Maître Innovation et qualité ont toujours été les maîtres-mots de la marque Nalone. Aujourd’hui, le fabricant de sextoys lance sur le marché des produits qui peuvent s’activer à distance mais aussi, capables de se mettre à vibrer grâce à la reconnaissance vocale. C’est le cas de cet œuf vibrant, vous pourrez le faire vibrer à distance grâce à sa télécommande d’une portée de 10 mètres au moyen de sa commande à fréquence vocale. Le délicieux petit joujou obéira aussi bien à la voix qu’aux musiques d’ambiance. Plusieurs modes de vibrations et une utilisation aussi bien vaginale qu’anale ! Œuf vibrant Sweetie, activation au son, 69,99 €, en vente sur Union.fr, boutique-union.fr, rubrique sextoys, sous rubrique orgasme féminin.

N’oublie pas mes petits souliers... Le coffret Secret de Geisha Organica, parfum thé vert, est un petit coffret idéal pour les escapades amoureuses ou pour un petit cadeau sensuel à offrir à Noël. Il contient tous les petits secrets de la marque Shunga pour enflammer vos corps dans vos préludes amoureux, soit 5 produits phares et certifiés biologiques : une huile de massage délectable Organica ; une huile chauffante aphrodisiaque ; Une mini bougie de massage Zen Attitude ; un lubrifiant personnel Toko ; un gel sensibilisant pour le couple Lotus Noir. Celles et ceux qui ne connaîtraient pas encore la marque spécialisée dans l’art des massages érotiques, c’est le moment où jamais… Secrets de Geisha Organica bio, 33,95 €, en vente sur Union.fr, boutique-union.fr, rubrique bien-être, sousrubrique massages. Les prix communiqués dans les pages « Sex world » sont donnés à titre indicatif et peuvent varier indépendamment de notre volonté.

Vu dans les médias L’âme sœur au bout du fil

Les sites de rencontres, une aubaine pour celles et ceux à la recherche de l’âme sœur ? Selon une récente étude publiée dans la revue MIT technology review, les couples qui se sont formés sur Internet auraient plus de chance de durer dans le temps. L’amour durable trouvé en un clic ? Et pourquoi pas... Source : https://www. technologyreview.com/s/609091/ first-evidence-that-onlinedating-is-changing-the-natureof-society/

À la vie à la mort

Un homme de 54 ans a reconnu avoir sciemment transmis le virus du sida à sa compagne alors qu’il se savait séropositif. Il ne lui a pas avoué de peur d’être quitté. L’amour c’est beau, mais ça rend quand même sacrément aveugle... Source : http://www. parismatch.com/Actu/ Societe/Par-amour-il-luitransmet-volontairement-leSIDA-1373729

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SEX WORLD Les

chouchous Sonia de

Regards de femmes La photo de nu éminin, la photo de charme seraitelle en train de disparaître ? Les publications sur ce sujet sont de moins en moins nombreuses aussi bien en France qu à ’étranger. Philippe Guédon et Guillaume Rogez so t persuadés qu il reste encore de nombreux amateurs du genre et ont créé le quadrimestriel Normal pour redonner à la photo érotique toutes ses lettres de noblesse. Le numéro 9 de la revue est entièrement consacré aux femmes vues par les femmes. On y retrouve des grands noms de la photographie comme Ellen von Unwerth, Jamie Nelson, Sylvie Blum, Isabelle Chapuis et bien d’autres encore. Un magazine de grande qualité et 250 pages de petit chefs d’œuvres d’élégance, de raffinement et d’érotisme. Normal n° 9, éditions Incarnatio, 25 €.

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Ouverture

La Galerie Art de Nuit Haute-Savoie

Celles et ceux qui ont connus l’ancien Neptune vont être agréablement surpris devant les transformations réalisées par Isa et Boris. Les 800  m2 ont été totalement réaménagés dans le style d’une confortable galerie d’art érotique avec de nombreux tableaux et sculptures. Côté DJ, la musique est plutôt moderne et « branchée ». L’une des grandes originalités de l’établissement est la salle aux « fuckingmachines », mais le club possède également de nombreux salons à thème : local SM, pièce aux miroirs, etc. Les propriétaires ont voulu une ambiance soft, sexy et glamour dans la partie discothèque, mais beaucoup plus hard et dévergondée dans sa partie alcôves. Ce club s’adresse uniquement aux vrais libertins (couples et femmes seules) qui assument leur sexualité non-conformiste. Situé à quelques kilomètres de Genève et d’Annecy, il mérite vraiment le détour…

La Galerie Art de Nuit, 2091 route de la Vallée-Verte, Mijouet, 74250 Fillinges. Tél. : 06 34 45 13 57. Site Internet : http://lagalerie-artdenuit.com

Vu dans les médias Bizutage pas très sage La Facult de médecine de Caen est dans l’œil du cyclone : une enquête a été ouverte après les signalements de bizutage qui auraient eu lieu lors des fameux week-end d’intégration. Parmi ces nombreux challenges, les étudiants devaient ramper dans des excréments, courir nu dans la rue, mimer une masturbation ou encore exhiber leur pénis en regardant les filles droit dans les yeux. Source : http://www.lepoint.fr/ societe/bizutage-a-caen-lesignobles-commandementsde-la-corpo-de-

Un vide à remplir

Campus sexus Flore Cherry, journaliste chez Union (entre autres) et Guenièvre Suryous (illustratrice), signent un petit guide sympa, délicieux, plein d’humour, mais aussi polisson et coquin à l’usage des étudiant(e)s. Petits cours d’anatomie intime, infos diverses sur les différentes pratiques sexuelles, conseils judicieux, témoignages… Flore vous donne également les recettes originales de la branlette aux pamplemousses, le cuni à la menthe et autres gâteries. Un petit guide de survie sexuelle que chaque étudiant(e), (et pas que…) devrait absolument avoir. Une excellente idée de cadeau de Noël sans vider son compte en banque ! Guide de survie sexuelle de l’étudiant(e), Flore Cherry et Guenièvre Suryous, éditions Tabou, 9,90 €.

Une récente étude menée par le site Ashley Madison, un site de rencontres spécialisé dans les relations extraconjugales sur les raisons de l’infidélité. Contrairement aux idées reçues, les femmes ne trompent pas leur conjoint afin de combler un vide affectif, elles sont 43 % à avouer entretenir une liaison dans le but de pimenter leur vie sexuelle. La majorité des femmes infidèles (54 %) ont expliqué que leur première aventure extraconjugale intervenait après l’arrivée d’un enfant. Source : http://www.gqmagazine. fr/sexe/news/articles/ pourquoi-trompe-t-on-nospartenaires-/56908 13

SEX WORLD Vices et délices Dinah, jeune femme au physique de rêve, est victime d’une malédiction qui l’a rendue nymphomane. Contrainte de quitter le logis familial, elle vivote entre un quotidien de strip-teaseuse dans une boîte de nuit délabrée et des extras comme prostituée. Incapable de résister à ses pulsions, elle se retrouve victime privilégiée d’un amateur de bondage, puis vedette d’un film un peu spécial... Dans ce second volet des aventures de Dinah, une fois de plus, la pornographie teintée d’éléments fantastiques est sublimée. Alraune, volume 2, Toni Greis et Robi, éditions Dynamite, 17,90 €.

Je te dirai des mots crus… Mots crus, mots cruels, mots doux, mots chocs, mots tendres… Au moment des confidences intimes, on se dit tout sans le moindre tabou. Quitte à faire rire, heurter, interpeller ou faire réfléchir. Quitte à être salace et provoquant, voire hors norme et borderline. De petites histoires complètes entre deux copines, deux copains, un couple… Des récits sulfureux et singuliers où fiction et réalité se dépassent l’un l’autre. Pour la première fois en littérature érotique, un roman uniquement constitué de dialogues. Aucune narration, uniquement des paroles. Dialogues Interdits, Théo Kosma, en vente sur Amazon Kindle, 2,99 €.

Arlin Désir La baisse de désir chez les femmes et la frustration ressentie par eurs compagnons sont-elles une fatalité ? Pourquoi, mères ou non, jeunes ou vieilles, beaucoup d’entre elles connaissent des déficits d’envie sexuelle ? Est-ce génétique, due à une différence ondamentale entre hommes et femmes ou à d’autres phénomènes ? Philippe Arlin, psychologue et sexologue, est catégorique : non, les emmes n’ont pas moins de désir que les hommes, mais l’histoire et la place qui leur ont longtemps été octroyées, à savoir satisfaire le désir de leurs maris, sans jamais écouter le leur, ont généré des milliers d années de conditionnement. Un livre qui aide à aimer, à partager et à retrouver le chemin du désir et du plaisir, seule et en couple ! Libérer votre désir, Philippe Arlin, éditions La Musardine, 16 €.

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Vu dans les médias DvD Pol’hard ! asting de rêve pour cette dernière rande production signée Marc Dorcel, vec l’actrice américaine Méga Rain, mais ussi, les jolies françaises comme Mina Sauvage, Cassie del Isla, Alexa Tomas et bien d’autres encore. Les deux cinéastes phares de la « maison » Hervé Bodilis et Ludovic Dekan nous embarquent dans ne intrigue policière mêlant substances illicites, trafiquants, argent, vengeance et bien sûr, sexe, vices et luxure. Aucune pratique sexuelle n’a été oubliée dans ce film à gros budget (plus de 100 000 €), tourné en Espagne dans de superbes décors ! Fellation, sodomie, relations saphiques, simples et doubles pénétrations, trio, orgie… Au total, 7 scènes de sexe intenses. Un très bon cru classé X pour clôturer cette année 2017 !

Dick and Morty

Comme souvent désormais, chaque succès du petit écran a droit à sa parodie X. Dernière production en date de Wood Rocket, qui nous avait déjà gratifié de parodies en l’honneur des Pokemon, des Simpsons ou encore des Tortues Ninjas, le studio nous dévoile aujourd’hui sa version porno de Rick and Morty subtilement rebaptisée… Dick and Morty. On adore ! Source : http://hitek.fr/42/dickand-morty-parodie-x-rick-andmorty_5381

Dear Cat Callers

tion , producVPC e é r lt fi n n L’i rcel, e Marc Dow.dorcel.com, w sur w 34,99 €.

Excédée par des sifflets et les commentaires inappropriés dont elle fait régulièrement l’objet, Noa Jansman a pris des selfies avec tous les hommes qui l’ont harcelée dans la rue et les a publiés sur Instagram pour dénoncer leur comportement. « Puisque beaucoup ignorent à quelle fréquence cela nous arrive, je vais montrer mes harceleurs pendant un mois » explique t-elle dans la préface de son compte Instagram intitulé « Dear Cat Callers » soit « Chers harceleurs de rue ». Source : http://www.konbini. com/us/lifestyle/dear-catcallersinstagram-account-exposesstreet-harassment/

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SEX

Pl@NET

le

blog du mois Sex addict

http://www.erogene

P

léthore de photos et surtout de vidéos plus hard les unes que les autres vous attendent sur ce blog merveilleusement fourni et presque quotidiennement mis à jour. Fellations, gorges profondes, sodomies vigoureuses, éjaculations faciales, fisting, jeux saphiques ou SM, femmes phalliques, triolisme, trans… Il y en a pour tous les goûts !

http://communaute.voissa.com/blog/5796pour-h-et-f-sans-tabou

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L’atome X

hez elle, dans le jardin, attachée au lit, Madame ai rbes sous toutes les coutures. Pour les amoureux de corps orps torrides, vous ne serez s déçus avec cette délicieuse ance de fellation en images et texte : « Ma bouche caresse ton nis comme je le ferais d’une ouche ou d’un mamelon. Ma gue commence par des petites chouilles sur le dôme de ton land, puis je glisse vers les ones explosives. La couronne dont je fais le tour à petits coups de langue taquine… » Alors, éjà conquis ? http://communaute.voissa.com/blog/27757-atomix-blog 17

SEX Pl@NET Restez groupés !

C

e blog a eu la bonne idée de regrouper un grand nombre de photos aux thématiques diverses afin de satisfaire vos goûts les plus variés. Exhibition en plein restaurant pour une jolie amatrice, clichés d’éjaculations faciales à gogo, fellation en pleine forêt ou pose érotiques pour des modèles à la plastique parfaite, on en redemande ! http://communaute.voissa.com/ blog/38778-zarkia

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SEX Pl@NET L’île mystérieuse

i les femmes venues des îles au physique S voluptueux sont votre tasse de thé, alors nul doute que ce blog saura vous apporter des heures de plaisir. Madame semble en effet aussi chaude que son pays d’origine ! Gorge profonde, cravate de notaire au creux de son opulente poitrine, éjaculation sur ses fesses rebondies, sodomie … Rien ne manque ! http://communaute.voissa.com/blog/11 584-exotisme

Vous avez créé ou visité un site amateur et gratuit et vous aimeriez qu’on en parle. Vous n’arrivez pas à joindre un site de cette rubrique. Contactez notre sex surfer à cette adresse : [email protected].

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Les sites présentés dans cette rubrique ont tous été vérifiés avant parution et ne contenaient aucune image illicite. Nous déclinons toute responsabilité en cas de modification ultérieure de leur contenu. Les adresses sont susceptibles de changer à la dernière minute ou d’être momentanément inaccessibles.

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sexe

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racontent

Le

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plume

Les raisins d’Élodie

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e suis célibataire depuis plusieurs années. Il m’arrive d’avoir des aventures de temps en temps, mais plutôt sans lendemain. Élodie est une collègue de travail célibataire comme moi, avec qui j’ai sympathisé. Elle a une dizaine d’années de moins que moi, c’est une femme avec des formes très agréables qui lui vont à ravir et surtout des lèvres très pulpeuses qui donnent envie, pas du tout des lèvres refaites artificiellement et qui donnent l’illusion d’un cul de poule, non, que du naturel, comme sa poitrine que je devine à travers ses vêtements. Après une période de vacances d’été bien calme, j’ai repris le travail et j’ai revu Élodie. Elle avait passé deux semaines dans le Sud de la France chez sa tante, elle était toute bronzée. Elle m’a raconté qu’elle avait profité d’une plage au bord d’un étang et qu’elle s’était surtout reposée. Comme nous sommes dans la région d’Orléans et que le temps de la fin du mois d’août était encore bien agréable, je lui ai proposé de faire une balade à vélo sur les bords de la Loire le week-end suivant. Elle m'a répondu qu’il n’y avait pas de problème et qu’un peu d’activité ne lui déplairait pas. Nous avons donc décidé de nous retrouver le dimanche matin à un point de rendez-vous et je lui ai proposé de m’occuper du repas du midi. Le dimanche venu, j’étais très impatient de la retrouver. Elle portait un petit short en jean et un teeshirt bien moulant qui mettait sa poitrine en valeur et laissait apparaître ses tétons. Après quelques kilomètres de vélo où nous avons échangé des banalités, j'ai proposé à Élodie de trouver un petit coin tranquille proche de l’eau pour le repas. Après

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plusieurs investigations, j'ai découvert un petit banc de sable relativement discret. Le repas terminé, Élodie m'a demandé si cela me dérangeait qu’elle fasse une petite sieste avant de repartir à vélo. Je lui ai proposé de s’allonger sur le grand plaid que j’avais apporté. À ma grande surprise, elle a retiré son petit short, son tee-shirt et s’est allongée. J'ai pu constater qu’elle portait un string relativement minimaliste et un soutien-gorge qui mettait ses seins très en valeur. J’étais ravi du spectacle. Elle s'est positionnée sur le dos et a replié ses jambes. Je me suis retrouvé face à elle et j'ai terminé mon dessert : du raisin blanc italien de gros diamètre. Peu de temps après, Élodie a écarté ses jambes et j'ai pu voir son petit string qui couvrait très légèrement sa chatte. J'ai constaté que le fin morceau de tissu faisait apparaître une certaine humidité. a pression dans mon short était au maximum, je bandais fortement. Après un moment d’hésitation, j'ai posé ma grappe de raisin et j'ai déplacé ma main sur la jambe d’Élodie. Aucun signe de refus de sa part, j'ai donc mis ma main plus haut en direction de son entrejambe. Mon doigt s'est glissé entre sa peau et le minuscule string que j'ai écarté. J'ai alors découvert sa chatte, un minou totalement épilé, les grandes lèvres étaient déjà bien gonflées et je n’avais aucun mal à les écarter car elle mouillait déjà abondamment. Mon doigt a bougé doucement entre ses lèvres et je pouvais facilement l’introduire dans sa fente. À cet instant-là, Élodie a gémi légèrement et j'ai constaté qu’elle mordait ses lèvres pulpeuses. Après plusieurs minutes de ce doux massage, j’ai eu l’idée de goûter sa mouille abondante. Mais au lieu de lécher mon doigt, j'ai décidé

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de prendre un gros grain de raisin dans ma main et de l’introduire dans cette chatte qui me donnait envie. Le grain est rentré facilement et je l'ai déplacé d’avant en arrière, puis je l'ai sorti totalement imbibé, et je l'ai goûté avec délectation. Elle avait un goût délicieux et le mélange avec le raisin n’en était que meilleur. Élodie a retiré son string et son soutien-gorge. lle n’avait qu’une envie  : que je la pénètre. J'ai pris un préservatif dans mon sac et je l’ai enfilé sur mon sexe bien dur et en feu. Je l'ai pénétrée doucement au début, puis elle a réclamé que je la défonce, et je l'ai pilonnée vigoureusement. Quand la pression est montée au maximum, je me suis retiré de sa foune trempée. J'ai retiré mon préservatif et j’ai arrosé de mon sirop chaud le corps d’Élodie. Elle était ravie de mon initiative et a pris un grain de raisin qu’elle a imbibé de mon sirop, avant de le manger goulûment. Après notre pause coquine, nous sommes rentrés tranquillement. Depuis, nous nous revoyons régulièrement pour des pauses (très) coquines.

