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Zitiervorschau

Académie Internationale Mohamed VI de l’Aviation Civile Marché n°014/18

FORMATION EN MANAGEMENT

Comptabilité Analytique Pr Aziz Douari Doctorat en sciences économique et gestion Promotions : GEET 17 GI 17

We invest in people

2020 / 2021

COMPTABILITE ANALYTIQUE Pr Aziz Douari Doctorat en sciences économique et gestion

Page 1 sur 26

1

§ § §

l’entreprise

Page 2 sur 26

Objectif de la comptabilité Analytique

Comptabilité

Comptabilité Générale des opérations effectuées • Établissement des documents de synthèse • Enregistrement

Un résultat global

Comptabilité. Analytique Analyse des données comptables pour : • La connaissance des coûts • L’analyse des résultats • La prise de décision • Établissement des prévisions • Maîtrise des dépenses par l’établissement des budgets • Amélioration de la rentabilité par l’analyse des écarts

Objectif de la comptabilité Analytique Organismes Sociaux

ENTREPRISE La comptabilité Générale Connaître les situations

La comptabilité Analytique Connaître les coûts :

Services ou département ou autres

Produits fabriqués ou commercialisés

Par commande

Organismes Sociaux

Etat

Organismes Financières

Par marché ou région

C.G

clients

Personnel

C.A

Autres

fournisseurs

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Vision de l’entreprise

Nature de l’information



La comptabilité analytique : Une comptabilité d’analyse et de détail

Le résultat global de la comptabilité générale est fragmenté en plusieurs résultats

Par secteurs d’activité

Par périodes plus Courtes d’activités (mois par exemple)

Par centres de responsabilité

d’engagement

à la date d’inventaire charges engagées par l’Ese

Trie : seules les charges liées à l’exercice de l’activité normale de l’

l’exploitation doivent être intégrées en Préparation et ventilation selon l’objectif

d’après la nature de la charge

Page 4 sur 26

La comptabilité générale est entièrement orientée vers • la saisie de données d'après leur nature • vers la détermination : o des résultats globaux de l'entreprise; o des situations active et passive à un moment donné. • Son optique est financière et fiscale.

La comptabilité générale est nécessaire mais insuffisante pour une gestion rationnelle des affaires Ill est presque impératif à tout manager de recourir à la comptabilité analytique pour : § analyser les résultats et faire apparaître leurs éléments constitutifs. Ce faisant, elle permet des contrôles de rendements et de rentabilités et fournit un grand nombre d'éléments pour la gestion de l'entreprise; § compléter la comptabilité générale en lui donnant des bases d'évaluation de certains éléments d'actif (stocks de produits fabriqués, immobilisation créées par l'entreprise...). prise...). § fournir des bases pour établir les prévisions de charges et produits, et en assurer le contrôle.

d sl CAE I. Déterminationde charge s e a La plupart des charges de la comptabilité analytique sont reprises, en vue du calcul des coûts, pour leur montant enregistré en comptabilité générale; ce sont des char ges incorporab les au coûts (charges dont l'incorporation aux coûts est x jugée raisonnable). Mais certaines charges de la comptabilité générale ne sont pas, en partie ou en totalité, reprises en vue du calcul des coûts; ce sont des charges non incorporables. Enfin, certaines charges non enregistrées par la comptabilité générale sont saisies par la comptabilité analytique; ce sont descharge supplétives. s

12

- Charges non incorporables Charges incorporables Charges supplétives

Les différences entre les charges de la comptabilité analytique et les charges de la comptabilité générale sont appelées

13

1.

Charges non incorporables:

Ce sont des charges dont l'incorporation aux coûts n'est pas jugée raisonnable. Il s'agit des charges qui ne sont pas liées aux besoins d'exploitation. Ne sont pas incorporables aux coûts: -

les charges sur exercices antérieurs;

-

les charges non courantes;

-

l'impôt sur les résultats :

-

les dotations aux amortissements de l'immobilisation en non valeurs;

-

les dotations aux provisions pour dépréciation.

