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Zitiervorschau

PROJET DE FIN D’ETUDE

L’impact du COVID 19 sur la situation financière de la

CTM

Promotion 2020/2021

Je tiens à remercier et présenter mon immense gratitude envers toutes les personnes qui ont contribué de près ou loin au bon déroulement et au succès de mon stage et qui m’ont aidé lors de la rédaction de ce rapport. Tout d’abord, j’adresse mes remerciements à tous les intervenants administratifs de l’Ecole Nationale de Commerce et Gestion de Casablanca, ainsi qu’à tous les membres de son corps professoral et spécialement à mon professeur encadrant Mr YASSINE REGRAGUI, qui dédient leur temps au quotidien à nous inculquer leur savoir et leurs connaissances dans le but de garantir une formation riche et de haute qualité dans les meilleures conditions. Avant d’entamer tout développement sue cette expérience, je tiens à remercier KHADIJA MANTIH, directrice financière, pour avoir pris en considération ma requête et accepté ma demande de stage. Monsieur JAOUAD EZ-ZAHRANY chef comptable, Madame ZAHRA SAMADI responsable trésorerie ainsi que les comptables lesquels nous ont prodigué des conseils qui ont été précieux au cours du stage.

Je souhaite ensuite remercier toutes les personnes travaillant au Back Office au sein des bureaux administratifs pour leur accueil, leur aide quotidien, et le temps qu’ils m’ont consacrés tout au long de ma mission. Enfin je tiens à remercier toutes les personnes qui m’ont conseillées et relues lors de la rédaction de ce mémoire : ma famille, et mes camarades de promotion.

CTM : compagnie marocaine de transport BFR : besoin en fonds de roulement BFRE : besoin en fonds de roulements d’exploitations BFRHE : besoin en fonds de roulements hors exploitations CA :

chiffre d’affaires

CAF : capacité d’autofinancement EBE : excèdent brut d’exploitation FR : fond de roulement R : ratio TN : trésorerie nette VA : valeur ajoutée ESG : état des soldes de gestion TFR : tableau de formation et de résultat

Remerciement……………………………………………………….……2 Liste des abréviations …………………………………………………..…3 Introduction générale …………………………………………………..…6 Chapitre 1 : les fondements de l’analyse financière……………………...8 Section 1 : La définition et les objectifs de l’analyse financière……….11 Section 2 : La démarche méthodologique de l’analyse financière….….17 Chapitre 2 : Les outils de l’analyse financière ....................................22 Section 1 : analyse de l’activité .......................................................23 Section 2 : Analyse de l’équilibre financier…………………..…….….32 Chapitre 3 : Cas pratique Analyse financière de la CTM ….…......…….41 Section 1 : La présentation de la CTM………………………………...42 Section 2 : une analyse financière sur la situation de la CTM………..44

Il est difficile d’évaluer une entreprise sans prendre en considération son aspect financier. En effet, elle évolue dans un espace financier qui l’oblige à fonctionner en tenant compte de certains besoins financiers et sous certaines contraintes financières. La finance est la base et l’articulation du système capitaliste, car elle permet de s’assurer que toutes les décisions créent de la valeur et engendrent de la richesse. Par conséquent, la finance doit permettre à tous les individus d’accéder à un niveau de vie plus élevé. Dans une économie caractérisée par la liberté de choix, les organisations et les gens peuvent exercer leur pouvoir décisionnel, c’est-à-dire qu’ils ont la possibilité d’optimiser leurs choix. La finance joue un rôle prépondérant dans l’amélioration des prises de décisions du fait qu’il est possible de mesurer son degré d’efficacité à la concrétisation ou non des objectifs individuelle ou collective. Nous nous intéressons dans notre travail à l’analyse financière appliquée par les entreprises avant et après la pandémie COVID 19, notamment par LA CTM Entreprise Notionnel de transport où nous avons effectué notre stage pratique. Dans ce contexte, et bien qu’en général, l’application et l’interprétation des résultats différent selon la taille et l’activité de l’entreprise, l’utilité et les objectifs attendus de l’analyse financière sont les mêmes car elle permet aussi bien â l’entreprise d’apprécier sa capacité à financer ses investissements, soit par un autofinancement, ou par la sollicitation de crédit ou par crédit-bail. C’est autour de cette activité que s’articulera notre travail ou nous essayerons de répondre à la problématique suivante : L’IMPACT DU COVID SUR LA SITUATION FINANCIERE DE LA CTM Cependant, il est important avant de répondre à notre problématique de répondre aux différentes questions suivantes : D’un point de vue économique et financier, les résultats de l’activité de LA CTM sont-ils suffisants pour garantir sa rentabilité et sa croissance ? La structure financière de LA CTM est-elle saine pour atteindre son équilibre financier et d’assurer en permanence sa solvabilité ?

Objectif du mémoire : Notre travail de recherche consiste à faire une étude théorique et empirique de l’analyse financière. Étant donné que l’objectif de notre travail vise à établir une analyse sur la situation financière de l’entreprise illustré par le cas de La CTM. Choix du sujet : L’analyse financière représente un intérêt plus important pour l’entreprise, car elle répertorie un ensemble de concepts, d’instruments et de méthodes, contribuant a la formulation d’une appréciation sur la situation financière présente et future d’une organisation, et ce en termes de rentabilité, de solvabilité et de performance. On a choisi ce thème dans le but de savoir l’impact du COVID 19 sur la situation financière de la CTM. Méthodologie de la recherche : Afin de mener à bien cette étude et répondre aux questions évoquées précédemment, nous avons adopté la démarche méthodologique suivante : Pour les aspects théoriques nous avons procédé à la recherche bibliographique (consultation des ouvrages, documents officiels, mémoires) Concernant le cadre d’analyse nous avons utilisé des documents comptables recueillies auprès de la CTM et son rapport d’activités.

L’analyse financière peut s’effectuer grâce à l’ensemble des méthodes et outils qui permettent d’analyser, d’examiner et d’étudier la situation financière passée et future d’une entreprise. Ce chapitre nous permet d’identifier les informations nécessaires à l’analyse financière et la rentabilité et la performance.

SECTION 1 : La définition et les objectifs de l’analyse financière 1. La définition Pour mieux comprendre cette approche du l’analyse financière en suppose les définitions suivants : « L’analyse financière constitue un ensemble de concepts, méthode et instruments qui permettent de formuler une appréciation relative à la situation financière d’une entreprise, aux risques qui l’affectent, et à la qualité de ses performance ». 2 « L’ensemble des connaissances nécessaires à la compréhension des techniques à mettre en œuvre pour étudier l’activité, la rentabilité et le financement de l’entreprise ». 3 1.1 Le rôle de l’analyse financière L’analyse financière joue un double rôle dans le processus de communication interne et externe de l’entreprise, d’une part elle constitue une source d’indicateur élaboré à partir de l’information comptable et établie par l’entreprise, d’autre part, elle permet aux destinataires de l’information d’en assurer l’interprétation. En effet, l’analyse financière vise essentiellement à :  Améliorer la gestion de l’entreprise à partir d’un diagnostic précis ;  Etudier les concurrents, clients ou fournisseurs, sur le plan de sa gestion et de sa solvabilité ;  Détermination par opération de calcul de la situation présente et les prévisions d’une situation future ;  Prise de décisions, elle doit être confirme à l’état actuel de l’entreprise et tend à réaliser des objectifs en temps voulu ;

 Avoir une étude de contrôle dans le but de vérifier si la gestion de l’entreprise est satisfaisante ou non ;  Elle veille à garder un équilibre financière entre les emplois et les ressources de l’entreprise ;  La recherche de nouvelles ressources pour assurer un financement continue. 1.2 La différence entre diagnostic financier, analyse financière, audit financier Il existe des termes en finance qui sont souvent confondus, mais en réalité sont différents en termes de finalités et démarches appliquées. Les notions d’analyse financière et du diagnostic financier doivent être distinguées, il convient également de les différencier de notions voisines telles que l’audit financier.

