1 Présentation Du Projet [PDF]

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Zitiervorschau

CHAPITRE I PRESENTATION ET OPJECTIF DU PROJET

USTHB VOA /PROMOTION 2019

CHAPITRE I

Présentation et objectif du projet

I.1 Introduction : Le développement du réseau routier de la wilaya de Djelfa a connu un boom ces dernières années. Ce réseau est maintenant à maturité, l’augmentation incessante des déplacements et du nombre de véhicules sur les routes de la wilaya de Djelfa a entrainé la saturation de plusieurs parties de son réseau routier.

I.2 Aperçu de la région: I.2.1 Situation géographique : Djelfa, La wilaya de Djelfa est située dans les hauts-plateaux 300 km au sud d'Alger et situé sur la route nationale RN°1 ou la transsaharien. Elle est considérée comme un point de transit reliant le nord au sud et l'est à l'ouest du pays. Elle comprend 36 communes réparties à travers 12 Daïras (selon le web site de la wilaya de Djelfa). Elle s’étale sur une superficie de 32.256,35 km² (issue du découpage administrative de 1974). Avec une population avoisinant les 1.475.000 habitants, soit une densité de 47,1 habitants/Km2.

Figure I.1  : Localisation da la wilaya de Djelfa.

Figure I.2 : répartition des communes.

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La Wilaya de Djelfa est limitée par:    

Au nord : les wilayas de Médéa et Tissemsilt. Au sud : la willaya de Ghardaïa. A l’est : les wilayas de M’Sila et Biskra. Et à l’ouest : les wilayas de Laghouat et Tiaret.

Figure I.3 : Limites géographique de la wilaya de Djelfa. I.2.2 Historique de la région : Les sites découverts à travers le territoire de la wilaya et remontant parfois à la préhistoire, témoignent du passage de plusieurs civilisations dans la région. Il convient de signaler à ce propos les peintures rupestres d’Oued Hasbaya, les restes forteresses numides à Zaccar, Ammoud et El-ldrissia et les ruines romaines de Messaad. Vint ensuite la civilisation musulmane, qui d’abord avec Okba Ibn-Nafaâ, et après avec les Béni Hillal, connut un rayonnement sans précédent dans la région. Le 20 février 1861, Napoléon III décrète la création d’un regroupement de populations au lieu dit Djelfa. La Ville dépendait administrativement et militairement de Laghouat. La Ville est formée par le regroupement des tribus des Ouled Naïl. La première mosquée fut édifiée en 1864, elle portait le nom de Si-Belgacem Benlahrech, frère de Si-Cherif Benlahrech, le cheikh qui combattit avec l’émir Abdel-Kader, et qui fut assassiné l’année même (1864).

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I.2.3 Caractéristiques géo-climatologique : a) Relief : Assurant le lien entre le Nord et le Sud du pays, le relief de la wilaya de Djelfa est caractérisé par la succession de 4 zones distinctes du Nord au Sud de son territoire :  zone plane du Nord.  zone des dépressions des chotts.  zone de la dépression des Ouled Naïl.  zone du plateau pré-désertique. Le point culminant de la wilaya se trouve à l’Est de l’agglomération de Benyagoub dans la daïra de Charef avec une altitude de 1.613 m et le point le plus bas est à l’extrême Sud de la wilaya avec une altitude de 150 m.

Figure I.4 : Zone plane su Nord.

Figure I.5 : Zone des dépressions des chotts.

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CHAPITRE I Figure I.6  : dépression des Ouled Naïl.

Présentation et objectif du projet Figure I.7  : Zone du plateau pré-désertique.

b) Climat : Le climat de la wilaya de Djelfa est nettement semi-aride à aride avec une nuance continentale. En effet, le climat est semi-aride dans les zones situées dans les parties du centre et du Nord de la wilaya avec une moyenne de 200 mm à 350 mm d’eau de pluie par an et aride dans toute la zone située dans la partie Sud de la wilaya et qui reçoit moins de 200 mm d’eau de pluie en moyenne par an. Les vents dans la wilaya de Djelfa sont caractérisés par leur intensité et leur fréquence. Les vents les plus fréquents sont ceux d’orientation Nord-est (N-E) et Nord-Ouest (N-O) d’origine océanique et Nordique. Cependant, la principale caractéristique des vents dominants dans la région est matérialisée par la fréquence du sirocco, d’origine désertique, chaude et sèche, dont la durée peut varier de 20 à 30 jours par an. I.2.4 Potentialités de la wilaya de Djelfa : a) Agriculture : La wilaya de Djelfa se caractérise par une activité agropastorale où l’élevage ovin occupe une place prépondérante. Cet élevage reste conduit d’une façon extensive dominée par la transhumance, ce mode de faire valoir ancestral n’a pas connu d’évaluation dans ses fondements, contrairement à l’activité agricole qui connaît depuis une décennie une dynamique de développement importante. Cette pratique de l’élevage traditionnel est conduite en association avec une céréaliculture à faible rendement, exception faite des dhayates et des zones d’épandage qui bénéficient en période de pluies d’apports importants en eau dus au ruissellement elle se caractérise par :  une production aléatoire.  un rendement faible (2 à 4 Q/ha).  une exploitation abusive des parcours. La superficie agricole totale (SAT) est de 2.501.293 ha représentant 77,54 % de la superficie totale de la wilaya repartie comme suit:  Superficie agricole utile (SAU) : 378.665 ha, soit 15,14 % de la SAT, dont : - superficie irriguée : 17.543 ha, soit 04,63 % de la SAU. - superficie en sec : 361.122 ha, soit 95,37 % de la SAU.  Pacages et parcours : 2.122.428 ha.

