Philippe Guillemant [PDF]

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Zitiervorschau

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PHILIPPE GUILLEMANT P. Guillemant J. Morisson physique de la conscience Nom de l’événement

Temps

Résultat

Les futurs

5’03

Tous nos futurs possibles sont déjà réalisés

La conscience

5’30 9’45 9’59

Les états de conscience vont permettre de privilégier certains futurs plutôt que d’autres. La conscience joue un rôle qui n’est pas anodin. La fonction de la conscience est d’exciter le vide. Solliciter la vibration du vide? Sélectionner le futur qu’on privilégie. On a le choix à condition d’avoir une intention qui correspond au champ des possibles. Il faut une résonnance entre l’intention qu’on peut avoir et les possibilités qui se présentent dans notre parcours de vie, mécaniquement.

Le vide quantique

11’00

La conscience est capable d’interagir avec le vide quantique et le vide quantique est plein de potentialités. Le vide quantique est plein d’informations et de possibilités et de potentialités multiples parmi lesquelles la conscience va pouvoir choisir. Il se situe hors de l’espace-temps… Il y a quelque chose en dehors de l’espace-temps (26’30).

Le vide

13’16

Notre réalité est une projection de la conscience, voir une projection holographique de la conscience. C’est la conscience qui est en charge de nos créations, de sensations, du temps, de l’espace et de la matière, à partir d’un champ d’informations infiniment vaste, qui est en fait le vide mais que nous on voit comme vide car on ne voit qu’une partie de l’information qui est réellement présente dans la réalité. Ce que nous pouvons percevoir est une construction de la conscience. Il y a beaucoup plus d’informations dans l’univers que ce que nous sommes capable de percevoir. Le vide contient infiniment plus d’informations que notre réalité observable.

Les univers parallèles

14’50

Il y aurait une infinité d’autres réalités. Toutes ces réalités parallèles existent dans le vide et sont atteignables. Elles sont superposées à notre réalité réellement physique. On peut donc envisager de commuter d’une réalité à l’autre. C’est la conscience qui serait en charge de cette commutation. La conscience intervient dans la réduction des états quantiques = ce qui va faire que notre réalité va aller dans un sens ou dans un autre.

La réalité collective

17’45

Nous vivons dans une réalité qui est collectivement construite. Nous ne vivons pas chacun à l’intérieur d’un univers séparé des autres. Nous construisons tous ensemble le même univers, autrement, il n’y aurait plus d’objectivité. Nous construisons tous ensemble notre réalité collective. La raison pour laquelle nous ne pouvons pas réaliser nos rêves vient du fait que cette création est collective. Donc, on ne peut pas obtenir tout

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ce que l’on veut instantanément. Pendant cette vie que nous avons, qui est une construction collective de la conscience, on en peut réaliser ce que l’on veut que si c’est en harmonie avec le collectif. C’est là que la double causalité intervient : ce que nous créons, nous ne le créons pas dans le présent, nous le créons dans le futur. Toutes nos pensées et en particulier, toutes nos intentions, ont un effet, et cet effet, il s’inscrit dans le futur. Ce futur n’est pas du futur, il n’est pas daté, il est déjà présent. Ce futur va attendre aussi longtemps qu’il sera incompatible avec la réalité collective. Par contre, à partir du moment où ce futur que nous avons créé peut arriver à s’insérer dans le tourbillon de notre création de notre collectif de conscience, alors, à ce moment-là, il se réalise. Tout ce que nous pensons, voulons, désirons, etc. fini par se réaliser un jour ou l’autre, vite ou bien jamais. Le déconditionnement

20’00

Nous ne pouvons créer quelque chose de nouveau que si nous sommes déconditionnés. Pour réaliser ce que nous voulons, nous ne devons pas fonctionner comme des machines. Pourtant, nous fonctionnons quotidiennement comme des machines. Nous sommes conditionnés par trois principaux facteurs : - Par notre mental - Par notre émotionnel - Par notre égo Pour des raisons physiques et objectives, la conscience se décompose en trois centres : - Un centre mental - Un centre émotionnel - Un centre énergétique : c’est la conscience, l’égo, le moi. C’est la conscience de qui nous sommes. Pour arriver à créer quelque chose de nouveau dans le futur, il faut absolument être déconditionné, sinon, on ne va créer que quelque chose qui est déjà là, qui est déjà prévu. Une machine ne crée rien de nouveau. Pour créer du nouveau, il faut se déconditionner. Si on arrive à créer quelque chose de nouveau, dans le futur, c’est-à-dire, exciter le vide et non exciter quelque chose qui existe déjà (c’est-à-dire, faire en sorte que dans notre futur, un scenario se crée plutôt qu’un autre, plutôt que celui qui est déjà prévu.), il faut couper les ponts avec un futur qui est déjà en place, d’où l’intérêt du conditionnement. Ainsi, cette chose que l’on crée, vu que notre futur n’est pas encore clairement défini à partir du présent, va devoir trouver des ponts pour se relier à notre présent et comme ces ponts vont partir du futur, ils vont créer des ponts qui vont prendre la forme de hasards qui seront improbables (hasard improbable = synchronicité – C’est aussi de la retro-causalité) alors qu’ils seront rendus probables par ce que l’on aura créé dans le futur. C’est notre futur qui va générer des hasards tout à fait apparemment improbables alors qu’en réalité, si on les considère comme venant du futur, c’est tout à fait probable.