 Audit financier D’abord, le mot audit signifie littéralement écouter ou entendre. Le premier domaine d’application de l’audit à l’origine est le domaine comptable et financier ; « c’est un ensemble de tâches et de travaux réalisés par les commissaires aux comptes (cabinets d’experts-comptables) afin de certifier les comptes de l’entreprise » 5 . L’audit financier s’intéresse à la qualité des informations que contiennent les documents comptables et financiers. Il peut être défini comme : « un examen auquel précédent des professionnels afin d’exprimer une opinion motivée, très généralement contenue dans un rapport écrit, sur la fidélité avec laquelle les documents comptables et financiers d’une entité traduisent sa situation financière et ses résultats, compte tenu du droit, de la réglementation et des usages du pays dans lequel est située l’entité » 6 . Sachant que la fiabilité et la sincérité de l’information comptable et financière dépendent directement du respect des règles ; à cet effet, le rôle de l’auditeur va consister à s’assurer que ces règles et procédures d’enregistrement ont bien été respectées. Dans la situation où l’auditeur constate des anomalies ou des différences par rapport aux normes comptables, il pourra, selon le cas, de formuler des observations et des recommandations d’améliorations. L’audit financier peut aller plus loin que la seule révision et certification des comptes, car il peut vérifier si les réalisations sont issues d’une bonne utilisation des ressources de l’entreprise, par

exemple, de vérifier si le budget est respecté et que le montant des investissements réalisés correspond-t-il au plan de financement.

 L’analyse financière L’analyse financière est une méthode a principalement comme but, de porter une appréciation sur la performance économique et financière d’une entreprise à partir des états financiers. Elle permet aussi d’étudier la rentabilité, la solvabilité et le patrimoine de l’entreprise afin de proposer des solutions adéquates à chaque problème financier, soit à court ou à long terme. D’après ALAIN Marion : « L’analyse financière est une méthode de compréhension de l’entreprise à travers ses états comptables, méthode qui a pour objet de porter un jugement global sur le niveau de performance de l’entreprise et sur sa situation financière (actuelle et future)»7 . On constate que le diagnostic financier est prospectif ; il s’intéresse à l’avenir de l’entreprise. Mais il ne peut être réalisé sans mettre en œuvre une analyse financière, même l’audit des comptes peut être présenté comme un préalable à toute analyse et diagnostic financiers. C’est pourquoi ces termes sont souvent confondus.  Le diagnostic financier Selon KHELIFATI NOUR : « Le diagnostic permet de prendre la photographie de l’entreprise, de la situer dans son enivrement et d’agrandir toute ou partie de cette photographie….Il décrit la situation actuelle et la confronte aux critères qui sont présentés sous la forme d’une grille d’évaluation. Cette dernière est renseignée sur la base des données recueillies, les points forts et les points faibles sont identifiés et listés » 3. On peut dire que le diagnostic financier d’une entreprise est un outil de direction qui consiste à cerner d’une part, les points forts et les opportunités et représenter des recommandations qui permettent à la gestion de l’entreprise de les améliorer, d’autre part d’identifier les problèmes des dysfonctionnements financiers (points faibles et menaces) qui entravent l’efficacité et l’efficience de la gestion de l’entreprise, ainsi de proposer des recommandations adéquates susceptibles de régler ces problèmes. 2. Les objectifs et domaines d’application de l’analyse financière

2.1 L’objet de l’analyse financière On peut résumer les objectifs de l’analyse financière dans les points suivants : 

Évaluation de risque de faillite affectant les entreprises.



Analyser l’aptitude de l’entreprise à assurer la solvabilité.



Éliminer toutes les obscurités qui s’articulent au tour de l’information comptable.



Porter un jugement externe de l’efficacité de l’entreprise et un contrôle interne de l’activité.

2.2Les domaines d’application de l’analyse financière L’appréciation de la santé d’une entreprise est fondamentale pour plusieurs acteurs économiques qui peuvent être internes ou externes. Et le tableau N°1qui suit résume les différents domaines d’application de l’analyse financière. Tableau n° 1 Position de Orientation de l’analyse l’analyste

Vers la préparation de décisions Vers internes

un

objectif

d’information

d’étude

ou

Diagnostic o L’analyse interne

service

au o L’analyse financière au du

financière de

la

contrôle

interne,

l’apport

d’indication

l’apport d’indication utilisé

pour

-

pour :

réalisations

- Élaboration des plans

performances (tableau de bord,

opérationnels

reporting) - Le rapprochement

prévisionnelle,

gestion grâce

à

(plan

d’investissement

et

de

financement) -

des

:

Le

grâce

utilisé

suivi et

à

des des

prévisions

et

des

réalisations

L’élaboration

des o L’information

financière,

prévisions budgétaires.

enjeu des relations sociales

o L’analyse financière au du

dans l’entreprise (information

contrôle interne, grâce à

des

l’apport d’indication utilisé

d’entreprise,

pour :

d’expert.

- Le suivi des réalisations et

des

performances

(tableau de bord, reporting ) - Le rapprochement des prévisions réalisations

et

des

membres

du

comité

intervention

Diagnostic externe

L’analyse financière au



service

d’une

relevant

décision

de

partenaires

financière,

élément de la politique de communication

externe

de

l’entreprise à l’égard :

externes : -

 L’information

Banque

dossiers

de

(étude

de

- Du marché financière et des

crédit

ou

investisseurs potentiels - A l’égard du grand public

analyse) -

Investisseurs

•L’information

financière,

institutionnels, gérants de

matériaux

de

portefeuille et gestionnaires

financière.

de patrimoine (préparation

•L’analyse financière support

de

décisions

d’études statistiques (globales

d’investissement

ou

sectorielles…) conduites par

désinvestissement

en

les

centrales

la

du

presse

bilan

et

d’autres financière.

titres). publics

•L’analyse financière, support

nationaux ou locaux (étude

pour l’évaluation des titres ou

de dossier de demande de

de la signature de l’entreprise

subventions…)

(rating).

-

Pouvoirs

- Magistrats intervenant dans les procédures de redressement

judiciaire

d’alerte ou dans certains contentieux - Partenaires engagés dans une négociation en vue d’une

fusion,

acquisition,

d’une d’un

partenariat - Fournisseur (appréciation de l’opportunité d’un délai de paiement demandé par

un client) - Clients (appréciation de la surface de l’entreprise candidate à la fourniture d’un marché important.

Source : COHEN, Elie « Analyse financière » 6éme Edition. Paris. Éd ECONOMICA.2006 ; Page. 41.

Section 2 : La démarche méthodologique de l’analyse financière 1. Les qualités d’un bon analyste L’analyse financière développée dans ce travail offre un panorama des forces et des faiblesses de l’entreprise ciblée. Cependant, pour réaliser un bon analyste financier, il est important de prendre en considération quelques contraintes qui doivent être satisfaites : - Etre dans la norme, ce qui est jugé comme pertinent dans ce domaine ; - La simplicité, cela veut dire ne pas nécessiter trop de travaux préalables, même si certains redressements fatales pour donner de la réalité à analyser et appliquer un minimum de calculs et concepts ;

- Donner des résultats interprétables sans références externes (sectorielles ou autres), qui permettent au diagnostiqueur de placer l’entreprise en termes de risque et de performance ; - Rapporter l’analyse aux éléments non financiers du diagnostic afin de répondre aux problèmes soulevés et prendre des mesures correctives. Le diagnostic financier n’est qu’un révélateur, miroir qui renvoie une image synthétisée de la situation d’une entreprise mais qui demande la satisfaction de certaines contraintes. 2. Les sources de l’analyse financière Pour mener à bien l’analyse financière de l’entreprise, l’analyse doit connaître l’ensemble des sources d’information (internes, externes, comptables et autres) dont il peut disposer, les comprendre, savoir les interpréter et les exploiter. 2.1 L’information comptable L’analyse financière s’effectue essentiellement à partir de l’information comptable et plus particulièrement à l’aide des comptes annuels comprenant :

BILAN

Etat du patrimoine de l’entreprise

Etat explicatif du résultat de l’entreprise Compte de resultat

Analyse des ressources et emplois TAFIRE

Explications et compléments Annexe

Le Système comptable OHADA prévoit trois systèmes de présentation de ces documents, selon la taille des entreprises, qui permettent de détailler plus ou moins les informations. Secteurs

Systèmes applicables en fonction du chiffre d’affaires (Art. 11 et

d’activités

13)

Activités

Inférieur à 30 millions F De 30 à moins 100

commerciales et CFA de Négoce

Système

millions F CFA Minimal

de Système Allégé

Système normal

Trésorerie (SMT) Activités

Inférieur à 20 millions F

artisanales

CFA Système

Minimal

de Système Allégé

Trésorerie (SMT) Services

Inférieur à 10 millions F De 10 à moins 100 CFA Système

millions F CFA Minimal

de Système Allégé

Trésorerie (SMT) Autres activités Système Normal (1) (1) Pour les autres activités (industries…) en l’absence de précisions les concernant, et compte tenu fait que l’adoption du système normal est le principe, on peut considérer que ce système leur est applicable quel que soit le chiffre d’affaires.