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René, 45 ans, Orléans

Mon amante fontaine

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'ai 50 ans, je suis marié et père de deux grands enfants. À chaque fois que je dévore votre revue, je me dis que certaines personnes ont bien de la chance de pouvoir vivre une aventure extraconjugale où un dérapage à l'occasion d'une soirée. En réalité, c'est ce qui m'est arrivé en janvier. J'habite dans une petite ville où tout le monde se connaît, alors attention ! Une belle femme de mon âge qui s'appelle

Lisa et que je côtoie régulièrement me souriait souvent et avait toujours un petit mot gentil pour moi. Je ne me privais pas d'en faire autant. ais c'est seulement après plusieurs semaines que je me suis rendu compte que la belle me draguait... Et une super belle aventure a commencé. Nos premiers rendez-vous se sont faits dans une chambre d'hôtel où ma libido s'est réveillée après quelques années bien monotones. Elle m'a sucé comme personne et nous avons ensuite baisé comme des fous. Ensuite, nous avons fait l'amour dans la voiture, puis nous avons testé les câlins champêtres et les lieux insolites. Il faut dire que Lisa aime prendre des initiatives et elle est très douée au niveau cul. Nous faisons des choses que nous ne pratiquions pas avec nos conjoints respectifs –  Lisa est mariée elle aussi. Dès que l'on se retrouve, elle s'empresse de prendre ma queue en bouche, elle adore ça alors que ma femme en a horreur. Du coup, vous comprenez le plaisir que je prends et que je lui rends en lui mangeant sa minette dont le nectar est divin. Elle est aussi femme fontaine. Je commence par lui lécher le clitoris puis je glisse deux doigts dans son vagin et elle m'inonde souvent le visage tout en criant sous mes caresses. Son sexe est frémissant et trempé et moi ça me rend fou. Quand elle explose au moment de l'orgasme, c'est toujours incroyable pour moi de la voir aussi abandonnée et décomplexée. Nous essayons diverses positions et à chaque fois, c'est explosif. Nous nous voyons une fois par semaine et c'est super. Je n'aurais jamais cru qu'à 50  ans, je vivrais une aventure sexuelle aussi épanouie. Bises à tous.

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La blonde du VTC

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oi, c’est Amir, 28  ans, conducteur de VTC. Je fais ça depuis 2  ans à peine, jour et nuit, dans toutes les rues

de la région parisienne. Au départ, j ai simplement suivi la mode, comme tous mes potes, et finalement, ça a été pour moi une vraie révélation. Un moyen de rencontrer des gens extrêmement différents, certains restant silencieux durant tout le trajet, d’autres qui ne peuvent s’empêcher de vous faire partager un bout de leur vie, confondant le métier de chauffeur avec celui d’assistant social. Si vous pensiez que chacun doit avoir une vie trépidante et que vous apprenez un peu tous les jours, sachez que c’est faux ! C’est toujours les mêmes histoires qui reviennent  : les histoires de couple, les problèmes au bureau, les enfants qui n’obéissent pas. Avec le temps, j’ai appris à répondre ce que mes clients avaient envie d’entendre, si bien que je me faisais des clients réguliers, qui utilisaient mon véhicule simplement parce qu’ils savaient qu’ils pouvaient bénéficier d’une oreille attentive. Une blonde en particulier, connaissait de sérieux problèmes avec son petit copain et dès qu’une dispute retentissait, elle m’appelait pour que je l’emmène chez une copine, en boîte de nuit ou chez sa mère.

Elle me racontait tous les détails de leurs engueulades, et honnêtement, c’était assez gênant. Un soir, elle m’a même raconté que son mec avait beaucoup bu, et il l’avait plaquée contre le mur de la cuisine. Comme cela fait des mois qu’ils ne baisaient plus, il lui disait qu’il allait exploser et lui gicler dessus. J’ai trouvé ça tellement horrible que je lui ai proposé de l’héberger quelques jours chez moi… et elle a accepté ! Je lui avais préparé le canapé, dans le salon, et j’avais prévu de me faire une nuit « VTC »

lorsqu elle a débarqué avec ses affaires. Elle m’a affirmé qu’elle ne voulait pas rester toute seule, elle avait trop peur de retourner dans ses bras, de se sentir faible. Bref, j’ai voulu la réconforter. Elle m’a dit qu’elle avait envie de baiser pour oublier, je me suis permis d’insister plusieurs fois pour savoir si c’était vraiment une bonne idée, et comme elle était catégorique, nous sommes partis sous la couette. Là, elle s’est totalement lâchée ! On aurait dit une diablesse. En même temps, je

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comprends que passer des mois sans baiser, ce n’est pas facile. Ce qui me faisait le plus plaisir, c’est que j’avais vraiment l’impression qu’elle s’éclatait, qu’elle retrouvait une légèreté que je ne lui avais jamais vue. Elle a enfilé mon chapeau de cow-boy, à poil, et elle m’a dit « Alors, j’attends mon rodéo. » J’ai joué à l’étalon, en poussant des bruits d’animaux, mais elle s’est moquée

de moi parce que cela ressemblait à tout sauf à un cheval ! Elle m’a dit « Viens par ici que je suce ta bonne grosse queue, que je me la foute jusqu’au bout de la gorge. » Elle me suçait comme une folle, en allant bien jusqu’au bout, en flattant mes petites couilles par la même occasion. C’était assez dingue. Elle avait une paire de nibard absolument incroyable. Sur le coup, je n’ai pas osé lui demander s’ils étaient vrais. Et maintenant que je la connais un peu mieux, et que cela fait trois semaines qu’elle squatte mon appart jour et nuit, je peux vous l’avouer. Ils sont bien refaits ! Amir, 28 ans, Saint-Denis

Journalistes d’investigation

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e suis ce que l'on appelle un « chef des informations » pour le site d'un hebdomadaire connu. Je traite de l'actualité courante avec une équipe de journalistes sous mes ordres. C'est un peu caricatural à dire, mais j'aime avoir cet ascendant sur les autres et devoir prendre des décisions en pleine montée d'adrénaline quand il se passe un événement important. Bref, j'aime mon boulot. Mais il mobilise pratiquement

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tout mon temps et je me retrouve régulièrement à travailler le dimanche pour alimenter le site. Un dimanche, je me trouvais avec une journaliste de la rédaction. Elle est plus jeune que moi, c'est une fille mince et sexy avec des lunettes et des jupes longues, le cliché de la journaliste parisienne. Ça faisait un moment que l'on s'envoyait des vannes en référence au sexe et aux applications de drague. Elle ne se gênait pas pour aller sur des applis sur son portable pendant le boulot, sous mes yeux. Comme si elle voulait me faire comprendre qu'elle avait envie de baiser et qu'elle était disponible pour cela. Mais en bon chef, je me contentais de la chambrer en gardant une distance raisonnable entre nous. 'aimais qu'elle se marre à gorge déployée à chacune de mes blagues. Ce dimanche donc, quand je l'ai vue débarquer, je n'ai pas pu m'empêcher de sourire. Nous étions en effectif réduit à cause de la platitude de l'actu et on s'apprêtait à passer l'après-midi en têteà-tête. Elle s'est installée sur un poste à côté de moi et j'ai commencé à lui donner plusieurs idées d'articles pour l'occuper. Elle acquiesçait en prenant des notes et je la trouvais encore plus attirante que d'habitude, avec son attitude à la fois serviable et nonchalante. Il n'y avait vraiment pas beaucoup de boulot. Elle m'a proposé d'aller nous chercher des cafés, ce que j'ai accepté. On discutait et on faisait des blagues sur un ministre pour essayer de tromper la tension qui montait dans ce silence uniquement troublé par nos deux voix. À un moment donné, elle s'est levée pour relire un truc sur mon écran et elle s'est penchée au-dessus de mon épaule. J'ai senti son parfum fleuri et enivrant. Je n'ai pas pu m'empêcher de fermer les yeux

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pour mieux la respirer. Elle a choisi le même moment pour me regarder et me parler et elle a dû voir mes paupières closes. Je les ai ouvertes et j'ai tourné la tête vers elle. On s'est retrouvés nez à nez. C'est elle qui a fait le premier pas en m'embrassant. Elle était toute timide et en même temps pleine d'audace. n rougissant, elle a fait pivoter ma chaise à roulettes vers elle. Elle a grimpé sur mes genoux et s'est assise à califourchon sur moi. Je la respirais à pleins poumons et lui roulais d'énormes pelles en y mettant tout le désir que j'avais emmagasiné depuis que je la connaissais. Les baisers étaient longs, voluptueux, elle mangeait mes lèvres avec appétit. En même temps, elle s'est mise à remuer le bassin pour frotter son sexe contre le mien. Elle a fait ses petits allers-retours sur ma bite tendue et moi, j'ai relevé complètement sa jupe pour voir ses cuisses et caresser ses fesses toutes fermes. Elle me rendait dingue. J'ai écarté son slip et j'ai glissé un doigt dans sa chatte sur lequel elle a continué ses mouvements de bassin pour bien le sentir en elle. Au bout d'un moment, j'ai glissé un doigt dans son cul par derrière, doucement, lui laissant l'initiative du rythme. Elle s'est mise à bouger d'avant en arrière pour sentir mes doigts la pénétrer alternativement dans ses deux petits trous serrés. Elle était dressée sous mes yeux,

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toujours à califourchon sur moi, et bougeait son joli cul en renversant la tête en arrière. Je l'avais toute entière pour moi. Elle s'est dégagée et a déboutonné mon pantalon. J'étais toujours assis. Elle a sorti ma queue et m'a sucé en baissant les yeux. Elle léchait ma bite sur toute sa longueur puis elle l'avalait pour me pomper en salivant partout. C'était chaud et bon, tout ça dans l'open space désert. Je me sentais comme un roi, à regarder sa jolie tête me dévorer avec entrain. Elle s'est relevée en riant et en disant « j'ai envie de toi, chef. » Je l'ai soulevée de terre fermement et je l'ai plaquée sur le bureau au milieu des ordinateurs. J'ai viré sa culotte et sa jupe. Elle avait son col roulé de petite journaliste sexy, sans soutien-gorge dessous. Je l'ai remontée et j'ai maté ses seins, ses cuisses et sa chatte. La blancheur de la peau tranchait avec son pull sombre. J'ai posé ma tige à l'entrée de son sexe et j'ai caressé, puis j'ai donné des petits coups dessus. Elle m'a supplié de la baiser. Alors je suis entré en elle. C'était fou, j'étais en train de sauter ma journaliste au milieu des journaux et des claviers d'ordinateurs. Sa vulve était trempée de désir. ette fois, c'était moi qui la surplombais de toute ma hauteur. Alors, je l'ai prise comme ça, elle, allongée et moi debout. Je l'ai prise comme j'ai rarement pris une femme. Ma bite frappait dans un bruit mouillé très érotique. Elle criait et ça faisait un tapage de tous les diables. La belle s'est cambrée encore plus à mesure que j'accélérais et, n'y pouvant plus, je me suis retiré pour jouir. Elle m'a alors repoussé et s'est agenouillée pour me sucer encore. J'ai éclaté dans sa bouche dans un orgasme qui m'a submergé. J'avais eu ma belle journaliste, je l'avais possédée par sa

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chatte et sa bouche. Elle avait été à moi pendant quelques minutes. Elle est allée aux toilettes puis est revenue, les fesses à l'air, en rigolant. On a essayé tant bien que mal de se remettre au boulot et elle est restée ainsi pour m'exciter encore. Je n'avais qu'à tendre la main vers elle pour la peloter. On a rebaisé par terre à la fin de la journée avant de rentrer. Heureusement, on n'a rien raté de l'actualité... Fabien, 38 ans, Paris

La coquine du métro

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vec Françoise, ma copine, on fait des trucs complètement barrés. Ce n’est pas la première petite copine que j’avais. J’en ai eu de nombreuses, que j’ai présenté parfois même à mes parents, même si mes histoires ont duré que très peu de temps (2 ou 3 mois). J’ai pratiqué de la coincée, de la timide, de l’hystérique, de la femmeenfant, de la jeune mère. Mais une fille aussi barrée que Françoise, jamais. Nous notons dans un petit carnet tous les défis que nous devons réaliser chacun à tour de rôle. C’est moi qui tiens le carnet, elle, dès qu’elle l’a entre les mains, elle gribouille n’importe quoi dessus. Le dernier défi qu’elle m’avait lancé, c’est d’aller me branler dans les toilettes de mon bureau,

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au moment d une lourde réunion super importante. Et évidemment, je l’ai fait ! Je ne peux pas vous dire dans quel état de stress j’étais à ce moment-là, la réunion était vraiment d’une importance capitale, elle concernait toute la restructuration interne de l’entreprise. Mais voilà, j’ai réussi à éjecter mon sperme en moins de 7  minutes top chrono. Et mes supérieurs n’y ont vu que du feu. ’était donc à moi de lui donner un défi à faire, et je me suis dit que j’allais lui proposer quelque chose de bien difficile. Un défi tellement surréaliste qu’il mettrait fin à nos jeux de provocation mutuelle. Il fallait qu’elle me montre ses fesses dans le métro. Quand je lui ai annoncé la sentence, elle s’est mise à rire ! Trop fastoche ! On est allés du côté de la station Charlesde-Gaulle, là où il y a plein de touristes, et j’étais sûr qu’en arrivant au milieu de la foule, elle allait se dégonfler. Mais pas du tout ! Elle a soulevé sa petite jupe en montant des escaliers, pour bien me laisser le soin de mater sa chatte et son petit cul. Ça m’a carrément excité. Durant tout le trajet de métro direction la maison, je

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Une serveuse réconfortante

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bandais bien fort. Si bien que lorsque nous sommes arrivés chez nous, j’ai eu envie de la prendre immédiatement. Je n’ai pas attendu que nous soyons arrivés dans le lit pour la coller contre le mur de l’entrée, et de frotter mon chibre bien raide contre ses deux adorables petites miches. « Alors comme ça tu aimes montrer ton cul à tout le monde ? Mais ce n’est pas bien ça, pas bien du tout ! Je vais te passer l’envie de faire de l’exhibition en public. » J’ai tapoté ma queue contre son cul, elle a rigolé ! Elle s’est enfuie en courant dans la chambre et je l’ai suivie en essayant de l’attraper. Là je l’ai collée sur le lit et lui ai enfoncé ma bite dans sa bouche d’autorité ! Non, mais… Pas question de m’échapper de la sorte. Elle l’a sucée en faisant une petite mine contrariée, mais elle rigolait en même temps. Ce petit jeu l’amusait beaucoup. Elle sortait sa petite langue pour la laper telle une petite chatte. Trop mignonne ! Nous avons fini par faire l’amour, amoureux comme au premier jour, en se regardant bien droit dans les yeux. Si j’ai déjà connu une fille aussi barrée qu’elle ? Jamais ! Édouard, 31 ans, Puteaux

'était un jeudi soir, je sortais du boulot et ce n'était pas la grande forme. Je suis un homme de 38 ans divorcé depuis peu de temps et, le soir venu, je me sens souvent désœuvré et déprimé. Je trompe la tristesse en allant dans des bars. C'est d'une banalité... J'ai un café de prédilection et pour cause  : la serveuse est canon et affectueuse. C'est une femme de 40  ans pleine d'assurance et de sensualité. Elle me cajole, elle a toujours un petit mot, une petite attention... Elle m'offre souvent le dernier verre avant de rentrer me coucher. Elle est mariée au patron, un gros bonhomme un peu passif qui n'est pas souvent présent. Ce soir-là, je me suis dirigé dans mon troquet habituel et j'ai souri en la voyant. Rien que de regarder ses hanches amples dans sa petite robe noire, ses boucles brunes et ses yeux sombres et là, je suis réconforté. Je me suis assis en terrasse et elle a pris ma commande. Elle m'a fait ses amabilités habituelles et m'a décoché un petit clin d’œil. e façon un peu inexplicable, elle était dans le flirt, plus aguicheuse que d'habitude. Son mec n'était pas dans les parages. Quand elle m'a apporté mon verre, elle s'est bien penchée et j'avais une vue plongeante sur sa poitrine. J'ai eu l'impression qu'elle le faisait exprès et je me suis tout de suite mis à bander. Elle passait souvent à côté de ma table et son cul frôlait presque mon épaule à chaque fois. Peu avant l'heure de la fermeture, elle s'est assise à côté de moi pour papoter un peu. Elle croisait et décroisait les jambes,

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touchait ses cheveux en m'adressant toujours ses adorables sourires. On a parlé de mon ex-femme, de boulot... Elle arrivait à me faire marrer malgré ma morosité. e bar avait été déserté. Elle a commencé à rentrer les tables et je lui ai donné un coup de main. Une fois que tout était rangé, on s'est retrouvés devant la porte, prêts à baisser le rideau. Mais au moment où elle s'apprêtait à faire le geste, on s'est regardés. Elle m'a souri et elle m'a embrassé très doucement. Je n'ai pas trop réfléchi et je l'ai poussée à l'intérieur. On a claqué la porte et fermé à clef. Elle s'est accrochée à mon cou et elle m'a donné sa langue comme jamais une femme ne l'avait fait avant elle. Je l'ai soulevée de terre et assise sur le dossier d'une banquette, ses pieds sur le siège. Ses chaussures à talons raclaient le skaï. J'ai écarté ses cuisses, debout face à elle. Elle portait un tout petit string tout fin. Je l'ai écarté pour découvrir sa fente. J'ai posé un genou sur la banquette et je me suis penché pour sentir son sexe. J'ai déposé quelques baisers et j'ai commencé à la lécher avec le bout de la langue. J'ai écarté un peu ses lèvres et j'ai glissé un doigt. Je l'ai agité en elle pendant que je continuais mes coups de langue. Elle s'est mise à frémir et à gémir. Elle mouillait et moi, j'avais une érection énorme dans mon jean. Je l'ai aidée à descendre du dossier. Agenouillée, elle s'est tournée en me présentant son cul laiteux et charnu. Cette vision a encore accentué mon trouble. J'ai retroussé sa petite robe et j’ai pénétré sa chatte trempée après avoir dégagé ma bite qui avait faim d'elle. Je l'ai pénétrée doucement d'abord, puis je l'ai prise plus profondément. Je lui ai donné une claque sur les fesses. Elle a gémi et m'a demandé

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d'aller plus vite et plus fort. Je l'ai baisée comme un forcené en regardant ma queue la pénétrer frénétiquement et s'enfoncer en elle. Elle poussait des petits cris et ça me faisait redoubler de vigueur. Elle a pris ma main droite pour la poser sur sa chatte. Je l'ai titillée pendant que je la prenais plus doucement et sensuellement. Elle a joui sous mes doigts et s'est tendue comme un arc. Son abandon était la chose la plus excitante qui soit, j'oubliais tous mes problèmes contre son corps et je me sentais ému de l'avoir ainsi, offerte et cambrée. Elle s'est retournée pour s'asseoir sur la banquette et elle a pris ma queue dans sa bouche. lle m'a sucé en me regardant dans les yeux avec son regard de chaudasse et elle m'a branlé avec fermeté sans ciller, la bouche entrouverte. J'ai joui sur son décolleté et ses seins rebondis. J'ai relâché toutes les tensions et j'ai ressenti un soulagement et un apaisement rarement éprouvés depuis mon divorce. Je l'ai serrée contre moi et je lui ai dit que ça m'avait fait beaucoup de bien. Elle m'a avoué qu'elle en avait envie depuis un moment sans trop oser l'approche. Ce soirlà, je suis rentré plus léger. Il nous est arrivé à quelques reprises de nous donner du plaisir quand son mari n'était pas là, mais la plupart du temps, nous essayons de rester sages et sommes devenus de vrais amis. Je ne la remercierai jamais assez pour la confiance en moi qu'elle m'a aidé à retrouver.