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 Alfa : 350798 ha.  Terres improductives des exploitations : 200 ha.

b) Tourisme : Malgré les potentialités touristiques existantes reconnues pour leurs richesses, originalités, et diversités, le développement de ce secteur reste un défi à relever. Les possibilités se trouvent dans :  L’aménagement des zones touristiques.  L’exploitation des sources thermales.  Promotion des activités déjà existantes. Les sites archéologiques et historiques sont situés principalement dans la région des monts des Ouled Nail, entre les Daïras de Djelfa, Ain El Bell, Feidh El Botma et Messaad. Ils se caractérisent par l’abondance des stations de gravures rupestres préhistoriques. En effet, plus de 1.162 gravures rupestres ont été découvertes dans cette région.

Figure I.8 : Les sites archéologiques et historiques. Les établissements hôteliers sont en nombre de 21 et se situent au niveau de quatre communes (Djelfa, Ain Oussera, Ain Maâbed, HassiBahbah), leur capacité totale est de 1092 lits. En plus de cette offre touristique, Il existait au niveau de la Wilaya de Djelfa des13hôtels avec une capacité de 211 chambres, il y a lieu de rajouter la station thermale de Charef d'une capacité de 12 chambres et 24 loges. Ce site '' la station '' a bénéficié d'une opération dans le cadre des Hauts Plateaux 2006 et qui consiste à la réalisation d'un système intégré utilisant de l'énergie géothermique.

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Figure I.9 : Hôtel el-Naili. c) Industrie : Le secteur industriel est faiblement représenté au niveau de la wilaya et demeure à l'état embryonnaire et ce malgré l'existence d'importantes assiettes foncières aménagées. La wilaya possède d’importantes richesses naturelles dont l’exploitation reste ouverte aux investisseurs intéressés pour l’utilisation en l’état (sels, sable de construction) ou après transformation (granulats routiers) ou comme matière première pour industries (cimenterie, briqueteries, verreries …).

Figure I.10 : cimenterie. I.2.5 Infrastructure de Base : a) Réseau routier : Le réseau routier que compte la wilaya est de 2.276,6 km de longueur entièrement revêtue et se composant de :  1.010,5 km de routes nationales (RN) représentant ainsi 44 % de du réseau global.  446,5 km de chemins de wilaya (CW) soit 20 % de l’ensemble global.  et 819,6 km de chemins communaux soit 36 % de l’ensemble global.

et qui est l’ensemble du réseau du réseau

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Figure I.11 : Réseau routier existant de la wilaya de Djelfa. La RN1 traverse la wilaya sur une longueur de 174,5 km. D’importance nationale, cet axe relie le Nord au Sud du pays desservant ainsi toutes les agglomérations se trouvant sur cet axe notamment Ghardaïa et Djelfa ainsi que Ain Oussera, Hassi Bahbah et Hassi Messaoud.

Cette route draine un trafic très important. Cet axe constitue l’épine dorsale à laquelle viennent se greffer des axes importants tels que :  RN1A : qui traverse la wilaya sur 94 km et permet une liaison inter-wilaya vers Aflou (wilaya de Laghouat).  CW 123 : qui traverse la wilaya sur une longueur de 66 km et permet la liaison entre Ain EL-Bell et El-Idrissia.  CW140 : qui traverse la wilaya sur 35 km et permet la liaison entre Ain Oussera et Birine.  CW166 : qui traverse la wilaya sur une longueur de 50 km et permet la liaison entre les agglomérations de Hassi Bahbah et Had Sahary.  les CW167B, CW146, CW164, et plusieurs chemins communaux.