2.2 Les autres sources d’information



Le rapport de gestion

Le rapport de gestion est un document obligatoire, lié aux comptes annuels, établi par les dirigeants des sociétés. Son objet est de fournir des informations significatives aux associés ainsi qu’aux tiers sur : La vie économique de la société ; La vie juridique de la société ; La vie sociale de la société ;

 Le rapport général du commissaire aux comptes et la procédure d’alerte Dans l’exercice de sa mission de contrôle légal des opérations des sociétés, le commissaire aux comptes doit établir un rapport général sur les comptes annuels et le communiquer à l’assemblée générale des associés. Le rapport général comporte deux parties essentielles : l’opinion sur les comptes annuels : le commissaire aux comptes certifie la régularité, la sincérité, l’image fidèle des comptes annuels arrêtés par l’entreprise et apporte les observations nécessaires ; les vérifications et informations spécifiques : vérification du rapport de gestion et des documents adressés aux associés et communication des inexactitudes, des irrégularités et des infractions relevées. Lorsque le commissaire aux comptes constate, dans le cadre de sa mission, des faits inquiétants (importante perte de marché, trésorerie négative de manière aggravant, conflits sociaux graves…) qui risquent de compromettre la continuité de l’exploitation de l’entreprise, il doit en informer les dirigeants et leur demander une explication. Dans les cas d’absence de réponse ou de réponse insatisfaisante, le commissaire aux comptes déclenche une procédure d’alerte. Celle-ci a pour objectif de prévenir les difficultés des entreprises, d’attirer l’attention des dirigeants sur les faits compromettant l’avenir de la société et d’inciter les décideurs à prendre les dispositions nécessaires. Toutefois le commissaire aux comptes n’a pas le droit de s’immiscer dans la gestion de l’entreprise. 3. Les utilisateurs L’analyse financière d’une entreprise est menée soit en interne, soit par des personnes extérieures, pour le propre compte de l’entreprise ou pour un tiers. Les utilisateurs de l’analyse financière sont multiples, leurs intérêts peuvent être conjoints ou différents, voire divergents dans certains cas. Les principaux utilisateurs de l’analyse financière avec leurs objectifs respectifs sont présentés dans le tableau suivant :

Utilisateurs

Objectifs

Dirigeants

 Juger les différentes politiques de l’entreprise.  Orienter les décisions de gestion.  Assurer la rentabilité de l’entreprise.

Associés

 Accroître la rentabilité des capitaux.  Accroître la valeur de l’entreprise.  Réduire le risque.

Salariés

 Assurer la croissance de l’entreprise  Apprécier le partage de la richesse créée par l’entreprise et l’évolution des charges de personnel.

Prêteurs

 Réduire le risque.

(établissements

 Apprécier la solvabilité.

financiers, fournisseurs…) Investisseurs

 Accroître la valeur de l’entreprise.  Accroître la rentabilité des capitaux.

Concurrents

 Connaître les points forts et les points faibles de l’entreprise.

Ce chapitre, nous a permis l’assimilation des concepts fondamentaux spécifiques au diagnostic financier.

Les informations recueillies permettent au diagnostiqueur ou à l’analyste financier de repérer les principaux problèmes de l’entreprise et d’expliquer les causes de dysfonctionnement. Nous pouvons souligner que le diagnostic, est donc la détection des forces et faiblisses mais aussi des menaces et opportunités qui se présentent à celle-ci ; Afin de trouver les ressources et remèdes nécessaires à la résorption de la défaillance, il Ya lieu de procéder la mise en œuvre du diagnostic financier suivant la démarche méthodologique adoptée.

Section 1 : L’analyse de l’activité Pour l’analyse de l’activité, le document de base est le tableau des comptes de résultat (TCR), à partir auquel sont calculés, notamment, les soldes intermédiaires de gestion (SIG), et la capacité d’autofinancement. 1. Etude descriptive de bilan comptable Le bilan est un document de synthèse dans lequel sont regroupés, à une date donnée, l'ensemble des ressources dont l'entreprise a disposé et l'ensemble des emplois qu'elle en a fait. 1.1 Présentation schématique ACTIVE

PASSIF Capitaux propres

.Immobilisations

en

non- valeurs ACTIVE IMMOBILISE

FINANCEMENT

Autre dettes

PERMANENT

Immobilisations

de

incorporelles

financement

Provisions Immobilisations financières

durables

pour risques et charges Ecart

Ecart de conversion- actif

de

conversionPassif

Stocks

.

Dettes

circulant

du

passif

Créances de l’actif circulant

Autres provisions pour risques et

A.C.H.T

P.C.H.T

charges

Titre

et

valeurs

de Ecart de conversion-

placement

passif

Ecart de conversion- actif TRESORERIE Trésorerie-active

Trésorerie-passif

ACTIVE

TRESORERIE PASSIF

1.2 Explication relative à certains postes Pour utiliser le bilan à des fins d'analyse financière, il est indispensable de connaître avec précision le contenu des postes qui y figurent. Certains de ceux-ci méritent plus particulièrement des explications: 1.2.1 Les immobilisations en non valeurs  Les frais préliminaires Ils comprennent : Les frais de constitution (droit d'enregistrement, honoraires du notaire...) ; Les frais préalables au démarrage: frais engagés pour assurer le démarrage de l'entreprise (prospection, publicité) ; Les frais d'augmentation de capital et d'opérations diverses (fusions, scissions, transformations).  Charges à repartir sur plusieurs exercices Certaines charges particulièrement importantes ne se rattachent pas exclusivement à l’exercice au cours duquel elles ont été engagées. Elles peuvent alors être étalées sur plusieurs exercices. Les charges à répartir doivent être amorties dans un délai maximum de 5 ans. Exemples : frais d'émission des emprunts, grosses réparations.  Primes de remboursements des obligations Elles concernent les primes octroyées lors des émissions des emprunts obligataires.

Elles représentent la différence entre la valeur nominale de l’obligation et le prix d’émission.

Prime de remboursement = Valeur nominale - Prix d’émission

Exemple d’application : Au 1/06/N l’entreprise X a lancé un emprunt obligataire de 2000 000 Dhs ouvert au public d’une valeur nominale de 100 dhs par obligations. La valeur de souscription est 98 Dhs. 1.2.2 Immobilisation en recherche et développement Il s'agit de frais de recherche appliquée et de développement expérimental, liés à des projets nettement individualisés et dont les chances de réussite sont sérieuses. Sauf exception, les frais préliminaires, comme les frais de recherche et de développement doivent être amortis (linéairement) dans un délai qui ne peut excéder 5 ans. Tant que l'amortissement n'est pas achevé, toute distribution de dividendes est interdite, sauf s'il existe des réserves libres dont le montant est au moins égal à la valeur nette des frais. 1.2.3 Immobilisations financières  Participations Cette rubrique est constituée par les titres dont la possession durable est estimée utile à l'activité de l'entreprise, notamment parce qu'elle permet d'exercer une influence sur la société émettrice des titres ou d'en assurer le contrôle. Sauf preuve contraire, sont présumés être des titres de participation:



les titres acquis par offre publique d'achat (OPA) ou par offre publique d'échange (OPE),



les titres représentant au moins 10 % du capital d'une entreprise.



Les titres en question sont, évidemment, des actions ou des parts sociales.

 Créances rattachées à des participations Ce sont des créances nées à l'occasion de prêts octroyés à des entreprises dans lesquelles le prêteur détient une participation.  Autres titres immobilises Ce poste comprend, notamment, des actions et des obligations que l'entreprise a l'intention de conserver durablement pour tout motif autre que celui d'exercer une influence sur la société émettrice.  Autres immobilisations financières Il s'agit des prêts à plus d'un an et des dépôts (de garantie, etc.) dont la durée est supérieure à 1 an. 1.2.4 Ecarts de conversion La clôture de l'exercice, toutes les créances et dettes en monnaies étrangères sont évaluées en dirhams sur la base du dernier cours de change connu. Exemple : Une entreprise a une dette et une créance étrangères respectivement de 10.000 et 15.000 euros, inscrite en comptabilité respectivement pour un montant de 115.240 DHS et 172.860 DHS. À la fin de l'exercice, cette entreprise se trouve dans l'un des deux cas suivants: 1 euros = 11,422Dhs 1 euros =11,614Dhs Dans tous les cas, le résultat comptable de l'exercice n'est pas modifié. Toutefois, s'il y a perte de change latente, une provision pour perte de change doit être constituée qui, elle, a une influence sur le résultat. 1.2.5 Subventions d’investissement Ce sont des fonds octroyés par l’Etat ou les collectivités locales à l’entreprise en contre partie de la réalisation de certains investissements. Elles ont une vocation à disparaître du passif une fois l’objet de leur constitution réalisé et englobent une dette fiscale latente. Elles sont donc moins stables que les capitaux propres. Il en est de même des provisions réglementées.