14

2.

Charge s supplétives :

Ce sont des charges qui ne figurent pas en comptabilité générale et qui sont introduites en comptabilité analytique pour des raisons d'ordre économique ou de gestion, telles que: • rémunération conventionnelle du travail non rémunéré en tant que tel • rémunération conventionnelle (ou théorique) des capitaux propres.

15

a.

Rémunération du travail de l'exploitant:

Dans l'entreprise individuelle, l'exploitant reçoit un bénéfice et non un salaire. Mais pour le calcul des coûts, afin que ceux-ci soient comparables à ceux des sociétés (où les gérants sont rémunérés par un salaire), il tient compte de la rémunération fictive de son travail.

Exemple: Un ingénieur exploitant une entreprise individuelle peut inclure dans ses coûts mensuels une charge fictive de 6 000 DH (salaire perçu par un collègue travaillant dans une société concurrente). Différence d'incorporation: 6 000 DH.

16

b.

Rémunération des capitaux propres:

Contrairement aux capitaux empruntés, les capitaux propres dont dispose l'entreprise ne sont pas rémunérés par des intérêts. Toutefois, pour le calcul des coûts, la comptabilité analytique inclut les charges d'intérêts supportées fictivement (ou théoriquement) sur les capitaux propres afin de rendre la comparaison possible entre les entreprises

qui

recourent, pour le financement de leur exploitation, aux capitaux empruntés et celles qui font appel aux capitaux propres.

17

Exercice 1: Les charges du premier semestre 2012, extraites de la comptabilité générale, s'élèvent à 1 446 500 DH, comprenant 41 000 DH de charges non incorporables. Par ailleurs, il y a lieu de tenir compte d'une rémunération mensuelle de l'exploitant de 4 000 DH.

Travail à faire: Calculer les charges de la comptabilité analytique pour le premier semestre 2012.

18

Exercice 2: Pour le mois de mars 2010, on relève de la comptabilité générale d’une entreprise individuelle les informations suivantes : Eléments

Montant

-Achat consommés de matières et fournitures -Autres charges externes -Impôts et taxes -Charges de personnel -Dotations d’exploitation -Charges non courantes Total

175.000 25.000 3.400 100.800 16.000 4.800 325.000

Autres informations : Parmi les charges figure une dotation des non-valeurs pour 2.000 dh. Rémunération mensuelle du travail de l’exploitant est estimée à 8.000 dh. Travail à faire : Calculer les charges de la comptabilité analytique d’exploitation. 19

Exercice 3: L’entreprise HAMID est une entreprise individuelle au capital de 600.000 dh. Pour l’exercice 2010, le total des charges de sa comptabilité analytique est de 730.00 dh. Autres informations : – Charges d’exploitation non incorporelles : 13.500 dh. – Charges non courantes : 12.500 dh. – Rémunération mensuelle du travail de l’exploitant : 7.000 dh. – Rémunération des capitaux propres : 12 % l’an.

Travail à faire : Retrouvez les charges de la comptabilité générale. 20

II.

Traitement des charges de la C.A.E Les charges de la CAE se divisent en deux catégories: les charges directes et les charges

indirectes.

21

1.

Chargesdirect :es Ce sont des charges affectées directement à un coût déterminé sans calcul préalable. Les

charges directes comprennent essentiellement: •

Les achats de matières premières concernent le coût d’achat.



Les charges de main d’œuvre directe (MOD) concernent le coût de production.

2.

Chargesindirect :es Ce sont les charges qui concernent plusieurs coûts et qui doivent être réparties entre les

différentes sections de l’entreprise avant d’être imputées aux différents coûts. Les charges indirectes comprennent:

3.

ü

Les autres charges externes

ü

Les impôts et taxes

ü

Les dotations d’exploitation

ü

Une partie des charges de personnel

ü

Les charges financières.

