Résumé Sur La Comptabilité Publique [PDF]

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Zitiervorschau

RÉSUMÉ SUR LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE CHAP I : GENERALITES SUR LES TECHNIQUES COMPTABLES Les techniques comptables permettent à toute organisation de réaliser 4 (quatre) fonctions essentielles à savoir : - L’enregistrement : - L’analyse ; - L’information ; - Le contrôle. L’enregistrement : Le législateur impose aux organisations, des règles à suivre, afin de donner aux écritures comptables un caractère légal et imposable à tous. Toute technique comptable obéit à une règlementation comptable ; - Plan Comptable National pour le secteur privé (OHADA) ; - Règlement Général sur la Comptabilité Publique (RGCP) ; - Plan Comptable de l’Etat et autres textes d’application en ce qui concerne le secteur public en RDC. L’analyse : Permet de bien comprendre, suivre et apprécier les opérations comptables afin de prendre les décisions qui s’imposent. L’information : Les Etats de synthèses et autres documents comptables constituent une source d’information importante sur sa bonne ou mauvaise gestion. Elles doivent être normalisées, exactes et fournies rapidement. Le contrôle Le contrôle est un examen critique des documents comptables d’une organisation, dans le but de s’assurer que la gestion (Comptabilité) est régulière, sincère et complète et de relever éventuellement les irrégularités qu’elle peut receler. Une comptabilité est régulière, sincère et complète lorsqu’elle ne renferme ni erreurs ni fraudes. Erreurs et fraudes sont des manquements aux règles comptables et aux principes établis. 1

En guise de conclusion, nous disons que les techniques comptables des pouvoirs publics (Etat) ont pour objet : - La tenue des écritures descriptives d’opérations financières de l’Etat ; - La présentation de tous les documents comptables qui préparent, facilitent et assurent la réalisation des comptes.

CHAP II : REGLES DE TENUE DE LA COMPTABILITE PUBLIQUE

THEME 1 : POURQUOI TENIR UNE COMPTABILITE PUBLIQUE A .

Raison principale 

: Disposer à tout moment des informations sur l’ensemble des activités de la comptabilité publique.

En RDC, la comptabilité publique concerne l’Etat avec ses différents échelons d’exercice du pouvoir à savoir ; le pouvoir central, les provinces et les entités territoriales décentralisées (ETD). B. Objectifs principaux -

Amélioration de l’information ; Connaissance du rendement des services ; La description des mouvements des éléments du patrimoine ; Le dégagement des résultats de fin d’année ; Enfin, l’intégration dans la comptabilité économique nationale.

Divergences entre comptabilité privée et comptabilité publique Comptabilité Publique Mission d’intérêt public Capital provient de l'Etat luimême Lenteur administrative

Comptabilité privée Recherche du profit Capital souscrit par les actionnaires Célérité privée

THEME 2 : QUI TIENT LA COMPTABILITE DE L’ETAT ? A. DEFINITION Le condensé des définitions données aux articles 109 et 209 de la LOFIP nous donne la définition suivante du comptable public reprise dans le décret portant RGCP et ses textes d’accompagnement. 2

« Est comptable public, tout agent ayant qualité pour exécuter, au nom et pour le compte du pouvoir central, de la province ou de l’entité territoriale décentralisée des opérations de recettes et des dépenses, de maniement de fonds et de valeurs qu’il détient ainsi que les opérations se rapportant aux biens publics ».

B. CLASSIFICATION DES COMPTABLES PUBLICS Classification juridique : - Comptables publics principaux - et Comptables publics secondaires Classification fonctionnelle : - Comptables publics centralisateurs - et Comptables publics non centralisateurs Classification du point de vue des attributions : - Comptables publics assignataires - et Comptables publics non assignataires Classification du point de vue organique : -

Comptables des administrations financières ; Comptables des budgets annexes ; Comptables directs du Trésor ; Comptables des comptes spéciaux du Trésor.

