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PROJET DE CULTURE DE 20 HECTARES DE MAIS DANS LA ZONE DE MANKOUTBOU (FOUMBAN) EN DEUX RECOLTES DE 3 MOIS
I - BREF RESUME DU PROJET ZONE D’INTERVENTION VILLAGE MANKOUTBOU
DOMAINE D’INTERVENTION Culture de maïs
TYPE D’ACTIVITE; Agriculture
BENEFICIAIRES : Direct ; Les membres du Groupe d’Initiative Commune agropastorale des paysans soudés de MANKOUTBOU –MALANTOUEN (GIC APASOMA) qui pratiquent l’agriculture ; Indirect : Les autres éleveurs du groupement de Foumban et les populations de la localité de MANKOUTBOU qui peuvent trouver un emploi temporaire pendant la mise en œuvre du projet OBJECTIF DU PROJET OBJECTIF GLOBAL : Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie des membres du Groupe par la création d’une plantation de maïs d’une superficie de 20 hectares. OBJECTIFS SPECIFIQUES : 1-Mettre en valeurs une surface de 20 hectares devant servir de plantation de maïs ; 2-Planter 40 hectares de maïs par an ; 3-Suivre et évaluer les actions programmées dans le cadre du projet
DESCRIPTION SOMMAIRE DU MICRO-PROJET Il s’agit d’œuvrer pour la mise en place d’une plantation de 20 hectares de maïs par les membres du GIC APASOMA à travers : La mise en œuvre d’une plantation de 20 hectares de maïs pouvant permettre de cultiver deux fois l’an ; RESULTATS ATTENDUS Une surface de 20 hectares est mise en valeur ; 20 hectares de maïs sont cultivés (deux fois l’année), Les populations du village MANKOUTBOU et des s’approvisionnent en maïs auprès du GIC APASOMA. Les conditions de vie des membres du Groupe sont améliorées. COUT TOTAL ESTIME
26.287.000 FCFA
DUREE DU PROJET
03 mois pour chaque récolte
DATE DE DEMARAGE Imminent DU PROJET
MARS 2019
CONTRIBUTION DES BENEFICIAIRES CONTRIBUTION DU PARTENAIRE FINANCEMENT SOLLICITE
localités
voisines
1.297.000 FCFA 24..990.000 FCFA 24..990.000 FCFA
PERSONNE RESSOURCE DU PROJET : MBOWOU MAMA FOUSSAM TEL : 697155782-664441487 II- BREVE ANALYSE DE LA SITUATION II.1- INFORMATIONS SUR LA POPULATION CIBLE
Le projet sera localisé dans le village de MANKOUTBOU situé à 40 km de Foumban. Les bénéficiaires directs du projet sont les membres du Groupe APASOMA dont les activités dominantes sont la culture du maïs et l’élevage. Les bénéficiaires indirects sont les autres producteurs agropastoraux de MANKOUTBOU et des localités environnantes qui pourront trouver un emploi lors de la mise en place du projet. La population de MANKOUTBOU est estimée à environ 6000 habitants et vit essentiellement de l’agriculture et de l’élevage. La culture du maïs connait un essor remarquable du fait de sa contribution à l’alimentation des hommes et du bétail. Dans leurs activités de production, les populations bénéficient souvent de l’encadrement des services déconcentrés du MINADER et du MINEPIA qui sont responsable de la mise en œuvre des différents programmes nationaux d’appui à la production agropastorale. II.2- LIEN DU PROJET AVEC D’AUTRE INITIATIVES. La culture du maïs constitue une activité génératrice de revenus pour les membres du GIC APASOMA en particulier et la population de MANKOUTBOU en général. Elle rentre, de ce fait en droite ligne des préoccupations retenues par la Commune de MALANTOUEN dans son plan de développement. Ce projet vient par ailleurs prolonger l’action du Programme National d’Appui à la Filière Maïs du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural qui ont contribués à une prise de conscience par les producteurs agropastoraux de l’importance du maïs et l’élevage dans la diversification des activités et la lutte contre la pauvreté ainsi qu’une contribution significative au développement de de la culture du maïs qui constitue l’élément essentiel de l’aliment des populations locales.