22

Répartitionde charge indirectes s s

• Quelle que soit la méthode choisie, elle est arbitraire mais cet inconvénient peut être réduit par une étude préalable des charges et une répartition détaillée en catégories homogènes. • Dans cette optique, le Plan Comptable Général préconise une répartition en centres d'analyse.

Le traitement des charges indirectes nécessite la division de l’activité de l’entreprise en plusieurs centres d’activité, appelés sections analytiques. 23

24

1.

Sections analytiques a. Définition Selon le plan comptable marocain, la section analytique est

une division de l’entreprise dans laquelle sont analysées et regroupées les charges indirectes, préalablement à leur imputation aux coûts.

25

b. Classification: On distingue deux catégories de sections analytiques: • Sections auxiliaires: ce sont des centres d’activités qui fonctionnent au service d’autres sections principales. Exemples : section administration, section sécurité, section entretien, section GRH, section transport,... • Sections principales: ce sont des centres d’activités dont les charges sont imputées directement aux coûts. Exemples : Section Approvisionnement, section distribution, section production. Les sections principales se caractérisent par la possibilité de mesurer leur activité par une unité de mesure physique appelée unité d’œuvre (U.O). 26

2. Mise en œuvre de la méthode L’imputation des charges indirectes nécessite une double répartition:

a. Répartition primaire : Les charges indirectes sont affectées à une section analytique grâce à une clé de répartition. La clé de répartition est un instrument qui permet le partage des charges indirectes entre les différentes sections analytiques. Une clé de répartition peut être un pourcentage, une fréquence, un partage proportionnel…

27

Exemple: Les clés de répartition primaire des charges indirectes de l’entreprise KARIM se présentent comme suit: Charges par nature

Sections auxiliaires

Total

Sections principales

Adm.

Entrt.

Appro

Prodt.

Distr.

Autres charges externes

45 200

10%

10%

20%

40%

20%

Impôts et taxes

2 800

0.2

-

-

-

0.8

Charges de personnel

112 000

3/8

1/8

3/8

-

1/8

Autres charges d’exploitat

3 000

10%

20%

20%

20%

30%

Dotations d’exploitation

62 000

1/10

1/10

2/10

5/10

1/10

Charges financières

5 000

100%

-

-

-

-

T.A.F: Effectuer la répartition primaire des charges indirectes 28

b.

Répartition secondaire :

Les centres auxiliaires sont répartis dans les centres principaux en fonction de clés de répartition. Deux cas peuvent être rencontrés: § Répartition secondaire simple (transferts en escaliers): Dans ce cas, les montants des sections auxiliaires ne sont répartis qu’entre les sections principales. § Répartition secondaire réciproque (transferts croisés): Dans ce cas, les sections auxiliaires se donnent mutuellement des prestations. C’est-àdire les montants des sections auxiliaires sont répartis à la fois entre les sections principales et les sections auxiliaires.

29

Exemple 1:(transferts en escaliers) Les clés de répartition secondaire des charges indirectes de l’entreprise KARIM se présentent comme suit:

Charges indirectes

Total

Sections auxiliaires

Sections principales

Adm.

Entrt.

Appro

Prodt

Distr

Administration

58 580

-

-

20%

50%

30%

entretien

25 320

-

-

10%

80%

10%

T.A.F: Effectuer la répartition primaire des charges indirectes

30

Exemple 2:(transferts croisés) Le tableau de répartition des charges indirectes de l’entreprise KARIM se présentent comme suit: Charges indirectes

Total

Sections auxiliaires

Sections principales

Adm.

Entrt.

Appro

Prodt

Distr

Totaux primaires

418 000

52 000

34 000

100 000

160 000

72 000

Administration

52 000

-

10%

20%

30%

40%

Entretien

34 000

20%

-

10%

50%

20%

T.A.F: 1. calculer les charges indirectes des sections auxiliaires. 2. Effectuer la répartition secondaire des charges indirectes

31

32

3. Unités d’œuvre: L’activité d’une section est mesurée par l’unité d’œuvre dont le choix et la nature sont fixés par l’entreprise.

a. Définition: L’unité d’œuvre est une unité de mesure de l’activité d’une section principale. Elle permet l’imputation des charges indirectes de chaque section aux divers coûts. L’imputation est l’inscription des charges indirectes des sections aux coûts en proportion des unités d’œuvres des sections.