C. DES SUPPORTS OU LIVRES COMPTABLES les livres comptables et autres supports dont la tenue est obligatoire sont : -

Le livre-journal pour l’enregistrement chronologique des opérations de l’exercice ; - Le grand-livre, constitué par l’ensemble des comptes, où sont reportés ou inscrits simultanément, compte par compte, les différents mouvements de l’exercice ; - Le livre d’inventaire, constitué du bilan, du compte des résultats et des données d’inventaire ; La balance générale des comptes qui est un état récapitulatif des comptes.

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Toutefois, la configuration de ces différents supports n’étant pas encore définie, il est encore actuellement fait usage du livre de caisse mod. C.75A comme support des écritures du Comptable Public Principal.

D. PRINCIPES DE COMPTABILISATION L’enregistrement des écritures aux supports comptables est opérée conformément aux lois et règlements en la matière.

 Selon la Loi n°11/011 relative aux finances publiques : Principe 1.

La Comptabilité budgétaire est tenue, par année, du 1er janvier au 31 décembre (Art. 97 et 198).

Principe 2.

Les recettes et les dépenses budgétaires peuvent être comptabilisées au cours d’une période complémentaire à l’année civile, dont la durée ne peut excéder le 31 janvier de l’année suivante (Art.97 et 198).

Principe 3.

La Comptabilité générale est tenue suivant la règle de la partie double et le principe de la constatation des droits et obligations (Art. 100 et 201).

Principe 4.

Les opérations sont prises en compte au titre de l’exercice auquel elles se rattachent, indépendamment de leur date d’encaissement ou de paiement (Art. 99 et 200).

 Selon le décret n°13/051 portant Plan Comptable de l’Etat du 15 décembre 2013 : Principe 1.

La Comptabilité Générale respecte les principes suivants : -

Transparence ; Permanence dans la terminologie et dans les méthodes utilisées ; Sécurité, pérennité et irréversibilité de l’information comptable ; Continuité de l’exploitation ; Prudence ; Intangibilité du bilan d’ouverture. 4

Principe 2.

La Comptabilité générale de l’Etat est tenue en langue officielle et exprimée en monnaie nationale.

Principe 3.

La Comptabilité générale de l’Etat est fondée sur le principe de la constatation des droits et obligations et tenue suivant la règle de la partie double.

Principe 4.

L’exercice comptable coïncide avec l’année civile. Toutefois, les écritures comptables sont obligatoirement arrêtées chaque jour et chaque fin de mois.

Principe 5.

A la fin de chaque exercice comptable, une période complémentaire ne pouvant excéder la date du 31 janvier de l’année suivante permet de procéder aux opérations de régularisation comptable.

Principe 6.

Les opérations budgétaires sont prises en compte au titre de l’exercice auquel elles se rattachent, indépendamment de leur date d’encaissement ou de décaissement.

Principe 7.

Toute opération enregistrée au débit d’un compte est portée au crédit d’un ou de plusieurs comptes pour un montant équivalent. Inversement, toute opération enregistrée au crédit d’un compte est portée au débit d’un ou de plusieurs comptes, pour le même montant.

Principe 8.

Toutes les opérations enregistrées dans les livres comptables sont appuyées des pièces justificatives.

Principe 9.

Les livres comptables doivent être tenus sans blanc ni altération d’aucune sorte. Toute correction d’erreur s’effectue exclusivement par l’inscription en négatif des éléments erronés; l’enregistrement exact est ensuite opéré.

Principe 10. La balance générale des comptes est établie à la fin de chaque mois et en fin d’exercice comptable. Les éléments qui la composent sont définis par le Plan Comptable de l’Etat. Principe 11. La Comptabilité Générale de l’Etat respecte les règles de présentation des états financiers, des amortissements et provisions ainsi que des règles d’évaluation et de détermination du résultat.