2. Etude descriptive de bilan fonctionnel Le bilan fonctionnel, également appelé bilan économique, est centrée sur le fonctionnement de l’entreprise; il permet de dégager les grandes masses en mettant en évidence leurs rôles, leurs fonctions et leurs dimensions économiques. Quel stock de ressources disponibles pour financer quels emplois ? Il n'est autre que le bilan préconisé par le plan comptable. Il est dit fonctionnel parce que les postes y sont classés d'après la fonction à laquelle ils se rapportent. Les fonctions en cause sont les suivantes:  La fonction financement Elle regroupe les postes de capitaux propres, de dettes de financement (quelles que soient leurs dates d'échéance) ainsi que les amortissements et provisions.  La fonction investissement Elle regroupe les postes de capitaux propres, de dettes de financement (quelles que soient leurs dates d'échéance) ainsi que les amortissements et provisions.  La fonction d’exploitation Entendue au sens large, elle reçoit tous les autres postes. 3. Le bilan financier Le bilan financier est un document permettant de connaître ce qui est possédé par une entreprise (son actif) et ce qu'elle doit (son passif). Il reprend les informations fournies par le bilan comptable en les ré agençant de manière à déterminer la solvabilité de la société sur le court terme Il se présente comme suit :

4. L’état de solde et de gestion L’état des soldes de gestion (ESG) est un état de synthèse obligatoire pour les entreprises dont le chiffre d’affaires atteint ou dépasse 10 000 000 DH et qui donc doivent tenir leur comptabilité selon le modèle normal. Cet état permet de: 

Décrire en «cascade» la formation du résultat (1 ère partie du tableau)



Calculer la capacité d’autofinancement de l’entreprise (2eme partie du tableau).



Cet état mentionne en tête les dates de début et de fin de l’exercice et ceux de l’exercice précédent. 4.1 Le tableau de formation des résultats

Le calcul du Tableau de formation des résultats (TFR) se fait en plusieurs étapes : la marge commerciale ou marge de production, la valeur ajoutée, l’excédent brut d’exploitation, le résultat d’exploitation, le résultat courant avant impôt, le résultat exceptionnel et le résultat net. 4.1.1 La marge commerciale ou la marge de production

La marge commerciale est utilisée pour les entreprises de négoce et la marge de production pour les entreprises qui produisent (comme son nom l’indique). C’est un indicateur de pilotage primordial pour le chef d’entreprise. 

Le calcul de la marge commercial

Ventes de marchandises – Coût d’achat des marchandises vendues (achats de marchandises +/- variation de stocks de marchandises). 

Le calcul de la marge de production

Production de l’exercice (production vendue +/- production stockée + production immobilisée) – Coût d’achat des matières premières consommées (achats de matières +/- variation de stocks de matières).

4.1.2 La valeur ajoutée La valeur ajoutée mesure la richesse brute créée par l’entreprise dans le cadre de son activité. La valeur ajoutée est ensuite répartie entre les facteurs de production (le travail et le capital) et l’Etat à travers les impôts et taxes. 

Le calcul de la valeur ajoutée

Marge commerciale + Production de l’exercice – Consommations de l’exercice en provenance de tiers.

4.1.3 L’excédent brut d’exploitation L’excédent brut d’exploitation, EBE en abrégé, représente le flux potentiel de trésorerie généré par l’activité principale de l’entreprise. Il permet de mettre en évidence un résultat qui ne tient pas compte de la politique de financement et d’investissement de l’entreprise, ni des événements exceptionnels. 

Le calcul de L’EBE

Valeur Ajoutée de l’entreprise + Subventions d’exploitation – Impôts et taxes – Charges de personnel.

4.1.4 Le résultat d’exploitation Le résultat d’exploitation mesure la capacité de l’entreprise à générer des ressources avec son activité principale, sans prendre en compte les éléments financiers et exceptionnels. Il met en avant la performance économique de l’entreprise. 

Le calcule de RE

Excédent Brut d’Exploitation + Reprises sur provisions d’exploitation + Autres produits d’exploitation – Dotation aux amortissements et provisions – Autres charges d’exploitation

4.1.5 Le résultat courant avant impôt Le résultat courant avant impôt est constitué par la somme du résultat d’exploitation et du résultat financier. Il permet donc de mesurer l’impact de la politique financière de l’entreprise sur son résultat d’exploitation. 

Le calcul de RCI

Résultat d’exploitation +/- Résultat financier (produits financiers – charges financières). 4.1.6 Le résultat net Le résultat net caractérise l’enrichissement ou l’appauvrissement de l’entreprise au cours d’une période considérée. Il est obtenu en faisant les différences entre le total des produits et le total des charges de cette période. C’est tout ou partie de ce résultat qui peut être distribué sous forme de dividendes (dès lors qu’il est positif, qu’il n’y ait pas de pertes antérieures à apurer et que la réserve légale soit dotée). 

Le calcul du RN

Résultat courant avant impôt +/- Résultat exceptionnel – Impôt sur les bénéfices Ou : Total des produits – Total des charges.

5. Indicateurs de performance de l’entreprise : CAF et Autofinancement 5.1 La définition et le calcul

La capacité d’autofinancement exprime la capacité de l’entreprise à s’autofinancer c’est-à-dire son aptitude à renouveler ses équipements et à financer sa croissance par elle-même. Elle est calculée selon les deux méthodes :  La méthode additive Résultat net de l’exercice : Bénéfice + Perte +

Dotation d’exploitation

(1)

+

Dotation financières

(1)

+

Dotation non courantes

(1)

-

Reprise d’exploitation

(2)

-

Reprise financières

(2)

-

Reprise non courantes

(2) (3)

-

PC des immobilisations cédées

+

Valeurs nettes d’amortissements des immobilisations cédées

-

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (CAF)

-

Distribution de bénéfices AUTOFINANCEMENT

(1) : A l’ exclusion des dotations relatives à l’actif et au passif circulant hors trésorerie. (2) : A l’ exclusion des reprises relatives à l’actif et au passif circulant hors trésorerie. (3) : Y compris la reprise sur subvention d’investissement.  La méthode soustractive Le calcul de la CAF peut se faire également à partir de l’EBE (Excédent brut d’exploitation). La CAF correspond alors à l’extension de la notion d’EBE à l’ensemble des opérations d’exploitation financières et non courantes. Le CAF est égal alors :

EBE/IBE Ajouté (+)

Soustraire (+)



Autres produits d’exploitation





Reprise

d’exploitation

sur

des 

Autres charges d’exploitation Dotations d’exploitation sur éléments circulants

éléments circulants 

Transferts de charges



Transferts de charges



Produits financiers



Charges non courantes



Produits non courants



Résultat avant impôt

SAUF Les reprises

Les dotations relatives



Sur amortissements



Au financement permanent



Sur subvention d’investissement



A l’active immobilisé



Sur prov .durable sur R et CH

La VNA des immobilisations cédées



Sur provisions règlementées

L’autofinancement représente la ressource dont dispose l’entreprise pour financer ses investissements. L’autofinancement = CAF – dividendes

5.2 La différence entre la CAF et l’autofinancement L'autofinancement est la part de la capacité d'autofinancement ou CAF après déduction des dividendes versés. L'autofinancement est la part de la capacité d'autofinancement ou CAF après

déduction

des

L'autofinancement est une source de financement interne.

Section 2 : Analyse de l’équilibre financier

dividendes

versés.

...

Pour l'analyse de l’équilibre financier, le document central est le bilan. L'évaluation des « grandes masses » du bilan et l'étude des relations qui existent entre elles et entre leurs composantes principales constituent l'analyse de la structure financière. Cette analyse permet de porter un jugement sur les équilibres financiers fondamentaux. Cette analyse de l’équilibre financier dépend, toutefois, de l’approche financière utilisée et des objectifs visés. En effet, les analystes financiers procèdent à des regroupements et à des sous totaux pour analyser le bilan (après retraitements) d’une entreprise. Ainsi, le bilan fonctionnel permet d’étudier l’utilisation qui est faite par l’entreprise de ses ressources. Nous rappelons que construire un bilan fonctionnel, on distingue trois sous-ensembles dans l’actif et dans le passif : les éléments à long terme, les éléments à court terme et la trésorerie. Les éléments à long terme sont appelés les emplois et les ressources stables.  À l’actif (emplois stables) : les immobilisations brutes,  Au passif (ressources stables) : les capitaux propres augmentés des amortissements et provisions, et les dettes à long terme (> 1an), Les éléments à court terme sont appelés les emplois et les ressources circulants.  À l’actif (emplois circulants) : les stocks et les créances,  Au passif (ressources circulantes) : les dettes non financières à court terme (< 1 an) La trésorerie se décompose en trésorerie positive et trésorerie négative :  À l’actif (trésorerie positive) : les sommes disponibles en banque ou en caisse, les placements de trésorerie à court terme,  Au passif (trésorerie négative) : les découverts bancaires et concours bancaires courants.