33

b.

Types d’unités d’œuvre:

On distingue les unités d’œuvre physiques et les unités d’œuvre monétaires.

Unités d’œuvre physiques

Unités d’œuvre monétaires

Elles concernent les sections dont les Elles concernent les sections dont l’activité prestations sont mesurables en unités ne peut être mesurée en unités physiques. physiques. • Section Approvisionnement: montant des achats. • Section Approvisionnement: quantité de matières premières achetées. • Section Production: coût de production • Section Production: quantité de matière des unités produites. traitée, heure machine, produit fabriqué. • Section Distribution: montant des • Section Distribution: quantité des ventes, coût de production des unités produits finis vendus. vendus.

C.U.O = Coût de la Section / N.U.O

Le nombre d’unités d’œuvre de la section est appelé assiette de frais et le coût d’unités d’œuvre est appelé taux de frais. Taux de frais = coût de la section / assiette de frais 34

c. Imputation des charges indirectes aux coûts: L’imputation ou l’intégration des charges indirectes dans les différents coûts se fait proportionnellement au nombre d’unités d’œuvres nécessaires pour chaque produit ou opération sur la base de la formule suivante:

Coût imputé = N.U.O afférent au coût * C.U.O

Exemple 1: (L’entreprise KAMAL)

• La nature des unités d’œuvre de l’entreprise KAMAL se présente comme suit: Sections principales

Eléments Nature des unités d’œuvre

Approv. 1 DH des achats

Product. Unité produite

Distri. 100 DH des ventes

• Autres informations: ü Achats de M.P: 52 192 kg à 50 dh le kg. ü Production: 44 100 unités. ü Ventes: 18 745 unités à 20 dh l’unité. TAF: 1. Calculer le coût des unités d’œuvre 2.

Calculer le coût d’achat.

36

Le stock est l’ensemble des biens ou services qui interviennent dans le cycle d’exploitation de l’entreprise pour être: →Soit vendus en l’état (M/ses) ou au terme d’un processus de production (PF) →Soit consommés dans le processus de fabrication (MP et F). L’entreprise industrielle ou commerciale doit détenir des stocks pour fonctionner convenablement. Afin de déterminer les différents coûts et le résultat de la comptabilité analytique, il convient de les évaluer avec précision au moment de leur entrée en stock mais aussi lors de leur sortie, autrement dit, lors de leur consommation par l’entreprise ou de leur vente. 37

1. Lesdifférent type s d sstocks e Une entreprise industrielle détient dans son stock en amont des matières premières et des matières consommables, et en aval des produits finis ou semis finis. En

revanche,

une

entreprise

commerciale

détient

des

marchandises à revendre en l’état et des emballages commerciaux.

8

2. Lesméthode d’inventair de s e stocks s L’inventaire des stocks peut être effectué selon deux méthodes : a. L’inventaire intermittent Ce type d’inventaire est préconisé par la comptabilité générale, il implique l’évaluation périodique des stocks restants au moment des opérations d’inventaire physique, opérées généralement chaque fin d’exercice. b. L’inventaire permanent Cette méthode d’inventaire est préconisée par la comptabilité analytique en raison de sa plus grande précision. Il s’agit d’un inventaire comptable qui permet de connaître à tout moment les mouvements enregistrés et par conséquent de connaître tout au long de l’année de manière continue les existants en stock en quantité et en valeur.

