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Option : Droit En langue Française Filière : Master en Droit Du Numérique Semestre : 1 Matière : Droit de la consommation
Exposé Sous Thème :
La protection du consommateur contre les clauses abusives
Travail effectué par : Oumaima DERHHI Othman BELABBES
Encadré par : Mme Ibtissam BENHADDAD
Année universitaire : 2018
Introduction Le droit de la consommation a connu au cours de ces dernières années un développement considérable. Ensemble des règles régissant les relations entre professionnels et consommateurs et visant plus spécialement à protéger ces derniers1 S’il y a bien un corps de règles emblématiques du droit de la consommation, c’est indéniablement celles relatives aux clauses abusives. La tentation du professionnel d’imposer sa vision des choses est d’autant plus grande qu’un certain nombre de contrats de consommation sont conclus dans un contexte d’urgence, d’absence de comparaison avec la concurrence et que la majorité d’entre eux sont des contrats d’adhésion. Pour autant, la conclusion d’un contrat négocié n’est pas toujours un gage de relation équilibrée car le consommateur n’est pas à « armes égales » avec le professionnel. Conscient des exigences exorbitantes de son vendeur ou prestataire, mais dans le besoin et sous la dépendance de celui-ci, il n’aura pas toujours eu les moyens de s’y opposer. Ou bien incapable de déceler les abus lors de la conclusion, il n’aura pas été en mesure de les contester lors des négociations. 2 Historiquement, plusieurs définitions ont été données à la clause abusive selon les écoles juridiques et selon les pays. Cependant, toutes s'accordent sur la nécessité de l'existence d'un déséquilibre entre les droits et les obligations des parties au contrat, déséquilibre qui se déploie au détriment du consommateur. L'article 15 de la loi n 31-08 stipule : "Est considérée comme abusive toute clause qui a pour objet ou effet de créer, ou détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des parties au contrat" 3. D'après cette définition plusieurs questions sont mises en cause :
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Droit de la consommation 9e édition,Jean Calais-Auloy, Henri Temple,Editeur : Dalloz
MEMENTOS LMD, Droit de la consommation, Delphine BAZIN-BEUST, 2éme édition 2016/2017. L'article 15 de la loi n 31-08 .
Problématique
Comment déterminer le caractère abusif d'une clause contractuelle ?
Comment protéger le consommateur contre ce type de clauses ?
Plan
Introduction
Partie 1 : La détermination du caractère abusif d'une clause contractuelle
Chapitre1 : L’énumération des clauses abusives
Chapitre 2: La qualification par le juge du caractère abusif
Partie 2: La protection du consommateur
Chapitre1 : La protection du consommateur par la loi 31-08
Chapitre 2: La protection des consommateurs par les APC
Conclusion
Partie 1 : La détermination du caractère abusif d'une clause contractuelle : La détermination d'un caractère abusif d'une clause contractuelle a poussé le législateur marocain de donner deux manières différentes et complémentaires. La première manière est la création d'une liste indicative recelant les modèles de clauses abusives les plus fréquentes et dont le caractère abusif ne fait aucun doute, et la seconde manière consiste à déterminer le caractère abusif d'une clause contractuelle par le pouvoir d'évaluation octroyé au juge. Chapitre1 : L’énumération des clauses abusives : La loi n°31.08 cherche à respecter les normes internationales en matière d'identification des clauses abusives les plus fréquemment présentes dans les contrats de consommations. Ce souci de conformité a poussé le législateur à s'inspirer du code français 4. Ce dernier est le résultat d'une mise de conformité de la loi française par rapport à la directive du conseil des communautés Européennes de 1993 portant sur les clauses abusives. Les clauses citées par la loi marocaine édictant des mesures de protection du consommateur constituent en fait une liste indicative et non exhaustive de clause présentant un caractère abusif. Le législateur a mentionné dix-sept types de clauses qui sont automatiquement traitées comme des clauses abusives. Il