La retro-causalité

22’55

Dans l’univers, la retro-causalité est équivalente à la causalité : étant donné que notre réalité existe déjà dans le futur et qu’elle évolue dans notre futur en même temps que dans notre présent, et même en même temps que notre passé peut éventuellement changer, beaucoup moins, bien sûr, il faut considérer que tout bouge et que si ça bouge, cela fera bouger le présent après. Si le futur bouge avant le présent, c’est de la retro-causalité. Si le futur change, il y aura des conséquences sur le présent. C’est une causalité qui fonctionne en sens inverse du temps illusoire, mais dans le vrai temps. Le temps illusoire va dans tous les sens. 3

Le temps de la conscience

24’12

Le temps de la conscience n’a véritablement qu’un seul sens. Le temps de la conscience est le temps humain. C’est le temps que nous avons l’impression de subir au quotidien. Le temps est quelque chose que nous ne saisissons pas. Nous parlons de temps lorsqu’une fleur est en pleine vie puis flétrie mais est-ce le temps ou l’observations de son état? Lorsque nous sommes occupés, le temps parait très court… C’est le temps dans lequel nous changeons en même temps notre futur à différents moments (et éventuellement le passé, nous reconsidérons notre passé, (par exemple, nous pardonnons, etc.), lorsque l’on a des intentions qui concernent ce que nous allons vivre dans le futur. Il y a des intentions qui sont à court terme, d’autres à long terme mais l’ordre dans lequel nous avons ces intentions est le vrai temps. C’est notre conscience qui crée notre réalité non pas dans le présent (à l’inverse du New Age) mais dans le futur.

La densité d’information

36’50

Pour que le futur soit compatible avec le présent, il faut qu’il soit beaucoup plus imprécis. La densité d’information a un lien avec la notion de précision. Nous vivons dans un espace qui a une certaine densité d’information et nous ne pouvons pas demander davantage d’informations. Notre conscience fonctionne dans une réalité qui a une densité d’informations encore infiniment moindre. Notre conscience ne perçoit pas les détails de la réalité. Notre perception est faible. Elle est similaire à celle d’une télévision. Nous sommes dans une sorte de matrice. Notre conscience ne vit pas dans la même densité d’information que la réalité physique. La densité d’information sépare le passé du futur car c’est le futur qui a une densité d’information moindre que le passé, nous vivons dans un même espace-temps mais il comporte plusieurs couches qui ont des densités d’information moindres et la partie de notre conscience qui évolue dans l’espace de densité moindre est le soi, c’est la partie de nous-même qui se trouve dans le futur qui détermine notre futur, qui est détentrice de notre libre arbitre et c’est à cette partie qu’il faut se connecter si nous voulons être libre, si nous voulons nous déconditionner. C’est le soi. C’est ce soi qui détermine notre futur à vivre.

L’esprit, l’âme, le soi et le moi (avec l’égo qui fait partie du moi)

40’25

L’esprit est au-dessus du soi. Le moi et le soi se trouvent à l’intérieur de deux couches d’espace-temps additionnels qui font trois dimensions chacune, soit 6 dimensions et qui correspondent aux dimensions supplémentaires de l’espace dont nous avons besoin pour décrire la réalité correctement. La mécanique ne fonctionne pas avec trois dimensions seulement. La mécanique a besoin de neuf dimensions et les six dimensions supplémentaires sont les dimensions de moindre densité du moi et du soi. Ce sont des dimensions de la conscience. Ce sont des aspects de la conscience qui sont très différents, qui sont deux aspects de l’âme  : l’aspects inferieurs qui est lié à notre réalité et l’aspect supérieur qui est lié à l’esprit, qui lui est en dehors de notre réalité, parce qu’il est possible que d’autres réalités existent et ce serait l’esprit qui conçoit les réalités dans lesquelles nous vivons et il y a toute une hiérarchie de l’être  : L’être se compose de : -

Les étages de la conscience : les deux premiers

47’00

L’anima (notre réalité physique et matériel, notre conscience qui est le produit de notre cerveau), Notre moi Notre soi Et, en dehors de l’espace-temps, l’esprit.

