Rapport KZ Reporting Financier [PDF]

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Zitiervorschau

STAGE D’EXPERTISE COMPTABLE RAPPORT SEMESTRIEL 2è année :

1er semestre 2ème semestre

3è année :

1er semestre 2ème semestre

TITRE DU RAPPORT : L’ELABORATION DU REPORTING Etude d’une situation pratique de commissariat aux comptes Etude d’une situation pratique d’expertise comptable

STAGIAIRE

Projet de plan et de notice explicative

Nom et prénom :

Observations :

ZEITOUN KEVIN

DE STAGE CONTROLEURSTAGE MAITRE DE

N° d’inscription : 14-00015302-01 Nom et prénom :

Observations :

DEVILLERS MATHIEU Signature : Nom et prénom :

Observations :

GAZEL JEAN-PASCAL Signature :

1

Table des matières

Introduction 4

I. Elaboration des travaux préalables à l’établissement du reporting 5 I.A. Mise en place des travaux 5 I.A.1. Planification et organisation respectant les attentes du client I.A.2. L’expert comptable : un interlocuteur privilégié

5

6

I.B. Traitement de l’information6 I.B.1. Collecte des informations

6

I.B.2. L’enregistrement des pièces comptables

6

I.C. Ecriture d’inventaire 7

II. Mise en place du reporting

8

II.A. Etablissement du reporting 9 II.B. Présentation des états du reporting

III. La production du reporting

10

IV. La transmission de l’information au client

Conclusion

9

11

13

Bibliographie 14 Annexes

15

Dans le cadre de mes différentes activités, j’ai été amené à travailler sur l’élaboration de reportings. En effet, travaillant dans un département dont la plupart des clients sont 2

étrangers, je suis amené à élaborer des reportings de sociétés françaises pour des groupes étrangers. Le reporting peut se définir de la manière suivante : -

Il s’agit de l'opération consistant, pour une entreprise, à faire un rapport de son activité à partir des états comptables et financiers. Le reporting est une présentation périodique de rapports qui permet à une société, tête de groupe, de connaitre et de contrôler l’activité de sa filiale.

-

Le reporting est un système de remontée de l’information, essentiellement comptable et financière, après une synthèse et un tri de l’information. C’est donc un outil de suivi de l’évaluation des performances pour informer la hiérarchie de la marche et de l’évolution des unités décentralisées (filiales…). Le plus souvent nous mettons en place des reportings mensuels. Sachant que ceux-ci peuvent être trimestriels, il est important que ces documents soient les plus lisibles possibles.

INTRODUCTION 3

La profession comptable a vu son activité se développer par le besoin de sociétés étrangères implantées en France. Celles-ci ont de plus en plus besoin d’informations précises sur leurs filiales à des dates prédéfinies. L’existence d’une structure de groupe nécessite la mise en place d’un reporting adapté au niveau des entités locales permettant de centraliser et de synthétiser des données à la fois financières et globales. Le reporting financier occupe une place centrale dans la vie des groupes et surtout des services financiers. Il requiert technicité et méthodologie afin de répondre aux impératifs du groupe. Il s’agit de respecter des délais précis pour une grande fiabilité pour le groupe. L’élaboration du reporting est rendue de plus en plus complexe en raison des différences de traitement comptable entre les pays. Il est vrai que la société-mère désire avoir un reporting exploitable directement sans retraitement de sa part. Nous devons donc respecter la comptabilité française et effectuer certains retraitements afin de respecter les normes du groupe. De plus, la lisibilité des documents est parfois assez compliquée, il nous faut donc être le plus clair possible pour que les informations soient exploitables. L’objectif de ce rapport est de répondre à la question : Pourquoi l’expert comptable est-il le mieux placé pour l’élaboration du reporting ? Ainsi, nous étudierons le processus permettant l’élaboration des travaux, et nous proposerons des méthodes pratiques à la mise en place du reporting.

I. Elaboration des travaux préalables à l’établissement du reporting 4

I.