II.3 - POTENTIEL ECONOMIQUE DU PROJET La localité de MANKOUTBOU dispose de nombreux atouts qui vont favoriser l’implantation et la réussite du projet. Il s’agit entre autre de : Une population nombreuse et dynamique qui s’intéresse fortement à l’agriculture vivrière et à l’élevage; L’existence de plusieurs provenderies pouvant acheter le maïs cultivés ou aider le groupe à fabriquer l’aliment pour les poulets, les porcs et autres animaux ; Par ailleurs, le projet aura un effet de levier important sur l’économie de la localité. Il va susciter :
Davantage d’intérêt pour les filières maïs avec le développement des activités connexes telles que la production et la distribution du matériel végétal amélioré et les intrants de l’aliment des poulets, porcs et autres; L’accroissement de l’offre locale en produits de culture et d’élevage ; L’intensification des échanges commerciaux avec l’extérieur et la densification du tissu économique local. III- .JUSTIFICATION DU PROJET Depuis sa constitution en Avril 2012, le GIC APASOMA a fait de la production agricole et de l’élevage ses activités principales. Ce sont ces deux activités qui procurent au groupe l’essentiel de ses revenus monétaires. Avec la mise sur pied du Programme National d’appui à la filière maïs du Ministère de l’Agriculture et du Développement Rural et grâce aux conseils techniques régulièrement prodigués par les cadres des services déconcentrés du MINADER, les membres du GIC ont souvent adopté des variétés améliorées de maïs et mis en place de petites unités d’élevage. Malgré les bons résultats obtenus, les revenus monétaires tirés de la vente du maïs et de l’élevage en dehors de toutes normes techniques en la matière restent globalement modestes du fait de nombreuses pertes enregistrées. Face à ces difficultés, les membres du GIC ont décidé de mettre en place une exploitation de maïs de 20 hectares pouvant leur permettre d‘effectuer deux récoltes en une année dans le but de mieux rentabiliser leurs efforts et d’améliorer les revenus de leur groupe. Le maïs est une des trois graminées les plus cultivées dans le monde. Ses grains servent à l’alimentation de l’homme
en épis frais ou en semoule et des animaux (bovins, porcs, volailles). L’amidon extrait industriellement des grains sert à préparer des bouillies pour enfants, des biscuits, de la bière, des colles, des textiles, des apprêts pour tissus, etc… Les germes de maïs donnent de l’huile qui sert pour l’alimentation humaine, pour la fabrication de margarines, de savons, de vernis, de textiles artificiels, etc… III.1 - JUSTIFICATIFS : Les principaux critères de sélection du maïs - Dans les régions à deux saisons des pluies, on recherche les variétés hâtives (90 à 100 jours du semis à la maturité), permettant de réaliser deux cultures par an (par exemple, maïs coton)
- Zone climatique, les maïs poussant en altitude ont souvent un cycle long allant jusqu’à cent cinquante jours (Cameroun). - Dans les régions à une seule saison des pluies, la durée du cycle végétatif doit être adaptée à la longueur de l’hivernage exemple : 110 à 120 jours en zone soudano-guinéenne, 90 jours en zone soudano-sahélienne. On recherche des spathes recouvrant l’épi complètement de façon à le protéger La tolérance vis-à-vis des parasites La rouille a perdu de son importance dans les régions humides d’Afrique Occidentale grâce à l’introduction des produits chimiques, pour cette raison, l’apport des engrais chimiques dans ce projet est très important. Les helminthosporioses (H. maydis en basse altitude, H. turcicum en altitude) sont présentes dans beaucoup de régions. Les viroses à stries, et plus particulièrement le Maïze Streak Virus (MSV), constituent un problème grave dans de nombreux pays d’Afrique. Des programmes de création de variétés résistantes sont en cours notamment au Nigeria et au Cameroun. Variétés locales améliorées et variétés introduites La production de semences de ces variétés ne pose pas de problèmes particuliers, si ce n’est l’isolement des parcelles semencières. Des variétés bien adaptées aux conditions écologiques sont vulgarisables au Cameroun. Les Variétés que nous allons cultiver dans le site de MANKOUTBOU sont le Panar 12 et le Panar 24 introduites au Cameroun par le Programme D’appui au Développement de la Filière maïs du MINADER (ces variétés améliorées sont capables de fournir un rendement de 6 à 9 t /ha après une période de 60 jours). Variétés synthétiques, composites, hybrides De nombreuses formules sont actuellement développées. On peut distinguer :