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Alain, 38 ans, Toulouse

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Elles nous racontent

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La femme aux deux visages

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e suis une femme heureuse avec un mari charmant et des enfants adorables. À 50 ans, je fais encore retourner des têtes sur mon passage et mon mari en est très fier. Nous sommes un peu naturistes, mais pas du tout libertins. Avant, j’étais une épouse sage et fidèle. Jusqu’à ce qu’une aventure impossible, à laquelle je n’aurais jamais songé, m’arrive. Tous les samedis matin, mon mari rejoint ses amis pour faire une sortie à vélo de deux ou trois heures. Mon mari est beau et sportif, avec un corps parfait. En robe de chambre, je l’accompagne toujours au sous-sol de l’immeuble dans le garage pour lui souhaiter bonne route. Un jour, en remontant l’escalier, j’ai rencontré notre voisin du troisième étage qui m’a proposée de venir prendre un café chez lui. Je l’avais déjà croisé auparavant. Claude est un homme de 75  ans qui vit seul dans son grand appartement. Il est grand, beau, mince et souriant. Malgré ma robe de chambre bien fermée, il a dit que j’étais très belle et j’ai accepté de le suivre sans arrière-pensées. Devant la tasse de café et les croissants, il m’a parlée de lui. C’était un ancien haut gradé de l’armée, veuf. Il était très élégant, poli et aimable. Il a mis de la musique dans son beau salon plein de vieux meubles magnifiques et m’a invitée à danser. C’était incroyable, j’étais en mules et en robe de chambre et je dansais sensuellement avec un homme. Il dansait très bien et me tenait serrée contre lui. J’étais bien, ses mains couraient sur mon dos et mes reins sans vulgarité, avec tact et douceur. Il m’a demandée

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très poliment si je lui permettais d’ouvrir ma robe de chambre et j’ai accepté sans savoir pourquoi. Très gentiment, il l’a faite tomber par terre et je me suis retrouvée en nuisette courte et indécente, sans culotte, dans ses bras, avec mes seins contre lui. C’était délicieux et tendre. Il sentait bon. Il était romantique et terriblement sexy. Claude a retiré délicatement ma nuisette et ses mains ont parcouru doucement mon corps. Je me suis aperçue avec une certaine surprise qu’il bandait. Je ne savais pas comment fonctionnait un homme de cet âge. laude m’a prise par la main pour m’emmener dans une chambre avec un grand lit orné de montants en bois aux quatre coins. Il m’a allongée délicatement sur le dos et a commencé à m’embrasser sur le corps et à me toucher avec ses mains et sa langue. C’était très bon. Quand sa langue est venue sur mes seins puis sur mon sexe, j’ai crié mon plaisir. J’ai joui très fort et très vite. J’étais sur un nuage. Sans même que je m’en aperçoive vraiment, il a relevé mes jambes et m’a pénétrée lentement et profondément en me faisant l’amour très doucement. Son sexe était plus petit que celui de mon mari. Je trompais ce dernier, mais c’était bon. Soudain, Claude m’a tenue fermement les poignets et les jambes et m’a baisée comme une bête, fort et vite. Il m’a défoncée pendant deux minutes pour jouir sur mon ventre en râlant de plaisir. Puis le Monsieur m’a couverte de tendres baisers et de compliments. Il m’a reprise par la main et m’a emmenée dans la salle de bain. Là, Claude m’a mise debout dans la baignoire et a entrepris de me laver partout très délicatement. Il m’a séchée et m’a remise ma nuisette et ma robe de chambre

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avec une infinie gentillesse et un profond respect. L’homme m’a avouée qu’il aimerait bien me revoir chaque samedi matin quand mon mari partirait faire du sport et qu’il ne me remercierait jamais assez du grand bonheur que je lui avais donné. Au retour de mon mari, je me suis jetée sur lui pour le faire jouir comme jamais et j’ai compris que je l’aimais beaucoup plus que cette folie passagère. Pourtant, le samedi suivant, après son départ, je suis redescendue toute seule, curieuse, maquillée, coiffée, chaussée et nue sous un imperméable court et serré à la taille. Quand Claude a ouvert, il a compris et m’a embrassée les mains. Il m’a emmenée dans son salon, où un autre homme de son âge nous attendait. J’ai eu peur, mais il m’a rassurée et m’a présentée à son ami, un ancien militaire également, qui m’a complimentée avec la même délicatesse. Cet homme a retiré mon imperméable et m’a demandée de danser devant eux. Ces deux vieux messieurs étaient adorables et touchants de tendresse. J’étais fière de les faire bander et de m’exposer devant eux. Je devenais une autre. Ils se masturbaient tous les deux en me regardant. C’était irréel et fascinant. nsuite, ils m’ont emmenée dans la chambre et ont joué avec mon corps comme ils le voulaient. Ils étaient délicats et sentaient bons. Je me laissais faire. Les deux hommes étaient plein de ressources et ont « abusé » de moi de toutes les façons, comme des acteurs pornos. Ils m’ont prise à deux en même temps pour la première fois de ma vie. J’ai adoré ça ! Deux sexes d’hommes simultanément, c’est magnifique et tellement excitant. Je jouissais comme une folle en hurlant. Plus tard, ils m’ont emmenée dans la salle de bain et Claude

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m’a encore lavée de la même façon que la première fois. Ils m’ont remerciée tous les deux avec passion. Quelle folie ! Je suis remontée chez moi en titubant d’émotion pour m’habiller et accueillir mon mari. J’ai alors réalisé que mon voisin était en train de faire de moi sa « putain » et, d’une certaine façon, cela me plaisait assez. J’ai tout de même cessé de le voir pendant quelque temps. Je le rencontrais dans la rue quelques fois, seule ou avec mon mari. Il me saluait avec politesse. rois semaines plus tard, j’ai pourtant cédé à mes envies et je suis descendue sans prévenir le samedi matin, toujours nue sous mon imperméable. Il m’attendait quand même et ne m’a faite aucune remarque. Toujours avec autant de compliments, il m’a annoncée une surprise en me faisant entrer dans le salon. Un couple très distingué de la même génération que Claude nous attendait avec les yeux brillants. Je me suis alors offerte sans réfléchir à ce couple et à Claude, dont la sexualité était décidément sans limite. J’ai joui comme jamais en inondant le lit sous les doigts et la langue de cette belle femme aux cheveux courts et blancs qui était restée habillée pendant que les hommes jouissaient sur mon visage. À mon âge, j’étais devenue une poupée de sexe pour septuagénaires. Tout s’est déroulé ensuite comme la dernière fois, avec le même cérémonial de lavage. Je devenais folle de tout ce plaisir. Je suis redescendue pendant un mois le samedi matin chez mon hôte qui m’offrait à ses amis délicats. Ils m’ont attachée aux montants du lit, baisée, sodomisée, dilatée et inondée de sperme. C’était une expérience extraordinaire. Je pense que j’ai eu beaucoup de chance de connaître tout cela, dans ces conditions, avec élégance

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et sans vulgarité ni brutalité. Ce n’était que pure jouissance sexuelle. Toutes les femmes devraient avoir l’occasion de se donner ainsi sans risque pendant un court moment, pour ressentir cette folie sexuelle. Aujourd’hui, j’ai rompu cette relation avec Claude. Je l’ai remercié pour ces deux mois intenses que je n’avouerai jamais à mon mari et que jamais je ne renouvellerai. D’ailleurs, nous devons bientôt déménager dans une autre ville pour raisons professionnelles. Aujourd’hui, j’ai de bien meilleures sensations de tout mon corps et de mes orifices. Je jouis plus fort et sans retenue. J’ai plus d’expérience et je fais beaucoup mieux l’amour à mon mari qui est très content. Je l’aime de plus en plus. Nous parlons davantage de libertinage. S’il se passe quelque chose, je n’hésiterai pas à vous en faire part... Coco

Par amour

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e m’appelle Juliette, j’ai 24  ans et je suis mariée à Antoine, 26 ans, depuis 2  ans. Nous sommes ouvriers dans une usine près de Périgueux. Mon mari, dont je suis très amoureuse depuis l’âge de 15 ans, s’est mis à me demander de plus en plus de choses dans nos relations sexuelles et je ne sais rien lui refuser tant je l’aime. Après avoir fait du nudisme, m’être épilé totalement le sexe et fait poser des piercings sur mes bouts de seins et sur le capuchon de mon clitoris, il m’a demandée de faire du libertinage dans un sauna où nous avons pratiqué des échanges de partenaires à diverses reprises. Enfin, il m’a proposée de faire un plan à trois chez nous avec un copain. J’ai accepté et

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samedi dernier, nous avons reçu Jean, plus âgé que nous et divorcé, très charmant et intelligent. près avoir fait connaissance autour d’un verre, Antoine m’a demandée de venir près de lui sur le canapé. Mon mari m’a caressée et embrassée comme jamais. Il a sorti sa bite en érection et dirigé ma bouche vers son sexe que je me suis mise à sucer. Jean s’est mis nu et est venu nous rejoindre. Antoine m’a déshabillée et s’est mis nu lui aussi. J’ai remarqué que la bite de Jean était beaucoup plus grosse et que son pubis était rasé. Ce dernier a commencé à me caresser les seins, le ventre. J’écartais mes jambes afin de le laisser palper mon sexe. Il a paru étonné par la présence de mon piercing. Il a caressé doucement mon clitoris, tout en introduisant un doigt dans mon vagin. J’étais envahie par l’envie d’être prise, je mouillais abondamment. J’avais envie de m’offrir à ces deux hommes et qu’ils me remplissent de leurs queues. Jean a suggéré que l’on poursuive sur le lit conjugal. Antoine a entrepris de me faire un cunnilingus. Il était très doux, sa langue semblait être une verge entrant et sortant de mon vagin. Notre invité, debout près du lit, nous regardait faire en prenant des photos. Il a demandé à mon amoureux s’il pouvait me prendre. elui-ci m’a possédée en missionnaire, nos bouches se sont nouées. Il faisait des mouvements très doux puis à grands coups, et j’ai noué mes jambes dans son dos. J’ai senti l’orgasme monter, il a éclaté et j’ai crié mon plaisir qui a duré longtemps. Antoine a joui en moi et s’est retiré pour laisser la place à Jean, qui m’a prise en levrette et a joui rapidement. Du sperme des deux hommes sortait de mon vagin que j’ai essuyé avec un mouchoir. Je me

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sentais comblée de tant de plaisir. Mais ce n’était pas fini... Nous avons ensuite parlé quelques instants, tout en nous caressant. Ensuite, les deux hommes ont voulu essayer de me faire une double pénétration. N’y réussissant pas, ils m’ont sodomisée à tour de rôle, pratique que nous réalisons souvent avec Antoine, et j’ai encore eu une bonne dose de sensations. Jean est reparti, et il en voulait visiblement encore puisqu’il a demandé à revenir le lendemain... Juliette, 24 ans, Périgueux

Encore vierge !

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onsoir à tous les lecteurs (je vous dis « bonsoir » car je vous lis principalement le soir, avec mes copines, quand on veut délirer). Je ne connaissais pas votre magazine avant cette année, première année où je suis loin de mes parents et que j’ai mon studio, et Union a été un véritable électrochoc ! Dans ma famille, on ne parle pas trop de sexe. On considère que le sujet est assez tabou, et moi j’ai longtemps pensé que c’était même quelque chose de sale et honteux. Bref, ça ne me serait jamais arrivé de vouloir coucher avant le mariage. Mais avec les nouvelles copines que je me suis faite en première année de licence « Histoire de l’art », j’ai vu que j’étais complètement coincée sur le sujet. Elles ont toutes déjà fait l’amour, et nous passions des soirées entières à nous raconter différents plans cul. Justine, en particulier, c’était la plus délurée de la bande. Elle a même fait une fois un plan à trois avec son cousin et des amis de son cousin. Elle nous a dit qu’ils étaient plus âgés et que c’était plus facile pour apprendre « à baiser » qu’avec quelqu’un

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de notre âge. Les mecs, à 20 ans, ils ne savent rien faire. Je me suis dit qu’elle devait avoir raison et je me suis entichée de mon voisin, qui avait 35 ans. Ce n’était pas un « vieux » non plus, je n’aurai jamais voulu coucher avec un de mes professeurs, mais il était suffisamment mature pour m’apprendre ce qu’une jeune femme était en droit de connaître sur son propre corps. n a flirté quelques jours, et quand je lui ai avoué que j’étais encore vierge, il a eu un vrai mouvement de recul. « Quoi ? Mais je ne veux pas être “ton” premier, c’est une trop grosse responsabilité. » Nous avons échangé ensuite sur ce que ça voulait dire « une première fois », et comme il ne me parlait que de pénétration vaginale, je l’ai quand même convaincu de lui faire une fellation. On s’est donnés rendez-vous dans son appartement (le mien est toujours en bordel), et là, j’ai découvert le sexe ! D’abord à bien branler, parce qu’il faut avouer que je ne savais pas du tout manier une bite. Je la caressais simplement et la tapotais contre sa cuisse, alors que ce n’est

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pas du tout comme ça qu’il faut faire ! Je ne suis d’ailleurs toujours pas très douée à ce petit jeu et je me débrouille bien mieux en fellation. l m’a montrée comment ouvrir bien grand ma bouche pour enfoncer son sexe dedans, quelques techniques pour la faire glisser le long de ma joue, et surtout, comment placer quelques coups de langue efficaces sur le gland. Ma récompense ? J’ai pu frotter mon sexe contre son pubis tout chaud et tout poilu. J’ai adoré ça ! C’est comme ça que je me masturbe d’habitude, en me frottant contre les oreillers et ça marche à tous les coups. Là, je n’étais pas loin d’avoir un orgasme, mais je n’ai pas réussi. Peut-être la peur du regard de l’autre, de la proximité avec un homme que je ne connaissais pas trop. Il m’a promise de m’apprendre à ouvrir mon petit cul à nos prochaines retrouvailles ! Je ne manquerai pas de vous faire part de nos expériences, et de vous envoyer des photos de nos ébats.

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Anita, 19 ans, Aix-en-Provence 45

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La mouille et la menthe poivrée

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e suis une femme de 40 ans et j’aime toujours autant danser en boîte que lorsque j’en avais vingt. J’y vais avec des amies, mais elles se fatiguent souvent avant moi. Quand elles partent, je reste encore une heure ou deux pour continuer à danser seule, sentir les regards des hommes sur moi et me défouler sur la musique avant de rentrer sagement à la maison. Ce soirlà, j’étais tellement dans mon trip que je n’ai pas vu un couple s’approcher de moi. J’ai senti un corps se coller à moi. Je me suis retournée, pensant tomber nez à nez avec un mec lourd que je m’apprêtais à éconduire. Mais à la place, j’ai vu une fille plus jeune que moi, fraîche, brune, sensuelle. Son petit ami la tenait par les hanches et tous deux m’avaient visiblement choisie pour une danse rapprochée. La jeune fille était un peu hésitante, mais elle arborait un petit sourire coquin. J’ai trouvé ça marrant et je voulais lui montrer que je n’étais pas intimidée. Je me suis rapprochée d’elle pour danser. Son mec s’est glissé derrière moi et, en quelques secondes, je me suis retrouvée prise en sandwich entre les deux danseurs, l’un en train de bander contre mes fesses et l’autre super douce à me tenir gentiment par la taille. e plan avait clairement l’air d’être pensé pour le gars, qui avait dû pousser sa belle à entrer dans son jeu pour lui permettre de fricoter avec une inconnue. Moi, je n’avais jamais rien fait de ma vie avec une femme. Je les aime et les admire dans les films ou dans la rue, mais je n’ai jamais imaginé me rapprocher d’elles sur le plan physique. Ce soir-là, pourtant, je

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voulais que cette fille soit heureuse et ne regrette pas d’avoir accepté d’être un appât pour que son copain puisse se taper deux nanas en même temps. La fille sentait la menthe poivrée, elle était toute menue. J’ai redoublé mes ondulations contre elle, à me frotter contre sa cuisse et à appuyer mon autre jambe contre sa chatte. Elle était moins timide et sa bouche m’appelait. Je l’ai embrassée avec toute la sensualité dont j’étais capable. J’ai glissé ma langue dans sa bouche et j’ai cueilli la sienne. J’ai mouillé ses lèvres de ma salive, elle me donnait toute sa bouche et a tendu les mains vers mes seins. On s’est pelotées comme ça sur plusieurs chansons. On avait presque oublié son mec quand il nous a entraînées toutes les deux vers les toilettes. n s’est enfermés tous les trois. Là, le couple s’est enhardi et a viré ma jupe et mon string sans me laisser le temps de dire quoi que ce soit. La fille a continué à m’embrasser tout en caressant mes seins. Je me suis enhardie à mon tour et je me suis mise à genoux pour la lécher. C’était la première fois que je touchais un sexe de femme. Elle avait une vulve tellement belle, elle sentait elle aussi la menthe poivrée et la mouille. J’ai léché son clitoris tout dur et elle a gémi de plaisir. J’étais tellement émue de sentir cette confiance et ce plaisir féminin si intense ! Je n’aurais jamais pensé que j’oserais faire ce genre de geste aussi intime vers une inconnue. Le mec m’a attrapée par les bras et m’a relevée pour me prendre par derrière. Je me suis appuyée sur les épaules de la jeune nana si belle. J’avais des talons et j’étais donc à la bonne hauteur pour qu’il enfonce bien sa bite en moi. Pendant que son homme me baisait, la demoiselle me pinçait les tétons