y a les clauses abusives relatives à l'exécution d'une partie ou de la totalité de l'obligation contractuelle ou du mode de son exécution. Le cas de la clause qui prévoit un engagement ferme du consommateur, alors que l'exécution de l'engagement du fournisseur est assujettie à une condition dont la réalisation dépend de sa seule volonté 5. C'est le cas aussi des clauses qui autorisent le fournisseur à modifier unilatéralement les termes du contrat sans raison valable et spécifiée dans le contrat sans informer le consommateur 6. Le caractère abusif de ce type de clause ne fait aucun doute au regard du droit de la consommation. Il y a ensuite les clauses purement potestatives 7, ce sont les clauses qui sont considérés comme abusives parce qu'elles portent sur le droit de résiliation du contrat et conditionnellement l'usage de ce pouvoir à la seule volonté du fournisseur. Le cas des clauses qui autorisent le fournisseur à résilier le contrat de façon discrétionnaire si la même faculté n'est pas reconnue au consommateur 8 ou lorsque e fournisseur se réserve le droit de mettre fin à un contrat à durée indéterminée sans préavis raisonnable9.Le caractère abusif de ce type de clause est réel puisque le fournisseur s’autorise une porte de sortie de l'obligation contractuelle sans rendre compte au consommateur ou avoir besoin de son accord pour mettre fin à leur contrat. Le droit de mettre fin au contrat doit
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La loi du 10 janvier 1978 portant sur la protection et l'information des consommateurs de produits et services, dite la loi scrivener , a introduit la notion de clause abusive dans le droit Français. 5 L'article 18 alinéa 55 de la loi 31-08 . 6 L'article 18 alinéa 11 de la loi n 31-08 . 7 N, Cardoso-Roulot, Les obligations essentielles en droit privés des contrats, Paris , ed. l'Harmattan,2008,p.652 8 L'article 18 alinéa 6 de la loi n 31-08 . 9 L'article 18 alinéa 8 de la loi n 31-08 .
être attribué au consommateur et au fournisseur de la même manière puisque la logique d'équité doit gouverner les contrats dits de consommation. Le troisième type de clause porte sur la pratique des contrats dit de consommation concerne les clauses de non-responsabilité ou de limitation de responsabilité. Donc le fournisseur cherche à ne pas engager sa responsabilité, L'article 18 alinéa 3 de la loi n 31-08 considère comme abusive la clause qui tend à exclure ou à limiter la responsabilité légale du fournisseur en cas de mort d'un consommateur ou de dommages corporels causés à celui-ci, résultant d'une acte ou d'une omission du fournisseur. Cette disposition a été déjà consacrée par la théorie générale des obligations. Le dernier type aborde le droit de tout justiciable de recourir à la justice et les garanties d'une égalité devant la justice, voire d'un privilège accordé au consommateur. Plusieurs fournisseurs intègrent des clauses qui suppriment ou entravent le droit du consommateur à l'exercice d'action en justice ou des voies de recours, en limitant indûment les moyens de preuves à la disposition du consommateur ou en imposant à celui-ci une charge de preuve qui devrait revenir à une autre partie au contrat.10 Ces clauses créent un déséquilibre du contrat parce qu’elles donnent des privilèges au Fournisseur. A travers la réalisation de cette liste indicative et non exhaustive des clauses abusives, le législateur ne pouvait pas prévoir la totalité des variantes des clauses abusives. Donc il a attribué une notre manière dont il a attribué au juge la possibilité d'évaluer le caractère abusif des clauses contractuelle. Chapitre 2: La qualification par le juge du caractère abusif : Le législateur marocain a chargé le juge d'analyser les clauses qui lui sont soumises par la justiciables, et de se prononcer, dans chaque cas de figure, sur le fait qu'une clause est abusive ou ne l'est pas11. La première difficulté que rencontrera le juge dans son travail d'évaluation, est la définition imprécise de la clause abusive "Toute chose qui a pour objet ou pour effet de créer, au détriment du consommateur, un déséquilibre significatif entre les droits et les obligations des parties aux contrats".12 Le terme "Déséquilibre significatif" pose un problème dans son explication ce qui influence le juge dans son interprétation et son analyse à cet égard deux tendances ont étaient apparu, la première c'est que chaque déséquilibre contractuelle désavantage le consommateur et pointera la clause qui y est afférente comme abusive. Cette tendance s'est dégagée en Europe à travers plusieurs décisions de justice qualifiées de super-protectrices du consommateur, en