A. Mise en place des travaux

I.A.1. Planification et organisation respectant les attentes du client Lors de ce type de missions, l’organisation interne du cabinet et primordiale. Nous devons impérativement respecter les délais imposés par le client qui est la société-mère étrangère. Après que le client ait signé la lettre de mission qui nous permet de visualiser l’étendue de ses besoins, des travaux, et de définir avec le plus d’exactitude possible notre mission, une équipe est constituée par l’expert comptable. Celle-ci est composée de plusieurs personnes compétentes, et à sa tête est nommé un responsable qui encadrera l’équipe composée de personnes ayant des niveaux d’expérience différentes et répartira les tâches de travail. Une fois la répartition des tâches effectuées et le temps de travail de chaque collaborateur défini, nous devons impérativement récupérer les éléments comptables au plus vite afin de pouvoir rendre au client le reporting dans les délais. Il faut savoir que le reporting s’apparente à une clôture des comptes mensuels dans notre cas. Ainsi, il est important de constituer un dossier de travail qui nous permettra de justifier tous nos comptes et de passer les écritures d’inventaire de fin de mois comme si il s’agissait de la fin de l’année. La trame du reporting est le plus souvent donnée par la société-mère. Celle-ci est la même pour toutes les filiales du groupe, qu’elles se situent en France, en Espagne, en Allemagne, etc... Il est très important pour une société-mère que toutes ses filiales lui remettent à la même date un reporting ayant une trame similaire. Pour pouvoir comparer les filiales entres elles, il est beaucoup plus facile pour la société-mère de les analyser sur une base comparable et donc sur un format de reporting identique. La seule chose qui devra différer d’un pays à un autre sont les retraitements, car la comptabilité n’est pas la même dans ces différents pays. Nous comprenons aisément que si un groupe a beaucoup de filiales à travers le monde, il va lui falloir des états les plus clairs possibles afin de pouvoir disposer des informations essentielles de ses filiales. Pour pouvoir contrôler et gérer ses filiales, la société-mère ne peut pas perdre de temps dans la lecture des états financiers de ces dernières, il en va de notre expertise de répondre à ses besoins et ainsi de travailler sur sa trame de reporting. La lettre de mission est donc très importante pour définir l’étendue des travaux.

I.A.2. L’expert comptable : un interlocuteur privilégié 5

Pour ce type de mission, les clients anticipent leurs besoins et prennent le plus souvent les cabinets comptables de leurs clients français qui paraissent les mieux placés pour établir ce type de reporting. En effet, s’agissant de filiales, ces types de sociétés n’ont pas de direction comptable et financière spécifique. La comptabilité et la paye sont donc externalisées à un cabinet comptable qui remplit toute les obligations légales et fiscales de cette filiale. Les différentes entreprises préfèrent diminuer le nombre de personnes ayant des informations privilégiées sur leurs sociétés, il est donc plus facile pour ce type d’entreprises de prendre comme prestataire les cabinets comptables qui ont déjà accès a beaucoup d’informations confidentielles. Les gains sont donc multiples pour la société-mère : elle sera en conformité avec les règles applicables dans le pays d’implantation de la filiale, et bénéficie déjà de son interlocuteur privilégié. Tout ce qui concerne les salaires, les obligations comptables et fiscales sont prises en charge par l’expert comptable au travers de son équipe. La société peut ainsi se concentrer sur son activité et son développement. Les données confidentielles concernent bien évidement les salaires, les note de frais, la situation de l’entreprise…, il faut donc que le client ait toute confiance en son expertcomptable afin qu’il soit une partie intégrante de la société. I.

B. Traitement de l’information

I.B.1. Collecte des informations L’élaboration du reporting débute par la collecte des informations. Il y a différentes méthodes, soit l’entreprise fait parvenir toutes les pièces au cabinet, soit le cabinet va chercher les informations en prenant des copies des documents (l’entreprise devra conserver tous les originaux). Dans mon cas, la société nous envoie les documents originaux. Il est important pour nous d’avoir tous les documents nécessaires au plus tôt afin de pouvoir rendre le reporting dans les délais impartis et de répondre aux obligations fiscales comme les déclarations de TVA ou les déclarations européennes d’échange de service (DES) et les déclarations d’échange de biens. I.B.2. L’enregistrement des pièces comptables Après réception de ces pièces, nous devons les comptabiliser pour pouvoir, à terme, rendre le reporting. Chaque collaborateur est en charge de plusieurs dossiers pour lesquels nous devons faire un reporting spécifique. Cette répartition est faite en fonction du niveau de chaque collaborateur. Nous devons saisir dans un premier temps toutes les factures reçues, vérifier et saisir les notes de frais, les relevés bancaires, les OD de paie, faire la déclaration de TVA…. Toutes les pièces sont enregistrées dans différents journaux : 6