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et agitait ses doigts dessus, sans me lâcher des yeux. Le mec a éjaculé sur mes fesses. Au même moment, la fille s’est baissée pour me lécher et elle m’a faite jouir avec sa langue. Elle savait y faire, avec ses petits mouvements précis et habiles. Elle m’a transportée. Folle de reconnaissance, je me suis à mon tour jetée sur elle et, avec son mec, on lui a mis nos doigts et nos langues un peu partout, pour la remercier chacun à notre manière. Puis son copain a glissé un doigt dans son cul pendant que je la léchais à nouveau. Elle a agité le bassin d’avant en arrière pour sentir les deux caresses tour à tour. Elle a joui en criant. La jouissance d’une femme sous mes yeux était un cadeau extraordinaire. La tension de ses traits, les gémissements puis le relâchement final de tout le corps constituait un merveilleux abandon. On s’est encore embrassées toutes les deux une dernière fois avant de ressortir pour danser. Je ne l’ai jamais recroisée dans cette boîte, mais je dois dire que, depuis, je ne peux pas m’empêcher de regarder les petits couples d’un œil gourmand. Éloïse, 40 ans

Ma première pipe COURRIER AVEC

PHOTOS

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’est la première fois que je vous écris une histoire érotique, j’espère que je serai prise. Je n’écris d’ailleurs pas très bien, mon truc à moi, ce sont les maths. Je suis en quatrième année d’école d’ingénieur à l’université de Marseille, et tout se passe bien. J’ai une famille géniale, un petit copain très amoureux, un groupe de copines très cool. Je ne vous apprends peut-être rien, mais dans mon école, on est censés

avoir beaucoup de temps « à soi » pour développer des projets en équipe, comme des associations ou des petites missions pour le compte d’entreprises. Moi, je me suis inscrite dans un groupe d’étudiants un peu flemmards, et résultat, j’ai eu beaucoup de temps de disponible pour m’occuper de mes petites activités. Comme c’était un peu « plat » avec mon homme, j’ai eu envie de prendre un amant ! Mais pas n’importe lequel, j’en voulais un inaccessible, un qui me fasse vibrer nuit et jour, un qui saurait me retourner dans tous les sens. t évidemment, je me suis rendue compte que le directeur du campus, que je croisais parfois au sein de l’établissement, me semblait lui aussi assez oisif. Il était très difficile de lui parler, quand on le croisait, il n’était souvent pas seul et passait sans un regard pour ses élèves. Il était plutôt beau mec, affichait une belle quarantaine, et avait toujours au coin des lèvres un sourire de conquérant. J’ai demandé à l’accueil à avoir un entretien avec lui, prétextant une « faute grave de l’administration concernant un de mes professeurs » – et hop  – la semaine d’après j’étais dans son bureau pour un prétexte bidon. Je lui ai juste dit que j’avais très envie de lui, et que j’avais trouvé un alibi pour le rencontrer et lui faire ma proposition, et il n’en fallut pas plus pour que nous nous retrouvions le soir-même dans son appartement. Avec mes beaux yeux verts, ça a été un jeu d’enfant. Quand j’ai passé la porte de son appartement (aménagé avec beaucoup de goût), il m’a avouée qu’il venait de se séparer de sa femme, et j’ai pensé que c’était une belle aubaine !

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Il m’a servie un verre de vin et m’a faite la cour pendant quelques minutes. Moi, j’avais juste envie de me jeter sur lui comme s’il s’agissait d’une bonne pâtisserie. Mais il a fallu que j’attende patiemment, les hommes ont besoin de s’imaginer que nous sommes une proie qu’ils ont durement conquise alors que nous, on a juste envie de se jeter sur eux ! Bref, on a quand même fini dans son pieu. Il a uniquement accepté que je le suce, il avait peur de « commettre une faute grave » s’il me pénétrait. Soit, ça ne me dérange pas, j’aime beaucoup lécher les bites. La sienne était particulièrement longue et innervée, ça changeait de ce que je mettais en bouche à la maison, et ce renouveau m’a beaucoup excitée. Je ne l’ai pas sucé jusqu’à ce qu’il éjacule, il a préféré se terminer à la main et tout éjecter sur son oreiller. J’ai trouvé ça un peu bizarre, mais comme je devais rentrer tôt à la maison, je ne suis pas restée plus longtemps pour comprendre. Les hommes peuvent être vraiment bizarres parfois ! (PS : Je vous ai mis les photos en pièce 50

jointe, mais merci de ne pas les faire circuler sur mon campus ! Cela serait vraiment pas cool). Emma, 23 ans, Toulouse

Y a d’la Joya !

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alut, ici c’est Joya, danseuse professionnelle. Mon physique est apprécié des hommes  : 1,70  m, bien balancée, métisse aux yeux clairs, un beau 90D. J’adore mon métier et ma compagnie de danse, dans laquelle j’ai plein d’amis. Et, depuis peu, un amant. Notre chorégraphe a récemment recruté un nouvel arrivant : Giuseppe, un rital très beau mais très, très relou. Avec sa formation classique et sa gueule de bellâtre, il se croyait tout permis. Notamment me donner des conseils sur mes postures, comme si je ne connaissais pas mon métier. Il m’a vite saoulée. Problème : le chef a cru bon que je prépare un duo avec lui... L’enfer. Lors des premières répét’, j’étais tendue, mais j’ai su rester pro. Quand Giuseppe a dit devant le chorégraphe qu’il faudrait que

l’on répète tous les deux le soir-même, j’ai presque réussi à me retenir de lever les yeux au ciel. On s’est donnés rendez-vous à 20  h, dans le studio à présent désert. À peine avait-on commencé que Giuseppe a remarqué mon malaise  : j’étais raide comme un piquet ! D’une voix douce, il a dit « Joya, tu veux que je te masse ? Tu as l’air d’avoir les mollets douloureux. » Perturbée par cette soudaine gentillesse, j’ai accepté et je me suis assise sur le plancher. ehors, la lumière de l’été déclinait doucement. Le visage légèrement couvert de sueur, l’Italien semblait plus aimable. J’ai remarqué qu’il était vraiment très attirant... Un nez long et droit, des yeux sombres assortis à ses boucles d’ébène, des muscles bien dessinés. Ses lèvres charnues étaient particulièrement attirantes. Quand il a commencé à masser mes mollets à travers mon caleçon de danse, je n’ai pas pu me retenir d’imaginer qu’elles se posaient sur mon corps... Giuseppe a-t-il senti mon trouble ? Avaitil manigancé cette répet’ pour m’avoir à lui tout seul ? Toujours est-il que ses palpations, au départ très pro, ont dérapé. Pour commencer, il est remonté vers mes cuisses. Je n’ai pas pu retenir un gémissement quand il a massé tout près de mon entrejambe. Il m’a alors regardée intensément, tout en remontant encore. Puis il a penché la tête... Et a déposé un baiser sur mon sexe, à travers le tissu. J’ai gémi de plus belle. Très lentement, Giuseppe s’est mis à embrasser la zone sensible. Le tissu s’est imbibé de sa salive, mais aussi de ma mouille... Sa langue appuyait maintenant avec insistance, comme si elle voulait percer l’étoffe et venir goûter mon nectar. J’ai penché la tête en arrière, incapable de

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résister à la sensualité de cette caresse... C’est très doucement que le danseur a roulotté mon collant en bas de mes chevilles. Ma culotte était trempée  : une auréole plus foncée montrait à quel point j’étais excitée. Giuseppe a posé sa bouche dessus et a aspiré doucement. La fine culotte ne me protégeait plus : j’étais à la merci de sa langue... J’ai collé mon dos au plancher, le laissant arracher mon slip et plonger entre mes cuisses. Que c’était bon... Giuseppe était carrément en train de rouler des pelles à ma chatte et je devais me retenir pour ne pas crier de plaisir ! Pendant qu’il s’activait en bas, ses mains sont venues trouver mes belles loches et les ont pétries. J’étais en feu... Je n’ai mis fin à ses préliminaires que parce que l’orgasme était proche. Je me suis dit que si l’Italien me prenait, je me calmerais. Ma fierté me dictait de ne pas succomber au plaisir si facilement ! Erreur  : quand je me suis mise à quatre pattes (une position que je ne kiffe pas habituellement), j’ai senti ses doigts me faire redécoller... genoux et collé à ma croupe dressée, Giuseppe entreprenait maintenant de me doigter d’une façon incroyable. J’étais là, soumise, espérant qu’il me prendrait et montrerait lui aussi sa vulnérabilité. Mais le danseur préférait me perforer la chatte avec trois doigts ! Il aurait dû me faire mal, mais sa technique était telle que ma vulve s’était immédiatement écartée pour lui laisser le passage. J’ai soupiré de plaisir, incapable de lutter. Le beau gosse s’est mis à me parler en italien tout en me palpant le cul de sa main libre. J’ai commencé à onduler pour mieux sentir ses doigts et un bruit de ventouse est monté de mon entrejambe. L’air entrait en quantité tant j’étais ouverte ! Mais le

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plume dans mon trou étroit ! Je criais tellement à ce moment-là que le viril Italien a été obligé d’attraper ma culotte encore humide pour me la coller dans la bouche. J’ai senti ma mouille sur ma langue, tandis que mon amant, les bras bien plantés au sol, montait et descendait. Il était si puissant qu’on aurait dit qu’il faisait des pompes... Mais des pompes dans mon cul ! ’en avais les fesses en marmelade et je tortillais tout ce que je pouvais pour que Giuseppe vienne enfin... Quand ses couilles se sont mises à claquer sur mes fesses, j’ai su que c’était bon. J’ai cambré les reins, m’offrant totalement. Il a ressorti son engin et s’est branlé jusqu’à jouir partout sur mon anus béant. Enfin, tout en grognant et suant, il a profité du foutre pour me doigter le cul à fond, m’obligeant à serrer les dents sur la culotte souillée. J’ai joui comme si un éclair me frappait, avant de me recroqueviller dans ses bras. Nous avons entamé une liaison secrète avec mon partenaire. Et parfois, le soir, nous répétons des chorégraphies qui font vibrer la piste de danse.

J coup de grâce a été quand Giuseppe a commencé à embrasser mon cul rebondi, puis à le mordiller... Avant de plonger sa langue dans ma rondelle palpitante ! es cris sont montés, cette fois sans retenue. Un anulingus si sensuel, et ses doigts qui toujours m’élargissaient la minette ! J’ai bougé pour que la langue moelleuse entre aussi loin que possible. Un premier orgasme m’a terrassée et je me suis effondrée à plat ventre sur le sol. Mais Giuseppe n’en avait pas fini avec moi. Du coin de l’œil, je l’ai vu sortir une belle verge veineuse de son caleçon de danse, y étaler de la bave... puis pénétrer lentement

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Joya

Un jeune puceau qui n’a pas froid aux yeux

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ère divorcée de 53  ans, je me suis retrouvée seule dans mon appartement, mon fils de 24 ans ayant pris le large il y a six mois de cela. Ces dernières années, je me suis oubliée en tant que femme. Mes dernières aventures depuis que je suis divorcée, il y a bien longtemps, se comptent sur les doigts des deux mains.

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Le soir, en rentrant du boulot, je lisais sans grande conviction les annonces passées par des hommes qui cherchent une compagne. C’est une amie du bureau qui m’a donnée l’idée et c’est sans en parler à quiconque que j’ai décidé d’en faire passer une me décrivant succinctement sans y mettre de photo. Deux jours plus tard, je l’ai supprimée tant le nombre de réponses venant de toutes les régions était élevé. Parmi elles se distinguait celle de Lucien, très touchante. Il a joint plusieurs photos de lui habillé, alors que la plupart des hommes m’ont envoyée leur sexe en érection ou des photos torse nu, se vantant d’être des bons coups au lit. Certains étaient même mariés. Lucien, lui, a 21 ans, bien loin de mes critères d’âge exprimés dans l’annonce. Il pourrait être mon fils et je n’ai pas l’âme d’une « cougar ». Lucien s’est présenté comme un jeune timide et disait qu’il aimerait connaître une femme mûre qui a de l’expérience. Pour l’initier, en quelque sorte. rès vite, j’ai mis les choses à plat. Il n’y aurait rien entre nous, d’autant plus que nous habitions loin l’un de l’autre, mais j’étais prête à lui donner quelques conseils de mère avisée. Cela faisait quelques mois que nous échangions des courriers. J’ai accepté de lui envoyer une photo de moi en robe me valant des beaux compliments. Ses questions en matière de sexualité revenaient souvent et j’essayais de lui donner des conseils pour qu’il se rende intéressant aux yeux des filles qui lui plaisaient. Un soir, en ouvrant ma boîte mail, j’ai eu la surprise de voir une photo de son sexe avec la question  : « Vous en pensez quoi ? » J’ai répondu « pas mal », alors que j’aurais dû être fâchée ! D’autres ont suivi sans que

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j’ose lui dire que ce n’était pas la peine. En fait, je prenais plaisir à recevoir ses photos et ça m’excitait beaucoup. ’est ainsi qu’un dimanche, j’ai posté un selfie de mes seins gratuitement, juste pour lui faire plaisir quand il ouvrirait sa boîte. Lucien était aux anges. J’ai décidé de lui faire d’autres surprises de la sorte en me rasant le sexe, sachant qu’il apprécierait. En deux mois, il s’en est passé des choses ! Moi la mère pudique, voilà que je vivais une relation sexuelle virtuelle, achetant même un objet coquin sur les conseils d’un jeune homme. Je me disais que je pourrais le rencontrer, mais pas facile vu la distance qui nous séparait. Pour ne rien arranger, il est étudiant et il vit chez ses parents, et moi j’ai mon fils qui passe souvent sans me prévenir. Je ne me voyais pas lui dire  : « Tiens mon fils, je te présente ce jeune homme qui vient passer quelques jours chez ta mère pour la sauter ! » Non, impossible. En attendant le moment propice, j’adorais lui faire des shows coquins devant ma webcam qui a remplacé nos mails pour son plaisir comme le mien... apidement, je n’ai plus hésité à me masturber et à jouir pour lui pendant qu’il se masturbait de son côté en m’encourageant avec des mots crus. Je suis en train de programmer une rencontre, pour aller un week-end dans sa région et lui faire goûter ma mouille abondante avant de le dépuceler comme j’en rêve dans mes fantasmes. La maman plan-plan s’est transformée en une future cougar avide de dévorer le pénis d’un jeune homme et de boire la semence qu’il me montre en vidéo.

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Hélène, 53 ans

RACONTEZ-NOUS ! Vous souhaitez nous ENVOYER vos aventures ? Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8 de ce magazine.

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e bricolo de Noël

Paul et Hugo, deux as du bricolage, se font inviter par la voisine, esseulée le jour de Noël. il n’est pas dans l’habitude des deux hommes de laisser une femme seule en ce jour si… festif !

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onjour à tous, je suis Jean-Paul, un bricoleur un peu touche-à-tout dans le secteur du BTP. On le sait dans le milieu, à l’approche de décembre, il y a plein de chantiers qui deviennent subitement très urgents ! Personne n’aime avoir une fenêtre qui ferme mal ou un chauffe-eau dysfonctionnel en période de grand froid, et il n’est pas rare que l’on fasse des heures sup’. Bref, mon ami Hugo m’a demandé de faire un extra sur un chantier sur lequel il

ne s’en sortait pas. Il est chef d’équipe, et ses hommes avaient fait un trou dans le mur de l’appartement voisin de son client. Ils étaient censés casser les toilettes pour réaliser une grande salle de bain. Résultat ? On voyait carrément dans le couloir de la voisine d’à côté ! Bon le trou n’était pas énorme, quelques centimètres à peine, mais quand même, on lui a dit qu’on allait lui réparer et ainsi éviter toutes les démarches administratives dues à un constat. Il fallait mettre plusieurs

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couches d’enduit, jour après jour, pour lisser le trou, et son équipe avait déjà bien sympathisé avec la voisine. Maintenant, elle leur préparait de quoi grignoter quand ils passaient chez elle remettre une couche. Je me suis proposé pour donner un dernier coup de peinture blanche (c’était vraiment la dernière étape), afin que ses hommes continuent le lourd chantier des toilettes, et là, la jeune fille m’a dit « Au fait, vous faites quoi pour Noël ? Je le passe ici toute seule, t nir compagnie ? »

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’étais un peu hébété, en particulier parce que j’avais noué beaucoup moins d’affinités avec elle que toute la bande et qu’elle ne se doutait pas que je venais juste prêter main forte un jour ou deux. J’en ai parlé à Hugo, il m’a dit « T’as vu à quel point elle est bonnasse ? On y va tous les deux le 24 décembre. Elle veut un Noël mémorable ? » Je n’étais pas hyper chaud, j’avais moi-même promis à ma mère que je passerai la voir, mais en même temps, je n’avais pas baisé depuis super longtemps, et cela aurait été la première fois que je me serai lancé dans un plan à trois. Ça ne se refuse pas !

n’avais pas o a pris la suite même si je

ulé. Il la limait encore plus fort que moi, aud, au point qu’elle n arrivait même 58

plus à articuler une phrase cohérente.

Le 24 est arrivé très vite, Hugo et moi nous nous sommes fait très beaux, très classes pour l’événement. J’avais emprunté un costume à un pote pour l’occasion, j’en avais bien un, mais avec le temps, il était devenu trop petit pour moi. Elle nous a attendu dans une tenue hyper sexy et nous a accueilli avec quelques toasts posés sur la table basse. C’était carrément surréaliste, on se serait cru dans un mauvais film porno ! Autant vous dire que nous n’avons pas attendu le plat de résistance pour passer à l’action. En même temps, sa petite jupe très courte était clairement une invitation à venir la baiser.