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b) Réseau ferroviaire : Elle existe une voie ferrée étroite non fonctionnelle et très dégradée, construite pendant la période coloniale et reliant Djelfa à Blida. Actuellement, une nouvelle ligne est en cours de réalisation reliant ainsi Alger à Laghouat. Cette ligne passera les villes d’Aïn Ouessara, Hassi Bahbah et Djelfa et continuera vers Laghouat. En d’autres termes, c’est une distance de 360 km qui va être réalisée. Les chantiers vont créer des milliers d’emplois dont des centaines qui seront permanisés. Aussi, ce train roulera sur une voie large, pas comme celle abandonnée. Il atteindra une vitesse de 240 km/h et sera probablement très confortable.

I.3. Présentation du projet : Dans le cadre des efforts effectués pour l’amélioration des conditions de circulation en matière de sécurité et d’écoulement du trafic et de l’aptitude du réseau routier national à répondre à son évolution, la Direction des Travaux Publics de la Wilaya de Djelfa a mandaté le groupement SAETI, CTTP, LCTP pour l’élaboration d’une étude de dédoublement de la RN1 entre la limite de wilaya de Médéa et celle de Laghouat.

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Figure I.12 : Extrait d’un Plan synoptique du l’axe d’étude de dédoublement de RN° 1. Cette section prend départ à l’entrée Nord de la ville de Djelfa, ensuit contourne la ville sur 17,3km pour rejoindre l’ancien tracé de la RN01 jusqu’aux frontières avec la wilaya de Laghouat.

ALGER

LAGHOUAT

Figure I.13  : Plan synoptique de l’évitement de la ville de Djelfa. Dans le cadre du projet de fin d’étude, la SAETI nous a confié l’étude d’un tronçon de l’évitement de la ville de Djelfa qui se situe de PK 1+000 au PK 11+000 avec un échangeur au PK 6+649.

Pk 1+000

Echangeur PK 6+649 Pk 11+000 11+000

ALGER

LAGHOUAT

Figure I.14 : le tronçon choisis pour l’étude.

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I.4 Définition, Justification et objectifs de la déviation : 1. Définition de l’évitement : Un évitement est un contournement autour d’une agglomération pour dévier un pourcentage du trafic qui transite par cette dernière. 2. Justification de l’évitement : Le projet de l’évitement de la ville de Djelfa est désormais un projet nécessaire pour de multiples raisons, parmi lesquelles on peut citer :    

Saturation de l’ancienne route qui traverse la ville de Djelfa (RN01). Eviter la perte de temps pour les voyageurs qui ne souhaitent pas passer par la ville. Diminuer le temps de parcours. Diminution du bruit et de la pollution due au trafic et aux embouteillages dans la ville.  Assurer une bonne fluidité de la circulation.  Diminuer le risque d’accident dans la ville.  Aider au développement local de la ville. 3. Les différents objectifs à attendre pour notre étude :    

Une réponse aux besoins de confort, et de la sécurité dans le déplacement. Améliorés l’effet sur l’économie national et régionale. Améliorer le cadre de vie des citoyens. Créer et valoriser des richesses locales.

I.5 Paramètres de base : Pour la conception géométrique nous avons utilisé la norme B40 « NORMES TECHNIQUES D’AMENAGEMENT DES ROUTES » I.5.1 Conception générale : a) Classification de la route : L’Algérie a subdivisé ses routes en cinq (05) catégories suivant leurs finalités économiques et administratives des itinéraires considérés. Notre route et d’une importance majeure car elle est située dans l’axe reliant la nord du pays au grand sud donc elle est classée dans la catégorie une (C1).

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b) L’environnement : Trois types d’environnement sont caractérisés par le croissement des deux paramètres suivants : Tableau I.1. Environnement de la route Sinuosité

Faible

Moyenne

Forte

Plat

E1

E2

Vallonné

E2

E2

E3

E3

E3

Relief

Montagneux

c) Nombre de voies : Le nombre de voie est en fonction du trafic donc il sera déterminé dans le chapitre suivant (étude de trafic). d) Vitesse de référence : La vitesse de référence est le critère principal pour la définition des paramètres géométriques d’un itinéraire et pour la corrélation de ses paramètres entre eux ; elle dépend de la catégorie et de l’environnement. Le choix de la vitesse de référence joue un rôle très important sur le coût du projet. Nous sommes dans l’environnement E1, et la catégorie C1.  Le long de notre liaison nous allons utiliser une vitesse de référence 80 Km/h.

I.6 Conclusion : Aux cours de notre travail, le tracé recherché est établi tout en évitant les contraintes rencontrées sur le terrain et en évitant le moindre impact sur le milieu traversé.

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