1. Le fond de roulement De façon simplifiée, on considère que les emplois stables (les investissements) doivent être couverts par des ressources stables. La différence entre les ressources stables et les emplois stables est appelée fonds de roulement. FR = ressources stables - emplois stables

Emplois stables

Ressources stables

Le

FR

2. Besoin de fonds de roulements De la même façon on calcule le besoin en fonds de roulement par différence entre les emplois circulants et les ressources circulantes. BFR = emplois circulants – ressources circulantes

Emplois circulants

Ressources circulantes Le BFR

Il peut être intéressant de distinguer, d’une part, le BFR lié à l’exploitation et, d’autre part, le BFR non lié à l’exploitation :  Le BFR d’exploitation (BFRE) est composé essentiellement des créances clients, des stocks, des dettes fournisseurs et des dettes sociales,  Le BFR hors exploitation (BFRHE) est composé des autres créances et dettes (en particulier celles liées aux achats et cessions d’immobilisations), Le BFR d’exploitation évolue proportionnellement au volume d’activité et peut de façon pertinente être exprimé en jours de chiffre d’affaires. 3. La trésorerie nette

La trésorerie nette est obtenue par différence entre la trésorerie positive (caisse, placements de trésorerie, comptes bancaires positifs) et la trésorerie négative (découverts bancaires).

Trésorerie positive

La TN Trésorerie négative

Comme l’actif et le passif sont équilibrés, on obtient par construction : TN = fond de roulement – besoin de fond de roulement

La TN FR BFR

4. Flux de trésorerie Le bilan fonctionnel donne une vision statique des emplois et des ressources de l’entreprise. Il peut être utilement complété par le tableau de financement qui explique le passage du bilan d’un exercice à celui de l’exercice suivant et donne ainsi une vision dynamique de l’utilisation que l’entreprise fait de ses ressources. L’égalité TN = FR – BFR du bilan fonctionnel devient pour le tableau de financement : ∆T = ∆FR − ∆BFR. Le tableau de financement présente séparément les nouvelles ressources obtenues durant l’exercice et l’usage qui en a été fait, c’est-à-dire les nouveaux emplois. Les nouvelles ressources peuvent provenir des éléments suivants : 

Capacité d’autofinancement,



Augmentation de capital,  Nouvel emprunt bancaire,



Réduction du BFR,



Obtention de concours bancaires courants, etc.

Les nouveaux peuvent être les suivants : 

Investissement,



Financement de l’augmentation du BFR,



Distribution de dividendes,



Remboursement d’emprunts,



Amélioration de la trésorerie, etc.

4.1 Le tableau de flux de trésorerie Le tableau des flux de trésorerie a pour objet de montrer la contribution de chacune des trois grandes catégories d'opérations de l'entreprise (activité, investissement, financement) à la variation globale de trésorerie au cours d'un exercice. La notion de trésorerie retenue recouvre les disponibilités (caisse et dépôts bancaires à vue) ainsi que l'ensemble des instruments financiers qui permettent à l'entreprise de gérer, sans prendre de risques significatifs, ses excédents ou ses besoins de trésorerie à court terme. Ce tableau distingue trois fonctions : 1) Fonction investissement : ensemble des opérations d'investissement et de désinvestissement ; 2) Financement : ensemble des opérations qui influent sur le niveau des ressources externes de l'entreprise : augmentation ou diminution du capital, paiements de dividendes au cours de l'exercice, émissions et remboursements d'emprunts, avances à caractère reçues de tiers,... 3) Activité : l'ensemble des opérations qui concourent à la formation du résultat. 4.2 Modèle de tableau des flux de trésorerie Flux de trésorerie liés à l’activité : Produits encaissés ou encaissables liés à l’activité − Charges décaissés ou décaissables liées à l’activité ∓ Variations des décalages de trésorerie correspondant = Flux net de trésorerie généré par l’activité Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissement Acquisition d’immobilisation − Cessions d’immobilisations ∓ Variation des décalages de trésorerie correspondant = Flux net de trésorerie liés aux opérations d’investissement

Flux de trésorerie liés aux opérations de financement Augmentation de capital + Nouveaux emprunts ∓ Variation des décalages de trésorerie correspondant = Flux net de trésorerie liés aux opérations de financement = Variation globale de trésorerie

5. Les ratios de l’analyse financière Les ratios sont des outils de gestion (sous forme de coefficients ou de pourcentages). Ils font le rapport entre deux grandeurs caractéristiques extraites des documents comptables. En comptabilité, les ratios permettent de se faire une idée globale de la santé financière de l'entreprise ou de la comparer à des entreprises du même secteur. Ils sont des outils d'analyse financière indispensables à tout dirigeant pour assurer le bon pilotage de sa société. Ils se basent sur des données existantes (passées ou de préférence présentes) et fournissent diverses indications : la rentabilité d’une entreprise, la structure de ses coûts, sa productivité, sa solvabilité, ses liquidités, son équilibre financier... Il existe de très nombreux ratios financiers, 5.1 Les ratios de structure L'intérêt des ratios de structure apparaît au niveau de la comparaison, soit par rapport à ceux d'un concurrent, soit à ceux qui sont antérieurs. Ils comparent des éléments du bilan d'une organisation pour en étudier les moyens, les emplois, le patrimoine, les types de financement (par exemple, proportion du long terme par rapport au court terme). Ils décrivent ainsi la structure d'un établissement. Quand la comparaison se fait par rapport à un ou plusieurs concurrents, l'intérêt est de mesurer la compétitivité et la productivité d'une entreprise dans un contexte global.

Permet Ratio

d'évaluer

des immobilisations

le

poids

corporelles

des par =Immobilisatio

immobilisation

rapport au total du bilan. Il se ns nette/ Total

s

calcule en divisant la valeur des actif immobilisations nettes par le total de l'actif.

Ratio de l’âge Ce ratio exprime le degré de vieillesse = des

des immobilisations, si > 50%, les Amortissements

immobilisation

immobilisations sont veilles.

globaux

/

Immobilisations

s

brutes Ratio de l’actif Ce ratio exprime la part de l’actif = Actif circulant circulant

circulant par rapport au l’actif total

Ratio de la

trésorerie nette

=

/ Total actif

Trésorerie

actif / Total actif Ratio des

Capitaux propres

=

Capitaux

propres / Total passif Ratio des dettes de financement

=

Dettes

de

financement

/

Total passif Ratio des dettes à court courtterme terme

=

Passif

circulant / Total passif

5.2 Ratios de liquidité Le ratio de liquidité permet d'évaluer si l'entreprise est solvable à court terme. Ratio de liquidité général

= Actif circulant / Dettes à court terme

Ratio de liquidité échéance

= (Créances client + Trésorerie)/Dette à court terme

5.3 Ratios de rentabilité Constitue un indicateur de performance financier clé. Il est souvent utilisé au sein des groupes pour évaluer la performance d'une filiale ou d'un centre de profit. Il constitue également un indicateur clé pour les analystes boursiers.

Ratio de la rentabilité des ventes

=

marge

commerciale

/

chiffre

d’affaires hors taxe Ratio de la rentabilité commerciale

= rentabilité nette / chiffre d’affaire hors taxe

Ratio de la rentabilité économique

= EBE / capitaux propres

Ratio de la rentabilité financière

= rentabilité nette / capitaux propres

Le secteur des transports est d’une importance capitale dans le développement économique et social d’un État, voire d’une communauté économique, ou même d’un continent. Ceci tout d’abord parce qu’il apporte une contribution directe et non négligeable à l’économie nationale ou au Produit Intérieur Brut (PIB), ensuite pour son impact fonctionnel ou son rôle de soutien ou dérivé par rapport aux autres secteurs de la vie économique d’un État.