-

Achat Ventes Banque Salaires Note de frais Opérations diverses

La société-mère veut absolument que l’on lui envoie un rapprochement bancaire afin qu’elle puisse, elle aussi, avoir des moyens de contrôle. De plus, certaines sociétés du groupe sont en « COST + », il s’agit pour la société concernée de refacturer à sa société-mère la totalité de ses charges d’exploitation, ainsi qu’une commission qui sera en réalité la seule marge de la société. Par exemple, si la société a comme charge d’exploitation 200 000€ et que le contrat nommé « Consulting Services Agreement» prévoit un Cost + de 10% alors la société pourra refacturer à la société-mère 220 000€. Ceci lui laissera comme marge 20 000€. Dans le processus mis en place par la société-mère, il y a la validation des notes de frais. Celles-ci sont faites mensuellement et directement par les salariés qui les envoient à la personne responsable de la société-mère afin qu’elle les valide. Une fois cette validation faite, nous contrôlons que tous les justificatifs sont envoyés avec cette note de frais et que la conversion a bien été faite lorsque les salariés ont des notes de frais qui sont en devises étrangères. Les contrôles de la société-mère se font essentiellement sur les mouvements de cash, donc une analyse supplémentaire sur la banque et les notes de frais est faite afin d’éviter les abus. I.

C. Ecriture d’inventaire

Chaque reporting est considéré comme une clôture mensuelle, ainsi, nous devons passer tous les mois les écritures d’inventaires. Il faut, en effet, imputer toutes les charges et tous les produits au bon mois afin de dégager un résultat mensuel le plus exacte possible. Nous pouvons citer quelques écritures d’inventaires comme, les factures non parvenues, les factures à établir, les dotations aux amortissements, les produits à recevoir et les charges à payer, les provisions pour congés payés, les provisions pour taxes (dans notre cas il s’agit de la provision d’IS, de l’Organic…), les charges constatées d’avance et les produits constatés d’avance…  Ces écritures sont assez lourdes à passer tous les mois, pour faciliter le processus nous avons mis en place des fichiers Excel par dossier qui nous permettent de suivre au mieux toutes ces écritures. Ainsi, chaque mois nous mettons à jour ces tableaux pour qu’ils nous servent de base le mois suivant et nous permettent de nous autocontrôler. Les fichiers Excel sont identiques d’une filiale à une autre, ce qui nous permet de gagner en productivité et en efficacité. Ce suivi est un gain de temps afin de ne pas regarder dans le logiciel comptable ce qui a été fait le mois précédent. Prenons un exemple (Cf.annexe 2) les charges constatées d’avance CCA. 7

Colonne 1 : Numéro compte de charge Colonne 2 : Nom du fournisseur. Colonne 3 : Montant de la charge. Colonne 4 : Période concernée. Colonne 5 : Calcul de prorata. Colonne 6 : CCA par mois à extourner. Chaque mois, le fichier étant mis à jour nous savons où nous en sommes. Cette méthode a pour avantage un autocontrôle puis une flexibilité sur les dossiers. En effet, si un collaborateur est absent un jour, nous pouvons le remplacer assez rapidement en reprenant son suivi. C’est pourquoi il est important que les dossiers aient les mêmes fichiers pour ainsi gagner en productivité. Chaque total de fichier fait apparaitre le montant qu’il devrait figurer sur la balance générale. C’est pourquoi nous parlons d’autocontrôle. Ainsi, le montant de notre fichier des FNP doit correspondre au compte #408100. Si le total ne cadre pas avec la BG (balance générale), alors il y a un problème que nous devons identifier rapidement. Il est très important pour éviter tout type d’erreur de faire une revue des charges et des produits. Celle-ci permettra de voir si toutes les opérations d’inventaire ont été passées et donc que toutes les charges et que tous les produits apparaissent identifiés sur la bonne période. C’est après cette identification que pourront être passées les écritures concernant la provision d’IS ou l’Organic. Si le process est bien mis en place par l’expert comptable et son équipe, alors il y a un gain de productivité et de flexibilité. De plus, s’agissant de technique purement comptable, le client ne peut que se résoudre à confier cette tache à son expert comptable. Les clients ont besoin de gérer leurs entreprises au plus précis et ainsi d’avoir des chiffres exacts, l’expertcomptable parait le mieux placé pour fournir une solution adéquat au client. Ceci ne fait que renforcer cette confiance que peut avoir le client en son expert-comptable.