39

3. La valorisation de s mouvements d’entrée etd esortie a. La valorisation des entrées La valorisation des entrées de stock en magasin se fait : - Au coût d’achat pour les matières, fournitures et marchandises -

Au coût de production pour les produits finis et semis finis.

b. La valorisation des sorties Si l’évaluation des entrées en stock ne présente aucun problème majeur, il n’en est pas de même pour les sorties. En effet, la valeur des entrées en stock peut varier en raison des fluctuations de prix ou des coûts des produits. La question qui se pose est : Quelle est la valeur à retenir pour les sorties ? 40

Il existe plusieurs méthodes de valorisation des sorties, nous distinguons : Les méthodes ducoû moye pondéré t n Nous distinguons : périod 1. Méthode d u coût moyen pondéréd fie d n e : e Les sorties sont évaluées à un coût moyen unitaire pondéré calculé périodiquement soit :

Total des valeurs (SI + entrées en stock de la période) CMUP =

Total des quantités (SI + entrées en stock de la période)

Sur le plan pratique, cette méthode, qui présente un avantage de simplification (puisque le coût est calculé en une seule opération au dernier jour de la période), a l’inconvénient de retarder la détermination des valeurs de sorties.

41

Exemple 1: Au cours du mois de Mars, les opérations relatives à la matière première M ont été les suivantes : 01 /03 : stock initial 200 unités à 20 DH l’unité 03/03 : bon de sortie 40 unités 10/03 : bon de sortie 60 unités 15/03 : bon de réception 100 unités à 24 DH l’unité 17/03 : bon de sortie 50 unités 22/03 : bon de sortie 80 unités 25/03 : bon de sortie 20 unités 28/03 : bon de réception 100 unités à 21 DH l’unité TAF : 1. Déterminer le coût moyen pondéré de fin de période 2. Déterminer le montant du stock final en quantité et en valeur.

42

2.

Méthoded coû aprèéchaqus entréee u moye t pondér n

Les sorties sont évaluées à un coût moyen unitaire pondéré calculé après chaque entrée soit :

Valeur du stock initial + coût de la dernière entrée en stock Quantités en stock + Quantités de la dernière entrée en stock Cette méthode permet de valoriser immédiatement chacune des sorties de stock mais elle entraîne de nombreux calculs. Exemple 2: Reprenons l’exemple 1 en déterminant le coût moyen unitaire pondéré calculé après chaque entrée

43

Ê Méthod de l’épuisemen det lots e s Cette méthode dévaluation des stocks consiste à comptabiliser les produits ou les matières en lots distincts d’après leur ordre d’arrivée, nous distinguons : 1. Méthode FIFO (First In, FirstOut) Cette méthode appelée encore premier entré, premier sorti (PEPS) considère que les matières ou les produits entrés en stocks les premiers doivent sortir les premiers et ce à leur coût d’entrée. Exemple 3 Reprenons l’exemple 1 en retenant comme méthode d’évaluation des stocks la méthode ‘FIFO’ 44

2. Méthode LIFO (Last In, First Out) Appelée encore dernier entré, premier sortie (DEPS), cette méthode considère que les matières ou les produits entrées en stocks les derniers doivent sortir les premiers. Exemple 4 Reprenons l’exemple 1 en retenant comme méthode d’évaluation des stocks la méthode ‘LIFO’

45

c. Compt e d’inventaire permanent: Le C.I.P est destiné à suivre tous les mouvements d’entrées et de sorties des stocks afin de connaître à tout moment les existants chiffrés en quantité et en valeur grâce à la tenue de fiche de stocks. Présentation du C.I.P: Date

Libellé

DEBIT Q

PU

M

Date

Libellé

SI

Sorties:

Entrées:

SF

Total

CREDIT Q

PU

M

Total

46

s Lesdifférence d’inventair :e Les différences d’inventaire sont des différences constatées en fin de période entre le stock final réel (Inv. Inter) et le stock final théorique (Inv. Perm).

Stock final théorique= (stock initial + Entrées) - Sorties §

Si stock final théorique > stock final réel: Il s’agit d’un Mali d’inventaire.