Section 1 : La présentation de la CTM 1. Les activités de la CTM La CTM est une société anonyme au capital de 51,7 millions de dirhams. Elle compte trois activités majeures. Parmi ces activités : Le transport voyageur est constitué d’un réseau de distribution très large, Celui-ci compte plus de 100 destinations à l’intérieur du territoire national et 60 destinations dans 5 pays européens à savoir l’Espagne, la Belgique, la France, l’Italie et l’Allemagne. Chaque année, la CTM transporte en moyenne 3 millions de voyageurs et couvre plus de 30 millions de kms. Le transport voyageur reste l’activité principale du fait qu’il participe à plus de deux tiers du chiffre d’affaires global de la CTM. Cette dernière présente dans tout le Maroc avec une multitude d’agence et points de vente, elle dispose d’un parc d’autocars de luxe important et neuf qui couvre tout le Maroc reliant toutes les grandes villes. Son objectif principal est de réduire, en toute sécurité, les distances, rapprocher les personnes et offrir un service de qualité. La CTM Messagerie est une activité en pleine expansion vu qu’elle évolue à plus de 20% par an. Actuellement, trois réalisations majeures caractérisent cette activité :  La signature d’un contrat de partenariat avec un leader international en messagerie.  L’informatisation de cette activité avec l’acquisition de logiciels de pointe.  La certification ISO 9001version 2000.

Le transport touristique La CTM offre des prestations de transport touristique moyennant la mise à disposition des autocars de luxe avec des chauffeurs expérimentés pour les agences de voyage.

La CTM Tourisme reçoit une attention particulière de la part du management de la CTM du fait de son potentiel de développement. Actuellement, un projet majeur caractérise cette activité: Création d'une agence de voyage. Le transport du personnel C’est aussi une des spécialités de la CTM ‘’ISSAL’’ depuis 2003, et avec une quarantaine de véhicules, la CTM accompagne les entreprises dans l’évolution de leur transport privé vers une meilleure qualité de service et leur apporte des solutions adaptées à la gestion des déplacements de leurs salariés. Comme la messagerie ce domaine est en cours de croissance. La CTM vise surtout le nord (Tanger free Zone) et doit encore faire face à TIENORD principal concurrent. Cette prestation de service est vigoureusement réglementée par des conventions fixant les engagements et garantissant les droits de chaque partie. C’est aussi une des spécialités de la CTM et fait partie de ses activités majeures. 2. L’impact du COVID 19 sur le secteur de transport au Maroc La crise Covid-19 impacte le fonctionnement de notre mobilité et de nos transports comme jamais avant. Elle a rappelé l’importance de la mobilité des personnes et des biens pour notre économie et société, mais aussi les faiblesses structurelles du secteur au Maroc et dans le monde. D’un côté, le secteur doit reprendre ses activités le plus vite possible et au meilleur service à la société. De l’autre côté, sa relance constitue une opportunité pour renforcer la résilience du secteur et pour le doter de plus d’efficacité, d‘équité et d’un faible impact environnemental. Ce qui est certain, c’est que le secteur du transport routier qui assure 90% des déplacements des personnes et compte 119.000 entreprises a été lourdement impacté par la Covid-19. La réflexion aujourd’hui tourne autour de l’augmentation des prix des prestations. Dans ce sens, Hicham Mellakh estime que « les entreprises vont augmenter leurs prix car l’équipement en moyens sanitaires (désinfection journalière des véhicules, installation des vitres de séparation, gels, masques, gants…) a engendré de grandes dépenses ». Mais cette crise n’a pas eu que de mauvaises répercussions. Certaines entreprises en ont profité pour se développer. C’est le cas de la CTM. « Cette crise nous a permis d’améliorer la digitalisation. Nous nous dirigeons vers le ‘‘zéro papier’’. Le client

n’a plus besoin du ticket. Suite à l’achat en ligne, il reçoit un QR Code qui lui permet de voyager », avance Elghazouani Jnini, directeur général adjoint de la Compagnie.

Section 2 : Cas pratique une analyse financière sur la situation de la CTM Afin de procéder â l’analyse financière de la CTM ,il convient tout d’abord de collecter et faire réuni les documents comptables qui constituent les principales sources d’information nécessaire qui permettent de formuler une appréciation relative â la situation financière de l’entreprise et de faire une analyse sur sa santé financière. 1. Le bilan financier 1.1 Présentation de bilan financier Actif

2020

2019

Actif immobilise

341157954,08

Stock

6 422 878,31

Passif

2020

2019

422 352 333.30 Capitaux propres

259 264 925,60

341 887 460,73

7 381 183,83

Dettes à long terme

154 515 360,34

133 837 865,82

Créances

170 161 665,84 257 411 446.08 Dettes à court terme

111 929 583,79

175 942 932,24

Trésorerie actif

7 967 371,50

Trésorerie passif

-

50 000 000,00

Total

525 709 869,73 7 018 258.79

Total

525 709 869,73

701 668 258,79

14 523 295,58

2. Synthèse de masse de bilan Exercice (a)

Exercice précédent (b)

MASSES

Variation (a-b) Emplois ( C)

Ressources (d)

1

Financement permanent

413 780 285,94

475 725 326,55

2

Moins actif immobilisé

341 157 954,08

422 352 333,30

81 194 379,22

3

Fond de roulement fonctionnel (1-2)

72 622 331,86

53 372 993,25

19 249 338,61

4

Actif circulant

176 584 544,15

264 792 629,91

88 208 085,76

5

Moins passif circulant

111 929 583,79

175 942 932,24

6

= Besoins de financement global (4-5)

64 654 960,36

88 849 697,67

(A)

(B)

61 945 040,61

-64 013 348,45 24 194 737,31

7

= Trésorerie nette (actif-passif) (A - B)



7 967 371,50

-35 476 704,42

43 44 075,92

Pour l’exercice 2020, le fond de roulement de l’entreprise est 72 622 331.86 Drh. Donc les ressources stables excédent les emplois durables, dans ce cas les ressources stables financent en intégralité les emplois durables.



Pour l’exercice 2020, le besoin de fond de roulement est positif mais moins que l’année précédente, cela signifie que la CTM a besoin de trésorerie pour financer le décalage entre les décaissements et les encaissements.



Pour l’exercice 2020, la trésorerie nette est positive donc l’entreprise dispose des ressources suffisantes pour faire face à ses besoins. 3. L’état de solde et de gestion 3.1 le tableau de formation et de résultat EXERCICE

EXERCICE

PRECEDENT Ventes de marchandises (en l’état)

1 -

Achats de marchandises

=

MARGE BRUTE SUR VENTES EN L’ETAT

+

PRODUCTION DE L’EXERCICE : (3 + 4 + 5 )

261 633 004,30

531 953 137,89

3

Ventes de biens et services produits

261 633 004,30

531 953 137,89

4

Variation de stocks de produits

CONSOMMATION DE L’EXERCICE : ( 6 + 7 )

157 872 848,97

233 111 885,94

2 I

II

Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-

5

même II

6

Achats consommés de matières et fournitures

95 436 382,09

150 707 263,19

I

7

Autres charges externes

62 436 466,88

82 404 622,75

=

VALEUR AJOUTEE : (I + II + III)

103 760 155,33

298 841 251,95

8

+

Subventions d’exploitation

9

-

Impôts et taxes

6 095 051,46

6 877 379,73

Charges du personnel

105 603 913,36

130 875 089,45

IV V

10 =

EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION (E B E)

161 088 782,77

=

OU INSUFFISANCE BRUTE D’EXPLOITATION (I B-7 938 809,49

-

E)

VI

11 +

Autres produits d’exploitation

2 991 902,02

3 020 485,86

12 -

Atres charges d’exploitation

700 000,00

1 000 000,00

13 +

Reprises d’exploitation : transferts de charges

13 540 532,64

7 593 314,08

14 -

Dotations d’exploitation

90 220 084,35

100 550 644,37

RESULTAT D’EXPLOITATION ( + ou - )

-82 326 459,18

70 151 938,34

=

+ ou -

VII =

VIII

+ ou -

IX 15 =

X

RESULTAT FINANCIER

-547 763,44

-1 670 822,94

RESULTAT COURANT ( + ou - )

-82 874 222,62

68 481 115,40

RESULTAT NON COURANT

1 582 852,49

20 134 736,84

Impôts sur les résultats

1 331 165,00

27 130 266,00

RESULTAT NET DE L’EXERCICE (+ ou -)

-82 622 535,13

61 485 586,24

II CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C A F) - AUTOFINANCEMENT Résultat de l’exercice * Bénéfice

1

61 485 586,24

* Perte

-

82 622 535,13

86 328 942,24

98 973 033,13

229 255,54

557 359,35

2

+

Dotations d’exploitation ( 1)

3

+

Dotations financières ( 1)

4

+

Dotations non courantes ( 1)

5

-

Reprises d’exploitation ( 2)

6

-

Reprises financières ( 2 )

7

-

Reprises non courantes (2) ( 3)

679 787,19

351 424,00

8

-

Produits de cession d’immobilisations

3 430 000,03

24 232 919,36

9

+

Valeurs nettes d’amortissement des imm cédées

-

441 126,03

CAPACITE D’AUTOFINANCEMENT (C A F)

-174 124,57

136 872 761,39

I 10 II

Distributions de bénéfices AUTOFINANCEMENT

57 620 966,00 -174 124,57

79 251 795,39

A partir du tableau des ESG nous constatons: 

La production de l’exercice

Le niveau de l’activité diminue de 34,06% entre les deux années 2019/2020. 