II.

Mise en place du reporting

La mission du reporting n’est pas une mission normalisée. Il n’existe pas de présentation normalisée des états de gestion. Chaque reporting est unique par client bien qu’il y ait de grandes similitudes. La relation avec le client devient particulière, car il attend de nous chaque mois un état qu’il pourra exploiter afin de suivre l’évolution de chaque filiale.

II.

A. Etablissement du reporting 8

L’existence d’une structure de groupe, nécessite la mise en place d’un reporting adapté au niveau des différentes entités, permettant de centraliser et de synthétiser des données à la fois sectorielles et globales. Le reporting est un système de remontée de l’information après une synthèse et un tri de celle-ci. Il s’agit d’un outil de suivi de l’évaluation des performances pour informer la hiérarchie de la marche et de l’évolution des filiales. Afin que cette représentation soit possible il y a une traduction des comptes et des états financiers du français à l’anglais. Ainsi chaque compte français a une réciprocité anglaise. Cependant plusieurs comptes français peuvent avoir un même compte anglais. Ceci explique le fait que la balance reporting est moins détaillée que la balance des comptes français. Notre reporting comporte principalement deux tableaux Excel, le premier concerne le bilan (Balance Sheet) et le second, le compte de résultat (Profit and loss account, P&L). Notre client a récemment embauché de nouvelles personnes et développé son activité. Aussi, il a voulu que nous identifiions deux types d’activités. Il nous a demandé de mettre en place le même reporting faisant apparaitre les deux activités (SCS & RAS). Il voulait absolument une répartition au niveau du P&L. Nous avons donc créé en collaboration avec la société-mère la répartition analytique. En comptabilité française, pour pouvoir sortir un reporting faisant apparaitre deux activités, il nous a fallut créer une répartition analytique sur les charges concernées et l’affecter au reporting. Le reporting fait toujours apparaitre le cumul des mois précédents et le cumul comprenant le mois en cours, pour pouvoir faire ressortir par différence l’évolution mensuel. Cette évolution est très importante pour la société-mère car elle lui permet de comparer les données d’un mois sur l’autre. II.B. Présentation des états du reporting Présentation du Bilan et du compte de résultat (Cf. annexe 3) Colonne 1 : Il s’agit d’un code mis en place par la société-mère qui lui permet pour certains postes d’avoir un détail. En effet, à chaque fois qu’il y a un code, celui-ci fait référence à une autre feuille Excel qui donne le détail du poste. Colonne 2 : Compte reporting Colonne 3 : Libellé des postes reporting. Colonne 4 : Cumul des données depuis le début de l’exercice à la fin du mois (M-1). Colonne 6 : Cumul des données depuis le début de l’exercice à la fin du mois (M). Colonne 5 : Variation entre les colonnes 3 et 5. Colonne 7 à 10 : Retracent le compte de résultat classé par activité (SCS & RAS), sachant que la partie grisée correspond à l’administratif qui est une troisième catégorie. Il faut mettre en évidence que chaque feuille de calcul comporte un moyen de s’autocontrôler pour ne pas qu’il y ait d’erreur sur le reporting envoyé au client. Par 9

exemple, nous avons un détail des « accruals » qui doit correspondre au montant de la balance sinon le contrôle identifie un écart.

III.