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CHAP III : APERÇU GENERAL DES REFORMES SUR LA COMPTABILITE PUBLIQUE

THEME 1 : COMPRENDRE LE DECRET N°13/050 DU 06 NOVEMBRE 2013 PORTANT REGLEMENT GENERAL SUR LA COMPTABILITE PUBLIQUE (RGCP) A. INTRODUCTION Poursuivant ses efforts de renforcement du cadre juridique de la comptabilité publique, le Gouvernement a signé en novembre 2013 trois décrets :  Décret n°13/050 du 06 novembre 2013 portant Règlement Général sur la Comptabilité Publique  Décret n°13/051 du 08 novembre 2013 portant plan comptable de l’Etat ;  Décret n°13/054 du 11 novembre 2013 portant règlement d’administration applicable aux comptables publics. B. LES RAISONS AYANT JUSTIFIÉ L’ÉLABORATION D’UN NOUVEAU RGCP a) L’obsolescence du cadre légal réglementant à ce jour la comptabilité publique b) Une nouvelle configuration de la structure de l’Etat c) L’apparition d’une nouvelle loi réglementant les finances publiques (loi n°11/011 du 13 juillet 2011 relative aux finances publiques). d) L’adhésion à des normes ou standards internationaux en ce qui concerne la comptabilité e) L’aspiration à un nouveau mode de gestion des affaires publiques: la GAR, traduite en budgets programmes C. LES OBJECTIFS DU RGCP (i) de suivre correctement la consommation des crédits budgétaires grâce à une comptabilisation adéquate des opérations, (ii) d’assurer la traçabilité des recettes par l’application du principe de la constatation des droits et des obligations,

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(iii) de dégager, en temps réel, la situation de caisse tant pour le pouvoir central, les provinces que les entités territoriales décentralisées en vue d’une meilleure appréhension de leurs trésoreries respectives, (iv) de dégager des situations comptables et de trésorerie périodiques, les états financiers, les restes à payer, les restes à recouvrer et le résultat de fin d’exercice, (v) de suivre, de manière comptable, les immobilisations incorporelles, les immobilisations corporelles, les actifs financiers et les stocks, (vi) d’évaluer le coût des politiques publiques dans le cadre des budgets programmes  Et (vii) d’organiser les tâches des différents acteurs de l’exécution du budget ainsi que leurs relations. D. LES ÉLÉMENTS PERTINENTS DU RÈGLEMENT GÉNÉRAL SUR LA COMPTABILITÉ PUBLIQUE (RGCP) a. Du point de vue de l’objet Le RGCP fixe les règles fondamentales régissant les opérations budgétaires, les opérations de trésorerie, les opérations de patrimoine, la comptabilité, les contrôles des opérations financières de l’Etat ainsi que les acteurs de l’exécution du budget (Art.1 du Décret du RGCP). (Son objet va au-delà même de la comptabilité : elle règlemente les opérations budgétaires, le patrimoine de l’Etat, la trésorerie… b. Du point de vue du champ d’application Il n’ya qu’un seul RGCP pour toute la nation ; « Il s’applique au budget du pouvoir central, des provinces, des entités territoriales décentralisées ainsi que des organismes auxiliaires qui leur sont rattachés » (Art.1 du Décret du RGCP). Càd unique pour toute la nation. c. Du point de vue des acteurs et de leurs actes  Instauration du principe de l’habilitation et de l’accréditation des acteurs. «L’habilitation résulte de la nomination et l’accréditation d’un ordonnateur ou d’un comptable public conformément aux lois et règlements » (Art. 6 du Décret du RGCP). » « L’accréditation est l’obligation qui est faite au comptable public, contrôleur budgétaire ou à l’ordonnateur de se notifier, réciproquement leurs actes de désignation, de nomination et le spécimen de leur signatures respectives » (Art. 7 et 30 du Décret du RGCP). » 7