§

Si stock final théorique < stock final réel: Il s’agit d’un Boni d’inventaire. Les différences entre le stock final réel et le stock final théorique sont appelées: les différences d’incorporation. 47

Exercice: Les informations concernant le stock de matières premières de l’entreprise HAMDI pour le mois de juin 2014 sont les suivantes: Date

Libellés

Quantité

Coût unitaire

500 kg

40 dh

1 500 kg

44 dh

01/06

Stock initial

05/06

Entrée (B.E n° 10)

10/06

Sortie (B.S n° 50)

600 kg

-

14/06

Entrée (B.E n° 20)

400 kg

52 dh

18/06

Sortie (B.S n° 60)

700 kg

-

25/06

Sortie (B.S n° 70)

900 kg

-

30/06

Stock final réel

190 kg

-

T.A.F :

1. Etablir la fiche de stock de matières premières. 2. Etablir le compte d’inventaire permanent (C.I.P). 48

1. Détermination des coûts: Le cycle d'exploitation d'une entreprise industrielle fait apparaître des phases auxquelles correspondent des coûts successifs. Les coûts sont cumulatifs, c’est-à-dire le coût déterminé à chaque stade comprend les coûts qui l’ont précédé. Chaque coût représente l’ensemble des charges qui ont été engagées jusqu’à un stade donné. Phases de l'exploitation et coûts respectifs peuvent être ainsi schématisés :

49

CHARGES INCORPORABLES de la COMPTABILITE

achats + frais d'achats + frais de distribution et d'administration générale + frais de production

COÛT D'ACHAT

COÛT DE PRODUCTION

COÛT HORS PRODUCTION

COÛT DE REVIENT 50

Le coût d’achat est l’ensemble des charges supportées en raison de l'achat des marchandises et des matières. § Les matières premières : Biens destinés à être incorporés aux produits fabriqués. Exemple : Fer, coke dans la fabrication de fonte ou d'acier... § Les matières et fournitures consommables : Biens qui concourent à la fabrication ou même à la distribution sans être incorporés aux produits. Exemple : Charbon utilisé comme combustible... NB : Alors que les matières premières constituent toujours des charges directes, les matières et fournitures consommables constituent souvent des charges indirectes et sont alors reparties entre les centres d'analyse ou affectées à ces centres.

51

• Le prix d'achat:: comprend le prix d’achat facturé augmenté des impôts et taxes non récupérable, et diminué des taxes légalement récupérable (TVA) et des réductions commerciales (RRR) . • Les frais accessoires: comprennent les frais autres que le prix d'achat, c’est à dire les charges liées à l’achat et à la mise en stock. Exemples: Transports, installation, commissions...

52

Exemple 1: • Une entreprise utilise pour sa production deux matières premières M1 et M2. Compte tenu des frais accessoires d'achat, les achats du premier trimestre ont été pour M1 de 2 000 kg à 50 DHs l'unité; pour M2 de 3 000 kg à 80 DHs l'unité. • Le tableau d'analyse des charges indirectes fait apparaître un total de 45 000 DHs pour le centre d'approvisionnement. L'unité d'œuvre de ce centre est le nombre de commandes de matières. Les livraisons de M1 se font une fois par mois; celles de M2 deux fois par mois. TAF: Présenter le tableau de calcul des coûts d'achat

53

Exemple 2: • Le 15 octobre, l’entreprise ‘Dupa’ a pris livraison d’un lot de marchandises expédiées en port dû et facturées 1 495,00 DHs TTC. Les frais de transport incorporables aux coûts de la comptabilité analytique et concernant cette livraison s’élèvent à 30 DHs. • La livraison qui a duré 15 mn, est assurée par un contrôleur dont le coût par heure de contrôle est de 20 DHs. Le tableau d’analyse des charges indirectes du mois d’octobre comprend un centre ‘approvisionnement’ pour lequel l’unité d’œuvre ‘commande réceptionnée’ est évaluée à 7 DHs. TAF: Calculer le coût d’achat de cette commande.

54

55

Le coût de production est l’ensemble des charges engagées pour la réalisation de la production d’un produit ou d’un service. • Coûts par stades de production Le processus de fabrication d'un produit peut comporter des stades successifs, avec ou sans stockages intermédiaires, de produits intermédiaires. Exemple : A partir de laine brute ou de coton, on obtient du fil simple, puis du fil assemblé, puis du tissu écru et enfin du tissu fini.