La production du reporting

Pour produire ces éléments, nous nous basons sur la comptabilité française et toutes les écritures que nous avons vues dans la première partie. L’avantage de ce reporting est que nous avons pu indiquer dans le logiciel comptable les comptes reporting associés aux comptes français. Nous pouvons ainsi éditer une balance reporting sans avoir à créer une feuille supplémentaire qui servirait de mapping. Nous devons faire une extraction Excel de cette balance reporting et faire un « copier-coller » sur notre feuille de reporting. Cette première opération a pour but de présenter un bilan et un compte de résultat anglosaxons et de vérifier l’équilibre grâce à un petit contrôle. Une fois cette opération effectuée, il y a un déversement automatique au niveau des feuilles balance sheet et P&L qui va analyser par différence les variations du mois en cours. Grace à la mise en place de l’analytique par notre logiciel, nous pouvons ensuite sortir une balance analytique qui va récapituler les soldes des comptes de charge et de produit par activité. Dans notre cas, nous avons en plus un contrôle particulier ; en effet, le prestataire de paie est un autre cabinet. Il s’agit d’une décision du groupe qui souhaite que les paies de toutes les filiales soient gérées par un seul cabinet. De ce fait, nous calculons nous même les provisions pour congés payés et les charges sociales afférentes. Une fois notre OD de paie comptabilisée et notre balance intégrée dans le reporting, notre feuille de calcul des provisions congés-payés (après ajustement) fait ressortir un écart qui correspond à la part mensuel à comptabiliser. - Différence entre reporting et comptabilité Française Une fois la balance intégrée, les différents contrôles positifs vérifiés, nous devons retraiter des informations. Si nous prenons les immobilisations, les règles pour immobiliser un bien ne sont pas les mêmes en fonction des pays. Cela signifie qu’en France, un bien pourra être immobilisé alors qu’en fonction des normes du groupe il ne devra pas l’être. Il peut aussi s’agir de la méthode d’amortissement ou de la durée qui ne seront pas les mêmes. D’autres différences apparaissent au moment de la clôture. En effet, une fois le reporting envoyé nous ne pouvons plus le modifier. De fait, lors de la production du reporting du mois de clôture de l’exercice comptable, toutes les pièces comptables concernées par l’exercice ne sont pas toujours en notre possession. Puisqu’il y a une date fixe d’envoi du reporting et qu’elle se fait quelques jours après la clôture, il peut y avoir des modifications significatives. 10

Il nous est arrivé lors de la dernière clôture d’avoir une facture d’un avocat concernant l’exercice 2009 pour un montant de 15K€. Et le plus important est que la société a bénéficié d’un crédit impôt recherche pour 400k€ que nous devions absolument intégrer sur les compte de 2009. Ce crédit impôt recherche ainsi que cette facture nous sont parvenues durant le mois de février 2010 mais concernait l’exercice 2009. De fait, nous les avons comptabilisées sur 2009 en comptabilité française, ce qui a donc modifié le solde des comptes de clôture et le résultat comptable et fiscal. Il y aura donc un écart entre le résultat statutaire de clôture de l’exercice et le résultat reporting. Au niveau du reporting, les impacts seront pris en compte au moment du mois de février 2010. Au 01/01/n+1 il convient d’annuler cette incidence sur les comptes afin de recadrer avec les soldes du reporting.

IV.

La transmission de l’information au client

Tous les reportings sont transmis au client par mail, avec nos différents commentaires. En effet, nous essayons qu’ils soient les plus clairs possibles, ainsi nous ajoutons certains commentaires lors de variations significatives de certains postes. Il est essentiel de faire remonter tous les points importants. Les mails sont très pratiques puisque nos clients peuvent parfois se situer dans des pays étrangers avec un décalage horaire important. Nous nous coordonnons afin que le client puisse dans un premier temps récupérer le reporting et dans un second temps nous poser un certain nombre de questions qui leurs permettent de mieux comprendre le reporting et d’en faire une meilleur analyse. Sachant que nous avons établis la comptabilité, nous pouvons leur répondre très rapidement. Au niveau de notre équipe, nous envoyons un mail groupé avec tous les reportings et chaque collaborateur appose une note sur un de ces reportings si nécessaire. Lorsque le client pose une question sur un reporting en particulier, alors le collaborateur en charge de l’établir doit lui répondre. Cependant, s’il s’avère que celui-ci n’est pas là, alors un autre collaborateur pourra lui répondre. Les dossiers étant similaires, il suffit de récupérer les informations qui ont servies à établir le reporting afin de répondre aux questions. Nous établissons un dossier de travail dans lequel nous y mettons tous nos justificatifs. Cela permet au manager d’avoir une trace de notre travail et de respecter une qualité de travail. Ainsi, nous pouvons en cas d’absence d’un collaborateur récupérer son travail et répondre à une question précise au client.