 Extension des incompatibilités des fonctions d’ordonnateurs et des comptables aux ascendants et descendants en sus des conjoints (Art. 5 du Décret du RGCP);(on ne peut pas être ordonnateur et avoir un membre de sa famille comme comptable par exemple)  Précision de la délégation de l’ordonnancement tant en ce qui concerne les dépenses que les recettes, « ordonnateurs délégués et ordonnateurs secondaires » (Art. 12 et 14 du Décret du RGCP) ; (OD c’est au niveau du pouvoir central et OS c’est au niveau du pouvoir déconcentré)  détermination des documents qui matérialisent l’ordonnancement (Art. 15 du Décret du RGCP) -Titres de perception pour les recettes -Titres de paiement pour les dépenses.  Habilitation du comptable public pour la tenue et l’établissement des comptes à tous les échelons de la gestion des affaires publiques et son positionnement sous l’autorité administrative du Ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions (Art. 18 du décret du RGCP);  Catégorisation des comptables publics selon divers critères et leur liaison dans un réseau centralisateur (Art.19 à 24 du Décret du RGCP);  Attribution de la qualité de comptable public aux receveurs des administrations financières (Art. 25 du Décret du RGCP);  Institution de la constitution d’une garantie(financière à préciser) et la prestation de serment comme préalables à l’entrée en fonctions pour les comptables publics (Art. 29 du Décret du RGCP);  Instauration de la délégation des pouvoirs des comptables publics (Art.30 et 56 du Décret);  Fixation des délais d’arrêt des écritures et de transmission des comptes de gestion des comptables publics à la Cour des comptes (Art. 28, 32 et 33 du Décret du RGCP);(notons que tout comptable public principal rend compte de sa gestion à la cour des comptes, les ordonnateurs rendent un compte Administratif)  Organisation de la mise en jeu de la responsabilité du comptable public par le Ministre des finances du pouvoir central et par le juge des comptes ainsi que la définition du cas de force majeure susceptible de dégager la responsabilité du comptable public(Art. 34 à 47 du Décret du RGCP); Mise en débet du comptable public : c’est sa responsabilité de rembourser, soit par arrêté de débet (par le Min Fin) ou par arrêt de débet (par la cour des comptes.) 8

 Introduction des notions de régies d’avances, des régies des recettes et de mandatement comptable (Art. 51 à 56 du RGCP); c’est un service auxiliaire au comptable public secondaire (de payement des dépenses ou recouvrement des recettes)  Réglementation des opérations budgétaires, de trésorerie et de patrimoine (Art. 62 à 109 du Décret du RGCP);  Réglementation de la comptabilité de l’Etat, en général, et, en particulier, des modalités de tenue des diverses comptabilités (Art. 110 à 123 du Décret du RGCP ); en fait dans le secteur public il est tenu 4 types de comptabilité : Adm : tenu par les ordonnateurs/Budgétaire ou de caisse/Générale et des Matières :porte sur les acquisitions)  Clarification de la fonction de gardien de fonds confiée à la Banque Centrale du Congo (Art. 124 à 126 du Décret du RGCP) ; (le caissier des opérations de l’Etat c’est le comptable public.)  Organisation des résultats de fin d’année des comptes annuels du pouvoir central, des provinces et des entités territoriales décentralisées (Art. 127 à 129) ;  Clarification des missions des différents intervenants en matière de contrôle des opérations financières de l’Etat (Art. 130 à 147 du Décret du RGCP) ;  Précision des modalités comptables de répartition des recettes à caractère national(40% revient aux provinces,10% à la caisse de péréquation et 50% aux caisses nationales) et d’intérêt commun (entre provinces et les ETDs) (Art.148 à 155 du décret du RGCP) ; Réglementation, enfin, de la gestion des ressources extérieures constituées des fonds accordés à l’Etat par les Etats étrangers et les institutions internationales (Art. 156 et 157 du Décret du RGCP). (ces fonds doivent être gérés selon nos procédures)

THEME 2 : COMPRENDRE LE DECRET N°13/051 DU 08 NOVEMBRE 2013 PORTANT PLAN COMPTABLE DE L’ETAT)

A. INTRODUCTION Les articles 99 et 200 de la loi relative aux finances publiques évoquent un décret du Premier ministre fixant un plan comptable pour la tenue de la 9

comptabilité générale tant du pouvoir central que des provinces et des entités territoriales décentralisées. B. DE LOBJET Fixer les normes, les règles et les procédures relatives à la tenue des comptes et à la production des états financiers de l’Etat selon le principe de la constatation des droits et obligations et la règle de la partie double.