C

omme c’est la première fois que nous partagions une telle intimité avec Hugo, nous étions tous les deux un peu gauche, et finalement, nous avions décidé d’y aller chacun notre tour. C’est moi qui ai commencé ! J’ai relevé ses jambes bien haut et j’ai massé tout son corps avec les mains alors que je la pénétrais. Elle couinait bien fort quelques jurons. Je ne suis pas de nature à aimer la vulgarité d’habitude, mais là je dois bien avouer que cela m’a plu. « Oh qu’elle est grosse ta bonne bite ! Mets-là moi bien au

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du

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fond », « Secoue-toi plus vite ! » Quelque part, on aurait dit que c’était elle la chef de chantier, en tout cas, elle avait la gouaille en conséquence ! Hugo a pris la suite, même si je n’avais mait encore moi, le salaud, u point qu’elle ’arrivait même us à articuler phrase te. Nous avons é à baiser de çon pendant e de minutes

environ, dans une chorégraphie absurde et anarchique. Une fois que nous avions terminé et éjaculé sur ses deux jolis petits seins, une odeur très bizarre a envahi la chambre. Elle s’est écriée comme une folle « Oh non ! J’ai laissé mes marrons cuire au four ! » et nous avons rigolé tous les deux, un peu gêné par la situation.

PS : Je vous ai glissé les photos avec ma lettre pour que vous n’en ratiez pas une miette ! Jean-Paul, 43 ans, Région parisienne (78)

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Actus

1932, année Q

ui a dit que la seule année érotique était 1969 ? L’exposition « Picasso 1932 », en partenariat avec la Tate Modern de Londres a fait le pari de retracer ce qui fut pour Pablo Picasso l’année la plus sulfureuse de son œuvre. Chronologiquement, on y suit la production quotidienne, et particulièrement riche, de l’artiste. De la série des baigneuses aux portraits et compositions colorées autour de la figure de MarieThérèse Walter (il est à l’époque marié à Olga) on navigue dans l’onirisme sensuel et débridé du peintre. Les tableaux,

Femme au fauteuil rouge (MP139) Pablo Picasso - 1932 - Boisgeloup - Huile sur toile - Paris, musée national Picasso – Paris Photo (C) RMN-Grand Palais (musée national Picasso - Paris) / Thierry Le Mage (C) Succession Picasso - Gestion droits d'auteur

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La Crucifixion (MP1074) - Pablo Picasso - 19 Septembre 1932 Boisgeloup - Dessin à la plume, dessin au pinceau, encre de Chine, vergé - Paris, musée national Picasso – Paris - Photo (C) RMN-Grand Palais (musée national - Picasso - Paris) / Mathieu Rabeau (C) Succession Picasso - Gestion droits d'auteur

La Crucifixion (MP122) - Pablo Picasso - 7 Février 1930 - Paris Contreplaqué, huile sur bois - Paris, musée national Picasso – Paris Photo (C) RMN-Grand Palais (musée national Picasso - Paris) / Mathieu Rabeau - (C) Succession Picasso - Gestion droits d'auteur

érotique

Nature morte : buste, coupe et palette (MP140) Pablo Picasso - 3 Mars 1932 - Boisgeloup Huile sur toile - Paris, musée national Picasso Paris - Photo (C) RMN-Grand Palais (musée national Picasso - Paris) / Jean-Gilles Berizzi (C) Succession Picasso - Gestion droits d'auteur

les dessins, mais aussi les sculptures, les photographies et les lettres témoignent de passion qu’il vit avec la jeune femme, alors âgée de 21 ans. En filigrane, tout pose la question du rapport au surréalisme. Mais en parallèle de ses œuvres sensuelles et évocatrices, 1932 est aussi une année marquée par les thèmes de la crucifixion et de la « muséification » de son travail, au moment où une rétrospective de son œuvre est exposée à la Galerie Georges Petit à Paris. Que ce soit pour appréhender les must de l’artiste sous un nouvel angle ou découvrir des œuvres jamais exposées à Paris, on court faire le plein de couleurs ■ et d’érotisme !

Picasso 1932. Année Érotique, jusqu’au 11 février 2018, Musée Picasso, 5, rue de Thorigny. 75003 Paris

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L’interview sans tabou

Céléna

mille et un s délice

Charmante, chaleureuse, coquine, même très coquine, Céléna gère avec son mari le club libertin auvergnat Aux Délices de Céléna, qui a ouvert ses portes en mai 2017. Elle s’était déjà faite un nom, ou plutôt un prénom, grâce à une carrière réussie de danseuse, strip-teaseuse et professeur de Pole dance. Sa devise pourrait être : libertine jusqu’au bout des ongles ! Elle a fait du libertinage bien plus qu’une passion, mais un véritable mode de vie. ● Comment êtes-vous devenue libertine ? Céléna : J’ai un parcours assez atypique, je

crois car au début, j’étais lesbienne. Un jour, j’ai rencontré une femme très ouverte sur toutes les pratiques du sexe. Avec elle, je suis allée à plusieurs reprises en club libertin. J’ai fini par évoluer, par aimer les femmes mais aussi les hommes. Aujourd’hui, je suis une véritable bisexuelle. Mes fantasmes vont aussi bien des deux côtés. ● La danse, le strip-tease, les shows de Pole dance ?

● Il y avait aussi en vous une excitation à vous montrer ?

Oui, absolument! Je suis très exhibitionniste. J’aime séduire et exciter avec mon corps, aussi bien les hommes que les femmes. On ne fait pas du strip-tease ou des shows de Pole dance en club libertin si on n’a pas cette nature à vouloir donner envie à toutes celles et ceux qui vous regardent. Pour moi, c’est un plaisir aussi trouble qu’intense. ● Le libertinage, c’est quoi pour vous ?

C’est ma vie. C’est la liberté, le sexe, beaucoup de sexe. C’est la possibilité de vivre de moments complètement fous, de délirer, de déconnecter, de s’amuser, de s’habiller dans des tenues hyper provocantes, de faire la fête

© Philippe VENET

C’est venu un peu après, il y a une dizaine d’années. À la base, j’ai une formation de danseuse classique. En côtoyant les milieux libertins, j’ai eu envie d’associer les deux choses, ma passion pour le sexe et ma formation initiale. J’ai donc tourné dans plusieurs établissements, aussi bien en France

qu’à l’étranger et j’ai aussi donné des cours chez moi, à des femmes mais aussi à des hommes.

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et, bien sûr, de vivre des moments de sexe très intenses. Car si je suis libertine, c’est aussi, pour prendre du plaisir avec mon corps. Je me réveille libertine, je me couche libertine. Comme dit mon mari, je suis plus souvent nue qu’habillée… À votre avis, pourquoi ? ● Vous êtes donc plutôt sexe direct que romantique ?

Non, je peux être romantique, mais seulement avant. Pas pendant. Quand je m’éclate, sexuellement, il faut que ce soit hard. Je n’ai pas de tabou. Toutes les zones de mon corps sont érogènes. Je peux aller jusqu’à la double anale ou la double vaginale. Je me donne totalement à mes partenaires. Dans le sexe, je ne suis ni romantique, ni fleur bleue ! Il me faut des personnes capables de me faire jouir sans retenue, mais qui aiment aussi jouir avec moi tout en profitant de mon corps. ● Les Délices de Céléna, c’est aussi votre vision de ce que doit être le libertinage ?

Bien sûr ! Avec mon mari, nous avons voulu créer un club qui soit à notre image : festif, classe et chic mais avec des coins câlins qui donnent aussi envie de s’envoyer en l’air sans trop se poser de questions. Quand on

franchit la porte, on oublie ses problèmes et ses soucis, on n’a plus qu’une seule idée en tête : s’éclater ! Ça commence par la partie discothèque et ça termine dans nos alcôves qui sont bien aménagées pour que les clientes et clients puissent y vivre des moments sexuels fortement chargés en émotions. ● Et vous-même ? Avec un tel tempérament, vous ne craquez jamais lorsque vous êtes dans votre club ?

Jamais ! C’est une règle de conduite très stricte que nous nous sommes fixés et nous nous y tenons. Jamais de relations sexuelles pendant nos horaires de travail et avec nos clients. Mais heureusement pour nous, nous ne faisons pas que travailler. Il nous reste plusieurs soirées de libre dans la semaine, des journées et aussi des vacances… Et là, nous nous rattrapons ! Et si nous avons des clients avec qui il y a un bon feeling, tout reste possible bien sûr. ♥ Mais en dehors du club…

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Bande dessinée

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Hot zapping Vu sur le Net

« ça va toi ? -

ent rectal !

Ornement anal pour raffinem

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C’est l’hiver, le poil revien

t!

je te sens un

peu tendu »

« Une araignée d’eau ? Non, Hélène qui se baigne ! »

abines tter les c À en regre téléphoniques

r... Une jeune fille en fleu

« Joyeux Noël Jean-Mi - Toi aussi Michel enfin

ale tout à fait

ur Variante pict

Michelle... »

délicieuse

, s en plein jour c’est possible !

Oui, deux lune

« Mais non, tu dois entrer par ici je te dis ! »

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Dossier

2017

Année éro o

Avant d’entamer cette nouvelle année, que nous espérons torride, prenons le temps de nous remémorer les événements marquants qui ont jalonné l’univers de la sexualité en 2017 : nouveautés, tendances et pratiques en vogue… L’heure est au bilan ! Par Laura Hurt

otique ?

2017 : année érotique S'EXposition londonienne En février dernier, à Londres, s'est tenue une vente aux enchères intitulée : « Erotic  : Passion & Desire » dans le cadre d'une exposition organisée par Sotheby's. Cela a été l'occasion pour le public de découvrir plusieurs siècles d'érotisme à travers des œuvres d'art méconnues et surtout très subversives car l'art se préoccupe aussi du corps humain dans sa globalité et son intimité profonde. On a pu y découvrir des dessins pornos de Gustav Klimt, d'Egon Schiele ou encore de Man Ray, des sculptures très éloquentes de Clive Barker, des tableaux intimes de Picasso, des photographies plus qu'explicites de Mapplethorpe et d'Helmut Newton. Des objets insolites étaient également

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proposés  : un talisman perse pour la fertilité en forme de gode datant du Xe siècle, un lit en acajou complètement délirant, coiffé d'une femme nue qui a été commandé par la Marquise de Païva, une célèbre et richissime cocotte parisienne du XIXe siècle. Un plat noir formé uniquement de pénis de l'artiste César et des tableaux de scènes orgiaques de Terry Rodgers complétaient cette chaude exposition. Au total, elle était composée de plus de 150 objets évoquant la sexualité au travers des siècles de jouissances artistiques. Si en 2018, les musées pouvaient élargir un peu leurs collections, on est preneur !

Et le porno s'ubérisa Pornocratie, le documentaire réalisé par Ovidie, dénonce les nouvelles pr atiques

du milieu de la pornographie et de ce qu'elle appelle l'ubérisation du X. Ce nouveau modèle économique arrivé dans nos sociétés il y a peu, semble en effet s'immiscer dans l'univers du porno. La réalisatrice et ancienne actrice y évoque les multinationales qui ont trusté et remplacé le modèle précédent avec des pratiques financières douteuses, cassant les prix et précarisant les conditions de travail. Une véritable immersion dans les coulisses d'un milieu opaque. Ces entreprises sont tentaculaires, drainent des millions et le sexe devient un produit comme un autre, fait sans passion, sans cœur, au

détriment bien souvent de jeunes femmes subissant les aléas économiques mondiaux. Ovidie nous plonge également dans l'univers des tubes, ces médias qui, à la manière de YouTube, proposent des millions de vidéos et modifient considérablement l'économie d'une industrie en chute libre. Elle déplore aussi l’avènement des Camgirls car même si certaines peuvent en retirer un salaire conséquent, combien sont exploitées ? Ovidie se questionne et s’inquiète donc de la métamorphose de plus en plus incontrôlable du petit monde du porno qui devient selon elle complètement dénué de sens. 73

Classification X allégée Les codes de classification des films ont changé en 2017. Avant de pouvoir visionner un film sur nos écrans, celui-ci passe par des comités de classification qui vont juger la case adéquate selon des critères bien précis et donner ou pas la mention : Tous publics, interdiction aux moins de 12 ans, moins de 16 ans, moins de 18 ans ou encore classée X, c'est-àdire film pornographique. Un passage obligatoire pour tous les films qui seront projetés ou vendus. C'est souvent assez lourd de conséquence car une interdiction peut compromettre totalement, mais aussi restreindre très fortement la diffusion et donc l'accès à un public, ce qui bien évidemment conditionne en partie la 74

réuss i t e d'un film. La délivrance du visa d’exploitation n'est donc pas juste une formalité pour certains films, notamment des films engagés ou traitant de la sexualité. La loi est là, normalement pour protéger les mineurs. Jusqu'à très récemment un film comportant des scènes de sexe non simulées était quasiment automatiquement interdit aux mineurs. Désormais, avec ce nouveau décret, les choses changent car pourront être classés comme catégorie moins de 18  ans seulement les films dont des scènes de sexe sont « de nature, en particulier par leur accumulation, à troubler gravement la sensibilité des mineurs ». Finalement ce que l'on peut retenir, c'est que la seule présence de sexe n’entraînera plus forcément une interdiction. Ironiquement les nombreux

t Love de Gaspard Noé

procès et actions en justice autour des films Nymphomaniac de Lars Von Trier, Love de Gaspard Noé, ou encore le film d'animation Sausage party, pour ne citer qu'eux, ont eu comme effet d'assouplir la Loi, une victoire pour le sexe. Un assouplissement que l'on espère profitable aux films qui voudraient traiter à l'écran des sujets très sérieux comme le sexe.

Intersexe, une petite avancée Les personnes intersexes sont nées avec une différence génitale, mais la société et surtout les médecins jugent que « normaliser » un sexe est obligatoire encore de nos jours. Alors des hommes et des femmes ont subi pour diverses raisons (malformation, maladie...) des mutilations dans la petite enfance. Et souvent, quand ils grandissent, on découvre que malgré les traitements hormonaux visant à les rendre « normaux », ils se sentent mal dans leurs corps et leurs esprits puisqu’étant ni masculin, ni féminin, ou homme se sentant femme et inversement. Dans de telles conditions, difficile de se construire ! Les histoires et parcours sont tous différents, complexes et surtout douloureux. En tout cas, à un moment, le choix ne leur a pas appartenu. Des associations se battent pour faire avancer les choses, mais le combat est difficile. Ces personnes souhaiteraient voir sur leurs cartes d'identité, par exemple, la mention « sexe neutre ». Même si le combat est loin d’être gagné, le Sénat a ouvert un « Dossier Intersexe » et met deux sénatrices sur le coup. Des réflexions pourraient naître et surtout des changements de lois, nous l’espérons ! Notons qu'en 2013, le rapporteur

Nymphomaniac de Lars Von Trier u

Pornocratie d'Ovidie q

Sausage party u

2017 : année érotique de l'ONU sur la torture a recommandé « l'abrogation des lois permettant les traitements de normalisation génitale pratiqués sans le consentement libre et éclairé des personnes concernées », à ce jour, seul l'état de Malte a suivi cette recommandation. Il y a encore du chemin à faire, mais les choses pourraient évoluer. C’est en tous cas ce que l’on souhaite !

De la littérature entre sexualité et intimité Dans un tout autre genre, nous vous avons concocté une petite sélection non exhaustive d'une bibliothèque pas très catholique : Votre Kâma Sûtra de Corinne Bongrand

et Léonard Anthony (éd. Pocket, 2017) est un livre de coloriage pour adultes. Quoi de plus doux et voluptueux que de se plonger dans des positions sexuelles quasi méditatives. C'est la promesse de ce livre. Se détendre et s'instruire sexuellement en même temps. Les auteurs prônent le sexe lent et intériorisé pour se sentir à l'aise avec soi-même et son ou ses partenaires. Alors si vous ne l'avez pas encore à la maison, à vos feutres et vos crayons pour colorier de plaisir. Cupidon 2.0 d'Alexandra Raillan (éd. Marabout, 2017). C'est un peu l'indispensable pour trouver l’âme sœur sur le net. L'auteure apporte sa pierre à un édifice bien complexe où l'on peut vite avoir des désillusions. Elle conseille,

oriente et délivre les pièges à éviter pour toutes celles qui ne veulent pas rester sur le carreau en tentant leur chance sur les sites de rencontres et autres applications pour trouver le grand Amour ou le meilleur coup.

Le Grand Mystère des règles : Pour en finir avec un tabou vieux comme le monde de Jack Parker (éd. Flammarion, 2017), l'auteure de ce livre est blogueuse et

Sang tabou : Ne plus jamais rougir de nos règles (éd. La Musardine, 2017) q

pCupidon 2.0 d'Alexandra Raillan (éd. Marabout, 2017)

p Le Grand Mystère des règles : Pour en finir avec un tabou vieux comme le monde de Jack Parker (éd. Flammarion, 2017)

Votre Kâma Sûtra de Corinne Bongrand et Léonard Anthony (éd. Pocket, 2017) u

journaliste. Elle a souhaité avec son ouvrage mettre à mal les tabous liés aux menstruations. Elle démystifie, explique, démonte des préjugés et des idées reçues sur les règles. Elle se questionne sur la couleur bleu donnée par les publicitaires qui souhaitent vendre des tampons et autres serviettes hygiéniques, par exemple. Une étude qui peut faire bouger les choses sur le corps féminin et ses secrets trop bien gardés ! Sur le même sujet, mais avec un autre ton Camille Emmanuelle, également journaliste, nous a proposé cette année un livre nommé Sang tabou : Ne plus jamais rougir de nos règles (éd. La Musardine, 2017). Elle a un style plus personnel et pose des questions essentielles sur une donnée encore cachée, mal jugée, voir dénigrée : les règles féminines. Elle parle 78

notamment de la sexualité pendant les règles et de la gêne que cela peut engendrer chez certaines personnes. L’auteure décrypte les comportements et les habitudes qui sont ancrés dans l'inconscient collectif. Car oui, aujourd’hui encore, ce sujet peut être générateur de tabous et d'angoisses.