11

D’autres clients préféreront, après avoir reçu le reporting, nous téléphoner. Dans ce cas, nous nous munissons de nos dossiers de travail afin de répondre au mieux aux questions du client. Nous transmettons d’autres documents mis-à-part le reporting en lui-même. En effet, les clients désirent avoir le rapprochement bancaire mensuel sous format PDF, un état récapitulant des « intercos » et un état du cash flow. Nous remplissons celui-ci grâce à un tableau de flux de trésorerie.

CONCLUSION

12

Pour conclure, nous remarquons que travailler avec un cabinet comptable permet à la société-mère de cibler ses informateurs et de faire appel à des professionnels qui lui permettent d’avoir des gains qualitatifs, financiers et stratégiques. En effet, les compétences de l’expert-comptable sont spécifiques car son rôle est important dans la chaine de communication des informations à traiter. L’expert-comptable agit comme un informateur privilégié. Les informations qu’il fournit doivent être lisibles, compréhensibles et justes. Nous devons souligner que le reporting est un travail qui doit être effectué avec beaucoup de soin car la société-mère doit disposer d’une information financière et comptable fiable et claire pouvant être exploitée aisément. Il est un outil de pilotage essentiel puisqu’il est régulier et transmet une information de qualité. Grace à son rôle privilégié, l’expert-comptable devient très souvent l’unique interlocuteur financier de la société-mère et, de par ses compétences et son savoir faire, est le mieux placé à l’élaboration de reportings. Il ne doit pas se cantonner à tenir la comptabilité et à produire des déclarations fiscales, il doit accompagner le client et lui apporter des réponses à ses questions. Il gagnera ainsi la confiance de ses clients et développera son rôle de conseil et de partenaire de l’entreprise.

BIBLIOGRAPHIE

13

Ouvrage: -

TORT Eric, Le reporting financier, Dunod, 2006

Article : -

Parole d’expert : « Faire de votre reporting un véritable un véritable instrument d’anticipation, François AMIOT – KPMG (2008)

ANNEXES 14

-

Annexe 1 : Intercos

-

Annexe 2 : Tableau des charges constatées d’avance.

-

Annexe 3: Reporting- P&L, Balance Sheet.

ANNEXE 1 : Intercos DATE 01/01/2009 Before 2009

DESCRIPTION

DEBIT 4 868 616

CREDIT 4 298 887 15

09/01/2009 31/01/2009 28/02/2009 28/02/2009 04/03/2009 10/03/2009 31/03/2009 30/04/2009 30/04/2009 31/05/2009 31/05/2009 30/06/2009 30/06/2009 08/07/2009 13/07/2009 24/07/2009 30/07/2009 31/08/2009 31/08/2009 30/09/2009 30/09/2009 30/09/2009 30/09/2009 30/09/2009 30/10/2009 30/10/2009 30/10/2009 30/10/2009 30/10/2009 20/11/2009 30/11/2009 30/11/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/12/2009 31/01/2010 31/01/2010 28/02/2010 28/02/2010 28/02/2010 08/03/2010

Cash transfer Interco revenu January Cash transfer Interco revenu February Cash transfer Cash transfer Interco revenu March Cash transfer Interco revenu April Cash transfer Interco revenu May Cash transfer Interco revenu June Cash transfer Cash transfer Cash transfer Interco revenu July Interco revenu August Cash transfer Interco revenu September Cash transfer ADP Fees 04 to 09/2009 ADP Fees 01/2009 ADP Fees 02/2009 Cash transfer Cash transfer ADP Fees 10/2009 ADP Fees 04 to 09/2009 + 03/2009 Interco revenu October Cash transfer ADP Fees 11/2009 Interco revenu November Cash transfer ADP Fees 12/2009 ADP Fees 03/2009 Cash transfer Write off revenue Interco revenu December Write off ADP CIR Cash transfer Cash transfer Cash transfer Cash transfer Writte of Common stock + Apic Cash transfer