1- les variétés synthétiques, provenant d’au moins cinq lignées autofécondées, exploitables en génération avancée et vulgarisables ; 2- les variétés composites, constituées par un nombre élevé de diverses composantes, telles que lignées, hybrides, populations… et formant un matériel de base très diversifié au point de vue génétique ; 3- les hybrides classiques ou complexes à fortes potentialités dont la semence doit être renouvelée chaque année. Parmi ces récentes créations, on doit signaler le grand intérêt agronomique des maïs très productifs à cycle court, bien adaptés aux régions où il est possible de réaliser deux cultures par an comme de tels types variétaux constituent les formules les plus intéressantes pour le développement agricole de ces zones climatiques. III.2- LE CLIMAT Le maïs est une espèce exigeante en eau ; la période la plus critique à cet égard se situe au moment de la floraison et immédiatement après. Ainsi, au Cameroun, on estime les besoins en eau à environ 5,2 – 5,5mm/jour jusqu’au soixantième jour (floraison), 6mm/jour du soixantième au quatre-vingt-dixième jour, et moins de 4mm/jour après le quatre-vingt-dixième jour, soit plus de 600mm pour un maïs de 120 jours. Les températures doivent être élevées et régulières. En un lieu donné la somme des températures moyennes observées entre la levée et la floraison mâle semble bien être une caractéristique variétale ; ainsi, dans la région montagneuse de l’Ouest du Cameroun, les valeurs observées sont de 1 500° pour Cuba Yellow à cycle long, 990° pour INRA 400 plus hâtif. Un abaissement de la température (altitude, latitude, époque de culture) entraîne un allongement du cycle cultural. III.3 - LES SOLS Le sol dans cette localité est bien approprié pour cette culture, d’autant plus que le maïs est une plante exigeante, très sensible aux variations de fertilité du sol, répondant bien aux apports d’engrais et notamment d’azote. C’est pourquoi, cette espèce a souvent été utilisée pour mettre en évidence les carences minérales du sol. Elle affectionne particulièrement les sols riches en matière organique et doués de bonnes propriétés physiques. Aussi est-elle souvent cultivée autour des habitations (culture de case).
III.4 - CULTURE Dans cette zone, les conditions de culture du maïs sont assez variées : - la culture de case relativement intensive a souvent pour but de fournir un aliment de soudure, récolté avant la maturité complète (région soudanienne d’Afrique de l’Ouest) ; - en plein champ, la culture pure est assez répandue en certains pays (Bénin), mais on rencontre le plus souvent le maïs en association avec d’autres espèces (coton, igname, riz, le soja). C’est en association avec les cultures industrielles que le maïs bénéficie des techniques les plus perfectionnées. - Ici nous avons besoin d’une culture irriguée si oui la culture en ligne. III.5 - TECHNIQUES CULTURALES Le maïs est très sensible à l’amélioration des propriétés physiques du sol, l’augmentation de rendement due au seul labour (qui augmente notamment les réserves d’eau du sol est généralement élevée et atteint couramment 2%. Suivant les régions la culture est réalisée à plat (cas le plus fréquent) sur billons ou sur buttes. Il est recommandé de semer tôt, au début des pluies, et de traiter préalablement les semences avec un mélange de NPK 201010 = 4 SACS DE 50KG POUR UN HECTARE) et d’UREE = 2 SACS POUR UN HECTARE. La densité de peuplement optimale est généralement comprise entre 40 et 60 000 plants à l’hectare. Voici quelques écartements fréquemment recommandés : Pays Cameroun
Densité plantes/ha 50 000
Ecartements (en m) 40 cm /50
Le poids de semences est de l’ordre de 20 à 25Kg/ha (pour 40 à 60 000 plants à l’hectare). En cas de semis en poquets, mettre 3 à 4 graines ensemble et démarier à une plantule. En cas de semis en ligne, mettre 2 grains tous les 40 à 50cm. La valeur optimale de la densité dépend notamment :