Il y a deux étages : 4

étages

-

L’étage de l’anima : du physique/de la matière. Il est notre réalité matérielle. L’étage de la conscience du moi. C’est une réalité quantique. C’est notre conscience de veille, notre conscience de tous les jours, notre individualité, l’idée que nous avons de nous-même, etc.

Ce qui nous arrive dans le présent est déterminé par ce qui est matériel (ce qui fait partie du passé) et déterminé par ce qui est de l’ordre de la conscience (par ce qui fait partie du futur). Notre futur va être composé de toutes les alternatives possibles à notre vie et cette réalité est de nature macroscopiquement quantique et donc, de l’ordre de la conscience. Mais à chaque instant, il existe une ligne de vie dans laquelle nous sommes engagés, comme un train se trouve engagé sur des rails, mais, en fonction des aiguillages qui sont programmés à un instant donné, il a un itinéraire bien précis. Cependant, pendant qu’il est en train de rouler, si on change les aiguillages, a un moment donné, son futur va changer. C’est à peu près la même chose pour la conscience : la conscience est capable de changer les aiguillages. L’un des déterminismes de la conscience est le conditionnement. Même si notre conscience est supposément libre, qu’elle pourrait gagner sa liberté, cela ne veut pas dire qu’elle est libre. Parce que notre conscience est elle-même conditionnée par notre matérialité. Ce n’est pas parce que notre conscience est capable de déterminer notre futur que notre futur est parfaitement libre. Le 3ème étage de la conscience 

52’15

C’est l’étage du soi. C’est l’étage d’une conscience supérieure, d’une conscience plus spirituelle, qui est plutôt de l’ordre du subconscient, de l’ordre de l’inconscient. Il y a deux sortes d’inconscients : - Inconscient qui provient de notre conditionnement matériel. - Inconscient qui provient de notre programme de vie spirituel.

Théorie de la double causalité

54’27

Modèle de la conscience a plusieurs étages. - Anima - Moi - Soi - L’âme - Le tout dirigé par l’esprit L’âme est l’interface entre notre réalité physique, qui est bien matérielle, et l’extérieur de l’espace-temps (qui est potentiellement détenteur de notre libre arbitre) et qui s’appelle l’esprit. L’âme est simplement l’interface entre la matière et « le monde des idées de Platon », par exemple. C’est ce qui se situe totalement en dehors de l’espace-temps. Il y a six dimensions supplémentaires découvertes par des physiciens et celles-ci sont attribuées à l’âme. C’est âme se décompose de deux parties : 5

-

Une partie liée à la matière : le moi, qui est la conscience du moi. Une partie liée à l’esprit : le soi, qui est la conscience du soi.

Ces deux parties, le moi et le soi font partie de l’espace-temps car elles font partie du vide quantique. Ce vide contient infiniment plus d’informations que notre espace-temps mais il reste lié à notre espace-temps et il contient toutes les potentialités de réalisation. Notre identité

56’55

Nous ne sommes pas notre corps. Nous ne sommes pas notre matérialité. Nous ne sommes même pas notre conscience de veille quotidienne. Notre identité réelle est verticale. Elle n’est pas horizontale. Elle ne se défini pas lors d’une vie. Notre vie est un bref instant d’éternité. Dans l’éternité, on peut préserver notre identité et pour la préserver, c’est là que ces notions d’anima, de moi, de soi, d’esprit interviennent. C’est-à-dire, durant notre vie, notre conscience est consciente à l’intérieur d’un véhicule qui est notre corps, notre cerveau. Lorsque nous abandonnons ce véhicule, à la mort, nous mourrons à notre matérialité. Cependant, nous conservons la structure de notre identité qui correspond au moi, au soi et à l’esprit. À la mort physique, nous ne perdons que notre anima. Mais nous ne la perdons pas complément puisque notre anima reste inscrite sous la forme de mémoire dans l’espace-temps. Ce n’est pas parce que nous mourrons que notre vie ne continue pas dans l’espace-temps. Nous pourrions aussi imaginer qu’une réincarnation soit possible : le fait de renaitre, de revivre la même vie sans arrêt. NB : la mémoire, qui nous permet de conserver nos souvenirs et les informations propres au traitement de l’information, puisqu’elle ne meurt pas avec la mort de l’anima, devrait se trouver au-delà du moi, possiblement dans l’inconscient. À vérifier.