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L'article 18 alinéa 17 de la loi n 31-08. Le pouvoir d'intervention donné au juge dans le cadre d'un litige portant sur une relation contractuelle varie selon les pays et selon le système judiciaire appliqué. Ainsi le droit suisse octroie au juge une marge d'intervention plus grande que dans d'autres systèmes judiciaires, par exemple : " A défaut d'accord sur les points secondaires, le juge les règle en tenant compte de la nature de l'affaire " art 2 alinéa 2 de la loi fédérale du 30 mars 1911 complétant le code civil suisse. 12 L'article 15 alinéa 1 de la loi 31-08. 11
notamment à travers un arrêt qui a considéré comme abusive la clause compétences exclusives au tribunal éloigné du domicile du consommateur. 13
l'attribution de
La deuxième tendance s'inspire principalement des principes du conservatisme judiciaire de la priorité de la sécurité judiciaire. Le législateur a œuvré dans ce sens en neutralisant les associations de protection du consommateur au niveau de l'action judiciaire et des actions collectives. La deuxième difficulté concerne le travail d'évaluation du juge au niveau de la détermination de la place du principe de l'autonomie de volonté et de la liberté contractuelle. Le législateur aurait dû créer un mécanisme de contrôle des clauses abusives en France. Le but de ce dernier c'est d'étudier les modèles de conventions habituellement proposés par les fournisseurs aux consommateurs pour vérifier la présence de clauses abusives. Il faut souligner que le juge, dans le cas de la liste des clauses abusives 14 énumérées par le législateur voit sa charge de travail réduite puisqu'il n'a pas à faire beaucoup d'effort; mais le législateur lui réserve une charge importante est celle du traitement des clauses abusives non figurant dans la liste.
Partie 2: La protection du consommateur : Après la constatation de l'existence d'une clause abusive, la partie faible (consommateur) doit être protégée, cette protection peut être assurée soit par la présente loi 31-08 ainsi le rôle des juridictions soit à travers l’aide des APC15. Chapitre1 : La protection du consommateur par la loi 31-08 : Le Maroc a adopté la loi 31-08 afin de renforcer les droits fondamentaux du consommateur à savoir le droit à l’information ; le droit à la protection de ses droits économiques; le droit à la représentation ; le droit à la rétractation et le droit à l’écoute. Informer d’une manière claire et appropriée sur les produits, les biens et les services et garantir une protection contre les clauses abusives et celles relatives aux services financiers (crédits à la consommation et crédits immobiliers). L’article 3 de la loi 31-08 définit les devoirs du fournisseur et l’oblige à informer « par tout moyen approprié, le consommateur en mesure de connaître les caractéristiques essentielles du produit, du bien ou du service ainsi que l’origine du produit, ou du bien et la date de péremption, le cas échéant, et lui fournir les renseignements susceptibles de lui permettre de faire un choix rationnel compte tenu de ses besoins et de ses moyens. A cet effet, tout fournisseur doit notamment par voie de marquage, d’étiquetage, d’affichage ou par tout autre procédé approprié, informer le consommateur sur les prix des produits et biens et tarifs des services, et lui fournir le mode d’emploi et le manuel d’utilisation, la durée de garantie et ses conditions ainsi que les conditions particulières de la vente ou de la réalisation de la prestation, et le cas échéant, les limitations éventuelles de la responsabilité contractuelle. » La loi favorise le consommateur au niveau de 13 14 15
CJCE, C-24-08,2009 . L'article 18 de la loi n°31-08 . Associations de protection des consommateurs.