Pause sexe au travail Per-Erik Muskos est un conseiller municipal suédois. Il a eu la bonne idée de proposer des pauses sexe pendant les heures de travail. Il compte avec cette motion, qu'il souhaite proposer à la ville de Övertorneå, pallier au manque de natalité de son pays, et notamment de sa commune, tout en améliorant le bienêtre des employés. Il propose qu'une fois par semaine les travailleurs et travailleuses s'échappent de leurs lieux de travail pour rentrer chez eux et s’adonner à

une petite sieste crapuleuse. Il pose cela comme une mesure de santé avec des répercussions positives sur le physique et le mental des personnes concernées. Une initiative qui peut prêter à sourire, mais qu’au sein de la rédaction d’Union nous soutenons à 100 % !

gan, que les parisiens et parisiennes faisaient beaucoup plus l’amour que leurs voisins… Enfin la sortie de Star Wars 8 nous permettra d'associer un sextoy sabre laser à des supers préservatifs « je ne serai pas ton père », on est fan ou on ne l'est pas !

En sexe et en vrac Le sexe du futur sera numérique ou ne sera pas ! Les sextoys connectés sont évidemment la grande tendance de cette année, la séparation physique entre deux personnes n'est plus un problème, l'amour à distance devient d’ailleurs un vrai plaisir. Des films et des jeux pornographiques 3.0 vont bientôt faire une apparition remarquable dans nos foyers. Nous avons également appris cette année que les tampons hygiéniques pouvaient être nocifs pour les femmes, que désormais, on peut être érotique 100 % ve-

Vivement 2018 Dans quelques semaines, la nuit de la Saint-Sylvestre pointera le bout de son nez. Pourquoi ne pas varier les plaisirs en organisant une partie fine torride, tenter le triolisme ou encore vous rendre en club libertin pour des sensations fortes garanties... Et, dans la foulée, pensez à coucher sur papier votre expérience pour nous la faire partager. Une publication dans votre magazine de prédilection, quoi de mieux pour débuter ■ 2018 en beauté !

Dossier 82

Être timide une vie sexu c’est possibl

« Hey girl, move a little closer, 'Cause you're too shy shy, hush hush eye to eye » chantait le groupe Kajagoogoo dans les années 80 à l’attention d’une jeune fille manifestement très timide, mais qui dégageait néanmoins un « je ne sais quoi » d’irrésistible. La preuve que l’érotisme et la timidité ne sont manifestement pas si éloignés ! Par Flore Cherry

et avoir elle épanouie, e! 83

Être timide et avoir une vie sexuelle épanouie, c’est possible ! Mais d’abord, c’est quoi la timidité ? D’après un sondage Top Santé, près de 60 % de la population française se considère comme « timide ». Mais concrètement, ça veut dire quoi ? Selon la définition de Wikipédia  : « (…), la timidité désigne une forme de réserve, un repli sur soi voire un sentiment d’insécurité, que certaines personnes expérimentent lorsqu’elles se retrouvent au contact de leurs semblables, quand elles parlent à d’autres personnes (…) » C’est donc l’interaction sociale, plus que le contact réel humain, qui est source de stress pour les timides. Que vont penser les autres ? Que dois-je dire ? Qu’est-ce que l’on attend de moi ? Pour Christophe André, auteur de La Timidité : « Que sais-je ? » (éd. Puf, 1997), la timidité proviendrait d’une forme d’anxiété sociale très naturelle dont chacun connaît l’expérience : « L’anxiété sociale est sans doute au cœur de la

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nature humaine  : naître humain, c’est pouvoir ressentir, à un moment ou à un autre de sa vie, de l’anxiété dans les rapports avec ses semblables. (…) L’anxiété sociale est fréquemment inscrite dans des traits de personnalité ou de tempérament. Mais ce n’est pas parce que c’est dans le caractère qu’il ne faut rien proposer aux personnes qui font la demande d’un changement. » Et c’est pour cela que dans cet article, si nous vous proposons des pistes pour arriver à développer une connexion avec les autres plus saine (voir encadré  : 3 conseils d’un coach pour aller vers l’autre), nous insistons de même sur un point important  : si vous êtes bien dans votre timidité, personne ne vous demande de changer. C’est une façon d’être au monde tout à fait naturelle ! Et voilà en prime, quelques activités que vous pouvez vous octroyer pour que la gêne de la relation sociale ne soit plus un frein à votre érotisme.

4 activités érotiques parfaites pour les timides ! 1. S’essayer aux cordes Pour Stéphane Arnoux, attacheur et créateur du site http://frenchbonds.fr/, jouer avec des cordes permettrait de nouer un nouveau langage avec un partenaire, de communiquer différemment : « Il se trouve que dans le monde des cordes, il y a beaucoup de timides. Parmi les attacheurs et parmi les attachés, des deux côtés. Pour les attachés, c’est assez évident, c’est la position classique de soumission ; rester ouvert(e) à l’expérience sans savoir précisément ce que l’on veut, ne pas être responsable de quoi que ce soit. Pour ceux qui attachent, c’est une façon de rentrer en contact avec l’autre qui ne passe par la parole, ni par le lien social. C’est

pratique pour tous ceux qui veulent se rencontrer autrement. »

2. Tenir un blog d’écriture érotique À travers l’anonymat du virtuel, les plumes se délient plus facilement. Pour Johan, cocréateur de la plate-forme Chuchote-moi.fr dédiée aux histoires érotiques narrées par des auteurs amateurs, une bonne partie des auteurs qui s’essaient sur leur site s’avèrent être de grands timides : « La plupart utilisent des pseudos, et cet anonymat leur permet une grande liberté dans les mots qu’ils emploient, les fantasmes qu’ils mettent en avant. J’ai déjà rencontré quelques-uns de mes 85

auteurs physiquement, et si ce n’est pas vrai pour tous, certains et certaines étaient vraiment très réservés… alors qu’ils étaient beaucoup plus crus dans leurs écrits ! » Pour Clarissa Rivière, auteure du blog érotique « Les Goûters de Clarissa » : « Je me considère comme timide et cela m'a empoisonnée une partie de mon existence… Mais tenir un blog m’apporte énormément de choses ! D’abord, le plaisir d’écrire, de raconter des histoires inventées ou réelles. J'ai toujours eu ce besoin d'écrire ancré 86

en moi, depuis mes journaux intimes d'adolescente. Ensuite, mon blog me permet d'être en contact avec des lecteurs, d'autres blogueurs, d'échanger avec eux... » Et si vous n’êtes pas à l’aise avec le jonglage des mots, vous pouvez tout aussi bien lire les écrits des autres. Pour Franck Spengler, éditeur chez la maison d’édition Blanche spécialisée dans la littérature érotique. « Lire différentes histoires vécues et/ou fantasmées permet d’appréhender différents types de scénarios envisageables et de

s’imprégner d’une forme de courage. Cela nous donne le sentiment du “C’est possible, on peut le faire nous aussi !” »

3. Participer à une émission de radio sexo Si Lovin’Fun, la célèbre émission animée par Doc & Difool qui parle de « sexe, capote & Rock’n Roll » (selon leur baseline), a marqué toute une génération dans les années 90, des émissions de radio spécialisées sur les relations sexuelles et sentimentales continuent d’avoir le vent en poupe en 2017. Brigitte Lahaie sur Sud Radio, LSF Radio, Les Fesses à l’Air sur Radio Campus Paris… Passer par les ondes pour parler de l’intimité continue à faire des adeptes, notamment auprès des timides.

« Je le conseille à 100 % pour les timides ! Avec le concept de libre antenne et un animateur bienveillant, l’auditeur doit pouvoir se sentir suffisamment à l’aise pour pouvoir se lâcher et poser toutes ses questions sexo. Avec la barrière du téléphone, il y a beaucoup moins de tabous, et nous, en tant qu’animateur, on leur apporte des conseils beaucoup plus pertinents. » nous explique Jimmy de LSF Radio Libertine (Libertins Sans Frontière).

4. Regarder un spectacle érotique Les fesses assises confortablement dans l’obscurité qu’offre une salle de spectacle, les timides qui souvent préfèrent le voyeurisme à l’exhibition outrancière, seront séduits par les

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Être timide et avoir une vie sexuelle épanouie, c’est possible ! possibles spectacles érotiques, lieu de tous les fantasmes ! « Vous pouvez retrouver de nombreux spectacles très osés sexuellement dans des œuvres de danse contemporaine, comme chez Jan Fabre ou Dave St-Pierre. Dans cet art très libre, dit éli-

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tiste, mais en réalité accessible à tous, et qui s'affranchit de toute contrainte, on peut se retrouver avec des scènes d’érection, de masturbation ou de fist anal (réel, non simulé) à quelques mètres à peine des spectateurs. » nous explique Arthur Vernon, auteur et

metteur en scène d’Une Femme Extraordinaire, drame passionnel comprenant des scènes de sexe explicite, actuellement au théâtre À la Folie à Paris. D’autres metteurs en scène se sont

aussi posés la question de l’implication du spectateur au plus près de l’intimité des acteurs. C’est le cas de Sébastien Bonnabel qui propose des sessions de « théâtre immersif », un concept de mise

3 conseils pour aller vers l’autre plus facilement par DIDIER BARTHÉLÉMY - Coach en entreprise ◗ Ne pas rester seul. Si vous restez seul, même si c’est rassurant, vous allez avoir du mal à sortir de la timidité. Le sentiment d’appartenance et de reconnaissance est très fort, indispensable à une bonne estime de soi. Il faut essayer dans la mesure du possible de rester entouré. C’est pour ça que je pense que lire des livres sur le sujet et regarder des vidéos de coach, ce n’est pas suffisant. Il faut de l’interaction ! ◗ Se faire accompagner. Cela peut-être par un coach, bien évidemment, mais cela peut aussi être un bon ami ou quelqu’un de votre famille. Il faut quelqu’un pour vous envoyer une image bienveillante de vous-même et témoigner des efforts et des progrès accomplis. La timidité peut parfois venir de l’enfance, de parents qui ne nous ont pas assez accompagnés. Quelque part, on reconstruit cette base-là, une solidité qui aurait du se forger en grandissant. ◗ Oser. Il faut sortir de sa zone de confort, tenter des choses que vous n’avez jamais faites auparavant. Attention ! Ne vous mettez pas des défis impossibles au risque de vous planter et de rentrer dans votre coquille. Oser quelques défis du quotidien (discuter avec son collègue, prendre la parole en réunion, s’inscrire à une activité de groupe, etc.) réaliste en fonction de vos problématiques.

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Être timide et avoir une vie sexuelle épanouie, c’est possible ! en scène qui bouscule les règles du « quatrième mur » et où les spectateurs se retrouvent propulsés tout contre les acteurs, qu’ils soient assis sur leur lit dans leur chambre à coucher, ou

attablés à côté d’eux lors d’une violente dispute amoureuse. Une intimité simulée donc, mais qui peut provoquer des ● émotions érotiques fortes !

e, humoriste Antoine, 35 ans - Timid lement épanoui de profession et sexuel

A

u départ, j’étais juste maladivement timide jusqu’à mes 20 ans, pour plusieurs raisons. J’ai grandi à Versailles avec des valeurs conservatrices des années 60 (alors que je n’ai que 35 ans !), très vieille France. Physiquement, j’ai commencé ma croissance assez tard, c’était difficile d’aller voir des filles pleines de fesses et de seins. Je faisais 1 m 60, je commençais à peine à me raser donc je suis resté un peu discret, dans mon coin, durant mes années étudiantes, et je traînais souvent avec la bande de geek. Quand j’ai eu ma première copine, vers mes 22  ans, je suis carrément devenu phobique social, au point où les visites à mes parents relevaient de l’épreuve. Cette phobie est venue d’une routine semi-domestique dans laquelle je me suis enfermé avec cette fille. Le rythme était toujours le même : le soir, elle rentrait du boulot, alors que moi je travaillais à domicile, on se faisait un repas devant un DVD et on allait se coucher. Plus ça allait, plus sortir devenait très dur. C’était très compliqué à gérer car en plus j’animais une émission de télévision à l’époque donc il fallait que j’assure sur scène, alors qu’en plateau, j’étais sous cachet. Paradoxalement, j’étais très épanoui sexuellement. Peut-être même plus que maintenant, sur certains points. Par exemple, j’arrivais à jouir beaucoup plus facilement. Il y avait moins de changement de corps, tout était confortable, je connaissais parfaitement ce que je voulais. Je n’avais pas la crainte de ce qu'elle pensait. Tout ronronnait. Ce qui a été déterminant, ça a été de rompre

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avec cette fille et de me retrouver tout seul, un jour, avec des codes que je ne maîtrisais plus. La thérapie la plus violente qui soit, c’est le moment où tu n’as pas le choix – et je n’avais plus le choix, il fallait que je sorte et que je rencontre d’autres personnes. Bien que j’ai connu des chagrins d’amour, et différents blocages qui sont apparus après, je me suis surtout découvert sexuellement. J’ai pu assouvir différents fantasmes qui me trottaient dans la tête comme coucher avec une Américaine ou une MILF. Et surtout, j’ai compris qu’au lit, j’étais un dominant. Certes, vivre différentes aventures avec des partenaires multiples, c’est moins confortable qu’une vie de couple bien rangée, mais cela permet aussi de se révéler à soi-même. Aujourd’hui, je cherche un compromis entre un couple tranquille et une vie sexuelle riche et trépidante.

M CROISÉS T Grille 351 S 1 I II III IV V

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3

les

mots coquins de J. Cordier 4

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U N I O N

VI VII VIII IX X Horizontalement

I. Invitation à s’en mettre plein la lampe. Un cinq à sept bien noté. - II. Élevage de jeunes loups. Met toute la sauce à La Ciotat. De grande classe. - III. En pleine débandade. Fait durer le plaisir. - IV. Se suit dans la rue et dans les magazines. Mieux vaut ne pas les rejoindre quand elles sont trop mouillées. La meilleure façon de faire. - V. Faire ce qu’il faut pour qu’on apprécie les parties. Mettre du beurre sur les miches. - VI. Prêt à faire des folies de son corps. En a préservé plus d’un du naufrage. - VII. En dents de scie. Ne se distingue pas par le petit trou de la serrure. - VIII. Interjection. Tel un minou qui ne se contentera pas de mou. La chose en question. - IX. Position lumineuse au petit matin. Comme une queue-de-cochon pour la cochonne. Membre influent au rapport. - X. N’arrête pas de bouger ses fesses. À mettre pour sa satisfaction. Celui du pauvre est source de délectation.

Verticalement 1. Le train en marche chacun son tour. - 2. Agréable à brouter bien que déjà tondu. - 3. Se fait souvent baiser sans connaître l’orgasme. Deux cases de l’oncle Tom. - 4. Ne se met pas sous la dent. - 5. Le moment de faire ce qu’il nous plaît. Encore un qui a les abeilles. - 6. Paresseux de naissance. Avoir le feu quelque part. - 7. Elle est plate comme une limande. Unités de pression. - 8. Peut faire débander quand elle est chaude. Tombe le long du pantalon. - 9. Phallus représentant Shiva. Il lui arrive de s’unir à des tondus. - 10. Parfois prise de tremblements quand elle a le feu quelque part. Précède la date. - 11. Ne la possède pas qui veut. - 12. Peut venir à la bouche quand on flaire les miches. Reçue par manque d’imagination. - 13. Se le faire sauter est assez tuant. Un sixième du prix TTC. - 14. Introduit un deuxième coup. Démarrant au quart de tour. - 15. Ne peut jeter un regard sur son asperge. Ça chauffe, s’il est là.

SOLUTION DE LA GRILLE 350 ■ HORIZONTALEMENT : I. CARESSER LE CLITO. - II. OSER. ILOT. - III. VOTÉ. ANCRÉ. UE. - IV. PRÉDIRE. GUÉ. PRÉ.

- V. DORER. MEULAGE. - VI. EUE. SAUVÉE. LIVE. - VII. BÉNI. ILET. PANEL. - VIII. CORDE. TARIÈRE. - IX. TRENTE. PÉNIS. TV. - X. EH. STÉNO. ASEXUÉ. ■ VERTICALEMENT. 1. COUP DE BITE. - 2. AS. ROUÉ. RH. - 3. RÉVÉRENCE. - 4. ÉRODE. IONS. - 5. TIRS. RTT. 6. SUER. AIDÉE. - 7. EN. ÉMULE. - 8. RIA. ÈVE. PO. - 9. LONGUETTE. - 10. ENCULÉ. ANA. - 11. RÉA. PRIS. 12. LIE. GLAISE. - 13. IL. PEINE. - 14. TOUR. VERTU. - 15. OTÉE. ÉLEVÉ. 91

QUOI DE NEUF ? Par Stephen des Aulnois

Les nouvelles stars anonymes d’Internet Internet est une terre dédiée à l’anonymat. Malgré les inflexions que veulent lui donner les géants du Web pour sortir du cadre des avatars et des pseudos, cette liberté reste primordiale pour les internautes qui peuvent ainsi s’exprimer librement.

La pornstar n’est rien sans visage

de la pornstar est même indissociable de son regard, de ce qu’elle transmet au-delà de sa beauté plastique et de ses exploits sexuels. Cette vérité a traversé les âges, des actrices du cinéma porno des années 70, à celles de l’ère de la VHS, jusqu’aux stars éphémères des années 00. Puis, elle s’est heurtée à la vague grandissante des amateurs, qui préfèrent à la lumière des projecteurs le cadre plus discret de leur chambre mal éclairée.

Il y a pourtant un terrain où l’anonymat n’est pas la position la plus excitante, c’est celle de la pornographie et de l’exhibitionnisme. Sans interaction possible derrière son ordinateur ou son téléviseur, le spectateur préfèrera le plus souvent à une image porno ou érotique, celle qui se met à nu plutôt qu’elle ne masque. Bien que les images explicites aient tendance à ne pointer du doigt que les corps, les catégorisant par pratiques sexuelles et fétichismes, le visage de la personne qui s’expose restera toujours une partie intégrante des leviers d’excitation. Jusqu’à récemment – et en dehors de motifs purement publicitaires (essentiellement pour de la lingerie comme le cultive la marque Aubade) – il était encore impensable de considérer un modèle ou mannequin érotique ou porno sans son visage. La figure

DR.