Expériences de mort imminentes

58’44

Lors de l’EMI, lorsque le cerveau est cérébralement diagnostiqué comme mort, on est pleinement conscient, et même encore plus conscient que notre conscience de veille ordinaire et cela peut s’expliquer ainsi : c’est le moi qui se détache de l’anima et la conscience qui devient consciente des étages supérieurs, notamment, ce que l’on appelle le tunnel avec la lumière au bout du tunnel. Cela correspondrait parfaitement a une connexion entre l’espace du moi et l’espace du soi, ce serait comme une espèce de trou de verre qui relie le moi et le soi. La lumière ne serait que le soi. Si jamais le moi rejoint le soi, si jamais le moi fusionne avec le soi, alors là, il (l’anima) est définitivement mort. Lorsque l’on est en état de mort cérébrale, et qu’on vit une expérience de mort imminente, on a un détachement entre l’anima et le moi, le moi subsiste. Lors de la vraie mort, le moi fusionne avec le soi. C’est le non-retour. Ça n’est jamais le cas dans les expériences de mort imminente. Ici, il y a plutôt un acte de libre arbitre qui est demandé : est-ce que l’on veut rester ou alors revenir sur terre.

Le trou de verre

1h01’35’’

C’est quelque chose qui va distordre l’espace-temps, qui va tordre l’espace-temps, qui va le plier de manière à former un trou et c’est ce qui fait pénétrer dans une réalité quantique. Une bonne conjecture : lorsque l’on pénètre un trou noir ou un trou de verre (voir film interstellar), on pénètre un univers de plus faible densité. Dans cet univers de plus faible densité, il n’y a plus de temps, il n’y a plus de mécanique. Les lois du déplacement, de la mobilité ne sont plus les mêmes, elles deviennent quantiques : c’est-à-dire que l’on se meut par la pensée puisque l’on est dans un univers de conscience. Pour les gens qui expérience les EMI, ils ne sont pas encore dans le multivers, ils restent encore attachés à notre réalité, ils sont dans un état de plus faible densité. Lorsqu’ils quittent cet état de transition (la conscience du moi), là, ils pénètrent réellement le multivers. Dans le multivers, tout ce qui leur arrive est le résultat de ce qu’ils ont créé par la pensée. D’où, l’intérêt de l’apprentissage de l’âme dans la matière : il est très important d’apprendre dans la matière à maitriser nos pensées de 6

manière à faire le distinguo entre ce qui est purement conditionné en soi et ce qui relève du libre arbitre. Sinon, après, nous risquons de fabriquer des réalités monstrueuses. Créateurs de réalité

1h04’08’’

On est des créateurs de réalité dans l’étage du soi. En théorie, on arrive de l’autre côté lorsque l’on a déjà assez d’expérience pour ne pas créer une réalité que nous ne voulons pas. Le multivers ne se situe qu’au niveau de l’étage du soi, là où on crée réellement sa réalité. L’étage du soi pourrait aussi être appelé l’étage des dieux car le dieu c’est celui qui crée tout ce qu’il veut.

La réalisation de nos rêves

1h05’30’’