De la variété utilisée (densité plus forte avec les variétés à faible développement végétatif ; Des conditions d’alimentation hydrique ; Du niveau de fertilité du sol ; Une lutte efficace contre les mauvaises herbes constitue une des conditions essentielles de la réussite de la culture. Les sarclages devront être superficiels de façon à ne pas léser le système radiculaire du maïs et l’usage des engrais reste indispensable. III.6 - RENDEMENTS On obtient 500 à 800Kg/ha en culture traditionnelle. Dans les très bonnes conditions, on atteint 6 à 7 t/ha en station et 5 à 9 t en grande culture .En ce qui concerne la production fourragère, on peut atteindre 40 à 60 t/ha de matière verte, en récoltant au stade « grain pâteux ». III.7 - LA RECOLTE Le maïs n’est jamais récolté sec : sa présence sur la rafle, toujours plus humide que le grain, empêche son humidité de descendre jusqu’à 12%, taux nécessaire à une bonne conservation. Le grain devra donc nécessairement être séché. On peut récolter soit les épis, soit les grains. La récolte en épis est presque toujours manuelle en Afrique (25 journées de travail/ha), mais elle peut être mécanisée (cornpickers). La récolte en grain se fait mécaniquement à l’aide de corn-shellers. III.8 - LE SECHAGE
Les épis sont séchés au soleil, si possible démunis de leur spathe (dans les zones où la récolte se fait en saison sèche). Lorsque la récolte est réalisée au cours d’une période pluvieuse, l’utilisation des séchoirs est recommandée. III.9 - PROTECTION DES SEMENCES Il est nécessaire d’employer des produits associant un insecticide (Cypercal 100,…). III.10 - MAUVAISES HERBES Pour lutter contre la mauvaise herbe nous utiliserons les produits suivants : Glycote 480(Glyphosate) et le Doyen GO. IV - DONNEES STATISTIQUES
Production Maïs 1985 – 2011 Continent Afrique : Cameroun V- SUPERFICIE
Surf. X 1 000 ha
Prod. X 1 000 t
Rend. Kg/ha
132 986
490 155
3 686
20 hectares de terrain seront mis en valeur, il faut choisir un sol ni trop lourd, ni trop léger. Ce sol répond au besoin. VI - DUREE DU PROJET Le projet de création d’un champ de maïs de 20 hectares pouvant être cultivés deux fois durera 3 mois pour chacune des cultures. VII - DATE DE DEMARRAGE DU PROJET : Mars 2019 VIII - INFORMATION D’ORDRE TECHNIQUE SUR LE PROJET
CADRE LOGIQUE Objectif global : Contribuer à l’amélioration des revenus et des conditions de vie des membres du Groupe par la création d’une plantation
de maïs d’une superficie de 20 hectares pouvant être cultivée deux fois l’an OBJECTIFS SPECIFIQUES
RESULTATS ATTENDUS
ACTIVITES PREVUES
1- mettre en valeur une surface de 20 hectares pour l’exploitation de maïs
2- Planter 40 hectares de maïs par an
Une surface de 20 hectares de terrain est mise en valeur
40 hectares de maïs plantés et commercialisés par an
Achat des matériaux de défrichage et d’abattage ; Mobilisation de l’apport du groupe ; Mise en valeur de d’une superficie de 20 hectares pour l’exploitation agricole Renforcement des capacités techniques et managériales des membres
INDICATEURS
Quantité, type et qualité des matériaux achetés ; Quantité, type et qualité de l’apport du GIC,
20 hectares de terrain nettoyés .
Thèmes de renforcement des capacités ; Nombre de sessions organisées ; Nombre de participants aux sessions.
RESSOURC ES
Moyens financiers ; Moyens matériels ; Main d’œuvre spécialisée ; Main d’œuvre non spécialisée
PARTENAIRES
Les moyens mobilisés dans le cadre du projet font l’objet d’une utilisation rationnelle.
3. Suivre et évaluer les activités programmées dans le cadre du projet
Les actions planifiées dans le cadre du projet se déroulent conformément aux prévisions.
Exploitation de la plantation
Nombre, et qualité des porcs engraissés; Montant des recettes ; Clarté des procédures d’encaissement et de décaissement ; Respect des procédures ; Qualité de la dépense. Nombre et types de documents de gestion Qualité des documents.
Etat de la plantation.
Nombres de visites de suivi/accompagnement, Nombres et pertinences des thèmes développés, Nombres de personnes touchées
Gestion des recettes du projet.