200 000 133 704 90 000 127 589 50 000 40 000 115 954 125 000 118 080 50 000 95 959 50 000 107 807 80 000 10 000 45 000 84 992 83 722 50 000 103 077 40 000 2 937 490 490 85 000 40 000 510 140 72 034 40 000 510 82 677 10 000 510 490 65 000 604 280 777 737 6 082 20 884 99 650 45 000 40 000 10 000 103 121 12 000 16

23/03/2010 07/04/2010 20/04/2010 20/05/2010 20/05/2010 01/06/2010 30/06/2010 30/06/2010 26/08/2010 01/09/2010 30/09/2010 30/09/2010 30/09/2010 30/09/2010 20/10/2010 01/11/2010 01/11/2010 01/11/2010 31/12/2010 15/12/2010 31/12/2010 31/12/2010 31/12/2010

Cash transfer Cash transfer Cash transfer Cash transfer ADP Recharges ADP Recharges 4 Laptops Interco Revenu (cost+10% Q1&Q2) ADP Recharges ADP Recharges 3 Laptops TRAVEL ADP Recharges Interco Revenu (cost+10% Q3) Cash transfer ADP Recharges Credit TS Commission Q3 ADP Recharges Cash Transfer Interco Revenu (cost+10% Q4) Credit Q4 2010 Commission Q4

60 000 100 000 40 000 60 000 8 152 510 4 898 540 743 1 040 510 3 907 649 520 293 503 50 000 1 323 221 018 6 631 662 25 074 454 356 59 698 1 791  

balance as the end of M 2010 Contrôle

  8 048 978 1 075 042 OK

6 973 936

ANNEXE 2 : Tableau des charges constatées d’avance.

17

EXERCICE:

31/12/10

  CLIENT : X N° CPTE DE CHARGES       613200   622604   622603

LIBELLE

 

 

1 800,00

4T 2010

 

 

475,00

4T 2010

 

 

2 100,00

4T 2010

 

 

 

 

 

   

   

   

   

 

 

 

0,00

 

  HONO GESTION   ADP  

   

 

    Collaborateu r ZEIK         CALCUL MOIS        

 

Location salle

 

TOTAL

 

    CHARGES CONSTATEES D'AVANCE   MONTANT DE LA PERIODE CHARGE    

  0,00   0,00   0,00

  600,00   158,33   700,00

Annexe 3 : Reporting- P&L, Balance Sheet.

18

M 2010 Balance Sheet  

 

  Account

  AR   TAX       LRI   ACP ACC   TAX   ER       PTO        

1065000 0 1210000 0 1220000 0 1240000 0 1410000 0 1510000 0 1610000 0 1810000 0 1 2010000 0 2012000 0 2020000 0 2230000 0 2301000 0 2302000 0 2310000 0 2311000 0 2320000 0 2325000 0 2400000 0 2600000 0 2640000 0 2640004 0

  Description

CASH

  YTD M-1 2010

  M 2010

SCS YTD M 2010

RAS

Debit Credit Debit Credit

157 846

-125 530

32 316  

 

 

 

13 601

61 670

75 271  

 

 

 

0

0

0  

 

 

 

4 639

1 572

6 211  

 

 

 

280

0

280  

 

 

 

8 805

0

8 805  

 

 

 

-897

-245

-1 142  

 

 

 

INTERCOMPANY PSI/SAS TOTAL ASSETS

654 180 838 454

420 862 358 329

1 075 042   1 196 783  

   

   

   

ACCOUNTS PAYABLE

-15 421

3 545

-11 876  

 

 

 

ACCRUED ACCOUNTS PAYABLE

-23 443

-1 916

-25 359  

 

 

 

0

0

0  

 

 

 