Si nous voulons réaliser nos rêves, il faut apprendre à se connecter au soi (la fameuse télécommande, citée dans la conférence de Namur) mais cela demande un déconditionnement. Notre conscience est dans l’étage du moi et elle possède trois centres : - Mental (cerveau) - Émotionnel - Énergétique (conscience, ego, le moi) Cela a des correspondances physiques (il y a des raisons bien physiques). Ces trois centres sont avant tout liés à l’anima. Ils sont conditionnés par l’anima, par notre corps et par notre cerveau. Notre cerveau est bel et bien une machine. Mais, cela ne veut pas dire que la conscience est un produit de notre cerveau. La conscience n’est pas le produit du cerveau, elle fait partie du vide quantique, elle structure le vide quantique. Le système d’information qui correspond à cette structuration, c’est ce que l’on appelle l’âme. Si nous voulons parvenir à nous connecter à l’étage du soi, si nous voulons réussir à réaliser nos rêves, en se connectant à l’étage du soi, il faut absolument arriver à sortir de ces trois conditionnements (les trois centres). Pour s’en libérer : - Le mental : il faut cultiver le lâcher-prise. Faire l’effort du lâcher-prise : apprendre à ne plus être conditionné par nos pensées - L’émotionnel : il faut faire l’effort de la confiance : pour arriver à ne plus être conditionné par nos peurs. C’est déconditionner notre centre émotionnel car il est sans arrêt en train de nous dicter émotionnellement ce que nous devons ou ne devons pas faire. Plutôt ce que nous ne devons pas faire par l’intermédiaire de la peur : il est interdit de penser ceci, il est interdit de soutenir cela, il est interdit de donner telle impression. Tout ce qui peut être de manière à préserver une image, pour ne pas se faire traiter de ceci ou de cela. - L’énergétique : c’est le centre de la conscience, la conscience de veille. L’émotionnel et le mental sont des centres automatisés alors que la conscience de veille, c’est l’image que nous avons de nous-même. Là, il est très important de se déconditionner de l’image que nous avons de nous-même. La 1ere des choses à faire est de ne pas nous confondre avec qui nous sommes dans la matière : il est très important de ne pas nous confondre avec notre conscience : nous ne sommes pas notre conscience! Notre conscience est le résultat d’un triple conditionnement : animique, mental et émotionnel. Nous ne sommes pas cette conscience puisque nous la quittons lorsque nous mourrons. Lorsque nous mourrons, nous passons à un autre étage de la conscience dans laquelle nous perdons ces trois conditionnements qui dépendent de la matière. Notre véritable être, notre véritable réalité se situe dans une forme de conscience qui est déconditionné du mental, de l’émotionnel et de l’ego. Cette conscience qui n’est pas nous-même est l’ego. Lorsque nous faisons l’erreur de nous identifier à notre conscience, à ce moment-là, nous fortifions l’ego en nous-même qui est l’un des plus grands esclaves. Si nous faisons ces trois efforts de détachement, de lâcher-prise et de confiance, à ce moment-là, nous arrivons à nous connecter au soi via les trois centres correspondant dans le domaine du soi qui sont : - L’intuition (avec le centre mental) - La foi (avec le centre émotionnel) 7

-

Le don de soi (l’amour inconditionnel, joie) (avec le centre énergétique, l’ego) : c’est la sensation d’être relié à une source qui nous apporte un confort et un bonheur inconditionnel.

Nous pouvons atteindre ces états transcendants, voir extatiques, dans la réalité à partir de certaines pratiques. On peut le décliner de trois manières différentes puisque nous avons trois centres de la conscience : - La foi : qui nous permet de nous libérer de l’émotionnel. C’est un état de joie où nous ressentons cette transcendance émotionnelle. - L’état de joie apportée par l’intuition : nous relie au mental supérieur. - Le fait de cultiver le détachement qui nous amène naturellement à cet état de don de soi où l’on ressent inconditionnellement la joie d’exister. Le changement de futur

1h13’45’’

Notre vie est déterminée par nos choix. La difficulté fondamentale, c’est qu’on y arrive difficilement. Ce n’est pas facile de gérer nous-même nos aiguillages. Ce n’est pas facile de construire notre propre réalité car nous sommes constamment sous l’emprise de conditionnement mental, émotionnel, sous l’emprise de définir notre identité, alors que cette identité est illusoire : lorsque nous décrivons qui nous sommes, nous décrivons ce qui n’est pas ce que nous sommes. Notre société ne nous apprend pas à être authentique. C’est le problème principal. Il faut faire attention. Si l’on dit que nous ne sommes pas ainsi mais que nous sommes autrement, c’est encore un conditionnement : certaines expériences ont démontré que notre conscience est le produit du cerveau. Le cerveau est activé avant même que la conscience ne le soit, lors de certains choix. Il est donc très difficile d’être certain que nous sommes sur la bonne voie. Que nous sommes dans une réalisation authentique de nous même lorsque nous prenons une décision.