l’interprétation des clauses (article 1016) et le protège contre les clauses abusives (article 15 17). La publicité est règlementée pour éviter toutes les pratiques qui peuvent fausser la présentation du produit ou du service (articles 22-23-2418) et le droit de rétractation du consommateur est assuré par la loi (article35 19). L’apport réel de la loi réside dans le rôle assigné aux associations de consommateurs. Le titre VII est consacré à ce volet de la défense du consommateur. Le législateur à intégrer dans la loi 31-08 le mode d'intervention des tribunaux sur les clauses abusive est de donner à la justice un moyen de réparer le contrat au lieu de le réduire à néant. Le traitement de la clause abusive se base sur le fait que le contrat produit des éléments positifs aux parties au contrat mais ces éléments positifs sont réduit par l'existence de la clause abusive, ce qui fait le consommateur profite moins du contrat et de ses effets. Pour cela la marge d'intervention du tribunal est réduite afin de maintenir le contrat tout en supprimant le déséquilibre qui désavantage le consommateur et de réduire les avantages abusifs que le fournisseur souhaite tirer de ce contrat. Le travail du tribunal consiste, après l'identification de la clause abusive et sa neutralisation, à intervenir sur les clauses réputées abusives par ricochet pour supprimer leurs effets respectifs sur le contrat. Chapitre 2: La protection des consommateurs par les APC : Les fédérations et les Associations de protection du consommateur jouent un rôle indispensable dans notre pays à travers l’orientation, la sensibilisation, l’information et l’assistance des consommateurs pour défendre leurs droits20. En effet, le consommateur est incapable individuellement de faire face aux fournisseurs sans recours à la justice. A cet effet, les associations de protection du consommateur doivent être présentes sur le terrain pour renforcer la voix du consommateur et défendre ses intérêts. Pour se faire est selon les dispositions de l’article 15 de la présente loi la fédération nationale et les associations de protection du consommateur reconnues d’utilité publique et dont le but unique celui de protéger le consommateur peuvent former :
des actions en justice, intervenir dans les actions en cours, se constituer partie civile devant le juge d’instruction pour la défense des intérêts du consommateur et exercer tous les droits reconnus à la partie civile relatifs aux faits et agissements qui portent préjudice à l’intérêt collectif des consommateurs.
De même les APC peuvent tenter des actions civiles accessoires lorsqu’il s’agit d’une juridiction répressive21. De plus une autre option s’ajoute la Fédération nationale ou l’association de protection du consommateur peut demander à la juridiction statuant sur l’action civile ou sur l’action accessoire de cesser les agissements illicites ou de supprimer, dans le contrat ou le contrat-type proposé ou adressé aux consommateurs, une clause illicite ou abusive. 16
L'article 10 de la loi 31-08 . L'article 15 de la loi 31-08 . 18 L'article 22 23 et 24 de la loi 31-08 . 19 L'article 35 de la loi 31-08 20 L’article 152 de la loi 31.08 relative à la protection du consommateur 21 Article 159 de la loi 32-08 17
L’injonction émanant de la juridiction est assortie d’une astreinte fixée par la juridiction et de l’exécution provisoire. L’astreinte s’applique à compter du huitième jour suivant la date de l’injonction si celle-ci est prononcée contradictoirement, et à compter du 8ème jour suivant la notification si elle prononcée par défaut, sauf si la juridiction fixe un autre délai pour l’application de l’astreinte ne dépassant pas trente jours. L’astreinte s’applique immédiatement après l’expiration du délai fixé par la juridiction et elle est recouvrée lors du prononcé du jugement.
Les conditions pour acquérir la qualité des APC :
L’obtention d’une autorisation spéciale de la partie compétente pour ester en justice et selon les conditions fixées par voie réglementaire. La reconnaissance d’utilité publique lui est conférée par décret.