La consommation de l’exercice

La consommation intermédiaire supportée pour assurer la production a connu une diminution de 19.24% en 2020. 

La valeur ajoutée

L’apport réel de la CTM à l’économie s’est diminué de 25.77% en 2020, ceci est expliqué à la décroissance de la production et couplée aussi à la décroissance de la consommation de l’exercice. 

EBE

Cet indicateur de performance économique réalise une baisse de - 5.18% en 2020 suite à la décroissance de la valeur ajoutée. 

Résultat d’exploitation

Le résultat d'exploitation est négatif, cela signifie que cette année l’activité n'a pas été rentable. Dès lors que le chiffre d'affaires est inférieur aux charges, le résultat se traduit par une perte d'exploitation. 

Résultat financière

Le résultat financier est négatif, cela signifie que l'entreprise est endettée.



Résultat non courant

Est en baisse de KMAD 18.552 en 2020 par rapport à l’exercice précédent suite à la diminution des produits de cession des autocars, ainsi que la cession d’un lot de terrain qui a été comptabilisée en 2019. 

Résultat net

Le résultat net à fin 2020 s’établit à KMAD -82.623 contre KMAD 61.486 au titre de l’exercice précédent, soit une diminution de KMAD 144.109. 

CAF

La CAF est négative, cela signifie que le bénéfice d'exploitation potentiel est négatif. On ne réalise pas de trésorerie potentielle. La CAF négative ne donnera pas accès à des possibilités d'investissements via emprunt bancaire. 4. Les ratios 4.1 Les ratios de structure Nature

Formule

2019

2020 259 264 925,60

341 887 460,7 Autonomie

Capitaux propres

= 1.70%

= 2.60%

financière 131 156 905,50

152 284 931,67

Total des dettes

Le ratio d'autonomie financière d'une entreprise calculé à partir des dettes est supérieur à 1. Cela signifie que les capitaux propres de la société sont plus importants que les dettes financières. La CTM peut donc couvrir ses emprunts bancaires avec ses capitaux propres.

4.2 Les ratios de la rentabilité Nature

Formule

2019

2020

Excédent

brute

161 088 782,77

-7 938 809,49

d’exploitation =30.28% Taux

de

marge brute

Taux

de

Chiffre d’affaire hors 531 953 137,89 taxes Résultat net

261 633 004,30

61 485 586,24

rentabilité

= - 3.03%

- 82 622 535,13 =17.98%

financière

Capitaux propres

341 887 460,73

Résultat de l’exercice

61 485 586,24

= -31.86% 259 264 925,60 - 82 622 535,13

=11.56% Taux

= -31.57%

de

marge nette

chiffre d’affaire hors

531 953 137,89

261 633 004,30

taxes

Commentaires : 

Taux de marge brut

Nous remarquons que le taux de marge brut est positif pour l’année 2019, cela signifie que l’entreprise génère une rentabilité à partir de chiffre d’affaire.et négatif pour l’année 2020 à cause de l’IBE 

Taux de rentabilité financière

Le ratio de rentabilité financière de l’année 2019 est positif, cela signifie que l’entreprise à une source de financement interne, donc l’entreprise peut se refinancer par ses propres moyens.et de l’année 2020 négatif à cause de résultat net. 

Taux de marge nette

On constate que l’entreprise est rentable que sur l’exercice 2019 car le taux de marge représente 11.56% en 2019 et il baisse en 2020 à -31.57%.

Au cours de ce modeste travail, nous avons opté pour l’analyse financière, car le rôle de ce dernier est plus importants au sein de l’organisation, principalement en matière d’aide à la décision, ce qui permet de saisir les opportunités offertes à l’entreprise par son environnement. Dans ce sens, notre travail de recherche a permis de mettre l’accent sur la réalité de la compagnie de transport marocaine (CTM). Donc, au cours des deux premiers chapitres consacrés au volet théorique de notre travail, nous avons mis l’accent dans un premier temps sur la présentation de l’analyse financière, en illustrant ses différents outils et paramètres permettant de mettre en évidence sa place prépondérante au sein de la fonction financière de l’entreprise. Pour enchainer, nous nous sommes penchés sur les différents outils utilisés afin de dégager la situation financière de l’entreprise en vue d’y remédier. D’une part, le volet pratique est consacré à l’étude de cas de La CTM, bien évidemment après une nécessaire présentation de cette entreprise, car le noyau de ce travail est dédié à l’étude de ses bilans financiers et de ses comptes de résultats au cours des années 2019 et 2020, et afin de collecter les informations qualitatives et quantitatives à travers ses documents comptables et financiers soutenus par des entretiens avec des cadres de l’entreprise, particulièrement ceux de service finance. Ce qui nous a permis de dégager un aperçu sur la situation financière de la CTM, et aussi analyser ses indicateurs d’équilibre financier (FRN, BFR, TR) et les ratios de structure, ce qui nous a montré que l’entreprise est bien équilibrée financièrement. D’autre part, vu la négativité de résultat et la capacité d’autofinancement dégagée, notre analyse a montré que l’entreprise a été fortement impacté par la crise sanitaire et que l'entreprise ne génère pas suffisamment de richesse pour couvrir son cycle d'exploitation. Pour fonctionner, elle doit faire appel à des ressources externes : emprunts, apports au capital de la part des associés. Une révision du modèle économique s'impose.

AC TIF

ACTIFCIRCULANT

ACTIFIMMOBILISÉ

BR UT

TRÉSORERIE

EXERCICE PRÉCÉDENT

EXERCICE AMORTISSEME NT ET PROVISIONS

NET

Immobilisations en non valeur (A) Frais préliminaires Charges à répartir Primes de remboursement des obligations Immobilisations incorporelles (B) Immobilisations en recherche et développement Brevets, marques, droits et valeurs similaires Fonds commercial Autres immobilisations incorporelles Immobilisations corporelles (C)

2 994 747,60 2 994 747,60 22 334 678,12 21 134 678,12 1 200 000,00 849 346 490,69

1 679 182,70 1 679 182,70 15 058 800,30 15 058 800,30 569 007 754,33

Terrains Constructions Installations techniques, matériel et outillage Matériel de transport Mobilier de bureau, aménagements divers Autres immobilisations corporelles Immobilisations corporelles en cours Immobilisations financières (D) Prêts immobilisés Autres créances financières Titres de participation Autres titres immobilisés Écart de conversion - Actif (E) Diminution des créances immobilisées Augmentation des dettes financières TOTAL I (A+B+C+D+E)

66 040 370,04 230 625 204,43 13 481 998,43 494 010 644,13 35 290 816,89 319 675,85 9 577 780,92 55 062 585,18 263 365,54 615 519,64 54 183 700,00 929 738 501,59

167 083 082,89 11 418 627,47 360 305 892,03 29 931 638,64 268 513,30 2 834 810,18 263 365,54 467 119,64 2 104 325,00 588 580 547,51

Stocks (F) Marchandises Matières et fournitures consommables Produits en cours Produits intermédiaire et résiduels Produits finis Créances de l’actif circulant (G)

7 660 762,94 7 660 762,94 125 420 518,56

1 237 884,63 1 237 884,63 22 316 859,90

547 149,65 101 192 075,96 3 901 853,76 14 838 300,18 3 926 901,92 1 014 237,09 67 007 512,56 50 494,62

17 803 576,65 2 295 548,49 2 217 734,76 -

200 139 288,68

23 554 744,53

8 576 213,50 975 202,87

Fournisseurs débiteurs, avances & accomptes Clients et comptes rattachés Personnel débiteur État débiteur Compte d’associés débiteurs Autres débiteurs Comptes de régularisation actif Titres et valeurs de placement (H) Écarts de conversion-Actif (I) (Éléments circulants) TOTAL II (F+G+H+I) TRÉSORERIE – ACTIF Chèques et valeurs à encaisser Banques,Trésorerie Générale et Chèques postaux débiteurs Caisses, régies d'avances et accréditifs TOTAL III TOTAL GENERAL I+II+III