56

Coûts par types de production Il existe deux types de production: •

Coûts de production par produit L’entreprise fabrique des produits identiques, les stocke, puis les vend.

Exemple : Si une entreprise fabrique en série deux types de machines M1 et M2, on calcule le coût global de production des machines M1 et M2 •

Coûts de production par commande L’entreprise produit uniquement ce qui lui a été commandé.

Exemple : Si une entreprise fabrique au cours d'un mois un pont roulant et une charpente métallique, on calculera séparément le coût du pont et celui de la Charpente.

57

Un coût de production est calculé en additionnant • des charges directes • Coût d’achat des matières et fournitures consommées évalué selon des méthodes de valorisation des sorties de stock. • Coût de la main-d'œuvre main directe (MOD) • des charges indirectes: • Les charges indirectes des centres de production sont réparties entre les coûts de production des produits ou des commandes proportionnellement aux unités d'œuvre qui leur sont fournies par ces centres.

58

Exemple 1: • L'entreprise « Proma » fabrique deux produits P1 et P2 dans trois ateliers A, B et C. • Les sorties sont évaluées au coût unitaire moyen pondéré (CUMP) TAF: Calculer les coûts de production à partir des informations suivantes: qCoût Coût horaire de la main-d'œuvre main directe : 60 DHs q1000 1000 h de MOD ont été consommées pour P1 dont 400 dans l'atelier B, q1200 1200 h de MOD ont été consommées pour P2 dont 600 dans l'atelier B. qLes Les heures machines se répartissent entre les produits à raison de 80 h pour P1 et 120 h pour P2. qIlIl a été fabriqué dans la période considérée 1 000 unités de P1 et 1 500 unités de P2.

60

Le coût de revient est l’ensemble des charges supportées par l’entreprise depuis l’achat des matières premières et leur transformation, jusqu’à la vente du produit fini. C’est un coût complet au stade final, coût de distribution inclus. Composantes du coût de revient: q Coût de production: concerne le coût de production des produits vendus évalué à la sortie du magasin de stockage. q Coût de distribution: regroupe l’ensemble des charges directes et indirecte afférentes à l’exercice de la fonction distribution.

61

Un coût de distribution résulte de l'addition de charges directes et de charges indirectes. • Charges directes: étude de marché, publicité spécifique, certains transports ou manutentions.... • Charges indirectes: ode préparation des ventes (analyse des marchés, publicité, tarifs et catalogues, devis, notices, formation de personnel commercial ...); od'exécution des ventes (prise de commandes, facturation, surveillance des délais de livraison et de paiement .. ); ode stockage et de livraison (magasin, conditionnement, acheminement); ode service après-vente (entretien, réparations, gestion des pièces de change, garantie).

62

Exercice: L’entreprise TAZI est une entreprise industrielle spécialisé dans la production et la commercialisation de deux produits X et Y. Pour le mois d’avril 2014, la ventilation de ses charges par fonction et par produit se présente dans le tableau suivant: Charges Achats consommés de M et F Charges d’approvisionnement Charges de production Charges de distribution Total

Montant

Produit X

Produit Y

37 500 3 500 10 000 9 000

17 000 1 000 6 000 3 000

20 500 2 500 4 000 6 000

60 000

27 000

33 000

TAF: calculer les différents coûts relatif à chaque produit.

63

d. Les étapes de détermination des coûts: D’après le cycle d’exploitation d’une entreprise industrielle, pour déterminer les différents coûts, il faut passer par les étapes suivantes: 1. 2. 3. 4. 5.

Le coût d’achat des matières premières. L’inventaire permanent des stock des matières consommées. Le coût de production des produits fabriqués. L’inventaire permanent des stocks des produits finis. Le coût de revient des produits finis vendus.