Tenue des documents de gestion Entretien de la plantation
Suivi/accompagnement du GIC
Réunions périodiques
Rapports périodiques
Nombres de réunions tenues, Nombres de participants, Pertinences des résolutions, Taux de mise en œuvre des résolutions
Nombres et qualité des rapports produits,
Moyens financiers, Mains d’œuvres spécialisée s ; Main d’œuvre non spécialisée
IX - MECANISME DE MISE EN ŒUVRE DES ACTIVITES. Le projet de création d’une exploitation agricole de maïs d’une superficie de 20 hectares sera mis en œuvre par le GIC APASOMA qui en assurera la gestion quotidienne conformément à ses statuts et son règlement intérieur. En plus des activités préliminaires liées à l’identification et à la formulation du projet, il aura quatre composantes essentielles : La Mise en valeur de la surface de 20 hectares de terrain devant abriter le projet ; L’exploitation du domaine agricole de 20 hectares de maïs ; La gestion quotidienne du projet ; Le suivi et l’évaluation des actions programmées dans le cadre du projet POUR LA CREATON DE L’EXPLOITATION AGRICOLE 1. Une surface de 20 hectares de terrain sera cédée et défrichée pour servir terrain cultivable. 2. Les bénéficiaires contribueront aux travaux en apportant : Une partie des matériaux locaux nécessaires (terre et ressource en eau) La main d’œuvre spécialisée et non spécialisée. 3. Les dépenses relatives à la mise en place de l’exploitation de maïs de 20 hectares (pouvant abriter deux récoltes) et l’achat des différents intrants seront supportées à la fois par le GIC. POUR LE RENFORCEMENT DES CAPACITES. Trois thèmes spécifiques de renforcement des capacités seront abordés avec les bénéficiaires dans le but de permettre une saine gestion du projet Il s’agit de : L’itinéraire technique de la culture de maïs ; Les techniques de gestion du groupe et des équipements collectifs ; Les techniques de vente. 1. Le renforcement des capacités des bénéficiaires sera assuré par trois personnes ressources expérimentées choisies en fonction de leurs compétences dans les trois thèmes ci-dessus. 2. Alors que le premier thème sera ouvert à l’ensemble des agriculteurs de la localité qui s’intéressent à la culture du maïs, les deux autres s’adresseront uniquement aux membres du GIC APASOMA. Le groupe recevra des visites de l’encadreur technique retenu dans le cadre de cette activité. 3. Le nombre de séances à organiser par thème sera fonction de la capacité des bénéficiaires à assimiler les conseils prodigués. 4. Les actions de renforcement des capacités devront être exécutées durant le projet.
5. Les dépenses liées à l’activité seront conjointement supportées par le GIC et le bailleur de fonds. POUR LA GESTION QUOTIDIENNE DU PROJET GESTION DU PROJET 1. L’option retenue par le GIC est celle de mettre autour de l’exploitation agricole tous les membres chargés de conduire les activités. 2. Un comité de gestion composé du délégué du groupe, du secrétaire du groupe, du trésorier et du commissaire aux comptes, sera chargé de la gestion quotidienne de tout le projet. GESTION DES FONDS 1. Le GIC ouvrira un compte d’épargne où seront sécurisées les recettes générées par l’activité du projet. 2. Les recettes du projet seront versées, contre décharge, au trésorier du comité de gestion qui se chargera de les déposer dans le compte bancaire du projet. 3. Les fonds déposés à la banque seront cogérés par le président, le secrétaire et le trésorier conformément aux choix opérés par l’Assemblée des membres. 4. Le secrétaire consignera dans des registres prévus à cet effet, toutes les opérations financières du projet. 5. Les commissaires aux comptes qui sont chargés du contrôle de la conformité des opérations financières recevront les doubles des pièces justificatives de toutes les dépenses effectuées dans le cadre du projet. Ils produiront des rapports de contrôle périodique et rendront compte à l’Assemblée des membres. POUR LE SUIVI ET L’EVALUATION DES ACTIVITES 1. Il sera présenté mensuellement par le comité de gestion, un rapport d’activité et de gestion administrative, comptable et financière du projet. 2. Des réunions mensuelles regroupant les responsables du comité de gestion, les membres du GIC et le responsable du suivi technique seront organisées dans le but de vérifier que les objectifs sont en train d’être atteints et que les ressources mobilisées dans le cadre du projet sont judicieusement gérées. 3. Deux visites seront rendues chaque mois au GIC par le responsable du suivi technique dans le but de suivre la mise en œuvre du projet, le niveau d’atteinte des objectifs et apporter éventuellement de nouvelles orientations au projet. 4. Des missions de coaching seront également attendues du bailleur de fonds. 5. Un rapport technique et financier sera produit par le comité de gestion à la fin de chaque récolte.