La résistance du futur

1h16’20’’

Il y a une loi de l’attraction mais aussi une loi de la répulsion. La loi de la répulsion : le futur existe déjà, nous pouvons le changer et si nous arrivons à le changer, ça ne sera pas si simple car il y a l’espace-temps qui agit comme un immense fluide mais qui ne va pas faire les choses instantanément, il va avoir besoin de temps : lorsqu’un rendez-vous entre différentes personnes finit par se réaliser dans le futur, c’est parce que ces personnes ont eu des intentions à différents moments et à un moment donné, cela à créer le rendez-vous. Mais il ne s’est pas formé en un clin d’œil. Il y a une probabilité associée à ce rendez-vous, à cet évènement qui grandit ou diminue au cours du temps. C’est aussi comme cet entretien qui a d’abord essuyé un refus par manque de temps mais après réitération, l’entretien a eu lieu plus tard car il y a eu augmentation d’opportunité. Ainsi, les choses ne se mettent pas en place instantanément et ne se mettent pas en place avec une probabilité de 100%. Cet interview existait mais n’était pas forcement probable. De même que les évènements ne se forment pas instantanément, ils ne se déforment pas instantanément. Cela est très important. Dans la création du futur, il y a une constante de temps. On peut imaginer que nous avons une vie de conditionnement, que nous avons un grand projet mais toute notre vie a été vécue de manière très conditionnée, comme une machine. Nous avons d’ailleurs ressenti cette contrainte que nous avions : nous sommes tous obligé de travailler, de nous occuper des enfants, etc. nous avons toujours un tas d’obligations qui nous empêche de réaliser nos rêves. Un jour, nous sentons que nous allons changer quelque chose, il y a un déclic qui se produit et là, il y a un second futur, un futur alternatif qui correspond plus à nos rêves, même directement à nos rêves, qui se met en place. Nous commençons à y croire. Et effectivement, il se met en place. Il y a des synchronicités qui arrivent et nous avons décidé de changer de vie. Et maintenant, nous avons l’impression que plus rien ne nous fera revenir en arrière. Mais il faut faire attention car notre ancien futur ne va pas se défaire instantanément. Et, à la moindre fragilité dans notre nouvelle vie, le moindre doute risque de nous ramener à notre ancienne vie. Et ce seront des synchronicités négatives. Notre ancien futur, à partir du moment ou il est encore là, il conserve une probabilité importante et nous suivons le chemin de notre nouveau futur mais que ce nouveau futur 8

n’est pas encore bien assez dessiné, en plus, nous avons encore des doutes, alors, la moindre fragilité dans notre conscience va faire que nous allons diminuer la probabilité de notre nouveau futur et ainsi, l’ancien futur va envoyer de ponts pour que nous y revenions. Et cela va se traduire sous la forme de hasards négatif, c’est-à-dire, sous la forme de la loi de l’emmerdement maximum. Donc, cette loi de l’emmerdement maximum, ce sont des événements qui viennent contrecarrer nos projets, comme celui de tomber en panne de voiture uniquement le jour de la présentation d’un important projet qui peut donner naissance à une nouvelle carrière. C’est un bon signe car c’est réellement quelque chose qui s’est inscrit dans notre parcours de vie, qui compte mais, comme il n’est pas totalement inscrit, notre ancien envoie des ponts, non pas par volonté de nous nuire mais par la probabilité qu’il subsisterait dans notre ancien futur des probabilités que nous ne voulons pas poursuivre le chemin vers notre nouveau futur. Il faut donc garder notre cap vers ce nouveau futur, avec nos nouveaux projets mais il ne faut pas faire de fixations car, en faisant une fixation, nous entrons dans un processus de conditionnement qui risque de nous ramener à notre ancien futur. Si l’on choisit le conditionnement, nous ramenons notre ancien futur car notre nouveau futur est le fruit du déconditionnement. Donc, si jamais nous tombons dans une attitude, une sorte de recette ou l’on décide artificiellement de créer ce nouveau futur, nous retombons dans l’ancienne dynamique de notre moi qui a justement maintenu notre ancien futur en place. Aussi, l’essentiel de l’essentiel, avant de réaliser ce conditionnement pour trouver la foi, pour se connecter au soi via la foi, l’intuition, la joie, le don de soi, etc. et les synchronicités qui vont avec, il est très important d’avoir fait le point sur soi-même, d’avoir identifié son être intérieur. Son être intérieur, c’est trouver qui nous sommes vraiment, le fond de soi, le soi. Cela consiste à pose la question classique : qui suis-je, ou suisje, dans quel état suis-je, etc. C’est le fondamental. On ne peut pas se servir de la télécommande tant que nous ne nous sommes pas déconditionnés. Nous ne pouvons-nous déconditionner sans savoir, au fond de soi, qui nous sommes. Mais on ne le sait jamais forcement, vraiment, totalement. Nous pouvons être dans le vague et, dans ce cas-là, nous avons le droit de douter. Le doute et l’effort, qui sont très important pour se déconditionner ne va pas également sans le doute. Il est très important de douter. Ce n’est pas le doute qui consiste à doute systématiquement mais il s’agit d’un doute qui consiste à ne pas se leurrer, c’est-à-dire, savoir se remettre en question. Le doute qui consiste à dire : est-ce que je ne suis pas en train de me faire une fausse idée, est ce que je ne suis pas en train de me faire un cinéma, etc. Ce doute là est sain, il est fondamental. Il ne faut pas non plus qu’il devienne maladif. Il ne faut pas que cela sombre dans la négativité. Sinon, on perd la foi. Quand nous sommes dans cet état-là, nous ne découvrons pas nécessairement qui nous sommes et ce que nous sommes venus faire sur cette planète, comme ça, d’un seul coup. Se déconditionner