Ensuite selon l’article 153 de la même loi ne peuvent être considérées comme associations protection du consommateur, l’association qui : • compte parmi ses membres des personnes morales ayant une activité à but lucratif ; • perçoit des aides ou subventions d’entreprises ou de groupements d’entreprises fournissant des produits, biens ou services au consommateur ; • fait de la publicité commerciale ou qui n’a pas un caractère purement informatif, pour des biens, produits ou services ; • se consacre à des activités autres que la défense des intérêts du consommateur ; • poursuit, un but à caractère politique.
Enfin le Ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique a déployé un plan de communication visant à éclairer le citoyen sur ses droits en mettant en dispositions une plateforme www.khidmat-almostahlik.ma qui a été amélioré afin que le consommateur puisse réclamer facilement en ligne et de suivre son dossier . Cependant, la force des associations de protection des consommateurs repose essentiellement sur l'intérêt et le soutien que leur portent les citoyens et surtout le financement étatique. En effet agir dans le domaine de la protection du consommateur nécessite des ressources financières conséquentes. Gérer des locaux, avoir des permanents et pouvoir recourir à des consultants coûte de l’argent. Les seules cotisations des membres ne peuvent couvrir qu’une infime partie des coûts de fonctionnement. La loi a reconnu la nécessité de mettre en place des financements adaptés aux activités des associations. L’article 156 institue, conformément à la législation en vigueur, un « Fonds National du Consommateur». Ce fonds doit financer les activités et les projets visant la protection du consommateur, »à développer la culture consumériste et à soutenir les associations de protection du consommateur constituées conformément aux dispositions de la présente loi. Le ministère du Commerce, de l’Industrie et des Nouvelles Technologies est chargé de la gestion de ce fonds.
Les ressources de ce fonds sont constituées: des dotations du budget général ; d’un pourcentage des amendes perçues à la suite des contentieux sur lesquels il a été statué en vertu de la présente loi ; des dons et legs au profit du fonds ; et de toutes autres ressources obtenues légalement. Seront fixés par décret, le régime d’administration du fonds, de gestion de ses finances » Les associations sont toujours en train d’attendre la mise en place du fonds. Leur fédération tente de pousser le gouvernement à mettre dans le circuit décisionnel le projet de fonds. Trois années sont passées sans que l’acteur principal du dispositif de la protection du consommateur ne trouve l’appui nécessaire à son action. Le traitement de milliers de réclamations et le lancement des procédures d’arbitrage, de contentieux ou de médiation se trouve handicapé par le manque de moyens. En France, les associations de consommateurs sont devenues puissantes et leur action a un impact réel sur les fournisseurs. En une année, En France, au premier semestre 2008, les plaintes enregistrées ont atteint plus de 70.000 et ont porté essentiellement sur le secteur de la communication et la téléphonie (28,3%) et le secteur non alimentaire (23,5%). Les produits alimentaires ne représentent que 5%. Cette dernière indication montre la force des contrôles sur la qualité des produits alimentaires et l’évolution des autres domaines dans l’échelle d’importance des domaines de protection du consommateur .Les principaux problèmes rencontrés sont l’inexécution de la prestation (totale ou partielle) ; la publicité mensongère ;le problème de livraison (délai, marchandise abîmée…) ; le problème de facturation (contestation du prix) ; la non prise en compte d’une demande de résiliation. Les plaintes ont connu une évolution jusqu’en 2010. En 2011 leur nombre a baissé de 2,3 %. (90 125). L’évolution de la médiation est un des facteurs expliquant cette baisse.22
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Article de : www.challenge.ma
Conclusion
Le traitement des clauses abusives constitue, au regard du droit marocain, une approche innovante à de nombreux égard. A défaut de rétablir une égalité parfaite entre les fournisseurs et les consommateurs, elle réduit au moins la marge de manœuvres d'abus à laquelle peuvent recourir les fournisseurs pour exploiter le consommateur, qui constitue et constituer la partie la plus faible dans les contrats de consommation. 23
BIBLIOGRAPHIE : 23
Thèse de doctorat de Mohammed Ouzeroual en droit des affaires à l'Ecole Doctorale de la faculté des sciences juridiques, Economiques et sociales de l'Université Mohammed v Rabat-Agdal .