L’intimité devient le visage pour les amateurs

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Le mouvement s’est accéléré avec le phénomène des modèles de webcam. Ces derniers, en ouvrant une fenêtre sur leur intimité en direct, ont pu s’affranchir pour certains(es) de montrer leur visage. Cet anonymat n’est pourtant pas un frein à la popularité : bien au contraire, ils sont devenus des stars sans se montrer. Les amateurs et les modèles ont en effet un autre atout : leur univers se supplante à leur regard. Ces dernières années sont ainsi apparues des actrices et des camgirls qui sont devenues de véritables phénomènes tout en gardant leur anonymat, leur visage devenant leur vraie intimité. Ils s’appellent LeoLulu, Vampire Collective, Monsieur Cronos ou Claudia Class, ils ne se dévoilent jamais ou très rarement et pourtant des dizaines de millions de personnes regardent leurs vidéos. Ils ont inversé leur corps, le bas est devenu le haut.

Fiches médica es

La sophrologie fait partie des réponses efficaces pour revenir à une sexualité épanouie. Si des perturbations, des dysfonctionnements sont déjà installés, la sophrologie aide à la réparation, à la consolidation de notre potentiel et à son évolution positive. La sophrologie s’attache à définir l’importance qu’il y a à vivre une sexualité épanouie et la nécessité de bien connaître son corps et celui du partenaire pour y arriver (anatomie, zones érogènes, importance des préliminaires). Ces techniques permettent d’analyser les causes des difficultés sexuelles pour mieux y remédier, en proposant des exercices d’accompagnement, de modifications et d’amélioration et des techniques efficaces pour modifier le regard que nous portons sur le sexe et la sexualité afin de renforcer notre confiance en nous. Comment le sophrologue intervientil sur une problématique sexuelle ? Quel que soit l’objet de la consultation, le sophrologue prend en compte le consultant dans sa globalité et cherche à savoir si la sexualité

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Allo sexo bobo sophro

occupe dans la vie de cette personne, la place qu’elle devrait avoir. Quand le motif du rendezvous est dès le dépar t une problématique sexuelle, il essaye de comprendre ce qui constitue le quotidien de la personne, son mode de vie, ses expériences précédentes, l’incidence de sa culture, de son éducation, de ses croyances religieuses. En sexualité, la souffrance que nous ressentons peut venir de sa propre attitude ou de l’attitude du partenaire. Aussi le sophrologue est-il consulté soit par la personne qui connaît une difficulté sexuelle, soit par celle qui la subit. Les demandes peuvent concerner le souhait d’évoluer vers une sexualité plus épanouie ou ne concerner que la résolution de difficultés précises. Pour aller plus loin : Lire, « Vivre une sexualité épanouie et redécouvrir le plaisir grâce à la sophrologie » par MarieLaure Jacquet. L’auteure est sophrologue et dirige l’Institut National d’Enseignement de la Sophrologie (INES), à Paris. Master Spécialiste en Sophrologie Caycédienne, formée directement par le professeur Alfonso Caycédo, fondateur de la sophrologie, dont elle fut l’une des dernières élèves. I

Récit illustré Lionel est venu prendre les mesures de la belle Hélène pour préparer sa robe de mariée avant le jour fatidique. La « encore » demoiselle va en profiter pour s’accorder une dernière chevauchée fantastique avant d’avoir la bague au doigt !

Une mariée e bien déve 96

La plus belle des robes de mariée

ergondée 97

peu attachée à mon fiancé, au contraire, je suis très amoureuse. Mais, ayant un naturel lubrique que mon futur mari connaît bien, je gardais dans un coin de ma tête le fait que Lionel était le dernier homme qui m’avait fait fantasmer et qu’il valait mieux exhausser ce fantasme avant de prononcer mes vœux de fidélité ! Toutefois, je n’étais pas tout à faire sûre de l’attirer. Sans penser sérieusement à passer à l’acte, j’ai quand même eu envie de taquiner mon tailleur, juste pour voir si je lui faisais autant d’effet que lui sur moi. Le jour de sa visite, je l’ai donc reçu en petite serviette nouée autour du buste avec de la lingerie rouge sexy en dessous et des chaussures à talons, pour qu’il mesure au plus près mon corps tel qu’il serait sous ma robe de mariée. Il est entré, s’est installé sur le canapé. Je me suis jetée à l’eau : j’ai dénoué la serviette et

J

e suis du genre à faire les choses au dernier moment, même pour les événements les plus importants. En l’occurrence, il s’agissait de la préparation du jour supposé être le plus beau de mon existence : mon mariage. Mes noces étaient censées avoir lieu dans moins d’un mois et je n’avais toujours pas de robe ! Pour ne rien arranger, je la voulais parfaite et sur-mesure. J’avais donc fait appel à Lionel, un tailleur hors pair et, pour être tout à fait honnête, très séduisant. Nous avions choisi le tissu et le style ensemble et il lui fallait encore prendre mes mensurations. Je le trouvais sexy dans ses costumes sombres et avec ses lunettes. J’avoue que j’attendais impatiemment le jour où il devrait passer à la maison pour me regarder sous toutes les coutures. Non pas que je sois particulièrement infidèle ou

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pouvais plus trop reculer, et je n’en avais pas envie ! Son désir avait allumé la mèche. Toujours de dos, j’ai posé la main sur son sexe. C’était à mon tour de mesurer les volumes de mon complice ! Il avait l’air très bien doté et ma main, gourmande, a jaugé cette queue dressée pendant un moment à travers le vêtement. Puis je me suis retournée et, lentement, j’ai passé le mètre qu’il tenait à la main autour de son cou pour mieux l’attirer contre moi. Nous nous sommes retrouvés face à face et je lui ai retiré ses lunettes. « Tu bandes ? » je lui ai demandé en souriant. Il a encore rougi sans répondre, mais j’ai vu son regard s’allumer et ça m’a encouragée. Je me suis penchée vers lui pour l’embrasser. Il ne s’est pas fait prier et m’a laissée mordiller ses lèvres et suçoter sa langue qui était très douce. Le désir gonflait en moi à je me suis retrouvée en petite tenue devant lui. Il m’a regardée, un peu surpris, et a pris le parti de ne rien dire et de faire son boulot. Il s’est alors mis à prendre mes mensurations en silence, en rougissant un peu. Son attitude timide et réservée m’a encore plus excitée. Il s’est retrouvé derrière moi et j’ai senti son souffle court. Avec mon petit string rouge, il avait une vue plongeante sur mon cul et ne pouvait l’ignorer. J’ai fait un peu exprès de me cambrer et il était si près que mes fesses ont touché son entrejambe. J’ai senti le gonflement de son sexe sous son pantalon et le résultat était électrisant. Je me sentais moi-même mouiller dans mon petit carré de tissu qui me tenait lieu de sous-vêtement. À mon contact, j’ai senti son corps se raidir de désir et de surprise. J’ai un peu bougé des fesses pour frotter sa bite tendue. Il m’a laissée faire et a eu un très léger soupir de plaisir. Je me suis dit que je ne

l’équivalent de la bite de Lionel. Ni une ni deux, je l’ai entraîné sur le canapé de mon salon et j’ai déboutonné son pantalon pour dégager son sexe dressé de son emprise. J’ai découvert un beau chibre, large et au gland rose, délectable. Toujours dans ma lingerie fine, je me suis mise à quatre pattes pour que mon camarade de jeu garde une vue agréable de mes fesses et je me suis mise à sucer ce sexe si désirable. Il était doux

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sur ma langue et je l’ai pompé avec entrain. D’abord en glissant juste mes lèvres sur son pourtour, le caressant avec mes doigts au passage, puis plus franchement, l’avalant entièrement en tripotant ses couilles en même temps. Lionel a commencé à se détendre et à s’enhardir. Il a mis une main sur mon cul et l’a empoigné fermement pendant que je continuais à lui tailler la pipe de sa vie en astiquant son gland de ma salive de gour-

gandine. Je le sentais enfin se donner à moi. Je le sentais enfin consentir à profiter des faveurs d’une future mariée et de son envie irrépressible de se faire une dernière séance coquine avec un inconnu, avant de s’assagir. Sa bite tressautait dans ma bouche et je sentais même le liquide perler au sommet de son gland. Il a eu envie de me rendre la politesse et m’a faite asseoir à mon tour sur le sofa pour se mettre à mes pieds, à genoux. Il a écarté mon petit string pour découvrir ma chatte

toute lisse et humide. Il a posé son pouce sur mon clitoris et l’a bougé, m’arrachant des petits gémissements. « Lèche, lèche ! », j’ai ordonné. Lionel a alors posé la langue sur mon clito. Il l’a embrassé, l’a aspiré, puis a donné des petits coups de langue divins qui me faisaient décoller. J’aimais sa déférence vis-à-vis de moi. Après tout, la cliente est reine ! Et ce que je lui demandais, était un service tout particulier auquel il mettait du cœur... Quel homme n’a jamais fantasmé sur cette situation ?

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Après qu’il m’a copieusement léchée le minou, j’ai eu envie qu’il m’enfile comme une catin. J’allais me marier, mais je n’avais pas envie d’être respectable. Je voulais qu’il me saute, qu’il me souille, qu’il ne fasse qu’une bouchée de moi. Il a retiré mon soutiengorge et a découvert mes seins lourds et percés aux tétons. Ça l’a rendu fou. Il a aussi viré mon string, puis ses propres fringues. Je me suis remise sur le bord du canapé à quatre pattes, offrant ma chatte et mon cul à son regard de connaisseur. « J’ai envie que tu retiennes mes mensurations par cœur après cette séance privée », j’ai dit en minaudant. « Ne t’inquiète pas je vais te fouiller et te fourrer jusqu’à imprimer tous les détails », il a répondu. Il s’est approché pour se branler entre mes cuisses, par-derrière. Il a fait coulisser sa queue en frottant sur mon sexe et je le voyais glisser entre mes jambes de mon cul à ma chatte, me faisant mouiller encore davantage. Il a promené son gland à l’entrée de mes deux orifices. N’y tenant plus, je lui ai crié de me sauter, de sauter la jeune mariée. C’est là qu’il a enfoncé son sexe en moi. Il a agrippé mon cul à nouveau et m’a faite venir sur son chibre en me tenant dans ses mains puissantes. Je m’ouvrais comme la gueule d’un fauve et il entrait dans ma chatte trempée avec fluidité. Il m’a pilonnée ainsi quelques instants, en provoquant des vagues de plaisir qui inondaient mon corps par à-coups. Puis, il s’est posé sur le canapé en m’attirant à lui. Toujours avec mes talons aiguille aux pieds, je l’ai escaladé pour m’empaler sur lui à califourchon. Ses mains étaient partout, sur mon cul, mes seins, mes reins... Je me suis mise à le baiser ainsi, en bougeant le bassin et en aspirant son sexe en moi. Il a accompagné mon mouvement en donnant de grands coups de bite qui m’ont arrachée des cris de plaisir. Je sentais ses 102

à-coups se répercuter dans mes membres, mes seins, mon bas-ventre et les pointes de plaisir étaient encore plus piquantes. On se regardait dans les yeux et c’était extatique de sentir ce sexe si large et affolant en moi, et qui n’était pas celui de mon mari. Je vivais ce moment comme la dernière occasion de déchaîner mes fantasmes et de m’offrir un beau frisson érotique durant lequel personne ne me dirait comment je devais me comporter. J’ai fini par quitter mes chaussures pour être plus à l’aise et je me suis tournée pour m’asseoir, de dos, sur ce sexe qui me procurait tant de sensations. Dans cette position, son bâton de chair me remplissait encore mieux et j’ai cambré les reins pour bien le sentir en moi, en m’enfonçant sur son érection en béton. Mon cul montait et descendait, mes cuisses claquaient sur les siennes et je m’empalais, déchaînée, sur sa bite. Il m’a donnée des fessées et a claqué ma peau en me disant que j’étais bonne. Mon plaisir n’en était que décuplé. Je me suis allongée

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Récit illustré Nous gémissions de concert et il m’a baisée pendant encore de longues minutes d’extase. J’ai fini par jouir une deuxième fois, tant mes sens étaient stimulés. J’étais totalement offerte à lui, étourdie de ce coït sauvage. En signe de reconnaissance, je me suis remise à le prendre dans ma bouche, agenouillée à ses pieds. Il a pris ma tête pour accompagner ma pipe et mieux sentir ma bouche sur lui. Je lui ai lancé des œillades provocantes. Je l’ai sucé avec tout ce qu’il me restait de force, jusqu’à ce qu’il éjacule dans ma bouche de petit salope, fiancée mais dévergondée. Son sperme a inondé ma bouche. J’ai avalé en jouant à fond le petit rôle que je m’étais inventée, et j’ai encore léché son gland tout collant. On s’est écroulés tous les deux sur le canapé pour reprendre nos esprits. Puis, Lionel a filé avec mes mensurations. Et notre petite aventure ne l’a pas empêché de me faire la plus belle des robes de mariée ! ● sur le côté et il a continué à me baiser parderrière tout en agaçant mes tétons et en empoignant mes fesses. Ses coups de boutoir étaient de plus en plus fort. Puis sa main a de nouveau glissé sur mon clito et s’est mise à me branler tout en me baisant. Il me mordait le cou, me masturbait et me sautait comme un animal qui se faufilait partout sur moi. La chaleur s’est mise à picoter dans mon sexe. Je lui ai crié d’aller plus vite et il a redoublé ses gestes pour me mener jusqu’à l’orgasme. J’ai éclaté sous ses doigts et sa bite dans un râle de jouissance particulièrement sonore. Il m’a alors retournée pour continuer à baiser mon sexe, encore tout sensible après l’orgasme. Il était face à moi, une de mes jambes sur son épaule. Il m’a encore sautée, son sexe heurtant l’intérieur de mon vagin et me procurant un intense plaisir vaginal. 104

Fiche Société

Et vous, c’est quoi votre

genre ?

Distinction entre e genre et le sexe Avant, il y avait masculin et féminin (homme-femme). Mais ça, c’était avant. Dorénavant, le genre est beaucoup plus subtil. Plus adapté à la personnalité de chacun, autant qu’à son époque. De fait, si le sexe est assigné par la nature, le genre est le produit de la société. Pour l’Organisation mondiale de la santé : « Le mot sexe se réfère aux caractéristiques biologiques et physiologiques qui différencient les hommes des femmes » tandis que « le mot genre sert à évoquer les rôles déterminés socialement, les comportements, activités et attributs qu’une société considère comme appropriés pour les hommes et femmes ». L’acronyme « LGBT » (lesbienne, gay, bisexuel(le), trans) devient LGBT+ pour inclure plus de sensibilités : queer, intersexe, asexuel(le), agenre… Petite revue de vocabulaire :

ASEXUEL(LE) désigne une personne qui n’a pas d’attirance sexuelle pour autrui. Cela n’interdit pas les relations amoureuses, sans sexe, baptisées « romantiques ». CISGENRE désigne une personne qui s’identifie au sexe qui lui a été attribué à la naissance. C’est l’immense majorité des cas. FLUIDE désigne une personne dont l’identité sexuelle est changeante, qui passe du masculin au féminin, voire au genre neutre. INTERSEXE désigne une personne qui n’est ni homme ni femme, qui présente des caractéristiques anatomiques, chromosomiques ou hormonales ne relevant pas strictement de l’un ou l’autre sexe. Les associations rejettent le terme d’hermaphrodite qui ne correspond pas à la réalité. PANSEXUEL(LE) désigne une personne qui est attirée par tous les genres. QUEER désigne une personne qui n’adhère pas à la division binaire traditionnelle des genres. À l’origine, il s’agit d’une insulte en anglais signifiant « bizarre » que la communauté LGBT s’est appropriée. TRANSGENRE désigne une personne qui ne s’identifie pas à son « genre d’assignation à la naissance », à son état civil. Entre une personne sur 10 000 et une sur 50 000 serait transsexuelle en France, selon un rapport de la Haute autorité de santé (HAS). TRANSITION désigne la période pendant laquelle la personne engage cette transformation. TRANSSEXUEL(LE) désigne une personne ayant achevé la « transition ». SOURCES : AFP 106

Les conseils de…

Brigitte Lahaie C

hère Brigitte. J’ai rencontré un garçon merveilleux. Nous nous fréquentons depuis 5 mois. Nous n’habitons pas encore ensemble (il retarde ce moment) pourtant, il m’assure qu’il est amoureux de moi, ce que j’espère de tout mon cœur. J’aimerais lui faire totalement confiance, car il me demande, que nous supprimions le préservatif de nos relations. Après 6 mois cela semble raisonnable non ?

ce qui aurait pour effet de le faire fuir, mais pour lui montrer que vous voulez que votre relation soit claire. Bien sûr au bout de 6 mois on commence à mieux savoir à qui l’on a affaire, mais on ne peut pas dire que l’on connaisse vraiment l’autre. Mais n’en est-il pas de même après des années de vie commune ? ■

Pierric, 26 ans.

onjour Brigitte, bonjour à tous les lecteurs d’Union. Ma copine insiste pour que nos ébats sexuels soient filmés. Elle possède une caméra sur pied (en fait un appareil photo qui filme) et elle ne le prend (son pied) que si la caméra est en route. Durant l’acte, elle parle et imagine que les films sont publiés sur Internet. De mon côté, je me suis habitué à la caméra, mais je n’ai pas du tout envie de me retrouver sur le Web. S’agit-il juste d’un fantasme ou risquet-elle de passer à l’action un jour ou l’autre ? Merci de m’éclairer, surtout que je l’aime beaucoup et que je ne souhaite pas rompre.

Cher Pierric, En effet, après 6 mois de relation, si vous pensez que cette histoire est sérieuse, le moment est tout à fait adapté pour continuer des relations sexuelles sans préservatif. Néanmoins, mieux vaut tout de même vous mettre d’accord. Osez proposer ce deal : si l’un ou l’autre désirait avoir une relation avec un autre homme, il serait indispensable de mettre un préservatif afin de préserver la santé de votre couple. Bien sûr, cette proposition pourrait laisser penser que vous n’avez pas envie d’être fidèle, mais il faut la voir comme une preuve de respect réciproque. Cela serait aussi une belle manière de lui prouver que vous lui faites confiance. Vous avez une véritable envie de cohabitation alors rien de mieux que de montrer une ouverture d’esprit pour l’inciter à s’engager. La plupart du temps, parce que l’on est amoureux, on a envie d’aller plus vite dans un engagement réciproque, or, si l’un est un peu moins épris, cette demande est ressentie comme une prise de possession et a un effet inverse à celui désiré. En lui offrant votre confiance, vous le laissez libre. Bien sûr, si vous avez des doutes sur ses pratiques sexuelles quand il n’est pas avec vous, vous devez alors les exprimer, non pas encore une fois pour exiger la fidélité, 108

B

Amine, 32 ans.