1h27’10’’

Il s’agit de faire une demande. La demande doit correspondre à une demande du soi. Ça doit correspondre au programme du soi. Les demandes de l’amour, de l’argent sont des demandes du moi. Il faut s’être trouvé soi-même. Il faut être dans une démarche de recherche authentique. Tant que nous ne sommes pas dans cet état d’esprit là, il faut avoir compris que nous ne sommes pas qui nous sommes. Il faut avoir compris que notre état de conscience habituelle n’est pas nous même. Il faut avoir compris que notre vie est juste un instant dans l’éternité et nous allons quitter notre corps et après, nous allons vivre des états de conscience complètement diffèrent. Et notre vie ne signifie rien dans tout cela. Cette vie est précieuse pour l’apprentissage de l’âme. C’est-à-dire, apprendre qui nous sommes. Ce n’est qu’en trouvant qui nous sommes que nous pouvons arriver à faire fonctionner l’attraction. Donc, nous pouvons quand même être dans une démarche authentique mais ne pas se trouver soi-même parque c’est difficile. Dans ce cas-là, faire une demande devient sain. C’est-à-dire que nous faisons une demande mais nous ne demandons pas quelque chose comme de l’argent. 9

On commence par demander quelque chose qui correspond au rêve profond que nous avons identifié en soi. Il faut dialoguer avec son être intérieur. Il faut se poser la question : qui on est, qu’est-ce que nous sommes venus faire sur cette planète, etc. Et si nous n’avons pas la réponse à ces questions, il faut quand même rester dans une démarche authentique de se trouver soi-même. On ne peut pas demander des choses matérielles à partir du moment où ce n’est pas identifié. Ce n’est que celui qui a trouvé son soit qui peut demander des choses matérielles en négociant avec son soi le fait de dire : ‘il en a besoin pour y arriver’. L’IMPORTANT, C’EST DE SE TROUVER SOI-MEME. C’est trouver la connexion, ressentir la lumière. Ça va faire que nous allons réaliser automatiquement dans notre vie tout ce que nous voulons. Il faut faire de la méditation, s’intéresser aux philosophies orientales et essayer de se trouver soi-même. À partir du moment ou nous sommes dans une démarche d’authenticité vis-à-vis de soi-même, on peut faire une demande. Et dans cette demande, nous ne demandons pas des biens matériels car nous ne sommes pas encore éveillés. Il nous faut poser des questions. Il s’agit de poser des questions au soi, c’est-à-dire, à qui nous sommes. Comme nous ne pouvons pas nous identifier soi-même, il ne faut surtout pas s’identifier à soi-même. Il vaut mieux considérer que c’est une entité externe. Cette entité externe, nous pouvons l’appeler ANGE, UNIVERS, ce que l’on veut. Il s’agit de faire une demande à l’ange. NB : l’ange, l’univers, ou ce que nous appelons dans nos demandes, est en fait le SOI et c’est lui qui répond à nos demandes! Il y a un livre qui s’appelle dialogue avec l’ange, de Gitta Mallasz : Qu'est-ce que l'ange ? Celui que j'ai nommé "Ange" a peu de ressemblance avec l'Ange des Traditions. L'ange pour moi est ma moitié vivifiante Et moi, je suis sa moitié vivifiée. Il est ma préfiguration dans l'invisible et moi je suis sa figuration dans le visible. Il est mon pareil intemporel et moi je suis son pareil limité dans le temps. Il est mon complément intuitif dans l'esprit et moi je suis son complément exécutif dans la matière. Il est mon corps de lumière, et moi je suis son corps de matière. Gitta Mallasz

La recherche authentique de soi-même, c’est ce qu’il y a de plus fondamental sur terre. Ce qu’il faut retenir

1h38’42’’