139 903

9 423

149 326  

 

 

 

0

0

0  

 

 

 

-7 089

5 303

-1 786  

 

 

 

 

 

 

 

Account Receivable Tenant receivable OTHER RECEIVABLES PREPAIDS COMPUTERS & EQUIPMENT ACC DEPR COMPUTERS & EQUIP

ACCRUED EXPENSES INCOME TAX PAYABLE NET PAY CONTROL EXPENSES REIMBURSEMENT COMMISSIONS PAYABLE BONUSES PAYABLE

0   0

-17 106

-17 106  

 

 

 

PAYROLL TAX PAYABLE

-138 980

-39 541

-178 521  

 

 

 

PTO PAYABLE

-137 560

8 839

-128 721  

 

 

 

Other current liability Deffered software license revenue Deffered software support revenue

-23 415

12 224

-11 191  

 

 

 

-2 089

298

-1 791  

 

 

 

-369

53

-316  

 

 

 

DEFFERED SERVICE REVENUE

-25 463

-947

-26 410  

 

 

 

19

 

2 TOTAL LIABILITIES 3910000 0 RETAINED EARNINGS   Result of the Year 3 TOTAL EQUITIES

     

-233 926

-19 825

-253 751  

 

 

 

-705 989 101 460 -604 529 0

0 -338 503 -338 503 0

-705 989   -237 043   -943 032   0

     

     

     

M 2010 Profit & Loss account  

    Cod Account Description e   40100000 Software license revenue   50100000 Software support revenue   50110000 RAS Revenue   50111000 SCS Revenue   58000000 REVENUE

YTD M-1 2010

 

M 2010 597 -597 105 -105 0 0 7 619 -7 619 840 876 456 147

0 0 0 0 1 297 023

   

70100000 SALARIES 70300000 BONUS

-443 603 -31 188

-19 794 -17 106

-463 397 -48 294

                             

70500000 70600000 70630000 71000000 71300000 71400000 71410000 71420000 73100000 81000000 81500000 82100000 82200000 83150000 83151000

-274 218 -1 628 -55 084 -33 126 -2 229 -8 756

-28 333 -421 8 839 -4 343 0 -2 002 0 0 0 0 -2 294 -1 203 -2 990 -225 -339

-302 551 -2 049 -46 245 -37 469 -2 229 -10 758

PAYROLL TAXES EMPLOYEE BENEFITS VACATIONS EXPENSES TRAVEL CONSULTANTS&TEMPS MEALS & ENTERTAINMENT MEALS & ENTERTAINMENT MEALS & ENTERTAINMENT CONSULTANTS&TEMPS EDUCATION - TRAINING TRADE SHOWS & CONF. AUDIT & TAX FEES LEGAL FEES TELEPHONE MOBILE PHONE

0 -6 285 -8 174 -13 428 -39 461 -1 273 -2 096

SCS

YTD M 2010

Debit          

Credit          

-413 208 -48 294 -279 272 -2 049 -41 817 -30 508 -2 229 -10 533

    0   -6 285 0 -10 468 -10 468 -14 631   -42 451   -1 498 -935 -2 435 -2 289

RAS Debit

Credit

         

         

   

-50 189   0  

                             

-23 279 0 -4 428 -6 961 0 -225       0 0     -563 -146 20

                             

       

83152000 83200000 83700000 83710000

            TAX

83800000 84000000 85200000 90870000 90920000 92000000 93400000

WAN COMPUTER SUPPLIES POSTAGE & SHIPPING COMMUNICATIONS DUES, BOOKS, OFFICE SUPPLIES DEPRECIATION BANK & PAYROLL SERVICES Gain/Loss on disposal of asset MISC. TAX FX GAIN/LOSS CORPORATE TAX Result of the period

-2 170 -309 -305

-229 0 -72 0

-2 399 -309 -377

-856 -1 738 -10 192 -1 395 -1 381 -11 764 0 -101 462

-143 -245 -736 0 -831 0 -36 855

-999 -1 983 -10 928 -1 395 -2 212 -11 764 -36 855 237042,00

-2 090 -309 -377 0              

                     

-309 0 0 0              

                     

21