64

Tableau de répartition des charges indirectes Sections principales

Eléments

Approvisionnement

Production

Distribution

T.R.S

A3

B3

C3

Nature de l’unité d’œuvre

-

-

-

Nombre d’unité d’œuvre

A1

B1

C1

Coût de l’unité d’œuvre

A2

B2

C2

Etape n°1:

Coût d’achat Eléments

Charges directes: -Prix d’achat Charges indirecte: - Section Approvisionnement Coûtd’achat

Q

C.U

Montant

A1

A2

A3

X1

X2

X3 65

Etape n°2: Date

Compte d’inventaire permanent de M.P DEBIT

Libellé

Q

SI Entrées: (Achats)

X1

PU

X2

M

X3

Total

Etape



Date

CREDIT

Libellé Sorties: (consommation) SF

Q

PU

M

Y1

Y2

Y3

Total

3:

Coût de production Eléments

Charges directes: -Matières premières consommées -Main d’œuvre directe Charges indirecte: - Section Production Coû de production t

Q

C.U

Montant

Y1

Y2

Y3

B1

B2

B3

Z1

Z2

Z3 66

Etape n° 4: Date

Compte d’inventaire permanent de M.F

Libellé SI Entrées: (Production)

DEBIT Q

Z1

PU

Z2

M

Date

CREDIT

Libellé Sorties: (Ventes) SF

Z3

Total

Q

PU

M

W1

W2

W3

Total

Etape n° 5:

Coût de revient Eléments

Charges directes: -Coût de production des unités vendues Charges indirecte: - Section Distribution Coûtde revient

Q

C.U

Montant

W1

W2

W3

C1

C2

C3

67

2. Détermination des résultats: a. Résultat analytique: Le résultat analytique est la différence entre le prix de vente d’un produit et le coût de revient correspondant.

68

Exemple 1 Les prix de vente des produits fabriqués par l’entreprise TAZI sont les suivants: § Produit A: 30 000 dh § Produit B: 35 000 dh TAF: Calculer le résultat analytique de chaque produit.

69

b. Le rapprochement des résultats

Le résultat global trouvé en CA doit être égal au résultat de la CG. A la fin d’une période comptable, il est rare que le résultat de la comptabilité analytique d’exploitation (RA) coïncide avec celui fournie par la CG (RG).

La

non

égalité

des

deux

résultats

provient

de

différences

d’incorporation.les principale différences d’incorporation sont présentées dans le tableau suivant:

70

Tableau de rapprochement des résultats: Montant Eléments Résultat de la CA (RA)

Débit (-)

Crédit (+)

RA-

RA+

Charges supplétives Charges non incorporables

X X

Produits non incorporables

X

Différences d’inventaire: • Malis (Stock réel< stock théorique) • Bonis (Stock réel > stock théorique)

X

Frais résiduels: • Arrondissement par défaut (frais résiduels +) • Arrondissement par excès (frais résiduels -)

X

Résultat de la CG (RG) Total

X

X RG+

RG-

Y

Y 71

Les frais résiduels sont les écarts entre le total des charges de la section et le montant des charges imputés aux coûts lorsque le coût de l’unité d’œuvre à été calculé par arrondissement.

Deux cas peuvent être distingués: q Charges de la section > charges imputées: Frais résiduels positifs à retrancher du RA. q Charges de la section < charges imputées: Frais résiduels négatifs à ajouter au RA.

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Le résultat de la CG (RG) peut donc être calculé par l’utilisation de la formule suivante:

±

±

Le passage du RA au RG se fait selon le principe suivant: Si un élément (charge ou produit) entraîne une surévaluation du RA, il est retranché. Si l’élément entraîne une sous-évaluation sous du RA, il est ajouté. RA Ajoutés (+) ÈCharges supplétives ÈProduits Produits non incorporable ÈBoni d’inventaire ÈFrais résiduels négatifs arrondis par excès

Retranchés (-) –Charges non incorporables –Mali d’inventaire –Frais Frais résiduels positifs arrondis par défaut

= RG

73

Exercice l’entreprise Différences d’inventaire:

Rémunération de l’exploitant

74

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