Nous devons comprendre que nous ne sommes pas nous même, nous devons comprendre que l’entité qui est réellement nous-même est reliée à plusieurs nous-mêmes dans l’espace-temps, plusieurs autres moi, c’est-à-dire que nous avons une seule identité mais nous avons plusieurs moi dans l’espace-temps qui sont d’autres consciences et qui sont des consciences qui sont des émanations de notre soi. 10

Notre réelle identité, c’est ce soi, et nous ne nous réincarnons pas selon la théorie de la réincarnation puisque nous avons toutes ces existences simultanément. La possibilité qu’accessoirement nous nous réincarnons n’est pas exclue mais il faut comprendre que la réincarnation, c’est une mort de la conscience que nous avions avant. Car nous nous retrouvons dans une matérialité qui génère notre nouvelle conscience, donc, il n’y a plus de mémoire de cette conscience. Et la soi-disant mémoire des vies antérieures que nous pouvons avoir, ce sont les vies antérieures du soi, qui ne sont pas des vies antérieures mais des vies simultanées. Le SOI, lui, est relié à un esprit en dehors de l’espace-temps, mais cet esprit est relié, lui, à une grande quantité de SOI, qui jouent des rôles différents dans cet espace-temps, etc. C’est la raison pour laquelle est assimilé la conscience, et surtout notre identité à un vaste réseau de neurones et finalement, nous sommes tous reliés par ce réseau neuronal. Nous avons tous la même identité, nous sommes tous la même conscience. Simplement, nous sommes tous des émanations qui explorons des détails particuliers de l’univers et qui faisons évoluer des détails particuliers de l’univers, Nous sommes tous à l’œuvre dans les changements de la réalisation. En fait, avant d’exister, notre réalité existe déjà puisque le temps n’existe pas et ce qui se passe de notre naissance à notre mort, c’est que nous venons modifier une vie qui existe déjà pour lui donner une nouvelle direction et c’est ainsi que nous modifions petit à petit notre réalité pour en faire un monde sans arrêt meilleur. Dans ce processus de modification de la réalité, nous faisons à la fois une œuvre positive pour l’espace-temps et nous faisons une œuvre positive pour l’évolution de notre âme, qui est simplement un outil de l’identité qui nous est commune à tous. Certains pourront l’appeler DIEU (notre âme), et, dans ce cas-là, nous sommes tous DIEU. Il faut comprendre que nous faisons tous partie de la même identité qui s’exprime sous différentes consciences dans notre réalité et à différents étages de notre réalité et l’étage où se trouve notre VERITABLE MAISON, c’est-à-dire, MAISON EN DUR, la maison de nos rêves, c’est cette maison que nous allons réellement habiter dans l’étage du SOI. C’est-à-dire que la maison que nous avons, superbe maison au bord de la mer, ici, sur terre, c’est une maison totalement illusoire. La vraie maison que vous allez habiter pendant infiniment plus longtemps que celle que nous habitions sur terre, elle, se trouve dans l’étage du soi et c’est nous qui la créons totalement, petit à petit. Et il est possible que la réalité que nous vivrons dans cet étage-là, elle sera beaucoup plus merveilleuse et beaucoup plus riche que la réalité que nous vivons actuellement. Nous ne pouvons pas arriver à cette maison du SOI sans avoir réussi tous les processus qui permettent l’évolution de notre âme vers l’étage du SOI. En fait, nous allons (le MOI) fusionner avec le SOI. Mais pour arriver a fusionner avec le SOI, il faut justement avoir fabriqué une vie qui est intéressante pour le SOI, c’est-à-dire, qu’en fait, nous sommes simplement une émanation d’une volonté qui a voulu nous faire quelque chose, qui a voulu, justement, générer en nous un éveil qui va produire des choses qui seront intéressantes à récupérer pour le SOI.

Informations supplémentaires : Gitta Mallasz Le livre : dialogue avec l’ange 11

Vidéos : -

https://www.youtube.com/watch?v=ZyU1QSKcGhI https://www.youtube.com/watch?v=YgwsLj9jTec https://www.youtube.com/watch?v=wptNjD2YzVI http://eveyeshe.canalblog.com/archives/2013/11/02/28345321.html http://www.leslecturesdeflorinette.fr/2015/05/dialogues-avec-l-ange-gitta-mallasz.html

Philippe Guillemant Commander le film : https://www.youtube.com/watch?v=FMrTczTG744 / https://www.filmsdocumentaires.com/films/4011-philippe-guillemant

Bibliographie :

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Film :

Liens externes : http://www.libre-arbitre.net/la-physique-de-la-conscience/vue-densemble/

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