1 315 564,90 1 315 564,90 7 275 877,82 6 075 877,82 1 200 000,00 280 338 736,36 66 040 370,04 63 542 121,54 2 063 370,96 133 704 752,10 5 359 178,25 51 162,55 9 577 780,92 52 227 775,00 148 400,00 52 079 375,00 341 157 954,08 6 422 878,31 6 422 878,31 103 103 658,66 547 149,65 83 388 499,31 1 606 305,27 14 838 300,18 1 709 167,16 1 014 237,09 67 007 512,56 50 494,62

N E T 456 820,10 456 820,10 11 683 397,45 2 316 546,54 1 200 000,00 8 166 850,91 357 971 299,39 66 040 370,04 69 612 629,79 2 386 762,40 206 362 921,44 6 794 871,54 91 536,22 6 682 207,96 52 240 816,36 13 041,36 148 400,00 52 079 375,00 422 352 333,30 7 381 183,83 7 381 183,83 257 311 004,51 2 083 708,86 237 196 907,71 1 577 390,73 13 021 742,06 3 120 310,89 310 944,26 100 441,57 264 792 629,91

608 842,00 608 842,00

176 584 544,15 7 967 371,50 366 360,87

6 128 193,23

-

6 128 193,23

8 821 920,05

1 472 817,40 8 576 213,50 1 138 454

608 842,00 612 744 134,04

1 472 817,40 7 967 371,50 525 709

1 161 473,96 14 523 295,58 701 668 258,79

14 523 295,58 4 539 901,57

003,77

PASSI F

869,73

PAS SIF

EXERCICE

CAPITAUX PROPRES

259 264 925,60

Capital social ou personnel ( 1)

122 597 800,00

Moins : actionnaires, capital souscrit non appelé

-

Primes d’émission, de fusion et d’apport

42 437 700,00

FINANCEMENTPERMANENT

Écarts de réévaluation

42 437 700,00 -

Réserve légale

12 259 780,00

12 259 780,00

Autres reserves

68 324 083,15

68 324 083,15

Report à nouveau ( 2 )

96 268 097,58

34 782 511,34

Résultats nets en instance d’affectation ( 2 ) Résultat net de l’exercice ( 2)

-

61 485 586,24

Total des capitaux propres (A)

259 264 925,60

Capitaux propres assimilés (B)

-

341 887 460,73 -

Subventions d’investissement

-

-

Provisions réglementées

-

-

152 284 931,67 150 000 000,00

131 156 905,50 -

Dettes de financement ( C ) Emprunts obligataires Autres dettes de financement Provisions durables pour risques et charges (D) Provisions pour risques

-

-

82 622 535,13

2 284 931,67

131 156 905,50

2 230 428,67

2 680 960,32

2 230 428,67

2 680 960,32

Provisions pour charges

-

-

Écarts de conversion - Passif €

-

-

Augmentation de créances immobilisées

-

-

Diminution des dettes de financement

-

-

TOTAL I ( A + B + C + D + E )

413 780 285,94

Dettes du passif circulant (F)

110 708 950,17

475 725 326,55 170 321 111,86 66 403 007,35

Fournisseurs et comptes rattachés Clients créditeurs, avances et acomptes Personnel

PASSIFCIRCULANT

-

EXERCI CE PRÉCÉDE NT 341 887 460,73 122 597 800,00

Organismes sociaux État

50 089 842,06 2 445 764,66

1 313 887,63

11 323 538,80

21 639 985,07

8 778 067,66

9 139 012,20

19 569 278,03

41 951 055,45

Comptes d’associés

1 789 452,63

1 789 452,63

Autres créanciers

5 197 408,58

14 318 121,67

Comptes de régularisation – passif Autres provisions pour risques et charges (G) Écarts de conversion Passif (éléments circulants) (H) TOTAL II ( F + G + H )

11 515 597,75

13 766 589,86

1 220 633,62 111 929 583,79

TRÉSORERIE PASSIF

-

5 620 580,57 1 239,81 175 942 932,24 50 000 000,00

Crédits d’escompte

-

-

Crédits de trésorerie

-

50 000 000,00

Banques (soldes créditeurs)

-

-

TOTAL III

-

50 000 000,00

TOTAL GENERAL I+II+III

525 709 869,73

701 8 258,79

OPERATI ONS

NONCOURANT

FINANCIER

EXPLOITATION

NAT URE

I Produits d’exploitation Ventes de marchandises Ventes de biens et services produits Chiffres d’affaires Variation de stocks de produits ( + ou -) (1) Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même Subventions d’exploitation Autres produits d’exploitation Reprises d’exploitation : transferts de charges TOTAL I II Charges d’exploitation Achats revendus (2) de marchandises Achats consommés (2) de matières et fournitures Autres charges externes Impôts et taxes Charges de personnel Autres charges d’exploitation Dotations d’exploitation TOTAL II III RÉSULTAT D’EXPLOITATION ( I - II ) IV PRODUITS FINANCIERS Produits des titres de participation et autres titres financiers Gains de change Intérêts et autres produits financiers Reprises financières : transferts de charges TOTAL IV V CHARGES FINANCIÈRES Charges d’intérêts Pertes de change Autres charges financières Dotations financières TOTAL V VI RÉSULTAT FINANCIER ( IV - V ) VII RÉSULTAT COURANT ( III + VI ) VIII PRODUITS NON COURANTS Produits de cessions d’immobilisations Subvention d’équilibre Reprises sur subventions d’investissement Autres produits non courants Reprises non courantes : transferts de charges TOTAL VIII IX CHARGES NON COURANTES Valeurs nettes d’amortissement des immobilisations cédées Subventions accordées Autres charges non courantes Dotations non courantes aux amortissements et aux provisions TOTAL IX X RÉSULTAT NON COURANT ( VIII - IX ) XI RÉSULTAT AVANT IMPOTS ( VII+ ou - X) XII IMPOTS SUR LES RÉSULTATS XIII RÉSULTAT NET ( XI - XII ) XIV TOTAL DES PRODUITS ( I + IV + VIII ) XV TOTAL DES CHARGES ( II + V + IX + XII ) XVI RÉSULTAT NET ( total produits - total charges )

PROPR ES A L'EXER CICE (1) 278 165 438,96

261 633 004,30

2 991 902,02 13 540 532,64 278 165 438,96 360 491 898,14

CONCERNANT LES EXERCICES PRECEDE NTS (2) -

-

-

95 436 382,09 62 436 466,88 6 095 051,46 105 603 913,36 700 000,00 90 220 084,35 360 491 898,14

-

5 750 843,57

-

5 153 619,00 15 497,78 481 285,22 100 441,57 5 750 843,57 6 298 607,01 5 808 258,04 351 522,35 138 826,62 6 298 607,01

9 570 946,81 3 430 000,03

1 111 159,59 5 029 787,19 9 570 946,81 7 988 094,32 -

TOTAU X DE L'EXER CICE 3 =1+2 278 165 438,96 261 633 004,30 2 991 902,02 13 540 532,64 278 165 438,96 360 491 898,14

TOTAUX DE L'EXERCICE PRECEDENT (4) 542 566 937,83

531 953 137,89

3 020 485,86 7 593 314,08 542 566 937,83 472 414 999,49

95 436 382,09 62 436 466,88 6 095 051,46 105 603 913,36 700 000,00 90 220 084,35 360 491 898,14 - 82 326 459,18 5 750 843,57

-

-

-

5 153 619,00 15 497,78 481 285,22 100 441,57 5 750 843,57 6 298 607,01 5 808 258,04 351 522,35 138 826,62 6 298 607,01 547 763,44 - 82 874 222,62 9 570 946,81 3 430 000,03

150 707 263,19 82 404 622,75 6 877 379,73 130 875 089,45 1 000 000,00 100 550 644,37 472 414 999,49 70 151 938,34 4 366 781,22

-

4 103 631,00 32 526,44 173 892,70 56 731,08 4 366 781,22 6 037 604,16 5 818 006,36 119 156,23 100 441,57 6 037 604,16 1 670 822,94 68 481 115,40 26 600 829,26 24 232 919,36

1 111 159,59 5 029 787,19 9 570 946,81 7 988 094,32 -

2 016 485,90 351 424,00 26 600 829,26 6 466 092,42 441 126,03

7 750 697,55

7 750 697,55

5 465 162,74

237 396,77

237 396,77

559 803,65

7 988 094,32 1 582 852,49 - 81 291 370,13 1 331 165,00 - 82 622 535,13 293 487 229,34 376 109 764,47 - 82 622 535,13

6 466 092,42 20 134 736,84 88 615 852,24 27 130 266,00 61 485 586,24 573 534 548,31 512 048 962,07 61 485 586,24

7 988 094,32

-

-

NABIL BENABDELJALIL : Diagnostic financier de l’entreprise BELKAHYA OUDAD : Finance de l’entreprise