Cher Amine, Votre amie doit en effet être plutôt exhibitionniste et donc, elle adore être filmée durant ses ébats. Cela étant dit, c’est une tendance en nette augmentation avec les nouvelles technologies qui ont envahi notre quotidien. Il faut maintenant savoir si vous pouvez vraiment lui faire confiance. Or, rien dans votre message ne me permet de vous le dire. Voilà pourquoi je vous conseille la prudence car, le fantasme d’exhibition pousse souvent les gens à aller de plus en plus loin. Vous pouvez très bien la filmer quand vous faites l’amour tout en restant vous dans le plus grand anonymat. Cela serait possible en

Vous souhaitez poser une question à Brigitte Lahaie concernant votre sexualité ? Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8 d’Union.

évitant de vous mettre trop en lumière, vous pouvez durant les instants où vous êtes filmé, rester de dos. Et même, il suffirait pour cela que vous portiez un masque afin que l’on ne puisse pas vous reconnaître. Ce subterfuge pourrait être un compromis tout à fait acceptable. Et surtout cela vous mettrait à l’abri au cas où, elle postait vos ébats en ligne. En attendant, vous pourriez aussi la filmer elle toute seule en train de se masturber et ce dans un joli décor et en essayant de faire de jolis plans ce qui pourrait nourrir sa fantasmatique. En tout cas, si vous ne voulez pas vous retrouver sur Internet lors de vos ébats, vous devez absolument l’exprimer haut et fort. Bien sûr, elle pourrait vous quitter mais, elle ne le fera pas si vous lui proposez des alternatives. Et si malgré cela, elle insistait, il vous faudra alors vous rendre compte que sa sexualité est trop éloignée de la vôtre, ce qui à court ou moyen terme est de toute façon ingérable. Il y a toujours un moyen de négocier un fantasme et de trouver un compromis sauf quand la personne est réellement bloquée dans son envie de passer à l’acte coûte que coûte mais dans ce cas, il n’y a pas d’échange et on devient alors l’objet de l’autre destiné ■ à le satisfaire. onjour Brigitte, bonjour Union. Depuis quelques mois je fantasme sur quelque chose de très bizarre. Je m’imagine allongée par terre, entourée d’une nuée d’hommes que se masturbent au-dessus de moi et qui éjaculent tous en même temps et me couvrent de sperme. La « pluie » me recouvre totalement. J’ai lu des histoires qui racontent ce genre de situation et cela me met systématiquement dans un état d’excitation que je ne me connaissais pas. Pensez-vous qu’il s’agisse seulement d’un fantasme et que je dois m’en tenir à cela ou, au contraire, dois-je essayer de le concrétiser, même si je ne vois pas bien comment ?

B

plus ou moins fort d’être tout puissant et donc de pouvoir posséder tous les individus de l’autre sexe. Chez un homme cela se traduit par le désir d’avoir un harem ou en tout cas de satisfaire un groupe de femmes. Chez les femmes, il y a le fantasme d’être prise par une horde de mâles qui bandent comme des étalons ou, de recueillir toute la semence d’une assemblée d’hommes débordant de testostérone. Cette envie d’être recouverte de sperme n’a donc rien de totalement farfelu. D’autant que le sperme est tout de même, sur le plan symbolique, signe de vie voire d’éternité. Sans cet élixir, point de possibilité de donner la vie. Alors faut-il pour autant le réaliser ? Rien n’est moins sûr, mais vous seule pouvez répondre à cette question. Le problème lorsqu’on réalise un fantasme ; il perd toute sa puissance érotique. De plus, nous sommes souvent déçus car la réalité est souvent moins intense que le rêve. On peut même avoir honte d’avoir agi de la sorte. Néanmoins, si vous désirez passer à l’acte, il vous faudra entrer en contact avec quelqu’un qui s’occupe d’organiser des soirées à thème, généralement en privé. Ce sera plus simple que d’aller en soirée libertine car, vous ne saurez pas forcément comment vous y prendre. Tandis qu’avec une demande précise comme la vôtre, l’organisateur trouvera plusieurs hommes prêts à vous satisfaire. C’est ce qui se fait de temps en temps avec les femmes qui ont envie de s’essayer au gang-bang par exemple. ■

Amélie, 30 ans.

Chère Amélie, Nos fantasmes, surtout quand ils sont récents nous semblent toujours assez incroyables et pas franchement en corrélation avec ce que l’on croit être. Mais rassurez-vous, nos fantasmes ne sont pas la réalité, ils sont une projection virtuelle. Chez tout être humain, il y a ce fantasme 109

Conseils…

La vie en bleu

M

on généraliste me prescrit des pilules bleues depuis 6 mois. Avant d’y avoir accès, mon médecin m’a soumis à une batterie de tests pour en évaluer le dosage. Je les avale donc en confiance, d’autant que le résultat est efficace. Mais depuis peu, j’ai le sentiment de terminer mes parties de jambes en l’air complètement essoufflé. Est-ce que cela pourrait être dû à mon nouveau traitement ? Comment savoir si je le supporte Édouard, 59 ans

Je suppose que les pilules bleues dont vous parlez sont des comprimés de Viagra, traitement de référence pour soigner la dysfonction érectile. Depuis sa sortie, il y a plus de 10 ans, ce traitement a largement confirmé à la fois son efficacité et sa sécurité quand il est bien prescrit et bien utilisé. Vous avez donc raison de suivre les conseils de votre médecin et de le prendre en toute confiance. En attendant d’avoir son avis, je peux toutefois vous expliquer le 110

phénomène que vous avez constaté et qui est bien connu. C’est seulement par un effet indirect que le traitement provoque parfois de l’essoufflement. En effet, le fait d’avoir une meilleure érection vous incite à une activité sexuelle plus fréquente et surtout plus « sportive », ce qui représente un plus grand effort pour votre cœur et provoque l’essoufflement que vous avez ressenti. Mais cela peut vouloir dire qu’il est temps de faire un petit bilan de santé et je vous conseille d’en faire part à votre docteur car c’est lui qui est le mieux placé pour vous aider.. ■

L’amour dure 3 ans

J

e suis en couple depuis 3 ans et je n’éprouve plus de désir pour mon partenaire. Au début, tout fonctionnait parfaitement, nous faisions l’amour dès que nous étions ensemble, pratiquement tous les jours. Et depuis déjà quelques mois, je n’en ai plus envie… Lui me sollicite comme avant, mais de

mon côté, je trouve des excuses, des prétextes pour différer l’acte sexuel. Ce qui me gêne le plus, c’est que je suis toujours amoureuse de lui. Savez-vous ce qu’il m’arrive ? Anne-Lise, 31 ans

Je sais bien ce qui vous arrive, en effet, car ce problème survient très fréquemment chez les femmes quand elles sont en couple de façon stable. Cela n’est pas du tout lié à une diminution de l’amour envers le partenaire, c’est uniquement lié au processus d’activation du désir sexuel, lequel varie d’une personne à l’autre. Il faut savoir qu’en règle générale le désir sexuel fonctionne différemment chez l’homme et chez la femme, même si certains individus se démarquent nettement du modèle que je vais décrire. Dans l’ensemble, le désir sexuel masculin est plus direct, plus physique et plus visuel. Par exemple, il suffit à votre compagnon que vous soyez présente à ses côtés, surtout si vous êtes de bonne humeur et pas trop couverte, pour que cela lui donne des idées coquines. Le désir sexuel féminin est plus compliqué à mettre en route. Il lui faut de la nouveauté, un jeu de séduction, une ambiance, des paroles… bref, tout un contexte que la vie quotidienne à deux ne favorise pas comme au début de la relation. La morale, c’est qu’il ne faut pas vouloir absolument compter sur le désir féminin spontané pour faire l’amour et qu’il faut savoir se bousculer un peu en développant l’art des caresses et en utilisant au mieux votre imaginaire érotique, c’est-àdire vos fantasmes, ce que de nombreuses femmes omettent de faire.  ■

Qui dort pine !

C

’est systématique, dans les 5 minutes qui suivent l’orgasme, je m’endors. Cela a toujours été comme ça… Ma chérie en a pris son parti, mais je sais qu’elle aimerait bien, au moins de temps en temps, que nous remettions cela… Comment arriver à lui faire plaisir Éric, 28 ans

Eh oui, Cher Monsieur, c’est un phénomène bien connu qui touche la grande majorité des couples ! Au moment de l’orgasme, il y a libération par le cerveau de toute une série de neuromédiateurs chimiques, parmi lesquels dopamine, sérotonine, lulibérine, et bien d’autres encore… Ce sont ces derniers, dont certains sont des endorphines, c’est-àdire des molécules proches de la morphine, qui sont responsables d’une détente profonde, d’un sentiment de relaxation et de bien-être, et, par conséquent, d’une sorte de béatitude propice à l’endormissement… Ce phénomène chimique est souvent plus marqué chez l’homme. En effet, chez ce dernier la courbe d’excitation sexuelle est à la fois plus rapide au démarrage, lors de la stimulation, la durée de l’orgasme lui-même plus brève et la baisse d’excitation. Post-orgasmique plus brutale. Le seul moyen d’empêcher cela serait de lutter contre le sommeil, en lui demandant de vous aider à ne pas vous endormir, mais c’est parfois mission impossible et certains hommes n’y arrivent pas. On peut aussi privilégier les relations sexuelles le matin, plutôt que le soir, ou demander à sa compagne de vous réveiller en cours de nuit, une fois passée l’action soporifique de vos endorphines ■

Si tu ne le sens pas, tu ne le fais pas !

À

24 ans, je n’ai pas encore fait l’amour. Je n’envisage d’ailleurs aucune relation sexuelle dans l’immédiat. Lorsque j’en parle autour de moi, je passe pour une « bizarre ». Suis-je bizarre ? Sarah, 41 ans

Je ne sais pas si le mot « bizarre » est bien choisi, car il a une connotation un peu péjorative qui me semble regrettable. Ce que l’on peut dire, tout simplement, c’est que vous n’êtes pas dans les normes en ce qui concerne l’âge du premier 111

Conseils rapport sexuel, puisque celui-ci se produit actuellement à 17 ans et demi. Vous avez donc plusieurs années de retard au regard de cette valeur statistique. En même temps, il faut comprendre que l’on parle ici d’un âge moyen, prenant en compte les écarts dans les deux extrêmes entre celles qui commencent beaucoup plus tôt et celles qui attendent plusieurs années avant de franchir le pas. Le fait que cela étonne vos copines n’est pas important, ce qui compte c’est que vous agissiez par choix et non par blocage. Le choix, c’est décider d’attendre de rencontrer celui qui convient vraiment en sachant que le jour venu on pourra faire l’amour avec lui. Le blocage, c’est ressentir une méfiance, une crainte ou un dégoût vis-à-vis de la sexualité, lequel empêche de tomber amoureuse ou de voir les opportunités qui sont autour de nous. Dans ce dernier cas, mieux vaudrait alors décider d’agir et faire le point sur les raisons profondes de votre décision car les années qui passent ne suffisent pas à résoudre le problème et rendent la décision de passer à l’acte plus difficile.  ■

Image-choc

J

e suis hétérosexuel pratiquant. Je n’ai jamais eu de désir pour les hommes. J’ai pourtant ressenti quelque chose de très bizarre en regardant une vidéo où deux hommes faisaient l’amour. J’ai zappé, pour y retourner quelques jours plus tard, avec toujours ce même choc. Peut-on être excité par deux hommes qui font l’amour sans pour autant être homosexuel ? Basile, 37 ans

Évidemment ! Une personne homosexuelle est une personne qui a des relations sexuelles avec quelqu’un du même sexe. Il peut arriver que l’on ne soit jamais passé à l’acte, par gêne ou par tabous, mais dans ce cas les désirs ressentis sont tournés uniquement ou presque vers un individu du même sexe que soi. En revanche, et c’est 112

votre cas, on peut être complètement hétéro et avoir des fantasmes d’homosexualité. Voir deux hommes faire l’amour sur un écran vous a troublé, et cela est tout à fait normal. L’excitation que vous avez ressentie est le fruit de votre imagination à l’idée de ce qui pourrait être une découverte différente, en particulier de se projeter dans un rôle féminin et de se faire pénétrer. Il y a même des hommes, ou des femmes, dont les fantasmes sont essentiellement homos, y compris au cours de relations hétérosexuelles, mais qui ne cherchent jamais à aller plus loin car, il leur suffit d’imaginer ce que cela pourrait être. ■

Les boules

A

près mon accouchement et quelques séances de kiné, mon praticien m’a conseillée de travailler avec des boules de geisha. Depuis, mon périnée est en pleine forme, mais j’ai pris goût à l’exercice. Je les garde plusieurs heures dans la journée. Y a-t-il un risque ? Julie, 27 ans

Non, il n’y a pas de risque à faire travailler votre périnée au cours de la journée, même si vous le faites plusieurs heures par jour. Tout d’abord, ce n’est pas à proprement parler un exercice musculaire, c’est essentiellement une prise de conscience plus intense de cette partie trop souvent muette du corps féminin. Si l’on compare le vécu masculin au vécu sexuel féminin, je peux vous garantir qu’un homme n’oublie pas vraiment son pénis au cours de ses activités courantes, y compris non sexuelles, alors qu’une femme n’y pense que bien peu souvent. Je pense donc que votre kiné a eu une excellente idée en vous donnant ce conseil. La seule chose à ajouter serait de vous rappeler qu’il faut respecter l’hygiène vaginale et qu’il faut donc sortir les boules de temps en temps et bien les nettoyer, à l’eau et au savon, avant de les remettre. ■

ÉCRIVEZ-NOUS : vous souhaitez nous poser une question sur votre sexualité ? Retrouvez toutes nos coordonnées postales et e-mail en p. 8 de ce magazine.

Santé

SEXO NEWS

Mesdames, savez-vous vous masturber?

M

esdames, voici enfin tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur votre sexe, sans jamais avoir osé le demander. Comme souvent, la nouveauté vient du Web, il s’agit d’un site, OMGYes (pour « Oh my god, yes ! ») qui vient au secours de celles qui peinent à trouver le ch du plaisir avec leurs seules mains On y retrouve des photos, des tutoriels et des témoignages en vidéo pour apprendre à se faire du bien. Une initiative pas si anodine, puisque les statistique indiquent que 38,3 % des fe françaises âgées de 50 ans se masturbent au moins une fois par mois. On doit cette initiative à des étudiants de la célèbre université de Berkeley : Lydia Daniller (lesbienne) et Rob Perkin (hétéro) qui ont travaillé avec 1 000 femmes américaines, âgées de 18 à 95 ans et issues de différentes catégories socio-professionnelles et chaque participante a proposé ses astuces pour se faire du bien. Les vidéos sont excessivement pratiques et elles n’ont qu’un seul défaut, elles sont payantes. Heureusement, on ne paie qu’une seule fois pour avoir accès à toutes les vidéos, tout le temps. Le prix du plaisir et de 59 €, mais il y a des promotions qui le ramène à 39 €. Sources : www.omgyes.com/fr

Faire l’amour fait-il bien dormir ?

C

’est bien connu, les hommes s’endorment après l’acte, pendant que les femmes attendent qu’on les prenne dans les bras. En théorie, le relâchement muscu-

laire et la plénitude mentale suivent un orgasme ne peuvent que favoriser l’endormissement des partenaires et leur assurer un sommeil paisible. De fait, au cours de l’acte sexuel, l’hypothalamus et le système limbique inondent l’organisme d’endorphines, des hormones à l’effet euphorisant et apaisant semblable à celui procuré par la consommation d’opium. Pourtant, une vieille étude (2006) menée sur 10 volontaires, hommes et femmes a montré que la masturbation, pagnée ou non d’un orgasme, diminuait pas le temps d’endormissement et ne modifiait pas le sommeil. Résultat  : les clichés ont la vie dure, chacun réagit elon son caractère et le moment. rce : blog du réseau Morphée de l’Inserm

Tenté par le tantra ?

L

’ancienne philosophie orientale (environ 7 000  ans) fait régulièrement parler d’elle. Originaire de la région himalayo-indienne, elle prône un éveil de la conscience et une plénitude atteints grâce à l’union des polarités féminines et masculines (ou yin et yang) et un travail sur les chakras, ces 7 points d’énergie localisés dans le corps humain. C’est ce qui va faire circuler l’énergie dans le corps. Et dans le Tantra, l’énergie, c’est l’énergie sexuelle. La sexothérapeute, Nathalie Giraud-Desforges et Stéphane Videloup animent une série de stages, dont le prochain, les 21 et 22 janvier à Paris, intitulé « Tantra Tendresse  : jouons avec nos polarités ». Celles et ceux attirés par l’expérience de la conscience de l’ici et le maintenant, au travers d’exercices ludiques et pratiques, peuvent consulter le site et prendre connaissance des détails et informations : www.pimentrose.biz/ decouverte-tantra 113

de janvier is o m du e ir a Au somm

Dossier Que se passe-t-il dans notre cerveau quand nous faisons l’amour? Vous avez certainement entendu que « le cerveau est le premier organe sexuel », mais qu’en est-il vraiment ? Quelles zones sont activées, quelles hormones entrent en jeu ? Quand la matière grise se laisse griser, il y a beaucoup à raconter...

Reportage Le pegging, une pratique pénétrante

Retrouvez-les dans notre DVD de janvier.

Vous êtes un homme, ni homo, ni soumis et pourtant vous voilà pénétré par une femme. Une pratique, le « pegging », qui se répand pour le plus grand plaisir de ces couples qui apprécient d’inverser les rôles. Une sodomie en pleine conscience autant qu’en pleine jouissance, mais qui requiert quelques précautions avant usage.

Récit illustré Et mes jambes, tu les aimes mes jambes ?

Fadela a décidé de tenir compagnie au petit copain de sa sœur pendant que cette dernière s’en est allée faire du shopping. La délicieuse et dévergondée brunette en profitera pour pousser les présentations beaucoup plus loin que prévu…

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