XI - CHRONOGRAMME DES ACTIVITES DU PROJET
Activités Identisation et formulation du projet Recherche de financement Mise en valeur de la surface cultivable Achats des semences et autres intrants Mise au sol des engrais et grains de maïs Renforcement des capacités techniques et managériales Gestion quotidienne du projet Entretien de la plantation Suivi et accompagnement du projet Tenue des
Première récolte Mars avril
Mai
deuxième récolte Septembre Octobre
Juin
Novembre
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réunions périodiques Récolte du maïs Production des rapports périodiques Vente de maïs
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XII - BUDGET DU PROJET MAIN D’ŒUVRE Nombre de personnes Durée Salaire mensuel 50 3 mois 35 000 F x 50 x 3 = 5 250 000 Total : Cinq millions deux cent cinquante mille francs CFA Main d’œuvre des deux récoltes annuelles (40 hectares) 5.250.000 FCFA x2= 10.500.000FCFA INTRANTS AGRICOLES Bien que l’utilisation des matières premières soit dominante dans la fumure, il faudrait utiliser l’apport des engrais chimiques pour que celui-ci soit complet. Désignation par hectare Urée NPK 20 – 10 – 10 Sulfate de potasse S/TOTAL 1
Quantité par hectare
P.U par ha
P.T pour 40 hectares
05 sacs/ha 05 sacs/ha 01 sac/ha 2.320.000 FCFA
17.500 F x 1 ha 18.500 F x 1ha 22.000 F x 1 ha
17500 x40 ha=700000 18500x40 ha=740000 22 000 x40 ha =880000
Désignation par hectare
Quantité par hectare
P.U par ha
Cypercale 100
02
9 000 x 1ha
Doyen GO
1l
12000 x 1ha
Glycote 480
4l
16000 x1ha
S/TOTAL 2 S/TOTAL 1 + S/TOTAL 2 =
Désignation par hectare Panar 12 ou Panar 24
Quantité par hectare 25 kg
OUTILS ET APPAREILS Main d’œuvre rudimentaire pour les travaux :
P.T pour 40 hectares 180 000 x40 ha=7200000 12000x40 ha=480000 16000X40 ha=640000 8.320.000 10.640.000 FCFA P.U par ha 3000 x25 x1
P.T pour 40 ha 75000x40ha=3.000.000 FCFA
Désignation Pulvérisateur Dabats Machettes Limes
Qté 10 100 100 200 TOTAL
P.U 25 000 2 500 1 500 1 000
P.TOTAL 250 000 250 000 150 000 200 000 850 000 FCFA
AUTRES COMPOSANTES COMPOSANTES 1Mise en œuvre du projet
ACTIVITES Etude du projet
Formation sur l’itinéraire technique de la culture de maïs Formation sur les techniques de gestion du groupe et des équipements collectifs. Formation sur les techniques de commercialisation du maïs
BESOINS Recherche et montage Recherche de financement Matériel didactique Pause-café Repas des participants Transport personnes ressources Honoraires personnes ressources Production du rapport Matériel didactique Pause-café Repas des participants Transport personnes ressources Honoraires personnes ressources Production du rapport Matériel didactique Pause-café Repas des participants Transport personnes ressources Honoraires personnes ressources
QTE 02 Jours 02jours 01 01 01 2 jours 2 jours 01 01 01 2 jours 2 jours 01 01
COUT (FCFA) UNITAIRE FF FF FF 15000 30000 5000 20000 FF FF 15000 20000 5000 20000 FF FF 15000 20000 5000 20000
TOTAL 100000 50000 30000 30000 60000 5000 20000 10000 20000 30000 40000 0 20000 10000 20000 30000 40000 0 20000
SOURCE DE FINANCEMENT GIC
Production du rapport TOTAL. 1 Matières et fournitures 2. Gestion quotidienne du projet
Autre services consommés
Electricité Eau Fourniture bureau Transport divers Entretien et réparation Communication Relation publique
01 06 mois 06 mois 06 mois 06 mois 06 mois -
FF 5000 5000 FF FF FF 5000 FF
04 mois 04mois. 04 01 12 visites 12 visites 6
5000 10000 5000 10000 10000 6000 10000
TOTAL 2 3. Suivi et évaluation des actions programmées dans le cadre du projet
Tenue des réunions
Supervision technique
Pause-café Repas Rapports mensuels Rapports annuels. Transport de l’encadreur. Restauration de l’encadreur Production des rapports de suivi
TOTAL 3 TOTAL BUDGET
BUDGET TOTAT DU PROJET LIBELLE Contribution attendue Contribution des bénéficiaires Total
Montant en FCFA 24.990.000 1297000 26.287.000
10000 0 30000 30000 10000 50000 100000 30000 30000 0 60000 120000 20000 10000 120000 72000 60000 462000 1297000
GIC
GIC
GIC