C. DU CONTENU - Le dispositif juridique (Droit comptable) C’est l’ensemble des normes qui régissent la production, la présentation et la diffusion de l’information comptable. Il s’agit donc des bases juridiques sur lesquelles repose la comptabilité de l’Etat. - La nomenclature des comptes (Plan comptable de l’Etat proprement dit). Un dispositif technique constitué de 8 classes de comptes :Classe 1 : comptes des ressources à moyen et long terme ;Classe 2 : comptes des immobilisations ;Classe 3 : comptes de stocks, en-cours et comptes internes ;Classe 4 : comptes des tiers et de régularisation ;Classe 5 : comptes de trésorerie ;Classe 6 : comptes de charges ;Classe 7 : comptes de produits ;Classe 8 : comptes des engagements hors bilan. - La structuration du décret portant Plan comptable de l’Etat Le Décret portant Plan comptable de l’Etat contient 57 articles repartis en 8 chapitres : Chapitre 1 : Des dispositions générales ; Chapitre 2 : Des normes comptables ; Chapitre 3 : Du cadre comptable ; Chapitre 4 : Des Etats comptables ; Chapitre 5 : Des Etats financiers annuels de synthèse ; Chapitre 6 : Des amortissements et des provisions ; Chapitre 7 : Des règles d’évaluation et de détermination du résultat ; Chapitre 8 : Des dispositions transitoires et finales. D. ELEMENTS PERTINENTS DU DECRET PORTANT PLAN COMPTABLE DE L’ETAT - Délais d’arrêt et de production des comptes (Art 9) 10

Obligatoirement arrêtés chaque jour, chaque fin du mois et à la fin de chaque exercice comptable. - Définition de la règle à partie double (Art. 12) Toute opération enregistrée au débit d’un compte est portée au crédit d’un ou de plusieurs autres comptes pour un montant équivalent. - Dates de prise en charge comptable des droits ou obligations (Art.13 et 14) Les produits liés aux recettes budgétaires sont enregistrés au moment de la déclaration et/ou du versement spontané des impositions de toute nature par les contribuables et assujettis. - Principes ou normes à respecter - principe de transparence (Art.15) - principe de permanence (Art.16) - principe de sécurité, de pérennité et d’irréversabilité de l’information comptable (Art.17) - principe de la continuité de l’exploitation (Art.18) - principe de prudence (Art. 19) - principe d’intangibilité du bilan d’ouverture (Art.20) - Codification des comptes (Art.22) Les comptes sont codifiés sur cinq (5) caractères dans le respect de la structure suivante : - le compte principal représenté par les deux premiers caractères; - le compte divisionnaire représenté par les trois premiers caractères, soit le compte principal plus un caractère; - le compte d’imputation de base ou compte élémentaire codifié sur cinq(5) caractères, soit le compte divisionnaire plus deux caractères. - Livres et supports comptables dont la tenue est obligatoire (i) le livre journal, (ii) le grand livre, (iii) le livre d’inventaire, (iv) la balance générale des comptes. - Contenu des états financiers de l’Etat (Art. 31) - le tableau de situation nette ou bilan ; 11

- le compte de résultat ; - le tableau de flux de trésorerie ; - l’état annexé.

- Règles d’amortissement et des provisions : biens sur leur durée probable d’utilisation et fonction de leurs risques. (Art. 40et 43) - Règles d’amortissement et des provisions : biens sur leur durée probable d’utilisation et fonction de leurs risques. (Art. 40et 43)

amortissement linéaire des dotation des provisions en amortissement linéaire des dotation des provisions en

- Règles d’évaluation : A leur sortie du magasin ou à l’inventaire, les biens interchangeables sont évalués selon la méthode du premier entré premier sorti ou du coût moyen pondéré;(Art.47) La dette est valorisée à la valeur nominale de ses différents éléments constitutifs. (Art.45) Les biens acquis en devises, les créances et les dettes libellées en monnaies étrangères sont convertis en francs congolais sur la base du cours de change à la date de la comptabilisation ou de la transaction. (Art. 48et 49) Les écarts résultant de la variation des cours de change constituent des pertes ou des gains de change à inscrire respectivement dans les charges financières ou les produits financiers de l’exercice. (Art.50)

- Responsabilisation du Ministre du pouvoir central ayant les finances dans ses attributions pour la mise en œuvre des dispositions de ce décret : - élaborer un plan de mise en œuvre ; - présenter au conseil des ministres au moins deux fois par an un rapport sur l’avancement des travaux ; -procéder progressivement à l’élaboration des supports comptables indispensables à la production régulière des comptes de l’Etat. (Art.53, 54 et 55). 12

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